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Sam 14 Oct - 20:25
Serpent Noir
Ore Wa Kurohebi Da !
Eugène Fitzgérable, Second du Chef de Weatheria & Atsu, Historienne du Ciel
La folie ayant happé l’esprit de Fitz permettait à Atsu de définir un puzzle bien plus complet de ce qui pouvait se tramer sur cette île… La folie provoquée par la malédiction du Gratz prenait tout son intérêt jusqu’au moment où il décida de « solutionner » le problème de démence de l’habitant de Weatheria.
Dans les faits, il avait probablement eu raison d’agir ainsi, mais cela n’arrangeait guère Atsu qui souhaitait puiser plus d’informations dans la folie d’Eugène. Malgré tout, elle constatait qu’un autre problème allait se présenter à elle… Puisque le pépé refusait également de gravir les cieux à nouveau…
- Dire qu’on était descendu pour aider cette île… On ferait mieux de remonter avant d’être incriminés pour je ne sais quoi. Papi tu ne me laisses vraiment pas le choix là ? Demanda-t-elle au vieillard pour être certaine qu’il ne souhaitait pas monter dans le navire.
Alors elle ferait mine de bouder un peu, marchant lentement avant de passer derrière lui….
- Dodo des grands-pères !
D’un bon coup de pied retourné derrière la nuque, Atsu Archer viendrait administrer sa revisite de l’Anesthésie Gratzienne au pépé !
Et tandis qu’elle trainerait par un pied Nils et par l’autre pied Fitz, elle verrait quelques villageois mal en point arrivés.
- Eh merde ! Ils ne doivent pas nous voir !
Balançant les deux hommes dans son navire, elle soulèverait le navire de toute sa force surhumaine avant de le balancer dans les airs !
[color=orange]- Bon. Si ça ne marche pas comme ça, on a plus de bateau…[color] Dirait-elle en sautant d’un coup vers le navire, sa force bien plus grande que le maigre poids de son corps.
Ainsi elle finirait dans le petit navire volant sur lequel elle commencerait à presser les boutons hasardeusement… Bien sur un navire ne fonctionnait pas comme…. Ça ?
Un bruit de moteur avait trahi cette pensée alors que le navire commençait à projeter des nuages au hasard, avant qu’Atsu ne prenne le gouvernail et ne commence à mouliner un peu au hasard ce drôle de bateau qui ne tarderait pas à prendre de l’altitude en zigzagant.
Dans l’île d’en bas, une douce pluie était née…
Parcival de Mont-Aigü, Chef de Weatheria & Ghetis Archer
Laissant Caligula encadrer cette partie de la libération, Ghetis s’en allait vers les navires pour débloquer le reste de la situation. L’Archer ne pouvait cacher son étonnement d’être suivi par Parcival, se demandant comment un dirigeant pouvait ne pas remarquer ce genre de chose.
- Parcival, comment avez-vous fait pour ne pas remarquer l’existence d’un trafic parallèle ? Dirait-il tout en courant.
- J’ai toujours été tourné vers mon peuple et son besoin principal, c’est-à-dire la science… Nos valeurs sont si tournées vers la générosité et la sagesse que je ne pouvais même pas imaginer une telle situation. - Il est vrai que les esclaves n’étant pas des personnes de votre peuple, vous ne pouviez pas le voir. Mais la gangrène née de l’intérieur est également une menace. - Oui, notre principal point faible vient sans doute de là. Notre autarcie peut causer notre perte. - L’ouverture sur le monde a également de bons aspects c’est un fait. C’est le juste milieu que nous défendons. User de l’autarcie du ciel, mais aussi de la force d’une ouverture entre les nations qui y sont présentes. - Hmm… Dirait Parcival d’un air pensif.
Lorsque le duo arriva au niveau du navire de ravitaillement de Weatheria, différents hommes vidaient encore les caisses. Déployant son haki de l’observation, Ghetis percevrait encore des voix au sein de calle du navire. Assez rapidement les hommes à bord se braquèrent en voyant le duo arrivé, leur demandant pourquoi ils semblaient si « pressés ».
- Un trafic d’esclave sévis dans notre île… Nous venons de le découvrir… Cependant pour importer des esclaves dans notre vous n’êtes pas sans savoir qui est l’équipe logistique en charge des marchandises extérieures…
- Ne tentez rien d’irrationnel je vous prie. Dirait Ghetis en levant les mains afin de montrer sa non-envie d’agressivité… Malheureusement, les hommes savaient pertinemment ce qui les attendait, poussant ceux-ci à sortir leurs armes. Leur futur ne pourrait être que la prison et nul ne l’ignorait.
