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Lun 11 Déc - 12:28
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Comment ca "Pas une vraie prime"?
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Il y avait bien des façons de préparer le terrain pour devenir Corsaire. La première, c’était évidemment de se faire remarquer comme pirate, parce qu’un pirate pas primée, ça ne pouvait pas vraiment prétendre au poste, c’était plus simple de juste se ranger discrètement et rejoindre la marine, en plus d’avoir un meilleur résultat. La seconde, c’était aussi d’avoir quelques bonnes actions à son nom, histoire d’aider le dossier une fois qu’il était sur la table. Il fallait bien pouvoir montrer qu’on voulait aider et se réinsérer dans la société après tout. Et pour ça, le plus simple, c’était encore les primes. Si on lui avait bien expliqué, un ancien Corsaire avait rejoint le groupe en donnant la tête de l’un de ses confrères pirates fortement primé par exemple, et comme c’était une grosse prime, ça avait bien aidé. Sauf que la verte, elle, n’avait pas vraiment de contacts très haut primé. Si elle devenait primée et se dénonçait elle-même, ça ne marchait probablement pas non plus… Restait toutes ces petites primes, habituellement réservées aux chasseurs débutants ou en besoin urgent.
Résultat, toute une petite pile d’affiches locales des quatre mers principales trônait sur le bureau de la maudite, qui y jetait un coup d'œil occasionnel pour tenter de les garder en tête. La plupart ne dépassaient qu'exceptionnellement le million, une somme risible pour la milliardaire, mais ça restait une affaire résolue à son crédit. Non, de toute manière, le souci dans l’instant, c’était juste de remplir le garde-manger, pas de capturer qui que ce soit. Observant la grande carte des mers épinglée sur le mur, elle tenta de se repérer, difficilement, avant d’estimer une position approximative quelque part sur West Blue. Une mer compliquée pour la marine, même si elle n’était pas là pour ça. L’île la plus proche c’était… Powder Island? Ça ferait l’affaire, il devait bien y avoir des marchés, ou au moins quelqu’un disposé à se séparer de vivres en échange de deniers.
L’îlot commença à descendre tranquillement, poursuivant sa course avant que la base rocheuse ne vienne rompre la surface de l’eau, se rapprochant progressivement de l’île au cours des prochaines heures, la verte profitant simplement du soleil dans son jardin en attendant, jusqu’à ce que son chez-elle s’arrête complètement, à quelques dizaines de mètres de la berge. L’évadée d’Impel Down se releva et pris son envol, traversant la distance en un court instant, ses pieds touchant le sol du village sous les yeux écarquillés d’un gamin qui détala brusquement, probablement pour aller parler de ce qu’il venait de voir à sa mère.
La jeune femme ne resta pas en place, cherchant immédiatement un premier magasin, un maraîcher où elle récupéra quelques légumes, replissant tranquillement son sac avant de repérer une mine familière. Petite bouille, cheveux blancs un peu brillants, un peu verticalement contrariée… Elle l’avait vu il y a pas longtemps non? Sur une affiche en papier qui venait de North Blue… Une primée, à pas grand chose mais une primée quand même! Si ça c’était pas un signe qu’elle avait de la chance.
Le sac de provisions se mit à flotter alors que la jeune femme s’éleva dans les airs, fondant comme une rapace sur la pauvre primée, les mains de la pirate saisissant la petite primée sous les aisselles avant de commencer à partir avec satisfaite. Pas que sa proie le soit elle, vu qu’elle semblait se débattre… à plus de trente mètres du sol.
“ Arrête! Si tu continues je vais te lâcher et euh… Ben tu vas faire une tâche par terre et ce sera pas beau!”
Le ton paniqué était clair et net, elle n’avait pas exactement l’habitude que les gens se tortillent quand elle pratiquait le kidnapping aérien… Peut-être parce qu’elle ne le pratiquait jamais?
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Milou Gena
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Lun 11 Déc - 15:50
Alors qu’une fillette, sourcils froncés, cherchait à se restaurer avant de préparer ses vivres pour son voyage en compagnie d’un groupe de pêcheurs, une malencontreuse mésaventure la souleva de son programme de la journée. Il fut convenu qu’elle rejoindrait les pêcheurs, le lendemain à l’aube et qu’ils la déposeraient sur l’île voisine de Powder Island, en effet elle jugeait avoir passée suffisamment de temps sur cette île, dont elle n’avait rencontré personne qui lui avait suscité de la curiosité ou de l’amitié. Elle souhaitait poursuivre son exploration du monde vers Ka no Kuni, sur les traces du pirate inconnu qui rédigea un journal des îles qu’il eut exploré. Sans vouloir marcher sur ses pas et décidée à embellir ses descriptions mais aussi à fouler la terre qu’il n’avait pas exploré, la fillette eut rapporté tout ce qu’il lui venait à l’esprit sur Powder Island et voulut vite se reposer pour partir à la fraîche en compagnie des pêcheurs.
Le froncement de sourcils figé sur son visage accompagnait ses pensées : « Il faut que je me lave d’abord, j’ai l’impression de puer le poisson pourrit, ce satané vieux croûton... Plus jamais je n’accepte des travaux aussi humiliants, je veux vite devenir une pirate accomplie. » L’odeur nauséabonde de la fillette la dérangeait alors que de nature négligée elle n’était jamais aussi propre qu’un sou neuf ou qu’un rat dégoût. Son nez aussi plissé que ses sourcils en était la première victime.
Ses plans du jour s’envolèrent haut dans les airs lorsque deux mains la saisirent et l’accompagnèrent hors su sol. Milou poussait un long cri strident à peine audible, elle agitait ses jambes et balançaient ses bras de haut en bas pour se défaire de l’emprise de l’inconnue. Ses paupières closes forçaient sur ses yeux jusqu’aux paroles de la femme ; son cri se stoppa en un hoquet et Milou laissa tomber sa tête en avant, ses yeux devenus écarquillés se rivaient sur le sol et elle dégluti à la vision imaginaire de son petit corps éclaté en mille morceaux. De légers tremblements remplaça l’agitation de ses membres, sa bouche s’entrouvrit de terreur et elle bégayait :
- Non... Non, non, non, non... Non !
La phase de panique qui ne dura que quelques instants laissa place à de rapides réflexions autours des moyens pour se défaire de son assaillant. D'abord, Milou courba le dos et rapprocha sa tête de son aisselle droite. Tout doucement elle déposa ses dents sur le bout de la main qui la tenait, elle s’apprêtait à la mordiller mais se ravisa et se contenta de frôler le bout de la main entre ses dents. Le regard vers le bas, elle se demandait si dans sa chute elle réussirait à se rattraper avec l’agilité d’un singe mais la peur lui insufflait de se laisser faire tant que sa descente ne serait pas sécurisée.
Toujours prête à mordiller son agresseur, elle tenta d’articuler alors que, ses mots sortaient d’une bouche à demi-pleine, ce qui leurs donnaient un aspect mâché :
- Che feux déchandre. Faites-moi déchandre. Faites-moi descendre. Enchaîna-t-elle tandis qu’elle releva la tête en arrière pour tenter d’observer le visage de celle qui l’avait attrapée tout en répétant « Faites-moi descendre », jusqu’à ce que sa bouche béat et son regard globuleux se fixèrent vers ce qu’elle voyait de la femme. Elle ajouta avec lenteur et d'une voix faible :
-Descendre... Doucement, mais vite. Elle marqua une pause avant de démontrer, d'après elle, l’importance de l’empressement de la situation : je vais me faire pipi... je pipi, s’il vous plait » Supplia-t-elle, le visage qui se grimaçait de plus en plus, ainsi qu'avec des yeux qui se remplissaient rapidement de petites larmes.
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Mar 12 Déc - 16:07
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Comment ca pas une vraie prime?
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Bon, outre l’odeur malvenue de la petite captive, l’opération de récupération s’était bien passée. La verte fronçait un peu du nez vu qu’elle était obligée de se coltiner le fumet, mais ça devait bien valoir le coup, non? Même si la somme offerte était négligeable… Un instant, l’amoureuse se demanda si ça valait RÉELLEMENT le coup, avant de se dire que bon, si la famille de la petite voulait la revoir à ce point, c’est que ça devait être important.
Pas que celle-ci se laisse faire d’ailleurs, s’agitant dans tout les sens, ce qui faisaient lentement glisser les mains de la pirate, qui s’efforçait quand même de la rattraper tant bien que mal en permanence. Le problème, c’est que son idée brillante de prévenir la gamine de ce qui risquait de se passer si elle continuait de s’agiter n’était en fait pas aussi brillante qu’elle le pensait. Pour être franche, ça avait même complètement échoué, puisque maintenant la pauvre gosse essayait de sauvagement se suicider. Il était où son instinct de survie quand on en avait besoin! Pourquoi est ce qu’elle essayait de mordre sa main hein?
En guise de riposte, un sac de courses flottant vint se placer devant la captive, une tomate en sortant lentement avant de venir appuyer sur le visage de celle qui pendait dans le vide, sans pour autant s’écraser dessus. Et là, nouveau problème, de fuite urinaire cette fois. Est ce que c’était la peur ou simplement une absence de contrôle des muscles de la miction? La réponse était pas vraiment difficile à deviner, elle ne devait pas trop avoir l’habitude d’être suspendue à trente mètres du sol, kidnappée soudainement par une inconnue à entendre des pseudos menaces paniquées lui indiquant sa mort rapide potentielle… Dis comme ça, est ce que la verte était la méchante de l’histoire? Un doute soudain étreignit son esprit, d’autant plus que la gosse avait cessé de se débattre pour simplement supplier de la laisser aller aux toilettes, ce qui fît se sentir d’autant plus mal la maudite…
Par bonheur, le phare n’était plus loin, et une brève accélération suffit à le rejoindre, la jeune femme descendant rapidement jusqu’à ce que les pieds de sa captive touche le sol de l’îlot qui lui servait de domicile. Elle pointa le phare avant de détailler.
“ Premier étage, la porte à gauche! Fais pas attention à Patoune, elle doit encore dormir à cette heure-ci, mais euh, évites de la réveiller. Ou de toucher à d’autres trucs. Faut qu’on parle je crois.”
L’îlot lui même se présentait assez simplement comme un bout de terre d’une cinquantaine de mètres de rayon irrégulier, visiblement arraché à un autre plus grand. Une petite barrière en bois en faisait le tour, quelques arbres et un petit jardin le décorait, et au milieu trônait le phare, encore fonctionnel aujourd’hui. Pas que la verte entretienne vraiment le système de feu pour lequel il était conçu, ayant préféré remodeler l’intérieur pour lui servir de maison, mais techniquement parlant, elle aurait pu l’allumer si elle le souhaitait.
Si la gamine pressée entrait, elle pourrait découvrir que le rez-de-chaussée était aujourd’hui l’antre de d’une créature terrifiante à l’apparence choupinette qui se nommait elle-même Elesh Norn, mais que la verte préférait appeler Patoune. Une créature à l’apparence quelque part entre le félin et la grenouille, avec une paire de pattes avant en trop, qui se réveillait tout juste et n’était pas exactement certaine de ce qu’elle allait faire, préférant contempler la nouvelle-venue d’un air intrigué. Est ce que c’était censé être un genre de panier repas livré à domicile?
Pour autant, elle ne chercherait pas à suivre si la jeune fille se pressait, préférant fermer les yeux et tenter de se rendormir pour le moment. Le premier étage, lui, révélait sans souci ce qui s’avérait être un bureau avec effectivement une porte menant à des toilettes. Le bureau lui-même n’avait rien de spécial, révélant principalement des avis de recherche, des lettres et une vieille photographie de deux enfants souriantes, comme un souvenir fané cherchant à apporter un peu de réconfort dans une vie solitaire.
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Mer 13 Déc - 17:34
« Je ne me sens pas bien, pas bien... du tout. » Pensait la fillette qui se laissa entraîner tel un sac à patate. Une morsure contre une tomate étalée se valait et bien que l’idée lui traversa l’esprit, son ventre qui gargouillait de besoin naturel prit toute la place dans son esprit. Ses émotions valdinguaient dans tout les sens, d’autant plus après la propulsion qui lui arracha un cri strident, qui ceci dit, se placerait entre de l’effroi et de l’excitation. Ce n’était pas son immédiate préoccupation néanmoins, voler fut l’un de ses rêves irréalisables alors quelque part au fond d’elle, une expérience mémorable se déroulait.
Pour le coup, les pieds enfin au sol, lui extirpèrent une expiration très longue et bruyante, en un trait, preuve de son soulagement. La fillette serrait les poings, augmentait le volume et la rapidité de sa respiration puis suivit le doigt de la femme aux cheveux digne d’un feuillage luxuriant. Milou leva les yeux vers le phare, attrapa les mots de sa ravisseuse et ne retenue que « premier étage, gauche » donc, sans saisir véritablement le reste. L’hésitation très prononcé de la fillette la firent gigoter dans tout les sens, son corps accompagnait ses pupilles qui observaient la dame, le phare puis les alentours. Milou tournait sur elle-même et observait frénétiquement le ciel, de-nouveau la dame puis encore le bâtiment, tout en passant par une constatation des nuages, du sol, de la bâtisse, des pieds de la femme, sa robe, le ciel, pour enfin trottiner vers le phare, cela juste après avoir plongé une dernière fois son regard bleuté dans l’iris vibrante de l’humaine qui la transporta comme un rapace vers son nid. Et pourtant Milou prit d’abord cette jeune femme aux longs cheveux de jade pour une variété d’ange ou de fée des bois plutôt qu'un volatile au griffes acérées.
Son empressement ralenti, puisque le trop plein se permit l’évasion sous forme de gouttelettes odorantes, l’eut tout de même guidé, sous trottinement, à l’entrée du bâtiment. Jamais dans sa vie, elle ne constata un phare qui avec un bout de terrain flottait dans les aires, l’intrigue se lisait sur le visage très rond de l'enfant et son regard papillonnait interminablement, ce fut à partir de ce moment que des questions s’entremêlaient en elle, ses pensées abruptes tournoyaient en désordres :
« Pipipipi..... C’est qui celle-là ? Pipi, je vais hurler, je me suis pissé dessus, mais pourquoi elle m’a attrapé, en plus, elle vole ? Et ce phare il vole ? Mais qu’est-ce qu’elle me veut ? Premier étage, est-ce qu'elle va me tuer ? »
Aucun hurlement et plutôt son questionnement se stabilisa car les explications furent claires, elle ouvrit une porte à gauche et dans une satisfaction divine pût apaiser les grognements de son ventre. Ses délibérations se poursuivaient tandis qu’elle siégeait, le regard sur ses pieds tandis que sa tête s’affaissait vers le bas, sans doute dans une tentative de réflexion calme et ingénieuse.
« Bon j’allais à la taverne, une folle volante m’a monté dans les aires, m’a emmené ici. » Se récapitulait-elle : « Est-ce qu’elle m’aurait emmené plus loin, si je m’étais laisser faire ou voulait-elle me poser précisément dans ces lieux ? Qui est-ce que ça pourrait être ? Tout ce que j’ai chiper sur l’île, je l’ai fais sous forme de singe, ce n’est surement pas parce que j’ai énervé quelqu’un. Peut-être qu’elle va me vendre, confondu avec une enfant riche ? » Elle se remémorait son visage, le recherchait dans des souvenirs plus vieux, mais rien ne lui venu. « Avec ses longs et tout verts cheveux, je l’aurais reconnu si je la connaissais... Je ne lui ai surement rien voler à elle ni rencontrer. »
L’enfant resta un long moment dans la pièce aux besoins naturelles, l’esprit plongé dans des réflexions qui n’aboutissaient pas. Sa propre odeur corporelle la gênait, son hygiène générale encore plus mais Milou n’osa pas quitter les toilettes. Elle délibérait : devait-elle prendre sa forme animale et laisser croire qu’elle n’était qu’une créature égaré, en plus, cela réglerait son problème de vêtements truffés de tâches huileuses-visqueuses et salées-sableuses ainsi que les mélanges d’urines et de nourritures éparpillés mais, cette option lui semblait quelque peu inefficace : le phare est en l’air, quel singe viendrait s’y perdre ? Une autre de ces volontés serait de comprendre ce que l’individu lui voulait, peut-être que par maladresse, elle souhaitait simplement discuter ? Peut-être l’avait-elle prise pour une enfant errante. Bien sûr, elle n’omit pas la possibilité qu’elle faisait partie d’une organisation hors-la-loi qui demande des rançons ou se divertisse à tuer d’autres. Enfin, elle jugea bon d’essayer de comprendre puis de selon les circonstances s’enfuir discrètement, bien que pour cette dernière partie il lui faudrait poursuivre, voire concocter un plan d’action.
