Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (3/350) Berrys: 51.000.000 B
Lun 3 Mar - 13:08
« Une attraction en délire ♪ Have Fun ! »
Après avoir quitté l'île où j'ai défendu avec deux hommes des bandits qui attaquaient un petit village, j'ai pris la mer avec le bateau de marchandises habituel pour arriver ici à l'Archipel des Orgao. Le capitaine m'explique qu'il n'y a pas grand-chose d'important à faire ici et qu'il sera reparti ce soir. Comme à mon habitude, j'acquiesce et je pars me balades sur le dos de ma jument, Rolanda, cherchant ainsi une place pour jouer de la musique. En plus, il fait beau, autant en profiter ! J'ai de la chance sur ce point-là d'ailleurs. Le temps est souvent beau quand j'arrive sur une île, il me semble que c'est arriver une seule fois d'arriver sur une île un jour de pluie, il faisait froid en plus je crois. Bref, je respire profondément, profitant de l'air frais de cette fin de matinée.Il est vrai que l'on est arrivé étrangement tôt sur l'île, le voyage c'est très bien passé ça a dû aider. Je baille, caressant la jument avant de lui donner un coup sec sur les côtes pour la faire avancer au pas, cherchant toujours du coin de l'œil un endroit pour me produire. Puis je passe juste à côté d'un couple qui parle d'animaux. Je demande à Rolanda de s'arrêter, me penchant pour parler à l'homme puisque la femme entre dans une boutique de vêtements juste après.
-Excusez-moi, vous parliez d'animaux ? -Oh, à vrai dire dans un village pas loin il y a un cirque qui se produit depuis longtemps déjà. Le chapiteau est toujours plein malgré le fait qu'ils fassent toujours les mêmes numéros, je ne sais pas comment ils font ! -Vous pouvez m'indiquer où c'est s'il vous plaît ? -Hum ... Allez tout droit, vous devriez tomber dessus, c'est dans le village d'Orange. A cheval vous devriez y arriver en à peine une demi-heure. D'ailleurs, ce n'est pas courant de voir un cheval si bien entretenu ! -Merci ! Je prends soin d'elle comme je peux. Bon, j'y vais alors. Au revoir !
Si jamais le cirque accepte de me prendre pour un numéro ou deux avec des animaux, je vais pouvoir me faire pas mal d'argent ! Je souris, heureux de ce voyage à dos de jument et du potentiel gain que je vais pouvoir me faire. J'imagine déjà tous ce que je vais pouvoir acheter avec cet argent ! D'abord, une nouvelle selle pour ma belle jument parce que parfois, celle-ci me fait mal. Ensuite, de nouvelles fringues et pour finir, de quoi remercier le capitaine du navire marchand sur lequel je voyage depuis presque un an je crois. Il est vraiment sympathique, servir de réseau de transport gratuit à un jeune homme tel que moi, je ne connais pas beaucoup de personnes qui le feraient. Comme prévu, j'arrive à temps au village d'Orange, je n'ai eu aucun problème sur la route. Un peu partout dans le village, des affiches présentant le cirque sont collées. Elles ont l'air d'avoir de l'âge, comme si ça faisait des années que le cirque était implanté dans le village. Je trouve le chapiteau très facilement, c'est le bâtiment le plus haut des alentours et surtout, beaucoup de monde s'y dirige. Il faut dire qu'en vue de l'état des choses ici, ceci doit être l'unique attraction que connaît le village je pense. Je descends de Rolanda, marchant à côté d'elle en regardant les nombreux gens entrer. Je m'approche de la caisse, demandant un ticket et un endroit où laisser mon amie en sécurité. Une fois le ticket rouge et bleu en main, elle me mène vers une sorte d'écurie où sont déjà entreposés plusieurs chevaux. Je la caresse, lui expliquant que je dois la laisser ici le temps d'aller voir le spectacle.
-Aller ma grande, je devrais être là dans deux heures grand maximum. Tu ne bouges pas, d'accord ?
Je lui souris, caressant sa crinière puis me dirigeant dans le chapiteau, bousculé de droite à gauche à cause de la précipitation des gens, des enfants hurlent, rient, pleurent, chinent ... Insupportables, ces gamins ne sont pas possibles, ils ne peuvent pas simplement rester en place et attendre que le spectacle commence comme tout le monde ? Une femme, plutôt imposante, s'installe à côté de moi, me poussant presque de mon siège pour pouvoir y glisser ses deux grosses fesses.
-Ne vous excusez pas surtout ! -Quoi toi ? -Vous m'avez poussé et je suis tombé ! -C'est pas de ma faute, aller, oust gamin ! -Je ...
Apportant ensuite un beignet au chocolat à sa bouche tout en laissant du chocolat tomber sur sa chemise, la femme commence à mâcher bruyamment. Je roule des yeux, l'entendre et la voir manger son beignet me répugne. Je me déplace, changeant de siège, roulant des yeux et soupirant. Je ne vais pas laisser ma joie d'être au cirque gâchée par une grosse et dégoûtante femme quand même. Je regarde rapidement les gens qu'il y a ici, c'est tellement bondé que je ne peux même pas m'arrêter de regarder une personne sans qu'une autre se mette entre mon regard et la personne visée. Je soupire, sortant un petit sourire forcer. Je suis au cirque quoi ! C'est la seconde fois que j'y vais de ma vie, c'est énorme !
