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| | Mer 14 Mai - 19:04
De gauche à droite : Directeur du CP7 Mondo Richard, Recruteur Robier Blaise -Nous sommes arrivés, Monsieur ! -Merci, Thomas ! Va dire à l'équipage de se reposer ! J'imagine que Chairoka voudra faire vite, elle a beaucoup de boulot. Blaise, suivez-moi je vous pris ! -Oui, monsieur !
Les deux hommes descendirent du navire rapidement, sans vraiment faire attention aux divers marines qui s'affairaient déjà à aider les membres du Cipher Pol 7 à attacher leur navire à diverses cordages. La raison de cette visite ? Et bien, pour une fois, Richard avait réussi un sacré coup. En jouant au casse-cou, comme à son habitude, il avait réussi à remonter toute une piste de révolutionnaires, laquelle menait directement à l'emplacement précis de l'endroit où se trouvait Brendao Mivi, l'une des commandantes révolutionnaires. Les possibilités qui s'offriraient au Gouvernement Mondial dans le cas d'une capture réussite seraient absolument époustouflante, et permettraient probablement à la marine de tenir Arias et ses hommes à distance un petit moment, afin de les dissuader de profiter de la faiblesse que venait de générer Centes Decima suite à son fabuleux coup d'éclat. Blaise Robier, quant à lui, cinquantenaire droit dans ses chaussures et plus juste que juste, venait accompagner son directeur et profiter de l'occasion pour régler quelques questions de transferts entre leurs services avec un gradé local. Quatre soldats souhaitaient devenir agents du Cipher Pol, et six agents comptaient mener leur vie sur le front. Echange équivalent, ou presque. Perdre deux agents n'était pas réellement dramatique, puisque le Gouvernement Mondial avait avant tout besoin de main d'oeuvre sur les champs de bataille... Et puis, de toute manière, les agents transférés n'étaient pas tous à considérer comme étant des lumières. Seul l'un d'entre eux se démarquait réellement et pourrait, dans le meilleur des cas, devenir commandant de la marine. Les autres seraient probablement voués à vivre en tant que mousse jusqu'à la fin de leur carrière.
Le duo parvint assez rapidement au grand bâtiment sur lequel figurait la glorieuse emblème de la marine. A partir de là, leurs chemins se séparaient : le directeur salua son subordonné d'un sourire et d'un signe de tête avant de s'en aller en direction du bureau de Chairoka, suivant un soldat qui lui montrait le chemin. Même s'il n'en montrait rien, Blaise, pour avoir été l'homme qui l'avait recruté dix ans plus tôt, savait pertinemment qu'elle souffrait d'un trac immense. C'était la toute première fois qu'il avait l'occasion de rencontrer un amiral-en-chef en tête à tête, ailleurs que dans le cadre très administratif des réunions gouvernementales où de nombreux autres gradés étaient présents. Mais l'affaire nécessitait malheureusement une action immédiate, sans quoi la piste ne perdurerait pas : rassembler tout le beau monde serait bien trop contraignant. Le rondouillard, quant à lui, se dirigea vers une autre salle vaguement indiquée par l'un des soldats. Lui connaissait les locaux. Il avait commencé sa carrière ici, comme homme à tout faire, avant de comprendre qu'il finirait tôt ou tard par aller sur le front. Légèrement inquiet pour la situation de sa famille s'il venait à passer de l'autre côté, il avait alors décidé, en homme raisonnable, de rejoindre un des Cipher Pol en tant que recruteur : une place s'était libérée, et il avait une certaine expérience au sein du Gouvernement Mondial. Ses supérieurs lui avaient donné leur aval, et il occupait ce poste depuis désormais vingt-cinq ans. Précisément vingt-cinq ans, sept mois et dix-huit jours. Le cinquantenaire était plutôt tatillon sur le sujet.
