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Mer 20 Juil - 1:59
Gestion de troupes [1]
Cela faisait deux nuits qu’elle n’avait pas fermé l’œil, et il avait fallu qu’elle s’oblige à se reposer pendant quelques dizaines de minutes pour ne pas devenir folle. Les échanges avec Kàdingirra avaient été moins nombreux du fait de l’occupation continuelle de la Lieutenante Générale, et l’esprit de la Olsen bouillonnait en repassant en revue les éléments liés à la mort de Khione Minnesota. Même après avoir vu le Contre-Amiral Keigo, elle était à présent encore occupée et devait rencontrer la Colonelle Ainsley. Depuis qu’elles s’étaient rencontrées à Shabaody, les deux jeunes femmes avaient pu s’arroger le droit à une seconde rencontre dans un court laps de temps.
Ayant donné rendez-vous dans les Quartiers Nobles à la jeune femme, c’était au niveau de la terrasse d’un café que la Olsen s’était positionnée. Elle ne venait bien sûr pas pour partager un verre, mais il fallait qu’elle discute de quelque chose avec la rose. Peut-être que cela l’intéresserait, peut-être que non… En tout cas, comme promis, elle l’avait tenue au courant par Den Den Mushi quelques jours plus tôt de l’état de l’homme qui avait pris la drogue. Il s’en était sorti vivant, montrant un produit stéroïde plus fini que le « Crimson Blood ».
Inquiète, la Olsen prit dans ses mains son escargophone et regarda qu’aucun symbole étrange n’était apparu… Pensant que Xlados pouvait avoir développé l’Extinction de Voix, ce qui serait pénible pour la localiser dans les appareils. Elle identifiait les personnes autour d’elle en volant progressivement les vies des uns et des autres, faisant attention à ne pas garder son regard appuyé trop longtemps sur les mêmes personnes. La dernière fois qu’elle était venue dans ces quartiers, c’était pour enquêter sur un meurtre, et aujourd’hui elle voulait dénouer une affaire de drogues…
Un soupir las quitta ses lèvres. Les bâtiments étaient tous plutôt disproportionnés, et donnaient malgré tout l’apparence d’un entassement d’habitations. Les appartements étaient monnaie courante par ici, même si des résidences existaient. L’objectif de ceux qui avaient décidé de vivre à Marijoa était de prendre régulièrement des nouvelles de la politique mondiale, ou de se rapprocher physiquement ou mentalement des Dragons Célestes et de leur style de vie. Il n’était pas rare que l’un d’entre eux daigne venir dans les quartiers nobles et fasse grâce de sa présence…
Enfin, aujourd’hui elles ne risquaient sûrement rien… Sinon rencontrer quelques nobles un peu trop pédants. Ainsi, ayant abandonné son manteau de Directrice, Lidy arborait une petite robe qui semblait la rendre inoffensive. Elle portait sur sa tête un petit chapeau, et semblait n’avoir aucun problème avec le temps « hivernal » de Marijoa, situé de toutes les manières si haut au-dessus de la mer qu’il semblait inconcevable de sortir en petits habits. Les habitants avaient pourtant pris le pli pour suivre la mode locale.
- Un autre café, mademoiselle ?
Elle était arrivée en avance, pour observer les alentours et prospecter un petit peu. La piste qu’elle suivait ne se trouvait pas très loin, et si l’Ainsley ne souhaitait pas suivre la suite de l’enquête, Lidy devrait se passer de ses services. Elle savait que d’habitude la Garde de Marijoa menait les investigations dans la Cité Sainte, cependant elle sentait que quelque chose était connecté à son passé ici. Devait-elle alerter son amie haut placée ? Non, de toutes les manières elle n’avait pas de preuves à l’heure actuelle. Elle sentait que la rencontre avec Penelope risquait encore une fois d’être mouvementée.
Cerise sur le gâteau, Prometheus lui avait dit que Pouppy s’était enfui lors de sa dernière mission… Les nouvelles circulant vite, elle avait déjà reçu une plainte de la part de Reutsuna qui aimait bien la petite créature difforme.
