Le capitaine avait les documents de la famille Von di pella, les droits de propriétés des esclaves et de leur domaine. Sa protégée ne se souvenait pas très bien des événements passés cette nuit avec le fameux Fenice Nakata. Salvicrus Rey essayait de garder le secret, mais la jeune femme lui posait de plus en plus de question. Cloé ressentait en elle, un devoir inachevé. Voilà que le Cornelia se dirigeait vers Kawaii Kazan Shima. Une île avec un seul port.
Le capitaine ne pouvait plus cacher les faits à sa protégée. Il lui dévoila qu'une partie. Il lui donna les documents et lui expliqua ce que la demoiselle avait promis de faire à un homme. Cloé était surprise de ne s'être pas souvenu d'une tellement mission : modifier des documents pour libérer des domestiques et retirer la richesse d'une famille trop avare. Le cœur de la belle s'emballait. Elle remercia son protecteur.
Le brigantin engageait l'amarrage sur l'île. Cloé aidait l'équipage à livrer la marchandise avant de les quitter pour accomplir sa mission. Le capitaine informa la demoiselle de trouver un certain imprimeur dans la ville et de dire cette phrase : " La plume permet d'écrire la vérité".
La jeune femme semblait curieuse et surprise de cette phrase. Elle ne comprenait pas le sens, mais si c'était pour l'aider alors elle la mémorisa. Elle salua la troupe de matelots et quitta le porte en direction de la ville.

L'activité de la matinée battait son plein, les ruelles étaient bondées de villageois et de touristes. Cloé avait les documents dans une petite pochette scellée. Elle essayait de se faufiler parmi la foule. Elle cherchait le fameux imprimeur. Cet homme était connu pour imprimer seulement la vérité dans des journaux ou autres documents. Plusieurs fois, l'artisan fut arrête par les autorités de l'île pour les propos imprimés et communiqués. Cloé était donc à la recherche d'un homme qui pourrait peut-être lui causé quelques soucis. Mais, cela augmenta la détermination.
Elle avait toujours des questions pour son capitaine. Dans ses rêves, un homme mi-animal répondant au nom de prince des cieux était quelques fois présent et une lettre lui avait été transmit avec  ce nom. La vérité était encore bien cachée en elle.
Cependant, pas le temps de s'attarder sur un inconnu. Sa marche l'envoya à l'extérieur de la ville vers une bâtisse, enfin une maisonnette. Une odeur de papier et d'encre commençait à être de plus en plus forte. Cloé savait qu'elle se rapprocher. Elle ne fit guère attention à la personne se tenant devant.
Elle empoigna la poignée et poussa la porte. Les papiers jonchaient le sol et une odeur puissante régnait. Cloé se rapprocha du comptoir. Un homme avec un cigarette en bouche arrêta la demoiselle.

- Vous êtes peut-être égarée ma jolie.

Cloé se souvenu des conseils de Rey et prononça la fameuse phrase.

-La plume permet d'écrire la vérité !

Comme effrayée, elle cria la phrase et attendit la réaction de l'homme. L'imprimeur avait les yeux qui s'ouvrirent. Une fumée blanche sortit de ses narines. Cloé se demandait si elle ne s'était pas trompée d'endroit et se mit à rire par gêne. Après quelques minutes de blanc entre eux. Cloé souffla et commença à rebrousser chemin. Son visage marquée une certaine déception.

-Où vas-tu ?
-Je... Vous pouvez m'aider alors ?
-C'est sûrement dans ta pochette, alors donne.

Cloé donna le contenant et l'homme sortit les documents en question. Les battements cardiaques de la demoiselle se faisait de plus en plus fort. C'était la première fois qu'elle était chez un fraudeur. Elle se sentait un peu comme une criminelle. L'homme prit dans sa poche une paire de lunette. Il sonda les papiers et se mit à rire.

-Il y a quelque chose  de drôle?
-Mon enfant, je sais qui a falsifier ces documents. C'est un ami. Il doit encore se perfectionner cet imbécile.
-Et vous pouvez faire quelque chose ?
-Bien sûr. La vérité éclatera !!!

D'un geste victorieux, l'homme se sentait conquérant. Mais soudain sa joie se brisa en entendant la sonnette. Un autre client apparut dans la petite boutique. Cloé s'écarta du comptoir. La belle sourcilla. L'autre client était vraiment mystérieux. L'imprimeur lui adressa quelques mots.

-Tu es venu pour l'annonce peut-être?

Devant la devanture, il y avait un panneau avec écrit :
" Cherche un courage pour chasser une pieuvre un peu spécial et récupérer son encre"

Le gérant regardait cet inconnu, il semblait comme entrain d'analyser l'étranger. Cloé se tenait en retrait. Elle ne comprenait pas vraiment la scène. L'histoire de chasser un poulpe était de plus en plus intriguant et bizarre. En quoi l'encre de cet animal pouvait être spécial? Cloé se questionnait et remarqua qu'elle était mise de coté. D'une voix vive et forte, elle interrompue les deux hommes.

-J'étais la première, alors attend ton tour !

Elle se positionna devant l'inconnu et le fixa. Son visage dessina un léger sourire avant d'émettre un rire. Elle ne se moquait pas de l'étranger en face d'elle, mais elle se remémora le carnaval dans son quartier quand elle était une enfant.

-Pardonnez-moi. Je ne voulais pas être grossière. C'est que vous me faites rappeler quelqu'un du passé.

Elle prit l'une des mains de cet inconnu. Comme si des fleurs encadrés la jeune femme, elle se présenta officiellement à l'homme. Sa posture était très gracieuse et droite.

-Cloé, enchanté!

Le vieux ronchonna et racla le fond de sa gorge comme pour signaler sa présence.

- Quoiqu'il en soit, ma jolie. J'ai besoin de l'encre du poulpe en question. Tu n'as qu'à partir avec ce rustre qui ne pense qu'à sa bourse. Et si vous vous ne sortez vivants alors que peut-être je donne un peu quelque chose.

Comme une bonne élève, la demoiselle se dirigea vers le gérant. Celui-ci lui donna une carte et un dessin du poulpe en question. Cloé regarda le bout de papier. Elle prit ceci pour une blague. C'était de simple dessins d'enfants d'une forêt et une rivière avec dedans un poulpe violet dessiné. Une part de Cloé explosait pour cette mascarade et l'autre celle qu'elle montrait affichait un visage angélique. Elle remercia l'homme et tira la porte de la boutique. Elle se retourna vers l'homme mystérieux.

-Alors ? Tu ne veux pas ?

Cloé déambulait dans les ruelles en balançant ses bras, elle avait une certaine joie qui rythmée la marche. Par moment, elle faisait des petits sauts et elle chantait des mélodies. La forêt était toute proche, il ne restait plus que quelques mètres avant d'entrée et de trouver l'animal. Elle leva le poing droit en l'air.

-Que l'aventure commence!