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Sam 7 Juil - 19:03
Le calme avant la tempête
Je ne sentais pas vraiment le vent passer dans mes cheveux, pourtant il était bien là. Augmentant de minutes en minutes, il sentait la tempête en pleine forme. Alabasta, une ile gigantesque qui ne variait pas en climat ; il faisait toujours très chaud. Voilà où je me trouvais et où mon bateau était ancré. Il y a quelque temps que je tentais de former un équipage pour le mettre à flots, mais sans succès. Certains avaient proposés leurs aides, mais leurs obligations dans leurs propres équipages avaient bloqués les négociations. C'est donc dans une journée normale sur cette ile que je faisais une ronde dans la grande ville. On avait décidé, avec Kazuma qu'on ferait vite fait le tour et qu'on rentrerait tôt. Ce ne fut pas une longue ronde, elle passait non loin du centre et faisait demi-tour juste apres celui-ci. La tempête approchait, mais cela ne m'inquiétait pas vraiment, je ne pensais pas qu'un simple ouragan pouvait changer le cours de nos vies, si simplement. Du vent et du sable n'est pas une bonne chose à Alabasta. Dangereuses, voir mortelles, les tempêtes de sables pouvaient tuer un homme en moins d'une minute si on ne trouvait pas un refuge rapidement. Celle qui approchait était de celle qui pouvait tuer et plus encore. Une tempête que je n'avais encore jamais vu, une tempête que je ne veux plus jamais voir. "C'est enfin terminé ! Dit Kazuma lorsqu'on se rencontra. - Oui, il ne me tardais qu'une chose, répondis-je, c'était de rentrer. - Et moi donc. Que fais t'on ? On va se boire un verre ? - Je te suis." Et nous sommes entrés dans l'établissement. Il n'était pas très grand et n'avait pas une qualité élevée, mais elle restait une bonne taverne où on avait nos habitudes. Kazuma était habillé d'un vêtement plus léger qu'à l'accoutumée, le temps d'Alabasta l'avait fait changer d'avis sur ses goûts vestimentaires. Il avait pris l'habitude de soigner sa présentation et s'habillait toujours selon les dernières tendance. Alors que maintenant, il mettait généralement des vêtements larges qui permettait de garder une aisance et surtout plus de fraicheur. Il portait aussi un chapeau que mettent les gens qui vivent ici. Selon ses dires, c'est beaucoup plus confortable, mais que c'est moche. Il lui tardait de quitter cette île et de repartir à l'aventure. Cela ne tarderait plus.
Dans un moment de solitude, l'homme aux cheveux verts s'étaient littéralement saoulé. Il venait de prendre la plus grande cuite de toute sa vie et se baladait maintenant dans la grande cité. Il titubait dans toute la largeur de la ruelle qu'il parcourait avant d'avoir fait un mètre. Sans pour autant perdre le contrôle de son corps, il ne savait pas où il allait. C'était comme s'il allait nulle part, mais son coeur lui dicter de prendre cette direction. Après être sortie du bar, il avait pris directement les deux premières à droites et s'était retrouvé près d'une fontaine asséchée par la chaleur. Dans un élan d'ingéniosité, il se dirigea vers elle et essaya de s'asseoir sur son rebord. Erreur, dans ses mouvements de pendule, il trébucha dans un trou et se retrouva, tête la première à l'intérieur de la fontaine. N'usant que de son courage - À moins que ce ne soit la peur - Il tenta de sortir, craignant de se noyer. "Au secours ! À l'aide " Il criait pour sauver sa peau d'une noyade imaginaire. Ses mouvements avaient quelque chose d'inexplicable, mélange de nage et de bagarre. Il réussit à se mettre trois coups de poing en pleine poire avant de se rendre compte qu'il nageait dans le sable dur du fond de la fontaine. Lorsqu'il comprit ce qu'il avait fait, ce qui prit un certain temps, il se frappa encore une fois ; il se frappa pour se remettre les idées en place. Dans un geste rapide, mais incertain il se releva et failli trébucher à nouveau. Il se rattrapa sur le bord et dépassa le coin de la fontaine. Il passa d'abord la jambe gauche, puis l'autre. Le revoilà du bon côté. Il se pencha vers le sol et récupéra un objet qu'il avait fait tomber dans sa chute. Il reprit sa route vers son destin.
Avec ferveur, la foule applaudissait les trois danseurs. Dans une partie de la ville, les deux femmes et leur ami venait de terminer leur spectacle. Ces trois personnes étaient d'anciens voleurs à la tire et avaient commencés à danser dans la rue. Ils avaient été repérés par un manager qui aimait leur volonté. Maintenant, ils sont devenus très connus dans le monde de la danse et donnent même des cours à des novices pour des prix dépassant souvent les 100.000 berrys. Retch, Bianca et Fioé sortait de leur représentation lorsque la première bourrasque firent leur apparition. Les cheveux long de la blonde - Bianca - s'envolèrent et on eut pu croire qu'ils se détacheraient. Ils étaient très long et très bien coiffés. S'ils n'étaient pas ondulés, ils toucheraient le sol. Les trois danseurs durent se protéger les yeux lors de la seconde vague de vent qui emportait du sable avec elle. Ils devaient se protéger. Quitter les ruelles dangereuses d'Alabasta étaient une priorité, ils auraient pu rentrer à l'endroit où ils avaient dansé, mais ils n'avaient pas envie d'y retourner. Ils avaient envies de rentrer chez eux, et ils pensaient avoir assez de temps pour y arriver.
"La tempête qui s'annonce semble puissante. Lança le tavernier." Il parlait à un des vieux client – de ceux qui sont toutes leurs journées ici et leurs nuits, au lit. " Et comment ! Ça fait soixante ans que je vis ici et je n'ai senti cette odeur que deux fois. Aujourd'hui et il y a dix ans. Il y a dix ans, la tempête à fait voler ma maison, et ma femme avec. Le plus mauvais jour de sa vie. Elle survécut à cet accident, elle avait volée jusqu'à un palmier à quelques mètres de chez nous. Je ne sais pas comment elle a fait pour agripper à ce fichu arbre, mais elle a survécut..." L'homme était parti dans son histoire et Kazuma était concentré sur son récit. "Tu t'imagines si elle est assez puissante pour contrecarrer les plans d'une tempête, elle doit être forte c'te dame ! Fit il. - Je ne crois pas que ce qu'il raconte soit vrai, répondis-je. - Et pourquoi ? - Je sais pas." La conversation ne tourna pas longtemps et ce fut le claquement d'un des volets qui l'interrompit. Le tavernier s'échappa de son comptoir pour voir ce qu'il se passait. Lorsqu'il arriva à la fenêtre, il fut consterner de voir ce qu'il voyait. Il n'osa bouger, et pourtant, il aurait dû.
[HRP]Le décor est placé, la plus grande tempête qu'Alabasta n'a jamais connu est sur le point d'arriver. Saurez vous survivre à ce déchainement de la nature ?! J'ai rajouté des pnjs, vont ils être important, je le pense. Vous pouvez les utiliser, mais faites attention, ils savent se défendre [/HRP]
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Sam 7 Juil - 22:03
Cela faisait désormais quelques temps qu'il avait quitté Shabaody... Cet archipel l'avait suffisamment vu mûrir. Désormais, Nakata comptait s'entrainer et devenir suffisamment fort pour partir à l'assaut du Nouveau Monde. Bien sûr, il était loin d'avoir un niveau ne serait-ce qu'égal à la moyenne des survivants, mais il se disait que d'ici peu, il pourrait sans doute les affronter sans risquer plus que des blessures physiques. Son pouvoir pourrait les soigner, ces blessures... Il était incroyablement avantagé par rapport au reste des navigateurs sur ces eaux troubles et il le savait. Son but dans l'immédiat était de pouvoir utiliser cet avantage à son paroxysme. Pour cela, il devait se mettre dans un maximum de situations foireuses afin de voir où étaient ses limites et comment il pouvait s'en sortir. Oui, en quelque sorte, il jouait avec la vie. Mais la mort était bien là pour permettre de savoir jusqu'où l'on pouvait aller, non ? Bref, il venait de poser pied sur cette île désertique et immense. Certains la décrivaient comme l'une des plus grandes îles de Grand Line, son seul problème étant que la majorité, voir la totalité de ses terres étaient recouvertes par un désert de sables. La chaleur qui frappait sans cesse le sol le vidait de toute son humidité, condamnant la végétation à cramer avant d'avoir pu se développer. Il existait, bien sûr, quelques oasis dans cet enfer naturel, et à ces endroits revivait pleinement la vie. Mais, par moment, une tempête de sable s'y abattait et asséchait la terre sans aucune difficulté. Ce lieu de vie était alors remplacé par une autre parcelle de sable tandis qu'à un autre endroit, de l'eau s'accumulait grâce aux rares pluies et permettait la vie à nouveau, créant ainsi un cycle éternel. Cependant, à certaines périodes, ce cycle si fragile se voyait brisé, fragilisé par certaines catastrophes naturelles. Et les plus nombreuses à cet endroit étaient les tempêtes de sables, créées par les vents violents qui se réunissaient au dessus du sable brûlant et le propulsaient dans les airs. Les rafales étaient extrêmement dangereuses, autant pour la faune que pour la flore. Certaines dépassait les centaines de kilomètres à l'heure, soufflant alors un humain comme une vulgaire brindille. Les habitations étaient bien entendu construites pour résister le mieux possible, mais rien n'était parfait. Il arrivait qu'une tempête pus violente qu'à l'accoutumée vienne faire s'envoler des toitures ou des habitations entières. Ce phénomène restait rare, mais il arrivait une fois par siècle environ sur Alabasta, île dangereuse qui méritait amplement sa place sur Grand Line. Les projections d'objets étaient donc nombreuses et incroyablement dangereuses, tout comme le sable qui venait fouetter tous les obstacles sur son chemin.
Nakata était allongé sur une toiture, les yeux clos, les mains sous le crâne. Son bandeau cachait ses yeux, abritant ses pupilles des rayons puissants de l'astre solaire. Il dormait, simplement et calmement, profitant enfin d'un havre de paix pour se ressourcer. Ces temps ci, il n'avait pas cessé de voler et le repos s'était fait calme. Lui, qui était avant tout une personne appréciant la vie et les joies simples qu'elle procurait, se trouvait grandement satisfait de cette toiture en chaume. Le propriétaire devait être nouveau sur l'île car il n'aurait jamais fait un toit aussi fragile s'il avait connu la brutalité des tempêtes qui ne faisait que grandir ces derniers temps, laissant présager d'une catastrophe à l'ampleur sans précédent. Mais le pirate ne s'en souciait guère : d'ici moins d'une semaine, il serait partit. Il n'y avait aucune chance que cela arrive pendant son séjour, non ? Et pourtant... Après une petite heure, il bailla et se redressa en position assise. Du haut de son perchoir, il regarda les hommes clouer des planches sur leurs fenêtres, dans la rue. Les femmes faisaient entrer les enfants dans les habitations dans une agitation digne de celle d'un souk. Le Fenice se mit debout en continuant de regarder les indigènes se mouvoir l'air perplexe. Que se passait-il donc ? Il eut bien rapidement sa réponse. Une première rafale de vent vint frapper l'endroit, le forçant à se mettre à genoux pour rester sur le toit. Dans la rue, des cris avaient retentis. Des grains de sable heurtèrent les bras du jeune homme, le faisant saigner sans trop de gravité. Il serra les dents, se demandant alors ce qu'il se passait. Le calme revint cependant comme il était partit, des marques cependant déjà visibles sur les murs des bâtiments déjà recouverts de fines pellicules sableuses. Le blond fronça les sourcils en se remettant droit et en regardant à l'horizon. Quelque chose arrivait, il en était certain. Et ce quelque chose allait lui faire regretter son escale. Il changea ses bras en flammes bleues, et des exclamations furent prononcées en contrebas. Peu de personnes, même ici, connaissaient l'existence des zoans mythiques... Nakata se propulsa en l'air rapidement. Ses blessures bénignes se refermèrent tandis qu'il prit de l'altitude pour vérifier la situation d'en haut. Il remarqua un mur de sable qui s'avançait, plus loin. Le vent qui venait de s'abattre n'était donc que les prémices d'une catastrophe sans comparaison ? Le jeune serra les dents avant de redescendre rapidement dans la rue. Il reprit une forme humaine et se mit à marcher, cherchant un endroit où il pourrait bien s’abriter. Après tout, il ne connaissait absolument pas cet endroit... Mais il trouva rapidement son bonheur. Une petite taverne lui ouvrit ses portes volontiers. Il alla s'asseoir au comptoir et donna des pièces au barman en commandant une chope de bière. Ce dernier discutait avec un autre client :
-La tempête qui s'annonce semble puissante. -Et comment ! Ça fait soixante ans que je vis ici et je n'ai senti cette odeur que deux fois. Aujourd'hui et il y a dix ans. Il y a dix ans, la tempête à fait voler ma maison, et ma femme avec. Le plus mauvais jour de sa vie. Elle survécut à cet accident, elle avait volée jusqu'à un palmier à quelques mètres de chez nous. Je ne sais pas comment elle a fait pour agripper à ce fichu arbre, mais elle a survécut...
Cependant, cette discussion n'intéressait réellement pas le pirate qui regardait un autre homme du coin de l’œil. Il était certain de l'avoir déjà vu. Et peu à peu, des images revinrent dans sa mémoire. Cela se passait à Luvneel, en plein North Blue, plusieurs mois auparavant. Il avait affronté ce type et d'autres soldats de la paix en combat. Il avait finit par s'en aller, las de tout ceci. Daisuke Aurola... hein ? Il était également venu sur Grand Line ? Nakata vida sa choppe d'un trait en se rendant compte de son erreur, gardant cependant le calme. Il avait changé, en six mois... Bien sûr, le justicier finirait par le reconnaitre. Mais bon, peut être qu'il le laisserait filer en vue de la catastrophe naturelle ? Peu probable. Après tout, ils était teigneux, ces marines... Des mots glissèrent des lèvres du Fenice, profitant à un sourire qui vint s'y loger :
-Salutations, Daisuke Aurola... ça fait un bout de temps, pas vrai ?
CRÉDIT - FICHE
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Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Harlock Zora
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Dim 8 Juil - 1:57
Sand Storm
Episode 1 : Le vent se lève
Ces derniers temps, il ne s’était rien passé de bien incroyable dans la vie de notre jeune demoiselle. Depuis Ruluka, elle avait mené différentes missions dans plusieurs îles aux alentours, mais en revenant toujours à cette base. A vrai dire, toute cette monotonie commençait vraiment à l’ennuyer, raison pour laquelle elle accepta sans discuter un ordre de mission l’obligeant à se déplacer jusqu’à l’un des royaumes les plus affluents de cette partie de Grand Line : le Royaume d’Alabasta. Ce royaume ce situait à plusieurs jours de l’île sur laquelle elle se trouvait, sur une île estivale appelée Sandy Island. Dès que le colis contenant l’Eternal Pose arriva, elle prit la route, accompagnée d’une poignée d’homme, sur une embarcation modeste. Elle avait pleinement conscience que cette destination allait dérégler son propre Log Pose, de plus, l’île devait probablement grouiller de soldat. Il fallait y faire profil bas.
Après une longue semaine de trajet, les côtes de l’île ensablée firent enfin leur apparition. Grâce à ses talents de navigatrice, Zora avait une fois de plus mené son équipage à bon port. Il ne restait plus qu’à trouver un port pour y accoster. L’équipage entreprit alors une métamorphose totale. Le but de la manœuvre consistait à se faire passer pour une bande de commerçant, afin d’éviter les problèmes lors d’éventuels contrôles. Tout avait été soigneusement préparé, ils disposaient même de fausses caisses de marchandise. Le navire entama une manœuvre de cabotage, consistant à naviguer le long de la côte en se repérant grâce à celle-ci. Il atteignit finalement Nanohana, ville portuaire bondée de monde en permanence. Les rues étaient très animées, entre les commerçants faisant la réclame de leur marchandise, les artistes de rues démontrant leur savoir faire, ou encore les resplendissantes enseignes colorées qui ornaient l’entrée des établissements, on ne savait pas où donner de la tête.
- Avner, met nous en contact avec les Révolutionnaires sur place, il faut les prévenir de notre arrivée.
- C’est déjà fait ! Le point de rendez-vous a été fixé à la frontière du désert à l’extérieur de la ville, à 23 heures.
- Ca nous laisse pas mal de temps libre. Commençons par installer le faux commerce, histoire de ne pas éveiller les soupçons…
Sous les ordres d’Avner, le reste du groupe commença à débarquer les quelques caisses qu’ils avaient emmenés sur leur petite embarcation. Ils prirent ensuite le chemin du marché et y montèrent un petit étal avec leur marchandise. Une troupe de soldat, qui passait par là, vint rapidement les accoster pour vérifier la légitimité de leur acte. Ayant pris soin de camoufler son sabre en dessous d’un large drap sombre qu’elle portait pour se protéger du soleil, Zora se présenta aux hommes de la Marine. L’air le plus détendu possible, elle répondit à toutes leurs questions et leur montra leur fausse licence de commerce pour Dosukoi Panda. La firme vendaient toutes sortes de choses et possédaient des boutiques partout dans le monde, leur logo était celui d’un Panda. Cependant, ce que faisaient mine de vendre les Révolutionnaires n’était qu’une imitation bon marché de la marque, c’était du Cyber Panda !
Toutefois, jouer cette mascarade n’enchantait pas vraiment notre jeune demoiselle, d’autant plus que depuis qu’elle avait posé son pied sur l’île, elle avait un mauvais pressentiment. Elle l’avait déjà aperçu avant d’arriver sur l’île, il planait haut dans le ciel d’inquiétants nuages gris. Malgré l’importante diminution de soleil, il faisait très chaud… Et puis, il y avait ces petits éclairs, plutôt discrets, mais bien présents… Bref, tous ces facteurs n’annonçaient rien de bon, … Voulant confirmer ses pensées, l’exploratrice quitta le groupe pour aller se balader. Arpentant les rues, elle finit par s’engouffrer dans une petite ruelle sombre et une fois à l’abri des regards, commença à escalader l’un des bâtiments. Recroquevillé dans son sac, Golbat n’arrêtait pas de pousser des gémissements depuis son arrivée sur l’île. Le mammifère ailé semblait mal supporter la chaleur et continuait de se plaindre, tandis que sa maîtresse se hissait sur le toit d’un bâtiment.
