Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Dim 10 Déc - 10:00
Des bandits pas comme les autres [1]
La tour qui servait d'indicateur météo à l'île autrefois n'était plus dans un très bon état. Malgré les différentes manipulations faites, Katia avait déterminé qu'elle ne pourrait plus exploiter les lieux comme ils l'avaient été à l'époque. Le climat actuel était le seul qui appartienne réellement à l'île. Comme sur Shivering Island cependant, dont l'île était recouverte par un nuage de noirceur complète, il faudrait envisager la mise en place de serres pour pouvoir nourrir correctement les habitants. De plus, il allait falloir discuter avec la population locale pour d'autres éléments qui pourraient faciliter leur vie, et permettre aux vaisseaux de l'Inquisition d'accoster les côtes sans soucis.
Avec un air sérieux, Erwin observait les paperasses dans son bureau. Il soupirait à chaque fois qu'il voyait apparaître les noms de Shiki et de Komari : ces deux-là étaient vraiment spéciaux de toute évidence, aux yeux des révolutionnaires qui avaient pris d'assaut la seconde porte où avait été repérée Pemma. Il allait pouvoir les féliciter grandement, car malgré leur défaite ils s'étaient illustrés dans une folle entreprise. C'était grâce à eux que les marines de l'île avaient subi une telle débâcle.
- L'infirmerie commence à se vider.
Hope venait d'entrer dans la pièce. Il semblait assez inquiet devant le nombre de marines retenus dans les geôles. Ce n'était cependant que temporaire : la plupart étaient issus de l'île et après un entretien ils pourraient reprendre leurs fonctions en tant que protecteurs ou déserter. Quant à ceux qui étaient les plus convaincus, souvent les gradés, ils devraient rejoindre les multiples prisonniers de l'Inquisition en attendant la chute du Gouvernement Mondial. Les libérer serait renforcer les armées ennemies, et ils ne pouvaient pas se permettre une erreur stratégique si flagrante.
- Un Vice-Amiral, un Roi, tu te rends compte que les geôles de l'Inquisition ne sont pas prévues pour ça... Et qu'il nous faudra des spécialistes bientôt ?!
Le rouquin y avait réfléchi. Il ne pouvait cependant pas se permettre d'engager des personnes pour défendre les prisonniers, ainsi cela revenait à certaines personnes aptes mais de toute évidence assez éloignées du sujet, qui n'était pas le leur. Réfléchissant à la manière dont il pourrait faire les choses, il sortit de ses rêveries quand Katia vint les rejoindre. La petite fille était assez amusée par les anciennes technologies qui étaient présentes ici, et qui étaient à présent tout à fait désuètes. Il n'y avait au final rien d'extraordinaire.
Venant se poser aux côtés du rouquin, elle feuilleta quelques rapports à son tour. Elle avait entendu parler du duo de choc, Komari et Shiki, dont la bravoure était vantée par les hommes de la femme-poisson. Cependant, rien n'était plus surprenant que de se dire qu'ils avaient tenu tête à une Vice-Amirale. Rien, sinon le fait qu'ils l'avaient fait. Avec un air amusé, elle se releva et dit :
- Je pense qu'il faudrait qu'on aille s'occuper des bandits de l'Est. Ce sont des bandits qui se sont installés sur l'île il y a quelques mois. Ça nous permettra d'en apprendre plus sur ce fameux Shiki... - Oh... Bonne idée, lança Erwin avec un air satisfait. Les bandits de l'Est, ce sont bien les brigands qui ont élu domicile dans les montagnes, c'est ça ?
La jeune fille acquiesça. Hope haussa les épaules : il resterait à la base pour s'assurer que tout roulait pour le mieux. Il fallait bien que quelqu'un s'en occupe après tout, et leur expert en cultes était trop occupé à récolter des informations pour s'occuper du poste qui devrait déjà être le sien à l'heure actuelle.
Sortant de la base, Erwin trouva Komari bien rapidement. Il lui indiqua qu'elle devait aller chercher Shiki pour les rejoindre à l'orée de la ville, à l'Est... Il faudrait qu'ils partent en mission, elle, Shiki, Katia et lui. Acceptant, la femme-poisson s'élança vers le jeune épéiste.
Erwin
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Dim 10 Déc - 17:39
Cauchemar vivant.
Quelques jours étaient déjà passés depuis l’assaut sur l’île. M’étant remis de la plupart de mes blessures, seules mes côtes endommagées étaient difficile à supporter parfois. Pourtant, dès que je m’étais sentis apte, j’ai demander à ce qu’on me dise où trouver un endroit qui pourrait servir de lieu d’entraînement. M’étant donc dirigé vers la salle d’entraînement des marines, je m’étais isolé pour commencer mon entrainement. En effet, cette défaite avait beau être bénéfique de part les rumeurs qui circulaient et les encouragement qu’on apportais via notre acte, pour moi il s’agissait d’un échec et ce ne sont pas ces “ visions “ qui me hantent qui me diront le contraire.
En effet, je revoyais en boucle ces images de ma personne simplement mise à terre et mon amie aux portes de la mort à cause de cette Vice-Amirale. Je revisionnais l’expression de Komari quand la dame tenait sa nuque. Quand bien même j’avais réussis à intervenir, je ne cessais de me dire que s’était de la chance. Ce ne sera pas toujours comme ça. Mon corps ne se relèvera pas toujours et là est le problème.... J’avais échoué à protéger ceux que j’aime, que j’apprécie et que je veux chérir. Que ce soit Komari ou mes compagnons révolutionnaire, je me devais de m’endurcir, sans quoi je plierais le genoux plus tôt que prévu et ça, il en est hors de question....
Ainsi donc, malgré ma difficulté à me mouvoir parfaitement, je révisais mes déplacements et mes coups basique. Je les répétaient uns à uns sans jamais fatiguer. Simplement torse nu avec des bandages autour du torse, je laissais doucement la sueur couler sur ma personne. Je frappais autant que je me concentrais. Les yeux fermés, je semblais quelque peu troubler de temps à autre alors qu’une fois de plus ces images venaient me hanter. Non... En contrepartie, je frappais plus fort, plus précisément, me remémorant les apprentissages de Shichiki-sensei. Je devais aller de l’avant sans oublier une chose primordiale : le passé fait de nous ce que nous sommes au présent. Je n’allais pas me bloquer dans le passé, mais je ne devais pas oublier cette défaite. Le goût amer de la défaite devait être une piqûre de rappel pour m’empêcher de tomber et embrasser la victoire dans le futur. Telle une peur que je gardais, je me servirais de celle-ci pour me booster et me forcer à donner le meilleur de moi-même.
“ ... Je vous protégerais... Je te.... Protégerais. “
Parlant à moi-même en visant bien sûr certaines personnes, je me permis de faire une légère pause, essuyant cette sueur via une simple serviette. Me mettant à quelque peu méditer, je me remis quelque peu en question. Passant une main sur mon torse meurtrit, je fis quelques exercices sur ma respiration afin de me calmer. Je me devais de faire le vide dans mon esprit. La révolution d’Erwin semblait être la cause que je cherchais depuis un moment. Ils n’étaient ni trop violent, ni trop diplomate. Ils cherchent avant tout le bien du peuple sans oublier qu’il faut parfois affronter les ennemis. Je me devais de mettre ma lame à leur disposition, sans quoi, qui sait ce qui se passerait.
Revenant à moi, je vins alors à approcher de ce pilier de bois avec plusieurs parties servant presque de “ faux bras “. Ce mannequin servait essentiellement à s’entraîner sur l’esquive et je me mis donc à m’entrainer au corps-à-corps. Essayant de frapper et éviter les coups qui allaient découler suite aux miens. Contrant ou encaissant, chaque fois, dès que je manquais de tomber, je tentais de me souvenir de cette “ sensation “. Je m’empêchais de tomber via mon envie de survivre. Non... Mon corps serait la lame et le bouclier de cette révolution.
Tandis que je m’entraînais, j’entendis une porte s’ouvrir et je ne pu m’empêcher de m’arrêter en me reculant un peu. Reprenant mon souffle tranquillement, je me redirigeais vers la serviette pour éponger le résultat de ces exercices physiques.
“ ... Hm ? “
Relevant le regard, je fus surpris de voir qu’il s’agissait de Komari. Tandis que de base j’attendrais que la personne parle, là, c’est moi qui fis un pas en avant. Mon corps agissait de lui-même. Mon regard se posait sur ses yeux en premier lieu, mais rapidement je fus attiré par sa nuque. Avait-elle une marque ? Souffrait-elle encore ? Mes blessures étaient visibles, mais les siennes l’étaient moins, et je culpabilisais un peu. Aussi, alors que j’avançais vers elle, je laissais voir mon intérêt pour sa nuque et je lui posais cette stupide question.
“ ... T.... Tu vas mieux ? “
Me plantant devant elle, je regardais alors ses iris m’y plongeant. J’avais eu peur, cela se ressens désormais, mais je ne pouvais pas expliquer le pourquoi du comment. Loin de remarquer le petit rongeur dans la pièce, j’en avais presque oublier la manie de Alibaba à me surveiller pour mieux me chambrer par la suite et ce simple face à face serait un moyen de plus de me narguer. Affichant un sourire maladroit, je vins à terminer d’essuyer mon corps pour alors remettre mon haut comme si j’avais honte de mes blessures désirant les lui cacher au final même s’il était trop tard. Que penserait-elle en voyant un homme faible hein ?
“ Que se passe-t-il ? Tu hm... Voulais me dire quelque chose ? “
Codage par Libella sur Graphiorum
_________________
Shiki M. Eiki
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Dim 10 Déc - 21:42
Des bandits pas comme les autres [2]
Lorsque Komari vint chercher Shiki, elle avait encore les marques que lui avait offertes la Vice-Amirale lorsqu'elles s'étaient affrontées. Cela n'avait pas été facile de trouver un équilibre avec ses aptitudes. Elle était encore en train d'observer le corps du tout récent révolutionnaire quand il s'adressa à elle pour prendre de ses nouvelles, et sous sa peau rose, quelques rougeurs vinrent teinter l'éclat de son joli visage. Elle marmonna une réponse à peine audible, puis sur une voix plus assurée retourna la question à l'épéiste en partant en direction d'Erwin Dog.
