Dans les coursives du temps, le sable coule ardemment, défiant gravité et synergie dans un torrent de folie pour submerger les âmes condamnées et porter en vaisseaux ceux qui disposaient toujours d’une tournée. Est-ce que jamais ce sablier géant sera retourné ? Est-ce que ce maelstrom par lequel la matière chutait dans la partie basse cesserait un jour de tourmenter les pauvres erres de ce monde en perdition ? Une bien houleuse question dont les missives et les intrigues ne s’arrêtent par à une époque mais s’étendent à l’existence en elle-même, à la réalité d’une position variante et d’un mouvement changeant s’adaptant à la perspective, à l’espace, à l’interaction. Peu importe que l’âge soit au salut ou le trépas soit au cadeau des affres, l’espèce se relève de l’union que par le chaos et l’anarchie vire à l’ordre au moindre établissement de réalité. Sur ces mers bleues l’emprise du Gouvernement Mondial vacille entre les pirates de l’âge d’or lancé par le seigneur Gold Roger, la révolution se battant pour désinvestir l’entité politique suprême, les criminels profitant du chaos pour grouiller avec plus d’intensité et l’ordre décima s’élevant au cœur des ténèbres.

La nef pourfendait l’écume et la houle dans un sifflement marin aux désagréments du vent. L’étrave du Centaurus se soulevait puis s’abattait au milieu des vagues sur l’océan réputé pour être le plus calme parmi les quatre Blues, et de ce fait dans le monde entier puisque ces quatre contrées maritimes n’étaient que les prémices de régions biens plus dangereuses et monstrueuses, celles-là même qui composaient la Route de tous les périls et les Nouveau Monde sur lequel régnaient depuis plusieurs générations des empereurs pirates qui s’arrachaient territoires et richesses avec une avidité grandissante lorsque le One Piece était venu en mention. Une main accrochée aux haubans, le pied reposant sur une partie de cette toile de cordage permettant de grimper aux mats, le corps de la blonde aux quatre ailes se laissa légèrement tomber sur le côté tout en observant l’archipel des Gekko qui apparaissait de plus en plus clairement au milieu du calme et de la sérénité de la mer orientale. La femme qui mesurait trois mètres de hauteur se laissa ensuite tomber sur le gaillard avant et reprit les manœuvres avec les autres, aidant Saki et Marmo à faire pivoter une vergue afin de donner une nouvelle impulsion à la voile, la plaçant dans le vent pour que le Centaurus tout entier lof et rejoigne plus rapidement encore la terre. La course poursuite s’était achever la veille, mais mieux valait-il rejoindre au plus vite un port pour que le bâtiment tout entier puisse se reposer en toute quiétude dans les eaux amicales d’un quai. C’est ainsi que le vaisseau s’arrêta et jeta l’ancre, laissant descendre équipage et équipement avec une liberté saillante.

Prenant congé du groupe de camarade dans lequel elle se trouvait, confiant le soin à Levail de veiller sur la petite troupe composée de Ushuul, la femme poisson qui s’était couverte et encapuchonnée pour éviter qu’on ne découvre sa race, du vieux Yorgunn, de Shinta et de Yelugh, Ishtar se laissa aller à visiter la campagne d’une de ces îles de l’archipel des Gekko. Ses quatre grandes ailes naissant de son dos et s’étendant de part et d’autre de son corps pour lui donner davantage d’ampleur, cela associé à sa taille faramineuse de trois mètres de haut, il était difficile de louper la demoiselle exotique provenant de contrées lointaines qui se baladait le long du chemin en observant une nature paisible régné sur une contrée qui ne semblait pas être soumise à trop de problèmes en dépit de l’époque difficile. S’arrêtant au bord d’un champ et à côté d’une forêt dont elle parcourait le sentier, la bilcane leva la tête vers le ciel ensoleiller et au bleu assuré pour finalement fermer ses paupières et laisser les sensations du monde l’envahir avec un entrain envoutant.

Ô déesse, chante la mélopée tentatrice d’une vérité lancinante. Ô cantatrice, incarne l’inspiration divin et porte sur tes cordes vocales un supplice harmonieux à la grâce éburnéenne. L’éclat fameux du sourire rend la pénombre moins sombre, éloignant les vices à coup de dents quand dans l’aura du sacre se répand une insalubre sensation d’anicroche, dérive infame d’un choix cornélien et d’une solution de défaite. Ô toi, roi du monde souterrain, fait de l’immanence un principe et de l’arcane un but, que dans l’esprit secret soit révélé la silhouette dansante d’un charme ancestral qui agit en sorcière aux mille pains d’épices, aux cents cages, aux dix vies, à l’unique cruauté. Sur les bords. Sur le centre. Sur la stature. Sur le sommet. Tout est pointé. L’air pénètre l’âme comme les poumons. La caresse sainte de l’espace en vagues couvrant la chair. Soit en suspension, soit en décélération. La lumière alors que le sceau est défait, irradiant les prunelles argentées se révélant sous les boucliers de peau aux lances de cils dressés en murailles protectrices. Le vent tournait, portant avec lui une nouvelle présence que l’être ailée ne tarda pas à remarquer. Un homme approchait, un homme qu’elle n’eut aucun mal à détailler du regard depuis sa position physique ascendante. L’inconnu la regardait. Il ne la dévisageait pas vraiment mais sembler lorgnait sur son corps. Elle décida de ne pas y prêter davantage attention que cela.

