Aux Portes du Rêve, Aux Tréfonds du Cauchemar [Groupe 2]

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Aux Portes du Rêve, Aux Tréfonds du Cauchemar [Groupe 2] One Piece Seken :: Le monde de One Piece :: Le Nouveau Monde :: Île des Hommes-Poisson

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Maître-Jeu

Messages : 3378

Ven 1 Oct - 13:36

Si sur la terre qu’on pouvait comparer au Paradis, les plus grands se réunissaient dans le but de discuter d’argumenter chacun sur les différentes prochaines lois qui dirigeront le monde, plusieurs kilomètres dans les abysses aquatiques, des personnes se réunissaient elles aussi. Après avoir été récupéré aux quatre coins du monde criminel et été escorté jusqu’à des abysses presque insondables, chaque groupuscule arrivait petit à petit dans le port spécialisé pour l’occasion. Il avait établi ici ce qui leur servait de Quartier-Général de façon temporaire pour cette réunion, la Rêverie avait déjà débuté depuis quelques jours et c’était en ce jour qu’ils étaient tous invités. Regardant alors chaque navire, les deux hommes observaient la situation en regardant chacun des invités sortir et rejoindre leur escorte.

"The Consulting" & Yun To

- Nous y sommes enfin, l’heure de révéler notre projet à la face du monde.
- Il semblerait que nous risquons de ne pas voir Honji.
- Il comprendra dans quelques années ce qu’il perds si il se bats encore pour une organisation qui a disparu de la surface du globe. Il semblerait que les acteurs principaux sont ici désormais.

Les deux hommes continuaient à regarder du haut de la tour écarlate de corail, les différentes arrivées. Chaque groupuscule criminel avait été invité par le biais d’un homme en costume noir qui avait trouvé un moyen de contacter chacun d’entre eux par une invitation bien spécifique. C’était comme cela que chaque personne ayant répondu positivement à cette invitation avait pu être escortée depuis l’Archipel Shabaody jusqu’aux abysses insondables de l’île des hommes-poissons. Le point de rendez-vous était le port pour tout les contrebandiers et les différents trafiquants qui stationnaient ici, l’île aux hommes-poissons servaient après tout de point de passage nécessaire au ravitaillement pour transporter de la marchandise entre Grand Line et le Nouveau Monde et inversement. Ce port était donc rempli de personnes toute moins fréquentables les une que les autres cependant certains gros noms arrivaient à se détacher facilement de la masse de simples passeurs de marchandises. C’est ainsi qu’une partie du port avait été réservé par celui qui servait d’accueil aux invités de ce jour bien particulier. Il avait longtemps été un criminel ayant d’abord fait son nom sur le Nouveau Monde plus particulièrement sur Wa No Kuni étant un ancien membre des yakuzas là-bas, cependant il avait été parmi les premiers à avoir été choisi pour son potentiel pour faire partie de ce groupe. Il avait reçu donc la mission d’accueillir chacun des invités.

Yamataro Harunobi, primé à 89.000.000 berrys

- Ravi de tous vous rencontrer, mes chefs vous attendent, nous pourrons presser le pas une fois que tout le monde sera arrivé.

C’est alors qu’un premier grand nom se détachait du lot, elle avait longtemps servi Konan et d’autres grands noms. Elle était après tout l’une des plus grandes dans son domaine, l’assassinat, on lui amputait plusieurs grands coups d’éclats et sa prime n’était pas réellement un hasard. Elle marchait assez détaché de ceux qui l’avaient escortés ici comme si elle connaissait déjà les lieux par pur habitude de les avoir fréquenté. Elle semblait peu habituée à fréquenter une foule aussi grande ce qui semblait la mettre mal à l’aise derrière son regard qui pouvait glacer le sang de ceux qui oseraient regarder par de-là sa capuche. Ainsi elle avançait à petit pas dans la direction indiquée par Yamataro pour s’écarter un peu du groupe, elle était après tout un peu agoraphobe. Elle était cependant ici pour une raison bien plus précise et ne possédait plus aucune attache à celui qui était son employeur favori.

Daena Ikya, primée à 320.000.000 berrys
Tueuse en série

Si Daena ne semblait pas se complaire dans une telle foule, il y en avait une autre qui était tout son contraire. Elle ne pouvait certes pas voir le monde de ses yeux aveugles elle était cependant une véritable meneuse d’hommes. Son groupe était bien nombreux composé de plusieurs personnes primés entre la dizaine et la centaine de millions de berrys. Elle avait été connu dans le monde pour ses multiples cambriolages mais aussi pour sa barbarie. Partout où son groupe passait pour récupérer armes, argent et autres, la mort semblait fréquenter les lieux. Elle arborait un sourire comme si elle était plutôt favorable à l’idée de découvrir qui se cachait derrière cette invitation et cette réunion avec pour menu gastronomique le gratin de la Pègre de Grand Line et ailleurs. Cronia de son nom était prête à tout offre aujourd’hui, c’était le moyen pour elle d’agrandir les connaissances utiles qu’elle pourrait avoir dans son monde.

Cronia, primée à 200.000.000 berrys
Voleuse mondialement connu

Il y avait cependant quelqu’un qui observait la situation depuis une ruelle en regardant chaque invité tout en tenant un escargophone entre les mains. Il avait une allure démoniaque avec son masque ainsi que la lueur qui en échappait. Regardant alors petit à petit chaque groupe qui avançait, il pouvait y faire un résumé de chaque personne qui se trouvait sur les lieux. Il y décrivait chaque participant retenant surtout les grands noms en parlant avec une voix rocailleuse à l’escargophone. Il se tut un instant avant de parler de nouveau observant la situation avec patience et analyse.

- Très bien, je reste en observation.

???

Jiva

Messages : 1033

Race : Humain

Équipage : La Coalition

Sam 2 Oct - 22:55

Céruléum

-…maintenant j’ai le plaisir d’accueillir Léon, je pense que c’est la meilleure personne pouvant parler au nom de mon fils. Ils ont toujours été ensemble, pour rêver, vagabonder, me faire peur, mais aussi me combler.

Cette femme poisson avait pris la parole depuis son estrade haute de trois marches. Là, dans cette habitation délabrée du quartier des hommes poissons, retapée pour l’occasion pour accueillir une vingtaine de personnes autour de ce triste évènement : les adieux à Spoon Omar, un jeune squale ayant perdu la vie la veille de ses vingt-trois ans. C’était dans cette demeure timorée qu’il venait souvent squatter étant jeune pour s’aérer l’esprit, loin de ses problèmes domestiques ou dans le dehors. C’était ainsi ici, son petit jardin d’Eden, que sa mère avait décidé de procéder à la cérémonie. Celle-ci avait une voix cristalline ce jour-là, prête à éclater en d’innombrables bris au moindre mot. Elle s’était tournée vers celui qu’elle considérait comme son second fils, Aimé Léon, un homme méduse connu du quartier, celui qui avait partagé son enfance et adolescence avec Omar. Celui qui l’avait attiré dans ce milieu, probablement, celui qui avait précipité la mort de son fils, certainement.

La face magenta et gélifiée de l’Aimé se présenta sans plus attendre à la matriarche, celui-ci s’abaissa avant d’apposer un baiser sur son front, portant ses paumes aux épaules si lourdes de la femme. Pour l’occasion, Léon s’était simplement vêtu : une veste et un pantalon noir, voilà tout. Aucune de ses arrogantes chaînes auraient ainsi plombé la scène aux yeux de la Spoon en deuil.

-Je sais ta douleur petit prince, mais j’aimerais que tu puisses une dernière fois parler au nom de ton frère. Susurra la mère adoptive à son second enfant.

Léon invita de son bras droit cette figure familiale à descendre de l’estrade pour y faire place nette de lui-même. Il se planta, confiant, face aux personnes rassemblées dans la salle. Ses yeux blanchâtres parcouraient l’assemblée jusqu’à se figer un temps sur un autre homme requin, tout en rondeur, qui s’était adossé sur le mur d’entrée. Il s’agissait-là de leur ancien tuteur, à lui et Omar, O’Veil Keinway, un homme de foi. Celui qui gérait, justement, ce genre de funeste chose. Keinway s’était ainsi présenté malgré la querelle existante entre ses fréquentations et l’Aimé. Sûrement son devoir qui le poussait à l’acte ici, ou alors la nostalgie d’avoir éduqué ces deux frères si différents, un qu’il adorait, le squale, l’autre qu’il abhorrait, le cnidaire : celui qui se prenait pour un requin.

La méduse lancerait un regard de défiance à son presque père, comme s’il lui faisait passer un message : cette trêve était éphémère et la prochaine fois qu’ils auraient été réunis, l’Aimé aurait brisé le moindre des os de cet énergumène. Léon se recentra finalement sur l’objet de sa venue ici, posant ses yeux sur le corps d’Omar, délicatement allongé dans le cercueil en contrebas. Ce jeune homme requin semblait ici en paix.

Le cœur de l’homme missionné manqua un battement, comme avant chaque moment clé de sa vie.

Lorsque Léon quitta le corps inerte de son regard, des ténèbres denses avaient comme englouties les murs, de sorte qu’il était impossible d’en évaluer les surfaces. L’assemblée devant lui le fixait d’un unique œil, l’alignement de leurs regards formant un rideau oppressant. Ils étaient chacun assis côte à côte sur les chaises disposées en rangée face à l’estrade et au cercueil. Parmi ces gens, uniquement des visages familiers, bons ou mauvais, voilés d’une distorsion dérangeante.

Le stress et la concentration emplissaient l’esprit de l’Aimé, ses paupières translucides se fermèrent un temps avant de se rouvrir.

Le silence sépulcral serait alors rompu par sa voix éraillée.

Tu me disais « fin aux souffrances »,
Comment mettre fin à nos souffrances ?
T’entendais des voix en priant, souhaitant être sauvé,
Récemment t’en avais même plus envie, te sachant être baisé,
Tu L’emmerdais, ouais, t’avais pas envie d’être sauvé,
T’es né pour être sanglant, pas besoin d’être pansé,
T’avais ce truc dans le sang et tu ne voulais pas que ça soit vain,
On te pensait être taré, c’est bien, rien à faire d’être sain,
Mais comme la terre gorgée d’eau qui ne peut plus boire,
T’en pouvais plus d’en supporter chaque jour d’avantage,
Un problème réglé, c’est dix autres que l’on gagne,
A chaque fois que l’on s’en sort, la vie nous demande de nous rasseoir,
Difficile d’admettre un simple constat, à force ça en devient rasoir,
De ce jardin de roses, on en est devenus les ronces,
Le tout puissant voyant nos méfaits du haut de sa branche,
Aucune délivrance possible, privé d’oxygène et sans réponse,
Nos souffrances n’ont qu’une fin, aucune rémission,
Piégé dans ce quartier, moins de haut que de bas,
Et n’en doute pas, j’ai vu tout ça depuis que ta mère a mis le bas,
Je me demande comment, maintenant, je m’en fous du pourquoi,
On se voyait peu, mais crois moi que mon cœur battait et bat que pour toi,
A la place du tien parti se reposer auprès de ton pauvre père,
Peut-être que là-haut la vie sera plus belle,
Donc je ne t’oublie pas, c’est juste que j’ai un plan,
T’étais tellement derrière que tu croyais tout le temps être devant,
Posté là, à gérer nos poiscailles, l’équivalent d’un flash dans le sang,
Car t’as compris qu’on n’ira pas sur la terre ferme en restant dans le rang,
C’est qu’on n’a rien pour prendre de la hauteur, on confond chaînes et ailes,
On entretient nos maux, en devient des complices dans nos excès de zèles,
Condamnés à être si profond, des branchies en camisole,
On devrait accepter ce sort, oublier notre doux rêve, se contenter du sol,
J’aimerais te ramener à nous, mais je n’ai pas de pouvoir magique,
J’aimerais te redonner un cœur, mais ça ne restera qu’onirique,
T’es parti comme tous les autres, notre destin me répugne,
On ne peut rien y faire, Dieu voit chacune de nos ruses,
Il nous voit saigner à mort et ne nous fait pas de garrot,
On se vide, on s’enterre, tu connais le tableau :
Nos petits frères deviennent riches comme des vaut rien,
Parce qu’ils ont oublié qu’ils n’emporteront rien,
Le seul truc que je peux faire c’est de me dresser en exemple,
Montrer aux petits qu’aucun d’entre nous n’est un réel battant,
Nos anciens sont édentés, ils fumaient leurs consos en s’ennuyant,
Attendant que le ciel leur apporte un changement,
Que le prochain vienne les éclater, car on passera tous par-là,
Monter dans le silence pour mieux redescendre, tant de sommets pour un unique bas,
La finalité, c’est que l’on est ce qu’on a, non pas ce qu’on a eu,
Encore moins ce qu’avec des si on aurait obtenu,
Tous le même quotidien, pourtant on joue solo et je pense qu’on a raison,
Il y a tellement de faux, de traîtres et d’otites que ça en bouche notre horizon,
On s’empoisonne les uns les autres en espérant la guérison,
Va-t-on s’en sortir ? Notre futur s’amuse au ni oui ni non.
Et m’man me demande de croire en L’autre, que ça me fera remonter la pente,
Il me rappelle juste qu’Il tue nos gens et enchaîne nos pairs dans l’autre monde,
Fracassés par des cons, des soi-disant dragons,
Esquintés par ceux qui ont le monde dans leurs paumes,
Un acquis qu’ils détiennent du haut de leur jardin céleste,
Mise sur moi, ne t’en fais pas, j’ai pour paire d’as une maudite pomme,
Un croc, un seul et j’irai tutoyer ces types, les délester de leurs têtes,
Userai de leurs tripes comme de chaînes, de leurs cœurs comme moteur,
Mais je ne ferai pas ça pour toi ou un autre, pour nous libérer de bon cœur,
Mes petites mains ne changeront rien au destin de l’ensemble, égoïstes qu’elles sont,
Je veux juste monter au sommet en sautant les échelons,
Car j’en ai assez bavé tu sais, assez bataillé contre l’ensemble de ces cons,
Qui veulent nous imposer un cadre, des ennemis et des péripéties,
Je suis là, je fais ce que je veux, là où je veux, dessine ma vie,
Qui m’aime me suivra, le reste n’a qu’à périr,
Et quand le bleu de la nuit annoncera d’un sourire,
La Mort venue me délester de l’ensemble de mes crimes,
Je partirai en paix : un cœur de plomb au paradis.
Liwa ekozala lisusu te,
Basusu kokufa,
Basusu kobotama,
Mokili ezalaka boye.

Deux secondes s’écoulèrent alors en éternité puis l’Aimé sauta de son perchoir pour fendre la salle en deux, quittant les lieux devant le regard effaré de beaucoup.

-Je… merci mon Léon, pour ton intervention. Si quelqu’un…

Le quartier des hommes poissons. L’espérance de vie ici était de soixante ans, environ, mais elle tombait à quarante-cinq ans dans le district Est, la Joncte comme l’appelait Léon et d’autres. L’activité criminelle à elle seule prenait donc quinze ans de vie à chaque personne, si l’on devait prendre cette espérance comme une généralité. Ils étaient aux environs de quinze mille habitants à peupler cette portion du quartier, c’étaient donc deux cent vingt-cinq mille années de volées : l’Aimé imaginait souvent une immense sangsue, sinon un vampire géant, inassouvissable, plantée au-dessus de leur tête à aspirer perpétuellement l’ensemble de ces vies.

Nés dans le crime, nourris par le crime, morts à cause du crime.

Enterrés par leurs rêves.

Et il y avait pourtant un tas de gens qui glorifiaient cette vie, souhaitaient s’en accaparer les us et coutumes sans pour autant en connaître quoique ce soit. Une génération superficielle de personnes stupides et ô combien écœurantes. Elles vantaient celle-ci comme s’ils la vivaient eux-mêmes, en ayant un peu de ce qu’ils estimaient être le bon côté : l’argent et ce qu’il permettait d’obtenir.

Ces gens-là qui claquaient l’ensemble de leurs revenus dans le superficiel, des choses ostentatoires. Le plus amusant, c’était qu’ils n’étaient pas capables d’assumer cela en public, à moins d’être entourés de leurs amis, par sentiment d’insécurité. Car ils savaient qu’au fond d’eux-mêmes il n’y avait rien : ils essayaient d’obtenir l’allure de lions en ayant les tripes d’un chaton. Des chaînes d’argent et d’or, diamantés pour d’autres. Il ne s’agissait là en aucun cas d’un signe de richesse, mais de cicatrices que les silencieux, ceux qui faisaient réellement parti de ce monde, portaient parfois à leur cou pour faire montre de leurs blessures à tous. En un clin d’œil, on aurait pu estimer leurs gains, leurs épreuves, leur force mentale, cet air de défi : ne pas craindre de les exposer, laisser les vautours et hyènes tenter de s’attaquer à eux pour les leur arracher.

Aucune crainte d’autrui, si ce n’était de la Mort. Mais, pourtant, ils n’espéraient que ça : une fin à leur calvaire quotidien, ce signe ultime que tout aurait bientôt pris fin. La teinte particulière que la nuit prenait lorsque la faucheuse s’annonçait.

Caeruleum.

Un lion. Ce terme faisait par ailleurs rire Léon. Était-il un lion ?

Bien sûr que non. Il n’était ni lion, ni requin.

C’était une erreur d’assigner des espèces au titre de prédateur.

____

Un homme poulpe enrobé était profondément enfoncé dans un fauteuil verdâtre élimé. Une large tâche de graisse ornait en auréole le repose-tête. Le grassouillet était engoncé dans un sweat ocre de saleté, il menaçait de s’endormir à tout moment, fixant la partie de cartes silencieuse de ses camarades. Lorsque la porte de sa planque s’ouvrit, son unique œil s’écarquilla face à son chef. Les tentacules translucides et violet clair que ce dernier portait en dreads s’agitaient au-dessus de son crâne, comme si l’Aimé était intérieurement agacé ou impatient. Doug le rassura alors.

-Toujours rien. Lâcherait-il d’une voix presque muette.
-Et ?
-Oh…

Le sac lèverait son pouce boudiné pour designer la porte à deux mètres derrière lui. Il l’avait presque oubliée, ne payant plus attention au son d’ambiance auquel le poulpe s’était habitué : des râles étouffés en réponse à des bruits secs.

Léon pesta et s’enfonça dans l’autre pièce sans plus attendre, il fut accueilli par des odeurs peu engageantes, dont celle d’urine et de merde mêlée à l’eau de l’atmosphère. Une fine pellicule de gras recouvrait l’ensemble des murs de cette salle, un lieu infect pour des tâches abjectes : la méduse sortit de sa poche un bandana noir qu’il noua à sa tête comme pour se protéger des infamies salissants l’eau.

Il prêta alors attention à ce qu’il s’y passa : un humain dénudé, accroché à une chaise, enrobé dans une bulle, dont la cuisse était accolée à des algues rugueuses fermement tressées. Ces dernières étaient frottées telle une corde contre la cuisse bien enflée du torturé, chaque passage lui esquintant l’épiderme. Bientôt les nerfs auraient été à vifs, mais ce cinéma avait assez duré pour Léon.

-Arrête toi là, s’il n’a pas parlé faut passer à autre chose.
-Couteau ? Répondit son homme de main, un autre poulpe.
-Non, la planche.

Le prisonnier aurait ainsi été attaché sur une planche, la tête dans le vide et les pieds en l’air. Dans l’heure qui aurait suivie, le sang se serait accumulé dans son crâne, compressant son cerveau. Il aurait de fait senti ses yeux sortir de leurs orbites, au bord de l’explosion. Arrivé à ce moment, son tortionnaire aurait pu commencer à lui porter maints coups de pied dans sa tête, comme s’il s’agissait d’un vulgaire ballon. Peut-être que là il serait devenu plus loquace et s’il ne parlait pas, la couteau aurait fait le reste. Personne ne supportait le couteau.

Léon se dirigerait vers les trois fauteuils plantés face à la sombre scène. Il prit ses aises dans celui du centre. Son regard se porterait sur le mur du fond, un bureau de fortune y était accolé : reposaient sur ce dernier plusieurs coffres et un corail à bulle.

-Il y a des méthodes bonnes pour faire chanter, les miennes font parler.

Il y avait-il une échelle à la cruauté ?

-L’information est la clé. Les actions qui en découlent, n’importe qui ayant de la jugeotte et des couilles peut les mener. Un rictus étira sa mésoglée faciale. Chanter ou parler, chacun ses manières, chacun ses goûts.

____

Après avoir pris part au raid final contre la Corneille aux trois yeux à la demande de la vieille Padsin, Antarès avait hérité de Honji d’une invitation particulière avec pour indication de se rendre sur l’Archipel de Shabondy à un certain moment. La calamité qui était venue en aide à l’Olozetta avait presque ignorée cette invitation : voulait-on encore lui mettre des bâtons dans les roues ? Freiner son avancée ? Iralia n’était pas rentrée en contact avec lui à la suite de l’opération, si ce n’était pas un signe de fiabilité, c’était en tous cas celui que le nouveau maudit ne pouvait pas croire en la parole de la binoclarde. Car celle-ci n’était visiblement pas suivie d’acte : il n’avait même pas la prime que lui avait promise cette femme.

Qu’importait. Même pour la prime.

En attendant d’être contacté par l’étoile, Antarès avait envie de mener sa propre vie : partir en quête de soi. Après tout, il avait énormément de questions le concernant, lui et son passé. Sa mémoire brouillée, son corps habitué à sa malédiction, sa raison d’être et son objectif maintenant qu’il n’avait plus rien à accomplir : son amour était dorénavant complètement vengé, que ce soit en ayant détruit la Triade comme en ayant tué son meurtrier.

Que faire donc ?

Le besoin de voir autre chose, comment les gens évoluaient. Ceux de son genre, les gens exclus de la société. L’île des hommes poissons avait été le parfait point où se planter en attendant de trouver une chose à faire de sa vie.

Il était dit que c’était mauvais d’attendre que le ciel vienne à nous, qu’il fallait être acteur de sa vie et non pas spectateur. Un autre proverbe disait que tout venait à point à celui qui savait attendre.

Finalement, cette invitation était peut-être ce tout qui serait venu à un être dont la vie floue n’avait plus aucun sens. C’était donc sur ça qu’Antarès décida de miser. Il se rappela alors ce que l’on lui avait dit : Shabondy et l’invitation.

Qui dans la pègre désirait convier un rescapé de la Triade comme Honji ? Et surtout, quelles étaient ses ambitions et quels étaient ses moyens pour les parachever ? Cette curiosité piqua l’intérêt d’un Antarès ennuyé par son quotidien.

