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Mer 8 Nov - 22:56
La froide fin des jours naïfs [1]
Il s'étira en regardant le ciel devant lui qui semblait plongé dans l'éternel hiver promis à cette île. La tenue dans laquelle il était avait tout pour déplaire en combat, mais tenait chaud, et c'était ce qui comptait. Aux côtés de plusieurs de ses alliés, discrets jusqu'à présent, le rouquin avait décidé de venir à bout de la marine sur cette île pour en faire une base d'opération avancée sur Grand Line, et surtout mener la Révolution dont il avait besoin. Il se servirait de ce lieu de passage pour faire transiter de nombreuses ressources entre le Royaume de Trader et le reste de Grand Line. Un pied-à-terre, c'était ce dont ils avaient toujours rêvé, mais qu'ils n'avaient jamais osé demandé. Il s'agissait du moins du raisonnement de Ju et Miko, les deux dirigeants du casino de Trader.
- Heureusement que tu m'inclus dans cette opération, lança Hope avec un ton de remontrance. J'en avais marre d'être tenu à l'écart... - Hihihi, on dirait que les choses vont être exaltantes ! Lança avec enthousiasme Komari, une des petites nouvelles qui avait rejoint le mouvement après les actes qui avaient conduit Erwin à Impel Down.
Le rouquin hocha la tête. Il ne comprenait toujours pas pourquoi cette femme avait insisté pour venir dans un environnement qui lui était aussi défavorable. C'était cependant une demande explicite de sa part, et il n'avait pas l'intention de la froisser dès à présent. Ils n'étaient cependant pas les seuls à participer à l'opération. La taverne était remplie de membres de l'Inquisition, tous disséminés aux quatre coins, en train de bavarder, de s'amuser. La ville où ils se trouvaient servait d'arrière-base aux opérations hors-la-lois sur l'île, et était admise car elle se trouvait sous haute surveillance. Enfin, c'était le cas jusqu'à quelques heures auparavant, où le Dog avait fait disparaître tous les outils qui servaient à réguler les forces de l'île. Les technologies nécessaires à la vie sur cette île étaient intéressantes, et avec son entrain habituel, le rouquin semblait espérer que les forces marines déployées ici seraient assez importantes pour lui permettre de s'amuser.
Le plan était simple : la disparition des moyens de communication allait brouiller quelques temps les idées des marines. Ils enverraient un contingent pour se débarrasser de la vermine qui leur avait porté atteinte, et étant donné qu'un Commandant était porté disparu, ils devraient envoyer la Contre-Amirale... qu'Erwin accueillerait tandis que ses camarades seraient déjà en route vers la capitale par un chemin annexe, où ils prendraient d'assaut la base marine.
Simple comme bonjour, efficace, emballez c'est pesé ! Avec ce plan, il pouvait parvenir au paroxysme de ses possibilités en très peu de temps, mais il y avait un tribut à payer : il devait mettre des forces sur l'île. Et de toute évidence, personne n'avait envie de rester sur place... Sinon l'un de ses camarades : Meister. Cet homme était un énergumène qui dans son domaine avait peu de concurrents : il agissait en tant qu'occultiste à merveille. Il s'intéressait de près à toutes les croyances et possédait une très grande culture sur celles-ci, de même que sur un grand nombre de coutumes. On lui pardonnait de ce fait ses exubérances, y compris dans sa manière de s'habiller.
C'était amusant de voir une personne pareille choisir de rejoindre la Révolution pour opérer sur une île comme celle-ci... où la population était encore nostalgique de l'ère de la technologie qui s'y était inscrite. Bah, les leaders locaux devraient bien accepter la présence de l'Inquisition, pour le coup le dialogue avait déjà été tenté et il était bouché par la présence de la marine, d'où l'intérêt de s'en débarrasser avant de parler à la population.
Le rouquin basculait sur sa chaise au bar en attendant que les choses s'activent. Il semblait avoir la tête dans les nuages, mais dehors quelques membres de l'Inquisition veillaient au grain.
C'est au tour de la défense. Shiki postera après.
Erwin
Shiki M. Eiki
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Jeu 16 Nov - 1:02
Où es tu Doku Fugu ?
J’étais soulagé depuis peu. En effet, mes recherches sur une certaine miss avaient donner lieu à des résultats et autant le dire, quand j’ai su que l’histoire d’avoir été capturé avait été une simple mascarade, j’en étais soulagé. Pourquoi diable m’étais-je tant inquiété pour elle ? Pourquoi je pensais à elle ainsi alors qu’en soit, on n’a fait que participer à un tournois ensemble ? Est-ce le fait de la savoir seule de manière générale ? Loin de m’imaginer son changement de comportement assez flagrant désormais, c’est donc après avoir rassemblé assez d’informations que je me dirigeais vers cette île qu’était Bulgemore. Qu’allait-elle faire sur cette île ? Inquiet pour un rien je m’étais donc dirigé vers cette île en espérant y être le plus tôt possible, essayant de faire abstraction de diverses questions insolite de ma nouvelle “ partenaire “, finalement je me décidais à céder un peu. A quoi bon cacher ces choses-là surtout si elles sont incertaines.
“ ... C’est ... Disons une connaissance. “
Aussitôt on rétorqua qu’il ne s’agissait pas de sentiment amicaux mais d’autre sentiments, plus profonds. M’empourprant totalement, je ne savais pas quoi répondre. Est-ce ça ? À force d’y penser, je ne savais plus vraiment où j’en étais. Sa solitude m’avait touché et de toutes mes rencontres elle était mon plus grand “ échec “ dans le sens où je n’avais pas réellement fait quoi que ce soit pour elle. Et aussi con cela était-il à avouer, je m’en voulais.
“ ... Compliqué à expliquer. Disons que ... J’ai quelque chose à accomplir. “
Mais une fois de plus, le doute persistant, j’eus droit à des accusations qui me font elles-même douter. L’amour, l’amour, toujours ce mot... Mais est-ce que dans ces vannes il n’y aurait pas un semblant de vérité ? Secouant la tête, j’essaie de faire abstraction de la situation pour voir au loin l’île qui allait être celle sur laquelle nous accosterions. Ce sentiment troublant que je n’avais sans doute que effleurer depuis mon départ de l’île de Wa no Kuni. Maintenant que j’y repense, qu’est-ce que c’est ? Est-ce cette chaleur qui nous anime quand on est en compagnie d’une personne proche ? Est-ce le feu qui nous brûle lors d’instants sympathique sous une couette ? Non... Bien sûr que non, sans quoi bien du monde serait amoureux sur cette planète. Au final, ça m’est inconnu et maintenant que je m’en rends compte c’est d’un frustrant. Pendant quelques secondes, je pose une main sur mon haut au niveau du coeur et serre ce bout de tissu, comme si je cherchais à arracher cet organe vital qui palpitais en moi. Question troublant qui tourne dans ma tête à l’heure actuelle, toutes ces bêtises commencent à me faire douter. Je devrais mettre des points sur les “ i “ quand cela s’imposera. Pour l’heure, j’ai une autre mission à accomplir.
“ Du coup... Tu peux faire ce que bon te semble. Tourisme, shooping, récolter des infos, tu as carte blanche, mais n’attire pas le regard sur nous entendu ? Moi je pars à la recherche de Doku Fugu. Rappel, elle a la peau rose... Pas difficile à cerner non ? Si vraiment il faut plus de détails, elle a des yeux or et au lieu que le contour des yeux soient blanc... Les siens sont noirs, plus une paire de corne dans sa tignasse un peu bordélique. Concrètement impossible pour elle d’être une espionne qui cherche à se faire discrète. “
Du moins en théorie... Se couper les cheveux, porter des lentilles et se maquiller cela peut vite changer la donne... Laissant mon accompagnatrice encore et toujours se “ moquer “, je vins à simplement soupirer. Même si je ne semblais pas apprécier ce genre de taquinerie, cela me détendais en un sens. Certes c’est gênant que de me mettre face à ce genre de situation, mais le côté enfantin des accusations me faisait rire. Douce ironie que voilà...
Bref, ainsi débarqué comme des touristes, c’est habillé d’un manteau avec une capuche que je me dirigeais là. Au pire des cas, je me dirais être un vampire pour ne pas affoler les gens. Quoi de plus logique qu’un vampire habillé ainsi en plein jour. C’est donc ainsi que je me dirigeais vers la capitale dans l’espoir de commencer mes recherches. Au fin fond de ma personne, j’avais quand même une certaine hâte de retrouver Fugu et constater que rien ne lui était arriver, s’était le but de ma venue ici et rien de plus.
Mais cette fois... Le destin avait décidé de croiser deux chemins qui autrefois se sont frôlés. Une rencontre qui allait changer ma vie allait avoir lieu en ce jour, sur cette île.
De son côté, Alibaba avait fait le nécessaire certes pour avancer, mais aussi m’aider dans ma quête à sa façon. En effet, de visuel elle semblait simplement prendre soin d’un de ses rongeurs, mais en réalité, elle murmurait à ces derniers quelques paroles que seul lui pouvait comprendre. D’ici peu, une petite armée de rats ou autres petites souris seraient à la recherche de cette personne rose et une fois repérée, la position serait signalée à l’espionne de choc qui en informerait ma personne. Joli numéros de téléphone arabe non ?
C’est ainsi que nous arrivions et approchions de la capitale de cette île, loin d’imaginer qu’il se préparait quelque chose.
Codage par Libella sur Graphiorum
résumé:
Doooonc, Shiki est avec sa nouvelle comparse d'aventure : Alibaba. Arrivant tout deux sur Bulgemore, on apprends que Shiki cherche une connaissance : Doku Fugu. ( spoil : c'est Komari ). Du coup, il débarque et va dans la capitale, sachant que cette dernière se déplaçait vers cette île via des infos d'Ali'. Cette dernière use de son aptitude pour déployer une chtite quantité de rongeurs afin de trouver celle-ci. Shiki lui se dirige vers la capitale et explore les lieux, incognito.
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Shiki M. Eiki
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Jeu 16 Nov - 8:27
La froide fin des jours naïfs [2]
Tout le monde était parti, et sur ordre des révolutionnaires le village s'était vidé. Le rouquin sourit : leur plan devait déjà fonctionner et ses camarades de l'Inquisition étaient en route vers la capitale, où ils déverseraient leur flot continu dans la base de la marine locale. Alors il attendit, avalant la dernière gorgée de son lait à la fraise, et se retourna tout en se levant brusquement. Le barman était parti, il était seul au comptoir, et pourtant quand il se tourna il put apercevoir une forme. Sa tête tourna, il mit un genou à terre rapidement et releva la tête. Qui était-ce ? Oh, il savait qui cela était. Il était venu en mission avec lui, plusieurs fois, et à Little Garden... Cet homme était...
- Qu'est-ce que... Zayne ?
Le rouquin faiblit encore, posant nouveau genou à terre. Le son d'une lame qu'on dégaine en arrière-plan sembla résonner puis plus rien, les ténèbres.
Un sursaut rapide le prit tandis qu'il émergea. Sa respiration était saccadée, son pouls vif. Toujours dans le bar, mais les menottes aux poignets. Il tenta de se relever, et sa tête tourna à nouveau. Ses mouvements étaient lents : que se passait-il ? Oh, du granit marin... Il n'avait plus ses pouvoirs. Un sourire s'esquissa sur son visage : s'il était encore vivant c'est que ce piège n'était pas celui de la marine. On le cherchait principalement mort ces derniers temps. Faisant fonctionner son cerveau à pleine régime, il observa les alentours et trouva de toutes évidences la cause de son malheur : une fille de petite taille avec un gros marteau, et à ses côtés un homme en fauteuil roulant.
- Père...
Et dire qu'il avait eu une conversation avec Fon à son sujet peu de temps auparavant. À l'aube d'une nouvelle année, il fallait qu'il refasse surface. D'un geste saccadé et maladroit, il vint se saisir de ses dagues qu'il trouva à sa ceinture. Ils n'avaient pas pris la précaution de lui enlever.
- Oh, ne t'en fais pas. Nous ne serons pas dérangés par la Vice-Amirale : elle est au courant que des intrus se dirigent vers sa base et est prête à les accueillir, expliqua la voix fluette de la jeune femme. - Que... Zayne... Où est Zayne ?! Où est-il ?! Vociféra le rouquin en regardant autour de lui.
Il sortit de l'ombre, caché derrière Erwin, dans un coin de la pièce. Le rouquin était trop en proie à ses émotions pour activer son Haki de l'Observation. Il était furieux : de s'être fait trahir, et de mettre en danger la vie de ses camarades par sa faiblesse. La confiance qui résidait en ses camarades le poussait à ne plus regarder au fond d'eux, le temps passant. Il aurait du s'astreindre à leur faire quelques petits passages de temps à autres... Et pourtant seule la confiance devait résider dans ces relations, pour leur permettre d'agir avec une grande marge de liberté.
- Pourquoi as-tu fait ça ? Réponds ! Ordonna le capitaine de l'Inquisition en se tournant vers ce subordonné. - Je...
Une pointe de regret. Erwin jeta un regard de haine à l'homme sur le fauteuil. Il allait le tuer. Il allait définitivement le tuer.
Hope Stanley, Komari
Hope et Komari avançaient en tête du groupe qui projetait de prendre d'assaut la capitale. Quelques révolutionnaires étaient déjà sur place, et de fait Scratch avait reçu un ordre du rouquin qui était le seul à pouvoir obtenir quelque chose de lui. Avec de l'entraînement, les autres membres de l'Inquisition haut gradés espéraient pouvoir y parvenir, mais ce n'était pas chose aisée. La boule de poils avait une histoire haute en couleur, sur le Nouveau Monde, mais là encore seules quelques personnes étaient dans la confidence, dont Hope, l'ancien marine. Celui-ci sentit son corps frisonner une demi-heure après son départ du village hors-la-loi. Il tourna son regard vers ce dernier, mais l'arrivée à la capitale avec les troupes armées tue ses craintes que quelque chose ne soit arrivé à Erwin. C'était impossible, il était bien trop fort.
- Komari, toi et tes troupes vous prendrez d'assaut à l'Ouest de la Capitale, en provenance du port. Mes troupes et moi nous prendrons l'Est. Rendez-vous à la base marine...
S'éloignant avec une quinzaine d'hommes de l'Inquisition, le châtain observa leur allié sur place qui jetait un regard abruti de tendresse vers la tour météorologique. Il était définitivement enclin à prendre le contrôle de l'île pour la libérer du joug de ceux qui lui avaient volé sa famille. Avec un pas ferme, il se dirigea du côté de Hope. Les hostilités allaient débuter, et alors que Komari passait à la lisière de la ville, s'éloignant progressivement avec ses hommes, elle observa le visage d'une personne qu'elle connaissait et s'arrêta un instant. Ses yeux s'écarquillèrent, son pouls augmenta subitement.
- Toi... Tu... Oh.
Elle rougit, même si cela était indiscernable sous sa peau rose. Un petit sourire en coin la dévisagea, tandis que ses oreilles se mirent à bouger un peu. C'était le signe soit d'une petite gêne, soit d'un grand moment d'émotion.
Erwin
Shiki M. Eiki
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Jeu 16 Nov - 11:11
Double retrouvailles
Dans l’ombre, une vieille histoire revenait au goût du jour. En effet, celle-ci avait été préparé avec soin, dans les recoins de la révolutions et d’autres factions moins louables.
Zayne Akimura, “ traitre ? “ de l’inquisition ?
Sortant de l’ombre, l’homme semblait quelque peu hésitant en voyant son compagnon dans un tel état... L’empoisonner et qui plus est le rendre ainsi avait été une vraie plaie et pour cause, même s’il ne le montrait pas, il était clairement endolorit à l’idée de trahir son ami. Mais il n’avait pas le choix, clairement qu’il ne pouvait pas faire autrement. Habillé d’un juste au corps laissant presque son corps à nu, ou très peu couvert, le vampire vint à rester à une certaine distance alors que Erwin demandait des informations. Le regard se plongeant dans le sien, l’être nocturne était mitigé entre douleur et impassibilité totale. Que lui dire ? Il balbutiait quelques mots avant de s’approcher de lui et toucher sa nuque. L’envie était trop forte et visiblement, il ne pouvait pas se déchaîner sur ses nouveaux “ copains “... De ce fait, il approcha de son capitaine, tirant - via son autre main - sur sa chevelure de feu afin de découvrir sa nuque et pour la première fois depuis longtemps, il déposa ses lèvres sur sa peau. Le plan se déroulait comme prévu, alors où était le souci ? Le granit avait affaiblissait le redoutable Dog et l’empêchait d’utiliser son pouvoir destructeur. Au final, on avais beau dire que le Dog est une lumière d’espoir, il n’est pas encore un réel symbole. Il reste un être de chaire... Et de sang.
