Messages : 4309
Race : Humain
Équipage : Solo
Jeu 6 Oct - 14:29
VIDEOL 'ordre est clair: "Ne pas capturer Miguel, le capitaine des Wild pirate, mais bien se renseigner un maximum sur son but". Voilà ma mission... C'était il y a une semaine, je m'entrainais au rokushiki dans la grande plaine de la base lorsqu'un capitaine vint me parler, il me dit que j’étais l'un des meilleurs éléments de la base et pour lui, le meilleur lieutenant de la Marine. Cela servait certes à me flatter afin que j'accepte une petite faveur, mais il me tardait de savoir ce qui en était, nous commençâmes alors une longue discussion avant qu'il ne vienne au point central: l'ordre de mission. Bah c'était payé 2000berrys et j'avais besoin d'approfondir mon entrainement, quoi de mieux qu'une vrai situation pour se perfectionner. De toute façon les informations sur les capacités de combat de Wild étaient claires, ils n'ont aucun utilisateur de fruit avec eux et aucun ne possèderait un éveil quelconque au haki. C'est donc tranquille pour moi... J'accepte donc la mission. Je laisse Yan à la base, ce chien est sans aucun doute le compagnon idéal pour les missions, mais il n'a pas encore les réflexes nécessaire à une éventuelle bataille. Je le laisse donc aux mains de la charmante colonel Bigarée, magnifique femme aux cheveux roses et à la voix sublime, son corps semble être sculpté dans... heu désolé, je m'égare là. C 'est donc par cette belle matinée ensoleillée que je continue cette mission, je n'ai pas encore atteins mon point de rendez vous, j'ai encore pour une bonne journée de marche je pense. Bah, pas grave, il fait superbe et j'aime me balader sur les chemins de campagnes. Je suis attifé d'un bermuda beige et d'une chemise brune à courte manche. Des sandales marrons garnissent mes pieds, je fais vraiment touriste. Il me manque juste la casquette de plage et c'est le top. J'arrive dans un village où les habitants sont en célébration, c'est la fête du boudin. Tout le monde danse et chante gaiement autour de statue en forme de... heu… Et bien de boudin. Je décide de passer l'après midi là bas, je ne pense pas que la mission sera compromise parce que je m'amuse un peu. En début de soirée, je quitte la charmante demoiselle rencontrée un peu plus tôt et qui n'a rien d'un boudin, et je continue la marche. Le soleil couchant embelli encore le ciel d'une belle couleur rouge orangée. Des oiseaux au loin rejoignent certainement leur site de nidification, le légère brise "chante" en passant parmi les branches d'arbre et la douceur du temps me laisse songeur, j'aimerai resté ici un peu plus longtemps. Mais un truc me chiffonne, cette île est censée abriter une quantité de pirate non négligeable or je n'en ai encore pas vu un seul. Je suppose que ça ne saurait tarder. Un second village, ce serait le lieu de mon rendez vous? Allons voir. C 'est bien ce que je pensais, cette île est bien le repères de bandit en tous genres, ici, les bagarres, le mécréants, les crapules et autres gaietés se rencontrent à tous les coins de rue. Mon contact est un vieux monsieur très sympathique qui me loge dans sa belle petite maison, il m'explique que pour infiltrer un groupe de pirate, je dois imposer ma loi dans le village. Mais je ne veux pas jouer l'espion, il y a des groupuscules au sein de l'armée qui sont compétents là dedans, je suis là pour "écouter au portes". Pas de chance pour moi, il m'explique que c'est mille fois plus facile d'espionner en ayant pénétré dans l'équipage plutôt qu'en essayant l'invisibilité. Après ses conseils, nous mangeons une merveille culinaire, un poisson-corbeau aux oreilles de lapin, dans une marinade d'ail et piment. Je ne vous dis pas l'haleine qu'on récolte avec cela, mais point de vue gout, c'est un vrai régal. Je vais ensuite me coucher et je m'endors comme un vrai loir. Le lendemain matin, je remercie le vieillard de quelques piécettes et gagne un bar au milieu de la bourgade. Une bagarre éclate entre deux pirates, moi, imperturbable, je continue à siroter mon jus de cactus, c'est succulent. Une ombre derrière moi se dessine petit à petit sur le bar, les rayons du soleil ne trahissent jamais. Voyant que cette dernière lève un bras et que celui-ci tient apparemment une masse ou une arme du genre, je me déplace rapidement trois sièges plus loin. Le gourdin s’abat sur le bar et fracasse la tablette en plusieurs morceaux bien distincts. Je continue d’ingurgiter la boisson sans regarder mon agresseur. Cela fait bien rire un gros gars derrière moi et ce qui semble être ses hommes ne tarde pas à faire de même, voici que tout le bar rigole de bon cœur. Mon adversaire ne semble pourtant pas très heureux, il veut recommencer, cette fois, il fonce vers moi, son arme à bout de bras dans les airs. Je me retourne alors, saute en l’air et lui envoi un coup de pied mémorable… J’avoue m’être surpassé, je suis bien content de moi… Le type valse en direction de la sortie et va s’écraser dans un abreuvoir à chevaux en dehors du café. Les esclaffassions vont de plus belles. Soudain, plus rien, le colosse rieur se tai, se lève, se dirige vers moi et s’arrête. Le silence pèse à présent dans le bar, on entend plus que les mouches voler. Il soulève son bras en l’air, mais je ne bouge pas. Il le descend rapidement mais s’arrête comme si il voulait me serrer la main. « Bien joué ptit, tu nous as montré que même les gringalets peuvent se battre comme des tigres. Que dirais-tu de faire partie de mon équipage ? Gloire, aventure et fortune t’attendent au tournant si tu me suis. Alors, qu’en dis-tu ? » G ringalet ? Non mais je suis normal moi, c’est lui qui est énorme. Bon par contre, c’est fait, je peux intégrer un équipage, cela me permettra peut être de me rapprocher des Wild Pirates. "J’accepte mais alors je n’obéis qu’à toi, pas à l’un ou l’autre de tes lieutenant ou bras droit." Le gros homme acquiesce ma condition et offre une tournée générale. Le soir venu, nous nous dirigeons vers le bateau. Ah, j’ai oublié de vous dire le principal : c’est fou comme j’ai le cul bordé de nouille, vous savez quel équipage c’est ? Celui que je viens d’intégrer ? Et bien c’est celui des Wild, comme quoi, il ne faut pas chercher longtemps. Enfin mais j’ai beaucoup de chance en ce moment, je devrais jouer dans un casino. L ’énorme navire accosté au port est celui de ma cible. On me conduit dans mes quartiers, c’est hallucinant, tous les membres d’équipage ont une chambre de bonne taille pour eux… Ce n’est pas chez les Marines qui seront si sympas, même avec mon statut de lieutenant, il y a des fois où je rame pour avoir une chambre individuelle. Pendant la nuit, je profite de la non activité des flibustiers pour « visiter » un peu le navire et surtout, le bureau du capitaine. Des papiers importants ? Hop dans ma poche. Soudain, des bruits de pas approche, je me transforme en glace pillée et me "cache" dans un gros tonneau près d’une fenêtre. C’est le capitaine et son bras droit qui discutent de sujets et d’autres mais aucuns ne semble intéressants jusqu’à ce que Morgane, le lieutenant, dise qu’il a noté tous leurs projets, leur cachette de trésor ainsi que les noms de leur contacts dans la Marine dans un petit cahier-agenda. Et bien voilà une chance à saisir. L e lendemain matin, alors que tout le monde dort encore, je regagne enfin ma loge. Personne n’a semblé remarquer ma petite expédition, tant mieux. Pendant la journée, peu de monde ne reste sur le navire, je décide de faire partie de la garde du vaisseau, cela permettra de chercher après ce fameux livre. Je questionne quelque membre d’équipage sur le futur des Wild Pirate, je fouille à plusieurs reprises la cabine de Morgan et je note les informations intéressantes dans un petit calepin. Cinq jours se passent tout comme le premier, les questionnements et le fouilles ne donnent presque rien. Aujourd’hui, c’est décidé, je mets le paquet. L’équipage part une fois de plus au village, seuls trois membres d’équipage restent en surveillance, en plus de ma petite personne, bien entendu. A midi, deux d’entre eux partent mangé au réfectoire, je décide de prendre les devants en menaçant le troisième, je l’empoigne et le plaque contre le grand mât. « Donne moi toutes les informations que tu connais sur les projets du capitaine et du lieutenant, sinon tu vas rejoindre les poissons. » Celui-ci ne disant rien et de prime à bord, faisant le malin, je le balance à l’eau dans un banc de requin marteau, il n’a aucune chance de s’en sortir. Je n’aime pas trop ces méthodes mais il ne faut laisser aucunes traces. Il me vient alors une idée. J’appelle les autres et leur explique que Mathias, le pirate récemment décédé, vient de partir avec l’agenda secret de Morgan. « Il faut vérifier si il est toujours là. » Malheureusement aucun des deux ne sait où se trouve ce livre, il me faut autre chose. Je cours prévenir les autres au village et tous ensembles, dans un brouhaha total, nous regagnons le navire. Le lieutenant paniqué fonce dans sa cabine et regarde après son précieux bouquin… Son agenda est là, mais maintenant, je sais où il le cache. Le lendemain, les pirates sont sur le départ, le capitaine ne quittera apparemment pas son navire de sitôt et Morgan reste malheureusement dans ses quartiers. Que faire ? Je prends mon denden muchi et sonne à la base la plus proche. Je demande qu’un navire de la Marine se dirige vers Jaya afin de décourager les pirates au départ. Et en début d’après midi, un navire militaire vogue tout non loin des côtes où le navire est ancré. Ils m’ont écouté, c’est génial !!! Le capitaine nous donne la journée de libre et tous, comme les autres jours, vont se rincer le gosier à la taverne. J’en profite pour subtiliser l’agenda et le faire photographier par le vieux du premier jour. Le soir même, je remets le recueil de renseignements en place et vais voir le chef. « Capitaine, j’ai un souci, ma mère est gravement malade et je dois absolument aller la retrouver, me permettez vous de quitter l’équipage afin de retourner chez moi ? J’aurai aimé aidé dans votre ascension au pouvoir, mais il m’est à présent impossible de réaliser ce souhait. » « Mon ptit, je suis peut être une grosse brute sans cœur, mais je suis pour la famille avant tout. Je te donne congé mais si on se recroise, tu seras le bienvenu à bord. » I l n’est pas si méchant que ça après tout ce gros lard. Je Vais vite chercher les photographies chez la personne âgée et regagne l’autre coté de l’île après une bonne journée de marche. Là bas, un navire de la marine m’attend, je remets les informations recueillies et rédige un rapport de vingt pages au capitaine. Le bateau regagne ensuite la base militaire, je retourne chercher Yan et "remercie" le colonel pour sa garde. Mission accomplie.
_________________
La justice sans la force est impossible, la force sans la justice est tyrannique. Suis tes idéaux mais reste dans le droit chemin sinon gare à toi, Invité, je serai là!