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Sam 16 Mar - 15:02
East Blue – Île de Dawn – Eté 1499
Ce n’était pas le plus chaud été qu’avait vécu Aria. Cela faisait plus d’un an que l’équipage des Aquilons poursuivait celui de la Rosée Pourpre, celui de Dolly, l’ancienne capitaine déchue lors d’une mutinerie. Elle avait pris de l’avance, mais s’était fait discrète le temps de reformer une armadas digne de ce nom. Les rares pillages qu’elle avait menés ce dernier semestre avaient tous été dirigés vers de petits artisans. Si elle n’avait pas abordé un Jolly Roger, on l’aurait prise pour un bandit des montagnes.
L’arrivée sur l’île de Dawn fut une escale obligatoire pour l’équipage dans lequel la jeune fille faisait office d’ingénieur principal depuis que son père avait pris le commandement. Aria relevait la plupart des défis d’inventivité qu’on lui lançait, mais ça ne répondait pas aux besoins des hommes et des femmes du navire. Les réserves de nourriture et d’eau potable étaient chères, et le mécanisme qui permettait de traiter le plus précieux des liquides pour l’organisme avait rendu l’âme. Les pièces qu’avait utilisées Erwin pour le fabriquer ne se trouvaient pas à East Blue. Raison pour laquelle il fallait changer de mer le plus rapidement possible.
Cette île, en plus d’être la promesse d’un ravitaillement complet pour l’estomac de l’équipage, abritait de nombreux bandits. Ils étaient réputés tantôt pour leur soif de sang, tantôt pour leurs instruments de tortures innovants – ou loufoques. La jeune fille s’impatientait sur le pont, ce genre de technologies la passionnait autant qu’une autre et elle n’avait qu’une envie : descendre sur la terre ferme pour s’emparer de leurs nombreuses inventions. A but purement didactique évidement.
Les sourires en coin de l’ingénieur ne signifiaient rien de bon l’équipage. Erwin lui-même semblait s’inquiéter des ardeurs de sa fille, et savait que les modérer n’était pas tâche aisée. L’abordage se fit au village des pêcheurs, ceux-ci semblaient habitués à voir des bateaux pirates puisqu’ils ne prirent pas mouche en voyant le Jolly Roger poindre à l’horizon. En échange de ce relative calme qu’ils imposaient aux visiteurs et des échanges commerciaux qu’ils entretenaient avec eux, les habitants ne prêtaient ni logis, ni place dans la taverne. Ils savaient apparemment que les pirates étaient dangereux, plus encore quand ils étaient ivres.
Aria disparut au bout de quelques heures. Elle n’avait dit à personne où elle allait, et personne dans l’équipage n’était chargé de la surveiller. Les montagnes de l’île abritaient des bandits de toute sorte, ceux qui intéressaient Aria se nommaient eux-mêmes les ‘bandits de Ganelon’ en référence à leur premier chef, décédé depuis quelques années. Ils étaient les plus inventifs de l’île, peut-être aussi les plus dangereux, mais ça n’inquiétait guère la jeune fille. Certains de ces scélérats attisaient les convoitises pour une autre raison : les nobles de l’île avaient mis une prime sur leurs têtes. Apparemment, la raison principale à ces primes était injustifiée : les bandits étaient ‘différents’, il fallait les maintenir hors de la ville – ce qui les poussaient à voler les caravanes d’approvisionnement venant de la cote pour survivre étant donné l’état de pollution des terres de l’île. Le serpent qui se mord la queue en quelques sortes.
L’imbécilité des aristocrates laissait une impression de malaise dans l’esprit de la flibustier, malgré le fait que ce ne soit pas assez pour l’empêcher de vaincre les bandits sans les livrer. Sa plus grande inquiétude était de tomber sur des chasseurs de prime : ils pourraient lui voler les plans ou les instruments qu’ils gardaient ici. Pire, tuer les créateurs avant qu’elle n’ait eu le temps de tirer toutes les informations qu’ils pourraient lui donner. Son esprit ne divaguait pas malgré ces réflexions, et se concentrait sur le terrain sinueux sur lequel elle s’était aventurée. Une légère inquiétude restait cependant dans son esprit : elle était limitée en bombe – seules six ornaient sa sacoche – et n’avait pour seules armes que son revolver à sept balles et sa matraque récemment créée. En combat, elle ne durerait pas longtemps.
Les indications des villageois lui permirent de trouver rapidement la cachette des bandits. Ils se trouvaient dans des sortes d'habitats troglodytes, hommes et femmes vivant pareillement à n’importe quel autre être humain. Était-ce vraiment les bandits de Ganelon ? Cachée derrière un rocher, Aria continuait d’observer.
