Note à soi-même : avoir un navigateur compétent ainsi que demander des eternals poses ! Pourquoi une telle note ?
« … Pfiouuuu… »
Sur le pont, les gens transpiraient au point de littéralement fondre sur place. L’île qu’ils avaient vu au loin n’étaient en rien Wa No Kuni… Mais un lieu des plus hostile à l’humanité : Vulcania ! Et si de loin l’île ne donnait pas envie d’approcher, il le fallait bien de part le fait que l’éternal pose avait besoin de se recharger. OR… Pour se recharger il faut s’approcher de l’île ! Une situation périlleuse qui dérangeait bien le révolutionnaire peu habitué à une telle hostilité naturelle.
Si l’Amat de terre ne donnait clairement pas envie au loin d’approcher de part son volcan cracheur de feu, les eaux n’avaient rien à envier à l’île en elle-même : L’eau était bouillante ! On pourrait vraiment se faire une fondue tant la zone était brûlante. L’air était difficilement respirable à cause de la chaleur et rester hors du navire – qui commence aussi à chauffer à l’intérieur – et rendait le stationnement véritablement insupportable.
C’est pourquoi Shiki avait prit les devants. Ils allaient devoir se priver par la suite, mais les réserves de nourriture et de boissons allaient en prendre un coup ! S’hydrater était la priorité et à tour de rôle les gens se relayaient pour ne pas mal tourner à cause de la chaleur. Seul le général prenait plus sur lui que les autres afin d’offrir un maximum de répit à ses collègues ! Avec un peu de chance, il finirait rouge écrevisse, ou noir charbon… Ce qui ferait un formidable duo avec sa femme violette !
Regardant au loin l’île infernale, le révolutionnaire était loin d’imaginer que des gens se battent pour ce territoire. L’habitat semblait pourtant inhabitable… Le volcan semblait plus qu’actif et on ne parle pas d’une coulée de lave classique… Les explosions semblaient limite en continues et on parle là d’un véritable geyser de flammes. Entre ça et la mer bouillante… Les voyageurs sont tout bonnement des odens prêts à cuire…
S’essuyant le visage avec une serviette, Shiki se concentrait le plus possible sur des ondes positives de sorte à tenir bon. Et pour se faire, ses pensées étaient dirigées vers deux personnes bien précises : Komari et leur enfant ! Une fille !! Hitode – Etoile de mer – était le nom qu’ils avaient décidés de lui donner ! Au fond de lui, Shiki n’avait qu’une hâte : pouvoir la voir en vrai !
Affichant un grand sourire en pensant à cette belle chose qui lui est arrivé dans sa vie, le mâle vint à être interrompu dans ses pensées tandis qu’un Okama fit presque voler la porte de la cabine.
« Shiki, aller il faut tourner maintenant… Tu vas attraper un coup de chaud sinon, bien au moins boire un peu ! »
Pita, médecin de bord venait presque chercher de force la tête de mule que peut être Shiki. Secondé d’une demoiselle qui voyageait désormais avec le bretteur, la kunoichi Kizuna, la demoiselle essayait de ne rien laisser transparaitre bien qu’elle soit suante comme tout le monde à bord. Mais… Celui qui avait le plus de mal était le jeune Lohkan Arthur ! Frôlant la déshydratation, il en regretterait presque d’avoir suivis le bretteur, mais … ce dernier viendrait l’encourager en essayant de prendre la situation avec légèreté. En effet, en allant à ses côtés, il lui mettrait une tape à l’épaule et plaisantait comme quoi il deviendrait fort en un rien de temps à ce rythme ! Ce qui ne tue pas rends plus fort après tout… Ce par quoi il répondait de façon presque amère quelque chose comme « si je survis » ou « à ce rythme, je vais finir comme une momie ! ».
Bref… De part sa bienveillance et ses attentions, l’équipage tenait bon malgré l’enfer qu’ils vivaient en cet instant !
« Encore un peu et nous repartirons ! Promis… Arrivé à Wa No Kuni… »
La foule se demandait bien ce qu’il pourrait promettre, pas tous n’étant au courant qu’il venait de là-bas à la base. Peut-être que les choses avaient changées en tant d’années, mais … il tenait fermement à le promettre aux siens :
« Je vous promet les meilleurs Ramens de votre vie ! Quoi que vu le temps ici… Des Sobas froides nous fera le plus grand bien aussi ! »
Et pour se faire, il connaissait déjà la personne pour faire de cette promesse une réalité : sa propre mère ! Si cette dernière n’était pas de mauvaise humeur. Après tout, comment on réagit quand son fils revient après tant d’années en compagnie d’un équipage entier ? Autant le dire, ça serait la panique en cuisine !!!