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Mar 11 Avr - 20:01
Quelle erreur de débutant, il le savait pourtant ! Il avait observé cette situation des milliers de fois dans les rues ardentes de Dressrosa, mais il l'avait quitté depuis quelques années aujourd'hui. Pourtant cette erreur il l'avait commise ici et maintenant dans cette partie oubliée de West Blue. Il avait ouvert sa gueule et s'était mêlée d'une histoire de cœur d'une femme furieuse. Du coup forcément il se passa se qui se passait toujours dans ces moments là à l'époque et ce qu'elle tenta de reproduire à l'instant. Elle tenta de planter sa lame dans le corps du gnome. Heureusement pour lui, le petit ami en cours de poignardage ne voulait pas partager les coups de lame de sa dulcinée et s'interposa. Blague à part, ce brave garçon protégea le gnome et lui sauva très probablement la vie. Allait maintenant se passer l'une des deux situations, soit elle allait s'enrager d'avantage encore et tuer son adversaire puis tout le reste des personnes présentes, soit...
Les attaques s'intensifièrent et les ondes de choc surprirent le Tont'atta, l'envoyant voler plus loin avant qu'il ne change de poids. Même des rapières pouvaient se montrer incroyablement puissantes entre de bonnes mains. Comment pouvait-on déchainer autant de rage tout en parlant d'amour ? C'était quelque chose qu'il n'avait jamais réussi à comprendre, mais apparemment c'était parce qu'il était idiot. En tout cas c'était ce que lui avait dit sa petite soeur quand il lui parlait de ces histoires de coeur auxquelles il avait assister sur son ile natale. Pourtant se laisser poignarder comme le faisait cet homme en murmurant des mots doux à l'oreille, il trouvait ça vachement contre indicatif pour rester en vie ! Le pire, c'est qu'il savait par expérience que c'était une tactique redoutable pour vaincre une amoureuse enragée. Une tactique qui se terminait souvent soit par une reconquête totale du cœur de la demoiselle courroucée, soit par la mort et les larmes de la belle. Quand Yvan vit la rapière traversé le coeur du mystérieux blondinet à la faux, le scénario deux semblait se produire, ce qui incluait sûrement qu'il allait ensuite mourir si le désespoir de la jolie dame ne noyait pas sa haine. Il devait fuir, mais il avait du mal à se remettre de l'onde de choc précédente et était coincé au sol. Heureusement pour lui, on dirait que les règles de dispute de couple qu'il avait pu observer à Dressrosa avait une exception à leur déroulement. Il n'avait en effet jamais assisté à une dispute de couple mort-vivant.
Grâce au bonus d'endurance du fait de ne pas mourir, le chevalier blond parvint à enlacer sa belle et à euh. L'amour c'est vraiment pas la spécialité du gnome, du coup il la serre dans ses bras, il l'embrasse, elle est contente et elle disparait en lumière. ... Tout va bien ! Bilan de l'histoire, Yvan avait raison mais il aurait pu mourir à cause de ça. Heureusement pour lui que dans cette situation Monsieur était plus fort que Madame, sinon il était foutu. Comme quoi être fort c'était vachement pratique, il devrait vraiment s'y mettre au lieu de juste en rêver. Pas de doute que les événements de cette journée l'y aiderait. Déjà il sentait un peu d'énergie lui revenir et put se relever grâce à l'aide de l'homme qui venait d'envoyer sa dulcinée au ciel. Curieuse situation, cet homme l'avait sauvé, mais c'est parce qu'Yvan avait voulu l'aidé parce que l'autre n'y arrivait pas qu'il s'était trouvé en danger. Lui devait il la vie ou étaient ils quittes ? Au final quel importance ? Ils s'étaient entre aidé dans une situation de crise et quand l'homme le remercia, le petit être en fit de même sans rancune. S'il devait commencer à en vouloir à l'humanité parce qu'ils ne savaient pas être honnête entre eux, autant rentrer chez lui et ne plus jamais sortir de son visage pour ne plus les voir.
C'est pour ça que cette dernière volonté de ce camarade d'un jour de combat il allait l'accomplir. Il ne savait pas qui c'était, il faut dire qu'il ne s'était même pas posé la question. C'était quelqu'un de bien et qui avait fait de son mieux. Il avait sûrement fait beaucoup de choses et avait beaucoup de regret, c'était le genre d'aura qu'il avait dégagé durant tout ce combat. Un homme qui avait fait de son mieux pour celle qu'il aimait et qui... L'envoyait auprès d'une nouvelle très belle femme. Hey mec, j'espère que t'étais pas un coureur de jupon ce serait triste en fait ! Le gnome se demanda un instant si même en ayant atteint la paix, on pouvait avoir des problèmes de couple quand même dans l'autre monde ? Probablement. En tout cas il en avait eu un peu sa soupe des jolies dames, lui c'était Mr Norland qui l'intéressait ! Du coup c'est dans le dos de Centes que le Gnome se glisse avant de se hausser sur l'épaule royale afin d'interrompre la lecture un instant.
- Le monsieur blond parti en lumière à dit de se méfier d'Oulanov. Bonne journée !
Aussitôt dit, aussitôt parti pour passer au groupe suivant. Ils sont tous en train de parler de Ponéglyphe comme si c'était quelque chose d'incroyable, mais pour le Tont'Atta le vrai trésor d'histoire du passé c'était le grand explorateur Montblanc Norland. Pourquoi chercher des vieux textes quand on a un exemple vivant de modèle à suivre pouvant partager ses trésors d'expériences et d'aventures. Un trésor que le plongeur blessé semblait profiter tranquillement maintenant et dont le gnome voulait aussi un peu. Beaucoup même, voir passionnément ! Le gnome était peut être encore dans l'ambiance des histoires de coeur de sa lointaine ile, une home sickness qu'il comptait soignait dès à présent avec des destinations de rêve à visiter. Quoi de mieux pour le jour ou il rentrera de pouvoir raconter en direct les aventures du Héros Norland ? D'avoir vécu soit même ces dites aventures !
Yvan Timble
Shura Emberys
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Dim 16 Avr - 20:01
l'armée des morts groupe 1
ft. Aslan Moore, Seiran Yurei, Yvan Timble, Ann Bathory & Noah Fulgencio
Janvier 1508, Ohara, West Blue
L’océan sous les paupières de la jeune femme s’échoua sur les dédales de ces glyphes dont le sens ne se révélait que lorsque d’autres étaient affublés à leurs flancs – et pourtant, ils semblaient transparent aux yeux de cet homme, limpides, aussi clairs qu’une eau cascadant depuis ses chutes jusqu’à la terre ferme. Son attention glissa, l’espace d’un instant, sur ses traits concentrés à leur étude, à leur déchiffrement – cet individu même que l’on lui avait appris à abhorrer au cours de ces années offerte au Gouvernement Mondial, sans qu’elle ne sache encore réellement comment réagir. Son visage oscilla comme pour se susurrer doucement que cela n’avait plus d’importance, qu’il était mort, après tout ; alors, elle revint partager son intérêt pour ces signes dont la grammaire étriquée n’avait d’égale que l’ampleur des savoirs qu’ils laissaient entendre. Elle écoutait, avec une attention non feinte, tous les détails qui se glissaient à son oreille, tous les secrets qui lui paraissaient pourtant inavouables – des ponéglyphes carmins qui conteraient l’histoire de ce Siècle Oublié, les mystères de la terre ou de pays au-delà de ces mers.
Elle sentit la brise d’Ohara fouler la peau nue de son visage de sa fraîcheur lorsqu’elle releva lentement son regard sur son vis-à-vis lorsqu’un soupir tendre lui avoua à qui il devait toutes ses connaissances à une âme bien singulière – sa mère. Elle l’observa longuement, ainsi, dans un mélange de nostalgie mêlée à la douleur ankylosée d’un rôle absent, d’un souvenir dont la présence ne parviendrait jamais à émerger jusqu’à sa conscience.
« Comment était-elle ? »
Alors qu’elle attendait d’entendre sa retoque, son attention fut happée par l’arrivée d’un homme dont elle connaissait malheureusement bien l’identité – l’homme des neiges qui avait fait partie de sa première excursion, à Ka. Sa mâchoire se tendit, légèrement, avant de soupirer ; et d’élever ses yeux jusqu’aux sommets d’Ohara, où l’absence de tout fumigène rougeoyant lui susurrait que les hommes d’Azwelle ne rencontraient vraisemblablement aucun problème jusqu’ici. On dirait qu’ils s’en sortent bien. La voix de Centes la tira de ses pensées, empreinte d’une douceur qu’elle ne lui connaissait pas et qu’elle ne lui aurait jamais prêté autrefois, sans cet instant hors du temps où elle rencontrait davantage l’homme que le Monarque – au point où sa réponse ne lui arracha un sourire attendri.