Son leader était une vraie énigme pour elle. Les seules fois où elle avait pu lui parler, il y avait toujours eu du monde avec eux. Pas un seul face à face, sinon lors de son premier entretien. Et là encore, quelqu'un épiait dans un coin de la pièce avec un air fichtrement concentré. La première fois qu'elle avait arboré de grands actes pour l'Inquisition, elle ne s'était pas illustrée face à des marines mais face à des hors-la-lois qui s'en prenaient à un navire marchand. Son intervention avait sauvé une grande partie des denrées à bord, et surtout les personnels incapables de se défendre seuls.
Enfin, ils arrivèrent aux côtés du rouquin et de sa petite-sœur qui, sous sa forme humaine, avait l'air d'avoir un peu plus que son âge. C'était son assurance qui lui donnait ce côté impétueux. Elle portait une sorte de caisse de métal sur le dos, son arme, une GunScythe. Cette beauté de technologie permettait à son utilisatrice d'arborer des techniques franchement efficaces, mais elle avait tendance à la délaisser. Il n'y avait que récemment qu'elle se montrait un peu plus hargneuse avec son fruit du démon, et s'il restait un secret pour la plupart des membres de l'Inquisition, on lui attribuait quand on la connaissait peu un simple Zoan.
- Oh, Shiki, Komari. Je vous explique le topo, nous partons en mission dans la montagne. Un groupe de bandits a été aperçu, ce sera une occasion pour faire connaissance et apprendre à collaborer entre nous.
La mission était une manière détournée de faire les choses, mais il comptait bien sur son explicitation pour qu'il comprenne l'objectif derrière. Erwin avait un don assez rare pour se perdre dans des discours alambiqués, alors il travaillait sur sa clarté de temps à autre. Fort heureusement, Katia le lui avait rappelé quelques minutes plus tôt, et il y était arrivé. S'élançant à pas lents vers le lieux de leur mission, Katia attira Komari un peu en arrière pour discuter, tandis que son frère restait au devant de la scène avec l'épéiste. Il voulait en apprendre un peu plus sur lui, mais il ne comptait pas le faire sans contrepartie.
- Je suis né sur Grand Line, j'ai grandi sur une île à l'écart de la voie deux, révéla le jeune homme avec un sourire. Je sais que ça peut paraître banal de dire ça, mais être né sur une petite île m'a plus tard donné envie de voir le monde... Cela et d'autres choses évidemment.
Il réfléchit quelques instants et décida de jouer franc jeu. Il révéla alors qu'il était né sous le joug assez faible d'un culte nommé le Culte de Skarn, que son père avait dirigé. Il avait à sa solde des fidèles, mais un jour l'île se rebella et le culte mourut de lui-même. S'il ne parla pas de la période où son père le contrôlait, il dévoila cependant qu'il avait commencé à voyager quelques temps après. Il s'était amusé à découvrir des centaines de paysages différents, à visiter des centaines d'îles et à garder en mémoire leurs si beaux paysages. Il se rappelait les senteurs de l'île du Printemps, et les montagnes enneigées de Drum. Il y avait dans ses yeux une sorte de magie qu'il avait perdu en devenant révolutionnaire. C'était un explorateur, un homme de terrain. Rester derrière un bureau à trier la paperasse l'ennuyait, et s'il s'y astreignait de temps à autres, c'était pour poursuivre ses idéaux.
- Raconte-moi un peu ton histoire, si tu veux bien, fit-il finalement à Shiki, s'arrêtant à ses extraordinaires découvertes pour laisser le garçon parler.
Erwin
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Dim 10 Déc - 23:52
Cauchemar vivant.
Observant la femme poisson, je ne me rendais pas compte immédiatement de sa timidité à mon sujet autant que la mienne. Joli duo que voilà n’est-ce pas ? Ainsi, quand elle me dit de façon discrète que ça allait, je me rhabillais totalement pour être entièrement habillé et vins à la suivre. Je fus surpris quand lors du trajet elle osa me retourner la question. Devais-je lui faire part de mon état d’âme ? Non... Pourtant, je ne pu m’empêcher de dire une partie de la grande vérité que je cache.
“ ... Je vais bien... Et encore plus quand je vois que toi aussi. “
Si elle rougissait - bien que ce soit à peine visible avec sa couleur de peau - moi au contraire s’était visible. Deux grands timides mais qui pourtant partagent peut-être quelque chose. Je m’en mordillais la joue tant j’avais diverses envies de parler avec elle de x ou y sujet. Et si je l’invitais à aller à un restaurant un de ces jours ? Ou s’entraîner ensemble un jour ? Je me préparais mentalement à faire ce pas vers elle, mais voilà que nous étions déjà arrivé à destination.
Erwin et sa “ soeur “ étaient là. La demoiselle nous interpella donc et nous donna la solution à l’énigme. Ainsi donc nous allions tous partir pour une petite mission afin de mieux nous connaitre ? Comment ne pas rougir une fois de plus en sachant qu’il y avait Komari. Pourtant, l’idée semblait logique vu comment nous avions combattu face à Penma. Dans certaines branches connues de la révolution des gens se démarquent du lot en étant seul. Mais il n’est pas rare d’entendre parler de certains “ duos “ ou plus et qui sait si moi et la femme poisson n’étions pas destinés à former un de ces futurs duo qui allaient marquer l’histoire ? Cette possibilité me fit regarder celle-ci du coin de l’oeil et bizarrement, cette possibilité semblait me réchauffer le coeur. Un duo... Pourquoi cette “ expression “ me faisait du bien ? Secouant la tête, je me contentais de sourire en guise de réponse.
Ainsi débutait notre petit trajet vers le lieu de mission. Silencieux pour ma part, je marchais aux côté de la représentante du peuple sous-marin mais je fus surpris quand notre groupe se scinda en deux. Hm ? Cachant une légère appréhension, je me concentrais alors sur le très jeune homme qui prit la parole de façon spontanée. Tendant l’oreille comme souvent, je baissais mes gardes pour alors sourire en coin.
“ ... L’oiseau en cage rêve toujours à un moment ou à un autre de prendre son envol. La naissance de cette envie dépend juste de la taille de la cage. “
Me sentant nostalgique à l’idée de citer mon propre défunt de père je vins à soupirer quelque peu, continuant de l’écouter, lui le leader de cette petite révolution et qui pourtant changeait bien des choses depuis ces derniers mois. Du haut de ses années encore trop jeune pour avoir un tel rôle, il se battait corps et âme, mais dans quel but ? Simplement faire le bon samaritain ? Non... Il avait autre chose que peu de gens ont encore dans ce bas monde : de la bonté, de la gentillesse, de la vengeance en infime quantité et surtout... Du coeur. Bref, le laissant me conter ses péripéties tel père castor qui enivre de ses histoires ses petits enfants, moi je compris qu’il voulait discuter, qu’on se comprenne pour mieux coopérer ensemble. Au départ un peu froid à cette idée par simple réflexe, finalement quand il me fit sa demande je me contentais de commencer à parler d’un ton qui accompagnait mes dires. Froid quand s’était triste et enjoué quand cela relevait du souvenir heureux.
“ Je suis né à Wa no Kuni... “
Ce lieu allait peut-être faire une petite pensée au Dog pour un certain “ ex “ possible collègue, à savoir Taito.
“ Et mon enfance n’a rien de très spéciale. Mon père voulait faire de moi ce qu’il avait décidé lui, mais moi, je ne l’ai pas entendu de cette oreille. J’ai donc grandis en cherchant à faire ce que je désirais, simplement encouragé discrètement par ma mère. Mais quand mon père est tomber sur le poteau rose... Ça a été comme un certain déchirement. Sans le savoir, c’est lors de notre dernière engueulade que je lui avais dit adieu... “
Baissant quelque peu les yeux, je continuais de marcher serrant un poing. Si seulement ce dernier savait comment je regrette... Continuant donc mon récit, je lui fis part de mon envie de parcourir le globe simplement pour me forger. Et très vite, un peu comme lui, je fus mis devant les faits accomplis. La vie qui ne tourne pas rond, les puissants qui font ce qu’ils veulent et empiètent sur les droits des “ faibles “. Tout comme lui, c’est de cette constatation que j’ai décider de tenter ma chance et de faire bouger les choses où je passais. Mais tandis que pour Erwin les choses avaient commencer le jour où il est intervenu sur une capture de Supernova, moi, je me suis simplement fait arrêter lors d’une broutille. Les péripéties suivantes tenaient plus de l’anecdote qu’autre chose, jusqu’à une en particulière qui parlait d’une de nos alliées actuelle : mon tournois sur glaglapolis. Même si je ne le disais pas clairement, en lisant au travers des lignes peut-être le comprendrait-il mais je niais à moi-même cette vérité : je tiens à Komari. Puis finalement vint cette histoire d’entraînement, ces aventures parfois anecdotiques ou plus périlleuses jusqu’à arriver à le rencontrer en cherchant la miss poisson. Bref, mon histoire était banale, pourtant, ce serais à Erwin de juger à quel point nous pouvons être similaires sur certains points comme celui de vouloir faire régner une justice “ juste “ et non une où les puissants gouvernent et ou les faibles croupissent au fond de toute cette histoire.
Prenant ma lame la plus chère à mes yeux de part l’attachement sentimental que j’en avais - s’il avait comprit mon petit regret envers la mort de mon père dont je lui avais fait part lors de mon long récit - je vins à serrer le manche et doucement pointer la lame vers le ciel pour alors lui confier ces dires aussi solennels que francs.
“ ... Ma lame tranchera ces injustices et je protégerais ceux qui ne peuvent pas se défendre. “
J’en revenais à ma pensée de tout à l’heure : la lame et le bouclier de la révolution. Une volonté de fer, voilà ce que Wa no Kuni m’avait donner et qu’elle donne à la plupart de ses habitants.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Lun 11 Déc - 18:57
Des bandits pas comme les autres [3]
La discussion avec Shiki suivait bon train tandis qu'en arrière-plan Komari se confiait peu à peu à une Katia ouverte et un peu manipulatrice. Elle semblait avoir envie de trouver un moyen d'affermir leur contact, et pour cela elle posait des questions détournées qui en amenaient d'autres. Et même si elle n'était pas tout à fait innocente, la femme-poisson était trop tournée vers le dos de l'épéiste pour prêter attention aux allusions que pouvait faire la demoiselle. Quand la conversation continua à suivre son allure de croisière, elle partit sur des terrains plus glissants : la rencontre avec Shiki, le lien qu'ils partageaient. Immédiatement, la rose se braqua et arrêta toute forme de communication, arrachant un sourire malicieux à la stratège. Il faudrait qu'elle pense à les mettre en mission régulièrement : cela les motiverait l'un et l'autre.
