L’immense oiseau blanc fendait l’air avec beauté, le ciel l’accueillant dans toute sa grandeur, tandis que le blond se régalait ! Il savait que l’archipel appartenait au Gouvernement Mondial et se trouvait donc en lieu connu. Berk Town avait cette particularité d’appartenir au Gouvernement, tout en ayant un climat complexe. On retrouvait des présences révolutionnaires, pirates et marines, un mélange dérangeant. L’archipel se composait de cinq îles entourées de falaises. Pénétrant donc dans l’île où Eol Gon, un pirate, avait  massacré la population plusieurs fois durant la nuit, il supposait que c’était en ce lieu qu’il trouverait ce qu’il cherchait.

L’oiseau se posa sur l’une des falaises, marchant lentement, se promenant avec lenteur dans la falaise, l’oiseau sauta de roche en roche, jusqu’à arriver au pied de la falaise… Une idée d’Yzis qui voulait prendre son temps.

Finalement il glissa son manteau noir sur lui, arrivant en « civil » sur l’île, il enfila ensuite un chapeau présentant une succession de ruban, cachant davantage son visage et commença à marcher dans l’île. Il se mit à la recherche du marché noir de l’île, tout en faisant le tour des commerces.

*Quel drôle d’archipel Berk Town. C’est vraiment l’exemple typique des archipels abandonnés par le Gouvernement. Deux gouvernementaux y résident, pourtant le crime y sévit… Malheureusement La Couronne ne peut pas s’y étendre davantage. Aucune base militaire réelle n’y est édifiée, peut-être est-ce là un lieu où le Cipher Pol 5 pourrait s’installer. J’en parlerai à Taito Nowaki.*

Alors, tout en s’étirant le blond arriva finalement dans une sorte de taverne, qui était manifestement le marché noir. On lui présenta finalement une porte, menant à un escalier souterrain. Enfin, il arriva à une grande pièce aux allures de bar clandestin où les échanges multiples semblaient monnaie courante.

* Bien… Où c’est cette personne qui vendrait un fruit du démon… Je me demande bien comment Vlad a eu l’information, ce Cipher Pol 8 est vraiment incroyable.*

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Dans ce genre de situation les humains cherchaient souvent à paraître discrets, à ne pas se mettre en danger ou en porte à faux. Il ne fallait pas que leur rang social soit mis à mal par une telle présence. Cela expliquait pourquoi Yzis se montrait discret et tentait d’agir assez sobrement.

Cependant l’arrivée de cette étrange poupée marqua assez rapidement la stupeur de chacun. Il ne faisait aucun doute qu’elle était probablement la vendeuse de fruit ou l’invention d’un fruit du démon. Ghetis aurait, sans aucun doute, deviné immédiatement de quel fruit il s’agissait, étant possesseur de l’encyclopédie des fruits du démon. Malheureusement il ne s’en séparait jamais et ne pourrait donc pas aiguiller Yzis en ce jour.

Malgré tout, la poupée se mit à parler et c’est là que le guerrier comprit. Manifestement la poupée était bel et bien une personne ! Ce fut en tout cas ce qu’il pensa en la voyant parler, ou du moins, en l’entendant parler. Sourire aux lèvres il s’avança donc et commença à parler.

*Intéressant, ce n’est donc pas un fruit du démon, mais un objet ayant mangé un fruit, ça reste intéressant. En plus un bouclier reste un objet pratique. Bon l’utilité d’un lézard reste assez vague. De plus Ghetis possède déjà un gunbai et a pris du temps à entrainer son armure. Voudra-t-il d’un objet uniquement pour la collection ? Une armure est assez utile, mais une arme beaucoup moins pour lui. En revanche, l’arme pourrait trouver son intérêt pour un autre membre de l’organisation. Les armes zoans semblent bien s’accorder avec certains combattants.*


L’achat devait être réfléchi. Yzis ne pouvait acheter un fruit du démon à vue, même si l’Archer l’aurait probablement fait sans réfléchir, Yzis devait voir les choses autrement. Alors très sobrement il prit la parole.

- Que sait faire ce genre d’objet à part passer de lézard à armure ? Pour l’instant je ne peux que doubler la mise à 200 millions. Cela me semble être un bon prix quand on sait qu’à une époque les fruits du démon se vendaient entre 100 et 300 millions de berrys. L’offre me semble donc généreuse si l’objet ne sait rien faire. D’ailleurs cette alliage, offre-t-il vraiment un atout ?

Sobrement, Yzis frappait de front, posant des questions efficaces sur l’utilité de ce que proposait la demoiselle. Après tout il ne fallait pas acheter cela immédiatement, en plus elle était si étrange, il ne pourrait donner d’argent si aisément.

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Ce genre de discussion était vraiment enrichissant pour Yzis, il aimait sentir ce moment où l’affaire semblait lui échapper des mains. Il comprenait pourquoi c’était lui qui avait été envoyé en vérité. Agon aurait sans doute été plus vif, plus direct, tout en gardant son air passif. Tandis qu’Yzis restait assez joueur en vérité.

Le fait qu’une personne participe à cette joute financière n’était pas très important, en vérité il offrait un minimum de challenge. Néanmoins, la réaction de la demoiselle fut assez amusante pour le blondin. A prendre ou à laisser ?

En vérité il aurait pu lui voler son bien sans la moindre difficulté, il aurait pu tenter de l’assaillir immédiatement, mais il trouvait la proposition attrayante. Alors il eut un léger sourire et reprit la parole.

- A prendre ou à laisser pour seulement 250 millions ? A peine le prix d’un chantier naval convenable. C’est assez peu intéressant en vérité. Dit-il en pouffant de rire.