Quoi qu'il en fut, il parvint devant une porte épaisse de bois qu'il poussa avant d'entrer dans la salle, cette même salle qui contenait les quatre soldats qui désiraient devenir agents du Cipher Pol. Enfin, désiraient. C'était tout du moins ce qu'on avait officiellement dit à Blaise : un supérieur peu scrupuleux pouvait bien demander un transfert à la place du subordonné s'il en avait marre de le voir bailler aux corneilles, après tout. Toutefois, le recruteur n'aimait pas vraiment cette façon de faire : c'était un peu comme donner son linge sale à un collègue, en espérant qu'il le pense neuf. Le vieil homme prit la parole, en regardant les jeunes gens qui se trouvaient face à lui :
-Bonjour ! J'imagine que vous me connaissez, puisqu'on a du vous informer de ma venue, mais comme je suis conscient de ma piètre renommée, je vais me présenter à nouveau. Je suis Robier Blaise, l'un des recruteurs attitrés du Cipher Pol 7. Je suis venu ici tester vos connaissances et capacités afin de vous accepter ou non en notre sein ! Des questions, avant que nous ne commencions ?
Voilà. Tu peux dire que t'es dans la salle, tu peux dire que t'es en retard, à toi de voir. xD_________________
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| | Sam 17 Mai - 14:12 Où vais-je encore aller...?
Ce matin-là, j’avais reçu une convocation dans le bureau de mon supérieur à Marine Ford. Qu’était-ce donc encore, avais-je une fois de plus malencontreusement désobéit aux ordres sans pour autant m’en rendre compte ? C’était devenu monnaie courante, lorsqu’un ordre me paraissait stupide, j’avais la fâcheuse habitude à n’en faire qu’à ma tête pour éviter un maximum de perte humaine. Il s’agit là aussi d’une différence entre le commun de la marine et ma personne. Pourquoi, au grand diable pourquoi parle-t-on de perte civile ? Ce sont avant tout des pertes humaines. J’ai croisé, tout du long de ma courte mais intense existence, du haut de mes seize années, des civils au combien plus ingrats, mauvais et atteint de dégénérescence que certains pirates, révolutionnaires ou hors-la-loi. Je ne suis pas de celle qui s’écrase face à un gradé si je trouve ce dernier profondément mauvais ou incompétent. C’est ce qui m’avait valut plusieurs fois la gloire d’aller nettoyer les sanitaires – il va de soit que je ne l’ai jamais fait -. Bref, le motif semblait être une mutation, la cause, je n’en savais rien. J’étais parti tôt d’Alabasta, descendant les rues délabrées par ce qui semblait être les restes d’une guérilla la nuit passée. Ecrasée par la chaleur ambiante et le soleil de plomb, ne se couchant pas avant le commun des mortels, je m’étais effondrée dans mon lit avant même que n’éclatent les échauffourées avec les forces de l’ordre. Manquement à mon devoir ? Non, simplement handicap pesant qu’est ma condition de vampire.
Nous prîmes alors le navire en direction du quartier général de la marine. Nous arrivâmes à destination quelques heures après. C’était l’avantage de la marine que de pouvoir naviguer partout librement, sans risquer de se retrouver à l’arrêt sur calm belt ou d’être prit d’assaut par un équipage adverse. Les navires de guerre, ça fait peur, ce qui fait peur tient en respect, ce qui tient en respect appel à la mort. Le non respect d’une autorité, quelle qu’elle soit, mène inlassablement à la mort sur ces mers. Les pirates y font la loi, imposant leur autorité sur les îles, les plaçant sous leur direction, fédérant ainsi parfois des zones géographiques complète. C’est un problème, car c’est ainsi que prospère la mort, les organisations criminelles et donc par conséquent, la mort. Mais si je dois tuer pour établir le monde de paix auquel je rêve, je n’hésiterai pas. La personne que je trouve la plus intéressante sur cette mer en ce jour ? Nakata Fenice, le phœnix. Il est de ceux qui parlent d’une réelle équité entre tous les êtres vivants. Et pourtant, ces derniers jours, il m’a profondément déçu en intégrant les shichibukais, lui donnant ainsi carte blanche. Ce n’est, selon moi, réellement pas une solution ni une finalité en soit que de devoir lécher le cul au gouvernement pour avancer. J’allais rencontrer cet homme un jour ou l’autre, ce jour signerait la mort de l’un de nous deux, ou une entente et possible alliance infaillible. Mais pour le moment, j’étais clairement trop faible pour ne serait-ce qu’aller m’amuser sur le nouveau monde.
