La décadence humaine se pavanait avec ses grands airs supérieurs de souverain du carnage sociale et économique, du chaos et de la divulgation. Le profit individuel au-devant du profit commun, sur les flots incertains de l’opulence immatérielle d’un contingent minimale, cœur d’une société en souffrance agonisante sur les berges artificielles d’une contrée où tout est faux jusqu’à l’âme elle-même. Les constats tristes de la réalité de Wreckland, pays sans esprit d’un abandon certain et d’un affolement destructeur. Une quête sans commune mesure avec le talent du marin, le fléau du destin ou le courage de la main. Brave parmi les bras, la tempête se répand dans les cœurs comme la faux laboure le champ de son propre sang. Les appels du destin son inopérant à l’apanage des rois. Des larmes sont nées la tristesse, des ombres coulent les fourmis. Le milieu est sali, pétri par la dégénérescence, l’insalubrité égide des vilaines malsaines et prépondérantes d’une destruction par l’humain d’un contexte, d’un milieu où survivre et vivre sont synonyme. Puis soudain, l’arrêt fut marqué à la volé, manquant de déstabiliser le court du mouvement si la prémices n’avait été indiqué d’une fugace et volatile parole qui depuis était morte dans le néant. La narration se fit primitive, revêtant ses traits de rumeurs sous la voilure des concerts assourdissant de la collectivité viciée. La réponse à Liftéria viendrait marquer l’embarquement dans la suite de cette épopée au visage tuméfié.

-Légende ? Beaucoup de temps a du passé pour que les rumeurs se fassent mythes et que les anciens deviennent les prochains, susurra l’angélique aux quatre ailes qui contrairement à celles d’Icare étaient bien réels, prête à défier le courroux solaire pour s’imposer dans l’intérêt du tout à chacun, de l’étendu sans fin de la mélancolie et du partage instigateur.

Une sensation terreuse s’installait, asséchant la langue de ses noirs démons. L’omniprésence du Malin, des terribles maux de la concupiscence, du péché terrible et des nuits maudites. Rien ne servait plus la cause des infimes que la parure du levant. Même les toiles glissant sur le verbe et s’affalant en phrases tenaient leur cap d’une intervention primaire dédouanant le terrible du faisable. Jamais plus l’orage ne guiderait le cadre sur la coque blafarde d’un avenir mort-né dans les couches les plus innombrables de la structure dévorante qui engloutissait cadavres et visages dans ce tas fumant d’épaves dépravés, ce monticule inconcevable arraché au lendemain du souterrain. Gravé dans les chairs mortels d’un atome inspirant, les lèvres se descellèrent avec l’insistance du vent. Néanmoins, la verticalité s’offrit au silence pour répondre sans autre tolérance. La superstition en gage de bonne foi, il faudrait s’engager sans plus grand fracas vers l’antre du jeu, de l’argent sale, de la débauche forfaitaire et du gouffre sociétale. L’ombre planait sur les existences maintenant que l’approbation de l’ailée avait été délivrée à son comparse de toujours, son camarade sylvestre dont les temps lointains avaient été ensevelie sur l’autel du jugement infernal en une heure où tout n’était que lumière disparate et incertitude naissante.

Elle avait donc simplement employé Légende plutôt que rumeurs, ou même mythe urbain. Au fond cela ne changeait pas grand-chose, mais comme la De Lérhane pesait chaque mot et donnait beaucoup d’importance au choix du lexique, les nuances de vocabulaire ayant sens et précision de son point de vue fort rhétorique. L’heure n’était cependant pas au pinaillage et à mesure que les secondes défilaient la destination se rapprochait inexorablement, les silhouettes se déplacement au milieu du brouhaha organique et humain de la rue afin d’essayer de rejoindre la bâtisse qui ne tarda guère à se présenter à la vue du trio de protagoniste de cette aventure qui s’était annoncé comme très sombre. Le regard de la bilcane détailla les contours du bâtiment qui baignait dans son apparat, invitant à la luxure et l’espoir de lendemain meilleur. C’est dans les plus beaux lieux que l’on peut hypnotiser les pauvres erres et leur faire miroiter une chance qu’il ne risque pas d’avoir. Ainsi l’homme à la tête de tout ceci, le ponte faisant partie des Barons de Charpente, était un vieux de la vieille qui maintenait son emprise sur ce domaine depuis fort longtemps… Peut-être depuis que l’île artificiel aux épaves existait même. Il était ainsi possible qu’il s’agisse d’un actionnaire originel ayant souhaité la création d’un pareil endroit. Le système qu’il avait mis en place pour asservir les gens et qui était expliquer par Lifteria était des plus logique et efficace. Ce ne devait pas être le seul patron de casino à procéder ainsi sur la planète, mais c’était assurément diablement efficace quand c’était bien fait. Avec cela le patron devait avoir un contrôle assez oppressant et complet sur ceux qui travaillaient pour lui au sein de son domaine.