Petite Référence :
♦ Les bandits de Ganelon sont tirés - de nom du moins - de Fire Emblem 7 : Rekka no Ken (GBA).
Erwin
Méliandre DeVitto
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Ven 22 Mar - 13:01
L'infortune des bandits
Aria & Méliandre
Voilà déjà quelques temps que mes « vacances » s'étaient achevée sur South Blue et que j'avais quitté ce bien étrange marine aux ailes aussi blanches que la neige de mon royaume... J'avais conservé l'arme de jet que je lui avais dérobé, la faisant monter en espèce de pendentif caché au regard des autres par ma chemise, non pas que j'ai honte de le porter, non loin de là c'était une belle pièce, probablement une série limitée ou faite sur mesure, mais je n'aimais pas qu'on me pose des questions. Premièrement car bien souvent j'étais tout bonnement incapable d'y répondre puisque je n'avais pratiquement aucun souvenir de ce que j'avais traversé, et deuxièmement parce que je ne supportais pas l'idée que quelqu'un en sache trop sur moi, même s'il est vrai que la plupart du temps mes interlocuteurs en savent beaucoup plus sur moi que je n'en saurais probablement jamais. En voilà une détestable sensation, celle où l'autre en connait plus que vous sur un sujet, et encore plus détestable quand le sujet n'est autre que vous... C'était d'une certaine manière comme si vous étiez mise à nue sans pouvoir riposter, sans pouvoir rien faire ni même nier puisque de toute manière votre vie n'est faite que d'une multitude de trous noirs...
Je reçu un message peu de temps après avoir rejoint Reverse Moutain provenant droit de East Blue, je n'étais pas prête de pouvoir retourner chez moi à première vue et pour tout dire au fond je n'étais pas certaine de vouloir me retrouver à nouveau dans les montagnes enneigées du Royaume de Drum et les fantômes de mon passé, je ne voulais pas de nouveau me retrouver assaillis par ses paroles, par sa vision, même s'il était éternellement présent en moi, je l'avais dans la peau, je l'avais dans l'esprit, il m'accompagnait à chacun de mes pas malgré tout... Au fond je devais réellement être masochiste, je ne voyais pas vraiment d'autres explications à cela... Il fallait que quelque chose ne tourne pas rond pour que les seuls souvenirs qui ne me quittent pas soient ceux dans lesquels il se trouve, et cette phrase, cette foutue phrase qui me revenait sans cesse en mémoire lorsque je fermais les yeux et sombrais dans l'inconscience : « Je viendrai te chercher, je te le promets, je t’offrirai une vie agréable, loin de tout ce que l’on a vécu, jusqu’à ce jour, attends-moi. J’expierai mes fautes, et rachèterai mes pêchés. » Sauf qu'une fois de plus il était parti sans moi, une fois de plus je m'étais retrouvée seule, si bien que je commençais à penser que j'étais faite pour me retrouver à errer seule sur les mers... J'espérais seulement une chose, qu'il ait enfin réussi à trouver cette vie agréable dont il m'avait parlé, même si l'idée même que cette vie, que sa vie doivent se faire sans moi... Il était probablement la seule chose, la seule personne grâce à laquelle on aurait pu m'atteindre.
Une coquille vide de tout sentiment si ce n'est de haine, rancœur et regrets... Regrets d'avoir pu un jour croire en ses paroles, d'avoir pu passer tant d'années à l'attendre alors qu'elle me l'avait dit, qu'elle avait maintes et maintes fois tenté de me faire comprendre que tout ceci n'était rien d'autre qu'un mensonge, un mensonge devant seulement lui permettre que je ne mette pas dans l'idée de le suivre... Mais revenons en à ce qui m'intéresse réellement en ce moment... La lettre qui m'attendait à Reverse Mountain n'était autre qu'un nouvel ordre de mission envoyé cette fois par de riches aristocrates de l'île de Dawn, il s'agissait comme beaucoup d'autres missions auxquelles j'avais été affecté consistait à tuer une personne, le chef d'une bande de bandits au nom étrange : les bandits de Ganelon... Ce nom me disait quelque chose, j'en avais déjà entendu parler je n'avais aucun doute là dessus, il me fallut plusieurs minutes pour me remémorer ce que j'avais plus glaner durant mes voyages, une bande plus ou moins organisée dont les connaissances en ingénierie étaient assez développées notamment en ce qui s'apparentait à la torture... Je n'avais pas la moindre idée de ce que ce groupe avait pu faire à ces aristocrates mais j'avais depuis longtemps oublié l'idée de tenter de comprendre pourquoi telle ou telle personne souhaité la mort d'une autre, et puis je n'étais pas payée pour penser, seulement exécuter les ordres de quelque nature qu'ils soient... C'était une manière idiote de procéder ainsi, à l'aveuglette, en se foutant totalement de savoir si l'action était oui ou non fondée, ce n'était pas mon problème et oublier ce genre de chose n'était pas quelque chose me dérangeant.