Alors il se releva et de quelque pas alla s’approcher de la poupée, qui pour lui était une humaine à l’apparence étrange. S’avançant, la poupée pourrait alors découvrir sa chevelure blonde cachée par tant de rubans, tout en entrevoyant les traits de son visage. Cependant à cette proximité, Yzis risquait de comprendre que la voix de la poupée ne sortait pas par sa supposée « bouche ».

- Est-il possible de frapper ce bouclier pour tester sa solidité ? J’aimerais voir s’il encaisse aussi bien que ça ? Vous pouvez le tenir si vous voulez vous assurer que je ne puisse pas le voler.

Il tourna alors sa tête vers l’homme derrière lui et rétorqua :

- Ah oui je monte à 400 millions. C’est au-dessus de la valeur d’un fruit du démon, mais…. Non rien, je n’en dirai pas plus.

Dit-il en feignant un sourire espiègle. Il semblait avoir une idée en tête. Cependant, comment la poupée réagirait-elle à sa demande assez normale en vérité.


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Contrairement à bien des individus, Yzis n’était pas une personne impulsive, il réfléchissait ses gestes et ce depuis toujours. Il était le responsable du retrait des organes internes de l’Archer et ce à l’insu le plus grand de ce dernier. Alors comment dire que cela ne faisait pas l’ombre d’un doute pour lui : jamais il ne cèderait à la pression.

Il connaissait déjà la véritable valeur de cet objet dès l’instant où il fut proposé par la demoiselle, alors il ne comptait pas se faire n’avoir si facilement, pas lui. Bien au contraire, il allait être très intéressant de voir des personnes gonfler les chiffres. Tout simplement car il savait qu’il pourrait, dans le pire des cas, subtiliser l’objet à son acheteur s’il le désirait. Néanmoins, Vlad l’avait mis sur l’affaire de façon « incognito, alors il valait mieux éviter pour lui de se faire remarquer. Néanmoins, lorsqu’il notifia la joute qui commençait à prendre place, il ne put s’empêcher de pouffer de rire.

- Tss… Je vois, certains veulent donc me faire croire qu’ils possèdent 600 millions de berrys en liquide, ici-même ? C’est amusant, tant de personnes qui acceptent de devenir des cibles ambulantes pour les premiers voleurs du coin. Dit-il en riant doucement.

Il trouvait cela presque absurde que certains veuillent s’amuser avec lui.

Alors il se recula doucement de l’assemblée et alla s’asseoir l’air de rien, laissant les enchères se poursuivre en riant.

- J’ai hâte de voir qui sortira ses millions de berrys en premier et qui attaquera qui.

Oui, c’était une évidence pour lui, la situation allait assez rapide dégénérée si autant d’argent était en jeu, le blond ne voulant qu’une chose, jeter un froid dans la pièce et animer les plus vils. Les personnes alors désintéressées par la vente se mettant à scruter les potentiels acquéreurs, c’est avec un rire dédaigneux qu’Yzis accueillit la suite des évènements, puisqu’un petit groupe ne tarda à se joindre à eux, un premier bandit proposant avec fierté :


- Je monte à 700 millions dans ce cas ! Qui dit mieux ?

Sa langue pendue hors de sa bouche, son corps étrangement long et ses bras divisés par deux coudes, l’homme n’avait point l’air d’être très recommandable.

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Il n’en était pas réellement sûr en vérité, mais l’idée que les enchères soient « montées » de toute pièce, avait été une des éventualités qu’imagina Yzis. Néanmoins, il ne pouvait en être sûr à 100%, raison pour laquelle il préféra ne pas s’éterniser sur cette hypothèse, observant plutôt l’évolution de la situation.

Un léger rire prit soudainement Yzis lorsqu’il entendit la somme être ainsi figée. Il trouvait cela tordant comme la demoiselle avait réagi promptement, bien que les réactions de son corps ne semblaient pas être en accord avec ce qu’elle disait. Elle paraissait étonnamment neutre en comparaison de sa voix. Malgré tout cela amusa profondément Yzis qui voyait comme cette bataille dégénérait pour son plus grand plaisir.

Après s’être longue assit sur sa chaise et après un bon fou-rire, toujours caché sous son chapeau, c’est avec un très grand calme que l’homme alla tout simplement à la rencontre des « brigands » appâter par l’appât du gain. D’un coup de pied circulaire, il balaierait l’ensemble du groupe, les mettant hors de combat en une attaque. Finalement, il alla à la rencontre du mercenaire pour lui coller son poing entre les deux yeux, le faisant lourdement chuter. Alors il se retourna vers le jeune homme et la femme long-cou, ses yeux menaçants se remarquant entre les bandelettes. Dans un mouvement rapide il arriva au jeune homme à qui il administrerait un direct dans le ventre, puis viendrait dans le dos de la femme long-cou, l’assommant à l’aide d’un simple coup derrière la nuque.

- Bien. Je n’ai pas spécialement envie de faire étalage de mon patrimoine ici. Je n’ai pas été trop violent, le but étant qu’ils se réveillent après, mais j’ai besoin d’intimité pour acheter ce genre de biens. Pourrions-nous aller dans un lieu plus discret je te prie ? En plus mon argent n’est pas sur moi, mais au niveau de mon embarcation.Dirait-il en s’approchant de la poupée.

- Je ne compte pas te voler, cette somme était le vrai prix d’un tel objet, mais il va falloir m’accompagner, même si ça te parait risquer.


Si la poupée le suivait réellement, alors il la conduirait effectivement jusqu'à son oiseau géant, posté en contrebas d'un massif montagneux assez éloigné de l'endroit où ils étaient à l'origine.
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