-La logique voudrait que l’on se sépare pour couvrir plus d’espace et être prêt à agir sur une plus large zone à chaque instant, néanmoins je pense que ce serai une erreur puisqu’en se dispersant nous nous affaiblissons et que si une situation tourne mal ou que l’on essaie de nous capturer il vaut mieux être ensemble pour lutter et se créer une voie de sortie. Après tout, peut-être que ce Baron est au courant pour Lifteria via son compère ou un espion. Il pourrait alors vouloir en profiter pour mettre la main sur Lifteria, que ce soit pour faire un moyen de pression sur son confrère, même pour juste l’échanger, ou cherché à l’exploiter. Et puis des anges ça se vent plus cher que des humains alors s’il aime bien l’esclavagisme on pourrait l’intéresser. Demeurons sur nos gardes, cela vaut mieux en terrain ennemi.

Ainsi, la De Lérhane suivrait son ami d’enfance et dépenserai également de quoi s’acheter un peu de jetons. Avec sa taille disproportionnée, la demoiselle ailée pourrait observer par-dessus les personnes ce qu’il passait, là où une personne normale serait gênée dans son champ de vision par les autres. Néanmoins, le trio risquait de beaucoup attirer l’attention et l’être ailée espérait que cela ne serait pas annonciateur du pire étant à venir.

-Je ne maîtrise aucun des deux, mais au moins je connais quand bien les règles du poker… Du coup, si cela vous va, je m’orienterai plus vers le poker, répondit la De Lérhane en tapissant les lieux de son regard assaillant et scrutateur.

L’Archange du Typhon s’installa à une table, encaissant sans broncher les coups d’œil surpris de ses voisins de partis qui ne s’attendaient certainement pas à croiser une telle personne dans un lieu comme celui-là. Laissant son oreille se balader au gré de la sonorité, elle saisit bien entendu l’échange entre le croupier et son ami d’enfance. La bilcane comptait sur la jeune surdouée pour l’aider en lui soufflant quelques conseils si jamais son intelligence accrue était en mesure de traiter cela au mieux. Laissant le Keigo faire le parieur et conservant toujours son fluide perceptif focalisé sur ces deux voix de références, l’originaire de la mer blanche récupéra les deux cartes qui furent lancé par le croupier. Il n’y avait plus qu’à espérer que la maison ne trichait pas pour augmenter ses gains. Car il est vrai que si au final c’est toujours la « maison » qui gagne, cette dernière pouvait être plus ou moins avare. En tout cas, l’ancienne révolutionnaire souleva discrètement les atouts qu’on lui avait fourni. Roi de cœur et deux de carreau. Pas la meilleure main du monde assurément, mais il restait à voir celles qui étaient placé au centre de la table, le Flop en somme. Un deux de trèfle, un quatre de cœur et un valet de pique. Autant dire que la seule combinaison de la céleste en attendant le turn et la river était une paire de deux, soit la paire la moins puissante qui soit. Elle n’allait pas aller loin avec ça… Cependant, l’angélique avait un avantage pour bluffer : une certaine impassibilité naturelle qu’elle avait perdu avec les années mais dont elle pouvait forcer le trait volontairement ici pour n’avoir aucune réaction.

Jetant des regards tranquilles et sereins aux autres personnes autour de la table, elle remarqua bientôt quelqu’un qui semblait stressé beaucoup et paniqué. Après plusieurs échanges, la rétractation de certains joueurs mais pas de celui qui semblait ne pas apprécier ses cartes, le turn fut sorti : le roi de trèfle. Bingo. Même si elle n’en laissait rien paraître, la fille des cieux était rassurée. La paire de roi était la plus puissante en dehors de la paire d’as. Double paire, une faible et une forte, c’était quand même intéressant. Pour assurer une victoire, il lui fallait un dernier roi pour avoir brelan de rois et ainsi sortit avec un full aux rois par les deux. Cependant, la De Lérhane se méfiait de celui qui semblait visiblement stressé. En effet, la lecture de sa voix laissait entendre à la femme de la mer blanche qu’en réalité il était assez calme. Son comportement était-il un jeu d’acteur visant à déstabiliser ou mettre en confiance l’adversaire ? Qu’est-ce que cela cachait ? Néanmoins, l’amazone mourrait d’envie de la savoir. Faisant pourtant l’hésitante, elle finit par enclencher la phase finale où elle serait en duel face au faux angoissé et un autre joueur possédant un haut de forme.