En tant qu’asexuelle, on aurait pu potentiellement s’attendre à ce qu’elle se révolte face à un comportement laissant entendre qu’on observait ses formes, néanmoins avec un physique atypique comme le sien la De Lérhane savait décrypter les regards de ceux qui étaient interloqués par ses caractéristiques physiques si particulières. Il n’était pas rare que quand la membre des Centaurus traversait une rue tous les regards se portaient sur elle pour cette raison. Pourtant, le regard de ce soldat de la Marine, l’absence de galons semblant signifier une absence de grade d’officiers, se faisait de plus en plus insistant, tant et si bien que la bilcane finit par lever un sourcil mais l’homme avait finalement tourner le visage afin de reporter son attention sur autre chose. Ce n’était donc rien... Finalement, un bruit sec vint casser l’ambiance sonore, faisant s’envoler un oiseau et ramener les regards des deux personnes à se croiser à nouveau. Le soldat semblait apeuré, comme s’il craignait la réaction de la femme en face de lui. Pourtant Ishtar était loin d’être connue et étant du genre à aider les gens lorsqu’elle en avait l’occasion il n’y avait aucune raison derrière une potentielle mauvaise réputation courant en rumeur au sujet d’une femme immense avec quatre ailes. Elle décida d’essayer de se montrer rassurante envers le jeune homme.

-Ce n’est rien. Il ne faut pas avoir peur comme cela, je ne vais pas vous faire de mal ou vous manger parce que vous faite du bruit vous savez… D’autant plus que si vous patrouillez et tombez sur un groupe de malandrins par hasard ne pas savoir montrer une certaine fermeté pourrait vous faire vous offrir en pâture aux personnes malveillantes, sourit la femme ailée qui s’était arrêtée pour discuter. Vous n’avez pas beaucoup d’expérience en tant que soldat je me trompe ? Ce n’est guère étonnant sur East Blue de toute manière. Je m’appelle Ishtar De Lérhane ravi de vous rencontrer.

Si Dorian ne cherchait par à poursuivre la conversation pour reprendre sa route, la blonde ferait de même, néanmoins s’il s’autorisait à discuter elle n’aurait aucune difficulté à poursuivre la discussion, quitte à conseiller l’homme de la Marine si jamais ce dernier n’avait pas eu de formation descente pour se préparer au métier.

Au calice du couchant s’envole la voix de l’indécent. Les gouttes franchissant les contrées s’étreignent dans un vœu de bonté. La gloire souhaitée s’efface au creux de l’amant jusqu’à ce que l’aube réveille l’espoir somnolant. Villes et cœurs s’émouvaient de pareils destins au point que l’esprit s’assoupit au lendemain, sur les lattes cailleuses d’une misérable vitalité qui n’aurait que le bonheur pour chirurgien. Tracassé par la mélancolie, nulle ne sait où en est la vie. Jusqu’à ce que l’écho du secret atteigne l’oreille de la montagne, serait bien hagard l’homme qui convoite le mal. Ne convoite pas le poids du passé mon ami, la fraicheur et la légèreté de l’avenir peuvent s’envoler dans un soupir. Regarde au travers du voile et décris-toi ce que tu y vois, dans le salut le plus banal. Ni là ni ailleurs, seul compte ce que tu crois, car en un âge incertain se coucheras ta fin. La réponse ne tarda pas, l’être s’exprimant à nouveau face au messager céleste descendu du plafond du monde pour répandre bonté et bienveillance sur les humains, leurs cœurs et leurs malheurs, aussi pernicieux ou naïfs puissent-ils être. L’originaire du firmament n’aurait aucune raison de ne pas poursuivre sur sa lancer ou de couper court à cette interaction sans promesse avec une personne aussi lambda qu’unique et précieux. Chacun est à la fois le tout et le rien.