Wa no Kuni fut cité à partir d'un moment avec Shiki. Erwin y était déjà allé, il se souvenait des quelques paysages qu'il avait pu y apercevoir rapidement, avec de quitter l'île. C'était aussi dans ce lieu qu'il avait rencontré quelques personnes qui ne lui étaient pas amicales. Il effaça cette pensée de sa tête : s'il continuait dans la même lignée que ce qu'il avait prévu, il pourrait tout aussi bien y retourner. Et c'était prévu. Ce jour-là, il faudrait qu'il se souvienne de proposer au Eiki de s'y rendre. En attendant, ce mouvement était bien trop risqué avec le regard de Hadès toujours porté vers lui. Les espions avaient la langue bien pendue ces derniers temps...
- Je suis sûr que ces injustices pourront être tranchées par ta lame, Shiki.
Il sourit et toucha sous son manteau la flamboyante Excalibur. La lame des douze le quittait rarement, et pourtant il n'osait pas l'utiliser. Il n'était pas fier de la manière dont il l'avait acquise. C'était une véritable honte dont il n'oserait jamais se détacher. Fermant les yeux, il resserra sa poigne sur le manche et le relâcha. Autour d'eux, la vie pullulait. Les montagnes enneigées avaient laissé place à quelques terres plus sèches, le sel de la mer faisant son œuvre. Les côtes n'étaient pas si loin, et il y avait ici un accès non gardé car peu accessible. Des rochers barraient la route vers la mer, tandis que l'air passait entre les ouvertures.
Observant son camarade, il lui indiqua qu'il avait fait poster deux hommes près de cet endroit. Ceux-ci sortirent de derrière un bout de terre en entendant des pas. Ils étaient armés assez légèrement, cependant leur fourrure semblait leur tenir assez chaud. C'était une aubaine de pouvoir se retrouver dans un endroit qui leur était familier : les deux hommes étaient en effet issus de North Blue, et avaient été détachés de leur contingent pour réaliser la mission de conquête. Et en attendant d'avoir réuni assez d'hommes ici, ils occuperaient ce poste, ce qui ne semblait pas les déranger.
- Au garde à vous ! Ordonna le rouquin subitement.
Les deux hommes obtempérèrent tandis que le regard surpris de Komari rendit Katia hilare. Erwin lui-même ne put s'empêcher de pouffer :
- Je rigole, je rigole. Merci pour votre travail, est-ce qu'il y a quelque chose à signaler ? - Non, Chef ! Les bandits ne sont pas descendus... Chef ! - Ah, faîtes attention à vous et continuez votre tâche.
Les soldats se mirent au repos tandis que la petite troupe s'éloigna dans les montagnes un peu sèche, au sol humide et glissant. Quel type de bandits allaient-ils trouver là-bas ? Se posant la question sans grande conviction, Erwin observa le ciel. Il allait bientôt neiger, et encore une fois la nature empêcherait le duvet blanc de s'installer sur ces côtes. Quand il fut enfin perdu dans ses pensées, des armes se posèrent sur les rebords de la falaise, et une dizaine d'hommes se mirent à tirer des balles à bout portant.
Erwin
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Mar 12 Déc - 0:40
Une cachette ?
Ma discussion avec le leader de l’Inquisition était simple et efficace. Le jeune homme semblait être simple et quoi de plus normal du fait de son jeune âge. N’ajoutant rien, je ne me doutais pas de la discussion qui se jouait plus loin derrière nous. Mais tout comme moi je l’aurais fais, Komari garda le silence. Je m’étais confié à Erwin et ses paroles m’étonnaient. Il le pensait vraiment ? Si oui, cela me flattais, mais je n’étais pas assez confiant pour profiter pleinement de ses dires. Je commençais à divaguer dans mes pensées quand je vis l’homme semblait faire quelque chose sous son manteau. Loin d’imaginer la relique légendaire qu’il avait en sa possession, je continuais la marche, me laissant charmer par le paysage. Plus on avançais et plus il évoluait.
Tendant l’oreille pour écouter le Dog, je souris. Il semblait prévoyant. Pour son âge s’était admirable, mais pas le temps de papoter un peu plus que voilà que deux personnes apparurent. M’apprêtant à demander des choses à notre leader, celui-ci se fit faussement sérieux et ordonna le garde à vous à ces hommes. Ils le faisaient sans trop broncher et cela m’étonna. Et bien, quelle autorité. Comme tous, je ne comprenais pas qu’il s’agissait d’une blague et je me frotta la nuque me sentant idiot sur le coup.
Rien de nouveau ? Je me disais que cette mission serait pas difficile, mais alors que les deux gardes s’en allaient et que Erwin se fit pensif, voilà qu’une chose étonnante se produisit. Des tirs se firent entendre. Par un miracle que je ne saurais traduire, peu de balles nous touchèrent. Chance ou simple talent médiocre des tireurs, seule une balle érafla ma joue, me faisant réagir immédiatement. Posant ma main sur ma joue, en décollant ma paume de main, je pu admirer un peu de sang. Zut... Que se passe-t-il ?
Me tournant vers l’origine des balles, je ne voyais rien de précis. Sont-ils cachés ? Instinctivement, je dégainais mes deux principaux sabres noir et blanc et avais rangé ma lame des 50. Naturellement, je me mis devant chacun pour servir de bouclier essayant de voir d’où avaient tirés ces personnes.
“ ... Restez sur vos gardes. “
Tournant brièvement la tête vers mes compagnons, je ne paniquais pas, mais prenais très au sérieux la situation. Peut-être que le Dog pourrait régler vite cette histoire, mais moi, je n’en avais pas les capacités encore à cet instant. Mon regard focalisé sur cette falaise, je tentais de discerner des cachettes, mais rien n’y fais...
Et tandis que je cru voir une sorte de petit flash à peine de quelques secondes, un coup de feu retentit. Interposant ma première lame, je déviais maladroitement la balle sur le côté par simple chance cette fois et lança une lame d’air avec mon autre arme. J’espérais que les choses allaient se calmer, mais il n’en fut rien. J’avais comme cette mauvaise impression que nous étions observés. Attaquer la montagne serait dangereux de part le fait que si nos attaques se montraient trop brutales, qui sait si cela ne déclencherais pas un glissement de terrain ou un éboulement ? Avec les effets boule de neige qui sait jusqu’où ça pourrais nous mener ? Je tentais donc de me familiariser avec mon environnement afin d’en prendre possession, car un guerrier est avant tout une personne qui est maitre de son environnement. Et à force de chercher, je cru voir une sorte d’ouverture en hauteur. Se pourrait-il que ce soit l’entrée de quelque chose ? Ou un trou servant ‘ d’observatoire ‘ dans la falaise ? Serait-il possible que celle-ci soit creusée pour former une base à l’intérieur ? Une cachette de ce genre serait judicieux surtout pour gagner du terrain discrètement.
Certains détails me faisaient presque tilter, de part le fait que des oiseaux semblaient s’approcher de la falaise mais la fuir aussitôt, comme si une présence effrayait ces animaux. Coincidence ou belle observation ? J’attendais de voir le constat d’Erwin et mes acolytes. Peut-être auraient-ils vu quelque chose que moi je n’avais pas vu. Après tout, je n’étais pas seul et encore moins infaillible.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Mer 13 Déc - 7:28
Des bandits pas comme les autres [4]
Les tirs se firent tremblants. Ils n'étaient pas faits pour tuer, de toute évidence, et autant Erwin que Katia et Komari le remarquèrent. Les balles éraflèrent à peine les protagonistes, tandis que le rouquin en attrapait une avec sa main, recouverte d'une fine couche de Haki. Il l'observa un instant et fronça les sourcils. Elle était gravée. Qu'y avait-il d'écrit dessus en petits caractères ? Tandis qu'un autre tir retentissait, il approchait la balle de ses yeux. « You... Poor... Idiot ? ». Hein ? Relevant la tête, il arrêta une nouvelle balle avec son front, et elle s’aplatit sur le sol. Une légère moquerie de la mythique prit suite à la disparition de la nouvelle plaque grisâtre qui disparut rapidement du front du révolutionnaire. Il se tourna vers Shiki, comme pour chercher une réponse, mais sa lame d'air avait semble-t-il fait fuir le premier tireur embusqué qui s'était enfoncé dans les montagnes.
- On dirait qu'ils se moquent de nous, fit Erwin en tendant la balle vers Shiki. Ces bandits, on sait au final assez peu de choses sur eux sinon qu'ils terrorisent les personnes qui traversent cette partie de l'île.
Il observa l'endroit que l'épéiste avait fixé et décida de s'y diriger à l'ancienne. Ils n'avaient pas à se presser, le périmètre était bouclé et aucune personne du village ne pourrait rejoindre cette partie de l'île. Seuls eux étaient en danger, et et en réalité, le rouquin doutait qu'ils soient vraiment au bord de la mort. Il devait s'agir d'un groupe assez pacifiste selon ses premières constatation, cependant on pouvait en douter.
En douter vraiment. À l'entrée de la grotte se trouvaient deux squelettes empalés sur la lame d'une épée. Katia resta froide et attentive tandis qu'un frisson parcourut le leader révolutionnaire. Il déglutit fortement, au point d'en soulever un sourire à la femme-poisson, et quelques instants plus tard il soupira, ce qui eut le don de laisser échapper un rire fin à la stratège de l'Inquisition.
- Alors, ce n'est pas ta tasse de thé ? - Les squelettes, tout ça, tu sais bien que moins j'en vois, mieux je me porte. Enfin... Cela ne me fera pas peur plus longtemps.