- C’est pas vrai... souffla-t-elle, les yeux rivés vers l’horizon, tandis que ses cheveux ondulaient au vent
La jeune femme se dépêcha de descendre de son perchoir et alla directement rejoindre les autres Révolutionnaires. Elle devait les prévenir qu’il valait mieux se tenir éloigné du désert ce soir… A environ 17 heures, le marché ferma et le groupe progressa dans la ville, à la recherche d’un endroit où passer la nuit. Alors qu’ils allaient arriver à une auberge qu’un passant leur avait indiqué, un grand rassemblement de personnes bloquaient le chemin. C’était peut-être la chaleur, ou la fatigue du trajet, mais Zora n’avait pas le cœur à s’excuser poliment pour passer. Elle s’avança vers le centre de la foule, bousculant les passants sans un mot et s’apprêtait à crier de rage lorsqu’elle vit les trois personnes qui se trouvaient au centre de tout ce cercle. C’était un trio de danseurs…. Deux femmes et un homme… Ils occupaient bien la scène, leur style était à la fois gracieux et acrobatique…
- Un tonnerre d’applaudissement pour Retch, Bianca et Fioé ! Je vous rappelle qu’ils seront présents lors du grand Gala qui aura lieu à la capitale, dans une semaine. Venez nombreux ! hurla un homme qui fit soudain irruption au milieu du cercle, sous les applaudissements enjoués du public.
Soudain, une violente rafale de vent déferla sur la ville. Elle était d’une rare violence, certains couvre-chefs décollèrent, des enfants perdirent l’équilibre et tombèrent au sol. Zora crut même apercevoir un chat voler sur quelques mètres. La situation devenait vraiment inquiétante. En une fraction de secondes, l’euphorie qui régnait dans cette rue avait laissé place à la panique. Les gens se mettaient à parler d’une terrible tempête, s’étant apparemment produite dix ans auparavant. Une autre bourrasque de vent vint souffler dans les rues, suivie d’une autre et d’encore une autre, avec toujours plus d’intensité. De plus en plus inquiète, Zora leva à nouveau les yeux au ciel pour analyser la situation… Et c’est alors qu’elle réalisa ce qui était sur le point de se passer ! Ce fut un véritable choc, qui la laissa sans voix, alors qu’autour d’elle, des passants affolés courraient déjà se mettre à l’abri. Seuls les étrangers semblaient ne pas être au courant de ce qui allait se produire, et les trois danseurs en faisaient partie.
- Zora ! Qu’est-ce qu’il se passe, les gens sont affolés ! Et pourquoi ce regard inquiet ? Interrogea Avner, intrigué par la situation.
- Tu vois là-haut ? Il y avait un orage tout à l’heure, ce dernier a crée un puissant courant ascendant. Mais lorsqu’il s’est arrêté, les gouttes de pluie qui sont tombées des nuages gris ont inversés le sens de ce courant….
- Des gouttes ? Mais, il ne pleut pas...
- C’est à cause de la chaleur qui se dégage du sol… Les gouttes s’évaporent avant qu’elles puissent nous atteindre. Mais plus important, ces multiples courants d’air sont maintenant descendants… Ils vont heurter avec force le sol du désert, formant une sorte de rouleau d’air, qui va soulever beaucoup de sable ! Toute la zone va subir une violente Tempête de Sable ! Je n’ai jamais vu quelque chose d’une telle intensité ! Certains bâtiments pourraient ne pas le supporter !
- Je pense avoir compris l’essentiel... Et combien de temps il nous reste ?
- Assez que pour nous mettre à l’abri ! Hey vous trois, il faut pas rester là ! Il va y avoir une violente tempête d’ici peu !
La belle ne croyait pas si bien dire. Accompagné des trois danseurs, les Révolutionnaires se hâtèrent dans la ville, à la recherche d’un abri. Comme les rues étaient bondées de monde, il était difficile de rester groupé, avec tous ces gens qui couraient comme des dératés. D’ailleurs, lorsqu’elle se retourna subitement pour voir si les autres la suivaient, Zora constata avec effroi qu’hormis les trois danseurs, le reste du groupe s’était égaré ! (Enfin, là c’était plutôt elle qui s’était perdue). Bref, dans la précipitation du moment, elle entra dans ce qui semblait être une boutique de porcelaine. Elle soupira et colla ses yeux sur la vitre, pour évaluer la situation à l’extérieur, avant de se tourner vers les autres, l’air grave.
- Voilà, ça a commencé... annonça-t-elle, d’un ton sérieux.
- Mince, qu’est-ce qu’on est censé faire maintenant ! cria Bianca, tandis qu’elle essayait d’arranger sa chevelure blonde, abîmée par les violentes bourrasques.
- Calme-toi... C’est juste un mauvais moment à passer. Au fait, quelqu’un veut un thé ? Ce set de thé en porcelaine est tout à fait splendide ! J’aurais bien questionné le vendeur sur sa provenance…
- Laisse-ça Retch, nous ne sommes plus les mêmes qu’avant… Venez plutôt voir par ici ! lança Fioé, affairée dans un coin de la pièce.
La mystérieuse danseuse venait de trouver une porte secrète qui menait au sous-sol du magasin. Mais ce dernier paraissait bien plus grand que le magasin lui-même. De plus, il y avait une autre porte qui remontait vers ce qui semblait être un autre bâtiment… Zora se demandait sur quelle genre de personne elle venait de tomber. Cette Fioé venait de trouver une sorte de passage secret dans lequel étaient entreposés des tas de vivres, mais également des tonneaux d’alcool. Au dessus d’eux, il y avait beaucoup de bruits de pas. A en juger par le nombre de personnes qui devaient se trouver là-haut, ainsi que les différentes victuailles présentent ici, le groupe devait se trouver juste en dessous d’une auberge ou d’une taverne. A l’extérieur, il y avait tellement de sable dans l’air qu’il était impossible de voir à plus de trois mètre. Mais ce n’était que le début. Personne ne pouvait encore le voir, mais quelque part dans le désert, pas très loin de la ville, venait de se former un immense mur de sable et de vent, haut de plusieurs mètres et épais d’au moins un kilomètres, s’étendant sur une largeur de plusieurs kilomètres.
_________________ C'est monsieur, hors-rp...
Harlock Zora
Ghetis Archer
Amiral Kurohebi
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Lun 9 Juil - 23:34
Alabasta, royaume de sable, perturbé !
Akuma Kogeko
L'histoire :
Situation:
Nous voici trois semaines après la transformation en arme biologique d'Akuma. Le pirate anciennement connu sous les traits de tetsuya Kogeko était mort. Maintenant un nouvel être existait, et comptait faire au monde connaître le fond de sa haine. La rage qu'il nourrissait envers la marine ne cessait d'accroître. Mais le pirate savait faire la différence entre bon et mauvais marine. L'air sombre, il construisit une humble péniche avec les matériaux qu'il acheta grâce au peu de berrys qu'il possédait. La péniche prit bien trois jours à être construite, heureusement le pirate fut aidé de son oncle, et des artisans de la forge. La construction était donc allée vite et le sombre homme pouvait reprendre la mer. Kogeko, avait en effet reçu une invitation à Alabasta de la par de Riyujen Modoki. Il lui avait avoué avoir un mauvais pressentiment, et lui demanda de regarder ce qui se tramait là-bas.
Sans plus attendre Akuma partit en direction d'Alabasta, toujours avec son même regard vide, cachant pourtant une joie démoniaque profonde. La traversée fut plus longue que prévu et dura près d'une à deux semaines. Les talents de navigateur de notre héros étant peu élevé. Heureusement il arriva tant bien que mal, au Royaume d'Alabasta. Quelle îles gigantesque. Voilà pourquoi elle est sur Grand Line ! C'était une étendue de sable pure et simple ! Un véritable désert de solitude. En voyant cela Aku et son âme assombrit ne purent que jubilés de plaisir. Enfin un lieu représentant la souffrance intérieur de l'homme. Quelle beauté dévastatrice que la vue de ce désert, quelle beauté enchanteresse que la découverte de ce lui, quelle beauté évidente que la rencontre de Koga et ce lieu. En voyant l'île, il s'écria :
"Passez en mode terrestre !......A oui j'oubliais je suis seul, il vaudrais que je pense à trouver des alliés, car je n'avance pas souvent avec mon équipage d'origine. Mais bon autant s'amuser pendant que je le peu."
A ces mots, Akuma se rendit vers le gouvernail de l'embarcation. A côté de ce dernier, se trouvait une sorte de levier, levier qu'abaissa le pirate. Une fois le mécanisme actionné, des bruits de rouages se firent entendre. Les grincements s'accentuaient au rythme des mouvements des rouages. Puis d'un coup, on entendit la coque de la péniche touchée le fond. Et enfin le bateau se mit à avancer. Étonnant, un bateau qui avance sur la terre ferme ! Mais qu'était encore allé chercher notre pirate ?! Et bien c'était son oncle qui avait décidé d'installer ceci au bateau, avec ses propres économies, heureusement pour Aku. En tout cas le bateau avança, à l'aide de quatre grandes roues de part et d'autre du navire. Il avançait tranquillement pour être exact. Une allure modéré, mais grande malgré tout.
De puissants vents de sablés venaient s'abattre sur Kogeko et le navire. Le pirate avait malgré tout trouvé le moyen d'allumé sa pipe. Et l'objet à la bouche il regardait les alentours. Le sixième sens dont Akuma avait fait l'acquisition après son opération lui disait clairement que quelque chose se préparait. Le mauvais pressentiment de Riyujen était peut-être fondé ? Mais il fallait en avoir le coeur net, la pipe de l'aventurier ne s'éteignait pas malgré tout ceci. C'était une joie pour lui. Quand soudain !...Juste à l'avant du bateau tomba un aigle d'une belle taille ! Il ne détruisit certes pas le planché, mais produit un bruit plus qu'anormal. Akuma l'air septique dit alors :
"C'est quoi ce truc ? Un aigle géant ?"
Spoiler:
En s'approchant il vit que la créature était blessée, mais l'expérience de médecin de Koga étant proche du zéro absolue, il se résolut à trouver de l'aide pour sauver cet aigle......
"C'est quoi cet aigle bleu ?!"
Spoiler:
Et oui la créature était des plus étrange ! Qu'était-ce cet aigle tout trois sortit d'une légende aztèques ! En tout cas il était bien évanoui. La qualité de l'air se dégradait et le vent lui augmentait... Cette fois-ci Akuma en était sûr, une tempêtes de sables allait avoir lieu. Mais l'homme fan d'animaux exotique ne pouvait se résoudre à laisser l'animal. Alors il décida de rejoindre le village le plus proche de lui pour y soigner la bête et la laisser partir. L'embarcation terrestre avançait à vive allure. Le pirate c'étant rendu compte de l'assaut futur il accéléra la cadence. Très vite il arriva dans le village le plus. Mais où ranger son bateau ? Si une tempête arrive il va s'envoler, non ?
Le pirate sortit alors de son kimono un petit sac rouge. Son sac de billes explosives, et d'un coup l'envoya sur l'avant d'une bâtisse qui semblait vide de vie. L'instant d'après un trou béant assez gros pour faire entrer la petite péniche se forma, tout le mur avant n'avait donc pas explosé. Ce n'était que des billes explosives après tout.
Après avoir fait rentrer le bateau dans le hangar improvisé, Akuma entra dans une sorte de taverne avec un chapeau sur sa tête et l'aigle sur son dos. En entrant il dit relativement fort :
"Hey les gens il y a une tempête qui se prépare, mais j'ai besoin de soigner cette pauv' bête quelqu'un peu m'ai....."
Quelle surprise pour notre ami, que de rencontrer Nakata Fénice vivant en de pareil circonstance. Il posa délicatement l'aigle au sol en l'étalant de toute sa longueur et sa largeur, et prit un air amusé en disant :
"Tu aurais donc survécu ?! A bin cool alors mais la j'ai pas trop le temps de discuté, va y avoir une grosse tempête de sables je le sens."
Le pirate reprit son aigle franchit une porte de la taverne qui semblait descendre vers un sous-sol plus que profond. Le barman s'écria : "Reviens toi là c'est pas chez toi !"
D'un coup Kogeko se retourna et jeta un regard noir au barman qui comprit l'avertissement. En descendant il put trouver des vivres. Et alors que tout le monde se préparait à subir une tempête lui fumait sa pipe et auscultait tant bien que mal l'aigle récupéré.
"Bon voyons voir ça l'aigle! Après j'irais parler avec Naka-boy pour lui raconter ce que je suis devenu depuis notre rencontre."
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Spoiler:
La phrase culte de Mars : [17:24:26] @ Harlock Zora : Ha, à la prison, c'est le Noctis-show ! xD
[16:48:14] Fenice Nakata a été kické par Ghetis Archer [16:48:41] Fenice Nakata a été banni par Ghetis Archer
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Sam 14 Juil - 12:56
La tempête est là !
Il avait passé la journée dans la ville, mais il se retrouvait maintenant dans une taverne, à boire un jus de fruit pas frais. Il écoutait la conversation du vieil homme du coin de l'oreille et pensait à autre chose ; une chose plus importante. Il avait comme idée de quitter bientôt Alabasta, pour voyager avec son équipage, en quête d'aventure et de pirate. Oui, il voulait attraper du pirate, pas seulement pour le combat, ni l'honneur, mais pour la prime. Ce n'est pas qu'il cherchait à se battre seulement pour de l'argent, mais plus il ferait ses preuves, plus il pourrait grimper des échelons. Et c'était ça son but, monter dans la hiérarchie. Devenir quelqu'un de respecter et changer ses règles selon les quelles les marines sont des lâches, des pourris et des moins que rien. Voilà l'image qu'il avait de lui, l'image qu'il avait de la marine.
Il se trouvait donc dans une taverne, et en face de lui, il y avait son meilleur ami, Kazuma. Tout deux avaient vécut plusieurs aventures ensemble, mais pas de quoi casser un pierre. Ils avaient fait une ronde toute la matinée et attendait maintenant leur remplaçant. L'autre marine avait dans son verre un peu d'alcool mélangé à quelque chose d'autre. Il le buvait plus rapidement que son homologue et en avait recommandé une autre tournée. Daisuke, lui, buvait lentement. Le jus avait un gout presque sec et ça lui coupait la soif qu'il avait en entrant.
En entrant, justement, il ne fit pas attention à ce qu'il entourait. Il fit donc rapidement une inspection des personnes présentes. Il y avait donc le tavernier, qui parlait avec un vieux qui racontait l'histoire de sa vie. Enfin parler n'était pas le bon mot, car il écoutait plus qu'il ne discutait. Un peu plus loin, derrière le comptoir, il y avait un autre serveur, qui attendait qu'un de ses clients commande quelque chose. Sur les chaises, il y avait un duo assis de l'autre côté, comme nos deux marines. Et puis c'était tout. Les autres clients qu'il y avait d'habitude n'était pas là, bizarre.
La conversation du vieux était la seule qu'on pouvait entendre de là où Daisuke se trouvait. Il avait donc entendu parler de tempête et d'une femme qui volait. Son ami lui en parlait aussi, de cette conversation. Mais ce qui inquiétait le blond, c'était surtout cet homme qui entrait. Il avait changé, mais c'était bien lui. Ses cheveux était plus relâché, et ses vêtements avaient changés, mais c'était bien lui. Nakata Fenice. Un pirate contre qui il s'était déjà battu, à Luvneel. Quelle soirée.
Il interrompit sa conversation par un "je ne sais pas", mais repris doucement.
"Regarde ce type, au bar. C'est un pirate. Il a une prime sur sa tête. Euh... 25 millions. Je n'entrerais pas dans les détails, mais il est dangereux. Il faut l'arrêter. Tu ne peux rien faire contre lui, pour le moment. On va..."
Il fut coupé par la voix du pirate. Il s'était renseigné sur lui pendant les quelques mois qui séparés leur rencontre. L'autre homme était passé par l'archipel Shabaondy, une île au plus profond de Grand Line, à la lisière avec le nouveau monde. Il avait du beaucoup progresser pour arriver là-bas. Mais pourquoi être revenu si loin. Daisuke avait appris qu'il avait combattu contre un autre pirate, de ceux qu'on surnomme les supernovas... Harushige. Ce type était extrêmement fort.
" Salutations, Daisuke Aurola... ça fait un bout de temps, pas vrai ? "
Ces mots vinrent couper la parole du blond. Alors comme ça, lui aussi se souvenait de Daisuke. Mais cela ne posait pas de réel problème au marine. Ce qu'il devait faire maintenant, c'était éviter un affrontement direct, qu'il connaissait insoluble. Il se savait avantagé par la situation, l'autre était seul, eux étaient deux. Il savait que les deux connaissaient les techniques de l'autre, et que même en s'étant amélioré, ils n'avaient pas du changer beaucoup, voir pas du tout. Mais l'autre ne connaissait pas les techniques de Kazuma. Et c'était un avantage.
Pendant ce temps, le tavernier avait quitter sa place et s'était retrouvé face à la fenêtre. Ce qu'il voyait, c'était la tempête qui approchait. Une énorme vague de sable soulevé par un vent extrêmement violent. Ce même vent parvenait non seulement à soulever le sable, mais aussi des habitations de niveau modeste. Et il se dirigeait vers eux rapidement. D'abord, il ne dit rien, bloqué par l'affreuse vérité à laquelle il ne croyait pas.
Ce fut l'homme aux cheveux noir jais qui le sortit de sa vision. Il entra comme une furie dans la taverne, sans doute fuyant la tempête, mais il avait quelque chose dans les mains. Daisuke l'observa, mais rester concentrer sur le pirate blond. Entre temps, les marines s'étaient levés et Kazuma s'étaient éloignés un peu de son homologue, la main sur un de ses colts. Le nouvel arrivant en entrant avait crié un truc. Ce qu'il tenait dans les mains, c'était un aigle, il était gros et d'une couleur bizarre. Il semblait mal en point, selon les dire du gars.
Il se dirigea vers le pirate et s'arrêta près de lui, un ami ? Peut être. Il lui parla un instant, mais ne resta pas, il repris l'aigle qu'il avait déposé par terre et se dirigea vers une porte, près du serveur. Il entra, mais celui qui travaillait tenta de l'en empêcher, sans succès.
Ce qui restèrent dans la grande salle furent alors avertis de la situation par le tavernier.
"U... U... Une...Une...."
Kazuma le rejoignit rapidement pour voir ce qui bloquait ses mots et il vu lui aussi la vague de sable. Le duo qui se trouvait aussi dans le bar avait tenté de s'échapper du bar, sentant l'atmosphère devenir oppressante.
"Tout le monde à l'abri !!! cria Kazuma. Une Tempête !!"
Il attrapa le tavernier et se dirigea vers le sous-sol, de là où il se trouvait, il pouvait voir que des escaliers descendaient. C'était surement l'endroit le plus sûr qu'ils pourraient trouver. Daisuke voyant son ami prit de panique comprit qu'il fallait agir immédiatement. Il attrapa rapidement les deux personnes qui tentaient de fuir. Grâce au Soru, il s'était trouvé à leur côté et les avaient entourés de fumée. Il s'était ensuite dirigeait dans la même direction que l'autre marine. Durant toute ses actions, il observait le pirate.
