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Jeu 17 Mar - 17:49
48 millions d'ennuis
On ne va pas se mentir, j’en dois clairement une à Organia sur ce coup là. Après l’épisode d’Havelock qui s’est lancé dans l’immobilier et a acheté une “villa avec vue sur la mer” sur South Blue, en claquant tout notre pognon au passage, la perspective de toucher une petite somme m’arrange grandement.
Le souci, c’est la partie où il faut bolosser deux clampins sur 2K Shima, soit disant “plus faibles”. Plus faibles c’est bien gentil, mais c’est pas comme si j’avais eu à faire à des pointures non plus quand j’étais aux côtés d’Organia, du coup, c’est assez… incertain disons. Heureusement, Mawu a pas encore quitté la voïvodie, donc il y a moyen d’arranger un coup et je parle pas de… enfin bref.
Lui proposer du travail aura été rondement mené, puisque j’ai au moins une partie des détails, genre le nom, la localisation, la somme, ça aide à avoir un minimum de crédibilité. J’ai dû mentir un peu aussi, mélanger le vrai et le faux, bref, un peu tout brouiller histoire qu’elle soit pas trop trop surprise de la requête.
Du coup, note mentale, pour la petite chèvre maudite, je viens désormais d’une famille qui pratique allègrement le mercenariat, parfois un peu borderline, et j’ai utilisé les connexions familiales pour récupérer du taf, qui ne sera pas très propre et dont la cliente est “très probablement liée de près ou de loin au monde criminel”. J’ai dû ajouter que c’était sûrement une histoire de vengeance aussi je crois. Disons qu’au moins elle sait à quoi s’attendre quoi. Il faut juste pas trop que la relation avec Organia se révèle, sinon ça pourrait compliquer les choses.
Ceci dit, elle a pas bronché même quand j’ai expliqué les demandes un peu… précises disons, de la demoiselle, en se permettant même d’ajouter que le gouvernement devrait se mettre au niveau pour les primes s’ils veulent voir la couleur des corps un de ces quatre. Elle a pas tellement tort, mais bon, s’ils disparaissent de la circulation sans que le gouvernement ait à sortir un berry, ils s’en plaindront pas non plus. Quoique c’est pas vingt-quatre pauvres millions qui vont faire un trou dans les caisses hein. Pas pour eux en tout cas, pour moi ce serait une autre affaire.
Pour le reste de l’affaire, autant j’aurais bien fait tout le trajet à la nage, une sacrée partie de plaisir, surtout les Calm Belt, autant je vais pas laisser ma collègue se démerder, donc ben, ce sera un trajet par…. oiseau visiblement. Clairement quelque chose auquel je m’attendais pas, mais visiblement Mawu s’est dégotté un piaf géant je ne sais où et compte s’en servir comme moyen de transport. Bon, j’ai déjà oublié comment elle l’a appelé, surtout que pour moi ça ressemble juste à un gros poulet, mais on fait avec hein.
Reste plus qu’à débarquer je ne sais pas où sur l’île et attendre un coup de fil de Mademoiselle Organia. Peut être préférable que je m’écarte en le recevant d’ailleurs, on ne sait jamais.
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Ven 18 Mar - 2:18
Cauchemar en Kazan
La femme chèvre avait pu se remettre de ses émotions et de ses blessures. Le souvenir peu lointain du marasme de populace zombifiée, amenée à s’entre déchirer ainsi que le dernier assaut désespéré des malfrats n’était plus que cela dans sa mémoire, un souvenir. Alors pourquoi tout ce sang la réveillait parfois la nuit, avec le rire tonitruant de Toku Tokuto ? Ce fantôme fugace avait bien pu s’enfuir, et Mawu en était désolée pour les prochaines victimes qu’il ferait sans doute, mais elle n’était pas dans le camp des héros, tout au plus de ceux qui se devaient de faire ce qu’ils pouvaient.
En un sens quelque peu bénévole, la femme avait décidé de demeurer quelques temps encore dans la voïvodie, faisant don de son sang et de ses efforts pour garder un tant soit peu de cohésion sur le terrain le temps qu’une nouvelle opportunité se révèle à elle. Elle en avait presque oublié le grand requin qu’elle était venu chercher à la base dans cette contrée souvent embrumée. Une atmosphère assez fraîche et apaisante y régnait et ce malgré le chaos. Elle avait élu domicile pendant tout ce temps dans une famille de vampires pauvres, n’ayant pas le sou pour manger convenablement, et passait du temps à chasser pour eux et leurs quelques voisins qu’elle pouvait nourrir en parcourant la forêt. Faute de vêtements de rechange, elle avait adopté le style voïvode de la pauvreté, et malgré la prime qu’elle avait touchée, elle ne se sentait pas de se vêtir mieux en l’instant, par souci de ne pas paraître trop élevée parmi les gens qu’elle côtoyait.
Un peu de temps était passé avant que Lemmy ne refasse surface, pour apporter une proposition d’emplois, mais loin et pour une somme somme toute modique, compte tenu du déplacement. Croiser deux ceintures pour aussi peu, c’était clairement une affaire de cœur plus que de raison, mais le job promettait de payer plus que d’ordinaire, un indic de la famille du grand requin avait un piston pour tirer une meilleure prime d’un contrat qui donnait moins chez les marines, leur perte. Le souci de taille était la distance, le requin pouvait nager, mais elle ? Heureusement une solution s’était offerte à elle depuis peu dans la forêt.
Un oiseau effroyable y grondait, une créature dite infâme, aux bec et aux serres accélérés, au comportement irrationnel et impulsif, et à la méthode de chasse la plus effroyable au monde, le bombardement en piqué. Non content de voler des proies aux autres prédateurs du coin, il adorait apparemment laisser les victimes de ses attaques chuter de très haut, ou de les régurgiter juste au moment crucial d’un piqué avant de remonter en chandelle pour admirer son repas en percuter de plein fouet un autre tout frais servi. Mawu était assez tendre avec les animaux, et les comprenait, à sa mesure bien entendu. Selon elle, cet oiseau si particulier était en parade pour trouver une femelle, et personne ne lui donnait l’attention qu’il méritait. Il savait montrer que son territoire lui appartenait, et donc tout le monde savait naturellement où son futur nid se trouvait. La femme-chèvre s’était approchée, chaque jour de plus en plus, et puis l’animal l’avait laissé rentrer dans “son buffet”, un nid à plusieurs branches en crochet où étaient suspendue des mets les plus raffinés, pour un oiseau géant bien entendu. Faussement admirative, mais pleine de compassion, Mawu avait joué les étonnées, flattant l’égo du dégobilleur, au point qu’il s’en était pris d’affection, allant jusqu’à lui donner un de ses trophées en récompense. Elle avait dû a contre cœur manger un bout de poisson régurgité, puis s’était lié à lui, comme une entremetteuse, utilisant sa dernière acquisition pour rendre la parade de l’infâme plus… explosive ?
Un torrent de feu avait illuminé plusieurs fois le ciel, sortant du flame bazooka que la jeune femme apprenait tout juste a manier, guidant de nuit un des oiseaux les plus magnifiques qu’il ait été donné à Mawu de voir. Le même, en moins noir, en plus lumineux, plus gracieux, et bien plus en chaleur que lui. A peine arrivée dans le nid qu’elle lui faisait faire des choses, alors Mawu s'éclipsa, leur laissant un ou deux jours de répit. Le temps s’écoula sans qu’on entende trop parler des deux oiseaux, alors avant de se décider à prendre un bateau pour suivre le rythme de Lemmy, la femme-chèvre s’en était allé au nid, voir les grand oiseaux. Une portée l’attendait elle, avec le grand mâle, la femelle ayant fait son bonhomme de chemin, le laissant les nourrir. Le père la regarda avec une tendresse assez parentale, avant de pousser un de ses petits hors du nid, une femelle, si Mawu pouvait s’en fier à la couleur du plumage. Rosé sur le dessus, blanc crème sur le bout des ailes, puis un motif rose vibrant terminant sur la couleur trompe-l'œil du bas du ventre, un bleu ciel qui masquait l’oiseau lorsqu’il vous survolait, favorisant son mode de chasse. La petite regarda son père de ses yeux bleus plein d’incompréhension, puis la main accueillante de Mawu. Tapant du bec au sol, le père rappela la cornue à le regarder et être attentive. De son cou il désignait le ciel, puis son plumage, puis le nid, sa fille et enfin Mawu.
Ne pas briser le cycle des unions, en soit, une fois le message compris. La femme chèvre s’y engagea, et repartit, suivie de près par l’oiseau aux couleurs chatoyantes, découvrant le monde de ses propres ailes pour la première fois. Le village fût un peu décontenancé, et Lemmy avait ce regard des animaux des fonds marins lorsqu’une proie s’aventure trop près de leur mâchoire. Après avoir rassuré la populace, et appris à monter la bête, Mawu s’était attelée à faire porter le requin dans ses serres et à le larguer dans l’eau, là où l’impact serait moindre. Une fois confiante que l’oiseau pourrait tenir un voyage entre deux îles, l’aviatrice commença, avec Lemmy et Havelock, leurs escales. Les voyages avaient durés un bon moment, l’oiseau demandant que les chasseurs de primes s’arrêtent assez souvent, et à mesure des vols et la prise massive de force et d’endurance, la belle Uwami fit son dernier voyage avec une assurance et une performance altière.
Déposée sur une des plages bordant le port de Kawai Kazan Shima, Mawu laissa l’oiseau géant relâcher la corde qui la tenait en suspension à son bec, se posant gracieusement dans le sable après avoir largué Lemmy a près de cinquante mètres de la côte avec élan qu’il nagea en moins de temps qu’il ne fallut à Havelock pour arrêter de se cramponner à “La grosse dinde volante” avec ses jambes jouant des castagnettes. La garde maritime fît un détour pour les accueillir avec appréhension, ce à quoi Mawu répondit assez simplement en exhibant son badge de chasseuse de prime obtenu à Cactus Island, pas nécessairement une preuve flagrante, mais qu’elle agrémenta de plusieurs contrats dont elle avait toujours les primes et aussi sa permission officielle délivrée par un officier gouvernemental assermenté. Mawu paya la taxe pour l’usage du port, même si techniquement l’oiseau ne s’était pas amarré au port, et demanda quels établissement seraient susceptibles de les accueillir pour dormir et se reposer, ainsi que d’éventuelles boutiques de vêtements pour faire des changements de toilettes, car la petite femme-chèvre était toujours dans ses guêtres vampiriques. Dans sa tête à elle, la jeune femme imaginait que le lendemain, Lemmy pourrait aller voir son contact ou lui téléphoner pendant qu’elle flânerait avec éventuellement Havelock comme porte bagage, étant donné qu’il lui fallait toujours quelqu’un pour le surveiller. Quant à Uwami, sans doute se reposerait-elle avant d’aller chasser dans les bois de manière plus saine que son père.
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Trop long j'lis pas ça moi !:
-Mawu est restée pour aider le peuple voïvode, notamment les vampires pauvres à remettre le pied dans leur vie d'avant. -Elle a aidé un oiseau à trouver sa compagne. -Lemmy est venu la voir avec du boulot, elle a accepté. -Elle est allé chercher son pokémon dans le poké-nid après sa poké-quête (kékette ). Il s'agit de l'oiseau géant que j'ai acheté en boutique évent, niv 20 trois passager max, je l'ai pas encore ajouté au roster dans ma fiche tech, faudra que je le fasse (pitié pas taper). -Le groupe a fait des escales entre les iles jusqu'à kawai kazan shima -Lemmy a été largué dans la flotte avant de rejoindre la plage ou se posait l'oiseau, pis on a probablement pris des chambres d'hôtels pour la nuit et le lendemain en principe Lemmy passe son coup de fil pendant que Mawu babysit Havelock en le forçant à suivre sa virée shopping.
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Mawu
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Dim 20 Mar - 2:49
Dans la soirée de son entrée dans le port de l’île, un appel arriva. C’était Organia. Celle-ci semblait satisfaite par quelque chose, mais elle ne voulait pas en parler avec son partenaire de crime pour l’instant. Il allait pouvoir continuer à gonfler sa renommée en s’en prenant à des ennemis de la Guilde Marchande, et les marines viendraient bientôt lui manger dans la main… Sans savoir qu’ils seraient sûrement ses prochaines friandises. L’idée égayait tout autant la jeune femme dont le message fut assez simple :
- Les deux cibles se trouvent dans le Kenzan, le volcan éteint depuis une centaine d’années. Ils ont installé leur petit marché noir au sein de la capitale du reinaume, ils sont souvent vus, déguisés près de la place centrale. Pour vous rendre au centre du Kenzan, mon cher, il faudra emprunter les moyens de déplacement classiques.
La ville était en effet protégée par des canons de toute sorte qui canarderaient les malencontreux voyageurs qui tenteraient d’y entrer en volant. Pour monter le volcan, il faudrait emprunter un sentier adapté qui avait été creusé à un moment dans le mont pour arriver sur la cheminée rebouchée par la dernière éruption. Certains disaient que le risque zéro n’existait pas, mais quelques géologues étudiaient de manière poussée l’activité sismique de l’île. Et il n’y avait rien à craindre, selon eux.
En arrivant sur le port couvert d’une quantité ahurissante de coquillages, on indiquerait à Mawu le « Petit Berger Mignon » qui s’était ajouté le dernier adjectif à l’ascension de la reine actuelle sur le trône pour contenter les caprices de la gamine. Le patron était un baraqué dont le visage balafré ne renvoyait absolument pas à l’idée de « mignon ». il conseilla d’éviter les magasins de vêtements de l’île ou de passer des commandes spécifiques, sous peine de se voir vêtus de tenues à froufrous, ce qui aurait certes un effet humoristique mais couperait de toute envie de les prendre au sérieux. Grand nombre de personnes dans les rues étaient cependant habillées de cette manière. L’auberge, comme une bonne partie de la ville portuaire, était installée sur un morceau de plage aménagé. Entrer et sortir amenait son lot de grains de sables sur les planches en bois. Le temps était clément en cette saison, et pas une goutte de pluie ne semblait poindre à l’horizon. La forêt derrière le port était plutôt luxuriante et guidait à la base marine, tandis que contourner les bois permettait de se mettre sur le chemin de la capitale du reinaume. Les deux chasseurs de prime pouvaient monter ou rester observer, au matin du lendemain de leur arrivée, ceux qui arrivaient sur le port. Ils pouvaient aussi questionner la Commandante sur les primés locaux, mais celle-ci n’aurait pas le moindre indice sur ceux-ci. « Tout va bien à Two K. Shima. ». Tout était rose, tout était joli, tout était illusions faites d’amour et de guimauves.
Commandante Natalia Palin
La commande spéciale de la Reine Katrina, lors de son entrée au pouvoir, avait été d’accepter la construction d’une base marine sur l’île à l’unique condition étant qu’elle soit recouverte de rose. Les autorités s’étaient pliées à cette demande un peu délirante, et la jeune fille avait été contente de cette décision. Absente à cause de ses devoirs à la Rêverie, l’île était moins surveillée que d’habitude mais bénéficiait des services de la Commandante Natalia Palin. Munie de son ruban rose, porté avec fierté au-dessus de son uniforme qui n’en était que plus stylisé, elle avait quitté la base et traversé un morceau de forêt aménagé pour se diriger vers le port.
En arrivant, elle ne pourrait s’empêcher de noter l’agitation provoquée par un navire marine qui venait d’aborder l’île. C’était un petit bâtiment, il n’appartenait donc pas à de hauts gradés qui bénéficiaient de cuirassés pour affronter les ennemis du Gouvernement Mondial en mer et pouvaient donc intervenir à tout moment.
- Rapport de la situation ? Demanda-t-elle à deux marines à proximité.
Les deux s’échangèrent un regard et se grattèrent la tête.
- Deux lieutenants sont passés et se sont dit pressés… Je ne sais pas trop qui ils sont, mais leurs galons étaient là.
Ils désignèrent alors les marines qui attendaient sur le port et s’étaient assis sur les bittes d’amarrages et les caisses posées de-ci, de-là. Ils semblaient tout aussi perdus. La Commandante se dirigea vers eux pour savoir de quoi il en retournait. Elle leur tirerait bientôt les vers du nez, et ce ne serait pas difficile car une partie de la population les connaissait déjà : Kein et Kiyo Kyria avaient abordé l’île, sans rien expliquer à personne. Les deux membres de la marine renommés à 24.000.000 chacun, le frère et la sœur borgnes, étaient arrivés.
Janna Corder, Alyxander Astillan
- Dix, onze, douze… C’est bon, j’ai le compte.
Alyxander finirait de faire l’inventaire dans le débarras de leur hangar. C’était difficile de ne pas faire dans le détail quand ils avaient autant de marchandises à traiter ces derniers temps. Les affaires allaient bien après tout, et même si Janna n’était pas particulièrement joyeuse, il fallait avouer qu’ils étaient dans une situation précaire depuis quelques temps : leur souverain avait disparu. Centes Decima n’était plus, et la Cour s’était dissoute. Leur rôle inachevé avait laissé un goût amer. Ils auraient pu se séparer, comme la plupart des duos formés par le Souverain, mais chacun des deux espérait intimement que leur Roi reviendrait des morts. Il ne pouvait pas avoir disparu pour de bon après tout.
C’était porteurs de cette flamme d'espoir qu’ils avaient décidé de ne pas se laisser abattre et d’amplifier leur influence sur South Blue. Ils voulaient contrôler le monde hors-la-lois des Blues dans le but de préparer le retour de Centes. Et c’était là peut-être leur unique objectif. Jenna prendrait sa tête entre ses mains tandis qu’un soupir las la quitterait. Elle se dirigerait ensuite en dehors du hangar, prenant la direction de la place centrale.