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Lidy Olsen
Penelope Ainsley
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Ven 19 Aoû - 15:31
Go where you feel most alive
ft. Penelope Ainsley & Aslan Moore
Alors c'était donc ça, Marijoa. Si j'avais pris la peine de prendre de l'avance sur mon horaire pour pouvoir déambuler ça et là, mon avis sur les lieux n'étaient pas encore arrêté. Enfin, c'était un endroit puant de noblesse alors forcément c'était joli d'une certaine façon, même que le niveau de vie devait être plutôt confortable à vue de nez. Alors pourquoi avais-je un sentiment d'inconfort en parcourant les rues ? Ce n'était pas la température en tout cas, j'avais quand même grandit sur North Blue et, de ce fait, me sentait plus qu'à ma place en ce lieu frais. Remarque peut-être que j'étais plus proche de la réponse que je ne le pensais initialement. Après tout, comme souligné, j'avais grandit sur Ironfall moi. Rien à voir avec la populace noble aux ambitions politiques développées de Marijoa. Même que je devais sans doute faire tache ici vêtue de mon vieux jean, de mes bottillons avec une ou deux traces de boue séchée et de ma chemise de travail grisonnante aux manches roulées jusqu'aux coudes. Rien à voir avec les jolies robes que portaient ces demoiselles sur la terrasse d'un café. L'une d'entre elles, assise seule celle-là, avait d'ailleurs de jolis cheveux bleus qui me rappelaient... Ah, ah oui. C'est ce café là ! J'ai trouvé Lidy ! Je me dirigeai vers la porte d'entrée toute souriante, annonçant mon arrivée à un serveur qui m'indiqua la direction de la terrasse.
« Madame la Directrice, j'espère ne pas vous avoir trop fait attendre. »
Ce serait surprenant vu que j'avais de l'avance sur le planning. Limite j'aurais dû m'excuser d'être arrivée si tôt, peut-être voulait-elle profiter d'un moment de solitude ? Boarf, c'était trop tard pour faire demi-tour maintenant que je prenais place en face de la bleue. Je posai mon éternel sac à bandoulière en cuir brun au sol, y fouillant sommairement pour en ressortir un carnet et de quoi écrire dedans vu que, de base, nous étions là pour discuter affaires. Le serveur, qui m'avait en quelques sortes escortée jusqu'à la table, en profita d'ailleurs pour prendre ma propre commande, un café deux laits un sucre, avant de repartir comme il était arrivé. En tout cas si j'étais encore incertaine de mon avis sur Marijoa, il était clair que le service ici était impeccable. Enfin, qu'importe. J'étais là pour discuter avec la Directrice Olsen, pas pour jouer les touristes.
« Alors, comment ça va depuis la dernière fois ? C'est un lieu assez inusité pour ce genre de rencontre, mais pour le coup je ne vais pas m'en plaindre. »
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Penelope Ainsley
Lidy Olsen
Directrice des CP5 & CP6
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Jeu 9 Fév - 19:44
Gestion de troupes [2]
- Je n’ai pas attendu, je venais prospecter avant, éclaircit la Olsen en souriant.
Lidy ne voulait pas cacher ce fait : elle aurait bien d’autres choses à ne pas divulguer par la suite. Se levant, elle accueillit la demoiselle avec ce qui la mettrait le plus confortable par rapport à ses expériences passées et ses souvenirs : une accolade, une poignée de main ou un simple sourire. Une fois les politesses évacuées, elles pourraient s’asseoir tandis que le serveur prendrait la commande de la Ainsley, et proposa à la bleue de lui rapporter un thé, ce qu’elle déclina.
- Je préfère éviter de boire trop de théine, je n’en connais pas tous les effets mais ça a tendance à m’énerver, soupira la jeune femme. Depuis l’opération qui a conduit à l’assaut de sur la Triade, je n’ai plus un moment à moi… Et encore moins depuis la fin de l’Assaut sur Marijoa.
Il s’en était passé des choses. Elle n’était cependant pas là pour ressasser des événements que toutes deux connaissaient. Les réparations avaient été menées d’une main de maître par les architectes, même si la masse d’esclaves mobilisés avait été ahurissante malgré le traité voté quelques jours plus tôt. Les Dragons Célestes étaient plein de contradictions, même les « meilleurs » d’entre eux qui étaient d’autant plus timorés qu’ils n’étaient rares.