Un homme arrive au milieu et les projecteurs quittent le public pour viser le fameux Monsieur Loyal ! Pantalon et chaussures noirs, un manteau rouge qui tombe uniquement derrière au niveau des genoux et un haut-de-forme noir, assorti au bas de la tenue. Souriant en s'exclamant fort pour que tout le monde puisse entendre, sa moustache noire frétille au fur et à mesure qu'il présente les numéros qui vont suivre. Lorsqu'il se déplace, ses épaulettes dorées ainsi que son espèce fouet se balancent, suivant le rythme de marche du joyeux bonhomme.
Heureusement que ce sont des vêtements occasionnels, vous imaginez vous balader ainsi ? Quant à moi, je suis habillé de mon éternelle veste beige accompagnée par un pantalon marron, j'ai voulu que les deux soient un tant soit peu assorti. J'ai aussi mis une chemise grise, la blanche étant tachée de sang, je l'ai jeté.
Shtoum (c)
Sabor
Maxwell Thompson
Trafiquant
Messages : 557
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (19/350) Berrys: 39.701.750 B
Sam 8 Mar - 23:37
Une nouvelle aventure correspond à un lieu différent, c'est bien connu ! Et ce lieu se trouve souvent être une île. Et justement, depuis que j'avais pu rencontrer l'Allumette, plus que jamais sur East Blue, j'avais pu en voir de nombreuses. Allant de la simple île inhabitée, à l'importante, tout en passant par celle qui ne se composait que d'un simple village, nous avions vu de tout. Parfois, les territoires insulaires avaient un petit quelque chose qui le rendait atypique. Toujours est-il que nous avions aujourd'hui mis les pieds dans une île ennuyante à souhait... Où il n'y avait absolument rien à faire. Certes, elle était habitée, mais là n'était pas le problème : tout était monotone ici. Même une île vierge de population aurait été bien mieux ! Avec simplement une jungle ou une forêt, on pouvait chasser, déforester, refaire la géographie, ou trouver un ou deux gros animaux à latter à coup de mandales. En soit, on pouvait toujours trouver une occupation, aussi banale puisse-t-elle être. Mais ici, c'était tout le contraire. Même dormir semblait être ennuyant... C'était pour dire !
Ne trouvant vraisemblablement rien à faire si ce n'était trouver un coin sombre du navire pour poser mon arrière-train et comater dans l'ombre, alors que tous ou presque étaient descendus, j'avais pris la décision de rester sur le vaisseau. Même ici, la vie semblait plus passionnante que là-bas ! Faire la cuisine, m'occuper de mes armes, bronzer un peu, bien que ma peau ne soit pas franchement très blanche. Avec cela, j'avais déjà de quoi prendre toute la matinée ! C'était décidé, alors que le Docteur Wood était occupée dans son petit laboratoire, pour ma part, j'allais préparer un bon repas ! Au final, ce n'était pas si mal lorsque l'on était cuisinier, cela nous donnait du boulot au moment le plus opportun ! Décidé, je pris la direction des cuisines. En tout cas, une chose était sûre : je ne risquais pas de déranger quelqu'un. Je me présentais donc au plan de travail, prêt à la guerre.
Première étape : les ustensiles. Je prévoyai tout ce dont je pouvais avoir besoin et les étalai devant moi. Je m'assurai ensuitede leur état, s'il y avait besoin de les limer ou pas. Comme on pouvait s'y attendre, Mitsu m'avait devancé sur ce point et avait fait du très bon travail ! Par conséquent, je passais directement au nettoyage. Ma philosophie était simple sur ce point-là : le premier gage de qualité d'un plat passait par la brillance des couteaux qui avaient participé à sa création. Avez-vous déjà vu un bretteur se servir de son art pour préparer un mets ? Aujourd'hui, vous en aurez le privilège ! Pour la seconde étape, je mis sous ma main deux couteaux, pour m'en servir dans le vide comme s'il s'agissait de véritables armes blanches. Ils étaient légèrs et capables de fendre l'air... Parfait. Ils étaient tout bonnement parfaits pour passer par cette manière de cuisiner qu'était la mienne. Il ne manquait donc plus que la dernière étape avant d'entamer le commencement... La préparation des divers ingrédients.
Le réfrigérateur... Mon meilleur ami ! À la recherche de ce dont je pourrai bien avoir besoin, je n'hésitai pas à l'ouvrir, mais c'est alors qu'un problème survint. Je n'avais pas encore tout en main qu'un maillon de la chaîne se retrouvait manquant... Ma vie était géniale, je ne pouvais même pas faire la cuisine ! Sauf si... Je pouvais encore aller chercher ce qu'il me manquait, non ? Avec un air quelque peu dépité à descendre dans l'enfer de la monotonie, je prévins miss Wood, avant de me rendre dans le village portuaire. Après une quinzaine de minutes à la rechercher d'une boutique utile, un affluent de monde retint mon attention. De l'activité ici ? Impossible. Très légèrement intrigué, j'eus tout de même la bonne idée de demander ce qu'il pouvait bien se passer ici. En réalité, tout ce beau monde se dirigeait vers un cirque, situé plus à l'extérieur du village. Un cirque, dans ce rectum de l'univers... Si l'on pouvait s'y attendre ! Et pas des moindres, à ce que je pus en comprendre ! Un cirque exceptionnel, où étaient continuellement donnés des numéros dépassant l'entendement et l'imagination de l'homme... Un cirque tout bonnement exceptionnel, quelque chose à ne pas rater. À entendre ce riverain, j'avais l'impression d'être un touriste qui parlait avec un vendeur de souvenir... D'après ses dires, ce cirque semblait être unique.