- Je m’excuse par avance. Conclurait l’Archer dans un lent soupir, alors que son aura royale se libéra sur le pont, assommant d’une traite ceux qu’il avait pris pour cible.
Cette évolution de l’Archer lui permettait d’asseoir sa puissance sans user de la force. Il était heureux de l’avoir développer à ce stade lui évitant des batailles longues. Menant son doigt à l’oiseau posé sur son épaule depuis le début de leurs péripéties, Ghetis demanderait à la bestiole de prendre sa véritable forme de gunbai. Et finalement il userait de l’Eisen-Dial présent dans le gunbai pour déformer l’arme et aller attraper chaque criminel un à un avec l’espèce de « tentacule métallique » que créait le dial.
Il les agglutinerait tous à un point du navire, avant que l’oiseau ne revienne à son état d’origine.
- Un fruit du démon ? Demanderait Parcival. - Exact, c’est un objet ayant mangé le fruit de l’oiseau. Cet objet possédait initialement un système de dial. - C’est l’objet qui mange le fruit du démon ? - C’est une technologie gouvernementale. Nous possédons quelques objets de ce genre dans La Couronne. - La technologie du Gouvernement Mondial est-elle sans limite ? - Oh, elle trouve bien des limites croyez-moi. C’est pour cette raison que je ne leur transmets pas l’ensemble de la technologie céleste. Je tiens à ce que le Ciel garde plusieurs jokers dans ses manches. - Je vois. - Enfin, ne perdons pas de temps ! Allons dans la calle !
Immédiatement les deux hommes descendraient dans la calle et constaterait qu’il n’y avait là que des caisses. Néanmoins, d’un simple usage du mantra la vraie nature des caisses serait révélée, puisque des personnes s’y trouvaient.
Alors, rapidement l’Archer irait les ouvrir à l’aide de sa force, faisant craquer un des pans d’une caisse pour découvrir que dans les caisses se trouvaient en vérité des cages. Sans difficulté Ghetis pourrait ouvrir chaque caisse et briser chaque cage…
Cependant le plus effrayant, pour lui ne fut pas ce point…
« Ghetis » « Kami » « Dieu » « Amiral », différents noms lui étaient servis à mesure qu’il ouvrait les cages, mais tous le ramenaient à un fait assez clair : tous ces anges venaient de sa nation. Lui qui s’était érigé en protecteur des anges et en véritable libérateur de ce peuple opprimé avait trop tardé… C’est en tout cas de cette façon qu’il vivait cette situation. Combien de disparation avaient été signalés depuis qu’il « régnait », combien d’anges avaient subis cette traite silencieuse.
S’il avait appris à se contenir avec le temps, une profonde peine mêlée à une haine grandissante continuait de proliférer en lui. Plus le temps passait et plus l’homme s’attachait à ce peuple dont il était devenu le défenseur. Ainsi, il s’en voulait d’avoir été si lent à défaire ce trafic jusque-là introuvable à cause de la fugacité de Weatheria.
Alors à chaque remerciement, le Vairon s’excusait de ne pas avoir été assez rapide. Il promettait aux siens que cela n’arriverait plus, qu’ils retrouveraient rapidement leurs proches.
Et en cet instant où l’Archer vivait un moment de peine, où il devait feindre le réconfort, Parcival vivait là toute la fragilité de son système et la naissance d’un désir d’évolution, la naissance d’un désir d’amélioration.
La naissance d’un besoin de justice.
- Nous nous devons de rejoindre le Royaume Céleste pour mettre en œuvre notre soutien à ces nations. Tout cela est de notre faute… Dirait l’homme en serrant son sceptre, en serrant les dents et en pestant contre sa naïveté.
Pour autant le regard que lui adresserait Ghetis serait plein de détermination.
- Caligula et moi, nous vous y aiderons.
Réunissant chaque individu kidnappé, le duo quitterait le navire, tandis que l’Archer appela les hommes présents sur son propre navire afin de procéder à l’arrestation des contrebandiers et la prise en charge des civils.
Le temps passant, Ghetis et Parcival reviendrait au village avec les otages et quelques marines afin de rejoindre Caligula, Taito et les autres esclaves. ----------------------------
Eugène Fitzgérable, Second du Chef de Weatheria & Atsu, Historienne du Ciel
« BOUM ! »
Durant ces évènements le navire-montgolfière qu’avait pris Atsu s’était crashé au port de Weatheria… Les Scientifiques effarés étaient venus secourir le trio assez rapidement.