« C'était une érudite. Elle savait tout sur tout. Elle était... exatraordinaire. — Vous a-t-elle suivi lorsque vous avez quitté Ohara ? — Non, elle n'était plus là quand je suis parti. Nous n'étions au final pas si proches que ça... Mais elle reste ma mère. Je ne vous en dirai pas plus sur elle, cependant. Je préfère protéger son anonymat., il sourit. — ...Je vois, navrée. »
Un éclat de lumière attira son attention, allant jusqu'à la faire sursauter légèrement – et lorsqu'elle se tourna vers sa source, il lui parut distinguer la silhouette de Taka Sayouri, dont les cheveux rosés s'évanouissaient dans l'air au même titre que son existence. Ses yeux s'écarquillèrent finement lorsqu'elle se rappela les paroles d'Halley, qui lui avait confié s'occuper de son cas lorsqu'ils s'étaient séparés plus tôt... et là, au loin, elle vit son corps s'étreindre des mêmes doux rayons que la jeune femme avant de disparaître à son tour. Elle ne sût réellement pourquoi – elle ne le connaissait point avant ce jour, après tout ; mais malgré cela, son cœur se serra d'une douleur fine, chaleureuse. Il avait trouvé la paix. Lui qui paraissait si torturé, si enchaîné aux regrets que sa vie mortelle lui avait laissés, elle ne pouvait que s'émerveiller de le savoir libéré... tout comme cette bretteuse abandonnée à la folie après la mort d'Arias. ...Reposez-vous, tous les deux. Les affres de ce monde ne vous appartiennent plus.
« Le connaissiez-vous ? », demanda-t-elle en glissant son regard dans le creux des prunelles du Monarque, encore légèrement étreinte de la mélancolie de leur départ, avant d'ajouter ; « Halley. Il m'a semblé qu'il vous connaissait lorsque nous échangions. ». Elle le vit s'arrêter l'espace d'un instant qui précéda sa rétorque. « Je ne le connaissais pas vraiment personnellement. Les légendes de l'histoire sont souvent rattrapées par leur passé... Cet homme, vous le connaissez sûrement mieux que moi. Il a dirigé des armées, et tout un mouvement a chuté a sa disparition... Arias D. Knightwalker, ça vous dit quelque chose ? »
Les iris de la jeune femme s'écarquillèrent sous la surprise, sa voie rendue muette. Elle balbutia quelques mots, toutefois, les sourcils froncés par l'incompréhension.
« Arias..., elle déglutit. Oui, bien sûr. Mais il ne m'avait pas dit que... »
Son visage se détourna des ponéglyphes une seconde, pour observer à nouveau l'espace où la silhouette des deux révolutionnaires s'était évaporée dans l'air dans des éclats de lumière – comme si, là-bas, elle pouvait le voir dans son absence. Et soudain, tout pris sens : son attitude, le sens caché de ses paroles, les regrets qui le tenaillaient plus qu'elle n'aurait pu le supposer. Vous assurerez la suite à partir de maintenant. Son coeur se serra davantage en réalisant qu'elle avait rencontré l'homme dont elle souhaitait poursuivre la cause sans le savoir, qu'elle avait pu échanger librement avec lui sans le poids de sa renommée ou de son existence passée – peut-être était-ce qu'il avait souhaité. Être détaché de tout ce qui l'avait fait ce qu'il était, la source même de ses remords.
Merci d'être vivante. Ses sourcils se froissèrent au souvenir de ses dernières paroles, sa main allant se nicher sur les détours de cuir de la dague pressée contre son flanc. Peut-être doutait-elle parfois de sa route, de son chemin – mais tout semblait la replacer sur leurs traces à chaque instant d'égarement. Elle devait avoir foi en leur confiance, sinon en elle. Elle apprécia, plus encore, les quelques mots que vint lui confier ce petit homme : un ultime conseil de la part du Knightwalker. Celui de se méfier du chef de la vieille révolution.
Son attention se reporta une dernière fois sur le fasciés du Monarque, qui leur avait avoué qu'il ne traduirait pas ce texte pour leur compte... mais qu'il serait prêt à leur apprendre comment le faire par eux-mêmes. Plus que jamais, la jeune femme comprenait à quel point le savoir était synonyme de pouvoir, davantage face à tous ces secrets qu'il lui avait été révélés sur des choses dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Si elle voulait avoir une chance de réussir, de parvenir à son but, elle devait...
« J'accepte votre offre, Centes Decima. Si vous pouvez m'apprendre les bases de cette langue, à la traduire... ce serait avec plaisir. », peut-être que la marine qu'elle était autrefois se serait offusquée à de telles paroles adressées à celui qui était alors leur ennemi ; mais elle n'était plus cette femme-là aujourd'hui. Elle se battait pour tout autre chose – pour elle-même, la liberté... pour la vérité.
Et dès cet instant, la leçon d'un autre temps commença.
récapitulatif:
— Shura poursuit son échange avec Centes (tout a été vu avec le MJ sur Discord) ; entre temps, Seiran les rejoint (vu avec lui pour « jouer » son personnage) et Yvan lui communique les dernières paroles d'Arias.
PnJs : — Aethusa, dragon de vapeur, lvl. 30 (lock).
Armement : — Bisento, petite dague courte, fusée glaçante x1, fusée chauffante x2 (dont une donnée à l'un des révolutionnaires). Escargophones noir et blanc.
Fusée glaçante. Une drôle de fusée d'artifice issue d'une technologie incompréhensible. Elle n'est pas très grande, mais peut geler le membre touché chez un humain de taille normale. Fusée chauffante. Une drôle de fusée d'artifice issue d'une technologie incompréhensible. Elle n'est pas très grande, mais peut embraser le membre touché chez un humain de taille normale.
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SHURA EMBERYS
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Mer 19 Avr - 18:41
L'Armée des Morts
Groupe 1
▬ Let's go and see the army of the dead, they might be fun to be around ! Who knows ?
J’étais venu voir monsieur Norland et je dois dire que ce qu’il tient entre les mains m’intrigue énormément. Je vois dans son regard que c’est quelque chose de particulier, même quelque chose avec lequel il est familier. Je m’approche, me posant à ses côtés pour voir de plus près ce qu’il est en train d’observer. Oui, je reconnais ce type d’ouvrage, le travail d’un voyageur acharné, quelqu’un qui y a posé son cœur. À la vue de ce livre, la douleur que je ressens depuis mon arrivée sur le bateau des révolutionnaires semble s’évaporer, la dopamine faisant son effet. Eh oui, c’est le même type de carnet que moi j’aimerai écrire un jour, un écrit qui laissera sa marque et qui, si vous le lisez, pourra vous transporter vers des destinations extraordinaires. Sans que je ne le sache, un sourire orne mon visage et mes yeux se mettent à pétiller, j’en oublie tout autant que je suis trempé à cause de ma petite excursion sous-marine.
Lorsqu’il me dit que c’est ses écrits, je relève la tête d’un mouvement vif vers lui, la mâchoire touchant pratiquement le sol sous sa surprise.
“Les Sept Merveilles ? Vous y êtes rendu ?! Vous êtes extraordinaire monsieur Norland !!!” Ai-je exclamé en levant les bras vers le ciel dans un mouvement enthousiaste.
J’aimerai être une simple fraction du voyageur qu’il était, un jour, c’est un rêve un peu bête et je sous-estime même sûrement mes capacités mais même si j’aimerai même le surpasser, ne voir qu’un dixième de ce qu’il a vu me satisferait même bien amplement. Je regarde le texte de plus près alors qu’il commence à me parler de la Cité Émeraude, quel drôle de nom. Il faut dire que je ne crois même pas avoir vu une seule émeraude de toute ma vie, ça ressemble à quoi déjà ? Je dois y aller pour le découvrir, c’est la seule réponse. Que ce soit fou ou non d’y aller, c’est le comble de mes soucis, découvrir de nouvelles choses et élargir mes horizons, je sens que c’est ma vocation, ce que je suis sensé faire. Il me demande alors quel type d’explorateur je suis, qu’est ce que c’est pour moi l’aventure ?
Je me tiens la mâchoire pendant un instant, comme si ma tête était trop lourde alors que j’étais en train de penser alors que mon regard fixe le vide. La vie me reprend soudainement alors que je relève la tête vers lui, les yeux remplis d’étoiles.