-Tant que la cause en vaux la peine et que l’on ne pêche pas d’orgueil, la fermeté de la parole offre la perspective d’une efficacité grandissante. C’est donc votre tout premier voyage. Au commencement de l’odyssée, le merveilleux se cache à chaque détour mais l’inexpérience en est d’autant plus couteuse. Gardez toujours à l’esprit que bien que ce qui vous échappe puisse être attirant il vous faut toujours demeurer sur vos gardes pour vous préservez des mauvaises surprises. D’autant en plus qu’en cette époque troublée nombreux sont ceux qui sont prêt à profiter des autres. Apprenez des autres, mais surtout de vous-même. Questionnez toujours la pertinence de ce que l’on vous dit tout en le prenant en compte pour enrichir votre vision du monde et votre compréhension des mécaniques qui vous échappent encore. Il est vraie qu’East Blue n’est pas la mer la plus défendue par la Marine, mais si certains profitaient de cette faiblesse pour la menacer je suis certains que le Gouvernement Mondial saurait prendre des mesures pour répliquer. Cela étant, je parle ici de menaces majeures, les problèmes plus locaux considérer comme mineur ne pourront s’améliorer que par l’implication de personnes engagés voulant protéger cet océan des ennemis du peuple qui grouillent sur ses eaux et qui se cachent des mouettes. Peut-être deviendrez-vous une de ces personnes défendant la population Dorian, déclara la céleste d’un clin d’œil.

D’un geste, Ishtar invita son interlocuteur à s’approcher d’un arbre pour prendre appui dessus et poursuivre davantage la conversation. Autant s’installer plutôt que demeurer simplement debout.

-Le terme espèce est peut-être le terme scientifique qui serait approprié, mais en fin de compte race n’est pas si outrageant. Le problème qui existe derrière ce mot est l’emploi que certains humains en firent pour se catégoriser comme supérieurs aux autres espèces et trancher leurs liens avec elles afin de vraiment s’octroyer leur supériorité tant désirer. Néanmoins sur notre planète, globalement ces idées ont pris fin il y a longtemps. Certes il existe toujours un racisme prononcé contre les hommes-poissons de la part de certains milieux et les Dragons Célestes considère toutes les espèces, même l’humain, comme animaux de compagnies… Mais tout ça pour dire que mis à part si vous croisez un homme-poisson ayant fortement souffert de la discrimination, le mot race ne devrait choquer personne… En ce qui me concerne, je suis un ange… Un ange déviant si on peut dire car j’ai la particularité d’avoir deux paires d’ailes et qu’elles sont assez massives là où les miens n’ont normalement que de petites ailettes. Nous faisons partie des races les moins connues car nous vivons plus ou moins coupé du reste du monde sur la mer blanche qui s’étends dans le ciel au-dessus de Grandline à plusieurs milliers de mètres au-dessus de l’eau. Autant dire que c’est tout sauf facile d’accès. Sur les Blues, il existe par endroit des légendes abordant l’existence de la mer blanche, tout comme pour les fruits du démon et bien d’autres excentricités merveilleuses de Grandline.

-Si vous voulez changez les choses, il vous faudra prendre du galon. Un simple soldat n’a son mot à dire qu’auprès des plus ouverts et empathiques des officiers supérieurs. En tout autre cas, cela sera balayer d’un revers de la main. Raison de plus pour que vous vous éleviez et soyez en mesure de décider par vous-même de vous impliquez dans les problèmes plus locaux que régionaux, les attaques de pirates et bandits sur les terres les moins bien défendus. Le vent tourne quand le souffle nait. C’est triste mais malheureusement pour se montrer efficace dans les conflits actuels la Marine ne peut se permettre de déployer constamment des soldats partout sur son territoire sous peine de se voir progressivement émietter par les assauts de sa multitude d’ennemis. Ce serai stratégiquement du suicide et à moyen terme plus nuisible aux populations que profitables. L’existence est faite d’injustice car la Nature n’a rien d’égalitaire.

Le temps était venu d’à nouveau ouvrir son âme à la question du racisme, de la discrimination des autres.

-L’être doté de conscience est ainsi fait qu’il cherche une raison de vivre en ce monde, que ce soit la quête du bonheur ou la gloire. L’arrogance de se considérer comme supérieur est un moyen parmi tant d’autre de donner de la valeur à sa propre vie, à son expérience, étant donné que le point de vue adopté pour traverser le court du temps est bien entendu soi-même. Au fond, ce n’est pas le temps de défouler sa haine sur les autres qu’essayer de trouver un but, un sens, à approuver d’autant plus ses propres choix et ses propres réflexions. Je ne dis en rien que la discrimination est admissible ou bonne, mais que son mécanisme est présent en chacun et peut s’éveiller en fonction du chemin que l’on a choisit d’emprunté. J’ai moi-même était victime de discrimination, justement pour mes ailes considérés comme difformes par ceux de mon peuple et que les adolescents de mon âge avaient en horreur.

Elle marqua une pause pour caresser son plumage éburnéen, un doigt suivant la sensation.