Quoi qu’il en soit, j’étais dors et déjà dans le bureau, bizarrement, je n’étais pas la seule à devoir changer de section. Alors qu’ils attendaient tous au garde à vous, j’étais nonchalamment assise au sol, appuyée contre un mur. Un homme entra finalement, il disait être recruteur pour le cipher pol. C’était donc ça hein ? Au final, on m’envoyait à la mort. Je ne pensais clairement pas à ce moment là avoir le niveau pour intégrer un des CP, et surtout, les seuls qui m’intéressaient étaient le 0 et le 9, alors pourquoi le 7 ? Quitte à me tuer, autant me mettre dans les zones risquées non ?
« Pas de question. Sachez cependant que je n’ai pas demandé à être ici. Je passerai ces tests quand même. En espérant ne pas vous décevoir. Sachez cependant que je suis plus portée sur l’infiltration et l’assassinat que sur le combat brut. Je suis plus du genre… Vitesse… Mon supérieur cherche à se débarrasser de moi car je suis indisciplinée. Je ne serai pas une plaie si j’intègre le CP, cependant, si quelque chose me déplaît, vous serez le premier à le savoir. »
Le ton était donné. Soit j’allais me faire exploser, soit nous allions simplement commencer…
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| | Sam 17 Mai - 18:07
De gauche à droite : Directeur du CP7 Mondo Richard, Recruteur Robier Blaise Le recruteur fit donc face à ces jeunes gens, qui pourraient du jour au lendemain faire partie intégrante des élites du Cipher Pol, chose qui n'était pas si complexe à atteindre à condition d'avoir certains atouts. Aucun d'entre eux n'osa prendre la parole, à part une petite demoiselle en retrait, vraisemblablement peu disciplinée, chose qu'elle admit d'ailleurs elle-même durant sa courte tirade. Blaise la regarda légèrement interloqué, ne s'attendant pas à un tel spécimen au sein de ce groupe même s'il arrivait parfois que les éléments les plus récalcitrants se retrouvent dans les services du Cipher Pol. Evidemment, il est toujours moins dangereux de se retrouver avec des personnes gênantes derrière les archives plutôt que sur les premières lignes de front... Mais malgré toute l'insubordination que cette petite pouvait avoir, si ce qu'elle disait était vrai, elle serait tôt ou tard envoyée sur le front. Quoi qu'il en fut, l'homme rondouillard chassa ces pensées de son esprit et sourit à la demoiselle de l'air bienveillant qui lui allait si bien. Il avait l'habitude d'être comme un père pour les jeunes recrues du Cipher Pol 7, et se trouvait étrangement plus proche des fauteurs de trouble, qu'il trouvait plus dynamiques et plus originaux que ceux qui se contentaient de suivre les ordres béatement. Ainsi donc le gradé répondit en secouant la tête de gauche à droite :
-Ce n'est malheureusement pas à moi que tu devrais adresser tes réclamations quant aux soucis que tu pourras rencontrer, si tant est que tu évolues par la suite sous notre égide. Mais je suis sûr que le directeur sera honoré de répondre présent pour écouter tes demandes. Pour ce qui est des tests... Rien de bien difficile, en réalité. Quelques questions sur un formulaire, un peu d'entraînement physique et le tour est joué. Bien, suivez-moi, je préfère réaliser la première partie à l'extérieur !
Blaise se tourna à nouveau, passant la porte et montrant le chemin aux jeunes gens qui devaient le suivre de près. Il se dirigea au travers des dédales de couloir jusqu'à une petite cour non loin du port, qui leur permettrait de montrer ce qu'ils avaient dans le ventre sans avoir à casser la moitié du mobilier. Une fois à cet endroit, le vieil homme sortit quatre petites planches de bois de la poche de sa veste et en donna une à chacun des candidats. Puis il leur donna quelques feuilles et à nouveau quelques consignes :
-Rien de bien difficile pour débuter, vous allez voir. Dans un premier temps, veuillez marquer votre nom sur cette feuille, ainsi que votre grade dans la marine, la raison pour laquelle vous avez postulé dans le Gouvernement Mondial et votre plus grand souhait, si vous en possédez un et qu'il n'est pas indiscret. Ajoutez à la suite que vous déclinez toute responsabilité des gradés du Cipher Pol 7 s'il vous arrivait quoi que ce soit durant cet entraînement. Rien ne devrait arriver, mais nous ne sommes jamais sûrs de rien ! Une fois que vous aurez terminé, veuillez me rendre ces feuilles et ainsi débutera un examen physique bref.
