Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (96/350) Berrys: 1.000.409.790 Berry
Jeu 20 Déc - 12:07
Le temps maussade enjoué d’un vent à faire envoler les maisons me contraignait à rester à l’intérieur. Le navire tanguait dans tous les sens, seuls le navigateur et le barreur aimaient cette mer agitée et en profitaient pour prendre de bonne rasade d’eau de mer en plein visage chaque fois qu’une vague un peu plus imposante que les régulières submergeait le pont. Nous étions vingt-trois à partager les couches du navire. J’étais le plus gradé d’entre tous mais je laissais le capitaine s’occuper de gérer l’équipage. Après tout, c’était son navire, je n’étais là qu’en temps que passager. Je regagnai l’île de Shabondy après une mission à Water 7. Celle-ci s’était bien passée, un simple pli à apporter au maire sans se le faire subtiliser cela n’avait pas été trop compliqué. Aucun voleur ou potentiel adversaire n’avait croisé ma route. A dire vrai, je m’étais même un rien ennuyer, mais mission accomplie.
A bord du GWS125 tout se passait assez bien, deux malades usés par le mal de mer et un blessé. Une partie de la bôme l’avait fortement frappé à la tête il y a de cela deux jours et envoyé à l’eau. Il était resté dans un coma léger durant quarante heures mais depuis, tout allait pour le mieux. Nous n’avions jusqu’à présent croisé aucun ennemi ou même commerçant navigant. Aujourd’hui, encore moins, vu l’agitation des éléments, il était normal de ne voir personne. Nous avions parcouru pas mal de trajet mais il restait pas mal à parcourir. Soudainement, le ciel se couvrit d’un brouillard dense qui ne permettait pas de voir à deux mètres devant soi. Le capitaine prit l’initiative de continuer tout droit malgré un léger doute du navigateur. Un froid s’abattit sur l’ensemble du convoi. Les feux de chambres commencèrent à être allumés un peu partout. Je sorti afin de générer une couche de glace épaisse autour de la coque du navire, au cas où nous heurterions quelque chose de dur. Aucune lueur à l’horizon, enfin, en même temps l’horizon se terminait à la proue ou à peine quelques mètres après. La mer et le vent se calmèrent, plus un bruit n’était audible. La brume se dissipa et là, étonnement de la part de tous, plusieurs navires, d’apparence fantomatique voguaient indéfiniment à travers la noirceur des lieux. Un rocher émergé croisait de temps à autre notre route, ma protection servait bien à quelque chose après tout.
Une gigantesque silhouette était visible au loin mais impossible de discerner correctement le tout tellement il faisait sombre dans ce coin de mer. Le navigateur cherchait dans ses livres et sur les cartes où nous étions arrivés mais n’avait jusqu’à lors encore rien trouvé. Notre capitaine décida d’aller à la rencontre de la silhouette afin d’en savoir plus. L’endroit lugubre n’effrayait guère les intrépides militaires que nous étions. Un petit soupçon d’aventure planait sur l’embarcation. Nous avançâmes donc vers l’imposante ombre flottante. Toutes voiles sorties, le vent était cependant quasi inexistant, nous devions donc trouver un courant marin susceptible d’aller en cette direction. Un fois celui-ci engagé, nous ne mîmes qu’une dizaine de minutes pour rejoindre ce qui semblait être une île.
Nous avons donc accosté sur celle-ci d’après les ordres du capitaine. Il n’était pas facile d’y rentrer, une gigantesque muraille en protégeait le pourtour. Une seule entrée nous laissa passer. Il y avait donc des habitants qui vivaient là ? Curieux… Car lorsque nous arrivâmes au rivage, personne pour nous accueillir, en bien comme en mal. Nous semblions les seuls êtres vivants à avoir jamais foulés le rivage de cet endroit, crabes et mouettes exceptés. Le capitaine donna l’ordre d’établir un campement ici même afin de nous reposer durant la nuit. Le navigateur semblait ne rien avoir trouvé sur cet endroit, nous avions donc le devoir d’en savoir plus avant de quitter l’île. Si jamais d’autres équipages venaient à être dans notre situation, au moins ils auraient des informations plus précises que les nôtres. Il fallait donc visiter l’île et de préférence rapidement, car on ne savait jamais sur quoi nous pouvions tomber. Les tentes furent rapidement dressées, les feus allumés et des rondes de sécurités s’instaurèrent. Un petit groupe avait pour mission d’explorer les environs proches dans l’immédiat. Je les accompagnais car je n’avais pas sommeil.