-Îles Célestes, Fruits du Démon, Grandline, Nouveau Monde… Aussi incroyable cela puisse semblait être lorsque l’on vit sur les Blues, tout cela est vraie. Toutes les descriptions que tu viens de donner me font penser qu’on t’a rapporté les écrits de Brag Men. Ce livre est considéré comme un ensemble d’histoires fictives sur les quatre océans cardinaux, tant ce qui y est raconter peut sembler aberrent, pourtant c’est en vérité des récits de voyages de personnes ayant parcourus la Route de tous les périls… D'ailleurs, si tu veux des détails sur certaines choses n'hésitent pas... Je suis loin de tout connaître, mais si je peux éclairer tes lanternes pour que tu soit préparés au long voyage que tu pourrais connaître dans l'avenir, autant t'aider. Pour ce qui est du peuple angélique, ni mes parents, ni même les anciens de mon village n’avait d’ailes aussi grandes… Tous avaient des ailettes. De plus, en fonction de la forme des ailettes il est possible de déterminer de quelle île céleste on vient, ce qui est un peu plus complexe avec moi du coup. En ce qui concerne la taille, c’est aussi une particularité presque unique. Les anges font globalement les mêmes tailles que les humains. D’ailleurs, il existe aussi des humains, relativement rares, qui dépassent les deux mètres de taille et peuvent atteindre les trois mètres tout comme moi. J’en ai rencontré sur Grandline. Comparés aux demi-géants ou aux géants ce n’est rien de particulier, mais pour nos espèces c’est assez inhabituel.

-Ne vous en voulez pas pour autant. C’était tout à fait louable et justifiable d’essayer. La peur de l’inconnu joue aussi… En ce qui concerne le racisme, cela dépend de la classe sociale, de l’éducation et de tout cela. Il est de toute manière vain d’essayer d’établir un schéma global s’appliquant à absolument tous. Les nobles se sentent avant tout supérieur, le peuple a soit peur de l’inconnu ou cherche à oublier ses difficultés en rabaissant d’autres si ce n’est ni plus ni moins que les deux à la fois voire également la frénésie collective, l’emportement politique et plein d’autres biais… Effectivement faire face à la bestialité pure c’est tout autre chose, car on sait que c’est la loi naturelle qui s’applique et que paroles et raisons n’ont aucunes emprises sur les animaux sauvages, à moins que l’on soit un dompteur ayant réussi à créer un langage entre l’être de raison et celui d’instinct. Toutes créatures intelligentes que nous sommes, nous demeurons production de la nature et soumis à ses lois plus ancestrales et absolues dans de nombreuses mesures, bien que s’évertuent à essayer de l’oublier… Après avoir accepter qui j’étais et que cela ne faisait pas de moi une ennemie de mon propre peuple, j’ai fini par accepter ces ailes qui semblent si étranges aux miens… Mais j’avouerais qu’elles posent assez de problèmes lorsque je cherche le sommeil, tout autant que trouver un lit à ma taille, ricana la blonde.

Il était vrai que les positions sur le dos étaient généralement gênantes et que les lits, ou même les portes et plafonds, étaient rarement adapté à des personnes excédant les deux mètres. Même sur Grandline, assurément berceau de la pluralité des races, ce n’était pas forcément évident.

-On peut dire ça… Je voyage avec le groupe qui m’a recueilli après que je sois tombé du ciel… Au sens littéral. L’un de ceux qui n’arrivait pas à accepter ma différence m’a poussé du bord de notre île céleste et j’ai dégringolé pendant plusieurs minutes jusqu’à plongé dans les mers bleues. Cet équipage m’a recueilli et m’a fait découvrir ce monde recouvert d’eau et non pas de nuages, ce qui me paraissait exceptionnellement exotique et incroyable pour l’ingénue céleste que j’étais là où je suis certains que nombre d’humains qui monteraient jusqu’à l’océan des nuages trouveraient cela exotique. Je trouve cette dualité, ou plutôt réciprocité – c’est plus approprié -, assez amusante. Donc au final je suis resté avec mes sauveurs et je parcours tous les océans avec eux depuis des années. Nous allons d’une Blues à l’autre, nous retournons sur Grandline puis nous quittons l’océan équatoriale, cherchant à aider les gens et parfois la Marine contre les criminels, bien que ces derniers ne soient pas toujours prompt à accepter notre aide.

Elle se garderait de le dévoiler, mais l’équipage du Centaurus dont elle faisait partie était une unité méconnue de la Révolution d’Arias. Seul le capitaine était recherché depuis une dizaine d’années pour une prime n’excédant pas les trente-cinq millions et qui n’avait jamais bougé, ce qui en faisait par chance un homme recherché dont beaucoup avaient oubliés qu’il était recherché et même son existence. Néanmoins, il valait mieux être prudent et ne pas prononcer son nom. En tout cas, ce n’était pas car ils étaient révolutionnaires que les Centaurus allaient s’opposer à la Marine juste par affiliation.