Les jours sur le navire marchand passaient et se ressemblaient inlassablement durant tout le trajet qui me paru une éternité, de plus je ne pouvais mener moi-même le bateau chose qui me répugnait au plus haut point, je détestais voir les autres naviguer, je n'arrivais pas à distinguer la qualité de leur travail, seulement leurs défauts et dieu seul sait s'ils m'apparaissaient de manière énorme... Je finis le reste du voyage terrée dans la soute de peur de finir par sauter sur le navigateur du navire et lui arracher la barre des mains avant de l'envoyer valser par dessus bord... Une fois arrivée sur l'île je ne perdis pas une seconde et rejoint mon employeur dans une taverne où autour d'un repas chaud il m'expliqua ce qu'il attendait exactement, il ne me raconta pas grand chose de plus que ce qu'il m'avait écrit dans sa missive si ce n'est l'endroit où trouver le camp des dits bandits.
Il ne me fallut pas longtemps pour trouver l'endroit où se terraient les bandits, j'avais l'habitude de parcourir les montagnes enneigées de Drum alors celles de cette île ne me posèrent aucun problème. Je fus cependant intriguée par le fait que ces personnes avaient créé une véritable communauté, hommes, femmes et enfants vivaient dans un village où tout semblait aussi bien réglé que dans n'importe quel village des Blues ou presque. Juchée sur mon arbre je me demandais quelle serait la meilleure manière de m'y prendre pour m'introduire dans ce village et trouver la personne qui m'intéressait, je n'avais que faire des autres, ils ne m'intéressaient pas le moins du monde et je n'aimais pas qu'il y ait ce que j'appelais des « dégâts collatéraux »... Un bruit de branche brisée attira mon attention juste en dessous de moi, tout en portant machinalement la main à un de mes pistolets je baissais le regard. Mes yeux se posèrent sur une autre jeune fille qui se cacha derrière un rocher et se mit à son tour à observer le camp ou plus exactement le village des Ganelons. Qui était elle et surtout qu'est-ce-qu'elle venait faire ici elle aussi ? Avait-elle été envoyée par un autre aristocrate ? Il était tout bonnement hors de question que je la laisse me voler le joli petit pactole qui m'attendait si j'accomplissais correctement ma mission. Sans hésiter plus longuement je retirais silencieusement mon pistolet de sa lanière de cuire à ma cuisse et sautais droit sur ma concurrente, mon arme pointée droit sur sa nuque.
« L'âme n'a pas de secret que la conduite ne révèle. »
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Erwin
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Mer 27 Mar - 10:27
East Blue – Île de Dawn – Eté 1499
Un bruit presque inaudible sortit des buissons. Le regard d’Aria se figea, détaillant l’apparence de son agresseur pendant un dixième de secondes : cheveux blancs, taille moyenne, un bon grain de peau. Dans le dixième de seconde qui suivit, la main d’Aria commença à bouger, puis dans l’instant elle s’empara de sa matraque et l’activa. Le petit voltage qu’elle libéra fut dirigé vers l’opposante. Elle ne se rendit pas compte de la vitesse à laquelle allait sa pensée ni ses actions, mais tout se déroula très rapidement et il ne fallut pas très longtemps avant que l’espace qui sépare les deux femmes ne s’installe.
C’était une limite, une barrière qu’aucune d’elle ne pourrait dépasser sans s’exposer aux risques de représailles. Aria savait qu’elle devait se montrer diplomate, surtout dans cette situation. Elle déposa sa matraque tout en prenant soin de garder une main près du détonateur de ses bombes : deux d’entre elles étaient cachées là où elle se trouvait précédemment, à peine à un mètre de sa position actuelle. Si la femme franchissait la barrière avec des intentions hostiles, elle finirait en charpie.
« - Je suis Aria Masson, écoutez-moi attentivement, chuchota-t-elle assez doucement pour que les bandits ne soient pas alertés. En ce moment même, je viens étudier les technologies de ces bandits, alors ne vous mettez pas en travers de ma route… »
Toujours sur ses gardes, la jeune fille fit un pas en arrière et jeta un coup d’œil au village. La petite agitation qui avait eu lieu ici n’avait pas eu de répercussions sur les habitants, aucun regard ne s’était tourné vers eux, aucune âme charitable ne daignait épargner à Aria la conversation qui s’annonçait brève mais intense. Chaque mot comptait, l’exactitude avec laquelle elle devait les placer assurerait sa survie ou sa mort. Et la mort n’était pas une option.