Perdue, Milou ne sortirait pas de ci-tôt de sa fausse cachette et proche de la tétanie, elle s’enroula d’abord près du mur et prêtait l’oreille, dans l’espoir de surprendre une discussion qui éclairerait la situation ou encore mieux : entendre le départ de la femme. En définitive être figer chez un ennemi s’éloignait de la solution optimale mais la répartie de la gamine se bloqua au minimum. Ses pensées bruyantes et peu malines l’empêchaient d’entendre un bruit, elle grimpa sur la cuvette, posa son genou au plus haut et enbriqua sa tête sur des rangements et ruminait à voix très basse, à peine audible :
- Je fais quoi, je fais quoi, je fais quoi... ? Et cela en une boucle qui s'enchaînait rapidement et tout en tapotant son petite crâne contre ce qui se trouvait à proximité.
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Ven 15 Déc - 6:19
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Rythme cardiaque un brin élevé, hausse de température, borborygmes des organes internes de la jeune fille, le diagnostic était formel, la jeune fille avait la nausée, en plus d’une sacrée envie d’uriner. Enfin, ça elle l’avait déjà dit. Elle avait le vertige peut-être? Ou alors c’était le stress. C’était un peu difficile pour la verte de faire un diagnostique à l’heure actuelle. Le soupir de soulagement de la gamine en touchant le sol de l’îlot, qui décolla lentement, ne passa lui pas inaperçu, et la médecin en déduit donc qu’il devait s’agir du vertige. Sentir le sol sous ses pieds, ce n’était pas quelque chose qu’elle affectionnait beaucoup, préférant toujours flotter à quelques centimètres de la terre ferme, simplement pour s’éviter l’effort de marcher.
Quelques instants après que la pressée soit rentrée dans le phare, une chaise longue en sortit, sur laquelle la pirate s’installa tranquillement, prêtant simplement l’oreille aux bruits environnants pour s’assurer que sa proie ne comptait pas lui faire faux bond. Outre le bruit de la jeune fille qui pouvait enfin vider sa vessie sans que ce soit sur elle, son ouïe capta l’étirement et le craquement léger des os de la Vorinclex, qui sortit tranquillement en baillant, les deux parties de sa mâchoire se déplaçant indépendamment l’une de l’autre, rappel de ses origines ophidiennes. Se traînant légèrement, elle finit par venir prendre place sur l’abdomen de la verte.
“ C’est qui?”
“ Milou Gena.”
Après un court instant, elle ajouta un piteux: “ Je crois.”
“ Tu crois?”
“ Si c’est pas elle, elle a un sacré sosie en tout cas.”
“ Et tu comptes en faire quoi?”
“ La ramener à sa famille? Il y a un avis de recherche à son nom, c’est qu’ils doivent vouloir la revoir.”
Un léger silence s’installa alors que la verte refermait les yeux, profitant de la brise aux odeurs printanières qui se levait, jouant dans les feuillages des arbres du jardin. C’est la boule de poil qui le rompit, d’un ton qui, s’il avait été humain, se serait probablement voulu malicieux.
“ C’est important?”
La médecin y réfléchit un instant. La petite Milou n’était pas son problème, pas plus que ne l’était sa famille. La prime était si faible, à peine quelques dizaines de milliers de berrys, que le gouvernement n’y prendrait probablement à peine guère si elle était résolue, tout au plus s’agirait il d’une note de bas de page dans un rapport quelconque. Elle le faisait seulement parce qu’elle avait eu la chance de tomber dessus et qu’elle avait envie de le faire, rien de plus. Finalement, la pirate haussa les épaules.
“ Pas vraiment je suppose.”
La Vorinclex dévisagea sa compagne de route en silence avant de faire demi-tour, retournant tranquillement dans le phare.
C’est un instant plus tard que les yeux de la pirate s’ouvrirent brusquement, entendant ce que la prédatrice préparait. Devant la porte des toilettes, elle grattait, imitant avec habileté le miaulement des félins dont elle était issue.
Le souci d’avoir un Vorinclex juvénile comme animal de compagnie, c’est qu’on est jamais vraiment sûr de ce qu’il va faire, et de s’il est notre animal de compagnie ou si nous sommes juste son prochain repas. De son côté, Elesh Norn avait fait son choix, manger la gamine inconnue arrivée sur l’îlot. Et pour ça, elle usait d’un stratagème commun à tous les Vorinclex de son âge, le mensonge, l’imitation et l’apparence adorable.
Qui irait soupçonner le chat qui gratte à la porte d’être capable d’engloutir un humain adulte d’une bouchée?
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Ven 15 Déc - 22:06
Le perchoir perdit en équilibre ou plutôt la fillette dégringola dans un léger fracas, légèrement étourdit, elle frotta ses tempes à plusieurs reprises jusqu’à plaquer ses cheveux gras contre son crâne. Sa petite chute sembla lui remettre les idées aux clairs, plus précisément sa crise eut pour résultat qu’elle changea légèrement physiquement. Sa pilosité augmenta aux niveaux de ses jambes et ses bras, ses avant-bras doublèrent presque de taille tandis que sa corpulence semblait rapetisser. Ses cheveux bleus très pâles restèrent en place tandis que son visage se nuança de noir, de blanc et de gris, son museau quant à lui se dessinait et rappelait le singe qu’elle était, et ses yeux bleus tiraient désormais sur un noir intense.
Milou se releva, ajusta ses vêtements toujours aussi tâchés et fut enfin prête à faire face à la drôle de dame volante, qui n’était soit disant passant, sans doute pas une fée, puisqu’elle n’avait pas d’ailes. Est-ce que les fées sont de bons êtres ? La question n’avait pas à avoir lieu et l’enfant-singe respira la plus grande bouffée d’air qu’elle put saisir. Elle se demandait si elle pouvait combattre la femme, à part sa capacité à voler elle avait l’air au moins aussi dangereuse qu’elle, enfin visuellement. Elle n’avait rien des grands bandits de deux mètres ou encore des hors la loi aux armes apparentes, peut-être qu’elle parviendrait à la surprendre en lui sautant dessus, après tout cette femme ne l’avait vu que dans son immense faiblesse, peut-être qu’elle sursauterait de la voir ainsi. Résolut à combattre la femme qui l’effraya plutôt, l’enfant rassembla son courage, sa forme lui en prêtait un peu et avant de prendre la femme de front, elle se dévêtit légèrement et laissa quelques de ses habits éparpillés sur le sol pour enfin se retrouver au pas de la porte, bien résolut à montrer sa hardiesse, mais sa détermination se fit interrompre aussitôt par une sorte de grattement. Elle recula d’un pas aussi peu assuré qu’elle ne l’était réellement.
- C’est elle ? Murmura-t-elle avec une pointe de remontée d’angoisse qui s’allégea aussitôt lorsqu’elle reconnut un miaulement. « Un chat ! » s’exclama-t-elle.
Elle se retourna comme pour vérifier si les toilettes était la pièce de cet animal et sans méfiance eut l’air de s’apaiser un court instant. Elle se remémora par bribe ce que la femme aux cheveux verts lui avait dit et se demanda si le chat était le fameux "patoune" A quatre pattes, elle ouvrit la porte et observa la créature verte en face d’elle. Ce n’était clairement pas un chat, une très grosse grenouille peut-être ? Elle la fixa de son masque de singe, et d'un regard très globuleux et lui murmura :
- C'est toi patoune ? Et cela tout en s'apprêtant à sauter par-dessus l’animal, dans un galop de saïmiri,afin de lui laisser le passage s'il voulait entrer dans la pièce, avant de lui présenter son long bras très disproportionné.
Son visage animal ne cacha ni sa surprise ni sa méfiance. En face d’elle, ce n’était qu’un animal qui inspirait à première vue, la mignonnerie de petit félin inoffensif mais qui avait une apparence très particulière voire batracienne.
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Dim 17 Déc - 14:30
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La porte s’ouvrit, et la Vorinclex s’arrêta un instant, contemplant la proie face à elle. En temps normal, elle n’aurait pas cherché à comprendre et sa langue aurait probablement déjà fusé pour agripper l’animal et le ramener, à l’instar d’une grenouille avec un appétit féroce. Le souci, c’est qu’en face d’elle, une espèce d’hybride entre le singe et l’humain la regardait. A la voix, c’était clairement une humaine, la prédatrice en était certaine, et ça ne faisait pas grand sens que sa “propriétaire” ai récupéré une guenon pour la ramener à sa famille. Est ce qu’elle était même capable de faire la différence entre deux singes de la même espèce? Probablement pas.
En plus de cela, la boule de poils se méfiait des singes. Là d’où elle venait, il n’y avait que deux espèces de singes. La première était un type de singe hurleur, qui se baladait en bande et se révélait extrêmement territorial, en plus de ne pas hésiter à tomber à plus de vingt ou trente individus sur ceux qui faisaient l’erreur de mettre un pied chez eux. La seconde était un genre de singe à bajoues rouges très épaisses qui lui servait à produire et projeter avec force un acide corrosif suffisamment puissant pour dissoudre les minéraux qu’ils dévoraient. Si ceux-là n'étaient pas particulièrement agressif, ils restaient une partie intégrale des choses qu’on ne mange pas pour un Vorinclex. Personne ne tient à se retrouver avec deux poches d’acide qui éclatent soudainement dans leur estomac.
Entre ça et son expérience avec les singes soldats de Kuraigana, qui en plus d’être agaçants et agressifs avaient mauvais goût… Non, dans l’ensemble, l’affinité d’Elesh envers les singes était plus que négative. Elle avait faim, mais est ce qu’elle avait vraiment envie de manger du singe au petit-déjeuner? La boule de poil s’arrêta un instant pour y réfléchir, ses petits yeux brillants fixés dans ceux de la créature face à elle avant de conclure que oui, elle se ferait bien un singe pour commencer la journée. Celui-là était peut-être différent, et s’il ne l’était pas, il suffirait de le recracher.
Cet instant d’hésitation était probablement suffisant pour faire comprendre à la zoan que quelque chose clochait et que, peut-être, l’espèce de chat-grenouille n’était pas aussi innocente qu’il n’y paraissait. Suffisant également pour se déplacer préventivement et éviter la langue qui partit soudainement dans sa direction pour tenter de l'agripper et la ramener dans le gosier de la prédatrice, qui estimait qu’il serait plus facile de s’excuser que de regretter.
La verte de son côté, avait fini par relier les points entre eux. Les interrogations de sa boule de poil préférée, sa façon de chasser, le miaulement et le “oh, un chat”... La médecin rouvrit brusquement les yeux, soudainement convaincue qu’il se passait quelque chose de vraiment, vraiment pas désiré. S’élevant de sa chaise, elle se rua en volant vers le premier étage, taclant une Patoune pas vraiment heureuse de se faire ainsi propulser à travers la pièce, même si elle se retrouva jetée sur un canapé.
“ RECRACHE TOUT DE SUITE! IL FAUT QUE TU ARRÊTES DE MANGER LES GENS QUI VIENNENT ICI! C’EST UNE MAUVAISE HABITUDE!”
Le souci d’agir aussi impulsivement, c’est qu’elle n’avait pas vérifié si oui ou non, la Vorinclex avait eu le temps de gober la petite Milou. Si c’était le cas, elle n’aurait au moins pas brutalisé sa boule de poil pour rien. Sinon… Et bien, Patoune avait déjà vécu pire, et ce n’était pas si grave dans le fond.
“ Si tu avais faim tu pouvais le dire, je suis allé acheter de quoi faire tout à l’heure.”
L’animal, lui, se débattait, cherchant à quitter l’étreinte un peu trop sèche de sa partenaire… tel un félin face à un maître un peu trop câlin finalement.
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Mer 20 Déc - 13:29
L’intensité du regard de la créature fit frissonner la jeune Milou, même la dérouta tant qu’elle fixait à son tour sans dire mot de plus. Est-ce qu’en face d’elle, se trouvait le résultat du croisement entre une grenouille et d’un chaton ? Avoir la conscience de l’écart entre son adversaire et soit même devait être élémentaire lorsqu’on voyage seule, bien que sans l’avoir conscientisé, sa peur manifestée de la femme devait provenir du niveau de celle-ci vraisemblablement supérieur à celui de Milou, quant au Vorinclex, bien qu’un petit quelque chose lui insufflait de ne pas s’y frotter, la curiosité du Saïmiri passa outre ses impressions. Quelque chose clochait, mais que lui ferait cette créature ? Si elle décidait de la mordre, Milou riposterait à coup sûre. Son faux jugement, l’eût tout droit mené dans la gueule :
Non plus par tétanie, mais par naïveté, la fillette immobile examina de part en part le petit être, jusqu’au moment où comme si sa vie défilait, elle ne vit plus qu’une image décomposée mais trop rapide pour elle, d’une longue langue batracienne qui s’agrippa à son visage. Sans avoir le temps d’exprimer son dégout ou sa surprise – à part le micro écarquillement d’œil et l’entre-ouverture de son museau saïmirien, bouche-bée, et ce non sans regret : petit réflexe, qui une fois gobée, lui valut d’ingurgiter contre son gré quelques viscosités gastriques. Milou fût avalé tout rond. Ses pensées désorientées ne l’aidaient pas à s’échapper. A peine eût-t-elle le temps de se débattre que la créature sembla déjà régurgiter un liquide immonde qui poussait le corps de Milou vers l’extérieur. Des morceaux indescriptibles se collaient aux poils et cheveux de l’hybride-saïmiri.
Autant la matinée de la fillette l’eut mené à un taux de saleté, jamais atteint, autant cette fois-ci, enveloppé de viscosité, son hygiène, son odeur et santé mental prirent un coup considérable.
La sortie approchante, la Saïmiri sauta les bras en avant pour attraper la première zone d’appui, à l’extérieur. Les cheveux et sa queue touffu plaquées dégoulinaient d’humidité. Désormais perchée, les bras tendus, la fillette observa la femme et son animal d’un air plein de reproche. Elle vomissait à demi sur elle et sur le sol, son visage coulait de sanglots, de morves et de ce que contenait le tube digestif d’un Vorinclex.
L’enfant crut mourir mais la pensée de la constatation de sa vie survola qu’à peine son esprit, plutôt concentré sur la créature plus du toute mignonne à ses yeux et la femme dont elle ne savait même plus quoi penser. Qui a des serpents-chats de compagnie, qui vit dans une espèce de phare qui vole ? C’était donc ainsi, la vie au-delà de son île de naissance. Milou remettait en question tout son voyage, elle qui souhaitait découvrir le monde, cet aller-retour dans l’estomac d’une créature la traumatisa légèrement. Autant, elle se méfiait des hommes peu importe leurs apparences, autant elle gardait toujours une once d’empathie pour les animaux en tout genre, cette fois-ci, finit : sa vigilance sera accrue pour toutes créature. Cela dit, son instinct aurait dut la faire s’enfuir au plus vite, mais ses bras tendus refusaient de la déplacer pour l’instant. Milou resta ainsi végétative, mais s’adressa à la femme, offusquée :
- Qu’est-ce que vous me voulez à la fin ?