“On m’a retrouvé naufragé sur mon île alors que je n’étais qu’un bébé ! J’ai vraiment l’intuition que mes parents étaient de grands voyageurs comme... Enfin, peut-être pas aussi grand que vous certes ! Je n’ai jamais aimé rester en place alors qu’il y a tout un monde à explorer là dehors, je veux tout voir, tout toucher, faire l’expérience de tout ce qu’il y a à découvrir. L’argent ou la popularité, je m’en fiche ! Moi ce que je veux c’est...” Je prends une légère pose alors que je sors mon carnet qui a pris chère quand j’ai déchiré ses pages tout à l’heure “...Voir tout ce que je peux voir et tout écrire là-dedans ! Que l’on me croie ou non, peu m’importe, je sais qu’il y en a d’autres comme moi qui seront inspiré par mes écrits et qui partiront à la recherche de ce que j’ai vu. J’ai l’impression qu’il y a tant de choses magnifiques dans ce monde et trop peu de personnes qui les ont appréciées.”
Je souris tendrement alors que je baisse la tête vers mon carnet, le fermant par la même occasion. Je caresse la couverture en me souvenant d’où je viens et des personnes qui me manquent. J’ai fait mon choix désormais, je me dois de réaliser mon rêve, au moins pour honorer ma mère adoptive. Je relève les yeux vers lui alors qu’il continue à me parler, je le regarde avec admiration. Je remarque aussi du coin de l’œil que le petit bonhomme de tout à l’heure nous a rejoint mais je ne saurais pas vraiment dire depuis quand il était avec nous.
Lorsqu’il finit de parler, je pose ma main sur l’épaule du grand voyageur en souriant.
“Je n’en doute absolument pas monsieur Norland, je suis vraiment content de vous avoir rencontré ici et sachez que l’humanité n’a pas perdu son goût pour l’aventure ! Est-ce que ça vous dérangerait si je prenais vos écrits ? J’aimerai vraiment visiter cette Cité Émeraude !”
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Mer 19 Avr - 23:52
Ann se renfrogna intérieurement en voyant l’irruption de la demoiselle aux éventails. Tssss sans elle Porco aurait pu achever le marine. Il aurait été plus enclin à l’écouter après ça. Néanmoins, il fallait toujours pouvoir retomber sur ses pattes et changer de plan au besoin. Le pirate avait certainement réalisé qu’il lui en devait une ou le réaliserait quand la tension retomberait. Du moins s’il s’en sortait mais ça ce serait à lui de se débrouiller. Ann n’avait pas plus de temps à perdre et des alliés incapables de se sortir de leurs problèmes alors qu’ils étaient pourtant à priori au courant de tout ce qu’il se passait sur l’île n’étaient que des boulets.
La vampire profita ni une ni deux de l’opportunité de fuite qu’on lui offrait pour se renfoncer dans un bosquet proche de la berge du lac qui lui offrirait une couverture discrète le temps d’observer ce qu’il se tramait. Après tout pendant que les autres se battaient c’était là que se faisait les vrais vainqueurs. Ohara l’île des archéologues, qui pouvait savoir de manière honnête la valeur de toutes les informations se trouvant nonchalamment étalée sur la rive du lac ? La Bathory en tout cas escomptait bien en laisser le moins possible lui échapper. Elle analysa rapidement le groupe qui s’était formé du regard, notant à sa plus grande surprise les personnalités célèbres d’antan qui en faisaient partis. Norland le menteur, l’un des plus grand arnaqueur des blues qui cotoyait Centès Decima. Le Centès Decima. Hors de question qu’elle essaye de s’approcher de trop près d’un type aussi dangereux. Par contre au milieu se trouvait Halyang qui avait l’air au vu de ses vêtements trempés d’avoir aider à sortir les livres de l’eau et qui semblait écouter les conversations du groupe.
Un sourire se forma sur les lèvres de la Bathory. Voilà ce qu’elle avait à faire, récupérer Hallyang, les livres et si possible Alexei afin de favoriser par la suite une entente avec Porco. Elle nota que Morgans était trop occupé tout comme le reste du groupe pour sembler prêter attention à ce qu’il se passait autour de lui et la Bathory en profita. Un discret tentacule capillaire rougeâtre sortit du bosquet pour ramper lentement sans se faire à priori apercevoir jusqu’au manteau de l’Hallyang. Qu’il déchargea de toutes ses grenades qu’il laissa couler sans un bruit dans le lac. Par la suite il les remplaça par un poids en cailloux trouvés aux alentours que la Bathory jugeait équivalent afin que Morgans ne puisse être surpris d’une différence de poids au niveau de son manteau lorsqu’il le remettrait. Puis en farfouillant un peu plus le vêtement la Bathory sentit qu’elle avait mis la mèche sur un papier et tout en douceur toujours de la manière la plus discrète possible la fit se rétracter jusqu’à elle. Une carte nota-t-elle en dépliant le papier. D’un restaurant ? Le meilleur restaurant de nouilles de logue town ? Avec une annotation la déesse aime ? Bon à priori c’était inutile mais qui sait elle pouvait toujours garder ça sur elle pour le moment. Maintenant il fallait passer à la seconde étape. Elle prit l’escargophone dans sa sacoche et composa un numéro qui sonna sur le navire qui l’avait amené.
- C’est moi, envoyez 6 de nos hommes sur l’île, dites-leur de se diriger vers le lac, qu’ils restent discrets, se cachent en gardant un œil sur ce qu’il se passe et attendent la fin des combats ou mon signal. Donnez-leur un escargophone duquel vous pourrez leur transmettre mes nouveaux ordres si nécessaire. Une fois qu’il n’y a plus de combats ou de personne en vue ou que j’en donne l’ordre, quatre d’entre eux devront trouver tous les livres sur la berge, en prendre le plus possible et les ramener sur le bateaux, qu’ils prennent des sacs pour les transporter. Les deux autres devront porter un pirate salement blessé en faisant attention si possible qu’il crève pas sur le chemin. Il sera facilement trouvable. S’il n’est plus là, qu’il est mort ou que quelqu’un d’autre viens le chercher alors laissez faire. Pareil pour les bouquins vous faites pas tuer, si certains les piquent attendez qu’ils aient finis pour vous servir à votre tour.
La Bathory coupa la communication en reportant son attention sur le lac. Elle avait désarmé l’Hallyang. Peut être qu’avec sa ruse il ne s’en rendrait pas compte. Il avait rejoint l’île à priori seul il en repartirait certainement seul aussi et sans ses grenades ça ne ferait pas long feu avant que la Bathory ne puisse le capturer sur le trajet. Elle n’aurait qu’à le suivre. Si tout se passait bien, Ann aurait les livres, les informations entendues par l’Hallyang ainsi que celle qu’il avait déjà en sa possession et peut être même le moyen de faire de juteuse négociation avec un futur supernova. Comme quoi les opportunités pouvaient payer.
Résumé :
- Ann fui le combat à venir entre porco et la fille aux éventails et se dirige vers le lac en faisant bien attention à être caché de la vue du grp s'y situant - Elle utilise discrètement son retour à la vie des cheveux pour enlever les grenades du manteau d'Hallyang, les jette dans le lac et les remplace par des pierres à peu près équivalente pour qu'en le remettant il ne remarque pas de différence - elle appelle ses hommes (des lvl 0) pour leur ordonner de récupérer les livres et alexei dès qu'il n'y a personne pour les en empêcher, en attendant ils ne doivent pas se faire voir - Pendant son appel elle garde un oeil sur hallyang et prévoit de le suivre pour le capturer sur son chemin du retour du lac maintenant qu'il est désarmé
Ann Bathory
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Jeu 20 Avr - 11:15
Centes Decima Ancien Roi de la Cour Decima
Connaitre ses alliés était peut-être aussi important que de connaître ses ennemis, sinon plus. Dans le regard de Centes se trouvait une forme de défiance envers Arias, mais aussi une pointe de nostalgie. A une époque reculée, il avait essayé de coopérer avec l’inflexible météore de la Révolution… Mais leur vision si différente n’aurait jamais réussi à cohabiter. Pourtant à eux deux, ils auraient sûrement réussi à renverser le Gouvernement Mondial. Au final, ils n’étaient devenus que des détails de l’histoire, des noms réservés aux Archives et oubliés avec le temps.
Commençant sa leçon à l’adresse de Shura et du jeune révolutionnaire qui s’était intéressé à ses enseignements, il expliqua d’abord le but des Ponéglyphes, à savoir retracer l’histoire du Siècle Oublié et d’événements peut-être antérieurs à celui-ci. Aujourd’hui, l’écriture n’était plus utilisée et il était improbable de retrouver des stèles datant de moins de 800 ans en arrière. Leur position était gardée secrète, et à chaque fois que c’était possible le Gouvernement Mondial les faisait déplacer. Pourtant une chose était certaine : ces stèles étaient indestructibles. Personne n’avait encore réussi à les détruire, ce qui en faisait, avec le Granit Marin, parmi les matériaux les plus résistants de tous les temps. Elles ne subissaient pas les affres de l’âge, pas plus que leurs symboles ne changeaient de sens.