Et avec un air de dégoût, il s'approcha des deux corps. C'était bien des êtres humains, autrefois. Ils avaient péri lors d'une bataille. L'un avait quelques côtes brisées, tandis que le second, collé contre la paroi, avait l'arrière du crâne fêlé. Il était impossible pour les personnes présentes de dire s'il était mort d'une hémorragie, s'il avait péri immédiatement sous le choc ou si l'agonie avait été encore plus longue, décédant dans les froids à cause d'un manque de forces pour se sortir de là.
Soudain, une angoisse prit Komari. Et si ces personnes jouaient sur la maladresse pour tuer leurs adversaires ? Quelqu'un évite les balles et paf ! Il trébuche. C'était une possibilité, très probable même. Elle secoua la tête et essaya d'effacer ces mauvaises pensées, avant d'attraper le manche de son arme.
- On ferait mieux d'avancer, dit-elle d'une petite voix.
Et elle entama de prendre la route toute indiquée qui menait dans une falaise. À nouveau, Erwin plongea dans ses pensées. Il était possible qu'il ne voit pas venir les prochaines attaques, cependant Katia était alerte. Elle avait éveillé bien longtemps auparavant son Haki de l'Observation, et aujourd'hui encore elle s'en servait avec une délicatesse non dissimulée. Un sourire sur les lèvres, elle comprit qu'ils étaient cernés. Les galeries tout autour d'eux pullulaient d'humains en tout genre, et si elle avait le malheur d'alerter ses camarades, l'écho trahirait cet avantage qu'ils venaient d'obtenir.
La montagne se mit alors à trembler, comme si une explosion avait provoqué cela. Quelques pierres tombèrent du plafond, menaçant d'écraser les révolutionnaires. Une particularité restait : c'était des pierres friables, bien que dangereux, rarement mortelles. Si elles assommaient quelqu'un, elles ne devraient en revanche tuer personne...
Erwin
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Jeu 14 Déc - 17:19
Une cachette ?
Inquiet pour pas beaucoup, j’espérais que les autres auraient vu quelque chose mais ce ne fut pas vraiment le cas. En revanche, Erwin de son côté semblait avoir trouver quelque chose. Regardant sa trouvaille, je fus assez étonné. Que signifie donc cette blague ? Depuis quand on inscrit un message sur une balle ? N’y comprenant rien, je pensais à un canular, mais impossible de le savoir pour le moment.
“ Tu penses qu’ils cachent quelque chose ? “
S’ils se contentaient d’effrayer, le but était d’empêcher d’approcher, ni plus ni moins...Une prise d’otage ? Un trésor ? Un futur attentat ? Réfléchissant quelque peu, j’avançais avec les autres jusqu’à l’entrée pour alors découvrir une chose des plus écoaurante. Un spectacle morbide se trouvait face à nous. Tandis que Katia semblait rester neutre tout comme Komari, Erwin lui déglutit. Pour ma part, je ravalais ma salive, incapable de voir si s’était vrai ou non. Je restais proche de la femme poisson, surveillant les alentours. Que diable se passe-t-il ici hein ? Les affaires avaient l’air louches. Pensif, je ne savais pas trop quoi penser de tout ça, mais Komari me fit revenir à moi en prenant les devants. Osant prendre les devants, je la suivais tout en gardant un oeil sur Erwin et sa soeur.
“ Je sais pas ce qui se passe... Mais ça semble surfait... “
Me méfiant malgré tout, je vins à observer les galeries dans lesquelles nous progressions cherchant les erreurs qu’il pourrait y avoir, mais il fut trop tard quand quelque chose nous secoua sur place. Une explosion ? N’ayant pas entendu de réel bruit d’explosif, il s’agissait selon moi d’une secousse d’ordre sismique, mais là n’était pas la question. Le plafond semblait nous tomber dessus et instinctivement je vins à pousser les personnes se trouvant derrière moi et plaquer vers l’avant la personne devant moi. De ce fait cela nous séparais quelque peu de cette façon : d’un côté erwin et sa soeur et de l’autre moi et Komari.
Une épais manteau de poussière se soulevant, je ne pu m’empêcher de tousser tant cela attaquais les poumons. Regardant derrière nous, je vis alors le tas de gravats qui semblaient friables. Nous pourrions peut-être les couper, mais qui sait si un éboulement supplémentaire n’aurait pas lieu si on faisais cela ? Erwin n’ayant - jusqu’à preuve du contraire - jamais mis les pieds ici avant, il ne pourrait pas se téléporter ici outre que s’il voit où il va... Bref, nous étions dans une impasse en terme de possibilités.
“ Rien de cassé Komari ? “
Tournant mon attention vers elle, je tendis ma main pour la redresser. Qu’elle accepte ou non l’aide, je ne grimacerais pas si elle accepterait me^me si sa peau brûlerait la mienne de part sa race. Observant les lieux, nous avions seulement le choix d’avancer et continuer dans ce petit labyrinthe.
“ .. Restons sur nos gardes. Je comprends rien à cette histoire, mais quelque chose me dit qu’on va pas s’ennuyer. Erwin nous retrouvera une fois dehors. “
Essayant de la rassurer au cas où elle paniquait, qui sait si au contraire elle ne se plaisait pas à aller face au danger. Pour ma part, je me faisais quelque peu protecteur. Avançant à pas de loup, j’approchais d’un croisement de galeries et vins à vérifier la voie. Cela semblais libre. Lui faisant signe, je vins alors à sourire en observant le manche de son arme. Oh ? Elle a trouver une nouvelle lame ?
“ C’est une nouvelle lame ? “
Désignant son arme, je tentais de discuter un peu afin de ne pas non plus devenir paranoiaque dans cette situation pouvant être stressante. Un bruit d’eau léger se fit entendre au loin et je ne pu m’empêcher d’arquer un sourcil. Hm ? Etrange... Regardant alors la miss, je demandais via le regard si elle souhaitait aller voir avec moi, avant de simplement m’exclamer au cas où nous étions entendu.
“ Sortons d’ici au plus vite... Je ... Je suis claustro’ “
Si les ennemis écoutaient et ne voyaient pas, ils pourraient croire qu’on allais dans l’autre sens. Le but étant de les prendre par surprise. Je m’amusais un peu en faisant cela, et ce n’est pas le léger sourire à mes lèvres qui allaient dire le contraire. J’avais beau être inquiet, seul à seul avec Komari pour une raison que j’ignore je commençais à apprécier cette mission. J’approchais alors ma main d’un de mes manches pour m’apprêter ) dégainer en cas d’urgence priant pour que du côté d’Erwin et Katia les choses aillent bien.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Sam 16 Déc - 10:35
Des bandits pas comme les autres [5]
L'éboulement fut si vif qu'Erwin n'eut pas le temps d'observer tout l'environnement. Il se retrouva séparé de Shiki et Komari, placés dans l'intérieur du tunnel. Fronçant les sourcils, le jeune homme remarqua qu'il n'était pas très à l'aise devant cette situation. Il tint les dagues qu'il avait dans sa main fermement : il devait dégager le chemin. Alors qu'il s'empressa de faire son action, la voix de Katia l'arrêta. Il se retourna vers elle, intrigué, et l'écouta parler. Les parois pouvaient s'écrouler à tout moment et enterrer vivant leurs camarades s'il tentait de passer en force. Pestant contre lui-même, le rouquin rangea ses armes. Ils allaient devoir faire le grand tour.
Puis il se maintint dans un mutisme coupable. Il aurait du être plus rapide, plus efficace. En sortant de la grotte, il aperçut que la neige avait commencé à tomber. Elle était froide, un peu plus encore à cause du vent qui soufflait sur la scène. Fermant les yeux, le rouquin espéra que ses camarades ne craignaient rien. Il ne pouvait malheureusement pas maintenir son Haki de l'Observation à une telle distance sur le long terme : il allait devoir leur faire confiance s'il voulait pouvoir en bénéficier plus tard en cas de problème...
En attendant, il allait falloir trouver un moyen d'entrer sans faire exploser les lieux. Les galeries étaient remplies d'une population troglodyte, cela signifiait qu'il y aurait sûrement des issues de secours ou des portes de sortie quelque part. Disparaissant, Erwin laissa Katia quelques instants seule dans la montagne. Elle s'assit sur un rocher et observa le paysage hivernal qui se déroulait devant elle. Au loin, la haute tour météo de Bulgemore semblait cracher quelques nuages de fumée, dus à la combustion de charbon qui permettait de chauffer les lieux et une partie des systèmes d'eau de la ville. Rien de très moderne en réalité : l'archaïsme ne permettait qu'une heure de chauffage par jour. Elle soupira. Le vent était trop froid.
Dans la montagne, une cinquantaine de personnes avaient élu domicile. Lorsqu'ils remarquèrent grâce à leurs systèmes de sonar que seuls deux des quatre intrus étaient entrés dans leur demeure, une vague de soulagement suivi : l'éboulement ne les avait pas tué mais en avait effrayé certains, très certainement ! Leurs sourires narquois étaient inscrits sur leurs visages ridés, tandis que des tremblements parcouraient leurs membres frêles. Certains semblaient plus solides, mais ils bénéficiaient d'autres problèmes que l'âge amenait : Parkinson, Alzheimer, quelques syndromes qui les empêchaient de maintenir leurs vessies fermées, par exemple...
- Les jeunes de nos jours, fit l'un en tenant sa canne. - Oh, oh, oh, ils ne savent plus se tenir ! Lança un autre dont la barbe blanche semblait bien partie pour servir de balai pour le sol de la caverne. - Tu sais, de mon temps ! Renchérit une dernière avec des lunettes sur le nez.
Les trois vieux étaient semble-t-il encore capable de bouger, et certains d'entre eux avec vivacité. Un petit contingent de personnes âgées se ramena avec quelques fusils. Ils semblaient prêts à entamer le combat. Fermant les yeux, ils semblaient déterminés. Ils allaient piégé ces personnes qui étaient venus sur ces terres : ils ne les auraient jamais. Séniles ? Qui sait... Chacun possède une histoire qui parfois peut s'avérer inexplorée.
Spoiler:
Je te laisse contrôler Komari ^^
Erwin
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Dim 17 Déc - 4:09
Une cachette ?