Le jour J, un homme en kimono, probablement un yakuza, attendait ainsi au port pour accueillir les différents conviés. Celui-ci put accueillir deux figures connues de l’Underground, il aurait alors l’honneur de découvrir un inconnu de ce monde, une silhouette élancée drapée de noir. Sa tignasse noirâtre était recouverte par sa capuche et ses yeux, ayant chacun une teinte différente, tapis dans l’ombre de celle-ci. Son regard examina brièvement les environs, la tour de Corail et les différents individus présents. Entre une femme aux yeux bandées et une autre encapuchonnée, il ne dénotait pas tant que ça. Aucune de ces personnes ne lui disait quelque-chose, il n’était pas assez renseigné sur l’Underground et les différents primés le peuplant pour reconnaître ces figures. S’il y avait d’autres invités, peut-être que ceux-ci auraient une tête plus connue qu’il pourrait ainsi identifier, peut-être. Si on lui demandait qui il était et comment était-il arrivé ici, il aurait simplement répondu qu’il était Antarès, un criminel ayant aidé Honji à s’en tirer lors de la frappe gouvernementale. Le reste de son curriculum vitae serait gardé pour plus tard. Chaque chose valait son temps.

L’anonymat et l’ignorance avaient parfois du bon.

Mot:

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Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux"

Raki Goshuushou

L'Artisan de l'Anarchie

Messages : 754

Race : humain

Équipage : Paradise

Sam 2 Oct - 23:57

Aux portes du rêve, Aux tréfond du cauchemar !

L'île des hommes poissons, lieu plutôt exotique pour une réunion de ce qui avait était présenté comme un pas vers une révolution hors-la-loi. Non pas que l'odeur du poisson frais qui en émané ne me déplaise loin de la, en revanche le nombre incalculable d'hectolitre au dessus de nos tête me rendaient légèrement nerveux. Deux traits de ma malédiction que je calmais a l'aide d'une cancéreuse, Quoi de mieux pour un chat que de se retrouver a un magnifique buffet de poiscaille fraiche, mais également quoi de pire que de se retrouver littéralement emprisonné sous les océans ?

L'invitation s'était présenté a nous quelque temps auparavant, sous la forme d'un inconnue fraichement débarqué a Maisetsu, le lascar débarquer comme ça dans sa tenu d'apparat noir et blanche, je ne me considéré pourtant pas comme étant quelqu'un d'une si grande importance pour être convié au genre d'évènement pouvant regrouper des hors-la-loi venu de tout horizon, cela m'avait d'ailleurs fait doucement rire et encore plus lorsque les nom associés a cette invitation furent évoqué, j'en aurait presque même lâcher un rire moqueur. L'ex patron de la branche informative de la triade qui venait d'être raser par le gouvernement mondiale et l'homme mystère offrant ses conseils aviser au monde de l'underground. L'un cherchant a probablement redorer le blason et l'autre a acquérir de nouveau contrat juteux. Voila ce que je m'étais dit, certes de beau nom et des titres et renommé plus que respecter dans l'underground, mais comme tout dans ce monde, la vérité n'était jamais tel qu'on vous pouvez la décrire, une choses étant si facilement falsifiable. J'avais adressé nonchalamment a l'envoyé que j'y réfléchirait, laissant clairement entendre que les noms de ces deux lascars ne me convaincrait probablement pas, ce qui éveilla d'avantage ma curiosité fut lorsque l'émissaire dévoila le motif de cette invitation, l'explicatif de l'homme était clair. Il ne s'agissait pas d'une simple réunion, clairement pas on était la a un stade bien supérieur, parlait-on de révolution criminelle ? Mes oreilles était-elle entrain de me jouer des tour ?

En y réfléchissant plus longuement, j'avais analysé d'avantage la situation, certes il pouvait s'agir de renflouage de caisse pour l'un et de retour a la gloire perdu pour l'autre mais il fallait admettre une choses, ils avaient les moyen de leurs ambitions. Entre les émissaires envoyer, car je ne devait probablement pas être le seul a avoir était convié, les accompagnateur jusqu'a l'île des hommes poissons. Tout cela demander une logistique certaines et un cout certain. Ma curiosité piquer au vif j'avais pris la décision de m'y rendre.

La descente aux enfer qu'avais été la plongé en eaux plus que profonde pour nous rendre sur les des homme poisson avait était précédé d'une consigne simple et claire pour akira et les quelque hommes qui nous accompagné, dont Fric et Kabi. Ils avait pour consigne d'observer et de se tenir prêt en cas de pépins. Nous avions était accueillit par un homme en kimono, il expliqua que ses patron nous attendais. J'en profiterais pour m'allumer une cancéreuse, ajustant avec nonchalance la bandoulière de ma guitare je prendrais la peine de répondre a l'homme sur un ton qui se voulait amicale tandis que j'en profiterais pour observer le groupe reuni dont les deux jeune femme connu toutes deux pour avoir bosser pour Konan:

"C'est toujours un plaisir de rencontré de nouvelle tête, et de tout horizon a ce que je vois ? La journée promet d'être des plus intéressante !"

Code by Wiise sur Never-Utopia

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Aux Portes du Rêve, Aux Tréfonds du Cauchemar [Groupe 2] Signature

Suzuran Akira

Satanas Dolly

Messages : 648

Race : Cornu

Équipage : Paradise

Mar 5 Oct - 23:54

Feat

Raki, Antarès, Ren, MJ

Aux Portes du Rêve, Aux Tréfonds du Cauchemar

À mille lieues sous les mers, je pouvais me rendre compte de ce qu’il se trouvait sous nos pieds et sous la coque des navires dans lesquels nous naviguions chaque jour, chaque heure, chaque nuit. Nous étions Repartie encore une fois après le conflit d’Aggaddon, nous le laissions derrière nous, car il avait sûrement des choses à régler en ce moment même. Nous, nous sommes retournés dans notre bastion sur Grand Line, il y avait encore tant à faire, Paradise n’était pas assez grand, mais viendra un jour où nous serions grand, où nous serions craints, ce jour viendra en temps et en heure.

Après avoir navigué jusque Maisestu, je n’étais pas reparti dans la petite maison de suite. J’avais attendu un peu, nous étions les leaders, Raki et moi dirigions cet endroit. Il y avait eu quelques attaques durant notre absence, mais rapidement repousser, ce qui semblait le plus bizarre, c’était qu’avant d’arrivée, un homme en costume noir était venu sur notre île et voulait s’entretenir avec nous.

Je ne comprenais pas vraiment les ressorts du monde des criminels, je ne m’y intéressais sûrement pas assez, cela me faisait défaut et je ne pouvais que m’en douter. Des remontrances, c’était ce que j’avais souvent par Pernica car je ne me souciais pas assez de tout cela et que je laissais gérer Raki, mais depuis le début nous avons procéder ainsi, il gérait tout et je me chargeai de la bataille grâce à ma force. Mais même Raki ne pouvait pas tout faire, il n’était qu’un seul homme et quand il se retrouvait contre des hommes haut placés dans la hiérarchie, il ne pouvait pas faire tout tous seul. Un jour, je ferais le nécessaire et je pourrais l’aider, mais ce moment n’était pas encore venu. Ainsi, nous avions pris le temps de recevoir cet homme en noir, il nous expliquait beaucoup de choses. J’avais retenu l’essentiel, un voyage jusqu’au bout de Grand Line et une réunion des grandes personnes du monde criminel. Je me demandais pourquoi Paradise était convié, il y avait sûrement des personnes beaucoup plus importantes que nous. Une fois l’entrevue finis, j’avais décidé de rendre visite à une personne qui était normalement sur Maisestu.

Ainsi, j’étais partie dans cette maison, j’avais entrepris d’ouvrir la porte sans frapper ni rien, ne pensant pas qu’il était revenu. Alors que j’ouvrais la porte, une pièce d’or fusait rapidement vers mon visage pour m’effleurer. J’ouvrais en grand la porte et je le voyais la debout avec son bras encore tendu qui venait de lancer son attaque.

« Non mais ça va pas ! Je venais t’informer d’une chose, mais si tu m’agresse comme ça, je ne sais pas si tu seras le bienvenu ! »

Me calmant rapidement, nous nous sommes posés sur sa table pour discuter, lui un bon alcool, et moi un jus de pomme bien frais. Il m’en gardait souvent au frais pour nos retrouvailles à la suite de ses missions. Je lui expliquais en détail ce que nous allions faire et que s’il voulait, il pouvait venir. Il m’avait dit qu’il ne savait pas s’il viendrait, mais qu’il y avait de fortes chances.

Plusieurs jours ont passé, les préparatifs fins prêt, nous avons pu tous aller sur Shabondy, pour la seconde fois. La première avait été pour cette purge où nous avons finis par être repérer par un gros bonnet qui voulait de nous dans son organisation. Une fois sur Shabondy, nous avons été escortés jusque sur l’île des hommes poissons, être comme ça sous l’eau n’était pas spécialement bon pour nous, nous ne savions pas nager, j’espérais vraiment que ça allait bien se passer là-bas. Une fois arrivé, nous pouvions remarquer des têtes connues, d’autres moins, d’autres pour avoir été à la solde de Konan, certains pour se battre contre lui. Puis il y avait nous, deux petits hommes accompagnés d’ancien grand corsaire, j’avais l’impression d’être du menu fretin comparé aux personnes qu’il y avait là. Était-ce un sentiment normal que de se sentir inférieur ici ? Nous étions quand même reconnus puisque nous étions invités ici. Raki était déjà parti discuter, moi je restais en retrait, j’attendais de savoir ce qui allait se passer. Je me tournais vers Janz.

« Tu n’aurais pas eu vent d’information concernant ce rassemblement, pourquoi avait-il lieu ou si d’autres personnes plus influentes allaient arriver ? »

Code de Frosty Blue de Never Utopia

Ren Tao

Crimson Beast

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Mer 6 Oct - 0:54

Underground

Enfer et Paradis. Deux concepts fascinants qui fait couler bien de l’encre. La rêverie représentait le Paradis à n’en point douter. Une réunion légendaire où les grands de ce monde débattent de l’avenir de pays. Non… Du monde ! Belle injustice, où au final les rois de ce monde désignent la plèbe comme simple cafards qui doivent suivre les décisions de cette réunion. Et c’est là que l’Enfer intervient. S’il est rare – jusqu’à preuve du contraire – que des réunions de ce genre se produisent, c’est bel et bien une qui venait d’être organisée. Et joyeusement invité, c’est seul que je m’y suis rendu. Laissant derrière moi mes hommes et compagnons avec des instructions précises, j’avais décidé de m’enfoncer seul dans cet abyme pour prouver que je peux très bien m’en sortir. Avec ou sans aide, je suis Ren Tao !

Ainsi donc escorté par un de ces hommes en costume noir, c’est sur le nouveau-monde que l’on se rends. Une grande première qui tôt ou tard se devait d’arriver. Après tout, prendre la tête d’une partie de l’Underground signifie qu’un jour je devrais faire affaire ici et ailleurs ! Le nouveau-monde n'est qu’une étape à laquelle je ne peux pas échapper. Ce serait comme être chef dans un restaurant sans savoir-faire absolument tous les postes… On peut faire ça, mais on est vite limité ! Et vu comment je suis gourmand, ce n’est pas dans mon intérêt de me limiter.

Remis à 90% de mon combat éreintant, je me sentais toujours si haut. Débarquant et rejoignant une foule bien compacte à mon goût, je me mis à observer les alentours. Habillé d’un habituel habit qui me tenait au chaud, j’avais pris soin de relever ma capuche pour éviter d’attirer les regards avec ma crinière de feu. Il me fallait voir à qui ou à quoi j’ai à faire avant de me mettre en valeur. En retrait au départ, finalement je me fonds dans la masse pour analyser la scène. Qui ne nous dit pas que c’est un piège ? Seules deux têtes me font tilter à savoir celle de Daena et Cronia, connu pour leurs capacités hautement intéressantes, malheureusement, ces personnes sont plus du genre à vous trouver que l’inverse… Alors les voir ici est littéralement du pain béni pour ma petite personne. Pensant à diverses personnes, une pensée alla pour Yao, ce dernier ne m’ayant pas donné de nouvelles depuis longtemps. Le connaissant il avait toujours un plan pour me surprendre et bien des choses vinrent à faire tilt dans ma tête. Et s’il se faisait passer pour mort pour frapper fort un jour ? Si tel était le cas, je me dis pourquoi ne pas être là par exemple ?
C’est sur cette pensée que je me décidais à faire preuve de prudence et usais de mon haki pour capter le plus de voix possibles. Visiblement, cette réunion n’était pas réservée uniquement à des VIP, mais était bel et bien un rassemblement qui promettait d’être intense.

Tandis que ma curiosité commençait à être mis en appétit et que j’oubliais la frustration de mettre mes projets en pause, je vis une silhouette sembler se mettre à l'écart. En bon observateur, je vins à regarder celle-ci et m'en approcher, quittant aussi le peloton général tout en restant à vue. Restant environ à trois mètres d'elle, je vins à l'interpeller d'une voix neutre. Aussi violent puis-je être, je ne lui parlais pas en ennemi ni en ami, simplement en tant que "compagnon" de faction.

" On n'aime pas la foule... Hm ? "

J'avais entendu brièvement parler d'elle, de divers méfaits et surtout que son "meilleur" employeur était Konan, maintenant que l'argent ne manque pas... Et si on ajoutais cette carte au paquet d'atouts ? Le regard acéré posé sur elle, je continuais de marcher, sortant une clope, un zippo et m'allumais un bâton de mort.

" Inutile de faire des présentations n'est-ce pas ? "

Tenant "compagnie" à cette assassin, je restais proche d'elle, curieux de voir si elle allait engager la discussion, y mettre rapidement un terme ou se montrer curieuse ? Entre assassins, les choses sont souvent compliquées...

Codage par Libella sur Graphiorum

Résumé:

_________________

Il n'y a qu'une seule vérité...

Ce monde m'appartient.

Dita | Epicode

Maître-Jeu

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Mer 13 Oct - 22:46

Yamataro Harunobi, primé à 89.000.000 berrys

Observant alors l’assemblée qui se trouvait devant lui, l’ex-yakuza attendait que chaque petit groupe rejoigne le peloton que tout les invités formaient au fur et à mesure de leur arrivée. Un bon groupe réunis de plus de deux cent personnes se tenaient devant le Harunobi. Il essayait d’analyser chacun d’entre eux quand quelqu’un sortait sa voix de par de-là certains groupes qui se faisaient plutôt silencieux. La voix de l’Anarchiste avait réussi à atteindre les oreilles de l’ancien yakuza qui lui répondait avec un sourire qui paraissait plus froid que réel véritablement.

- Oui vous verrez lorsque mes supérieurs vous recevront, nous avons invités toute les personnes ici présentes pour discuter de l’avenir de la Pègre dont nous faisons tous partie. Allons-y.

Dirait-il alors qu’il commençait à marcher accompagnés de ses hommes de main dans la direction de la grande tour en corail. Si le groupe était plutôt homogène dans les premiers petits criminels qui suivaient l’homme, les autres étaient séparés de manière hétéroclites. Venait d’abord le groupe de la voleuse Cronia et ses hommes qui pressaient un peu le pas étant attisés par une pure curiosité par ce qu’avait promis l’homme, venait ensuite une petite silhouette encapuchonnée qui marchait à son rythme. La silhouette en question avait presque la taille d’un enfant, d’un jeune garçon qui n’avait pas réellement grandi, il passait presque inaperçu en avançant petit à petit à la tête du cortège.

Barber Janz, primé à 370.000.000B
Allié de Paradise

C’était ensuite au tour du groupe de Paradise de suivre le mouvement avec à sa tête Barber Janz répondant ainsi à la question de Suzuran Akira qui cherchait lui à savoir si il avait eu vent d’une telle invitation. Le Supernova répondait de manière nonchalante avec un langage à peu près similaire :

- Ils sembleraient qu’ils n’y aient absolument aucun pirate hormis nous deux Satana’s Dolly. Néanmoins je peux t’affirmer que si ils ont invités autant de personnes en assurant leurs déplacements, c’est qu’ils ont les moyens de le faire. Je doute fortement qu’ils auraient fait tout ça pour simplement nous éliminer.

Agnès, "La Tueuse de Titan", primée à 438.000.000B & Papados Midnight, "Le Marabouteur", primé à 82.000.000B

Il ne se méfiait pas tant que cela après tout, il y avait des monstres de puissances en ces lieux, des personnes qui arrivaient à gérer toute une bonne partie d’un commerce assez peu exploité dans le monde. Cette femme avec son cache-oeil possédait presque un monopole sur le trafic de monstres, elle aurait fourni à plusieurs criminels, scientifiques fous et même parfois des dragons célestes des créatures plus dangereuses les unes que les autres. Agnès, primée à 438.000.000 berrys, la Tueuse de Titan, elle avait hérité de cette prime pour avoir été mêlée un jour à une bataille navale opposant les forces de la marine à celle d’alliés à la Triade il y a quelques temps où elle avait réussi à s’extirper grâce à ces monstres marins. Elle était connu pour semer le trouble et le chaos partout où elle relâchait ses créatures tout en étant capable de les tuer elle même. Elle marchait après le groupe de Paradise en même temps qu’un groupe de personnes habillés de façon particulière. Etait-ce une secte ? Non, c’était un célèbre groupe de contrebandiers qui avait commencé à faire ses armes autour de cet homme qui était solitaire au départ. Trafic d’organes, d’humains, d’armes, tout ce qui pouvait se vendre, celui qu’on surnommait le Marabouteur les vendaient, il avait choisi un habit plutôt particulier pour la journée, un long costume noir avec un casque pour cacher son visage et respirer. Il avait choisi de s’aligner sur les habits des personnes qui l’avaient invités, il avait été particulièrement excité à l’idée de rencontrer des personnes semblables à lui ou peut-être des futurs cibles à éliminer pour étendre son futur empire dans la pègre.

Daena Ikya, primée à 320.000.000 berrys
Tueuse en série

Enfin le groupe allait se conclure par le duo d’Assassins qui semblaient rester à l’écart de la formation, Daena restait à l’écart de la population car elle avait tout simplement des problèmes à sociabiliser et à être dans des endroits où son visage pouvait être vu aussi clairement. Elle avait un peu de sueur froide lorsque Ren Tao le principal adversaire de son employeur régulier l’avait approché mais elle répondit froidement à sa question.

- Que me voulez-vous Ren Tao ?

Dirait-elle avant de suivre le mouvement.

Dans quelques pas, le groupe pourrait enfin arriver à destination pour pouvoir poursuivre le bon déroulé de la réunion qui les attendait, les annonces qui seraient faite risqueraient d’être bien surprenantes pour le grand nombre de personnes qui se trouvaient ici…

Jiva

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Ven 15 Oct - 17:26

Céruléum

Le cercueil avait été transporté, avec son contenant, au travers du quartier jusqu’au centre de La Chapelle, tout au sud de la Joncte. Il s’agissait d’un ancien entrepôt à l’abandon et délabré que l’on avait essayé de retaper pour le dresser en lieu saint. La faune marine ne sachant être canalisée, celle-ci avait parasité, sans pour autant prendre le dessus, les fonds de la bâtisse. Keinway faisait au mieux pour conserver cet endroit le plus sain possible, arracher les algues, retirer les coraux et toutes autres sortes de micro-biomes se développant dans ce lieu si calme. Le pieu ne désirait pas que la tumeur de son quartier ne prenne le pas sur cet endroit où pouvaient se retirer, un temps, les fidèles. Pour se ressourcer, faire un point sur la vie, à la lumière du Créateur, remettre en perspective les épreuves quotidiennes pour mieux les surmonter.

Il s’agissait également du dernier point de passage pour ceux qui devaient quitter ce monde, trop souvent prématurément, dans ce cas-là l’O’Veil les accompagnait pour ce dernier point. Préparer les résidus d’âme à quitter une enveloppe sur le point de se décomposer avant de l’enterrer. Il se tenait ainsi face au cercueil d’Omar, posé à l’avant de la grande pièce jonchée d’allées de bancs rongés par l’océan. Entre ces quatre planches, le jeune squale reposait sûrement en paix, spirituellement déjà dans l’au-delà. Keinway souhaitait l’aider, comme tous. Aider cette personne qu’il avait vu grandir. Cet enfant qu’il vit mal tourner.

Une âme souillée qu’il fallait sanctifier.

-Eh bien, c’est pas trop tôt. L’autre a failli lâcher une larme apparemment, quelle merde.

Le pieu fut ramené sur terre par cette voix agressive qu’il connaissait si bien. Ses paupières ne faillirent pas lorsque l’homme requin posa son regard sur l’un de ses semblables. L’impétueux Elijah Marlon, souvent surnommé Big, non pas pour sa bedaine, mais plutôt pour ses énormes dents qui raclaient tout ce qu’il y avait à racler ici-bas. Prêt à tout charcler pour parvenir à ses fins.

Big ne s’était pas fait discret, comme à son habitude, vêtu d’un long peignoir cyan dont la capuche était ornée d’une crinière fushia, percé dans le dos pour laisser place à son aileron imposant. Des bagouzes en or massif à presque chaque doigt, de nombreuses chaînes à son cou, il ne faisait ni dans le chic, ni dans la demi-mesure.

Le paraître avant l’être, mais derrière cette affiche criarde et ignoble se cachait la pire ordure de ce quartier. L’O’Veil le craignait autant qu’il le haïssait, cependant la vie parfois nous imposait de composer avec nos plus grandes peurs. Marcher de l’avant avec, dans l’espoir d’un avenir meilleur, ou tout bonnement d’un jour de plus.

L’Elijah découpa la distance le séparant du cercueil, posant son coude dessus, portant sa tête au niveau de ce sarcophage en devenir.

-Tu sais, Léon avait de la chance de t’avoir. T’es un putain de squale raisonné, il a tellement besoin de ta raison pour ce qu’il va se passer petit Omar. Il a besoin de ce niveau que t’apportes à son jeu, qui lui permet de rester la tête froide. Parce que je te préviens, les choses vont chauffer ici. Ça va putain de chauffer.

-Pas de grossièreté ici.

Marlon s’esclaffa avant de se séparer du cercueil, se plantant dans l’allée de la Chapelle.

-Oh le vioc’, tu vas pas te la ramener. Derrière tes airs on est là pour la même chose. S’il est dans cette boîte c’est aussi de ta faute. Tu l’as éloigné des siens, des squales, pour qu’il se fasse pas avoir par notre vie. Son index vint désigner les planches. Regarde où ça l’a mené ! Cette merde de cnidaire qui ne sait pas rester à sa place.

-Ce n’est pas de ma faute. A dire vrai je doute que ce soit celle de Léon aussi, c’est ce lieu Marlon. Ce lieu qui est pourri et qui nous pousse à ça.