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| | Sam 17 Mai - 18:36 Où vais-je encore aller...?
Le vieux rondouillard se contenta de sourire. Réaction surprenante lorsque l’on sait comment cela se passe à Marine Ford. Pour ce genre de réaction, j’aurai simplement eu droit aux corvées. Lui semblait vraisemblablement heureux de voir quelqu’un sortir du lot d’abruti de mouton discipliné. J’avais bien compris maintenant que cet homme était un recruteur et non une des personnes qui pourrait me donner des ordres. En d’autres mots, cet homme en face de moi était en l’instant présent mon meilleur ami, mais je devais aussi faire en sorte que les choses restent dans cet état, et faire attention que rien n’empire. Je ne tenais pas à finir au cachot. Quant au fait de la hiérarchie, il me le fit d’ailleurs entendre rapidement, prenant la parole, arborant toujours ce même sourire.
-Ce n'est malheureusement pas à moi que tu devrais adresser tes réclamations quant aux soucis que tu pourras rencontrer, si tant est que tu évolues par la suite sous notre égide. Mais je suis sûr que le directeur sera honoré de répondre présent pour écouter tes demandes. Pour ce qui est des tests... Rien de bien difficile, en réalité. Quelques questions sur un formulaire, un peu d'entraînement physique et le tour est joué. Bien, suivez-moi, je préfère réaliser la première partie à l'extérieur !
C’était donc ça les épreuves de sélection pour rentrer dans les ordres assez selecte des Cipher Pol ? Certes, il ne s’agissait là en aucun cas du neuf ou encore du Aigis zero, mais malgré tout, il s’agissait là de devenir un agent du gouvernement mondial avec des permissions presque infinies. Comment les tests pouvaient être aussi faciles ? Ils recrutaient à la pelle pour avoir de la chair à canon ? Ou tout simplement des abrutis à coller derrière un bureau pour faire de l’économie, des ressources humaines ou encore médiateur, histoire de gérer des conflits intra muros ? Ils allaient être déçus en ce cas-là. Je ne suis pas de celles qui ont tendances à s’écraser face à l’autorité. Après, il se peut qu’ils veuillent seulement prendre l’élite pour les tâches réellement importantes. Soit, place au test, pour ce qui est des aptitudes physiques, ma condition légèrement spéciale me donne un avantage certain. Après l’avoir suivi dans un dédale de couloir, nous nous retrouvâmes dans une espèce de cour. Je n’étais jamais venue ici auparavant.
-Rien de bien difficile pour débuter, vous allez voir. Dans un premier temps, veuillez marquer votre nom sur cette feuille, ainsi que votre grade dans la marine, la raison pour laquelle vous avez postulé dans le Gouvernement Mondial et votre plus grand souhait, si vous en possédez un et qu'il n'est pas indiscret. Ajoutez à la suite que vous déclinez toute responsabilité des gradés du Cipher Pol 7 s'il vous arrivait quoi que ce soit durant cet entraînement. Rien ne devrait arriver, mais nous ne sommes jamais sûrs de rien ! Une fois que vous aurez terminé, veuillez me rendre ces feuilles et ainsi débutera un examen physique bref.
Bon, jusque là… Je commençais donc à remplir le formulaire comme demandé. Mafuyu Oribe, Lieutenant de la Marine. J’ai intégré la marine pour instauré une réelle équité entre tous les êtres vivants, mon souhait est par conséquent le même, car il me semble que les inégalités ont toujours la main mise sur ce monde au moment ou je rédige ces lignes. J’accepte le fait de blablabla, et décline de blablabla. Ciel que c’était barbant. Je tendis la feuille à notre examinateur avant de retourner m’assoir contre mon mur, attendant simplement que les autres terminent et que l’on puisse commencer les choses sérieuses.