Au fur et à mesure de notre avancement, nous remarquâmes de drôles de choses. En effet, des empreintes énormes couvraient le sol. Le plus perturbant était qu’elles étaient super grandes. Un loup géant ? C’était en tout cas l’avis du botaniste de l’expédition qui avait étudié aussi la zoologie pendant ses études mais qui n’était pas certain de lui, sans doute par manque de pratique. Certains buissons semblaient s’éloigner à mesure de nos pas et un soldat fût même pris de panique à la vue d’un animal monstrueux. Affabulation, jeu de son imagination ou réalité effrayante ? Sa description ne donnait pas envie de le rencontrer en tous les cas. Un long cou, une gueule d’hyène en décomposition et un corps gris, maigre mais musclé pour une longueur de trois-quatre mètres. Malgré la frayeur, il semblait avoir eu le temps de bien observer l’animal en question. Personnellement ça ne me faisait pas peur, mis à part s’il savait contrôler le fluide de l’armement ou qu’il possédait des griffes en granit marin, il ne saurait rien faire contre moi. Il était vrai qu’un humain normal, sans pouvoir parallèle au mien, avait quand à lui, de la chance d’y passer, un tant soit peu que la bête montre une bonne force et de la rapidité. Mais c’est logiquement le propre de chaque prédateur.
Nous avions pour l’instant couvrit une zone de trois bonnes centaines de mètres de rayon depuis le camp, soit, une dizaine de kilomètres de marche, tout au plus. Aucun animal ou humanoïde croisé si on met de coté l’étrange bestiole de tout à l’heure vue par notre bon Samuel Kaparez. Nous retournâmes au campement car la nuit n’allait pas tarder. Vu qu’il faisait déjà assez sombre le jour, nous pouvions imaginer la nuit ici, noire de noire. L’arrivée au campement s’accompagna d’un bon repas et d’une ambiance assez jouasse. En effet, quatre membres de l’équipage faisait partie d’un groupe de musique. Ils se mirent donc à jouer et chanter afin d’égayer un peu les lieux. Ceux qui voulaient dormir pouvaient rentrer sur le navire, de là, on n’entendait rien. Trois soldats étaient postés sur le rivage et trois autres sur le navire afin de prévenir d’une éventuelle attaque pirate ou bestiale.
Au fil de la soirée, les membres de l’équipage se mirent peu à peu en couche et passé minuit, tous dormaient. Les seuls éveillés composaient le corps de garde ainsi que le capitaine et le vice en pleine discussion et moi-même, marchant sur le sable en m’éloignant de mes camarades de voyage. Après un kilomètre, je vis un chemin s’enfoncer entre les arbres. Je décidai de l’emprunter, il menait peut être à un endroit important de l’île. Je ne m’étais pas trompé, quelques minutes plus tard, j’aboutissais à une sorte de chapelle sinistre et à peine éclairée. Je rentrai dedans et appelais un éventuel propriétaire ou résident mais rien, aucune réponse. Néanmoins, je remarquai un feuillet sous un banc au second rang. Je me mis près d’une lanterne afin de mieux déchiffrer l’inscription du parchemin taché de rouge.