-Ma mère et mon père sont tous deux des anges normaux. Je ressemble d’ailleurs pas mal à ma mère qui a une chevelure blonde, une peau assez blanche, même plus blanche que la mienne au point où on pourrait parfois croire qu’elle est en porcelaine, et avec des iris tirant sur le gris, même si cette fois chez mois cela devient même argenté.

Souriant, la demoiselle ailée décida de balayer tout ça pour en venir à un tout autre sujet.

-Assez parlé de moi ! À votre tour ! Quel est cette île dont vous venez et que vous souhaitez protéger ? Qu’est ce que l’on y trouve ? Qu’avez-vous vécu là-bas ? Je vous ai raconté mon histoire, ce serait la moindre des choses que de faire de même, taquina l’angélique d’un clin d’œil.

-Je n’ai pas dit que tous les Marines nous traitaient ainsi. Justement cela dépend de l’officier en face. Je dois avouer qu’il nous ait aussi arrivé d’agir contre la Marine, car il existe moultes officiers corrompus qui profitent d’être loin du pouvoir centrale des océans pour agir en petits tyrans… Nous avons d’ailleurs aidé un lieutenant à trouver des preuves solides à présenter pour renverser son commandant qui demandait des impôts supplémentaires aux habitants pour son propre compte et qui faisait pression sur le maire afin d’avoir le pouvoir politique sur la ville par-dessus le marché… Le Cipher Pol 8 aurait pris trop de temps à s’en charger si nous les avions prévenus et il fallait éviter la révolte du peuple qui aurait entrainé de nombreuses morts. Une sombre histoire qui n’est pas un cas anodin dans certains coins très reculés des mers. Mais comme je l’ai dit ce sont des cas à part. Il n’y a pas plus tard que la semaine dernière nous avons aidé à coincé le navire d’un équipage de contrebandiers en coupant leur route pendant que le navire du lieutenant Oolikar tirait dans leur poupe.

Vint finalement l’heure dans savoir un peu plus sur ce jeune homme sortant tout juste de son territoire natale.

-Oh pas loin de Shimotsuki Town je vois. Du bō… intervint-elle en milieu de prise de parole sans voulant pour autant le coupé dans son élan. Milicien… Intéressant, intervint-elle une nouvelle fois assez discrètement. Tu as donc décider que prévenir valait mieux que guérir, d’une certaine façon, déclara la De Lérhane au moment de la conclusion. Je vois… Un parcours guère étonnant en vérité pour quelqu’un qui vient d’une île peu connue et calme des mers bleues. Et donc depuis que tu t’es engagé tu as remarqué que ce n’était pas ce à quoi tu t’attendais d’être dans l’armée navale du Gouvernement Mondial ? Ou au contraire c’est comme cela que tu te le représentais ? Obéir à la hiérarchie lorsque l’on n’est pas foncièrement d’accord avec les ordres peut s’avouer difficile au début non ? Et si tu fais partie d’une unité mobile les affectations doivent s’enchaîner… C’est peut-être mieux pour s’habituer mais ça bouscule plus durement les habitudes. En tout cas j’ai bien envie de voir comment tu te défends avec ton bō. Je comprendrais que tu es d’autres choses à faire mais si je peux t’aider avec un petit entrainement ça ne me dérange pas. Certes, je ne me bats pas moi-même au bâton, mais il est important de savoir faire face à n’importe quel type de style de combat après tout. Sinon j’espère ne pas t’importuné trop… Tu dois avoir du travail et je t’ai beaucoup monopolisé. Le reste de ton unité t’attends peut-être.

Dorian demandait des détails supplémentaires sur l’histoire que la bilcane avait commencé à raconter et cette dernière ne se priva guère de sourire avant de poursuivre.

-En vérité nous avons comploté avec le maire et le lieutenant afin de piéger ce corrompu en montant le plan ensemble. Il nous a fallut quelques jours de préparatifs où le lieutenant et ses alliés au sein de la base mirent constamment la pression du travail et d’ingérences au commandant afin qu’il soit fatigué et sur les nerfs, plus prompt à la faute. Il a été déclaré que le maire souhaité démissionner de son poste et que des élections s’en suivrait. Craignant de perdre son pion, le commandant s’est rendu directement chez le maire pour le menacer de le faire arrêter lui et sa famille pour violation du décret décima et qu’il n’aurait aucun mal à falsifier des documents pour créer des preuves sur une collaboration du maire avec des criminels. Il a ensuite demandé à ce qu’on lui reverse les impôts qu’il avait demandé car sinon le maire n’aurait même pas l’occasion de survivre jusqu’au jour de sa démission. Ce qu’il ignorait c’était que la conversation était enregistrée par une escaméra du lieutenant et qu’en plus d’être retransmise en direct à la base marine elle servirait de preuves pour le destituer. Ensuite, nous avons-nous même pris contact avec lui en se faisant passer pour des criminels voulant écouler de la marchandise discrètement au nom d’un mafieux avec qui le commandant était sensé collaboré d’après les suspicions du lieutenant. Il est à nouveau tombé dans le panneau et à accepter de racheter des drogues et d’autres marchandises illégales et après d’autres entrevues il prit rendez-vous pour qu’il récupère les caisses alors que le lieutenant continuer de l’assaillir de tâches mal faites et à corriger. Tout ceci étant aussi enregistrer, le lieutenant pensait avoir assez de preuves et est intervenu pour arrêter son supérieur tout en révélant que nous jouions en vérité la comédie pour le piéger. Il y a moulte détails supplémentaires mais c’est le résumé de toute l’opération.