Un dicton disait « je ne crois que ce que je vois ». Ce crédo semblait m'aller à merveille ! Intrigué par l'éloge que venait de faire cette personne, je décidai d'abandonner la cuisine et le demandai donc par où devrais-je orienter mes pas pour rejoindre ce fameux cirque. Une fois la direction connue, je ne perdis pas de temps pour continuer ma route vers ce qui laissait croire comme être une véritable merveille. À bonne marche, je n'aperçus le chapiteau qu'après une vingtaine de minutes. Après avoir affronté la queue et le guichet, je pus enfin décrocher ma place. Comme on pouvait s'y attendre, il y avait foule, si bien que je n'hésitai pas à en bousculer certain, ou à pousser ceux qui tentaient de me bousculer, mais qui n'y arrivait pas. Après avoir trouvé la bonne place, je m'assis et j'attendis. Les projecteurs finirent tout de même pas pointer un homme au milieu de la salle, habillé en queue de pie, haut de forme... Il n'y avait pas besoin d'être un génie pour comprendre que nous avions à faire là au maître de la piste, monsieur Loyal. Il ne restait plus qu'à voir si le spectacle était si exceptionnel...
Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (3/350) Berrys: 51.000.000 B
Mar 11 Mar - 15:33
« Une attraction en délire ♪ Have Fun ! »
-Bonjour à toutes et à tous ! Aujourd'hui pour vous mesdames et messieurs, le cirque du siècle est prêt à vous faire son plus beau spectacle ! Tout d'abord Pif et Pouf, nos deux charmants clowns viendront vous faire rire et ceci, sans blessure. Du moins, c'est ce que nous espérons à chaque fois ... Puis viendra le tour de Martine qui, grâce à sa beauté suprême, nous enverra dans un monde enchanté avec ses acrobaties merveilleuses et spectaculaires ! Ensuite, nous aurons un magnifique balai de chevaux organisés par notre célèbre dompteur Andy ! Puis enfin, pour finir, les chevaux laisseront place aux majestueux et royaux lions qui viendront remplir la cage qui sera posée suite au spectacle des chevaux. Bien sûr ! Andy et sa partenaire Lily sont excellents, cependant ... Nous ne voulons pas prendre de risque quant au fait qu'ils pourraient avoir envie de croquer quelqu'un. Donc, applaudissez bien fort Pif et Pouf !
L'homme se retire sous les applaudissements en passant par le fidèle rideau rouge qui marque la séparation entre la scène et les coulisses. Puis, les projecteurs quittent la scène, illuminant le public de gauche à droite puis, s'arrêtant ensuite sur un homme qui se lève, l'air exagéré d'être surpris. Il se pointe du doigt et réfléchit quelques secondes. Au final, une idée lui vient et il plonge sa main dans l'une de ses poches, sortant un nez rouge qu'il s'enfonce sur le pif. Il commence ensuite à faire une petite danse, s'arrêtant après quelques secondes à cause d'un rire que l'on sent très exagéré. Tous les spectateurs tournent la tête vers le rire dans un mouvement presque unique. Comme si tout le monde avait tourné la tête absolument en même temps. Seulement, je ne m'arrête pas sur ce fait puisque je remarque que le premier homme descend sur scène pendant que le second s'amuse à faire des pitreries de l'autre côté. Le contraste entre des deux clowns est assez sympathique. Le premier, vêtu comme n'importe quel civil a un gros nez rouge alors que le second, lui, est vêtu comme un clown mais il n'a pas de nez rouge. Comme tout le monde ou presque, je souris devant le second clown qui tombe dans les escaliers des gradins, roulant ainsi jusqu'à la scène où son ami l'arrête avec un croche-pied, faisant de sorte que son ami s'étale de tout son long devant tout le monde. Il se relève pendant que l'autre homme tourne sur lui-même, essayant d'attraper quelque chose derrière lui comme un chien qui court après sa queue.
-Bonjour ! Moi c'est Pouf et lui c'est Pif, vous savez pourquoi ? Parce qu'il a un nez rouge sur le pif et moi pas ! Bref ! Il a besoin d'aide je crois, il n'arrive pas à attraper son étiquette !
Il se tord littéralement de rire, s'écroulant en arrière, les deux bras contre le ventre et la langue hors de la bouche. Les projecteurs quittent une nouvelle fois la scène, ceux-ci ayant suivi les clowns lorsqu'ils sont descendus de la scène. Les deux lumières se déplacent, illuminant la foule puis s'arrêtant sur moi. Un peu surpris, je ne comprends pas trop ce que je dois faire. Je plisse les yeux ,essayant de voir quelque chose malgré le fait que les deux lumières me fixent, m'éblouissant.
-Toi ! Descends vite ! Il faut aider Pif le muet et je ne peux pas, je suis bien trop maladroit !
Je soupire, je viens passer un peu de temps dans le cirque et voici que je vais devenir un clown ... Je descends doucement, faisant attention à ne pas tomber dans les marches.
-Vous pouvez l'applaudir bien fort !
