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Sam 30 Nov - 23:24
Water Seven accueille Vincent.
Mais pas que !
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Passager clandestin, Vincent se dirigeait vers Water Seven. N'ayant aucun moyen de payer sa place, il s'était facilement introduit dans le train des mers. Discrètement, il s'était glissé entre deux groupes et avait pu rester à l'intérieur le temps qu'on parte. Finalement, il grimpa sur le toit, en passant entre deux wagons et y resta la plupart du temps. Au début, il était un peu trop en avant et recevait une trop grande quantité de fumée, il alla donc se positionner à l'arrière du train. La vitesse de la machine était impressionnante. Il n'avait jamais vu quelconque train aller à cette allure. Le bruit qu'il faisait, aussi, était impressionnant. Le train dominait totalement la nature sur laquelle il roulait. A plusieurs reprises, il rentrait pour aller au buffet se prendre à manger. Tentant d'être le plus naturel possible, il essayait de croiser le moins de contrôleur possible. Selon lui, ils devaient être trois ou quatre à rechercher les fraudeurs parmi les passagers. A intervalle régulier, ils devaient faire des rondes, à moins qu'ils ne tournent qu'une fois. A vrai dire, il n'en savait rien et faisait de son mieux pour ne pas attirer l'attention. C'est pourquoi il changeait à chaque fois de wagons pour monter et descendre. Une fois arrivé au buffet, il parlait très peu, si on venait lui faire la causette, mais ne répondait pas acerbement pour terminer la discussion. A son troisième ravitaillement, un homme un peu plus âgé, et bien plus élégant que le pirate l'approcha.
► Bonjour, jeune homme. Le voyage se passe bien pour vous ? ► A merveille ! Je n'ai jamais voyagé si rapidement, c'est époustouflant.
Vincent n'avait jamais parlé à un homme de cette classe et se demandait s'il devait utiliser un style plus soutenu, tel qu'il n'utilise jamais. Époustouflant était l'un des mots de ce style, dont il ne connaît que vaguement le sens.
► Vous trouvez aussi. Ce n'est pas mon premier voyage, pour ma part. Je vais souvent à Water Seven, voir ma petite fille. Mon fils est charpentier, là-bas, je ne le comprendrais jamais. ► Une passion est une passion. Et s'il est heureux, je le comprends. Je suis désolé de coupé court à la conversation, mais je dois regagner ma place. Passez un bon voyage. ► Vous aussi !
Il n'avait qu'un seul but en allant sur cette île plus que connue. Il cherchait un bateau ou tout du moins quelque chose qu'il pourrait lui permettre de voyager sans être obligé de se la jouer clandestinement. Une fois arrivé là-bas, il trouverait bien, sur cette île principalement charpentière, un truc qui l'intéresserait. Pour cela, il n'avait besoin que de quelques choses et il avait déjà plusieurs idées pour arriver à ses fins. Il ne pourrait pas simplement le payer, et uniquement tenter de le voler reviendrait à le renvoyer directement à Impel Down. Il avait donc concocté un petit plan, mais pour cela, il aurait besoin d'un bouc émissaire. Il trouverait bien, une fois arrivé à destination, hein. Il n'était certes pas doué pour le contact avec les autres, et c'est grâce à cette difficulté qu'il pouvait penser ainsi. Il est plus facile de 'sacrifier' quelqu'un qu'on ne connaît pas. Il s'égara dans ses pensées une fois arrivé sur le toit du train et resta un moment dans cet état. Reprenant surface une fois l'île à portée de vue, il se leva, les cheveux et les vêtements dans le vent.
► Ouah !
Il n'avait vu cette île que par des photos et c'était promis qu'il irait la voir un jour. C'était fait, il en était heureux.
Tout comme il était entré, il sortit avec le plus de discrétion possible. Il se faufila entre les passagers et aucun des contrôleurs ne le vit. Il était enfin dans la ''nature''. Il serait maintenant un peu plus serein, à ne pas regarder un peu partout, si on le suivait. La prison lui faisait toujours peur. Il s'étira et s'avança dans la grande rue qui commençait dès la sortie de la gare.
► Par où commencer ? ► Il y a une auberge un peu plus loin. Elle accueille amicalement les visiteurs de notre magnifique île.
L'homme qui lui parlait portait une grosse poutre de bois sur l'épaule gauche et mesurait bien deux mètres trente. Il avait une queue de cheval presque aussi longue que lui et d'un noir plus profond que le jais.
► J'y reste quand je suis bourré ! Ah ah ah !! Il s’esclaffa un moment avant de continuer. Je suis charpentier et je travaille un peu plus haut ! ► C'est vrai ? Où est ce que je pourrais voir des bateaux ?
L'homme devint sérieux tout à coup.
► Vous êtes un acheteur ? ► Aha non, juste curieux de voir ce que les charpentiers de Water Seven sont capables. ► Bien dit, l'ami ! Viens, suis moi, je vais t'en montrer des magnifiques bateaux ! T'en reviendras pas.
Et c'est donc ainsi que Vincent arriva sur Water Seven. A suivre...
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Vincent W. Turen
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Lun 2 Déc - 15:07
Impression magnifique que d'être pris par la vitesse, sentant alors son corps braver le vent pour fendre l'air. La vitesse... Y avait-il seulement quelque chose de plus beau en ce monde ? Hormis les femmes, évidemment, rien n'était plus beau et surprenant que les femmes ! La vitesse venait après elles. Et à son niveau, on pouvait mettre l'immensité des océans. La grandeur et la liberté, voilà ce qu'ils pouvaient tous deux représenter. Aujourd'hui, cette vitesse était mienne. Non pas que j'avais trouvé un moyen de me déplacer librement au-dessus des flots, loin de là, mais je n'en étais pas loin. L'Umi Resha... Invention splendide qu'était ce train des mers ! Je ne savais qui avait eu cette géniale idée, mais je le respectais profondément pour avoir déposé cette torpille sur les mers. Je ne le respectais non pas pour la mobilité que ce train offrait, mais pour l'invention en elle-même ! Et c'était mon moi ingénieur qui pensait. Un train qui donnait l'impression de rouler directement sur les vagues, si l'on ne faisait pas attention aux rails immergés. Un train qui perçait les alizés. Un train qui propulsait sur les océans. L'Umi Resha, simplement....
Aujourd'hui, mon aventure m'avait mené à prendre ce fameux train. En réalité, je revenais de San Faldo, une île où j'avais eu la preuve que la fête y battait constamment son plein. Il fallait bien changer d'air, parfois et, pour cela, je n'avais vu meilleure destination que cette merveilleuse île. Île où j'ai pu ma propre définition de « faire la fête »... Les frivolités de la gent opposée pouvaient vraiment surprendre là-bas, croyez-en mon expérience ! Joyeuses, charmantes, énergiques... Que demander de plus . Écourtant mon séjour à seulement deux semaines, j'avais décidé de continuer ma route, mais cette fois-ci, pour prendre la direction de Water Seven. On vantait les mérites de cette métropole comme une île magnifique, ou l'on trouvait la crème de la crème des charpentiers. Un lieu à voir absolument ! N'ayant vraisemblablement rien à faire de ma vie dans les temps qui courraient, qu'avais-je à y perdre ? Rien. Au pire, j'avais fait le voyage de San Faldo à Water Seven pour voir une ville qui ne correspondait pas à mes attentes. Ce n'était tout de même pas une grande perte ! La seule traversée faisait que la liaison d'une île à l'autre n'était pas un gâchis.
Roger sur mes genoux et Tadferay sur la banquette à ma gauche, en veille, je regardais l'immensité de la mer défiler devant moi. Rectification : je regardais la mer défiler devant moi à gauche et je regardais les hôtesses défiler devant moi à droite. Un service de qualité, il n'y avait pas à dire... Améliorer Bwatennacié ne serait pas si mal après tout, s'il pouvait expulser du vent, ce serait parfait. Le faire par moi-même serait m'exposer très sévèrement au Jugement Divin et ainsi donc voir la mort de près... Quoique, perdre huit litres de sang dans une hémorragie nasale puisse aussi assurer un aller simple pour l'autre monde. Mais si je devais voir le paradis et les convictions de tous hommes avant de passer l'arme à gauche, j'acceptais ma sentence ! Moi, pervers ? Non, j'aimais juste les joies de la vie. Et ces joies de la vie, on avait tendance à les nommer « les femmes ». Toujours est-il que pour arrêter de me laver les yeux, je dus faire un effort monstre. Néanmoins, je réussis tout de même à me lever pour me diriger vers le wagon-restaurant, abandonnant momentanément ma machine de compagnie, alors que mon étrange lapin avait pris place sur mon épaule.
Je n'y restais pas longtemps et une fois sustenté et la discussion faite avec une ou deux très charmantes demoiselles, je regagnais ma place. Mon timing étant toujours au mieux de sa forme, c'est à ce moment précis que je vis se dessiner une étrange silhouette à l'horizon. Je ne pus comprendre de quoi il s'agissait vraiment que quelques minutes plus tard. Water Seven la majestueuse. Ce n'était pas une ville, mais véritablement une fontaine géante que je voyais se dresser devant moi. Même dans les louanges que l'on m'avait faite à propos de cette ville, je n'aurais pu m'imaginer la métropole de l'eau comme cela. D'ici, je pouvais d'ores et déjà apercevoir des quartiers dressés sur des pentes. Les nombreux canaux qui traversaient les rues étaient alimentées par l'immense jet d'eau se situant au sommet de la ville, pour terminer leurs routes dans la mer. Tout droit, se situait la gare, semblant comme faire office de porte d'entrée pour cette île incroyable. Je n'étais pas venu ici pour rien ! Mais maintenant, il fallait se mettre à quai et visiter. Car si sa beauté n'était pas faussée, il fallait encore que je m'assure que les rumeurs étaient fondées quant aux constructions navales.
L'Umi Resha atteignit enfin la gare. Le train siffla, puis s'arrêta. Suivant le mouvement naissant à l'intérieur du wagon, je me levais, armé de mes affaires, Roger ayant changé d'épaule et Tadferay me suivant, comme à son habitude. Après tout, il ne pouvait que faire cela... Suivre et obéir. Je restais quelque temps à admirer le quai ainsi que ses grands piliers, mais je finissais tout de même par enfiler mes lunettes noires, pour enfin aller à la découverte de cette ville-fontaine. Je ne savais pas vraiment où était le célèbre dock exclusif à cette société se disant l'une des meilleures, si ce n'était la meilleure, dans le domaine de la construction navale, mais en marchant et en progressant, je finirais bien par le savoir. Commençant alors ma visite, j'entamais la marche, pour tout d'abord me diriger vers un hôtel. Je n'allais tout de même pas faire le touriste avec toutes mes affaires ! Mais évidemment, comme à son habitude, Bwatennacié vint n'en faire qu'à sa tête. Alors que nous progressions, Tadferay se stoppa net, ne voulant alors plus avancer. La cause de ce caprice ? Une flaque d'eau, sur le sol... Tout simplement. Décidément, emmener mon robot de compagnie dans une ville comme celle-ci n'était vraiment pas une bonne idée... En effet, il fallait savoir que cette foutue machine ne pouvait toucher de l'eau sans dysfonctionner. Un véritable capricieux.
« Un jour, tu finiras à la casse... »
Appuyant sur un bouton, le bidule se « transforma » en une simple boîte en acier. La soulevant alors, je tournais mes pas vers un hôtel pour réserver une chambre pour mon séjour. J'en sortis tout à fait alléger. Il ne me restait que mon robot et mon animal de compagnie. Je pouvais maintenant aller à la recherche de ce fameux dock un...