Kazuma était passé dans les escaliers après le second tavernier. Arrivé en bas, les deux marines et les quatre autres personnes rejoignirent Akuma. Mais il n'était pas seul, il y avait trois autres personnes.
Daisuke avait pris l'habitude des situations risquées. Il savait le pirate dangereux, il devait vérifier s'il était toujours là-haut. Il remonta les escaliers assez rapidement, mais c'est à ce moment-là que la tempête frappa la taverne. Un tremblement lui fit presque perdre l'équilibre. Un nuage de sable le poussa ensuite. Il n'était pas très puissant, mais il ne voyait plus rien...
" Ça va en haut, dit quelqu'un qui se trouvait en bas. Je vais bien, mais j'y vois rien. Répondit Daisuke Moi non plus. Répliqua une autre personne."
Un petit brouhaha fit son entré, tout le monde se parlait pour savoir si tout le monde allait bien. Daisuke continua son ascension, puis...
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Sam 14 Juil - 21:07
Alors qu'il regardait Daisuke du coin de l’œil, Nakata entendit la porte s'ouvrir et quelqu'un entrer. Il se tourna alors vers lui, se demandant qui serait cet arrivant et surtout, s'il serait le dernier à pénétrer ici. La bourrasque qui était entrée en même temps que lui semblait le dire clairement : d'ici peu de temps, plus personne ne pourrait marcher normalement dans les rues. L'homme passa presque en courant, portant une sorte d'oiseau dans ses bras. Il s'agissait sans doute d'un aigle qui n'avait pas pu affronter ces rafales violentes et qui avait fini par chuter. Tous les animaux ne pouvaient rien contre un tel phénomène... Ce type hurla que l'aigle avait besoin d'aide, qu'il était blessé. Cela se voyait bien simplement. Saya bougea dans l'écharpe du pirate qui pensa à Element, son faucon. Sans doute avait il prédit la puissance de cette tempête... Il avait du se mettre à l'abri. En tout cas, le maudit l'espérait. Il avait fini par créer des liens avec ses deux compagnons puisqu'ils étaient désormais les seuls à l'accompagner. Mais ce qui étonna le plus le Fenice fut les paroles du type à son égard. Le connaissait-il ? Il disparut ensuite comme il était venu, passant directement dans le sous sol tandis que l'ancien gouvernemental portait à ses lèvres la choppe de bière qu'il vida. Il la reposa ensuite en poussant un soupire. Il n'aimait pas du tout cette situation. Ce Daisuke n'allait certainement pas le laisser courir les rues une fois cette catastrophe terminée...
Puis d'un seul coup, le tavernier, qui était proche de la fenêtre, commença à bégayer. Nakata le regarda sans broncher, attendant la fin de la phrase tandis que le compagnon de son rival se levait. Il termina l'exclamation du type, semblant avoir plus de sang froid que lui. Il dit aux gens présents de se mettre à l'abri. Mais était-ce réellement à préciser ? Dans des rafales de cette ampleur, un grain d'herbe et un humain n'était guère différents. Même sous sa forme complète, le blond ne pouvait tout simplement rien faire. Le barman fut le premier à descendre, suivant la piste qu'avait emprunté l'inconnu juste avant lui. Les deux marines, le tavernier et l'alcoolique furent ceux qui suivirent, ce dernier titubant. Mais le Fenice n'avait toujours pas bougé. Il tourna son regard lentement vers la porte et celle-ci s'ouvrit, laissant entrer un type aux cheveux verts. Lui aussi, semblait frais. Il n'arrivait presque pas à marcher, même si le vent qui arrivait dans son dos devait y être pour quelque chose. D'un seul coup, une fenêtre se brisa, une brique la traversant. La puissance de la tempête grandissait à chaque instant. Soupirant plus que jamais, le pirate se mit debout et s'approcha du nouvel arrivant. Il lui attrapa les cheveux et le jeta par le trou qui menait au sous sol. Dans sa chute, il récolta le gouvernemental qui essayait de voir ce qu'il se passait. Les vents s’amplifièrent encore, faisait voler dans la taverne des grains de sables par milliers. Le vent sifflait, mais le pirate ne bougeait pas. Il fixait la ruelle en silence, attendant calmement. Une boule noire fonça droit vers lui et il l'attrapa avant de se retourner enfin :
-Te voici, Element... je me suis inquiété...
Le rapace avait sans doute du se cacher dans un immeuble à côté de la taverne, attendant impatiemment que son maître ouvre la porte afin de pouvoir venir se cacher derrière lui. Il se mit sur son avant bras, l'air rassuré. Cependant, la belette, elle, tremblait de peur. Jamais elle n'avait traversé de situation semblable... Elle était un peu plus froussarde que le faucon, également. Elle restait cachée dans l'écharpe de Nakata qui avança et descendit les escaliers à son tour, les tables commençant à être déplacées tant le vent se faisait puissant. L'immeuble allait peut être finir soufflé... Une fois au sous sol, le jeune homme regarda autour de lui. Tout le monde était présent, et il y avait même quatre autres personnes qu'il n'avait jamais vu. Le Fenice poussa un soupire. Ils le fixaient tous, sans doute rassurés de le voir en bon état... mis à part les deux gouvernementaux, qui auraient sans doute préférés le voir disparaitre dans ces tourbillons d'éléments. Le blond se mit à marcher en prenant la parole :
-On dirait qu'on est dans une sacrée merde...
Il alla s'assoir sur un tonneau d'alcool et il regarda les autres personnes présentes, prenant d'un seul coup une attitude très sérieuse avant de lâcher simplement :
-Je vais être clair. Le premier qui met en difficulté la survie du groupe que nous formons désormais n'aura plus jamais à se préoccuper de la tempête... Et ce marine pourrait témoigner de la véracité de mes dires.
Il désigna Daisuke d'un mouvement de la tête tandis que le faucon vint se percher sur son épaule. La tête de la belotte ressortie et elle fixa les personnes présentes avant de retourner dans sa cachette. Nakata avait été très sérieux dans ses paroles : le groupe devait rester uni dans ces moments là. Les esprits humains pouvaient partir dans tous les sens lorsque la peur était au rendez vous et il ne tolèrerait pas ce genre d'écart. Certaines personnes présentes devaient pouvoir se défendre mais le maudit doutait que l'un d'entre eux sache utiliser le haki. A ses yeux, le plus dangereux était le gradé de la marine, mais il savait celui-là trop intelligent pour agir impulsivement. Les deux hommes saouls étaient à surveiller... Il restait ensuite l'homme mystérieux qui avait apporté un aigle avec lui. Il devait connaître le Fenice, vu ce qu'il avait dit. Mais ce dernier n'avait aucun souvenir de lui, ce qui était étrange. Dans tous les cas, sa tenue laissait présager d'un voyageur... et donc, soit d'un commerçant, soit d'un combattant. Il n'étais pas à prendre à la légère. Venait ensuite l'allié de Daisuke. Jamais le maudit ne l'avait vu, mais s'il était un gouvernemental, il était sûrement aux ordres de l'autre... Ou alors, il serait particulièrement à surveiller. Le tavernier et le barman n'étaient sans aucun doute que des civils du quoi... Et le quatuor de fin était celui qui présentait le plus d'intérêt aux yeux de Nakata. Trois femmes et un homme. Totalement inconnus au bataillon. Apparemment, les révolutionnaires étaient présents sur cette île. Même si cela paraissait gros de rencontrer un groupe de hors la loi à cette endroit, tout était possible. Mais au vu de leurs vêtements, il ne s'agissait pas de marines, et c'était déjà une bonne chose. Il fallait désormais voir comment allait réagir l'assemblée... Allaient-ils se plier sans conteste aux volontés du blond, qui étaient sans doute les meilleures pour la survie du groupe ? Où allaient-ils profiter de cet enfer pour commettre des forfaits ? Le Fenice l'ignorait...
CRÉDIT - FICHE
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Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Harlock Zora
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Mar 17 Juil - 3:54
Sand Storm
Episode 2 : Qui m’aime me suive
Cachés dans le sous-sol, les quatre compagnons attendaient patiemment pour voir comment la situation allait évoluer. Profitant de la relative absence de lumière, Zora avait libéré Golbat, sa chauve-souris, afin qu’il puisse voleter librement. Le mammifère semblait apprécier les cheveux de Bianca, qui gémissait en essayant de l’éloigner avec de grands gestes. Fioé était occupée à ausculter la pièce, comme si elle cherchait quelque chose de caché dans les murs. Notre révolutionnaire, elle, repensait à ces nuages sombres au-dessus du pays. Elle ne pouvait s’empêcher de penser que beaucoup de touristes pourraient y passer s’ils n’étaient pas à l’abri. Elle songea également à la raison de sa venue sur l’île et se dit qu’il faudrait reporter sa mission à plus tard. Soudain, l’un des membres du trio de danse, le seul homme de la pièce, s’approcha de la « demoiselle » et engagea la discussion. Ils parlèrent de tout et de rien, en abordant d’abord Alabasta et cette terrible situation, puis la conversation dériva sur leurs vies respectives.
- Vous m’avez l’air très débrouillards pour un trio de danse. Tout à l’heure, Fioé a trouvé le passage qui nous a amené ici… J’ai aussi remarqué ton habile petit tour de passe-passe pour dérober cet ensemble à thé. Qui êtes-vous vraiment ? lui demanda-t-elle d’un air malicieux.
- Alors tu as... ? Hum, eh bien, je ne pensais pas que tu le remarquerais. Toutefois, je pourrais te retourner la question, Harlock Zora… répondit-il, en arborant une feuille de papier devant son interlocutrice.
Cette feuille, Zora ne la connaissait que trop bien, il s’agissait de son avis de recherche. Désarçonnée, la jeune femme ne sut pas quoi répondre, mais voyant sa détresse, Retch s’empressa de la rassurer, son petit secret resterait entre eux, mais il avait voulu lui faire comprendre qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. Entre temps, Bianca s’était rapprochée pour écouter la fin de la discussion. En guise de réponse à la question initiale de Zora, elle lui révéla d’un ton mystérieux qu’elle et ses deux acolytes n’avaient pas toujours connus la richesse et la gloire sous les feux de la rampe. Ces paroles en disaient long sur le passé probable du trio, mais notre demoiselle ne voulut pas faire de conclusions trop hâtives. Elle ne désirait pas non plus qu’on la considère comme une vulgaire criminelle, simplement parce que sa tête était mise à prix. Elle s’apprêtait donc à leur fournir une explication lorsque l’escargophone dans son sac se mit à sonner.
- Zora, c’est Avner ! On dirait qu’on a été séparé pendant la course.
- Effectivement... Sinon, ça va vous autres ?
- Ouais nickel ! Euh, écoute, nous on va essayer de se rendre directement au casino…
- D’accord, n’oubliez pas l’objet emprunté à Bulgemore, je pense que malgré le climat, on en aura besoin…
Et elle s’empressa de raccrocher. A vrai dire, il était difficile de dialoguer avec deux visages fixés sur vous. A peine eut-elle rangé son escargophone que Bianca et Retch l’assaillirent de questions. Zora ne devait évidemment rien leur révéler, mais plus important, il fallait maintenant qu’elle se débrouille pour se rendre également au casino. C’était l’une des cibles actuelles des Révolutionnaires d’Albasta. D’après leurs informations, ce casino était la propriété de la Cour Decima. Ce groupe mystérieux agissait dans un but similaire à celui de la révolution, mais leurs objectifs semblaient bien différents. Toutefois, il n’y avait pas assez d’informations sur eux. Malgré ce fameux Décret Decima lancé par la Marine au début de l’année, le groupe demeurait inconnu auprès de nombreux civils.
Soudain, la porte de la cave s’ouvrit et une personne pénétra dans la pièce. Zora eut à peine le temps d’apercevoir sa tignasse brune, car une voix tonitruante lui ordonna de refermer la porte. Les quatre compagnons se regroupèrent précipitamment dans un coin de la pièce, par crainte d’être découvert. Cachés derrière de vieux tonneaux d’alcool, ils guettaient cet homme qui venait de descendre et cherchait visiblement des provisions. Après quelques minutes, Fioé décréta qu’à la minute ou ce type s’en irait, il leur faudrait quitter cet endroit pour aller se réfugier ailleurs, mais Bianca, qui ne comprenait pas pour quelle raison ils se cachaient, sortit de sa cachette, suivie rapidement par Retch et Zora.
Mais le jeune homme et son aigle n’étaient que les premiers d’une longue série. Alors qu’on pouvait clairement discerner un grondement sourd à l’extérieur, plusieurs autres personnes rejoignirent le groupe dans la cave. Lorsqu’elle vit l’emblème de la Marine, Zora posa la main sur son sabre, par réflexe. Cependant, en voyant le visage du soldat qui venait elle perdit instantanément tout espoir de victoire et cela pour une bonne raison : Cet homme, elle l’avait rencontré plusieurs mois auparavant, lorsque les révolutionnaires de North Blue avaient pris d’assaut Luvneel. Ce soldat était resté dans son esprit car il partait littéralement en fumée à chaque coup de sabre, impact de balle ou explosion de canon… Zora savait parfaitement qu’elle n’avait aucune chance face à ce genre de Fruit du démon. Mais à sa grande surprise, l’homme remonta rapidement.
- Ça va en haut ? demanda Bianca en attachant ses cheveux avec un élastique.
- Je vais bien, mais j'y vois rien. répondit le soldat qui venait de remonter.
Dans la cave, l’ambiance était plutôt tendue. Les gens se regardaient et parlaient entre eux. Zora faisait de même, mais elle gardait un œil attentif sur le gouvernemental qui était resté en bas. Puis, dans un brouhaha assourdissant, deux personnes venaient de tomber dans les escaliers. Il s’agissait du Marine de tout à l’heure ainsi que d’un autre homme, aux cheveux verts. Notre jeune demoiselle observa attentivement le visage de chaque nouvel arrivant, comme pour les graver dans sa tête. Il y avait ce jeune homme avec son mystérieux volatile au plumage bleu, il y avait ces deux soldats de la Marine, visiblement munis d’armes à feu, il y avait le tenancier du bar, inquiet quant au sort de son établissement ainsi qu’un client qui avait visiblement trop consommé et il y avait ce type aux cheveux verts, qui semblait avoir été projeté dans les escaliers. Avec le trio et elle, dix personnes se trouvaient donc au sous-sol.
Cependant, un onzième et dernier membre vint s’ajouter à la bande. Il avait de longs cheveux blonds, ainsi qu’un bandeau qui cachait ses yeux. Mais son visage et sa dégaine n’étaient pas inconnus à la révolutionnaire. Elle était certaine de l’avoir déjà vu, sans pouvoir se rappeler de l’endroit. Contrairement à la plupart des personnes présentes dans la cave, il ne semblait pas tendu et arpenta l’ensemble de la pièce en marchant, un peu comme s’il s’apprêtait à briefer son équipe avant une mission importante. Posé sur l’épaule de sa maîtresse, Golbat jetait des regards menaçants vers les deux animaux qui épaulaient le blond. Amusée par la situation, Zora le laissa terminer son discours, avant de prendre la parole à son tour. Adossée contre un mur, bras croisés, depuis le début de la scène, elle fixa le jeune homme droit dans les yeux – en supposant qu’ils étaient bien à cet endroit – et entama à son tour, un petit discours.
- Je vais être clair. Le premier qui met en difficulté la survie du groupe que nous formons désormais n'aura plus jamais à se préoccuper de la tempête... Et ce marine pourrait témoigner de la véracité de mes dires.
- Primo, nous ne formons rien du tout. Secundo, on ne se connaît pas. Cette tempête va être extrêmement violente alors soyez bien conscient de ceci : si je dois prendre appui sur vous pour pouvoir sauter hors du danger, je vous piétinerai, sans hésiter... Et chaque personne dans cette pièce devrait être prête à faire de même.
Oui, ainsi avait parlé la doyenne du groupe. Il fallait que ces jeunes gardent à l’esprit que le monde fonctionnait comme cela. De plus, cet homme avait eu le mauvais réflexe de vouloir s’imposer comme meneur et ce, de la pire manière qui soit : la force… Il n’était pas bon de clamer à haute voix que l’on était plus fort. Ce genre de détail ne dérangeait pas du tout Zora, mais en observant le visage des autres personnes, elle avait deviné que les paroles du blondinet n’étaient pas au goût de tous. C’était pour ça qu’elle s’était empressée d’intervenir. En haut, la situation empira. En tendant l’oreille, on pouvait entendre le bois du bar qui craquait sous la pression du vent. Les vitres qui n’avaient pas encore cédés explosaient littéralement, puis il y avait ce terrible bruit. Ce grondement incessant provoqué par de puissantes rafales de vent. Cela avait atteint un tel niveau qu’il fallait hausser la voix pour se faire entendre par son voisin.
Inquiète de mener à bien sa mission, Zora réfléchissait à un moyen de quitter les lieux, lorsqu’à la surprise général, toute la pièce se mit à trembler. A l’étage, il y eut un terrible déchirement, accompagné d’un grondement terrifiant ! Tout le monde comprit rapidement ce qu’il venait de se passer, le bar avait probablement été soufflé par la tempête ! On pouvait facilement le deviner en levant les yeux vers le plancher, plusieurs lattes en bois avaient été arrachées, livrant alors aux réfugiés un bref aperçu de l’enfer qui régnait en dehors. Du sable commençait même à s’infiltrer dans la cave, tandis que le barman sanglotait en pensant à l’état de son établissement. Bref, il n’était pas bon de rester dans le coin…
- Hey, barman, n’existe-t-il pas un autre moyen de quitter cet endroit ? demanda-t-elle, en tapotant amicalement l’épaule du tenancier, effondré sur une caisse en bois.
- Euh… et bien… Je ne suis pas censé vous le dire, mais il y a plusieurs siècles, alors que cette ville venait d’être fondée, sévissait dans le coin une célèbre guilde d’assassin. Je ne connais pas tous les détails, mais d’après les rumeurs, ils auraient creusé un réseau souterrain afin d’accomplir leur méfait plus facilement… En tout cas, si différentes voies souterraines ont existé, elles ont probablement été condamnées aujourd’hui…
- Je vois… Cela explique le passage reliant cette cave et le magasin de porcelaine…
- Je crois que je l’ai trouvé moi, votre passage. J’ai inspecté cette cave tout à l’heure et ce mur-là, sonne creux. lança Fioé, qui avait attentivement écouté la discussion.
Une nouvelle fois, la danseuse venait de sauver le groupe ! Sans se soucier des autres personnes, Zora empoigna son sabre de la main droite et alla se placer en face mur indiqué. D’un mouvement sec du bras, elle porta un puissant coup avec la pointe de son sabre, qui créa une lame d’air perforante droit devant elle. L’attaque troua la paroi et elle n’eut qu’à défoncer le reste à coup de pied. Et comme l’avait indiqué Fioé, devant elle se tenait un petit passage étroit. Il faudrait progresser accroupit et en file indienne…
- Que ceux qui tiennent à la vie me suive ! annonça-t-elle au reste du groupe, en adressant un sourire triomphant à l’égard du blondinet.