Dans un mouvement presque digne d’un tortionnaire expérimenté, l’ex membre laissa glisser sa langue sur la peau du révolutionnaire primé afin de détendre sa peau, puis sans attendre, il laissa ses crocs pénétrer sa nuque. La sensation pour le dog serait sans doute unique n’ayant jamais eu de “ blessure “ à la nuque, mais pour le vampire ça serait autre chose. Pour l’être nocturne, ce serais comme une délivrance. Combien de temps qu’il n’a pas manger réellement ? Sans doute une éternité... Commençant à pomper le fameux Dog, il dégustait son sang avec une certaine délicatesse tranchant avec l’amertume de la situation, puis après un instant, il se retira tout aussi délicatement qu’il était venu. Sa langue vint même avec une certaine gourmandise lécher sa plaie afin de ne perdre aucune goutte de ce délicieux breuvage, suite à quoi, il se saisit de son menton entre ses doigts fin gantés puis observa son regard.
“ ... Je suis désolé Erwin... Mais je n’ai pas le choix. “
Avouant en un certain sens sa situation où on l’obligeais à faire ça sans doute sous l’effet d’une pression morale, il vint alors chercher quelque chose dans sa poche et glisser un doigt vers ses lèvres. Forçant le passage au cas où Erwin tenterait de résister fébrilement, un doigt se faufilant jusqu’à sa langue pour y déposer quelque chose, suite à quoi, il retira son doigt avant que les dents ne se referment dessus et força la mâchoire du révolutionnaire à rester fermer. Qu’il le veuille ou non... Il allait devoir avaler cette pilule. Une drogue ? Un dopant ? Un anti-douleur ? Le mystère était tout entier tant pour le Dog que pour ses ennemis du jour. Seul le médecin avait la solution à son problème, pourtant, au milieu de cette confusion dans son regard, une brève lueur avait surgit. Une sorte d’au revoir bien spécial.
Se reculant, le traitre vint alors à se détourner sur le côté. “ ... Il est... À vous. “
- - - - - - - - - -
Du côté d’Alibaba, les recherches avançaient mais n’étaient pas fructueuses. Pénétrant dans la ville telle une simple visiteuse, la demoiselle était loin de se douter du chaos qui allait régner ici bientôt. Elle espérait juste que son acolyte soit plus chanceux dans sa mission du jour, mais bien vite cette pensée se dissipa alors que des gens semblaient discuter en groupe. Informatrice de métier, comment ne pas résister à l’appel des ragots et potins du jour ? Telle une experte en la matière, elle alla proche de cet endroit qui semblait être un espace de rencontre et tendit l’oreille pour écouter les nouvelles de la ville.
Plus loin, proche de la capitale mais pas encore dedans, je continuais ma route avec l’espoir de trouver cette fameuse personne. Quand je cru entendre des bruits de pas, je ne pu que m’étonner en m’approchant de l’origine du bruit assez intrigant. Une escouade ou patrouille serait-elle là ? Tandis que je voulu observer le groupe, quelque chose me fit louper un battement. Sortant de ma pseudo cachette en voyant qu’il ne s’agissait pas de marines, je cru réellement hoqueter de surprise. Regardant une personne parmi les seize au totale présentes, je ne pu qu’en être aussi heureux que surpris.
“ ... D... Doku... Fugu ? “
Approchant à pas maîtrisés, je me retenais de laisser exploser la joie qui m’envahissait en cet instant. Quel soulagement que la voir là, en bonne santé qui plus est et ne semblant pas escorté telle une esclave. Non... Sa tenue et ses acolytes semblait dire qu’ils allaient quelque part pour une raison x. Mais avant de m’occuper de ce détail, je restais sans voix face à cette retrouvaille qui arrivait plus tôt qu’espéré et quel heureux hasard au final. Tuant la distance entre nous, je ne pu m’empêcher de laisser lieu à mes envie du moment et aussi surprenant cela soit-il, j’osa l’enlacer un bref instant. Tandis que la plupart des parties de mon corps étaient couvertes, les quelques rares portions de peau mise à nues qui touchait sa peau se mirent à quelque peu me brûler. Quoi de plus normal quand on est une méduse en soit ? Pourtant, tandis que des gens se seraient retirés aussitôt, moi, j’endurais aussi con cela soit-il. Une, trois, dix secondes avant de finalement me retirer en serrant un peu les dents pour gémir très légèrement de douleur. Oups... Venais-je d’oser ça ? Me grattant la nuque, je vins à rougir quelque peu et m’expliquer.
“ ... J... Je suis soulagé. J’ai vu un article dans un journal, et j’ai cru que tu faisais partit de ces gens de toutes races qui s’étaient fait prendre par des braconniers. J... J’ai eu peur pour toi alors, je suis partit à ta recherche. “
Amusant n’est-ce pas ? On ne se connait quasiment que de vue, via un simple tournois d’épéiste et pourtant, il était inutile de dire que mon attachement pour elle était d’une nature supérieur à l’amical non ? Mon esprit s’embrumait un peu alors que je cherchais mes mots. Techniquement, ma mission était accomplie et je pouvais partir en paix non ? Pourtant, je n’en fis rien.
“ C... Comment vas tu depuis le temps ? “
J’avais en tête la demoiselle solitaire qui ne semblait pas accepter sa race, mais là, en compagnie de ces personnes je ne pu que me poser des questions. Aurait-elle fait la part des choses ? Serait-elle devenue sociable ? Ou est-ce juste une chose qu’elle s’impose pour se sentir “ mieux “ sans que ce soit réellement le cas ? Ayant envie de poser toutes ces questions, j’essayais d’être lucide alors que l’euphorie intérieure de ma personne était palpable. La retrouver me rendait toute chose, telle une amie de longue date que je retrouvais enfin.
“ Que fais tu ici ? Q... Qui sont ces gens ? Qu’as tu fais entre le tou... “
Grimaçant quelque peu, je me stoppais dans ma phrase à cause d’une brûlure au niveau du bras. Se faisant trop douloureuse, je du m’interrompre pour alors passer de la crème hydratante prévue exprès pour aujourd’hui. Ne faisant que calmer la douleur et non dissiper, j’avais aussi prévu de voir un médecin plus tard, mais pour l’heure, les questions et retrouvailles.
“ Entre le tournois et maintenant ? “
Plongeant mon regard dans le sien, je ne pouvais que me perdre dans ces orbes dorées, entouré d’obscurité. Hypnotisant regard que voilà... Dommage qu’un soldat semblait vouloir la presser pour “ avancer dans la mission “. Penchant la tête sur le côté, j’attendais des réponses de sa part, alors qu’une de mes mains se posaient sur les brûlures de mon bras pour les cacher.
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résumé:
Doooonc, Erwin a été kidnappé par papa ? Surprise, dans le groupe d'ennemis, il y a ... Le médecin de l'inquisition ? Surprise générale, Zayne semble avoir trahit Erwin et accomplit la mission de son père ( ou chantage plutôt ). Comment Erwin va s'en sortir ?
Alibaba de son côté fait l'informatrice et va donc vers des gens qui semblent discuter de tout et de rien.
De son côté, Shiki tombe nez à nez avec Doku Fugu ( Komari ) et donc s'entame les retrouvailles pour le moins... timides ? Il tente de prendre de ses nouvelles avant de comprendre qu'elle semble " occupée ".
Shiki M. Eiki
Erwin
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Jeu 16 Nov - 19:31
La froide fin des jours naïfs [3]
Les canines s'apposèrent sur sa peau, telles les dents d'une proie qu'il laissa faire. Malgré sa faiblesse, il n'était pas strictement enchaîné. Il aurait pu se débattre, il aurait même pu mettre le vampire à terre. Il aurait pu le tuer, sans aucuns doutes. Le pouvoir du granit était puissant contre sa malédiction, mais pas suffisamment contre ses aptitudes physiques. Il ne pria pas, il savait. Il savait que ce que l'Akimura faisait n'était pas dénué de sens. Qui était-il pour juger les actes de son ancien camarades ? Après un temps où il dégusta la sensation de son sang qui s'échappait de son corps, il abdiqua et tomba au sol, plus faible encore qu'auparavant. Quant à la pilule qui était entré dans sa bouche après les paroles de Zayne, il ne put que l'accepter péniblement. Son père ne le voulait sûrement pas mort à l'heure actuelle, et son grognement lorsque le vampire céda à ses pulsions évoqua le dégoût qu'il éprouvait pour ce genre de pratiques.
- Les vampires... Vous ne savez vraiment pas vous contenir, lâcha-t-il avec une voix railleuse.
Son acolyte, Salomé, s'avança alors à son tour vers le Dog. Ils avaient été assassins ensemble, pour le compte du père du rouquin. Et pourtant, malgré les liens de sang qui les unissaient, ils ne partageaient aujourd'hui plus que le dégoût qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Elle se déplaçait à petits pas dansants sur le plancher de bois du bar qui grinçait à chacune de ses avancées. Son marteau devait peser plus lourd qu'elle, et tandis qu'il provoquait les grincements audibles par tous, le léger corps de la demoiselle ressemblait à une silhouette fantomatique.
- Bonjour, Erwin... Tu es affaibli, on dirait. Ce sera plus facile comme ça... - Comment ça ? Tu... Argh.
Elle le prit par le cou et le mena auprès de son père. Il était à peine sorti de l'ombre, mais on pouvait distinguer tout un appareillage derrière son fauteuil. Plus abîmé qu'auparavant, il avait l'air d'être en si mauvais état que chacun de ses souffles aurait du être le dernier. Et pourtant, il trompait cette vieille amie qu'était la mort. Avec un regard rempli d'animosité, le chef de l'Inquisition tourna son regard vers l'ennemi. Il avait survécu à Impel Down, il avait affronté Mozero, la colère de Jasmine, les menaces de Shadow... Et maintenant, il se retrouvait piégé comme un bleu ici-même? Il ne pouvait pas l'accepter.
- Je vais te tuer, père. Tu as fait souffrir tellement de personnes, tu as ôté tellement de vie... - Après aujourd'hui, tu ne voudras plus me tuer.
Un homme entra dans le bar. Il portait un chapeau haut de forme, et son apparence physique laissait clairement voir son appartenance à la race des hommes-démons. Un sourire narquois s'était érigé sur ses lèvres, et tandis qu'il observait Erwin, il vint prendre son chapeau et s'inclina en faisant la révérence.
- Ravi de vous rencontrer, Erwin Dog. Ce n'est pas tous les jours que nous avons l'occasion de travailler avec un primé aussi renommé.
Le rouquin frémit, plus encore quand cet homme sortit un pendule de sa poche. Il déglutit fortement, et soudain il fut pris d'une émotion qu'il ressentait assez peu : la peur. Il restait un humain, et il était condamné. Résolu à accepter sa pénitence, il fit mine que tout se passait bien. En sa stature de leader qu'il ne pouvait abandonner, il leva le menton. Il semblait dire « Ose ». « Ose faire ce geste qui te permettrait de me prendre sous ton contrôle. ». « Ose ». « Ose t'ériger vers mon esprit. ». Et alors qu'il pensait cela, la fenêtre éclata et une boule de poils rousse entra en trombe. Scratch était entré en scène.
Hope Stanley, Komari
- C'est Komari à présent, fit-elle en desserrant l'étreinte. Ce nom que tu utilises n'était qu'un pseudonyme... Et je suis ici en opération. J'ai rejoint un groupuscule révolutionnaire, l'Inquisition. Nous avons décidé de prendre le contrôle de l'île, avoua-t-elle sans mal.
L'opération était en cours, elle se devait d'être concise. Après un regard jeté à base au milieu de la capitale, elle se dit que déambuler dans les rues allait être une véritable épreuve. Ses yeux firent cependant un détour sur la peau de Shiki, et elle sortit une pommade contre les brûlures qu'elle lui mit dans les mains.
- Le travail m'attend. Nous pourrons reparler de tout cela après... !
Elle sourit avec un air amical et accepta finalement qu'on la presse pour prendre position. Une fois qu'ils seraient installés, ils pourraient abattre le tyran présent sur l'île, ce Gouvernement Mondial qu'elle exécrait de par son appartenance à la race des hommes-poissons, comme si l'un n'allait pas sans l'autre. Alors que ses camarades la suivaient de près, un jeune homme s'arrêta devant Shiki. Il s'agissait d'un garçon aux traits fermés, et apparemment un peu craintif. Pourtant il était là, il combattait de son plein gré. Il dit au sabreur de ne pas abandonner et continua sa route en rattrapant son retard.
De l'autre côté de l'île, Hope continuait sa marche. Il était impatient d'arriver. Une fois en place, ils pourraient commencer l'opération.
Erwin
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Jeu 16 Nov - 21:11
Se joindre à la bataille
Je ne saurais décrire la joie que j’avais intérieurement. Au final, ma mission s’était montrée plus facile que prévue, mais en un sens ce n’est pas un point négatif. J’avais enfin confirmation que Doku n’avait rien et je pouvais avoir l’esprit soulagé et ce n’est pas Alibaba qui s’en plaindrait. En effet, celle-ci avait eu horreur de mes rapides cauchemars ou mes inquiétudes à longueur de journée; Pas étonnant qu’elle m’accuse d’aimer cette personne vu comment je m’en faisais pour elle. Ainsi donc, je tends l’oreille vers la demoiselle qui laisse échapper quelques paroles d’entre ses lèvres. Komari ? Ce fameux “ Doku Fugu “ n’était qu’un pseudonyme pour cacher sa réelle identité ? En un sens, je comprenais qu’on veuille être incognito, mais d’un autre côté, je me sentais comme trahis. Peut-être me suis-je fais des idées à son sujet, après tout, on se connait que de vue presque. Ravalant cette nouvelle quelque peu amère, j’essaie de réfléchir correctement avant d’écouter la suite tout aussi intéressante. J’apprends donc que l’image que j’avais d’elle est totalement fausse, ou plus d’actualité. Ancienne civile à mes yeux, la voilà devenue révolutionnaire qui comptait réussir une mission pour le compte de l’inquisition. Comment ne pas connaitre ce nom, cette organisation faisant parler outrageusement d’elle à travers les mers pour ne pas dire le monde.
Restant bouche bée un bref instant, la voilà donc qui met fin à notre entrevue, ou plutôt, la remet à plus tard. Sa mission de prendre le contrôle de l’île primait sur tout le reste et ça je le comprends. Mais alors pourquoi ce goût amer en bouche ? Pourquoi j’ai envie de tendre la main après qu’elle m’ait passer cette crème et qu’elle s’en aille ? Quelle est ce vent qui me pousse à aller de l’avant plutôt que reculer ? Perdu dans mes pensées, je reviens à moi que quand un soldat qui n’en a pas la tête se présente et me dit quelques mots. Ils sont déterminés, pourtant, même si on connait tous l’efficacité de l’inquisition - qui n’est plus à prouvée - prendre le contrôle d’une telle capitale, ce ne doit pas être si simple. Le chef est-il présent ? Sont-ils assez pour réussir un tel exploit ? Alibaba m’avait informée durant le trajet de la situation de l’île et autant le dire, je ne voyais pas le siège se faire en quelques minutes et encore moins sans dangers; Dans ma tête, j’imaginais une bataille où le sang serait versé en trop et je ne pouvais pas laisser ça se passer. Qui plus est, quand le sang possiblement versé pourrait-elle celui de ces personnes qui me tournent le dos, pourrait être celui de Dok... Komari.