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Jeu 5 Déc - 23:05
Comme vous voulez.
Vincent : Je marque quoi comme titre ? =D Zack : "Comme tu veux" Vincent : Une autre idée, Shindô ? =D Shindô : "Comme il veut" Shindô : pour le petit côté, impersonnel Vincent : Ok ! Vincent : Ce sera donc :"comme vous voulez" !
Comme vous voulez. Le titre semblait n’avoir aucun rapport et à vrai dire, vu la manière dont il avait été trouvé, c’était probablement le cas. Mais au final, il ne tenait qu’à eux de lui donner d’avantage de sens au fil du récit. Voilà comment tout avait commencé, enfin pour eux, pas pour Shindô. Lui, il n’avait pas conscience de cette autre réalité, on pourrait même ajouter que c’était le genre de chose qu’il ne chercherait jamais à atteindre, à comprendre. Nirvana ? Divinité ? Réflexion sur la nature de l’existence ? Pas son truc. S’il lui arrivait de méditer de temps à autres, c’était avant tout et surtout une question de concentration.
Atteindre Water Seven ? Simple, le Log pose pointait vers Pucci. Arrivé sur cette dernière, l’île des Gourmets, il n’avait plus eut ensuite qu’à prendre le train en direction de la Cité sur l’eau. Revenir à Jaya ? Pas compliqué non plus. Un Eternal indiquait Drum, il lui suffirait de rejoindre le royaume enneigé, de patienter le temps que le Log se recharge et retour au petit bercail temporaire du groupe.
A nouveau, je raconte ça pour ne pas avoir de problèmes par la suite. D’ailleurs, ça parait très facile. Vu de la sorte on s’imagine une succession d’étapes qui s’enchaînent sans perte de rythme. Malheureusement, la réalité du point de vue de Shindô par rapport à ce petit voyage fut tout autre…
« Mesdames et messieurs, suite à un accident survenu sur la voie, le train en direction de Water Seven partira avec environ quarante-cinq minutes de retard, veuillez nous en excusez. »
- Et gnagnagna, « veuillez nous en excusez ». Oui ? Ouais pardon Richard, je ne serai pas là à temps… Bah, encore une alcoolique au bout du rouleau qui s’est jetée sur le train…Hmm mmh… Ah je te le confirme, c’est pas beau à voir !
L’humain occupé avec son escargophone passa à côté d’un banc sur lequel un Shindô médusé avait assisté à toute la scène. Il avait vu la quadragénaire tituber en s’approchant un peu trop près des rails, mais comme tout le monde ici, il n’y avait pas prêté plus d’attention que ça. Ensuite il avait entendu le bruyant klaxon du train, suivit de l’entrée en gare de celui-ci. Enfin, il avait frémit comme tout le monde lorsque le cri perçant d’une autre témoin de la scène l’alerta de ce qu’il venait de se passer. Les secours étaient arrivé, très vite suivis des journalistes et des autorités locales, qui établirent un périmètre de sécurité, le temps que l’on « déblaye le chemin ».
- Monsieur, Bill Crowford du Mizu Mizu journal. Vous avez assisté à la scène ? Vous pouvez nous en dire quelques mots ?
- En quelques mots voilà, ma journée est fichue. J’avais un important rendez-vous et je vais devoir reporter à cause de ça. Je suis allé demander s’il y avait possibilité de faire partir un autre train mais ils m’ont envoyé promener. On leur parle calmement ils ne veulent pas comprendre, on leur crie dessus, ils hurlent aux mauvaises conditions de travail et puis hop, c’est reparti pour une nouvelle grève. On paralyse le système, on empêche les gens d’aller travailler… qu’ils aillent juste se faire…
- Excusez-moi.
Shindô s’était levé pour volontairement bousculer ce type, dont les paroles l’insupportait depuis plusieurs dizaines de minutes. Personnellement, il avait déjà été interviewé deux fois. Baluchon en main, bien fermé, il s’approcha du bord de l’eau, décidant qu’il serait finalement bien plus rapide d’atteindre Water Seven à la nage.
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Vincent W. Turen
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Ven 6 Déc - 10:21
Water Seven accueille Vincent.
Mais pas que !
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Ah là là, tu l'as vraiment fait. Tu m'avais dit que tu le ferais, mais de là à en faire ton introduction, j'y croyais pas trop. J'ai trouvé ça très intéressant, et je pense que les gens qui vont lire notre Rp le trouveront tout aussi intéressant. Enfin bref, ce n'est pas Vincent qui parle, mais son narrateur, son écrivain, l'entité supérieure, comme dirait Shindô (ou son écrivain!). Revenons donc au sujet principal, notre protagoniste.
Rappelez-vous qu'il est arrivé sur Water Seven il y a très peu et qu'il a rencontré un homme baraqué qui se présentait comme un charpentier. Portant une grosse poutre de bois sur l'épaule il marchait comme si ne rien était. Étonnant, se disait le pirate, qui ne serait certainement pas capable d'une telle prouesse. Marcher avec un tel poids ne serait pas un soucis, mais s'il n'était que d'un seul côté, comme lui, il aurait du mal à garder l'équilibre. Le charpentier devrait donc avoir des soucis au niveau du dos, dans les années qui suivraient, ou pas. Vincent n'était pas docteur, donc il ne savait pas trop dans quoi il s'aventurait en pensant cela. Il se laissa aller à suivre Kuris, le menuisier.
Les passants saluaient Kuris avec respect et un sourire aux lèvres. Il leur rendait bien, il fallait dire, toujours un mot à ceux qui lui disait bonjour et un sourire pour les autres.
► Comment allez-vous aujourd'hui, madame Salvati ? ► Vous savez comment vont les personnes comme moi, Kuris. Pas la peine d'en discuter, Ah ah.
La vieille femme avançait d'une démarche mal assurée, mais fière. Elle se rendait sans doute à la boulangerie, chercher sa baguette. Elle la couperait en deux, voire en trois, et ferait en sorte de la conserver trois ou quatre jours. Lui évitant ainsi de retourner à la boulangerie, voir cet homme qui l'exècre, mais qui fait de si bon pain. Cependant, madame Salvati serait obligé de ressortir une nouvelle fois, pour aller au marché, le Mardi. Elle achèterait de quoi manger durant la moitié de la semaine et se ferait livrer le reste le Vendredi. Kuris savait tout ça, il l'expliqua en Vincent sur le chemin. Il disait cela avec une fluidité et une sincérité proche, comme s'il faisait partie de la famille Salvati. Mais il en était rien, juste qu'il aimait passer du temps à parler avec les gens, connaître ses voisins, même si elle habitait de l'autre côté de la cité. Le charpentier devait connaître une centaine de personne aussi bien qu'il connaissait la pauvre dame. Il y avait monsieur Cavendish, le fils du centenaire, monsieur Itaya, le nouveau venu et un peu excentrique, il y avait aussi madame liunbil, un nom bizarre, mais d'une beauté sans pareille. Tout autant de gens différent, qui pour la plupart ne se connaisse pas, mais qui sont liés par leur différentes connexions à Kuris. Sur tout le chemin, le menuisier n'arrêtait pas de parler. Ce n'était pas comme lorsqu'il était avec Morihei. Le maître de Vincent avait une autre façon de parler, plus hautaine, plus piquante, désagréable. Alors que Kuris, lui, était plus ''doux'', plus attentionné. Il aimait vraiment ceux dont il parlait. Une chose est sûre, le pirate écoutait et ça lui réchauffait le cœur. Comme s'il retrouvait quelque chose qu'il avait perdu, mais quoi exactement, il ne savait pas.
► Nous sommes bientôt arrivé !
Le charpentier n'eut comme réponse qu'un petit « Ah ? » d'étonnement. Trop concentré sur les anciennes paroles de Kuris, il n'avait pas, sur le coup, compris.
► Là-bas !
Il montrait un énorme bâtiment, à la croisé de deux grandes avenues – dont celles où ils étaient – et surmonté d'un énorme chiffre, huit. Ce chiffre ne symbolisait pas grand chose pour le pirate, mais une envie le rongeait de poser la question.
► Là-bas ! C'est là-bas que je travaille ! Dépêchons-nous, ils doivent m'attendre... Enfin, ils doivent attendre la poutre Ah ah ah !
Le pirate ne pu s'empêcher de suivre le ricanement de Kuris. Ils se mirent alors à accélérer et furent rapidement arrivé à destination.
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Lun 9 Déc - 18:29
Dans la vie, il y avait plusieurs genres de personnes. Ceux qui ne voulaient pas réfléchir, et ceux qui étaient habitués à se creuser les méninges. Je faisais partie de cette deuxième catégorie, contrairement à ceux qui avait choisi le titre de cet épisode tout à fait inutile de ma vie. Mais après tout, la débilité humaine était sans bornes et celle de cette puissance supérieure, qui couchait mes aventures sur papier, devait vraiment être un dieu de la connerie... Et il semblait d'ailleurs être de mèche avec les deux autres guignols qui faisaient promener leurs avatars dans cette ville. « Comme vous voulez »... Si tout cela se passait véritablement comme je le voulais, je serai déjà sur une île tropicale, le torse à l'air pour bronzer, avec tout un harem autour de moi. Mais non, je me retrouvais obligé de me promener dans une ville qui m'était totalement inutile et sans intérêt. Comme vous voulez . Foutaises, rien ne se passait comme je le voulais, j'étais un pantin destiné à avancer sous les ordres d'un mongol qui écrivait mon histoire... Mh, d'ailleurs, si je lui glissais un billet, pourrait-il faire apparaître de très jolies jeunes femmes à mes côtés ? Pourrait-il former mon harem d'un claquement de lettres ? C'était à essayer, en effet. Malgré tout, un jour, j'organiserais un coup d'état... Avec cette classe que j'avais, comment pouvait-on oser seulement donner un pareil titre à l'une de mes aventures ? Les trois pseudos-écrivains qui fabriquaient cette histoire d'un jour méritaient la pendaison pour avoir entaché ma terrible classe.
Mais en réalité, nous n'en avions que faire d'eux. J'étais le plus important, j'étais celui qui était au centre, eux n'étaient là que pour me faire vivre. Leurs rôles n'étaient que secondaires... Que pouvait-il y avoir de plus important qu'un homme à l'intellect supérieur tel que moi ? Rien, nada, que dalle. Je suis le plus beau, je suis le plus intelligent et je suis le plus sexy. Toujours est-il que j'étais enfin arrivé devant le formidable Dock 1. Certes, je ne voyais pour l'instant pas grand-chose, si ce n'était la grande grue et l'agitation que l'on pouvait entendre. Mais je l'imaginais déjà formidable. Peut-être était-ce même plus judicieux d'aller voir de plus près ? Il y avait beau y avoir une majorité de charpentiers, le lieu semblait tout de même être accessible aux civils. Que demander de mieux . Je passais donc le canal qui se situait devant moi pour voir se dresser l'immense mur avec un « 1 » géant pour l'admirer de toute sa splendeur. Tout comme moi, eux aussi avaient l'air d'être de bons vantards. Une grue géante, un mur géant, un dock géant et probablement des navires géants en construction. Décidément, nous allions bien nous entendre !