Au port : - Commandante Natalia Palin est niveau 20.
Dans la Capitale du Reinaume : - Alyxander Astillan est niveau 16. Primé à 12.000.000. - Janna Corder est niveau 17. Primé à 12.000.000.
Quelque part sur l'île : - Kein Kyria est niveau 23. Renommé à 24.000.000. - Kiyo Kyria est niveau 23. Renommé à 24.000.000.
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Lemmy Mangetête
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Dim 20 Mar - 14:37
48 millions d'ennuis
Largué comme une torpille par le piaf à genre, vingt mètres de la flotte, pour éclater la surface de l’eau et profiter de l’élan pour dévorer la distance qui me sépare de 2K Shima, il faut avouer que c’est un truc que j’avais jamais fait, mais qui valait le coup. Le reste du trajet pris dans les serres d'une espèce de cormoran géant, c’était nettement moins fun, j’ai la vague impression d’avoir ressenti la même chose que les poiscailles capturées par ce genre d'oiseaux. Une profonde détresse, l’envie de fuir les serres du piaf aussi vite que possible et retourner me tremper l’échine tranquillement plutôt qu’être transporté comme un sac à patate. J’ai rarement autant regretté ma taille que pendant ce trajet pour être honnête, déjà parce que c’était pas agréable pour moi, mais en plus parce que le poulet a pas du aimer me porter non plus.
Au moins à l’arrivée, la vision du port est splendide. Il y a peut être juste un peu trop de rose partout à mes yeux, mais autrement, les coquillages partout, ça passe crème. Du coup, première étape, trouver de quoi dormir déjà, j’aimerais éviter de pieuter sur la plage. Seconde étape, j’imagine que passer par la base marine pour me renseigner un peu sur les primés de l’île, et par extension de South Blue, ne peut qu’aider. Et troisième étape euh… Je sais pas, réussir à capturer les deux bozos? Enfin, capturer est rien de plus qu’un joli mot pour dire “Tuer, décapiter et envoyer les têtes dans une jolie boîte enrubannée auprès de leurs patrons de la Guilde Marchande, le tout pas forcément dans cet ordre” dans le cas présent.
Je demande juste quelques instants pour me sécher avant de me mettre en marche, parce que bon, entrer dans une auberge en étant absolument imbibé et foutre de l’eau partout, c’est un super coup pour s’attirer l’ire du patron, à raison d’ailleurs. Résultats, deux chambres pour ce soir à pas trop cher, même si on m’a dit qu’il faudra que je dorme par terre, vu qu’ils n’ont pas de lit pour “les gens comme moi”. C’est déjà un petit miracle que le bâtiment soit assez grand pour que je puisse passer les portes, je vais clairement pas les faire chier. Et ensuite une visite à la base marine pour essayer de savoir de qui de quoi. Peu fructueuse cette visite d’ailleurs puisqu’on m’a basiquement dit “On a pas de criminels ici”. Au début je me suis demandé si on se payait ma tête, mais non, ils ont l’air convaincu que comme ils ne voient rien, il n’y a rien. C’est ça la politique de l’autruche?
La soirée arrive tranquillement et le petit escargot bleu se met à faire son bruit caractéristique, signe de l’appel que j’attendais. Mawu n’est pas à portée d’oreille normalement et Havelock a été autorisé à sortir pour la soirée, donc je vais pouvoir décrocher sans crainte. La voix d’Organia retentit, sans surprise, même si je décèle une pointe d’amusement dans ses propos. Pas sûr de l’origine ou la direction de son fun, mais hey, tant qu’elle est contente, c’est bien… je suppose? Au moins les infos sont claires, ils se planquent dans le volcan éteint, quand ils ne sont pas sur la place centrale.
Moralité pour moi, éviter la place centrale, juste au cas où ma présence auprès d’Organia aurait été transmise. Je suis pas la limande la plus plate quoi, s’ils savent d’une manière ou d’une autre que je me suis acoquiné avec elle, ça va être vite vu. Juste un petit message à leurs gars “Vous faites gaffe, il y aura peut être un homme-requin de cinq mètres de haut qui va vous débarouler dessus” et là c’est grillé, on me voit venir à dix lieues à la ronde.
Bref, je cherche la petite chèvre, environ quoi, trois minutes avant de la trouver? Faut dire qu’elle était pas loin. Je l’interpelle, juste au cas où elle ne m’aurait pas remarqué, avant de lui demander si on peut parler en privé, parce que bon, ça reste des infos un peu sensibles quoi.
Une fois isolés, je peux clairement lâcher le morceau.
“ La cliente m’a contacté, les deux cibles ont donc ouvert un magasin dans la capitale. Marché noir visiblement, donc ca confirme l'appartenance au monde criminel. Autrement, elles ont été vues régulièrement "déguisées" sur la place centrale. Pas plus de détails, mais du coup on peut prendre pour acquis qu'elles se sont installées dans la capitale sous couverture.
Pour le moment, j'ai pas tellement d'idée pour les récupérer discrètement, une capture en pleine capitale, ca risque d'attirer beaucoup d'attention. Ou alors il faudrait trouver moyen de s'infiltrer dans leur boutique de nuit, à condition qu'il n'y ai pas de surveillance, ce qui est peu probable. Surtout qu’aller dans un volcan m’enchante pas, éteint ou pas. Si ça pète… Bref, pas besoin de faire un dessin.”
Je secoue un peu la tête, essayant de m’ôter l’image d’un tempura géant de requin. Non clairement, si le volcan pète, je veux même pas m’imaginer sur l’île, prime ou pas.
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Dim 20 Mar - 18:56
Au menu ce soir
Le lieu était charmant, apaisant même comparé à la voïvodie. Et tout pendant que la femme chèvre léchait les vitrines, elle ne pouvait s’empêcher de remarquer les accoutrements relativement candides et fantaisistes porté par la majorité. Telle une parade de haute couture, les couleurs et les formes, toujours sous une influence assez enfantine, laissaient transparaître qu’une seule et même personne avait eu la main lourde sur les exigences. Mawu finit par trouver l’établissement que l’on lui avait conseillé, et elle y pénétra pour tomber sur un homme entrant en parfait contraste avec l’aspect ingénu de la cité portuaire. On aurait pas pu faire plus archétype du loubard ou du mercenaire d’envergure (peut-être une reconversion suite à une flèche dans le genoux, qui sait ?), et cet homme lui déconseillait vivement d’aller voir ailleurs. Pas nécessairement une mauvaise tactique commerciale de dénigrer tous ses concurrents d’un coup, et de la part d’un tenancier ayant une enseigne indiquant qu’il était un “berger”. Si la femme-chèvre n’en avait eu cure de l’avoir entendu de la part des gens, le fait qu’elle était aller de son propre chef voir un “berger” lui laissait quelque part un arrière goût d’insulte envers ses principes, après tout elle avait envoyé paitre ses parents, ce n’était pas pour se laisser effrontément guider. Elle répondit donc qu’elle s’était fait sa propre idée et parcouru les articles avant de passer aux long essayages, cherchant un compromis entre des vêtements qui lui permettraient de se battre, des changes et bien entendu, entre lingeries et accessoires, de se fondre un peu plus avec la masse locale, sans trop être encombrée par ailleurs. Elle termina son tour du magasin avec une pile d’articles tous plus pratiques les uns que les autres, sauf pour un accoutrement, spécifiquement sélectionné pour son ton sur ton avec l’ambiance folklorique de 2K. L’annonce de l’addition fût quelque peu salée, mais comparés à ses petites prises en dehors de Mark Slith, cela n’était pas nécessairement si douloureux pour son porte monnaie. Là où cela allait s’avérer être une souffrance se trouvait être dans le transport de toute cette marchandise. La femme-chèvre savait qu’elle devrait les emporter de nouveau à chaque voyage, elle se permit donc d’ajouter des sacs pour pouvoir les harnacher à son oiseau de transport, et en attendant, faute de mieux, Havelock serait celui qui devrait les porter. Le bougre n’avait pas particulièrement aimé à la base l’idée d’un voyage aussi long, avec autant d’escales, et à bord du moyen de transport le plus terrifiant de sa vie (A moins qu’il ait déjà voyagé dans la gueule de Lemmy, qui sait ?), et en plus de cela il n’avait pas touché la moindre drogue qu’il n’avait pu dissimuler depuis le début. Autant dire que l’idée de fureter ailleurs lui avait effleuré l’esprit et même en cours d’essayage la femme-chèvre dû user de son instinct de proie pour guetter l’éventuelle fuite furtive de l’expert filouteur, le rappelant alors verbalement à chaque fois. Les effets indésirables du sevrage arrivaient à leur paroxysme et c’est tout juste si l’homme portait son propre poids, compte tenu de la douleur et du retour à la réalité froide et dure qu’il devait ressentir. Mawu comprit alors le message, s’occupant de ses effets nouvellement acquis personnellement, en plus de traîner Havelock, la loque, par le col. Elle l’abandonna à son sort dans sa chambre, sûre qu’il allait au choix ou roupiller ou déprimer ou encore même se carapater, avant d’aller dans ses propres appartements, une loge assez petite mais cozy, aux couleurs pastel de jaune et de vert.
Elle était en train de se changer après sa douche quand Lemmy arriva, voulant discuter des différents points de la mission et de la stratégie à adopter pour sécuriser les objectifs de manière efficace et discrète. Il lui demande si il pouvait lui parler dans un endroit isolé, et c’était déjà relativement isolé, ne manquait à cela qu’un peu de musique, ce dont la chambre de Mawu disposait. Un jolie boîte à musique avec un dial encastré, fait pour ne pas pouvoir accéder à l’enregistrement, juste pouvoir le jouer. Le son du coquillage laissa écumer vagues sur une côte illusoire pendant que la demoiselle écoutait les indications et recommandations du requin derrière le paravent. Commerce, déguisement, le lieu approximatif et… c’était tout. La femme-chèvre s’arrêta dans son action, relevant la tête, incrédule. -Et c’est tout ? Ton indic a pas d’idée de quels moyens ils disposent, des armes dont ils se servent, des pouvoirs qu’ils peuvent avoir ? Un minimum de profil, je… Mawu soupira lentement. Donc on fonce droit sur l'inconnu sans filet, hmmm…
Songeuse, elle termina d’enfiler ses vêtements terminant par un envol de soierie destiné à tromper les yeux des gens et la rendre plus “locale” d'apparence, puis elle sortit de derrière son paravent.
Tenue semi-locale:
-En principe, il est possible que les gens sachent de plus en plus qui je suis à cause de Slith, mais je peux toujours me fondre dans le décor.
La demoiselle fît un tour sur elle-même, puis ôta les différentes couches de yukata sur ses épaules pour les jeter en vrac sur son lit et de s'asseoir, bras croisés en dessous de la poitrine, une main sur le menton, pour réfléchir. -M’est d’avis que leur commerce sera surveillé et gardé, en revanche je pense qu’on pourra pas en dire autant de leur résidence.
La femme sortit les deux parchemins avec leur prime. -Lui à l’air d’un garçon assez malin, peut-être un peu beau parleur, elle a les traits d’une simple fille. S'ils ont un commerce dans les coins obscurs de la capitale, soit ils ont un don particulier pour se défendre, soit ils se font relativement discret. Il faudrait que l’on puisse les filer pour en savoir plus sur leurs agissements, sur leurs talents et les quelques points de chute qu’ils pourraient utiliser en cas de fuite. Ce serait sage j’imagine d’attendre de savoir où et comment frapper pour éviter de se faire mordre le postérieur Il est trop tôt pour agir, mais j’imagine que si tu y tiens, on peut tenter une opération musclée dès le départ au détour d'une ruelle sombre. Le vrai malus dans l’histoire, c’est que je te vois mal être discret, et vu l'état de Havelock, à moins qu’il ne se sente une poussée d’être concerné par tout ça, il ne nous sera d’aucune utilité. L’autre option serait de tenter de les contacter, d’une manière ou d’une autre, pour leur faire croire à une histoire et qu’ils se rendent où l’on a besoin qu’ils soient. Dans tous les cas vu la politique locale de tourner la tête ailleurs que là où se trouvent les problèmes, je doute que nos actions soient vraiment prises en comptes par les forces de l’ordres, tant que je ne me sert pas du canon de chaleur, tout le monde devrait dédaigner les effusions de sang, tant qu’elles sont courtes et pas dirigées vers des innocents ou des forces de l’ordre.
Mawu se releva pour plier les textiles qu’elle avait jeté et les primes. -Monter un commerce en toute discrétion demande des moyens ou un talent, je ne sais pas quel poisson tu as ferré, maître Mangetête, mais il se pourrait bien qu’on s'étouffe sur une arête.
Un fois tout cela terminé, elle laissa le requin quitter sa chambre pour aller dormir, demain allait être une sacrée grimpette, avec un peu d’espoir sans doute que le transport n’était pas trop cher, même si la femme-chèvre voyait mal le requin dans une diligence.
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Mawu
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Dim 20 Mar - 20:49
La taille de la place centrale de la capitale du Reinaume était plus importante que le port de l’île. Située au centre même du cratère, en aval du château dont les gargouilles avaient été remplacées par d’adorables petites créatures informes, le lieu de rencontre de toutes les personnes qui voulaient faire du troc était encore une fois bondée de monde dès huit heures du matin. Les pavés qui avaient été changé d’un beige immaculé vers un rose pâle au fil des années formaient un dessin d’ours en peluche vu du ciel. Les bâtiments adjacents étaient principalement des commerces au-dessus et derrière lesquels se situaient les habitations. Plus loin, à l’est du cratère, se trouvaient les hangars qui servaient à stocker les marchandises des honnêtes gens, et à l’ouest une sorte de bidonville décorée de rubans, de colonnes de ballons et d’arches de fleurs fanées en absence de la reine.
Il faudrait quelques heures à Mawu et Lemmy pour partir de leur chambre d’auberge, emprunter le chemin qui contournait la forêt et passait par l’intérieur du mont pour arriver ici. Ainsi, sur les coups de midi le paysage aurait bien changé. Les différents commerçants avaient laissé place à de nombreux vendeurs de nourriture. Certains arboraient des tenues ridicules comme Tony le Pizzaïolo, ou encore Mama Yité aux parts de quiches exquises. Quelques gardes étaient présents, discrets, pour assurer la sécurité des lieux.
Lieutenants Kiyo & Kein Kyria.
Parmi les stands jouxtés les uns à côté des autres déambulaient deux figures de la marine qui s’étaient faites une sacrée renommée en chassant des hors-la-lois : le frère et la sœur Kyria. Leur réputation était aussi inquiétante que la raison de leur blessure. Ces deux tarés s’étaient estropiés pour avoir perdu une cible, et ils semblaient être prêts à recommencer s’ils en perdaient une autre. Leurs cheveux blancs les rendaient facilement repérables, et ils n’étaient pas décidés à se cacher.
Devant leur apparition, un certain nombre de vendeurs se crispèrent, inquiets. La présence de ces deux personnes signifiait qu’elles avaient flairé quelque chose. Et beaucoup des commerçants n’étaient pas sans avoir des liens avec des personnes qu’ils ne devraient pas fréquenter. Pourtant, quelques-uns gardaient leur calme. Tony et Mama Yité étaient en train de servir leur clientèle, en bons commerçants qu’ils étaient.
Comment démasquer dans cette foule une personne qui était sous couverture ? Pour les deux marines, la réponse semblait être l’intimidation. Pourtant, leur théorie n’était pour l’instant pas fructueuse puisqu’ils avaient beau regarder avec suspicion la majeure partie des commerçants, rien ne permettait de deviner sous quel visage se cachait le duo dont ils avaient entendu parler.
Commandante Natalia Palin
Le Commandante observait le chemin qui menait vers la capitale du Reinaume et émettait un léger tiraillement : elle devait s’y rendre, en raison d’une réunion d’urgence pour voter quelque décision prise par Katrina lors de son aller à Marijoa. Elle n’en connaissait pas le contenu exact, cependant sa voix comptait. D’un autre côté, il y avait toujours un problème de poids quant à la défense de l’île. Devait-elle appeler un Colonel ou un Contre-Amiral à proximité pour la renforcer ? Non… Il n’y avait plus personne pour l’assurer.
Soudain, elle se tourna en apercevant quelqu’un qu’elle avait déjà croisé quelques fois. Ses sourcils se haussèrent tandis qu’elle disait sur un ton étonné :
- Pourquoi êtes-vous là ?
Au port : - Commandante Natalia Palin est niveau 20.
Dans la Capitale du Reinaume : - Kein Kyria est niveau 23. Renommé à 24.000.000. - Kiyo Kyria est niveau 23. Renommé à 24.000.000. - Alyxander Astillan est niveau 16. Primé à 12.000.000. - Janna Corder est niveau 17. Primé à 12.000.000.
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Lemmy Mangetête
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Lun 21 Mar - 1:55
48 millions d'ennuis
Face à la première question de Mawu, je ne peux que hausser les épaules. Moi aussi j’aimerais bien avoir plus d’informations, mais j’imagine que sans ça c’était trop simple et beaucoup moins drôle. J’imagine ouais… Je regarde la petite chèvre tourner sur elle même pour essayer ses emplettes de la journée en me disant surtout que ça promet d’être un festival de la connerie cette mission finalement. Moi qui pensais que ce serait un bon moyen d’empocher une petite somme sans trop me fouler, en fin de compte j’ai bien l’impression qu’Organia s’est bien foutue de moi. Ou alors peut-être que j’en attendais trop, après tout elle a juste dit qu’elle me donnerait leurs “coordonnées précises”, pas tout leur emploi du temps, quand bien même ça aurait été utile.