Des mélasses de larmes continuaient à s’échapper de l’hybride mais elle tentait de soutenir le regard de la jeune femme si celle-ci l’observait un peu, et ce prête à se balancer sur d’autre appui si la créature ou sa « propriétaire » semblaient s’en approcher avec menace.
Milou Gena
Jericho D. Dharma
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Jeu 21 Déc - 15:06
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Elle avait le bon goût de la chair humaine, mais avec la texture et l’arrière goût dégoûtant des simiens. C’était le meilleur d’un monde, le pire de l’autre. Pour être exacte, la Vorinclex avait presque envie de tout recracher, mais ça aurait été du gâchis maintenant qu’elle était passée à l’acte. Plutôt que tout vomir, la prédatrice se contenta de reculer un peu, prête à retourner faire une sieste histoire de digérer avant de se faire tacler au corps par une médecin très insatisfaite de l’accueil fait à son invitée.
Le duo se retrouva à bouler jusqu’à un canapé, installé là pour quand la verte n’avait plus envie de travailler, mais n’avait pas le courage de retourner à l’étage, quand bien même elle pouvait s’y transporter sans effort grâce à son fruit. Sous l’insistance de la médecin, la boule de poil finit par s’agiter et, après un bond en arrière de sa propriétaire, finit par régurgiter la jeune Milou, qui visiblement n’avait pas trop apprécié le séjour bref mais certainement traumatisant dans l’estomac de Patoune.
Sur le sol, à moitié nue mais couverte de poils définitivement pas humains et par dessus ça, une bonne couche de sucs gastriques et de liquides indéfinis, la petite Milou n’en menait pas large alors qu’elle se mit à son tour à vomir, probablement dégoûtée par ce qu’elle venait de vivre. Le sol était dans un état misérable et le visage de la gamine présentait un intéressant, et un peu dégoûtant pour être honnête, mélange de larmes, morve, vomi…
En fait, à ce stade là, la verte devait bien admettre qu’elle se sentait mal pour la gamine… Enlevée, paniquée, avalée, recrachée… Si la pirate avait été à sa place, elle n’aurait pas été très heureuse non plus, et la question de l’adolescente était plus que légitime. C’est un peu gênée, et un peu timide, que Jericho finit par répondre.
“ Ben… Je voulais te ramener à ta famille… Ils ont mis une prime pour te revoir… Je pensais juste pas que… Enfin…”
Elle finit sa phrase dans un bredouillement confus, pas trop certaine d’où elle allait. Elle ne pensait pas que Patoune tenterait de la dévorer histoire de se faire un bon petit déjeuner? Au fond d’elle, elle savait très bien que c’était clairement une possibilité, elle avait juste… décidé de l’écarter.
La boule de poil lui jeta un regard mauvais avant de descendre du canapé et repartir vers le rez-de-chaussée, aussi fière que pouvait l’être une prédatrice qui venait de vomir son dernier repas. Un peu incertaine, la verte finit par proposer la seule chose qui lui ferait plaisir si elle était dans la situation de sa captive.
“ Tu… Euh, tu veux prendre une douche? Ça te ferait pas de mal je crois… Tu peux prendre une de mes robes au passage, ce sera sans doute mieux… C’est au deuxième.”
Son embarras était visible, et audible, presque autant que sa sincérité. Elle avait beau faire les choses un peu différemment du commun des mortels, elle ne pensait généralement pas à mal, simplement, la pirate était… un peu à côté de la plaque.
Si Milou décidait de monter, elle pourrait découvrir une petite chambre avec un grand lit, couvert d’une bonne quantité de peluches animales, avec sur les murs quelques photos de deux enfants souriants, une femme aux cheveux verts et une femme-panthère aux cheveux noirs, deux ou trois articles de journaux épinglés et une grande armoire, dont la médecin viendrait extirper une robe blanche pour vérifier la taille. Après un hochement de tête, elle désigna la porte et ajouta.
“ Je te laisse prendre une douche, il y a tout ce qu’il faut. Tu… euh… Tu fais juste attention, l’eau est très froide au début. Elle se réchauffe vite ceci dit.”
La faute au système défaillant du phare, qui commençait à se faire vieux. C’était déjà un petit miracle qu’elle ait de l’eau chaude… Peut-être que Lucina pourrait y jeter un œil et le réparer un de ces jours? C’était beau de rêver…
Laissant la robe dans la salle de bain, pleinement équipée avec une douche, un lavabo et, comble du luxe, un bain, elle quitta la pièce pour laisser un peu d’intimité à Milou, qui à ce stade là devait bien en avoir besoin. Plus qu’à nettoyer son bureau… Heureusement qu’elle pouvait déplacer de petites quantités de liquides avec son fruit, parce que très honnêtement, elle n’avait vraiment pas envie de mettre les mains dedans…
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Ven 22 Déc - 15:39
La recrachée et dépassée par les évènements glissait vers une torpeur évidente. Ses yeux embués s’affaissaient et sa vision floue tentait de s’accrocher aux mouvements des deux autres dans un mélange de stress et de détresse. L’enfant se recroquevillait doucement mais aux mots de la jeune femme se déplia et secoua sa tête dans tous les sens, elle voulut lui répondre mais ses mots furent étouffés.
- Plutôt me faire manger par un crocodile-chacal. Murmura-t-elle avant de re-secouer sa tête comme pour annuler sa parole. Non, elle ne tenait pas tant que ça à participer à la digestion du Vorinclex, mais l’idée de retourner dans le clan lui déplut.
La fillette tressaillit lorsque le compagnon de la femme aux yeux de jades sauta du canapé. Un instant, la pensée de sa faire re-avaler crue, la fit frissonner de plus belle. Elle enfonça sa tête dans son cou, se relevait à demi, prête à courir mais baissa sa garde lorsque la prédatrice sortit de la pièce. Un désarroi toujours présent, la fillette observait la femme qui balbutiait et cette fois-ci Milou acquiesça à sa proposition, une douche lui serait grandement agréable. Bien qu’elle se méfiait, elle se rappela que la femme lui avait laisser courir aux toilettes, peut-être qu’elle n’était pas aussi monstrueuse que son animal ? Peut-être était-elle, elle-même prisonnière de l’emprise de la créature démoniaque ? A quatre pattes et en lenteur elle se dirigea vers les escaliers afin de se rendre au deuxième étage. Une douche et des habits étaient exactement ce qu’il lui fallait avec audace elle aurait bien ajouté du sucre comme une miel dans un une boisson chaude mais cette envie, elle se la garda pour l’instant au fond de l’esprit.
Milou entra dans la chambre, se releva tout en vérifiant scrupuleusement qu’il n’y avait pas le Vorinclex embusqué quelque part et jeta un coup d’œil rapide sur l’ensemble de la chambre. Une peluche de petit lion attira son regard, elle voulut l’attraper mais en jetant un œil sur ses doigts se le refusa. Milou n’était pas une enfant polie ou qui faisait grandement attention aux affaires des autres mais cette fois-ci, elle ne voulut toucher à rien, ne déposer qu’au minimum les évasions de viscosité de son corps. Elle tomba sur une photo pleine de tendresse, se demanda un instant si sa ravisseuse était sur cette photo. Une douceur certaine ressortait des deux filles et en quelques sortes, son opinion sur son agresseuse semblait s’apaiser. Elle se laissa ensuite accompagnée vers la salle de bain et hochait la tête en guise de réponse, elle hésitait à la remercier mais ne le fit pas pour le moment.
Face à la douche, elle y sauta d’un coup pour se jeter sous l’eau, sans enlever ses habits restants. D’abord sous un liquide froid, Milou frissonna mais le contact de l’eau propre l’apaisa, elle n'était plus à quémander de l'eau chaude. Apaisement bref, car la fillette sortit d’un coup de la douche, laissant l’eau allumer et barricada du mieux qu’elle put la porte de la pièce avant de retourner sous le jet bienfaiteur puis se dévêtit de ses derniers habits. L’eau se réchauffait et l’enfant à l’hygiène déplorable se frictionna, savonna pour au moins l’année à suivre. Le corps, les poils et les cheveux tout propres, elle relança un deuxième lavage encore plus intensif. Elle tentait de démêler ses cheveux pour mieux les laver, face à la difficulté du démêlage, elle re-sortit de la douche, sans faire attention à l’eau qui pouvait couler sur le sol, et fouilla la pièce jusqu’à trouver une brosse ou un peigne. Ensuite, elle coupa l’eau de la douche, s’examina de fond en comble avant d’enfiler la robe que la dame lui déposa plus tôt, sans se sécher, bien qu’elle se soit égouttée légèrement, notamment les cheveux qu’elle pressa et qui tandis qu’elle les plaquait sur son crâne, rebiquaient en légères boucles bleutés qui après séchage s’aplatiront probablement et surtout perdront de leurs intensités. La fillette jeta un œil sur le miroir et ouvrit un robinet pour plonger une nouvelle fois son visage dans l’eau pour laisser glisser le surplus de savons, sa forme humaine avait repris place depuis probablement le début de sa douche. Elle ramassa les lambeaux de ses habits et les nettoya comme elle put avant de les essorer rapidement. Après une grande inspiration, elle délivra la porte, l’entrouvrit à peine pour vérifier si le Vorinclex n’était pas dans les parages, il n’y avait que l’espace de son œil dans l’embouchure de la porte. Elle appela :
- Madame ? Madame la fée des bois ?
L’enfant garda la peur du félin-batracien et pensait que la femme dans les parages lui éviterait de se refaire gober, aussi elle souhaitait s’entretenir avec elle afin d’éviter à tout prix qu’elle l’entraîne de force au clan. Avant son lavage intégral, la femme-volante, lui parla d’une prime, peut-être, pouvait-elle lui renseigner qu’ils étaient de pauvres et vulgaires bandits des montagnes ou qu’ils n’étaient pas sa famille, est-ce que lui dire qu’ils la torturaient surement avant de la tuer, la toucherait dans son empathie ? La spontanéité plus tôt de la petite, avait bel et bien avoué qu’elle eût compris la raison de cet enlèvement, désormais il lui fallait retourner la situation, quitte à lui proposer des services quelconques. Milou se sentait très bien capable de voler en ville et de lui ramener son butin si cela pouvait convenir. D’une part, l’établissement d’un plan devenait impératif, un plan qui contiendrait : l’échappatoire du lieu et du duo ou la persuasion de ne pas l’y mener. D’autres part, la fillette se devait à tout prix d’éviter de se retrouver seule avec l’incommode presque mignonne et effrayante amie de la femme, c’est pourquoi elle l’appelait et attendait au seuil de la salle de bain, ses habits mal essorées dans la main, prête à ouvrir grand la porte si la femme débarquait pour se cacher dans ses jupons, tel un enfant effrayé avec une petite moue chagrinée.
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Dim 24 Déc - 15:25
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Bon, visiblement, elle n’aurait pas besoin d’expliquer à l’adolescente le fonctionnement d’une douche, ce qui aurait été un grand moment de gêne pour elle, c’était un bon point de départ. Redescendant les escaliers en flottant, la verte contempla un instant le capharnaüm laissé par l’incident d’il y a quelques minutes. De la bave, des résidus de repas, du vomi, des traces un peu partout… Un seau vola tranquillement pour se poser au milieu de la pièce, chaque morceau liquide se détachant lentement du sol pour venir tomber dans le réceptacle, une goutte de sueur se formant tout doucement sur le front de la médecin, suivie d’une autre et d’une autre encore alors qu’elle entendait l’eau tomber au second étage. Si elle pouvait techniquement manipuler les liquides, il fallait bien avouer qu’elle galérait toujours à trouver comment le faire efficacement. C’était juste… très compliqué de garder la cohésion d’un ensemble liquide sans rien pour le tenir. Il fallait se concentrer sur toute la paroie externe, en faire une sorte de film semi-solide pour garder le reste à l’intérieur, le déplacer lentement pour éviter que ladite paroie ne rompe et répande son contenu partout… Avec un rocher, c’était plus simple, il suffisait de prendre le rocher, puis jeter le rocher. Pas de risque qu’il se désintègre en des millions de cailloux en l’air sans raison. C’était peut-être pour le mieux ceci dit, elle ne voulait pas imaginer la réaction de certains si elle avait pu le faire. Ça aurait sûrement commencé par, au minimum, un intérêt non désiré sur sa tête et son fruit, que ce soit de gré ou de force. Une belle entrave à la liberté en somme.
Le seau finit de se remplir avant de passer par le hublot servant de fenêtre, parti pour vider son contenu en bas de l’îlot, de préférence pas sur quelqu’un, même si la chose pouvait arriver. L’eau à l’étage coulait toujours, et la verte se contenta d’appeler une bouteille de poire avant d’aller s’allonger à l'extérieur un verre à la main. C’était relaxant un peu, profiter du soleil un verre à la main, le bruit de l’eau ruisselante qui la tranquilisait… Si c’était son aimée qui avait été là-haut sous la douche, est-ce que ça aurait été ça le bonheur? Un petit coin de paradis partagé seulement avec l’amour de sa vie… Ça n’arriverait pas de si tôt malheureusement, mais il fallait bien garder espoir non? Sinon comment était-elle censée continuer à aller de l’avant?
Le bruit de la douche s’estompa et la médecin posa son verre à côté d’elle pour retourner auprès de son invitée, des fois que la petite Elesh se sente de retenter l’expérience… Ironiquement, la rencontre avait aussi laissé des traces chez la kidnappée qui appela timidement la fée des bois. Une appellation qui fît penser à une croyance populaire pour la verte, avant qu’elle ne se rende compte que c’était probablement d’elle que la jeune fille parlait. Une fée des bois, vraiment? Tout de suite, parce qu’elle avait des cheveux verts qui lui tombaient aux chevilles, qu’elle volait et qu’elle portait une robe blanche… D’accord, dit comme ça, elle pouvait voir un lien, mais aux dernières nouvelles, elle était plus qu’humaine. Les fées, ça ne finissait pas en prison, ou du moins ça n’y restait pas… Ou alors c’était les fantômes qui pouvaient traverser les murs? Peu importait en réalité…
Voletant sans se presser, la médecin remonta jusqu’au second étage, découvrant la porte de la salle de bain tout juste ouverte, une gamine terrorisée tentant vainement d’observer toute la pièce par une fente risible. C’était même un miracle si elle arrivait à voir quoi que ce soit. Le bruit d’une goutte d’eau percutant le sol lui fît froncer les sourcils, et en prêtant plus attention à son ouïe, elle constata, via le son râpeux de l’eau taillant son chemin sur la peau, que la gamine était restée plus ou moins trempée. Le phare était à peine chauffé, et si la température en l’instant était clémente, c’était un des meilleurs moyens de choper la crève. Une serviette épaisse se dégagea de son support pour venir atterrir sur l’arrière du crâne de la kidnappée, où elle s’enroula pour frictionner vigoureusement sa chevelure, suivie d’une autre serviette qui épongea le reste du corps jusqu’à ce que la verte n’entende plus rien… si ce n’est le bruit du tissu humide qui collait à la peau. Elle poussa un soupirement audible avant qu’une autre robe ne vole jusqu’à la porte et qu’elle fasse remarquer d’un ton de mère poule.
“ Et tu te sèches correctement cette fois. Les serviettes elles sont pas là pour faire joli.” Elle attendit un instant que Milou finisse de se sécher et ressorte avec une robe vierge de toute humidité pour l’escorter dehors, faute d'autres mots. Dur d’utiliser un autre terme quand la gamine s’accrochait à elle comme une enfant terrorisée à sa mère.
Deux chaises longues, une petite table au milieu, la verte se rallongea sur la chaise qu’elle avait quitté quelques instants plus tôt.
“ Tu veux boire quelque chose? De l’eau, du lait, du jus de fruit, du soda? Tu m’as l’air un peu jeune pour l’alcool mais…”
Elle haussa les épaules, comme pour dire que ça n’avait pas vraiment d’importance. Il y avait quand même plus pressé.