On vint ensuite au sujet de l’île natale du soldat.

-Oui leurs fournir de quoi se défendre efficacement peut-être une solution si tu as assez confiance dans ceux qui auront les armes pour ne pas abuser de ce « pouvoir » qu’ils auront sur les autres ou même sur les étrangers.

La réaction de l’homme face à la proposition d’entrainement fit sourire la De Lérhane qui trouvait cela mignon de craindre ainsi du fait de s’en prendre à une personne avec qui il discutait amicalement même pour un simple entrainement.

-Je ne peux pas vous forcer et le ferai aucunement, c’est à vous de voir si vous avez envie de tenter votre chance à vous améliorer ou si vous préférez vous en remettre à la discussion et à profiter du temps libre pour admirer la nature et ses bienfaits.

Elle faisait cette proposition afin de l’aider avec son expérience donc s’il refusait elle n’aurait aucune raison de réellement insister.

-Oui il vaut mieux y réfléchir tôt. Plus tu prendras de temps pour y réfléchir, plus la finalité sera aboutie au moment venu de mettre en œuvre des solutions via les moyens que tu as acquis. Et je pense qu’un colonel ou un contre-amiral doit avoir les moyens avec son salaire d’acheter de temps en temps des lots d’armes à des forgerons. Si tu demandes des armes à la Marine elle-même par contre là ils te demanderont des comptes. Et si certains craignent que tu trahisses la marine en faisant dans ton coin du trafic d’armes, le CP8 enquêteras et ils ne trouveront rien d’autre que la réalité des plus simples. Je pense cependant que tu ne seras pas le seul gradé à chercher à défendre à tes frais une île. J’imagine même que certains membres de l’amirauté doivent avoir les moyens de se bâtir des protectorats.

La demoiselle ailée ne prit aucunement l’homme devant lui pour un égoïste en raison de sa demande sur les salaires, chose que la De Lérhane ne connaissait bien entendu pas réellement parfaitement, étant donné que depuis le début de la discussion les raisons d’un tel souhait étaient clairs et parfaitement humbles. Vint ensuite le temps d’évoquer les nombreux lieux qui existaient aux quatre coins des vastes océans de ce monde.

-Oh oui il y a des endroits bien différents de simples campagnes. Rien que Redline est en lui-même détonnant avec le reste. C’est ce continent unique qui scinde les océans avec Grandline. Tout deux font le tour du monde mais Redline est un continent physique qui est caractérisé depuis la mer par des falaises pourpres qui grimpent jusqu’aux nuages, la partie habitable se trouvant seulement au sommet, très inaccessible à ceux qui sont en bas. L’autre ligne, Grandline, est un océan qui est coupé en deux parties de par ses rencontres avec Redline. Par abus de langage on parle souvent de Grandline pour la première partie et de Nouveau Monde pour la seconde. Ce qui délimite Grandline des quatre océans cardinaux, East Blue, West Blue, North Blue et South Blue, sont les deux Calm Belt, des mers où aucun vent ne souffle et ou il n’existe aucun courant, le tout habité par des monstres géants. Rare sont ceux qui osent tenter de passer par là, mais je crois que la Marine a un secret pour réussir à le faire avec ses coques en Granit Marin.

Le cours de Géographie était peut-être un peu brut, mais elle comptait sur la franchise de son interlocuteur pour lui demander les choses sur lesquels elle devait revenir et expliquer à nouveau pour qu’il saisisse au mieux les tenant et aboutissant de chaque terme, le flot étant bien difficile à contenir et intégrer en une seule fois.

-Pour ce qui est des îles, il y en a toute sorte, même sur les Blues. Un volcan qui crache de la neige au lieu de la lave, une île faite entièrement en cristaux de sel, un pays où le sol mauve et spongieux et permet de faire pousser des arbres de pierre sur lesquelles poussent du lin et où le minerai est essentiellement des pépites de bois, une autre région volcanique inhabité cette fois ci où le magma est remplacé par de la peinture qui asperge tout le territoire à longueur d’année, lui faisant revêtir mille et une couleur… Il existe des contrées fabuleuses et là où en trouvent le plus c’est assurément Grandline.

-Je ne pense pas que l’on donnerais les détails à des marins de toute manière ou même que tu sera amener à traverser Calm Belt bientôt. Ce serait peu constructif d’emmener des soldats avec peu d’expérience sur Grandline.