- Plus de peur que de mal, c’est le navire qui a tout pris… Je ne piloterai plus ces engins.. Bref ! Je dois vite rejoindre Papa !
« Mais attendez mademoiselle ! » S’écrièrent plusieurs scientifiques, alors qu’Atsu souleva Nils d’un bras et Eugène de l’autre pour se rendre jusqu’au village… La demoiselle avait beau prétendre qu’elle allait mieux, le crash l’avait sonné et son pas s’avérait assez hasardeux, sans trop savoir comment elle s’était retrouvée face à ce lieu…
D’étranges bulles cadenassées, au milieu d’une sorte de petit jardin. - Mais il y a la clé sur le cadenas. Oh ! Je sais !
Ouvrant l’une des bulles, Atsu y logera Nils, avant de soigneusement refermer la bulle.
- Ça doit être une sorte de boxe pour animaux. Au moins ici, il ne fera pas d’autres bêtises.
Cette fois-ci Atsu pris le temps de souffler davantage et lorsqu’elle se rendrait à la place publique, l’ensemble du groupe aurait eu le temps de réunir tous les esclaves et braconniers, tandis qu’elle ramenait Eugène qui aurait sans doute retrouvé plus de lucidité d’ici là.
Ce qu’elle ignorait, c’est qu’elle avait en vérité enfermé Nils dans la prison de Weatheria… Elle était si peu utilisée et les gens étaient si honnêtes qu’elle était simplement dans une petite « plaine » en périphérie de la ville…
Vente sur dans le ciel et livraison dans tout Grand Line : Ici
Spoiler:
La phrase culte de Mars : [17:24:26] @ Harlock Zora : Ha, à la prison, c'est le Noctis-show ! xD
[16:48:14] Fenice Nakata a été kické par Ghetis Archer [16:48:41] Fenice Nakata a été banni par Ghetis Archer
Ghetis Archer
Nils Gratz
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Mer 18 Oct - 21:41
Le chateau dans le ciel
Le réveil fut terrible pour l’ancêtre. Il goutait enfin au type d’anesthésie qu’il avait pris l’habitude d’adresser à ses patients et constatait ainsi par la même occasion qu’il y avait un petit quelque chose de « brutal » dans cette méthode. Se grattant la tête, le vieillard constata une belle boule au sommet de son crâne. Grognant quelque peu, Nils s’étira longuement pour constater qu’il n’était plus sur l’ile empoisonnée : il se retrouvait dans une chambre assez originale avec des cartes et des indications météorologiques diverses et variées. S’habillant tranquillement, il fut interrompu par quelques coups sur la porte tandis qu’un jeune soldat entrait.
- Votre navire vous attend vice-amiral.
Ah ? Est-ce qu’il avait fait un mauvais rêve ? Laissant son regard vagabonder au travers d’une fenêtre, Le Gratz comprit tout de même bien vite qu’il n’était en réalité pas à Marijoa. Avançant un peu, il remercia le jeune cadet d’un air grincheux qui ne demanda pas son reste et partit. Nils prit ses affaires et le suivit alors tranquillement.
Beaucoup de choses passaient dans la tête de l’ancêtre sans pour autant s’en formaliser, le mal de crane lui prenait déjà bien assez d’énergie pour s’intéresser à devoir réflechir plus que de raison. Ainsi, il se laissa guider jusqu’à ce qui semblait être un port ou tout du moins un endroit de chargement. Ce dernier lui semblait familier, est-ce que ce n’était pas par ici qu’il était arrivé à la toute base ? Une bouffée de chaleur prit le vieil homme : une peur viscérale le prit soudainement, comme s’il réalisait finalement qu’il commençait peut-être à perdre la tête. Et s’il ne se souvenait plus ? Et s’il n’était plus en capacité de se remémorer ses petits-enfants ? C’était comme si l’existence même de l’ancêtre était remise en cause l’espace de cette seconde. Nils fut néanmoins sorti de sa torpeur par un léger cri.
Papy ! Le grand-père était soulagé. Ce cri, il le reconnaitrait entre mille : sa petite-fille Ginny était proche de lui et venait de le retrouver, il l’avait reconnu sans difficulté. A côté d’elle, une grosse dame tenait une louche à la main et son visage, bien que fermé, laissait entrevoir une once de soulagement également.