Réfléchissant un moment, je vins à les laisser un peu prendre d’avance. Ils allaient à la bataille sans sourciller. Ils allaient sans doute affronter une Vice-Amiral ou tenter de distraire les forces marines, que sais-je. Mais ils y allaient aussi préparés ou non soient-ils. Une telle dévotion ne pouvait pas me laisser de marbre. C’est alors que je repensais à tout les enseignements de Chishiki-senseï et vins à comme souvent prendre en main un de mes sabre et le regarder, comme s’il avait la réponse que je voulais. Guide moi ô voie du sabre... Telle l’aiguille d’une boussole, indique moi la direction à prendre. La raison me disait de rester hors de cette bataille puisque je pouvais être plus une gêne qu’autre chose, mais malheureusement, c’est mon coeur qui avait la plus grande majorité en moi. Elle me disait de ne pas les laisser seuls. L’homme seul n’est rien. Unis, ils sont plus puissants.
“ ... Attendez !!! “
Allant à eux, laissant quelques soldats et peut-être la rose se retourner, je repris un peu mon souffle, les ayants rattrapés en deux-deux. Uniquement après avoir repris totalement mon souffle, je me redressais pour croiser leurs yeux. À tous, qu’ils soient “ responsables “ ou simples “ membres “ qui suivaient des ordres.
“ J.. Je veux vous aider. Que ce soit dans le possible assaut, ou pour mettre à l’abri des civils, j’aimerais vous aider dans cette bataille. “
Je ne mentionnais pas le fait que Alibaba pouvait aussi aider, mais cette informatrice avait toujours un coup d’avance sur moi. Pas très loin, un rongeur qui me pistait en cas d’urgence alla donc directement prévenir la miss tant du fait que j’avais trouver ma cible, mais aussi du fait que quelque chose se préparait. Elle serait prévenue dans les plus bref délais.
“ Je ne suis pas super fort, ou rapide, ou simplement connu... Mais... Je peux vous aider, d’une quelconque façon. Laissez moi une chance. “
J’attendais le feu vert pour alors avancer avec eux, voir changer leurs plans de façon inédites. Restais à voir s’ils allaient accepter l’entrée d’un nouveau facteur dans l’équation qu’ils avaient déjà analysée.
- - - - - -
Zayne Akimura, “ traitre ? “ de l’inquisition ?
Le vampire ne laissait absolument rien transparaitre. Il avait ses raisons, sa famille en otage, ou plutôt des informations cruciales dessus, il ne pouvait qu’agir selon le bon vouloir de cet homme. Pourtant, trahir Erwin avait été un réel coup de couteau en plein coeur. Il avait donc fait tout ceci à contre-coeur, jouer ses cartes comme ordonner, à moins qu’il n’ait une botte secrète en poche ? Observant la scène d’un regard vide, il n’aida pas à immobiliser Erwin alors qu’il aurait pu le faire et quand les choses avançaient drastiquement, il ne pu qu’être intrigué par une odeur bestiale. Sortant de nul part, voilà qu’une boule de poil était arriver ici, surprenant sans doute tout le monde.
Pas le temps de réfléchir, usant de sa vitesse et sa force, le vampire sauta sur la bête à poil roux et tenta de monter sur son dos et non pas le câliner mais bien broyer quelques os au passage. Après tout, il se devait d’assurer que le plan du “ père “ se passe comme prévu non ? La créature était une véritable machine parfois incontrôlable, mais le médecin se devait jouer son rôle de méchant et le faisait quitte à être blessé.
Cependant, un facteur inconnu allait entrer en scène et ce n’est pas les forces du Dog - qui revenaient petit à petit - qui allait dire le contraire. Concentré sur la bête, Zayne tentait de ralentir et gêner cette boule de poil, bien qu’au fond, il savait qu’il ne faisait que gagner quelques secondes, s’il ne se faisait pas éjecter immédiatement vu la différence de force entre eux.
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résumé:
Doooonc, Shiki encaisse les nouvelles et ... Prends la décision de se joindre à la fête.
Zayne de son côté essait d'attaquer la créature en tentant de le chevaucher et le câliner si fort qu'il lui en broierait les os. Erwin peut ressentir lentement mais sûrement ses forces revenir. Se pourrait-il que ?...
Shiki M. Eiki
Erwin
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Ven 17 Nov - 8:13
La froide fin des jours naïfs [4]
Une arrivée tonitruante ! Lorsqu'il avait détruit cette base sur le Nouveau Monde, la boule de poils s'était montrée toute aussi fine. On entre par la fenêtre, on arrache quelques membres et on envoie bouler le reste du corps. Malgré tout, la mort n'était pas son objectif. De nature, la destruction l'était, mais il avait appris à se contrôler sous les conseils d'Erwin. Sa véritable nature, enfouie sous des couches de défenses nées de la nécessité d'être le plus fort pour survivre, était encore recouverte d'une couche de suie, un apparat de crainte qu'il ne semblait actuellement pas pouvoir surpasser. Et pourtant, ses gestes étaient précis, et il arriver sur l'hypnotiseur avant que Zayne n'ait pu bouger. Ses petits pattes puissantes prirent la créature mi-homme, mi-démon par le bas du pantalon et l'envoya valser sur l'homme handicapé. Et tandis que Salomé arrêtait le coup avec son marteau, faisant valdinguer son allié dans la pièce, le vampire agissait pour tenter d'abattre Scratch. Quand il arriva sur lui, le petit animal envoya un coup en plein dans l'estomac de son ancien allié, par pur réflexe. Il ne faisait pas dans la demi-mesure.
- Zayne, marmonna Erwin en voyant celui-ci fendre la pièce pour se retrouver sur l'hypnotiseur.
Son ami... Non, il ne l'était plus. Observant la boule de poils, il lui désigna d'un signe de la tête les menottes alors que son énergie sembla subitement revenir. Un instant suffit à lui donner un regain de force. Son cœur sembla accélérer le mouvement pour envoyer plus de sang dans son corps, remplissant celui-ci étrangement. Sa cicatrisation se fit suffisamment rapidement pour qu'il ne fasse pas fontaine sur le sol, et il comprit que son cerveau était en train de sécréter quelque chose... Il avait été drogué.
- Qu'est-ce qu'il a fait ? Marmonna le rouquin en pointant le nez vers la terre tandis que Scratch avait disparu de son champ de vision.
Hope Stanley, Komari
Plus loin sur l'île, Komari accueillit avec une joie non dissimulée le sabreur à ses côtés. Elle l'aurait bien pris dans ses bras, mais sa race ne le lui permettait pas. Les blessures restaient superficielles, quoiqu'un peu douloureuses, mais pas suffisantes pour tuer quelqu'un. Après un court temps de concertation quant à la direction emprunté vers la base, elle reçut le signal du Den Den qui sonna pour lui indiquer qu'il fallait y aller. Après une tape amicale sur l'épaule d'Octave, et une main posée sur l'épaule de Shiki, elle partit à l'assaut. Les rues furent rapidement prises d'assaut par les révolutionnaires des deux leaders des contingents : d'une part Hope, de l'autre Komari. Ils étaient arrivés, étrangement, jusqu'à la base sans problème. Aucun civil dehors, aucune interruption d'un quelconque ordre. Même les marines qui devaient surveiller la ville...
- Une embuscade, marmonna Hope de son côté de la base.
Et il n'eut pas tort. Derrière lui, une vingtaine de marines sortit des baraques qui avaient sûrement été abandonnées par les habitants plus tôt dans la journée. Il fronça les sourcils et frémit : si les marines savaient, alors Erwin... Prenant son escargophone, il entendit les premiers coups de feu partir et son appareil exploser entre ses mains. En face de lui, le Commandant Trent, spécialiste dans les armes à feu. Il aurait du aller avec la Vice-Amirale sur place, selon les rapports de Maow, dans le cas où elle enverrait quelqu'un sur le terrain. Et elle ne l'avait pas fait, ce qui signifiait...
Qu'ils étaient perdus. La Vice-Amirale se trouvait en face de Komari et Shiki. Elle sortit de la base au moment où ils arrivèrent, tandis que l'escarméra sur la porte d'entrée dévoilait la manière dont elle avait su pour leur arrivée. Dégainant son arme, elle serra sa poigne. Son nodachi dans sa main était issu de longs entraînements. Elle allait le faire valoir.
- Dans la gueule du loup. Je suis déçue que vous ne soyez pas venus avec votre leader, je lui aurais fait passer l'envie de s'immiscer sur mes terres.
Elle souriait de plus belle. D'un geste simple et élégant, elle envoya ses hommes à l'assaut. Lorsqu'ils sortirent des bâtiments, ils vinrent s'attaquer aux révolutionnaires qui se trouvaient à l'arrière du peloton.
Erwin
Shiki M. Eiki
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Ven 17 Nov - 8:55
It's a trap !
Proposer mon aide n’avait été qu’une formalité, bien que ça ait été murement réfléchis. Je n’eus pas réellement une réponse, seulement une expression faciale de la part de Komari qui semblait enchantée à cette idée. Son plaisir étant le mien, c’est donc avec eux que je me mis à marcher vers la position qu’ils devaient tous prendre. Leur tactique allait être assez simple en soit : foncer dans le tas et submerger la marine. Après tout, quand on regarde le ciel et qu’on respire un grand coup, qui peut prévoir ce genre d’incident ? Tout comme un attentat non annoncé, ce n’est pas écrit sur un plafond ou ça ne se ressens pas. Techniquement, la révolution n’était même pas connue sur l’île. Ce serais un effet de surprise total.
Mais alors que le signal retentit et qu’il était temps de charger, tout se fit en quelques minutes. Fonçant dans les rues, s’était comme si... Suis-je le seul à trouver ça étrange ? Nous avancions dans les rues comme si de rien était. Aucune petite patrouille à bousculer au passage, nous foncions en ligne droite vers le bâtiment imposant se trouvant être la base marine. Une vraie promenade de santé. Remarquant le côté vide des rues comme si elles avaient été évacuées, je ralentis ma course pour me retrouver en milieu de peloton et visiblement j’eus raison de le faire. Tandis que nous arrivions officiellement sur la base, voilà que les choses devinrent plus clair.
“ C'est un piège ... “
Me mordant une lèvre, nous nous faisions clairement prendre en tenaille et en beauté. La directrice des lieux faisait son apparition ici-même et des hommes essayaient de nous prendre par l’arrière. Comment avaient-ils vu venir le coup ? Seraient-ils prévenus d’une quelconque manière ? Un traitre parmi nous ? Ou autre chose ? Faisant irruption à l’arrière alors qu’une véritable première vague d’ennemi fonçaient sur nous, je vins à donner un violent coup de fourreau, propulsant une lame d’air qui ne coupe pas mais repousse l’adversaire. Faisant reculer la plupart des hommes, je ne les avaient pas mis hors d’état de nuire, mais simplement stopper leur avancée pour le moins pressée.
“ ... Une embuscade. C’est pire qu’une averse alors que jusqu’à maintenant il faisait beau... “
Loin d’imaginer que cette phrase pouvait avoir un quelconque incident, en effet, Alibaba m’avait clairement préciser des détails sur l’île mais aussi ses dirigeant, mais ce détail-ci m’avait échappé : surtout... Ne parle pas de la météo avec la fameuse Penma. Il parait qu’elle a horreur de ça. Comme souvent, je récitais ce qui semblait être presque une prière puis je dégaina ma lame tenant en joug ces hommes et femmes qui ne faisaient que suivre les ordres. Je regrettais devoir me battre, mais nous nous devions de le faire non , Jetant un coup d’oeil vers les gens derrière moi mais aussi et surtout en direction de la rose tout devant de l’autre côté, je lui adressais un petit message assez simple.
“ ... Tu gères ? “
Pas besoin de préciser qui ou quoi, le schéma était on ne peut plus clair : Elle devrait s’occuper de la Vice-Amirale, tandis que moi, j’allais devoir m’occuper de ces hommes. Nos quinze coéquipiers se devraient de se dispatcher entre nous pour nous aider dans notre tâche pour le moins difficile. En effet, nous étions donc dix-sept alors qu’eux étaient facilement presque le double, avec une personne faisant à elle-seule aisément une vingtaine de ces troufions ? Ne me posant pas plus de question, j’envoyais de puissantes lames d’air pour repousser les ennemis et m’apprêtais à attaquer tout ennemis qui tenteraient de nous approcher de trop près. À défaut d’avoir les capacités martiales pour être une véritable “ lance “ pour la révolution, pour l’heure je pouvais toujours jouer un “ bouclier “ et protéger ces gens en m’interposant moi. Le sacrifice étant la base de tout choses.
“ Ne les laissaient pas vous prendre du terrain... Mais... Prenez leur absolument tout. “
La bataille pour Bulgemore commençait.
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Zayne Akimura, “ traitre ? “ de l’inquisition ?
Le vampire avait été propulsé sans réelle surprise. Discrètement, bien qu’encastré dans un mur, celui-ci souriait en coin. Scratch venait de lui péter quelques côtes et cela pouvait justifier le fait qu’il n’allait plus se donner à fond dans les combats à venir. Crachant un peu de sang, la créature nocturne ne pouvait que faire croire au père qu’il l’aidait. Mais une part de lui se résignait à ne pas abandonner le Dog. Comme dit plus tôt, il n’avait pas le choix et c’est pour cela qu’il agissait contre lui. Mais en tant qu’ex membre, il ne pouvait pas totalement lui tourner le dos, pas comme ça. C’est donc pour cela qu’il avait drogué le jeune Erwin. Afin de lui donner une large chance de pouvoir faire pencher la balance et laisser croire qu’au final cette attaque avait été un simple échec. Ce n’est pas comme s’ils pouvaient analyser le sang du Dog n’est-ce pas ? La seule erreur de jeu de rôle du vampire était celle de laisser afficher trop longtemps ce petit sourire satisfait et ce détail n’allait clairement pas échapper à l’homme qui comptait de base manipuler son fils de nouveau.
Retombant au sol après s’être extirpé du mur, le vampire toussa quelque peu, essayant de récupérer de sa blessure, mais des côtes cassées avec une telle brutalité, autant le dire ce n’est pas plaisant. Et dire qu’à son souvenir, la bête ne semble pas sérieuse mais simplement s’amuser... Qu’est-ce que ce serait s’il était sérieux. À moins que ce soit le cas ? Quoi qu’il en soit, le vampire espérait que sa tactique allait fonctionner, que sa drogue médicinale allait “ booster “ suffisamment le révolutionnaire pour qu’il puisse partir loin d’ici, loin de ces gens.
Relevant le regard vers le possible futur leader de toutes les révolutions de ce monde, il le laissait voir seulement pour lui. Il le lui disait à sa façon : “ Va “. Le vampire à la fausse identité essayait de lui faire comprendre : il ne voulait pas être sauvé. Le Dog ne devait en aucun cas rester ici plus longtemps, ou essayer d’emporter le jeune homme avec lui. Il se devait de rester là, car il n’avait pas le choix. S’il osait tenter sa chance, le Nakamura aurait aussitôt fait de planter ses crocs dans son bras pour lui faire relâcher une quelconque prise. Le vampire avait donner une chance au Dog de changer les choses et fuir. À lui de saisir cette chance.
“ ... Au revoir Erwin... “
Dit-il dans un murmure presque inaudible. Juste ses lèvres avaient bougées fébrilement.
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résumé:
Doooonc, Du côté de shiki : It's a trap !!!! Il tente donc de gérer le front arrière tandis qu'il laisse Komari gérer la Vice-Amirale.
Zayne de son côté est quelque peu HS, mais il espère que sa tactique permettra à Erwin de partir d'ici. Surprise, le traitre ne l'est pas tant que ça finalement. La pilule était un médoc fait de plantes qui va donner des forces à Erwin, avant qu'il ne rechute bien plus tard.
Shiki M. Eiki
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Ven 17 Nov - 19:28
La froide fin des jours naïfs [5]
Hope Stanley, Komari
Après un quelconque intermède qui fut vite interrompu par un Shiki en puissance, les révolutionnaires reprirent du poil de la bête devant les paroles de ce sabreur qui leur était pour l'instant inconnu. Qui aurait pu croire qu'il était promis à un somptueux avenir, sinon Komari dont le regard s'était embrassé. S'élançant sur la Vice-Amirale, celle-ci semblait déconcentrée, pestant contre le roux qui avait évoqué la météo. Elle n'aimait pas ce sujet bouche trou, ce sujet inutile qui était pourtant le cœur de sa base actuelle. L'ancienne station météorologique avait autrefois diffusé des produits chimiques qui permettaient de contrôler le climat de l'île. Aujourd'hui, ce n'était plus le cas, et l'île était replongée dans un hiver éternel dont elle se satisfaisait pleinement : si l'on ne connaissait rien d'autre, pourquoi en parler ? Pourquoi s'en plaindre ? Et les métaphores douteuses étaient bannies de par sa présence de l'île. Ainsi, elle vit la lame arriver mais n'esquiva qu'au dernier moment, se courba en deux avant de faire un pirouette en arrière.