“ Pour Havelock, je sais déjà comment gérer le coup. Ce sera pas très propre, surtout vu son état, mais ça devrait le contenir temporairement. Pour le reste… Honnêtement, je suis pas très pour l’intervention musclée immédiate, je préfèrerais un peu de repérage, même si j’ai bien peur que je serai le premier à être repéré.
Comme tu l’as dit, je suis pas très discret, donc ça risque d’être compliqué. Quant à leur faire avaler des couleuvres… Franchement, ça pourrait passer si c’est toi qui t’en occupe, le souci, c’est un peu que… Disons qu’il y a une possibilité qu’ils sachent qui je suis…
De ce que je sais ils ont un gros groupe derrière eux, donc possiblement des gros moyens. La commanditaire est une amie de ma mère, si le groupe a fait une enquête approfondie sur elle, je pense que je suis grillé d’avance… C’est pas que je veux me soustraire à la parlote mais… Ouais. Disons que l’idée qu’ils me reconnaissent n’est pas exclue.
Pour être honnête, c’est à double tranchant. D’un côté, ça les préviens qu’ils ont potentiellement du monde aux trousses, de l’autre, s’ils ne savent pas gérer leurs expressions faciales on peut espérer les dénicher.
Enfin, pour ça il va déjà falloir monter quoi, à vue de nez on en a pour un moment, donc ce serait mieux de partir dans la matinée, histoire qu’on puisse faire un tour et voir à quoi ressemble la zone, ça sera au moins ça de fait.”
Après avoir eu sa réponse, je la laisse, entre autre parce que c’est pas correct d’être dans la chambre d’une jeune femme la nuit. Enfin, j’ai un peu passé l’âge de me soucier de ça, mais c’est les petites habitudes qui restent le plus. Une arête hein, ça risque bien d’être le cas, mais c’est trop tard pour reculer maintenant de toute manière.
En rentrant dans ma chambre, je vois Havelock sur le lit, en boule, à se balancer, pleines coulées de sueur, le teint pâle, les yeux injectés. Tu m’étonnes il doit être en pleine redescente, il a pas pu prendre un rail depuis qu’on est parti de North Blue. Et autant avec juste moi il peut m’échapper occasionnellement pour prendre un coup, autant avec deux personnes, ça devient nettement plus difficile.
“ Havelock? Havelock! Oh, Havelock!”
“ Hein? Quoi? Non j’sais pas! C’est pas moi!”
Putain de merde, il est complètement perdu pour la cause là. Je fouille deux minutes dans le sac hydrofuge et j’en sors un paquet plastifié, que je jette à ses pieds. Il relève immédiatement les yeux en voyant ce que c’est.
“ Écoutes moi bien vieux. On est pas sur un petit coup là, donc j’ai besoin de toi à fond, du coup voilà ce qu’on va faire. Le paquet? Tu le gardes. Tu veux le fumer, tu sors, ou au moins tu ouvres la fenêtre, je t’en empêcherais pas, même si j’préfèrerais que t’arrêtes cette merde. Par contre, je te surveille. Un coup, pas de soucis, deux, ça fera beaucoup, trois je t’arrête et je jette toutes ces saloperies à la mer et je m’assure de te sevrer de force après l’opération.
Toi, moi et deux semaines au pain sec et à l’eau dans une chambre de motel pourrie histoire d’être sûr que t’ai plus rien dans le corps, ça t’intéresse? Je pense pas. C’est juste histoire que tu te calmes et que demain, s’il faut que tu sois présent, tu le sois, ok?”
A défaut de réponse, il a saisi le paquet et ouvert la fenêtre, ce qui est déjà signe qu’il m’a écouté. Je crois qu’il y voit la possibilité de négocier une fenêtre pour se défoncer de temps à autre. Pas l’idéal, mais j’imagine qu’il faut aussi que j’apprenne à faire des compromis. S’il veut se démolir le cerveau une fois de temps en temps mais qu’il est opérationnel et rationnel le reste du temps… Je devrais pouvoir faire avec. Ce serait même un progrès honnêtement.
Je le vois finir le premier joint, hésiter un peu, fixer le paquet et finir par le ranger dans une de ses poches. Bordel de merde, Havelock raisonnable avec sa drogue? Alors là, je l’attendais pas, ça m’inquiète un peu même. C’est quoi la prochaine, demain il m’annonce qu’il arrête? Ça ou alors demain on y passe tous… Franchement, l’une ou l’autre hein.
“ Pas d’embrouilles vieux, je dors là, donc essaye pas de me baiser en en fumant une dans la nuit hein…”
Ses yeux ont l’air un peu plus concentrés qu’avant, j’imagine qu’il commence à reprendre pied.
“ Ouais ouais… Ouais. Pas d’entrou.. Pas d’entur… ‘Fin pas de blagues quoi. Ouais.”
Bon, il a pas l’air à fond, mais tant qu’il est d’attaque demain…
Mes yeux s’ouvrent et fixent l’étagère en face. Dormir sur le ventre c’est rarement confortable, mais on s’habitue avec le temps. Je vois la lumière du jour, donc peu probable qu’Havelock ait tenté de me la faire à l’envers, même s’il dort toujours. J’essaye de le réveiller, pour être envoyé chier par un “encore cinq minutes”. Je la connais celle-là, j’l’ai pas mal essayé avec ma mère. Ça n'a jamais marché d’ailleurs. Dans son cas, ça marchera, parce que j’suis une bonne poire au fond. Par contre, c’est l’affaire du petit-déjeuner quoi, je remonte après et là il y aura pas de cinq minutes qui tiennent.
Je descends, commande de quoi me ravitailler pour la matinée, donc environ trois tonnes d'œufs, saucisse, fromage, pain, un classique mondial. J’engouffre le tout, règle l’addition, remonte, découvre avec surprise un Havelock levé. Bon, il est pas préparé, mais franchement, pour moi qui m’attendais à devoir le tirer du lit, c’est une agréable surprise. Je lui signale rapidement qu’on l'attend en bas et je redescends, pour sortir cette fois et inspirer un bon air frais qui sent le sel et le gras des saucisses de l’auberge. Oui, ça aurait peut-être été plus judicieux de m’éloigner un peu avant de prendre une grande bouffée d’air, mais on ne peut pas penser à tout.
Une fois que le groupe est réuni, si l’on peut dire, l’expédition peut commencer. Une belle randonnée à la con, quelle idée de foutre sa capitale en plein milieu d’un volcan, on en a pour au moins trois heures à se traîner les panards sur un sentier pourri ou je suis obligé de me serrer pour accommoder les gens qui arrivent en sens contraire. Et en fait non, on nous a rapidement indiqué que les bougs du coin avaient eu la bonne idée de faire un chemin à part, creusé à travers le volcan pour arriver direct dans la capitale. Alors je sais pas si c’est vraiment une bonne idée niveau géologique, sismique ou je ne sais quoi, mais c’est une sacrément bonne idée pour les touristes.
Du coup, l’entrée est vachement plus simple que prévu, notamment parce qu’on est sur de la pente douce plutôt que sur une escalade franche, et même si ça prends quand même pas mal de temps pour cause de devoir contourner la forêt, au moins on arrive pas trop en rade. Sauf Havelock, qui comme à son habitude est… Havelock disons. Il a l’air en bon état mental, mais on va pas se mentir, son corps est dans un état lamentable. Il est en train d’haleter comme un chien, pour un peu on croirait qu’on le maltraite. Prêt à parier que le premier truc qu’il va faire en arrivant, c’est se ruer sur un bar ou une auberge pour demander à boire. Probablement de l’eau, même si j’en mettrais pas ma main à couper.
De mon côté par contre, j’ai une sacrée dalle, la faute à l’exercice et aux odeurs qui arrivent du centre de la ville.
“ Bon, ça sent de ce côté là, il doit être midi et j’ai sacrément faim, donc je vais pas te mentir, je vais aller faire un tour et sûrement commander à manger. Je vous prends un truc?”
" Un truc gras pour moi steup."
Après avoir entendu les réponses, je me dirige vers ce qui se trouve être la place centrale, avec un sacré nombre d’étals de bouffe, dirigés par des marchands à l’air plus ou moins timides. Un coup d’oeil expert aura suffit à trouver pourquoi, les deux personnes à cheveux blancs installés dans un coin et qui regardent méchamment les vendeurs un à un. On croirait presque la mafia qui menace les loustics de représailles s’ils mouftent. En tout cas, ce que je vois, c’est qu’il y en a un qui se laisse pas intimider. On repassera pour le costume ridicule hein, mais si ça l’aide à se faire remarquer et choper de la clientèle, je suis qui pour juger? A part un affamé qui s’est bien sagement rangé dans la ligne pour commander.
Et quand finira par arriver mon tour, je sais déjà ce que je veux. Une pizza aux anchois bien mastoc, genre un bon 40 centimètres, et aussi une question simple: c’est qui les deux bozos à cheveux blancs. J’veux dire, il a le temps de discuter pendant qu’il prépare la bouffe non?
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Lun 21 Mar - 18:13
Prospection caprine
Mawu se réveilla en sursaut, sautant hors de ses draps, prête à se battre. L’effroi qu’elle avait ressentit n’était qu’un mauvais rêve, et elle accusait quelque peu le contrecoup de s’être aussi brusquée physiquement, tortillant une cheville endolorie par manque d’échauffement. Elle attendit un moment, méditant quelque peu en patientant que le jour se lève puis se rendit à l’endroit où elle pourrait petit-déjeuner, s'empiffrant par avance, préférant ne faire qu’un repas histoire d’avoir le temps pour effectuer une surveillance. Elle commanda des pâtes, beaucoup de pâtes, et un dessert lacté de sorbet sucré de fruits locaux au goût divin. Après un visage tout enjoué, son air s’assombrit tout d’un coup alors qu’elle planifiait, dessinant des formes dans la couche restante de glace sur son assiette creuse. Le voyage allait durer un petit moment et les trois compères arriveraient dans le début d’après midi, si pas vers midi. Le zénith était souvent un bon moment pour débusquer des proies, la nourriture et l’heure du repas facilitant l’endormissement des sens, la sieste accentuerait la baisse de vigilance quant aux artifices et aux mises en scène des deux déguisés. Nul doute qu’avec le temps, ils devaient avoir parfait leur rôle, mais il restait des astuces de chasseur qu’ils ne pouvaient que difficilement contrer, même qui étaient imparables. En soit les seuls problèmes majeurs seraient l’exposition, il fallait absolument que les chasseurs aient la mainmise sur l’initiative, car dans le cas contraire, les deux proies risquaient de fuir, ça et les pièges.
Mawu observait ses deux alliés se faire une place et manger ce qu’ils désiraient, puis tous se levèrent pour prendre la route vers la capitales. En sortant dehors, la femme-chèvre ne s’attendait pas à voir son oiseau de transport s’amuser à se poser dans la ruelle pour l’instant plutôt vide, et s’excusa un instant pour accompagner le volatile dans un endroit plus propice ou elle lui expliqua qu’il ne pouvait pas faire cela. Ensuite, elle caressa un moment la tête du volatile avant de lui faire baisser la tête pour monter dessus, au moins la demoiselle pourrait-elle somnoler pendant une partie du trajet.
Arrivés à mi-chemin, Mawu laissa l’oiseau partir pour continuer le chemin à pied, laissant Uwami s’envoler vers la forêt. La capitale était à l’image du reste du royaume, très choupi, rose ou d’autre couleur très “mignonnes”, et même les bâtiments se retrouvaient parés de couleurs et textures parfois douteuses. Il était apparemment bien l’heure du repas, en témoignait la lumière tombant directement dans la cuvette du volcan, illuminant les stands de nourriture. Le grand requin demandait les commandes pour la nourriture, et la cornue répondit simplement d’un non merci, avant de soulever le doute que la nourriture, si venant d’une des proies, puisse être empoisonnée avec une substance tuant lentement. Personne ne soupçonnerait les vendeurs si loin du fait, et vu comme les gens avaient tendance à mettre les choses sous le tapis quand cela gênait, un assassinat discret au poison et sans preuve ni suspect, c’était suffisamment proche du tapis pour glisser en dessous en un coup de botte. A leurs risques, donc, de manger de la nourriture, ou d’être particulièrement attentifs aux agissements de leurs cuisiniers. Le requin était donc partit chercher une pizza alors que la femme chèvre étudiait du regards les nouveaux arrivant, des marines, ou assimilés, qui commençaient à agir comme un régime de terreur. -Bien, rien de tel que deux amateurs pour commencer à mettre une pression inutile et signaler à tout le monde, y compris les personnes qu’ils cherchent qu’ils sont à leur recherche.. souffla Mawu en s’écartant, choisissant une enseigne de nourriture particulièrement fournie, presque incrustée sur place avec le temps.
Son maître lui avait appris cette astuce, lorsque l’on cherche un individu intégré ou caché dans une population, rechercher des gens implantés depuis un moment était un bon départ. L’astuce était simple, pour trouver quelqu’un de neuf dans un milieu, l’on cherchait quelqu’un de vieux dans ce même milieu, pour qu’avec les informations sur les nouveaux commerces, les nouvelles têtes, la concurrence sérieuse, moins sérieuse, les histoires d’amours, les profils déguisés soient triés. Il s’agissait de se dépatouiller pour ne pas laisser d’autre impression qu’une curiosité peut-être un peu poussée pour l’endroit tout en récupérant une éventuelle liste de suspects. Bien entendu, une personne ayant tendance à beaucoup parler, aimant les ragots facilitait souvent la tâche, il s’agissait en général de personnes ayant des penchants naturels pour l’espionnage de voisinage, commérage intelligent et l’échange d’informations pour agrandir leur réseau de connaissances.
L’échoppe choisie n’était qu’un stand, comme tout les autres en soi, mais d’une organisation presque parfaite, chose qui n’avait tendance à se produire qu’avec l’habitude des locaux, un train train horaire calibrée avec soin, les “tics” habituel d’une personne précise et méthodique, il ne manquait qu’à espérer que la personne soit également bavarde, ce qui était plus ou moins un prérequis dans cette profession. -Excusez moi, je prospecte pour une amie à moi qui voudrait s’installer et monter une affaire, peut-être ici, et vôtre enseigne ma parut particulièrement attirante, très chaleureuse, et je me suis dit que c’était typiquement le genre d’échoppe que mon amie envierait.
L’accroche standard, mêler des compliments à une fausse information sur son intention, le commérage inversé ferait en sorte de diffuser qu’elle n’était qu’une prospectrice, et pas une chasseuse de prime, malgré son sabre. Restait à trouver l’angle d’attaque pour le sujet des nouveaux venus. Mawu regardait l’étal, jouant les fausses intéressées. Même avec cela, certains articles avaient tout de même l’air appétissant. -C’est dommage, j’ai mangé sur le chemin, mais quand je vois les mets que vous proposez je me dis que si vous êtes là tous les jours, je me ferai une joie de revenir. A la limite, je veux bien vous prendre des biscuits, si vous avez..
Consommer c’est s’attirer le bon oeil du vendeur, et puis les biscuits c’est sec, à moins que cette personne ne cuisine exprès des biscuits létaux, ca devrait être une valeur sûre. Et maintenant quoi ? -Les nouveaux sont pas trop mal vu sur la place ? Je veux dire, mon amie a toujours un peu peur du métier, c’est une nouvelle venue, je ne doute pas que vous en avez ici aussi, je pense qu’elle se sentirait rassurée si je pouvais lui dire qu’une petite concurrence est acceptée chaleureusement et lui citer deux ou trois exemples de nouveau venu qui s’en sont bien tirés ou même que ceux qui ont échoués ne sont pas si nombreux, si vous voulez bien partager votre expérience, bien entendu.
La femme-chèvre donnerait les quelques pièces pour le sac de biscuit et en croquerais un, regardant la personne tenant l’échoppe avec un visage apaisé et souriant.
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Mawu
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Mer 23 Mar - 11:51
Au stand de Tony :
Sur la place centrale, l’homme-requin ne passa pas inaperçu. Les yeux écarquillés des personnes vacillaient entre l’étrangeté de Grand Line et le château en hauteur. Un soulagement était malgré tout présent chez eux, car même s’il n’avait pas l’air mignon, il aurait pu être exécuté pour cela en temps normal. Enfin, plus exactement s’il avait l’air « le contraire de mignon », ce qui semblait être le cas dans les yeux de nombreuses personnes ici. Les gardes s’étaient crispés, une réaction normale pour des personnes qui ne voyaient habituellement pas passer ce type d’individu. En revanche, certains commerçants y voyaient une opportunité et ils redoublaient d’inventivité pour remplir ce qu’ils pensaient être un ventre sur pattes :
- Venez goûter mes chichis, 1 kilo acheté, 1 kilo offert ! - Saucisses, merguez, 10 kilo achetés, 3 offerts !
Et cela continua durant ses déambulations jusqu’au pizzaiolo qui le reluqua de haut en bas tandis que certains individus dans la file se mettaient sur le côté.
- T’es un grand gaillard, dis donc, fit Tony en souriant. Anchois, c’est parti.
Il commença à monter une pâte plus grande que d’habitude, en forme de nounours a, et observa les deux individus qui se trouvaient là-bas. De près, Lemmy pourrait remarquer son cuisinier disposait d’une fausse moustache, celle-ci étant mal attachée. Voulait-il se donner un style ? Dans tous les cas, sa voix cassée commença à décrire les personnes en question.
- De mémoire, c’est le frère et la sœur Kyria. Ils sont marines, comme tu peux le voir à leurs galons, et ils sont recherchés par les criminels des Blues comme ils les chassent pour 22 ? 24 millions ? Je ne sais plus. T’façon, c’est illégal hein.