Des applaudissements se font entendre et je commence à sourire, gêné et saluant de la main le public pour le remercier. Une fois en bas des marches, je monte sur la scène entourée aux trois-quarts par des spectateurs. Une fois dessus, je tire la fameuse étiquette et tous les vêtements du clown muet tombent au sol, laissant apparaître son costume de clown. Je recule un peu, laissant les deux sauter de joie puis, Pouf reprend la parole.
-Tiens ! Mais il te manque tes chaussures, Pif ! Tu as dû les oublier derrière !
Surpris et pointant du doigt le ciel pour dire qu'il a une idée, Pif sort, me laissant seul avec le clown sans nez rouge.
-Tiens, prends cette tarte et lance la sur Pif quand il revient !
Je prends le gâteau. Quand je pense que je dois lancer cette tarte à la crème chantilly sur un homme alors que dans le monde, des gens meurent de faim, j'ai un petit pincement au coeur mais celui-ci part vite quand Pif entre sur scène, ses grandes chaussures de clown aux pieds. Aussitôt, je lui jette la tarte, laissant une bonne partie du public rire puis, ne le voyant pas venir, Pouf m'envoie une tarte dans la figure. Je me lève les lèvres, mangeant la chantilly pendant que les deux clowns s'écroulent pour rire. Monsieur Loyal débarque ensuite sur la scène avec une serviette.
-Bien mon pauvre, je crois que tu vas avoir besoin de ça. Voici ensuite, Martine qui va choisir un homme plutôt musclé pour l'aider à faire ses tours acrobatiques ! Applaudissez Martine !
Il m'attrape par l'épaule et me mène en coulisses, laissant les clowns passer devant nous. Je viens de passer cinq minutes sur scène. J'espère que les numéros seront plus longs à l'avenir, je ne veux pas avoir payé pour un spectacle de vingt minutes ...
Shtoum (c)
_________________
Sabor
Maxwell Thompson
Trafiquant
Messages : 557
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (19/350) Berrys: 39.701.750 B
Ven 11 Avr - 22:51
Se rendre dans un cirque... Quelle idée vraiment saugrenue de ma part. Je n'étais pas spécialement friand de ce genre de spectacles, qui, soit dit en passant, me ne faisait pas plus rire que cela. Mais pour une île aussi monotone que celle-ci, il fallait bien que je fasse un effort ! C'était soi ça, soit compter les fourmis sur le pont du navire... Le choix était vite fait. À vrai dire, oui, il y avait aussi la cuisine, que je m'apprêtais à faire avant de me rendre ici, mais vu la manière dont les riverains pouvaient vanter ce chapiteau, j'avais bien voulu faire un petit détour. Maintenant, il fallait que le jeu en vaille la chandelle ! Toujours est-il que le fameux Monsieur Loyal avait fait son entrée en scène et, après quelques minutes à scruter les gradins, il s'était enfin décidé à prendre la parole. Il nous souhaita dans un premier temps la bienvenue, avant de nous exposer le programme, sans évidemment omettre le fait que deux des spectateurs auraient le privilège de participer aux démonstrations. L'homme en rouge revint sur ses pas, avant de disparaître de la vue de tous, au delà du rideau carmin.
Dès lors, le spectacle pouvait se mettre en route. D'ailleurs, un projecteur lumineux s'était activé pour se balader un peu partout sur le public, avant de s'arrêter sur une personne en particulier, le mettant en valeur ! Ce dernier parut surpris, de ce que je pus en voir, mais il se reprit facilement : il plongea sa main dans sa poche, pour en sortir un nez de clown... Tout s'expliquait, il faisait partie de la troupe, et était dissimulé parmi les spectateurs ! Mais on en avait rien à faire à vrai dire, ils auraient tout de même pu trouver plus original... Mais soit, je n'étais pas ici pour critiquer. Évidemment, le clown fit le pitre pour attirer encore plus l'attention, avant de terminer sur un rire forcé. Sur la scène, un second clown avait fait son apparition, pendant que celui-ci descendait les gradins. L'un contrastait parfaitement avec l'autre : le premier était vêtu de manière tout à fait anodine, mais possédait un nez rouge, alors que le contraire était pour son partenaire. Le normal, dira-t-on, manqua un pas, pour se laisser débouler dans les marches. Ce n'était pas sans compter sur son coéquipier, qui l'arrêta d'un simple croche-pied. Alors que tout le monde laissait échapper un sourire, pour ma part, je restais absolument impassible. Coincé ? Non, je ne trouvais juste cela pas très drôle et manquant cruellement d'originalité !
Alors qu'ils se présentaient enfin, me permettant de poser un nom sur leurs deux visages, celui au nez rouge tournait sur lui-même, comme un chien demeuré, pour attraper quelque chose en vain. Pif et pouf... Sérieux là ? J'étais bien parti pour avoir gâché ma monnaie moi. Voilà pourquoi je détestais les clowns : au final, ils finissaient par s'apparenter à un stéréotype et n'avaient plus rien d'original. Ma seule envie, à chaque fois que j'en voyais un, était de le transformer en sac à patates pour pouvoir frapper dedans ! « Pif » cherchait en réalité à attraper son étiquette... Pour quoi faire, allez savoir. Simplement qu'avec des guignols comme eux, ça sentait le piège à plein nez ! Une nouvelle fois, pour aucune raison précise, il s'écroula de rire et, pendant ce temps, le projecteur était reparti faire un tour sur le public. Une nouvelle fois, il sembla s'arrêter de manière tout à fait hasardeuse, se stoppant sur un jeune homme à l'autre bout des places assises. Pouf le force presque la main pour l'inviter à les rejoindre. Sa mission ? Tirer sur l'étiquette. Qu'il ne compte pas sur moi pour l'applaudir, d'ailleurs, il n'était pas sur un plateau télé pour saluer comme ça !