-Et pourtant, on est tous content à la fin du compte, de faire ce qu’on fait. Hein ?

Big s’était avancé de deux grandes brasses, saisissant de ses doigts alourdis deux de ses chaînes.

-On peut dire ce qu’on veut, ce mode de vie, les morts, les victimes, on en a tous rien à foutre. On est que de passage ici, autant en profiter, la seule chose éternelle ici c’est ce putain d’or, cette connerie d’argent. Et plus j’en ai, mieux je me porte.

A ce dernier mot, le regard vicié du squale dévia du faciès de son interlocuteur, fusillant une silhouette qui venait de franchir le portique de l’ancien entrepôt. Il s’agissait toujours d’un homme-requin, bien que celui-ci était beaucoup moins costauds que ses semblables. Maigrichon, sinon anorexique, il s’avançait furtivement, presque surpris d’avoir été découvert.

-Oy’, Sté ! Qu’est-ce que tu fous à nous planter de dix minutes, t’es en retard.
-Je… j’avais un soucis perso.

Big franchit la distance le séparant de son frêle sbire, il fondit sur lui comme s’il s’agissait d’une vulgaire proie avant de stopper sa nage face à lui.

-Ooooh, je vois. Monsieur a des soucis persos en ces temps, tu crois ça Keinny ?

Une seconde passa avant que ses griffes d’or saisissent le col du maigrichon, ramenant son visage aux crocs de Marlon. Il sortit alors de son autre main un coutelas dont il dégaina la lame via un simple clic, à son déclipsage, un bruit grave, presque sourd, et pesant résonna dans l’eau : c’était ça, le glas de Big. Il l’expliqua avec amusement à Sté.

-Tu sais comment j’appelle les problèmes persos ? Des excuses. Et tout le monde en a, c’est comme un trou de balle. Mais si t’en as trop, avec moi, tu risques d’en avoir un deuxième. De trou de balle. T’as compris ? C’est ton putain de réveil, si les explosifs sont pas prêts et chargés dans ce con de cercueil d’ici l’enterrement tu vas l’entendre sonner. Compte sur moi.

La base de toute relation était la confiance. Dès que l’on perdait confiance en l’un des siens, celui-ci devenait automatiquement une menace. Et une menace pouvait nous éteindre. Marlon et Léon en étaient bien conscients.

___

-C’est quand-même fou. A quel point un cœur humain est similaire aux nôtres.

L’Aimé balança ce constat qui lui traversait l’esprit, tandis que le poulpe violentait toujours l’humain enrobé dans une bulle. L’espace d’un instant, il s’était laissé happer par le cours de ses pensées, se soustrayant à la pièce. Ce simple constat l’avait fait penser à d’autres types totalement cinglés, qui droguaient certaines de leurs cibles pour ensuite les cueillir au moment opportun. Généralement, lorsque l’on retrouvrait ces victimes, ils ne s’agissaient plus que de corps sans vie, entaillés de la base du cou jusqu’au pubis, vidés de tout organe.

Un sombre trafic, tout aussi lucratif que le sien.

Il y avait-il une échelle à la cruauté donc ? Pas forcément, il était impertinent de qualifier le business de Léon de moins cruel que celui d’un autre, concernant l’éthique il y avait toujours débat.

Mais l’éthique, avait-elle une réelle importance ici-bas ?

Ce genre de futiles questions, elles parasitaient parfois les pensées de Léon. Celles-ci avaient tendance à le submerger dans les moments d’accalmie, c’était sans doute pour cela qu’il était si actif et sanguin. Pour ne pas se laisser prendre par le calme avant la tempête.

-Aux nôtres j’ai dit ? S’interrogea-t-il, devant le regard effaré et embué du torturé.

Si Léon s’était, un instant, considéré dans le grand groupe des Hommes Poissons, celui-ci savait pertinemment qu’il était bel et bien seul. Il suffisait de descendre d’un niveau plus bas au sein de ce groupe, composé en divers sous-groupes. Requins, poulpes, murènes, calamars, et ainsi de suite. Puis dans ces sous-groupes on pouvait encore descendre d’un niveau : requin baleine, marteau, encore et toujours d’autres niveaux pour différencier les uns des autres. Des cases dans lesquelles le Créateur les avait balancés aléatoirement ou arbitrairement, cela restait à définir. Lui faisait sans doute partie de la plus ingrate, les hommes méduses, l’une des moins représentée, si bien qu’il était l’un des rares cnidaires de la Joncte, si ce n’était l’unique.

Léon, celui qui se prenait pour un requin disait-on de lui. Celui qui s’était fait rejeter de la meute par le Tout-puissant et qui cherchait ainsi à s’ériger en alpha pour les dresser un à un.

Dans ce monde si compétitif et discriminatoire, pourquoi chercher la solidarité face à la race humaine ? Ce n’était là que de l’hypocrisie et l’Aimé détestait ça.

Il était seul. Seul avec son cerveau et ses couilles. A cette pensée, sa tête se tourna sur sa droite.

-Je me demande presque à quoi ressemble le mien.

___

L’encapuchonné s’avança en suivant la majorité, sans trop se poser de question. Celui-ci avait un objectif précis en tête, celui de se laisser guider, porté par la masse, jusqu’à recevoir ses propres directives. Aussi, il avait avancé sans trop de soucis jusqu’à arriver vers la tête de la procession criminelle.

Dans l’ombre de sa capuche, ses yeux s’agitaient en silence : il fallait comprendre ce qu’il se déroulait ici, ou plutôt ce qu’il se préparait. Même pour des ignares, cela était simple de comprendre que cet attroupement de hors-la-loi était certainement composé de gros poissons.

L’ex-yakuza prit la parole pour éclairer les choses, tout en guidant l’ensemble vers la tour de Corail, dressée au loin, tendant les bras à chacun. L’avenir de la Pègre ?

Des questions fusaient dans l’esprit chaotique du brunet, il se canalisait du mieux qu’il pouvait, une double épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Pour l’heure, l’action était simple à prendre : suivre en silence, s’annoncer comme venant de la part d’Honji, étant un ami l’ayant sauvé, si l’on venait vers lui, et attendre ses autres actions.

Pas de prise d’initiative permise. L’attente était longue.

___

-Ne crois-tu pas que je sais ce que je fais ?

Doug s’était difficilement extirpé de son fauteuil pour rejoindre Léon dans la succursale. Le poulpe borgne avait renseigné à la méduse que les choses s’étaient mises en mouvement avant de dépeindre grossièrement la situation. C’était pénible pour le soi-disant borgne, de réaliser ce travail. Plus le temps passait, plus il ressentait des choses bizarres. Des démangeaisons à sa paupière close et sur la partie droite de son crâne. Léon avait calmé l’impatience du grassouillet de simples mots balancés d’un ton sec, il le détailla lui et sa tête. Cela marchait véritablement donc, c’était incroyable. Du jamais vu.

Presque divin.

-Arrête un moment avec lui. C’est bon.

Le criminel donna l’ordre au tortionnaire de mettre pause aux souffrances de l’humain. Celui-ci aurait le droit à un répit pour le moment. C’était qu’il faisait partie de la grande image, il ne fallait pas trop l’esquinter dès le début.

-C’est amusant ce truc.
-Et du coup, on fait quoi ? C’est peut-être l’occasion de gratter un truc dès maintenant. Demanda Doug, stressé.

La Pègre, l’Underground.

Aussitôt l’un des acteurs majeurs de ce monde tombé que celui-ci s’activait à passer à autre chose. La roue tournait après tout, la vie n’était sans doute qu’un roulement sans fin. Quand quelqu’un disparaissait, un autre prenait sa place. Peut-être cela était-il pour autre chose également, s’il y avait tant de monde invité c’était sûrement pour rassembler des criminels autour d’un but commun.

L’on disait que sur terre la rêverie avait lieu. Peut-être que les hors-la-loi, toujours plus malin que les autres, tentaient une chose similaire. Arriveraient-ils à mettre leurs querelles d’egos de côté l’espace d’un instant ? Pourraient-ils tous prendre de la hauteur et oublier leurs rancœurs pour une finalité prometteuse ? L’Aimé pensait que la paix ne faisait jamais la trêve là où la guerre ne connaissait la grève. Mais Léon se fichait de penser à ce sujet.

-Qu’est-ce que t’en penses le démon ?

Léon souhaitait plutôt savoir ce que son camarade avait en tête, il avait ainsi balancé sa question en se tournant vers un second humain enrobé, confortablement planté dans le fauteuil à sa droite, près du bureau. Vêtu d’un kimono noir et d’un pantalon ample, l’énergumène avait rapidement pris ses aises depuis son arrivée dans ce quartier.

-La patience est une vertu.
-On dit que c’est ce qui différencie les boss des rois. Ajouta la méduse, s’esclaffant d’avoir tiré le vairon hors de son silence.

Antarès ; Aimé Léon, le cnidaire
Aux Portes du Rêve, Aux Tréfonds du Cauchemar [Groupe 2] Anta3

Aux Portes du Rêve, Aux Tréfonds du Cauchemar [Groupe 2] Leonaime

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Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux"

Raki Goshuushou

L'Artisan de l'Anarchie

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Dim 17 Oct - 23:05

Aux portes du rêve, Aux tréfond du cauchemar !

J'observerais l'homme de mains, que dis-je l'ex-yakuza qui nous servait de guide et une choses fantastique me frappa, aucun sursaut acoustique, tous était dans son langage corporel d'une magnifique harmonique. Point de nuance de stresse ou de détresse, tout lui semblait d'un limpide aussi calme qu'un lac placide.

Il y avait dans cette façon d'aborder le sujet, qui m'exalter aussi facilement qu'un léger sonnet. Une façon d'éveiller la curiosité, de titiller l'intérêt qui ne pouvez que me pousser a prolonger mes avancer.

Je savais pertinemment que l'heure était d'avantage au recrutement qu'au boniment, et pourtant j'en voulais plus, il me fallait ce surplus, je désirais ce lapsus.

Je ne pourrais m'empêcher, refreiner ces pensées qui me susurrer dans un langage assurer de poser, de questionné:

" Vos employeur on l'air particulièrement attentionné, c'est tout a leur honneur, mais qu'en est-il du réel sujet ? l'avenir de la pègre, certe certain sont en periode de vache maigre. Mais qu'en est-il réelement, personnelement je ne suis pas indigent. Rien ne pourrait réchauffer d'avantage mon coeur que l'union de otre communauté sous l'égide d'une seul et même bannière. Malheureusement l'appat du gain est toujours le seul et unique refrain qui vaut et mérite toute fin selon certain...."

Je laisserais ma phrase en suspens prenant le temps de m'allumer une cancéreuse, expirant avidement la fumée bleuté je reprendrais:

" qu'elle est la suite des hostilité ? Un banquet, plus de faste désué ? ou en viendront nous directement au sujet des plus réclamé ? "

Je laisserais ma phrase s'envolé au rythme de ma fumée, accompagnée d'une léger sourire dénué d"hostilité.

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Suzuran Akira

Satanas Dolly

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Race : Cornu

Équipage : Paradise

Mer 20 Oct - 22:25

Feat

Raki, Antarès, Ren, MJ

Aux Portes du Rêve, Aux Tréfonds du Cauchemar

J’avais ainsi posé des questions à Janz. Il m’expliquait que les personnes qui avait été invité étaient forcément des alliés de la pègre ou autre personne tout aussi influente dans le monde des hors-la-loi. Je n’en étais pas un, je restais qu’un simple pirate de milieu de rang je pense. Janz lui aussi en étant un ancien shichibukai devait être environ dans les mêmes niveaux que moi. Mais je savais à quel point il était fort, il l’était bien plus que moi, mais ce n’était pas forcément bien difficile.

Je pouvais observer le reste des personnes qui se trouvaient ici, je n’en connaissais pas la moitié, j’avais laissé, Raki partir devant, il saurait se faire des amis ou bien lier un nouveau contact, ce genre de rassemblement menait à des alliances. De ce que j’avais compris, il fallait en profiter pour se nouer d’amitié avec une nouvelle personne, aussi influente soit elle. Je cherchais un peu voir si je connaissais du monde, mais en voyant, je n’en connaissais pas beaucoup. C’était à ce moment-là que l’ex corsaire vint à mon secours.

« Celui qui se trouve devant proche de Raki est un ancien Yakuza, je n’ai pas spécialement d’information sur lui, il agit beaucoup sur le nouveau monde. La femme derrière nous que tu vois, il s’agit d’Agnès, je la connais juste de par son avis de recherche, elle est nommée la tueuse de titan, ça doit être une référence aux monstres marins qu’elle possède. »

Je prenais le temps d’enregistrer ce qu’il venait de me dire avant de le laisser reprendre.

« Pour faire suite, l’homme qui se trouve avec Agnès, il se nomme Papados, c'est un contrebandier qui fait officiellement la guerre à Konan, il lui a déjà volé plusieurs marchandises et contrats avec brio, il profite surtout du chaos que Ren laisse dans sa guerre avec Konan pour gratter des parts de marché, c'est ce qu'on sait de lui. En parlant de guerre avec Konan, il y a deux personnes là-bas vers Ren Tao que tu connais sûrement, deux personnes qui sont connues pour avoir bossé pour le mafieux. Cronia qui est une voleuse/kidnappeuse agissant pour des gros détournements d'armes/marchandises et Daena connue comme étant une tueuse en série, une assassin qui exécute toujours une seule cible à la fois, elle disparaît et réapparaît souvent pour récupérer sa paye elle est assez difficile à contacter hors de Himitsu Shima qui se veut être le fief de Konan d’ailleurs. »

Il avait tant d’informations au sujet de toutes ces personnes présentes. Si je prenais le temps et si je faisais l’effort de m’intéresser à tout ça, j’aurais peut-être réussi à avoir moi aussi toutes ces informations. Cela me faisait de plus en plus réfléchir à l’intérêt que je portais à ce qui pouvais m’entourer. Je restais dans mon coin, je ne cherchais pas à en savoir plus, mais je vais remédier à cela, je vais changer. Je me dois de changer, si nous prenons plus d’ampleur, je me devais de connaître plus de personne, savoir qui pouvaient être nos alliés, mais aussi et surtout qui seraient possiblement nos ennemis. Janz arrivait à me faire réfléchir à tout ça.

« Merci pour toutes ces informations ! Elles nous seront nécessaires pour la suite des évènements. Bon je pense que tu le sais déjà, mais il faut que l’on reste sur nos gardes, tout peut arriver ici. J’espère que personne ne viendra nous attaquer sans raisons. De toute manière, nous verrons bien pourquoi nous sommes vraiment venus ici. »

Si du combat il y avait, j’avais eu rapidement le temps de pouvoir me créer des poupées durant la traversée sous l’océan en réussissant à chopper quelques cheveux un peu avant de rejoindre tout ce beau monde sur les navires qui nous emmenais sur cette île des hommes poissons. J’étais prêt pour me battre s’il le fallait, enfin, je l’espère !

Je me retrouvais ainsi un peu en retrait comparé à tout ce monde qui se trouvait devant nous. Je me disais que s’il devait y avoir confrontation, c’était Agnès qui était la personne la plus dangereuse dans ce que j’avais compris. Ren Tao et les sbires de Konan étaient bien trop loin de moi, Raki lui s’occupait d’être devant, il y avait d’autres coups à jouer. Je me rapprochais donc doucement d’Agnès, je n’avais pas envie qu’elle ait l’impression que j’ai envie de l’attaquer, c’était plutôt le contraire. Comment l’aborder ? Les seules choses que je savais d’elle, c’était qu’elle avait une forte prime et que son surnom était la tueuse de titan, je vais devoir jouer là-dessus. Je réfléchissais donc avant de me mettre vraiment à son niveau.

« Excuse-moi, tu es bien Agnès la tueuse de titan ? »

Je m’arrêtais un peu avant de reprendre rapidement.

« Pourquoi t’appelle-t-on ainsi ? »

Devais attendre sa réponse ou me présenter ? Je préférais voir si elle allait me répondre ou bien me foutre un vent, en espérant que ce ne soit pas le cas, j’avais vraiment envie de savoir pour on l’appelait comme ça.

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Ren Tao

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Sam 23 Oct - 19:19

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Marchant en retrait de la meute, la bête pourpre approchait d’une louve solitaire. Si d’ordinaire j’ai horreur de ce genre de comparaison – me renvoyant à une ex-connaissance – cette fois-ci celle-ci était parfaite. La Ikya avait une douce odeur de sang sur elle. Le sang de nombreuses victimes qu’elle avait tué, étripés, exécutés ou autre joyeuseté du genre… Cette femme, malgré une timidité imaginaire, elle avait cette odeur prouvant que derrière cette apparence discrète se cache une créature à ne point sous-estimer. Pourtant, quand je lui adresse la parole, son attitude est comme craintive, ou du moins le ton me laisse croire cela, une sorte de « peur » qui laisse à croire que ma présence dérange. Bien des interprétations sont possibles…
Quand deux prédateurs se croisent, il n’est pas rare que cela parte en combat instantané pour savoir qui garde sa position de dominateur, mais là, le côté « craintive » laisse à penser que celle-ci est sur ses gardes, se pensant menacée. Est-ce que cela lui donne la position de soumise ? Du tout ! Si autrefois j’aurais pu faire cette erreur, il n’en est rien désormais. Tirant sur mon bâton de mort, je vins à souffler ma fumée pour alors poser mon regard sur cette criminelle qui pourrait m’être d’une belle utilité et à sa question, je n’allais pas par quatre chemins. Si Ayabusa aurait fait des pieds et des mains pour la rassurer, la mettre en confiance pour mieux négocier… Mais je ne suis pas Ayabusa ! Bien décidé à être franc, je laissais ma voix se faire entendre pour elle.

« Une offre d’emploi… A durée indéterminée.Mais ... Sans doute le plus souvent possible ! »

La mercenaire est une roue libre non ? Et qui plus est, même si elle a un « meilleur employeur » ou une préférence, il fallait entrer dans la concurrence ! Si j’étais connu pour faire cavalier seul, je prouvais en cet instant que je n’étais pas con, changeant pour m’adapter et me montrer comme futur leader. Konan est du passé officieusement, il fallait préparer l’instant où ça deviendrait officiel et ce rassemblement était le moment de rassembler de grandes forces. Du moins telle était ma pensée devant les divers profils présents ici-même. Pour sûr, la moindre personne qui penserait faire obstacle, me mettre des bâtons dans les roues paierait de sa vie sur le champ ! Sont prévenus les personnes pouvant se montrer « téméraires » ou « stupides » selon le point de vue…

Accélérant le pas, je dépassais la demoiselle pour jeter mon regard du coin de l’œil vers elle ne lui montrant pas le dos non sans la regarder. Une manière d’affirmer que j’assure mes arrières ! Savant de quitter la queue du peloton et m’engouffrer dans la mêlée, je laisserais un dernier message pour celle-ci :

« Réfléchis et … dis moi ton prix ou conditions. »

Un contrat venait de tomber. A elle de voir si elle accepterait ou non, mais en cas de réponse négative, pour sûr qu’elle ferait mieux de se justifier. La bête pourpre ne lui voulait pas de mal en ce jour. Et pour sûr que lui dire non était s’assurer le fait qu’elle deviendrait une ennemie immédiatement. Or, la plupart d’eux n’ont pas très bien terminés… Dark peut en témoigner ! Ou les cadavres laissés derrière son chemin ! Elle avait son propre destin entre ses mains. Allait-elle tenter le diable elle aussi ? Ou se montrer raisonnable ? Si je suis connu pour être sans pitié, je peux aussi faire preuve de bienveillance et lui « laisser le choix » était une preuve de compréhension. Elle avait le choix entre mourir dans d’atroces souffrances ou continuer sa vie en coopérant avec moi, mon attention s’étant posé sur elle. Pour commencer du moins.

Suite à tout ça donc, la silhouette à la chevelure ardente se fraya un chemin dans la population, se mêlant à toute cette jungle de monde peu fréquentables. Il se faufila jusqu’à entendre des brides de mots ici et là. Notamment un semblant de demande d’explication sur un titre. Tueuse de titan ? Voilà une chose intéressante. Le regard de la bête pourpre se posa sur la voix qui avait demandé cela, puis la personne concernée. Du moins, la personne de dos. Une tueuse de Titan ?

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Dita | Epicode

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Dim 24 Oct - 18:55

Si lors de la marche tout se précisait du côté des rangs, quelques alliances commençaient par avance à se dessiner dans le groupuscule. Du côté des deux Supernovas seuls membres de leur faction pirate présents à cette réunion, il tomberait sur une femme bien particulière en s’approchant d’Agnès. Celle-ci semblait les ignorer un moment avant qu’Akira ne prononce son nom, la femme se tournait alors vers l’un des criminels de seconde zone qui suivait aussi la marche pour lui poser une question bien à haute voix.

Agnès, "La Tueuse de Titan", primée à 438.000.000B

- Hey toi le pecno, tu peux me dire c’est qui ce mec qui me parle ?
- Ce sont deux Supernovas, dame Agnès, Suzuran Akira primé à 115.000.000 berrys et lui c’est Barber Janz, un ancien corsaire primé à 370.000.000 berrys. Ce sont des pirates prometteurs.
- Un supernova ? C'est quoi ça ? Un nom de pâtisserie ? ... Attends ? Non... Me dit pas que c'est comme ça qu'on appelle les gros primés de la première partie de Grandline ?! Mais oui je m'en souviens maintenant ! Mennnnnnh ! Le boloss ! Bon le petiot, si tu veux me poser des questions ou me parler, va falloir allonger les billets, 10.000.000 berrys par question. J’ai pas beaucoup de temps à perdre avec des jouvenceaux du Nouveau Monde, donc payez et aller à l’essentiel.

Le franc-parler de cette femme qui avait vécu toute sa vie sur le Nouveau Monde était plutôt particulier. En effet mise à part certains primés dépassant la barre des 500 millions de berrys, elle n’avait pas une grande connaissance des criminels en dehors du Nouveau Monde. Elle les considérait comme une perte de temps et le temps pour elle c’était de l’argent. Elle avait fait cependant un tarif plutôt bas par rapport à son habitude pour le Supernova étant donné qu’elle considérait qu’il ne serait pas capable de payer une somme comme 10 millions de berrys ce qui semblait pourtant dérisoire.

Daena Ikya, primée à 320.000.000 berrys
Tueuse en série

Du côté de l’assassin qui écoutait silencieusement le Tao, elle ne semblait pas plus que cela dérangée par l’idée de travailler pour le Tao. Il fallait aussi dire que c’était Konan qui lui soumettait ses propres tarifs dans son ancien contrat d’exclusivité ce qui ne lui avait pas laissé beaucoup de libre arbitre pour ce qui était son gagne-pain. Ainsi la criminelle répondait d’une voix sèche et froide comme ce qui la caractérisait le mieux à la Bête Pourpre.