La grosse dame de cantine avait finalement réussi à être jointe par escargophone pour indiquer la position de l’ancêtre. La soupe même pas terminée, elle avait choisi de réquisitionner un navire pour aller chercher le vice-amiral. Il ne fallait pas perdre la moindre minute, chaque seconde était précieuse et elle s’en serait voulu de ne pas accompagner Nils dans la dure épreuve qu’allait être la sienne prochainement. Elle l’accompagnerait, c’était certain.
S’approchant du duo, le grand-père remarqua qu’un animal les suivait tranquillement et mit un temps à réaliser qu’il s’agissait…
Une licorne ?! Même Nils en fut étonné. Certes, la petite avait toujours eu le don de lui expliquer que ces animaux existaient et qu’elle en avait pourtant vu des milliers et pour autant, bien qu’il eût encouragé sa progéniture à poursuivre ses rêves, il réalisait soudainement la véracité de ses propos.
Bah oui ! C’est Cornella parce que… bah tu vois… sa corne est là ! Ginny pointait la corne de l’animal qui s’inclina devant l’ancêtre. Mama salua également le Gratz avant de lui indiquer le chemin du navire. La petite rêveuse exprima alors un cri de contentement et de joie en commentant ce qui allait maintenant se passer !
Super ! On va faire un tour de poulpe de baudruche ?! Un haut le cœur prit de nouveau le vieil homme qui réalisait soudainement qu’il était encore dans les airs mais l’amour pour sa petite-fille prit le dessus jusqu’à ce qu’il monte dans le navire. Angoissé, Nils claqua des dents à l’idée de ce qui allait se passer pour retourner sur GrandLine… paniqué, il ne parvint pas à donner le moindre ordre pour apprêter le navire qui était venu le récupérer. Mama avait pris le relai et, pour le coup, parvenait d’une main de maitre à prendre les commandes malgré son grade peu élevé. A croire que l’expérience de la grosse dame était suffisamment ancrée dans l’esprit des jeunes pour mettre à mal toute idée de rébellion ou de doute.
Allons-y ! Se retournant vers le Gratz toujours autant à se ronger les ongles une fois qu’elle eut terminé d’aboyer les ordres, Mama Ité changea du tout au tout et sembla bien plus triste qu’à l’accoutumée. Elle s’apprêtait à lui révéler beaucoup de choses et ne savait pas par où commencer : le décès de Erwin, les araignées, les traces d’Alphonse… malheureusement, aucun mot ne lui venait et Nils ne semblait pas enclin à l’aider, paniquant de plus en plus à l’idée de « voler ».
Au final… le vieux se ravisa.
Non… non… on peut pas, on va construire une échelle qui partira de… Le vieil homme n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un coup vint le saisir à nouveau au même endroit que la première bosse. Quelqu’un venait de lui administrer une anesthésie Gratzienne… une nouvelle. Après tout, il valait quand même mieux que ça se passe ainsi pour tout le monde afin d’envisager la descente !
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Signature réalisée par Komatsu
Nils Gratz
Caligula Spown
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Sam 11 Nov - 3:02
Le Château dans le Ciel L'ensemble des esclaves ici présents avaient été libérés. Caligula n'avait pas obtenu de réponses à sa question posée à l'oreillette, ce qui l'inquiéta le temps d'un instant. Il avait certes confiance en ses camarades, avec lesquels il n'était pas à leur première mission, mais il se rendit compte que cette histoire de trafic d'esclaves était bien plus grosse que prévu et donc, que les commanditaires de celles-ci ne devaient pas être n'importe qui. Tout ce qu'il espérait c'était que ni Parcival, ni aucun autre ange n'y était assimilé de loin ou de près.
Caligula revint auprès de Babylone et des ex esclaves. Certains qui avaient le privilège de pouvoir approcher Ygratt en avaient profité pour lui expliquer la situation. Ceci n'avait pas baissé sa vigilance à l'égard du shandia mais il était prêt à accepter son aide à condition que Babylone et d'autres soient présents. Le shandia s'approcha du groupe et vint alors calmement briser les chaînes retenant Ygratt captif. Mais à peine libre, celui-ci prit aussitôt ses distances d'un bond vers l'arrière tout en maintenant le regard fixé sur Caligula. Dans ce cas, Caligula comprit une simple libération physique ne serait pas suffisante. Il allait falloir libérer Ygratt de ses chaînes psychiques, insuffler une promesse de renouveau et d'entraide dans le cœur de cet esclave brisé. La mission paraissait loin d'être simple, mais le shandia s'y engagea personnellement. Il ne le laisserait pas perdre face à sa peur, il l'aiderait à surmonter la pente et se relever.