Il avait déjà fini de façonner la pâte et enfourna l’objet à l’intérieur du four avant de se gratter la tête.
- Les anchois sont derrière, un instant.
Et il s’éclipsa derrière une sorte de toile qui était dressée en arrière-plan. Son ombre contre le tissu vacilla de plus en plus courte jusqu’à ce qu’elle disparaisse quelques instants plus tard.
Au stand que Mawu aborde :
La personne toquée qu’avait abordé Mawu se tourna trois fois vers elle, tourna sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler et frissonna devant la femme-chèvre. Tic, toc. Les montres à gousset à côté du vendeur étaient sûrement prévues pour cet après-midi, il vendait actuellement des confiseries qu’il avait pris soin de positionner avec un mètre mesureur. Les parcours délimités sur son stand permettaient de se repérer correctement, et il consignait tout ce qui se passait sur SA place qui n'avait jamais changé depuis dix ans qu’il était arrivé en ville. La femme-chèvre s’était approchée, et il lui trouvait quelque chose de… Peut-être l’absence de ses cornes ?
- C’est MA place, dit-il en se méfiant de la personne en face de lui, comme s’il esquivait l’idée de lui donner des informations, de crainte qu’elle ne bouleverse son quotidien. MA PLACE, MON COMMERCE. Votre amie peut…
Mama Yité, à proximité du stand, reconnut bien le comportement névrotique de son ami. Elle s’approcha et soupira d’un air abusé, laissant son commis s’occuper de la nourriture. Les amoureux de ses formes qui venaient régulièrement semblèrent baisser les épaules, mais elle ne se priva pas de leur envoyer un clin d’œil qui les requinqua, franchissant les pavés sur ses talons.
- Vous devriez essayer de ne pas le déranger. Je peux vous aider, Mademoiselle ? Hum… Je ne vous connais pas.
Mama Yité écouterait sûrement les questions, et si elles lui étaient posées, elle ferait sur un ton assuré :
- Bien sûr ! Tony le Pizzaiolo a rapidement réussi à se faire une place il y a trois ans déjà. Les nouveaux ne sont pas légions, il faut une autorisation du royaume et réaliser des plats « mignons » depuis que la Reine Katrina est montée sur le trône. Moi-même !
Et elle se tapa sur le torse, faisant rebondir ses bourrelets et prendre les mâchoires de ses clients qui ne la lâchaient pas des yeux :
- Je suis ici depuis cinq ans, et j’ai du changer mon menu pour l’adapter… Enfin, la forme de mon menu.
Y compris la pizza qui était en forme de nounours, il y avait des parts de quiche avec des décorations dessus. Ce n’était pas visible au premier coup d’œil, mais les hot-dogs avaient été réalisés avec un pain légèrement rose. Même les biscuits étaient en forme d’étoiles ou d'oursons.
- Ah, mais y’a pas que Tony si tu veux d’autres noms. Il y a aussi Fillipe la Fouille, qui a ouvert un stand de vente d’insectes il y a quelques mois, je ne sais pas comment il a eu son autorisation d’ailleurs, et Gaston L’Bonbon, il y a un an et demi, qui vend des confiseries. Le pire ennemi de Dédé l’Toqué, fit-elle en murmurant pour ne pas que l’homme qui se remettait de ses émotions ne l’entende.
Elle reprendrait son stand si la jeune femme ne voulait pas continuer la conversation, ou ne l’avait pas engagée.
Au port : - Commandante Natalia Palin est niveau 20.
Dans la Capitale du Reinaume : - Kein Kyria est niveau 23. Renommé à 24.000.000. - Kiyo Kyria est niveau 23. Renommé à 24.000.000. - Alyxander Astillan est niveau 16. Primé à 12.000.000. - Janna Corder est niveau 17. Primé à 12.000.000.
Maître-Jeu
Lemmy Mangetête
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Lun 28 Mar - 15:41
48 millions d'ennuis
J’ai l’habitude d’être le centre de l’attention quand je débarque sur une île calme. Que ce soit la taille, les dents, l’air assez énervé avec lequel je suis né ou le corps plus que musculeux que j’ai travaillé, en général ça attire l'œil, et avec l'œil pas mal de choses. La suspicion chez certains, l’envie chez d’autres, et surtout, surtout, ça fout la trouille à beaucoup de types lambdas qui demandent qu’à faire leur train-train quotidien, et je me suis plus d’une fois retrouvé avec la garde au cul en expliquant que c’était un malentendu et que je n’étais que de passage.
Du coup, je suis pas très surpris de voir que mon arrivée a jeté un froid et que plus d’une personne s’est tourné vers ce qui doit être la garde, qui a honnêtement pas l’air plus rassurée que les civils. Je leur adresse un bref signe de tête, déjà pour les saluer et pour tenter de les calmer et leur montrer que je suis pas agressif. Pour l’instant en tout cas, je vois pas le futur, mais je suis pas là pour mettre la place en vrac. Les marchants se sont tus un instant avant de reprendre de plus belle, cette fois en faisant une clameur un peu trop ciblée à mon goût. Comment ça dix kilos achetés trois offerts, ils ont cru j’allais m’enquiller treize kilos de saucisses à la suite? Ça se conserve pas terrible en plus, donc c’est clairement mort. J’ai vraiment juste l’impression d’être pris pour un ventre sur patte et c’est relativement désagréable. Je note pour les chichis par contre, Havelock voulait du gras, il aura du gras et du sucré, et comme ça derrière je prends le kilo gratuit pour le dessert.
La plupart de la file d’attente s’écarte d'elle-même quand j’avance, encore assez embarrassant. J’ai insisté un peu pour attendre, mais la plupart des gens ont secoué la tête et m’ont clairement fait comprendre qu’ils “seraient honorés que je passe commande avant eux”. J’appelle ça avoir les pétoches personnellement, mais vu qu’ils insistent, je vais pas les menacer de passer avant moi, je vais passer pour quoi? Déjà que l’ambiance est pas terrible depuis que je suis arrivée, je sens que si je moufte on va plus me lâcher et que ce sera un détour par la case prison sans toucher vingt mille berrys.
Au moins le maître artisan pizzaïolo a l’air de s’y connaître, malgré la fausse moustache dégueulasse. Enfin, je sais que j’ai rarement vu un type faire ce boulot sans pilosité, mais là c’est juste nul, on dirait une espèce de brosse à chiotte mal branlée, grasse et en plus elle se décolle d’un côté. Au moins il est sympathique et il hésite pas à discuter, en plus de pouvoir me renseigner sur les deux forceurs. Il est même capable de me renseigner un peu trop bien à mon goût…
“ Ce n’est certes pas rien, mais outre l’illégalité de la chose, c’est également risqué. J’aime l’argent, comme tout un chacun je suppose, mais j’aime ma liberté plus encore. Attaquer la marine n’est très certainement pas l’une de mes priorités, vous pouvez me croire.”
Fausse moustache, affreusement bien renseigné sur les primes, et pire que tout, il a foutu sa pâte à pizza au four avant de mettre les anchois dessus. C’est vraiment le pire pizzaïolo du monde, et j’ai légitimement l’impression qu’il se fout de ma gueule. Il se barre à l’arrière pour aller soit disant chercher ses anchois, et là paf, j’en profite. Pas pour grand chose en vrai, mais un bon cerveau, c’est un cerveau pas en forme de… ‘fin bref.
“ Au fait, vous prendrez garde, votre moustache prend la poudre d’escampette. Il serait dommage de la perdre.”
Et je me concentre pleinement sur mes sens, afin de déterminer s’il est là. Bruits de pas, réponse, odeur d’anchois, après tout un poisson avec un sacré fumet, même au milieu de tous ces arômes, n’importe quoi qui puisse m’indiquer si l’homme tente de se faire la malle par l’arrière ou non. Je doute qu’il soit assez stupide pour ça, mais puisqu’il a clairement laissé échapper des connexions criminelles de son côté, on ne sait jamais…
De son côté, Havelock ayant vu son garde du corps s’éloigner décida qu’il était temps pour lui de montrer sa valeur. Après tout, il était quand même le fils aîné de la seconde famille la plus influente de Voclor et il était dans un état qui, bien que peu glorieux, se présentait comme meilleur que d’habitude. Roulant et tassant une cigarette, étonnamment constituée de tabac sans ajouts exotiques, il s’en alla vers le duo à cheveux blancs, s’approchant d’un air presque respectable avant de demander:
“ Excusez moi, vous auriez du feu? Pas moyen de retrouver mon briquet à silex, j’ai dû l'égarer pour la énième fois.”
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Mar 29 Mar - 13:08
Lancer son hameçon sur un brochet, attraper une lotte
Mawu ne l’avait pourtant pas agressé, et son profil correspondait, du moins sur le papier. Comme interpellée par la réponse vraiment énergique et quelque peu hors limite de la bienséance. Non content d’agresser directement la femme-chèvre avec ses réactions disproportionnées, le gaillards entama comme une crise de démence… Dire qu’elle avait trouvé que les gens en faisait des caisses pour l’ampleur de son collègue requin, et personne ne lui disait rien à lui ? Il avait l’air complètement défoncé par une névrose, presque pire que les réactions de drogués d’Havelock que Mawu lui connaissait. Est ce que les gens de 2K prenaient des substances ? Après tout cela faisait peut-être sens, quel autre moyen de supporter autant de couleurs arc-en-ciel et de choses” mignonnes" tout en niant les crimes alentours que de se défoncer en sniffant de la “poudre de licorne” bon marché. C’était simple, la cornue avait eu beau lever les mains pour désamorcer l’escalade du grand cheval par ce “vendeur” qui devait vraiment avoir beaucoup de clientèle, oui beaucoup, avec un comportement pareil. La question était un peu, est ce que quelqu’un alla… Ah oui, personne ne se souciait de personne ici, c’était mignon, y’avait pas de problème, ca expliquait la license valide de cet énergumène incapable de calmer ses craintes. Et pourtant, quelque chose, quelqu’un, interpellait la femme-chèvre par l’épaule pour l’écarter du probablement dangereux spécimen hypothétiquement défoncé à la poudre lunaire.
-... Votre amie peut… Les derniers tirs fusèrent alors que la patience de la femme-chèvre s’amenuisait dans un chuintement peu poli. -Probablement se dire qu’une place devrait être libérée bientôt, souffla-t-elle entre les dents, si discrètement que même en lisant sur ses lèvres la compréhension en serait difficile.
Mawu se retourna donc pour apercevoir une voluptueuse femme qui accepta donc plus facilement de répondre à ses questionnements tout en offrant quelques-un, supsicion peut-être logique, une manière d’en apprendre plus sur un client, au moins ELLE possédait les sens comerciaux d’un vendeur. -Je viens d’arriver, je suis en prospection, Idharca, présenta-t-elle. Vous pouvez m'appeler Ida, je viens des Orgao.
Une fois présentée, la conversation s'enchaîna sur les questions qu’elle avait prévu pour l'homme aux milles poudres dans le nez et dans les veines. Le pizzaiolo était là depuis trois ans donc trop tard, Fillipe la Fouille, insectes, quelques mois, suspicieux, Gaston, confiseur, depuis un an et demi, suspicieux également.
La femme nota mentalement les indications, la vente d’insecte paraissait bien trop compliquée, donc probablement une fausse piste, le vendeur de pizza était là depuis trop longtemps, tout comme la corpulente, pour que ce soit possible, à moins que Centes ait pu prévoir sa défaite et les ait enjoint de se créer une échappatoire. Quant au confiseur, il s’agissait d’un métier somme toute assez simple à prendre en main, la barbe a papa étant même une activité souvent proposée aux néophytes pour leur donner envie, Mawu avait pu le voir et même s’y essayer. Et Dédé le toqué était là également, drôle de nom, vraiment un outsider faisant tâche dans ce milieu, mais probablement trop voyant pour être véritablement une des cibles, même si il était suspect. Mawu était quelque peu perdue dans ses pensées un long moment, long moment qui l’emmena jusqu’au stand de la voluptueuse ou elle se posa sur un tabouret avant de réfléchir, faisant virer ses yeux sur les passants, puis sur Havelock faisant la conversation aux deux borgnes. Bonne initiative de sa part, il était dans ses beaux jours apparemment, et cela avait beau être rare, c’était appréciable. -J’imagine que cela sera peut-être un peu trop dur pour elle ici, elle débute tout juste, et elle aurait assez rapidement peur des gens étranges d’ici, sans vouloir offenser qui que ce soit. C’est un peu une fleur délicate, a vrai dire un des cas les plus durs que j’ai à traiter parce que je sait qu’elle manque un peu de volonté et je veux qu’elle se sente bien dès le départ, habituellement mes prospections se déroulent bien plus facilement, j’en ai d’ailleurs d’autres sous le coude pour divers autres domaines. J’ai quelqu’un qui cherche un comptoir pour sa pêche, j’ai pu lui négocier un contrat éventuel, nan ça on ne peut pas vous l’enlever, vous ne manquez pas de ressources ici, elle un peu… Mais j’ai un article qu’il me faut trouver et qui est un peu rare, voir plutôt caché à vrai dire… Et je sais pas si ranimer un souvenir douloureux me permettra d’en trouver pour lui, c’est un riche, mais il aime les histoires un peu obscures. Ici vous connaissez probablement ce vin sous l'appellation du Maudit, puisqu’il s’agit de la cuvée spéciale datant du départ de feu l’ancienne reine des deux K. J’ai trouvé un informateur, mais je ne sais pas si je peux m’y fier, il paraitrait qu’il existe un marché parallèle, rien de très dangereux, l’on y vendrait des objets insolites tel que celui que je cherche, des choses tout aussi sombres mais probablement inoffensives. Bien sûr, pas de raison de s’y rendre sans moyen de se défendre, on ne sait jamais, mais je doute même de son existence, dommage pour le malheureux vendeur un peu glauque qui n’aurait pas ses millions, voire son milliard j’imagine.
Tout cela n’était qu’un mensonge, bien entendu, et ce vin, s’il existait, n’était pas nécessairement nommé comme cela, mais l’intérêt n’était pas de l’acheter, mais de trouver le réseau, encore une astuce de vieux chasseur que de balancer un appât pareil en espérant que l'information transite et qu'elle soit invitée dans les coulisses sombres de la ville. Le cerveau de la femme-chèvre pataugeait dans la semoule, si seulement l’informateur avait donné plus d’informations, et la malheureusement leur temps était probablement compté à cause des deux borgnes. -Enfin, ce n’est pas tellement le genre de choses à dire alors qu’il y a des protecteurs du royaumes présent, c’est typiquement le genre de choses, comme n’être pas mignon, qui doit valoir facilement la peine de mort ou la mignonification forcée.
Mawu s’était imaginé Lemmy se faire attraper pour délit de faciès et se faire tremper dans une encre rose bonbon indélébile, ce qui aurait fait de lui le requin le plus “kawaï” des océans, sûr qu’il aurait l’air bien moins agressif visuellement, intérieurement en revanche… La femme-chèvre était en train de repasser les techniques de chasses tout en consultant les articles de la corpulente, se disant qu’il était sans doute trop tôt pour recourir à un bon vieux coup de pied dans la fourmillière. -J’aimerais vous remercier pour votre temps, comme je n’ai rien acheté, si je peux vous prendre quelques biscuits, ou quelque chose fait pour des voyages.
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Mawu
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Jeu 31 Mar - 22:18
Le pizzaiolo était au bord de la rupture d’anévrisme, heureusement deux choses l’aidaient dans cette situation : le brouhaha ambiant rendait ses pas très difficiles à entendre, y compris pour un homme-animal, et son odeur était mêlée à celle de la nourriture. Seule l’ombre sur la toile de tente aurait pu mettre la puce à l’oreille de Lemmy, cependant celui-ci n’avait pas agi au moment où elle avait disparu. Ainsi, se faufilant entre différents stands, Tony déchira sa moustache et retira sa perruque au bord de la place, se relevant bien plus loin à l'est, bien qu’à vue de l’ennemi. Il ne s’agissait plus de Tony, le pizzaiolo, mais bien de Janna Corder, déguisée.
Janna Corder
Leur mission avait été depuis leur intégration aux Decimas en 1504 de maintenir une couverture sur l’île pour faire gonfler leur influence et aider Centes Decima à s’étaler sur les Blues. Il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’ils aient conservé la même stratégie avec des buts différents. Cependant, la disparition de Janna et sa longueur d’avance obligeraient sûrement l’homme-requin à bouger rapidement, tandis que les clients ne capteraient pas ce qui était en train de se dérouler, sinon que la pizza allait sentir le brûlé.
Les pas habiles de la jeune femme l’avaient déjà menée loin, à cause du manque de réaction spontanée de celui qu’elle avait peut-être déjà identifié, mais comment allait-il la poursuivre à présent ?
Lieutenants Kiyo & Kein Kyria.
- Du feu ? Qu’est-ce que tu veux dire, du feu ? Ah… Euh, attend, j’regarde, ferait le marine en détournant son attention de la situation.
Haverlock faisait au moins un travail de diversion. Les deux marines s’étaient mis à chercher des allumettes sur eux, mais ils n’avaient pas encore compris le manège de cet homme. Ils ne s’inquiétaient d’ailleurs pas de savoir de qui il s’agissait, seulement de répondre à sa demande… Avant de se tourner vers la foule devant le pizzaiolo qui commençait à ronchonner devant l’absence de retour du chef. Les deux échangèrent un regard après avoir donné des allumettes à Haverlock.
- Il se passe quoi là-bas ? Ferait Kiyo en fronçant les sourcils. - Je n’aime pas ça… Les gardes vont s’avancer à ton avis ?