- 100 millions de berrys par mois. C’est une base de salaire pour pouvoir te garantir que je n’irais pas voir ailleurs, en échange de ce montant, je peux éliminer selon ton bon vouloir des concurrents ou des personnes qui pourraient gêner l’ascension de ton organisation hors-la-loi dans le monde. Pour des cibles beaucoup plus spécifiques et peut-être un peu plus gênante ou des opérations d’envergure, il faudra payer entre 10 et 200 millions de berrys supplémentaire. Ce sont mes conditions.

Elle avait été précise sur ses tarifs, elle était bien évidemment consciente qu’elle n’était pas l’assassin la moins chère du marché. Elle était cependant l’une des plus efficace, elle avait grandement contribué à éliminer des cibles isolées pendant des années pour le chef de la célèbre Mafia permettant ainsi un règne sans partage pour Konan. Ren Tao aurait l’occasion d’attirer à ses côtés l’un des plus grands atouts qui pourraient l’aider à accéder au trône de la Pègre mondiale.

Yamataro Harunobi, primé à 89.000.000 berrys

Le chef de file écoutait avec attention ce que disait celui qui était connu pour être le chef de Paradise. Le hors-la-loi retournait alors simplement son visage dans la direction du zoan pour lui adresser un langage à peu près similaire :

- Vous verrez tout cela avec ceux pour qui j’ai décidé de travailler. Cependant je peux vous assurer une chose, cette offre est plus qu’alléchante pour vous comme pour nous. Vous serez peut-être plus excités lorsque mes « employeurs » comme vous le dites feront leur discours d’introduction du projet dont nous faisons partie.

Ainsi il pousserait alors la porte de la tour en corail avec une certaine mise en scène presque théâtrale pour laisser place à une grande salle où plusieurs sièges étaient apposés comme pour la cérémonie d’un mariage. Chaque participant à cette réunion serait alors convié à s’asseoir en fonction de leur rang et des invitations qu’ils avaient reçu ainsi un plan de salle commençait à se dessiner. Ainsi au premier rang serait invité à s’asseoir, Ren Tao ainsi qu’Agnès la Tueuse de Titan avec la petite personne encapuchonnée qui se préservait de rentrer en contact avec les autres personnes de sa « catégorie ».
Avec une organisation millimétré, Paradise et ses membres seraient invités à s’asseoir au deuxième rang avec Cronia ainsi que Daena et le représentant d’Honji Olozetta. Au troisième rang se rangerait Papados Midnight ainsi que le reste des criminels d’une moindre importance, on pouvait dénoter aussi la présence d’un certain Shing Wu ayant travaillé pour la Triade dans l’ombre, il avait réussi à échapper aux radars du gouvernement mondial lors de l’enquête pour abattre l’organisation criminelle, une bien belle performance. Ainsi se positionnait alors Yamataro devant l’assemblée avant de faire un geste pour que tout les hommes de main qui avaient servi à accompagner le cortège se mettre en rang.

- Bienvenue à tous chers collaborateurs hors-la-loi, vous avez tous été conviés en cette journée bien particulière pour participer à ce grand spectacle. C’est un plaisir pour nous que vous ayez tous répondu présents à cet appel que l’on vous a fait.

Ainsi il ferait une petite courbette devant l’assemblée avant de prendre place au deuxième rang au côté du représentant d’Honji Olozetta pour combler la dernière place de l’assemblée qui restait encore vacante. C’est ainsi que seulement le bruit de quelques pas se faisaient entendre dans les escaliers qui se trouvaient au de-là de la table qui se trouvait devant l’assemblée de criminels. On pouvait entendre d’un côté des bruits de talons et de l’autre des bruits de chaussures masculines assez particulière. Une fois que les visages des deux personnes qui avançaient pour prendre place sur les sièges qui se trouvaient juste en face de l’assemblée pouvaient être visibles certains bruits ou échos se feraient entendre.

Vos hôtes:

Oui, c’était lui celui qu’on surnommait en personne le Faiseur de Coups d’Etats, Narseh l’un des criminels les plus recherchés de la planète. Il avait récemment disparu des radars du Gouvernement Mondial et faisait sa réapparition officielle au grand jour devant cette assemblée de criminels. A ses côtés se tenait une véritable survivante, une experte dans la matière du vol et des cambriolages, elle était aussi insaisissable que le vent, sa beauté ne laissant personne de marbre, Nu Wa, la plus grande voleuse du monde et l’une des mercenaires les plus chers du marché. Les deux grands noms s’asseyaient l’un à côté de l’autre avant que ce soit le Faiseur de Coups d’Etats qui prit la parole en premier.

- Bienvenue chers confrères. Aujourd’hui alors que les Rois du Monde sont en train de joyeusement se réunir pour cette maudite Rêverie, ils pensent pouvoir tout décider de l’avenir de ce monde mais ils oublient que nous existons. Nous sommes précisément à des milliers de kilomètres dans les abysses en dessous du Château Pangea là où se trouve cette réunion, drôle de coïncidence vous ne croyez pas ? Aujourd’hui nous vous proposons de changer l’avenir de la Pègre non de changer l’avenir du monde entier. Ne l’avez vous pas vous même remarquer ? Les principaux leaders de notre monde sont en train de disparaître de s’effondrer petit à petit nous laissant alors une place vacante pour prendre cette place et dominer ce monde d’une main de fer.
- Nous pourrons alors petit à petit prendre toute les richesses du monde et nous les attribuer, faire fructifier nos commerces sans aucun partage et inspirer la peur chez tout nos ennemis. Souhaitez-vous participer à la construction d’un nouvel édifice qui marquera l’histoire d’une trace cauchemardesque.
- Nous ne nous cacherons pas aux yeux du monde plus longtemps, nous agirons en plein jour comme en pleine nuit pour asseoir la terreur que nous pourrons insuffler chez nos adversaires. Ils vivront un cauchemar en plein jour, un cauchemar qui n’aura aucune fin et qui sera gelé dans l’éternité.

Les deux orateurs se turent avant de prononcer d’une même voix unie comme si ils avaient toujours travaillés main dans la main.

- Nous vous présentons le Nightmare Cartel.

Il s’en suivait des applaudissements nombreux de la part des hommes de main de cette organisation qui venait de se révéler à la face du monde, le Nightmare Cartel. Ils étaient tel une foule en plein délire alors qu’une ambiance plutôt malsaine s’installait progressivement dans la pièce. Ces deux grands criminels s’étaient réunis auparavant pour créer cette organisation avec d’autres noms bien plus discrets. Ainsi la première personne parmi les invités qui osaient alors lever sa main pour parler n’était autre que Cronia la voleuse aveugle.

- Que voulez-vous réellement de nous ? Vous êtes connus pour abandonner vos alliés à leur sort, ne croyez pas qu’on va se laisser avoir comme cela.

Un début de rire s’échappa alors de la bouche de Narseh, qui regardait alors la criminelle directement puis regardait alors les invités qui étaient situés au premier rang de l’assemblée.

- Nous ne vous invitons pas à devenir nos subordonnées mais bien nos collaborateurs. Avez-vous fait attention à chacune de vos places dans notre monde, vous êtes tous renommés pour vos carrières bien remplis. C’est pour cela que nous proposons directement maintenant à Ren Tao, Agnès la Tueuse de Titan ainsi que vous représentant d’Akainu, à nous rejoindre à la tête du Nightmare Cartel pour en devenir vous aussi les leaders.

Le Petit Encapuchonné:

Le silence dans la salle se fit ressentir devant la véritable identité de ce petit homme encapuchonné situé au premier rang. Ainsi l’enfant retira alors sa capuche pour laisser son visage être vu et admirer par la majorité des invités présents, c’était lui Messenger, il avait répondu à l’invitation du Nightmare Cartel à la place de l’ex-amiral de la marine mais également le plus puissant des Cavaliers Décimas Akainu pour participer à cette réunion. Il était la seule façon de contacter celui qui devait encore être l’un des tout meilleurs guerriers de ce monde, la seule personne capable de contacter une machine de guerre. Sail était lui-même quelqu’un de particulier, il avait réussi lui aussi à s’échapper de l’assaut final de la marine sur Merveille. Sa présence soulèverait certainement un grand nombre de questions supplémentaires, il ne parlerait pas pour répondre à la question. Du côté de Nu Wa, elle expliquait alors à Cronia que chacun des leaders du Nightmare Cartel avait fait sa propre liste d’invités, Cronia avait été invitée par elle-même, Paradise par Narseh et Honji Olozetta par l’un des leaders du Cartel qui préférait encore garder son identité secrète. Si les invités avaient des questions, c’était le moment ou jamais pour organiser l’avenir de ce monde de la Pègre si incertain.

C’est ainsi qu’à l’extérieur de la tour en corail, plusieurs hommes plus armés les uns que les autres se déplaçaient dans les ruelles du quartier des hommes-poissons. Ils étaient aussi nombreux qu’une armée capable certainement de raser cette tour en un instant. Il attendait cependant un signal bien distinct pour agir, un signal du leader de leur attaque. Le criminel de sa taille imposante avançait dans la direction de celui qui avait surveillé l’arrivée de chacun et qui s’était chargé d’éliminer ceux qui surveillaient les alentours. Il regardait d’un regard assez déterminé ce qui semblait être le QG de cette nouvelle organisation criminelle. Les membres ou les futurs membres de cette organisation ne le savait pas encore mais elle était morte-née. Sortant alors son escargophone pour téléphoner à ces alliés, l’homme laissait alors sortir sa voix pour répondre à son interlocutrice.

- Nous sommes en place prêts à agir, es-tu prête toi aussi à les intercepter si ils prennent la fuite.
- Bien sûr, nous sommes ici sur mon territoire après tout. Nous éliminerons ces hommes qui ne font que jouer aux criminels tous autant qu’ils sont Lübu.

Des invités surprises:

Raki Goshuushou

L'Artisan de l'Anarchie

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Lun 25 Oct - 23:04

Aux portes du rêve, Aux tréfond du cauchemar !

"Nous verrons cela !"

Serais la seule et unique phrase que je daignerais répondre sur un ton léger au yakuza avant de le suivre dans la tour. Une architecture tout ce qu'il y avait de plus admirable pour le connaisseur mais totalement dénué de saveur pour l'être musical que j'étais. Tout ce faste et ce tape a l'oeil ne m'inspirait pas plus que ça voir même me hérisser le poil d'une certaine façon.

Moi qui m'attendais a entendre parler de révolution hors-la-loi je serais plus que déçu en pénétrant dans le lieu de la reunion, des places installé la par rang comme s'il s'agissait de grade, j'en aurait presque eu la nausée. Des putains de rangs ! j'étais exaspéré, parler de révolution afin de nous classifier en ordre de bataille tout cela était d'un risible, m'étais-je déplacer de Maisetsu que pour assisté a cette blague ?

J'irais m'installer dans mon rang me retrouvant a coté d'une jeune femme a la chevelure blanche et arborant un bandeau sur les yeux, une certaine Cronia si je ne me trompais pas quitte a être présent a ce simulacre autant joindre l'utile a l'agréable. Je n'aurais pas le temps d'adressé le moindre mot a la belle que nos hotes firent leurs entrés. Mon sourire se figerais, un homme dont j'admirais le travail se trouvais devant moi, mais bien loin du rôle dans lequel je pouvait l'imaginé. Narseh le Faiseur de coup d'état Anarchciste notoire connu et redouter pour son habilité a destitué des rois. Il était la, et il me parler de soumission, la déception n'étais que bien plus grande. L'un des grand anarchiste de ce monde qui renié le doux et suave chemin de l'anarchie au profit d'un idéal monétaire. Je ne le lâcherais pas du regard tout le long de son discours et encore moins lorsqu'il éluda la question de ma belle voisine, lui laissant le temps de finir je prendrais le temps de m'allumer une cancéreuse, laissant le brouhaha ambiant augmenter au fur et a mesure des annonces, je finirais par susurrer a la belle:

" Tu permet ? Il serait peut-être temps qu'il prenne le temps de te répondre"

Je prendrais délicatement ma guitare et lâcherais un accord de guitar suffisament fort pour couvrir les brouahaha et attiré l'attention sur moi, signalant au passage mon intention de parler je dirait d'une voix suffisament forte pour couvrir le bruit restant, je dirait en regardant ma guitare:

" Cauchemar, cauchemar, mon beau cauchemar dit moi ce qui est le plus cauchemardesque, un anarchiste notoire faiseur de coup d'état pronant la soumission ?..."

Je laisserais ma phrase en suspend, braquant mon regard dans celui de Narseh je lui adresserais un large sourire avant de poursuivre en lachant une nappe de fumée de ma cancéreuse :

" Je dois t'avouer l'ami que je suis un grand admirateur de ton travail, mais comme l'as dit la belle demoiselle ici présent toi comme ta collègue êtes connu pour avoir une fiabilité toute relative vis a vis de vos partenaire, non pas que siroter un verre avec la belle Nu Wa ne me déplaise mais de ce que j'en comprend nous ne somme pas la pour ça..."

J'inspirerait d'avantage sur ma cancéreuse braquant toujours mon regard sur l'anarchiste je poursuivrais en lâchant une légère fumée bleutée toujours sur le même ton amusé:

" Maintenant, en parlant d'attaque en plein jour ou en pleine nuit, c'est bien beau, mais commençons par jouer le jeu de la transparence et sans éluder la question de ma belle voisine ici présente, vous voulez du premier rang comme co-leader, laisser moi deviner le deuxième composera les lieutenant et le 3e les sous fifres et la chair a canon ? Bas les beau discour enjoleur Narseh et parle franchement ! Me concernant ce n'est clairement pas avec ci peu de choses que j'accepeterais de me mettre sous les ordre d'une eleveuse de monstre du nouveau monde ou d'un reliquat de décimas, a la limite la bête pourpre pourquoi pas et encore...."

Je laisserais ma phrase en suspend, a l'heure actuelle rien dans tout cela ne m'emballer, absolument rien, mais je n'étais pas fermé tout en gardant en tête mon véritable employeur. Je déploierais tout de même mon fluide perceptif pour prévenir une attaque inopiné sachant que mon discours pouvait être quelque peu brutal pour des oreilles non habitué, je percevrais alors les voix dans la tour mais aussi celles a l'extérieur, plus nombreuse que prévu, un troisième joueur se mêlerait-il de la partie ?

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Ren Tao

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Mer 27 Oct - 20:08

Underground

Tandis que ma proposition sonnait aux oreilles de l’assassin, celle-ci prit le temps de réfléchir visiblement et avant que je ne m’enfonce dans la foule de gens pour approcher ici et là, voilà que sa voix retentit ! Ses dires ne me paraissaient pas fous, alors je ne mis pas long à détourner le regard vers elle pour alors annoncer une « bonne » nouvelle à celle-ci. Ayant eu vent de ses capacités, l’avoir à mes côtés serait clairement un bonus non négligeable. Entre « Nu » et elle… Ce serais clairement un grand atout à mes côtés !

« Compte 150 Millions par mois, vois cela comme une guise de bonne foi. J’ai entendu parler de certains exploits et il serait idiot de passer à côté d’une telle occasion. 150 millions par mois et pour des cibles plus difficiles… nous verrons le prix sur le moment, mais je suis ouvert aux négociations dans la tranche de prix que tu m’as indiqués, voir plus quand cela vaut vraiment le coup. »

En d’autres termes, elle faisait clairement une bonne affaire. Alors ce n’est pas donné, mais pour l’heure, mon option était d’être généreux et jouer la carte de l’homme honnête, du moins pour commencer. Naturellement par la suite, je la protégerais autant qu’elle protégera mes intérêts ! Tel est et sera mon fonctionnement ! De ce fait, officialisant verbalement une « alliance » avec cette assassine, je vins à m’avancer dans la foule pour tomber sur une scène pour le moins … étonnante.
En effet, visiblement une personne, ladite « tueuse de titans » se foutait de la gueule d’autres personnes. Si au départ la chose avait de quoi être amusante, c’est une autre parole qui me fit tiquer. Visiblement d’après ses dires, les personnes qui ne sont pas venues dans le nouveau monde ne sont que des « bolosses » ? Je manquais de grogner en comprenant que même malgré ma prime elle me prendrait comme tel. Autant l’éviter plutôt que produire un bain de sang immédiatement…

Suivant donc la foule, nous voilà donc dans un bâtiment visiblement préparé pour l’occasion. Même des sièges avaient été assignés et trois rangées organisées. Intrigué, je vins à me poser sur la première rangée ou seules trois personnes semblaient avoir été prévues. Moi, la femme moqueuse et un petit gnome au vu de sa petite taille. Le reste n’était pas le plus important pour le moment, puisque la réunion allait enfin commencer.
L’homme aux tatouages semblait faire office d’introduction et alla s’asseoir alors que dans l’ombre, des silhouettes se dessinaient. Peu confiant quant fait que des inconnues approchent, un poil paranoïaque pour changer et guère rassuré de toutes ces présences, c’est de façon occasionnelle que j’usais de mon haki de l’observation pour sonder les alentours. L’avantage d’agir telle une bête sauvage, c’est que cette dernière est toujours aux aguets surtout quand on n’est pas en confiance ! Voix inconnue au bataillon, voilà qu’enfin la lumière fut faite sur qui étaient les responsables de cette réunion.

Narseh dit "Le Faiseur de Coups d'Etats" et Nu Wa alias "La Belle". Deux grosses pointures du monde hors-la-loi qui visiblement avaient décidés de faire quelque chose de gros, très gros. Et ainsi débuta le discours confirmant que cette réunion et la fameuse Rêverie avait bel et bien un lien. Ainsi, tout deux annoncèrent la formation d’une organisation. Le quoi ? Le nom était en revanche à chier et ça, cela se lisait dans mon regard désintéressé. Nightmare Cartel…. Pourquoi pas le Joker Club. Soupirant, je vins à me demander si je n’avais pas perdu mon temps à répondre à l’appel de ces gens. Au final, mon seul avantage aura été de recruter une mercenaire de renom ! Devant cette annonce de création, voilà déjà que des sceptiques se firent entendre, dont notamment Cronia. Celle-ci manqua de me faire rire devant sa question pour le moins idiote. En effet, elle soulevait des risques de trahison, mais au fond, c’est risible de demander cela. Et avant que ce soit moi qui ne rigole, c’est bel et bien Narseh qui prit les devants essayant de la rassurer, ou plutôt lui ouvrir les yeux. C’est alors qu’une autre révélation fut faite !
Les gens du premier rang à savoir moi, le gnome et Agnès fut invité à rejoindre l’organisation comme « leaders ». Une décision à ne pas prendre à la légère. Mais un petit détail mis la plupart du monde K.O, à savoir l’identité d’un des trois potentiels nouveaux leader : le gnome ! Celui-ci était nul autre que le « messager ». Et le nom d’Akainu fit trembler sans doute les plus à même de comprendre quelle menace de représente cette personne. Le chien rouge… L’ex-Amiral. Autant dire, pas n’importe qui. Au final, il était sans doute la clé de toute cette organisation : Si le petit rejoignait l’organisation, il serait dans l’intérêt de chacun de se joindre à la cause, alors qu’au contraire, s’il refusait … Il vaudrait mieux fuir au plus vite. Il faut savoir être proche de ses amis, mais encore plus de ses ennemis comme on dit !

C’est alors qu’une guitare retentit dans la salle. Un son strident qui me fit presque sursauter devant l’imprévisibilité de cette action. Fixant la personne responsable de ça, voilà que cette personne se mit à faire des manières. Qu’est-ce que c’est que cette énergumène et pourquoi ai-je l’impression que la voix me dit quelque chose ? Des voix semblent approcher dehors. Hm ? Un système de défense ? Ou un piège ? Fronçant les sourcils, je me concentrais alors sur l’homme pour écouter son discours plutôt plaintif en apparence. Autant le dire, c’est clairement lassant tout ça…

« Pffff… »

Me levant alors pleinement pour masser ma tempe un court instant, je vins alors à adresser un regard à cet homme inconnu à mes yeux et vins à m’adresser à lui d’une voix ferme et froide.

« Ferme là un peu si c’est pour jacasser… »

Il était sans doute temps de mettre les points sur les I et rappeler dans quel genre de monde nous vivons tous actuellement. Quand on est hors la loi, les règles sont différentes, alors il ne faut pas espérer avoir le beurre, l’argent du beurre et la crémière… Une chose que des gens ont oublié visiblement. Quand on veut quelque chose et qu’on est un personnage comme nous… Il faut savoir chercher soi-même sa récompense.

« Nous sommes des hors-la-loi, pas des enfants de cœur. Transparence, loyauté, efficacité, organisation… Absolument tout est différent de chez nos ennemis. Pour une personne lambda ou normale… Il agit, se bat et est récompensé. Nous… Il n’en est rien. Certains se battent et n’ont rien, d’autres se font doubler et d’autres au contraire claquent des doigts et on ce qu’ils veulent. C’est la dure réalité, la loi de la jungle. Tu veux défier cet ordre des choses ? Vous voulez obtenir ce que vous voulez ? Prenez des risques et assumez ! Vous voulez échapper à ce que vous pensez être ? Chaire à canon, ou autre supposé rôle ? Créez le vôtre, battez-vous pour votre idéal tout simplement. Et si chacun y met du sien, je suis sûr que les gens de ce cartel sauront récompenser ceux qui font des efforts !
Vous avez peur ? La porte est par-là bas il me semble … »

Donnant droit à un regard vers la voleuse aveugle, je revenais sur le point sur lequel elle avait lourdement insisté : la confiance.

« Ces personnes ne sont pas digne de confiance ? Qu’est-ce qui nous dit que vous l’êtes tout autant ? »

Regardant le voisin de cette Cronia, je m’adressais à elle ou lui pour alors poser une simple question.

« Vérifiez vos poches… »

Une façon de dire que en tant que voleuse, rien ne l’empêche de voler autrui. Est-elle donc respectable ? Du tout…

« Pour être franc, aucun ici n’est digne de confiance, pas même moi… Mais nous sommes ainsi. Des loups solitaires pour certains. Une meute plus ou moins organisée pour d’autres. Et ces gens-là, aussi peu respectables soient-elles tentées de rassembler ces électrons libres pour former un groupe. Sont-ils dignes de confiance ? Non. Sont-ils respectables ? Aucunement. Mais est-ce que ça vaut le coup ? Absolument. »

Révélation à savoir mon avis sur la question, je vins à doucement capter que le nombre de voix dehors s’accumulaient. Est-ce normal ? Mon froncement de sourcil annonce que non…

« Pensez aux opportunités, les avantages. Il faudra sans doute faire des concessions, comme dans chaque groupe de ce genre, mais au final, il faut savoir sacrifier pour rapporter le gros lot ! C’est pourquoi… Malgré quelques conditions à préciser en temps et en heure… »

Je me retournais alors vers les deux « leaders » pour annoncer ma réponse officiellement.