“ Du coup euh… Tu veux pas rentrer chez toi? Visiblement, tu manques à ta famille non? Il s’est passé quelque chose?”
Elle avançait prudemment, comme sur un terrain miné au dessus duquel on ne pouvait pas léviter. Non, vraiment, les discussions sur les problèmes de familles, ce n’était vraiment pas un terrain qu’elle savait naviguer.
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Lun 25 Déc - 13:30
Sous un sursaut, un cri aigu surgit de la petite victime, du kidnapping par une fausse fée des bois, de la tomate collé-serré contre son visage, de l’aller-retours gastrique au sein d’une curieux animal et maintenant d’une attaque de serviette, bien que ce dernier évènement ne se voulait probablement pas « attaque » mais plutôt teinté d’une sorte de bienveillance sous vocation de séchage d’une enfant négligée.
Les sons qu’émanaient de Milou se rapprochaient des petits à-coups respiratoires de ventilation difficile, aussi elle se remuait dans tous les sens se demandant comment les serviettes effectuaient leurs mouvements.
- Les serviettes bougent, gigotent. Échappa-t-elle entre deux couinements, elle ouvrit un peu plus la porte et jetait des regards pleins de détresse vers la femme tout en s’approchant d’elle pour tournoyer autours d’elle, avant de se replacer dans l’embouchure de la porte, tandis que les serviettes asséchaient les dernières gouttes dégoulinantes du corps de la fillette. La première robe prêtée collait bel et bien au corps de la fillette, elle avait participé au séchage de Milou. Cette petite stoppa de bouger, non pas pour laisser les serviettes faire leur travail, dans tous les cas elle le faisait, mais s’était arrêté de bouger pour éternuer une fois, deux fois puis au troisième mouvement, attrapa un bout de l’une des serviettes et se moucha très audiblement.
La blancheur de sa peau transperçait la robe mouillée, laissant apparaître un tatouage de sa colonne vertébrale à son flanc, d’une sorte de gros ours ainsi que de nombreux grains de beautés qui parsemés tout son corps jusqu’à ses épaules et pieds, son visage ne contenait que deux points distinctifs l’un presque sur son oreille, qui malgré sa grosseur ne se voyait que rarement et l’un sur la fente de son nez qui celui-ci se faisait souvent discret.
L’interrogation se lisait aisément sur le visage de Milou à la réception des mots de celles qu’elle reconnaissait comme « fée des bois », sans doute liées à ses longs cheveux verdoyants ainsi que ses capacités mystiques, pour la petite, de lévitation et d’essorages à distance. Néanmoins comme une enfant obéissante, elle acquiesça sans broncher les paroles de cette femme « volante » qui l’intriguait, mais celle-ci fût si mitigé à ce sujet qu’elle ne cessera pour le moment d’osciller entre « l’effrayante femme volante » et la « féerique créatures des bois et des cieux », l’oscillage de l’intrigue, balança facilement lorsqu’une nouvelle robe qui flottait dans un bal aérien s’approche d’elle. Elle comprit bien qu’il fallait qu’elle se change, et d’abord l’enfila par-dessus son vêtement mouillé et après rapide réflexion, peut-être sous un regard inquisiteur, enleva le tout en vitesse sans aucune pudeur spécifique avant de remettre la robe la plus sèche, à l’envers, certes, mais désormais la fillette séchée, semblait presque présentable.
Tout le long du trajet vers l’extérieur, Milou la suivait de très près. Elle voulut presque attraper un morceau de la robe de la femme pour suivre la cadence tandis que son regard vérifiait l’absence de la créature qui l’effrayait. La crainte de la croiser, pointait son curseur d’oscilloscope vers un sentiment de réconfort émanant de ladite « fée des bois. » C’est pourquoi la fillette s’accrochait à la femme à longue chevelure.
Enfin dehors, la femme qui s’installa sur sa chaise longue se fit fixer longuement par la fillette qui d’abord s’accroupit tout près d’elle. D’un coup, Milou se releva afin de survoler les alentours du regard à la recherche de la frimousse du Vorinclex, savait-on jamais s’il surgissait pour la dévorer d’un coup, puis celle-ci se rasseyait en tailleur toujours à proximité de la jeune femme, ignorant la deuxième chaise. Milou bougeait dans tous les sens, tout la faisait sursauter, autant les bruissements du vent que les mouvements saisit par sa vision périphérique. La fillette ne se calmait donc pas, son angoisse proche de l’excitation l’empêchait de se poser calmement, de nature à frissonner dès qu’une fourmi lui grimpait dessus alors qu’à côté de cela, sa négligence tendait à héberger des nids d’insectes suceurs de sang sur son corps ou encore des nuisibles bestioles dans ses affaires, il semblait évident que dans ces circonstances l’enfant ne tenaient pas en place entre excitation et frayeur constante. Loin de l’indépendance cette fillette n’avait personne de qui dépendre alors s’accrocher de celle qu’elle jugeait comme fée des bois semblaient le plus simple pour se détourner de la peur de se faire avaler par l’espèce mi-batracienne mi-mammifère. Alors qu’elle s’apprêtait à se relever pour une énième fois, elle stoppa net pour réfléchir à une boisson qui lui plairait, accroupit elle réfléchissait. Son envie de thé au miel maintenant trop enfouit dans son esprit ne surgit pas. Milou pencha alors sa tête en arrière pour y réfléchir avec plis d'intensité et comme la femme enchaîna sur des questionnements sur sa famille, celle-ci se laissa tomber en arrière et secouait sa tête en guise de réponse.
Tout entière au sol, ses cheveux dépoussiéraient le sol terreux et elle répondit vaguement avec ce qui lui venait à l’esprit :
- Je suis partie de moi-même, et à part Côme aucun ne me manque. Si j’y retournerais il serait le seul qui m’aiderait à m’échapper et le seul à qui peut-être je manque sincèrement.
La fillette toucha du doigt son ventre et continuait à se tortiller sur le sol, comme pour caler son dos entre deux cailloux qui la gênait et une fois positionner, les cheveux déjà assécher par les emmêlements de terres elle se tapota le ventre et se reprit, fallait-il qu’elle se confie à une inconnue ?
- J’ai pleins de raisons de ne pas revenir dans l’immédiat là-bas, moi je survis comme je peux, et même si les simples choses m’engouffrent sans que je n’y puisse rien y faire, je survis encore et je veux encore voler dans les aires même si c’est à cause d’une fée des – Elle stoppa sa fougue de parole, observa distraitement la femme et ne finalisa pas sa pensée, elle avait envie de hurler qu’elle souhaitait être une pirate, libre de découvrir toutes les mers et des milliers d’îles, mais la peur qui lui collait à la peau acheva pour le moment, sa spontanéité.
« C’est à cause de la lettre qu’il me recherche ? » pensa-t-elle subitement, s’accroupissant et déglutissant à la pensée d’une vengeance mortelle. Toujours aussi proche de la chaise de la femme, elle la regardait avec son visage déjà terreux, les cheveux embellit par les poussières du sol et la robe déjà écorchée. Milou attrapa toute sa confiance avant de lui dire :
- Il ne faut absolument pas que vous m’emmeniez là-bas hein ? J’irais moi-même leur régler leurs comptes à ces bandits de pacotille,quand je serais assez forte. Surtout qu’à l’heure actuelle, c’est même plus un rôle d’appas qu’ils vont m’attribuer. Non c’est non....
La fillette continua son monologue dans sa tête, elle pensait à ce que lui ferait son père et le clan si elle rentrait sur l’île, ce qui lui déclencha une succession de grimaces changeante et très désordonnées, tantôt elle retroussait son nez et ses lèvres dans un air de dégout puis imitait les mimiques sévères de son père pour ensuite reprendre les regards apeurés des citoyens, jusqu’aux yeux globuleux d’hautains personnages. Tout cela lui fit oublier son effroi pour Elesh, la créature qu’elle jugeait maléfique, et justement ce qui la ramena à ses frayeurs apparut lorsque son regard qui balayait les alentours tomba sur la fameuse créature, posée non loin, sur un arbre. Ce retour brutal à la réalité, lui fit se mordre sa main gauche et bondir immédiatement sous le siège de son interlocutrice. Sa réaction digne d’arachnophobe en pleine flagrance lui valut de répéter :
- Il est là, là, là, là.......
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Lun 25 Déc - 22:12
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“Les serviettes bougent”. Oui, c’était un peu le principe, si l’adolescente ne bougeait pas d'elle-même pour se sécher, il fallait bien que les serviettes le fasse, histoire d’être sûr de tout absorber. La verte mis un instant à comprendre que le souci provenait plus du fait que Milou avait probablement l’impression d’être attaquée par une menace invisible que vraiment d’être séchée par des serviettes. Et si la médecin comptait initialement lui dire que c’était normal, de ne pas s’inquiéter et que d’ici quelques instants ce serait réglé, voir la kidnappée en train de fuir les serviettes sans succès et tourner autour de la maudite fût suffisant pour qu’elle décide de ne rien en faire, un sourire amusé sur les lèvres. Jusqu’à ces éternuements en tout cas. Elle l’avait dit que c’était un coup à choper la crève. Ou alors l'avait-elle juste pensé? Peu importait réellement, au moins la gamine était sèche ou presque, à part pour cette robe humide, qu’elle comptait visiblement garder sur elle. Un regard d’incompréhension suffit visiblement à lui faire changer d’avis et la poussa à se déshabiller sans aucune pudeur.
Les corps nus, la médecin en avait déjà vu. Que ce soit en prison, ou le cannibalisme était monnaie courante, tout comme le vol et le viol, ou dans son travail, parce que quand quelqu’un avait une hanche déplacée ou autre blessure du même type. Ou qu’elle devait opérer, ou faire une analyse post-mortem, ou d’autres trucs encore. Ce n’était pas le problème en soi. Le problème, c’est que non seulement ce n’était en général pas au phare, son chez-elle, mais qu’en plus il n’y avait aucun souci de santé. C’était juste… Comme ça. Avec désinvolture. Comme si la petite primée n’avait cure d’être vue nue malgré son jeune âge. Est ce qu’elle était trop innocente pour ça, ou bien la vie lui avait elle déjà dérobé ce que la verte avait pu préserver et la rendait ainsi juste désensibilisée à tout ça?
Peu importait réellement, la verte se retourna brusquement, les mains sur les yeux et les oreilles rouges brûlantes. Sans même parler de la pudeur de la verte, elle ne pouvait s’empêcher de penser à quelque chose de stupide. Si l’affaire se savait qu’elle avait kidnappé une adolescente, l’avait ramené chez elle et que celle-ci s’était retrouvée nue face à la médecin… Et que, par le plus grand des hasards, l’information arrivait jusqu’aux oreilles d’une certaine femme-panthère… Leur relation allait prendre un coup. Pour ne pas dire qu’elle allait prendre fin avant même de commencer. Clairement pas quelque chose de désirable si elle voulait un jour avoir droit à sa part de bonheur.
D’une voix timide, alors que le bruissement du tissu contre la peau de Milou qui se rhabillait sonnait dans ses oreilles, elle lui fît au moins remarquer.
“ Tu… Tu devrais pas. Te deshabiller comme ça je veux dire. Devant des gens que tu connais pas. C’est pas euh… Modeste?”
Au moins, la gamine ne faisait pas de chichis pour la suivre dehors, presque collée à elle comme une petite sœur terrorisée par le gros méchant Vorinclex dehors. Ça en aurait été attendrissant, si la verte ne se sentait pas vaguement coupable de ne pas juste avoir empêché la chose de se produire dès le début. En voyant l’espèce de comportement de chien battu que Milou arborait, préférant se recroqueviller par terre tout près de la verte plutôt que de s’asseoir normalement, la maudite finit par soupirer, une vague envie de juste soulever la gamine pour la déposer de force sur la chaise, quitte à rapprocher celle-ci. Elle se retint pourtant, consciente que toucher ainsi une enfant apeurée n’était clairement pas la meilleure des décisions… surtout si l’information se répandait.
Tout ça pour qu’au final, Milou se laisse tomber toute entière dans l’herbe et la terre, réduisant la robe blanche à l’état de canvas pour enfant hyperactif et ses cheveux fraîchement lavés à l’état de bloc mattés de poussière… Ça faisait presque mal au coeur à la propriétaire du phare. Pas autant que de savoir que visiblement, la petite crado n’avait strictement aucune intention de retourner voir sa famille. Est ce qu’elle y était maltraitée? Probablement, si elle les avait fui et qu’aucun ne lui manquait, c’était probablement plus qu’une simple envie de voir le monde…
En silence, la verte écouta. Elle était douée pour ça. Moins pour aider ensuite, mais écouter ce que les gens disaient, c’était facile. Bandits, rôle d’appât… Les morceaux se reliaient assez facilement pour quiconque pouvait additionner deux et deux. Elle était jeune, l’avis datait d’il y a quelque temps, il était probable que sa famille l’ai utilisé comme diversion pour des actions de grand banditisme et autres méfaits du même genre, et que la gosse avait fini par ne plus le supporter, menant donc à sa fugue.
Pour autant, avant qu’elle ai pu répondre, Milou sursauta pour se ruer sous sa chaise, panique audible dans sa voix, cœur qui battait la chamade, terrifiée par quelque chose. Par Patoune en fait, qui s’était posée paresseusement sur une branche du pommier pour continuer sa sieste et qui avait dû regarder dans leur direction.
“ Ça va te paraître bizarre mais… tu devrais pas avoir trop peur de Patoune. Quand je lui dis non, elle sait que c’est non. Elle est intelligente, tu peux lui parler et elle te répondra même.”
Elle continua d’une petite voix, un peu honteuse.
“ En fait, c’est même sans doute un peu ma faute pour tout à l’heure… J’ai pas été claire qu’elle devait pas te manger, du coup elle en a profité… Mais je pense qu’elle a compris que les invités, c’était non. Ça se reproduira pas.”
Elle réfléchit un instant, constatant que visiblement, elle était toujours la “fée des bois” pour la gosse. C’était assez flatteur en un sens, après tout on parlait bien de “beauté féérique” pour les femmes si belles qu’on doutait de leur réalité. Sauf que ça ne devait pas être très pratique pour la gamine de ne même pas savoir à qui elle parlait. Plus confiante en elle, elle se présenta.
“ Au fait, je suis pas une fée, je suis Jericho. Jericho D. Dharma, médecin, pirate, amoureuse et libre comme l’air. Humaine aussi à ma connaissance. Si tu veux vraiment pas rentrer, je t’y forcerais pas, mais je serais probablement pas la seule à venir pour toi, et sans doute pas la plus conciliante.”
Un bout de papier sortit du phare avant de se poser sur la table… là où Milou ne pouvait pas le voir donc. Manipulant le tissu de la robe, l’adolescente se retrouva doucement soulevée de sous la chaise de la verte, pour venir être déposée gentiment sur la seconde chaise, la saleté se dégageant d’elle-même pour faire revenir la robe à un état de blancheur approximatif, mais quand même nettement plus clair que précédemment.
Le papier était un avis de recherche, officiellement émis par le gouvernement, plus précisément une petite base de North Blue. Dessus s’étalait le visage d’une gamine aux cheveux argentés légèrement bleutés, accompagnés de la mention “Milou Gena - Vivante uniquement - 100.000B”. Suivi des remarques habituelles sur sa dangerosité et le fait qu’elle devait être livrée à la base émettant l’avis, sans précision de son état de santé autre que vivante. La délicatesse habituelle de la marine pour les primés…
“ En soit, cent mille berrys, c’est une toute petite somme, mais ça peut être assez pour pousser un chasseur de primes désespéré à venir te chercher. Tu sais te défendre?”