- Lorsqu'un ange souffre d'un mal, c'est toute la communauté du ciel qui en est impactée. Il m'est impossible de ne pas venir en aide aux miens et tu fais partie des miens Ygratt, alors je te viendrais en aide. Caligula n'avait obtenu aucune réponse suite à cette phrase, mais il n'en avait pas besoin. Il se tourna plus tôt vers Babylone pour lui demander de prendre les rênes concernant le groupe d'affranchis.
- On va sortir d'ici et rejoindre les autres. Vérifions que tout le monde est en état de marcher. Que ceux qui ne le peuvent pas soient portés par les plus costaux et endurants. Les plus forts au combat vont à l'arrière par mesure de sécurité tandis que moi j'ouvre la marche de sorte à se débarrasser de ceux qui nous feront face. - Ok, laisse-moi cinq minutes et on y va.
Il n'en fallut pas plus pour que Babylone et les plus charismatiques organisent le groupe. Ils suivirent alors Caligula qui avait quelques mètres d'avance lui servant à débusquer les éventuels contrebandiers. En fin de compte, le chemin se déroula sans le moindre encombre et pour cause : Revenant à son point de départ, Caligula retrouva son frère d'armes Taito qui avait transformé le lieu en véritable champ de bataille. Autour d'eux, les vestiges d'une lutte féroce révélaient la victoire de Taito contre la horde de bandits, accompagnée de la silhouette imposante d'un grand ours vaincu. Caligula, sourire sincère aux lèvres, s'avança vers Taito en applaudissant le travail de son collègue.
- Et ben ! On dirait que mon collègue Taito ne déçoit jamais ! Nous avons tous besoin d'un héros comme toi Iahahahaha. Caligula qui avait pris soin de conserver les chaînes et bouts de cordes restants s'en servit pour faire le tour et attacher les bandits vaincus qui étaient encore en vie. En temps normal il se serait débrouillé pour tous les ramener avec lui d'une seule traite, mais il se devait de prioriser la sécurité de Babylone et des autres ici. Il laisserait donc à Taito la mission de les escorter jusqu'à la ville s'il s'en sentait capable, sinon le zoan reviendrait les chercher juste après. Quoi qu'il en soit, au vu des dégâts que leur avait infligés par le sniper, ceux qui se réveillaient entre-temps n'auraient guère le temps d'aller bien loin.
Le groupe désormais au complet revint sur la place du village. Caligula et Babylone retrouvèrent donc Ghetis et Parcival qui étaient accompagnés de marines et d'autres contrebandiers visiblement. Il semblait bien que cette affaire était encore plus grosse qu'elle ne le paraissait. Ghetis, Caligula et Parcival allaient devoir en discuter, voir comment gérer cette situation et surtout s'assurer que ce genre de chose ne se reproduirait plus. Avant toute chose, la priorité était de gérer les individus présents, y compris ceux qui étaient maintenus sous contrôle et attendaient calmement leur arrestation. Caligula dépêcha alors quelques marins pour assurer leur captivité définitive, tout en demandant à d'autres de s'occuper des anciens esclaves, avec une mention particulière pour le cas spécial qu'était Ygratt. Ceci lui laissa le temps de résumer la situation et d'écouter ce qu'avait à dire Parcival et l'Amiral Kurohebi.
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Une semaine s'était écoulée depuis que les esclaves avaient été libérés. Taito et Nils avaient dès lors quitté l'île ne laissant plus que La Couronne sur les lieux. Durant cette semaine, Caligula avait entrepris de refaire gagner confiance à Ygratt, étant devenu craintif et méfiant envers le monde qui l'entourait. Petit à petit, à travers des gestes de compassion et de compréhension, Caligula avait réussi à percer la carapace émotionnelle d'Ygratt. Au début, Ygratt se contentait de fuir dès qu'il voyait le shandia l'approcher. Mais avec le temps, il apprit à rester à ses côtés sans dire un mot. Caligula avait montré une patience infinie, acceptant les silences et les réticences d'Ygratt sans jugement. Ensemble, ils avaient partagé des tâches quotidiennes, des moments simples de camaraderie qui semblaient banals pour beaucoup, mais qui étaient une lueur d'espoir pour Ygratt. Caligula avait prouvé qu'il n'était pas seulement un libérateur, mais qu'il pouvait aussi être un ami sincère. Des discussions entre les deux hommes virent le jour et peu à peu Ygratt commença à partager des fragments de son passé, des fragments qu'il n'avait jamais osé dévoiler à personne.