Il fallait bien qu’elle fasse la conversation avant d’entrer dans le vif du sujet, et elle ne put s’empêcher d'apprécier la première question amicale qui lui était dirigée depuis des lustres…
- Je vais bien. Débordée, comme vous pouvez l’imaginer, mais le boulot me maintient en forme, rit la bleue en se rappelant qu’elle parlait à une médecin. J’ai choisi cet endroit pour une autre raison que celle pour laquelle nous nous voyons. Une enquête m’a menée vers une piste dans le quartier. L’enquête sur la drogue qui avait atteint ce soldat à Shabaody, si vous vous souvenez.
Elle faisait référence à leur petite incartade sur l’archipel qui avait abouti sur la découverte d’une personne droguée par une forme de stéroïdes. Pour Lidy, la conclusion avait été rendue après la fin de l’enquête avait permis de relier l’affaire à un membre de la Garde qui faisait passer en douce des cargaisons d’un laboratoire clandestin situé dans le sous-sol d’une maison de noble jusqu’à l’archipel.
- J’ai localisé la personne responsable de ce traffic et avant ou après notre échange, nous pouvons mettre un terme à ses agissements. La paperasse m’a pris un certain temps pour avoir l’autorisation d’agir, mais j’ai les autorisations nécessaires, y compris pour faire appel à un membre de la marine, si cela vous va.
Un peu d’action serait peut-être bienvenue. Lidy souriait en pensant au fait qu’elles allaient pouvoir réellement mettre un terme aux agissements des personnes qui avaient repris un fond de commerce crapuleux. Observant son alliée de fortune, elle se demanda si Emmanuel Crownie, le membre de la Garde qui avait été mandaté sur cette affaire pour l’épauler, serait capable de patienter le temps qu’elle donne les conseils promis à Penelope.
- Oh, bien sûr, vous n’êtes pas obligée de participer à l’opération. C’est une proposition, pas un ordre de mission. Si vous voulez qu’on y participe ensemble cependant, dans quel ordre préférez-vous procéder ? D’abord l’échange sur la gestion de troupes ou l’opération ?
Au besoin, elle avait une salle disponible dans le café avec le matériel de prêt, comme demandé la veille. Si elles n’en avaient pas l’utilité maintenant et ne comptaient pas revenir, elles pourraient peut-être poursuivre après l’opération directement dans son bureau qu’elle occupait beaucoup trop souvent pour quelqu’un qui était censé être positionné à Enies Lobby.
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Lidy Olsen
Penelope Ainsley
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Jeu 23 Fév - 18:15
Gestion de troupes.
I didn't come this far to only come this far.
Évidemment si quelqu'un en ce bas monde était mariée à son travail, ce devait être Lidy Olsen. C'était donc ça la vie de directrice de Cipher Pol ? Dire que, de mon côté, j'avais déjà les mains pleines juste avec mon poste chez Unite. Enfin, il fallait admettre que je n'étais pas du genre à avoir des prédispositions pour l'administratif ce qui expliquait, au moins en partie, ma volonté de me former auprès de gens qui, eux, savaient mieux y faire que moi. C'était un simple développement logique, selon moi, qui aurait le mérite de me rendre plus utile encore au sein de l'équipage du Keigo. Enfin, ça c'était l'idée. Dans la pratique... Une enquête m'a menée vers une piste dans le quartier. Ah. Le reste de son dialogue s'articulait autour de ces nouvelles informations et il ne fut pas difficile de voir approcher la proposition à cent à l'heure. Bien sûr elle y mettait les formes, ajoutait que rien ne m'y obligeait, qu'on pouvait toujours faire ce qui était convenu et se séparer ensuite, mais est-ce que j'y croyais ? D'accord ce n'était pas un ordre de mission et techniquement elle bossait en dehors de la Marine alors, en théorie, j'avais le droit de partir. Mais étais-je vraiment si naïve ? Visiblement oui puisque je n'y avais même pas pensé avant d'être assise ici devant la Olsen.