Décidant de ne plus rester figer outre mesure en ce lieu. Après avoir vérifié que mon robot de compagnie était toujours derrière moi, je pénétrai enfin le dock. Magnifique... Ce fut le premier mot qui me vint à l'esprit. Je n'étais peut-être qu'un ingénieur et mécanicien, n'y connaissant véritablement rien à la charpenterie et n'ayant que des bases toutes simples en ingénierie navale, ce champ naval était tout de même éblouissant. Aux quatre coins de l'espace, l'agitation régnait et tous s'affairaient à leurs rôles. Certains apportaient la charpente, d'autres construisaient, d'autres encore faisaient les calculs adéquats, mais personne ne lésinait sur le travail. De plus, une cohabitation parfaite régnait. C'était vraiment un endroit parfait pour travailler ! Plus que tout, ce fut les majestueux navires qui attirèrent mon regard. Ce champ méritait vraiment les mérites qu'on lui vantait... Partout, des navires d'une qualité d'exception étaient en construction et le spectacle valait d'être vu ! Le PDG de la firme pour laquelle cette foule d'hommes et de femmes travaillaient devait vraiment faire fortune !
Et d'ailleurs, en parlant de business, un homme s'était approché de moi. Sûrement trompé par mes vêtements et mes allures d'homme d'affaires, il demanda si j'étais ici pour commander. C'est le plus poliment du monde que je répondis qu'en réalité, je n'étais ici non pas pour l'achat, mais simplement pour le plaisir d'admirer. Je n'étais qu'un touriste parmi tant d'autres et je n'étais en ce lieu que pour me prouver que le champ de construction navale de Water Seven était le meilleur... Et peut-être même en apprendre un peu plus sur l'ingénierie navale. Simple soif de connaissances vous voyez, j'avais déjà amplement de quoi faire en étant simple ingénieur. Mais après tout, peut-être ces connaissances pouvaient-elles m'aider dans mes futures inventions ? S'ensuivit alors une bonne discussion entre le fameux homme et moi. Quoi de mieux pour passer le temps que d'admirer et discuter ?
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Lun 23 Déc - 17:47
Je n’aime pas les légumes.
Comme vous voulez. Trois mots qui résumaient bien la vie de Shindô, une vie dans laquelle il avait très vite décidé de rester dans le confort de celui qui exécute sans se poser de questions, sans avoir à prendre de grandes décisions, ou à faire des choix. Peut-être une sale habitude due à sa place de second dans la famille ? Adel’ avait toujours été très autoritaire, il l’avait toujours craint d’avantage qu’il ne la respectait. En même temps, comment faire autrement avec une grande sœur capable de terrasser son père au bras de fer ? Ah… le paternel. En quelque sorte, c’était un peu grâce à lui que Shindô se retrouvait ici aujourd’hui. Sans se poser de questions, le jeune Fugu s’était engagé dans la voie de la charpenterie, « marchand sur les traces de papa » comme disaient les gens. Un choix qu’il révoquera par la suite, mais qui aujourd’hui revenait de plus en plus.
Et si Water Seven avait cette faculté de plonger notre chasseur de prime dans ses souvenirs d’enfance, c’est que la ville partageait certains points communs avec l’endroit où il avait grandi : le Royaume Ryugu, plus souvent appelé « l’île des Hommes poisson », un surnom qui en disait long sur la manière de penser des gens, en surface. Les deux endroits partageaient cette relation intime avec l’océan, avec l’eau. Shindô se voyait très bien habiter ici, il s’imaginait parfaitement emprunter les canaux pour se déplacer en ville, aller travailler le matin, revenir le soir dans son petit chez soi,où elle l’attendrait…
- Monsieur ? Quelle sauce pour votre sandwich à l’aqua viande ?
- Ah, pardon ! Hmm, comme vous voulez, je vous fait confiance !
Il avait demandé des crudités aussi. En temps normal il s’en serait passé, mais manger des légumes permettrait à son organisme de synthétiser du poison. Il aurait aimé pouvoir profiter de cette viande locale, au lieu de ça, chaque bouchée fut un véritable supplice. Il n’avait pas encore terminé son sandwich en arrivant sur place et fut plutôt impressionné par la démesure du lieu. Galley-la-Compagnie, la fierté de la ville. Le dock était en pleine effervescence, ça bougeait de partout. Mais Shindô n’était pas là pour ça. Il scruta les environs, à la recherche d’un symbole bien particulier, mais ne trouva rien de la sorte.
* Ce gros hangar doit avoir un accès avec la mer, probablement par là qu’ils acheminent les navires.*
Il se mit donc à déambuler dans le dock, attrapant au passage une scie et des planches, histoire de se fondre dans le décor.
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Lun 23 Déc - 19:24
Water Seven accueille Vincent.
Mais pas que !
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Kuris laissa tomber la poutre sur le sol. La frappe résonna dans tout le hangar et fit se retourner nombre de travailleur. Vincent fronça les yeux comme pour se protéger du son. Deux hommes approchèrent et prirent la poutre pour l'amener un peu plus loin. Ils sifflotaient, comme beaucoup ici. Deux hommes encore vinrent vers les arrivants et Kuris alla les saluer.
► T'en as mis du temps, vieil escroc ! ► C'est sûr, il est allé voir sa belle en chemin !
Les deux rigolèrent alors que le pirate ne comprenait pas trop la situation. Il ne voulait plus parler et il n'aimait pas leur intervention, mais le charpentier le prit sur le ton de la plaisanterie et répliqua presque immédiatement.
► Faux ! J'étais en train de faire visiter à mon nouvel ami. Euh... Un ami dont je ne connais pas le nom.
Il rigola de sa propre bêtise et il fut rapidement suivit par les deux hommes, puis par Vincent lui-même.
► Je m'appelle Vincent Turen. ► Est-ce un acheteur ? ► Non, du tout. Il n'est là que pour voir de quoi on est capable.
S'en suivit une conversation banale entre les quatre hommes et finalement il fut décider de rejoindre le dock 1. D'après les dires de chacun – sauf Vincent bien sûr – il était bien plus grand et impressionnant que le huit et c'était là-bas que l'on faisait les meilleurs navires. Le pirate était étonné et à la fois ébahis devant l'immensité de certains bâtiment naval. Il n'hésita pas à suivre les trois hommes jusqu'au dit dock.
Le voyage ne fut pas long, on pourrait dire que chaque dock se trouvait à proximité et alors qu'ils arrivaient. Kuris fonça sur un homme pour l’assommer avec la tête. Il frappa si fort que le bruit résonna autant que la précédente poutre. Et enfin des rires et des critiques suivirent. Ne sachant ni pourquoi ni comment, Vincent se retrouva assis sur une chaise, face à un homme – lui aussi assit. Entre eux, une table. Une seule chose pouvait arriver alors : un bras de fer (merci Shindô !).
Les yeux dans les yeux, les deux participants se tenaient prêts. Ils se prirent les mains. Vincent semblait bien désavantagé, l'autre homme avait des bras aussi larges que ses cuisses et les veines qui ressortaient semblaient sur le point d'exploser. C'était un monstre de puissance, mais il fallait savoir que le Warlord n'était pas en reste et il avait participer à bon nombre de combat de puissance. Il ne se laisserait pas faire. Le combat de nerf commença. Ils semblaient directement de même force, mais le pirate compris rapidement qu'il avait affaire à plus faible que lui et, au bout de quelques petits échanges amicaux, il poussa légèrement plus fort qu'avant et le charpentier ne tarda pas à lâcher prise.
Tous était à moitié étonné, à croire que ce n'était pas la première fois qu'il voyait une « demi-portion » s'en sortir si bien face à un de leur gros-bras. Le vaincu s'éloigna et la foule acclama le pirate, puis.
► Toi ! Fit l'assemblé.
Tous le monde se tourna alors vers un seul et même homme. Il avait une barbichette assez bizarre et était habillé dans une sorte de smoking... Qui était ce type ?
HRP:
Le Rp est court, mais il permet au moins de se rencontrer, comme tu le souhaitais Zack ~
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Vincent W. Turen
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Sam 28 Déc - 10:03
Finalement, taper la discussion avec quelqu'un qui travaillait ici n'était pas une si mauvaise idée. Non seulement on pouvait parler de tout et de rien, mais on pouvait aussi acquérir de bonnes informations. Par exemple, l'ouvrier m'avait appris que le chantier était sous la responsabilité d'une société de construction navale nommée la Galley-la-Company, chose que je ne savais pas en arrivant ici. De plus, ce même homme m'affirma les mérites de Water Seven. De par toutes les mers, il n'y avait aucune île dont le savoir-faire en matière de charpenterie navale dépassait celui des lieux. Pour preuve, l'on disait que le célèbre navire du Roi des Pirates, à savoir l'Oro Jackson, avait été construit ici même. N'y avait-il pas de quoi faire rêver ? Ce n'était plus de simple navire qu'ils mettaient sur pied, mais de véritables chefs d'oeuvre ! Dès lors, cette île devenait un lieu de séjour incontournable pour tous pirates qui voudraient traverser tout Grand Line dans les meilleures conditions. Car évidemment, si leurs vaisseaux étaient de qualité sur un plan esthétique, alors dans ce cas, ils l'étaient aussi sûrement au niveau de la résistance... Auquel cas ces navires ne valaient pas vraiment grand-chose...
Toujours est-il que, voyant bien que j'étais un touriste assez intéressé par les lieux, l'ouvrier se proposa comme guide pour me faire découvrir fièrement son lieu de travail. N'y voyant pas vraiment d'inconvénients, j'acceptais et je me mis à le suivre. Je n'étais qu'à l'entrée du dock après tout, et en savoir plus sur les lieux ne serait pas de refus. Notre discussion changea alors de cap. J'en vins à m'informer sur son métier, qu'il semblait tant chérir, chose qui était tout à son honneur. Ainsi, tout en discutant de sa passion, nous faisions le tour du dock. Comme un bon guide, avec une fierté non cachée, il me détailla chaque parcelle du champ de construction. Nous nous arrêtions donc devant le navire qui s'annonçait le plus réussi de ceux qui étaient en construction à ce moment même ; nous nous arrêtions devant le plus imposant hangar, contenant tout le matériel ; nous nous arrêtions devant la majestueuse grue au centre du champ. Cette même grue que l'on voyait par-delà les portes du dock et qui semblait comme représenter l'aspect majestueux du lieu. En somme, d'une manière plus poétique, c'était une tour qui s'élevait et imposait son respect, tout comme la maîtrise des charpentiers se devait d'être respectée.
Néanmoins, après cette petite marche, l'homme proposa de me montrer un dernier endroit... Ce fut bien naïvement que je le suivis. Nous arrivions finalement dans un endroit plus ou moins confiné où un attroupement avait lieu. Du bruit accompagnait la foule. Je ne savais ce qui se passait précisément, mais toujours est-il que tout ce monde entourait quelque chose. Ce fut donc tout naturellement que nous nous frayions un chemin. J'avais été bien naïf... Et surtout, je n'avais pas remarqué le sourire espiègle de mon guide. C'est ainsi que je finissais par remarquer qu'il s'agissait en réalité d'un bras de fer... Ou plutôt d'un concours bras de fer. En effet, un jeune homme d'à peu près mon âge s'était lancé dans une épreuve de force contre l'un des charpentiers. À la stupeur de tous, le challenger réussit à battre le gros bras sans grande difficulté. Mais les festivités ne s'étaient pas arrêtées là ! Alors qu'il en avait un mis hors-service, l'assemblée s'était soudainement retournée vers moi tout en me désignant... Ma réaction fut des plus normales qui soient.