-Hmmmmmmm… Je suis, déclara-t-elle en avançant l’équivalent de cinq millions de berry en jetons.

Qu’est ce que la suite lui réservait. La river lui serait-elle bénéfique ? Quelles cartes possédaient l’homme capable de mimé l’angoisse avec subtilité ?

La De Lérhane observa le dénouement de la partie et la révélation de la river. Elle avait perdu. Néanmoins elle ne sembla pas spécialement gênée de perdre la somme investie dans le jeu. La bilcane se contenta de noter que l’homme qui faisait semblant de stresser avec malgré tout une main assez dangereuse et qu’il n’avait officiellement aucune assurance de l’emporter… À moins qu’il soit du genre à compter les cartes et à comprendre la partie dans son ensemble. Mais il pouvait être également simplement confiant en sa chance tout en jouant stratégiquement l’apeuré pour déstabiliser ses adversaires et les pousser à le croire plus faible qu’il ne l’était. En tout cas, c’était un certain mystère que l’ange n’éluciderait peut-être pas complétement.

-Non la prochaine fois c’est moi qui l’emporterait, répondit froidement la bilcane qui faisait semblant d’être vexé que les deux autres finalistes échangent entre eux en l’ignorant elle. Evitez d’oublier que j’étais là, pesta la grande asperge tandis qu’elle sentait la main de son ami d’enfance se poser sur son épaule quelques instants avant que les paroles ne s’enfonce dans son oreille. Mais comme monsieur Dottore semble plus s’intéresser au gagnant qu’à celle contre qui il peut disputer une autre partie immédiatement, je n’ai aucune raison de rester alors même que ma main était supérieur à la vôtre, siffla-t-elle en se redressant.

Cette mise en scène féministe visait à couvrir le fait qu’elle quittait la table. Une justification pour éviter qu’on ne trouve cela louche et que quelqu’un se doute qu’elle veuille suivre le dénommé Childe.

-Allons boire un coup, intima la De Lérhane au Keigo toujours pour couvrir leur véritable intention.

S’éloignant dans une direction différente de leur cible, à savoir la buvette, l’Archange du Typhon décrivit en réalité une trajectoire parabolique pour se rapprocher au final de la trajectoire du fameux Childe et arriver dans le sillage de ce dernier. Gardant constamment ses jambes pliées pour ne pas dépasser la foule de plus d’un mètre de taille, ce qui serait tout sauf discret pour une filature, l’ancienne révolutionnaire n’aurait aucun inconvénient à laisser Sakuga et Lifteria continuer la traque si jamais ils jugeaient qu’elle gênait trop et était trop visible. En tout cas, leur cible se rapprochait d’une salle à l’écart, situé derrière les rangées de machine à sous, où il pénétra après avoir hoché la tête face à l’agent de sécurité qui était adossé au mur juste à côté, son chapeau baissé comme s’il dormait. Activant son fluide perceptif, la céleste cru comprendre dans les mouvements de sa voix que l’homme ne dormait point. Cette attitude était donc bien une couverture. Le remerciement aux « clients fidèles » avait semblé indiqué que Childe était impliqué dans la gestion du casino, peu importe où il se trouvait dans la hiérarchie.

-Une idée pour continuer ? L’un de nous pourrait distraire le garde qui fait semblant de somnoler pendant que les autres continuent de s’infiltrer. Vu que j’ai une prime à plus de cent millions, si on me reconnait il sera obligé d’agir et je monopoliserai son attention non ? Cela reste une stratégie risquée car il est fort possible que je ne puisse plus vous aider par la suite. Vous avez une autre idée en tête ? demanda l’angélique qui continuait de réfléchir pour essayer de trouver un meilleur plan.