- Oh, tu as failli m'avoir, ricana la Vice-Amirale. Je n'ai pas de temps à perdre avec des révolutionnaires comme vous. Dégage, femme-poisson.
Et elle s'élança vers elle. Son corps n'aurait pas du pouvoir toucher celui de la méduse, pas sans en subir un contrecoup. C'était la théorie. En pratique, elle avait déjà commencé à activer son aptitude spéciale : Corps Ardent. Cette capacité lui permettait d'utiliser pleinement ses attributs, son sang chaud. Elle était capable de créer du feu à partir des frictions que ses mouvements opéraient sur l'air, et de fait l'énergie libérée était susceptible de faire entrer en combustion les matières à son contact. Il s'agissait ni plus, ni moins que d'un style de corps à corps pur qui surprit Komari. La jeune femme arrêta l'attaque avec son nodachi, le faisant rencontrer les poings de son adversaire... Qui brisèrent son arme avant de poursuivre sa route jusqu'au torse de la rose. Celle-ci fut expulsée jusqu'à la maison derrière elle, aux côtés de Shiki, et s'encastra dans le mur.
- Zut, lança-t-elle en se relevant. Mon arme... Bah, je n'aurai pas besoin de ça pour te battre.
Et elle laissa au sol son sabre, s'élança vers l'opposante et commença à se déchaîner au corps à corps. De son côté, Shiki aurait affaire à des hommes qui combinaient leurs actions pour s'attaquer à lui au corps à corps et à distance, usant de leur parfaite synchronisation pour se saisir de chaque ouverture qui pourrait amener à blesser l'épéiste. Il avait un clair désavantage... Et c'était sans compter sur Octave. Le jeune homme avait fendu la foule de combattants, et s'était élancé dans les airs. Il s'était amélioré depuis les événements du Royaume de Luvneel qui l'avaient poussé à s'entraîner plus que jamais. Et d'un coup magistral, il arriva aux côtés de deux tireurs dont il saisit les crânes pour les assommer en les cognant l'un contre l'autre.
L'affrontement des révolutionnaires n'était jamais solitaire.
Scratch
L'énergie commençait à lui revenir. Le rouquin se releva progressivement. Il se sentait plus fort, et l'effet du granit marin... Bah, il était toujours présent, mais il pourrait s'en séparer. Il devait... Il devait se préparer à recevoir les clefs de Scratch. Il était sûr que la petite boule de poils réussirait à les voler. Il était certain, si certain de la réussite de cette brève opération, que lorsqu'il reçut son compagnon en plein dans le torse, il ne fut pas prêt à le réceptionner. Il trébucha, tomba et s'étala sur les fesses, le petit être de chair et de sang dans ses bras, grognant à cause de la blessure qu'il venait de recevoir.
- Saleté de... - Salomé, tue cette bête.
Le rouquin écarquilla les yeux. Il vit le marteau arriver, il vit l'attaque s'abattre, et au dernier moment se retourna pour que son corps prenne le coup à la place de celui de l'homme-bête. Le marteau s'arrêta à un centimètre à peine de son corps, grâce au parfait contrôle que la jeune femme en avait malgré son poids. Elle tiqua avec sa langue quand le père lui dit de s'éloigner et de lui laisser parler à son fils. Il lança avant un regard dédaigneux vers Zayne : ce type d'action n'était pas possible normalement, il aurait du être trop faible pour bouger aussi vite. Et il réussissait, inévitablement.
- Je te réglerai ton compte plus tard, fit l'homme en fauteuil roulant. La perte d'un être cher aurait dû provoquer une cassure psychologique chez toi. Je n'aime pas le fait que tu réussisses toujours à sauver les gens que tu aimes... Ou presque.
Et soudain, Erwin sentit son Haki s'activer de lui-même, et il se retourna. Il entendit le cri de détresse d'une jeune femme bâillonnée dans l'arrière-boutique. Celle-ci sortit finalement des ténèbres, le corps couvert de bleus, l'air abattu, les cernes qui transparaissaient sur son visage. Elle était fatiguée de lutter depuis tant d'années. Elle toussa, apparemment malade. Ses cheveux noirs avaient l'air plus sales qu'auparavant, quand il l'avait rencontré. Le rouquin fut sidéré de la voir dans cet état... Ou de la voir tout simplement. Il n'aurait jamais imaginé qu'il puisse un jour croiser à nouveau son chemin.
- Louise...
Son amie d'enfance, son amour d'enfance, Louise, était là, sous ses yeux. Elle pleurait, elle semblait morte à l'intérieur. Erwin continua de serrer Scratch contre lui pour le calmer, mais il tremblait à présent. La boule de poils sembla intriguée par cet état de faits.
Erwin
Shiki M. Eiki
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Ven 17 Nov - 23:32
It's a trap !
Pour une première opération, on peut dire que celle-ci débutait de manière très mauvaise. En effet, alors que l’effet de surprise aurait dû être une force dans cette opération, là, il s’agissait d’un piège des plus grossier. Les marines avaient prévue une prise en tenaille des plus oppressante et l’effet était immédiat. Nous devions nous séparer en deux groupes distincts tout en restant proche l’un de l’autre. Prenant les devants du groupe de derrière, je laissais mon amie s’occuper du gros morceau de cet assaut adversaire : la Vice-Amirale.
Me concentrant sur l’offensive, je tentais de tenir à distance les ennemis mais le nombre jouait en leur faveur et rapidement, je fus débordé. Malgré les interventions de mes “ collègues “, les marines gagnaient de plus en plus de terrain et tandis que je représentais le principal barrage entre eux et mes autres compagnons c’est un petit duo qui commençais à me mettre à mal. Un ennemi tirait des balles à distance tandis qu’un autre venait me harceler au corps-à-corps. Le plus redoutable dans cette histoire était le fait que via une synchronisation dont même moi j’étais jaloux, ils m’empêchaient de mettre hors d’état de nuire l’un ou l’autre. Ils étaient telle une lance et un bouclier. Quand quelque chose vise le bouclier la lance s’interpose et si on tente de briser la lance, le bouclier vient encaisser le coup. Prenant quelques coups et me défendant principalement des coups de feux, je vins à baisser ma garde quand une rose se fit propulser plus loin.
“ KOMARI !!! “
Jetant un regard vers elle, celui au corps-à-corps en profita pour me donner un coup dans le ventre qui me fit revenir à la situation présente. Je devais me débarrasser d’eux pour aider la demoiselle sans quoi, les choses pourraient très vite mal tourner. Octave vint à se rendre assez utile en pénétrant les lignes ennemies semant un peu le chaos parmi cette petite horde qui nous malmenait de plus en plus.
Parant divers coups, celui au combat direct contre moi cherchait à me désarmer et quand je tentais de m’en prendre à lui, une fois de plus des balles m’obligeaient de stopper mon attaque ou changer la trajectoire de celle-ci. Mince... Je me devais de me libérer de ce front et rejoindre celui de Komari pour qui je m’inquiétais de plus en plus alors que les coups s’échangeaient à une vitesse folle entre les deux femmes. Repensant un bref instant à ce tournoi où je l’avais rencontrer, je pouvais affirmer qu’elle avait gagnée en puissance, c’est certain à tel point d’ailleurs que je me demandais si je n’avais pas perdu du temps moi de mon côté. Secouant la tête, je me mis à grogner quelque peu face à ma situation stagnante. Seul, je ne pouvais pas vaincre ces deux-là, à moins ...
“ ... À nul sacrifice... Nulle victoire. “
Essayant de prévoir ma prochaine offensive, j’en déduisais alors ce qui pourrais me gêner le plus et acceptais de me faire blesser. Frappant celui qui était face à moi tout en courbant mon corps pour qu’une balle vienne toucher une extrémité d’un de mes bras, la balle pénétra mais ressortit aussitôt de mon corps me causant une certaine douleur sans que cela soit très handicapant. Ne stoppant pas mon offensive cette fois pour me protéger, je réussis à frapper l’homme qui était une partie du problème et ainsi, je rompis la danse infernale dans laquelle j’avais été conviée contre mon gré. Écrasant le torse de mon premier ennemi pour le garder au sol, j’envoya une lame d’air vers l’artilleur afin de le gêner et ainsi vraiment pouvoir défaire temporairement ces gens. Un sur deux, c’est déjà ça non ? Regardant vers Octave je vins alors à lui poser une simple question en priant qu’il puisse voir la confiance que je lui donnais à cet instant dans le coeur de cette bataille.
“ Tu peux les retenir aussi longtemps que possible ? J’ai besoin de quelques minutes. “
Prétentieux de ma part que de penser que ma présence pourrait changer le combat entre Komari et Penma, mais j’espérais beaucoup. Ainsi donc, voyant que je pouvais bouger, j’arracha brutalement une de mes manches pour alors enrouler le tissu autour de mon bras afin de stopper le léger saignement.
Une fois ceci fais, je fis quelques pas en invitant la foule à me couvrir suite à quoi, je tentais de retracer leurs mouvements. La rapidité déployée était presque difficile à suivre et une fois que j’eus l’impression de pouvoir être utile, je dégaina une de mes lames pour envoyer soudainement une lame d’air vers cette Vice-Amirale, espérant pouvoir interrompre un enchaînement et offrir une ouverture pour Komari. Restais à savoir si une seule ouverture pourrait changer le cours de cette bataille.
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7
Zayne Akimura, “ traitre ? “ de l’inquisition ?
Le vampire n’était qu’un pion dans cette partie d’échec. Mais pour le coup, il avait prouvé qu’un pion pouvait changer certaines choses. Son jeu d’acteur avait été exemplaire ou du moins à 99%. Restais à voir si Erwin allait saisir les opportunités que la drogue allait lui permettre de créer. Hors-jeu, il ne restais plus qu’à être spectateur et prier que tout ses efforts n’auraient pas été vains. Toutes ces préparations... Ces heures à travailler dur pour simplement au final quoi ? Dix secondes d’actions ? Sa seule vraie action digne d’une improvisation avait été le fait de le mordre pour goûter son sang. Ce sang que le rouquin lui avait donner lors de leur rencontre pour le sauver, ce liquide carmin qui l’avait comme charmé en un sens. Cette chose vitale qui d’une certaine façon les liaient à jamais. D’un côté l’amitié aussi bafouée soit-elle désormais et de l’autre le sang qui parcourait les veines de l’être nocturne. Il repensait à ces heures à confectionner cette drogue afin qu’elle soit le plus effective possible. Cette lettre qu’il a écrite et cachée quelque part dans les affaires du dog. Il avait mise celle-ci de façon si hasardeuse que même maintenant il n’était plus sûr de où elle était. Bref, il avait prit de nombreux risques, mais aussi fait en sorte que lui-même ignore des choses qu’en cas d’interrogation il soit innocent. Quand on ignore la vérité, on ne peut pas mentir n’est-ce pas ? Coup de poker ou coup de maître ? Ne dit-on pas qu’entre le génie et la folie il n’y a qu’un pas entre les deux frontières ?
Regardant l’homme ne fauteuil roulant, le vampire continuait de nier sa trahison qui n’en était pas tellement une. Il se devait de briser moralement le Dog, et en le trahissant comme il l’avait fait là, sa mission était accomplie. Les autres facteurs ne faisaient pas partit du contrat.
“ J... Je ne vois pas de quoi... Vous parlez. Nous l’avons juste... Sous-estimer. “
Lui un sauveur ? Il n’y croyait pas... Il n’avait fait qu’aider le Dog mais en aucun cas le sauver. S’il restait là trop longtemps cela allait vite dégénérer et pas en sa faveur. Il resta donc de marbre face au spectacle, approchant de l’homme en fauteuil comme pour assurer une possible garde. Observant les autres, il cachait sa douleur au thorax. Cela relevait d’ailleurs du miracle qu’il soit encore debout, mais sans doute était-ce le fait que le lieu ne soit pas le plus lumineux qui soit ET le fait d’avoir prit un véritable festin avant l’assaut de la créature.
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résumé:
Doooonc, Shiki est emmerdé par les deux marines principalement. Il se dit qu'il se doit d'aider Komari ( ... Ahhh l'amitié.... ). Il tente donc de briser le rythme du duo mais trouve pour seule solution que de prendre des dégâts. Brisant donc la synchro de ces gens il met au moins un des deux hors d'état de nuire avant de se tourner vers le combat Penma/Komari. Vu la diff de lv, il a du mal à les suivre en terme de déplacement et se concentre pour tenter d'envoyer une lame d'air pour gêner Penma.
Zayne semble nier les accusations du père et reste spectateur.
Shiki M. Eiki
Erwin
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Sam 18 Nov - 12:27
La froide fin des jours naïfs [6]
Encore un peu de temps. Juste un peu. La jeune fille devant lui était tuméfiée, battue, elle s'était rongée les ongles jusqu'au sang, et avait perdu une oreille dans une expérience qui avait du être affreusement mal menée. Essayant de tendre sa main vers elle, le rouquin observa un des hommes de son père, une sorte de garde du corps, s'approcher avec une arme tranchante, un katana. Il sentit sa voix hostile envers Louise. Il sentit ses intentions meurtrières. Il allait la tuer.
- Eh, Louise ! Allez, viens jouer !
La jeune fille était plongée dans un profond sommeil en ce milieu d'après-midi, mais elle daigna en sortir en entendant la voix de son ami. Tirant une tête d'ensommeillée, ses beaux yeux bleus franchirent le socle de sa fenêtre, au rez-de-chaussée. Elle était jeune, sept ans tout au plus. Son sourire se porta sur le jeune garçon et elle acquiesça finalement. Ils allaient pouvoir s'amuser en bord de mer ! Oh, ce joli bord de mer, cette eau bleutée de la fin de Grand Line. C'était là où se situait l'île sur laquelle ils étaient nés, sur laquelle ils avaient vécu, et sur laquelle ils grandiraient dans le plus paisible des environnements. La ville était surplombée par un grand temple aux allures moniales. Les chemins étaient tous en terre, battus et agencés pour que de l'herbe recouvre les bords mais que l'intérieur des parcours soit stériles
Les maisons étaient, pour la majorité, d'un blanc immaculé. Seules certaines demeures arboraient des couleurs bleutées qui rappelaient la mer alentours. Les entrepôts sur le port, quant à eux, étaient en bois. À mesure que le duo de garnements s'approchait, ils virent les pêcheurs qui revenaient de leur promenade. Louise se dirigea, impatiente, vers le navire sur lequel était son père. Elle lui sauta dans les bras, et il l'accueillit avec bienveillance. Quand il vit Erwin, un peu reclus, il lui fit signe de venir. Un fils, il en avait toujours rêvé, mais sa femme ne pouvait plus lui en donner après l'accouchement de leur enfant unique. Ainsi de temps à autres, quand il oubliait l'animosité des habitants contre le père du rouquin, il le prenait dans ses bras comme s'il l'avait fait. Il lui disait qu'il avait un peu grandi, sur le ponton de la mer, en sentant fort le poisson.
Avec le temps, le jeune garçon grandit et ces rapports se firent plus rares, jusqu'au jour où Louise disparut, et jusqu'au jour où son père sombra dans l'alcool. Ou était-il mort avant cet enlèvement ? Il s'en était peint un portrait si idyllique que le jeune homme mélangeait ses souvenirs de cette période bénie, et de la descente en enfer qui avait suivi.
Alors qu'il observait la lame s'approcher, le rouquin continuait de regagner des forces. Il se redressa avec force, il se redressa avec superbe. Le torse bombé, le menton haut, il semblait déterminé. Il n'était pas brisé. Il n'avait plus peur. Téméraire, impatient, son corps tout entier se dressait pour la justice. Il allait en découdre autant que faire se peut. Louise arrêta de gémir, le bourreau arrêta de s'avancer. Un frisson semblait l'avoir parcouru.