« Moi ? Pourquoi moi ? »
Alors que mes sourcils s'arquaient derrière mes lunettes, je vins me faire une réflexion. Bras de fer ? Pourquoi ne pas prendre cela au mot ? J'avais pris l'habitude de laisser mes gantelets dans Bwatennacié, histoire de le donner un peu d'utilité... Pourquoi ne pas s'en servir ? On ne pouvait pas m'accuser de tricher, puisque l'on me « proposait » un bras de fer. Mon gantelet était en fer, avec quelques circuits électriques et des pistons en plus... De plus, c'était le moment parfait pour tester ma machine dans un autre contexte. Et bien soit ! Je me saisissais donc de Tadferay et, après avoir appuyé sur un bouton, une sorte de couvercle glissa, pour dévoiler une partie où l'on pouvait y ranger des éléments tant qu'ils ne prenaient pas trop de place. J'en sortais l'un de mes deux avant-bras mécaniques et je le plaçais sur mon bras.
« Un bras de fer ? Laissez moi donc vous prendre au mot, j'accepte le challenge. »
Je pris ensuite place devant l'homme et je me mis en position. Je me demandais s'il en avait vraiment dans la poigne d'ailleurs. Auquel cas, mon bras ne devrait pas vraiment le gêner.
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Chasseur de pirates
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Ven 17 Jan - 17:11
Rien de bien folichon.
Tout avait en fait débuté avec un article dans le journal ce matin. Rien de bien inhabituel, exploits récents du Gouvernement, tensions à certains endroits du globe, dernières apparitions en date de la Révolution, hauts faits de quelques Pirates en grande forme… Puis de plus petits articles, plus loin dans ce quotidien, traitant d’affaires plus « locales », moins importante ou en tout cas, moins influente. C’était dans ces pages là qu’il l’avait lu. « Un navire de marchandise attaqué au large de Water Seven… » A priori rien de bien folichon. Le classique du classique, très probablement un pillage de pirates comme il y en a des centaines partout dans l’océan.
- Le voilà, le Shaft...
Alors pourquoi s’intéresser à celui-ci en particulier ? En quoi l’attaque du Shaft était-elle plus importante à ses yeux que les autres ? Shindô était entré à l’intérieur d’un grand hangar dans lequel plusieurs hommes s’affairaient autour d’un navire en piteux état, immobilisé par un ensemble de poutres et de cordes. Quelques mètres en dessous de ce dernier, un cours d’eau artificiel s’écoulait, probablement afin de l’acheminer plus facilement à l’océan une fois la réparation terminée. Toujours muni de sa scie et de ses planches, l’homme poisson leva la tête pour observer l’embarcation avec plus de détail. Il demeura ainsi figé durant plusieurs minutes, plongé dans son analyse, jusqu’à ce qu’on finisse par l’interpeller.
- Hey toi, c’est pas le moment de rêvasser ! Amène les planches près de la grue 7.
Il se mit en mouvement sans trop savoir de quelle grue il s’agissait, car il ne voulais pas éveiller les soupçons. Le but pour l’instant était d’observer le plus minutieusement possible les dégâts sur le Shaft. La moitié supérieure du mat central avait disparu, la partie restante présentant des saillies régulières. Très probablement la mâchoire d’un monstre marin. Second détail qui ne manqua pas d’interpeller notre homme poisson : le flanc droit de la coque, parsemé de petits trous comme s’il avait été criblé de balle, ce qui n’avait pas vraiment de sens puisqu’une arme à feu ne pouvait fonctionner sous l’eau… C’était l’indice qu’il cherchait, l’élément qui confirmait l’intuition qu’il avait eue ce matin : Il était le responsable, Il était dans les parages.
Le simple fait de l’évoquer lui fit froncer les sourcils. Déterminé, il s’extirpa discrètement du lieu. Retour en plein air, sur le Dock 1 où un petit attroupement attira alors son attention. Du haut de ses deux mètres, il pouvait se targuer de dépasser d’une bonne tête une importante proportion d’humains et n’eut pas trop de mal à voir ce qu’il se passait. Un jeune homme en avait défié un autre pour un bras de fer. Rien de bien incroyable. Rien qui ne méritait d’y prêter d’avantage attention. Rien de bien folichon. Et en fait, il serait tout simplement parti si l’un des deux individus n’avait pas enfilé un gant mécanique tout droit sorti d’une carcasse de métal sur patte… Et l’homme ne semblait pas travailler dans le coin.
Tiens, tiens, voilà que cette petite escapade à Water Seven prenait une tournure intéressante.
- Désolé d’interrompre votre... Je ne sais pas trop ce que c’est en fait. Peut-être un moyen original de sociabiliser, ou tout simplement une sorte de concours lancé par monsieur, histoire de se convaincre qu’il a la plus grosse.
Il était lui-même très bon à ce jeu. Mais ne surenchérit pas d’avantage et s’adressa à présent plus spécifiquement au barbu.
- Je m’appelle Shindô. Et comme je n’aime pas tourner autour du pot je vais de suite annoncer la couleur. Je fais partie d’une Organisation de Chasseur de Primes en pleine croissance et… j’aimerais savoir si l’homme à l’origine de ce gant, ou de cette boite sur patte accepterait de travailler avec nous sur un projet. Ce ne serait bien évidemment pas du bénévolat, tout travail mérite salaire.
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Vincent W. Turen
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Mar 21 Jan - 14:50
Water Seven accueille Vincent.
Mais pas que !
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Vincent souffrait d'un désir impérial de se mesurer à toujours plus fort. C'était sans doute son voyage avec Morihei qui avait réveillé cet esprit-là. Que ce soit en combat, lors d'un bras de fer ou même dans un sport, il adorait trouver des gens toujours plus rapide, plus puissant, plus expérimenté. Mais ce qui lui plaisait le plus, c'était de les battre, de se dépasser encore un peu plus à chaque fois et enfin devenir meilleur. Il n'aimait pas blessé, c'était comme si son esprit le bloquait dès qu'il devait s'attaquer à quelqu'un de plus faible. C'est pour cette raison qu'en voyant le type à la barbichette, il eut voulu le retenir et lui dire que c'était pas la peine. L'affrontement n'avait pas lieu d'être. Il sourit, un peu désolé, mais lorsqu'il vit le type sortir une sorte de main mécanique d'une machine qui le suivait, son sourire devint plus crispé.
► Ohhh !!
L'étonnement général. Le Warlord n'avait jamais vu de tel mécanisme, mais il se doutait de quoi il s'agissait. Il en avait entendu parler, des pacifista, lors de son incarcération – et même avant. Selon son maître, il fallait s'en méfier. Même si Morihei était capable de rivaliser avec plusieurs d'entre eux, il disait que c'était encore trop tôt pour Vincent. La tentation de l'affrontement avec la peur d'être repéré et arrêté était présente lorsque le type au costard s'installa. Était-ce un marine qui lui faisait comprendre qu'il était fichu ? Il sourit toujours un peu, mais bien moins que précédemment. Il se plaça tout de même correctement.
► Bonne chance à toi... Quel est ton nom ?
Il n'eut pas le temps d'attendre la réponse de l'homme en question qu'un autre protagoniste arriva. Cette fois, ce n'était pas un homme normal, mais bel et bien un homme-poisson. D'après sa forme, on pouvait clairement voir que ce n'était pas quelqu'un de banal. Il était bien trop élancé pour être un homme-requin ou baleine. Il était trop bien « formé » pour n'être qu'un simple homme-saumon ou thon. A bien le regarder, il ne ressemblait à aucun poisson que connaissait Vincent. Ce même personnage se mit rapidement à les interrompre durant leur affrontement, juste avant son début.
► Désolé d’interrompre votre... Je ne sais pas trop ce que c’est en fait. Peut-être un moyen original de sociabiliser, ou tout simplement une sorte de concours lancé par monsieur, histoire de se convaincre qu’il a la plus grosse.
Vincent était émerveillé par les sortes de franges écailleuses qui sortaient de ci de là au niveau des cheveux de l'individu. Il n'y avait pas que là, et on aurait dit, à certains endroits, des oreilles de lapin estropiés. La comparaison vient de l'esprit de Vincent, et alors qu'il comprenait peu à peu le sens de la phrase de cet énergumène, il sentit une vive envie de se défouler sur lui, mais il resta assis alors que l'homme-poisson reprit la parole.
► Je m’appelle Shindô. Et comme je n’aime pas tourner autour du pot je vais de suite annoncer la couleur. Je fais partie d’une Organisation de Chasseur de Primes en pleine croissance et… j’aimerais savoir si l’homme à l’origine de ce gant, ou de cette boite sur patte accepterait de travailler avec nous sur un projet. Ce ne serait bien évidemment pas du bénévolat, tout travail mérite salaire.
Un chasseur de prime ! C'était un de trop. Le message du type un peu plus tôt était maintenant que trop clair. À l'instant même où le fugu termina sa dernière phrase, le warlord n'en attendit pas moins pour se dresser d'un bond. Ne savant pas quoi dire, il bafouilla un peu au début.
► Je... J'ai... Je... J'ai bien compris votre manège-là ! Vous... Je me laisserais pas avoir facilement, vous pouvez en être sûr !
À ces mots, il se recula et alors qu'il se sentait bien jusqu'à présent, il commençait à se sentir bien moins à l'aise. Il se sentait observer, surveiller. Est ce qu'ils le suivaient depuis son départ d'Impel Down. Il ne voulait pas y retourner. Il n'y retournerait pas, c'était certain... Quitte à mourir, il ne retournerait pas dans cet enfer. Il ne se mettait pas en position de combat, mais c'était bien éloigné des deux hommes qui lui avait ruiné la journée.
HRP:
Désolé pour le temps de réponse... J'aimerais cependant que vous fassiez comme si vous ne compreniez pas de suite la réaction de Vincent. C'est comme vous voulez, mais faites en sorte, s'il vous plait, de pas comprendre rapidement que c'est un hors-la-loi.
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Thème de Vincent
Spoiler:
Futur thème de Vincent
Vincent W. Turen
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Mer 19 Fév - 17:20
Quelle idée saugrenue de ma part d'avoir accepté ce challenge ! Un bras de fer ? Cela avait au moins le mérite d'être original. Après tout, je n'étais qu'un simple ingénieur-mécanicien et cela n'était pas dans mes habitudes de faire des démonstrations de force, tout comme vouloir prouver que j'en avais les plus grosses... À vrai dire, non, cette dernière option n'était pas dans mon optique. Je n'en avais que faire de montrer que mon bras était plus musclé, j'étais convaincu qu'il n'arrivait pas le moins du monde au niveau de mon intelligence incroyable et cela me suffisait amplement. Mais après tout, se lancer dans ce genre de duel n'était pas que propice à montrer que l'on avait les plus gros bras, en effet, contre toute attente, cela pouvait aussi servir à tester ses inventions dans d'autres situations, toutes plus loufoques les unes des autres... Comme par exemple tester ses parties d'armure robotique ! Tricher . Non, pas le moins du monde, c'était un bras de fer, c'était donc légitime pour moi de me servir d'un avant-bras en fer pour me confronter à lui !
Tout naturellement, devant cette cocasse situation, un murmure s'éleva de la foule. Tiens, un facteur auquel j'avais omis de penser. Je n'avais absolument pas voulu faire mon intéressant en sortant ma pièce mécanique, mais ce n'était pas plus mal : cela était l'occasion pour eux d'admirer mon gargantuesque quotient intellectuel. Mais l'effet ne se fit pas que sur notre public : l'expression faciale de l'homme me faisant face avait elle aussi changé. Son sourire était devenu plus crispé, tout comme il paraissait plus tendu. Peut-être était-ce l'un de ces perfectionnistes qui détestaient perdre... Peut-être craignait-il véritablement de perdre ? Alors il allait tout simplement se prendre une dérouillée. Malgré tout, il se positionna de manière correcte, pour ensuite s'informer de mon identité, mais je n'eus pas le temps de lui donner une réponse... Un nouveau protagoniste apparaissait.