« J’accepte. »

Et sur ces mots, fixant le faiseur de coups d’états, je vins à demander simplement en me remettant assis.

« Une dernière chose … Suis-je le seul à m’inquiéter de toutes ces présences qui semblent encercler le périmètre ? »

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Dita | Epicode

Suzuran Akira

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Sam 30 Oct - 19:01

Feat

Raki, Antarès, Ren, MJ

Aux Portes du Rêve, Aux Tréfonds du Cauchemar

J’avais abordé cette tueuse de titans, mais ce qu’elle disait par la suite n’était pas des plus appréciables, déjà quand elle demandait qui nous étions à une autre personne, elle le prenais de haut en l’appelant pécho. Comment elle parlait pour la suite, des supernova, on galère pour avoir une prime et tout et elle, juste parce qu’elle se trouve sur le nouveau monde, elle peut nous parler comme ça. Certes le nouveau monde, c’est le territoire des empereurs, il faut être puissant pour y survivre, mais ce n’était pas une raison pour nous parler de cette façon.

Par la suite, elle voulait que l’on paye juste pour pouvoir lui parler, voire même lui poser une question, mais elle s’est pris pour qui ? Elle a cru, j’allais payer ? Bah, elle a bien raison, j’avais une question en tête, ça me faisait chier de devoir payer mais bon, j’avais une idée en tête et j’avais besoin de savoir une chose.

« J’aimerais savoir a combien s’élèverait le prix pour une collaboration avec nous ou alors pour que tu nous défendes ? »

Oui j’avais été direct compris que ce que je lui demandais nous allions devoir payer c’est pour ça j’abordais le sujet directement ! Je ne voulais pas encore me faire surprendre une seconde fois, j’attendais donc sa réponse. Une fois celle-ci donnée, j’avançais avec tout le monde avant de me stopper. J’avais entendu dire dans la foule que les bulles peuvent éclater des fois. Ainsi, je cherchais un endroit pour en acheter avant de rentrer dans la tour. Une fois le petit marchand repéré, je me dirigeais vers lui pour lui prendre trois coquillages. Pourquoi trois ? Et bien un pour moi, un pour Raki et un pour Janz.

Nous nous dirigions donc dans la tour après mon petit achat. Je voulais être prévoyant, si nous devions nous battre, nous enfuir ou autre, nous aurions forcément besoin de ces coquillages ! Je ne sais pas si le chaton y avait pensé, mais moi oui pour une fois, je faisais les choses bien.

Alors que nous rentrions dans la tour, j’allais voir Raki avant de devoir prendre place. Je lui donnais le coquillage ainsi qu’à Janz avant de leur expliquer.

« Cette chose fait office de bulle, un peu comme la grosse bulle qui nous entoure. On ne sait jamais si celle-ci vient à éclater lors d’une bataille. Avec le monde qui se trouve ici, il peut y avoir une bataille à la fin, du coup, cette bulle nous sera d’une grande aide dans la mesure du possible. »

Je laissais en suspens avant de reprendre en regardant Raki.

« Nous sommes tous deux des pirates, nous n’avons pas réellement notre place dans ce monde de hors-la-loi ou plutôt dans cette réunion. Ainsi, nous resterons en arrière, à part les deux sbires de Konan et Agnès, nous avons peut-être d’autres coups à jouer, nous nous retrouverons à la fin s’il n’y a pas eu de bagarre générale avant ! »

Ainsi, tout le monde prenait sa place, avec Janz, nous restions au fond de la salle collé au mur à regarder tout ce petit monde. Ainsi, tout se passa très vite, les personnes qui se présentaient étaient Narseh et Nu Wa, plusieurs personnes parlaient par la suite, que ce soit une des sbires de Konan, Raki ou bien Ren Tao. Chacun avait fait un discours avec tant de pertinence pour les uns que les autres. Chacun avait été surpris en voyant qui se cachait derrière sa capuche, sauf moi, je ne savais. Pas trop de qui il s’agissait. Je m’étais décidé, d’en apprendre plus sur le monde qui m’entourais après cette réunion, j’avais passé trop de temps à ne pas m’en soucier, maintenant j’avais décider de changer, je ne devais plus rester l’imbécile cornu qui pensais qu’à se battre, ça devait changer !

Durant les discours, Janz me parlait un peu plus de ce Narseh et de cette Nu Wa, il avait un peu plus d’informations que moi en tout cas et je pouvais comprendre les ressorts de cette réunion. Comme il l’avait si bien dit, ils voulaient créer un nouveau cartel suite à la défaite de la triade. Qui allait les rejoindre ? Devait-on les affronter ? Nous étions bien placés dans le réseau même si nous pouvons encore monter, alors que là, nous partirons d’en bas. Que fallait faire ?

A la suite de son discours Ren parlait de présence en dehors. C’était sûrement une attaque, mais de qui ? Est-ce que ce Narseh nous avait tendu un piège pour que l’on se batte et ainsi récupérer les personnes encore debout dans son cartel, la marine qui avait eu vent de cette réunion et qui avait mobilisé ses troupes pour nous prendre à revers au moment où l’on s’y attendait le moins, était-ce un autre groupuscule qu’i essayait de s’en prendre à tous ceux dans cette tour ? Tant de questions qui trouveront leur réponse rapidement si ceux-ci décidaient d’entrer dans la tour ou alors si quelqu’un allait ouvrir la porte, j’hésitais à aller l’ouvrir, voir ce qu’il y avait dehors du coup !

Code de Frosty Blue de Never Utopia

Jiva

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Équipage : La Coalition

Mar 2 Nov - 13:07

Céruléum

La Joncte, Quartier des Hommes-Poissons, quelques semaines plus tôt

L’humain est naturellement impatient, il lui est pénible d’attendre. Tous ses désirs se doivent d’être comblés le plus rapidement possible. C’est là une grande faiblesse dans la mesure où, quelle que soit la situation, les gens réfléchissent rarement assez. Ils préfèrent agir rapidement, chargeant souvent tête baissée, restreignant ainsi les choix des possibles : ils se balancent eux-mêmes en mauvaise posture. A l’inverse, la patience, surtout dans des conflits, est souvent l’allié le plus précieux : elle octroie le temps de prendre mesure de la pleine situation, de humer l’air, de voir les diverses occasions s’offrirent à vous puis de choisir le moment où la contre-attaque fonctionnera le plus.

Une personne en capacité de sereinement attendre le bon moment avant de passer à l’action a toujours un avantage sur ceux qui cèdent à leur impatience naturelle.

Pas question de se laisser déborder par ses émotions en situation de conflit. Il faut là différencier l’intellectuel de l’émotionnel.

Ainsi, temporiser est toujours une bonne chose.

Premièrement, une fois que l’offensant passe à l’action, il n’est plus en mesure de surprendre : le défenseur sait de fait à quelle stratégie il a affaire et peut ainsi réagir en conséquence. S’il parvient à parer la manœuvre de son opposant, ce dernier se retrouve alors en mauvaise posture : ses forces se retrouvent désorganisée et en partie épuisée. Cela souligne également un point crucial, il est plus économe de défendre un lieu que de l’attaquer.

Faire le premier pas, avoir l’initiative du combat, c’est souvent se mettre en position de faiblesse : on expose sa stratégie et on limite ses options. Bien souvent, il faut préférer le pouvoir du silence et de la passivité. Cela garantie d’avoir toutes les cartes pour mener la contre-attaque la plus adaptée et inattendue.

Bien souvent, se mettre en retrait, rester terré dans le silence et les abysses, peut être une épreuve contre nature, à contrecourant de l’ego de beaucoup. Cette envie de faire savoir qui on est au monde, à quel point on est forts ou cruels, faire montre de son ego et de sa propre image que l'on a de soi-même à nos pairs est bien trop tentant. C’est signe d’une faiblesse intérieure et profonde : ces gens sont incertains d’être à la hauteur par rapport à ce qu’ils estiment être. Alors ils préfèrent monter au créneau bien rapidement, miser sur le paraître à défaut d’incarner pleinement ce qu’ils prônent. Après tout, en aboyant assez fort, les petits chiens arrivent parfois à lasser les grands. A vouloir occuper l’espace tout de suite, être au-devant de la scène constamment, on ne peut que périr.

Être dans la lumière, c’est laisser les autres décider d’agir ou non dans l’ombre. Les laisser vous épier au loin, vous analyser, se moquer de vous et de vos faiblesses apparentes.

Vous essaierez de faire dans le spectacle, l’horrifique, instaurer une atmosphère pesante autour de vous. Vous dressez en gros poisson, un vilain, celui que l’on ne souhaite pas contre soi : mais en braillant à tout va, s’excitant pour un rien sinon asseoir sa soi-disant influence, vous ne faites que d’éloigner les autres de vous.

Après tout, qui souhaiterait collaborer avec un être ayant pour laisse ses propres émotions et son estime bancale de soi ?

Aucun intérêt, si ce n’est créer de l’instabilité dans son organisation ou alors d’obtenir un épouvantail sur lequel l’attention de tous pourrait se river, tandis que dans l’ombre les véritables choses s’organisent.

On en revient toujours à la même chose.

Le ciel ou les abysses, lumière ou ténèbres.

Rester un vulgaire boss parmi tant d’autres ou se poser sur le trône.

La patience et le contrôle de soi-même.

-Mais peut-être que je dis de la merde, qui sait.

L’Aimé laissa ses yeux rouler sur les différents individus le cerclant, chacun lassement posé sur l’une des sept chaises disposées en couronne autour de lui. Un silence prit la petite salle avant qu’un vieil homme anguille commence à applaudir.

-Bien, je pense que cela clôt le sujet. Merci, Léon. J’aimerais maintenant inviter notre nouveau membre à prendre la parole. Il a choisi la mémoire en sujet. Rappelez-vous, ici nous ne sommes présents pour juger personne. Il n’y a pas de gens bons ou mauvais, intéressants ou ennuyants, de raison ou fou. Pas de restrictions, pas de camisoles, vous avez toute liberté. C’est ça, nos règles.

La lumière de la petite salle du lieu délabré valsait constamment, rajoutant une tension permanente à ce lieu malsain et malfamé. Le docteur Zen aimait avoir ces réunions mensuelles avec son petit club. Des gens qui se sentaient différents ou rejetés par la société. Léon avait rejoint il y avait de ça une année son groupe en l’échange de contacts, c’était sûrement le seul membre que l’anguille aimait réellement écouter. Désormais, l’attention et l’intérêt du vieillard étaient portés sur le nouveau venu, un être s’étant invité de lui-même, un humain enrobé.

-Je me présente avant tout. Je suis Antarès.

___

Doug s’agita bruyamment, tout excité, lorsque les choses se mirent en mouvement. Il convia Léon et son associé à retourner dans la pièce principale tandis qu’il commençait à dépeindre ce que son second œil lui renvoyait. Le ventripotent se posa à la table où ses pairs poulpes s’étaient attelés à jouer à une partie de carte, attendant ce moment. Le meuble fut nettoyé d’un revers d’avant-bras, puis l’un des poulpes attablés sortit un pic avec lequel il commençait à graver un chemin puis un cercle, pour schématiser la tour et l’environnement dans lequel l’humain parasité évoluait.

Puis vint les dires prononcés dans cette fameuse tour de corail, que le cnidaire situait parfaitement, l’homme-poulpe les répétait à l’Aimé et au vairon au mot près. Si Léon esquissa un rictus suite aux paroles du gros poisson qui organisait visiblement ce rassemblement, Antarès haussa les sourcils, faisant mine d’être surpris.

De ce qu’il comprenait, un individu du premier rang, qu’il n’arriva guère à identifier dans la masse avec son seul œil implanté dans l’un des orbites de l’humain mule, prit ensuite la parole en réponse à l’offre qui venait de lui être faite. Le grassouillet ne faisait que de retransmettre ce qui était dit dans cette tour, qu’il pouvait entendre avec son oreille que le vairon avait séparé de son corps pour la placer sur l’humain en question, dissimulé sous son habit ample et noir.

Face aux paroles retransctrites et aux déductions qui pouvaient être réalisées, la méduse se permit de relancer le silencieux, ce maudit à la tête de ce plan.

-Alors ?
-Attendons encore, rien d’intéressant ni de surprenant pour l’heure.

L’ex-agent du CP9 n’avait pas assez d’information pour choisir d’agir ou non. Plus que tout, il se demandait réellement s’il avait quoique ce soit à gagner à prendre part à cette chose. Une alliance criminelle ou la destruction de la majorité de ceux-là qui avait été rassemblés au même endroit, il y avait plusieurs possibilités qui se dessinaient et, pour le moment, aucune lui paraissait très intéressante.

Peut-être était-il déjà las de ce monde, préférant se centrer sur lui-même et sa quête personnelle.

Savoir ce qu’il était réellement.

Ce monde sous-terrain était-il sa définition ou du moins une partie ? Le vairon ne savait s’avancer, aussi il n’aurait su dire s’il était réellement intéressé par ces histoires et cette bataille sinon tuerie en devenir.

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Maître-Jeu

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Jeu 4 Nov - 12:40

Daena Ikya, primée à 320.000.000 berrys
Tueuse en série

La silencieuse Daena fut surprise que le Tao augmente le prix de base de son salaire mensuel, c’était bien une preuve que le Tao voulait éliminer une variable de l’équation ou plutôt se rajouter un domaine à l’arc de son organisation, celui de l’assassinat ciblé. Elle acceptait donc volontiers la proposition de la Bête Pourpre, elle le suivrait suite à cette réunion pour rejoindre son organisation une fois qu’elle aurait quitté ce Nouveau Monde là où elle n’était pas forcément à l’aise. Elle ferait comme elle l’a dit elle-même, un travail de l’ombre qui commencerait à attirer les yeux de la Pègre sur le Tao de plus en plus améliorant ainsi sa réputation. C’est sûrement si Ren Tao combinerait les efforts entre son service d’informations et cette nouvelle arrivée dans son organisation qu’il pourrait construire de grandes choses… Seul l’avenir nous réserverait des réponses par rapport à cela après tout.

Agnès, "La Tueuse de Titan", primée à 438.000.000B

C’est ainsi que nous pouvions nous concentrer de nouveau sur la Tueuse de Titan qui récupérait agréablement les berrys que lui avait tendu le Supernova. A défaut d’être un petit joueur, il payait au moins pour pouvoir parler aux personnes qui étaient eux dans la cour des grands. Elle rigolait sincèrement lorsqu’il lui demandait naïvement le prix d’une collaboration ou qu’elle les protège, les jeunots de Paradise tous plus culotté les uns que les autres. Elle allait donc lui faire une petite leçon de son métier aussi dangereux qu’il était.

- Je ne suis pas une mercenaire, ni une garde du corps. Le jour où tu pourras survivre tout seul dans le Nouveau Monde, tu pourras m’appeler, on pourra commencer à commercer. Concernant ma marchandise son prix de base s’élève à 150.000.000 berrys pour une créature sans dressage de combat en plus d’être peu dangereuse sur le Nouveau Monde. En général c’est ce que le Roi de Dressrosa commande pour les jeux de son arène. Pour les armes de guerres ou de destructions massives genre des créatures qui pourraient littéralement vous tuer d’un regard vous les petits de Grand Line, le prix de base est de 400.000.000 berrys, j’ai amené l’une d’entre elles qu’un client m’a commandé et que j’ai à livrer ici tu pourras peut-être l’admirer plus tard. C’est gratuit en plus cette fois.

Elle ne faisait pas payer des clients potentiels de voir sa marchandise sinon c’était tout simplement contre-productif pour elle. Après tout Agnès était en vérité la première marchande de monstre et créatures en tout genre dans le Nouveau Monde, elle les capturait toute les plus dangereuses les unes que les autres. Elle les vendait au plus offrant en fonction de leur besoin, Empereur, membre de la pègre, nobles du Nouveau Monde. Elle possédait une clientèle tellement vaste et varié qu’elle avait sûrement pu déjà engranger une richesse assez enviable, elle continuait cependant à exercer ce métier d’années en années pour continuer à perpétrer ce qui était comme une tradition familiale pour elle.

Narseh, "Le Faiseur de Coups d'Etats", primé à 930.000.000B & Nu Wa, "La Belle", primée à 560.000.000B

Si la réunion battait son plein, certaines voix comme celle du Goshuushou avait pu se faire entendre de ceux qui représentaient la tête du cartel. Nu Wa se tâchait d’être silencieuse lorsqu’elle entendit la réaction de celui qui était connu comme étant le leader de l’organisation Paradise, elle n’y apportait que très peu d’attention laissant le soin à la Bête Pourpre de parler à sa place lorsque celui-ci prit la parole suite à Cronia ainsi que le Goshuushou. Il était bel et bien digne d’être l’un des leaders de cette organisation, il avait de suite compris qu’elle était les enjeux d’une telle collaboration, elle inviterait alors le Tao à s’asseoir à côté d’elle si celui-ci aimerait bien se lever pour prendre en face de l’assemblée tout comme les autres. De son côté le Faiseur de Coups d’Etats laissait progressivement un rire malsain sortir de sa bouche au fur et à mesure qu’il écoutait la prise de parole du musicien, il se laissait écouter par un discours d’une telle noblesse. Le Goshuushou demandait de la transparence ainsi que de la confiance mais où se croyait-il après tout ?

- Croyez-vous que nous sommes indignes de confiance et que nous voulons faire de vous de la chair à canon dans une organisation théâtrale comme ceci, nous qui avons la réputation de plutôt agir avec fourberie et discrétion dans chacun de nos grands hauts faits. Nous prenons le risque de nous montrer au grand jour, de nous laisser voir où chacun d’entre vous pourrait essayer de nous tuer ou de s’en prendre à nous et vous penser que nous sommes encore indignes de confiance ? Je vous ai moi-même choisi Paradise car je voyais en vous de grands espoirs pour devenir les futurs grands noms de ce monde, ceux qui feront partie de ceux qui précipiteront cette fameuse Terre Sainte dans les entrailles de l’enfer. Si tu te prétends autant Anarchiste que cela Raki Goshuushou alors pourquoi mets-tu sous ton contrôle des pays entiers, pourquoi te constitue-tu une force si tu veux laisser le chaos régner ? Accepte cette proposition et je te montrerais comment faire brûler ce monde d’une manière bien plus efficace que ce que tu fais déjà…

Dirait-alors le plus célèbre terroriste du monde, il avait à son actif plus d’une centaine de royaume qui était tombé suite à ses actions. Avec l’avènement du Cartel, il le savait il pouvait en faire tomber bien plus, il pourrait faire tomber le monde entier grâce à une action groupée de toute ces personnes qui possédait autant de potentiels.

C’est sans se faire attendre qu’une nouvelle voix réagissait à la remarque du Tao sur les présences qui commençaient à encercler le bâtiment que le Cartel avait choisi comme Quartier-Général. Cette voix sortait de den den mushi avec une fonction haut parleur qui se trouvait dans la pièce où tout le monde était réuni. Quelqu’un observait la réunion depuis le haut de la tour et était resté dans l’ombre et cette personne parlait alors d’une voix froide et méthodique à ceux qui se trouvait dans la salle.

- Vous avez raison Ren Tao, il y a plus d’une centaine de soldats armés jusqu’aux dents qui approchent dangereusement de la porte du bâtiment, je vous demande donc à tous même si vous ne souhaitez pas nous rejoindre de vous tenir sur le pied de guerre. Il semblerait que notre petite réunion ait fuité comme cela était prévisible. Je me présente, je suis The Consulting et je suis l’un des cinq leaders du Nightmare Cartel et j’offre une somme de 150.000.000 berrys à tout ceux qui participeront à la défense de cet endroit. Je suis prêt à rajouter des berrys supplémentaires pour ceux qui me ramèneront la tête des personnes qui ont organisé cet assaut.

Alors que cette nouvelle faisait quelques bruits dans la salle plusieurs personnes se levèrent et coururent dans la direction de la grande porte eux aussi ayant dégainé leurs armes. Ils voulaient certainement obtenir le pactole promis par The Consulting, chaque criminel avait certainement de bonnes raisons de prendre cet argent si gracieusement offert sous couvert de leur survie. C’était sans compter qu’à peine sorti de la pièce, leurs vies fut fauchées par ce qui semblait être véritablement le destin qui s’en prenait à eux. Ils guidaient les troupes de soldats des Légionnaires des Ténèbres à deux laissant alors le soin à des personnes plus hauts gradés dans la hiérarchie de surveiller et d’intercepter les plus grosses têtes ceux qui étaient beaucoup plus importants dans l’affrontement. L’un d’entre eux manipulaient les eaux qui se trouvaient à ses alentours comme personne, l’autre femme agitait sa lame pour trancher vif chaque personne qui lui couraient dessus. Ils formaient la première ligne de menaces.

Carmilla Bron Rosetti, "Chevelure Verte" & Corentin Phaltricius, "Le Nouveau Carcharodon"
Mercenaires des Légionnaires des Ténèbres

- J’espère que tu ne me voleras pas les plus riches d’entre eux Carmilla.
- Tu n’es vraiment intéressé uniquement par l’argent c’est dingue toi. Contente-toi d’obéir aux ordres de Seigneur Lübu.

Yamataro Harunobi, primé à 89.000.000 berrys & Papados Midnight, "Le Marabouteur", primé à 82.000.000B

Si la première ligne de mercenaires avançaient progressivement certaines têtes bien connus du Cartel s’interposaient prêt eux aussi à se battre contre l’adversité que présentait les Légionnaires des Ténèbres. Il y avait donc Yamataro Harunobi ainsi que Papados Midnight qui avait choisi de joindre leurs forces pour intercepter eux aussi des mercenaires en les éliminant peu à peu. Le champ de bataille n’était pas réellement un endroit où excellait celui qu’on surnommait Tanuki-sama cependant celui-ci se battait avec vigueur en usant de son zoan pour éliminer la plupart des troupes. De son côté celui qu’on surnommait le Marabatour avait lui aussi adopté une forme des plus étranges usant de ses longs-bras bien plus musclés pour happer la vie de plusieurs mercenaires ennemis. Le Marabouteur semblait avoir pris sa décision après qu’il ait vu le principal adversaire de Konan se ranger du côté du cartel.

Ganishka Lübu, "Le Fléau des Cieux", primé à 923.000.000B & Dorlan Porco, primé à 450.000.000B.