« - Le système de garde de ces brigands est perfectionné, il prévient aux attaques de l’extérieur et le système de maisons troglodytes permet de ne pas donner d’information quant à l’habitat des membres importants de leur société. Ça évite aux envahisseurs de bien se retrouver. »
Le regard de la jeune ingénieur s’était illuminé d’une lueur qu’on retrouvait parmi les grands esprits. Elle savait ce qu’elle disait, son observation n’avait duré qu’une minute tout au plus mais ses analyses précises lui permettaient d’affirmer sur un ton sûr ses dires. Elle se tourna vers son opposante, redoutant l’arme qu’elle avait dans la main mais ne craignant plus une détonation. Leurs objectifs étaient visiblement différents. Sinon cela ferait longtemps qu’une d’entre elle serait morte.
« - Je te propose un deal : tu me dis ton nom et on s’allie le temps de respecter chacune notre mission. Les villageois n’ont rien à voir avec ça, je veux juste infiltrer la grotte du chef où se trouvent les archives et l’interroger pour en savoir plus sur leurs technologies. Marché conclu ? »
Sans tendre la main, l’un d’elle posée sur la gâchette de son revolver et l’autre sur le détonateur de ses bombes, Aria fixait de plus en plus déterminée la jeune femme qui lui faisait face et qu’elle pouvait à présent détailler. La première remarque qu’elle s’était faite fut : « Qu’est-ce qu’elle est belle avec ses cheveux blancs et ses yeux rouges. ». Les formes de son visage, sa taille, tout sur elle semblait idéal pour la bataille. Évidemment, vue la vitesse à laquelle elle l’avait attaquée, c’était sûrement une assassin ou quelque chose dans le genre. Danger.
Les villageois n’étaient pas en sécurité. L’un d’eux – ou plusieurs d’entre eux – était ciblé pour mourir aujourd’hui. Si c’était le cas, Aria allait aider à un meurtre. Peut-être avaient-elles une cible en commun. Il était aussi possible que cette personne soit là pour voler quelque chose, dans ce cas-là il y avait plus de risques qu’elles s’affrontent. Dans tous les cas, son employeur en pouvait être que quelqu’un sur l’île. Ou un scientifique d’une autre île. Bien sûr, si c’était un aristocrate ou un pêcheur de l’île, la cible pourrait être ‘les forces armées des bandits de Ganelon’ ou ‘le chef actuel des bandits de Ganelon’. Sans leurs forces armées, il serait simple d’exterminer leur race – la différence – ou de les asservir. Sans leur chef, ils seraient assez longtemps désorganisés pour laisser moult ouvertures. Si le cas précédent venait à se produire, ils pourraient asservir plus de monde et la rentabilité en serait maximisée. Ce serait la fin de l’histoire de ces bandits des montagnes.
Aria se mordit la lèvre, son raisonnement n’avait pas duré longtemps, juste de quoi faire un battement de cil. Son souffle était constant, le vent autour d’elle se dirigea vers la mer ce qui empêcherait l’odeur de les trahir auprès de la population. Le bruissement des feuilles couvrait sûrement leurs voix à présent, et l’inattention des habitants de la petite société en amont ne prêtait pas assez attention à eux pour les repérer, de toutes les manières.
La jeune fille était vêtue de beige : son pantalon était fin mais résistant, son tee-shirt sans manches mettait en valeur ses bras maigres mais résistants. Un bandana kaki et une queue de cheval retenaient ses cheveux, son visage de marbre n’affichait qu’une expression de prudence et de détermination. Elle ne resterait pas coincée ici longtemps. Il lui fallait ces plans.
Erwin
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Mer 27 Mar - 14:21
L'infortune des bandits
Aria & Méliandre
J'atterris en douceur à un mètre d'elle, mon arme toujours braquée droit sur elle, la jeune fille se retourna et me fixa, je pouvais aisément deviner ne serait-ce que par son regard que son cerveau tournait à plein régime, un petit sourire en coin naquit sur mon visage. Elle avait sorti sa propre arme et portait sa main à sa ceinture, elle avait probablement installé des explosifs, bonne initiative, mon sourire s'étira un peu plus... Réflexe de survit, c'était une bonne chose, au moins cette petite ne se ferait pas croquer au moindre de ses faux pas, du moins était-ce ce que sa façon de réagir laissait transparaitre... La jeune fille finit par poser sa matraque et se mit à chuchoter, l'écoutant d'une oreille je la dévisageais, passant au crible le moindre de ses traits.