Cette fois-ci, ce ne fut pas un humain, mais un véritable monstre ! Une sorte de créature humanoïde de grande taille, avec des sortes d'épines sur la tête, des branchies, des écailles et tout un tas de délires du même. Il ressemblait à une espèce d'homme croisé avec un poisson... Je n'avais jamais rien vu de si affreux de toute ma vie, même les ours cybernétiques handicapées ou manchots du Royaume de Bulgemore n'étaient rien en comparaison ! Il ne faisait pas spécialement peur, mais il n'était juste pas beau... Il était très loin de ma classe et de ma belle grosse attitude en fait. Toujours est-il que la chose prit la parole après s'être rapproché de nous. Je ne fis pas très attention à ses légères piques, cela me fit même sourire, mais je tendis d'autant plus l'oreille lorsqu'il s'adressa à moi en particulier. Et ce qu'il m'annonça fut bien plus qu'intéressant ! Il s'appelle Shindô, même si je préfère mettre sur son visage l'appellation « Nemo », c'était un chasseur de primes. En s'arrêtant ici, certains auraient pu s'inquiéter, mais il ne devrait pas être venu pour moi, je n'avais absolument aucune notoriété, pas de prime et je n'étais qu'un simple civil. En réalité, il était ici parce que mes deux inventions, à savoir ce bras robotique et Bwatennacié l'avaient tapé dans l'oeil : il voulait tout simplement m'engager pour un certain projet, naturellement rémunéré. Comment refuser ? Il s'intéressait à mon travail et voulait que je travaille à la solde de son Organisation ! Mais qui disait travailler, disait aussi être payé et tout ce dont j'avais besoin à l'instant même était d'un peu d'argent de poche pour financer du mieux que je pouvais mon principal projet.
Néanmoins, alors que j'allais demander à avoir un peu plus d'informations, ce fut à l'autre de réagir assez étrangement. Il se leva tout d'abord brusquement de sa chaise, puis prit la parole tout en bafouillant... Il avait l'air d'avoir peur. Tout ça pour une victoire ? Il ne fallait tout de même pas exagérer !
« Enchanté Nemo, pour ma part, je me nomme Zack, Rinyûaru Zack. Je suis l'inventeur qui a créé et cette boite, Bwatennacié. Malheureusement, je ne peux accepter si je n'ai plus d'information ! » Je me tournai ensuite vers l'effrayé. « Et vous monsieur, ne trouvez-vous pas que votre réaction est exagérée, pour une question de victoire ou de défaite ? Ou peut-être est-ce monsieur Nemo qui vous effraie... Ce qui serait tout à fait légitime, il n'est pas très franchement séduisant. »
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Jeu 3 Avr - 18:56
Quand tu vois quelqu’un courir…
L'insulte sur le physique, la discrimination basée sur l’apparence, la peur de l’étranger, .. des étrangetés que tout jeune homme poisson finissait par découvrir en se confrontant aux humains. Après cinq ans exclusivement passés en surface, Shindô était toujours impressionné de voir avec quelle facilité et quelle rapidité la remarque où l’insulte finissait par sortir. Ah, il en avait déboité des colonnes vertébrales au début. Puis il avait fini par comprendre qu’il perdait son temps. C’était à partir de là que sa carapace prit forme, une carapace aujourd’hui tellement solide, qu’elle pouvait parfois le faire passer pour une brute, froide et même immorale sur les bords.
- Tout travail mérite salaire. Et si vous n’êtes pas convaincu, je peux même vous fournir une paye en avance…
Mais quelqu’un ne voulait pas que cet accord se contredise. Quelqu’un avait décidé que l’histoire du jour serait différente. En effet, à cet instant, l’autre humain prit les jambes à son cou, en hurlant sans que Shindô ne prête vraiment attention à ses paroles. Un réflexe important pour la survie, c’est de courir si on voit quelqu’un d’autre courir, sans se poser de question. Dit comme ça, on pourrait se dire : « technique de lâche ». Ouais, mais d’un autre côté, n’importe quel individu doté d’un minimum de bon sens prendrait ses jambes à son cou, plutôt que d’aller voir la provenance d’un bruit inquiétant.
Ouais ! Et tant que j’y suis, les victimes dans les histoires d’horreur, c’est pas n’importe quoi ? Y a toujours ce moment où l’un d’entre eux propose cette idée de génie : « On se sépare ? ». Oui, bien sûr, rentrons par ce sombre chemin dans les bois en pleine nuit au lieu de faire le tour par le centre-ville, c’est tellement moins risqué…
- S’il court, c’est qu’il a senti le danger…
Raison pour laquelle Shindô partit dans la direction opposée. Et là, je sais ce que vous vous dites, vous vous dite que tout le blabla sur le comportement pas naturel des gens n’a servi à rien… et vous en concluez qu’il ne s’agit que d’odieux Flood de la part de l’auteur, afin de meubler son texte en vérité bien pauvre en contenu, ce à quoi il vous répondrait : NON. Dans les histoires qui font peurs, ou dans les faits divers impliquant des meurtriers en série, généralement, les victimes sont faibles. C’est ce qui justifie l’histoire, vu qu’elles sont faibles, face à un prédateur qui leur veut du mal, elles doivent s’enfuir. Maaaaaais, Shindô n’a rien d’une victime.
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Dim 6 Juil - 14:06
La situation était tout de même assez cocasse... Je m'étais retrouvé dans ce lot d'ouvrier en manque de prouver qui en avait les plus grosses et, par le comble du hasard, j'avais été désigné pour m'adonner à leur jeu débile... Un bras de fer. Il n'y avait rien de plus débile... Un jeu de rustre et de brute, tout simplement. Un jeu qui ne me correspondait pas ! Après tout, j'étais un homme intelligent, distingué, classe, stylé et qui ne faisait pas qu'exhiber son corps... Pire encore quand celui-ci était suintant. Comment diable pouvait-on être fier de montrer son corps dégoulinant et sentant les pires enfers à tout le monde ? Il n'y avait rien de mieux pour faire fuir les filles. Ce dont elles avaient besoin, c'était un homme comme moi. Ma beau gosse attitude, avec en complément mon intelligence formidable... Il n'y avait que ça de vrai pour réussir dans la vie... Ah oui, l'argent qui allait avec ! Mais pourtant, et étrangement, j'avais accepté le challenge, même si l'assemblée ne m'en avait pas vraiment donné le choix. Mais malgré tout, je m'étais plié à leurs exigences, sans refuser... Ne fallait-il pas que je teste un peu le début de ma géniale invention ? C'était un bras de fer, non ? Autant le prendre au mot. Puis était arrivé un hom... Une chose en réalité. Non, plutôt un poisson... Ou un homme-poisson ! Oui, voilà, c'était exactement cela, un homme-poisson. Pour enfin voir mon adversaire prendre peur et fuir pour je ne savais quelle raison... Si tout cela n'était pas cocasse, je ne savais pas ce qu'il en était.
J'avais beau lancer quelques piques à cet homme-poisson, mais il était en réalité très intéressant. Ou plutôt, sa réaction était très intéressante pour moi, à tel point que je ne fis pas plus attention à mon ancien adversaire. Pour faire simple, il foulait m'engager. L'organisation de chasseur de primes dont il faisait partie sembler rechercher un homme de ma trempe et de mon intelligence pour un mystérieux projet. Mais ce ne fut tant pas le projet qui m'interloqua, mais le fait que c'était payé. Je n'étais pas cupide, loin de là, même, mais voyez-vous, quand on a dans l'idée de créer Mjöllnir, une armure robotique pour le moins assez perfectionnée, il faut que les finances aillent de pair. Ils avaient beau me solliciter pour les aider, en réalité, c'était eux qui m'apporteraient une grande aide. Et puis, travailler sur deux projets n'étaient pas un challenge pour moi ! Malgré tout, Nemo n'était pas très enclin à me donner plus d'information sur ce job. Il me proposa même de me payer en avance, mais je n'en avais que faire. Il ne semblait pas comprendre que je ne pouvais vraiment accepter sans savoir ce qui m'attendait, bien que rien ne m'était impossible à moi, le grand, l'intelligent Zack Rinyuaru. Au fond, tant que j'étais payé et que je pouvais développer Mjöllnir dans de meilleures conditions !
« Par informations, j'entendais par là ce que je dois vous fournir, sur ce que je dois travailler. À vrai dire, le salaire ne m'intéresse pas vraiment... Sauf pour travailler sur mon projet personnel. Bref... Si vous voulez garder tout ça confidentiel, cela ne me gêne pas. Pour un esprit sur-développé comme le mien, rien n'est impossible. Très cher homme-poisson, j'accepte votre proposition ! »
Mon attention se reportait ensuite sur l'autre. Je me demandais bien pourquoi il cherchait à s'enfuir... Était-ce simplement parce que j'avais sorti ce gantelet en fer ? Peut-être juste à la vue de l'homme-poisson... Ce raciste ! Ou peut-être avait-il pris peur en entendant qu'il s'agissait d'un chasseur de primes... Auquel cas tout s'expliquerait, même s'il n'avait franchement pas une tête de forban... Plus un gosse qu'autre chose ! Ce ne pouvait définitivement pas être ça. Alors que l'un fuyait pour une raison qui n'était pas dans la base de données, l'autre partit dans la direction opposée. Je n'avais déjà rencontré que très peu d'homme-poisson dans ma vie, mais une chose était sûre : je n'arrivais clairement pas à définir leur manière de penser... Cela m'échappait totalement. Il disait qu'il avait senti le danger, mais pourtant, il se dirigeait en sens inverse, ne faisant pas plus attention... Après tout, pourquoi pas, c'était un moyen comme un autre de faire. Mais avant qu'il ne parte, je n'en avais pas terminé avec lui !
« Avant de vous en aller, ne serait-il pas mieux de discuter de cette affaire ? »
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Lun 7 Juil - 12:03
C’est possible ?
Shindô avait déjà quitté ses starting blocks lorsque le savant l’interpela. Il semblait avoir fini par dépasser le stade de l’apparence physique, un bon point. Le danger, quel qu’il soit, allait devoir attendre car l’homme poisson avait dans l’immédiat plus important à faire. Il se tourna donc vers ce futur partenaire d’affaires, auquel il présenta une main tendue.
- Allons discuter de ça ailleurs, monsieur… ?
Il invita donc cette nouvelle connaissance à quitter le chantier naval, pour le suivre vers l’un des axes principaux de Water Seven. Là, il loua un Yagara afin de remonter le cours d’eau jusqu’à la partie haute de la ville. Ce long trajet en nacelle sur le dos de l’animal serait l’occasion parfaite pour parler tranquillement, à l’abri d’une quelconque oreille indiscrète.
- Si je fais tant de mystères, c’est parce que j’essaie d’être prudent. Lorsqu’on chasse les primes, on s’attire pas mal d’ennemis dont on n’a pas toujours connaissance.
Une moitié de vérité seulement. Le problème ne venait pas d’éventuels ennemis – d’ailleurs s’il devait y en avoir, Shindô se serait fait une joie – non, le problème c’était la demande en elle-même. Shin’ sortit les plans d’une construction navale. Les schémas et croquis montraient un navire muni d’une double coque repliable, de manière à former une sorte de sphère submersible.
- Mais c’est loin d’être mon unique occupation. Dans ma famille, on est charpentier de père en fils, avec comme domaine de prédilection l’ingénierie navale. J’ai récemment dessiné des plans pour un navire capable d’immerger.