- Je ne me laisserai pas faire. Trop de personnes comptent sur moi. Je vais en finir ici, avec vous, et quand j'en aurai terminé j'irai aider mes camarades... - Imbécile, fit le père en tendant les clefs. Sans cela tu...
Et quelqu'un avait-il fait attention à Scratch, qui avait disparu des bras du rouquin quelques instants plus tôt. Alors que toute l'attention était focalisée sur le jeune homme, attendant un exploit de sa part, la diversion avait simplement très bien fonctionné. Les clefs disparurent des mains du père et le fauteuil fit un bond monumental en direction du mur. Loin de s'intéresser au sort du fils, tous se dirigèrent vers leur patron pour essayer de le rattraper tandis qu'un gazouillement pénible sortait de la bouche du vieillard. Sa course s'arrêta finalement contre le mur du bar, et l'une de ses roues sembla se briser.
Un instant plus tard, Erwin tenait dans sa main les clefs qui assureraient sa liberté. Il n'attendit pas, et défit ses menottes qui tombèrent à terre. Très rapidement, ses forces lui revinrent.
- On dirait que nous sommes dans une impasse, père. Scratch, mets cette jeune femme en sécurité et va aider nos amis à la capitale. Je ne voudrais pas que tu sois blessé.
S'il avait fait sortir ses camarades, ce n'était pas parce qu'il se jugeait suffisant pour gérer toute une armée de marine. C'était qu'il savait qu'en leur présence, il ne pourrait pas venir à bout de ses adversaires. Les dommages collatéraux étaient pénibles, dispensables. Quand la boule de poils fut loin, Salomé avait déjà donné des ordres identiques à ses hommes. Elle avait poussé Zayne, l'hypnotiseur, le bourreau et les quelques autres membres de sa clique qui se tapissaient dans l'ombre à partir. Ils n'étaient plus en position de force.
Komari
Komari avait fendu la foule de révolutionnaires et de marines en s'approchant à nouveau au corps à corps de la Vice-Amirale. Leur lutte était inégale, car l'épéiste ne pouvait pas utiliser ses techniques sans une arme suffisamment solide. Elle aurait du prévoir que de l'alliage ne suffirait pas pour cette mission, et faire investir ces saletés de contribuables dans du titane. Au moins, elle ne serait pas en situation de faiblesse. Si prochaine fois il y avait, elle devrait y penser.
Ainsi lorsque la lame d'air de Shiki parvint, la Vice-Amirale la sentit arriver en premier. Elle possédait un Haki de l'Observation d'une efficacité redoutable, ce qui n'était qu'un secret pour Shiki. Se servant d'un mouvement pour se décaler, elle obligea la femme-méduse à la suivre. Il s'en fallut de peu pour que l'air sous pression ne vienne infliger des dégâts au dos de la demoiselle. Un rictus sembla déformer le visage de la Pemma qui sembla penser que cette frayeur serait suffisante.
- A croire que tous les révolutionnaires sont incompétents à présents.
Et un nouveau coup enflammé vint propulser la femme-méduse, dans la direction de Shiki cette fois-ci. De son côté, Octave avait terminé de prendre soin des marines qui posaient problème à son camarade épéiste, et s'était tourné vers d'autres adversaires. Sa progression avait été spectaculaire grâce aux conseils de différents membres de l'Inquisition.
Quand elle se releva, Komari prit appui sur le sol et sembla à nouveau déterminée à combattre. Elle n'était pas prête de baisser les bras : s'il fallait y rester, elle y resterait. Les idéaux qu'ils défendaient étaient trop importants à ses yeux.
- On va l'attaquer en croisé. D'accord ? Lança-t-elle à Shiki.
À deux ils réussiraient à venir à bout de cette femme. C'était certain.
Erwin
Shiki M. Eiki
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Sam 18 Nov - 14:32
It's a trap !
Le combat était difficile de part la présence de la Vice-Amirale. Du côté des petits marines, la situation semblait passer de dure à gérable finalement, mais le gros poisson de la journée était encore libre de tout mouvement et faisait des ravages. Tandis que ma lame d’air fendait celle-ci, je vis à peine le mouvement d’esquive et la réponse de la Vice-Amirale. Sans les compétences martiales de la femme-poisson, j’aurais été gravement malade de mon geste qui aurait pu la blesser. La simple idée de possiblement blesser ma coéquipière me glaçait le sang. Il n’y a rien de pire que goûter à sa propre médecine. Pourtant, nous ne devions pas perdre espoir, à force de combativité nous pourrions venir à bout de cette dernière. C’est du moins ce que je me répétais pour ne pas flancher face à la difficulté de la bataille actuelle.
Komari tentait de faire jeu égal avec la dame en face d’elle, mais elle n’y arrivait pas. Pire encore, elle prit un coup qui la propulsa dans ma direction et c’est sans tarder que je rangeais mon katana pour la réceptionner et la laisser tomber mollement au sol.
“ Komari !!! Tu n’as rien ? “
D’ordinaire impassible, là, j’affichais clairement une inquiétude à son sujet et tandis que celle-ci est naturelle en soit, si la Penma avait l’oeil fin elle pourrait voir comment mon regard s’attarde sur la femme poisson. Il ne s’agit pas là d’une inquiétude classique non, elle pourrait vite tirer des conclusions quasiment certaines : je tiens à elle. Là était une possible ouverture et pour cause, dans ce genre de bataille où l’espoir est le principal carburant des attaquants, il suffit qu’une personne importante, et les liens qui unissent cette personne et ses subordonnés devient le fil conducteur qui les fait tous tomber. Effet domino. Tel le principe du shogi : si le roi tombe, la partie est terminée. Pour l’heure, il n’était pas difficile d’affirmer que s’il arrivait malheur à Komari, les troupes et moi particulièrement en prendrait un coup moralement.
Je restais proche d’elle, ne l’aidant pas à se redresser, ne voulant pas entacher son honneur et sa fierté. Je regardais simplement celle-ci et notamment ses habits déchirés, laissant voir des marques de plus en plus voyantes. Les brûlures étaient certaines et quand bien même il ne devait s’agir que de brûlures de premier degrés, elles pourraient passer au stade supérieur si elle continuait d’encaisser comme ça. Mais alors que j’allais protester, celle-ci me fit part d’un plan d’attaque. Me retenant de refuser, je lu en elle sa détermination. Elle n’est plus cette femme solitaire qui cherche une voie, elle, elle l’a trouvée sa voie et elle la suit à la lettre. Inspiré par ceci, bien que craintif à l’idée qu’il lui arrive du mal, je commençais à réfléchir. Elle se bat corps et âme. Qu’est-ce que je fais moi ? J’attends ? Je m’inquiète et me retiens ? Je ne peux pas continuer à me retenir, ce serais ruiner tout les efforts qu’elle met en place pour que l’Inquisition gagne cette bataille. Reprenant du poil de la bête en me disant ça, je me mis alors une double claque, laissant mes mains frapper mes joues simultanément avant de rendre son regard à la miss.
“ Allons-y. “
Mais avant de débuter l’assaut, je vins à me saisir de mon sabre blanc. Geste anodin que de lui passer mon sabre, pour tout bon épéiste qui se respecte cela pouvait vite avoir un tout autre sens. Une lame est une partie de soit, alors qu’est-ce que “ prêter “ un sabre ? Si Alibaba voyait ça comme moi, pour sur qu’elle m’accuserait d’encore bien des choses. Mais pas le temps de s’attarder sur ça, offrant la possibilité à Komari de se battre à sa pleine puissance via un sabre de qualité, pour ma part je sortis ma lame fétiche des 50 que je séparais en deux immédiatement.
Prenant un peu de recule, je me devais d’entamer mon attaque avant celle de Komari. Nos vitesses n’étant pas égales, je devais prendre de l’avance. Fonçant sur la Vice-Amirale sans trembler, je vins à frapper celle-ci avec force et vigueur, mettant en oeuvre les conseils de Chishiki-senseï. Quand on frappe un ennemi, on ne réfléchis pas, on ne laisse pas son corps agir, c’est le coeur qui parle. Il n’y a que lui qui peut montrer s’il tremble, s’il est enragé ou s’il pleure. L’esprit n’est rien et le corps non plus sans le coeur. Tentant une double frappe qui formerait un X, je me devais aussi penser à une parade si mon coup était esquivé et pour cause, il serait dommage de blesser Komari lors de cette attaque croisée. Aussi, mon coup partirait en écharpe dans le sens d’action de Komari afin que mes lames ne croisent pas son chemin mais l’accompagne et ainsi me faire entamer un mouvement de retournement au cas où Penma tenterait de passer derrière moi.
La synchronisation n’était pas parfaite, mais en un sens, cela rendrait plus délicat d’éviter cette attaque car le timing n’est pas parfaitement parfait.
- - - - - -
Zayne Akimura, “ traitre ? “ de l’inquisition ?
Le vampir restait à l’affût, mais son plan fonctionnait. Souriant que très discrètement, il fut surpris au dernier moment par l’apparition de la boule de poil. Tout se passait si vite que même si son odorat l’avait avertit d’un danger il était incapable de faire le moindre geste. Là résidait la grandeur de certains : leurs vitesses de pointes. Alors que le siège du paternel volait et s’écrasait dans un mur, l’homme restait bouche bée, sans pour autant perdre ce petit rictus qui signifiait bien des choses à l’égard du rouquin : Joli coup.
Cependant, les ordres retentirent et il était temps de réel adieux. Jetant un bref coup d’oeil vers son ex-ami, le médecin se cacha dans l’ombre disparaissant avec les autres. Une page se tournait pour Zayne Akimura, une période sombre commençait pour lui. Mais au milieu de cette descente vers les tréfonds des abysses, il espérait vraiment pouvoir apercevoir une dernière fois cette lueur d’espoir qu’il avait commencer à réellement chérir à sa façon : Erwin. Ainsi se sépare deux chemins qui s’étaient croisés, pour mieux se séparer ensuite aussi rapidement que leur rencontre avait eu lieu la première fois. Seule une marque pourrait orner la nuque du rouquin un tout petit temps, une sorte de souvenir aussi doux que amer pour le vampire, son sang étant encore présent dans sa bouche tant son goût était exquis. Un pêché mignon qu’il devrait oublier désormais...
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résumé:
Doooonc, Shiki rattrape Komari et s'inquiète. Penma peut observer une lueur dans son regard qui prouve que c'pas une simple inquiétude, mais bien une opportunité de briser le possible groupe. Il reprends du poil de la bête en voyant la détermination de son amie et lui prête un sabre. Pour sa part, il prends sa lame des 50 et attaque donc. Il tente une attaque en X sur Penma tout en prévoyant de possiblement esquiver Komari puis peut-être prévoir un mouvement de retournement si Penma essai de passer derrière lui.
Zayne disparait donc, faisant ses adieux à Erwin d'un simple regard.
Shiki M. Eiki
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Sam 18 Nov - 17:11
La froide fin des jours naïfs [7]
Tout le monde était parti, et à présent il était seul. Le rouquin semblait assez satisfait de cette situation, même s'il aurait aimé mettre fin à la menace de son père ici. Fuir n'aurait pas arrangé les choses, puisqu'à tous les coups, cela aurait entraîné l'échec de cette conquête : la Vice-Amirale aurait obtenu le soutien du père du rouquin. Avec un air un peu bougon, il vit cependant que Salomé avait posé son marteau. Ses armes étaient encore à sa ceinture, et à présent il pouvait s'en servir. Cependant attaquer quelqu'un qui n'était pas armé en retour... Et une ancienne camarade qui plus est. Le jeune homme ne pouvait s'y résoudre instantanément. Ce n'est que lorsqu'elle tapa dans ses mains qu'il comprit son erreur : le monde se déforma devant lui. L'espace s'était tordu, et il fut projeté en avant. Quand il apparut, la demoiselle tenait à nouveau son arme et le ciblait clairement pour le renvoyer en home run de l'autre côté de la salle.
Au dernier moment, il disparut et reparut derrière l'arme en repensant à la pièce telle qu'elle était à l'origine. Avec un peu de concentration, il pouvait la vaincre : depuis leur dernier combat, il avait réfléchi à son aptitude à déformer l'espace. L'écrase-espace comme il l'appelait avec sa sœur. C'était une aptitude faite spécialement pour venir à bout du jeune homme, mais il l'avait comprise quasiment en intégralité. Il savait qu'il ne devait pas utiliser sa vision mais ses souvenirs, car l'espace n'était déformé qu'entre lui et sa cible, et non derrière. Elle avait un contrôle visuel trop important.
- On va s'amuser, fit-il avec un rictus narquois.
Et alors qu'il disparaissait, il apparut cette fois-ci au-dessus d'elle. La balle qu'il tira avec son GunDager fut si vive qu'elle vint exploser auprès de son adversaire. Celle-ci balaya aussi rapidement les éclats de bombe qui s'étaient fragmentés dans la pièce. Le bar allait subir un sale quart d'heure, se dirent les deux opposants en continuant la bataille.
Komari
Que faire dans cette situation de lutte incessante ? Les révolutionnaires avaient tous du réfléchir à la question du futur. Étaient-ils prêts à sacrifier leurs vies actuelles pour un futur meilleur ? Avec un peu de courage et de sens, trempés dans un océan d'interrogations, les hommes et femmes qui poursuivaient la cause menée par le Dog semblaient déterminés à offrir au monde ce futur meilleur. Tous ? À vrai dire, certains avaient peur de ce que pouvait leur réserver l'avenir. Ils n'étaient pas dans une optique de réussite complète, et ils pensaient parfois même que leur cause était vaine. Le sens se perdait quand on luttait sans jamais se reposer.
Alors qu'ils avançaient vers Pemma, les deux membres de l'Inquisition avaient décidé d'attraper leur adversaire en tenaille. Celle-ci vit l'action arriver, elle la comprenait, elle la lisait. Et c'est ainsi qu'elle aurait pu se décaler sur le côté pour esquiver l'attaque. C'est ainsi qu'elle se serait permise de prendre du recul, et de tourner la situation à son avantage. Elle n'en fit rien, car la situation l'avantageait déjà.
Lorsque les deux épéistes arrivèrent sur elle, ses mains vinrent les bloquer, illuminées par le feu qui la guidait. Elle arrêta les sabres, et si un maigre filet de sang coula de sa peau, il fut rapidement cautérisé tandis que les sabres n'arrivaient plus à avancer. C'est de l'autre côté que le coup fut plus dur à encaisser : les attaques de Komari vinrent la déstabiliser, tandis que la force des hommes-poissons semblait lui permettre des prouesses assez uniques. Une de ses épaules faillit se disloquer, mais elle tint bon, et bientôt la douleur du feu devint insoutenable pour la femme-méduse qui recula.
- À moi maintenant.
Ses poings enflammés vinrent alors approcher Shiki d'elle et l'envoyer au sol en lui frappant tout simplement le crâne. Il risquait d'avoir les oreilles bouchées. Son attaque fut vive et douloureuse, et tandis qu'elle rejetait plus loin l'épéiste dont elle avait lâché les sabres d'un coup de pied dans le ventre, Komari profita de l'ouverture pour lui infliger sa première blessure depuis longtemps : son épaule sentit le contrecoup tandis qu'un os se déplaça. Elle ragea, se retourna et lui envoya une tarte dans la figure avec son étonnante puissance de feu.
- Garce, fit-elle en se dirigeant d'un pas vif vers Komari. Garce, garce, garce...
Et tandis que ses pas menaçants continuaient à prendre la direction de la demoiselle, celle-ci sentit que son heure risquait d'arriver plus tôt que prévu. Un instant, elle songea à fuir, mais à quoi bon ? Sa cause valait mieux que ça. Elle avait besoin de serviteurs loyaux et... La Vice-Amirale la prit gorge, et tout à coup elle hurla tandis que sa peau fumait. Elle allait la tuer. Elle allait lui faire fondre le coup et la tuer. « A l'aide » fit-elle intérieurement.
Erwin
Shiki M. Eiki
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Sam 18 Nov - 19:23
Sauver à tout prix !