°Thriller Bark ?°
Ainsi donc nous étions à Thriller Bark. Je ne connaissais pas cette dénomination. Il fallait que je rapporte cela à notre navigateur, il en saurait sans doute d’avantage. Un grognement amplifié par la résonnance du bâtiment vouté vint rompre le silence jusqu’à lors imperturbé. Je me retournai rapidement afin de faire face à l’animal. Un loup gigantesque, l’œil rouge sang et les crocs montrés. Il n’avait pas l’air commode celui-là. On aurait dit qu’il était fou à lier, le poil hérissé n’importe comment, la respiration succincte et imprécise… Sa langue ralléchait ses babines comme s’il était certain de son coup. Pas de chance pour lui, j’étais plus coriace que j’en avais l’air. Je me mis en garde et attendis son attaque. Telle une furie, il fondit sur moi, éjectant au passage les bancs qui ornaient la pièce. Un déplacement rapide issu du sixième style me permit de finir derrière lui, ma main pausé sur sa patte arrière droite.
« Ice Time, désolé mon gros. »
Afin de ne pas tuer l’animal, je m’arrêtai à la moitié du corps. Au moins il ne m’embêtera plus celui-là. Si d’autres bestioles comme celle-là trainaient dans les parages, nous n’allions pas passez une excellente nuit. Rapidement, je sorti de la bâtisse et, à ma grande surprise, je vis une douzaine d’autres bêbêtes de la même espèce que la moitié surgelée de tantôt. Me déplaçant à l’aide de pas de lune afin de ne pas être retardé, je couru en direction du navire. Là, tout semblait calme, je réveillai les dormeurs afin qu’on puisse se préparer à une éventuelle attaque des loups. Un soldat nous avertis qu’ils accouraient en notre direction par l’Ouest. En effet, en regardant sur notre droite, nous pouvions les apercevoir, courant vers nous à toute allure. Ni une ni deux, les hommes se mirent à remballer leurs affaires et remonter dans le navire. Je me postai entre les sauvages et les militaires afin de les arrêter s’ils venaient à arriver trop près de nous. Heureusement pour eux, nous avions empaqueté le tout avant qu’ils n’arrivent. Une fois en mer, je regardai en direction de la meute. Ils avaient tous les yeux rouges et une certaine folie se dégageait comme une sorte d’aura. La créature de cette après midi, vu par le jeune soldat, pouvait au final ne pas être une hallucination mais bien la réalité. Cette île en tous les cas n’avait rien de réjouissant. Après une brève conversation avec le navigateur et l’analyse du parchemin par celui-ci, il se rappela qu’un endroit peu connu abritait une multitude de bateaux perdus ou en perdition. Cet endroit s’appelait « Florian Triangle ». Il n’était pas bon de s’y aventurer. Nous y étions entrés malgré nous, il fallait donc en sortir le plus rapidement possible avant d’avoir des problèmes.
Le navire mit trois jours à sortir de cet endroit, le navigateur ayant fait énormément de bonnes manœuvres et, il fallait l’avouer, aidé d’un brin de chance. Malheureusement pour nous, une fois sortis du brouillard, une flotte de trois navires appartenant à une flèche montante de la piraterie, Exki Morless, nous faisait face. Evidemment ce n’était nullement prévu par l’un des deux partis mais rien à faire, le combat est inévitable. Cet homme, primé à nonante-cinq millions de berrys fait route depuis North Blue en suivant la route 5 depuis de début. Il a dans l’idée de rejoindre Shabondy avec ses bateaux et d’enduire chaque bateau pour se rendre chez les hommes poissons et passer Red Line. Son but, comme la presque totalité des flibustiers, est de trouver le One Piece et de devenir le Kaizoku-ô. L’occasion pour moi de l’arrêter.
Tout le monde au poste de combat. Les canons ennemis crachaient déjà leurs boulets avant même que nos canonniers ne furent en position. Comme à mon habitude, je congelai la couche supérieure de la mer afin qu’on puisse se battre au corps à corps. J’en profitai pour envoyer une grosse Ice-Ball et ainsi prendre un de leur navire dans les glaces mais bien plus loin que le champ de bataille. Les divisés pour mieux combattre, c’était la meilleure des répliques en cette circonstance. Plusieurs dizaines d’hommes sautèrent sur la banquise nouvellement formée. Nos hommes firent pareil, je les accompagnai. Le choc était inévitable et n’allait pas être joli. En criant, les hommes de Morless engagèrent les hostilités. Les canons continuaient à faire exploser des morceaux de glace tout autour des navires.