« Je suis Aria Masson, écoutez-moi attentivement, en ce moment même, je viens étudier les technologies de ces bandits, alors ne vous mettez pas en travers de ma route… »
Je ne la quittais toujours pas des yeux, suivant le moindre de ses mouvements, que diable pouvais bien me faire qu'elle se nomme Aria Masson, jamais entendu parler et de toute façon elle n'était pas ma cible aujourd'hui... La fin de sa tirade me tira un nouveau sourire, était-ce une menace ? Cette jeune fille voulait-elle jouer ? Jouer avec sa vie, ce n'était pas forcément la meilleure chose à faire face à une mercenaire... Surtout face à Ruby, moi j'avais toujours était plus tolérante, plus laxiste et beaucoup moins sadique. Je ne jouais pas avec les gens, je jouais directement carte sur table alors qu'elle, elle aimait les faire tourner en bourrique, elle aimait les manipuler, leur en faire voir de toutes les couleurs... Mon doigt appuyant légèrement plus sur la gâchette de mon pistolet à cross de nacre, si légèrement qu'il était impossible de le remarquer si le regard n'était pas directement posé sur l'arme. Je ne prononçais pas un mot, la laissant continuer, je voulais voir si elle était aussi intelligente qu'elle l'amenait à penser au premier regard...
« Le système de garde de ces brigands est perfectionné, il prévient aux attaques de l’extérieur et le système de maisons troglodytes permet de ne pas donner d’information quant à l’habitat des membres importants de leur société. Ça évite aux envahisseurs de bien se retrouver. »
Devant cette nouvelle affirmation je ne pu retenir un petit rire mesquin. Non mais sérieusement pensait elle que je partais en mission sans rien savoir sur eux ? Croyait elle que durant mon voyage je ne m'étais pas renseignée sur eux ? Il aurait fallu être bien saute pour agir de la sorte ou bien vouloir se jeter directement dans la gueule du loup ou tout bonnement vouloir en finir... Mais non, je n'avais pas dans l'idée de mourir aujourd'hui, avant de mourir j'avais encore plusieurs choses à faire, LE retrouver et surtout comprendre, comprendre pourquoi il avait agi de la sorte, comprendre les choix qu'il avait fait, même si cela ne me suffirait probablement pas pour comprendre, pour pardonner... J'accordais peu facilement ma confiance, mais il était d'une simplicité presque enfantine de la perdre...
« Je te propose un deal : tu me dis ton nom et on s’allie le temps de respecter chacune notre mission. Les villageois n’ont rien à voir avec ça, je veux juste infiltrer la grotte du chef où se trouvent les archives et l’interroger pour en savoir plus sur leurs technologies. Marché conclu ? »
Un... deal ? Voilà qui pouvait être intéressant, ma langue vint humidifier mes lèvres pendant que je pesais le pour et le contre de ses paroles. Je n'avais pas l'habitude de travailler en équipe, je n'aimais absolument pas ça, de plus je ne savais pas grand chose de cette Aria, mais elle semblait dans un même temps en connaître un rayon sur tout ce qui était système de surveillance et invention en tout genre... De plus elle souhaitait se rendre exactement au même endroit que moi... Ce qui d'ailleurs allait poser problème puisqu'elle voulait discuter avec lui alors que je voulais tout simplement lui coller une balle entre les deux yeux...
« Ruby, tu n'as pas besoin d'en savoir plus sur mon identité... Nous allons au même endroit, mais je doute que tu puisses le questionner longuement, il finira avec une balle entre les deux yeux que tu le veuilles ou non, je n'ai pas de temps à perdre avec des interrogatoires sans queue ni tête, sans compter que tu devrais questionner leur ingénieur en chef et non pas le chef de cette... organisation... »
Je laissais s'écouler quelques secondes avant de reprendre.
« Et pour reprendre ce que tu disais à propos des villageois, non ils n'ont rien à voir là dedans et je déteste les dommages collatéraux, ils ne risquent rien venant de moi mise à part s'ils essayent de se mettre en lui et moi. Si c'est le cas je n'hésiterais pas une seule seconde et sache qu'il en sera de même pour toi. Au moins à présent les choses sont claires... »
Je finis par abaisser mon pistolet et revins l'accrocher à la lanière de cuire entourant ma cuisse droite, mon regard se posa un court instant sur le village, ces personnes étaient bien trop sûrs d'elles sans compter le fait qu'elles se reposaient un peu trop sur leurs inventions à mon goût, elles allaient bien vite s'en rendre compte... Les inventions sont certes une bonnes choses, mais comme on le répète souvent toutes les bonnes choses ont une fin, elles ne pourront jamais rivaliser avec l'esprit de l'homme, il y a toujours une faille quelque part... Et cette faille il était indéniable que nous finirions par la trouver... Je n'avais pour le moment aucune confiance en cette jeune fille et il était même peu probable que je finisse par lui accorder, mais mon pistolet n'était pas la seule corde que je possédais à mon arc et tenter quoique ce soit envers elle à ce moment précis n'aurait été que pur folie... Sans compter que je possédais un fruit du démon, chose dont elle n'avait aucunement connaissance, j'avais donc dans un sens l'avantage de la surprise même si j'étais moi même incapable de savoir si elle en possédait également un...