La demoiselle allait bien et j’en étais rassuré. Parcourant donc des galeries en sa compagnie, je tentais de meubler une brève discussion. Une nouvelle arme, des entraînements à la chaîne... Bref, j’apprenais que la miss avait évolué en si peu de temps grâce à sa personnalité et sa persévérance. Pour ma part, je fis part de mon aventure avec l’organisateur du tournois et cela sembla l’intriguer. Un petit silence eu lieu et je me demandais si je pouvais “ l’inviter “ pour retrouver Shichiki-sensei ? Qui sait s’il ne pourrait pas lui apprendre autant de choses que moi j’avais appris ? Mais alors que j’allais parler, je me taisais, n’arrivant pas à articuler quelque chose. Timide ? Sans doute, je la regardais alors qu’on continuais d’avancer dans ces galeries en priant que notre supercherie allait servir, loin d’imaginer que les ennemis avaient un sonar.
“ C’est un vrai labyrinthe ici... “
Faisant une pause, je tentais d’examiner les lieux, mais rien ne me fis deviner par où pouvait se trouver la sortie. Pesant le pour et le contre, je vins alors à soupirer quelque peu et alors écouter la miss qui me rappelait une chose : un feu allait créer de la fumée et la fumée irait d’elle même vers la sortie la plus proche. Effectivement, s’il y a une sortie, il doit y avoir un léger courant d’air et ce dernier pourrait nous guider. Cependant, s’il n’y en avait pas, nous allions nous étouffer. Réfléchissant aux possibilités d’une telle option, je vins à me décider.
“ Cela est risqué non ? Puis on a rien à brûler non ? “ “ Je peux sacrifier mon manteau. “ “ Mais et le froid ? “ “ Fais moi confiance. “
La chaleur était pas élevée du tout et je me demandais si en plus de ça les femmes et hommes poissons étaient plus sensible à la chaleur et froideur que des humains normaux. Fixant son regard déterminé, je vins alors à craquer, bien qu’un peu inquiet. Il allait falloir trouver une sortie au plus vite. Se faisant donc, j’avais beau proposer qu’on sacrifie mon haut, elle refusa catégoriquement. Loin d’imaginer les raisons d’un tel refus, je la laissais donc retirer ce qui lui permettait d’avoir chaud et via des allumettes et de quoi embraser un petit quelque chose, un feu se déclencha en douceur. M’écartant avec elle de la source enflammée, je commençais donc à observer la direction que prenait la fumée et par chance, elle se dirigeait vers un endroit précis, lentement mais sûrement. Faisant signe à la belle de me suivre, nous avancions donc bien qu’elle avait déjà un oeu la chaire de poule.
“ ... Tu devrais prendre mon habit Ko...” “ Nah c’est bon t’en fais pas. Si Erwin nous retrouve, il pourra me téléporter ailleurs au pire, en urgence. T’en fais pas va, j’ai connu pire hein. “ “ Mais ... “ “ Il n’y a pas de mais. Avançons. “
Aimant d’un côté cette façon d’être motivée et détestant le fait d’être tête de mule, je soupirais en douceur. Pourquoi diable je m’inquiète tant hein ? Nos pas nous menant de plus en plus vers de la fraîcheur, quand moi et Komari entendions trop tardivement des bruits de pas et limite des claquement d’os se faire entendre à un rond-point, je vins à chercher une solution, mais la femme-méduse agit bien plus vite que moi.
“ Désolé. “ Glissait-elle à mon oreille alors qu’elle me tirait violemment en arrière en posant une main sur ma bouche pour que j’évite de gémir de surprise. Désolé car ma peau me brûlait au contact de sa main, mais encore une fois, je ne bronchais pas, me mordant simplement une lèvre, encaissant la douleur qu’elle m’infligeait. Me forçant à me cacher dans un endroit sombre, je la laissais défaire son étreinte quand nous étions enfin cachés et que les personnes passaient devant notre cachette. Ces personnes semblaient ... Étranges. Observant ceux-ci passer, ces derniers semblaient être sûrs de nous trouver dans le coin et visiblement ils étaient comme guidés. Le feu faisait son effet et pour cause, ils semblaient paniquer du fait qu’un feu se soit déclenché. Restant contre Komari, je sentais sa personne derrière moi, son souffle venant presque bercer ma personne. Aussi idiot cela soit-il, je restais un peu ainsi non pas pour profiter mais bien essayer de lui transmettre de ma chaleur à celle-ci, suite à quoi, c’est elle qui me bougea pour m’inciter à avancer. Il fallait profiter de la petite panique et je le compris en la voyant me faire signe. Sortant alors de là, je vins alors à lui faire signe de prendre les devants.
“ Va vers la sortie et je te fais gagner du temps. “
Celle-ci hochant la tête j’étais heureux de la voir si coopérative et en guise de remerciement, je vins à la retenir, me saisissant de sa main en grimaçant à la légère brûlure que je ressentais.
“ Une derni... Dernière chose. “
Retirant ma main et fixant ses yeux, je vins alors à lui dire d’un ton confident.
“ Si tu rencontre des ennemis, fait leur tâter de ta lame comme jamais. “
Au départ étonné, celle-ci vint alors à afficher un magnifique sourire plein de malice. Jamais je ne l’aurais imaginé ainsi, mais cela lui allait bien et je cachais que je fondais sur place. La laissant prendre les devants, moi je me dirigeais vers les opposants qui étaient visiblement partit à notre recherche et s’étaient dirigés vers le manteau qui brûlait. S’activant pour l’éteindre, ce ne fus que trop tardivement qu’une personne semblait les prévenir que j’étais derrière eux et non devant. Sans attendre, je tentais de désarmer une des personnes armées et j’enchaînais ce genre de manipulations. Parfois j’y mêlais ma lame sans user d’une quelconque lame d’air, ne voulant pas faire effondrer la galerie. Si le feu s’éteignait qui sait si je pourrais retrouver la sortie seule ?
Komari de son côté avançait en se tenant prête à agir en cas de mauvaise rencontre espérant que je pourrais vite la rejoindre.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Ven 22 Déc - 11:58
Des bandits pas comme les autres [6]
- Je suis né sur cette île et j'y ai vieilli.
Le vieillard s'avançait vers Komari d'un air menaçant. Il avait dégainé sa canne comme s'il s'agissait d'un sabre. Ses gestes étaient si précis qu'on pouvait sans aucun doute déterminer qu'il s'agissait d'un ancien épéiste. Il se mit en garde en faisant craquer quelques uns de ses os : s'il n'était plus en âge de faire des galipettes dans tous les sens, il comptait bien faire basculer ses chances de s'en sortir vainqueur grâce à une précision hors du commun et des gestes économiques. Il ne cacha cependant pas sa surprise en apercevant le visage de la jeune Komari. C'était une femme-poisson, à n'en pas douter. Il s'agissait d'une espèce qu'il n’exécrait pas particulièrement, mais le Gouvernement Mondial les avait diabolisé lors de sa jeunesse au point qu'il en était venu à se demander s'il ne devait pas partir en croisade contre eux. Sa rencontre avec un homme de cette race l'avait fait changé d'avis, et il savait à présent qu'il n'était nullement nécessaire de venir à bout de telles créatures.
- Je m'appelle Doriane, mon nom me vient de mon grand-père, et de son grand-père avant lui. Mes petits enfants sont morts dans des guerres que le Gouvernement Mondial a menées, et que la Révolution a remportées.
Il semblait savoir qu'aucun membre de la race des hommes-poissons ne rejoindrait de son plein gré les rangs du Gouvernement Mondial, du moins il l'espérait : ces tyrans étaient la raison pour laquelle il se trouvait dans ces montagnes. Il envoya une lame d'air sur Komari pour la destabiliser et l'obliger à attaquer s'il souhaitait trouver une entrée.
___________________
Une odeur de vanille sembla se diffuser dans l'air. Un encensoir en métal au bout d'une chaîne entre ses mains, la vieille dame s'avançait paisiblement vers le sabreur. Les personnes âges que Shiki avaient déjà mise à terre pouvaient l'avoir mis sur la piste de ce qui se déroulait ici : il était rare de voir autant de personnes réunies dans un même espace, avec un si petit écart d'âge. Pourtant, il se sentirait un peu confus en sentant l'odeur, et ses muscles seraient moins rigides, moins puissants. Il serait aussi moins vif, tandis que la descente d'adrénaline se ferait sentir.
- Bonjour, jeune homme... Mes aïeux m'ont dit du bien des roux, alors je ne les ai pas brûlés... Aujourd'hui, je pourrais faire une exception.
Elle lança son arme comme un boulet de canon vers le révolutionnaire, la chaîne lui permettant de contrôler la trajectoire. Elle semblait habile dans son maniement, si bien que la marge d'esquive était très maigre. Une fois emprisonné, elle mettrait le feu au poudre pour brûler vif ce jeune homme... Ah, non, pas tuer. Elle l'assommerait juste. Oui, pas tuer.
___________________
- Qui êtes-vous ?
Le troisième vieillard apparut devant Erwin et Katia avec un air assez fatigué. Il se permit de bailler quand il entendit la question toute pleine de respect. Pourtant, ce n'était pas cela qui allait le mener à épargner le rouquin et sa sœur : il les ferait partir de ses terres, même si c'était la dernière chose qu'il devait faire ! Avec un air sérieusement dérangé, il leva le bras, et une armée de vieilles personnes sortit leur tête et leurs fusils pour tirer sur les deux révolutionnaires en contrebas. Cette fois-ci, l'assaut était muni de plusieurs balles à effets, ce que remarqua Katia quand elle détruisit l'une d'entre elle avec sa faux et que l'explosion vint disperser une étrange matière dans l'air. Fort heureusement, le chef de l'Inquisition usa d'une lame d'air vive pour effacer toute trace de cette substance dans leur champ d'action.
- On dirait que ces vieillards sont... - Je crois que j'ai compris, fit la stratège en fronçant les sourcils. - J'allais dire « tarés », mais si tu as une idée, je suis à l'écoute.
Il se mit à couvert en attendant que la demoiselle lui explique alors la situation.
Erwin
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Sam 23 Déc - 0:29
Une cachette ?