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Mar 26 Déc - 18:43
« Du courage, il est loin ce chat bizarre, il faut à tout prix que cette femme me re-dépose sur Powder Island, je ne dois pas retourner maintenant au Clan » pensa la fillette, toujours recroquevillée, presque pitoyablement, sous la chaise de Jericho. Elle leva sa tête pour écouter la femme, se cogna car l’espace était très réduit sous ce mobilier, juste avant elle s’apprêtait à ramper et son cognement la fit grogner légèrement et rebaisser sa tête. Sans répondre, réfléchissait de travers les paroles de la femme, dans sa tête « Ne pas avoir peur de Patoune, c’est non, quand est-ce que c’est non ? Intelligente ? Patoune parle ? Elle ne m’a pas répondu enfin, manger était une réponse ? Est-ce que la fée, enfin cette fille parle aux animaux ? » se demandait-elle. Allongée sous la chaise, sa tête oscillait en direction de l’animal qu’elle ne voyait plus puis sur ce qu’elle voyait de la jeune femme. « Il fallait lui préciser de pas me manger ? Alors, si je tombe nez à nez avec, ...avec elle, je dois lui dire de pas m’avaler ? Elle a donc vraiment voulu me manger... Comment est-ce que j’ai pu rentrer dedans... d’ailleurs... » Après son défilement de pensées et questionnement la fillette soupira et se calma légèrement bien qu’elle ne semblait pas décider à sortir de sa, plus ou moins, cachette. La femme qui n’était pas une fée se présenta et la fillette lui répondit depuis le sol d’abord d’un ton plutôt neutre
- Je sais que vous n’êtes pas une fée, après je n’en ai jamais vu, mais elles sont, sans doute, petites comme des gnomes ?
Elle rembobina d’un coup les paroles de la jeune femme et écria une onomatopée proche de la surprise et de l’approbation, sa réaction était dû à sa déclaration : « une pirate libre comme l’air. » Les paroles de cette pirate lui plût, comme l’enfant naïve qu’elle restait, elle s’imaginait les pirates comme des explorateurs légers et « libre comme l’air » bien, que la description de cette jeune femme semblait lui correspondre à elle et pas autres. Milou serait une sautillante pirate entravée par ses peurs, pouvait-elle, elle-même se considérer pirate, probablement pas dans son état actuel. Sauvage comme une enfant des montagne, faible comme une captive d’un clan, elle n’avait décidément rien d’une vagabonde des mers, bien que la voici sur West Blue depuis un certain temps. Quant au fait qu’elle soit médecin cela l’intrigua quelque peu, elle se demandait si elle faisait donc partie d’un équipage, « probablement » s’était-elle dit sans lui poser la question. Par ailleurs, elle ne se demanda pas en profondeur quel était l’objet de l’amour de cette pirate, l’idée de l’amour du pavillon et des mers lui semblait évident.
En un laps de temps, la fillette décolla contre son grès, mais cette voltige ne lui fut pas violente, Milou eut à peine ouvert la bouche pour sortir son cri étouffé, que la voici déjà positionnée sur la seconde chaise, l’analyse rapide des paroles de la femme occupait son esprit, elle ne broncha donc pas, aucun cri ne sorti de son gosier cette fois-ci. Elle observa vaguement sa robe puis dévisagea légèrement Jericho avant de se mettre à genou sur la chaise, elle secouait sa tête pour faire tomber les quelques petites mottes de terres emmêlées dans ses cheveux après s’être gratter le crâne qui la démangeait. Ses yeux globuleux se plongèrent sur l’avis de recherche et les sourcils, au-dessus d’eux se froncèrent petit à petit, elle se dit à elle-même, à voix haute :
« Vivante ? » Et ce mot, lui rappela d’un coup le Vorinclex, elle cacha désespérément son frisson puis se demanda s’il l’avait recraché pour que la femme qui n’était pas une fée des bois puisse encaisser cette petite prime puis aux mots de cette dernière se déboussola de nouveau de ses intentions et elle reprit du début :
- Vous n’allez pas m’y emmener de force mais vous le comptiez, c’est pour ça que je suis là.. Ok, je comprends... J’avoue que l’on ne m’avait pas jamais vraiment attrapé de la sorte, sur North Blue j’aurai compris mais ici, cela m’étonne. Dit-elle légèrement ennuyée.
Cette fois ci elle s’avança à quatre pattes vers le dossier de la chaise, ce qui faillit la faire basculer, mais Milou se balança en arrière pour éviter une chute puis elle dévisagea la femme :
« Entre elle qui m’a attrapé sans que je ne puisse rien y faire et son espèce de chat, est-ce que par la suite il y en aura des plus féroces, qui ne me recracheront pas... ? Qui me lâcheront dans les aires et me laisseront m’écraser comme un oignon pourrit ? Je peux me défendre mais même pas contre ces deux là... Après tout c’est une pirate, ils sont souvent plus fort que les brigands... » Essayait-t-elle de constater dans son esprit tandis qu’elle s’allongea désormais sur le dos dans de longs soupires. Elle savait bien qu’elle ne ferait pas long feu en combat, que souvent la fuite lui était plus simple, mais cette femme lui montra bien qu’elle pouvait se faire très facilement attraper.
- Si vous le souhaitez, si vous me déposez sur l’île, je peux essayer de vous ramener des objets de valeurs et des berrys, en échange de ne pas empocher la prime de cette affiche. En plus, si c’est le clan qui la mise, je suis sûre qu’ils ne vous auraient rien donner. Commença-t-elle. Et puis, merci, je ferais très attentions aux chasseurs de primes ou bien trouverait le moyen de faire croire au clan que je suis morte pour un petit moment, j’y réfléchirais. Finit-elle par dire en prenant sa tête dans les mains et déjà dans la recherche d’une solution pour cette affiche.
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Mer 27 Déc - 8:43
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Pour être honnête, c’était assez impressionnant que la gamine ai pu ainsi se jeter sous une chaise de jardin et y tenir. Elles étaient pourtant basses, alors le fait qu’elle tienne là dessous, visiblement sans se cogner ou sans trop de difficulté, ça c’était costaud. Sa panique aussi était costaude, ce qui était déjà plus gênant. On ne pouvait pas vraiment parler avec une personne apeurée, parce qu’elle avait tendance à trop se concentrer sur ce qui l’effraie plutôt que sur la conversation. Pour le coup, Milou arrivait quand même à suivre ce que la verte lui disait, constatant platement que normalement, les fées étaient petites, ce qui fit lever la tête à la médecin, un doigt sur la bouche et légèrement perdue dans ses pensées. Elle finit par répondre tout de même, au moins pour ne pas vexer la captive.
“ J’en ai jamais vu non plus, alors je saurais pas dire. J’ai lu des contes où elles sont petites et des contes où elles sont comme des humaines mais très belles et avec des ailes de papillons. Les gnomes par contre, j’en ai rencontré un, et il était tout petit effectivement. Peut-être comme ça?” fît elle en écartant les mains, avant de se rendre compte de sa bêtise. De sous la chaise, Milou ne risquait pas de voir grand chose… Elle s’empressa d’ajouter. “ Une trentaine de centimètres? Environ? Il était marrant, il se baladait avec un serpent de mer géant mais qui avait une tête de chat. Assez mignon, même s’il avait pas l’air de beaucoup m’aimer…”
Voir ses mimiques amusait légèrement la pirate, son invitée visiblement outrageusement expressive. Pour être exact, elle donnait l’impression d’être incapable de tenir en place, se salissant seulement pour mieux se secouer et tenter de virer la terre qui s’était mêlée à ses cheveux. Elle ne perdait pas le fil ceci-dit, et c’était tout à son honneur, elle avait bien compris qu’effectivement, la verte avait perdu toute intention “hostile” à son égard, si elle en avait jamais eu. C’était difficile de qualifier d’hostile quelqu’un qui pense faire une bonne action, quand bien même il vous met dans la sauce.
Un peu embarrassée, la pirate répondit tout de même.
“ Oui, enfin… Tu as pas eu beaucoup de chance non plus… J’ai vu ton avis de recherche hier par hasard et aujourd’hui je te croise… Du coup je t’ai reconnue et je me suis dit que ben, c’était toujours une bonne action vu que l’avis disait que tu avais fugué… J’ai pas trop réfléchi et pouf, je t’ai attrapé avant de rentrer chez moi…”
Quant à la proposition de la gosse… La laisser descendre? Très certainement, la pirate ne comptait pas la garder otage indéfiniment, surtout qu’il s’agissait d’une erreur de sa part, visiblement une prime faussée, ou au moins mensongère. Elle la laisserait aller un peu plus tard, avec ses excuses et même un peu d’argent pour qu’elle puisse se dépatouiller toute seule sans avoir à être sale constamment, qu’elle puisse dormir dans un lit, bref, le genre de trucs qu’on aime bien quand on est en vadrouille. Mais aller lui faire voler des trucs? Pour cent mille berrys?
La verte dévisagea son interlocutrice un instant, incertaine du sérieux de celle-ci. Après un instant à l’observer, elle finit par convenir que oui, Milou était sérieuse, qu’elle essayait réellement de marchander sa liberté sans se rendre compte qu’elle l’avait déjà récupérée, et que pour l’instant la verte ne la gardait que pour faire un brin de conversation. Elle la fixa un instant, puis un autre, et un autre encore, comme pour installer une tension, une pression sur la proposition de la jeune femme… avant de la rompre soudainement dans un grand éclat de rire.
“ Tu devrais pas t’embêter. On croirait probablement pas en me voyant avec juste un phare, une Vorinclex et des robes blanches toutes simples, mais je suis riche. Pas autant que certains, mais assez pour ne pas avoir à travailler un jour de ma vie, et plus encore. Je crois que le terme c’est multimilliardaire?”
Pas que la jeune femme souhaite se vanter de sa fortune, elle avait de l’argent et c’était tout. Plus qu’elle ne savait quoi en faire en tout cas… Le résultat, c’est qu’elle laissait presque tout à sa mère, qui préférait le réinvestir dans la Première Impression pour ne pas avoir à expliquer d’où venait sa richesse soudaine. La verte elle-même avait de l’argent dans le phare, parce qu’il fallait bien payer les courses, les réparations occasionnelles ou les coups de cœur qu’elle avait parfois aux détours d’idées saugrenues (parfois en rapport avec sa belle), mais clairement, ce n’était pas chez elle que la richesse serait trouvée.
“ En tout cas, j’ai pas trop de solution à te proposer pour ça… Peut-être qu’en allant toi même voir la marine tu peux essayer d’expliquer la situation et faire sauter la prime? Si ta seule prime c’est pour une fugue, tu devrais pas risquer grand chose à essayer je pense. Comme ça plus besoin de te faire passer pour morte ou de regarder derrière toi pour être sûre qu’un chasseur de prime un peu trop zélé te colle pas aux basques.”
Un second verre ainsi qu’une bouteille de jus de fruit se déposèrent doucement sur la table, venus du troisième étage du phare, le verre se remplissant tranquillement d’un jus jaune pâle avant de glisser du côté de la primée.
“ Tu peux boire sans crainte, c’est euh… Un peu comme du jus d’orange. J’ai oublié le nom du fruit, mais c’est un agrume assez doux, juste un peu amer. C’était pas mal quand j’avais goûté, j’en ai quelques bouteilles qui traînent là haut.”
Elle vida son propre verre de cidre de poire avant de continuer.
“ Du coup euh… Tu comptais rester longtemps à Powder Island? Ou tu comptes te déplacer maintenant que je t’ai euh…”
Elle chercha un instant ses mots avant de tenter timidement.
“ Délicatement ôté à la situation inextricable qu’est la vie quotidienne de mineure fugitive et primée?”
Mouais, elle aurait pu trouver mieux, mais il fallait être honnête, si elle disait ouvertement que c’était un kidnapping, elle avait l’impression qu’elle y perdrait quelque chose d’important. Sa dignité par exemple.
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Mer 27 Déc - 13:51
« À quel moment ramener une fuguée chez elle est une bonne action. Encore plus pour l’attraper comme ça et la mettre en pâté pour une espèce de grenouille-monstre-chat... » Se demanda-t-elle, bien que dans d’autre point de vue, la pirate voulait probablement apaiser des parents inquiets, il y avait bien des cas où un enfant était enlevé et là, l’action de la pirate aurait été grandiose mais ici, ce n’était pas un enlèvement mais bien un sauvetage organisé par elle-même. Les mots de la femme aux prédominances de verts trottaient dans la tête de la petite. Elle regretta son mot plein d’affront qu’elle avait fait parvenir à son père, d’un autre côté son égo flatté, après tout s’il la recherchait, c’est qu’elle avait réussi son coup, elle l’avait mis sur les nerfs. Un très léger rictus se perdit sur son expression à la pensée de son père fou de rage, tant pis si elle devait encore se faire attraper par des folles avec un gros chat, son voyage ne faisait que commencer, il fallait juste qu’elle se trouve des compagnons et surtout des techniques pour se faufiler entre les chasseurs de primes, devenir assez forte pour se débrouiller toute seule. Gonflée à bloc, elle se leva, debout sur la chaise et étira ses bas vers le ciel avant d’écouter la réponse de la femme sur sa proposition.
- Vorinflex, clex ? Releva-t-elle. Milou fronça les sourcils lorsque la femme parla de richesse et la fillette balaya de nouveau son regard sur le terrain et le phare puis reste fixé sur l’arbre où quelques instants plus tôt, le Vorinclex semblait dormir, il n’y était plus. Elle fouilla du regard les lieux, voir s’il ne surgirait pas de nouveau, puis par coup d’œil regardait le verre se remplir du liquide jaunâtre. Même si « les invités c’était non », la fillette ne pouvait s’empêcher de se crisper dès qu’elle se remémorait l’étrange expérience. Elle attrapa néanmoins le verre tout en, petit à petit, se rapprochant du siège de la femme, elle trempa ses lèvres dans la boisson, légèrement inquiète, la boisson était plutôt douce aux premiers abords, alors dissipant son inquiétude, elle but une autre gorgée et ses babines furent déjà toute jaunies. Elle se concentra sur sa boisson et comme sa bouche n’était qu’entrouverte une partie du liquide dégoulinait par les coins de ses lèvres. La fillette acquiesça néanmoins les paroles de la femme. Elle posa le verre, jeta un dernier coup d’œil alentour pour détecter le Vorinclex, comme elle ne voyait toujours pas, elle espérait qu’il soit dans le phare.
- il y a mes affaires sur Powder Island, commença-t-elle. Mais après, je comptais me rendre sur une autre île, il parait qu’il y a une forêt vierge, pas mal d’histoires locales et même une école d’Art Martiaux. Peut-être que je devrais en profiter pour devenir assez forte pour terrasser des pirates et des chasseurs de primes et des créatures presque adorables mais terrifiantes.
Accroupie, contre la chaise de Jericho, elle cala son menton sur la chaise et se transformait en Saïmiri.
« Il me faudrait d’abord trouver les atouts de ce fruit du démon, avant d’apprendre à me battre, à part m’amuser dans les arbres et dérober dans les marchés, je ne suis pas sûre de pouvoir faire grand-chose » Pensait la fillette et d’un coup elle tourna sa tête vers la dame volante, elle venait de comprendre que ses pouvoirs était surement dût à un fruit du démon, puis sa moue se décomposa légèrement, presque déçue. « Ca veut dire que je ne pourrais pas lui demander de m’apprendre à voler... » se disait-elle.
La petite Saïmiri tenta de s’installer sur la chaise de Jericho, ses oreilles blanches et touffus frémissaient. Son museau d’un noir intense semblait s’actionner, son odorat de Saïmiri n’était pas beaucoup plus développé que d’ordinaire, mais les odeurs lui semblaient légèrement différentes, pas forcément plus accentuées, plutôt avec des focalisations différentes. Une senteur fruitière, sucrée lui embellissait le nez, probablement dût au jus qui s’était collée sous son museau, ce parfum lui changeait de ses émanations habituelles.
Si ces deux pattes avant s’étaient posé sur la chaise de la femme en toute intrusion, elle les retira d’un coup au sol puis tout de suite après, elle voulut renifler Jericho, la Saïmiri hésita quelques instants avant d’approcher son museau de son bras, voire de tenter d’escalader la jeune femme, bien sûre si la pirate l’envoyait valser dans les aires la petite Saïmiri ne pourrait rien y faire.