Sans ajouter un mot de plus, je retirais mes gants et les plaçais dans la poche intérieur de ma veste, à l'emplacement même de mon cœur. Non je ne comptais pas utiliser mon pouvoir sur elle pour le moment, je ne savais même pas d'ailleurs si je finirais par le retourner contre elle à un moment ou à un autre, mais nous n'étions pas seules ici, et il était absolument hors de question de perdre du temps à les retirer plus tard... Pour ceux ne connaissant pas le pouvoir que cachaient mes mains, ce geste pouvait paraître sans intérêt, celui d'une précieuse ne voulant pas tâcher ses jolis petits gants, mais il n'en était rien, ah qu'elle était belle et insouciante l'ignorance... Je reposais mon regard incandescent droit dans le sien avant de lâcher d'une voix dénuée de tout sentiment :
« Je crois qu'on a déjà perdu assez de temps derrière ses rochers... »
Je n'attendais pas spécialement de réponse de sa part, au fond elle pouvait bien penser ce qu'elle voulait je n'avais pas envie de m'éterniser encore un peu plus en ce lieu surtout que pénétrer dans le lieu où se terre le chef de ces bandits ne serait probablement pas aussi simple que de faire tourner en bourrique la marine et de laisser un de ses membres inconscient, dépouillé et accroché nu à un arbre sur une île au climat tropical... J'effleurais de mon index mon pendentif bien caché sous ma chemise alors qu'un petit sourire s'affichait de nouveau sur mon visage pour aussitôt disparaître. Je jetais un dernier coup d'œil au village et passais à côté d'Aria sans rien lui dire, prenant la direction du village ou plus exactement en entreprenant de le contourner par la forêt, je n'avais pas spécialement envie qu'ils me remarquent dès à présent... Ils sauraient bien assez vite que je me serais infiltrée parmi eux...
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Dim 31 Mar - 21:43
East Blue – Île de Dawn – Eté 1499
Ruby… La jeune femme se nommait ainsi. Elle avait un air condescendant selon Aria, sûrement se croyait-elle – ou était-elle – meilleure qu’elle. C’était presque certain d’ailleurs, elle avait sans aucun doute repérer les bombes et n’avait tenté aucune attaque frontale. Ses capacités d’analyses étaient étonnantes et elle ne doutait aucunement de sa capacité à réaliser sa mission : tuer le chef du village. Bien sûr, Aria avait pensé à capturer et interroger un ingénieur en chef, cependant il était aussi évident qu’un village comme celui-ci ne prendrait pas un dirigeant quelconque, même bon en gestion. Non, il leur fallait quelqu’un capable de construire, d’inventer, en somme de faire le métier qui représentait son hameau. Bien qu’elle en avait conscience, Aria se plia au souhait de Ruby. Pour le moment elle n’était pas en position de force. Prendre la vie d’un bandit ne l’enchantait guère, surtout quand il était évident que les ‘bandits’ en question étaient moins coupables de leur statut que les riches de l’île. Vraiment ironique comme situation.
Le ciel au-dessus des deux intruses était d’un bleu pâle effrayant. Il changeait doucement, calme un instant puis soufflant un nuage qui en couvrait l’astre. Les feuilles des arbres bruissaient et la queue de cheval d’Aria voletait. Elle prit une grande inspiration, odorat à l’affût, et repéra, tout en se déplaçant derrière Ruby, l’odeur caractéristique de la poudre. Si cette personne était aussi instinctive et puissante que son attitude laissait penser, elle aurait repérer le piège des bandits caché derrière les rochers. Il suffisait de faire un petit détour pour l’éviter, juste quelques pas à droite…
Pour autant qu’un peuple soit intelligent, il n’en restait pas moins qu’une simple, petite, minuscule erreur pouvait lui coûter cher. Une légende racontait l’histoire des habitants d’une île à la frontière entre East Blue et North Blue. Dans leur soif de grandeur ils avaient créé des navires armés sur lesquels leurs plus grandes espérances se fondaient. Ils cultivaient leur Eldorado à partir de pics de bois propulsés à grande vitesse, capable de transpercer les coques des bateaux ennemis. Fiers, ils combattirent pour conquérir d’autres îles, s’emparer de nouvelles technologies. Un jour, tout vola en éclat. Les armes s’étaient usées et n’avaient pas été remplacée, par un concours de circonstances des navires de guerre en métal barrèrent la route de ceux en bois. L’affrontement fut cours, l’Eldorado qu’ils avaient imaginé s’effondra en même temps que les marins expirèrent leur dernier souffle.