Arrivant au corps à corps, chacun prit une cible et la combattit. De mon coté, je cherchai à mettre le plus d’adversaires à terre, les pirates étant bien plus nombreux que nous. Exki n’était pas encore de la partie, il regardait ses hommes depuis son bâtiment mère tout en sirotant une limonade. Nous ne mîmes pas longtemps à prendre le dessus sur nos adversaires. Sans prendre la grosse tête, je savais que peu d’entres-eux ne pouvaient me résister. Je n’étais tout de même pas colonel pour rien. Lorsqu’il ne restait plus qu’une vingtaine de pirate en état de se battre, je vis le primé se lever, enlever son manteau et sauter sur le sol blanc. Il devait peser très lourd car des fissures se formèrent à l’endroit où il atterrit.
Courant en notre direction, je décidai de ne pas le laisser approcher nos hommes, il avait une prime élevée, et n’était donc pas à prendre à la légère. Il ne me fallu pas longtemps avant d’atteindre sa hauteur, je me préparai au choc mais apparemment pas assez. D’un coup de poing, il me projeta à près de deux cents mètres. Sonné par l’attaque, je me relevai lentement. Du sang coulait le long de mon front, à l’endroit où il m’avait frappé. Sa puissance dépassait largement celle d’un capitaine basique de Grand Line, il possédait même le fluide que je n’aimais pas. Bah oui, il pouvait me toucher grâce à ça. Mais le combat allait donc être bien plus passionnant qu’un combat classique sans grande force de frappe comme lui. Quatre soru m’ont été nécessaire pour rejoindre mon adversaire qui ne souriait visiblement pas.
« Bonjour jeune homme, pourrais-je savoir à qui j’ai affaire ? Je n’aime pas me battre contre un inconnu. Je me nomme moi-même Exki Morless et je ne suis pas content sur vous qui venez de mettre knout-out la plupart de mes hommes en quelques minutes. »
« Colonel Elimane Loyckh, enchanté de faire votre connaissance. Je suis au regret de vous mettre aux arrêts. Vous semblez posséder une force hors du commun, mon visage encore douloureux en est témoin mais je ne vous laisserai pas vous en sortir en liberté. Je vous demande donc de vous rendre sans opposer plus de résistance. »
« Enchanté de faire votre connaissance. Vous ne me semblez pas idiot, je pense donc que vous connaissez ma réponse. Laissez nous filez et je ne vous ferai pas de mal. »
Il était évident qu’il allait répondre une telle chose mais je me devait de lui faire savoir mes intentions malgré l’évidence des choses. Au moins, les présentations étaient polies malgré un apéritif un peu trop piquant à mon gout. Il ne souriait toujours pas, sans doute tant que ses hommes n’avaient pas rejoint ses rangs. Le gros de son équipage avait rejoint leur position sur le pont des navires. Pourquoi donc n’étaient-ils pas restés ici à combattre. Voyant cela, le capitaine gouvernemental préféra continuer l’attaque mais à longue distance, via les boulets, à l’ancienne. Les pirates quand à eux répliquaient timidement, sans effort, avec des tires sporadiques explosant par-ci et là.
L’homme se tenant devant moi esquissa un rire sur ses lèvres. Tous ses hommes plantaient sur le Mama Rosa, il pouvait donc combattre sans retenue. Il sorti alors son épée et moulina quelques fois devant lui avant de me foncer dessus. J’esquivai tout en essayant de la toucher mais je le manquai. Une fois, deux, puis, trois, impossible de l’atteindre et chaque fois il réattaquait. Il était très rapide, peut être même plus que moi. A sa quatrième lancée, je dû faire une épée de gel car la sienne arrivait bien plus rapidement et donc plus difficile à éviter. Nos lames s’entrechoquèrent puis Exki prit la parole une nouvelle fois.