Combattre ensemble, c’est plus dure qu’on ne peut le penser. Il ne s’agit pas de simplement foncer à deux pour porter un coup à autrui et se dire que le combat à deux est acquis. C’est quelque chose qui s’apprend ou qui instinctivement vient de soit, mais jamais ce n’est acquis du premier coup. Il y a tout un art avec le timing à adopter, les mimiques à utiliser, la manière d’être. Pour l’heure, ce n’est que la rage de vaincre qui nous animait ainsi que l’envie de faire gagner l’Inquisition qui nous pousse dans cette bataille et tandis que j’attaque la Vice-Amirale, je ne pense à rien d’autre outre le fait de trancher sa peau. Je vois du coin du regard la peau rosée de Komari, elle est aussi sur le point d’attaquer. Peut-être que le timing n’est pas parfait, mais nos chances de frapper quasiment simultanément sont quasiment sûres et c’est cette pensée qui ébranle ma concentration.
Une micro-seconde, un simple battement de cil et celle-ci s’interrompt, laissant à la demoiselle le temps d’intercepter mon attaque. J’écarquille les yeux en voyant qu’elle se blesse un peu en attrapant les lames mais que la chaleur dégagée par celle-ci semble soigner la plaie via cautérisation. J’en vins à me demander si la chaleur n’allait pas mettre à mal le métal de mes lames tant elle semble tout feux tout flamme. Vint le tour de Komari qui semblait en revanche faire un peu plus de dégâts à la mouette clairement de mauvaise humeur. Plutôt que d’enchaîner, trop choqué par cette interception des plus magistrale et cette démonstration de force édifiante, alors que je l’entendis marmonner quelques paroles il était déjà trop tard pour reculer. Un coup violent me sonna brutalement, allant même jusqu’à me faire lâcher mes armes et alors que je me demandais si je n’allais pas tomber inconscient, voilà qu’elle me file un coup de pied dans l’estomac me faisant cracher un joli gerbe de sang tout en me propulsant au sol sur un seul petit mètre, m’enfonçant plus dedans que m’envoyant plus loin. Merde merde merde... La douleur est d’une telle vivacité que même sans être médecin je peux le comprendre : elle a brisé des os. Le choc a été trop intense et rapide pour épargner mon corps qui a besoin de s’endurcir.
* Debout *
Un simple murmure, une pensée qui se repend dans mon cerveau. Un ordre, une logique implacable qui tente d’apaiser mes maux en tout genre.
* Debout ! *
Tandis que mon ouïe me semble morte - alors que ce n’est que temporaire - ma vision devient moins trouble et j’arrive à voir quelque chose. Une vision d’un point de vue quasiment K.O me faisant presque penser à une apocalypse. Le sol tremble, les mouvements tout autour de moi raisonnent dans le sol tant ils sont puissants. Mais malgré tout ces détails qui pourraient me fasciner en temps normal, ma vision et mon cerveau s’acharne sur un seul traitement de donnée : La Vice-Amirale qui tient Komari par la gorge.
* Debout !! *
Petit à petit, la vision me reviens et je pense pouvoir bouger. Je dois bouger, je force sur mes muscles, les implore au début avant d’ordonner de bouger. Je n’ai pas le contrôle de la circulation de mon sang dans mes veines mais j’essaie de croire que mon corps peut le faire. Aller saleté de coeur, fait ton travail de pompe plus vite ! Je n’entends plus, ou du moins je le pensais.. Les choses reviennent petit à petit et tandis que je vois Komari crier, c’est un son aigüe qui arrive à mes tympans endoloris.
* DEBOUT !!! *
Le cri est aigüe, mais devient de plus en plus audible, mais alors que je n’entends qu’à peine 10% de la vivacité de ce dernier, je me concentre sur mon corps, mon cerveau ayant compris que je devais agir. C’est un ordre, une nécessité, une obligation. Si je n’agis pas, elle va mourir et ça, je ne peux pas me le permettre. Je m’étais donner du mal pour retrouver Komari, je ne pouvais pas me permettre de la perdre aussi rapidement et aussi bêtement. Loin d’imaginer la mécanique du coeur et sa synchronisation avec l’esprit qui est différent chez chaque être, je vins alors à me redresser et agir.
Attrapant une lame à portée de main, je bondissais immédiatement pour frapper le plus rapidement possible. La douleur était intense dans ma cage thoracique, j’avais l’impression que bouger était dangereux pour moi, mais je le fais. Je hurle simplement le nom de cette personne que je désire sauver comme si ce cri venant du fin fond de mes tripes me servait à oublier la douleur. Ma main tient fermement le manche de mon katana ne désirant nullement le lâcher quoi qu’il arrive. J’allais devoir frapper à bout portant et non me contenter d’une lame d’air. En effet, si elle tentait de mettre Komari en travers de mon chemin, je pourrais ainsi stopper mon attaque. Je visais principalement ses poignets et y mettais toutes mes forces dans le coup. Un coup à corps perdu comme on dit.
Je fonçais sur cette femme qui menaçait mon amie grandement. Forçant sur chacun de mes muscles, laissant rugir mes cordes vocales, je ne faisais pas attention à un petit détail, mais quelque chose s’ajoutait à cet assaut. Une force indescriptible qui se manifestait via une sorte de picotement qui se propage de mon torse à mes bras. Concentré sur un seul objectif : sauver Komari. Rien d’autre n’avait plus d’importance pour moi, pas même ma propre sécurité et c’est pourquoi ma lame menaçait de s’abattre sur la Vice-Amirale et à moins d’avoir un moyen de défense supérieur que sa technique enflammée, le métal irait traverser sa peau comme du beurre, découpant le moindre tissu humain sur son passage. .
Suite à ça, si la marine ne faisait rien, je m’effondrerais au sol incapable d’assurer ma chute. Mon action me coutait énormément d’énergie et cela revenais du miracle que je ne sois pas mort suite à coup de tout à l’heure. Restais à voir si ma vaine tentative avait fonctionné.
/!\ Tentative d’éveil du haki de l’armement /!\
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Doooonc, Shiki se fait littéralement défoncer par Penma. Vu la diff de lv c'pas étonnant. Au sol, il n'a pas perdu connaissance mais n'en est pas loin. Tout semble au ralentit pour lui, son corps est en état de choc, ses sens un peu troublés, mais quand il commence à voir la VA qui tient Komari par la nuque, cela fait tilt. Il force sur son corps, son esprit ordonne au corps de bouger et c'est poussé par une force mystérieuse qu'il concentre toutes ses forces pour une attaque à corps perdu dans le but de sauver son amie. Se saisissant de sa lame, il bondis pour alors tenter de couper net les poignets de la Vice-Amirale bien que une attaque du genre soit dangereuse. Il se fiche de prendre un coup, prendre des dégâts que son corps ne pourraient supporter, mais il le fait quand même, pousser par l'envie de sauver Komari, quitte à échanger sa vie contre la sienne.
Tentative d'éveil de l'armement.
Shiki M. Eiki
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Dim 19 Nov - 11:45
La froide fin des jours naïfs [8]
Komari
Elle avait mal. Elle ressentait cette chaleur trop intense qui brouillait sa vision. Bientôt, elle mourrait. Si personne n'arrêtait la Vice-Amirale, elle ne donnait pas cher de sa peau. Sans essayer de déglutir, sans même essayer de se reprendre, la demoiselle s'avouait déjà vaincue. Son premier réel combat dans l'Inquisition allait la mener à la mort. Elle ne le regrettait pas: il fallait que des personnes donnent leur vie pour la cause. Pourquoi ce serait seulement du côté des marines ? « Pourquoi moi ? » se dit-elle. Une larme voulut couler le long de sa joue mais elle s'évapora à peine sortie. Quand soudain la poigne se relâcha, Pemma hurlait de douleur et donna un coup de pied qui envoya valdinguer le corps de l'épéiste qui venait de lui trancher une partie du poignet. Shiki arriva bien plus loin, au milieu des révolutionnaires qui semblaient prendre le dessus sur les marines de la base, grâce au soutien d'Octave.
La Vice-Amirale agit vivement, et elle serra un vêtement déchiré pour arrêter l'écoulement du sang, tout en maintenant son bout de chair pendant au reste de son corps. « Bien fait. » se dit la femme-poisson. Puis elle remarqua les pas de la blonde se diriger vers elle pour finir le travail. Elle espérait intérieurement que cette grognasse ne serait jamais plus capable d'utiliser sa main, et que quelqu'un viendrait sauver Shiki. Elle ferma les yeux et attendit que la mort vienne.
- Rankyâku !
Hope Stanley
Une demi-douzaine de lames d'air vint soulever un nuage de poussière entre les deux combattantes. La Vice-Amirale recula en observant la personne qui venait d'arriver, tenait sur son épaule le corps inconscient du Commandant Trent. Le sourire victorieux de Hope démontrait une certaine confiance dans ses aptitudes. Loin de lui l'idée de vaincre une Vice-Amirale, et pourtant loin de lui l'idée de s'avouer vaincu avant même d'avoir essayé. Quand la femme à la tête de la base de Bulgemore l'observa, elle grogna et fit simplement mine d'être vexée de ne pas pouvoir finir de mettre sa proie à terre. Cependant, elle l'avait suffisamment blessée, et elle doutait de pouvoir la voir revenir au combat maintenant.
- Octave, mets-les à l'abri, ordonna Hope au jeune homme.
Celui-ci acquiesça et vint se saisir avec précaution de la femme-méduse. Il pouvait observer les blessures sur sa peau : comment la Vice-Amirale avait-elle fait pour ne pas être intoxiquée par le contact de Komari ? Sûrement la chaleur qui avait agi plus rapidement que le poison. Quand il s'éloigna, il prit aussi Shiki au passage. L'un à côté de l'autre, il les laissa pour revenir dans la bataille. Ce brave Octave, ce serviable Octave.
- Shiki, fit l'épéiste en se tournant légèrement vers son ami. Est-ce que... tu vas... bien ?
Et elle toussa un peu de sang, sa gorge douloureuse et quelques uns de ses organes internes endommagés.
__________________
Un affrontement titanesque. Le bar venait d'exploser littéralement suite à un coup de marteau donné par la demoiselle, et esquivé par le rouquin de justesse. Elle avait déformer l'espace, l'avait tellement compressé que le choc sur le monde matériel s'en était ressenti. Et dire que ça aurait pu être son corps, avec un peu de malchance. S'élevant sur un toit, il utilisa ses dagues pour lancer une série de lames d'air. Celles-ci vinrent se perdre dans le nuage de poussière qu'elle souleva pour masquer son avancée. Il était relativement calme cependant, et son Haki de l'Observation fonctionnait à plein régime. Ainsi, lorsqu'elle parut à ses côtés après avoir aplati l'espace qui la séparait de sa cible, elle fut accueilli par une simple balle sonore utilisée pour la déconcentrer.
- Argh, lança-t-elle avec animosité. Erwin, tiens-toi à ta place ! Fit-elle en faisant tournoyer son marteau.
Mais déjà le rouquin s'était téléporté dans son dos et avait continué son action, profitant de l'avantage de la perte de l'audition de Salomé pour lui envoyer une douzaine de lame d'air si fines qu'elles auraient pu trancher le corps et les os. Elle se retourna au dernier moment pour les interrompre, et changer de position pour en esquiver une partie. Elle aussi possédait les deux Hakis. Elle aussi était une combattante expérimentée. Ils avaient vécu ensemble la formation de son père, et aujourd'hui ils étaient tous deux en train de s'entre-déchirer.
- Imbécile, marmonna-t-elle alors qu'elle prenait sur elle pour ne pas mettre un terme à ce combat embêtant en s'en allant.
Et alors que le rouquin préparait un nouvel assaut, il sentit brusquement ses forces décroître, comme une rechute. Il venait d'user de trop d'énergie. « Et merde, la drogue. » se dit-il intérieurement. Un coup de marteau qu'il encaissa avec du Haki sur la tête l'envoya voler à l'autre bout de la ville.
Erwin
Shiki M. Eiki
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Dim 19 Nov - 13:54
Le courage
Il existe une histoire contant le récit d’un royaume sauver par trois héros. Ce royaume était gouverné par un homme vertueux, ancien combattant mais qui à cause d’une blessure de trop ne pouvais plus se présenter sur un champs de bataille. L’homme était pourtant réputé pour avoir été un guerrier redoutable et sans doute est-ce à cause de ça qu’il avait été tant prit pour cible par de multiples contrées voisines jalouse de ses terres et ses propres compétences. L’homme était altruiste, courageux et charismatique. Des rumeurs circulaient comme quoi ses qualités l’avait mené à obtenir quelque chose de spécial. Mais suite à sa blessure, un doute planait sur le royaume. Qui allait protéger ces terre des armées ennemies qui avançaient petit à petit ? Les villageois étaient inquiets, mais l’homme d’un âge assez avancé lui avait une confiance totale en ses trois fils : Mushi, Yuki, Karisuma.
Trois valeureux guerriers qui faisaient la fierté de leur père. Aussi étonnant cela soit-il, ces trois frères ne se battaient pas pour la couronne qui serait bientôt remise à l’un d’entre eux, mais qui ? Pour l’heure, ces trois là désiraient voir prospérer le royaume et c’est ainsi que ces trois-là prirent leurs armes pour se présenter sur le champs de bataille alors que les ennemis commençaient à entrer sur leurs terres.
Sur la colline la plus élevée qui menait à la plaine où la plupart des batailles avait lieu, sur le point le plus stratégique de cette contrée, les hommes se tenaient prêt malgré l’horrible vérité face à eux : ils étaient pas assez nombreux. Au loin, on pourrais croire que les ennemis assombrissaient le côté vert de l’herbe. Là où ils passaient, le territoire perdait ses couleurs, un vrai chaos personnifié sous les traits d’une armées de presque mille hommes. Contre quoi ? À peine deux cents sous le commandement des trois frères. Pourtant, chacun sur son destrier respectif ne tremblaient pas, ils restaient fidèles à leurs crédos. Ils N’avaient aucune chance et pourtant, ils se devaient de le faire.
Et c’est le courageux Yuki qui ordonna l’assaut, fonçant le premier sur son cheval. Suivis de ses frères Mushi et Karisuma, les soldats bien que fébriles ne mirent pas de temps à accepter leur sort. Quitte à mourir, autant mourir en guerrier plutôt qu’en simple esclave par exemple. Le choc eu lieu, les hommes s’affrontaient avec toute la vaillance dont ils pouvaient faire preuve. Le sang se mit à couler des deux côtés et ainsi débutait une bataille qui resterait dans l’histoire et pour cause, trois choses marquèrent ce combat. Lors de la bataille, trois phénomènes firent trembler les rangs ennemis. Le premier fut de la part de Yuki. En effet, face au fait de voir ses hommes tomber les uns après les autres, ce dernier se rendait compte de la difficulté de sa tâche, mais malgré l’évidence qu’il risquait plus de crever que de revenir vainqueur auprès de son père, il se convainc de se donner à 200%. Son cri retentit si fortement qu’il fit trembler ses adversaire et on raconte que ses coups devinrent plus puissants. Peu de temps après malheureusement, la force de Yuki semblait décroitre et un archer réussit à le toucher laissant son sort incertain. Témoin de la scène, Mushi ne pu retenir ses émotions plus longtemps. Ce fut à son tour de crier sa douleur. Il sentait que quelque chose se brisait dans l’hypothèse que son frère bien aimé venait de se faire tuer, mais plutôt qu’abandonner, il se releva en titubant et continua le combat, mais clairement affaiblis, assaillit par des démons qui embrumaient son cerveau, lui aussi se prit un coup en théorie mortel. Et ce fut donc au tour du plus charismatique des frères d’agir. Repoussant ses ennemis tel un lion fier et implacable, il vu ses frères tomber un à un. Ses hommes et ses frères tombaient petit à petit. Dans sa tête, il imaginait déjà le royaume mit à feu et à sang à cause de ces barbares. Non.. Il ne pouvait pas laisser faire ça. Quel genre d’homme serait-il s’il laissait faire ça ? Rassemblant ses pensées protectrices et généreuses envers son peuple et surtout enragé par la pseudo mort de ses frères, un troisième et dernier rugissement retentit. Le lion laissa son hurlement parcourir tant ses rangs que ceux de l’ennemi et à la surprise générale, des hommes tombèrent par centaines inconscient. Une telle force n’avait été vu que de la part d’une personne : son père.