En effet, des gardes avaient commencé à se diriger vers la scène et semblaient déjà discriminer la personne qui se trouvait en première ligne, comme s’ils avaient interprété la situation à leur sauce… Et ce n’était pas une bonne nouvelle pour l’homme-requin s’il ne réagissait pas au quart de tour.
Au stand de Mama Yité : La mignonnerie ambiante n’épargnait pas les esprits un peu agités d’observer la plantureuse femme-chèvre et de lui attribuer des fonctions qu’elle n’aurait jamais demandé. Pour autant, Mama Yité ne semblait ni jalouser, ni s’amuser de cette situation : elle constatait du coin de l’œil que n’importe où les hommes étaient toujours des porcs. Ses mains viendraient claquer la pâte à tarte et commenceraient à la malaxer tandis qu’elle revenait s’installer à son stand en compagnie de la fameuse Ida des Orgao.
- Je connais cet archipel des Orgao de réputation, il n’y avait pas un cirque là-bas ?
Il y en avait eu plusieurs, mais c’était déjà de l’histoire ancienne. A présent, un nouveau cirque avait élu domicile de manière plus permanente, ce qui donnait un atout touristique au lieu.
Quand elle se mit à écouter ce que la jeune femme disait, Mama Yité crut comprendre, malgré le long monologue, que son interlocutrice était intéressée par le marché noir qui pourrait prendre place ici. Elle se demandait si elle interprétait correctement les longs détours de conversation, et aurait pu préférer quelque chose de plus direct… Mais c’était toujours délicat de demander ce genre de choses.
- Il me semble qu’un entrepôt à l’est de la ville vend ce type de produits que votre ami recherche. Je ne peux pas être catégorique, je n’y ai jamais mis les pieds, avoua-t-elle sans pour autant juger les goûts de chacun.
Elle prendrait un paquet de biscuits qui servaient de desserts avec sa tarte, et proposerait un choix entre des biscuits salés et des biscuits sucrés. Alors même qu’elle donnerait cela, l’agitation près du stand se ferait entendre, mais le pizzaiolo s’était déjà enfoncé dans les rues de la ville. Mawu pourrait remarquer le mouvement des deux marines, tandis que Mama Yité froncerait les sourcils, incertaine de ce qui était en train de se dérouler.
Au port : - Commandante Natalia Palin est niveau 20.
Dans la Capitale du Reinaume : - Kein Kyria est niveau 23. Renommé à 24.000.000. - Kiyo Kyria est niveau 23. Renommée à 24.000.000. - Alyxander Astillan est niveau 16. Primé à 12.000.000. - Janna Corder est niveau 17. Primée à 12.000.000.
- Deux gardes sont niveau ?? [Se dirigent vers Lemmy]
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Ven 1 Avr - 10:55
KEKONADIT !? DANTACHAMB !
La conversation battait son plein, et la femme lui donnait les informations que la femme-chèvre désirait, échangeant même un peu sur les Orgao. Mama Yité la renseignait également sur le possible lieu de contrebande des deux chenapans à capture, ne restait qu’à trouver le bon moment pour enquê… Cela devrait attendre, apparemment, soit Lemmy avait trouvé l’un des participant sans véritablement s’en rendre compte, soit il avait fait du grabuge, quoi qu’il en était, des gardes se rapprochaient de lui avec un air probablement mi-sérieux mi-peureux devant la stature du grand squale. Jouant la fausse blasée, Mawu soupira avant de s’adresser à la vendeuse tout en se perchant accroupie sur son tabouret. -J’espère qu’une petite recrudescence de client ne vous fait pas peur, je vous demande pardon par avance si c’est le cas...
Il y avait une distance relativement longue pour une personne normale à sauter, et sans tentacules, le saut paraissait pratiquement impossible d’ailleurs. Retirant habilement les bras de ses manches avant de sauter, l’agile acrobate tendait une main vers un des pignons de maison, lançant par là même une partie du grand yukata qu’elle arborait jusqu’alors, s'agrippant par miracle au petit bout de poutre apparente. Le maître de Mawu se servait d’un fouet pour ce genre d’action, et lui avait appris, entre autres choses, mais elle devait bien avouer qu’ici tout était simplement une affaire de chance. Le textile de qualité tint bon le poids de la demoiselle le temps qu’elle se balance pour se projeter de l’autre côté de la place, entre Lemmy et les gardes. -C’EST PAS VRAI, T’A PAS FAIT CA ! PAS ENCORE ! Viens là, VIEEEN LA ! lâcherait-elle à l’intention du grand requin en se servant du genoux de celui-ci pour se hisser passer une main dans les branchies de l’homme-poisson et le forcer à baisser là tête au niveau de son interlocutrice, chose probablement humiliante à voir, avant de lui mettre un coup de tête, chose qui comme la prise dans le système secondaire de respiration ne devait occasionner qu’une gêne tout au plus. -Si c’était une de nos cibles, il a fuis suffisamment loin déjà. murmura-t-elle, tête contre tête avant de donner un coup de poing sur son crâne, yukata en main. Il ne fuis plus, il doit se cacher maintenant, j’ai pus comprendre que leur entrepôt et lieu de vente se trouvent tous deux vers l’est, j’organise ta sortie en sécurité sans garde à tes trousses, je te rejoins dès que je peux. Joue le jeux. planifia la demoiselle avant de cogner plus fort.
-ON A DIT ADORABLE ! ON A UTILISÉ CE MOT QUAND ON A DIT COMMENT TU DEVAIT TE COMPORTER ICI ! A.D.O.R.A.B.L.E ! épelait-elle. ET NON CONTENT DE FAIRE PEUR AVEC TA GUEULE DE FOUR À KEBAB, TU TE PERMET DE RUINER DES COMMERCES ?! JE VAIS TE FAIRE VOIR MOI, FILE DE LA ! ALLEZ, VITE, ET CACHE TOI, TU ES MOCHE ! TOUT LE MONDE A PEUR DE TOI ! lâcherait la petite femme chèvre en usant d’un habile coup de fouet du yukata pour le passer autour de la tête de lemmy, le nouant avec ses deux mains, dont celle poisseuse d’être passée dans les branchies du squale. Tirant ensuite sur le nœud faisant du vêtement trop court rien de plus qu’une simple cape ridicule, elle enjoignait Lemmy à la dépasser pour le diriger vers une ruelle avant de lui donner un coup de pied à l’arrière train, inefficace cela va de soi.
Une fois le requin savaté, la petite femme redescendrait lentement le pied avant de regarder l’assistance, comme prise sur le fait, et s’excuserait d’un signe de la main, contrite. -Pardonnez ma fureur, c’est que mon garde du corps avait faim, et comme quand il a les crocs il a l’air très agressif, j’ai souvent droit à ce genre d’effusion d’effroi. Je suis en train de l’éduquer sur le sujet et croyez bien que je vais m’appliquer à lui faire comprendre, il doit déjà s’attendre à un châtiment d’exception, ça je peux vous le garantir ! Mais néanmoins je vous prie de bien vouloir l’excuser pour la fermeture… probablement temporaire de Tony, d’ailleurs quelqu’un devrait éteindre ce four, ça commence à sentir le brûlé. signala-t-elle alors que d’un coup d'œil elle fusillait légèrement Havelock pour qu’il se sente concerné.
D’un petit coup de pied sur le sol, la femme chèvre tenta de faire un effet comique pour toupiller et ensuite s’arrêter au bon moment et désigna de ses deux mains le stand de la voluptueuse informatrice. -J’ai fait la magnifique expérience aujourd’hui de rencontrer votre fameuse Mama Yité ! Et je ne peux que vous enjoindre à reporter votre faim, et renier votre fureur, pour vous délecter des mets qu’elle saura vous mitonner avec son amour si délicat pour son peuple et sa cuisine ! Non mais c’est vrai ! Regardez moi ce visage si parfait, ces mains si faites pour mettre un maximum de saveur dans ses plats, son corps tuant l’impatience et l’ennui d’un simple regard !
Et en parlant de regards, la femme-chèvre se permettrait un clin d’œil envers la vendeuse qui pourrait sans doute surenchérir si elle le désirait. Mawu était épaules nues et un courant d’air fictif frôlait également ses jambes, elle frissonna un instant. -Sur ce, je m’en vais récupérer mon manteau et châtier mon requin, bonne journée à tous, encore une fois désolée, longue vie à la reine ! lâchait-elle en fuyant gracieusement par la même sortie que celle qu’avait dû emprunter le requin.
Si la demoiselle n’était pas arrêtée par la garde, elle poursuivrait son petit bonhomme de chemin pour tacher de rattraper Lemmy, même si avec ses grandes jambes et son avance il devait probablement déjà être arrivé à destination.
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Manipulation de PJ:
J'ai l'accords de principe pour mon action vis a vis de son personnage et ses réactions, j'attends une confirmation de mon partenaire de RP
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Mawu
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Lun 4 Avr - 18:23
48 millions d'ennuis
En fait, j’ai sous-estimé un détail de taille dans mon plan: ces abrutis de la place marchande qui continuent de gueuler sans s’arrêter pour attirer du pigeon. Enfin, ça et le fait que le type à côté qui fait frire ses saucisses ne m’aide clairement pas à renifler autre chose que l’odeur de l’huile et de la viande. Résultat, c’est qu’à part une vague odeur de brûlé qui me chatouille les narines, je suis à peu près certain de ne pas à avoir eu de réponse. J’aimerais dire que c’est dommage, je n’aime pas la pâte quand elle est brûlée, mais j’ai bien l’impression que si la pâte crame, c’est clairement pas pour les bonnes raisons. Si j’ai bon, el famoso Tony, pizzaiolo de los mares que hace pizzas en los dias de mercado s’est fait la putain de malle, et je crois clairement que c’est pas la peur qui lui a fait prendre ses cliques et ses claques. Au moins comme ça c’est clair et net, Tony se fout bien de la gueule du monde et m’a reconnu, donc c’est une des deux cibles. J’imagine que je dois au moins applaudir la rapidité de la réaction de son réseau. Le problème, c’est que du coup, j’ai aucune bordel d’idée d’où il est parti, en plus du fait que maintenant, j’ai des gens pas contents dans le dos et qui vont vite commencer à m’accuser d’avoir boulotté le loustic.
Heureusement, alors que je cherche à trouver une façon de me dépatouiller de ce bourbier social, Mawu tombe entre la foule et moi, un peu façon vol plané après avoir attrapé une liane. Enfin, dans son cas ça devait être un tentacule. J’aime moins le côté monter sur moi pour me foutre la main dans les branchies par contre, c’est extrêmement désagréable, suffisamment pour que je grimace. C’est pas vraiment douloureux, mais c’est comme si je foutais les doigts dans le nez de quelqu’un, très peu confortable. En plus elle se met à pousser une gueulante clairement pas nécessaire vu que je suis à côté d’elle. Et j’ai fait quoi encore, tout ce que je voulais c’était une pizza et des infos… Les explications arrivent rapidement, à savoir que ben tout simplement… J’ai rien fait. C’est bien ce que je me disais.
Par contre, c’était vraiment pas obligé de me re-gueuler dans les oreilles, à ce rythme je vais finir sourd avant la fin de la journée, mais bon, je joue le jeu, je joue le jeu… Je ronchonne un peu, plaide mon innocence, mais quand elle commence à me foutre sur la gueule je finis par m’éloigner en grommelant un peu n’importe quoi. Le tout en partant vers l’est évidemment. Si on admet que Tony s’est fait la malle, logiquement il est parti vers la planque, donc normalement là où ils ont leurs affaires. Dans le pire des cas, on doit pouvoir trouver leur hangar et toutes leurs merdes, ce sera toujours ça de pris. C’est pas vraiment l’objectif, mais hey, il y a peut-être moyen de négocier une entrevue ou un truc du genre? Bon, je pense vraiment qu’ils seront pas assez cons pour ça, mais des fois…
L’important maintenant, c’est essayer de pouvoir alpaguer un passant, poliment et le plus délicatement possible, de manière à ne pas brusquer le pauvre loustic qui devra croiser ma tronche. Et ensuite, lui demander s’il a vu passer quelqu’un à l’air pressé, potentiellement en train de courir. Après tout, la proie doit avoir l’impression d’avoir le feu au cul et de devoir se dépêcher autant que possible.
Sur la place, Havelock se voyait bien heureux d’accomplir quelque chose, et mieux encore, d’y parvenir. Non seulement on ne lui avait pas posé de questions, mais en plus les deux marines à cheveux blancs lui avaient aimablement passé de quoi allumer sa cigarette, bien que leur commentaire ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Il se tourna pour suivre leur regard avant de découvrir Lemmy et une odeur désagréable de cramé venait lui piquer les narines.
“ Ça ne m’étonnerait pas vraiment, c’est quelque chose qui arrive régulièrement. Dommage, c’est quelqu’un de très sympathique quand on apprends à le connaître, mais c’est plus facile de juger sur sa tête de prédateur et le danger potentiel qu’il représente à cause de sa taille et de ses dents. Pas la première fois qu’on a des problèmes à cause de ça. Sans doute pas la dernière non plus.”
Il expira longuement avant d’entendre la femme-chèvre faire remarquer que quelqu’un ferait bien d’éteindre tout ça avant qu’un incendie ne se déclare, appuyant la chose d’un regard soutenu vers sa personne. Il roula des yeux avant de s’excuser auprès des deux “amis” qu’il s’était fait.
“ Si vous voulez bien me pardonner, Madame demande que ma piètre personne se bouge le cul, je me vois donc dans l’obligation de m’exécuter. Merci pour le feu d’ailleurs.”
Le poissonneux se dirigea vers la tente à l’odeur désagréable avant de s’annoncer.
“ Si vous êtes à l’intérieur, désolé pour l’intrusion.”
Il pousserait ensuite le tissu pour entrer et éteindre le four, en plus de jeter un coup d'œil à l’intérieur. Après tout, ce n’est pas tout les jours qu’on peut voir l’intérieur d’une pizzeria.
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Dim 10 Avr - 14:58
Les gardes étaient arrivés au niveau de Mawu et avaient assisté à cette scène de ménage, comme la plupart des passants qui s’étaient arrêtés avec la même curiosité malsaine que n’importe qui. Si les deux défenseurs du royaume étaient au début sceptique, les mots « garde du corps » semblèrent soudain les détendre, et ils échangèrent un sourire complice avant de rougir devant la femme-chèvre. Ils semblaient séduits par l’apparence de la jeune femme, et l’un d’entre eux aurait sûrement voulu lui demander son numéro d’escargophone. Ils toussèrent et tentèrent de regagner leur professionnalisme avant de dire :
- Vous avez raison, les talents de Mama Yité ne sont plus à prouver. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à venir nous trouver.
La proposition pouvait s’entendre simplement comme un accueil chaleureux sur 2KS, ou comme une proposition indécente qui consistait à retirer l’armure pour prendre un verre dans un bar. Les deux hommes n’eurent, grâce au jeu d’actrice de Mawu, aucun mal à la lâcher, et allèrent même remercier Haverlock pour avoir éteint le feu une fois.
- Vous avez eu le bon réflexe, Monsieur.
En regardant à l’intérieur, un peu avant l’arrivée des gardes, l’allié des deux chasseurs de prime pourrait remarquer deux choses qui trainaient : une poudre blanche familière qui, à l’œil nu, avait même l’apparence de cristaux semblables à la drogue, et un escargophone pour l’instant silencieux, et vierge de tous numéros.
Dans les rues vers l'est de la capitale :
Les passants étaient peu nombreux, la majeure partie était concentrée sur la place centrale du marché. Ce n’était cependant pas le cas de tous, certains erraient dans les rues en revenant de leurs courses, et d’autres préféraient attendre que ça se dégrossisse. Ainsi, Lemmy pourrait interroger quelques personnes impressionnées par sa carrure qui ne lui cacheraient rien, malgré son air « aimable ». Les visages effrayés et les paroles balbutiantes le mèneraient finalement vers la zone des entrepôts, calme à cette heure de la journée. Les employés étaient en pause. Quelques animaux errants observaient la zone et se hissaient par-ci, par-là. Il faudrait à l’homme-requin plusieurs minutes pour trouver une âme en errance dans les lieux.
- Vous cherchez quelqu’un qui a l’air de fuir ? Ferait l’homme dont la fausse barbe blanche et les fausses lunettes laisseraient penser à un mauvais comique. Il y en a bien un qui semblait se diriger par ici.
Et il montrerait une zone d’entrepôts et plus particulièrement l’un d’entre eux qui était recouvert d’insignes indiquant qu’il s’agissait du lieu de stockage d’ingrédients pour faire de la pizza. Explorer l’entrepôt ou interroger un peu plus le passant ? En tout cas, il ne s’agissait pas de Tony le Pizzaiolo, Lemmy pourrait s’en rendre compte à l’odeur qu’il dégageait qui était plus celle de la transpiration que du four à pizza, et dont il aurait été impossible de se débarrasser aussi vite.
Janna Corder
« Putain, putain, putain. » pensait Janna Corder en rangeant précipitamment ses affaires, bousculant un pot de sauce tomate qui s’explosa sur le sol. Elle devait emporter le strict minimum… Tiens, son escargophone avait disparu ? Elle l’avait oublié ? Quel boulet ! Elle se tapa le front avant de respirer un grand coup. Alyxander était dans l’arrière-pièce de l’entrepôt. Elle regarderait l’escarméra de surveillance qui donnait sur l’extérieur et pourrait voir l’homme-requin qui s’était bien trop rapproché. La jeune femme ouvrirait la pièce et observerait les deux personnes à l’intérieur, lâchant sur un ton vindicatif :
- Faut qu’on se grouille de se barrer, et vite ! - C’est quoi ce bordel ? Ferait l’une des deux voix cachée dans l’ombre d’une voix presque mécanique.