« Assez plaisanté ! »
Il rangea son épée et me regarda l’air sérieux. D’un coup, la glace sous nos pieds se fissura. J’avais l’impression de peser dans les deux cents kilos. Un maudit ? Il sauta alors vers moi le poing en arrière. Etant donné qu’il était déjà aussi rapide que moi, avec un poids pareil je n’avais d’autre possibilité que de me prendre l’attaque de plein fouet ou de contre-attaquer directement. Un Ice Wall serait sans doute suffisant pour le moment. Un mur de glace se format donc devant moi et explosa quelques instants plus tard sous l’effet du directe.
« Bien joué, mais que penses-tu donc de mon pouvoir. La gravité est maintenant multipliée par trois et je sais arriver à la faire monter encore jusqu’à vingt fois sa force. »
Encore ? Il n’arrêtait donc jamais de parler. Après chaque attaque il commentait un truc ou l’autre. De l’extérieur, ce combat devait être méga lent. Je quittai la zone d’influence, remarquant que les gens des navires ne subissaient pas une telle pression et commençai à l’attaquer, une Ice Ball suivit de deux lances de glace. Il esquiva la boule en roulant sur le coté mais une des deux lances vint en sa direction. Accroupi, il ferma les yeux alors que le projectile ne se trouvait plus qu’à deux mètres de lui. Mais au lieu de poursuivre en ligne droite, le trident changea de trajectoire et s’écrasa à ses pieds. Il se releva et prit un air de défis. Le mouvement de sortie de son épée du fourreau jusqu’au coté fit exploser la banquise du coté de la lame. La pression avait fortement augmenté, sinon la glace n’aurait pas eut tant de dégâts.
Moraless marcha vers moi, un geppou m’aida à me déplacer dans les airs pour me permettre de lancer une attaque. Si la gravité avait augmenté dans sa zone, même si ça ne l’affectait pas lui-même, mes attaques, elles la subissaient. C’était donc une possibilité de contre intéressante. Je formai un énorme bloc de glace devant moi et le laissai tomber sur mon ennemi. Comme prévu, mon attaque accéléra lorsqu’elle ne fût plus qu’à cinq mètres de lui. Il essaya de couper le tout à l’aide de son épée mais la taille de l’envoie en imposait trop et au moins la moitié lui tomber dessus. Un amas de roc en glace format au lieu où se postait l’homme. Une main sorti brusquement du tas, et aida le reste du corps à émerger. Il pestait contre moi, en disant que mon action était impardonnable. Il cria durant quelques instants, en forçant sur tout son corps. On aurait dit qu’il allait exploser. Il sauta alors au pied du monticule blanc et la banquise explosa littéralement. Il se tenait au milieu, debout, sur un morceau désormais séparé du reste de la couche de glace tenant en un bloc. Les autres morceaux voisins étaient eux aussi désolidarisés du reste. Pourtant je n’avais pas lésiné sur l’épaisseur de mon « Ice Age ». Son poids devait être immense… En temps normal il devait atteindre une bonne demi-tonne avec sa musculature et sa taille dépassant les trois mètres. Si on fait fois vingt comme il s’était targué de le dire tantôt, on arrivait à un poids total d’environ dix milles kilos.
Il me regarda puis sauta en l’air dans ma direction, nous commençâmes un combat aérien, j’essayais de ne pas l’approcher car à chaque fois, je retombais violemment vers le bas sous le coup de la pression. Son épée m’envoyait des lames d’airs gigantesques. Elle devait peser pas mal aussi celle-là, heureusement, il ne savait pas faire d’autres attaques à distance, il semblait savoir utiliser un sabre de façon assez basique. Après deux Ice Ball, je tentai le dragon blanc mais là, stupeur et incompréhension. La tête de la créature de gel explosa avant même d’avoir atteint son objectif. Faire descendre mon attaque en grandissant la pression atmosphérique, oui, mais la faire exploser, il y avait là quelque chose qui m’échappait. J’attendis donc qu’il m’explique comme à son habitude.