La partie sur la charpenterie père et fils était vraie, pour au moins cinq générations d’après ce que le fugu pouvait en dire. Par contre, les plans n’étaient pas de lui. Il était en réalité incapable d’en dessiner, ses compétences se limitaient à l’assemblage, sur base ou non d’un modèle.
- J’aurais besoin de vous pour élaborer un système qui permettrait de... « manipuler » ce genre de navire à distance, où en tout cas, de pouvoir lui faire réaliser des manœuvres à un moment donné, sans être à bord. En mettant de côté l’aspect financier, vous pensez que c’est réalisable ?
Shin’ dut s’aggriper avec plus de force pour éviter de tomber à l’eau. Le Yagara avait profité de la faible circulation pour accélérer brusquement.
- Sinon, parlez-moi un peu de ce projet évoqué tout à l’heure au Chantier naval. Vous en êtes à quel stade ?
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Ven 11 Juil - 21:40
Il n'en fut pas beaucoup pour le faire arrêter ses pas. Il s'en allait déjà que je l'interpellais pour cette fameuse affaire et cela suffit, après deux pas en plus, à le faire s'arrêter. Ainsi, il se tourna vers moi, et, dans la foulée, me présenta sa nageoi... sa main. J'empoignais celle-ci sans hésiter. J'avais devant un employeur, ou plutôt même un partenaire d'affaires et il était temps que ces mêmes affaires reprennent. Je ne savais pour l'instant pas ce que je devais faire pour son organisation, mais j'étais prêt à tout challenge. Après tout, si j'étais né sur l'île du Futur, ce n'était absolument pas pour rien, si j'étais un génie, ce n'était pas non plus pour rien ! En ce monde, que dis-je, en cet univers, il n'y avait qu'un seul être qui était en capacité de transcender mon intelligence et il se nommait Vegafunk. Lorsqu'il me demanda mon nom de manière indirect, je répétai une seconde fois mon nom. En plus de ne ressembler à rien, il était aussi bouché !
« Zack D. Rinyuaru, une nouvelle fois. »
Suite à quoi il m'invita à quitter le chantier naval : nous n'avions plus rien à faire ici. Venant tout juste d'arriver et ne connaissant pas la ville, je le suivis. Nous prenions alors la route de ce qui semblait être l'un des grands axes de l'île. Au bord d'un canal, le dénommé Shindo eut l'amabilité de louer un Yagara pour nous deux, nous pouvions dès lors remonter vers les quartiers plus en hauteur. Avant de monter, j'appuyais sur un bouton dans le dos de Bwatennacié, qui m'avait suivi depuis ce temps, pour qu'il puisse se refermer et ainsi se transformer en une sorte de petite valise, que l'on pouvait tenir avec une poignée. Le faire monter sur cet animal dans sa forme de robot de compagnie n'était pas une très bonne idée, car il suffisait de quelque goutte d'eau pour qu'il dysfonctionne et ne risque de faire une petite frayeur au Yagara. C'était la principale faiblesse de mon invention : il ne lui suffisait que d'un peu d'eau pour partir en sucette. Après tout, même pour moi, rien n'était parfait.
Puis, l'homme-poisson me révéla le pourquoi de ses mystères. L'on dit que les murs ont des oreilles et justement, il semblait ici faire attention à ce qu'une mauvaise personne ne l'entende pas. Il faisait en réalité tout pour rester prudent. Alors que le Yagara continuait tranquillement sa route, Shindo déplia ce qui s'avéra être un plan. Sans me gêner je tendis légèrement le cou pour voir ce dont il s'agissait véritablement. Un bateau visiblement, quoi que plus complexe qu'un simple navire. J'avais beau ne pas être un ingénieur naval, je pouvais tout de même lire ce genre de plan. Figurait ici un bateau avec un genre de coque qui pouvait se refermer sur le vaisseau et donc lui permettre de plonger à la manière d'un souterrain. C'était une idée ingénieuse, il n'y avait pas de doute là-dessus. Je me doutais maintenant que ce pourquoi il m'avait embauché porterait sur cela, mais que voulait-il exactement ? J'étais ingénieur et mécano moi, pas ingénieur naval ni charpentier !
En réalité, c'était lui le charpentier et c'était aussi lui qui avait dessiné ces plans de navire submersible. Mon rôle à moi était tout autre... Si j'intervenais, c'était, d'après lui, pour mettre en place un système qui lui permettrait de contrôler le navire à distance, soit à faire des manœuvres sans être à bord. En soit, ce n'était pas un véritable problème, il me suffisait de reprendre la base de Bwatennacié, qui pouvait se mouvoir totalement librement grâce à une suite de calcul. Sauf qu'ici, le guidage serait provoqué par une Den Den Mushi, au préalable activable par une télécommande, qui enverrait un signal dans un système relié à la barre. Ainsi, le détenteur de la télécommande, qui non seulement enverrait des signaux aux escargophones, pourrait aussi contrôler la barre, et tout était joué... C'était un jeu d'enfant pour moi. Par contre, pour ce qu'il en était du prix, je n'en avais aucune idée. Il restait malgré tout un petit problème... Comment pourrait-il contrôler son vaisseau sans le voir ?
« Bwatennacié peut bouger sans que je n'aie à le contrôler, il peut s'orienter seul. Il me faudrait juste prendre cette base pour l'appliquer à votre bateau. Le tout se ferait grâce à une télécommande, qui aura un rôle triple. Non seulement il pourra activer un Den Den Mushi qui servira de relais, mais il pourra aussi faire mouvoir le bateau. Le Den Den Mushi captera facilement les ondes de la télécommande, pour peu d'avoir la même fréquence, même s'il faudra un escargophone sécurisé pour éviter de capter des fréquences parasites. Le Den Den Mushi sera relié par un système et quelques calculs à la barre, ce qui fait que vous pourrez diriger le bateau sans problème. Mais il sera aussi relié à la coque, pour qu'elle puisse se refermer et s'ouvrir à votre souhaiter. Un jeu d'enfant, c'est largement faisable, même je n'ai aucune idée du prix que cela pourrait atteindre, je ne me soucie pas du prix en règle générale. »
Il m'avait demandé si c'était faisable, je lui avais expliqué tout ce que je devais faire, au moins, on ne pouvait pas dire qu'il n'était pas convaincu. Soudain, le Yagara accéléra, et nous dûmes nous cramponner pour ne pas passez par-dessus bord. Il digressa alors, pour s'informer de mon principal projet, le gant robotique dont il avait eu un aperçu un peu plus tôt. En l'entendant mentionner cela, je ne pus cacher une certaine fierté et tout en sortant le fameux gantelet, je me mis à lui expliquer presque passionnément ce dont il s'agissait et surtout, ce dont il devait s'agir.
« C'est un gantelet robotique qui marque le début d'un projet bien plus ambitieux. Mjöllnir, c'est comme cela que j'ai décidé d'appeler le final. En réalité, j'ai dans la tête de créer toute une armure, mais pas une armure de barbare. Cette armure s'apparenterait d'avantage à une sorte d'exosquelette, une amure intégrale mécanisé, si ce n'est robotisé. Loin de s'arrêter à une fonction défensive, une fois complète, des armes viendront s'ajouter pour une efficacité optimale. À terme, je pense aussi améliorer l'armure pour que je puisse la vêtir très rapidement pour passer en mode combat à pleine vitesse. Le projet peut sembler rocambolesque, mais il m'est tout à fait possible de la produire, pour peu d'avoir les fonds et le temps... Je manque malheureusement de fonds. Pour l'instant, je n'en suis qu'au gantelet. Ayant un côté, je peux sans problème produire l'autre côté. Pour ce qu'il en est des jambes, d'après les plans et les calculs dont je dispose déjà, il suffirait de garder le système des avant-bras, y apporter quelques modifications, pour les avoir. »
Ce fut au moment où je terminais ma tirade que mon lapin nain robot sortit de ma veste, enfin, il s'était réveillé ! Le prenant et le posant sur mon épaule, je le présentai à Shindô.
« Lui, c'est mon lapin bionique, et il se nomme Roger ! »
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Lun 14 Juil - 13:54
Mjöllnir
Répondre avait nécessité un certain temps de réflexion, mais finalement la demande ne semblait pas être un challenge insurmontable pour l’homme de science, au grand bonheur du chasseur de prime. Ce dernier jeta un rapide coup d’œil à la Liguria plazza qui se dévoilait sur leur droite, lui indiquant qu’il arrivait bientôt à destination, dans le haut de la ville.
- C’est génial. J’essayerai de réunir ce dont vous aurez besoin et on fixera une date pour un rendez-vous ultérieur alors.
Il griffonna rapidement son numéro, s’attendant également à ce que son interlocuteur fasse de même. Il serait plus pratique de pouvoir se joindre mutuellement n’importe quand. Zack parla ensuite de son petit projet personnel. Nom de code : Miaulenire. Cool. Shindô avait littéralement des étoiles dans les yeux. Il se revoyait gamin, à gambader dans la cour avec les autres. Ils jouaient aux agents secrets et devaient délivrer la princesse et détruire l’ultra giga robot, machine diabolique destinée à détruire le monde. La belle époque.
- Avec ce genre d’armure, n’importe qui verrait ses capacités de combat grandement augmentées.
Cette conception de la force était carrément opposée à celle de Shindô. Lui qui s’était pris des coups de planches durant toute son adolescence voyait ça comme une sorte de raccourci facile. Et alors qu’il commençait subitement à trouver miaulenire de moins en moins cool, une autre création étrange se manifesta. Shin’ fit donc la connaissance de Roger, une sorte de méca-lapin. En touchant l’animal froid du bout de ses doigts, il se dit que certains enfants tueraient pour avoir un jouet pareil… C’est là que l’idée apparut dans sa tête, d’abord vague, floue, puis de plus en plus concrète, précise.
- Je suis en train de me dire que beaucoup de gens rêveraient d’avoir une telle armure. En la commercialisant, même juste partiellement, vous pourriez gagner une certaine somme, Zack.
Shin’ réalisa peu à peu l’ampleur de l’occasion qui se présentait à lui. Il ferma les yeux le temps d’une brève réflexion. Ce genre de situations n’était pas son domaine de prédilection. Que ferait Dust ? Que ferait Mad ? Que ferait Noc… non lui on s’en fout.
- En remerciement pour la petite commande, je serais même carrément prêt à financer le projet, si par la suite ça pouvait me permettre une certaine exclusivité. Perso, je la trouve cool mais elle ne m’intéresse pas plus que ça, par contre avec mes moyens, je devrais pouvoir en revendre assez facilement.
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Mer 16 Juil - 19:34
Shindô semblait véritablement enjoué quant à ma réponse. Et il ne le cachait pas ! Dans ses paroles et dans son attitude, on pouvait le voir. Mais après tout, c'était totalement compréhensible, il avait la chance d'engager une intelligence supérieure telle que moi, pour que je puisse réaliser son souhait et apporter la touche finale à son navire... Cette touche qui le rendrait unique, génial, superbe, fantastique, magnifique, fabuleux, que dis-je, extraordinaire ! Seul moi pouvait m’affairer à cette tâche, bien qu'elle ne soit pas des plus ardue. Ce n'était qu'un système aussi basique qu'un autre, même si pour moi, cela ne relevait plus du basique, mais de l'enfantin ! Il avait beau exprimer ma génialitude, dont j'avais déjà connaissance, il pouvait être sûr que le rendu finale atteindrait une valeur incommensurable par le simple fait de ma participation. Il pouvait prendre mon numéro, il pouvait me donner le sien, tout cela n'en serait qu'encore plus rapide !