Au port : - Commandante Natalia Palin est niveau 20.
Dans la Capitale du Reinaume : - Kein Kyria est niveau 23. Renommé à 24.000.000. - Kiyo Kyria est niveau 23. Renommée à 24.000.000.
- Deux gardes sont niveau ??
Au niveau des entrepôts : - Alyxander Astillan est niveau 16. Primé à 12.000.000. - Janna Corder est niveau 17. Primée à 12.000.000. - Homme à la barbe est niveau ?? - Homme dans l'ombre est niveau ??
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Lemmy Mangetête
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Mar 12 Avr - 11:59
48 millions d'ennuis
En un sens, j’ai de la chance. Déjà, parce qu’on a pu plus ou moins m’indiquer une direction à chaque fois que j’en ai demandé une, et que ça avait l’air de plus ou moins concorder avec les précédentes. Ensuite, parce que personne n'a appelé la garde en me voyant demander. Bon, pas un seul d’entre eux n’avait l’air vraiment rassuré, mais s’ils ont compris que je n’étais pas hostile et que tout irait bien pour eux, c’est niquel. Le souci, c’est quand j’ai commencé à arriver vers les entrepôts.
Forcément, le seul passage habituel dans ce genre d’endroit c’est les dockers. Quoique, le terme n'est pas approprié vu qu'il n'y a pas de docks, mais l’idée reste la même, c’est des mecs qui remplissent et désemplissent les entrepôts pour déplacer leurs contenus d’un endroit à un autre. Généralement soit des bons gars qui bossent durs, soit des connards finis avec un passé criminel d’ailleurs, j’ai jamais vraiment rencontré d’entre-deux. Ce que j’ai rencontré par contre, c’est un mec mal déguisé qui avait l’air de savoir de quoi je parle.
Bon, par contre, j’ai besoin d’une explication, les postiches c’est la mode sur cette île ou quoi? Encore “Tony” je peux comprendre du coup, c’était pour se cacher, même si je sais pas combien de temps j’aurais supporté de porter un truc pareil ou même comment on a osé me sortir que “tout se passait bien” quand ils ont des criminels dans leur jardin, mais bon, s’ils veulent vivre dans leurs mensonges, grand bien leur fasse. Reste que le loustic pue la transpi, se balade avec une barbe et des lunettes ridiculement fausses et que ça renifle doucement les embrouilles.
Il peut quand même m’indiquer une direction, un entrepôt avec des petits logos genre, farine, tomate, viande, je crois que ce truc là c’est des champignons… Ça concorde avec leur couverture en tout cas. Reste à espérer que ce soit le bon et que le gars ne soit pas un complice chargé de brouiller les pistes. Je le remercie avant quand même de l’avertir que s’éloigner pourrait être une bonne idée puisque tout pourrait partir en cacahuètes rapidement. Tony a des fréquentations peu recommandables après tout…
J’approche la porte pour découvrir un escargophone clignant follement des yeux. Une caméra, j’imagine que c’est normal pour tout le monde ou presque dans ce genre de domaines. Je veux dire, même dans les business légaux ça ne fait pas de mal. J’ai un grand sourire alors que j’articule silencieusement, et bien en évidence, “J’arrive”. On ne sait jamais, si quelqu’un regarde les écrans, il pourrait bien avoir les pétoches de sa vie, et ça peut jouer pour la suite. Et après? Je toque à la grande porte avant de rentrer bien sûr. Désolé, j’ai oublié mes bonnes manières sur Voclor.
Pendant que Lemmy s’engageait dans un processus qui serait vraisemblablement court et douloureux, que ce soit pour lui ou pour sa cible, son éternel protégé lui, découvrait avec surprise que visiblement, Tony le pizzaïolo ne faisait pas que dans la farine. A côté du petit tas trônait un escargophone encore endormi à l’air suspicieux et la murène le B.A-BA du bon chasseur de primes qui trouve des trucs à l’air louche. Il enfourna l’escargot dans une des multiples poches de son cargo, réveillant celui-ci au passage et le faisant s'exclamer devant la brutalité du traitement qui lui était infligé. D’un geste pratiqué, il attrapa la lame destinée à couper la pâte à pizza pour passer le tas de cristaux dans un petit sac en mousseline pour le fromage et le refermer de quelques torsades avant de le poser dans une autre poche, du blouson cette fois. La lame retourna presque immédiatement à sa place, quelques instants avant qu’un garde n’entre pour saluer son "réflexe", en réalité commandé par la chèvre derrière eux.
“ Oh vous savez, si je peux éviter un incendie… C’est normal…”
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Jeu 14 Avr - 20:09
Memory Lane
Mawu s’était faufilée hors de vue de la place avant de se mettre à courir vers la destination que Lemmy devait déjà contempler. Sereine, un léger sourire apaisé sur le visage pour ne choquer personne, avec son pas caprin l’on aurait pu penser qu’elle gambadait gaiement à toute allure, rejoignant sans doute un amour ou des amis en vue d’un barbecue tex-mex de bon aloi. Il n’en était rien, si son attitude visait à tromper les éventuels ennemis et ne pas choquer la population pratiquement inchoquable, intérieurement la traque était lancée, il ne restait qu’à établir un contact visuel puis à fondre discrètement dessus comme une chouette dans la nuit débusquant un rongeur nocturne.
La femme-chèvre espérait qu’Havelock réussisse à apaiser la situation et que tout revienne à un état stable sur la place, de manière à couper l’herbe sous le pieds des deux marines apparemment hors de la course pour l’instant. Lemmy n’avait pas intérêt à faire du grabuge, l’information transiterait sans doute très très vite, mais les options pour lui étaient moindres, et au final, si une des primes de son contact lui échappait, il pourraient bien tous deux se rabattre sur celle de la marine.
Alors qu’elle déambulait dans les rues, une odeur de nourriture, quelques sons de rafraîchissements versés ou de couverts sur des mets aux terrasses ou bien venant des bâtiments, Mawu s’imprégnait de l’ambiance et de l’attitude relaxée de l’endroit et de ses habitants. Ils avaient l’air heureux dans ce monde quelque peu fictif qui, en un sens, lui rappelait son foyer natal qu’elle n’avait que très peu connu en dehors de la chapelle qui lui était dédiée. Les gens ici n’étaient pas endoctrinés de force, enfin pas avec la même ferveur religieuse et totalitaire que celle de son père, ni avec la pression infligée par un autre peuple, mais force est d’avouer que cela fonctionnait. En trois endroits différent ce genre de mécanisme s’était imposé à la vue de la femme-chèvre, ce régime un peu étrange où le concret flirte avec une désillusion partagée.
Le premier lieu était son île natale, dont elle n’avait pas particulièrement de nouvelles dernièrement. Mais après tout, c’était elle qui avait coupé les ponts, laissant les braves fidèles qui naissaient la rejoindre, guidés par de fausses paroles. Elle n’avait pas encore vu ces prodiges ayant réussi le pèlerinage, tout comme elle n’avait pas spécifiquement entendu de nouvelles concernant les peuples supposément toujours en guerre. Elle était toujours ancrée sur sa promesse, de ramener de quoi transporter son peuple de manière sereine et un toit sous lesquels les abriter sans qu’ils ne soient spoliés, rabaissés, soumis pour n’être pas assez éduqués, conscients. Malheureusement l’argent ne coulait pas encore à flot, et il faudrait à Mawu un peu plus de moyens pour commencer à bâtir un havre de paix pour eux.
Le second avait été la voïvodie, en un sens proche de ce qu’avait été autrefois, jadis, le peuple mixte des myrmides, avant l’éclatement en faction basées sur leurs régimes. C’était une cohésion entre Humain et Vampire, en soit comme les Herbivores et Carnivore (Omnivore exclus), et un peuple vivait sous l’autre, nourrissant de craintes, souffrant en silence ou acceptant leur sort en échange de quelques contreparties. Ce genre de régime favorise un éclatement, et ne pouvait être qu’une sorte de transition vers un système plus sain pour l’une des deux parties. Soit les Humains finiraient par s’exclure, condamnant les Vampires à des luttes, une perte progressive de leur population au profit des plus forts, soit les prédateurs finiraient par trouver le moyen de systématiser la capture, voire même l’élevage du sang même dont ils avaient besoin. Cela pourrait devenir une religion, ou chaque désireux de voir sa vie rallongée via la transformation tenterait d’entrer dans les bonnes grâces d’un seigneur en donnant volontairement de sa personne, mais qui savait véritablement qui transformerait et qui mentirait sur ses promesses d’une vie plus longue ?
La troisième enfin, était ce havre de paix factice, en soit parfaitement paisible, et pas. Chacun tournait la tête devant les problèmes, sauf quand ils étaient principalement concernés, imaginait Mawu. Cela et l’histoire de la reine, si jeune et si capricieuse, pas encore assassinée malgré la faiblesse apparente dans laquelle elle plongeait l’île avec sa candeur. Elle devait sans doute ses fesses sur son trône à l’application minutieuse de la marine sur l’île. La femme-chèvre n’était pas particulièrement versée en politique, mais elle avait pu apprendre de son mentor qu’une prime jeune est facile à berner, à soumettre et qu’en général l’appréhender vivante est plus simple en utilisant que des mots plutôt que des armes pour la ramasser morte. Les cibles jeunes étaient relativement minoritaires dans les primes, ou souvent reléguées en second d’un homme plus puissant et nécessairement plus mature, sans doute parce que ces personnes plus matures avaient tendance à se débarrasser des jeunes plus influents qu’eux, comme on assassine un jeune dauphin pour prendre son trône en soit.
Le manège mental de la jeune caprine s'arrêtait assez loin de grands cubes de taule, lui laissant le temps de s’approcher en marchant plutôt qu’en continuant à courir. Elle essayait de détailler ce qui avait bien pu se passer.
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Mawu
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Jeu 14 Avr - 21:19
Janna Corder, Alyxander Astillan
L’homme à la barbe dévisagea le mastodonte avant de lâcher un grand soupir quand on lui proposa de s’éloigner. Il s’apprêta à retirer sa barbe, pour dévoiler son visage au grand jour, mais s’y résigna finalement et s’éloigna en direction de la ville. Il était venu pour quelque chose de bien particulier, et avait eu l’aval de la marine pour agir comme bon lui semblait. A présent qu’il venait d’arriver en ville, il ne pouvait que partir à la pêche aux informations. Cependant, il ne pourrait s’empêcher de s’arrêter lorsque Lemmy ouvrirait la porte de l’entrepôt et que ça commencerait à tirer de partout. « Les entrepôts à pizza étaient toujours aussi bien défendus ? » se demanderait-il tandis que la fanfare commencerait.
La porte ouverte, le mastodonte n’aurait qu’une seconde pour réagir alors que des tourelles de défense positionnées au sol se tourneraient vers lui et s’enclencheraient dans un tonnerre de coups de feu. Non seulement les murs en taule seraient percés de toute part, mais ils ne donneraient pas l’occasion à l’homme-poisson de s’échapper sans prendre quelques balles. Si ce n’était pas un véritable souci, car les projectiles étaient tous standards et ne perceraient que péniblement les défenses de l’individu, la cuve de sauce tomate déployée au-dessus de la porte et qui se renversait à l’entrée de n’importe quelle personne qui ne tournait pas la poignée dans les bons sens viendrait asperger le mastodonte. Le liquide rougeâtre lui bouchant la vue, il serait simplement piégé.
Alors que les tourelles s’arrêteraient rapidement faute de munitions, un coup de genou recouvert de piques hérissés viendrait s’enfoncer dans celui droite du mastodonte, tandis qu’un cerceau tenterait de forcer la chair du mastodonte, et de lui trancher le bras gauche. Les deux hors-la-lois que recherchait le chasseur de prime étaient devant lui, et semblaient déterminés à l’abattre en un seul coup, comme si cela allait régler le problème. Pourquoi ? Parce qu’ils connaissaient celui qui avait tué Kasagi La Pie, membre de la Guilde de Marchande, et qu’ils craignaient être les prochains sur sa liste.
- Lui laissez pas de temps mort, dirait une voix mécanique derrière eux, alors qu’ils s’étaient reculés pour éviter de se prendre un coup juste après avoir attaqué. - Et tu peux pas nous aider ?! Putain, lâcherait Alyxander, équipé de deux gants de boxe et de deux protèges genoux recouverts d'épines en métal. - Tu crois que j’ai pas d’autres chats à fouetter ?
Lemmy pourrait alors voir la figure de l’ombre sortir, en train de réparer son bras gauche cybernétique qui avait été détruit. Il le reconnaitrait sûrement, à moins qu’il n’ait jamais consulté les plus grosses primes des Blues, et en particulier celles de South Blue. Le pactole… Le plus dangereux Constella était présent devant lui. On le connaissait pour des attentats à Saint-Urea, mais aussi et surtout pour être l’un des sous-traitants de la Guilde Marchande.
Spoiler:
Barbass Necro, "Gueule de Piston" Constella primé à 215.000.000 B.
Sur la place du marché :
Les gardes lâchèrent bien rapidement le héros du jour qui avait évité un incendie sur la place. Pourtant, il ne pourrait que remarquer que les deux marines qu’il avait occupé quelques instants plus tôt avaient complètement disparu de la place publique. Mais où pouvaient-ils bien s’être dirigés ?
Au port : - Commandante Natalia Palin est niveau 20.
Quelque part sur l'île : - Kein Kyria est niveau 23. Renommé à 24.000.000. - Kiyo Kyria est niveau 23. Renommée à 24.000.000.
Dans la Capitale du Reinaume : - Deux gardes sont niveau ??
Au niveau des entrepôts : - Barbass Necro est niveau ??. Primé à 215.000.000. - Alyxander Astillan est niveau 16. Primé à 12.000.000. - Janna Corder est niveau 17. Primée à 12.000.000. - Homme à la barbe est niveau ?? - Homme dans l'ombre est niveau ??
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Lemmy Mangetête
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Mar 19 Avr - 17:17
48 millions d'ennuis
Quand j’ai ouvert la porte de ce hangar, je m’attendais à pas mal de trucs simples, mais assez classiques. Des trucs clichés en fait même, genre je sais pas, des caisses d’armes, des piles de drogues, des liasses entières de billets, peut-être des artefacts anciens de Kawaii Kazan Shima prêts à être expediés, bref, la base du marché noir. Le truc auquel je ne m’attendais pas en revanche, c’est quatre putain de tourelles automatiques dirigées droit vers mes pattes qui ont tout défouraillé en trente secondes chrono. Par bonheur, j’ai de bons réflexes, et dès que j’ai vu les tourelles s’enclencher, j’ai commencé à faire pousser la résille osseuse de ce qui allait vraisemblablement prendre un sacré assaut.
Derrière, un truc m’est tombé dessus, à l’odeur je dirais de la tomate qui doit être là depuis un moment, et en quantité suffisamment élevée pour me rendre aveugle et puant. Je sens les impacts des balles contre mes jambes, la plupart arrêtées par les os qui ont réussi à se placer, mais certaines ont réussi à venir s’encastrer dans la chair. Probablement assez proches de la peau pour que je puisse les retirer du bout des doigts, si j’avais le temps de faire quoi que ce soit.
Parce que oui, visiblement entre la sauce tomate pas fraîche et les tourelles automatiques qui m’ont vidé l’équivalent du budget de la base marine de l’île en munitions dans les pattes en un rien de temps, il fallait encore que j’en prenne plein la gueule. Déjà, j’ai senti un bon coup en plein dans mon genou alors que j’essayais de m’essuyer les yeux. Je crois pas avoir entendu de craquement, mais j’ai bien entendu mon couinement de douleur pas viril du tout qui m’a fait toucher terre. Enfin, je suis pas vraiment par terre, mais j’ai un genou qui touche quoi.
L’autre truc que j’ai senti, c’est la lame incurvée qui s’est plantée dans mon épaule et a commencé à tailler son petit bonhomme de chemin jusqu’à ce que je bande les muscles et que je la sente s’arrêter. J’ouvre les yeux et que vois-je? Une sale pute qui se croit maligne à me découper comme un gigot. Malheureusement pour elle, on m’a dit un jour qu’il fallait manger même ce que je n’aime pas. Et je ne l’aime vraiment pas. Je penche la tête avant de donner un violent coup de dent qui, si elle n’esquivait pas, viendrait lui bouffer toute la partie basse du corps. Vu sa taille, il est plus que probable qu’il ne resterait pas grand chose en dessous des côtes.
Maintenant, la seconde partie gênante, le mec au fond avec sa voix d’engrenage rouillé. Un coup d'huile ne lui ferait pas de mal. Et quand il sort de l’ombre, je sent que là, maintenant, c’est la merde. Putain de Barbass Necro. Il ne faisait pas partie des invités lui, très clairement. Un terroriste psychopathe qui fait joujou avec ses robots. Là comme ça, je dirais que j’ai une chance sur deux d’y rester s’il s’en mêle. J’ai quand même mes chances, déjà il a visiblement un bras en moins, ou au moins pas à pleine puissance, et en plus, j’ai sûrement Mawu et Havelock qui arrive. J’espère.
“ Pas très sympa comme accueil. J’espère que c’est pas la sauce tomate que vous foutez sur vos pizzas, sinon vos clients vont râler du goût de poisson. Nan attendez… Si elle a… Bon laissez tomber. Alyxander, je suis là pour vous. Euh, Janna aussi. Barbass… Je vais pas mentir, vous étiez pas prévu et votre présence me fait un peu peur, mais je vais faire avec.”