Naturellement, les trois danseurs l’avaient suivie. Les autres en feraient-ils de même ?
_________________ C'est monsieur, hors-rp...
Harlock Zora
Ghetis Archer
Amiral Kurohebi
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Mer 18 Juil - 18:32
Alabasta, royaume de sable, perturbé !
Akuma Kogeko
L'histoire :
Situation:
Désormais, chaque heure, chaque jour, qui s'écouleront, seront décisif. Un tempête de sable fulgurante arrivait sur Alabasta. Prit dans cet évènement, nos quatre héros devront faire preuve d'un travail d'équipe bien coordonné. Les quatre héros auxquels je fais référence, sont : Le puissant puissant commandant au fruit du fumigène, j'ai nommé Daisuke Aurola ! Le pirate respecté et renaissant toujours de ses cendres car il a mangé le fruit du phénix, j'ai nommé Nakata Fénice ! La grande révolutionnaire et capitaine de division ayant mangé le fruit de l'âge, j'ai nommé Harlock Zora ! Et enfin le héros de l'histoire Akum's wrath, certes faible par rapport aux autres mais reste un bon élément, j'ai nommé Akuma Kogeko !
Ensemble, ils devront s'entre-aider, et triompher de cette mésaventure de haut niveau. Ils c'étaient tous retrouvés dans la cave d'un bar, mais l'action ne faisait que débutée, bientôt se serait une grande aventure qui attendrait le groupe improvisé. La personne qui voulait faire bande à part n'était surement pas la bienvenue, il fallait de la coordination, et du courage pour tout ceci.
Histoire:
Akuma venait tout juste de poser un pied au Royaume d'Alabasta, que son aide fut sollicitée par un aigle au plumage assez spécial. Cette aigle était qui plus est, d'une taille un peu anormale. Il avait encaissé un choc du sans aucun doute possible, à une bourrasque de vent sablé. Le volatile présentait quelques égratignure mais rien de grave. De façon assez vive, le sixième sens de Kogeko lui permit de prédire l'arrivée d'une catastrophe naturelle. Toute les produits qui avaient été insérés dans le corps du pirate résultèrent à la création d'une arme biologique qu'était Aku. tel un animal son sixième sens lui permit de sentir l'arrivée de la tempête de sable ! N'est-ce pas impressionnant ?! En tout cas, le pirate se rendit rapidement à la ville la plus proche, mettant son bateau terrestre à l'abri, il entra dans un bar. Quelle fut sa stupeur en voyant Nakata Fénice dans ce lieu abandonné, voir banni. Le phénix avait donc survécu à Harushige le sanguinaire ! Parfait ! Mais Koga ne pouvait rester là et entamer une discussion avec son ancien allié. De plus, Nakata ne devait pas l'avoir reconnu étant donné le changement de forme radical du pirate. Alors toujours avec son aigle sur son dos ( et non dans mes mains comme certains l'ont pensé >< ) Akuma descendit dans la cave. En arrivant dans la cave il ne trouva personne. L'aventurier posa donc "son" aigle sur le sol, et commença à chercher de quoi soigner tout cela.
Kogeko trouva dans un tonneau, du coton, matériau brute assez rare dans le désert. Il trouva ensuite de l'alcool, non pas du rhum ou autre, mais un alcool simple se rapprochant presque du saké étant donner son arôme. A la manière d'un médecin, Aku amena les deux tonneaux vers lui, et entama les soins. Il trempait des bouts de coton dans l'alcool, et l'appliquait ensuite sur les plaies de l'aigle majestueux. A chaque fois que le coton touchait ou effleurait une plaie ou plutôt une égratignure, l'aigle frémissait, ou gémissait à sa façon. Une fois le soin fini, il rangea les deux tonneaux à leur emplacement d'origine. Mais chose étonnante ! A peine le médecin du dimanche s'était-il retourné que l'aigle géant était retourner vers lui, et lui faisait face. Il était de la même hauteur semble-t-il. L'aigle tremblait malgré le fait qu'il soit debout. Il s'inclina la tête vers Aku et résistait à l'attraction terrestre et à la faiblesse de son corps pour ne pas chuter. L'ornithologue lui, prit la parole :
"Niaaah. Je vois tu es un aigle tellement fier, que tu tiens à monter ta force hein ? J'aime bien ce trait de caractère. Mange ça et tu seras sur pieds dans dix à quinze minutes. C'est une drogue qui te remettra sur pied pendant quelques heures je penses. Aller avales ça le fier."
Akuma fouilla dans son kimono, et saisit entre son index et son majeur, une petite bille bleu. L'aigle passa alors son bec entre les deux doigts et avala la bille. D'un coup ses "joues" devinrent bleu. Ce n'était pas un rougissement version bleu, mais plutôt une mine dégoûtée ! Et oui Kogeko avait oublier de précisé que cette bille était écoeurante !Hihihi, cette aigle au plumage bleu, prit un teint bleu. Tout bleu de la peau au plumage, n'était-ce pas drôle de voir pareille chose hihihi! Aku lui ne se retenu même pas de rire. L'aigle se posa au fur et à mesure au sol, et le rire de Koga se stoppa de lui-même. Depuis qu'il parlait avec l'aigle, il constata qu'un groupe de femme c'était fait voir, se cachaient-elles dès le début de l'arrivée du pirate ? Malheureusement ce ne fut qu'un début, car tout une ribambelle de personne arrivèrent. Un marine apparut même, Akuma n'aime guère les marines qui plus est, celui-ci dégageait une certaine odeur de fumée ou de cigare. L'odorat accru de l'arme biologique lui permettait de sentir ce genre de choses. Mais en un rien de temps un mini-conflit apparut :
" Je vais être clair. Le premier qui met en difficulté la survie du groupe que nous formons désormais n'aura plus jamais à se préoccuper de la tempête... Et ce marine pourrait témoigner de la véracité de mes dires."
Mais à peine avait-il parlé, que la grande Harlock Zora, révolutionnaire qu'Akuma avait reconnu suite à sa prime, vint rabattre le caquai du puissant Fénice
" Primo, nous ne formons rien du tout. Secundo, on ne se connaît pas. Cette tempête va être extrêmement violente alors soyez bien conscient de ceci : si je dois prendre appui sur vous pour pouvoir sauter hors du danger, je vous piétinerai, sans hésiter... Et chaque personne dans cette pièce devrait être prêt à faire de même."
Rholala, encore quelqu'un qui veut jouer perso, en plus ce n'était pas vraiment le moment de le faire. Dans des situations pareils,le combat en équipe payait plus que tout et la personne qui voulait faire bande à part, n'avait aucun de survivre. Fruit du démon au pas, particularité physique ou pas, intelligence ou pas, il fallait du travail d'équipe, de la coordination. Mais l'odorat fin de Kogeko descella autre chose, l'odeur étrange de la jeune Zora. En effet, le pirate avait constaté, depuis qu'il avait changer ses capacités physiques, que les personnes d'un certain âge avaient une odeur différente de celles des jeunes. Étrange cette Zora projete une odeur de personne ayant déjà un drôle de vécu et l'aura quel dégage le précise encore plus. Les sens animaux que Akuma avait obtenu fonctionnaient vraiment à vive allure. Et sans vraiment prévenir leur possesseur qui prit finalement la parole :
"Niaaah, les primés calmez-vous un peu....Nakata cool mec, je te rappelle que c'est toi qui ma enseigner le calme et la coordination lors de notre combat contre Harushige, à la différence que là l'ennemi est une tornade non ? Il n'y a donc pas de chef, chacun sait ce qu'il a à faire. Ensuite, pour toi la révolutionnaire, sache que tout ton charabia, n'est pour moi qu'une façon de faire bande à part, or nous devons tous nous aider les eux les autres. Je peux donc te dire que si tu penses piétiner quelqu'un, nous serons plusieurs à vouloir ta peau. Et nous ne te piétinerons pas, au contraire, nous d'aiderons et rien d'autre du comprends ? En plus avec ton odeur tu dois avoir une certaine expérience de la vie pour savoir à quoi sert une équipe non ? Voici les paroles d'Akuma Kogeko, car même si je n'ai ni prime ni fruit du démon je ferais tout pour être utile et empêcher l'inefficacité des autres !"
Mais à peine la conversation fut-elle finie (à vous de réagir si vous vous voulez.) , que une "amie" apparemment d'Harlock, trouva un passage souterrain, une idée bizarre d'ancienne guilde d'assassin ou quelque chose de ce genre. En tout cas le pirate reprit son oiseau entièrement bleu sur son dos et entra à son tour dans le passage secret. Qu'attendait nos amis ? Aku prit brièvement la parole :
"Pensez à prendre un tonneau de vivre et tonneau d'eau ! Et condamné l'entrée des souterrains, si jamais le sable envahissait le bar, il pourrait nous rattraper dans les souterrains tel un raz-de-marée !"
Et enfin une aventure commençait pour tout le monde.
Spoiler:
Et ci les souterrains étaient ainsi sa colle ou vous visualiser autre chose ? http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c8/Fort_de_Roppe_-_reseau_souterrain_(1).jpg . Belle dédicace à AC brotherhood au passage Zora.
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Vente sur dans le ciel et livraison dans tout Grand Line : Ici
Spoiler:
La phrase culte de Mars : [17:24:26] @ Harlock Zora : Ha, à la prison, c'est le Noctis-show ! xD
[16:48:14] Fenice Nakata a été kické par Ghetis Archer [16:48:41] Fenice Nakata a été banni par Ghetis Archer
Ghetis Archer
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Sam 21 Juil - 20:24
La chaleur, une sensation des plus étranges pour une personne comme moi qui ait toujours vécu dans le grand nord. Je tente tant bien que mal de m’adapter à cette canicule, mais cela semble bien plus compliqué que ça en a l’air. La transpiration me coule le long du front et ce n’est pas tout. Sous ma grande cape de protection envers la chaleur, cela devenait pire. Pour avoir déjà vu plusieurs cascades, j’ai la sensation de produire le même effet. Dans mes sandales, mes orteils se battent pour la survie et éviter une rougeur trop intense qui pourrait leurs risqués une douleur des plus intenses. Sérieusement, c’est dans ces moments-là que mon pays me manque. Malheureusement, pour réussir et atteindre mon rêve, j’allais vite devoir m’adapter à ces conditions les plus délicates et me débarrasser de tous les brigands du coin pour pouvoir avancer petit à petit et gravir les échelons. Je n’étais qu’adjudant-chef, mais je comptais bien devenir Amiral le plus rapidement possible. C’était mon rêve et je l’avais promis à mon défunt frère. Il ne m’avait pas donné son sabre pour rien. J’allais lui prouver que j’étais capable de réaliser mes objectifs et le rendre fier de moi. Mon entraînement finirait par payer et ainsi je pourrais devenir l’un des hommes les plus redoutés chez ces maudits criminels, les pirates !
Ce jour-là tout semblait calme et paisible, je me baladais dans les rues et je réalisais ma petite tournée à mon habitude. Un petit regard à gauche, un petit regard à droite et rien ne m’apparaissait d’illégal. C’était pour le moment une des journées les plus calmes que j’avais vécu dans cette ville. Il faut dire qu’avec le ménage actuel réalisé par la Marine dans ce secteur, ce n’est pas surprenant de voir autant peu de criminel dans les rues. Il suffit qu’il y en ait un qui apparaisse qu’il se fait automatiquement calmé et emprisonné, voir tuer dans le pire des cas. Je pense qu’un certain message avait fini par passer et donc les criminels s'étaient beaucoup calmer. Personnellement, j’aimais bien l’action du moment qu’aucun de mes alliés ne soient toucher. J’aimais me battre, cela faisait partie de moi. Utiliser mes talents d’escrimeur pour terrasser mes adversaires sans qu’ils puissent s’en débattre. Infliger de petite blessure ou grande selon mon adversaire m’importe peu, du moment que je rétablis la justice. Je n’étais pas vraiment comme les autres monstres à fruit du démon qui rôdent sur les différentes mers, mais j’allais prouver que cela ne m’empêcherait pas de devenir l’un des plus redoutables guerriers de ces mers. J’avais également un autre rêve, c’était celui de devenir le meilleur navigateur en ce monde pour pouvoir toujours diriger mes compagnons à bon port. C’était également très important à mes yeux. Voir aucun de mes amis mourir, c’était la chose primordial à mes yeux. Quoi qu’il en soit, j’allais me battre pour réaliser mes rêves sans me laisser abattre. Les réaliser, est la chose la plus importe pour moi et c’est ce qui me permet d’aller de l’avant sans abandonner.
La ronde continuait donc et je ne voyais toujours rien de spécial. Les habitants me souriaient à chaque contact et rien y personne ne venait me gêner dans mon travail, ce que je commençais à trouver particulièrement ennuyeux. J'ai fait Marine pour déboîter ces maudits pirates et les mettre à la place qu'ils méritent et ils ne font rien. Même pas un petit révolutionnaire à remettre en place. À croire que c'était jour de grève. Je rencontrais des compagnons d'arme qui exécutait également leurs rondes quand je tombais sur un groupe bien spécial. Je ne les avais jamais vu dans le coin, en même temps, fallait dire que j'étais un peu le petit nouveau et que j'avais encore beaucoup de chose à connaître. Cependant, je voulais bien rencontrer ces gens qui pourraient très vite devenir des alliés de forte carrure pour atteindre mes objectifs. Je trouvais également bizarre que le QG ne nous demande pas de bouger en groupe. Si on choppait quelqu'un de trop puissant, que pourrait-on faire pour en venir à bout tout seul ? Enfin bon, les ordres sont les ordres et qui suis-je pour les contrarier ? Je m'avançais quand même en direction de ce groupe pour me présenter.
« Salut, moi c'est Kyuso Jiro, Adjudant-Chef et responsable du maintien de l'ordre dans ce périmètre. Avez-vous vu quelques choses de suspect dans le coin qui pourrait bénéficier d'un contrôle plus pousser ? »
Normalement, j'étais pas autant à cheval sur mon boulot, malgré que j'y tienne beaucoup, mais je voulais faire bonne impression. De plus, je devais être un des moins gradés du coin au vu des dangereux criminels qui y passaient. Mais cela ne m'empêchait pas de me sentir bien dans ma peau, au contraire. J'étais plutôt flatter d'être autant loin avec un si bas niveau. Cela voulait forcément dire que j'étais bien monter. Mes entraînements n'avaient donc pas été aussi inutile que ça. Je devais sûrement encore faire beaucoup de chemin, mais on pouvait dire que j'avais des bases solides pour la suite de mon aventure. J'étais plus rapide qu'un homme normal et plus discret qu'un félin. Il ne me manquait plus que la force d'un monstre marin pour pouvoir réduire n'importe qui en poussière avec le tranchant de mon sabre. Ce dernier semblait unique au simple regard, on comprenait qu'il était différent et je ne m'en plaignais pas du tout. J'étais même fier d'utiliser l'héritage concéder par mon frère.
Le temps passa sur quelques secondes alors que mon cerveau semblait accumuler un millier d'information. Ma question refila donc dans ma tête pour me remettre les idées en place. C'est alors qu'en levant ma tête, je remarquais que le temps commençait à se couvrir. C'était pas sans mal étant donné que je ne supportais plus cette chaleur atroce qui semblait me tomber dessus. Je me retournais donc vers l'homme qui semblait clairement être mon supérieur hiérarchique et je pus facilement remarquer qu'il avait disparu. J'étais en train de parler avec lui et d'un coup il disparut. Enfin, je parlais avec lui... C'était parler un peu vite, étant donné que j'avais été le seul à prononcer ces quelques mots. Je repartis donc pour ma petite ronde. De petite brise commençait à souffler de plus en plus fort, comme si un mauvais temps allait se préparer. La pression atmosphérique n'avait pourtant pas trop bouger, ce qui veut dire que l'eau ne sera pas de la partie. Il fallait pas oublier que j'étais navigateur et que donc les situations de tempête, j'en faisais mon affaire. C'était bien la seule chose que je connaissais plus que la plupart des marines et je n'hésitais pas à le faire remarquer. Je continuais donc à avancer en attendant que mes dires se confirme et se fut rapidement le cas. Le vent s'intensifiait très rapidement et la puissance des grains de sable sur la peau commençait à se faire ressentir petit à petit. Il fallait que je me cache et vite. Vu la puissance de la tempête qui se prépare, mieux vaut que je me cache dans un sous-sol étant donné que la résistance des maisons pourraient être remise en question. Je me mis donc directement en quête d'un abri et par chance, la première maison où je rentrais, c'était la bonne, mais elle était habité.
« On est fermé, veuillez revenir plus tard, prononça le gérant du magasin avec un air menaçant.
- Kyuso Jiro, agent de la Marine pour vous servir. J'aimerais bien utiliser votre cave pour me réfugier. Une tempête est sur le point d'éclater sur la région et vous devriez faire de même et me rejoindre.
- Qui me dit que je peux vous faire confiance ?
- Je vous en pose des questions moi ? Suivez-moi et mettez-vous à l'abri de suite ! Vous me remercierez plus tard. »
Le gérant du magasin me pointa du doigt une trappe qui devait sûrement mener à son dépôt. J'y entrai aussi vite que possible et le traînait avec moi. Le vent commençait à se faire ressentir et les murs commençaient à craquer de toute part. C'est alors qu'il m'attrapa par le bras et me dit :
« Pouvez-vous aller chercher mes enfants, ils sont en train de dormir à l'étage, je tâcherais d'essayer de sauver le plus de marchandise possible ici au rez-de-chaussée.
Vous vous restez bien la au fond, je vais chercher vos enfants et je m'occupe des marchandises aussi vite que possible. Après tout, je suis là pour vous servir et vous défendre. Je suis un agent de la Marine ! »
Un simple sourire se dessina sur son visage comme pour m'expliquer que tout était clair. Je pris donc mon courage à deux mains et je montai avec agilité jusqu'à l'étage. Il ne me fut pas très difficile de trouver la chambre des enfants étant donné qu'ils étaient apeuré et lâchait des cris des plus impressionnants à travers les pièces. Je les prenais sans même leur demandé leurs avis et les envoyait dans la trappe. Le son des murs étaient de plus en plus fort et il allait bientôt lâcher, ça se sentait.
« Soru ! »
Grâce à cette technique, j'allais pouvoir sauver le plus de chose possible dans le magasin. J'accélérais le plus vite possible et mettait le tout dans un sac que je venais de trouver dans le coin de la pièce. Et lorsque les fenêtres finirent par lâcher par le force du vent, je savais qu'il était temps de me mettre à l'abri. Je pris donc mon élan et sautait dans la trappe la refermant soigneusement derrière moi. Le sac sur le dos, descendant les marches petits à petits le gérant du magasin me sauta aux jambes. Je comprenais qu'il était reconnaissant, il n'arrivait même plus à parler. Cependant, je ne pouvais pas rester bien longtemps ici dedans, d'autre personne pourrait avoir besoin de moi.