Il était normal que le jeune homme se retrouve perdu face à la fantaisie de ce monde qui par de nombreux aspects était bien moins réalistes que la vision du réel qu’on avait depuis un village tranquille des Blues, ce qui expliquait pleinement pourquoi Brag Men était qualifier d’histoires fictives alors qu’il s’agissait de récits de voyages.

-Cela fait six ans que je parcours le monde aux côtés de mes amis du Centaurus. Ce ne sont des îles banales que pour les gens qui y vivent à longueur d’année. Le royaume de Maniralie, avec ses arbres de pierre produisant du lin, occupe une place importante dans le commerce du lin sur West Blue de par les caractéristiques de son territoire. Pour certains là-bas, ils ne doivent même plus voir de la banalité dans « leur » végétation exubérante mais juste une source de profit. Il me semble d’ailleurs que des conflits ont récemment éclater là-bas entre différent hauts membres, mais je n’en sais pas plus. Pour la Gorge Polaire par contre, leur vie ressemble pas mal à celle d’îles qui n’ont pas la place pour faire de l’agriculture. En fait le volcan a la particularité d’envoyer dans les airs des lances d’eau gelés en plus des avalanches en lieu et place de torrents de magma. Il est donc pas vraiment possible d’habiter les flancs de la montagne à moins d’être prêt à voir un jour des lances de glace perforer votre demeure. Par chance, trois zones aux bords de mer sont recouvertes par des plafonds de roches. Ce sont en fait des genres de cavernes ou tunnel mais le plafond est tellement haut et les murs tellement éloignés que toute une ville à la place de s’y installer. Il y a donc trois ports comme peuple de la Gorge Polaire. Ils vivent de la pêche, de la cueillette de certaines plantes et de l’achat de victuailles aux marchands qui viennent là. Ils ont également développer un système de géothermie poussé et d’autres inventions, mais la vie n’y est donc pas particulièrement plus rude que sur une autre île hivernal de North Blue.

La demoiselle ailée jeta un regard au soleil pour évaluer plus ou moins le temps qui défilait.

-Pour l’île de sel et le volcan de peintures, ce sont des îles désertes… L’île de sel était habitée autrefois je crois, mais les conditions de vie étaient trop rudes, semblable à un désert où l’on aurait remplacé le sable par du sel. Le sel recouvre progressivement tout. Pour les cheminées de pierre multicolores, il faudrait simplement se déplacer en portant toujours des parapluies et être prêt à considérer que les maisons se feront toujours repeindre. Importer des espèces végétales sur l’île serait aussi compliqué puisque je ne suis pas sûr que la penture soit quelque chose de très bon pour elles si ce ne sont pas des espèces qui se sont adaptés spécialement pour.

-Il ne faut pas sous-estimer la flore ou même la faune. L’une comme l’autre évolue de manière toute aussi étrange que les lois qui dictent les îles les plus farfelues… Lorsque l’île en elle-même n’en est pas un représentant. L’Archipel de Boyn, sur la voie 3 de Grandline, est composés d’île qui ont la forme de fleurs géantes et sur laquelle pousse des forêts particulièrement sauvages et dangereuses… Mais attention à ne pas se faire manger car en réalité ces îles sont des plantes carnivores géantes. Pareillement, j’ai entendu des rumeurs sur une île qui serait en vérité un animal géant qui porte un pays sur son dos. En fonction des murmures que l’on entend, cela peut tout autant être une tortue, un éléphant, un ours ou même une girafe. Pour le coup je ne sais pas si c’est vrai, mais cela ne me semblerait pas plus aberrant que le reste.

L’œuvre de l’apanage brisait l’élan versatile pour que sonne la valeur du substitut.

-Oui j’ai rencontré d’autres races. Les hommes-poissons et sirènes bien entendu. Il y en a une dans notre équipage, nous en avons aidé certains comme nous avons dû en combattre d’autres. Il n’y a pas que les humains qui peuvent tomber dans la voie du crime après tout… Mais la discrimination intense de certains hommes-poissons les poussent à haïr en retour les humains et à plonger dans le grand banditisme et le terrorisme. J’eu l’occasion de côtoyer quelques géants et de me rendre sur l’île des nains, d’empêcher un vampire de boire mon sang et écouter un cyborg expliquer certains des gadgets de son corps modifier. Lorsque tu parle d’animaux bipèdes, il y a une espèce intelligente qui s’appelle les Hommes-bêtes et qui est plutôt bien répandu sur la terre. Cependant, il existe sur Grandline des rares espèces d’animaux complétement bipèdes qui restent des animaux. Pour le reste, les Longs-Bras, oui c’est bien leur nom, on en fait deux coudes à chaque bras. Au lieu d’être découpé en deux parties, leurs bras sont composés de trois parties. Pour les Longues-Jambes et les Longs-Cous, ce sont simplement leurs membres qui sont plus long. Pour les cornes, il y a les Humains-Cornus et les Hommes-Démons. Les deux espèces sont très rares… Mais ce n’est toujours pas tout. Il y a les Hommes-Végétaux, hybrides de végétaux et d’humains, ou encore les Hommes-des-Sables d’Alabasta qui ont une peau semblant être craquelée à certains endroits, mais est extrêmement résistante au soleil et aux fortes chaleurs, tout en étant très sensibles au froid. Il y aussi les hommes-graou. Ils ressemblent à des humains mais la nuit ils peuvent se transformer en hybride mi animaux mi humain, mais il perdre alors généralement la conscience de leurs actes.