Ayant délaissé ma personne, Komari se dirigeait donc vers la sortie, espérant ne pas avoir laisser son ami à la mort. Il serait idiot de mourir suite à une quelconque asphyxie. Malgré le froid qui la rongeait, elle avançait jusqu’à voir une personne s’avancer vers elle. Vieux était le mot qui le qualifie le mieux. Mais sa prestance l’interpelle directement et sa canne faisant office d’épée vu comment il la tient la fait tilter. Ne comprenant pas trop son style de présentation, quand celui-ci leva sa canne, elle réagit instinctivement. Toute lame dehors, elle envoya à son tour une lame d’air pour contrer celle du vieux croûtons et ainsi affirmer qu’il n’était pas faible. Faisant une glissade pour continuer son avancée et éviter la possible lame d’air en supposant que la sienne ait été plus forte que celle de la femme poisson, la demoiselle démontrait un style plutôt peu catholique. Si Shiki avait un style propre et très classique, elle au contraire en avait un bien plus libre sans manquer de puissance. Se redressant vivement, la femme poisson tenta de foncer vers l’homme et sauter au dessus de lui, mais elle n’allait pas s’arrêter à une simple pirouette au dessus de lui, ô que non. Lors de son salto avant, elle tenta de trancher un peu de du plafond pour le gêner et reprendre sa course vers la sortie. Elle ne pouvait pas pleinement faire effondrer le plafond au dessus du vieil homme au risque de le tuer mais en plus piéger son compagnon ici, chose impensable pour elle. Restais à voir si sa stratégie allait payer.
De mon côté, pressé d’en finir, je faisais tomber petit à petit ces hommes. Visiblement, ma stratégie réussissait, mais voilà qu’en plus de la fumée, je ressentis une sorte d’arôme de vanille dans l’air. Hein ? Comment est-ce possible ? Bêtement, je respirais encore plus de cette drôle d’odeur plutôt que me dire que s’était un poison ou suspect. Je ressentis une drôle de douceur en moi. Mon cerveau savait que je devais me battre de toutes mes forces, mais je n’y arrivais plus, je pouvais faire des coups, mais c’est comme si.. Rhaaa, comme si mon esprit commençait à s’apaiser de trop, comme lors d’une pause où je me vide l’esprit en mettant de l’encens dans une pièce où je m’enferme. Zen... Trop zen. C’est étrange. Me disant que cette odeur et cet effet avaient un lien pour sûr, je pris une grande respiration en mettant ma main devant ma bouche et mon nez pour filtrer au mieux l’air et je retins ma respiration alors qu’une personne m’interpellait. Voyant un encensoir au bout d’une chaîne, je savais d’où venait cette odeur. L’arme venant à moi comme un boulet de canon, je plaçais une arme devant moi en très léger décalage de son arme pour pouvoir par la suite frapper et laisser la chaine s’enrouler autour de ma lame. Il ne me resterais plus qu’à trancher nette cette chaîne, priant qu’elle ne soit pas d’une matière trop solide. Suite à quoi, je commencerais à fuir si l’occasion se présentait. Komari devait avoir eu assez d’avance, je me devais de partir à mon tour.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Sam 23 Déc - 18:53
Des bandits pas comme les autres [7]
L'action de Komari fut d'une vivacité qu'il avait rarement vu. Elle envoya une lame d'air pour contrer la sienne, ce qui réussit à la perfection, et quand elle se dirigea vers le vieillard ce dernier eut bien du mal à bouger aussi vivement que son adversaire. Il n'était cependant pas né de la dernière pluie, et l'analyse de ses mouvements fut assez facile. Son esquive se porta donc sur le côté qui n'était pas touché. Il se lança alors à la poursuite de son adversaire qui s'enfuyait. Lui lançant une tripotée de lame d'air dans le dos, il s'attendait à l'empêcher de fuir aussi rapidement qu'elle l'aurait aimé.
- Reviens, espèce de...
Il se retint d'insulter sa forme, sa couleur, son sexe... Il ne restait plus grand chose puisqu'il ne connaissait rien de personnel sur elle. Tapant sur le sol, le vieillard usa tout à coup d'un Soru qui lui permit d'avaler la distance qui le séparait de la femme-poisson, encore sûrement de dos. Il lui abattrait son arme sur l'épaule, dans l'unique but de l'empêcher d'utiliser son nodachi. Quelle piètre combattante ferait-elle après cela !
___________________
Quand Shiki réussit à enrouler la chaîne autour de sa lame, la vieille bique eut un sourire sur le bout des lèvres. Son arme était dans un alliage spécial, elle doutait qu'il puisse le détruire aussi facilement. À présent, il lui suffisait de l'apporter vers elle, et de lui faire perdre son équilibre ! De cette manière bientôt il n'arriverait plus à respirer correctement, et serait tellement mollasson qu'elle n'aurait plus qu'à le cueillir comme une petite fleur.
Le mouvement de l'épéiste eut cependant au moins le don d'attirer un peu la combattante vers lui. Elle semblait avoir assez peu de ténacité en la matière, et même s'il avait déjà perdu une partie de ses forces, il était encore apte à la faire bouger. Tiquant, elle attira le rouquin vers elle dans le seul but de le destabiliser. Dans un second mouvement, elle usa de sa chaîne pour jeter son ennemi contre le mur. Elle n'avait pas oublié qu'elle ne devait pas le tuer, alors chacune de ses attaques était faite avec la précaution de ne pas lui provoquer de commotion cérébrale.
- Jeune garnement, tu vas abandonner, oui ?! Retourne en bas de la montagne, abruti !
Au moins une insulte qui avait le don de se porter sur une partie du corps commune à l'homme et la femme, se félicita-t-elle intérieurement.
___________________
- Tu sais de qui il s'agit, Katia ? Demanda le rouquin en entendant les explosions dans son dos.
Ils avaient adapté l'armement à la menace. Ce n'était pas fait pour le tuer, mais très certainement pour l'inciter à fuir. Ils étaient mignons de croire qu'il aurait mis les voiles pour si peu, mais preuve était qu'ils s'informaient un petit peu sur ce qu'il se passait à l'extérieur. La jeune fille acquiesça silencieusement, ses doigts maintenant son menton.
- Ce sont sûrement les habitants de la maison de retraite de Bulgemore. D'anciens combattants de la marine qui ont été posés ici comme des délaissés. Quand les subventions ont disparu, ils se sont isolés dans les montagnes pour y trouver un nouvel abri et y vivre... - Je vois. Ils doivent être décidés à ne finir leurs jours ici. Est-ce que... - Je sais ce que tu vas dire. C'est toi le chef, c'est toi qui choisit.
Le jeune homme sourit. Elle l'obligeait à assumer ses décisions, quoiqu'elle en pense. Son frère était bien trop généreux pour son propre bien, et c'était ce qu'elle lui reprochait. Sortant de l'ombre, le rouquin attrapa une balle au vol qui explosa dans sa main recouverte de Haki. Il s'agissait là d'un acte fait pour impressionner, et cela atteignit son effet. Il sourit.
- À nous à présent.
Erwin
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Dim 24 Déc - 4:26
Une cachette ?
La femme poisson ne devait perdre pas de temps. S’attarder ici était sans doute dangereux, pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de penser au jeune homme. Et s’il lui arrivait quoi que ce soit ? Certes il lui avait dit de prendre les devants, mais ... Et si ? Secouant la tête, la demoiselle s’apprêtait à fuir quand quelque chose manqua de la découper. L’adversaire la harcelait et elle devait esquiver, empêchant de fuir en ligne droite. Ne pouvant continuer de courir sans regarder son adversaire, elle se tourna pour alors voir son adversaire non pas derrière elle en train d’approcher mais ... Déjà sur elle. Écarquillant les yeux, ses prunelles couleur or fixaient ce bras qui s’abattait sur elle et c’est donc via un simple réflexe qu’elle tendit sa main libre vers le poignet tenant l’arme qui tentait de couper son épaule. Si l’homme se faisait avoir non seulement Komari aurait l’épaule sauve, mais en plus la prise sur son poignet commencerait à se faire douloureuse. Avec un poignet endolorit, le maniement de l’arme deviendrait difficile non ? Ne désirant pas s’arrêter là, elle tenta de frapper le ventre du vieillard avec un coup d’estoc des plus féroce, clairement pas envieuse de rester ici plus longtemps et en sa compagnie qui plus est.
De mon côté, les choses se corsaient. Comme prévu la chaîne s’était enroulée autour de ma lame, mais ma seconde n’avait pas réussit à briser celle-ci. Zut alors ! Essayant de l’attirer à moi malgré ma perte de force, c’est elle qui finalement me déstabilisa. Manquant de tomber vers l’avant, je me rattrapais difficilement, ressemblant presque à une personne possédée par l’alcool tant ma faiblesse devenait importante dans la balance. Le coup de l’ennemi fonctionnant, je fus assez secoué, mais je ne voulais pas abandonner comme elle me l’ordonnait. Je me décidais donc à user de mes dernières forces physiques brutes pour planter ma lame dans le mur et ainsi l’empêcher de regagner sa chaîne sans prendre le risque d’endommager le tunnel. Essayant de profiter de l’entrave peut-être provoquée, je vins à tenter de lui faire une prise pour la faire passer par dessus mon épaule et l’écraser au sol le dos le premier. Restais à voir si elle allait se faire avoir si facilement.
La fumée de son encensoir plus la fumée de notre incendie commençait à devenir trop important et rester piégé ici serait très dangereux.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Dim 24 Déc - 11:09
Des bandits pas comme les autres [8]
- Tu as du répondant, gamine, grimaça le vieil homme en sentant la brûlure sur sa peau.
Ainsi donc ce n'était pas une « simple » femme-poisson. C'était d'autant plus intéressant qu'il appréciait de plus en plus son adversaire. Elle n'était pas comme ces nigauds qui ne maniaient le sabre que par simple tradition : c'était une redoutable ennemie qui utilisait tout son corps pour répondre à ses opposants. Elle usait, et abusait de chacune des caractéristiques de sa race, elle était plus forte, et cependant un coup permit à l'homme de se dégager et d'esquiver le coup d'estoc. Il dut malheureusement mettre genou à terre. Ce court mais nécessaire affrontement semblait à présent bien vain, et il commença à respirer à grands poumons.
- Jeune femme... Je ne croyais pas... Que tu me donnerais... Autant... De fil à retordre.