Point bonus niveau originalité pour faire rattraper la note : lorsque l'invité tira sur la fameuse étiquette, le véritable costume de Pif se dévoila enfin. Néanmoins, semblait-il qu'il avait omis ses chaussures ! Diantre, qu'était un clown, si n'était pas doté de ses souliers de trois kilomètres de long ? Question existentielle du jour, bonjour. Il devait maintenant aller les récupérer ! Ce qu'il fit d'ailleurs sans plus de façons. À ce moment, Pouf donna une tarte au jeune invité, en lui proposant de l'envoyer à la face de Pif... Bref, le classique quoi. Même pas besoin d'annoncer la suite ! Pif revint, il se prit la tarte en pleine poire, alors que le lanceur, lui-même, s'en était aussi pris une ! De la chantilly un peu partout sur lui, Monsieur Loyal intervint au parfait moment pour lui apporter une serviette. Résultat de cette première représentation : médiocre à mes yeux, rien de spécial, on était censé être dans un cirque de qualité là quoi !
L'homme en rouge annonça la prochaine couleur : les acrobaties. Il gagna donc les coulisses avec le jeune homme, alors qu'une certaine Martine prenait la place. Une nouvelle, un spot blanc s'alluma, et devinez sur qui il tomba cette fois-ci ? Moi évidemment. Sérieux quoi, j'étais ici pour regagner les guignols, pas pour faire le guignol... Mais je jouais tout de même le jeu, pour voir ce que savait faire cette Martine niveau acrobaties et surtout, ce qu'elle pourrait faire avec moi. Après tout, j'étais un bretteur, et même si mon style de combat s'apparentait à quelque chose de plutôt voltigeant, ce n'était absolument pas mon domaine. Tiens, on ne pouvait pas s'arranger pour me mettre avec les lions là ? Ça pourrait être assez fun... Bah quoi ? C'est fun de montrer à un lion qu'il est pas le plus sauvage et le plus « royal ». Surtout qu'apparemment, c'est des gros flemmards ! Je me levai donc, d'un air totalement indifférent aux applaudissements du public, avant de sauter de ma place pour arriver en plus milieu de la scène, près de Martine. Il fallait aussi un peu faire genre et lui montrer que niveau acrobate, je ne suis pas à ça près.
« On me demande ? Sinon, c'pas possible de plutôt jouer avec les lions ? »
Prenant cela pour une simple boutade, elle sourit, avant de dévoiler à tous les trapèzes suspendus à l'armature du chapiteau. Il fallait vraiment que je fasse la branquignole volante là... Sérieux quoi... Elle m'invita à grimper sur la grande échelle à ma gauche, alors qu'elle choisissait l'option du drap pour prendre de l'altitude. Une nouvelle fois, l'air dubitatif, je m'exécutais. Je ne pris pas vraiment de temps à atteindre le sommet, mais elle, à force de s'enrouler et de se dérouler était arrivée légèrement après moi. Puis, au moment où elle put prendre place sur son propre échafaudage, à mon opposé, le pire se prépara. Les trapèzes ! Elle voulait que je participe, okay, ce n'était pas véritablement un problème, mais moi, mon domaine était de trancher, rien de plus, et surtout pas faire des acrobaties... Je voulais bien la faire confiance sur la solidité de ces trucs, mais sans plus, je n'avais pas été formé pour cela ! Néanmoins, il était évidemment qu'elle ne me porterait pas. Elle n'était pas chétive, pas vraiment, mais ma carrure n'était en aucun point comparable à la sienne et je doutais fort qu'elle soit en capacité de me tenir.
Hésitant, je posais tout de même la main sur la barre de bois, avant de ne pas oublier de demander à la demoiselle ce que je devais précisément faire. Bonne question, mais rien de plus simple à vrai dire. J'avais la carrure requise pour pouvoir me suspendre sans problème et elle avait tout à fait raison. Ainsi, je devais simplement me mettre tête et les bras en bas, en me bloquant grâce à mes jambes : comme un pro quoi ! Malgré mon inexpérience, je n'eus pas vraiment de mal à me positionner, grâce à mes muscles, je n'eus aucun mal à la porter. Le seul autre problème qui persistait était qu'à part cela, je ne savais pas vraiment quoi faire, c'est pour cela que ce fut tout ce que je fis, avant d'avoir l'autorisation de descendre, laissant alors le véritable partenaire de Martine intervenir, pour offrir un véritable spectacle à ceux qui était venu assister à la représentation. Une nouvelle fois, Monsieur Loyal fut là pour m'accueillir et laisser entrer le second acrobate, alors qu'à mon tour je me voyais inviter dans les backstages. C'était déjà ça, j'étais débarrassé d'une tâche... Peut-être même que je pourrai lâcher les lions, pour pouvoir les dresser sur place !
Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (3/350) Berrys: 51.000.000 B
Lun 14 Avr - 11:52
« Une attraction en délire ♪ Have Fun ! »
Toujours dans les coulisses du spectacle, je m’installe derrière un rideau, voyant le spectacle qui a lieu sur la scène où je me trouvais quelques instants auparavant. Cependant, je ne vois pas grand-chose, entendant du bruit à l’extérieur, des chevaux sont en train de hennir et aussitôt, je pense à ma jument, j’espère qu’elle va bien là-bas. Je cours dehors, poussant brutalement les rideaux qui servent de portes pour enfin faire face à des hommes et des femmes qui ont l’air de ne pas trop savoir comment gérer leurs animaux quadrupèdes. J’enlève le rideau rouge de mon épaule, fermant ainsi ce que l’on peut appeler la porte des coulisses du chapiteau, me dirigeant ainsi vers une femme. Elle tient maladroitement les lanières de l’animal et elle finit par les lâcher, tombant à terre et hurlant à cause du cheval qui s’est redressé sur ses deux pattes arrières, retombant ensuite sur ses pattes avant et secouant la tête dans tous les sens. Je tends ma main à la femme, lui souriant et celle-ci se cache derrière moi.
-Admirez.
Je tire ma flûte hors de son étui et je commence à jouer, regardant en même temps les autres animaux se calmer, tous étant très excités et pour l’un d’entre eux, agressif même. Une fois reposé, je range ma flûte, arrêtant ma mélodie et m’approchant d’un des chevaux. La femme me rejoint, ne me lâchant plus d’une semelle, épiant de ses petits yeux marron ce que je fais.
-Vous avez l’air de savoir ce que vous faites avec les chevaux. -J’ai une jument assez capricieuse. Du coup, j’ai pris l’habitude de savoir ce qui va ou non chez eux et là, c’est simplement l’équipement qui est mal mis. -C’est la première fois que l’on fait ça. A vrai dire, on a été embauché ce matin alors on a fait comme le disait les instructions.
Elle sourit et caresse l’animal, gênée d’avoir causé du tort à cette bête. Je fais ensuite le tour des chevaux, passant pour un expert en la matière alors que j’ai tout appris sur le terrain, n’ayant aucun réel mérite quand votre maître est une jument de quelques années, capricieuses et sachant ce qu’elle veut. Je repense à la première fois, j’avais eu le droit à un coup de tête, c’est un apprentissage par la douleur mais efficace. Je souris en repensant à ça, finissant après une dizaine de minutes. Je retourne ensuite dans les coulisses, croisant Monsieur Loyal qui va pour entrer sur scène. Je le laisse faire, écoutant malgré tout car, il hurle et que, vu que nous sommes derrière un simple rideau, on entend forcément.
-C’est à présent l’entracte. Restaurez-vous, mangez, buvez, là-bas les prix bas sont fait pour que vous puissiez presque manger à volonté les amis !
Il quitte la scène et lorsqu’il entre dans les coulisses, je vante mes exploits auprès des chevaux. Me posant une main sur l’épaule, il me dit qu’il m’engage et que je peux jouer dans le numéro des animaux montables.
-Je n’ai jamais fait ça ! -T’en fait pas, le public ne remarquera rien et … Si tu tombes, les clowns entreront et arrangeront tout, ils ont l’habitude ! -Qu’est-ce qu’il faut que je fasse au juste ? -Tu seras le dernier de la file. Et chacun votre tour, vous entrerez sur scène. Ensuite, le premier va prendre une pose sur son cheval et vous devrez tous faire la même les uns après les autres. Ce n’est vraiment pas compliqué !
Une bonne tape sur l’épaule, avançant ainsi de quelques pas et il part, me laissant seul. Je me dirige ensuite vers une troupe de personne habillées bizarrement. Je demande où est la troupe pour les chevaux et ce sont eux, m’embarquant vers l’étable où je me vois attribuer un cheval. Aussitôt, on les monte et on se dirige sur scène. Suivant la file, on entre, devant être une petite dizaine de chevaux à la file indienne, on se colle le cul les uns aux autres, évitant ainsi aux animaux de se disperser n’importe où. La première figure à exécuter est plutôt simple, il faut simplement se mettre debout sur l’animal puis saluer le public de la main. Chose aisée, j’attends donc mon tour et je me lève, gardant plutôt facilement l’équilibre et je salue les spectateurs, gardant les lanières bien serrées entre les doigts de ma seconde main. Je regarde ensuite la figure suivante. L’homme lâche la lanière et, levant les deux mains vers le ciel, il les pose ensuite sur le dos de l’animal. Toujours en train de trottiner, une fois mon tour, je m’exécute, étant cependant de moins en moins rassurer tout comme l’animal que semble commencer à perdre son sang froid. Je le caresse.
-Ne t’inquiètes pas mon grand, ça va aller.
Je lève ensuite la tête vers celui que l’on doit imiter et là, ce n’est pas possible. Il est sur les mains. Chose que je n’ai jamais réussie à faire de toute ma vie sur terme ferme alors sur un cheval, cheval qui bouge de plus, c’est tout bonnement impossible. Devant moi, tout le monde y arrive, c’est donc mon tour. Je respire, me concentrant et je tente la chose, m’écroulant simplement au milieu de la scène, honteux de mon échec. Pif et Pouf arrivent en trombe, m’attrapant le bras et hurlant sur l’homme à la tête de la file chevaleresque.