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Jeu 28 Déc - 3:02
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Hyperactive ou juste dotée du temps d’attention d’un chiot, la verte n’arrivait vraiment pas à se décider. Ça restait tout de même assez impressionnant de voir la gosse passer de la dépression à l’extase à la panique en trente secondes. La médecin elle-même était pourtant consciente de porter ses émotions sur sa manche et d’être plus qu’expressive, mais là? Elle devait s’avouer vaincue. Il suffisait de voir Milou debout sur sa chaise longue, rictus aux lèvres et les bras levés pour s’en convaincre.
“ Ah euh… Oui, Vorinclex. C’est le nom de la race de Patoune. J’ai galéré à trouver ce que c’était exactement, visiblement ça existe que sur le Nouveau Monde. Sans doute mieux vu comment ça peut être dangereux comme bestiole… Enfin, c’est pas à toi que je vais apprendre ça…”
Sa voix mourut quelque peu sur la fin, le regard déviant vers le sol alors qu’elle rougissait. Elle qui voulait éviter de remettre ça sur le plat, c’était pas gagné. Au moins, le jus de fruit plaisait. Un jus d’amantazzu? Amantutsu? Mandarine. Un jus de mandarine. C’était plus simple, même si pas tout à fait exact, elle était juste incapable de se rappeler du vrai nom du fruit. L’important, ce n’était de toute façon pas le nom, c’est que son invitée l’appréciait. Et qu’elle en mettait un peu partout aussi, mais ça la verte commençait à voir un thème récurrent. La gamine était juste… crado. Si elle le pouvait, il faudrait presque lui apprendre des manières, parce que là, c’était un peu triste, on aurait dit un macaque déguisé en humain. Et qu’elle se déshabillait devant des gens, qu’elle se roulait par terre, qu’elle mettait du jus de fruit partout en buvant… Ce n’était pas un comportement civilisé ça.
Son regard paniqué, qui lui fît un instant penser à un suricate aux aguets au vu de sa posture, lui laissa entendre qu’elle restait tout de même sur ses gardes, probablement du fait d’avoir perdu sa boule de poil préférée de vue. Boule de poil qui, effectivement, avait quitté son arbre. Tout ça pour…
Elle se recentra sur les paroles de la primée, qui plaignait presque la perte de ses affaires. Compréhensible. Sa pique sur l’idée de terrasser Patoune ne passa pas inaperçue, arrachant un sourire en coin à la verte qui rétorqua d’un ton presque sournois.
“ Oh tu sais, elle est au moins aussi adorable qu’elle est terrifiante. Et ses parents sont pires! Imagine des créatures de trois mètres, le crâne couvert de plaque osseuse très larges, qui te courent après pendant des heures en arrachant les arbres sur leur passage pour pouvoir te manger morceau par morceau. Tu as à peu près l’idée des bestioles. Mignonnes quand même ceci dit, mais un peu trop agressives pour moi. Et niveau gratouille, je n’ai pas essayé, mais ça avait l’air moyen.”
Elle n’était pas trop sûre de comment le cycle de vie d’un Vorinclex s’organisait, le seul ouvrage qu’elle avait trouvé à ce sujet était resté très vague et semblait évoquer un processus chimique interne dépendant de l’animal plus que réellement du temps écoulé depuis sa naissance, autant dire un sacré fatras. On aurait dit le cycle de vie de ces méduses qui rajeunissent, jusqu’à ce que quelque chose déclenche leur passage à l’âge adulte.
“ Ceci dit, tu veux que je te dépose? C’est le moins que je puisse faire pour me faire pardonner. Enfin, après t’avoir laissé aller chercher tes…”
Sa voix s’éteignit alors qu’elle regardait le singe en face d’elle d’un air confus. D’accord, quand elle comparait Milou à un singe, ce n’était pas prévu pour être littéral. Est ce que c’était un vrai singe déguisé en adolescente ou une adolescente déguisée en singe? Dans tous les cas, c’était sans aucun doute un fruit du démon, ou alors une évolution génétique proprement incroyable qu’elle comptait bien demander à pouvoir étudier. Bon, du coup ça ressemblait à un petit singe d’une couleur doré un peu sale avec des taches noirs et la moitié du visage blanc. C’était assez mignon, même si intérieurement, la verte sentait que si elle tentait de gratouiller l’animal sous le menton, ce serait tout de même un sacré affront à la dignité de Milou.
Légèrement curieuse, la médecin observa son invitée désormais simiesque, la tête penchée sur le côté, comme pour étudier ce que la suite réservait. Des reniflements pour le moment, au vu des petits mouvements de truffe, d’abord pour les environs, puis pour la verte. Qui ne s’inquiétait pas outre mesure sur son odeur, puisqu’elle était lavée du matin même, mais se demandait bien ce que celle-ci pouvait apporter. Est-ce que cette espèce de singe avait un meilleur odorat? Peut-être, mais elle aurait probablement pu répondre plus facilement à la question si elle savait de quel type de singe il s’agissait pour commencer.
La boule de poil dorée, très différente de la boule de poil verte, sauta sur sa chaise, tâtant timidement son bras comme pour voir si elle pouvait monter ou s’il valait mieux se carapater et, devant l’inaction de l’amoureuse, commença tant bien que mal à escalader la jeune femme. Difficilement d’ailleurs. Une glissade qui dérapa en une patte de singe dans l'œil de la verte faillit lui faire récupérer la bestiole par le col, mais elle se retint, curieuse de voir le but final de l’opération, comme une enfant curieuse de ce qui l'attend sous le sapin.
Finalement, la boule de poil arriva à l’arrière de son crâne, observant probablement l’horizon d’un air triomphal, à l’instar d’un alpiniste gravissant Risky Red… L’oreille de la verte s’agita alors que son ouïe percevait le déplacement furtif d’une autre bestiole poilue, qui commenca à grimper son dos, tout doucement, comme pour ne pas alerter le singe… et ainsi, subtilement, elle arriva à sa hauteur, peut-être même hors de son champ de vision, ou au moins à son extrémité. Peut-être même assez pour l’observer un instant avant de prononcer d’une voix désincarnée, sans aucune intonation.
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Jeu 28 Déc - 22:37
La première patte, celle de l’arrière droit gravit l’épaule de la verte, ce qui permit au Saïmiri d’apposer ses deux pattes avant sur le haut du crâne de Jericho. L’appui pas vraiment stable que devenait la pirate déséquilibrait quelque peu le saïmiri qui se rattrapait tant bien, que mal. L’enfant-singe leva la tête pour observer les arbres, c’était là-haut qu’elle voulait se rendre maintenant. L’envie soudaine de rester encore un peu sur l’île flottante la parcourrait alors qu’une menace la guettait. Ce fut brusquement qu’elle se retourna lorsqu’elle crut entendre parler la femme, sa voix lui semblait bien différente, ça l’avait intriguée.
Et pour sur, ce n’était pas Jericho qui venait de prononcer ces mots mais l’effrayant animal qui tétanisait Milou. Elle se figea un instant, ses yeux s’écarquillait et son poil se hérissait sur dos qui s’arquait. Avant même de reprendre ses esprits chamboulés, elle sauta avec précipitation sur le tronc de l’arbre le plus proche et elle poussa un cri fort strident. Le saïmiri s’agrippa à l’arbre, l’escalada de ces quatre pattes, jusqu’aux hauts-branchages. Au sommet de l’arbre elle ne regarda pas les deux vertes et sauta sur le prochain arbre, puis au suivant, cette fois-ci elle se retourna à peine, déchira un fruit et le lança à l’aveugle vers l’animal, espérait-elle. Sans regarder où atterrit les morceaux du fruit, elle continua sa course sur une poignée d’arbres.
Cette Milou, depuis toujours fût bonne grimpeuse mais sa forme de Saïmiri, sans doute dût à l’agilité et la légèreté de celle-ci, lui rendait son escalade encore plus efficace, précise et rapide. A force de vagabondage en montagne et forêt, son endurance s’améliorait de jours en jours, cela l’adolescente pouvait en demeurer très fière. Sa jeunesse et ses frayeurs lui portaient grand préjudice mais quelques atouts émergeaient de cette petite.
Le saïmiri galopait la queue entre les jambes, le dos toujours vouté et si les arbres étaient trop éloignaient elle sautait au sol pour continuer sa trajectoire, puis regrimpait aux arbres, dépassant sa poignée d’arbres, la voici presque à son point de départ et lorsqu’elle aperçut la tignasse verte, cela sans vérifier si elle appartenait à Jericho ou à celle qui l’effrayant tant, sans vérifier la position de cette dernière, alors qu’il fut probable qu’elle se soit seulement poster auprès de sa coéquipière, Milou entama donc illico presto un demi-tour.
Non, cette enfant n’était pas dans son élément en ces lieux, elle aurait dût saisir la perche de la pirate et se faire raccompagner à ses affaires puis ailleurs, plus loin, poursuivre son propre chemin. Jericho ne lui paraissait plus si terrible mais l’animal la terrorisait encore. Il était tant pour elle de re-gagner sa petite vie de fugitive-fugueuse avant qu'elle ne finisse bien au chaud dans un estomac étroit. Néanmoins pour le moment, la nouvelle petite crise de Milou la faisait tourner autour du phare.
Si l’on ne l’arrêtait pas, elle continuerait ses allés-retours dans un galop saïmirien, jusqu’à son point de fatigue où épuiser elle s’allongerait au sol. Sa course permettait à son cœur de ne pas lâcher sous la pression de frayeur que lui inspirait le petit être très mignon mais mangeur d’homme et de singe. Une fois éclatée au sol il n'y aurait plus qu'un très long soupire interminable.
- Fuuuuuuuu...
Milou Gena
Jericho D. Dharma
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Ven 29 Déc - 10:24
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S’il fallait donner une chose à Milou, c’était sa réactivité, en plus de son agilité. Si elle n’avait pas immédiatement remarquée la présence de Patoune à ses côtés, dès que ça avait été fait il avait suffit du temps d’un clignement d’yeux pour la retrouver à dix mètres de la verte, en train de hurler à la mort en escaladant un arbre pour tenter de s’y mettre à l’abri, avant de passer à un autre, puis un autre.
“ Elle exagère.”
“ Elle a peur de toi Patoune. Tu as voulu la manger.”
“ Elle n’aurait pas peur si je l’avais fait.”
“ Oui, parce qu’elle serait morte.”
“ C’est ce que je dis.”
La médecin ne répondit rien à cela. La boule de poil avait beau être intelligente, elle était totalement dénuée d’empathie, en plus d’être relativement obstinée. C’était sûrement attendu de la part d’une espèce qui ne reconnaissait même pas sa propre progéniture comme autre chose que de la compétition pour les ressources du milieu où ils s’installaient, mais la verte ne pouvait s’empêcher de se dire qu’Elesh aurait probablement été plus adorable si elle était capable de comprendre le principe d’émotion, au moins un peu.
Le bruit d’un fruit mûr s’écrasant par terre lui fît tourner la tête, découvrant effectivement qu’une pêche était tombée, ou plutôt avait été jetée, probablement pour tenter d’intercepter Patoune au cas où celle-ci se sentirait une fringale et déciderait de se faire un steak de singe par exemple. Ce qui n’était pas vraiment le cas, la prédatrice ayant bien compris que tenter de dévorer la gamine était une mauvaise idée, ou au moins que ça n’en valait pas le coup.
Le petit singe finit par réapparaître depuis l’autre côté du phare sous le regard des deux vertes, pour se remettre à crier et faire demi-tour, causant un soupir de la part de la médecin. Visiblement, Milou était plus que traumatisée à la vision de Patoune et simplement la voir suffisait à causer un degré d’anxiété plus que gênant. Au moins, il y avait une solution simple. Elle se saisit de la Vorinclex par la peau de la nuque avant de se diriger vers le phare.
“ Désolée Patoune, mais je crois que mon invitée a un peu de mal avec ta présence.”
“ Et ma dignité a visiblement du mal avec la sienne…”
La verte s’arrêta, fixant Elesh incertaine. Est ce que c’était… du sarcasme? Ça ne changeait pas grand-chose en soi, si ce n’est qu’il s’agissait d’une preuve de plus de l’intelligence de l’animal. Elle continua sa route, jusqu’à déposer sa bestiole favorite sur le large panier à chat moelleux qu’elle lui avait acheté avant d’appeler le gros pavé de bœuf qu’elle avait acheté sur Powder Island exprès pour. Au moins, la prédatrice serait nourrie, même si elle préférait les proies vivantes. Sortant du phare en faisant bien attention de fermer la porte derrière elle.
Par terre, un petit singe effondré par terre, sa poitrine se levant et redescendant à un rythme effréné, son coeur battant à tout rompre. Profitant de la pseudo-accalmie, la verte s’approcha, faisant volontairement un peu plus de bruit pour s’annoncer, avant de s’accroupir à côté de Milou.
“ J’ai rentré Patoune, elle est dans son panier. En train de manger tant qu’à faire, donc tu peux respirer. Tu veux rester encore un peu par terre le temps de souffler? Peut-être un autre verre de jus de fruit?”
Du doigt, elle appuya légèrement sur la joue de Milou, comme pour vérifier qu’elle n’hallucinait pas cette forme de singe.
“ Du coup tu es maudite aussi? Tu peux parler sous cette forme? Je crois pas avoir déjà rencontré de zoan, ou alors je m’en souviens pas, du coup je suis pas sûre des limites du truc…”
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Sam 30 Déc - 23:02
Une exploratrice, à six pattes, très entrepreneuse, gravit l’obstacle qui gênait la petite route commerciale des ouvrières de la fourmilière voisine. Ce mont avait un sol mou et presque blanc au lieu de la terre habituelle et enraciner sur cette texture des petites herbes très nuancées, du jaune-or, du gris, du brun, du noir et le vert saillant semblait morne presque olivacées, ce n’était pas le sol que les ouvrières côtoyaient à l’ordinaire et ce qui perturba l’exploratrice fût les mouvements – en réalité respiratoires, qui se stabilisaient petit à petit.
Tête contre sol, terre entre les narines, Milou expulsait son adrénaline tandis qu’un insecte analysait son dos vouté. Ses petites pattes s’étendaient, son corps formait une sorte de porte clé en forme de croix : sa tête pour crochet ses membres comme branche.
« Faut que je me calme » pensait le petit Saïmiri qui peiné à se relever, un bruit qui se rapprochait la fit réagir très légèrement. « Encore cette bestiole ? » paniqua-t-elle, ses battements de cœurs se remirent à doubler de vitesse. Toujours épuisée, elle tourna à peine sa tête terreuse et ne partit donc pas en courant en comprenant que c’était la femme qui s’approchait d’elle. Sans broncher, la fillette referma les yeux tandis que Jericho lui adressa avec douceur quelques mots. Milou ouvrit les yeux au contact du doigt de la femme, grimaça légèrement, puis après quelques instants elle se retourna sur le dos avant la suite des questions de la jeune femme pour enfin balancer son corps en avant pour s’assoir en un élan. Son regard se fixa un long moment sur celui de la jeune femme avant de hocher la tête en guise de première partie de réponse. Ses sourcils se froncèrent d’un coup, elle se demandait si patoune, dévorait actuellement une autre petite fille bien que très vite, la pensée que Jericho n’avait pas fait « exprès » de la mettre en pâture la rassura presque et sa moue s’apaisa et elle hocha une nouvelle fois et cette fois-ci très lentement, son mouvement semblait se décomposé au rythme de son esprit qui avec lenteur s’ordonnait. « Un jus tout doux encore ? Pourquoi pas » pensait-elle sans le réclamer mais avec autant de frénésie que la rapidité de son nouvel hochement de tête rapide. Perdue dans ses pensées elle quittait petit à petit du regard son interlocutrice et bloqua même sa tête vers le ciel. « Oui, maudite, j’ai mangé ce fruit pour embêter Yorr Gena au final c’était, ni un logia, ni un fruit puissant...enfin il faut que trouve comment l’utiliser de façon à ne plus jamais me laisser dévorer par une démoniaque créature » songeait-elle puis après un frisson plongea de nouveau son regard sur Jericho
- Oui maudite jusqu’à la moelle et je parle mais toi aussi non ? Enfin je veux dire tu ne peux pas m’apprendre à voler non, c’est ça ton fruit du démon enfin, tu fais voler et tu voles ?