Ils étudiaient une langue morte, sans avenir, avec pour seul regard le passé. Les mots commenceraient à prendre sens pour Shura. Il expliquerait la façon dont il s’y prenait pour déchiffrer les symboles les uns après les autres, cherchant à se montrer juste et précis dans son enseignement. Il posait les questions à ses deux élèves de telle sorte qu’ils apprennent à agir par eux-mêmes, et force était de constater que s’ils étaient studieux, ils y arriveraient par eux-mêmes.
La grammaire n’était pas bien compliquée, c’était surtout le sens qui faisait défaut. D’ici quelques traductions, ils devraient cependant s’en sortir sans problèmes. D’un esprit vif, le Décima offrait une opportunité d’apprendre à une vitesse improbable. Ce n’était pas l’une des génies du siècle pour rien.
- Avec cela, vous aurez les bases, dirait-il en souriant d’un air perdu.
Il prit les écrits suivants, des écrits retranscrits par les sages d’Ohara. Son sourire laissait entendre qu’il avait atteint un état de plénitude. C’était grâce à ces deux-là. Crousty… Oui, il se souvenait à présent de ce petit cyborg. Elle n’était pas là, mais l’avait-elle suivi dans la mort ? C’était l’une des premières à l’avoir rejoint. Il observa les écrits ponéglyphes devant lui et fronça les sourcils. Son corps avait commencé à prendre une lueur pâle, semblable à celle de ceux qui disparaissaient, apaisés :
- Vous connaissez les Armes Antiques à présent, dirait-il en faisant référence à son explication lors de sa leçon. Elles datent de l’époque du Siècle Oublié : Pluton, Poséidon et Uranus. Je vous ai dit que Pluton était lié à Alabasta, et que j’en avais créé une version à partir d’extraits trouvés dans le désert, sans réussir à trouver les plans initiaux… Quant à Poséidon, je n’ai jamais réussi à traquer cette arme, pas plus qu’Uranus.
Le bas de son corps était en train de disparaître.
- Cet écrit vous mènera vers une autre quête. Il existe apparemment des Reliques Antiques, dont le pouvoir serait similaire à celui des Armes Antiques, mais ces Reliques dateraient d’une période bien antérieure aux Armes. Et l’une d’entre elles se cache à Alabasta… J’espère que vous saurez faire bon usage de cette information. A présent, ce n’est plus à moi de chercher…
Il ferma les yeux. Son corps disparut alors qu’il cessait de lutter pour finir ses explications. Il avait enfin atteint une forme de paix, et cette fois-ci il ne reviendrait plus.
Montblanc Norland Plus Grand Explorateur du Monde
L’enthousiasme de Noah était contagieux et quand il raconta son histoire, le Montblanc sourit en lui répondant :
- J’ai eu des enfants il y a trois-cent ans, alors qui sait à quel point ma descendance est grande.
Peut-être que Fulgencio était l’une des nombreuses familles issues de la lignée du plus grand explorateur de tous les temps. D’un geste paternel, il enfouit sa main dans les cheveux du garçon. Cela ne l’aurait pas gêné d’avoir un descendant pareil, bien au contraire. Pouvait-il lui offrir quelque chose qui soit suffisant pour combler l’absence de sa présence ? Il sortit de sa poche un drôle d’objet, une sorte de dague dont les inscriptions étaient écrites dans une langue ancienne.
- Prends ça. Je n’en aurai plus besoin, là où je vais. Et prends mes écrits. Fais-y attention.
Les yeux de l’explorateur s’étaient presque embués. Il se tourna en direction de ce qui semblait arriver à l’horizon. Se levant, il s’étira en observant ce qui se déroulait aux alentours, ne prêtant pas d’attention particulière au combat entre la révolutionnaire et Porco, ou au honteux vol de la Bathory.
Morgans Hallyang, Aventurier
Le Hallyang n’avait pas vraiment prêté attention à ce qui se passait aux alentours, mais ses oreilles avaient cherché à tirer le meilleur parti de la conversation entre Shura et Centes, ainsi que celle entre Norland et Noah. Les plus grands noms de l’île, à l’heure actuelle car ils semblaient confiants que leurs interlocuteurs allaient les surpasser, étaient en train de conclure. Yvan pourrait obtenir quelques brides de la conversation, mais arriverait sur le tard quand celle-ci se conclurait. Alors Norland se tournerait vers lui, et lui sourirait :
- Tu as accompli ce que l’on t’a demandé, et bien plus encore. Merci. Je te remets ce second écrit. Lis-le quand tu en auras l’occasion, et si l’envie te vient de te rendre là-bas, n’hésite pas.
Il s’agissait d’un écrit et d’une localisation précise d’un peuple de gnomes sur le Nouveau Monde. Un peuple qui avait longtemps été persécuté, et avec qui Norland était devenu ami. En montrant ces écrits, qui relataient parfaitement la mémoire de cet homme, peut-être qu’Yvan pourrait trouver des alliés, ou même des aventures palpitantes en lien avec les mémoires de cet homme.
Voyant qu’il n’y avait plus rien à faire, le Hallyang regarda l’horizon. Sa Déesse n’était de toute évidence pas prête d’obtenir la suite de ses recherches, mais qu’importe. Il pouvait repartir comme il était arrivé, et prendre l’embarcation qu’il avait prévue pour s’échapper. Si Ann le suivait, elle pouvait certainement le capturer dans la foulée et l’interroger, encore fallait-il qu’il se laisse faire. Il avait d’ailleurs décidé lui-même d’emporter quelques livres qu’il pouvait transporter. Et étant arrivé dans la même direction que les pirates, il ne fallut qu’un bref instant pour que tous s’activent :
- MARINES EN VUE ! Hurla Dai Zedong qui avait suivi Seiran sans s’intéresser aux paroles de Centes. - On remettra ça, grogna Porco qui attrapa Alexei sous le bras pour se tirer le plus rapidement possible de l’île.
Spoiler:
Sorolion Vice-Amiral en Charge de West Blue.
Mais bientôt, un boulet de canon humain s’écrasa aux côtés du pirate qui pâlit brièvement. C’était le Vice-Amiral en charge de cette mer depuis la mort du précédent leader, un homme impitoyable. Son autorité sur cette mer n’était plus à prouver, et il n’était pas venu seul car une centaine de marines s’avançait en direction des personnes qui se trouvaient encore près du lac. Les révolutionnaires s’échangèrent un regard : il fallait fuir le plus vite possible. Ils avaient une solution de secours à l’autre bout de l’île, alors autant s’en servir.
- Fuyez ! Hurlèrent-ils.
Et alors que Sorolion s’apprêtait à abattre le pirate d’un seul coup, la jambe de Norland Montblanc interrompit la course du poing du Vice-Amiral. Ce choc fit reculer le pirate sous le regard incrédule de ceux qui pouvaient le voir.
- Tu es moins fort que mon ami Kalgara, rit-il en jetant du sable vers les yeux de Sorolion. Fuyez, je les retiens ! Et ne vous retournez pas ! Vivez une vie d’aventures, et de merveilles ! VIVEZ !
Son hurlement déclencherait la fuite des révolutionnaires et du pirate, et des autres si ceux-ci étaient en position de fuir. Personne ne les avait vus, du moins pas pour l’instant. Pour Yvan et Noah, le tout serait de rester discrets dans leur fuite, ou de rejoindre les marines en faisant mine d’avoir été pris dans toute cette histoire, au risque de céder les écrits qu’ils portaient sur eux.
Bientôt, une vague de marine déferlerait sur le lac, piétinant les écrits qui avaient été laissés là sans s’y intéresser. Leur objectif était de capturer leurs ennemis, mais le barrage créé par le seul homme qu’était Norland Montblanc, l’Explorateur, suffisait à les empêcher d’avancer. Il se servait des armes des marines mais le surnombre aurait peut-être bientôt raison de lui.
Résumé : C'est le dernier tour, pour tous ceux qui le veulent. La fuite est possible à l'opposé des marines. Aslan, tu es récupéré par les marines qui arrivent sur l'île sauf si quelqu'un te traine. Les autres, si vous voulez combattre je peux animer ça. N'hésitez pas à poser des questions en MP.
Ordre de Passage : Aslan - Yvan - Bath - Noah - Shura Vous avez 96h pour poster, quand vous ne pourrez pas poster votre tour sera sauté ! Après 2 tours loupés sans prévenir l'animateur, vous êtes exclus de l'event.
Listes des PNJs:
Marine :
Vice-Amiral Sorolion, Lvl 35+ VA Bao Lian, Lvl 36, ?? - Statut Inconnu
Révolution :
Dai Zedong, Lvl 34, Lancier Izaiah Chen, Lvl 30, Eventails
Civil :
Morgans Hallyang, Lvl 20, Usage de Grenades particulièrement puissantes.
