__ Ça fait déjà une semaine que j’ai quitté Impel Down et que je me suis séparé de mon équipage. Eh oui, j’ai officiellement dissous mon équipage… Mais cela n’est que temporaire ! Je leur ai dit que nous nous retrouverons tous à Impel Down, le jour où nous serons assez fort pour ce protégé les uns les autres ! Suite à ces paroles, j’avais délaissé les membres derrière moi et ne prit que Sephiroth à mes côtés. C’était aussi le seul qui pouvait me sortir de cet endroit… M’enfin, ce qui en restait. Moi et mon second Sephiroth étions passés par Calm Belt afin de retourner sur notre mer d’origine soit, East Blue !

__ Depuis une semaine nous naviguions sur les mers et comme nous nos provisions se faisaient de plus en plus rare, nous devions nous arrêter quelque part, et ce quelque part n’était nul autre que l’Archipel Orago. Non seulement parce que c’était l’île la plus proche de notre position, mais aussi puisque j’avais envie de la visiter depuis un bon moment. Si j’avais eu des vacances, j’y serais déjà allé. M’enfin, c’est une belle île et c’est bien paisible. Le vent était doux et happait mon visage tendrement. J’y pensais et j’avais besoin d’une nouvelle coupe de cheveux. C’était primordial avant de faire quoi que ce soit d’autre. Sephiroth posa l’ancre dans le port de l’Archipel et nous sommes débarqués. C’était bon d’être loin de la guerre et toute autre chose se relatant au combat ! Cependant, je m’inquiétais quand même pour Jula, le boulet de mon équipage… Elle a passé près de mourir plusieurs fois en quelques minutes.

__ Je devais m’enlever tous souvenirs d’Impel Down de la tête ! Pas évident lorsque tu as l’un de tes meilleurs atouts qui restent à Impel Down pour gagner en force… Quoique c’était peut-être avantageux pour l’équipage ? Si tout le monde gagnait en puissance chacun de leur côté, ça nous permettrait surement de faire du renouveau et de connaître autre chose. M’enfin, je regardais ma bourse… J’avais peut-être un peu trop d’argent sur moi… Mais c’était déjà moins risqué que de le laisser sur le bateau. J’avais exactement 8.115.500 B… J’avais assez pour une coupe de cheveux, surement qu’avec 500 B, j’en aurais assez. J’interrogeais les passants pour savoir s’il n’aurait pas un coiffeur dans les environs, mais la plupart des gens ne semblaient pas savoir, s’il en avait, ne serait-ce qu’un seul. Bon, tant qu’à ne rien faire et à chercher une chose inexistante, pourquoi ne pas aller manger un petit truc avant de continuer nos recherches ? De la bonne nourriture comestible enfin ! Puisqu’aucun de nous deux étions des experts en cuisine, d’où la raison pour laquelle il ne reste plus beaucoup de provisions.

__ C’était vraiment ennuyant, même l’ennui tombait sur le visage des gens, presque personne n’avait le sourire… À moins que nous en sommes la cause, mais je ne voie pas pourquoi ! Nous sommes gentils après tout ! Afin de ne pas attirer l’attention, je ne pouvais pas utiliser mes pouvoirs pour voir plus loin et voir ce qui serait bon à manger et peut-être trouver la bannière d’un coiffeur au passage !


- Tiens Sephiroth, on devrait se séparer, je veux absolument trouver ce coiffeur !


- *soupire* Tu n’avais qu’à te prendre un coup d’épée en pleine gueule si tu souhaites une coupe de cheveux à ce point !


- Hé oh ! Tu veux mourir ou quoi ?!?!


__ Nous nous sommes attrapés par le collet, nous lançant des couteaux par les yeux. Combat de choc ! Mais c’était avant que nous remarquions que nous avions les regards de tout le monde dirigé dans notre direction. Encore une fois, nous ne pouvions pas sortir sans attirer les regards de tous ! C’était de la faute à Sephiroth après tout, ce sale idiot. Nous nous sommes séparés malgré tout, sans croiser le regard de l’autre et en ignorant chaque paysan. Je scrutais chaque recoin en quête du fameux coiffeur. J’en ai marre de ma coupe, je veux quelques choses de nouveau pour aller sur le Nouveau Monde ! Car, évidemment, après m’être entraîné et après avoir récupéré mon équipage, je compte aller sur le Nouveau Monde ! Nous serions assez fort pour y aller après tout… M’enfin, je l’espère. Je me suis perdu dans mes pensées et au lieu de continuer sur le boulevard, j’ai continué vers une rue encore plus calme que sur celle que j’étais. C’est vraiment mort sur cette île ! Je pensais qu’il y aurait plus que ça à voir ici ! En plus, j’oubliais la raison de notre venue… Réapprovisionner nos réserves de nourriture. Soudainement, mes yeux brillaient… J’ai enfin trouvé un coiffeur, la bannière l’indiquait ! Je me suis mis à courir vers le commerce et entra brusquement. J’ai pointé l’homme du doigt.

- Une nouvelle coupe s’il vous plait, monsieur ! Une plus stylée et moins chiante ! Je paye comptant et je vous remercie déjà à l’avance !


__ L’homme me regardait d’un air qui confus. Il doit surement se demander quelle sorte de phénomène je suis. Un phénomène rare ! M’enfin, il me dit de m’asseoir sur la chaise et comme un enfant qui mange du sucre, je suis tout excité de voir les résultats ! Cinq minutes plus tard, il avait terminé et me passa un miroir. Quelle gueule de ouf ! Je suis sublime avec cette coupe !

- Tenez m’sieur ! Gardez la monnaie !


__ Je lui tendis 500 Berry et parti avec le sourire aux lèvres. Maintenant, passons à l’estomac, il semble dire quelque chose d’important. Du genre, « Nourrit-moi ! Nom nom nom ! ». M’enfin, je savais ce qu’il me disait et je savais quoi lui donner ! Des bonnes pâtisseries ! J’ai entendu dire qu’il y avait une bonne pâtissière sur cette île. Si seulement je pouvais trouver le commerce. Je demandais à d’autres passants s’ils savaient où se trouvait la fameuse boutique de pâtisserie. Il me pointa une direction et j’y accourus sans plus d’explication. Chose certaine, je mettais de la vie sur l’île ! Bon, maintenant je savais que j’avais bien écouté, puisque la pâtisserie se trouvait juste en arrière du coiffeur… J’ai quand même dû changer de rue ! M’enfin, je suis entré délicatement ce coup-ci dans l’endroit. Personne n’était au comptoir. Cependant, il y avait mon instrument de musique préféré… La petite cloche sur le comptoir ! J’ai appuyé une fois, deux fois, trois fois… vingt-deux fois ! Toujours rien ! J’attendais et les pâtisseries dans la vitrine me narguaient, elles savaient que j’avais envie d’elles, mais je ne pouvais pas en prendre gratuitement ! Je n’ai guère le choix d’attendre. Une fois que je les vois, je ne peux pas m’empêcher des vouloirs !