Ayant vécu dans la servitude pendant de nombreuses années, il raconta l'histoire de sa perte progressive de confiance en l'humanité, révélant comment cette peur extrême s'était développée en lui. L'histoire, même pour le shandia, fut poignante et difficile à entendre jusqu'au bout. Mais elle fournissait des informations cruciales, et ce sont ces informations qu'il s'apprêtait à partager ce jour-là avec Ghetis et Parcival. La réunion se tiendrait dans une salle de conférences au sein d'un des laboratoires de Weatheria.
- Le trafiquant d'armes qui sévit localement se nomme Cumu Nimbus. Il semble favoriser la discrétion en ayant un petit nombre d'hommes sous ses ordres, mais son groupe est plus redoutable sur le plan du combat que celui que nous avons démantelé la semaine dernière. En outre, son principal client serait un certain Ypéritt Jindosh, mais Ygratt ne dispose d'aucune information supplémentaire à ce sujet. Ses yeux glissant de Ghetis à Parcival, puis de Parcival à Ghetis, le Shandia reprit la parole en saisissant un crayon et une carte de l'île. Caligula, représentant graphiquement les informations fournies par Ygratt, désigna l'emplacement du repaire du trafiquant.
- Nous avons l'opportunité de démanteler ce réseau une fois pour toutes. C'est là que nous devons agir ! Nous allons faire d'eux un exemple et démontrer à tous ceux qui auraient des idées sur nos îles que le Royaume du Ciel sait se montrer sans pitié.
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[20:55:27 16/10/2016] Maud Butterfield : faut avouer qu'il est fort quand même [20:56:16 16/10/2016] Maud Butterfield: plus rien ne l'arrête :/ [21:15:42 16/10/2016] Charlotte S. Butterfield : kickez le [21:17:48 16/10/2016] Fudo : ça fait une heure qu'il massacre l'humour [21:21:12 16/10/2016] Sakuga Keigo : tg ptn [21:21:34 16/10/2016] Maud Butterfield: cali arrête stp c'est du harcèlement à ce niveau [21:21:38 16/10/2016] Fudo : je craque putain [21:33:39 16/10/2016] Fudo : #calimaeu
Caligula Spown
Ghetis Archer
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Mer 6 Mar - 8:09
Serpent Noir
Ore Wa Kurohebi Da !
Les accomplissements menés par cette unité de marine avaient une saveur presque amusante quand on prenait le sérieux dont avait preuve Taito, le ridicule pour lequel Nils s’était illustré et la diplomatie des leaders de La Couronne. Pour autant, ils avaient accomplis leurs objectifs et pouvait s’en féliciter.
Ainsi, avec le groupe de criminels au complet, Ghetis ne pouvait s’empêcher de penser à une seule chose : le commerce d’esclave dans les mers célestes venait de subir son dernier coup d’épée. L’Archer n’endiguerait pas le problème de l’esclavage des anges, dans la mesure où il y avait des anges sur la mer bleue qui pouvaient être kidnappés. De plus, il pourrait sans doute se produire des kidnappings isolés. Néanmoins, cette action mettait un terme au braconnage de masse que ce peuple subissait sur ses propres terres.
Souriant, à cette perspective, le brun accueillit chaque esclave à bras ouverts, sans tarder pour fournir au peuple de Weatheria une première technologie : les pop greens alimentaires.
Doucement, une semaine entière fila, permettant à Nils et Taito de retrouver la mer bleue leur étant si chère. Et tandis que Caligula s’occupait d’un ancien esclave en particulier, Ghetis tâchait de s’intégrer dans les coutumes de Weatheria, tout en préparant la logistique qui permettrait aux anges kidnappés de retrouver leurs proches.
Babylone Essence
Durant cette période, l’Archer observa avec étonnement l’intérêt de Babylone pour le mode de vie du peuple de Weatheria. Davantage que la météorologie c’était le système de déplacement de Weatheria qui l’attisait en elle une certaine fougue. Elle passait son temps à migrer vers le poste de contrôle afin d’observer les scientifiques permettant le déplacement de l’île.
Par ailleurs, les habitants de l’île avaient assez rapidement appréciés son attitude enjouée et avenante.