« Mais oui, que je suis génial, voyons ! Après tout, rares sont ceux pouvant prétendre être plus intelligent que moi. »
C'est alors qu'il sortit un morceau de papier pour écrire son numéro d'escargophone. Sans me poser de question, je fis de même et je lui remis comment me contacter. C'était tout de même bien plus facile pour se joindre ultérieurement... Je n'allais tout de même pas me mettre au travail tout de suite après ! Et surtout, je n'allais certainement pas commencer mon boulot avec ce costume-ci. D'une, j'avais horreur de travailler avec mes costumes, ou du moins avec la partie supérieure, un simple t-shirt suffisait. Un bon mécano, un bon inventeur, un bon constructeur ou un bon ingénieur, en était un qui n'hésitait pas à se salir. S'il refusait de mettre la main au cambouis, alors il ne méritait sa place. Et d'autre part, je n'avais pas l'habitude d'être dépensier, je ne faisais qu'attention à mon apparence... Mais ce que je portais aujourd'hui m'avait coûté un rein, je n'allais certainement pas prendre le risque de l'abîmer !
Lorsque je me mis à lui parler de mon principal projet, alias Mjöllnir, les étoiles dans ses yeux ne firent qu'augmenter ma fierté déjà très présente. Qui ne rêverait pas autant devant quelque chose de si génial, ou simplement à son idée ? C'était l'effet que faisait mon armure quand j'en parlais ! Même s'il fallait l'avouer, c'était bien plus plaisant de voir cet effet-là chez une femme... Vous vouliez la méthode pour avoir un tableau de chasse aussi rempli que le mien ? Et bien zut alors, il faut simplement être aussi brillant et doué que moi. Il n'y avait rien de mieux pour serrer les plus belles minettes ! Et actuellement, je n'avais pas tellement dans mes idées de ramener un homme-poisson dans un bel hôtel pour lui faire profiter d'un lit deux places... Jamais je n'en aurai même l'idée, je ne souhaitais pas changer de bord. Jusqu'au moment où il parla de tout ce que pouvait m'offrir cette armure...
« Avez-vous déjà entendu parler des Pacifistas ? Moi-même je ne sais pas ce dont il s'agit dans l'exactitude, mais toujours est-il qu'il s'agit d'un projet du gouvernement, dirigé par l'illustre Docteur Vegafunk. Un projet technologique, un robot à ce qu'il paraît... Mon but est simplement de transcender de type de robot. Si lui est une arme, mon système à moi sera une armure, doublée d'une arme. Une fois la Beta terminée, j'y intégrerai des armes, et chercherai toujours à optimiser les compétences de l'armure. Une intelligence humaine dans un mécanisme est toujours plus efficace qu'une intelligence artificielle dans un robot... Même si la réalisation de la dernière n'est à la portée que d'une poignée en ce monde. Permettez-moi donc de vous rectifier, avec ce genre d'armure, une personne lambda se retrouver à l'intérieur d'une arme de destruction à forme humanoïde. Oui, je vois large et je suis ambitieux ! Ahah ! »
Tout avait été dit, comme mes plans montraient la chose, ce gant n'était que le début d'une arme tout de même plus méchante qu'un simple fusil. Et mon seul objectif, dans cette chose qui ne pourrait certainement pas vaincre la faim et la pauvreté et faire le bien, était de m'approcher toujours un peu plus de la suprématie de Vegafunk et de dépasser ses fameux Pacifistas. Puis, ce fut autour de Roger de faire sa connaissance. Et même mon lapin semblait l'intriguer ! C'était quand même normal, à Bulgemore, les animaux « normaux » n'existaient pas. Vegafunk avait pris le soin de les transformer en créature cyborg : sois ils étaient mi-animaux, mi-robot, sois ils l'étaient entièrement et ici, Roger était composé des deux. C'est alors que Shindô présenta une proposition, qui avait tendance à me révolter...
En effet, il me proposa tout simplement de commercialiser Mjöllnir. Hors de question, tout simplement. Et les raisons étaient tout aussi simples que la proposition : une fois achevée, cette armure pouvait s'avérer dangereuse si elle tombait dans les mains de la mauvaise personne. Malgré la construction de cette arme, j'étais avant tout plus ou moins pacifique. Ensuite, si je ne voulais pas la commercialiser, c'était parce que c'était mon armure. Une invention faite par moi seul, pour moi seul. Je voulais qu'elle soit unique, et elle ne pouvait l'être, s'il y en avait en plusieurs exemplaires. Et puis, pour l'instant, il ne s'agissait que de quelques plaques de métal posées sur tout un système mécanique et électrique, que pouvais-je tirer de cela ? Même s'il était toujours mieux de mettre en vente cette version inachevée, au lieu du prototype achevé et armé. Mais d'autre part, il n'avait pas tout à fait tort... Vendre cette première version ne me permettrait que de récolter assez d'argent pour financer la version Alpha... Et puis, j'avais aussi tout à y gagner : Shindô était prêt à financer mon projet et à revendre le tout, si toutefois cela lui laissait l'opportunité d'une exclusivité.
« Je refuse de vendre la version finale du prototype. Moi-même, si ce n'est pour ma satisfaction personnelle, je ne sais pas vraiment pourquoi je construis ce genre de chose. Par contre, après réflexion, commercialiser la version Beta, soit celle qui n'est pas armée, je ne serai pas vraiment contre... D'autant plus si vous êtes véritablement prêt à financer la chose ! Je ne saurai d'ailleurs pas comment vous remercier pour cela... Par conséquent, si je ne m'en tiens qu'à la version la plus basique, partiellement ou pas, je suis d'accord. »
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Mar 29 Juil - 15:05
Chacun son but
Wow wow wow, les Pacifistas, carrément lui ? Pendant que Zack lui étalait ses ambitions démesurées, Shindô réfléchissait à la façon dont cette conversation avait dérivée pour arriver sur de puissantes armes militaires secrètes. Le but du scientifique était donc d’égaler le savant fou du Gouvernement Mondial. Shindô comprenait l’ambition, il en avait lui aussi, un peu. Mais là, pour lui, ça sonnait juste comme une lubie de gamin qui ne connaîtrait rien au monde. Zack en parlait comme un pirate parlerait de devenir roi des pirates, sans savoir ce que ces mots voulaient vraiment signifier. Et Shindô n’était pas très fan de ce genre d’individus un peu dans les nuages. Lui, c’était un pragmatique, un vivant, qui ne devait sa progression qu’à lui-même, qui connaissait ses forces, ses faiblesses et qui ne se perdait pas en rêveries insensées.
- J’en ai vaguement entendu parler, oui. Mais bon vous savez, des créatures purement artificielles, tout ça… j’attends d’en avoir un en face de moi pour juger. Pour moi, ça relève plus de la science-fiction qu’autre chose. Je ne vous critique pas, attention. Juste qu’il faut pas non plus croire à tout ce que peut dire le Gouvernement Mondial.
La conversation revint alors sur l’offre du chasseur de prime. Shindô avait balancé cette proposition sans même vraiment réfléchir à la manière dont elle pourrait voir le jour, mais il s’était dit qu’avec tout l’argent que possédait Renaissance, ce ne serait pas vraiment un problème. Au pire si l’idée se révélait vraiment mauvaise, bye bye, sayonara, hasta la vista, auf whidersehen, ciao amigo et merci d’être passé.
- Je comprends, c’est jamais cool de devoir partager ses meilleurs jouets avec les autres enfants.
Le mot enfant n’était pas indispensable dans cette phrase, il n’y avait pas d’âge pour les jouets. Tout dépendait aussi de ce qu’on considérait comme jouet.
- Mais même la Bêta, ça suffirait. Ça va se vendre comme des petits pains. J’ai déjà des idées de slogans pour le Hoshi Magazine : « Mjöllnir, l’armure du future ! » Les gosses de riches vont se l’arracher, on sortirait alors une version low-cost, puis ça aurait tellement de succès qu’ils paraderont avec au carnaval de San Faldo.
Le Yagara sur lequel les deux hommes naviguaient depuis maintenant quelques minutes arriva finalement à destination : l’hôpital. Shindô descendit, invita Zack à garder l’animal s’il voulait – il avait été loué pour la journée, de toute façon – et entra donc le bâtiment médical. A l’accueil, il demanda si les membres d’équipage du Shaft encore en vie étaient traités dans l’hôpital, ce à quoi on lui répondit positivement. Grâce à ses connaissances du monde nautique, il put se faire passer pour un agent d’assurance, chargé d’évaluer l’ampleur des dégâts de l’accident et on l’emmena vers l’une des chambres, d’où il congédia ensuite l’aide-soignante qui l’y avait escorté, prétextant un secret professionnel.
- Qui…êtes…vous ? articula péniblement le marin.
- Juste un homme en quête de réponses… Ce qui a attaqué votre équipage, c’était un homme poisson, n’est-ce pas ?
- Je… Je ne me souviens pas… Le ciel était sombre, la tempête soufflait…
Brusquement, le fugu dont le visage s’était assombri empoigna le blessé par le col, plongeant ses yeux dans les siens.
- Essayez plus fort !
- Il… l’océan s’est soulevé, il a brisé la coque… ma tête à heurté la rambarde avant qu’il n’arrive sur le pont… c’est tout ce dont je me souviens, je le jure !
Satisfait de la réponse, Shindô quitta les lieux en vitesse. La description était trop vague, mais il y avait une mince chance que ce soit lui.
Du coup, je sais pas si Vincent compte reprendre maintenant où… Edit > et il faudrait modifier le titre pour passer ça en FB aussi
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Vincent W. Turen
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Lun 18 Aoû - 17:50
Water Seven accueille Vincent.
Mais pas que !
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Le paysage défilait à une telle vitesse qu'il ne pouvait pas y voir grand chose. D'une part les passants ressemblaient plus à des traits de différentes couleurs qu'à des humanoïdes. Et les différentes maisons qui le suivaient se transformaient en grande peinture unicolore. Dans un sens, cela révélait d'une certaine forme d'art. Un art abstrait, que seul ceux ayant déjà vécut cette expérience peuvent connaître. Ce n'était pas la première fois que le Warlord volait avec tant de vitesse, il avait donc déjà un goût particulier en ce qui concerne le paysage défilant. Il le préférait avec plein de couleur, dans les tons plus rougeâtre que bleu. Dans ce cas précis, c'en était justement de ceux qu'il n'affectionnait pas particulièrement.
Alors que sa vitesse se faisait de plus en plus lente à mesure qu'il reculait en l'air, sa course se rapprochait inexorablement vers le sol. Une fois atteint, plus rien n'avait la même sensation. D'abord, il sentait la vitesse s'estomper d'une seul coup, puis la douleur, et les roulé-boulé. L'affolement envahit alors les passants qui n'avaient jusqu'alors pas fait attention au passage de Vincent. Lui, devait péniblement tenter d'arrêter sa course sans succès jusqu'à l'arrivée d'un mur. Le mur se fracassa lors de l'impact et laissa coi le propriétaire et sa famille. Étaient-ils en train de manger ou bien de passer du temps devant un jeu de société. Vincent s'en foutait à vrai dire et la seule chose qu'il pu dire à ce moment-là, ce fut un « désolé » un peu ferme.
Il se leva et passa par le trou qu'il venait de créer. Face à lui le soleil le forçait à froncer les sourcils pour bien voir la personne qui l'avait projeter jusqu'ici...