- C’est donc ici qu’il se trouve Ren Tao de ce que tu m’as dit ?
- Exactement si tu veux l’éliminer pour ton patron c’est ici et maintenant.
- Parfait j’vais pouvoir venger la mort des miens. Merci de m’avoir emmener avec vous, ce sera un véritable carnage.

Dorlan Porco était un lieutenant de Konan qui travaillait exclusivement sur le Nouveau Monde, il gérait beaucoup des affaires du criminel sur les mers éloignés comme étant l’un de ses principaux mercenaires sur les terres. Il avait appris au fur et à mesure en restant éloigné de l’action de ce qui se déroulait sur Paradise des actions du Tao et il avait pris la décision après avoir suivi ce groupe de mercenaires bien connus à Burj Babil dans leur assaut du cartel. Ainsi avec celui qui était le leader des Légionnaires des Ténèbres, les deux pugilistes sautaient alors dans la direction du mur de la tour en corail avec de le détruire avec leurs poings. Ils ont atterri directement côte à côte à la gauche de l’assemblée qui se trouvait encore dans la pièce. L’attaque conjointe des mercenaires avaient enfin pu débuté, le monde se souviendrait de cette attaque comme étant l’attaque de Konan sur une organisation rivale et de ses traites. C’était la couverture que les hommes du Souverain des Ombres avaient choisi pour cet assaut…

Ordre de réponse :
Antarès - Raki - Akira - Ren
Vous disposez de 72h pour répondre. Écoulé ce délai, votre tour sera automatiquement passé. Vous disposez d'un délai de 24h additionnelles exceptionnellement, que vous pouvez utiliser au besoin afin d'étendre votre tour.
Si vous ratez deux tours consécutivement sans prévenir personne en amont, vous serez exclus de l'event. Si vous ratez un tour mais que vous prévenez les MJs et vos compagnons, ça n'aura aucune incidence et vous pourrez reprendre tranquillement !

Résumé :
Dans l'ordre du post :
Akira > Agnès te prends ton argent (10M de berrys prélevés) et réponds à ta question. Si tu en as une autre il faudra de nouveau payer.
Raki > Narseh te réponds
Ren > Tu es invité à prendre place aux côtés de Narseh et Nu Wa. Tu valides également le recrutement de Daena si celle-ci survit à l'event.
Tous > C'est la panique, la bataille commence en dehors de la tour après que vous ayez entendu la voix de The Consulting.
Vous pouvez apercevoir Lubu & Dorlan détruire un mur du bâtiment et atterrir dans la salle de réunion où vous vous trouvez.

Listes des PNJs :
Tout les PNJs ne sont pas encore révélés.

Nightmare Cartel :
Narseh, primé à 930.000.000B, Lvl ???
Nu Wa, primée à 560.000.000B, Lvl ???
The Consulting, Lvl ???
Yun To, Lvl ???
Yamataro Harunobi, primé à 89.000.000B ,Lvl 37
Hommes de main du Nightmare Cartel, Lvl 20 à Lvl 30.

Invités :
Agnès, primée à 438.000.000B, Lvl ???
Daena Ikya, primée à 320.000.000B, Lvl ???
Cronia, primée à 200.000.000B, Lvl ???
Papados Midnight, primé à 82.000.000B, Lvl 37
Messenger, Lvl ???
Plusieurs hommes tous primés entre 10.000.000B & 100.000.000B de Lvl ??? à Lvl ???

Mercenaires :
Lübu, primé à 923.000.000B, Lvl 45+
Galèria, primée à 622.450.000B, Lvl ???
Dorlan Porco, primé à 450.000.000B, Lvl 43+
Corentin Phaltricius, primé à 250.000.000B, Lvl 35+
Carmilla Bron Rosetti, primée à 211.000.000B, Lvl 35+
???, Lvl ???

Alliés des joueurs :
Barber Janz, primé à 370.000.000B, Lvl 37

Jiva

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Race : Humain

Équipage : La Coalition

Lun 8 Nov - 8:32

Céruléum

Doug s’activait de plus en plus, la situation s’accélérant dans la tour de corail qu’il observait au travers de cet humain parasité. L’homme poulpe balançait tout ce qu’il pouvait à Léon et son nouvel associé, attendant que ce dernier prenne enfin un choix : passer à l’action ou laisser les choses se faire.

Pour l’heure, l’humain enrobé restait terré dans le silence. L’Aimé comprenait ce qu’il se tramait dans la boîte crânienne de son homologue.

Le vairon considérait deux cas de figure compte tenu du type de personne concerné.

Soit il s’agissait là d’un coup monté, un plan qui aurait ainsi permis à ce regroupement criminel de rassembler et anéantir une bonne partie de leur concurrence directe, soit il s’agissait simplement d’un conflit entre différents partis. La seconde option était la plus probable, mais la première était tout de même à prendre en compte.

Quoiqu’il en fût, l’ex-agent du CP9 n’était pas intéressé par cet évènement. Cela lui semblait si loin, désormais, il aurait pu s’amuser avec le cours des choses en allant essayer de mettre en place un stratagème afin d’éliminer grand nombre de ces hors-la-loi, mais Antarès ne ressentait aucun désir ni besoin de tenter d’accomplir ce genre d’action et de haut fait.

Pourquoi aurait-il pris le risque de s’immiscer dans ce monde une fois de plus pour y risquer son accalmie quotidienne ? Pourquoi se serait-il détourné de sa quête de soi pour se plonger dans des guerres de pouvoir et d’ego ? C’était si bas et vulgaire.

En l’état, ce monde inspirait au fugitif de la peine.

La vieille Iralia l’avait d’ores et déjà oublié, certainement, comme lui avait oublié son propre vécu. Il n’avait ainsi nulle obligation si ce n’était envers lui-même : l’agent devait renouer avec qui il était, se découvrir.

Finalement, l’amnésique se remit à cette sagesse que le docteur Zen lui avait transmise. On ne pouvait guérir dans l’environnement responsable de nos maux et afflictions. Et, pourtant, l’humain était malgré tout toujours attiré par cet environnement si familier et, de façon malsaine, confortable.

Antarès aurait-il réussi à se détacher pleinement de ces travers que tous avaient ? L'Aimé; qui commençait à saisir sa mentalité, avait déjà la réponse.

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Raki Goshuushou

L'Artisan de l'Anarchie

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Race : humain

Équipage : Paradise

Lun 8 Nov - 23:38

Aux portes du rêve, Aux tréfond du cauchemar !

Il y a un dicton qui dit, quand on cherche on trouve ! c'est exactement ce qui venez de m'arrivais, j'avais provoquer volontairement le faiseur de coup d'état et certes même si j'avais obtenues quelque réponses dans son discours, la pique restait néanmoins acerbe.

Moi qui me voais comme un anarchiste et pensée combattre pour liberer les autres du joug d'une idéologie ou d'une autorité que pouvait représenter l'institution supplenter je me rendais a présent compte que d'un oeil extérieur tout cela pouvait être pris purement et simplement pour de l'extension de territoire. Mais en définitive quelle était réeelement l'idéologie que je défendais, celle du chaos ? celle d'une anarchie libératrice ou d'une liberté qui ne valais pas plus que l'opinion personnel que je me faisait de celle -ci ?
cet homme me proposait une chose, m'apprendre a manipuler le chaos a ma guise et jouer avec la liberté et la conscience d'autrui pour parvenir a destituer des monarque diers et éparse, mais le chaos était-il quelque chose que l'on manipuler ? quelque chose remuer en moi, se débattant, gonflant, pour exploser en un hurlement, mon propre chaos et ma propres folie hurler a l'encontre de cette aberration. On portait le chaos on ne le manipulait pas, par essence le chaos est une choses purement et simplement indomptable, seul certain elu en ce monde avait le loisir d'allumer ses flammes ou bon leur semblait et Narseh se targuer a présent de pouvoir manier cette entité élémentaire aussi aisément que s'il s'agissait d'un simple briquet ?

Ma décision étais prise dés ce moment la, je le rejoindrais, j'apprendrais, je le suivrais je me nourrirais de son sein, mais pour causé sa perte. Je me servirais de lui comme il projettait de se servir de moi, j'apprendrais les ficèles de son art pour mieux lui inculqué ce qu'était le véritable Chaos. Ma propre folie ne pouvait s'empéchée de rire au éclat en mon fort intérieur tandis que j'allais reprendre la parole pour dire d'une voix enjoué, mais je n'aurais pas le temps de poursuivre que les enchainement se poursuivrait, un enchainement que je n'avait pas forcément prévu de prime abord.

L'attaque déferla, brutale, nimbant les protagonistes d'une douce euphorie guerrière, je pouvais entendre le doux chant de la guerre, les tambours cognant des combats déployant a la porte de la tour et le tout finissant en apothéose magistrale voir nuptiale lorsque le couple pénétra la nef de réunion ou nous nous trouvions. Deux homme perforèrent un mur de la tour, l'un au torse dénudé et l'autre aborant clairement le proféssionalisme froid des mercennaire. Mais il y avait quelque chose qui me tracasser dans cet entrée, l'exhibitionniste, selon les avis de recherche que m'avais transmis le reseau d'espionnage de Maisetsu était selon toute vraisemblance un homme de konan basé dans le nouveau monde, c'était l'autre personnage qui eveilla mon interet, il avait une prime avoisinnant les neuf cent millions si je ne me trompais pas, un certain Lubu....Ganishka Lubu...Mes souvenir remonterais a cet appel au den den mushi il y avait de cela quelque mois, abordant rapidement avec un légionnaire du réseau mon projet d'attaquer Hell's gates l'homme lorsque j'avais évoquer les choses m'avait dit nformer un certain Ganishka, faisant ainsi passer l'homme pour son supérieur, se pourrait-il que ce Lubu et ce Ganishka ne soit qu'une seul et même personne ? Si a cela on ajouter le peu d'information a ma disposition sur la façon de procédé du réseau je savais déjà qu'il apprécier agir sous couverture d'autres organisation, maquillant ainsi leurs action comme a l'image de l'attaque du complexe de la guilde marchande. Utilisaient-ils la présence du mercennaire de Konan comme couverture a leur propres attaque. tout cela ne me disait rien qui vaille, et tout était encore trop flou et imprécis pour établir une concordance parfaite mais les coïncidences étais bien trop présente pour être ignoré. J'avais déjà pris la décision d'infiltrer le Cartel, et gardant cette théorie en tête je braquerais mon regard sur le Lubu avant de diriger mon regard vers Narseh, disant suffisament fort pour qu'il entende cherchant a faire passer un message a son attention comme a celle de Narseh mais avec une signification diamétralement différente:

" Il y aura des point a éclaircir, mais nous verront tous cela en temps voulu !"

Je me tournerais ensuite vers Cronia qui n'avais pas bouger, lui adressant un sourire jovial je lui dirait d'un ton amical:

" L'instant est mal choisit pour en discuter, mais sous peu il se pourrait que j'ai besoin de tes services, tes apointements seront les miens. Nous en rediscuterons si nous survivont a tous ça ! en attendant laissont les grand pontes géré ici et allons aidé cette bande de bras cassé a la porte...."

Je baisserais alors le volume pour qu'elle seul entende avant de pousuivre:

" Passe le mot parmis nos rang, qu'il se bouche les oreilles a la moindre notes de musique"

Je disparaitrais a la suite de ça a l'aide d'un Soru, rejoignant ainsi la porte non loi de l'ex yakuza prenant ma forme hybride spécial queue et ma guitare en mains je commencerais a gratté quelque notes aprés avoir augmenter le volume de celle-ci au maximum, restant en retrait pour observé la scène je lacherais un simple:

" Gluttony requiem !"

La musique se déploirais tandis que je laisserais les affre de la faim se déployer pour prendre procession de toute personne ne s'étant pas boucher les oreilles, je partirais du principe ou la musique ferais son effet et pousserais allié comme énemis a chercher a cesser le combat pour se rassasier, j'aggriperais avec ma queue l'ex-yakuza non loin de moi pour l'extirper du combat et ciblant le lintaux de la porte je poursuivrais sur une onde infrared, suffisament longue pour faire s'écrouler la porte et bloquer ainsi le passage au assaillants, je dirait alors au Yakuza:

" Je veux qu'on établisse une défense constructive, ils vont pas tarder a refaire une percé, faite passer le mot, que tout le monde se bouche les oreilles a la moindre note de musique, Ils veulent rentré ? On va les acceuillir a bras ouvert mais on ne remportera pas la victoire comme ça, ils sont probablement en supériorté numérique et mieux armé ! "

Je lacherait un sourire carnassier accentuer par mes crocs félins avant de poursuivre :

" piégé moi ce passage, je veux que lorsqu'il rentre il ne puisse rien voir, je veux des tireur de chaque coté et des combattant au corp a corp pour les défendre, lorsque cette porte tombera a nouveau je m'occuperais de ralentir leur progression au maximum pour que vous puissiez les faucher avec l'aide de l'explosion est ce que cela vous semble suffisament clair ou je dois vous faire un dessin ?"

Code by Wiise sur Never-Utopia

Spoiler:

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Suzuran Akira

Satanas Dolly

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Jeu 11 Nov - 23:24

Feat

Raki, Antarès, Ren, MJ

Aux Portes du Rêve, Aux Tréfonds du Cauchemar

J’écoutais ce qu’elle avait à me dire. Ce n’étais pas une mercenaire ni une garde du corps comme elle le disait. Elle ne me pensait pas assez fort, ou c’est moi qui me trouvais trop faible pour être ici ? Est-ce que j’avais vraiment ma place ici dans ce monde de hors-la-loi, depuis le début, je ne faisais que jouer le hors-la-loi. Est-ce que je ne devrais pas plutôt aller jouer au pirate. Elle continuait de me répondre, je comprenais que je n’étais pas à la hauteur ici-bas sous cette mer. Avant que je ne reparte un peu la queue entre les jambes dégoûtées de sa réponse, elle continuait son discours. Elle parlait de ses marchandises ainsi que leurs prix. Elle avait même apporté une de ses commandes. Je souriais, elle n’était pas là que pour la thune, elle voyait sûrement en moi un futur client. Si un jour, j’arrivais à convaincre le créateur de ces chimères de travailler pour paradise, avoir une de ses créatures mélangées à d’autres créatures serait parfait. Ainsi, je me devais de rester vivant si une bagarre éclatait à la fin.

« Je serais intéressé par voir cette commande que tu as apportée. Je serais sûrement même intéressé une fois la réunion terminée ! Tu nous prends pour des moucherons mais ce n’est pas grave, je te prouverais que nous n’en sommes aucunement ! Mais sinon garde bien en tête que je serais possiblement un futur acheteur ! »

Par la suite, tout se passait très vite, nous étions restés dans le fond avec Janz. C’était le fait que nous étions tout deux des pirates que je n’avais pas envie d’aller m’asseoir tout au bout là-bas. J’en avais informé Raki avant, je savais qu’il comprendrait et il pourrait lui aussi créer des liens avec des gens dans les premiers rangs.

Nous lassions la réunion se faire, Narseh s’en était directement pris à Raki, mais dans le bon sens du terme, il voulait l’aider à devenir meilleur. Connaissant Raki je me doutais qu’il finirait par accepter, mais pour lui, pour devenir plus fort, ça lui ferait un bon entraînement, moi en attendant qu'est-ce que j’allais faire ? S’il rejoignait ce cartel, nous, le reste de Paradise qu’allions nous devenir ? Devoir rejoindre le cartel ? Ça ne m’intéressait pas, Paradise touchait à sa fin ? Cette pensée traversa mon esprit, pourquoi nous nous séparerions, nous n’avions pas atteint nos objectifs, nous venons à peine de débuter dans le réseau sous les ordres d’un autre. Nous pouvions monter loin dans l’organisation, pourquoi partir maintenant pour retourner en bas de l’échelle. Je ne sais pas pourquoi je réfléchissais à ça, je me donnais de claque sur le visage pour me ressaisir. Je regardais autour de moi, tout le monde s’était mis en action, ils voulaient tous une part de cet argent et aider le cartel. Moi non, je regardais tout ça se faire impuissant, je sentais ma tête comme une enclume, depuis que j’ai laissé Agnes, j’avais un de c'est mal de crâne. Je ne savais pas pourquoi j’avais essayé de l’envoyer vers une de mes poupées, mais c’était impossible. Je ne comprenais vraiment pas, je donnais un coup dans le mur, tout en fixant mes pieds en étant plein de sueur. Je regardais par la suite devant moi.

« Janz, nous allons combattre, pour qui je ne sais pas, mais nous allons le faire, mais j’avoue que je ne préférerais pas me battre pour le cartel, mais contre eux. »

Alors que je venais de lui répondre, je n’ai pas compris, une intense migraine me toucha ainsi qu’un flux de voix incalculable, je ne comprenais pas, d’où ça venait ? Qui me parlait ? J’entendais des voix dans ma tête. C’était atroce, j’avais envie d’enlever ma tête de mon corps pour ne plus pouvoir les entendre et encore une fois impossible de les répartir dans mes poupées. Qu’est-ce que ça pouvait bien être, je ne comprenais pas. Janz me tapait sur l’épaule et je revins à mes esprits sans vraiment comprendre.

« Regardes en face de nous. Les deux-là qui viennent d’entrer par le mur, je le sens, ce sont deux vrais monstres de puissance. Si nous devions nous battre contre eux, c’est la mort assurée. »

Je les regardais donc en face de moi, ces deux-là me disaient un truc. J’en avais entendu parler par Raki, il m’avait montré leurs affiches. Je savais qui ils étaient, ça ne m’arrivait pas souvent, mais là, je savais.

« Le nudiste là c’est Dorlan, un sbire de Konan, je pense qu’il vient pour Ren. L’autre, c’est… Ganishka, il semblerait que ce soit notre boss. »

Pourquoi disais-je ça ? Eh bien, car Raki avait eu une personne par denden pour l’attaque sur Hell’s Gate que nous avons reporté. Cette personne nous avait mentionné le nom de Ganishka, s’il portait le même nom que notre chef, nous ne connaissons pas vraiment son visage. Mais est-ce que dans ce monde, il y avait vraiment plusieurs personnes portant le même nom ? Je ne pense pas et je pensais réellement que cet homme proche de Dorlan était vraiment notre chef !

Tout se passait très vite, mais je pouvais réagir. J’entendais la voix Raki, il parlait de point à éclaircir, il regardait Narseh, il nous avait donc trahit ? Ou alors il se jouait d’eux et avait un plan ? Il voulait faire semblant de nous trahir ? Je ne savais pas, avec cette migraine que je me tape, je ne savais plus quoi penser, et là, il sortait ça. D’un rapide pas il se trouvait devant la porte non loin de moi. J’étais en retrait, mais je savais ce qu’il allait faire, il allait vouloir affaiblir les ennemis du cartel. Allais-je pouvoir l’attaquer ? Je me devais de le raisonner, Pernica m’en voudrait d’avoir perdu Raki. Que devais-je faire ? L’attaquer sera le plus efficace, mais je ne savais pas quel Requiem il allait se servir. Si je savais à l’avance je pourrais l’en empêcher de l’utiliser. Cette fichue migraine m’empêchait de me rapprocher de lui, la seule chose que j’ai pu faire, c’est crier de toutes mes forces, crier pour que tout le monde soit au courant, je me bouchais les oreilles avec mes mains, Janz suivait mes mouvements sans trop chercher à comprendre.

« BOUCHEZ-VOUS LES OREILLES !!! »

Je l’avais dit en fermer les yeux et en me mettant un peu en boule, j’espérais que le plus de personne avait entendu, sinon ça n’aurait servit à rien. Je rouvrais les yeux quelques secondes plus tard, j’aurais pu apercevoir tout le combat, j’aurais pu voir des hommes toucher par le requiem du chaton, mais non, qu’est-ce que j’avais regardé ? Eh bien Raki qui avait l’air de parler avec le Yukuza. Pourquoi il était avec lui ? Ce Yakuza qui était dans le cartel, il avait donc choisi son camp ? IL nous trahissait ? Paradise serait fini ? Je n’avais plus rien dans ce monde, Raki partait, Pernica m’en voudrait à la mort, à quoi bon vivre ? Elle partirait sûrement à sa recherche, elle était restée principalement pour lui après notre attaque sur Iron Fall pour libérer ce fumeur. Ce jour-là, j’avais perdu le contrôle de moi, ici, je sentais mes forces partir. J’avais l’impression que le monde autour de moi se détruisait.

La migraine se faisait de plus en plus intense, encore ces voix. Je ne voulais plus les entendre ! Je voulais périr tranquillement, je ne voulais plus voir ce monde, ce monde que nous n’avons pas pu changer. Ce monde remplis encore d’esclavagiste, ce monde remplis de guerre, ce monde qui n’est pas en paix. Je sentais des gouttes sur mes mains, en quelques secondes, ce choix m’avait affecté, ce mal de tête avait eu raison de moi. Je ne savais plus quoi penser la seule chose que je comprenais, c’était que j’allais devoir me battre. Le premier mot qui me venait à l’esprit, je le répétais sans cesse, je le murmurais, il résonnait dans ma tête, je ne pensais à rien d’autre, ce mal de crâne s’il était encore là je n’y pensais plus j’étais focus. Mon regard était déterminé, je savais quoi faire, pour ne pas tout perdre, je devais le ramener vers moi, ce chaton n’allait pas les rejoindre. Je le regardais.

« RAAAAAAAAAAAAAAKIIIIII ! »

Le début de ce cri se faisait en pleure, la fin de son nom, je mettais transformer en poupée de paille. Celle qui m’avait aidé lors de l’attaque où nous l’avons libéré. Ici, elle me servira encore une fois, elle m’aiderait à ramener Raki chez nous que ce soit dans le réseau, a Maisestu ou encore sur Iron Fall, nous avions tant à faire. Une fois transformés, ils ont cru que j’allais attendre ? Non, j’envoyais grâce à mes doigts en forme de clous une première vague d’air vers Raki et le Yakuza, et une seconde vague vers l’homme qui était non loin d’Agnès tout à l’heure, un homme qui restait dans l’ombre de Ren Tao puisqu'il récoltait les miettes que laissait la bête pourpre derrière lui ! C’était en combattant que j’allais pouvoir accomplir ce que je cherchais à faire, le combat, le combat et encore le combat, il n’y avait que ça de vrais dans ce monde finalement. Je ne savais pas si mes lames d’airs avaient touché leurs cibles, mais je redevenais un homme normal, je ne pouvais rester une aussi grosse cible, je me retransformerais en poupée de paille si besoin au moment adéquat, j’attendais de voir qui allait réagir en premier, je me devais de ne perdre aucun de mes combats, surmonté cette migraine faisait aussi partie de ma victoire, mais une fois concentré dans la bataille vais-je encore y penser ? Vais-je pouvoir me battre pleinement avec elle ? J’aurais ma réponse sûrement très rapidement, pour le moment, je me tenais en position prêt à réagir !

