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| | Mer 2 Jan - 21:38 BOOM ! Grande découverte ! Plus je restais en compagnie de cet équipage, plus j’en apprenais sur eux et surtout plus je devenais débile… Par exemple, la mode dans cet équipage semblait être la mode des chaussures différentes. A part le navigateur, les trois autres membres avaient différentes chaussures aux pieds. La cuisinière et le canonnier avaient tous les deux une poulaine courte et une longue. Le capitaine lui, il avait une jambe de bois et une chaussure normale. On aurait pu les appeler les pieds… Oui, les pieds ! Y a pas de chute à ce que je viens de dire ? Et alors ! Ce n’est pas de ma faute… C’est cet équipage qui commence à me rendre débile.
D’ailleurs en parlant de débilité, la dernière fois notre canonnier s’est amusé à tirer des boulets sur tout ce qui bougeait. Et comme par hasard, il a fallu qu’il y ai un navire de la marine à ce moment-là. Et donc on a dû se taper un course-poursuite pendant près de 3h. Et comme ils n’étaient pas fichu de se défendre, fallait que je défende le navire à moi tout seul. En plus, le canonnier était tellement fort qu’il nous a avoué qu’il ne visait pas le bateau de la marine quand il les a touchés. Par contre, quand il aurait dû leur balancer la sauce, il envoyait tout à côté… Et puis ensuite, ce fut au tour du navigateur… Ce con nous a envoyé direct dans un iceberg !
Bien sûr, on a tellement de chance dans cet équipage qu’au moment du choc les explosifs dans la calle du bateau ont fait BOOM ! Deuxième trou dans la coque… Vous savez ce que ça donne ? Un bateau qui coule 7 fois plus vite ! Avec deux trous vous vous attendiez à deux fois plus vite hein. Crédule que vous êtes, fufufu. En tout cas, il nous fallut pas plus de trois minutes pour que notre navire soit complétement enseveli…
Devant ce spectacle les marins se marrèrent de bon cœur puis nous laissèrent à la dérive sur notre glaçon tellement on leur faisait pitié… J’en avais un peu marre de faire pitié à chaque moment de la journée. Mais bon en même temps je me disais qu’au moins nos journées n’étaient jamais les mêmes et qu’on se marrait quand même bien. Enfin ça je le pensais avant d’avoir à passer 5 à 6 jours à dériver sur notre nouveau moyen de locomotion. Sans manger ni boire. C’était l’enfer. Même les mouettes semblaient se moquer de nous. Y en a même une qui avait élu domicile sur le crâne de notre capitaine. La loose complète. Même les animaux profitaient de nos corps sans forces. A un moment j’ai essayé de la virer de sa tête. Échec. Lamentable échec. J’avais tellement peu de forces que je ne contrôlais même plus mon fruit du démon. Donc à chaque fois que je tentais de toucher la bestiole, bin elle passait à travers mon bras. Énervé, je lui ai lancé un regard genre « si-tu-vires-pas-de-là-vite-fait-je-vais-te-massacrer » ! Elle, la mouette m’a alors regardé avec le genre de regard que tu n’oublies pas et qui te donnes des ailes, celui du « vas-y-viens-m’en-mettre-une-si-tu-as-des-couilles ». Sauf que ce regard te donne des ailes quand tu as le ventre plein ou quand un « BOOM » t’attend, mais là rien. En plus extérieurement ça faisait plus du : je l’ai regardé, elle m’a regardé. Ensuite bin je l’ai reregardais et elle a fait de même. Bref. On s’est regardé. Et surtout je me suis fait battre au jeu du regard par un satané volatile !
Puis, après ces 5, 6 jours de voyage vide d’aventures, on a rencontré encore plus con que mes « nakamas »… Un bateau de cuisiniers est passé près de nous. Comme ils ont remarqué qu’on crevait la dalle ils nous ont invité à leur bord. Ni une ni deux, après avoir bien mangé et surtout bien bu, on les a jetés par-dessus bord. Tout ça pour dire que l’aventure ça nous connait et surtout que maintenant on se balade ni vu ni connu dans un bateau de restaurateur, fufufu. Pour les abordages c’est plus facile ! Enfin avec cet équipage de bras-cassé y a toujours une couille mais bon. Et puis maintenant on n’a plus de canons, c’est parfait.
J’ai une dernière chose à dire :
« Invité, si tu répètes ce que je viens de te dire, je te fais la peau ! »
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