// Flash-back //
Alors qu'il sortait en courant, s'éloignant ainsi des deux types louches, le Warlord ne prenait plus la peine de regarder derrière lui. Ça ne ferait que lui faire perdre du temps que de se retourner. Il devait fuir, le plus loin possible. Ces deux hommes devaient sans doute le rechercher pour le ramener à Impel Down. Non. Jamais ! Il courait toujours plus vite, toujours plus loin. Ne sachant pas où aller, il grimpait en suivant le lit du canal. Là où il y a de l'eau, je peux toujours fuir. Après tout, il n'avait toujours pas mangé de fruit du démon et il pouvait nager... Il n'avait cependant pas fait attention à l'apparence du dernier arrivant, c'était un homme-poisson. Il en avait déjà rencontré un bon nombre et c'était avec plus de la moitié d'entre eux qu'il s'était retrouvé dans un ring. Des bêtes féroces dirait-il, capable de décapiter un homme par la seule force de leur poing. Des adversaires coriaces, mais pas imbattables.
Il se laissa emporter par la peur et après bien une vingtaine de minutes de course il fut interrompu par la voix d'une personne qu'il connaissait.
« Alors. Où est ce qu'on court comme ça, Warlord ?! Aha ! »
Dès que l'autre avait terminé, il savait qu'il était en danger. Non seulement parce qu'il connaissait la voix, mais parce qu'il connaissait son surnom. Au départ, malgré le fait qu'il ai passé bien une année avec lui, il ne reconnu pas la voix de son ancien élève et penser au pire. Peut être le vice-amiral qui l'avait capturé ? Ou bien un chasseur de prime qui le suivait depuis bien avant sa capture ? Il se tourna alors pour voir l'allure d'un jeune homme bien différent de celui qu'il avait laissé à Morihei.
« Comment ? Tu fais quoi là ? Morihei est là ? - Tss tss tss... Je ne suis pas là pour répondre à tes questions mais plutôt pour te montrer quelque chose. »
Dans sa tête, tout un tas de chose se précipitèrent. Mori' lui aurait-il donné l'emplacement du fruit ? Non, il ne ferait pas ça. Par contre il pourrait lui avoir dit qu'il avait caché quelque part et que seul Vincent sait où. Pour les voir se combattre, le professeur du Warlord en serait bien capable, mais ce n'était pas pour ça qu'il était venu.
« Oui. Je suis venu te montrer ma nouvelle force. Tu ne fais plus le poids face à moi. Et bientôt, même Morihei ne sera que du menu fretin pour moi. »
D'un geste simple, rapide et fluide, que Vincent ne pu éviter, le jeune Johnattan s'était précipité sur le Warlord. Sans un geste, notre héros se laissa frapper (involontairement) au niveau du ventre. L'attaque avait été exécuté avec tant d'aisance de et souplesse qu'elle avait paru, pour la victime, si lente qu'il ne pouvait l'éviter. Il remit ça encore deux fois avec le bout de son bâton puis il flanqua un coup de pied majestueux au visage du Warlord qui ne put s'empêcher de s'envoler.
// Fin du Flash-back //
« Johnattan !! »
Prit de colère, il se jeta dans la bataille, courant à travers la rue où il avait atterrit.
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Thème de Vincent
Spoiler:
Futur thème de Vincent
Vincent W. Turen
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Mar 30 Déc - 21:56
Je ne savais pas ce que cela allait donner, mais c'était une bonne proposition de sa part. Commercialiser une version Bêta, ou du moins, modifier cette version pour la faire correspondre à des gamins, pouvait véritablement s'avérer fructueux, surtout si cet homme s'en portait garant. Mais comme ils l'avaient si bien dit, les gosses de riche se l'arracheraient probablement, ce qui n'était pas pour me déplaire... Je n'étais pas spécialement cupide, mais pour un projet comme Mjöllnir, qui relevait presque du projet militaire, il fallait des fonds... Et ne compter que sur moi-même ne pouvait me mener loin, il me fallait clairement un support financier et cet homme poisson tomber à point nommé pour me proposer son aide. D'autant plus que pour les ébauches de plan de la version finale, cela n'allait clairement pas me compter quelques Berryz, mais bien plus que cela. D'ailleurs, en parlant de la version finale, il ne s'agissait pas de « devoir partager ses meilleurs jouets », mais la version achevée de Mjöllnir était une armure armée mécanisée... La mettre dans la main d'un enfant reviendrait à lui donner une arme à feu et à lui dire d'aller s'amuser dans le parc le plus proche ! C'était une armure faite sur-mesure pour moi, et même si d'autres pouvaient l'utiliser, je le refuserai : c'était une arme que je ne voulais mettre dans la main de personne d'autre que moi-même.
Alors que nous discutions tranquillement, le Yagara sur lequel nous étions continuait sa route au travers des courants de la magnifique Water Seven. J'en avais même oublié être transporté par cette bête... Et il choisit le parfait moment pour arriver à sa destination : lorsque notre conversation touchait à sa fin. J'avais accepté le « petit travail » de Monsieur Shindô et il m'avait proposé de financer un projet de vente qui m'aiderait pour mon armure, que demander de mieux ? Deux propositions où je sortais gagnant, rien n'était plus plaisant. Il semblait d'ailleurs que nous nous étions arrêtés devant un hôpital, probablement l'homme poisson avait-il à y faire. Sauf que pour ma part, que je gardais le Yagara ou pas, je n'avais pas grand-chose à y faire, mon rendez-vous étant prévu pour demain... Peut-être aller en quête de quelques jeunes jouvencelles à séduire ou visiter les autres docks qui faisaient tant la fierté de ce lieu ! Tant à faire, que je n'en avais strictement aucune idée. Nous nous étions tout dit durant ce court trajet, le remerciant donc pour le transport, je lui précisais que nous pouvions prendre contact à tous moments et que je commencerai moi-même à penser à se projet plus en profondeur, voire pourquoi pas poser sur le papier quelques petits plans. Il n'avait qu'à m'appeler, pour que l'on puisse se retrouver et commencer tout ceci !
Avant tout, je pris la route de mon hôtel, pour y laisser Bwatennacié. Je n'avais nullement besoin de m'encombrer de lui où que j'aille, d'autant plus qu'il restait de passer par-dessus bord à chaque fois que nous prenions un virage... Mon assistant mécanique n'était définitivement pas fait pour la flotte, une simple goutte d'eau pouvait provoquer un dysfonctionnement, cette ville n'était pas son paradis. Garder mon petit lapin sur mon épaule ou dans ma chemise était amplement suffisant et, de plus, cela me permettait d'en jeter plein la vue aux petites minettes du coin. Cette bestiole avait beau être un lapin-cyborg, elle n'en restait pas moins terriblement mignonne, et ce n'était pas tous les jours que l'on voyait un individu se balader avec un lapin bionique sur l'épaule ! Rencard garanti ! Après m'être arrêté à un stand pour acheter quelque chose à grignoter, je repris droit la route vers l'endroit où je logeais le temps de mon séjour. Ne pouvant continuer plus longtemps par les canaux, je dus garer le Yagara le temps d'un moment, pour continuer à pied jusqu'à mon hôtel... Et c'est quelques minutes après avoir posé pied au sol que la journée vint prendre une saveur encore un peu plus épicée !
Une bagarre venait tout juste d'éclater et quelle ne fut pas ma surprise en m'apercevant que mon adversaire au bras de fer faisait partie du conflit ! Celui-là même qui s'était enfui devant Shindô et moi pour une raison qui nous était encore obscure... Et voilà maintenant qu'il était impliqué dans une bagarre de rue. Ce mec ne tournait définitivement pas rond ! La bataille ne tarda pas à capter l'attention des badauds et il ne fallait pas non plus compter sur moi pour les séparer... Après tout, je ne connaissais pas du tout ce type ! Oh, d'ailleurs, il avait aussi détruit le mur d'une maison à quelques mètres derrière lui ! Décidément, il ne me manquait que le popcorn.
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Jeu 16 Juil - 6:01
Back in business !
De retour pour le Rp le plus long de l’histoire du forum ! Déterminé à retrouver l’homme qu’il traquait depuis une demi-décennie, Shindô avait fini par quitter l’hôpital au pas de course en direction du port ; il lui fallait plus d’informations. Animé par une rage latente, il progressait d’un pas rapide à travers l’île, sans même faire attention aux nombreux passants qu’il bousculait. Des souvenirs de cette funeste journée lui revenaient par flash, ce qui le rendit particulièrement crispé et tendu.
- Kryun…
Soudain, las de devoir se déplacer sur la terre ferme, Shin’ plongea directement dans le canal. Plus rapide à la nage, il pourrait ainsi se déplacer dans Water Seven beaucoup plus facilement et éviter la foule. Ignorant les regards interloqués des passants, il entreprit donc sa folle descende du cours d’eau, vers les docks au bas de la ville. En quatre ans, il n’avait jamais été aussi proche du but qu’aujourd’hui. Les nombreux témoignages qu’il avait récupérés ça-et-là depuis son arrivée en surface lui avaient permis d’identifier Kryun, ses activités ainsi que son modus operandi, ce qui l’avait conforté dans l’idée qu’il puisse être le responsable pour les dégâts du Shaft… et donc, éventuellement présent sur l’île.
Zigzagant entre les Yagara avec une facilité déconcertante, le fugu fut brusquement interrompu par une nuée de briques qui manquèrent de lui fracasser le crâne. En sortant la tête hors de l’eau pour pouvoir gronder le petit plaisantin qui avait failli l’assommer, il remarqua la façade partiellement détruite d’une habitation, dont s’extrada un humain à l’apparence familière. Le type qui s’était mis à courir de tout à l’heure ! Visiblement aux prises avec un certain « Jonathan » le sabreur, superficiellement blessé, se redressa rapidement pour se mettre à courir – probablement vers le champ de bataille. Ainsi, poussé à la fois par une furieuse envie de distribuer des baffes et un désir d’en savoir plus, Shindô quitta le canal pour poursuivre l’humain… au pas de course.
- Hey ! Encore en train de courir ? C’est par où la baston ?
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Mar 21 Juil - 16:24
Water Seven accueille Vincent.
Mais pas que !
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L'histoire qui liait Johnattan et Vincent n'était vieille que de plusieurs années, mais pourtant les deux hommes avaient bien changés maintenant. Le premier, le plus jeune, fut quelques temps l'élève du second. En ce jour, l'ancien fermier venait prouver que l'élève avait surpassé le maitre, et ce, de loin. Tant par sa vitesse que par sa puissance brute, le jeune Johnattan parvint sans difficulté à faire voler son ancien acolyte.
Vincent, prit par surprise par tant de force, ne pu que rester incapable d'esquiver. Il fut alors projeter des mètres plus loin, détruisant la façade d'une maison. Ne se laissant pas paralyser pour autant, le Warlord se releva et reprit par au combat, non sans mal. Ce qui le pétrifie, par contre, fut l'arrivée soudaine d'une connaissance de courte date, l'homme poisson qui l'avait fait fuir, quelques temps plus tôt. Se moquait-il de lui, en lui courant après ou bien voulait-il vraiment l'aider, en parlant de baston ?
Pensant que c'était pour les deux raisons, il répondit furtivement :
"Je n'ai pas besoin d'aide !"
Il continua à courir vers Johnattan qui disparut de son champ de vision pour réapparaître juste à côté de lui. Un coup de genou puissant vint le frapper juste après et Vincent fut de nouveau envoyer bouler un peu plus loin. Cependant, cette fois il roula à terre avant de s'arrêter, égratigner de par et d'autre. Ce n'était certainement pas ainsi qu'il vaincrait son ancien apprenti. Peut être avait-il réellement besoin d'aide ! Mais ainsi, Johnattan aurait raison, il était devenu plus fort que lui, le Warlord.
PS: J'laisse ainsi pour "clôturer", pour laisser une fin totalement ouverte que j'aimerais continuer dans un autre RP.