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Ren Tao

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Dim 14 Nov - 18:40

Underground

Cette réunion était marrante deux minutes, mais entre hors-la-loi, tout peut arriver. Et la première chose à voir le jour ici-même était nul autre que le doute. Le doute sur la fidélité d’autrui, entre nous etcetc… Si d’ordinaire je laisse des guignols faire les marioles, là, je ne me sentais pas d’humeur patiente ayant des projets à accomplir et si cette invitation à rejoindre une organisation m’avait séduite, je me devais de garder les pieds sur terre et au passage recadrer les « petites frappes » insignifiante qui se plaignaient de pas jouer dans la cour des grands. Prenant donc la parole, je m’adressais à un inconnu puis à Cronia, leur montrant que douter n’était pas une option. Ils peuvent y réfléchir, mais se corrompre ainsi ne ferait que les faire stagner où ils sont. Dans la vie, il faut savoir prendre des risques, perdre pour mieux grandir… Et si j’ai horreur de cela, il faut l’admettre : chaque bataille, chaque blessures, victoires ou défaites m’ont fait devenir plus puissant et cruel !

C’est alors que le faiseur de coups d’état prend la parole pour s’adresser au guitariste d’opérette et dit un nom qui me fait tilt immédiatement. Raki ? Serait-ce CE Raki ? Mon regard se tourna alors vers lui et je me fis souffrance pour ne pas aller lui adresser quelques mots, monsieur « je tente de te taxer ». Haha… Qu’allait-il dire maintenant qu’il est face à moi hein ? Rien qu’en le voyant, je pouvais l’affirmer : il ne fait que jouer au hors-la-loi !
Mais l’heure n’est pas à la leçon malheureusement… Nous avons d’autres chats à fouetter… Une voix se fit entendre visiblement en dehors de la tour et affirma mes pensées. Un nombre imposant de personnes semblaient encercler le bâtiment dans le but de nous prendre en tenaille. Une embuscade ? Voilà que la voix d’une personne reprit et lança une manœuvre de sorte à garder avec nous un maximum de combattants. Mais si l’argent est une motivation puissante, il y a autre chose qui fait pencher la balance et c’est : le pouvoir. Lâche comme nous sommes, nous n’avons qu’une logique pour la plupart : être dans le camp des vainqueurs. Alors il fallait à tout prix garder un maximum de « sujets » sous notre coupe.

Tandis que deux individus firent une entrée fracassante, je vins à regarder les deux autres fondateurs pour essayer de « m’accorder » avec eux du regard. A moi d’ouvrir le bal je suppose ? Certains petits poissons qui paniquaient se faisait massacrer dehors et il fallait vite rattraper le coup. C’est le moment de clairement faire preuve de grandeur et apprenant à contrôler de mieux en mieux ma rage, il était temps de la mettre à l’épreuve devant des spectateurs !
Un pas, c’est tout ce qu’il fallut pour déclencher l’enfer sur terre. Si d’apparence ce fut un simple soupire que je poussais, pour les chanceux qui pourraient voir la suite, ça en serait autrement.

Aux Portes du Rêve, Aux Tréfonds du Cauchemar [Groupe 2] HlZWAt

Une véritable déflagration visuelle eu lieu. Emanant de moi tel une flamme insatiable, celle-ci se rependit aussi loin que possible tant en hauteur qu’en largeur ! Une explosion d’égo sous forme de flamme pourpre qui irait le plus loin possible en visant tant les deux protagonistes qui semblaient fort que les sous-fifres dehors qui tentaient d’envahir les lieux. Les « nôtres » seraient épargnés par cette déferlante et auraient sans doute une facilité si leur ennemi tombait clairement dans les pommes ou restaient immobiles. Une démonstration de force ayant pour premier but de montrer qu’au Nightmare Cartel, il y a des êtres exceptionnels et non juste des brutes épaisses ! Qu’est-ce que les ennemis auraient à offrir en face ? Outre un nom et une prime dont une seule me dépassait visiblement ? Nous avions le prestige de trois personnes de haut rang ! Eux … non !

Ceci fait, des mots sortiront de ma bouche et j’espérais que la concernée comprenne le message ayant d’autres chats à fouetter à savoir les deux idiots en ma présence qui se pensent apte à nous défaire, nous, le Nightmare Cartel !

« … Elimine en le plus possible ! Et rapproche-toi de moi uniquement en cas de difficulté ! »

A l’assassine de montrer ses talents désormais en aidant sans doute les autres à ne pas se faire tuer. Quant à sa récompense, elle le savait déjà : elle serait chèrement payée ! Donnant donc un peu d’intérêt à ces chiens au nombre de deux, je vins à fixer le plus loubard des deux qui semblait avoir ramené son boyfriend avec lui. Un exemple s’impose.

« Narseh … Nu Wa… Inutile de se mettre d’accord sur la marche à suivre n’est-ce pas ? Montrons leur … ce qu’est le Nightmare Cartel et pourquoi il a ce nom. »

Je n’aime pas celui-ci, mais dans ce nom il y a « cauchemar ». A nous de ne pas faire preuve de pitié pour éliminer ces gens ! Sur ces mots, comptant sur Narseh ou Nu-Wa pour m’épauler, je frappais le sol brutalement en créant une explosion pour créer un imposant nuage de fumée. Dès lors, ma voix se tairait pour tenter directement un coup critique. Jouant sur la surprise, si aux premiers abords j’avais fixé le Ganishka – en prédateur que je suis – et que la logique voulait que je m’attaque à lui en premier, ce fut l’autre pédale qui fut ma première proie, qui servirait d’exemple pour tout le monde présent ici et son acolyte.
Usant de ma vitesse, c’est d’un coup au dernier moment que je sortirais de la fumée pour présenter mes jambes recouvertes de haki vers l’abdomen du débile qui pensait pouvoir nous tenir tête. Le but était d’apparaitre au dernier moment, impossible à délecter pour ni plus ni moins viser le coup fatal dès le départ. Narseh et Nu-Wa auraient sans doute aucun mal à me soutenir de part leurs capacités ou réputations respectives ! En tout cas, l’assaut violent avait pour but de mettre les points sur les I.

Ces hommes ont voulu s’attaquer à l’une des futurs plus grosses organisation du crime jamais vu ? Grave erreur ! Aujourd’hui, il n’y aura que mort et désolation… Pour eux !

Le coup une fois porté, c’est si la possibilité était présente que je reculerais, mais si quelque chose tentait de me cueillir, je me devrais de réagir en temps et en heure.

Codage par Libella sur Graphiorum

Résumé:

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Dita | Epicode

Maître-Jeu

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Jeu 18 Nov - 20:58

Orknut, "La Terreur Incarnée", primé à 420.000.000B et Gensai Okada, "Le Démon Masqué", primé à 308.000.000B

L’homme à la voix caverneuse et en armure complète observait le champ de bataille depuis un endroit stratégique accompagné de celui qui était encore en espionnage, il y a quelques heures. Ayant fomenté ce plan dès quelques jours lorsqu’il avait éliminé un client pour s’attribuer un gain plus grand, celui qu’on surnommait la Terreur Incarnée en avait informé ses supérieurs de cette petite organisation, de ce nouveau groupe qui était prêt à recruter grands nombres de noms bien connus. C’est ainsi qu’avec sa hiérarchie, le mercenaire avait construit ce plan si parfait avec les légionnaires qui étaient le plus souvent en place dans le Nouveau Monde. Si ce plan était simple, simuler une discorde direct entre Konan qui aurait alors mis les moyens pour éliminer tout ces gêneurs avant qu’ils ne prennent trop d’importances ainsi les soupçons ne s’éveillera pas sur eux. Le stratagème et le piège étaient après tout placés, il n’y avait qu’à user maintenant de ceux qui avaient été recrutés spécialement pour cette opération, la vengeance, la haine des sentiments humains qu’on pouvait si facilement manipuler.

- Passons à la seconde phase Gensai. Tenez l’assaut et commencer à bombarder le bâtiment, il ne doit plus rien en rester.
-…

Le Démon Masqué transmettait l’ordre alors aux lignes de combattants qui se trouvaient en retrait pour commencer à sortir les canons et les explosifs de quoi détruire la tour en corail. Le bâtiment semblait fragile et c’était un moyen parfait d’ensevelir la plupart du menu fretin du cartel pour réduire considérablement le nombre de combattants pour donner l’avantage. C’était une bataille rangée entre membres de la pègre, une bataille qui ressemblait à une guerre qu’aurait pu mener la marine contre un équipage pirate. Et là où Orknut était assurément le maître à penser mais également le stratège dirigeant les opérations depuis sa petite bulle, le cartel n’était pas en reste et possédait lui aussi ses experts en la matière de batailles. En effet les forces du cartel bien qu’elles semblaient moins bien entraînés en combat bruts étaient bien mieux organisés, comme si le plan de défense avait été conçu par quelqu’un qui avait toujours fait cela de sa vie ou plutôt de son ancienne vie. Il y avait des snipers disséminés par de là les étages de la tour, ainsi que des canons qui bombardaient le flot incessant d’ennemis qui avançaient.

Cronia, primée à 200.000.000B

Si le Goshuushou semblait avoir accepté la proposition que le cartel lui avait fait, il semblerait que la voleuse ait encore des doutes mais devant cette situation de crise, l’anarchiste lui proposait un contrat ? Il serait évident qu’elle avait à réfléchir sur cette proposition cependant elle était prête à écouter ce qu’il avait à dire. Elle devait néanmoins assurer sa survie avant tout.

- Tu as raison, nous rediscuterons en temps et en heure. Les gars montrez-leur dans quel bois nous sommes taillés. Ce n’est pas une bande de mercenaires qui va vous faire peur. Commencez par apporter du soutien à la première ligne de défenses, nous aurons besoin du plus grand nombre, n’hésitez surtout pas à attaquer en surnombre un adversaire. Nous n’avons pas d’honneur après tout.

La voleuse usait de son principal atout bien plus que sa force personnelle, elle usait du nombre de ses hommes. Elle était venu avec une poignée réduite de personnes qui était à son service cependant ceux-ci étaient particulièrement habitués aux opérations musclés, les prises d’otages et autres braquages. Il avait donc tous pour habitude de travailler de concert pour éliminer des ennemis tous plus gênants les uns que les autres. Les criminels se mirent alors à agir de concert pour apporter du soutien à chaque homme du cartel pour administrer une défense efficace face à l’ennemi commun qu’ils avaient tous. La stratégie du Goshuushou ainsi que sa technique purent commencer à déstabiliser les lignes offensives ennemis qui commençaient à ralentir leur avancée tout en commençant chacun à baver comme des chiens affamés. Ils avaient tous du mal à se mouvoir et à avancer dans la direction des forces du cartel ce qui permit grâce aux directives du musicien de tenir en respect la plupart des ennemis.

Miliena Faust, primée à 183.000.000B & Claw, primé à 134.000.000B

C’est en observant alors ce qui se produisait à l’avant de leur troupe que certains se détachaient des lignes arrières. Ils étaient eux deux aussi des mercenaires du Nouveau Monde officiant à la solde de Dorlan et de Konan de manière permanente. Si autrefois ils étaient connus pour être des partenaires dans la vente d’humains et d’organes aujourd’hui, ils étaient bien sur ce champ de bataille pour se confronter aux forces du cartel. Ce duo infernal avançait donc avec une vitesse prodigieuse dans la direction du musicien pour lui couper ce qu’il pouvait faire avec sa musique.

- Tu vas arrêter tes conneries toi. J’vais te couper les mains avec ta satanée musique.

Le Goshuushou se sentirait alors attiré dans la direction du mafieux par une force qui lui était inconnu avant que celui-ci ne tente de lui asséner un violent uppercut avec son poing recouvert du haki de l’armement. C’était un pouvoir assez vicieux que possédait Claw, ça lui avait permis de se faire connaître dans les sphères des salles de combats d’Himitsu Shima, le Paramecia de l’Aimant. Il lui permettait d’attirer les êtres vivants dans sa direction grâce à un mouvement de sa main assez simple, c’était un pouvoir assez simple mais terriblement efficace dans un affrontement au corps à corps. Le corps du Goshuushou serait libéré de l’attirance à un moment précis lorsque le poing du mafieux se fermait, il aurait alors un court laps de temps pour se protéger ou esquiver le coup qu’allait lui porter le mafieux.

Yamataro Harunobi, "Tanuki-sama", primé à 89.000.000B

Alors que l’autre femme semblait faire grandir ses cornes pour planter le Goshuushou, un allié de dernière minute se présentait aux côtés du leader de Paradise, un allié non des moindres car ce sont des flammes que les cornes de la mafieuse rencontrait. Elle lâchait un soupir avant de regarder dans les yeux, celui qui était connu comme étant Tanuki-sama. La prime de Yamataro Harunobi n’était pas à la hauteur de sa malédiction et de sa puissance, c’était un fait admis.

- Laissez-moi vous aider futur collègue. Je m’occupe de combattre cette femme, occupez vous de son collègue. A moins que vous préféreriez qu’on change d’adversaires vous et moi.

Dirait-il alors sous sa forme hybride de son zoan mythique, il pouvait après tout créer n’importe quel élément ou objets à l’aide de son fruit du démon tant qu’il avait tout ce papier à sa disposition. C’était un fruit du démon bien puissant qu’il avait sous la main, l’affrontement entre le duo de Konan contre ce duo nouvellement formé allait sûrement être des plus intéressants…

Papados Midnight, "Le Marabouteur", primé à 82.000.000B

C’est alors que le temps semblait se stopper devant ce qui était la démonstration d’une puissance sans équivoque. Le Tao venait vraisemblablement de faire une démonstration de ce qu’on appelait le haki royal, celui des conquérants, il avait mis k.o la majorité des ennemis se trouvant dans la salle. La Bête Pourpre avait réussi à mettre k.o cependant Satanas Dolly qui venait de lancer une attaque dans la direction des alliés du cartel, un choix qui paraissait étonnant venant du co-leader de Paradise. Il semblerait qu’une scission est à prévoir entre les deux membres de l’organisation criminelle montante qui faisait trembler la Guilde Marchande. Il y avait cependant une des griffes d’air du pirate qui avait atteint sa cible, Papados Midnight qui fut surpris par recevoir une attaque venant de son dos, il s’en sortait avec une plaie sur son bras qu’il n’utilisait pas, une blessure qui pourrait peut-être s’avérer handicapante pour la suite des affrontements. Le contrebandier se retourna alors pour regarder d’un regard tueur la poupée de paille géante qui était en train de doucement se remettre de l’assaut du haki des rois du Tao. Il commençait alors à se transformer doucement dans une forme beaucoup plus monstrueuse lui aussi, une forme où il revêtait un doux mélange hybride entre un humain aux longs bras et un iguane à collerette.

- Tu vas me le payer, le Supernova, j’vais te tuer de mes propres mains.
- Il semblerait que le patron avait raison, des traîtres se cachent bien parmi nos rangs.

Une voix assurée sortirait alors directement des troupes du cartel qui se trouvait encore à l’intérieur du bâtiment, des gardes du corps qui n’avaient pas bougé d’un centimètre. Cette voix appartenait autrefois à l’un des visages qui étaient bien connus, il y a bien longtemps, si il avait pris sa retraite de Nebula il y a déjà un moment, il avait bien décidé de reprendre du service en tant que membre de ce cartel. Il avait une dette envers l’un des leaders après tout qui se tenait encore dans l’Ombre.

Hollow, primé à 357.000.000B
Nebula

- Permets-moi de te joindre à toi, le jeunot. Il est temps pour moi de me dégourdir un peu les bras et les jambes. Barber Janz et Suzuran Akira, la nouvelle génération de pirates mafieux, c’est drôle le destin vous trouvez pas ?

Ainsi le bretteur projetait alors une lame d’air dans la direction du duo de pirates où ils allaient devoir esquiver pour pouvoir survivre à cette première offensive de celui qu’on surnommait autrefois l’Agent de la Mort.

Narseh, "Le Faiseur de Coups d'Etats", primé à 930.000.000B & Nu Wa, "La Belle", primée à 560.000.000B

Narseh et Nu Wa avaient un peu regardé les effets qu’avait eu le haki des rois de la Bête Pourpre avait eu sur les différents mercenaires de moindre importance. Si le tristement célèbre Ganishka Lübü et Dorlan n’avait pas bronché d’un pouce, c’était parce qu’ils avaient tout les deux connus déjà d’autres utilisateurs du haki royal et y avaient survécus. C’était ainsi que le premier à s’être avancé au côté du Tao fut le Faiseur de Coups d’État, le choix de Ren Tao avait visiblement été le bon pour être un co-leader du Nightmare Cartel. Il avait ce charisme pour permettre de lui aussi rejoindre ce groupe fermé qui fera régner la terreur sur le monde de la Pègre. Narseh se tiendrait alors à ses côtés pour pouvoir faire face à cette menace pour ce Cartel, pour ce renouveau du monde des hors la loi. Nu Wa quant à elle restait un peu plus en retrait observant la scène mais se préparant néanmoins au combat face à ces deux nouveaux arrivants.

Ganishka Lübu, "Le Fléau des Cieux", primé à 923.000.000B & Dorlan Porco, primé à 450.000.000B.

C’est ainsi que lorsque le Porco reçut l’attaque de la Bête Pourpre, quelque chose d’étonnant se produisit. Si la peau de l’homme-démon brûlait effectivement preuve étant que le coup du hors la loi avait porté ses fruits, il y avait quelque chose qui allait montrer que le Tao était visiblement tombé sur un os ou plutôt sur un os en obsidienne. La vérité était là, c’était que le lieutenant de Konan n’était en vérité qu’un cyborg bourré d’obsidienne ce qui le rendait presque indestructible, alors que le Tao essayait de reculer le bras du cyborg se transformait alors une gatling lui tirant une rafale de balle à bout portant lui remerciant de ce petit comité d’accueil.

- C’est de la part de mon patron, rien contre toi le Tao mais aujourd’hui tu vas crever comme tout ceux que t’as laissé derrière toi.

Si Narseh avait quant à lui suivi le mouvement dans la direction de Ganishka, celui-ci s’était contenter de grandir considérablement adoptant ainsi une forme hybride massive d’une statue en bronze possédant huit bras. Il para ainsi la première offensive électrifié du Faiseur de Coups d’État à l’aide de deux de ses bras puis usa d’un autre de ses bras pour essayer de l’écraser. Néanmoins le style de combat de celui qui échappait toujours au Gouvernement Mondial avait quelque chose de réellement particulier, contrairement à Mozero qui usait de son Brise-Foudre pour augmenter la puissance de ses coups, Narseh usait de son style pur pour augmenter sans cesse considérablement sa vitesse naturellement déjà élevé. Il était insaisissable et difficile à cerner pour le mercenaire légendaire, heureusement pour lui il avait prévu également une contre-mesure face à Narseh. Sifflant alors, un grappin apparaissait alors depuis le trou que les deux mercenaires avaient fait plus tôt dans le mur, un homme dans une armure grise apparaissait avec une couronne sur la tête. Alors que Narseh continuait à user un peu de son style pur, les éclairs que l’homme générait était sans cesse redirigé et absorbé par l’homme qui venait d’arriver dans la salle.

???

- Je viens ici pour venger mon Royaume que tu as fait chuter en disgrâce. Aujourd’hui et grâce à ce pouvoir, je prendrais ta tête.

Dirait-il avec un ton hautain et royal comme si cet homme qui venait tout juste d’arriver était en vérité d’une lignée royale éteinte à cause du Faiseur de Coups d’État. Le passé venait visiblement frapper au mauvais moment.

Agnès, "La Tueuse de Titan", primée à 438.000.000B & Sail Kamizuri, "Messenger", 3ème Cavalier Decima.

Si l’effervescence et le chaos des affrontements n’arrêtaient de croître autour d’eux, Sail et Agnès semblaient eux pris dans une discussion toute calme et bien banale. Ils échangeaient banalité et le Kamizuri avait même téléporté deux tasses de thé remplie de thé pour pouvoir boire avec la femme.

- Qui aurait cru que notre test allait donc avoir lieu plus tôt que prévu, mon cher Sail.
- Oui j’espère que vous ne m’avez pas menti sur la marchandise, nous avons lancé une opération parallèle à cette réunion là-haut pour récupérer quelque chose qui nous ait cher. Nous avions conclu sur le prix de la bête à un peu plus de 1 milliard de berrys c’est bien cela.
- Oui effectivement, il n’y a eu en plus aucun problème avec la livraison de la créature en ces lieux et puis je suis sûr que vous en ferez bon usage après tout. Voulez-vous que je la libère pour qu’on puisse effectuer la démonstration de son potentiel ?
- Il n’y a pas de quoi vous êtes bien aimable ma chère, montrez-moi ce dont nous avons investi en vaut réellement la peine.

Ainsi la criminelle sortait un de ses pistolets de sa poche avant que celui-ci ne s’illumine d’une couleur rougeâtre. Elle tirait alors dans la direction du champ de bataille, une petite flèche rougeâtre traversant alors tout les combattants qui étaient sur le chemin sans pour autant les blesser. Une fois que la flèche avait fini sa course, elle se planta dans le sol non loin des lignes arrières de l’offensive des ennemis du cartel. Elle sortait alors une montre à gousset avant de la regarder un peu puis se tournait vers son client.

- Patience, les marques devraient bientôt chacune apparaître…. Hmmm maintenant !

Dirait-elle avant qu’un grognement sans précédent vint couvrir les bruits du champ de bataille. La terre tremblait, des hurlements se faisaient entendre de part en part, on ne pouvait pas réellement comprendre ce qui se passait depuis l’intérieur du bâtiment mais Agnès affichait un très grand sourire avant de reprendre la parole :

- Cher Sail mon précieux client, je vous présente l’arme de destruction massive que vous m’avez commandé une créature qui arrive à être l’ultime prédateur sur l’île de Raijin Island, peut-être est-elle centenaire, millénaire ? Je n’en sais rien mais je vous présente le Prédateur ultime capable de raser Grandline tout entier si il le voulait. Je l’ai surnommé le Roi de Raijin !!!

Le Roi de Raijin

Ordre de réponse :
Antarès - Raki - Akira - Ren
Vous disposez de 72h pour répondre. Écoulé ce délai, votre tour sera automatiquement passé. Vous disposez d'un délai de 24h additionnelles exceptionnellement, que vous pouvez utiliser au besoin afin d'étendre votre tour.
Si vous ratez deux tours consécutivement sans prévenir personne en amont, vous serez exclus de l'event. Si vous ratez un tour mais que vous prévenez les MJs et vos compagnons, ça n'aura aucune incidence et vous pourrez reprendre tranquillement !