Malgré l’avantage, les pertes plus nombreuses du côté de ceux qui se faisaient envahir, le seul général d’armée adversaire sembla douter un instant. Voyant au loin le dernier fils du roi toujours debout et ce qu’il avait fait, le commanditaire de l’attaque n’eut que pour seule pensée la protection de sa propre personne. Il le voyait, cet ennemi face à lui n’abandonnerait pas, il se battrait jusqu’au bout quitte à mettre en danger sa propre vie, chose que lui-même n’était pas capable de faire. Vaincu mentalement et sa fierté ébranlé, l’homme fit une chose qu’il ne pensait pas possible : faire retentir la corne de rappel. Immédiatement, les centaines d’hommes restants se retiraient donc, abandonnant le combat à la surprise général des autres combattants. Ils avaient réussit à repousser l’envahisseur, mais à quel prix ?
Le temps s’écoula et quelques bonnes nouvelles se firent savoir très vite une fois les hommes soignés. Mushi et Yuki s’en sortirent bien qu’ils avaient frôlés la mort lors du combat et suite à cela, le père leur annonça une vérité. L’homme avait fait un souhait et prier pour que ses talents soient transmis à chacun d’eux, sans avoir un quelconque ordre de préférence. À la vue des récits, Yuki avait acquis le courage de son père, alors que Mushi avait gagner son altruisme et finalement, Karisuma avait eu le charisme. Ensemble, ils étaient destinés à régner et c’est sur ses mots que le père prit une décision qui resterait mythique pour l’époque : accorder la couronne à chacun d’eux. Ce n’est que plus tard que les frères se mirent d’accord pour que Karisuma règne en tant que monarque alors que eux-deux seraient ses principaux conseiller, mais le nom de la légende resta celui-ci : Les trois couronnes.
- - - - - - - - - -
Mon amie était en danger. Je ne pouvais pas rester là à ne rien faire. Quel genre je serais à m’apitoyer sur mes blessures et ne pas intervenir ? En forçant, mes paupières pouvaient bouger, mon esprit arrivait encore à ordonner des choses à mes muscles, et j’arrivais à bouger malgré la douleur de chaque mouvements, alors je devais agir. Sans m’en rendre compte, je faisais preuve de courage ou simplement de folie en poussant mon corps dans ses derniers retranchement, mais s’était ça, ou vivre avec la mort d’une amie sur la conscience et ça, s’était hors de question. Si quelqu’un devait mourir, alors ce ne serait pas Komari, je le refuse.
Retombant sur la quasi amirale, ma lame rencontra sa poigne de fer - ou plutôt de feu - et trancha. Mon esprit embrumé n’avait pas assez bien calculé son coup et n’ayant pas pu ajuster la précision de l’attaque ce fut une belle entaille plutôt qu’une séparation totale du poignet pour la Vice-Amirale. Retombant sèchement sur un genoux, je m’apprêtais à possiblement rattraper Komari, mais je fus pris de court. La femme aussi n’abandonnait pas et de nouveau, elle m’envoya un coup de pied qui malgré le croisement de mes bras devant mon visage me sonna et m’envoya dans le décor. Cette fois-ci, bien trop loin pour agir j’étais clairement impuissant et je la voyais... Cette silhouette s’approcher de la rose. Machinalement, je tendais mon bras comme si j’espérais que mon esprit pourrait agir, mais s’était perdu d’avance. Mon esprit me quittait en douceur pour se reposer malgré mon envie de continuer de me battre. J’avais besoin d’une belle dose de repos et de soins.
Je fus déconnecté de la réalité pendant un moment, loupant le sauvetage in extremis de ma comparse de bataille. Nous avions tout donner n’est-ce pas ? Mais ça n’a pas suffit...
Ce n’est que quelques instants plus tard que j’eus l’impression d’être plus léger. Tandis que quelques paroles arrivaient à mon cerveau, j’ouvris difficilement les paupières pour diriger mon regard vers l’origine de la demande. Quelle surprise quand je vis ces yeux d’un doré étincelant cerclés de noire. Est-ce Komari ? Tout est flou et j’ai du mal à articuler quelques paroles. Un peu de sang s’écoule d’entre mes lèvres alors que mon corps a du mal à se remettre de ces coups d’une puissance d’un tout autre niveau. Ma seule réponse si on peut considérer ça comme tel fut un sourire en coin et un mouvement maladroit, léger, presque instinctif. Une de mes mains essayait de s’attacher à la sorte de “ doudoune “ de son habit comme pour ne pas la perdre, suite à quoi, mon corps devint plus lourd pour l’Octave. La prise de ma main se relâcha et mes yeux se fermèrent. J’avais perdu conscience, mais le porteur pourrait éviter la panique en se concentrant et en sentant toujours que mon pouls était existant. La fatigue m’avait fait juste mettre en veille.
Codage par Libella sur Graphiorum
résumé:
Doooonc, Shiki est donc repoussé et la fatigue l'emporte. Il peine à se réveiller quelques instants quand Octave le chope et le traine, puis après quoi, il fait dodo de force.
Shiki M. Eiki
Erwin
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Dim 19 Nov - 17:41
La froide fin des jours naïfs [9]
Hope Stanley
- Tu as un corps bien résistant, constata la Vice-Amirale en se heurtant aux coups de Hope.
Les révolutionnaires semblaient remportés la bataille. Elle pestait intérieurement : l'île n'était pas extrêmement bien protégée, seule elle et quelques gradés avaient été envoyés sur ces lieux à présent inhabités. Parfois, comme lors de rituels, l'île était visitée par la Section Scientifique. Elle ne savait pas ce qu'ils faisaient ici : son seul objectif était de protéger les lieux et d'escorter ses prestigieux invités, rien de plus. À vrai dire, sa vie peinarde la satisfaisait. Et son fils aussi. Son enfant allait lui être enlevé. Une forme de tristesse la parcourut soudain, elle ne voulait pas être séparée de son bambin. Il n'avait que cinq ans... Elle continuerait à se battre jusqu'à la fin pour lui. Galvanisée par cette idée, ses coups redoublèrent de puissances, et elle assena des attaques si dévastatrice que soudain les flammes qui ne faisaient que lécher son corps se projetèrent vers l'ancien marine qui se décala.
Elle était devenue incontrôlable. Les multiples assauts qu'essuya Hope furent la preuve de sa grande force malgré le handicap que lui avait infligé Shiki. Avec un seul poing, elle était capable de prouesses remarquables. Quand il fut éjecté au loin, dans les airs, au second étage d'une maison adjacente à l'ancienne tour météorologique, le châtain n'en crut pas ses yeux. Est-ce qu'il était vraiment en train de perdre face à une femme qui venait juste d'être estropiée ? Alors que la tâche était censée être facile, elle faisait preuve d'une volonté remarquable.
Les membres de l'Inquisition au sol n'intervenaient cependant pas dans le combat. Ils ne pouvaient pas se permettre de perdre leurs positions. Et alors que le combat semblait parti pour continuer, les portes de la base s'ouvrirent en grand, déformées par une force monstrueuses. Une petite boule de poils rousse en sortit. Derrière lui, les gradés que la Vice-Amirale avait chargé de protéger la base étaient tous mis à terre. Elle regarda la bête en hoquetant de surprise, et mit une main devant sa bouche pour montrer sa surprise.
Scratch
- Qu'est-ce que... - Vous êtes la témoin d'une ère nouvelle, Vice-Amirale Pemma, expliqua Hope en redescendant sur le sol. - Vos foutus idéaux, à vous les révolutionnaires... Vous êtes vraiment...
Et soudain, un autre roux d'une autre sorte apparut, affaibli mais la tête levée, debout. Il n'oserait pas dire qu'il avait fui son combat, cependant la vision de son épuisement rendait les choses explicites. À ses côtés, le Commandant de l'Inquisition Pita observa en bas les personnes blessées et s'élança pour aller procurer les premiers soins.
- Bulgemore sera sous le contrôle de l'Inquisition à présent. C'est terminé. Je.... Je refuse ! Hurla la femme en s'enflammant à nouveau. Vous ne vous en sortirez pas comme ça, vous... !
Le rouquin arriva à son niveau. Il était apparu si vite qu'elle ne l'avait pas remarqué. Son épuisement était total, et quand le coup vint lui cogner contre la nuque, elle ne put que perdre conscience. Les révolutionnaires retinrent un cri de joie. Ils s'élancèrent à l'intérieur de la base et commencèrent à menotter les différentes personnes présentes dans la base. Pas un gradé ne sembla échapper à leur attention, et tandis qu'ils faisaient face aux derniers marines qui avaient échappé à Scratch, ceux-ci déposèrent les armes. Ils furent conduits dans les cellules de la base où reposaient quelques hors-la-lois. Par soucis de clémence, le chef de l'Inquisition ordonna à ce qu'ils soient gardés à part de ceux qu'ils avaient mis en cellule. On leur enleva leurs armes.
Quelques heures plus tard, l'infirmerie de la base était déjà prise d'assaut. L'équipe médicale de l'Inquisition dirigée par Pita était venue sur place après la bataille sur ordre du rouquin qui avait affirmer le drapeau de l'Inquisition sur l'île pour éviter que de nouveaux marines ne viennent s'aventurer ici, et qu'ils fassent reculer leurs troupes pour les éloigner de Bulgemore. Les navires des marines au port avaient été désarmés et un des membres de la branche de diplomatie de l'Inquisition avait commencé à parler aux habitants. Il allait leur falloir un certain temps d'adaptation, cependant cela n'était pas très grave. L'importance de ce point d'accès sur Grand Line allait prendre tout son sens dans les réunions à venir.
Entrant dans les lieux où les blessés étaient pris en charge, le rouquin alla au chevet de Komari. Elle avait été sévèrement blessée par la Vice-Amirale : leur combat avait du être âpre. Après tout, un rien aurait pu changer l'issue de cette bataille, et sans l'aide de l'épéiste qu'on avait placé à ses côtés, les choses auraient sûrement été toute autre. Ce gars était une aubaine.
- Erwin Dog, chef de l'Inquisition. Komari est sous mon commandement. Je te remercie sincèrement de l'avoir aider, fit le jeune homme en inclinant son torse en direction de cet homme, ce sauveur du jour. Puis-je savoir qui tu es ?
Plusieurs personnes avaient ralenti le pas en voyant arriver l'homme qui était en charge de tout cela. Maintenant que les marines étaient emprisonnés – et en train d'être soignés pour ceux qui avaient été blessés – il fallait s'occuper de tout autres sujets. Il sourit à l'homme en face de lui tandis que la femme-méduse dormait, le souffle régulier, à ses côtés.
Erwin
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Dim 19 Nov - 19:11
Soulagement
Perdre conscience, c’est comme un lourd sommeil qui vous emporte. On se sens comme flotter. Mes douleurs disparaissaient entièrement et je n’avais qu’une vague impression de flottaison. Est-ce quand on meurt c’est pareil ? Je ne saurais le dire. Perdu entre cet état de flottaison et mon esprit qui divague, c’est donc inerte qu’on me transportais, me déposais et prenais soin de moi une fois que la bataille fut finit.
Ce n’est qu’un large temps plus tard, une fois sortit d’affaire que je revins timidement à moi. La sensation est étrange. On a l’impression de revenir d’une longue absence, on se réveil suite à un sommeil qui semble avoir duré des siècles. Et tandis que mon cerveau était aussi lourd qu’un navire de guerre, je tentais d’articuler quelques mots avant de laisser mon regard parcourir la pièce.
“ K... Om....ari... “
Difficilement, je tournais la tête sur le côté avant de voir la pièce. Grande, blanche, de multiples corps se trouvaient là. Une infirmerie ? Peut-être... Quoi qu’il en soit, quand je réussis à tourner la tête de l’autre côté, je vis une bouille rose, une chevelure du style éclatée et deux petites cornes. Mon corps agissant plus vite que mon esprit, je tentais de me tourner vers elle, mais rapidement, une vive douleur à la poitrine m’empêcha de finaliser mon geste. Lâchant un léger râle de douleur, je vins à m’allonger de nouveau en grimaçant quelque peu. Et ce n’est qu’à ce moment que j’entendis des mots. Bien qu’ils étaient à moitié mâchés à cause de mon esprit encore embrumé, je compris le message. Si j’avais eu plus de force, j’aurais pu montrer un air grandement étonné, mais à la place, c’est une mine fatiguée qui se montrait au Dog.
Ainsi donc, le chef en personne du mouvement révolutionnaire encore nouveau était là. C’est rare de nos jours de voir les “ généraux “ se déplacer eux-même. Essayant d’enregistrer les informations que mon cerveau captait à peine, je me devais de faire un tri. Du repos, il me faut surtout du repos. Incapable de répondre pour le moment, mes lippes tentaient malgré tout de bouger, mais ce fut sans compter une intervention pour le moins... Inattendue.
“ Laissez-moi passer !!! Je dois le voir !!! “
Une personne semblait vouloir passer de force plusieurs personnes qui devaient assurer la sécurité. Celle-ci ne payait pas de mine et ne ressemblait pas à un danger, mais elle refusait de s’identifier prétextant avoir un “ ami “ à voir. C’est donc ainsi qu’Alibaba tentait de forcer le passage, bien moins calme que d’ordinaire. Se faufilant grâce à sa taille, quand elle perçu le rouquin elle se jeta presque à son chevet pour alors laisser voir une mine soulagée. Reprenant ses esprits et ne faisant même plus attention aux gens qui lui rappelaient une fois encore de se présenter, celle-ci se décida enfin de se plier à l’exercice.
“ Je suis Alibaba, hmmm... Une informatrice dira-t-on. Pour la révolution, mais j’accompagne surtout cette forte-tête. “
L’atmosphère se détendant quelque peu, voilà que plusieurs rongeurs semblaient se joindre à la miss, rentrant dans diverses poches de ses habits. Une amie de la nature ou au moins des rongeurs. Retournant son attention sur les victimes, elle ne fit presque pas attention au rouquin connu de tous pour alors aller proche de la femme-poisson. Ainsi donc voilà la femme que le Eiki cherchait ? Elle pencha la tête avant de tourner son attention cette fois ci sur la personne la plus importante de la pièce : Erwin. Clignant des yeux, c’est après une seconde que l’évidence sauta aux yeux et qu’elle se racla la gorge. Gênée ? Quelque peu, mais le Dog n’était pas connu pour être violent... Si ?
De mon côté, je n’avais pas suivis cette entrée en scène des plus détonante, mais mes forces me revenaient petit à petit et tandis que je posais une main sur mon thorax, je tentais de me redressais en position assise, en vain. Qui je suis hein ?
“ ... S... Shiki... Eiki. “
Il n’avait sans doute jamais réellement parler de moi, ou alors via un miracle. Loin d’imaginer que nos destins s’étaient déjà frôlés dans le passé et que des alliés auraient pu mentionner une fois mon nom, je vins alors à chercher le regard du rouquin, alors que je souriais à la miss présente à mes côtés. Alibaba allait bien ? Tant mieux. Mais ce qui me rassure le plus semble l’état de sommeil de Komari, malgré les bandages qui recouvrent son ventre principalement... Un peu comme moi d’ailleurs. Ventre et crâne n’avait pas échappé aux soins.
“ S... Sous... Votre... Commandement ? ... Elle a .. Rejoins l’inquis...sition ? “
Elle qui était si solitaire il y a quelques mois de ça... Elle avait bien avancée. Reprenant mon souffle, je vins à de nouveau gémir de douleur au moindre mouvement trop osé.
“ ... P ... Prenez soin d’elle ... “
Cela sonnait comme une futur séparation. En effet, mon objectif était juste de m’assurer qu’elle soit libre et tel était le cas. Mais tandis que je refermais un peu les yeux pour me calmer, Alibaba jeta un regard au Dog comme si elle attendait des dires digne d’un leader et se permit même un simple petit commentaire qui m’échappait à moi, et à la rose encore visiblement endormit.
“ ... L’amour j’vous jure. “
Loin d’imaginer la profondeur de ses dires et les diverses preuves qui pourraient être apportées à son jugement, elle souriait en coin, alors que moi, je ne relevais même pas.