Pirates de Porco Gwynn ap Nupp :
Porco Gwynn ap Nupp, Lvl 29, primé à 97.000.000 Berrys Baromagnes, Lvl 27, primé à 54.329.700 Berrys, Retour à la vie des Ailes / Archer. Alexei, Lvl 21, Electro
Révolutionnaires :
Arias D. Knightwalker, Lvl ?? Kichiko Koma, Lvl 35, Haki de l'Armement Standard, Combat à la Lance Taka Sayouri, Lvl ??
Revenants :
Centes Decima est niveau ??. Norland Montblanc est niveau 45.
Maître-Jeu
Aslan Moore
Tiger Fist
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Jeu 20 Avr - 23:51
Pendant un long moment, tout sembla très flou. Comme après une soirée un peu trop alcoolisé.
Aslan tentait du mieux possible de retrouver les sensations de son corps endolori, mais seules les douleurs encore vives de son membre calciné lui parvenait réellement, l'enfermant dans un chaos dont son esprit ne parvenait à s'extraire. Pauvre marionnette d'une situation dont il n'avait pas le moindre contrôle, il assistait impuissant à la fin d'un combat qu'il aurait tant aimé pouvoir stopper lui-même.
Mais il avait été faible. Il s'était laissé vaincre bêtement comme son frère autrefois, comme son père aussi. Au final, même s'il avait cru avoir tout fait pour ne pas les imiter, pour ne pas avoir le même destin qu'eux, dans le fond il était comme eux : un faible. Une insulte à sa condition de protecteur des Moore, une insulte à son statut de Lieutenant de la Marine, une insulte en tant que père à qui il avait juré de la protéger jusqu'à la mort, pour qu'elle ne se sente plus jamais seule.
Il sentit ses dents se serrer, recrachant sa rage intérieure envers lui-même. Ah, s'il n'était pas aussi amoché, il se serait bien giflé pour se remettre les idées en place, si ce n'était pour se punir de sa propre médiocrité. Malheureusement, il ne pouvait qu'attendre que la providence ne vienne le tirer de là, et ne le sauve de cette situation où la mort risquait de venir le trouver à chaque seconde qui passait.
Soudain, alors qu'Aslan commençait à retrouver un minimum de lucidité dans son champ de vision, et qu'il sentait petit à petit son corps lui autoriser à profiter de nouveaux points de vues depuis le sol, une agitation nouvelle se fit sentir sur le champ de bataille, que le Lieutenant put rapidement définir comme l'arrivée d'un nouveau participant à cette petite sauterie improvisée. Restait à savoir pour qui était ce nouvel ami et qui allaient en subir les foudres …
▬ Ah, un homme-bête ! ▬ ... ▬ Fais pas ta chochote. On nous as demandé de le ramener sur le bateau.
Lentement mais sûrement, de petites voix se firent entendre autour du Moore, tantôt féminines, tantôt masculines. Il n'arrivait tristement pas à poser des visages sur ces voix, mais il sentit rapidement que ces personnes n'étaient pas vraiment habituées à rencontrer un homme-bête. Ainsi, certains se montraient visiblement méfiants, quand d'autres affichaient clairement leur animosité à son encontre. Pour autant, Aslan n'arrivait pas à savoir si cela relevait simplement de la peur ou d'une véritable aversion envers son peuple, mais il n'était clairement pas en état d'y réfléchir.
De toute façon, il sentit rapidement que les voix autour de lui se contentait d'accomplir leur rôle sans trop réfléchir, le Lieutenant ne tardant à sentir une sensation de vide en-dessous de lui, comprenant alors qu'on le transportait. Une situation plutôt appréciable au vu de son état, mais il avait bien du mal à définir s'il s'agissait d'ennemis ou d'alliés. Il tenta alors en vain de s'agiter, sentant de nouveau son bras lui provoquer d'atroces douleurs.
Sentant qu'il ne pouvait rien faire face à la situation, Aslan finit par abandonner l'idée de s'enfuir et se dit que ses « sauveurs » étaient possiblement de la Marine. S'agissait-il de nouveaux renforts, ou les occupants du navire de la Vice-Amirale Bao Lian avaient enfin pu débarquer sur l'île ? Impossible à dire, et avant même d'avoir pu y réfléchir plus longtemps, l'esprit de l'homme-bête s'envola dans un brouillard dont il ne se réveillerait tristement … Que quelques heures plus tard.
Plongeant dans ses pensées les plus profondes où s’entremêlaient ses souvenirs. Se rappelant aux rares paroles qu'il avait pu entendre après son retour à la réalité. Notamment celui d'une voix féminine mentionnant un « Baratie » sur son départ …
[...]
Lorsqu'il revint à lui, le regard d'Aslan se perdit immédiatement dans le plafond en bois de la cabine où on l'avait installé, ne comprenant pas immédiatement où il se trouvait, avant que son corps ne vienne à lui rappeler la raison de sa position. Il le sentait de nouveau, et la plupart des grosses douleurs semblaient par ailleurs de l'histoire ancienne, mais un frisson lancinant lui parcourait le bras entouré de bandages, lui donnant une sensation désagréable d'envie de se gratter. Il chercha ainsi à se soulager, se relevant légèrement avant de s'arrêter en constatant qu'un homme était posté à ses côtés, une sucette en bouche.
Hervé Lachaut, Colonel de la Marine.
▬ Bon retour parmi nous, Lieutenant Moore.
Avant même de parvenir à discerner clairement son visage de quarantenaire avec sa moustache impeccable et son physique atypique, Aslan comprit à la voix qu'il s'agissait du Colonel Lachaut, une bonne rencontre dont il avait beaucoup apprécié de servir sous ses ordres, quand bien même son rôle au sein de son unité n'était pas vraiment nostalgique pour l'homme-bête. Il lui adressa instinctivement un salut respectueux avant de se repositionner sur son lit pour atténuer ses douleurs.
▬ Content de voir que vous vous en êtes sortis sans trop de casse. Ce genre de mission, ça vous change un marine, je vous le dis. ▬ ... Ou-i.
le Lieutenant sentit que sa bouche était bien sec à l'instant où il tenta de répondre, se forçant à articuler bien distinctement pour se faire comprendre. Son mot sorti, il prit un petit temps supplémentaire pour enfin sentir sa bouche revenir à la vie, puis il racla – difficilement – sa gorge, pour s'assurer d'avoir retrouvé ses fonctions vocales.
▬ Je n'aurai … Pas pensé … Vous voir ici. ▬ Comme quoi, le monde est petit.
Achevant sa sucette, le fier homme mûr qu'était Hervé afficha un grand sourire sincère avant de soudainement prendre un air très sérieux.
▬ Enfin, c'est sans doute ce que je dirais si on m'avait pas ordonné de venir chercher votre rapport. Mais bon, au vu de votre état, je peux bien attendre encore un peu. ▬ ... N-on, c'est bon …
En voyant le Colonel en vérité, Aslan ne s'était pas vraiment d'illusions de trouver une connaissance venu à son chevet sans arrière-pensée. Malheureusement, il avait fallu qu'il s'agisse d'une connaissance du Lieutenant. Cependant, malgré ses douleurs venant et partant en discontinue, l'homme-bête n'allait pas perdre ses habitudes pour si peu. Lui qui ne manquait jamais de transmettre ses rapports dès sa mission terminée, il lui était difficile de concevoir ne pas s'y tenir, même une fois, et s'il avait déjà à disposition un supérieur venu pour récupérer les informations, il pouvait toujours les lui transmettre. Une pensée qui n'avait visiblement pas échappé à Hervé qui, en lieu et place de la paperasse ordinaire des rapports, il tenait un simple escargophone, muni d'un enregistreur.
▬ Avec ceci, je devrai pouvoir m'occuper du rapport à votre place. ▬ ... Très b-ien … gnn …
En un sens, Aslan fut soulagé, lui qui se demandait s'il saurait produire un rapport efficace. Au moins s'il pouvait se contenter de faire le récit de ce qu'il s'était passé, et que ses dires étaient transmis comme prévu, cela l'arrangeait. Difficilement, mais suffisamment distinctement pour que l'escargophone puisse correctement l'enregistrer, le Lieutenant fit part de sa rencontre avec les revenants qu'étaient Centès Decimas ainsi que le tristement célèbre explorateur Montblanc Norland, ainsi que la présence de deux civils, mentionnant que la raison de la présence des deux célébrités semblait être pour un objet ou quelque chose qui se nommait « Ponéglyphe ».
▬ Une idée de ce que c'était ? ▬ M-malheureusement … Non.