Si l’homme-poisson géant amateur de sang faisait de son mieux dans sa situation, son congénère amateur de drogues lui, ressortait tranquillement de la tente les poches pleines avant de constater non seulement la disparition de Mawu, mais également des deux types à cheveux blancs. Flairant qu’il y avait anguille sous roche, il demanda à l’un des deux gardes par où la demoiselle était partie, obtenant rapidement une réponse et la suivant. Vers l’est donc.
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Mer 20 Avr - 22:02
Furie Bestiale Incomming, Open up !
Elle arrivait à peine que des bruits caractéristiques s’étaient fait entendre, et avec ceux-ci, la couverture des deux chasseurs de primes allait bientôt sauter. Probablement reconnaissable même pour des incultes, le premier des deux sons conjugués était celui de la poudre, donnant à des projectiles une vitesse si exceptionnelle qu’ils crevaient le mur du son pour aller perforer leur cible. Le second, moins connu des civils à part en temps de raid par des compagnies pirates plutôt aisées, était un bourdonnement ultra-rapide, celui d’un feu tellement nourris qu’il ressemblait peu ou prou au son qui sort de la bouche lorsque l’on souffle sans l’avoir ouverte et que les lèvres se percutent à un rythme effréné, causant des chatouilles et sourire, contrairement à son homologue meurtrier dont l’éminente missive implore votre conscience de n’aspirer qu’à une chose, ne pas être ciblé.
Mawu baissait la tête, un peu désolée de ce qui avait dû arriver à Lemmy, d’un autre côté un peu déçue de l’attitude du squale envers les conseils de la demoiselle. “Il ne fuit plus, il se cache, fait attention” avait-elle dit, ou avait-elle oublié de mentionner le fait de faire attention ? Quoi qu’il en était, son allié était dans la mouise, voir déjà mourant, quoi qu’aux vues des largages parfois terrestres qu’il avait subit sans broncher, les balles avaient beau être en général un peu plus grosses que du “standard”, il restait un énorme requin qui avait déjà survécu à un lance-flamme. Quoi qu’il en était, elle devait se dépêcher si elle ne voulait pas qu’il finisse comme un des anciens collègues de son mentor, un dénommé Murphy, pris à partie dans une lutte antigang et démembré sauvagement au fusil de chasse par un groupe de drogué ne ressentant plus aucun remords ni limites.
La petite femme dégainait son sabre tout en se jetant tête la première vers la porte ouverte du hangar. Après tout, si le requin avait déclenché tous les pièges et attiré l’attention, il ne restait que peu de choses pour s’adresser à son arrivée, d’autant qu’elle n’était pas particulièrement annoncée contrairement à son prédécesseur. Une jeune fille en mauvaise posture face au squale, un garçon encore vigoureux, et dans le fond une tronche mal famée, encore plus que les deux cibles du jour qui d’un coup avaient clairement moins d’importance. Il était dangereux, en principe eux, non. Un glaive de combat, des fixations barbelées de pointes, rien d’extravagant jusque-là si ce n’était la punition qu’avait subit Lemmy à son entrée. La femme-chèvre visait le garçon rapidement, cherchant à déséquilibrer son corps en posant une série de tentacules sur un de ses bras, puis pivota son regard sur la figure du fond, occupée à arranger sa mécanique, spécifiquement son bras en apparence. Elle fusilla la main non détruite du regard, doutant que sa capacité n’agisse si sa peau était en matériaux de synthèse, mais tentant tout de même d’y apposer un tentacule sur le pouce, puis pointa sa vision un court instant vers un de ses propres membres avant de projeter une main en avant, fouettant deux, puis quatre, puis huit et plus encore de tentacules vers gueule de piston, se chevauchant les uns les autres dans une spirale grotesque et répugnante. L’amas de chair viendrait sitôt percuter le malfrat, s’il ne réagissait pas, avant de le coller contre le mur du hangar tout en forçant la demoiselle à fléchir un genoux pour poser son poing ganté de turgescences les reliant tous deux. Dans la tête de la femme-chèvre, sans doute que sa première option à l’encontre de Barbass l'empêcherait de réaliser le danger en approche, bien qu’elle en doutait. Il devait plus être le genre d’avoir un plan, et un plan pour sauver ce plan, et un autre pour.. enfin, jusqu'à ce que les plans ne suffisent plus et que fuir était plus intéressant. Il avait l’air en mauvaise posture, et pris sur le fait, il aurait sans doute envie de fuir, ce que voulait prévenir Mawu avec son assaut, restait à voir si le retenir n’était pas une erreur. C’était tout de même regrettable pour elle qu’elle ne soit pas arrivée plus tôt, elle aurait sans doute pu en savoir plus et donc agir en conséquence, mais c’était là le risque de ne pas être en solo.
Les dés étaient lancés, restait à savoir si tout se déroulerait comme prévu, ou si certaines choses allaient changer la donne. Une chose était sûre en revanche, la chasseuse regrettait la puissance de feu qu’elle avait décidé de négliger pour cette mission, le cyborg leur donnerait sans doute du fil à retordre, d’autant plus que sa cote signalait en partie le danger qu’il devait représenter. Mawu calculait rapidement, après les tirs puis son action, les forces de l'ordre ne manqueraient pas de rappliquer sous peu s’ils décidaient de se mobiliser. Elle avait l’intime conviction que le squale ne ferait qu’une bouchée des deux jeunes adultes, restait à savoir si elle-même était capable de ralentir suffisamment l’autre gros poisson dans ce bocal pour que le requin triomphe également de lui avec son aide, s’il était toujours disposé.
50
HRP:
Usage d'œillade diabolique sur un des bras de Alyxander pour poser 4 tentacules en vue de le gêner Niv 10 - Oeillade diabolique : Maudit une cible organique une ou plusieurs fois d'affilée, provoquant la pousse d’un ou plusieurs tentacules gêneurs.
Usage d'œillade diabolique sur le pouce qui répare sa main gauche (Je part du principe qu'il la répare avec son autre main, si je me trompe, well, temps pis) gueule de piston de manière à l'empêcher de finaliser son acte Niv 10 - Oeillade diabolique : Maudit une cible organique une ou plusieurs fois d'affilée, provoquant la pousse d’un ou plusieurs tentacules gêneurs.
Usage de Presse incarnée sur gueule de piston, c'est un tir à travers la pièce, le principe étant de chercher à le coller contre un mur si possible ou au pire de l'attraper pour le ralentir, vu que c'est relativement loin il aura probablement le temps de l'esquiver (on verra). Je compte large (45) pour les tentacules, comme ca si c'est trop, pas grave. Niv 26 - Presse incarnée : En focalisant sa malédiction sur un bras, Mawu peut créer un tourbillon de tentacules s’étendant en spiralant, permettant à la maudite de continuer à les agrandir en ajoutant tentacules sur tentacules pendant quelques secondes avant que la masse de devienne trop lourde pour la supporter. Ce pilier de chair peut repousser une cible sur plusieurs mètres voire lui faire du mal si elle est prise en sandwich avec autre chose. Si une telle chose arrive, les tentacules sur les bords se fichent dans la surface derrière la cible, tentant de l’emprisonner.
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Mawu
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Mar 26 Avr - 22:00
Barbass Necro, "Gueule de Piston" & Alyxander Astillan
La mâchoire du mastodonte fut la dernière chose que vit la jeune fille. Elle eut à peine le temps de lâcher son cerceau, coincé dans l’épaule de l’homme-poisson, que déjà les dents s’approchaient d’elle. Sa dernière pensée ne fut pas pour son partenaire ou ses alliés, elle fut pour son rêve inachevé. Elle fut pour Centes Décima. « Mon Roi. » se dit-elle sans verser une larme. Le corps fut alors scindé en deux, et le bas de celui-ci retomba avec une partie des viscères qui vinrent s’étaler sur le sol. Le rouge du sang se mêla à celui de la sauce tomate. Ce fut une scène si artistique que Barbass releva même un œil curieux pour la contempler, alors qu’Alyxander était au désespoir, positionné suffisamment loin pour ne pas subir un coup perdu.
L’ancien membre de l’organisation criminelle des Décimas se tourna vers Barbass, comme pour chercher une réponse à cette situation. Lui non plus ne voulait pas y laisser la vie, et il ne pensait qu’à ça à ce moment-là, et non pas à sa camarade qu’il venait de perdre. La crainte qu’il avait ne fut cependant que de courte durée, quand Mawu apparut, lâcha quelques tentacules qu’il explosa à vue avec ses poings, et s’attaqua au Supernova. Celui-ci n’avait pas vraiment l’intention d’intervenir, mais il attrapa finalement fermement l’assaut de la femme chèvre et tira sur ce dernier, obligeant instantanément la demoiselle à s’approcher de lui. Il n’avait pas eu un seul tentacule sur lui, grâce à son corps et ses habits complètement synthétiques.
Alors qu’elle était attirée, une petite mitraillette intégrée se révèlerait sous une paroi de son corps, et tirerait une balle électrique sur la demoiselle qui s’approchait de trop près, sans pouvoir comprendre sûrement le choc de l’assaut. Il la surclassait impitoyablement, et avait déjà lâché les tentacules après les avoir broyées pour diriger la paume de sa main vers Lemmy. Une masse d’air comprimée s’élancerait contre le mastodonte de cinq mètres et viendrait le projeter vers l’entrepôt derrière eux, l’enfonçant dans le mur en taule.
Barbass prendrait alors la femme-chèvre par les cheveux, grognant :
- Vous êtes plutôt pitoyable. Si ce n’était pas pour ce chasseur de prime, vous seriez déjà mort.
Il agiterait son membre fantôme, ou plutôt en cours de réparation. La praticité d’un cyborg résidait tout de même dans sa réparabilité. Il avait ajouté des fonctions à sa main quelques semaines auparavant, mais avait perdu l’autre en se battant. Il détestait les chasseurs de primes, ils étaient aussi attirés par l’argent que lui l’était. Cependant, il ne fallut pas longtemps à Alyxander pour se rattraper et foncer sur Mawu, les cheveux pris dans les mains du cyborg normalement.
L’ancien Décima lança un assaut simple avec son poing américain : il tenterait de percer l'estomac de la connasse qui était de pair avec ce tueur. Maintenant qu’il ne craignait plus pour sa vie, il pouvait être un héro après tout, n’est-ce pas ?
Lieutenants Kiyo & Kein Kyria.
Plus loin, Kiyo et Kein continuaient leur poursuite vers l’Est. Ils ne voulaient pas perdre de vue leur cible. Ils avaient pris un peu de retard, mais ils pourraient sûrement les rattraper… Ce fut à ce moment-là qu’ils croiseraient Haverlock, interpellés par sa présence ici. Il avait l’air innocent et un peu débile, mais est-ce qu’il pourrait leur être d’une quelconque utilité ? Alors qu’ils s’apprêtaient à exprimer leur pensée, une impression les parcourut, celle du danger. Quand ils se tournèrent vers la personne qui s’approchait d’eux à pas lent, ils ne virent qu’un vieillard à la barbe blanche mal positionnée, un peu étrange.
Au port : - Commandante Natalia Palin est niveau 20.
Quelque part sur l'île : - Kein Kyria est niveau 23. Renommé à 24.000.000. - Kiyo Kyria est niveau 23. Renommée à 24.000.000.
Dans la Capitale du Reinaume : - Deux gardes sont niveau ??
Au niveau des entrepôts : - Barbass Necro est niveau 35. Primé à 215.000.000. - Alyxander Astillan est niveau 16. Primé à 12.000.000. - Janna Corder est niveau 17. Primée à 12.000.000. (Tuée par Lemmy) - Homme à la barbe est niveau ?? - Homme dans l'ombre est niveau ??
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Mawu
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Mer 27 Avr - 10:32
Tag, you're it !
L’assaut se déroulait presque comme prévu, et Barbass répondait favorablement à la provocation, allant jusqu’à saisir les tentacules lui étant destinés, puis tirant dessus. La demoiselle eut un sourire avant que le cordon ne soit totalement tendu et sa lame rasa au plus près de ses doigts le lien qui l’unissait à son ennemi dans un geste triomphal, un sourire presque moqueur. -Je te tiens.. exultait-t-elle entre ses dents, yeux écarquillés pour cribler les zones autour du poing de son adversaire de malédiction.
Il avait considéré cela comme une bonne option, et sans doute que sur quelqu’un possédant une réelle ramification à ses créations cela aurait pu être un mouvement des plus efficace, la douleur empêchant son utilisateur de trancher son membre. Ici, les tentacules étaient une extension dispensable, et la seule chose que Gueule-de-piston récoltait se voyait être un poing ganté de turgescences, nées juste après sa saisie et serrant son bras d’une poigne délicate, non ferme. Si d’aventure Barbass lâchait la chose qu’il tenait, elle se maintiendrait à lui comme un enfant qu’on tente d’abandonner, usant de ses nombreux bras pour se maintenir sur son épaule. De là, et tant que Mawu maintiendrait la pousse d'autres tentacules, la charge pesante allait augmenter de secondes en secondes.
Dans son mouvement, il voudrait probablement asséner au squale un coup de poing venteux, mais celui-ci partirait-il si son poing était encombré d’une masse ? Alors certes, cela lui donnait une sorte de fouet, un fouet dont il n’avait pas le contrôle et qui tentait de copuler avec ses nombreuses interfaces, cherchant à s’insérer dans le moindre pas de vis, dans la moindre rainure, ainsi que dans son équipement.
Ici naissait Sergent-Tactile, aspirante turgescence prête à servir sa nation en forniquant avec la première chose arrivant à son contact. Et il semblerait que son goût se soit porté vers le sondage de grottes inexplorées. Si de prime abord, la chose enflée et blanche qui se tortillait avait sans doute calculé sa cible comme étant un orifice connu du corps humain nommé nombril, il se trouvait que le fût composant l’organe était bien plus long mais peut-être aussi plus accueillant. S'immisçant dans l’endroit rainuré, et explorant cet endroit inhabité, il fut surpris agréablement puis moins agréablement d’y trouver un habitant. Le petit qui habitait là était tout de laiton, et se nommait Ogive, son travail à lui était de sortir du canon ou venait de s’infiltrer le petit coquin et évidemment, il y avait là un conflit interne. Notre pauvre sergent-tactile était malheureusement là pour faire l’amour, pas la guerre, mais ce n’était pas le cas d'Ogive. Vous vous doutez bien, qu'en sortant, notre cher belliciste ne se refusa pas d’éclater l’être vaillant et plein d’amour comme l’on explose des pastèques au sabre de bois sur les plages nippones. Ici disparu Sergent-Tactile, né il y a si peu de temps, mort pour sa maîtresse dans une gerbe blanche s’échappant du fût de Barbass.
La chose était inattendue, et Mawu se permit de se laisser glisser sur le côté pour éviter le reste du projectile, apercevant à la suite de son passage le crépitement de la charge électrique menaçante qui le parcourait. Elle avait cependant lâché des yeux l’homme mécanique et son regard se posa de nouveau sur lui, focalisant son pouvoir pour continuer à fabriquer plus et plus encore de tentacules, augmentant leur masse et leurs moyens de préhension sur cet homme impossible à maudire directement. Seuls bémols à cette tactique, d’une part, elle ne savait pas à quel point il faudrait l’encombrer ni si cela serait suffisant pour l’immobiliser, sans doute qu’il ne craignait pas ses propres munitions et qu’un nombre de tirs aux diverses propriétés finirait par venir à bout du monstre qui le collait désormais, restait qu’il devrait lutter contre lui, pas contre elle. Et l’autre était le fait qu’elle devait se concentrer pour garder sa malédiction ouverte à tout instant de manière à empêcher un maximum les actions de gueule-de-piston d’être efficace. Cela la laissait donc ouverte à l’assaut du mioche, si le squale ne s’en chargeait pas. Restait aussi la question de la mitrailleuse, qui, bien qu’ayant eu une intrusion, ne serait pas enrayée par une chose aussi futile que d’y insérer une saucisse, ce qui n'empêchait ni ne dissuaderait pas d’autres tentacules vaillant de tenter d’inséminer le farouche instrument de mort de long vas et viens.
Derrière les options de Mawu étaient limitées, et elle s’en rendait compte. Même si elle arrivait à l’immobiliser sous la charge de suffisamment de tentacules, alors il deviendrait probablement un danger publique, un nid à câlins si immense qu’il serait impossible à Déplacer. Cela étant dit, probablement qu’une fois maintenu, elle pourrait revenir avec son lanceur de feu pour voir s'il craignait une chaleur extrême ou que l'appuis de la marine permettrait un détachement capable de le soumettre dans les règles de l'art. Mais le temps n’était pas aux spéculations, et la femme devait se concentrer car après tout, ce n’était probablement, tout comme elle, pas les seules cartes que l’homme-robot possédait.
180
HRP:
Mawu tranche sa technique de Presse incarnée pour éviter d'être tractée avec, tuant instantanément tout les tentacules de la chaine et les coupant de son influence.
Elle maudit ensuite en série la partie saisie par son adversaire, de manière à faire grimper la malédiction sur le corps mécanique en ajoutant tentacules sur tentacules (Ils sont donc attaché à la masse morte mais ont leur propre conscience et donc forniquent avec les premières choses à leur portée, donc Barbass et la masse morte). Comme Mawu se focalise sur le fait de faire pousser des tentacules pour qu'ils s'en prennent à cause de leur poids il y en a probablement plus qui l'agressent lui.
Un tentacule décide de se sacrifier pour prendre la balle, en vérité j'ai considéré que comme un canon c'est un trou, c'était logique que le tentacule tente de s'introduire dedans (et ca ne fait pas grand chose ci ce n'est ralentir le projectile en début de parcours donc permettre son esquive par Mawu.). Y'a aucune chance que ca suffise à enrayer sa mitrailleuse (peut-être une idée de tech future, qui sait ?).