« Il n'y aurait pas un autre moyen de quitter cette endroit et de rejoindre d'autres bâtiments pour que je puisse me rendre utile, demandais-je au gérant. »
Il me montra un trou dans le mur du doigt et me donna une lampe à huile pour que je puisse y voir plus loin que le bout de mon nez. Je les remerciai de leurs chaleureux accueilles et je partis aussi vite que j'étais arriver par ce tunnel. J'avançais tout droit, le son du vent sifflé le long du tunnel, une petite angoisse me prenait. C'était la première fois que je me retrouvais sous terre. Je crois que j'étais un peu claustrophobe, mais pas au point d'en paniquer. Si au moins quelqu'un pouvait être avec moi, peut-être que je ne serais pas autant froussard. C'est alors que je voyais le bout du tunnel. C'était un cul de sac. Je ne croyais pas ça possible donc je me mis à chercher un passage secret et en tapotant sur le mur, celui-ci sonna creux. Je dégainais le sabre et envoyait quelques coups au travers. Un nuage de poussière se souleva. Qu'allais-je trouver de l'autre côté ?
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Daisuke Aurola
Colonel
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Lun 23 Juil - 12:00
L'entrée du souterrain
Une ombre dans le sable s'approchait rapidement. Le pirate ? Lui sautait il dessus pour l'attaquer par surprise ? Non, ce n'était pas lui, c'était un autre homme. Lorsqu'il Daisuke s'en rendit compte, il garda sa forme normale. Ce n'était pas le moment d'enfumer tout le monde. Le sable lui frotter alors le visage et cette sensation était désagréable. Il se trouvait dans les escaliers, et pourtant il y avait un vent très fort. Le sable piquait, même à travers les vêtements. L'homme qui atterrissait sur lui avait les cheveux verts. Il l'emporta avec lui, jusqu'en bas. La descente fut rapide, sept marches, c'est pas si haut. Le type qui lui était tombé dessus était encore à terre lorsque Daisuke se releva. À la fois étonné et énervé, Daisuke se baissa pour l'aider.
Vous allez bien, monsieur ? Lui demanda-t-il.
L'homme le repoussa d'un violent coup dans le bras qui voulait dire "Je sais me débrouiller seul". Ça eut le don d'énerver encore plus le marine. Il fut alors rejoint par Kazuma qui avait eut le temps d'étudier la situation. L'homme aux cheveux verts se levait avec difficulté et lorsque ce fut enfin fait, il tituba jusqu'à un mur. Puis, il s’asseye au sol, tel un gros pouf. Ici ils étaient à l'abri, malgré un léger vent qui sifflait entre les planches de bois au dessus de eux. Il faisait sombre et chaud. La bouche de l'autre marine vint se rapprocher de l'oreille d'Aurola.
Y'avait déjà du monde avant qu'on arrive, regarde. Présenta-t-il.
Pendant que Kazuma lui expliquait rapidement la situation, Daisuke observait à son tour. Les gens autour de lui était tous en train de faire quelque chose. Le type au bandeau était avec son aigle, il essayait de le soigner. Le grand oiseau se tenait difficilement debout face à son 'maitre'. Il était bleu, mais on pouvait percevoir d'autre légère couleur. Une femme tapotait les murs en faisant le tour de la pièce. Elle cherchait quelque chose. Daisuke s'approcha du Tavernier qui ne faisait rien, lui.
Vous les connaissez ? Lui demanda-t-il. Non, je ne les ai jamais vu. Chuchota le tavernier, en frémissant de peur.
Le marine continua son inspection. Le groupe qu'il ne connaissait pas était composé de trois femmes et d'un homme. Daisuke n'était pas quelqu'un de très physionomiste, mais il savait reconnaitre quelqu'un qui l'avait rendu la vie difficile. Cette femme. Cette révolutionnaire. Zora Harlock. Elle était là aussi. Quel manque de veine. D'abord, il avait rencontré l'autre pirate, Nakata. Maintenant encore quelqu'un de dangereux. Toute deux avaient des primes sur leurs têtes. Dans d'autre circonstances, il n'aurait pas tardé à sortir son Ragnarock et leur tirer dessus, mais il fallait d'abord sauver les civils.
Le marine se trouvait entre tous et les escaliers. Lorsqu'il vit que tout le monde regardait derrière lui, il se retourna directement, il y avait quelqu'un. Ce quelqu'un n'était autre que le pirate primé, l'autre blond au fruit du phénix, Nakata. Tout le monde le regardait, certain l'avait déjà vu et d'autre non. Se demandaient-ils se qu'il avait fait là haut. Il était primé, mais pas vraiment connu des marines. Daisuke le connaissait seulement parce qu'il s'était battu contre lui. L'autre poussa un soupir qui faisait comprendre qu'il n'aimait pas la situation. Daisuke n'aimait pas non plus ce qui se passait.
On dirait qu'on est dans une sacrée merde... Avoua le pirate.
Comme s'il était le seul à penser ça... Franchement, il n'était pas obligé de dire ça tout haut, pensait le marine, et il n'était certainement pas le seul. L'autre surenchérit en reprenant la parole. Daisuke n'avait pas fini son 'inspection'.
Je vais être clair. Le premier qui met en difficulté la survie du groupe que nous formons désormais n'aura plus jamais à se préoccuper de la tempête... Et ce marine pourrait témoigner de la véracité de mes dires.
Il montrait Daisuke. Un faucon, que le marine n'avait jamais vu vint se poser sur l'épaule du pirate. Ses paroles énervaient le blond. Comment osait-il parler ainsi et dire qu'il était d'accord. Jamais il n'aurait voulu faire équipe avec lui. Sa concentration fut rapidement coupée lorsque la révolutionnaire reprit le pirate.
Primo, nous ne formons rien du tout. Secundo, on ne se connaît pas. Cette tempête va être extrêmement violente alors soyez bien conscient de ceci : si je dois prendre appui sur vous pour pouvoir sauter hors du danger, je vous piétinerai, sans hésiter... Et chaque personne dans cette pièce devrait être prête à faire de même.
Et tertio avait failli sortir Kazuma, que la situation amusait. Il ne connaissait ni le pirate ni la révolutionnaire. Il voyait en eux deux personnes qui se disputaient. Un sourire vint se poser sur son visage d'ange. Pendant la discussion, il s'était dirigé vers les clients, qui étaient presque morts de peur. Il essayait de les rassurer, sans grand succès.
C'est vrai, il fallait trouver un moyen de quitter cette cave, on voyait déjà les planches en bois s'envoler. Il fallait partir, et vite. Passer par la taverne, impossible, on l'avait vu s'envoler. Le tavernier était décomposé. Comme pour répondre à l'echo de la tempête, tout le monde parlait plus fort. On entendait plus de simples parôles, il fallait hurler pour se faire entendre. Il fallait partir. Niaaah, les primés calmez-vous un peu....Nakata cool mec, je te rappelle que c'est toi qui ma enseigner le calme et la coordination lors de notre combat contre Harushige, à la différence que là l'ennemi est une tornade non ? [...] Voici les paroles d'Akuma Kogeko, car même si je n'ai ni prime ni fruit du démon je ferais tout pour être utile et empêcher l'inefficacité des autres !
Un autre homme avait parlé aussi, le type à l'oiseau. Daisuke appréciait les animaux. Mais ce type semblait connaitre Nakata. C'était aussi un pirate ? Il parlait d'Harushige. Il devait s'être rencontré à Shabaondy. Si on se fiait à ses dires, il s'appelait Akuma Kogeko, mais ce n'était pas réellement important. Ce qui était important c'est que la révolutionnaire n'avait pas écouter son discours en entier et avait poser une question au tavernier. Daisuke n'avait pas entendue la question, mais il entendit au moins la réponse du tenancier.
Euh… et bien… Je ne suis pas censé vous le dire, mais il y a plusieurs siècles, alors que cette ville venait d’être fondée, sévissait dans le coin une célèbre guilde d’assassin. Je ne connais pas tous les détails, mais d’après les rumeurs, ils auraient creusé un réseau souterrain afin d’accomplir leur méfait plus facilement… En tout cas, si différentes voies souterraines ont existé, elles ont probablement été condamnées aujourd’hui…
Tout en tentant de se retenir de sangloter, il avait expliqué qu'un groupe d'assassin, une guilde même, avait créée une sorte de souterrain qui permettait de se balader en dessous de la ville. Ingénieux, et surtout salvateur. Peut être réussirait il à partir en trouvant un chemin qui y mène. Aussitôt pensé, aussitôt trouvé. La femme qui tapoter le mur avait trouvé quelque chose et elle s'écria d'un ton sec et puissant.
Je crois que je l’ai trouvé moi, votre passage. J’ai inspecté cette cave tout à l’heure et ce mur-là, sonne creux.
Une chance de sortir s'ouvrait à eux. La révolutionnaire au cheveux longs se dirigea rapidement vers ce même mur. Les deux marines ne firent rien. Ils regardaient simplement. À vrai dire, ils n'avaient pas fait grand chose. Ce n'était pas un mal, s'ils avaient parlé, qui sait ce qu'aurait répondu les hors-la-lois. Ils étaient nettement plus nombreux. Il devait d'abord mettre les civils à l'abri. C'était ce qui comptait le plus. Ensuite ils verraient comment la situation avance.
La jeune femme, qui n'avait pas changer durant les mois qui les avaient séparés s'empara d'un sabre, bien rangé dans son fourreau. Elle frappa fortement le mur qui sonnait creux. Et un léger courant d'air vint accentuer le gros qui existait déjà. Une odeur de renfermé suivit rapidement. À moins que ce soit l'inverse. Puissamment, elle continua à détruire le mur à coup de pieds. Le trou formé n'était pas immense, mais tous pouvait passer.
Que ceux qui tiennent à la vie me suive ! Avait clamé la révolutionnaire.
Elle décrocha un sourire vers le blondinet. Elle avait rangé rapidement son sabre et s'était glissée dans le conduit, noir. Où se trouvait Daisuke, on ne voyait rien, plus loin. Les trois personnes qui étaient déjà là, avec la révolutionnaire, la suivirent. Ils semblaient bien plus agiles que n'importe qui ici.
Le type au bandeau se dirigeai lui aussi vers le trou. Il aurait du mal à passer avec son aigle sur le dos. Kazuma s'approcha de lui pour l'aider, mais l'autre ne répondit pas. Il passa à travers le mur comme s'il n'avait pas l'animal sur lui, et tout se passa bien, pour eux. Il ne restait maintenant que quelques personnes. Les tenanciers, les deux clients, le pirates, l'homme au cheveux verts et les deux marines.
J'ouvre la marche, on va les suivre, suivez moi. Dit Kazuma. Toi Daisuke, tu attends que tout le monde passe et tu passe, d'accord.
Il n'avait pas besoin de demandait, c'était exactement ce que pensait le blond. Il ne voulait pas laisser le pirate seul.
Kazuma poussa un léger soupir en entrant dans le passage. Devant lui, l'homme à l'aigle semblait plus agile, mais il était moins rapide, certainement dû au poids de l'animal. Derrière lui, le tavernier le suivait avec difficulté. C'était de même pour les trois autres. Daisuke avait du aider l'homme aux cheveux verts à se lever, il n'arrivait pas à marcher correctement. Arriverait il seulement à se hisser jusqu'au passage, qui se trouvait à quelques centimètres de hauteur. Lorsque enfin, ils parvinrent à rejoindre le passage, Daisuke reçu une aide inattendu et parvint à faire entrer le gars dans le passage. Il avançait alors en rampant. Daisuke le suivit et lança un regard au dernier restant, le pirate.
La passage était plus étroits par endroits. Il était râpeux et froid. Il était noir, il était parfois humide. Il était glissant certaines fois. Il n'était pas très long, une dizaine de mètres environ, mais accroupit, c'était pas très facile. L'exclamation de Kazuma fit pressé le pas de Daisuke. Que lui arrivait il. Devant lui, l'homme aux cheveux verts s'en contrefichait complètement et avançait seulement parce qu'il n'aimait pas cet endroit. Il ne savait surement pas ce qu'il faisait ici. Il était complètement bourré et voyait certainement tout comme un rêve. Mais c'était la réalité. La triste réalité.
Lorsque le bourré arriva au bout du petit passage, il tomba. La différence entre la sortie et l'entrée était d'environ deux bons décimètres. Le choc fit rire Kazuma et rassura l'autre marine. Il n'était pas en danger. Il se dépêcha de quitter le chemin. L'endroit où il venait d'atterrir était complètement différent de ce à quoi il s'attendait. Enfin, il ne s'attendait qu'à marcher accroupis dans un petit chemin qui mènerait dieu seul sait où. Et là, il découvrit un grand corridor. Fait de pierre, il devait être haut de six mètres et larde d'autant de distance. Il avait en haut une sorte d'arc. Et on ne voyait pas le bout du tunnel. Oui, c'était un tunnel. Sur la droite, il y avait un chemin et en face aussi. Ce n'était certainement pas des assassins qui avaient fait ça. Ce devrait être des souterrains qui menaient vers le palais. Le petit chemin devait être un de leurs larcins, certes, pour rejoindre ce chemin, c'était intelligent. Lorsque Daisuke sortit du trou, ils furent rapidement au complet. Un soupir de la part de certains donnaient l'impression d'être encore plus perdu.
Le vent vient de là-bas. Affirma Kazuma.
Il fut rejoints par l'homme du groupe qui était avec la révolutionnaire. Il attesta de la véracité des dire du blond. C'était par là que le vent venait.
Et bien, nous prendrons ce chemin, décida Daisuke. Suivez moi. Dit-il.
Il ne voulait pas donner d'ordre, ni aux civils, ni à quiconque, pourtant, c'est sur ce ton qu'il avait parlé. Ce n'était pas dans son habitude. Il le savait. Cette situation n'est pas habituelle se dit-il tout bas. Kazuma, les deux clients et les tenanciers, dont un qui tenait l'homme aux cheveux verts, le suivirent. Ce ne fut pas long avant que quelque chose vint couper la route des marines. Un choc terrible vint frapper le mur à leur gauche. Un bout de mur tomba, laissant paraitre le bout d'un sabre. Encore quelqu'un...
Un nuage de poussière fut soulever lorsque les gravats se fracassèrent au sol. Kazuma s'était rapidement projeté face à ce trou, maintenant béant. Voyant la poussière retomber lentement au sol, il pouvait, seul, apercevoir l'ombre de l'homme derrière. Comme à son habitude, il prit un sourire d'ange et salua cette personne encore invisible.
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Mer 25 Juil - 0:45
Étrangement, son impression avait été bonne, concernant les quatre étrangers. L'une d'entre elle prit la parole l'air assurée, contre disant purement et simplement Nakata qui la fixa en gardant son calme. Alors comme ça, elle pensait que chacun voudrait enfoncer les autres si cela pouvait l'aider à sortir de là ? Peut être était-ce valable pour elle mais cela ne l'était pas pour le blond qui resta cependant immobile. Il pensait que l'esprit d'équipe primait largement dans ces moments là. En effet, comment faire confiance en des compagnons passagers si un problème se posait et que, par exemple, ils étaient retenus prisonniers sous terre ? Cette femme semblait penser que dans ce cas là, tout le monde serait cannibale. Quelle idiote. Le musicien se demanda alors s'il devrait la tuer une fois tout cela terminé. Peut être rendrait il service aux futures personnes qui croiseraient son chemin. En tout cas, elle n'était bel et bien pas gouvernemental et c'était là une bonne nouvelle. En effet, elle n'aurait clairement pas dit qu'elle tuerait chaque personne ici présente pour sa survie si cela avait été le cas. L'homme qui avait apporté un aigle prit ensuite la parole. Il connaissait le Fenice et pour cause : il n'était nul autre que Tetsuya. Il avait changé, cependant, et ne ressemblait plus du tout à celui qu'il était pourtant quelques temps auparavant. Le maudit sourit l'air heureux en se disant qu'au moins, il y avait une personne ici avec qui il pourrait s'entendre. Grâce à cela, ils pourraient faire face aux difficultés plus facilement et cela était une des plus belles nouvelles que le musicien avait entendu. Un chemin fut alors trouvé. Apparemment, il y avait sous cette ville tout un ensemble de réseaux souterrains... Cela promettait d'être intéressant, en tout cas. La jeune femme se mit devant l'entré improvisée et décrocha un sourire fier à Nakata qui fronça les sourcils. A quoi jouait-elle ? Pensait-elle que cela mettrait le pirate de côté ? Croyait-elle seulement pouvoir prendre la tête du groupe ainsi ? Non, certainement pas... Le mieux placé ici pour guider les personnes jusqu'à la survie était sans aucun doute Daisuke. Pourquoi ? Parce qu'il était simplement un homme droit et qu'il ne ferait pas de coup fourré pour tuer les autres et vivre ainsi plus facilement. Un à un, les personnages présents entrèrent dans ce tunnel. Le dernier fut d'ailleurs le haut gradé de la marine et le musicien le fixa en silence. Il regarda ensuite son faucon et lui demanda alors ce qu'ils devaient faire. Il n'avait aucune envie de suivre cette femme qui risquait de se sentir puissante, ou du moins importante... Mais en même temps, le vent faisait voler de plus en plus de lattes de bois des restes du bâtiment précédemment soufflé. C'était assez hallucinant... La belette ne bougeait plus, pétrifiée par la peur. Le Fenice poussa un soupire en sautant à terre et en entrant dans le passage à son tour avant de suivre le reste du groupe. Pour l'instant, il n'avait pas le choix. Pour vivre, il fallait s'en aller au plus profond de la terre, même si cela mettait en danger l'utilisation de son fruit du démon : il ne pourrait plus voler librement et le marine qui était juste devant lui risquait d'en profiter... C'était réellement lui le plus dangereux pour le moment. Les quatre inconnus étaient peut être amis mais dans tous les cas, ils ne semblaient pas être une menace immédiate. Le seul problème était celui de savoir si oui ou non ils possédaient des pouvoirs. Car Nakata avait conscience qu'il était loin d'être le plus puissant présent sur l'île... Le passage fini par déboucher dans une sorte de couloir beaucoup plus grand. Le maudit sortit en dernier, toujours aussi noble, et il se redressa calmement et silencieusement. Quelques paroles furent alors échangées mais l'ancien gouvernemental, lui, ne dit rien. Il ne souhaitait pas prendre de décision pour le moment. Sans doute n'était-il pas prêt à prendre en main la vie d'une dizaine de personnes... Daisuke finit par demander aux personnes présentes de le suivre d'un air autoritaire. Différemment au cas précédent, le Fenice suivit immédiatement le gouvernemental en regardant Zora du coin de l’œil avec un sourire calme. Celui-ci laissait simplement sous entendre que le justicier semblait être un chef mille fois supérieur en esprit et en capacités à la demoiselle qui n'avait pour l'instant pas réagit. Sans doute l'atmosphère et l'entente de groupe allaient se dégrader rapidement mais la seule qui était fautive était bel et bien cette femme. En effet, Nakata n'avait jamais souhaité devenir le chef, mais plutôt le shérif. Il ne voulait pas prendre les décisions mais bel et bien surveiller et protéger le groupe. En enlevant cette protection, la femme n'avait fait qu'ôter la carapace d'une tortue. Au moindre problème, chacun paniquerait de son côté et ce serait tout bonnement l'anarchie. Et à ce moment là, le combattant n'aurait qu'un objectif : faire rouler la tête de cette impudente sur le sol. Mais pour le moment, cela n'était pas la peine de mettre en péril le calme de la dizaine de personnes puisqu'il était déjà sérieusement mis à mal avec les rafales de vent au dessus de leurs têtes. Combien d'êtres étaient morts, là haut ? Et combien survivraient ? Personne ne le savait, pour l'instant. Le mur s'effondra à nouveau et une autre personne se montra. C'était un jeune homme, sans doute. Le blond n'en était pas sûr à cause de la poussière qui masquait légèrement la personne à sa vue. Daisuke salua le nouvel arrivant et le maudit le regarda en silence, ne désirant toujours pas prendre la parole, attendant simplement que quelque chose se passe.