-Et bien soit. Passons à l’action. Il faut par contre que tu trouves un endroit pour te mettre à l’abri Lifteria sinon ils vont chercher à t’embarquer. À moins que tu trouves une histoire convaincante pour ceux qui viendraient te chercher.

Que faire pour attirer l’attention de tout le monde mais en particulier celle du poursuivant et des gardes. L’idée germait et faire cela dérangeait Ishtar mais il fallait tenter. Un soupir quitta ses lèvres alors qu’elle se dirigea vers le comptoir le plus proche. Sa main droite vint saisir Ashunera et l’autre une bouteille vide. Ses pieds vinrent se poser sur cette scène surélevée où la déjà immense bilcane allait faire son show. Le verre vint se briser sur le crâne d’un homme complétement saoul semblant s’être endormi comme une épave. Nul doute que c’était un retour à l’envoyeur, c’est-à-dire que c’était lui qui avait avalé le contenu de la bouteille. Brandissant son épée vers le plafond, l’Archange du Typhon beugla alors.

-Ceci est un hold-up ! Moi, primée à cent vingt millions par ce bon vieil Octave de Thermopolis en personne, je vous intime à vous rendre et à déposer vos objets précieux, sinon la colère d’une supernova va s’abattre sur vous ! Je ne plaisante pas, la sécurité ne peut rien faire contre moi d’après ce que j’ai pu en voir !

Les deux gardes devraient considérés la menace qui était donné tandis que l’homme qui était en pleine filature, qu’il soit là pour la prime sur la tête de la Kuja ou du constantiniste ou pour une raison lier aux événements ce tramant ici depuis le début de cette aventure, devrait lui aussi être distrait. Même si par malheur il disposait d’assez nombreuses informations, par exemple si Lifteria avait un micro espion ambulant ou était dans le camp ennemie, cela détournerait son attention quelques instants, ce qui était suffisant pour que le véloce Keigo parvienne à passer tout en étant hors des regards des gêneurs. De plus, la De Lérhane avait déployé son haki de l’observation afin de suivre les voix qui se trouvait dans ces lieux, gardant ainsi à œil sur Lifteria ainsi que Sakuga mais également sur ceux qui avaient été identifié comme des dangers à leur infiltration. Elle devait connaître la manière dont ils allaient réagir, notamment celui qui les suivaient, afin de savoir comment agir au mieux par la suite. Une partie de la foule prenait peur face à la menace tandis que l’autre comptait suffisamment sur la sécurité pour régler ce problème et se contentaient ainsi de rester en retrait.

-Allez-y approchez, déclara l’Archange du Typhon, jouant l’assurance et la confiance, aux deux gardes qui étaient en train d’alerter des collègues. Je vous attends.

D’un petit saut pour reculer, l’ailée passa derrière le comptoir, plongea sa main dans le sol et en sortit une partie dudit comptoir qu’elle envoya voler en direction de ces deux cibles. Peu importait qu’ils parviennent à détruire ce projectile sans problème, la De Lérhane ne faisait que gagnait du temps pour Sakuga et devait demeurer prête à le rejoindre si elle sentait via le fluide perceptif que cela tournait au vinaigre pour lui. Ses transformations zoan et ses techniques évolués ne sortiraient qu’en cas de nécessité face à l’adversité présente ici ou pour rejoindre promptement son ami d’enfance.

L’originaire de la mer blanche observait les gens qui l’entourait. Les réactions. Personne ne pouvait la surprendre, mis à part si quelqu’un disposait d’une habileté pour faire disparaître complétement sa voix et se rendre indétectable avec le haki de l’observation. Pour cette éventualité, elle avait étendue ses ailes jusqu’au mur pour contraindre une pareille personne à s’en prendre à ses toisons emplumées pour tenter de l’assaillir dans le dos. Lorsqu’un des gardes se prépara à se jeter sur elle, la demoiselle ailée était déjà prête à répliquer et à envoyer le mécréant dans les bras de Morphée, royaume de l’inconscience et de la sidération. C’est alors qu’une personne suspecte arracha la vie au malheureux et surpris l’originaire de la mer blanche qui fronça les sourcils et fixa l’étrange personnage avec un air assez sombre.

-Vous n’auriez pas dû le tuer. Il ne cherchait qu’à faire son travail, releva la bilcane, presque déjà prête.