J'avais cru qu'elle me donnait de son temps de bon coeur ou, pire encore, parce qu'une amitié était peut-être en train de se former suite à nos rencontres précédentes. Mais non. C'était dans la continuité de son évaluation de ma personne, n'est-ce pas ? D'abord elle avait testé mes facultés au combat puis, suite à l'incident de la dernière fois, mettait à l'épreuve ma tendance à me plier à ce qu'on attendait de moi en me mettant en face d'une telle situation à l'improviste. Allais-je mettre de côté ce pour quoi j'étais venue, soit mes propres intérêts, pour participer à l'accomplissement des siens ? Je pris une gorgée de café en espérant ainsi noyer l'amertume de cette réalisation que j'espérais erronée malgré tout. Maintenant, quelles étaient mes options ? Mes vraies options. Déjà regretter d'avoir cru pouvoir faire amie-amie avec elle et de venir lui demander des conseils était tentant, mais pas très pertinent. Réfléchis Penny, tu la fais attendre là et elle doit se poser des questions sur la capacité de fonctionnement de tes petits neurones.
Option un : faire preuve d'assez de respect envers moi-même pour poliment décliner son offre et lui montrer par la même occasion que je n'étais pas un pantin à qui l'on pouvait faire des cabrioles lorsque c'était pratique. Au mieux je gagnerais un peu de son respect... et au pire elle serait vexée et pourrait refuser de travailler avec moi dans l'avenir ou de coopérer si j'avais à mon tour besoin d'aide. Pouvais-je vraiment me le permettre ? Pour l'instant j'étais bien dans mon petit rôle chez Unite alors en soit oui, probablement. Son impact réel sur mon quotidien serait franchement limité, sauf qu'on ne sait jamais. Option deux : dire oui, rendre service et établir un nouveau précédent qui pourrait la motiver à refaire la même chose plus tard et, après ça, jusqu'où aller avant de poser ma limite ? Étais-je seulement assurée d'avoir quoi que ce soit de valeur en retour ?
Une part de moi me criait que j'exagérais, que ce n'était pas si pire que ça et que c'était moi qui était dans le tort à réfléchir ainsi, de manière aussi transactionnelle. Ce n'était pas confortable pour moi, pas naturel. Ce n'était pas ce que j'aimais faire, ce que j'aimais être. Alors pourquoi me sentais-je obligée de le faire ? Simple : la Olsen avait déclenché mes signaux d'alarme, mon intuition. Une sensation si vague d'inconfort que je n'aurais pas su la définir ou l'expliquer sans moi-même me sentir débile. Mais elle était bien là. Qu'est-ce qui était pire donc ? Avoir ce pressentiment, le suivre et avoir tort ou, au contraire, avoir ce pressentiment, l'ignorer et plus tard réaliser que j'avais raison ? Surtout que voilà, elle ne me semblait vraiment pas sincère. Moi, avoir le choix quant à savoir si je voulais faire son travail maintenant ou après notre discussion ? Et puis quoi encore, ce n'était pas un vrai choix ça. Évidemment que d'arrêter un trafique de drogue était beaucoup plus urgent et chaque minute passée à y réfléchir ou à papoter tranquillement devant un café ferait diminuer les chances de succès. Je me demandais presque si elle avait dit ça simplement pour paraître plus accommodante qu'elle ne l'était ou si, au contraire, je devais le voir comme une insultant à mon intelligence alors qu'elle testait mon sens des priorités. Franchement j'étais bien embêtée, comme en témoigna d'ailleurs mon grand soupir. Option 3 ? Option 3.
« Sans vouloir vous manquer de respect... Pourquoi avoir accepté de me voir si vous saviez déjà que vous aviez quelque chose d'aussi important à faire ? Puis j'imagine qu'il n'y a pas non plus une pénurie de gens de la Marine à Marijoa ou même dans votre entourage alors pourquoi me faire cette offre à moi en particulier ? Surtout que bon, ça tombe étrangement bien qu'il y ait des développements sur l'affaire de la dernière fois précisément au moment où l'on doit se rencontrer. »
Voyons voir si ses réponses sauraient apaiser mes doutes ou si, au contraire, elle allait cimenter mon envie de lui souhaiter une bonne journée et de prendre la poudre d'escampette sans lui rendre service et sans avoir rien reçu de sa part qu'elle pourrait par la suite utiliser pour prétexter la nécessité d'un retour de faveur.