CRÉDIT - FICHE
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Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
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Fenice Nakata
Harlock Zora
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Ven 27 Juil - 1:56
Sand Storm
Episode 3 : La croisée des chemins
Bizarre. Ce mot définissait parfaitement la situation peu commune que vivaient en ce moment une douzaine d’individus, dans les sous-sols de la ville. Pirate, Marine, Civil, Révolutionnaire, tous évoluaient à travers ce petit tunnel, vers une destination inconnue. Le but était de fuir la tempête de sable qui avait déjà fait beaucoup de ravages. Ils auraient pu rester là, sous le sol, à attendre que cela passe, mais qui savait combien de temps ça pouvait durer ? Le bar qu’ils avaient quitté n’était plus qu’un tas de gravas et ils n’avaient pas pris le temps d’emmener des provisions. La seule issue était donc de continuer à arpenter le tunnel, à la recherche d’un espace plus ouvert, où l’ensemble du groupe pourrait se protéger du phénomène climatique. Situation particulière, le genre de chose qui vous arrivait qu’une seule fois.
Et cela était encore plus divertissant lorsque l’on avait déjà eut une longue vie, comme Zora. Elle ne laissait peut-être aucune émotion transparaître derrière son air neutre, mais intérieurement elle était tiraillée entre deux émotions. D’un côté, une angoisse par rapport à cette tempête de sable particulièrement violente, elle savait qu’à la moindre erreur, cette journée pouvait devenir la dernière. Au cours de la progression, notre Révolutionnaire maintenait l’ensemble de son corps en alerte. Plus attentive que jamais, elle accordait une attention particulière aux représentants de « l’Ordre et de la Justice » (si on pouvait vraiment les dénommer ainsi).
De l’autre côté, il y avait de l’amusement. En clamant ouvertement qu’elle était capable de trahir le groupe pour assurer sa propre survie, Zora était probablement devenue la cible numéro uno, dont l’entièreté du groupe devait le plus se méfier actuellement. En particulier le jeune blond, qui s’était proclamé gardien de l’ordre au sein du groupe. Pourtant, malgré les apparences, en agissant comme elle l’avait fait, la demoiselle avait uni le groupe de la plus efficace des manières : en soudant ses membres contre une « menace » commune, elle. Mais pour que ça soit efficace, il fallait continuer à jouer le rôle de la Révolutionnaire rebelle et solitaire. D’ailleurs, l’arrivée d’un nouveau membre dans l’équipe était l’occasion idéale d’en remettre une couche. Le symbole de son uniforme en disait déjà pas mal, sur son identité, cela simplifierait les choses.
- Tiens, encore un soldat… Un bar, un tunnel sombre, vous m’avez l’air de prendre votre tâche vraiment à cœur ! déclara-t-elle en feignant la provocation.
Elle n’en pensait pas un mot. (Enfin, disons qu’elle était plus nuancée sur la question). Ses nombreuses années passées au plus bas de la Révolution avaient permit à Zora d’avoir sa propre conception de la Marine. Elle voyait cet ordre comme un simple bras armé auquel on donnait des directives qu’il était obligé d’exécuter, sans que l’on ne prenne compte de son avis. Oui, la Marine n’était qu’une énième marionnette du Gouvernement. Marionnette qui avait toutefois la fâcheuse tendance à s’interposer aux mauvais moments. Comme c’était le cas à présent. Seul, ce soldat n’était pas un problème, mais en se joignant au groupe, ils seraient alors trois dans le même camp. Avec ce Logia parmi eux, ils seraient même en position de force. Il fallait également tenir compte de la réaction des autres. Ils n’allaient certainement pas abandonner ce type. Et puis, rien ne l’empêchait de suivre le mouvement, loin derrière..
Au moins maintenant, le tunnel s’était élargi. Plafond plus haut, largeur plus grande, plus besoin de marcher en file ! Le groupe finit par se remettre en route, mais à présent, c’était beaucoup moins éprouvant. On pouvait marcher debout, sans souci et même marcher aligné. Enfin, le chemin était beaucoup moins sinueux, il suffisait d’avancer en ligne droite, pas comme les précédents tunnels qui tournaient dans tous les sens. Non, on pouvait aisément deviner que des gens s’étaient appliqués à creuser cette galerie souterraine. Le style tranchait radicalement avec les précédents passages. En faisant glisser ses doigts le long de la paroi, on pouvait même y deviner des motifs, gravés sur le mur. Tout devint soudain très clair lorsque l’immense galerie s’arrêta net. Devant le groupe se trouvaient deux immenses portes en pierres, derrière lesquelles on pouvait deviner la présence de torches.
- Regardez, ce joli symbole ! s’exclama la blonde en pointant les portes en pierre.
- On dirait...
Zora n’en revenait pas, la faible lueur qui s’échappait en dessous des portes, permettait à peine de voir plus clair, pourtant, elle reconnut immédiatement le dessin qui y figurait : les armoiries de la famille royale ! Donc, non seulement la grande galerie qu’ils venaient d’emprunter devait être connue du Roi, mais en plus, ce qui se trouvaient derrière ces portes en pierre… La demoiselle était à peine consciente de l’ampleur de leur découverte ! Si la Révolution avait appris l’existence de ce passage, la famille royale ne serait sûrement plus à la tête de ce royaume ! Mais avec les trois soldats du Gouvernement présent ici, elle pouvait oublier tout ça. De toute façon, pour l’instant le plus important était de continuer d’avancer. Mais ces deux portes avaient l’air tellement massive, Zora tenta d’en pousser une, mais sans succès. Elle aurait certainement pu tenter de la détruire, avec son pouvoir, mais ça ne serait pas judicieux. Il devait forcément y avoir une sorte de levier.
- Quelqu’un a une idée ?
Qu’avait la Révolutionnaire en tête ? Simple, elle devait absolument se rendre au casino et si ses croyances s’avéraient fondées, derrière ces portes se trouvaient les sous-sols du Palais d’ Alabasta. Palais qui ne se situait justement pas très loin du casino.
_________________ C'est monsieur, hors-rp...
Harlock Zora
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Mer 8 Aoû - 1:37
Faire irruption dans une salle où l'on connaît personne, débarquer dans un endroit totalement inconnu, c'était quelques choses de spécial. C'était presque du genre à se taper l'incruste. Enfin bon, je n'aimais pas trop ce genre de situation, mais j'allais devoir m'y familiariser au plus vite. La poussière n'était même pas encore abaisser que j'entendais déjà quelqu'un me saluer. Petit à petit le nuage s’abaissait et je pouvais finalement voir les personnes qui se retrouvaient placées devant moi. Distinguant chaque personne, le compte était de treize. Nous avions donc des spécimens bien différent dans chaque coin. Si ma mémoire était bonne, nous avions donc quelques primés dans le tas. Un Pirate avec une prime de vingt-cinq millions, Nakata Fenice, un agent de la Marine dont j'avais déjà entendu le nom, Daisuke Aurola et une révolutionnaire des plus tenaces, avec une prime de quinze millions, Harlock Zora. Je connaissais bien les affiches de recherche, étant donné que c'était un de mes passes-temps favoris lorsque j'étais coincé sur mon navire à rien faire. J'étudiais les visages pour les mémoriser au maximum. En revenant au groupe, pour le reste, il m'était totalement impossible de les identifier. Cependant, je ne pus m'empêcher de faire attention à la personne dans le coin gauche du groupe. C'était un homme avec le cheveux vert et qui semblait vraiment mal en point. Il avait sûrement du abuser sur l'alcool, il avait de la peine à tenir debout.
Dorénavant, la poussière était totalement dissipé. Il fallait avouer, le mur avait soulevé une couche plus vieille que la légende des anges qui vivraient par dessus Grand Line. Un pas en avant et je me faisais directement harceler. Les paroles que venaient de lancer la Révolutionnaire était dure à entendre sans réagir, mais en bon Marine, dans les temps difficiles, il fallait mettre sa fierté de côté. Je me mis donc en quête de suivre le groupe pour savoir où tout cela allait bien pouvoir nous mener, mais avant ça, j'allais devoir faire une petite présentation. Rien de bien long, ce n'était pas le moment de chercher toutes ses formalités.
« Salut, moi c'est Kyuso Jiro de la Marine. Je me suis réfugié dans une cave et on m'a indiqué ce chemin et donc me voilà. J'espère que je dérange pas trop et désolé si ma présence vous insupporte mademoiselle, mais j'aimerais également être à la surface en train de profiter de ma journée. »
Tout le monde me connaissait dorénavant, je ne sais pas quel pouvait être leur réaction après ça, mais quoi qu'il en soit, si je voulais avoir une chance de remonter, il fallait que je reste avec eux. M'incrustant rapidement dans le groupe, je tentais de me rendre le plus utile possible comme à mon habitude, mais bon, il fallait le dire, pour marcher, j'étais pas vraiment nécessaire. Enfin, je ne faisais que marcher sans trop chercher à comprendre ce que les autres avaient prévu. Il fallait que je m'intègre petit à petit pour ne pas paraître le boulet de service. Parce que des combats, je devais certainement figuré dans les plus faibles... Les pas se faisaient répéter et lent, nous n'avancions pas réellement dans cette grotte, j'avais l'impression que nous étions plutôt sur place à chaque mètre parcourus, comme si un tapis roulant nous tirait en arrière. Mais c'est alors comme pour me contredire, une porte se dessina au loin. Nous accélérions tous le pas pour la rejoindre et pouvoir l'observer de plus près.
Placé au plus proche de la porte, nous la contemplions tous avec stupéfaction. Elle était du genre énorme et faite avec une roche des plus anciens. Cette roche, était travailler des plus soigneusement en créant des petites sculptures. Ces sculptures, plus merveilleuses les unes que les autres se centraient tous dans le même point. Ce point qui était la base du pays où nous nous situions. C'était un symbole merveilleux et une femme qui était avec nous, ne manqua pas de le souligner. Et c'est à ce même moment que la Révolutionnaire s’interrogea sur ces dessins comme si elle l'avait déjà visualiser autre part. Elle avança même jusqu'à tenter de l'ouvrir mais sans succès. C'est alors qu'elle interrogea le groupe comme pour demander de l'aide. Malheureusement, je ne savais pas trop quoi faire non plus, dans ces cas-là, il ne fallait surtout pas l'abattre. Les simples sont que pourrait produire la chute de ces massifs rocheux pourraient provoquer un bruit des plus effroyable et attirer l'attention sur nous. Parce que oui, une lumière en émanait pour prouver que cet antre était habité. Pour ce qui s'agissait de réfléchir, je n'étais pas le plus doué, mais j'adorais faire ça et quand je pouvais, je me mettais à inventer des théories des plus folles.
Ma première appréciation serait de trancher la roche en la soutirant sans qu'elle ne tombe et qu'ainsi elle ne puisse éveiller les soupçons, hors, le seul problème, c'est que nous ne savions pas s'il y avait quelqu'un qui gardait cette porte ou non. Ensuite, nous ne savions pas si en enlevant un bout, le reste tiendrait ou non. C'est à ce moment-là que je me mis à soumettre mon idée sur le passage de cette porte.
« J'aurais bien un truc derrière la tête, mais c'est pas garanti que ça fonctionne étant donné que ces portes doivent être des plus anciennes... Alors mon plan serait que Daisuke grâce à son pouvoir du logia de la fumée regarde de l'autre côté de la porte pour savoir s'il y a quelqu'un ou non qui surveille. Ensuite, je pourrais couper la roche dès que la voie serait libre étant donné que c'est ma seule capacité utile pour le moment. Ensuite il nous faudrait des gros bras pour soutenir la partie coupée et ainsi la déposée délicatement au sol pour éviter tout bruit. Comme je l'ai dit, le seul problème dans mon plan, c'est que cette porte est plus ancienne que la plupart des choses sur cette ville. Elle doit dater de la création du Royaume... Hors, je ne sais pas si la porte en y coupant un bout pourrait résister au choc. C'est là la partie risquée du plan... »
C'était un bon plan, j'étais plutôt fier de moi. Cela faisait longtemps que je n'avais pas proposer quelque chose d'autant costaud, mais j'en étais fier. Un plan bien réfléchis et bien huilé contre n'importe quel souci qui pourrait résider sur l'autre côté de la porte. Maintenant il restait plus qu'à savoir ce que les autres pourraient en penser. Sincèrement, je ne voyais rien d'autre à part faire demi-tour et attendre que la tempête ne passe et c'était pas la plus sûr des solutions. Il fallait donc franchir cette porte qu'on le veuille ou non.
« C'est la seule solution que j'ai pu trouver, si maintenant quelqu'un à un autre plan qu'il le formule ou ne se taise à jamais. »
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Daisuke Aurola
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Jeu 9 Aoû - 16:07
Une porte de sortie ?
Salut !
Ce mot avait fait échos dans la grotte, longue de surement des kilomètres. Elle fourmillait en dessous de la capitale dans une multitude de chemin et beaucoup pourrait mourir en cherchant une sortie. Le groupe formé auparavant venait de rencontrer une nouvelle personne. Le nuage de fumée redescendait lentement et laissé apparaître l'individu. C'était un homme. Il était jeune et avait les cheveux long et on ne distinguait à peine sa couleur de cheveux qui paraissait bleue noire.
" Bienvenue parmi nous, lança Kazuma, tout sourire. Bienvenue dans la même galère que nous. Nous continuons notre route, rétorqua Daisuke, un peu plus impatient que d'habitude."
Le groupe continua alors son avancé vers l'inconnu. Daisuke ouvrait la marche, suivit des autres. Il n'avait pas vraiment prit la tête du groupe, mais il semblait que les autres lui faisaient confiance... Pour le moment. Derrière lui, Kazuma tentait de faire connaissance avec le nouvel arrivant. L’agressant de multiple question, il finit par lâcher ses informations. Un pirate ? Un marine ? Un révolutionnaire. Nous le saurions bientôt.
Salut, moi c'est Kyuso Jiro de la Marine. Je me suis réfugié dans une cave et on m'a indiqué ce chemin et donc me voilà. J'espère que je dérange pas trop et désolé si ma présence vous insupporte mademoiselle, mais j'aimerais également être à la surface en train de profiter de ma journée. Tu es Kyuso ! Mais je t'ai déjà vu ! Cria Kazuma. Tu fais partis des recrues qui sont arrivés récemment, non ?
Il continua de le bombarder de questions, mais Daisuke n'écoutait déjà plus. Il continuait d'avancer, vers un objectif incertain.
Tiens, encore un soldat… Un bar, un tunnel sombre, vous m’avez l’air de prendre votre tâche vraiment à cœur !
Daisuke eu un moment d'hésitation, devait il dire quelque chose à cette provocation ou non. Il s'arrêta et laissa passer quelques personnes. Kazuma le vit et alla à sa rencontre.
Qu'est ce qu'il y a ? Demanda-t-il. Rien... Rien d'important. Avançons encore.
Le groupe de tête les avaient un peu distancé, mais ils refirent leur retard rapidement. La chance ou la malchance, c'est les autres qui découvrirent la grande porte en premier. Elle était imense, elle lui rappelait celle de Serk, à Luvneel, mais en encore plus grande et jolie. Celle du commandant était faite simplement de bois et de ferraille, alors que celle là, était très joliment décorée de plusieurs dessins incrustés.
Regardez, ce joli symbole ! Dit une femme qui était avec la révolutionnaire. On dirait... Laissa échapper la révolutionnaire.
On dirait... Les marques de la famille royale d'Alabasta. Plus qu'on dirait, Daisuke en avait la certitude. Il était déjà entré en contact avec plusieurs gardes de ce château et ils avaient les mêmes dessins sur leurs armes, capes et même certaines armures. Ils étaient arrivés dans un endroit vraiment bizarre... Comment cela se faisait-il qu'ils soient arrivés là. Il ne fallait surtout pas entrer dans cet endroit. On risquerait un incident diplomatique. On croirait à un assassinat. Il fallait trouver une solution.
Quelqu’un a une idée ? Relança la révolutionnaire. J'aurais bien un truc derrière la tête, mais c'est pas garanti que ça fonctionne étant donné que ces portes doivent être des plus anciennes... Alors mon plan serait que Daisuke grâce à son pouvoir du logia de la fumée regarde de l'autre côté de la porte pour savoir s'il y a quelqu'un ou non qui surveille. Ensuite, je pourrais couper la roche dès que la voie serait libre étant donné que c'est ma seule capacité utile pour le moment. Ensuite il nous faudrait des gros bras pour soutenir la partie coupée et ainsi la déposée délicatement au sol pour éviter tout bruit. Comme je l'ai dit, le seul problème dans mon plan, c'est que cette porte est plus ancienne que la plupart des choses sur cette ville. Elle doit dater de la création du Royaume... Hors, je ne sais pas si la porte en y coupant un bout pourrait résister au choc. C'est là la partie risquée du plan... Répondit Kyuso.
Il aurait peut être du se taire... Il aurait du se taire. En plus de dévoiler les pouvoir de Daisuke, il faisait l'exact opposé de ce qu'il voulait faire.
Non... Commença Daisuke. C'est la seule solution que j'ai pu trouver, si maintenant quelqu'un à un autre plan qu'il le formule ou ne se taise à jamais. Le coupa encore Kyuso.
Pour ouvrir la porte, il n'y avait pas dix milles façon, c'est vrai. Mais justement, Daisuke ne voulait pas l'ouvrir.