-Honteux ! Prendre notre apprenti clown pour faire du dada ! Quelle honte !
Puis, ils me tirent hors de la piste, m’installant ensuite dans un fauteuil.
-Ca va gamin ? -Ouais ouais, juste un peu mal au dos mais ça va. Faudrait faire attention à votre dernier cheval, il est paniqué …
Ma tête tombe en arrière, me laissant ainsi soupirer, pas facile la vie d’artiste. Pouf me tend une bouteille d’eau que je bois d’un seul coup, au final, vivement que ce soit terminé. Quelques minutes après ma sortie, les chevaux en font de même, le numéro étant au final terminé. La femme que j’ai aidée pour équiper les chevaux arrive devant moi, l’air angélique, me demandant de retirer l’équipement des animaux … C’est reparti …
Shtoum (c)
_________________
Sabor
Maxwell Thompson
Trafiquant
Messages : 557
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (19/350) Berrys: 39.701.750 B
Lun 28 Avr - 22:23
J'étais venu ici pour assister à une représentation de cirque, mais tout ce n'était pas passé d'une manière des plus simples, comme je l'espérais. Tout d'abord, alors que je n'étais là que pour regarder, j'avais dû moi-même faire le pitre suspendu à un trapèze... Comme si je n'avais pas assez l'air con. J'avais dû faire la branquignole acrobate. Heureusement que cela n'avait pas duré. Suite à quoi, j'avais été convié dans les coulisses... Quel honneur. Mais du coup, comment je pouvais assister au spectacle si j'étais derrière ce foutu rideau ? C'était vraiment de l'argent gaspillé pour rien. Après tout ça, j'espérais bien que l'on me rembourserait. J'étais prêt à l'exiger s'il le fallait ! Au fond, ce cirque n'avait rien de plus que les autres... En tout, j'espérais que quelque chose de bien allait enfin finir par intervenir. C'est beau l'espoir, hein ? J'aurais simplement dû rester au bateau faire ma cuisine, tout le monde aurait été content. Mais le mal était fait.
Il fallait maintenant que je trouve de quoi m'occuper... C'était bien beau d'être invité en backstages, mais pour y faire quoi ? Rien ne m'intéressait ici. Je n'étais pas un clown ! Sans grand intérêt, je me mis à me balader ci et là, de quoi découvrir un peu. Tout serait tellement plus simple si je réussissais à me chopper une bouteille de saké... Au bout d'un certain moment, j'entendis une certaine agitation. Mais celle-ci n'était pas humaine : elle était animale. Pour être plus précis, au vu des hennissements, il s'agissait même de chevaux. Tiens, voilà quelque chose qui semblait déjà plus intéressant... D'un pas faussement intrigué, je pris la direction du brouhaha.
Il y avait là quelques chevaux. Celui qui s'affairait à les calmer n'était autre que l'apprenti clown. S'il n'était pas occupé, ce serait avec joie que je me serais mis à taper la causette avec lui, mais en l'état actuel des choses, je ne pouvais que le gêner. Je m'avançais donc encore un peu, jusqu'à arriver là où se trouvaient les divers animaux qui faisaient les numéros. Un éléphant, des lamas, des chiens... Bref, tout un zoo. Mais d'entre eux tous, seuls les lions attirèrent mon attention. Bien en sécurité dans leur cage, ils se reposaient... Ces gros flemmards. Traversant tout l'espace, ce fut sans une once de crainte que je me postasse devant les barreaux. Ce fut aussi à ce même moment que l'un d'entre eux ouvrit l'œil pour me fixer comme un vulgaire morceau de viande. Il avait beau être apprivoisé, il ne pouvait avoir totalement perdu ses instincts bestiaux. Il suffisait juste de le provoquer un peu, et il sortirait de ses gonds.
Mais non, à la place de cela, il m'ignora et reprit son roupillon. Brusquement, mon poing cogna contre la grille et cette fois-ci, tous se réveillèrent simultanément. Lorsque je vis le cadenas qui les retenait, je n'eus qu'une envie : le briser. Défier ce lot de lion, leur montrer que leurs griffes et leurs dents ne valaient pas mes griffes et mes dents à moi... Ils n'auraient même pas le temps d'aller mettre le foutoir chez les spectateurs, car se serait ici même que je les calmerai. L'envie était forte... Me mesurer à des lions. Mais je refrénais mes « pulsions ». Le boucan avait attiré quelques dresseurs, ainsi que Mr. Loyal, lui-même. Pour éviter de possiblement m'attirer des ennuis, je disparus simplement, en usant de l'une de mes techniques de célérité.
Quelques instants plus tard, je me retrouvais devant ce fameux rideau. L'entracte s'était terminé, et les chevaux étaient déjà en scène. N'y faisant pas plus attention, je me dirigeai vers l'homme en rouge, pour lui demander où se situe la porte de sortie. Il me répondit par une autre question, tout aussi simple... Si je voulais faire un tour dans la cage aux lions. Il voulait me faire participer au numéro des matous... Ça ! C'était tout de suite plus intéressant. Il avait dû m'apercevoir devant eux avant que je ne m'envole. C'était le moment parfait pour leur montrer ce que je pouvais faire ! Et surtout, pour leur prouver qu'un fouet ne servait à rien par rapport à ma méthode à moi.