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Shiki M. Eiki
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Dim 19 Nov - 19:49
La froide fin des jours naïfs [10]
Un sourire apaisé tira les traits du rouquin vers le haut tandis qu'Alibaba prenait place. Elle avait l'air assez peu consciente de la présence du jeune leader dont les yeux allaient et venaient entre sa personne et l'épéiste roux. Une main sur le menton, il attendit que la scène soit terminé et se contenta de lui ajouter un sourire sincère sans réaction particulière : de toute évidence elle n'avait pas menti quand elle disait qu'elle était là pour son ami. Quand enfin il se présenta, il fit preuve de respect et de courage. Au lieu de rester allongé, il se redressa. Il acquiesça à ses questions, et lorsqu'il continua, le rouquin ajouta :
- Je n'y manquerai pas. Cependant, il est tout à fait possible que tu prennes soin d'elle toi-même. La cause qu'elle défend la mènera sur des fronts dangereux, et elle continuera sa bataille. Nous sommes nombreux à vouloir défendre nos idéaux comme elle les défend.
C'était une proposition plutôt claire, une invitation. Il lui demandait de faire un bout de chemin avec lui, et de s'aventurer sur des terrains qui pourraient être risqués pour certains, suicidaires pour d'autres, mais néanmoins plein d'aventures. Attendant sa réponse, il observa derrière le lit d'une autre personne à qui on avait bandé une grande partie du visage. Il n'avait pas eu le temps d'aller à son chevet, et comme elle risquait d'être celle qui lui prendrait le plus de temps, il avait décidé de s'épargner ses obligations dans un premier temps.
Alors qu'il s'apprêtait à reprendre la conversation une fois la réponse de Shiki entendu, un hurlement retentit dans la salle. Il provenait de Louise. Le jeune révolutionnaire se leva, s'excusa auprès de l'épéiste et se dirigea d'un pas pressé au chevet de la demoiselle qui, semble-t-il, s'était réveillée de son sommeil. Elle avait aussi tiré Komari qui ouvrit les yeux avec difficulté pour les tourner instinctivement vers ceux de Shiki. Quand elle le verrait, son visage s'apaiserait.
- Louise. Louise... C'est moi. Erwin.
La jeune femme s'arrêta de hurler. Ses mains tremblotantes vinrent se poser sur le visage de son ami d'enfance et elle observa ses doigts bandés, et parfois mis sous atèle. Dix. Elle en avait encore dix. Un léger temps de soulagement la parcourut avant qu'elle n'inspire profondément. Ses yeux parcoururent la salle rapidement, et sa tête bougea un peu trop vite dans la foulée. Elle se la tint, sentant le bandage qui couvrait l'oreille qu'on lui avait retiré.
- Qu'est-ce que... Oh. Léon. Léon... Mon amour...
Elle se mit à pleurer en se tenant le ventre. Pita amena alors le rouquin un peu à part et lui rapporta ce qu'il avait constaté à son sujet : elle avait sûrement été enfermé pendant quelques semaines, et avait subi des sévices d'ordre physique, jamais sexuelles. Cependant, elle était tombée enceinte un peu avant d'être capturée. Cela faisait à présent trois mois qu'elle portait le fruit de ses rapports avec un homme en elle. C'était un miracle qu'elle ait réussi à garder son enfant si longtemps.
Une bonne nouvelle ? Cela semblait assez peu probable. Se tournant vers Louise, Erwin commença à lui parler. Elle ne lui répondit pas, mais lorsqu'il concentrait son Haki sur son esprit, elle pouvait les voir : ses souvenirs. On l'avait capturé pendant une nuit très sombre, sur le bateau sur lequel elle naviguait avec son époux et leur équipage. Ils étaient devenus pirates, en quête de liberté d'une terre où atterrir. Tout allait pour le mieux. Elle la capitaine... Et puis elle se réveilla, au beau milieu de la nuit. Elle alla faire une balade sur le pont quand tout à coup l'espace autour d'elle se déforma. La pluie battait son plein, un coup l'assomma.
- Nous allons le retrouver, d'accord ? Repose-toi, Louise...
Elle ne semblait pas réellement reconnaître Erwin. Quand elle y pensait, il y avait cette image d'un petit garçon de six ans qui resplendissait dans son esprit. Elle n'arrivait pas à faire le lien. Sûrement encore sous le choc. Se relevant, le rouquin se dirigea vers l'Eiki quand Louise se fut rendormie. Il avait sûrement eu le temps de parler un peu avec Komari, mais celle-ci avait finalement cédé à nouveau au sommeil.
Aux côtés de la femme-méduse, il sembla pensif. Il laissa le jeune homme et Alibaba lui parler s'ils le désiraient, sinon il concerterait le dossier médical de l'une de ses récentes recrues...
Erwin
Shiki M. Eiki
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Dim 19 Nov - 20:41
Appel à l'aide.
Allongé aux côtés de mon amie, elle-même avec une autre de mes amies à ses côtés, je me sentais mieux, soulagé. La bataille était terminée et semblait gagnée d’ailleurs. Ou alors si on a perdu, ils semblaient très compétents dans le fait de cacher des choses. Bref, plus concentré sur le bien être de la femme-poisson je dirigeais mon attention fébrilement vers le rouquin. Celui-ci fit une simple remarque qui me fit travailler les neurones. En effet, il m’invitait à la protéger moi-même, mais quand on voit comment les choses ont tournées, suis-je réellement capable de l’aider ? Suis-je fais pour la protéger ? Que puis-je faire, moi qui me fuis fait rétamer par la Vice-Amirale ? Cette défaite avait ébranlé mon esprit combattif, le rendant plus fort de manière générale, mais aussi fragile face à la possibilité de perdre. Après tout, personne n’est invincible, non ?
Réfléchissant quelque peu à la question, je laissais le Dog s’échapper en douceur pour aller à un autre chevet. De mon côté, je tournais la tête vers la femme-méduse qui dormait encore, puis vers Alibaba. Celle-ci me souriait avant de hocher la tête l’air de dire “ toi alors ... “. Esquissant un léger sourire, je me mis donc à scruter le visage de cette personne. Si différente... Ne serait-ce que sa couleur de peau était sujet à de nombreuses discussion dans ce monde. Des gens en riraient, d’autres se moqueraient et peut-être même que des gens se sentiraient choqués ? Pour ma part, je devais avouer trouver ça intéressant, voir même mignon. Avec sa chevelure et sa sorte de paire de cornes, je ne pouvais qu’être attiré par celle-ci. Je tentais de tendre une main vers ces dernières, mais je me stoppais encore une fois, Alibaba ayant eu le temps de lever la main comme pour m’interdire d’oser cela.
Regagnant des forces, je vins doucement à voir la belle rose se réveiller faiblement tout comme moi tout à l’heure. Les soins appliqués à elle semblaient de très bonne qualité, mais cela ne veut pas dire qu’elle pétait le feu. Bien au contraire même, elle se devait se reposer. Ainsi, je n’échangeais pas autant que prévu avec elle. Juste un sourire, et une réponse à ça question d’il y a quelques minutes si ce n’est pas une question d’heures.
“ ... Ç... Ça va mieux. “
Je fis une légère grimace ne remarquant pas sa mimique de réponse. Elle venait de céder de nouveau à sa fatigue. Mais elle était vivante et ça, c’est le principal. Soulagé comme pas d’eux, ce n’est qu’après une petite minute que je captais le retour du révolutionnaire mondialement connu. Tandis qu’Alibaba souriait au Dog, ayant bien vu le fait qu’il regardait l’état de plusieurs patients et non seulement ses amis proches, moi, je vins user de quelques unes de mes forces pour essayer de parler avec lui.
“ ... Pourquoi te bas tu Erwin ? “
Après tout... Peu de monde souligne cet état de fait, mais il est jeune. À tout casser la vingtaine et pourtant, il était la personne sous le feu des projecteurs ces derniers temps, surtout grâce à son attaque d’Impel Down. Toujours est-il que des gens de son âge en général cherchent un travail; s’occupent de leur famille, de proches, mais en aucun cas se battent comme il le fait lui et ses compagnons. Leader d’un mouvement révolutionnaire qui gagne en puissance à malgré vingt années... S’en rend-t-il compte ? En quelques mois, quasiment une année, il avait changer ce monde en le secouant. Restais à voir les conséquences de ces secousses.
“ ... J’ai vu l’injustice qui meurtrit ce monde... J’ai subit cette dernière, incapable de faire quoi que ce soit. Et aujourd’hui encore, je me sens quelque peu incapable de faire quoi que ce soit. Je ne suis pas assez fort. “
Restais à voir son avis de son côté sur la question. Après tout, je n’avais beau pas être un exemple de force physiquement parlant, il fallait peut-être souligner le fait que je venais de me battre avec un adversaire clairement plus fort que moi dans le but de protéger une personne “ chère “ non ? Le doute s’installait un peu dans mon esprit, mais un doute naturel.
“ J’aimerais changer ce monde. Aider à lui faire voir une lumière qui mérite d’être mise en évident. La marine... Les hors-la-lois...Pirates... Les... Décimas... “
J’avais conscience du danger que le monde court. Je ne m’arrête pas comme certains juste sur le sujet du gouvernement, non, je ciblais bel et bien toutes les factions dites “ corrompues “. Après avoir repris assez de force, je vins à chercher sérieusement le regard du Dog, faisant alors une demande officielle.
“ ... A... Aide moi... S’il te plait. “
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Shiki M. Eiki
Erwin
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Mar 21 Nov - 21:19
La froide fin des jours naïfs [11]
La question était excellente. Elle aurait pu pousser le rouquin à déballer sa vie et à lui donner des informations qu'on aurait jugé personnelles. Il ne s'en serait pas privé quelques mois auparavant. Aujourd'hui, il se tenait à carreau : moins les gens en savaient sur lui, moins ils étaient danger. Et pourtant ! Ah, cette si belle carrière qu'il avait épousé, cette cause dont il s'était rapproché pour finalement y adhérer fermement. Tout n'était qu'histoire de circonstances, et cela, il le lui dirait. Il lui dévoilerait l'existence du Cipher Pol 9, un groupe d'assassins qui géraient des situations délicates pour le Gouvernement Mondial. La prise d'otage de Micqueot, de sa famille, qui l'avait poussé à déserter ses responsabilités : c'était l'une des plus grandes décisions qu'il n'avait jamais prise. La suite, son aide à la Révolution, n'était qu'une histoire de cicatrisation. Il voulait aider le monde à mettre du baume sur la plaie qu'était le Gouvernement. Il voulait l'aider à en finir avec cette entité qui se croyait supérieure, au profit d'un dialogue entre les peuples qu'il voyait comme salvateur.
Enfin, lorsqu'il eut fini d'expliquer brièvement sa position, il continua d'écouter son interlocuteur sans l'interrompre. Ses idéaux se tournaient dans la même direction que les siens. Avec un sourire apaisé, Erwin ne chercha pas à sonder son esprit : il voyait que ces yeux transpiraient l'honnêteté. Il lui fallait ainsi lui accorder ce qu'il demandait. De l'aide... Il allait sûrement plus lui en apporter que le rouquin ne lui en donnerait.
- Individuellement, nous manquons tous de force, révéla sans surprise le jeune homme. Nous ne sommes la Révolution que si nous travaillons de concert pour réaliser des objectifs communs.
Avec un sourire, il se leva et toucha son torse. Sa cicatrice, pendant un instant, l'avait élancé. Il ferma les yeux et se concentra sur cette petite douleur qui n'était plus qu'un souvenir. Il ne s'était pas battu à Impel Down. Il n'avait fait qu'amener des personnes d'un point A à un point B. Son pouvoir était une bénédiction... Il n'était cependant pas le plus pratique en combat frontal. Au moins, esquiver les coups relevait du jeu d'enfant. Quand il se retourna vers Shiki, son air était devenu sérieux. Il était tout autant déterminé que lorsqu'il avait du protéger sa famille, la première fois.
- Je t'aiderai, et tu m'aideras. Nous sommes camarades à présent, Shiki Eiki.
Puis il se tourna vers la jeune blonde qui l'accompagnait et ajouta :
- Toi aussi, Alibaba...
Quelques personnes s'étaient tournées vers la scène qui se produisait dans l'infirmerie. Des médecins, des personnels soignants, tous étaient captivés par ce qu'il se passait. Inévitablement, le roux alité avait été amené à devenir le premier homme qu'Erwin aurait jamais recruté sur Bulgemore. La prise de cette île, les conséquences qui allaient en découler, tout était encore à réfléchir. Avec de grandes décisions à venir, une grande rencontre à diriger, le jeune homme était prêt à tout pour affirmer le pouvoir de l'Inquisition dans les combats à venir. Fermant les yeux, il se mit à penser à la raison pour laquelle cette île était à présent sous leur contrôle... Et il acquiesça mentalement, avec détermination.
Plus haut dans la base, le bureau de la Vice-Amirale avait été fouillé de fonds en combles par quelques révolutionnaires, dont Maow Rockal. L'informateur y avait trouvé quelques dossiers dont les compte-rendus d'expédition de certains gradés, et l'exploitation stoppée d'une mine au nord de l'île. Ce n'était pas étonnant que les ressources minières de ces lieux aient été aussi longtemps délaissées avec l'île au Trésor juste à côté. Bah, Erwin s'intéressait beaucoup trop à toutes ces mines, récemment. Cela ramenait sans cesse le Maître-Espion à penser qu'il se rapprochait de plus en plus de ses ambitions commerciales. Ça et la transaction à venir sur Dwarf Town... Tout semblait aller parfaitement dans le sens qu'il cherchait à prendre.
Erwin
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
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Mar 21 Nov - 21:57
Un nouveau départ.
Erwin Dog. Ce nouveau révolutionnaire qui est monté en un rien de temps à un tel niveau. Il provoque le scandale chez les mouettes, l’envie chez les rapaces de chasseur de prime et autant d’admiration que de jalousie - peut être - chez ses comparses. Ainsi donc, j’écoutais attentivement son long discours pour répondre à ma question. Je désirais vraiment me faire une idée de qui était ce jeune homme, s’il méritait d’avoir ma confiance ou si au contraire il n’était que comme les autres. Attendant patiemment, de temps à autre je jetais un regard bienveillant vers Komari. Son sommeil réparateur était attendrissant et pourtant, les bandages sur son corps ne faisait que raviver une certaine douleur chez moi. Aujourd’hui j’avais été impuissant, mais je ne le serais plus jamais... Telle était la promesse que je me faisais à moi-même tant pour elle que ceux qui m’entoureraient.
Par la suite, quelques commentaires vinrent à faire guise d’arguments et de réponse à mes paroles. Je désirais donc le rejoindre que si lui aussi désirait que je rejoigne ses rangs. Le fixant quelque peu en faisant abstraction de la douleur qui m’envahissait au moindre mouvement, quand il fit retentir les mots suivants, mon coeur manqua un battement tant l’émotion était forte : Nous sommes camarades à présent, Shiki Eiki.
Quand il affirma la même chose pour Alibaba, celle-ci se contenta de sourire, heureuse de l’apprendre. Moi, je ne réalisais pas encore l’étendue des changements que ça allais m’apporter dans ma lutte de tout les jours. Que ce soit rester désormais aux côtés de Komari et Alibaba, ou servir les intérêts de ce mouvement révolutionnaire. Pourtant... Malgré ces incertitudes qui m’assaillent de toute part, un sourire léger naît sur mon visage.
Désormais, j’aurais une réelle cause à supporter non ? Je devrais me l’approprier pour la faire mienne et combattre de tout mon coeur avec autant de passion que Komari le faisait. Après tout, je l’avais vu pendant la bataille, ou du moins discerné : elle, elle donnerait sa vie pour protéger la cause et servir nos intérêts communs. La révolution peut souffrir de pertes humaines, mais si elle continue de grandir, elle deviendra légendaire et ce qui l’est ne meurt jamais. Une idée, un idéal... Un symbole. Voilà ce que commençait à devenir l’Inquisition.
Mes lames allaient donc devoir être affûtées pour servir ce groupe. Mes talents allaient être mis à disposition pour faire avancer ces hommes qui croient en la justice et la paix. Désormais, j’allais devoir redoubler d’effort pour me protéger moi-même, mais surtout ces gens qui allaient devenir ma nouvelle “ famille “. Peu importe les sacrifices, je ne devrais plus jamais poser un genoux au sol, quitte à mourir.