Non... Nous n'entrerons pas. Il faut faire demi-tour. Commanda Daisuke. Il faut repartir et choisir l'autre chemin.
Il devait à tout prix éviter d'entrer dans cette pièce, derrière. Peut être qu'il trouverait une autre sortie, plus loin. Celle utilisé par ceux qui quitter le château pour fuir. Il devait mener vers la mer. Mais alors... Avec la tempête, peut être que l'eau allait engloutir ce passage... Non, il fallait partir d'ici. Trouver un autre chemin...
Suivez moi, lança-t-il au reste de l'assemblait. Mais est ce que tout le monde le suivrait. Il en doutait lui même...
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Jeu 9 Aoû - 22:28
Ce mec était un marine. La situation n'était certainement pas la meilleure possible, puisque le Fenice pourrait être prit pour cible par trois adversaires différents. Fort heureusement, l'ami de Daisuke décrivit le nouvel arrivant, Kyuso Jiro, comme étant une recrue fraichement arrivée. Au moins, lui ne serait pas un adversaire de taille... Cela rassurait Nakata sans vraiment lui permettre de s'apaiser complètement : même un faible dans une bataille pouvait faire pencher la balance. Et ce type avait beau être une recrue, il n'était peut être pas aussi faible que les gouvernementaux semblaient le croire. Ils discutèrent tandis que le blond reprit la route en silence. Il était déjà las de ce périple et espérait que tout cela finisse le plus tôt possible : se retrouver dans une telle situation avec des ennemis, et surtout une sorte de rival, cela ne plaisait pas du tout à l'ancien révolutionnaire qui soupira sans faire attention aux autres personnes. Après quelques secondes de marche, le groupe trouva une immense porte, sur laquelle était gravé le signe royal d'Alabasta. Le maudit fronça les sourcils en analysant ce qui allait très certainement se passer. Il échafaudait une sorte de plan dans lequel il pourrait, bien entendu, survivre. Parce que débouler au milieu du château royal ne serait peut être pas la meilleure solution pour rester au calme mais en tout cas, c'était mille fois mieux que de débouler au milieu du QG de la marine local.... Le nouvel arrivant proposa un plan qui paraissait mille fois plus réfléchi que les remarques débiles de la blondasse sur la beauté de ce signe. Ce quatuor commençait sérieusement à taper sur le système du Fenice qui poussa un soupire pour garder son calme. Ils étaient bien partis pour rester ensemble un moment alors mieux vaudrait le faire dans de bonnes conditions. C'était bien la base de la survie en groupe, non ? Malgré tout, cet endroit, la tempête, le groupe dans lequel il était inclus, chaque petite chose contribuait à énerver Nakata un peu plus d'instant en instant. Il avait beau garder son calme, il savait qu'il ne pourrait le faire indéfiniment. Il alla s'adosser au mur en silence pendant que les gouvernementaux débattaient. Il sortit une flûte et joua une douce mélodie, lente et calme, qui paraissait presque silencieuse à côté des éclats de voix. La musique permettait au pirate d'extérioriser et ainsi, de ne pas exploser le nez de chacune des personnes présentes. Il rangea, après quelques moments de douceur, son instrument, puis caressa le crâne du faucon qui comprit instantanément les intentions de son maître. Il s'envola pour lui permettre une plus grande fluidité de mouvement. La belette sortit de l'écharpe de son jeune possesseur. Elle semblait rassurée, sans doute parce qu'elle était en sécurité, ici. Et alors que Daisuke commença à faire demi-tour, le maudit fit tout le contraire. Il avança jusqu'à la porte en souriant et prit la parole lentement :
-Si vous avez peur de la suite des évènements, vous n'aurez qu'à dire que je vous ai forcé à me suivre... ça me donnera un peu de réputation.
Et, avec un sourire amusé, il se mit à courir en direction de l'immense battant de roches. D'un seul coup, il bondit en direction de celui-ci, et donna un puissant coup de pied qui fit littéralement exploser la pierre. Celle-ci vola en éclat dans l'incroyable salle qui venait ainsi d'être ouvert devant le regard émerveillé du jeune Nakata. Son faucon et sa belette revinrent près de lui et il s'avança de quelques pas en regardant l'ouverture qu'il venait de faire. C'était une entrée secrète, et cela se voyait : elle semblait, depuis la salle, être un simple mur. Sans doute un passage parfait pour le Roi lorsqu'ils voulaient sortir, ou même évacuer l'endroit sans être suivi ! Mais lorsque la belette voulut remonter sur son maître, ce dernier fit un signe de la main pour lui faire clairement comprendre qu'elle devait rester dans son coin pour le moment. Ce qu'elle fit. Des bruits de pas, par dizaines, approchaient. Et une bonne quinzaine de soldats arrivèrent alors de la plus grand porte que la pièce possédait, en face du Fenice qui soupira :
-Allons bon, fallait que ça tombe sur moi.
Ils étaient, à en juger par leurs uniformes, des gardes du Roi... Et l'un d'eux reconnus le maudit. Ils le pointèrent alors de leurs lances, le tenant en respect. Ils pensaient sans doute voir la le début d'une tentative de putch... Mais cela n'était clairement pas le cas. Malheureusement, ils ne croiraient jamais le blond... Ce dernier sourit légèrement :
-J'en viendrais presque à regretter ces moments où j'étais encore un parfait inconnu.
Il se mit alors à courir en direction des hommes qui se lancèrent également vers lui. Enfin quelque chose pour le détendre ! Un bon petit combat en sous-nombre, comme il les aimait. Il commença en utilisant Hiza. Un de ses adversaire tenta en effet de le trancher horizontalement et il se baissa rapidement avant de lancer un coup de genou dans l'abdomen de l'homme qui fut repoussé, inerte. Ils ne semblaient pas très résistant, et c'était dommage... Peut être qu'un adversaire puissant aurait été préférable ? Tandis que cette pensée trottait dans son esprit, un autre des soldats tenta un coup d'estoc. Sans aucune difficulté, le jeune blond attrapa le bâton de l'arme, stoppant la lame à quelques millimètres de son propre corps. Avec puissance, il retourna la lance, donnant un coup de bois dans le ventre de son adversaire qui tomba également sur le sol. Il fit tourner l'arme dans ses mains avant de la lancer sur un autre des hommes qui s'effondra simplement, en poussant un cri rauque de souffrance.
-Bon, je vais être gentil. Tirez vous et je ne vous ferais plus rien.
Les gardes n’apprécièrent de tout évidence aucunement cette boutade et l'un d'entre eux fonça sur le Fenice, tentant sa chance. Mais lorsque le coup d'estoc fut utilisé en direction du visage du maudit, se dernier pencha la tête sur le côté, évitant ainsi l'offensive mortel. Il répliqua avec Yūi, frappant de ses mains le ventre de l'ennemi qui finit sa course dans un mur proche. Nakata profita du petit instant de répit pour observer la salle : celle-ci devait être une bibliothèque, à en juger par les bouquins présents un peu partout sur des étagères. Il sourit, pensant qu'il en chercherait un pour la lecture du soir avant de sauter dans les airs rapidement. Il retomba les pieds sur le visage d'un autre des gardes, l'écrasant au sol sans aucune difficulté. Ils auraient été parfaits en échauffement mais là, ils ne servaient pratiquement à rien. Et c'était dans ces cas là que l'ancien gouvernemental se rappelait de l'affrontement avec Harushige qui, en comparaison, avait été mille fois plus périlleux. Il soupire en marchant en direction des derniers adversaires qu'il restait. Il utilisa subitement Kakato, levant sa jambe avant d'abattre son talon sur le cou d'un des rescapés. Les autres tombèrent en arrière de peur, lâchant tous leurs armes. Le blond appela alors sa belette et son faucon avant de se tourner vers le reste du groupe :
-Alors, vous venez ? Perso, j'ai pas envie de poireauter ici un million d'années...
CRÉDIT - FICHE
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Harlock Zora
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Mar 14 Aoû - 0:05
Sand Storm
Episode 4 : Tout commença par une explosion
Ce nouvel obstacle avait divisé le groupe. Tous semblaient avoir compris qu’ils se trouvaient devant un accès direct au Palais Royal. Chacun avait agit différemment. Du côté des soldats, le plus gradé du groupe ne semblait pas vouloir continuer dans cette direction. Normal, il n’irait pas s’introduire chez un représentant du Gouvernement Mondial. Et même s’il devait le faire, ce serait certainement par la grande porte. Le nouveau venu ne semblait pas partager les mêmes principes. Ce dernier avait réagit à la question de Zora, en proposant, un plan efficace pour franchir l’obstacle de pierre, sans bruit. De son côté, la jeune demoiselle s’était mise sur le côté et réfléchissait. Comme son pouvoir était limité aux être vivant, il lui était impossible d’interagir avec la porte.
Dans un premier temps, les trois danseurs l’avaient rejoint et s’étaient assis en cercle à ses côtés. Au final, de tout le groupe, Zora était la personne qu’ils connaissaient le plus, donc forcément, ils avaient fini par s’y attacher. Le quatuor profita de ce temps mort pour discuter de tout et de rien. Ainsi, ils apprirent que Zora était originaire de Luvneel, à North Blue et que sa couleur préférée était l’indigo. Lui aussi terré dans son coin, le jeune blond s’était mis à jouer d’un instrument, ce qui suffit aux trois artistes pour retrouver leur joie de vivre. Retch et Fioé sortirent également leur instrument et s’approchèrent du jeune homme pour l’accompagner, tandis que Bianca s’essayait à quelques pas de danse.
Particulièrement réceptif aux vibrations, Golbat s’était arrêté de voler pour se poser sur l’épaule de sa maîtresse. Etait-ce à cause du bruit, qui l’empêchait de se repérer convenablement, via l’écholocation, ou bien était-ce pour ne pas manquer la moindre de note ? Nul ne pouvait le savoir. Ou peut-être que personne ne voulait vraiment savoir, en tout cas Zora n’en avait rien à faire, autre chose de plus important la préoccupait. Intérieurement, elle était en proie au doute. Pénétrer dans la demeure d’un Roi était une occasion exceptionnelle qui ne présenterait plus. Elle était si proche du but, mais un chiffre lui posait problème : trois.
Comme les trois civils qu’elle avait embarqués malgré elle dans cette aventure. Il était hors de question de les inculper dans ce genre d’histoire. Trois, comme les trois soldats qui risquaient de lui poser un sérieux problème. En particulier celui qui pouvait partir en fumée. Il fallait absolument qu’ils ne soient pas dans ses pattes. Enfin, trois comme la belette, l’oiseau et le jeune homme au tempérament excessif. Qui pouvait prévoir comment allait agir ce dernier trio ? Bref, il y avait trop d’inconnu dans l’équation que pour passer à l’acte. Mais la Révolutionnaire était loin de se douter de ce qui allait arriver.
*On va mettre ça sur le dos de la jeunesse… *
Avait-elle pensé, suite aux paroles de l’ami des animaux. Ces paroles signaient le début des problèmes et tout commença par une explosion. D’un puissant coup de pied, le jeune homme avait fait voler en éclat la grande porte. Anticipant la réaction des trois soldats, Zora se rua dans la pièce sans vraiment réfléchir. Pour l’infiltration discrète, c’était raté. Continuant dans sa lancée, le jeune homme se rua dans la vaste pièce pour y affronter les gardes, attirés par le bruit. Il y avait pas mal de poussière dans l’air, mais cela n’empêchait pas de deviner la fonction du lieu où ils avaient déboulés : la Bibliothèque Royale. Impressionnée par la taille des étagères qui ornaient les lieux, la demoiselle ne fit pas attention aux vagues de gardes qui affluaient dans la pièce. Elle saisit soudain l’ampleur de l’évènement, sa présence dans ce Palais était le moment de frapper un grand coup ! Il fallait remettre à plus tard l’opération au casino. Profitant du tumulte causé par les combats, elle alla s’isoler entre deux étagères, avant de sortir son escargophone.
- Avner, changement de plan. Il faut absolument prévenir le Rebelle responsable d’Alabasta, je crois qu’on tient l’occasion de faire bouger les choses ici !
Et elle s’empressa de raccrocher sans laisser le temps à son interlocuteur de répondre, afin de pouvoir dégainer son sabre à temps pour dévier un dangereux coup de lance. L’immense garde qui lui faisait face semblait avoir été éjectée par une attaque du jeune fougueux de l’autre côté. Son corps massif avait traversé de nombreuses étagères avant de s’écraser contre le mur. Comme il était résistant, l’attaque ne l’avait que légèrement sonné. Elle avait beau se trouver en situation délicate face à ce colosse, la seule chose qui l’inquiétait dans l’immédiat était le sort de cette prestigieuse bibliothèque. Se défaisant avec aise de son adversaire, elle quitta avec une pointe de rage le rayon des encyclopédies pour rejoindre le centre de la pièce et s’adresser à l’ami des animaux.
- Si tu pouvais éviter de saccager cet endroit…
Elle ne put terminer sa phrase car une terrible sirène l’interrompit. Visiblement, l’un des gardes avait donné l’alerte, coupant court à tout espoir de se faufiler dans le reste du Palais avec l’effet de surprise. Ils étaient mal barrés, parce que derrière eux, les trois soldats allaient certainement faire demi-tour, tandis que devant, d’autres gardes, certainement plus robustes, étaient probablement en route. Il fallait donc bouger au plus vite.
- Je ne te demande pas de sympathiser, mais si on coopérait, on aurait certainement plus de chance de s’en sortir. dit-elle au jeune homme
Et sans attendre d’avantage, Zora quitta la bibliothèque au pas de course. Dérangé par le boucan causé par l’alarme, Golbat ne parvenait pas à voler convenablement et s’était réfugié dans le sac de sa maîtresse. Mais à peine eut-elle franchit l’immense portail qu’elle tomba né à nez avec un véritable mur d’armes à feu pointées dans sa direction. Par instinct de survie, elle se jeta en arrière et échappa de justesse à la terrible rafale de balles. Elle allait se jeter derrière l’une des nombreuses étagères renversées pour se mettre à l’abri. Malgré le brouhaha de la déflagration, on pouvait discerner l’un des soldats se plaindre : « C’est qui ces types, d’où il sortent ? ». Sur le coup, Zora ne put s’empêcher de crier.
- Simple petit coucou de la part de la Révolution !!
_________________ C'est monsieur, hors-rp...
Harlock Zora
Daisuke Aurola
Colonel
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Jeu 16 Aoû - 15:58
Quelle poisse...
Cette journée aurait pu être bien si tout ces problèmes ne nous étaient pas tombés dessus...
D'abord ce fut cette tempête, puissante, qui les força à descendre dans une cave. Ensuite, le fait qu'on soit si nombreux, et ces têtes brulés, Nakata et Zora aussi... C'était pas une journée faste pour Daisuke. Enfin bon, ils avaient tout de même réchapper à la tempête en trouvant un passage secret. Au bout du tout premier tunnel, étroit et difficile d'accès, ils en trouvèrent un plus large, il pouvait sans doute accueillir une calèche. Ils apprirent rapidement que ces souterrains étaient ceux du roi d'Alabasta. Sûrement une sortie dérobé qui lui permettrait de fuir en cas d'attaque. Le coup du sort a voulu qu'ils se retrouvent tous, à cet endroit.
Ils étaient tous arrivés devant une immense porte. D'abord, beaucoup de monde pensait bien essayer d'entrer, pour diverses raisons. Voulant attaquer le palais ou tout simplement trouver une sortie, voilà ce qui poussait les gens à essayer d'ouvrir cette grande porte. Daisuke, lui, en avait décidé autrement, mais était-ce la bonne décision. Il avait demandé qu'on le suive, pour trouver une autre sortie, moins... Illégale. Mais c'était sans compter sur le pirate au fruit du phénix. Cet homme, très fort, avait complétement démoli la porte.
L'intérieur du batiment était comme ce que s'imaginait Daisuke, le luxe total. C'était une bibliothèque derrière. Daisuke et le petit groupe qui le suivait avait du refaire demi-tour pour pouvoir voir ce spectacle. La porte était en miette, l'on pouvait voir le couloir tout au bout. Il se remplissait de gardes, armés. Bien sûr, le pirate armé d'une belette fonça dans le tas comme un... Un pirate... Il fut rapidement suivit par la révolutionnaire, qui tentait de se cacher ou de prévenir quelqu'un. C'était d'elle qu'il fallait se méfier le plus. Nakata ne tenterait rien qui pourrait s'apparenter à une réelle attaque, il voulait seulement sortir... Du moins, c'est ce qu'espérait Daisuke.
Ce qu'ils devaient faire était maintenant évident. La survie du groupe avait été un succès durant la fuite dans les souterrains. Maintenant que les deux criminels avaient retrouvés leurs places, il fallait que les marines retrouvent les leurs. Arrêter les deux zigotos étaient devenu l'objectif, non... Ce serait bien trop compliqué. Daisuke avait déjà eu affaire avec les deux et il les connaissait dangereux, imprévisible pour l'un, stratégique pour l'autre. Il était incapable de se battre sur deux fronts, même accompagné de Kazuma et du nouveau venu, Kyuso.
Le vacarme provoqué aurait pour incidence de prévenir non seulement les gardes, mais sûrement des marines. En effet, un garde avait réussi à faire sonner une alarme, les renforts arriveraient bientôt. Maintenant, il fallait trouver une solution, mettre en place un plan, rapide et facilement exécutable. C'était fait... Daisuke n'avait pas l'habitude de donner des ordres, mais situation exceptionnelle, comportement exceptionnel. Il prit à part les deux autres marines. Les autres civils s'étaient encore éloignés, mais l'homme bourré continuait ses jérémiade en parlant au mur.
" Nous devons les arrêter. Ça ne sera pas facile, je les ai déjà combattu, c'est assez bizarre comme situation. Nous allons donc les bloquer un maximum de temps, le temps que l'alarme fasse son boulot. Kazuma, avec le nouveau, vous allez d'abord voir le blond, vous essayerez de faire en sorte qu'il m'oublie. Pendant ce temps, j’envoie la fille dans le couloir. Quand j'aurais fait ça, vous la rejoindrez et la retiendrez le plus longtemps possible. Je m'occuperais ensuite de Nakata..."
Daisuke se mis en position pour partir à l'assaut. La tension était monté d'un cran là-bas. Des coups de feu sonnèrent, la garde avait commencé son attaque. Ça ne servirait pas grand chose pour le pirate, mais la révolutionnaire devrait se cacher des balles. Il fallait qu'il la trouve assez rapidement. Il s'élança vers la salle, une bibliothèque. La première chose qu'il vit, c'était la pagaille causé par le combat contre le pirate. Il avait déjà réussi à détruire plusieurs étagères et même un mur était craquelé. Il retrouva rapidement le blond, mais ce n'était pas lui qu'il cherchait, il souriait. Il avait un don pour énerver le marine...