Ghetis avait tâché de garder un œil sur la petite sœur d’Evane Essence afin d’être certain que rien ne lui arrive, profitant de cela pour contacte la sœur ainé de Babylone par escargophone. Celle-ci rassurée, l’histoire lui avait été contée par sa sœur et l’Archer. Si l’Ustad du Lion s’en voulut grandement, elle était heureuse de savoir sa sœur saine et sauve.
- Tu sais Babylone, je pense que tu pourrais aisément rester vivre ici pour en apprendre plus sur le fonctionnement de l’île, quitte à faire de régulier allés-retours entre High West et Weatheria. Si tu apprends les bases de la navigation, je ferai en sorte qu’on te confie un des oiseaux volants guerriers. Il pourra assurer ta protection et tu pourras aisément faire le trajet. - Vraiment ? Tu es sûr Ghetis ? - Bien sûr, Evane sait différencier un esclavagiste d’une bonne personne. Ce peuple n’est pas mauvais… Ils sont beaucoup trop tourne vers une science douce pour penser à comment causer du mal envers autrui. L’acte de Fitz me parait étrange, les coutumes de ce peuple sont trop ancrées dans le respect pour que l’idée de réduire des personnes en esclavage lui soit venue si facilement. Je vais l’interroger davantage. Pour Evane Essence, situ souhaites réellement la convaincre il faudrait qu’elle puisse venir sur cette île plusieurs fois te rendre visite. Si tu veux je négocie ça auprès du chef de l’île. - Vraiment ? Oh merci Ghetis ! Je vais vite apprendre comment naviguer dans le ciel !
Parcival de Mont-Aigü, Chef de Weatheria & Ghetis Archer
Par la suite le brun retrouva Parcival afin de discuter du cas de Fitz en allant vers la prison de Weatheria.
- La situation me parait malgré tout assez étrange. Votre peuple est tourné vers la science et n’a clairement pas le temps de s’adonner à quelconque méfaits. La corruption n’est pas dans votre mode de pensée. D’autant plus que je n’avais jamais vu d’ange esclavager d’autres anges. Même si la communauté de Weatheria est mixte, avec une majorité d’humains, des anges y vivent quand même. J’aimerais donc question Fitz sur ses agissements. Expliquerait l’Archer.
- Eh bien il est vrai qu’Eugène m’a toujours été particulièrement fidèle, nous collaborons ensemble depuis des années et sa dévotion n’a jamais fait l’objet de doute. J’admets ne pas comprendre ce qui aurait pu le pousser à mettre en place ce réseau. J’ai tenté de discuter avec lui toute cette semaine, mais rien n’y fait. Répondrait Parcival en parlant d’Eugène Fitzgérable.
Soufflant, l’Archer ferma les yeux d’un air exténué.
- J’espère vraiment parvenir à créer la paix dont je rêve. Si les êtres du Ciel s’attaquent entre eux la défense sera plus complexe.
Eugène Fitzgérable, Second du Chef de Weatheria
Ainsi, le binôme arriverait vers les cellules-bulles. Bien qu’en plein air, ces cellules semblaient inviolables ou n’intéressées personne, le peuple n’y passait que pour discuter avec les détenus et comprendre leurs motivations plutôt que venir les sauver ou autre. Alors en arrivant la discussion pour l’Archer et le Mont-Aigu fut assez simple à aborder vis-à-vis d’Eugène.
- Je ne comprends pas ce qui vous a poussé à réaliser de tels actes et Parcival non plus… Je m’étais entendu avec une Dragon Céleste afin de faire cesser le commerce d’esclaves célestes, du moins l’esclavage dit « légal ». Par la suite, il ne restait qu’à bloquer l’esclavage dit « illégal » que d’autres Dragons Célestes continuaient d’employer. Néanmoins, comment une personne vivant à Weatheria a-t-elle été emmenée à échanger avec des braconniers afin de maintenir un réseau profitable aux nobles les plus perfides de ce monde. Entamerait Ghetis. - Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Weatheria n’a pas été fondé par des anges, mais par un humain du nom d’AmajI D. Peneron. Et aujourd’hui l’île est dirigée par Parcival de Mont-Aigu. L’île n’a d’anges que ceux qu’elle a accueilli. Répondrait Eugène.
- Mais Eugène d’où te viennent ces idées sectaires vis-à-vis d’une partie de notre peuple ? Nous avons toujours été unis. Rétorquerait Parcival.