Il saisit alors une seconde arme à sa ceinture. C'était un coutelas, une simple arme de convenance pour certains, et pourtant le manche de celui-ci était plus gros. Il s'agissait d'une attaque de premier choix, qu'il ne sortait qu'à d'exceptionnelles occasions. Une fois qu'elle aurait atteint sa cible, celle-ci serait si atteinte qu'elle ne pourrait plus rien faire. « Last Coutelas », marmonna-t-il dans sa barbe. Il lança l'arme avec son poignet valide, comme un expert. Une fois au contact de l'adversaire, elle subirait une explosion puissante, qui ferait ressortir une fumée assez condensée... Ayant pour effet de faire perdre connaissance à toute personne atteinte. Y compris le vieillard, si ce dernier ne s'éloignait pas assez rapidement.
___________________
La stratégie du Eiki fonctionna au moins pour arrêter la dame d'un certain âge – car on ne demande pas son âge à une dame, malotru ! Quand elle remarqua que le sabre était planté dans le mur, elle arrêta immédiatement de tirer sur sa cordelette en alliage. Pestant, elle savait que les jeux étaient faits : la double fumée commençait à devenir insoutenable, et elle-même... Arf, ses camarades s'étaient barrés pendant son combat. Il ne restait plus que l'épéiste, l'encensoir et sa manieuse. Quand elle posa un genou à terre, avouant sa défaite – par manque de temps – elle sembla aussi accepter le fait qu'elle ne ressortirait pas de ce couloir vivant.
- Dîtes à mes petits-enfants que je...
Elle tomba alors suite à une violente quinte de toux. Si personne ne la sortait d'ici, elle était morte.
___________________
Le tableau avait tout d'héroïque... ou de cataclysmique. Erwin arrachait chacune des balles de ses adversaires, soit à distance avec des lames d'air, soit en les arrêtant avec sa main gauche. La puissance qu'il déployait n'était qu'une fraction de ce qu'il savait faire, et quand les armes furent vides, il ne resta que le respect et la terreur dans les yeux de ses adversaires. Ceux-ci déglutirent à plus forte raison qu'ils étaient en train de déchanter. Ce n'était pas une victoire, ce n'était pas une défaite : ça avait été un combat à sens unique depuis le début. La seule raison pour laquelle il s'était isolé, ça avait été pour discuter.
- Parlons, à présent ! Ordonna le rouquin avec un air déterminé. - Va-t-en ! Nous n'écouterons pas les paroles d'un jeu... - Fermez-la ! Hurla Erwin avec un air fermé. Je ne suis pas ici pour négocier. Ça suffit, bande de vieux croulants. La révolte est terminée, maintenant vous allez rentré à la maison de retraite et arrêter de terroriser les personnes qui passent par là ! - Q... Quoi ?! Mais tu te p...p...p...prends pour qui ?!
Il y avait un peu de peur dans le regard du vieillard, et beaucoup d'amusement dans celui de Katia. Décidément, son frère avait une sorte de don pour sortir des choses inattendues. Elle l'aurait cru plus diplomatique sur le coup. Bah, tant qu'il arrivait à faire ce qu'il désirait !
Erwin
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Sam 30 Déc - 16:41
Une cachette ?
La demoiselle gagnait, elle le ressentait et le voyait officiellement quand il le vit mettre un genoux à terre. Ce vieil homme ne semblait plus tout à fait apte à se battre comme d’antan. Devait-elle faire preuve de pitié ? Après tout le but ici était de partir et non battre qui que ce soit. La fumée la fit légèrement éternuer alors qu’elle regardait toujours l’homme qui la complimentait. Mais alors qu’elle “ rêvait “ quelque peu, l’homme changea d’arme. Ouvrant grand les yeux, la demoiselle donna un coup de lame sur le côté de la lame en espérant dévier mais quand l’arme se mit à exploser elle ne pu que subir cette surprise de très mauvais goût. Propulsé contre un mur, la demoiselle cracha du sang avant d’essayer de se relever en vain. Zut de zut, elle aurait besoin de quelques minutes pour se redresser et reprendre sa “ course “ à une allure lente. Du moins tel était ses plans, mais alors qu’elle y pensait, elle se posa une simple question : son ennemi était-il encore debout ? Si oui, allait-il en profiter ou bien ? Sans paniquer, elle essaya en vain de se redresser et chercha son ennemi du regard, mais impoossible à cause de la fumée plutôt épaisse. Son souffle allait lui manquer sous peu et elle s’en rendit compte uniquement quand elle commença à tousser. Zut de zut de zut ...
De mon côté, je toussais aussi. La fumée devenait trop importante et cela n’allait pas nous mener à une fin paisible, bien au contraire. La vieille dame se fit avoir et je me mis à écouter ses dires. Plaçant un bras sur ma bouche et mon nez, je tentais de rester éveillé alors que ces fumées se faisaient bien trop nuisibles.
“ ... Vous leur direz vous-même. “
La laisser là ? Hors de question. Prenant vite ma lame plantée dans le mur, plutôt que fuir lâchement, je revins à elle pour alors faire une chose qui allait peut-être l’étonner si elle était encore consciente : la tirer. Tel un poids mort, je la tirais sur le sol avec la ferme intention de la sortir de là. Respirant le plus correctement possible en filtrant au mieux l’air, je vins à avancer tranquillement, ne me doutant pas que j’approchais de là où Komari était, j’avançais à un rythme régulier bien que lent. Toussant grandement, je me forçais à rester éveillé, ne voulant pas céder à cette fumée. Durant tout mon trajet, j’espérais que Erwin, Katia et Komari allaient bien, qu’il ne leur arrive rien, oubliant de me soucier de ma propre personne. Telle était mes habitudes.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Mar 2 Jan - 16:12
Des bandits pas comme les autres [9]
L'explosion. La déflagration. Ni l'encenseuse, ni l'épéiste ne l'avaient sûrement prévue. Cette puissante marque de feu allait envahir en quelques instants le tunnel qui menait vers l'extérieur, poursuivant les personnes à l'intérieur avec panache. C'était sûrement la fin : la femme-poisson dormait à présent, le vieillard avait été pris dans sa propre attaque et Shiki trainait son ancienne adversaire pour lui sauver la vie. Seul l'encensoir renversé au sol avait émis l'étincelle qui viendrait rendre ce gaz combustible.
- Dernier éclat, les enfants, marmonna la vieille dans son demi-sommeil en regrettant amèrement son système du dernier coup inclus dans son arme.
Le bruit de la déflagration fut si fort qu'on aurait pu l'entendre à des kilomètres après les montagnes. La neige tombait quand le rouquin apparut à l'extérieur, tenant sur ses épaules et dans ses mains les quatre personnes qu'il avait localisé. Il était arrivé in extremis à l'intérieur des lieux : c'était le vieil homme à qui il avait parlé quelques instants plus tôt qui l'avait mis au courant des dangers des affrontements.
- Shiki a vaincu son adversaire, on dirait, observa Katia.
La surprise se lut sur le visage des vieillards et vieillardes emmitouflés dans leurs polaires d'un mauvais goût extrême. Ils avaient lâché leurs fusils, comme si le discours d'Erwin, sa remontrance, avait servi de leçon. Bien sûr, certains boudaient et s'étaient écartés du groupe, mais la plupart se rendait compte qu'il était temps de passer outre. Les subventions ne reviendraient pas pour autant...
Comme il observait Komari, le jeune homme put comprendre que ses blessures si elles étiaent gênantes n'étaient que superficielles. De même pour l'épéiste qui s'en était relativement bien sorti. Ces deux vieilles personnes avaient autrefois appartenu à la marine, et à présent elles débectaient toujours avec une haine aussi féroce une Révolution qu'elles n'aimaient pas affronter. Pis encore, certains avaient arrêté leur service avant même qu'Arias n'unifie les différents mouvements, ce qui signifiait que vingt ans s'étaient déjà écoulés depuis.
- Ces personnes, commença à expliquer le rouquin à son homologue à la chevelure éclatante, sont les anciens retraités de la marine. Ils ont perdu leurs subventions à la maison de retraite et depuis vagabondent dans les montagnes.
La situation était expliquée simplement. Il ne fit pas état des différentes choses qui se déroulaient de temps à autres : par exemple, deux personnes avaient glissé à l'entrée de la grotte et s'étaient empalées. Avec leurs hanches, ce n'était pas prudent de se promener comme ça... Ils s'en étaient donc servi comme épouvantail pour éloigner les voyageurs. Une idée comme une autre qu'Erwin ne critiquait pas : le respect des morts n'était pas un critère fondamental dans ses croyances. Son cadavre ne serait de toutes les manières sûrement pas célébré : au combat, les corps disparaissaient souvent dans les flots pour nourrir les poissons.
- J'aimerais savoir quelles solutions tu envisages pour les sortir de cette situation... Une fois que tu le pourras.
La fumée était peut-être entrée trop profondément, et s'il voyait son camarade succomber à l'évanouissement, il l'emmènerait dans l'infirmerie où il attendrait son réveil, et promettait aux vieux de revenir. Bien sûr, le leader de l'Inquisition avait déjà en tête une solution, mais il était friand de savoir si son camarade était aussi humain que lui. Après tout, sa politique n'était pas qu'une façade : un jour, Shiki serait peut-être amené à occuper une place d'une importance considérable dans l'organisation révolutionnaire de ce monde, et l'y pousser se ferait s'ils partageaient à peu près les mêmes points de vue.
Erwin
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Jeu 4 Jan - 0:55
Une cachette ?
Je me pressais de sortir ou du moins essayer. La fumée ayant bien attaqué ma conscience, je toussais grandement comme un fumeur depuis très jeune. Tirant la vieille personne, j’approchais de la zone de combat de Komari et son adversaire et quand je passais outre le petit manteau de fumée, je vis les deux corps inanimés ou au bord de l’inconscience. Approchant de mon amie, je tentais de capter son regard mais elle abandonnait pour le coup et se retrouvait dans le même sommeil que le vieil homme non loin de là. Pas besoin de réfléchir trop longtemps, je pris la décision de me charger comme un mulet et redoubler d’effort pour sortir de là. Malheureusement, quand une secousse se fit ressentir je sentis un frisson parcourir mon échine.