La jeune fille, qui ne change jamais, était assez compliqué à retrouver. C'est sa voix qui la trompa. Elle cria son appartenance à la révolution, comme pour s'identifier aux gardes. Avec cet acte, Daisuke, et les autres marines, seraient surement considéré comme des révolutionnaire aussi. Elle était très intelligente...
Il se rapprocha furtivement d'elle. Elle était planquée entre deux étagères écrasés au sol. De son mètre quatre vingt, environ, Daisuke la surplombé, les gardes l'observaient ébahi, les balles le traversés, c'était inutile.
" Tu viens avec moi, lança-t-il à la demoiselle."
Il lança ses deux mains vers elles en forme de fumée et essaya de la faire aller vers le couloir. A priori, il ne devrait pas avoir trop de difficulté, mais il la savait tenace, elle pourrait avoir un truc de prévu. Il voulait la projeter rapidement dans le couloir, mais il devait d'abord prévenir les gardes qu'il n'était pas un révolutionnaire... Ou un pirate.
"Ne tirez plus ! Je suis de la marine ! Daisuke Aurola ! Commandant ! Baissez vos armes, s'il vous plait ! Ordonna-t-il aux gardes."
Sans plus attendre, ils avaient baisser les armes et reculer, loin. Daisuke avait rejoint le couloir. Il était plus grand encore que la grotte. Ils étaient vraiment riche ceux qui habitait ici... Ce n'est pas une famille royale pour rien.
"Je ne peux pas m'occuper de toi, je dois d'abord m'occuper du pirate là-bas. Dit-il d'une voix calme. Quelle journée pourrie, j'aurais du rester couché..."
Il avait une autre vue maintenant... Il voyait le petit combat de Jiro et Kazuma contre le pirate... Ils étaient déjà en danger...
Encore une fois, je pensais bien faire en aidant tout le monde. J'avais proclamé un plan des plus discrets pour nous introduire dans le palais pour ainsi pouvoir chercher la sortie sans se faire repérer, mais mon supérieur hiérarchique ne semblait pas l'entendre de la même oreille. Il est vrai que si on se faisait attraper à l'intérieur, on pourrait être pris pour des bandits ou encore des traîtres du Gouvernement Mondial et ce qui viendrait à déclarer la guerre au royaume d'Alabasta. Personnellement je ne concevais pas un retour en arrière comme utile, mais c'était l'ordre que venait de me donner Daisuke Aurola et en tant que bon Marine, je devais lui obéir. C'est pourquoi je me mis à le suivre dans la direction opposé à la grande porte imposante. Malheureusement, je pense que je fus le seul à penser de la même façon.
Un bruit retentit dans tout le couloir, il était plutôt sourd et horrible à écouter. Un fracas énorme et des plus tonitruants attira très rapidement notre attention. On ne pouvait pas distinguer ce qui s'était passer à cette distance, mais on pouvait facilement imaginer qu'un abruti avait enfoncer la porte pour attirer l'attention sur lui. Personnellement je parierais sur le pirate, ça semble être le plus impulsif dans le groupe. La révolutionnaire était bien trop réfléchis pour agir de la sorte. Mais à peine j'eus le temps de réaliser ce qu'il s'était passer que les deux Marines m'accompagnant se ruèrent vers la porte, et comme bon soldat, je fis de même et dans les plus brefs délai. Arriver sur place, mon raisonnement était correct. Le Pirate était en train de réduire en miette la garde royal, mais j'avais en partie tord. La Révolutionnaire profita de la situation pour se mettre également dans le tas.
A l'intérieur, c'était la guerre entre les gardes et les deux troubles fêtes. Cependant la Marine allait devoir intervenir, nous ne pouvions pas laisser les choses se passer comme cela et c'est pourquoi Daisuke me donna immédiatement l'ordre de distraire Nakata pendant qu'il éloignait la Révolutionnaire pour qu'ensuite je l'affronte dans la pièce d'à côté. Son ami était là pour m'épauler parce que le Pirate que nous allions affronter était des plus redoutables. C'est pourquoi nous avions également reçu les ordres de ne pas tenter l'impossible en attendant son retour. Il repartit aussitôt me laissant avec Kazuma. La bataille allait enfin débuter, le moment de l'action était présent. J'allais donc maintenant attirer l'attention sur nous, mais malheureusement, Kazuma semblait m'avoir devancer sur ce coup-là :
« Le taré là, tu veux pas plutôt t'en prendre à quelqu'un qui puisse répondre à tes coups ? Parce que je pense pas que c'est en défonçant ces pauvres petits gardes que ton prestige va augmenter ! »
Pour attirer l'attention il avait fait fort, le maudit allait maintenant vouloir nous casser les dents sans aucune pitié. Il fallait plutôt réussir à engager la discussion selon moi, mais il avait décider l'affrontement direct. Quoi qu'il arrive, je doute que nous ayons notre chance fasse à ce monstre. J'allais donc essayer de le calmer au minimum avant de nous prendre des coups.
« Dis moi, tu crois pas que tu en fais un peu trop, le pays est en train de souffrir d'une tempête des plus terrible et toi, tu trouves ça drôle de taper dans le tas. Ton cerveau ne doit pas être plus développer que celle d'un oiseau, la preuve c'est qu'après cette provocation, tu vas ne vouloir qu'une seule chose et c'est de me briser les os au lieu de réfléchir à la situation. Tu fonceras dans le tas comme un abruti sans même penser que tu pourrais y rester. »
Semer le doute dans la fierté de mon opposant, voilà l'objectif que j'essayais d'atteindre par mes paroles. Je ne suis pas sûr que ça marcherait au mieux, mais je posais ma main délicatement sur le manche de mon sabre pour être prêt en cas d'attaque. Il y bien une chose en la quelle j'avais confiance, c'était ma vitesse. Aussi puissant qu'il soit, je doute sérieusement qu'il puisse être autant voir plus rapide que moi. J'avais subis un entraînement des plus intensifs sur ce point et j'étais devenu plus que redoutables. Maintenant j'attendais de voir la réaction du Pirate avant de me lancer tête baisser dans l'affrontement, mais en restant le plus possible sur mes gardes.
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Fenice Nakata
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Mer 29 Aoû - 20:58
Aucune personne présente ne semblait réellement faire le poids face au Fenice. Ce dernier regardait les troupes de la garde en silence, le faucon perché sur son épaule, Saya de nouveau dans son écharpe. Tous ces hommes semblaient manquer singulièrement de volonté. Il n'avait quasiment rien montré de sa force et ils avaient presque tous abandonnés, résignés. Ils n'attendaient même pas l'arrivée de renforts, ils avaient peur. Peur... La peur, ce sentiment... A quoi correspondait-il, exactement ? Était-ce ce sentiment que Nakata avait ressentit lors de son combat contre le sanguinaire ? Il n'en savait absolument rien. Il l'avait sans doute ressentit dans sa jeunesse... Mais... Comment des hommes pouvaient-ils tomber face à un adversaire ? Comment pouvaient-ils oser laisser leur honneur et leur fierté de côté, ne voulant absolument pas affronter celui qui avait vaincu leurs alliés ? Avaient-ils la moindre once de courage ? L'ancien révolutionnaire ferma les yeux lentement, gardant son calme malgré le dégoût. Ils auraient du attaquer en même temps. Le blesser du mieux qu'ils le pouvaient, le tuer dans le meilleur des cas. Étaient-ils réellement des combattants de Grand Line ? La solidarité existait-elle sur ces terres ? Les dents du musicien se serrèrent et il ouvrit les yeux à nouveau, l'air énervé. Que valaient réellement ces mecs ? De rage, le jeune blond courut jusqu'à un adversaire et il lui donna un puissant coup de pied dans la mâchoire, l'envoyant contre un mur.
Comme prévu, les autres gardes ne firent que reculer. Certains tendirent leurs armes en direction de Nakata pour le tenir éloigné d'eux, comme si cette mince protection allait suffire. La révolutionnaire prit alors la parole, demandant tout d'abord au Fenice d'éviter de saccager l'endroit. Ce dernier ne répondit pas. Il savait les richesses que contenait une telle bibliothèque mais n'en avait strictement rien à faire. Dans l'instant présent, tout ce qui l'importait, c'était de secouer ces soldats. La souffrance forgeait souvent des liens. Peut être allaient ils avoir un éclair de génie et s'entraider face au maudit ? En attendant, nul n'attaquait. La plupart des guerriers préféraient aller voir les autres arrivants. Une sirène retentit alors, sans doute le signal pour faire venir les renforts. Des gardes sans doute plus puissants et plus nombreux allaient arriver sous peu... Le challenge se promettait intéressant. Mais la femme reprit la parole en direction du blond qui se tourna lentement en la toisant du regard avant de répondre :
-Où est donc passée ta fierté de toute à l'heure ? Tu demandes de l'aide à celui que tu as voulu discréditer ? Et si tu penses avoir du mal à sortir de là, tant pis pour toi...
Il n'avait que faire de cette femme et de ses alliés. Elle avait dit être de la Révolution face aux nouveaux arrivants, mais elle s'était cachée juste avant, de peur de recevoir des projectiles... Pitoyable. Plutôt que de faire face, elle se cachait... Nakata comprenait pourquoi elle avait besoin de son aide. Peut être ne savait-elle même pas se battre... Enfin, ça, il était trop tôt pour le savoir. Une balle perdue termina sa course dans l'épaule du jeune blond qui fronça les sourcils sous le coup de la douleur. Il n'y avait pas réfléchit auparavant, mais le fait que personne ne connaisse son fruit du démon pouvait être un avantage... Daisuke avait cependant du parler de son pouvoir aux deux autres pendant le court briefing qu'ils firent à l'écart du reste du groupe. Et il se dirigea droit vers la femme tandis que ses deux acolytes vinrent en direction du forban. Ce dernier ne bougea pas, les observant dans le calme. C'était pathétique. Ils parlaient pour gagner du temps, voulait visiblement éviter un affrontement direct sans pour autant voir le maudit continuer son massacre. C'était discutable, comme idée... Vu que c'était eux qui allaient être la cible du pirate. Ce dernier regarda celui qui lui avait parlé en premier. Il était l'ami de cet Aurola. Peut être avait-il une puissance proche de la sienne... Mais ce fut les paroles de l'autre qui vinrent attirer le plus l'attention du Fenice :
-Monsieur Jiro, c'est ça ? Bien... Expliquez moi une chose... Depuis quand un pirate se soucie-t'il de la sécurité d'autrui ? Ils m'ont menacés les premiers, non ? Mais effectivement, votre discours ne m'a donné qu'une envie... Celle de vous réduire en bouillie.
Il fit le premier pas en direction des deux marines et l’atmosphère sembla alors immédiatement s'alourdir. Ces deux là devaient être plus puissants que les gardes et au moins, ils étaient sans doute près à tout pour s'aider l'un l'autre. Sinon, la provocation qu'ils venaient de formuler n'était qu'un pur suicide. Alors qu'il n'avait fait que quelques pas, l'allié de Daisuke lui fonça dessus, armé d'une batte. Il attaqua en direction de Nakata qui esquiva le coup. Mais ce dernier s'avéra n'être qu'un leurre. En effet, le revers frappa l'avant bras de l'ancien révolutionnaire que celui-ci venait de mettre devant son abdomen pour éviter de se faire toucher trop sérieusement. Le coup le fit reculer de quelques centimètres et ce Kazuma fonça alors, hurlant "Home Run". Il attaqua rapidement le pirate qui esquiva les coups un à un sans aucune difficulté, les regardant simplement passer à côté de lui. Il avait beau être meilleur que la plupart des matelots, ce mec n'avait absolument rien d'extraordinaire... Le dernier coup, qui vint alors, semblait lui, être nettement plus puissant et plus rapide que ceux qui avaient précédés. Mais la main du blond vint alors à la rencontre de l'objet de fer, l'attrapant comme s'il ne s'agissait que d'un jouet. L'air surpris, le marine regarda le maudit qui dit avec lenteur :
-J'ai cru que tu allais être un adversaire de taille puisque tu étais avec Daisuke... mais je me suis visiblement trompé.
Le pied du combattant se leva et frappa le visage de son adversaire avec une puissance inouïe, l'envoyant droit contre un mur. Il retomba ensuite lourdement sur le sol, tentant certainement de reprendre son souffle. Pendant ce temps, le jeune homme décida de s'occuper de l'autre. Il prit la batte en main et s'avança vers celui qui semblait être un épéiste, puisqu'il tira son épée du fourreau. Il se mit en garde. Nakata attaqua grâce à la batte, d'un coup sec mais puissant, horizontalement. Le Fenice lança alors la batte en l'air et l'objet retomba près de l'ami de l'Aurola. Le musicien soupira avant de se mettre à courir vers ce dernier, remarquant qu'il était déjà debout. Il se préparait à attaquer puissamment, visant ses côtes dans le but de les briser.
CRÉDIT - FICHE
_________________
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Harlock Zora
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Lun 3 Sep - 18:50
Sand Storm
Episode 5 : La Révolution est dans la place
Projetée par une masse gazeuse, Zora ne comprit pas de suite ce qui était en train de lui arriver. Puis, elle reconnut le pouvoir du soldat présent lors de la Bataille de Luvneel. Prise de vitesse, elle ne pouvait rien faire d’autre que de se débattre, en vain. Elle qui s’était montrée si confiante lorsque le groupe de survie s’était formé, venait d’être neutralisée aussi simplement qu’un vulgaire pirate. Les deux individus que tout opposait, traversèrent ainsi l’ensemble de la pièce, passèrent à travers les portes de la bibliothèque royale, avant d’aller s’écraser contre le mur du couloir. Par la suite, comprenant rapidement que ses deux acolytes ne seraient pas de taille face au jeune homme décharné, le « commandant » , comme il s’était présenté aux gardes du palais, reprit consistance et retourna précipitamment dans la bibliothèque, laissant donc la Révolutionnaire seule.
Enfin, pas vraiment toute seule. De part et autre du couloir, se tenaient des troupes de gardes, armées jusqu’aux dents et prêtent à en découdre avec les trouble-fêtes. Zora était cernée. Toutefois, comme les deux troupes se faisaient face, sortir leurs armes à feu et tirer n’était pas possible. Raison pour laquelle ils se contentèrent de brandir leur lance à lame plate, tout en progressant en formation, vers les portes. Laisser ce jeune ami des animaux se défouler au milieu de tous ces précieux ouvrages n’était pas une bonne idée, mais au moins, cela lui donner l’occasion de vagabonder dans le palais sans crainte d’être poursuivie par la Marine. Mais avant, elle aurait à composer avec ces gardes…
- Vous avez entendu, c’est la Révolution qui nous attaque ! Prévenez le capitaine et sa majesté, ces intrus ne doivent pas quitter les lieux !
- De toute façon, avec la tempête à l’extérieur, je ne risque pas de bouger d’ici avant un moment… fit-elle remarquer.
- CAPTUREZ-LA !
A droite comme à gauche, les gardes attaquèrent la demoiselle. Elle eut alors un déclic, c’était l’ouverture qu’elle attendait. Le regard déterminé, elle chargea également, vers la troupe protégeant le côté droit. Sabre en main, elle passa de nombreux gardes, avant de finalement rengainer et de continuer sa route. Derrière elle, se tenaient non pas des hommes, mais des enfants, vêtus de tenues de gardes beaucoup trop grandes pour eux. Ces derniers étaient incapables de tenir leurs lances qui pour la plupart, faisaient près du double de leur taille. Sous les yeux ébahis de leurs collègues, Zora venait d’effectuer une petite démonstration du plus grand pouvoir que cet « Arbre » n’ait jamais crée.
Plus accoutumée à la discrétion et l’infiltration, Zora passa les minutes qui suivirent à se cacher pour éviter les groupes de garder et à avancer à pas de chat, tout en admirant les lieux. Le Palais du Royaume d’Alabasta était une véritable merveille d’architecture. Cerise sur le gâteau : la salle du trône. D’autant de plus qu’à cause de l’agitation, il n’y avait ni garde ni souverain pour la déranger dans cet illustre endroit. La pièce donnait sur une cour extérieure, se révélant être un immense balcon, d’où on avait vue sur tout la ville, en particulier sur la place principale, soit l’endroit idéal pour un discours. Malheureusement, pour cause d’intempéries, cette cours était temporairement interdite d’accès.
- Zora ! Te voilà ! s’écria Retch
- Que faites vous ici, tous les trois ?
- On ne savait pas trop quoi faire quand ce type a défoncé la porte, alors on a suivi le mouvement et on rentré. cafouilla Bianca, enroula son index dans ses cheveux doré
Une fois de plus, quelque chose ne tournait pas rond dans l’explication de la jeune blonde. Ce trio de danseur ne jouait pas franc-jeu, depuis le début. Ils cachaient quelque chose…
- D’abord, je rencontre un trio de danseur, on m’apprend qu’ils doivent se produire au Palais Royal, pourtant ils sont là à présenter leur spectacle en pleine rue. Ce même trio parvient à localiser un passage secret, ainsi qu’à subtiliser des objets sans que je m’en aperçoive. Enfin, ce trio arrive à traverser une salle où se déroule de nombreux affrontement, trompant la vigilance de nombreuses personnes, pour finalement débouler, comme par hasard, dans l’une des pièce les plus importantes du château… Ca fait beaucoup de mystère, non ?
Les danseurs semblaient avoir compris que Zora les avait démaqué [Hrpg : Dédicace à Jim Dagon !]. Mais après avoir vécut tous ces évènements, ils ne purent se résoudre à lui mentir d’avantage. Ainsi, comme si elle était soulagée de révéler son secret, Fioé se livre à la Révolutionnaire, un léger sourire lèvres.
- Tu as raison Zora. Avant de devenir ce que nous sommes aujourd’hui, nous étions un célèbre trio de voleurs. Enfin, nous ne ciblons que ceux qui ont les moyens… Tous ces nobles qui sont confortablement installés tandis que leur population souffre… En fait, nous servons une noble cause, mais aux yeux du gouvernement, nous sommes hors-la-loi…
Son discours était rempli d’émotions. Plus qu’une simple révélation, c’était un véritable cri que Fioé venait de lancer. Et les visages dépités de ses deux partenaires ne faisaient qu’appuyer ses dires. Zora pouvait clairement ressentir leur peine et leur souffrance. Elle-même se battait pour ça. L’histoire de toute une vie…. Ces trois-là avaient le profil parfait pour rejoindre la Révolution. La demoiselle s’apprêtait à leur proposer de rejoindre le mouvement lorsqu’elle fut alertée par un bruit venant des escaliers. Heureusement, sans qu’elle n’ait rien à leur dire, les trois « danseurs » s’étaient précipité à l’autre bout de la salle, pour se cacher dans de grands rideaux.
- Restez-là jusqu’à ce que je vous donne le signal. chuchota-t-elle, en dégainant son sabre