Le Colonel sembla aussi perdue qu'Aslan sur l'identité de l'objet mentionné. Ils passèrent ainsi rapidement sur le sujet avant que le Lieutenant n'embraye sur l'arrêt des bombardements par la Vice-Amirale Bao Lian et sa rencontre qui suivit avec le pirate brûlant, lorsqu'il chercha à rejoindre sa supérieure. Puis ensuite son affrontement avec les forces ennemies, et sa défaite face à leur chef, aidé par une personne inconnue qu'il n'était malheureusement pas parvenu à identifier dans son état …
▬ Je pense qu'on a ce qu'il faut, Lieutenant. Prenez le temps du repos, désormais. Vous l'avez mérité. ▬ ...
L'homme-bête ne répondit pas à la remarque de son supérieur. De son point de vue, il ne devait sa survie qu'à la chance et … en y pensant, il se souvint soudainement de cette étrange sensation qu'il avait eu en affrontant son adversaire calciné. Il se mit soudainement à fixer sa main comme s'il était tombé en transe, fixant la moindre de ses articulations en essayant de se souvenir de la sensation qu'il avait eu à ce moment-là … En vain. Seul la souffrance gagnait ses pensées, il était bien trop loin de se sentir de nouveau traversé par la rage de vaincre qui l'animait alors.
Cependant, en regardant sa main en essayant d'imaginer ce que cela pouvait être, les paroles de son vieux maître lui revinrent de nouveau, et en visualisant un peu ce qui avait pu lui arriver, il en vint à la conclusion lui paraissant la plus logique : il venait de s'ouvrir au Haki de l'armement. Un court instant, le temps même d'un échange … Il était parvenu à changer sa volonté en une force réelle que son corps avait développé en ce qui devait possiblement être une protection pour son corps … Même si cela n'avait pas vraiment aidé à lui éviter plus de dégâts …
Instinctivement, il voulut se tourner vers le Colonel Lachaut pour l'interroger à ce propos, mais celui-ci s'était déjà retiré pour s'occuper du rapport, le laissant de nouveau seul dans la cabine. Soupirant alors longuement, Aslan se résolut à mettre cette pensée de côté, se disant qu'il trouverait de toute façon bien quelqu'un pour lui en parler. L'une de ses récentes subordonnés, Abigail Walker, semblait le posséder, après tout.
Néanmoins, dans l'immédiat, il avait mieux à penser. Tranquillement, il replongea dans les bras de Morphée, ou du moins essaya, ses blessures l'empêchant bien vite d'avoir l'esprit tranquille … Et à ce moment-là … Aslan comprit qu'il allait passer un très long voyage jusqu'à sa prochaine destination.
Au moins … il s'en était sorti en vie. Au moins … Nora pourrait encore retrouver son père d'ici quelques temps …
Informations:
→ Éveil de l'Haki de l'Armement
Aslan Moore
Ann Bathory
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Dim 23 Avr - 12:04
La Bathory eut un sourire en voyant qu’à priori tout se déroulait comme prévu. Centès était en train de disparaître, le menteur ne semblait pas à priori être une grande menace et de toute manière paraissait pacifique. Elle pourrait donner la confirmation de l’ordre dès que ces hommes arriveraient. Elle-même allait pouvoir s’occuper de l’Hallyang qui semblait aussi sur le point de partir.
Tout du moins c’est ce qu’elle avait pensé avant que les marines n’arrivent. Le cri du révolutionnaire alerta tout le monde, les « sauveurs » du peuple cherchant aussitôt à s’enfuir, Porco prenant au mécontentement de la Bathory son allié sous le bras avant de s’en aller. Tous réagissaient au quart de tour car la plus grande menace venait de soudainement arriver. La pirate elle-même prit aussitôt son escargophone, pour prévenir ceux sur son navire.
- J’allais vous appeler madame ! Nos hommes sont revenus au navires, les marines arrivent !
Dit la voix de son interlocuteur.
- Je sais ! Préparez le navire on s’en va dès que j’y suis !
Pesta la Bathory.
C’est alors que l’impensable se produisit. Sorolion ! Ce type était sur l’île. Porco était foutu, Ann avait vraiment misé sur le mauvais cheval. Mais alors que l’effroi commençait à la saisir ce fut celui qu’elle pensait le moins capable de tous qui sembla renverser d’un coup la situation. Elle y comprenait plus rien, Montblanc Norland, capable d’arrêter un vice-amiral ?! Ce type était pas censé être le pire imposteur qui soit ? De toute manière elle n’avait plus le temps de réfléchir à tout ça. Ses cheveux se déployèrent autour d’elle, formant quatre tentacules sur lesquels elle s’appuyait pour se déplacer beaucoup plus rapidement et s’entourant aussi autour de son visage, formant un masque, cachant ce dernier des marines. Pour l’instant Ann n’avait pas d’intérêt à une prime potentielle. Elle fonça vers la berge du lac, suivant les traces d’Hallyang, de nouveaux tentacules de cheveux ramassant quelques livres supplémentaires au hasard et les rangeant dans sa sacoche.
La trace du scientifique adorateur de pseudo déesse n’allait à priori pas être difficile à suivre, il ferait le chemin retour de celui qu’il avait pris à son arrivée et de toute façon Ann était plus rapide que lui. Elle ferait en sorte de le rattraper. Si les livres qu’elle venait de voler n’avait aucune valeur alors la capture d’Hallyang serait ce qui transformerait cette expédition ratée en source de valeur.
Ann Bathory
Yvan Timble
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Dim 23 Avr - 15:11
C'était lui ou la marine était fortement désagréable aujourd'hui ? Ca canonne des iles sans raison, ça envoi des gros chats autoritaires donner des ordres à vouloir jouer au chef et maintenant quand la situation devenait enfin chouette, ca revenait à la charge. Non franchement la marine était fortement pénible aujourd'hui, pour pas dire insupportable. Yvan avait réussi à aider à repousser l'attaque et Mr Norland l'avait félicité, il lui avait même donné un bouquin avec des informations sur une autre tribu gnome qu'il avait aidé dans le passé. C'était quand même vraiment un grand homme Montblanc Norland, si tous les humains étaient comme lui la vie serait tellement belle et les gnomes de par le monde auraient beaucoup moins d'ennuis. S'il allait chez ces gnomes, ils pourraient peut-être monter ensemble un grand fan club des aventures de Montblanc Norland ? Hm il y avait peut-être mieux à faire... Du côté du jeune homme blessé, il avait lui aussi reçu un livre et une dague de la part de Mr Norland. Lui aussi semblait avoir reçu son approbation ce qui renforçait la première bonne impression que Yvan avait eu de lui en le rencontrant. En plus il n'était pas de la marine ce qui était un bon point pour lui, en tout cas aujourd'hui. Il faut dire qu'à cause de la marine, non seulement l'ambiance paisible et sereine qui commençait à s'installer fut brisé, mais un héros se devait d'intervenir pour les arrêter. Un héros fort et courageux et c'est pour ça qu'il monta en première ligne sans la moindre hésitation quand le moment vint.
- Mr Norland...
Alors que tous les autres semblaient avoir trouvé la paix, lui prit à nouveau les armes afin de défendre ce en quoi il croyait. Pirates, civils, révolutionnaires, cela lui importait peu. Pour Montblanc Norland ce qui était important, c'était de vivre libre et heureux. Tout comme pour les ancêtres du Tont'atta et bien d'autres encore autrefois, des siècles plus tard il se dressait face à l'oppresseur de nouveau afin de donner une chance de survivre et continuer leurs propre rêves aux plus faibles. Alors que lui même n'arrivait pas à trouver le repos dans la mort, il continuait de s'inquiéter pour eux qu'il n'avait rencontré qu'aujourd'hui, aidant même les pirates qui avaient perturbés son repos et qui essayaient de voler son savoir. Sans savoir depuis quand cela avait commencé, Yvan sentait sa vision se troubler à cause des chaudes larmes qui coulaient sur son visage. Comme il aimerait pouvoir l'aider à cet instant précis, comme il aimerait pouvoir se jeter dans la mêlée avec lui afin de punir ces marines qui osaient s'en prendre à lui. Comment osaient-ils lever leurs armes contre un aussi grand héros ? Il n'y avait aucun respect sur leur visage, ces ignorants ne semblant même pas réaliser à qui ils s'attaquaient.
- Si tu ne sais pas comment partir d'ici, suis moi héritier de Norland. Il ne faut pas qu'ils t'attrapent.