Dans la situation de Ruby et d’Aria, ce ne fut ni l’usure, ni leur bêtise qui les mena à devoir changer leur plan d’infiltration. Peut-être était-ce le bruit de leurs pas, leurs chuchotements ou leur odeur qui attirèrent l’animal. Celui-ci leur fonça dessus. C’était un marcassin, adorable petit cochon qui n’avait pas sa place en montagne. Il rata ses cibles mais posa ses pattes sur le déclencheur du piège. Une explosion propulsa la pauvre créature dans les méandres du néant et repoussa Aria en arrière. La jeune fille tomba sur les fesses mais se releva très vite, heureusement pour elle, ses paupières s’étaient fermées instinctivement et l’explosion n’avait pas été assez puissante pour la brûler.
« - Merde, lâcha l’ingénieur avant de se relever. C’est bien ce que je pensais, ils ont truffé le village de petits pièges en tout genre. Celui-ci était évident, c’était un avertissement. »
Elle parlait tout haut mais surtout à elle-même. Parfois, quand la parole précédait la pensée, il fallait l’exprimer. L’explosion avait dû attirer l’attention des habitants du village qui retrouveraient le cadavre d’un petit animal et se demanderaient ce qui l’avait attiré ici. Bien sûr, leur piège était conçu pour éviter ce genre désagrément, et il fallait au moins peser dix kilos pour l’enclencher. Le marcassin s’était approché parce que quelqu’un l’avait attiré. A partir de ce raisonnement, ils sonneraient l’alarme dans le village dans…
« - Huit minutes, c’est le temps qu’on dispose pour s’introduire, éviter les pièges, accomplir nos missions et sortir furtivement. »
L’assurance dans la voix d’Aria venait de son étude de l’activité des gardes. Les civils, derrière la fumée, devaient déjà s’être mis à l’abri. Il n’en serait que plus difficile de repérer la grotte du chef. Pourtant quelques solutions existaient, elles demanderaient une dextérité certaine, mais quitte à faire les choses autant ne pas les faire à moitié. Un sourire nerveux s’étira sur les lèvres de la jeune fille durant un cours instant et disparut tout aussi vite, bien sûr il fallait mettre sa coéquipière au courant mais comment l’expliquer ?
« - Il va falloir être très rapide, en somme il y a deux solutions : le chef risque de s’amener avec les gardes, dans ce cas-là tu auras ta proie à l’extérieur et moi je pourrai m’introduire dans sa maison. Pour ça, il faudrait qu’ils repèrent quelqu’un. Ou alors on suit les gardes jusqu’à la grotte où ils devront rendre des comptes sur l’explosion… »
Les bruissements dans les buissons près de la zone où se trouvaient Aria et Ruby poussèrent la jeune fille à se cacher. Elle avait une vague idée d’où se trouvait la maison du chef – dans le centre du village, là où elle serait la dernière à être atteinte, le dernier refuge en cas d’invasion. Le bruit provenait d’un autre animal, c’était une espèce qu’Aria ne connaissait pas. La drôle de marmotte aux couleurs extravagantes s’avançait vers elles, sentant l’air comme si elle ne voyait pas. Cette action dura presque trente secondes durant lesquelles l’ingénieur attendit la réponse de Ruby tout en chargeant des balles spéciales dans son révolver. Il faudrait sûrement se battre.
En bas de la montagne, un homme inquiet faisait les cent pas. Il regardait d’un mauvais œil le pêcheur en face de lui. Pourquoi sa fille s’était-elle aventurée toute seule dans la montagne ? Il soupira, elle tenait plus de sa mère que de lui. La pensée de la seule femme qu’il eut jamais aimée lui traversa l’esprit. Il quitta le port et s’aventura dans sa cabine où un petit carnet était ouvert. Sur les pages de ce livre, écrit à la plume par une main féminine, une légende racontait l’histoire d’un peuple imbécile dont l’existence s’était terminée dans une bataille navale.