Cette fois-ci le saïmiri balançait son corps en avant puis en arrière, puis en avant et re en arrière tout en ajoutant :
- Je suis sûre de pouvoir en faire pleins de chose, je suis un petit singe ou un espèce de euh.. Milou marqua une pause ne sachant comment décrire sa forme hybride, une tête de singe des longs bras exubérant, un torse humain... mais elle se reprit en poursuivant : Je suis convaincu de pouvoir affiner ce fruit, non ? C’est du travail ce n’est pas juste innée ? Est-ce que tu es maudite depuis longtemps toi ? Ça à l’air simple, pour toi, je veux dire de faire bouger des choses ? Et cette île volante... tu l’as trouvé parce que tu volais ou... c’est le fruit de ton désire ?
Soit muette soit bavarde ; soit fuyarde soit effrontée ; soit en double-lavage soit crade pendant des jours : le juste milieu de ce petit Saïmiri semblait inatteignable après tout.
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Dim 31 Déc - 7:56
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Sourire aux lèvres, la verte appela un nouveau verre de jus de fruit pour la petite singe, qui clairement savait au moins aussi bien cacher ses envies que la médecin. Elle avait au moins vu juste, c’était bien un fruit du démon. Certes, le deviner n’était pas très difficile, mais se féliciter même des petites choses ne faisait pas de mal. En plus de cela, la gosse montrait aussi que ses propres capacités intellectuelles n’étaient pas aussi limité qu’on pourrait l’attendre dans un état de panique, prouvant qu’elle avait suivi l’affaire, ou au moins qu’elle pouvait additionner deux et deux. La verte acquiesça avant de répondre.
“ Mh mh. La maudite de la flemme. Enfin, pas vraiment, j’appelle juste ça comme ça, c’est plus simple que le vrai nom. Une amie m’a dit que ça s’appelait le Fruit de la Psychokinésie, mais je trouve ça un brin trop compliqué. En tout cas, je te confirme que je peux pas t’apprendre à voler, j’ai aucune idée de comment on fait en temps normal. Probablement pas en battant des bras très vite. Je sais qu’il y a des gens qui font ça en tapant l’air vite avec leurs pieds, tu sais, un peu comme pour sauter, mais sur de l’air.
Ceci dit, pour être exact, ma malédiction c’est de pouvoir “faire bouger les choses”. Pas très différent de les faire voler, mais ça peut servir. Par exemple…”
Les pieds de la verte quittèrent le sol, son corps commençant à exercer une rotation, non pas à l’instar d’un salto, mais dans le sens transversal, son visage fixant toujours le singe. Et pourtant, contrairement à ce que toutes les lois de la gravité connues indiquaient, sa robe restait droite, tombant sagement et de manière prude sur ses chevilles.
“ Tu vois? Techniquement ça ne vole pas, mais je force le tissu à rester comme ça. Très utile quand je vole, ça évite les euh… accidents.”
Accidents qu’elle n’avait heureusement jamais eu à connaître, pour son plus grand bonheur. Elle n'avait pas très envie d’être connue comme la “Flasheuse de sous-vêtement volante”. En fait, il était peu probable que quiconque ait cette envie spécifique, mais si c’était le cas… Bon courage. Ses pieds retouchèrent le sol avant qu’elle ne se relève, s’étirant un peu, révélant une souplesse surprenante.
“ Ça m’a l’air d’un singe aussi, mais je te l’avoue, je suis médecin, pas vétérinaire, je n’ai aucune idée de quel genre c’est. Je sais qu’en général, les singes sont plutôt costauds pour leur taille? Autrement, je ne suis pas sûre de ce que le tien peut faire.
Mais oui, c’est quelque chose qui s’affine avec le temps. Plus tu vas l’utiliser, plus tu vas savoir faire de choses avec. C’est comme le sport, plus tu pratiques, plus t’es douée!”
Quant au reste… Elle réfléchit un instant avant de commencer, très lentement.
“ Euh… Alors, je suis entrée en prison à mes treize ans, j’en suis sortie à 21, j’ai fait deux ans coincée sur une île du nouveau monde…” Concentrée, elle comptait sur ses doigts, tentant d’agencer tout ça dans sa tête, relier son âge à des dates, des évènements qui lui paraissaient lointains.”Ça va faire un an? A peu près. Ça a l’air simple surtout parce que j’ai passé six mois à l’utiliser constamment pour me familiariser avec et éviter de tout détruire par erreur. Comme ça s’activait tout seul dès que je bougeais les mains, j’ai cassé pas mal de trucs par mégarde…”
Au moins, pour le phare, c’était facile de répondre, ça ne faisait pas longtemps qu’elle l’avait après tout, l’affaire de semaines. Mois peut-être, mais clairement pas beaucoup dans ce cas.
“ Le fruit de mon désir je ne sais pas, mais ce serait mentir que de dire que j’en suis mécontente, et je ne mens jamais. Il y a… Je sais plus trop combien de temps exactement, mais c’était il y a deux ou trois mois grand maximum, j’ai rencontré un vieux sur une petite île d’East Blue. Il avait plein de bestioles avec lui, et comme il était vieux, malade et en froid avec sa famille, il m’a proposé un marché. Je ramenais ses bestioles sur Gaimon, et en échange il me léguait son phare. Du coup j’ai dit OK, et c’est comme ça que je suis devenue propriétaire d’un phare volant. Enfin, il ne volait pas à l’époque, c’est moi qui le maintient en l’air, ça me sert de navire et de maison. L’île où il était installée doit être un peu dégoûtée par contre vu que j’ai récupéré le terrain avec, et je sais pas si j’avais vraiment le droit…”
Elle haussa les épaules, de toute façon c’était fait, et elle ne comptait pas rendre sa nouvelle maison. Cependant, un détail dans la façon de parler de Milou la rendit curieuse. “Le fruit du désir”, on entendait pas ça tous les jours. Elle ne pouvait pas vraiment exprimer le sien, au moins pas clairement, mais du coup… c’était quoi celui de la Zoan?
“ Tu parlais de désir… Je peux pas prétendre que mon phare n’en fasse pas partie, dans le fond c’est ma maison maintenant mais… Tu en as un? De désir je veux dire, pas de phare. A part ne pas être rendue à ta famille?”
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Dim 31 Déc - 23:37
Le sourire de Milou ne s’affichait que très rarement, ses émotions bien qu’expressives tournaient autour de l’angoisse, la surprise, l’embêtement, l’excitation, l’intrigue mais lui décrocher une expression amusée semblait rare pourtant à la nomination très personnelle, « le fruit de la flemme » une presque mignonne moue se figea à la fois par ses babines de saïmiri à la fois dans la voûte de ses yeux et sourcils. Presque vers l’émerveillement ses traits s’orientaient dans un émoi certain. Une nouvelle démonstration de la particularité de la verte : elle lévitait dans les aires, droite comme un poteau, sa robe aussi, s’en était presque élégant, Milou en fut époustoufflée.
Au fur et à mesure du discours de la jeune femme, les sourcils du Saïmiri se fronçaient, son regard s’assombrissait vers quelques ténébreuse pensées : « Après tout c’est ça les pirates, ca va en prison, ça a des animaux très bizarres, ça vole des maisons volantes.... moi aussi, il me faut une créature digne d’une pirate, un navire gigantesque... »
Tandis que chaque phrase de Jericho la plongeait dans ses réflexions, chacun des détails qu’elle lui racontait l’émerveillait. A la fois admirative, à la fois envieuse Milou oscillait entre grimace et excitation lisible. Bien, que la fillette pouvait parfois sembler perdue loin dans sa tête ou encore plus loin dans son angoisse elle ne perdait pas une miette des expressions de la jeune femme, de son ton et de ses mouvements. Au fur et à mesure de ses explications, sa tête et ses épaules s’avançaient vers elle et très vite le saïmiri se relevait d’une postition assise à un accroupissement.
Sa frimousse pleine de terre la démangea, elle se gratouilla avec sa patte arrière, ce qui démontrait son agilité mais donnait scène assez étrange : une patte au sol légèrement plissé, le corps penchée sur la droite mais aussi vers la verte, les pattes avant sur son bassin et bien sur la patte gauche qui dépoussiérait son visage. Elle n’en fut pas tant destabillisé, l’on aurait dit un mouvement ordinaire. La femme devant qui haussa les épaules avant de la relancer sur son propre désire fit d’un coup fixé longuement par le petit saïmiri, qui une fois rapidement déterré rapprocha encore plus près son museau puis touchales cheveux de la femme. Accroupie, les cheveux de Jericho touchait le sol, Milou avait bien remarqué que cette petite femme portait une très longue chevelur mais il fut certain qu’assise cela était encore plus flagrant, c’est pourquoi elle ne put s’empêcher de les saisirs un instant, comme pour mesurer leurs longueurs jusqu’à la pointe sans faire de remarque audible et plutôt l’écoutant s’exprimer. Cela fait, elle ne se plongea qu’un instant dans ses pensées, la première chose qui lui venait était un bateau-île flottante, mais cela elle ne lui dirait pas, c’était clairement sous influence. A la place, le saïmiri se releva, inspira une profonde inspiration :
- Rendre n’était pas le bon mot, à la rigueur vendue bien que Yorr ne paierait seulement sous contrainte j’imagine... et en plus, il me tuerait, c’est sûre.
La saïmiri soupira légèrement avant de poursuivre :
- On parlait des malédictions des fruits, mais ce fruit que j’ai mangé, il le convoitait sauf que c’était censé être un « logia puissant » mais bon, on ne sait jamais à quoi s’attendre j’imagine, à part si on sait précisément la forme du fruit.
La fillette-singe tapota son cœur tout en recentrant sa réponse :
- Enfin, mon désir ? Pour être honnête, ce n’est pas de la vengeance, je ne leurs en veux pas, c’est pas me rendre à eux, ou être rendue mais allez le foutre une bonne leçon. Il a dut bien se moquer de moi, pour le zoan et encore, j’espère qu’il a la haine quand même... C’est bien un désir ça. Et au-delà de cet objectif, désirable, mineur, je veux tout simplement, enfin je désirais profondément quitter north blue, et maintenant que j’ai réussi, je souhaite continuer, découvrir toujours plus de lieux... être une pirate, libre comme l’air... moi aussi.
La fillette s’emportait, elle oubliait ses principes de ne pas tout divulguer aux inconnus mais comme cette jeune femme savait déjà qu’une famille la recherchait, qu’elle possédait un zoan, et surtout qu’elle inspirait confiance, étrangement. C’était ça, Milou ressentait une étrange sympathie pour cette femme, depuis que le Vorinflex lui montra qu’il y avait pire que de se faire enlever par surprise et par les aires. Pour cela, elle compléta sa réponse :
- Oui, je veux vite grandir, devenir forte mais surtout continuer à explorer ce monde, je suis restée trop longtemps dans les montagnes du clan à répéter les mêmes scènes et... même si je finis manger, je l’ai peut être déjà dit hein, mais oui j’y ai réfléchis depuis tout à l’heure, je suis prête oui prête à me faire dévorer par une créature bizarre si c’est par découverte de ce monde. Tu peux rappeler ta euh « Patoune », elle peut me manger, je ne hurlerais pas mais je ferais de mon mieux pour me débattre.
D’un coup ses sourcils se froncèrent de-nouveau et elle secoua sa tête.
- Non, enfaite non peut-être que, comme tout à l’heure, je n’aurais pas le temps de réagir... donc non. Sa résonna-t-elle. Mais, et, toi... vu que je me suis ouverte sur mes désirs en constructions, toi, c’est quoi tes désires ?
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Lun 1 Jan - 10:32
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Un sourire, voilà ce qui manquait à Milou depuis le début de leur rencontre. Sa peur, elle l’avait bien exprimée, ça pas de souci, son intérêt ou sa surprise aussi, mais elle n’avait jamais réellement arboré une expression qui laissait entendre qu’elle était heureuse d’être là, tout simplement. La verte répondit à ce sourire avec l’un des siens, constatant que, peut-être, c’était là le début d’un changement d’attitude dans la jeune fille. C’était probablement la présence de Patoune qui la gelait précédemment, et la savoir enfermée avait aidé à la rassurer.
En fait, c’était même assez amusant pour la médecin de voir les mimiques de Milou, notamment parce que celle-ci ne cachait pas son intérêt et ses réactions, et que c’était toujours agréable de se savoir écoutée. La verte en jouait d’ailleurs, ajoutant des grands gestes, des mimiques pour amplifier ses mots et son histoire, sans pour autant trop entrer en détail. On aimait pas trop les détails de l’histoire d’une gamine enfermée dans la plus grande prison du monde ou d’un équipage pirate réduit à l’état de bouillie organique en général.
Elle jeta un oeil à la gamine, actuellement occupée à tenir en équilibre dans une position difficile qui n’aurait pas détonée dans une session de yoga ou d’un autre sport visant à l’étirement musculaire pour pouvoir se gratter le nez. La truffe? Ça revenait au même dans le fond, l’appendice qui lui servait d’organe olfactif. Finalement, une poignée de cheveux verts dans la main, la petite guenon reprit la parole, avec une médecin confuse sur ce qu’elle comptait faire avec ses cheveux.
En tout les cas, elle confirmait qu’effectivement, retourner voir sa famille n’était pas une option, ou du moins pas une option enviable. Se faire trucider n’était jamais une solution très appréciable, et vu comment elle en parlait, son géniteur n’était guère plus que ça, un géniteur. On ne peut pas tellement appeler un père quelqu’un capable de tuer son enfant sans broncher, d’autant que l’éducation qu’elle avait reçue ne semblait pas exactement… conventionnelle non plus, pour ainsi dire.
La verte savait ce que c’était, les parents étranges. Sa mère, bien que désormais rangée, avait été chasseuse de marines dans sa jeunesse. Elle avait fait autant que possible pour que la médecin ai une bonne éducation, un foyer aimant, tout ce qu’on peut désirer pour un enfant et, dans l’ensemble, “mauvaise mère” n'était pas un terme qui pouvait trop s’appliquer à elle. Son paternel en revanche… C’était un bon menteur et un bon manipulateur, elle pouvait aisément lui reconnaître cela. Des années à se fondre dans la foule de Water Seven en attendant une attaque, un dernier appel pour retrouver son rôle de révolutionnaire et tout laisser derrière lui. Mais un bon père? Aujourd’hui, elle en doutait complètement. Il avait rempli le rôle d’un bon père, mais n’était-ce qu’une couverture là aussi, ou avait il réellement aimé sa femme et sa fille? Impossible de le dire.
“ Jamais entendu parler d’un logia du singe en tout cas.” fît remarquer la verte d’un ton amusé. Est ce qu’un tel fruit serait capable de projeter des singes dans tous les sens, à l’instar d’un générateur de vie infini, mais spécifique aux singes? Est ce qu’il pourrait produire toute espèce de singe, ou juste une bien définie? Les questions ne se posaient probablement pas, un fruit pareil ne rentrant pas dans la classification normale des logias.
Mais finalement, le désir de la gosse était tout simple, c’était d’être une pirate. Naviguer sur les sept mers, voir ce que le monde avait à offrir… En un sens, faire ce que la verte faisait actuellement. C’était peut-être le désir de liberté inhérent à l’humanité, exacerbé par leurs séjours dans leurs prisons respectives. Prison métaphorique pour l’une, littérale pour l’autre. La simiesque s’enhardissait, allant même jusqu’à se dire prête à affronter Patoune dans un élan de bravoure, vite rattrapée par la peur que lui avait infligée cet aller-retour express dans un estomac de Vorinclex.