C’est alors que le concerné ouvrit la bouche et fit sa révélation, laissant la De Lérhane perplexe, ne sachant pas si elle devait croire cet assassin ou non. Ils étaient dans un pays régit par des lois de hors-la-loi. Un royaume de la pègre où la trahison était monnaie courante mais où les choses se savaient certainement plus facilement. Le fameux I les aurait donc découvert avant que l’inverse n’arrive ? Soit, il fallait accepter cette potentialité et essayer de faire confiance à cet agent de l’ombre qui ne pouvait être au courant de cela par hasard. Soit il travaillait directement pour l’ennemi, soit pour I. Dans les deux cas, il y avait des sorties intéressantes à l’arbre de probabilités que se dressait l’Archange du Typhon mentalement.

-Je vous suis, lâcha-t-elle en demeurant assez frustré de la mort inutile de l’homme qui avait été purement et simplement éliminer par cet intriguant bonhomme.

La céleste suivrait ainsi son guide tout en gardant son fluide perceptif déployer et en observant la multitude de regards qui devaient encore être rivés sur elle. La journée était loin d’être fini et l’originaire de la mer blanche ignorait les surprises que celle-ci lui réservait encore. Pour l’heure, ses pieds résonnèrent dans le bois tandis que les pas la mener droit dans la direction qu’avait emprunté le Keigo un peu plus tôt. S’enfonçant dans les méandres de ce lieu de cupidité et de luxure, la blonde aux quatre ailes arriva finalement au toit à son tour pour y retrouver le Keigo et les deux personnes qui lui faisait face.

-Alors, pouvons-nous avoir quelques éclaircissements ? Dans tous les cas, nous avons un ennemi commun il me semble alors une alliance pourrait être bénéfique à tout le monde.

De la télépathie ? Rien que ça… La solution logique était qu’un fruit du démon se cachait derrière cela. C’était la raison la plus probable à la majorité des pouvoirs surnaturelles, qui sortaient de l’ordinaire, en générale. Et la solution la plus simple est toujours la meilleure non ? Non, pas forcément. Il parlait ici d’un don qu’aurait améliorer le scientifique. Le tout était de savoir si on pouvait croire ce qu’il disait. Quand bien même il prouvait ses capacités de télépathe, cela ne signifiait pas forcément que le reste était vrai. Cela pouvait être dû à une malédiction et qu’il fasse passer cela pour quelque chose de naturelle, peu importe que la raison soit stratégique, comme pour se prémunir d’usage de granit marin ou semer le flou sur sa propre personne. Il n’y avait de toute manière aucune manière d’avoir foi en cet être. Lisant en eux facilement, il pouvait se servir de leurs pensées immédiates, s’il n’avait accès qu’à cela et pas plus ce qui serait encore pire, afin d’essayer de les manipuler dans le sens qui lui convenait. En somme, face à un tel pouvoir il fallait demeurer prudent et envisager que le moindre détail soit une forme de manipulation. Que le concernée en ait conscience rajoutait au problème, néanmoins il n’y avait pas de manière de contrer son pouvoir dans l’immédiat, peu importe ce qui en était la source et comme on pouvait justifier une telle capacité par autre chose qu’une des malédictions du démon des eaux. Alors ? commença-t-elle mentalement avant de se dire que ce serait mieux que Sakuga entende lui aussi.

-Pouvez-vous nous fournir des garanties quant à nos conditions ? Vous devez avoir compris que notre aide pourrez-vous être utile pour vous renverser Patrik d’autant plus rapidement et donc que c’est à votre avantage de nous avoir de votre côté. Certes, vous pourrez certainement faire ce que vous voulez une fois que l’on sera partie, c’est donc d’autant plus important que, pour pouvoir compter sur nous, vous puissiez mettre en exergue toute la possibilité de la réalisation de notre demande… Mais venez-en à votre fameuse contre-proposition. Et prenez garde à celle-ci.

Je n’ai pas besoin de regardez mon ami pour savoir qu’il se méfie de vous et il en va de même pour moi si vous êtes réellement en mesure de lire ce que j’ai pensée depuis tout à l’heure. Vous ne pourrez pas me convaincre que vous pensez réellement tout ce que vous dites alors j’espère pour vous que cette contre-proposition tiens la route.

C’était un jeu d’équilibriste qui attendait l’Archange du Typhon pour tirer le vraie du faux de ce qu’allait dire l’individu, mais si elle n’y voyait rien à redire elle accepterait potentiellement pour passer à la partie finale de cette journée : le renversement de Patrick.