Résumé :
Raki > Bien joué grâce à toi les défenses s'organisent au mieux au sol, tu es assisté par les hommes de Cronia. Tu te fais attirer par le pouvoir de Claw, tu es libre d'esquiver lorsqu'il ferme sa main et donc d'esquiver le coup ou contre-attaquer.
Akira > Ton action se fait couper (notamment ton attaque Raki et Yamataro) à cause du HDR de Ren, tu arrives cependant à toucher Papados et tu te réveilles au moment où Hollow apparaît, il t'envoie une lame d'air.
Ren > Ton attaque touche parce que Narseh s'est occupé de Lubu, cependant tu découvres que le corps de Dorlan est fait d'obsidienne (résistance diamant) et il te tire dessus quand tu es à bout portant.
Antarès > En fonction de la zone où tu trouves tu peux apercevoir le Roi de Raijin qui commence à faire un carnage qu'importe le camp.

Listes des PNJs :
Tout les PNJs ne sont pas encore révélés.

Nightmare Cartel :
Narseh, primé à 930.000.000B, Lvl 49, Brise-Foudre, Vitesse surhumaine
Nu Wa, primée à 560.000.000B, Lvl ???
The Consulting, Lvl ???
Yun To, Lvl ???
Hollow, primé à 357.000.000B, Lvl 40, Epéiste
Yamataro Harunobi, primé à 89.000.000B ,Lvl 37, Zoan mythique du Tanuki.
Hommes de main du Nightmare Cartel, Lvl 20 à Lvl 30.

Invités :
Roi de Raijin, Lvl ???
Agnès, primée à 438.000.000B, Lvl ???
Cronia, primée à 200.000.000B, Lvl ???
Papados Midnight, primé à 82.000.000B, Lvl 37, Zoan de l'Iguane à collerette
Messenger, Lvl ???
Les hommes de mains de Cronia sont lvl 32. (6)
Plusieurs hommes tous primés entre 10.000.000B & 100.000.000B de Lvl 20 à Lvl 30

Mercenaires :
Lübu, primé à 923.000.000B, Lvl 49, Zoan mythique de la statue de Kalî
Galèria, primée à 622.450.000B, Lvl ???
Dorlan Porco, primé à 450.000.000B, Lvl 45, Cyborg avec exosquelette en Obsidienne.
Orknut, primé à 420.000.000B, Lvl ???
Gensai Okada, primé à 308.000.000B ,Lvl ???
???, Lvl ???, Paramecia de ???
Corentin Phaltricius, primé à 250.000.000B, Lvl 35+
Carmilla Bron Rosetti, primée à 211.000.000B, Lvl 35+
Miliena Faust, primée à 183.000.000B, Lvl 39, Retour à la vie des Cornes
Claw, primé à 134.000.000B, Lvl 37, Paramecia de l'Aimant, Force Surhumaine, Armement.
~~Des mercenaires de lvl 25 à lvl 35~~, mis k.o par le HDR de Ren pour une bonne partie.

Alliés des joueurs :
Daena Ikya, primée à 320.000.000B, Lvl 39
Barber Janz, primé à 370.000.000B, Lvl 37

Jiva

Messages : 1033

Race : Humain

Équipage : La Coalition

Dim 21 Nov - 12:00

Céruléum

La tension enflait dans la tour de corail, l’humain le comprit rapidement quand tous s’activèrent contre la menace commune toquant à leur porte. Les criminels se lançaient dans un affrontement qui leur avait été imposé, certains avec plus d’entrain que d’autres. La pupille du pion parasité papillonna dans son orbite, son battant accélérant tout en se délocalisant à ses tempes. Que foutait-il en ces lieux ? Pourquoi l’avait-on choisi lui et pas un autre ? Peut-être était-ce là le destin ou simplement une punition qui s’abattait sur lui dorénavant.

La vie. Parfois inexplicable. Cela faisait son charme.

Doug rentrait dans le même état de stress que ce réceptacle dans lequel l’un de ses yeux et l’une de ses oreilles avaient été comme greffées par l’associé de l’Aimé. Là, dans leur planque au fin fond de la Joncte, le gassouillait perdit les pédales face aux siens : ses mains vinrent tenir son crâne aux tempes, tandis que son œil s’exorbitait. L’horrible mélodie jouée par l’un des criminels agressait son faible esprit, il eut envie de se tirer une balle. Sa sueur perla sur son front sous le regard médusé de Léon. Le cnidaire était stupéfait, consterné de cette situation inédite.

Il eut envie de se tourner vers Antarès pour lui demander des comptes, puis un autre de ses gars rentra dans la planque, défonçant presque la porte. Le visage de l’homme poulpe était figé dans une expression d’urgence, on aurait dit qu’il venait de rencontrer la Mort.

-Je… dehors… Léon !

Était-ce là un piège ? Peut-être un coup de Marlon. Les yeux de la méduse iraient chercher ceux de l’ex-agent. Ce dernier prit alors le pas, s’avançant en première ligne : personne ne les attendait à l’extérieur, son fluide de l’observation lui confirma cette information.

Le regroupement criminel sortit ainsi, les deux associés tombèrent dans la même stupéfaction en voyant au loin cette espèce presque aussi colossale que la tour de corail, érigée au loin, serpenter autour du lieu.

-C’est dément. Souffla le cnidaire, obnubilé par ce qu’il considérait comme un monstre marin.

Les yeux du maudit se fermèrent sur cette image.

Cette promesse.

Son esprit tomba dans son for intérieur.

___

Du néant naquirent deux rangées de bâtisses, leurs façades ruinées se succédèrent anarchiquement, s’imbriquant les unes aux autres pour former une cité en ruine. Une pierre ocre d’usure et saleté, bercé d’un ciel morose. De temps à autres, des failles sombres accueillaient de la moisissure.

Antarès se retrouvait là, laissé pour seul, dans ce décor à l’abandon, écrasé par un silence sépulcral. Il se mit à le parcourir, curieux, ses pas n’émettant aucun son : comme si cet univers était muet. Après quelques dédales, le fugitif se figea face à une silhouette au loin dans la ruelle étriquée qu’il venait de rejoindre.

Son pas accéléra, déterminé, vers cette petite ombre qui grandissait à mesure qu’il avançait pour prendre les formes d’un enfant. Noir complet, son corps et visage semblaient taillés dans l’onyx, immobile, la face voilée de ténèbres ondulant. Au sein de celui-ci, deux trous béants, duquel émanait un noir plus profond encore que le drap obscur cernant la silhouette.

Cette obscurité harponna le regard du vairon, il se sentit alors vaciller. Son âme rentrait comme en résonance avec l’écho lointain renvoyé par ces ombres.

Etrange sentiment.

___

-On suit mon plan.

Une voix dénuée de chaleur, autoritaire, focalisée sur une possible finalité en se fichant du chemin et des obstacles à brader afin de voir ce sombre dessein s’accomplir. Léon étouffa son rire en voyant Antarès ouvrir la marche vers cette tour, finalement nos travers finissaient toujours par prendre le pas sur notre raison. Son fluide de l'observation lui permettrait certainement d'éviter les possibles mauvaises rencontres sur le chemin, deux poulpes lui emboîteraient le pas suite à l'acceptation de Léon.

Aucune rémission n’était possible pour un être malade. Autant se réconforter dans ce que l’on savait faire plutôt que de chercher en vain un nouveau cocon.

C’était bien plus simple de détruire que de construire.

De mourir que de vivre.

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Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux"

Raki Goshuushou

L'Artisan de l'Anarchie

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Lun 22 Nov - 21:57

Lipstick !

Une guerre, tous cela n'étais rien d'autre qu'une simple guerre de plus, et au milieux de tous ça qu'étais je réelement ? Un simple pion a la solde d'un camp ou d'un autre ? Akira et moi n'étions nous qu'en définitive les simple laquet, nous qui de base nous battions pour notre liberté. Qu'étais-je réelement entrain de faire ? Une flamme s'étais allumé en moi durant le discour du Narseh, une braise qui ne faisait que prendre de plus en plus d'ampleur. Le chaos devais régner en ce monde, il n'y avait pas de place pour le cartel et je comptais bien le pourrir de l'intérieur tel un abcès purulent. Mais pour cela il fallait dans un premier temps que je donne le change.

C'est tout ce questionnement qu'avait éveillé en moi la réaction d'Akira, il ne comprenait probablement pas mon comportement mais qu'importe, il avait un rôle clé dans la manoeuvre et j'avais conscience d'ouvertement le manipuler mais il se donnerais bien plus s'il me prenait pour un traitre, du moins pour un temps. Il aurait ensuite en charge la guerre contre la guilde marchande et j'espérais de tout coeur qu'il aurait les épaules suffisamment large pour s'occupé de combattre au grand jours pendant que je surinais le cartel dans les ténèbres qui m'étais propre.

Mais l'heure n'étais clairement pas a l'apitoiement, je jetterais un regard en direction de Kabi et Fric, leur faisant un signe de tête en direction de Cronia resté derrière pour diriger ses hommes. C'est a ce moment la que je sentirais une force me happé littéralement, les choses sérieuse commençais enfin. Déployant mon haki de l'observation je pouvais voir un homme en face de moi qui avait pour intention de me cogner, et a voir la gueule de son poing recouvert d'une sorte de plaque noirâtre, le gaillard devait probablement maitriser le haki de l'armement. Deuxième constation j'étais attiré certe mais je ne pouvais clairement pas bouger comme je le voulais, cette force d'attraction me laissait juste la possibilité de bouger bras et jambe. Un sourire carnassier se déploya un peu plus tandis que je placer ma guitare dans mon dos. J'attendrais d'être a son niveau laissant mon fluide perceptif m'informer de l'attaque de la cornu ainsi que de l'assistance que m'apporterais le Yakuza, je n'écouterais que d'une oreille la tirade de celui-ci, préférant de loin observer mon adversaire et percevoir lorsqu'il serrerait le poing que l'attraction se relacher au même moment.

Je profiterais de ce moment la, agissant tel un prédateur, j'esquiverais la menace de son uppercut en effectuant une esquive millimétré, je ne cherchais clairement pas a m'éloigner de lui loin de la, j'enverrais dans un premier temps ma queue a pleine vitesse pour lui balayer les jambes, juste ce qu'il fallais pour le déséquilibré et le faire basculer en arrière, mes griffe viendrait alors cueuillir sa gorge avant même qu'il ait le temps de toucher le sol et un coup de pattes viendrait le projetter au loin, mes mouvement serrais le plus vif et précis que possible et un sourire carnassier se déploirais sur mon visage pour laisser ces quelques mots prendre leur envol:

" Jolie sourire ma belle ! mais dit moi avec une gueule pareille tu dois pas avoir de mal pour faire des gatterie a tes petit camarades ! Yamataro ! oublie le vous l'ami, je suis pas amateur de convention social ! Renvoyons ces deux petasses chialler dans les jupes de Konan tu veux bien."

C'est quelque mot s'envolerais si tout ce passait comme prévu, mais j'étais pret a réagir de façon totalement différente si l'homme agissait autrement. Si je constatais que j'avais le temps je me permettrais même de poussais un peu plus les hommes autour de moi:

" Vous avez entendu les gars ! battez vous pour le cartel si vous le voulez, battez vous pour votre business si vous le souhaitez ! Mais Putain surtout amusez vous ! Montrez a ces pouffiasses effarouché ce qu'est un véritable cauchemar !"

Et comme pour appuyer mon propos un cris titanesque de déploierais a ce moment la, un cris qui ne supportait aucune contestation. La bête était la, gigantesque, majestueuse et diablement chaotique. Cette journée prenais une tournure comme je les adorais pleine d'incertitude et de Chaos !

De leur coté Kabi qui avait commencer a boire et fric qui avait mit son foulard sur sa tête approcherais de Cronia, lui expliquant que Le goshuushou les envoyer pour prêter mains forte a ses propres hommes, les deux hommes proposerait a la jeune femme d'agir de concert avec ses hommes.

Code by Wiise sur Never-Utopia

Spoiler:

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Suzuran Akira

Satanas Dolly

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Équipage : Paradise

Jeu 25 Nov - 10:13

Feat

Raki, Antarès, Ren, MJ

Aux Portes du Rêve, Aux Tréfonds du Cauchemar

Alors que je lançais mes assauts sur Raki et sur Papados, je fus touché par une chose. Une chose invisible mais semblable à ce que j’ai déjà pu voir par le passé. Sur Time End, c’était la même chose, j’avais pu résister quelques secondes avant de perdre connaissance l’espace de quelques secondes. Ce fluide là avait l’air moins puissance que la première fois ? Ou alors parce que j’avais été déjà exposé à celui-là que je m’accoutumais de ses effets ? Par ailleurs, j’avais le sentiment que c’était un des hommes proches de Narseh. Je savais qu’il ne s’agissait pas de Raki, il n’avait pas encore ce pouvoir, ou alors il me l’avait caché. Je supposais que cela venait de Ren Tao, la bête pourpre qu’il se faisait nommer.

Enfin bref, me réveillant de cette attaque avec toujours ce mal de crâne, il se faisait des plus intensifs, Est-ce que je pourrais vraiment me battre avec cette migraine ? Je me demandais si Raki avait déjà perçu ce genre de mal de tête, celui où on peut entendre des voix et que ça nous casse les couilles. Je me concentre davantage plutôt que sur ce qui m’entoure. J’ai senti une main me tirer vers l’arrière et lancer une énorme pièce d’or en direction de la lame d’air qui fusait vers nous. Me relâchant, je tombais au sol en regardant Janz.

« Tu commences à me soûler, ressaisis-toi, ce n’est pas pour te voir dans cet état que je t’ai suivi. Si tu continues à être comme ça, je me casse et Paradise sera finis. »

IL disait cela en montrant Raki. Je le regardais quelques secondes, il semblait se battre avec les ennemis du cartel, cela même la position que nous avons choisie. Fin que j’avais choisi et que Janz avait suivi. IL avait raison, je me devais de me ressaisir, si Raki partait, je serais seul au sommet de notre organisation. Regardant le sabreur, sa tête me disait un truc, bon je ne connais pas toutes les histoires du monde de la piraterie, mais lui, il me disait un truc. Un nébula il me semble, il devait être lui aussi un pirate, ancien pirate surement, car son nom ne raisonnait plus trop. IL avait l’air d’être comme nous, un pirate parmi des hors-la-loi, lui aussi n’avait pas vraiment sa place ici même.

« Hollow, le destin fait bien les choses oui, nous sommes tous trois des pirates alliés à ces hors-la-loi. Nous n’avons pas réellement notre place ici, nous sommes simplement leurs alliés. Que dirais-tu toi le pirate de l’ancienne génération de te joindre à nous de notre côté ? »

Son nom, je l’avais retrouvé, un peu de mal, mais j’avais réussi à le retrouver, c’était un nébula. Un homme beaucoup plus fort que nous, si nous l’avons en ennemi, je ne suis pas certain que Janz et moi pouvons en ressortir vivant. De plus, je ne suis pas certains de pouvoir gagner contre un épéiste. Mais il n’y avait pas que lui, il y avait l’autre aussi là, il s’était transformé en une sorte d’iguane. Il possédait donc un zoan, je serais forcément en désavantage contre lui. Je pensais que ce zoan lui permettait de se mouvoir plus rapidement, mais sera-t-il aussi rapidement que Léon ? Pas sûr, mais on verra bien, j’avais par ailleurs remarqué une chose, elle était importante. IL saignait du bras suite a mon attaque et en étant énervé, il ne se soucierait sûrement pas de mon pouvoir et ainsi je pourrais en profiter.

J’attendais de voir ce qui allait se passer, j’attendais la réponse d’Hollow, je me tenais sur la défensive au cas où il y avait une attaque de Papados ou même du nébula qui se trouvait devant nous. Je savais pertinemment que l’un des deux, voire les deux allaient nous attaquer, mais qui allait se battre contre qui ?

Alors que l’on allait se battre, une traînée rougeâtre traversait le lieu du combat. J’avais par la suite pu remarquer que ça provenait d’Agnès, ça devait être le monstre dont elle m’avait parlé. J’avais compris maintenant ce qu’elle disait quand elle me disait que ce serait gratuit pour le voir, mais c’est surtout gratuit pour tout le monde. Il se mettrait sûrement en route pour se battre contre les ennemis du cartel. Si j’arrivais à faire ce que j’ai en tête en me procurant certaines de ses créatures, nous pourrions avoir une armée de chimère extrêmement forte. Si j’en ressors vivant, je me devais de retrouver leur créateur et lui proposé ce marché !

Code de Frosty Blue de Never Utopia

Ren Tao

Crimson Beast

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Race : Humain

Équipage : Shadow Ghost

Jeu 25 Nov - 22:15

Underground

Cette réunion prenait un tournant bien loin du calme désiré. Un rassemblement se doit d’être organisé, dans le calme. On papote, on boit et basta… Mais nous parlons d’un regroupement de hors les lois. Qu’est-ce qui peut bien se passer ? Rien. Qu’est-ce qui peut déraper ? Absolument tout ! Et cela ne manqua pas… Comme le veut la logique des choses, des fuites avaient eu lieu et de ce fait, voilà qu’un ennemi passablement inconnu se présentait, prêt à s’attaquer au regroupement de hors-la-loi. Un coup idéal si l’on veut éliminer une grande partie de la concurrence, mais à moins d’avoir un pouvoir conséquent… Il n’y a que deux façons de réussir un pareil coup :
Avoir des forces conséquentes et écraser autrui.
Avoir un effet de surprise suffisant qui permette de noyer les forces ennemies avant qu’elles ne se mobilisent comme il faut.
Dans le cas présent, je ne saurais dire quelle technique était utilisée, mais une chose est sûre, la limite entre connerie et génie est fine… très fine ! Qui que soit la personne derrière cette attaque, elle paierait chèrement son affront si nous nous en sortions et … ce n’est pas prévu de mourir aujourd’hui, alors…

L’heure était à la riposte. Si en général on attend de prendre un coup pour mieux le rendre, pour ma part, je n’aime pas être celui qui subit. Je préfère donner et … donner en retour ! Entrant en scène donc, j’ouvrais le bal contre les deux guignoles qui semblaient vouloir s’en prendre à la tête du cartel et me dirigeais vers le bouffon à la coiffure douteuse. Comptant sur un autre leader pour m’épauler – et montrer ses capacités – j’attaquais donc l’homme à demi-nu en visant l’abdomen. Plus précisément, le plexus solaire, afin de faire mouche. Malheureusement, un contretemps pointa le bout de son nez, cela faisait longtemps !!!
Le coup connecta, je le sentais clairement, cependant même après l’explosion, l’individu ne sembla pas être hors d’état de nuire. Une étonnante réaction, moi qui m’attendais à le voir raide mort devant la surprise de mon attaque. Quelqu’un qui survit à « l’ouverture » ? Cela promet quelque chose d’un minimum excitant… Même si en regardant brièvement pas loin, une « statue » avec de multiples bras m’allèche un peu plus. Je n’aime pas le menu fretin… Je préfère immédiatement les plats de résistance. Il faut savoir ménager son appétit et si autrefois je mangeais de tout, désormais seuls les vrais mets fins m’intéressent. Je préfère de loin laisser les amuse-gueules à quelques péquenauds chantants ou en paille !

A vu d’œil, les habits avaient morflés, et le corps de l’homme rougit tel… Du métal ? Ni une ni deux, voilà que le bras de l’individu se métamorphose de façon mécanique m’indiquant grandement ce dont il doit s’agir. Un cyborg ? Ou robot ? Quoi qu’il soit, ceci explique cela et m’indigne quelque peu, mais je n’ai guère le temps de m’énerver d’avantage, l’homme n’attends pas une seconde de plus pour me renvoyer la politesse.

« Ta gueule… »

Action… Réaction. Maîtrisant le geppou à ma façon, ainsi que le kamisori à ma sauce, c’est de façon rapide que je recouvre la zone visée – ou du moins approximativement – de haki de l’armement et encaissais les impacts autant que je pouvais. Si certaines balles passaient outre ou touchaient certaines zones, c’est avec joie que j’acceptais la souffrance pour lancer aussitôt ma réaction, montrant quel genre de jeu je joue : coups éclairs. Certains préfèrent réfléchir mille ans et soi-disant frapper au bon moment et s’assurer un K.O, mais ce sont des conneries. Dans ce genre de cas, ce qu’il faut c’est être réactif, ne jamais laisser autrui répondre et acculer l’autre jusqu’à ce qu’il soit clairement enculé à sec !!! Ainsi donc, T-2000 allait bientôt rendre l’âme, je le garantis ! Autodestruction ou non !

La proximité entre nous m’offrait un net avantage dans le fait qu’il n’y avait que peu de place pour l’improvisation. Et une fois son attaque encaissée/contrée, j’en profitais aussitôt pour rebondir sur l’air et asséner un nouveau coup à celui-ci, différent et pour cause, s’il prévoyait une puissance moindre – n’ayant que peu d’élan – il serait le premier à être surpris. Courir et s’élancer c’est bien… Mais cela rend dépendant, alors pour palier à ce petit bémol, j’avais fait le nécessaire pour ne presque plus avoir besoin d’élan – voir pas du tout – pour pouvoir donner des coups à pleine puissance. De ce fait, en cet instant, malgré un coup banal en apparence, c’est au niveau de sa gorge que j’exploserais mon poing noircit sur celui-ci et pas qu’un peu ! Mais au lieu de le laisser filer dû au choc, mes doigts se refermeraient sur ce qu’ils trouveront, que ce soit sa nuque, ou un habit traînant là et avec force et férocité, je pivoterais assez pour commencer à le lancer vers ce qui semblait être une gêne pour Narseh ! En effet, il semblerait qu’une personne fasse barrage à ses éclairs… Or… il parait que les éclairs et les robots ça fait bon ménage. Le taux de chance qu’un éclair le renforce – au lieu de le détruire – étant proche de zéro – à moins que la logique soit inversée pour l’occasion – je tentais donc de le lancer le plus proche de cet étrange personnage qui était apparu de sorte à ce qu’il soit sur la trajectoire d’un possible éclair dévié !

Ceci étant fait et si rien ne faisait contre, j’avais donc le libre choix de la suite et c’est sans ménagement que je m’élancerais. Plus vers Narseh si le robot explosait comme espéré, ou alors vers ce dernier s’il résistait à l’éclair de sorte à le finir lui et l’homme en armure. L’objectif étant que mon collègue ait le moins possible à se soucier d’eux !
Bien que je préfère chasser seul, il y a des moments où il faut savoir improviser et pour l’heure, coopérer avec le faiseur de coups ne semblait pas être difficile. Resterait à voir ce qui se passera si je me retrouvais seul avec lui pour combattre l’étrange statue à huit bras.

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