C'était tellement injuste, tellement incompréhensible et tellement... inacceptable. Le gnome avait quitté son île il y a si longtemps et tout ça pour ? Il était faible et impuissant aujourd'hui comme à l'époque et voir ainsi Mr Norland se faire malmener lui briser d'avantage encore le coeur. C'est comme si on avait pris un de ses idéals pour le jeter au sol et tenter de le piétiner. Bien sûr Mr Norland était incroyablement fort et il n'était pas dit qu'il perdrait cette bataille, mais cela n'avait pas d'importance. Le Gnome était en colère, en colère contre ce monde tout comme contre lui même. Si les humains n'étaient pas capable de comprendre ce qu'ils faisaient alors il leur apprendrait, il leur montrerait ce qu'était être un grand homme. Il leur apprendrait qui était Montblanc Norland et pourquoi il était un modèle à suivre pour eux et la folie qu'ils avaient eu de lever leurs armes contre lui aujourd'hui. Bien sûr l'humain c'était borné et ça ne marcherait pas sur tous, mais il en avait assez de ne rien faire et d'observer. En plus il y en avait vraiment des biens dans le tas. Il en avait un très prometteur avec lui actuellement n'est ce pas ? C'est pour ça que malgré la colère et l'amertume qu'il ressentait actuellement, le désespoir était totalement absent aujourd'hui chez le gnome. A la place c'est un regard déterminé et optimiste qu'il lança à cet humain qui portait une partie du savoir de son héros dans les mains.
- C'est par ici.
Empilant deux autres livres pris au hasard par dessus celui de Norland afin de le protéger lui et le gnome un peu mieux, le Tont'atta prit la route tout en faisant attention à ne pas perdre Noah derrière lui. Yvan était arrivé seul sur cette île, prenant une direction bien différente des autres factions présentes. Ca avait ces avantages et ces inconvénients et de toute façon c'était comme ça. S'il avait été seul ça aurait probablement été plus facile de partir en douce, mais il était hors de question d'abandonner Noah. Surtout que ce n'était pas la place qui manquait sur Némo, le monstre marin étant assez docile avec les amis du Gnome. Comme ce dernier attendait sous l'eau, la marine ne risquait pas de l'avoir repéré contrairement aux autres qui pourraient avoir de mauvaises surprises en retournant à leurs bateaux. Némo était une fusion étrange entre le corps d'un serpent de mer et un tête de Poisson Rouge, mais avec des dents. Une fois proche de la côté et en entendant la voix du Gnome, Nemo se montra d'ailleurs directement et regarda avec curiosité l'aventurier civil. Une fois que le Gnome lui aurait demandé son accord pour transportait l'humain, ce dernier accepterait sans aucun souci.
- Partez devant et éloignez vous de la côté, j'ai une dernière chose à faire et je vous rejoindrais aussi...
Sortant de nouveau son Viento Dial, le Gnome avait besoin de savoir ce qui allait arriver au héros de son peuple. Allait il trouver la paix ? La marine allait elle le capturer ou le Norland serait-il ramené auprès de celui qui les avait ramené dans ce monde ? Activant le coquillage il allait prendre de la hauteur afin d'essayer d'observer les choses de loin et en sécurité.
Yvan Timble
Noah Fulgencio
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Lun 24 Avr - 13:47
L'Armée des Morts
Groupe 1
▬ Let's go and see the army of the dead, they might be fun to be around ! Who knows ?
Monsieur Norland passe sa main dans mes cheveux et je sens une larme couler sur ma joue. J’ai l’impression de quitter quelqu’un qui m’est très chère. J’aurai aimé avoir quelqu’un comme ce grand explorateur dans ma vie pendant toutes ces années où je me suis demandé d’où je venais. À sa demande, je prends la dague, l’observant pendant quelques instants en essayant de décrypter ce qui y était écrit. Au bout de quelques secondes, je finis par abandonner et la mettre dans mon sac avec le livre qu’il m’avait donné sur la Cité Émeraude.
“Merci beaucoup monsieur Norland, pour tout !” Lui ai-je dis en retenant mes larmes.
Pendant ce temps-là, je ne remarquais pas du tout que la situation partait en cacahuète. Il y a des pirates qui jettent des trucs dans le lac et qui volent des livres et il y a la Marine qui revient à la charge. Ah ! Mais c’est vrai que c’est illégal d’être ici ! En me retournant vers le gnome, j’ai l’air d’avoir vu un fantôme. Ce n’est pas le cas, rassurez-vous, c’est juste que ce n’est que maintenant que la gravité de la situation me frappe.
“Si tu ne sais pas comment partir d'ici, suis moi héritier de Norland. Il ne faut pas qu'ils t'attrapent.”
Je fixe le gnome alors que je reprends quelques couleurs et je hoche vivement la tête. Heureusement que quelqu’un est là pour me sauver parce que je ne saurais pas du tout comment rentrer seul. Fichu Jet-Pack qui est tombé à court ! Je me mets à suivre mon sauveur, il va plutôt vite même, c’est pas facile de tenir la cadence ! Alors que je cours, un livre attire mon attention, il est de la même couleur que ma cape et mon béret ! Je prends même pas le temps de m’arrêter et je le ramasse en passant ! Cool ! Maintenant j’ai un livre assorti ! Je le fixe pendant quelques instants, émerveillé, avant de le jeter avec l’autre livre et la dague dans mon sac. Celui-ci est toujours caché sous mon jet-pack.
Je suis toujours Yvan tout en essayant de rester hors de vue, préférant passer derrière des débris. Je finis par arriver à la côte un peu après mon sauveur. Je glisse mon regard sur le roi des mers étrange qui se tient devant moi.
“Wouah ! Trop cool ! Il est trop beau !”Je m’exclame avec un grand sourire sur les lèvres.
Une fois l’accord de la bête obtenu, je monte avec plaisir et je m’assois sur lui, sortant le livre que monsieur Norland m’avait confié pour me mettre à lire directement. Le gnome met le serpent en route et je lui fais des grands signes de la main alors qu’il s’éloigne. Bon, c’est pas tout ça mais j’ai un livre à lire, je doute pas que mon nouvel ami finira par revenir.
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Ven 28 Avr - 0:11
l'armée des morts groupe 1
ft. Aslan Moore, Seiran Yurei, Yvan Timble, Ann Bathory & Noah Fulgencio
Janvier 1508, Ohara, West Blue
Les sourcils de Shura se froncèrent au gré des explications de l'homme, qui étaient pourtant d'une clarté et d'une limpidité qu'il ne lui semblait avoir connu nulle part ailleurs. Ses yeux couraient sur les sigles qu'il pointait du doigt en exploitant la grammaire qui l'entourait, extrayant le sens de ses tracés sans qu'elle n'ait pu même le percevoir : et au gré du temps passé, il lui sembla saisir quelques bribes, quelques fragments de clarifications qui égayaient son esprit d'un savoir d'autrefois. Elle était bien incapable de le lire dans sa totalité – ce texte qui avait éprouvé même les connaissances de Centes – mais elle pouvait distinguer, ici et là, quelques mots dont les attentions promulguées par le Monarque pouvaient lui permettre de leur affubler une traduction grossière. Elle ne pouvait supposer ce que ces écrits relataient véritablement, mais avec le temps... pour celle qui pouvait désormais les reconnaître, cela signifiait l'opportunité de l'étude, de creuser plus encore les secrets de ce monde qu'elle ne supposait pas encore. Elle qui avait toujours considéré l'information comme le plus sacré et le plus grand des pouvoirs, les simples paroles du blond lui en avaient bien plus révélé que des mois passés à receler réseaux et journaux.
Son regard s'élevait, de temps à autres, vers le fasciés de son instructeur de fortune ; ses lèvres murmuraient des questions spontanées, qui ne sauraient se limiter face à la ferveur de l'apprentissage et de la nouveauté. Elle vit, alors, son corps se désagréger lentement – de la même lueur que celle qu'elle avait aperçu au loin en lieu et place de celui d'Arias et de Sayouri.
Ses paupières se plissèrent davantage lorsqu'elle comprit qu'il finirait par disparaître, si elle en jugeait ses chevilles qui devenaient éphémères, ses jambes, combien cela grignotait chaque parcelle de son organisme revenu du trépas qui l'avait étreint. Elle n'en fit pas cas – du moins, pas tout de suite. Elle voulut profiter de ces ultimes instants de connaissance, d'échange d'un autre temps dont elle n'aurait plus l'occasion de retrouver. Lui qui lui léguait son savoir, elle n'allait pas lui faire l'affront de s'inquiéter d'une mort qu'il avait d'ores et déjà connu une première fois.
Quelques minutes passèrent ainsi, de la même façon que les autres – avec pour seule différence sa compréhension s'affinant davantage – jusqu'à ce que son regard ne croise le sien et qu'il ne lui avoue disposer des bases, le dos redressé à l'image de celui d'un homme ayant accompli sa tâche. Ses paroles coulèrent au gré de ses pensées étriquées par une disparition qu'il accueillait avec plénitude... pourtant, elles lui semblaient claires, dictées comme le testament d'une vie d'exception qui s'éteignait enfin dans la quiétude qui lui était due – sur sa terre natale.