Changeant de prise, je pris la vieille dame sous un de mes bras, la main du même côté tenait le vieil homme par le col et sous mon autre bras, je pris Komari. Malheureusement, quelques parties de sa peau était dénudée et cela commençait déjà à me brûler. Mais alors que je pensais éventuellement changer de prise, je vis comme une lueur briller dans le tunnel. Je me mis donc à accélérer le pas comme je pouvais jusqu’à voir qu’il s’agissait d’un déflagration. Immédiatement, j’emboitais le pas jusqu’à sauter une fois que la sortie était à portée de main. Jetant sur les côtés mes “ bagages “, je roulais par la suite sur le côté afin de ne pas être prit dans les flammes et ce n’est qu’après cet instant de frayeur que je pu reprendre mon souffle alors que le froid mordait ma peau.
Tandis que je me pensais seul, quand une forme se fit voir, je revins doucement à moi essayant de résister à l’appel de la fatigue. Toussant grandement, j’écoutais le jeune homme qui tentait de m’expliquer la situation. Il était amusant de voir qu’il faisait ça avant de nous secourir mais bon... Ainsi donc, ayant enfin la réponse à qui sont ces gens, je pu comprendre pourquoi elles étaient ainsi. Toussant encore et toujours, je vins à essayer de répondre alors qu’il me posait une question, mais rien n’y fais, je ne réussis pas à articuler les mots que je voulais dire. Le sommeil m’emporta tout comme il l’avait fait avec Komari. Transféré à l’infirmerie, ce n’est que quelques heures plus tard que je me réveillais enfin. Ayant l’impression de me réveiller un lendemain de fête, je me frottais doucement la tête avant de regarder autour de moi, cherchant comme souvent dans ce genre de cas la présence de Komari pour m’assurer de son bien. Une fois celle-ci repérée en train de dormir paisiblement, je captais la présence d’Erwin. Je ne captais même pas le fait que toutes ces “ habitudes “ commençaient à laisser voir un attachement moral qui mériterait une enquête un jour ou l’autre, mais passons.
Repensant à ses dires et le voyant attendre, je vins à me remémorer quel était le problème de ces vieilles personnes. Ainsi donc, ils avaient perdu leurs subventions ? En soit, ce genre de soucis ne nous regarde pas et jusqu’à preuve du contraire ils ont une famille, alors le mieux à faire serait de le signaler à leurs petits enfants... Mais pensant à toutes les options même celles où on s’en mêle, je me mis à citer mes idées pour régler le problème.
“ Le mieux serait sans doute de les dépanner nous-même et prévenir leurs familles. Je pense qu’ils seraient les mieux à même à les aider dans ce genre de cas. Pour ceux qui n’ont aucune famille en laquelle compter, peut-être qu’avec des explications nous pourrions les prendre sous notre ailes... Nous ne sommes pas - et quand je dis nous, je veux dire tu - des assistantes sociales, mais nous restons humains... N’est-ce pas Erwin ? “
Ils ont un souci, je proposais la simplicité du genre “ laissons leurs petits enfants réler ça “, mais aussi et surtout “ tendons leur la main “. Même si nos factions sont “ ennemies “ cela ne signifie pas laisser mourir n’importe qui n’importe comment. La main sur le coeur, c’est la chose qui me caractérisais le plus selon moi. Regardant mon bras qui avait souffert du contact avec la peau de Komari, je pu observer la brûlure qui allait laisser des marques et je me refusais à lui laisser voir ça. Ainsi donc, je vins à chercher le regard du leader de l’Inquisition.
“ Hmmm... Penses tu que Katia puisse me fournir des produits de beauté pour cacher ça ? “
Rougissant quelque peu de honte, j’attendais sa réponse avant de soupirer.
“ Les autres vieux s’en sont sortit ? “
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Jeu 4 Jan - 12:40
Des bandits pas comme les autres [10]
Un sourire illumina le visage du rouquin lorsque son camarade se réveilla. Il avait sous-estimé l'ampleur de leurs blessures au moment de les sortir, et il s'était rendu compte trop tard de sa bêtise lorsque l'épéiste s'était évanoui. Il lui laissa donc le temps nécessaire pour se remettre, faisant des allers-retours inquiets entre l'infirmerie et les lignes de défenses qui commençaient à se construire sur l'île. La plupart de ses alliés avaient pris place sur les lieux, mais c'était Meister qui communiquait le plus avec la population locale. Il semblait s'amuser à s'imprégner de leurs cultures, et à leur demander des choses et d'autres qui ne seraient jamais passées à l'esprit du rouquin...
La réponse de son interlocuteur encore fatiguée satisfaisait Erwin. Ils n'étaient pas les nounous de ce monde, et ils étaient au final seulement là pour permettre au peuple d'agir, de se contrôler lui-même. Ça valait pour les vieillards qui n'avaient plus rien, ou ceux qui avaient encore tout. Il fit signe à un des révolutionnaires de venir et lui communiqua quelques ordres : aller chercher Katia, et communiquer à Camille Zem le besoin d'un enquêteur pour prendre en charge l'affaire. La branche diplomatie de l'Inquisition possédait assez de ressources pour répondre à la requête de Shiki.
- Komari va aller mieux...
Lorsque la jeune fille mythique arriva, elle fit rouler les rideaux autour du box de la femme-poisson. L'intrigante magie s'opéra et quelques instants plus tard, après un éclat étonné de la voix de l'épéiste aquatique. Lorsque le rideau se rouvrit, les marques de brûlures avaient disparu du corps de la jeune femme... Sans explication logique, de toute évidence. Pourtant, Erwin regarda Katia qui acquiesça. Il avait le droit de savoir.
- Ma sœur est capable de soigner les blessures en partie, elle possède le pouvoir du Zoan Mythique du chat, version Bastet.
La révélation se faisait à mi-voix pour éviter que d'autres entendent. C'était une capacité très puissante, mais surtout très avantageuse : tant qu'on ne savait pas qu'elle pouvait se soigner totalement neuf fois, elle était presque invulnérable. Seule une décapitation sèche aurait pu la tuer d'un coup. Le reste, tant que son cerveau fonctionnait... Elle était capable d'activer son pouvoir par réflexe. Elle ne l'avait heureusement pas fait depuis longtemps.
Lorsqu'un homme arriva, le rouquin remarqua qu'il avait déjà le dossier de la maison de retraite dans les mains. Il semblait sérieux, et un peu désinvolte. Il sourit amicalement et s'en alla après avoir reçu les ordres, un peu crispé à l'idée de ne pas réussir. Un montant assez élevé, tournant autour de plusieurs dizaines de millions de berrys, avait été alloué à cette opération, et le rouquin en parla comme si de rien n'était. Des dizaines de millions pour leurs ennemis... Mais en réalité, pour des humains.
- Shiki, quand tu seras remis, j'aurai une mission à te proposer, lâcha le rouquin sur un ton grave. Tu es en droit de refuser. L'objectif est d'aller à Berk Town pour trouver des informations sur la Commandante Minako Taguel, disparue depuis les événements de Baltigo où Arias est tombé. Elle y a été aperçue il y a un mois, et depuis, plus de nouvelles...
Le jeune homme laissa la question en suspens. Si son interlocuteur répondait positivement, il enchaînerait sur des sujets plus légers pour faire la conversation. S'il refusait, il ne tenterait pas de le convaincre outre mesure mais devrait aller chercher un autre agent à envoyer. Ce n'était pas un drame.
Avec une perspective aussi intéressante, le futur s'annonçait prometteur pour Shiki M. Eiki. Au sein de l'Inquisition, ses aptitudes seraient d'une importance considérable. Erwin espérait qu'il pourrait s'intégrer, et ferait tout pour. Il lui souriait honnêtement. Avec le temps... Ah, avec le temps, tout était possible.
Dernier post pour ma part !
Erwin
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Jeu 4 Jan - 16:04
Une cachette ?
En présence du leader de l’Inquisition, je me sentais mieux. Son altruisme se ressentait à des kilomètres et son simple sourire à mon réveil eu l’effet de me réchauffer quelque peu. Peut-être que c’est trop fleur bleu comme genre de pensée, mais telle était ma pensée actuelle. Ma “ panique “ retombait doucement alors que je discutais avec lui et tentais d’en apprendre plus sur ce qui va se passer. L’homme me confirma que ma femme poisson allait aller mieux et cette affirmation me soulagea grandement avouons le. Poussant un profond soupire, je me reposais sur le dossier du lit délicatement.
Observant sa soeur approcher, je ne pu clairement voir ce qu’elle faisait, mais la lumière qui surgit derrière les rideaux n’avait rien de naturelle. Arquant un sourcil l’air intrigué, c’est le rouquin qui me fit part du secret se cachant derrière le tissu. Oh ? Le pouvoir d’un fruit du démon ? Clairement impressionné, j’avais les yeux aussi gros que des soucoupes tant je ne m’attendais pas à ça. Ce genre de pouvoir est plus qu’utile, un tel don mérite d’être utilisé et même abusé, mais d’un autre côté, cela peut être dangereux pour la miss. Qui sait combien d’âmes dans ce bas monde désireraient un tel pouvoir ? Même s’il ne disait rien, la révélation du roux serait désormais garder tel un secret entre lui et moi.
Me laissant faire par la suite, je me contentais de me reposer et regagner des forces, car il m’en faudrait. Mais très vite, le Dog chargea vers moi pour me confier une possible mission. Tendant l’oreille pour clairement entendre sa requête, je fus de nouveau surpris qu’il me demande ça à moi. Devais-je y voir de la confiance naissante ? Flatté, après avoir étudié sa proposition, je ne tardais pas à donner ma réponse qui fut plus que claire.
“ Je prendrais Alibaba avec moi pour enquêter. “
Par la suite, il dériva de sujet semblant réellement vouloir discuter. Les sujets étaient variés et simples. D’une certaine façon, nous faisions un peu plus connaissance. Je découvrais un leader marqué par les atrocités et les beautés de ce monde et son envie de changer le monde ne se reposait pas uniquement sur la vengeance comme la plupart des gens qui combattent pour la “ justice “ le font. Après une belle discussion donc, je me taisais pour déjà réfléchir à ma futur mission, loin d’imaginer les soucis que j’allais rencontrer.