- Je suis toujours unis au peuple de Weatheria, je n’ai simplement pas d’attache envers les autres peuples célestes. - Mais pourquoi ? - Tu as découvert quelques choses qui t’y a motivé n’est-ce pas ? Déclarerait Ghetis d’un ton plus solennel. Il voyait là l’attitude de ceux qui avaient pu trouver en lui un nouveau « dieu du ciel ». - Dans la bibliothèque personnelle de Parcival… Il y a un livre qu’il n’a pas lu. - La bibliothèque familiale ? Effectivement je n’y ai pas tout lu. Certains ouvrages sont particulièrement anciens, leurs savoirs étaient souvent obsolètes.
- L’un d’eux retrace les origines de votre lignée, celle des Mont-Aigü, descends directs de Congrenable De Mont-Aigü, un grand chevalier au service de Mathilda Nago.
- Une Dragon Céleste.
-Une ancêtre des Nago oui. C’est en découvrant cela que j’ai compris que notre peuple vivait librement en parti car les Nago nous avaient, sans aucun doute, protégé il y a plusieurs années de cela avant que nous ne devenions suffisamment avancés pour être intouchables.
- Il est vrai que les Nago étaient une puissante famille guerrière par le passé d’après mes enseignements. Je crois même que le premier Amiral-en-chef de l’histoire était un Nago, étant donné qu’ils sont les fondateurs de la Marine. Leur Leader actuel se surnomme d’ailleurs « Amiral des Cieux ». Il y a donc une logique à votre vision des choses oui.
- Vous voyez !
- J’ai été brièvement confronté à lui, il souhaitait me trancher la tête car je n’adhérais pas à la religion du Constantinisme, une religion se répandant dans la mer bleue. Cependant… Eugène, les Nago ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, parmi les familles de Dragons Célestes une partie d’elles ont sombré dans l’oisiveté et ne réalisent plus rien pour le peuple depuis des lustres. Ils ne servent qu’à dilapider l’argent public. Et malheureusement les Nagos en font partie. Cela doit faire des décennies que Congrenable de Mont-Aigü a été oublié en bas, en tout cas chez les Nagos.
- Quoi ?! Comment est-ce possible, comment pourraient-ils nous avoir oubliés ?
- Cela n’est autre que l’effet du temps, les gens meurent, leurs idées également si aucune transmission n’a aboutie. Et c’est sans aucun doute ce qu’a vécu la famille des Mont-Aigü. Les Nagos vivent pour eux aujourd’hui et uniquement pour eux. Ils n’ont que faire de nos histoires, je suis navré de vous l’apprendre…
La suite de la discussion fut plus sobres, discutant un eu avec Eugène, sans pouvoir obtenir de lui un nom de fournisseur ou autre. Le commerce était officiellement endigué et c’est tout ce qui devait compter. Aujourd’hui La Couronne avait vaincu l’esclavage céleste de façon définitive.
Parcival ferait visiter à Ghetis sa bibliothèque personnelle afin de trouver le livre dont parlait Eugène et après de longue recherche il trouva un ouvrage d’apparence ancienne, mais dénué de poussière, preuve qu’Eugène le traitait avec le plus grand soin.
Enfin, quelques jours plus tard, le duo pourrait rendre visite à Caligula afin de lui compter cette histoire, tandis que lui leur délivrerait une histoire des plus surprenantes !
Un trafic d’armes existait également à Weatheria ? Il s’agissait d’un petit groupuscule, mais La Couronne aurait sans aucun doute les moyens de les arrêter en menant l’assaut aujourd’hui tant qu’ils n’y étaient pas préparés
Voir Caligula dresser une carte précise et identifier la zone à assaillir provoquait immédiatement un sentiment de joie chez l’Archer qui le voyait prendre goût à des choses qu’il n’appréciait guère autre fois. Est-ce qu’à terme le poste d’Amiral entrerait dans le champ de ses objectifs ? Cela était un projet de plus en plus viable. D’autant plus que Ghetis comptait laisser sa place d’ici un an afin de devenir Lieutenant-Général. Si le poste ne lui était pas attribué, alors il retournerait à la vie civile.
- Bien dans ce cas avec notre unité présente sur le navire, nous devons avoir une cinquantaine d’hommes, avec nos équipements à dials ça devrait être suffisant pour les appréhender. Je te propose de mener l’assaut aujourd’hui, mais de façon discrète pour que le peuple ne soit pas affolé...
Prenant l’escargophone pour appeler les marines présents sur le navire de La Couronne, Ghetis les inviterait à se préparer pour que quelques heures plus tard cet assaut puisse être mené par le Spown. Le Vairon l’accompagnerait en guise de camarade, mais le laisserait mener à bien l’assaut.