« Et oui, il n’y a pas que la pression atmosphérique qui peut changer. Je peux aussi contrôler la pression de l’air, dans tous les sens et ainsi compresser chaque attaque. »
Pas malin le pirate, au fil du combat, il lançait des explications sur son pouvoir, si bien qu’au bout de vingt-cinq minutes de duel, j’en connaissait autant que lui. Je savais que pour lever son sabre au ciel, il devait momentanément arrêter son pouvoir pour le déclencher lors de la descente de l’objet et ainsi gagner en puissance. J’en profitai donc une fois pour l’atteindre. Lorsqu’il montait son bras, j’exécutai un déplacement rapide du sixième style. Une fois devant mon adversaire, je formai mon arc et lançai mes flèches sur son estomac.
« Ice Arrows »
Exki Moraless se prit l’attaque de plein fouet. Crachant du sang sous le choc de chaque flèche. Il retomba en se tenant le ventre meurtri et en quasi-totalité congelé. Il attendit quelques minutes à genou sur la banquise. Je lui proposai un moment, de déposer les armes et de ses rendre, croyant qu’il avait son compte. Je me trompai, il arriva rapidement vers moi après un saut qui, une nouvelle fois, fit exploser la banquise à son impulsion, mais cette fois, c’est dans sa totalité que la glace se cassa. Laissant une centaine d’Iceberg flotter à la dérive. Malgré mon haki de l’observation, je n’avais pas senti qu’il allait faire cette attaque, et me prit son poing gauche en plein ventre et son droit ensuite, en plein visage. Je m’écrasai sur un îlot glacial l’instant d’après. Il avait une puissance de frappe incroyable.
Montant vers lui la seconde plus tard, nous engagions un combat du tonnerre, chaque fois que l’un de nous tombait, il revenait à la charge plus fortement encore. Si bien que d’énormes vagues apparurent sous l’effet de trampolines des blocs de glace. J’avais chaussé mes gants et bottes de gel afin de frapper plus puissamment que d’habitude. Nous nous échangeâmes ainsi une bonne cinquantaine de coup. Je ne tenais plus en place et lui, sans doute plus résistant, semblait encore d’attaque. Pour en finir, je donnai le tout pour le tout dans ma dernière attaque.
« Ice Cross »
L’énorme croix vint englober mon adversaire et le tout tomba à la mer. Je retombai sur le navire afin d’attraper une bouteille d’eau et me désaltérer. Une minute plus tard, la croix explosa. Exki semblait en aussi piteux état que moi. Recouvert de blessures et de sang, il n’arrivait même plus à tenir debout. J’ordonnai au navire d’aller le chercher afin de le maintenir prisonnier. Avec de telles blessures, il lui était maintenant impossible de nous résister. Mais le navire que j’avais paralysé au début du conflit avait retrouvé sa mobilité et vint rechercher son capitaine avant nous.
Moraless et sa clique s’échappèrent en entrant dans le brouillard du Triangle Florian après une heure de course poursuite. Pour ma part, j’étais installé sur un lit à l’infirmerie où le médecin de bord me donnait des médicaments pour que j’aie mieux rapidement. La chasse aux pirates abandonnée, le capitaine décida qu’il était temps de rentrer à Shabondy. Là nous retomberions sans doute sur ces flibustiers. Ainsi, nous pourrions enfin prendre notre revanche même si nous n’avions ni gagné, ni perdu !
Nous mîmes trois jours pour atteindre Shabondy. Le temps fût clément tout au loin du retour depuis la bagarre. Le vent soufflait correctement et à bonne direction et la mer n’agita plus ses vagues dans tous les sens. Une fois arrivé, j’avais récupéré de mon duel et pouvait rédiger mon rapport à envoyer à Marineford, mais mon Den Den fut envisager car j’avais une chose à demander. Je suggérai de monter la prime du capitaine Moraless à cent vingt millions de berrys pour sa dangerosité mais cent dix furent accordés car il n’avait pas énormément pausé problème jusqu’à lors. Je retournai ensuite dans mes quartiers afin de prendre mon repos bien mérité avec Patoune et Yan heureux de me revoir.
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