Voir le jeune homme cédait sous le poids des révélations octroya la presque semi-géante un frisson. C’était tout à fait compréhensible comme réaction fasse à l’immensité des possibles que l’ailée venait de bâtir devant les yeux du soldat de la Marine. Chanceler face à la vérité, à l’aberration irréaliste qui était en vérité bien plus véritable que l’avenir incertain. Puis le garçon dansa du regard, faisant virevolter sa tête dans une valse à trois temps. Un sourit pointa à l’horizon que formait les lèvres de la blonde aux quatre ailes et qui prit en considération la question pour mieux l’englober et la traiter avec la foi de l’émissaire, la ronde solitaire d’une vérité infatigable.

-Eclaireuse est un bien grand mot bien que cela pourrait être le cas. À cette escale, l’équipage est relâché à quai et mes comparses doivent être chacun à leur façon en train de profiter de leur quartier libre. Quelques-uns doivent être aux jeux de cartes, un ou deux à boire, d’autres à discuter des ragots… Pour ma part, c’est découvrir la campagne de cette île sur laquelle nous avons débarquer… Et malheureusement, mes ailes, aussi imposantes soient-elles ne sont pas vraiment utile et ne me permette pas de voler, à mon grand regret soyez en certains.

En effet, c’est seulement après son départ du Centaurus en pleine tempête que la demoiselle ailée tomberait sur le fruit au nom d’Hebi Hebi no Mi modèle mythique du Serpent à Plumes. C’est à ce moment là que l’hybridation entre ses ailes et le corps de la bête légendaire et divine lui permettrait d’utiliser ses appendices emplumés pour voler comme n’importe quel zoan d’oiseau majestueux. Pour l’heure, comme pour n’importe quel ange de sa civilisation, ce plumage ne lui servait en aucune façon et, aux vues de sa taille et de son nombre, en était d’autant plus encombrant que pour ses congénères aux ailettes ridicules vis-à-vis des hommes-bêtes volatiles.

-Et toi… Vous n’êtes pas plusieurs pour faire vos patrouilles ? Vous n’êtes pas assez pour cela aux vues de la surface à couvrir peut-être. En tout cas, si je peux t’aider d’une quelconque manière n’hésite pas. Je n’ai rien vu de spécial qui mériterai d’être relevé sur le chemin que j’ai parcouru… Cependant il y a peut-être eu quelques bagarres de tavernes depuis mon départ du port et je présume que dans ce cas votre charge en tant que soldat de la Marine serait d’y mettre un terme pour éviter que l’ordre public ne soit troublé inutilement.

-Ce n’est rien mon cher. Bonne journée à vous et au plaisir de se recroiser un jour sur ces océans houleux et ces mers capricieuses, salua l’Archange du Typhon quand le jeune homme prit congé pour aller vérifier si les suspicions de l’être ailée étaient véridiques.

De son regard naturellement maternel, la De Lérhane observa Dorian quitter les lieux, se dirigeant rapidement vers là d’où la céleste venait. Un sourire recouvrit le visage de l’angélique tandis que peu à peu le silence s’imposa de nouveau, offrant aux oreilles de la blonde la clameur du chant des oiseaux et le bruissement végétal. Instruire était quelque chose qu’Ishtar appréciait au fond et donner un aperçu plus concret du monde à ceux qui préparaient à se plonger dans l’inconnu ne pouvaient être que bénéfique à ces derniers. Entre les dangers et les merveilles, il fallait savoir tracer son chemin sans douter de son but et sans se détourner de la voix que l’on se traçait. Les pas de la révolutionnaire et membre de l’équipage du Centaurus se mirent à nouveau à résonner, claquant à même le sol, son poids se répandant sur la terre pour que celle-ci soutienne la carrure ahurissante de la femme qui mesurait trois mètres de haut. En parlant de voie, celle d’où venait Dorian et où avançait désormais l’être ailée en était une autre et toute simple. Des bandits l’attendaient-ils entre deux bosquets ? Les bois s’emparerait-il du tracé ? Il suffisait de parcours cette campagne pour obtenir la réponse et la De Lérhane n’allait pas hésiter à y foncer.