La cage prit un peu de temps à être installée et en plus de cela, il fallait encore faire entrer les matous un à un... Je pris mon mal en patience et lorsque ce fut à mon tour d'y entrer avec les dresseurs, je fus aussi excité qu'une puce. Mes lames étaient prêtes, mes réflexes étaient prêts, mes muscles étaient prêts. Ce fut tel un véritable gladiateur que j'entrais sur scène. Avec moi sur un trapèze, ils n'avaient rien vu et ce ne serait que maintenant qu'ils auraient du spectacle. Dans un premier temps, je ne sus pas vraiment quoi faire. Le dresseur ordonnait, les lions obéissaient et, dans tout ça, je ne savais pas vraiment où me mettre. D'un simple geste de la main, je venais alors dire au dresseur d'arrêter les coups de fouet, et je me mis à provoquer l'une des bêtes, sous le regard inquiet de l'homme. Il ne suffit que d'un duel de regard, et de quelques mouvements brusques, pour qu'il commence à s'énerver. Après quelques provocations, et sans son maître pour le remettre à sa place, il finit par sauter sur moi. S'il sortait les griffes, je sortais mes lames.
Le plus simplement du monde, je bloquais son coup de patte. Ce n'était qu'un lion et j'avais déjà pu combattre bien plus fort que lui. Mais le plus intéressant ne commençait que là : ses copains commençaient déjà à s'agiter, tout comme celui avec le fouet commençait à s'affoler. Je me mis alors à jouer avec lui, comme s'il était devenu la souris. À chaque fois que l'un essayait de mettre la patte sur moi, je disparaissais grâce à ma technique de célérité. Pour d'autre, je bloquais avec mes lames sans pour autant les blesser. Après m'être amusé à faire rager, je laissais le dresseur reprendre le contrôle de la situation. Pour ma part, je reprenais tranquillement ma place dans les gradins.
Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (3/350) Berrys: 51.000.000 B
Mar 29 Avr - 19:24
« Une attraction en délire ♪ Have Fun ! »
Après avoir enlevé l’équipement du dos des cheveux que j’avais mis avant le spectacle, je retourne dans les gradins, profitant de la fin de spectacle quand je vois qu’un homme aux cheveux blancs sort de la cage aux lions. Apparemment, je n’ai pas été la seule et unique victime de ce cirque aujourd’hui. En plus, avec ça, j’ai raté la moitié du show. D’abord les équilibristes et là les lions dont le numéro est en train de se terminer. Comme tout le monde, j’applaudis et je me retrouve emporté par la foule à l’extérieur du chapiteau. Rapidement, je retrouve Rolanda que je caresse, montant sur son dos quand la demoiselle que j’ai aidée tout à l’heure avec les animaux pour le spectacle.
-Tenez ! Vous n’avez pas pu profiter de la moitié des numéros que l’on a fait alors voici la moitié du prix d’un ticket !
Je la regarde, un air curieux sur le visage quand elle se justifie, souriant.
-En fait, on choisit toujours deux participants au hasard puis à la fin, on leur rembourse la moitié du billet pour ne pas qu’il ait payé plus que ce qu’ils ont vu. -Han, merci. -Au revoir !
Laissant s’échapper un petit rire, elle part en courant vers ses compagnons de travail, me laissant ainsi seul sur Rolanda qui commence à tirer, voulant partir. La pauvre, elle a dû s’ennuyer elle pendant tout ce temps. Secouant les rênes, la jeune jument pousse un hennissement et commence à courir, sautant par-dessus une barrière et rentrant au bateau sous ma direction. Oui, un cheval sans pilote, j’ignore si elle saurait rentrer sans se perdre ou si elle aurait même l’intelligence de penser à rentrer.
-Ya !
Galopant dans la plaine, on a quitté le village plutôt facilement, après la sortie de cirque, les villageois se sont séparés comme des poissons dans un aquarium. Pendant le retour, j’ai envie de m’arrêter mais il a dû pleuvoir pendant le cirque ou je ne sais pas quoi mais l’herbe semble toute mouillée, c’est un désespérant. Comme pour le retour, on arrive rapidement dans le village portuaire où l’on est arrivé et nous remontons sur le pont.
-J’ai été au cirque ! -Ah ouais ? Tu as de la chance ! -Bah, j’ai joué avec des clowns et j’ai participé à un spectacle de chevaux, c’était chouette ! -Je vois ça à ta chemise !
Je baisse la tête, voyant la chantilly de la tarte que je me suis pris plus tôt. J’enlève donc ma veste ainsi que ma chemise, tendant les deux vêtements vers Monique qui, soupirant, les prend en souriant.
-Tu me donnes plus de boulot que n’importe qui sur ce bateau c’est fou.
Je souris, m’excusant ainsi puis je dirige la jument dans son box, lui donnant une carotte bien orange et fonçant dans ma chambre, fouillant dans un placard pour trouver de quoi écrire. Je ne suis pas du genre à tenir un journal intime mais il ne faut pas que j’oublie ce jour ! Ce jour où j’ai pu m’amuser avec des clowns complètement barrés et enfin, j’ai participé à un numéro avec des chevaux … Honnêtement, je ne pense pas qu’un jour semblable à celui-ci se reproduira … Une fois ma feuille pleine de mes souvenirs, je la range dans un tiroir, m’allongeant sur le lit, un grand sourire sur le visage.