Sa poigne s'empara des feuillets où les sigles avaient été retranscrits avec toute la délicatesse qu'elle pouvait convoquer. Son attention glissait sur chacune d'entre elles lorsqu'il lui révéla l'existence de bien plus indiscret que des Armes antiques ou la localisation de l'une de ce trio. Un seul mot résonnait dans son esprit. Alabasta. Sa propre terre natale.
Elle considéra les écrits, un temps, avant d'adresser une dernière oeillade à cet homme qui, doucement, s'évaporait au même titre que son existence devenant récit et mythe – comme chaque chose, sur Ohara.
« Merci, Centes. »
Lorsque son visage disparu à son tour, sa dextre se déposa contre son genou pour mieux se relever et aviser les alentours où se rassemblaient marines comme révolutionnaires, au loin. Elle n'avait pas beaucoup de temps, semble-t-il. Deux de ses doigts allèrent à ses lèvres pour siffler un air à son compagnon écailleux – et bien assez tôt, elle entendit le battement de ses ailes cerner les hauteurs, sa vapeur suivant sa course. Sa silhouette s'approcha un peu plus près des berges, l'une de ses mains serrées contre son poitrail pour tenir les feuillets ; l'autre s'en allant voguer dans les reliefs de l'eau pour embrasser sa fraicheur. Son contact lui avait manqué, peut-être – son don l'empêchait de profiter trop longtemps. Mais dans celle-ci recelait des ouvrages d'un autre temps, que sa poigne vint chercher pour les ramener sur le sol. Elle ne put en détenir que trois, peut-être quatre si celui-ci tenait... mais dans l'attente d'Aethusa, elle devait faire vite.
Son attention se logea sur les envoyés de la révolution, non loin d'elle, lorsqu'elle rebroussa chemin les bras chargés de savoirs. Elle leur adressa quelques mots, tandis que la silhouette d'un tigre luttant avec sa propre conscience gisait non-loin de là.
« J'ai cru comprendre que vos idéaux de révolution vous amenaient à vous battre contre l'empire. Si l'occasion se présente, j'aimerais pouvoir vous rejoindre là-bas ; peut-être pourriez-vous étoffer plus en détail ces simples acquis qui sont les miens avec le contexte de votre lutte. Si je peux être d'une quelconque aide... n'hésitez pas. Nos mouvements doivent s'entraider. »
Elle haussa son regard jusqu'au ciel, avant d'ajouter.
« Je suis attendue sur la Baratie prochainement, mais je ne doute pas que nous nous reverrons. »
Ses mèches blondes furent repoussées des angles de son visage d'un seul coup par l'air soufflé d'un battement d'ailes : là, devant elle, s'était déposé ce dragon aux allures exsangue. Elle ne tarda pas à rejoindre son flanc pour se hisser sur ses écailles... et, d'un soupir, elle lui dicta leur prochaine destination, loin de la menace que représentait le Gouvernement Mondial.
« Allons récupérer les hommes d'Azwelle. »
Elle observa une dernière fois la silhouette de Norland, retenant les troupes ; l'emplacement où s'était éteint Centes ; Arias ; et tant d'autres. Elle contempla les alentours d'Ohara, ses courbes détruites qu'elle ne pourrait peut-être plus jamais observer. Elle se laissa aller au vent, à cette brise câline en serrant contre elle les fragments d'un savoir ancien.
récapitulatif:
— Shura apprend les Ponéglyphes grâce à Centes et récupère ses notes (retranscription du ponéglyphe) ainsi que quatre livres sur l'île d'Ohara (vu avec MJ sur Discord). Elle s'adresse ensuite aux révolutionnaires de Ka avant de monter sur le dos d'Aethusa pour fuir et aller chercher/rejoindre les envoyés d'Azwelle.
PnJs : — Aethusa, dragon de vapeur, lvl. 30 (lock).
Armement : — Bisento, petite dague courte, fusée glaçante x1, fusée chauffante x2 (dont une donnée à l'un des révolutionnaires). Escargophones noir et blanc.
Fusée glaçante. Une drôle de fusée d'artifice issue d'une technologie incompréhensible. Elle n'est pas très grande, mais peut geler le membre touché chez un humain de taille normale. Fusée chauffante. Une drôle de fusée d'artifice issue d'une technologie incompréhensible. Elle n'est pas très grande, mais peut embraser le membre touché chez un humain de taille normale.
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THE ETERNAL CONQUEROR
SHURA EMBERYS
Shura Emberys
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Ven 28 Avr - 9:44
Montblanc Norland Plus Grand Explorateur du Monde
Il y a des batailles qui marquent une vie. Les livres d’histoire se souvenaient peu des grands affrontements d’antan. Norland avait été l’un des plus grands combattants du monde à son époque, et il devait s’avouer que cette nouvelle époque manquait de génies. Le goût de la découverte et de l’effort s’était tari avec tout ce que ce monde avait apporté de nouveau : des navires puissants qui remplaçaient les barques, des machines volantes, des armes qui se substituaient à l’effort physique… Son ami Kalgara le lui avait bien dit : « J’ai passé une décennie à créer chacune des facettes de mon style, et trente années à le perfectionner. Et aujourd’hui, je sais que j’ai atteint le pic de ma puissance. Elle va décliner, mais je l’aurai acquise sans jamais prendre de raccourci. ». Ces options étaient-elles encore offertes aux nouvelles générations ou le Gouvernement Mondial avait-il si bien endormi la population mondiale qu’il n’y avait plus rien à espérer ?
Attrapant la main de Sorolion en plein vol, il fit tournoyer le Vice-Amiral qui plongea jusqu’au sol de l’île, s’enfonçant dans celui-ci et détruisant une racine morte de l’arbre du savoir au passage. L’affrontement durait depuis déjà plusieurs minutes, mais le Missile Humain n’arrivait pas à prendre l’ascendant. Ses forces s’étaient faites annihilées par l’adversaire : six colonels, vingt-cinq commandants, quarante lieutenants et une centaine de soldats… En l’espace de quelques instants, ils avaient tous été mis à terre par l’explorateur. Les uns avaient été jetés dans ce qu’il restait de neige, les autres s’étaient enfoncés dans des ruines ou des cratères. Le champ de bataille ne donnait pas la marine vainqueure. En échange de quoi, le corps de l’explorateur était criblé de balles.
- Les Vice-Amiraux de cette époque ne sont que la moitié de ce qu’ils étaient de mon vivant, se moqua l’Explorateur. La condescendance de la marine et sa faiblesse est proportionnelle à la faiblesse de ses dirigeants. Tenez-le-vous pour dit, cette institution va chuter si elle n’évolue pas.
Un rire clair s’éleva vers le Ciel. Il regardait les nuages, pensant à son vieil ami. Sorolion n’arrivait plus à se relever, mais il n’avait pas l’intention de l’achever. Un coup de canon fut alors tiré dans sa direction, et il observa les navires de Ka no Kuni s’élancer dans sa direction. Les attaques de sommation vinrent s’enfoncer sur les bords de l’île, et une armée entière débarqua, dirigée par une femme à la prestance naturelle.
Quiao Zeng, "La Terreur du Fleuve Orange". Directrice de l'Académie Confucéenne de Beida
La Directrice de l’Académie Confucéenne de Beida s’était approchée sans crainte de l’homme qui ne bougeait à présent plus. Les enfants de ce temps s’étaient enfuis depuis longtemps. Il ferma les yeux, et sourit. La jeune femme frissonna en regardant une scène qu’elle ne pensait jamais revoir, et ses lèvres se crispèrent :
- On dirait Gol D. Roger…
Montblanc s’éleva alors dans un léger halo de lumière, ayant enfin atteint la paix qu’il recherchait en permettant aux explorateurs de s'élancer à nouveau vers le monde. A présent il n’avait plus aucun regret. S’approchant des marines, elle observa les lieux avec intérêt, les ouvrages remontés et le fond du lac. Bientôt, les forces de West Blue seraient prises en charge, trop faibles pour intervenir. Les forces de Ka no Kuni pouvaient laisser libre court à leurs recherches sans être interrompues, et l’équipe spéciale sur l’île remonterait bientôt, à l’insu de tous, une certaine stèle de l’intérieur du lac. Les yeux de la Directrice étaient intrigués par cette découverte, et elle ferait sur un ton affirmé :
- Envoyez les informations à la Directrice de la Maison de la Sagesse de Gundishapur. J’ai besoin de m’entretenir avec elle. Mettez en sécurité les données recueillies. - Et pour l’île, Madame ? - … Laissez-la ainsi. C’est déjà une honte que ce lieu qui cultivait le savoir au-dessus de toute chose ait été détruit. - Ne va-t-on pas nous questionner sur… ça ? - J’en fais mon affaire.
Merci de votre participation à ce Mini-Event, c'est un véritable plaisir d'avoir pu vous animer ! A bientôt pour la suite de vos aventures !