“ La piraterie donc. La liberté. En soi, c’est pas dur avec un peu d’argent, si on sait quoi en faire, ou avec un peu de chance. Le souci, c’est quand on a ni l’un ni l’autre. Mais un conseil, avant d’avoir des excès de courage comme ça, pense à ta survie en priorité. Patoune est pas méchante, et je lui ai déjà dit de pas te manger, donc elle le fera pas, mais dans la nature… Je crois pas avoir besoin de te faire un dessin. Si t’es morte, t’es plus tellement libre, juste morte. Être en bonne santé, c’est essentiel dans le milieu, aussi bien physiquement que mentalement.”
C’était probablement le meilleur conseil qu’elle pouvait donner à une jeune fille qui se lançait dans la piraterie. Prendre soin de soi était une priorité. On pouvait rapidement perdre des choses cruciales dans le milieu, sans même y faire attention. A commencer par sa dignité et son respect de soi, pour une poignée de pièces piochées dans un butin. Elle en avait rencontré des comme ça, comme la Bathory. Pas spécialement méchante, simplement bien trop cupide, au point qu’elle donnait l’impression de n’avoir aucune honte, prête à s’abaisser à n’importe quoi pour peu que le prix lui convienne.
La question dévia sur ses propres désirs, et elle hésita. Est ce qu’elle devait vraiment en parler? Elle soupira, constatant que non, mais que la gamine avait été transparente, et que la moindre des choses était de l’être en retour. Un cliché passa par la fenêtre du deuxième étage, atterrissant dans la main de la verte, révélant une adolescente aux cheveux verts et une jeune fille quelque part entre la fin de l’enfance et le début de l’adolescence. Un cliché que la zoan avait probablement déjà vu si elle avait examiné un peu la chambre de la médecin plus tôt. La verte posa un doigt sur la photo.
“ J’imagine que c’est évident, mais c’est moi. J’avais… Douze ans à l’époque? Le cache-oreilles, c’est parce qu’à l’époque, je ne savais pas contrôler mon ouïe, j’entendais tout à un degré beaucoup trop poussé. Par exemple… Si là, maintenant, tu montais au dernier étage du phare, je pourrais entendre ton rythme cardiaque comme si tu étais à côté de moi, ta respiration, même le froissement de tes muscles dû à tes mouvements. A l’époque, c’était invivable, ça m’empêchait de dormir, et tout me faisait souffrir.”
Son doigt glissa vers l’autre enfant avant qu’elle ne poursuive.
“ Ça, c’est… Je suis désolée, je veux pas te dire son nom. C’est une amie d’enfance. On était voisines, et sa présence, c’était comme… Un oasis de calme. La paix. Tous les bruits qui m’assaillaient constamment et qui faisait comme une cacophonie s’alignaient autour d’elle, mais dans le bon sens. Avec elle, tout ce que j’entendais, c’était une mélodie splendide, loin de la douleur quotidienne.
Il n’y a pas d’autres termes, je l’aime. A en mourir même. Je l’aime tellement que c’en est douloureux de ne pas pouvoir la voir. De ne pas l’avoir à mes côtés. De ne pas me réveiller à côté d’elle le matin, et l’admirer jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux.
De savoir que c’est un amour à sens unique… Je ne perds pas espoir qu’elle se rende compte de mes sentiments, et qu’elle les partage, mais à l’heure actuelle, c’est douloureux.
Si j’ai un désir, il est simple. Je veux juste savoir que mon amour est partagé, pouvoir vivre avec elle, voir le monde à ses côtés. Je serais prête à tout pour ça…”
A tous… y compris à trahir la piraterie, et à se vendre au gouvernement pour devenir Corsaire. C’était peut-être son unique chance tant que Lucina ferait partie de la marine, et il était peu probable qu’elle souhaite la quitter comme ça…
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Mer 3 Jan - 22:09
Des oreilles tendues en pointes prouvait l’écoute active du petit singe, sa tête, elle, accompagnait le regard du Saïmiri qui suivait les gestes théâtraux de la jeune femme maître de la flemme – ceci dit une autre version du pouvoir de la flemme serait la téléportation quoi que ces deux fruits du démon se valaient probablement sur l’échelle de la procrastination en puissance.
La mine du petit singe s’améliorait, lui, son démon demandait bien des efforts car si l’adolescente se laissait aller, ouvrait le passage de la bête tapis en elle, sans doute deviendrait-elle une espèce de créature purement démoniaque, celle-ci tenu par une peur terriblement humaine n’offrirait pas tel spectacle à la dame plutôt empathique, en face d’elle, au lieu d’un changement encore plus bestiale, la petite éternua presque cinq fois d’affilées.
« Un logia singe ? » Se demanda-t-elle. « je ne parlais pas de ça.. devrais-je préciser ? » Se poursuivait dans ses pensées. Elle fronçait les sourcils, ne souriait plus, c’était une sorte de grimace qu’elle affichait de son masque saïmirien, l’on pourrait y voir de la moquerie ou un soupçon espiègle au vu de la morphologie des expressions d’un saïmiri commun, qu’elle revêtait pour le moment, pourtant ses émotions déviaient plutôt vers une incompréhension de l’autre être, ça lui faisait une autre drôle de tête lorsqu’on y réfléchissait bien. Jericho n’avait vu d’elle qu’une petite criarde paniquée après tout, voire de nombreux moment de faiblesses.
Cette petite grimpeuse montrait certaine fois des sentiments de supériorité envers les autres, surtout lorsque l’interlocuteur ne lui plaisait pas ou semblait affreusement limité, non pas qu’elle ne l’était pas non plus. Milou s’éloignait de toute l’humilité que l’on pourrait lui gratifier, rien qu’une petite des montagnes qui cherche à comprendre ce vaste monde qui la noie. Du tout au rien, cette petite n’avait définitivement pas de juste milieu. La fillette compléta tout demême la remarque de la verte sur le logia :
- Je pensais à un logia classique, qui m’aurait transformé toute ma consistance. Elle se pinçait les bras. Un zoan c’est bien différent, je suis différente mais quand je touche, à part la légère maigreur et les poils presque laineux tout doux, comme un pull, c’est ... enfin, mauvaise information sur le fruit en sommes... j’ai mangé un singe enfin, un fruit du singe.
La Saïmiri s’étira légèrement :
- Je ne vais pas non plus m’en plaindre, j’adore me balader ainsi, beaucoup ne m’identifie pas comme une humaine et je peux faire ce qu’il me chante. Ajouta-t-elle.
L’enfant grimpa avec rapidité par le tronc d’un arbre et décrocha quelques fruits avant de retourner au niveau de la jeune femme, pour l’écouter attentivement en grignotant sa récolte. A un moment elle lui en tendit un, puis s’en lança un dans les aires et ouvrit son gosier pour l’avaler tout rond. Un léger étouffement se fit sentir puisqu’elle toussa jusqu’à ce que le fruit remonta dans sa bouche avant de le ravaler par le bon tube interne.
- Avant l’argent, il faut bien partir en mer, devenir un vrai pirate dit-elle sans mentionner sa toux précédente répondant directement à la constatation et conseil de la pirate. Mais toi, tu es riche c’est ça ? Depuis ta naissance, avant d’être pirate ou bien une fois devenue pirate peut-etre ?
La fillette regarda en l’air, lança de-nouveau un fruit et l’avala encore une fois tout rond après avoir grand ouvert son bec ; cette fois-ci, ne toussa pas.
- Là, moi, je ne suis qu’à moitié libre après tout. Je suis à moitié faible, à moitié pauvre, à moitié recherché, il me faudrait un bateau aussi.
Elle grignotait ses derniers fruits en proposa de-nouveau à la verte tandis que celle-ci lui parlait d’amour. A la vue de la photo, Milou hocha la tête, elle l’avait vu, juste avant de se doucher.
« C’est pour ça qu’il y avait un air de douceur sur leurs visages » pensa-t-elle.
Cette photo lui plaisait, on ne pouvait peut être pas y voir un amour « réciproque » néanmoins la tendresse lui semblait certaine. Jamais Milou n’avait ressenti pareille sentiment pour autrui, tout au plus une vague tendresse, elle qui depuis son enfance ne côtoya aucun autre enfant de son âge, à part pour le menacer, donc aucun qu’elle ne pût qualifier d’ami, alors même si la déclaration de la jeune femme l’émouvait, il y avait ce quelque chose dont elle ne pouvait s’identifier, qu’elle ne pouvait sincèrement comprendre. Une pirate amoureuse signifiait seulement qu’elle éprouvait des sentiments uniques et puissant pour une autre, cela Milou le saisissait vaguement, mais sans doute qu’il lui manquait un tout petit engrenage. Son exemple familial de l’amour n’était pas le meilleure, sa défunte mère n’était pas captive du clan à ce qu’il paraissait, pourtant aucune preuve d’amour n’avait était démontré, à l’époque devant la fillette. Son père semblait mépriser cette pauvre femme, morte en couche et qui avant ça n’avait pût qu’offrir à la vie qu’une petite fille effrayée par celle-ci, la vie. Milou adorait sa mère, là était probablement son premier sentiment proche de l’amour. Un autre être lui avait fait éprouver de grand sentiment, un homme qui pourrait autant être son père, son frère ou son oncle, Côme, du clan Gena. L’amour familial, ce petit saïmiri pouvait bien l’entrevoir mais pour ce qui était l’amitié, l’amour d’autrui, cela lui semblait quelque peu lointain.
« Je me demande si en voyageant je rencontrerais de vrais amis, des compagnons de routes voir même des frères d’armes »
Malgrè ses pensées qui pourraient lui baisser le moral, la petite acquiesçait avec tendresse et vivacité le beau discours de la verte et même essaya de lui donner une réponse, encourageant selon son point de vue de fillette qui ne connaissait pas vraiment les complications de l’amour :
- Tu ne peux pas la revoir, cette fille ? Pourquoi elle ne vit pas avec toi ? Elle montra du doigt la photo. C’est peut-être une vielle image, mais vous avez au moins l’air très copine non ?
Ses petites épaules se haussèrent et ses yeux roulèrent.
- Peu m’importe après tout, ça ne me regarde pas j’imagine. Mais si tu es libre, tu ne peux pas voler jusqu’à elle, et comme tu m’as fait, l’envoler par les aires et l’emmener où bon te semble ? Si elle n’a pas envie de.... pipi ça devrait bien se passer non ? Elle ne hurlera pas à la mort nan ? C'est peut-etre plus compliqué ?
L’enfant s'impliqua dans cette petite histoire, comme on ne décrocherait pas les nouvelles d'un fait qui touche d'un journal puis nonchalamant elle ramassa un fruit du sol, le tendit puis avant de l'élancer dans airs ou en ramasser un autre pour faire faire cette action, ouvrit grand sa gueule pour l'avaler tout rond sans une once de toux de traviole.
Milou Gena
Jericho D. Dharma
Maiden from Hell
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Jeu 4 Jan - 11:33
Please my love look at me
I fear I’m gonna go crazy.
Comment ca pas une vraie prime?
Feat Milou Gena
Visiblement, sa blague n’était pas bien passée, que ce soit parce que la gamine n’avait pas compris qu’il s’agissait d’une plaisanterie ou parce qu’elle n’était pas drôle pour commencer. Probablement un peu des deux… C’était presque un peu vexant de voir l’espèce de grimace de la petite guenon suite à sa remarque, les dents presque découvertes comme ça… Ou alors c’était un sourire et elle riait? C’était… un peu compliqué à évaluer, peut-être parce qu’elle n’avait pas l’habitude de lire les expressions des singes.
Au vu de sa réponse, il ne s’agissait au moins pas d’une mimique agressive, comme elle avait pu le lire quelque part. En fait, la remarque sur le poil tout doux la tenta même à gratter Milou entre les deux yeux, un peu comme un chat, mais elle se retint, notamment parce que ça ne paraissait pas la chose à faire avec un humain. Si elle n’avait pas su qu’il s’agissait d’une zoan ceci dit… Elle s’absenta brièvement, constatant que même si ce n’était pas la malédiction qu’elle espérait, celle-ci ne la gênait pas, avant de revenir quelques instants plus tard les bras chargés de pêches.
En silence, la verte en attrapa une avant de mordre dedans. Qu’est ce qu’elle savait des singes qui aurait bien pu aider la gamine à exploiter son fruit, ou au moins à y voir des aspects positifs qu’elle n’avait peut-être pas encore vu? C’était des primates intelligents, ce qui était bien, sauf qu’elle était humaine, donc une version évoluée de la chose… La médecin chercha un instant avant de se rappeler qu’en général, les singes étaient légèrement plus forts que les humains… à cause d’une différence musculaire? Elle peinait à se rappeler exactement de l’information, se rappelant vaguement d’une thèse lue par curiosité, où l’homme expliquait que les muscles des singes étaient différents, plus axés sur la puissance immédiate que sur l’endurance des muscles humains. Pour autant, ce gain n’était pas si élevé que ça , alors le mentionner n’était sans doute pas très utile…
Au final, c’est la question de l’argent que la zoan abordait… Un problème épineux pour bien des gens, mais heureusement pas pour la médecin.
“ Après la prison. Pour faire simple, quand j’étais médecin pour la flotte d’Erika, on a fait une grosse prise peu de temps avant d’avoir un accident. Comme j’étais la seule survivante, quand j’ai réussi à quitter l’île, j’ai récupéré tout le butin que j’ai pu pour faire un fond de départ. De là, je l’ai donné à ma mère pour qu’elle ouvre un magasin de produits de luxe sur une île gouvernementale, et ça marche du tonnerre. Même en payant maman et son amie plusieurs centaines de millions de berrys chacune, je touche une rente qui se compte en milliards de berrys à ce stade, et ça continue de grossir. Ça me fait toujours aussi bizarre de me dire qu’à ce stade, je gagne de l’argent juste en respirant, mais bon…”
A moitié libre, faible, pauvre… La liberté ne se résumait pas qu’à ces faits, même s’ils y contribuaient en effet bien. De ce côté là, la verte n’avait malheureusement pas de conseil à donner, les choses s’étaient faites toutes seules pour elle. Elle était enfermée, on était venu la libérer, elle était faible, le monde lui avait offert une malédiction, elle était pauvre, la fortune lui était tombée entre les mains. Ironiquement, ce qu’elle recherchait le plus s’obstinait à lui échapper cependant…
Ce qui était le plus gênant en fait, c’était l’innocence du ton de la question. C’était donc ça l’effet qu’elle faisait aux gens en posant des questions dont elle ne comprenait pas les implications délicates? C’était… douloureux. Ça donnait envie de pleurer, mais en même temps il était difficile de blâmer la gosse pour sa question, somme toute très naturelle… Comment est ce qu’elle était censée répondre… Incertaine, elle avança un peu timidement.
“ C’est… un peu difficile. Je l’ai revue il y a peu, mais… Je ne l’avais pas revue depuis longtemps, entre temps elle s’est engagée dans la marine, je suis devenue une pirate, probablement encore recherchée… Et si je l’aime de tout mon coeur, je ne suis pas sûre que l’inverse soit vrai. Je ne pense pas qu’elle me déteste, juste qu’elle… ne sait pas trop quoi faire de moi?
Et même si sur le principe oui, je peux aller la chercher l’emmener et la contraindre à rester avec moi… Tu penses vraiment qu’elle apprécierait? Elle a sa vie de son côté, elle aussi. Si je te forçais à rester ici tout le reste de ta vie, tu ne serais probablement pas très contente? C’est pareil pour elle.
Ce serait beaucoup plus simple si elle m’aimait aussi mais… Pour le moment, tout ce que je peux faire, c’est essayer de me rapprocher d’elle et l’amener à partager mes sentiments… Même si je dois bien avouer que je n’ai aucune idée de comment je suis censée faire ça.”