Erwin
Méliandre DeVitto
Pirate
Messages : 409
Race : Vampire
Équipage : Tengoku no seigi
Feuille de personnage Niveau: (37/75) Expériences: (70/350) Berrys: 1.349.500 B
Jeu 25 Avr - 15:00
L'infortune des bandits
Aria & Méliandre
Je n'avais qu'une seule et unique envie terminer cette mission au plus vite, je n'étais pas habitué à faire équipe avec quelqu'un et autant le dire cela ne m'enchantait pas le moins du monde, plus vite tout ça serait terminé et plus vite je pourrais reprendre ma route. Ce peuple était loin d'être idiot et avancer à l'aveuglette sans même regarder où l'on mettait les pieds pouvait s'avérer fatal à n'importe quel instant. Je gardais les yeux rivés sur le sol au fur et à mesure que j'avançais, lançant de temps en temps de petits coups d’œil en direction du village, après tout on est jamais trop prudent... Je retins un petit rire en me rendant compte que j'avais vu juste, à quelques centimètres de mon pieds droit se trouvait un piège, plutôt ingénieux d'ailleurs et à peine visible, effectuant un salto avant je me retrouvais de l'autre côté du piège tout en laissant échapper un petit soupire. Un bruit ne tarda pas à se faire entendre, un bruit de pas sourd, régulier, lorsque je me retournais un petit marcassin nous fonçait droit dessus, étrange comportement pour se petit animal, vu sa jeunesse il aurait dû être accompagné de sa mère et de ses frères et sœurs, pourtant il était seul, instinctivement je dégainais mon fouet pour me protéger mais avant que je n'ai pu faire le moindre mouvement l'animal déclencha le piège et se retrouva éparpillé un peu partout me projetant dans un même temps au sol. Sans perdre de temps je me relevais alors que ma comparse faisait de même. Essuyant du revers de la main le sang qui s'était projeté sur mon visage je laissais échapper un « vraiment dégueulasse », Aria avait également parlé mais je n'avais pas fait attention à ses paroles bien trop préoccupée par le fait que les villageois n'allaient pas tarder à accourir probablement alertés par le bruit.
« Huit minutes, c’est le temps qu’on dispose pour s’introduire, éviter les pièges, accomplir nos missions et sortir furtivement. »
Huit minutes... Cela s'annonçait court, très court. Nous allions en baver il ne fallait pas être devin pour le deviner, je n'ajoutais rien, mon cerveau s'étant mis en marche à toute vitesse. Éviter les bourdes et surtout être efficace, et même plus... Les choses ne s'annonçaient pas aussi simples que le riche avait bien voulu me le démontrer dans la taverne, en même temps ce gars n'avait probablement jamais fichu un seul pied dans ce campement, tout ce qu'il avait pu apprendre n'avait sûrement étaient que des « on dit » et rien de plus, alors que cette fille là semblait en connaître un rayon malgré son jeune âge. Je me retournais vers elle et me mis à la fixer attendant patiemment ses prochaines paroles.
« Il va falloir être très rapide, en somme il y a deux solutions : le chef risque de s’amener avec les gardes, dans ce cas-là tu auras ta proie à l’extérieur et moi je pourrai m’introduire dans sa maison. Pour ça, il faudrait qu’ils repèrent quelqu’un. Ou alors on suit les gardes jusqu’à la grotte où ils devront rendre des comptes sur l’explosion… »
Le chef quitter sa tanière ? Croyait elle vraiment en ce qu'elle disait ? Cela me semblait pourtant bien improbable, il était la personne la plus influente et la plus importante du village, non ils n'iraient pas l'exposer aussi facilement à des menaces... Ce serait totalement idiot de leur part surtout si il était le meilleur inventeur de leur communauté. Suivre les gardes jusqu'à sa grotte me semblait être la meilleure des solutions s'offrant à nous. Un bruit de pas ne tarda pas à se faire entendre à nouveau mais contrairement à ce que nous nous attendions à voir il ne s'agissait pas de gardes mais d'un espèce d'animal multicolore, ni une ni deux avant que cette « chose » ne m’aperçoive, je me jetais derrière le rocher où se trouvait déjà Aria et dégainais à mon tour mes pistolets avant de lâcher dans un souffle.
« A mon avis il ne sortira pas, il faudra aller le cueillir... C'est quoi cette bestiole ? Ces couleurs c'est vraiment de mauvais goût... C'est quand même pas ÇA leur garde rassures-moi... »
Je fermais les yeux un court instant et alors que les pas de l'animal se rapprochait de plus et plus de notre cachette je me relevais vivement avant de me mettre à tirer sur la bestiole tout en lâchant à la jeune fille.
« Tires-toi, profites en pour trouver la grotte et laisses moi des traces de ton passage que je puisse te rejoindre je m'occupe de la bestiole et de ce qui risque d'arriver par la suite ça devrait te laisser un peu plus de temps... Huit minutes c'est trop court pour nos deux missions, il faut gagner du temps. »
Sans lui jeter le moindre regard je décampais de derrière le rocher et me lançais droit sur l'animal qui visiblement n'était pas là par hasard... Peut être un animal dressé par les habitants. Elle se jeta à son tour sur moi prête à me lacérer le visage.
[Désolé pour le temps d'attente et la réponse vraiment pas top]
« L'âme n'a pas de secret que la conduite ne révèle. »
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_________________ [22:08:36] Zeke Lundren : Méli reine des amazones martiennes sanguinaire ''comme elle est féminine dans ce bain de sang *0* ''
« There's something wrong with me, and I hear it in the way you say no really it's okay, you say there's something wrong with me I know so go away ... »