Derrière l'idée est juste d'encombrer Barbass le plus possible, comme il a qu'un bras déjà empêtré en principe. Ca laisse le champ libre au petit pour m'attaquer, à moins que..
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Mawu
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Dim 1 Mai - 19:51
48 millions d'ennuis
Trop lente, trop inattendu ou trop inconsciente, je n’en sait rien, mais ce que je sais, c’est que j’ai la moitié d’un corps dans la gueule, le sang riche qui me coule le long du museau et dans la gorge et que merde, ça fait du bien. Fallait me servir ma pizza au lieu de te faire la malle espèce de conne, tu t’es grillée toute seule. Du bout de la langue, je tâte le tronc avant de donner un bon coup de dent en pleine nuque, la tête se détachant sans mal du reste du corps avant que je la planque sous ma langue. Maintenant que ça s’est fait et que je suis sûr de ne pas bouffer le morceau important, je boulotte allègrement le reste du tronc, les craquements d’os raisonnant lourdement dans le hangar. Pour Barbass, je pense que ça ne va lui faire ni chaud ni froid, mais Alyxander va probablement en chier dans son froc. C’est facile d’imaginer sa mort quand on l’a sous les yeux, et ce n’est probablement pas une fin qui l’amuse beaucoup.
Je pensais pas que Mawu me rejoindrait si vite, mais ça me fait quand même un peu reprendre espoir, à deux on a sûrement moyen de s’occuper de l’autre terroriste cybernétique. L’espèce de bras de tentacule géant qui débarque droit vers lui m’intrigue un peu, mais je doute qu’il se laisse faire. A raison d’ailleurs, puisqu’il a complètement attrapé le bousin. Je délaisse un peu leur échange pour regarder du côté d’Alyxander, qui est visiblement bien occupé avec ses propres tentacules. Ça me paraît le bon moment de le provoquer un peu histoire de l’attirer sur moi et le bouffer à son tour.
“ Hey Astillan!”
Et soudainement, je ne suis pas sûr de ce qui s’est passé, mais j’ai pris un espèce de gros choc, genre un peu comme un plongeon de trente mètres, pas forcément douloureux, plus un truc sourd, comme un mec qui pousse fort. Et c’est très fort que j’ai été poussé. Pour être exact, j’ai même l’impression d’avoir volé jusque dans un des murs, qui s’est déformé sous l’impact. Je suis beaucoup moins sûr d’avoir voulu attirer son attention sur ça d’un coup, je passe pour quoi? Je voulais lui faire peur, je lui montre que je suis un excellent projectile, pas fou l’intimidation. Heureusement, j’ai une solution de rechange. La tête ressurgit sur le dessus de ma langue, qui elle-même sort de ma gueule pour lui présenter avec un grand sourire.
“ J’arrive vieux, tu vas pouvoir la rejoindre.”
Je vérifie quand même mon état, à part une douleur sourde, je n’ai pour le moment rien de cassé. Pas dit que ça dure si on s’engage là dedans, mais pour le moment ça va. Bon, j’ai un peu la tête qui tourne, mais ça je peux pas y faire grand chose non plus à part prendre un truc une fois que tout sera réglé. Et peut-être me faire examiner par un médecin aussi, on sait jamais, des fois que. Quand on y réfléchit, les lésions internes, ça fout les boules, un jour t’es debout à faire ton boulot, le suivant une vieille blessure que tu pensais guérie révèle que non et t’es par terre à convulser avant de mourir.
J’arrache un bras de la taule puis l’autre, histoire de pouvoir m’extirper et retourner foutre la merde. Pour eux évidemment, pas pour la ville, ce serait con de me faire exécuter pour avoir capturé des criminels. Ils ont pas l’air très acceptants des gens comme moi par ici… Je m’élance droit vers le petit brun avec un grand sourire, la tête de sa pote de nouveau planquée sous la langue.
J’en profite pour tirer deux ou trois phalanges devant lui, histoire d’interrompre sa course vers Mawu, ou au moins le blesser sur le passage, voir peut-être même lui pulvériser les organes en vrai. Et s’il est encore en vie, il va venir dire bonjour à l’intérieur de ma gueule, histoire de régler le souci une bonne fois pour toute.
Parce qu’en vrai, on en a encore un gros à gérer après, et clairement ça va nous demander d’être à fond.
De son côté, la murène était relativement surprise d’ainsi recroiser les deux borgnes à cheveux blancs. Pour être honnête, il ne s’attendait pas vraiment à les revoir, mais cela prouvait au moins qu’il avait eu raison sur un point: il y avait bien un truc louche en jeu dont ils n’étaient pas au courant. Ce n’était cependant pas le moment pour lui de s’en inquiéter vu que Lemmy était potentiellement en danger et qu’il lui fallait le rejoindre au plus vite.
Les deux borgnes ne sauraient probablement pas où il était, puisqu’ils avaient quitté la place peu de temps avant, mais s’il était parti vers l’est, à l’instar de Mawu, alors les passants l’avaient sûrement remarqué. Il était difficile de le rater après tout. L’homme s’approcha de l’un des passants, un vieux avec une barbe mal taillée et un peu décalée pour l’interroger avec le sourire. C’était important le sourire, sinon les gens pouvaient mal prendre son apparence et lui attribuer des intentions qu’il n’avait pas.
“ Bonjour j’ai perdu un ami, un grand chauve, un peu bête, vous l’auriez pas vu? C’est un requin.”
Ca c'est mon doigt (Level 10): Permet à l'utilisateur de tirer une phalange comme s'il s'agissait d'une balle de fusil. Bon, sauf qu'en fait, vu la taille de Lemmy, c'est probablement pas une balle de fusil et c'est plus proche d'une munition de mitrailleuse lourde voir d'une ogive de DCA.
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Lemmy Mangetête
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Lun 16 Mai - 20:15
Barbass Necro, "Gueule de Piston" & Alyxander Astillan
En voyant Mawu repousser l’attaque, Alyxander n’avait pas eu la confiance de lui foncer dessus. Il était resté sagement près de son protecteur, qui avait allégrement cramé les tentacules qui le visaient avec une flamme sortant d’un canon dans sa bouche. Même si elles n’avaient pas brûlées, il était beaucoup trop rapide pour que la femme-chèvre puisse réellement lui infliger de quelconques dommages. Si elles avaient été vivantes, les « brouteuses d’orifices » auraient sûrement émis des couinements venus des Enfers. Pourtant, occupé par la jeune femme qui ne représentait pas une menace pour lui, l’homme-cyborg aurait tout le loisir d’affronter les deux ennemis en même temps. Il voyait que des assauts à distance étaient impossibles dans la configuration actuelle ? Alors il irait au corps à corps. Si le mastodonte de cinq mètres était bien avancé, il viserait d’abord la jeune femme aux cheveux roses et au pouvoir enquiquinant, reprenant là où il avait laissé son attaque en premier lieu.
L’attaque électrique n’ayant pas pu être arrêtée par l’absence de tentacule à proximité, elle recevrait à la fois le choc et une masse d’air qui la détacherait du taser, action impulsive de la part de Barbass mais salvatrice pour la femme-chèvre. Cela l’enverrait suffisamment loin dans la pièce pour qu’elle s’encastre dans le mur en taule, sans le traverser, comme si la puissance était dosée pour l’empêcher de fuir.
Et alors que Lemmy s’était approché, le cyborg à présent libre viendrait lui enfoncer son poing viable dans l’estomac… Et utiliserait un puissant piston présent dans son articulation métallique pour pousser cette main, envoyant cette fois-ci son ennemi avec l’estomac retourné jusqu’au bâtiment suivant. Le deuxième assaut était bien plus puissant que le premier, même s’il aurait encore la capacité de se relever, du fait que le Supernova ne soit pas un spécialiste du corps-à-corps bien qu’il supplantait ses deux opposants. Restait à savoir s’il n’avait pas avalé ou expulsé la tête de sa bouche sous le choc. Se retournant, Barbass observerait Alyxander qui tremblait sur place, deux phalanges jonchées dans son bras et dans son ventre.
- Tiens, c’est passé quand ça ? Ah, ouais, quand l’autre là… Tiens, allez, j’vais te faire un cadeau et les finir. Tu le diras bien à tes employeurs.
Et il s’approcherait de Mawu sans s’intéresser au requin. Son arme se hisserait jusqu’à la jeune femme, lui offrant la vision de sa toute-puissance alors qu’elle était sur le point de recevoir la peine capitale.
Lieutenants Kiyo & Kein Kyria.
- Un requin ? Tiens, ça me dit quelque chose. Ah, oui, il allait dans l’entrepôt de l’est.
Le vieil homme avait répondu à voix haute, suffisamment pour que le frère et la sœur qui prêtaient une oreille attentive entendent. Soudain, ils se jetèrent un regard étonné et feraient d’une même voix :
- C’est là où sont Astillan et Corder… - Quoi ? Ferait le vieillard en arrachant sa fausse barbe. Sérieusement ? Ah, purée, j’me suis gouré… Bon, j’vous laisse hein.
Et il s’en irait soudain d’un bond qui était à la fois surhumain et incompréhensible. Il espérait qu’il n’arriverait pas trop tard.
Rudahusha Elnathan, "Black Punch". Renommé à 98.765.432 B.
La main de Barbass s’approchait, laissant deux petits canons apparaître sur les côtés au dernier moment. Quand il sentirait enfin la réussite lui tendre les bras, la porte en taule volerait dans la figure du Constella et le repousserait simplement. La femme-chèvre sentirait son corps se faire tirer et projeter en arrière, et tandis que l’homme qui venait d’arriver la hisserait sur son épaule, elle pourrait comprendre qu’elle venait d’échapper de peu à un sort peu favorable. Le Chasseur de Prime connu observerait les alentours et fixerait son regard sur le cyborg qui semblait lui vouer une haine particulière. Mawu et Lemmy pourraient alors voir une expression sur le visage de Barbass : de la colère. Ce dernier tendrait son bras en direction de Rudahusha, et le transformerait en un canon plus puissant cette fois-ci. Le chargement ne prendrait que quelques secondes, suffisantes pour que les deux novices reprennent leurs esprits.
- Il n’a pas l’air d’avoir apprécié mon petit cadeau pour son bras, ferait le Chasseur de Prime tandis que quelques pas plus loin apparaîtraient les deux membres de la marine qui avaient suivi le mouvement de près. Eh, la Belle au Bois Dormant et l’Ogre, esquivez ! Lâcherait-il en leur faisant signe de s’éloigner.
La concentration de tout le monde était portée sur Barbass, et celle de Barbass sur son ennemi. Il pouvait peut-être éliminer toutes les personnes présentes ici, même celles qui étaient sur son chemin. En tout cas, le canon tirerait un gros coup et une explosion de la taille d’un maison viendrait souffler tout ce qui se trouvait autour d’elle, alors que Rudahusha avait tenté de l’éloigner de Mawu qu’il avait déposé et de Lemmy. Un entrepôt finirait en poussières, et des morceaux de pâte à biscuit éclabousseraient les environs.
Note : Mawu, vu la différence de niveaux le fait que Barbass t'attrape et te traine aurait dû passer. Attention au dosage !
Au port : - Commandante Natalia Palin est niveau 20.
Dans la Capitale du Reinaume : - Deux gardes sont niveau ??
Au niveau des entrepôts : - Barbass Necro est niveau 35. Primé à 215.000.000 B. - Ruduhasha Elnathan est niveau 30. Renommé à 98.765.432 B. - Kein Kyria est niveau 23. Renommé à 24.000.000 B. - Kiyo Kyria est niveau 23. Renommée à 24.000.000 B. - Alyxander Astillan est niveau 16. Primé à 12.000.000 B. - Janna Corder est niveau 17. Primée à 12.000.000 B. (Tuée par Lemmy)
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Mer 18 Mai - 14:36
48 millions d'ennuis
Encastré dans mon mur, je me dis que des fois, chasseur de prime, c’est vraiment un métier de con. Tu te lèves le matin, peinard, tu te dis que t’irais bien niquer la gueule d’un connard ou deux pour te détendre et gagner ta croûte, tranquille, tu les repères, tu te fais aggresser mais tu t’en sort plus ou moins, au moins assez pour ne pas avoir trop honte de toi et là pan, leur grand frère arrive. Et malheureusement, le grand frère te met trois têtes et trente kilos de muscles. Pas littéralement pour le coup, mais figurativement, c’est un peu l’impression que j’ai.
Je veux dire, les phalanges sont parties, ça pas de souci. Je crois bien que j’ai vu Alyxander se les prendre méchamment, ça va pisser le sang et l’affaiblir, en plus de nous laisser le pister. Et ensuite j’ai vu une sale gueule arriver à mon contact, sauter, j’ai à peine eu le temps de fermer les bras et de faire pousser une plaque d’os pour encaisser l’attaque qu’il était déjà quasiment dans mes bras et son poing à me chatouiller l’estomac. Au début ça allait, et ensuite j’ai pris un deuxième coup, sans qu’il retire son bras, aucune idée de comment il a fait ça, mais j’ai pas aimé, en plus de me sentir partir.
Je me dis, si j’avais eu un berry pour chaque fois que j’ai été encastré dans un entrepôt, j’aurais deux berrys. Ce qui est pas beaucoup, mais c’est quand même marrant que ce soit arrivé deux fois. Mais trève de plaisanteries, j’ai failli recracher la tête de l’autre pute avec ces histoires, et je parle même pas de l’état de mon dos. A ce rythme là, je vais être bon pour me faire réaligner les vertèbres avec une quarantaine de visites chez un kinésithérapeute. Ou alors je peux peut-être le faire moi même? Je suis pas sûr, j’ai jamais tellement essayé. Dans le doute on va éviter, ce serait con de se paralyser tout seul en y allant au pif.
Je tire pour m’extirper de ce bordel avant de voir Havelock débarquer, essoufflé et l’air ahuri, pour changer.
“ Putain Lemmy c’est quoi ce bordel, ils sont si vénères?”
“ Que dalle, mais leur pote… Putain attends, tiens ça.”
Je recrache la tête maintenant baveuse dans ma paume avant de lui tendre. Comme ça, même si je me fais exploser la tronche une fois de plus ou deux, au moins on a un des deux objectifs de remplis. Enfin, pas vraiment, il faut les ramener à Organia, mais l’idée est là.
“ T’y es pas allé de main morte enfoiré, elle avait un joli minois pourtant.”
“ Et maintenant elle a un joli minois mort. J’te conseille de t’éloigner, j’sens que ça va dégénérer de fou et faut qu’au moins un de nous deux puisse rapporter ça.”
“ T’es sûr que tu veux pas un coup de main?”
“ Vieux, il m’a mis un coup de poing et j’ai volé sur dix mètres, traversé un mur, je me suis fait fusionner de force avec un autre, j’ai craché du sang et j’ai l’impression que je vais vomir tout ce que j’ai bouffé depuis trois jours. T’es sûr de vouloir aider?”
“ Nan ça ira, tu gères!”
Ben tiens… Ce qui me ramène à l’instant, c’est la putain d’explosion qui me broie les oreilles et emporte un bâtiment juste à côté. Si ça avait été vers moi, ça aurait été la mort assurée. Havelock lui s’est pas fait prier pour se barrer avec la tête entre les mains. Qu’il aille pas trop loin quand même, parce que se balader avec ce genre de trucs, c’est un coup à se faire choper par la milice. De mon côté… Je crache un gros mélange de salive et de sang par terre, conséquence forcée de me faire joyeusement casser la gueule avant de me concentrer.
Capturer Barbass Necro? Soyons honnêtes, c’est clairement moi qui ne savais pas où je me plaçais dans la chaîne alimentaire et qui ai joué au con. J’ai déjà de la chance d’être encore en vie, s’il en avait profité j’aurais pu crever la tête explosée avant de me rendre compte de ce qui se passait. Heureusement, on a deux avantages. De un, c’est pas lui que je devais capturer. De deux, on a visiblement un allié, et plus compétent que nous. De là où je suis, je vois pas où est Mawu, donc je peux juste espérer qu’elle aille bien.
J’ouvre grand la gueule par le trou du mur avant de tirer toutes mes dents comme une bonne grosse grenade à fragmentation. Je doute que Barbass en ai quoi que ce soit à faire, mais sur un malentendu, ça se plante dans son oeil, ou au moins ça le distrait. Sa petite pute de criminel que je suis venu chercher par contre a probablement intérêt à faire attention à lui, parce que sinon, il va finir en steak haché. Et pendant que mes dents repoussent, je vais pouvoir jeter un oeil à l’intérieur. Si Barbass est assez éloigné d'Astillan, ça vaut le coup de tenter de le choper en lui tirant encore quelques phalanges avant d’aller le chercher au combat rapproché.
Lemmy est encastré dans le mur, file la tête de Janna à Havelock qui arrive avant de se barrer en voyant l'explosion. Lemmy passe la gueule par l'ouverture du mur avant de tirer ses dents, puis quelques phalanges sur Alyxander. Si Alyxander est éloigné de Barbass, Lemmy se dirige vers lui pour tenter de l'engager au contact.
Techniques:
Atchoom. Oops les dents (level 15): Permet à l'utilisateur de tirer ses dents comme si sa bouche était une grenade à fragmentation. Il peut orienter un peu les dents pour tirer dans une direction approximative. => En l'occurence, non orienté.
Et ca ma main (Level 20). Après avoir attrapé son adversaire, la première phalange de chaque doigt de l'utilisateur est tiré comme une balle de fusil. Peut aussi être utilisé sans avoir attrapé de trucs, mais dans ce cas, il vaut mieux savoir viser. => Tire les dix phalanges sur Alyxander.