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| | Sam 17 Mai - 22:39
De gauche à droite : Directeur du CP7 Mondo Richard, Recruteur Robier Blaise Au moins ne semblait-elle pas décidée à le questionner à propos de la moindre de ses demandes, la petite rebelle : comme tous les autres, elle se dirigea en direction de la cour en suivant calmement le recruteur du CP7, sans poser de questions. C'était une bonne chose : s'il appréciait les caractères hétéroclites et surprenants, il n'aimait pas spécialement ceux qui se considéraient comme des envoyés des dieux et qui passaient leurs temps à remettre en doute les capacités de leurs supérieurs. Enfin, l'abruti qui irait le questionner sur une demande aussi simple n'aurait probablement sa place nul part ailleurs qu'à Impel Down... Blaise distribua par la suite les petits formulaires aux jeunes gens, et attendit un instant qu'ils ne les remplissent. Une fois qu'ils furent à nouveau dans ses mains, le cinquantenaire prit une demi-minute à les survoler rapidement du regard, s'attardant tout particulièrement sur celui de la demoiselle. Mafuyu Oribe combattait donc pour la justice... Bien, c'était une bonne chose : ce genre de combattants était généralement plutôt tenace. Restait à voir si elle ferait un bon élément, ou si la dissidence qui l'habitait lui donnerait la fâcheuse tendance d'entraver les missions du Cipher Pol 7 plus que de les favoriser... Et c'était en partie sur cela qu'allait porter l'observation assidu du recruteur sur ses expériences à venir, sinon en quasi-totalité.
Après ce bref interlude, le vieil homme rangea rapidement les documents dans la poche de son imperméable brun et toisa du regard les quatre marines avec sérieux. Ces papiers lui permettraient d'étudier leur cas plus en profondeur dans les jours à venir, nul besoin de s'attarder sur une telle affaire à l'heure actuelle. C'est pour cette raison que le recruteur prit donc la parole après s'être raclé la gorge :
-Bien, nous allons commencer la partie musclée de l'examen. Rien de bien complexe, jusque là, j'imagine que vos supérieurs ont du vous habituer à bien plus, mais j'ai pour ordre de vérifier votre aptitude à réaliser des pompes. Faites m'en dix et vous pourrez considérer ce premier exercice comme réussi haut la main.
Ne doutant pas un seul instant de la réussite des participants, le vieil homme enleva son manteau et le posa sur le sol non loin de lui, dévoilant son T-shirt blanchâtre et son pantalon couleur boue qui allaient lui permettre de voir les capacités de ces petits jeunes par la suite. Une fois que le quatuor eut terminé sa petite mise-en-bouche, Blaise prit la parole :
-Vos supérieurs nous ont conseillé tel ou tel poste au sein de notre groupe pour optimiser votre rendement. Cependant, pour être certain qu'il s'agit de la meilleure option possible, je suis ici pour vous mettre au défi. Votre premier objectif sera de me frapper aussi puissamment que vous ne le pourrez, avec les armes et les capacités de votre choix !
Et sur ces mots, le recruteur utilisa le tekai, transformant sa chaire en un ersatz d'acier. Il invita Mafuyu à prendre les devants d'un regard, attendant avec impatience de voir ce dont elle était capable.
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| | Dim 18 Mai - 10:57 Où vais-je encore aller...?
Il était assez amusant comme personnage, ce vieux recruteur rondouillard. Ce mec avait prit à peine une demi minute pour lire les fiches avant de les ranger. C’était clair, c’était forcément pour un enquête de moralité et d’entourage concernant une potentielle embauche. Jusque-là rien de bien surprenant, quoi de plus normal pour une institution gouvernementale que de surveiller si les agents qu’elle recrute sont fiables ou ont de mauvaises fréquentations ? Jusque-là, ok, je suivais. C’était pour la suite que je m’inquiétais. Enfin, le mot restait grand, mais tout de même, ce n’est pas partout que l’on nous fait signer une décharge pour une épreuve de sélection, décharge ayant pour effet de dégager en l’occurrence le CP7 de toutes responsabilités en cas de mort d’un des participants. C’était la zone la plus étrange et celle que je voulais le plus voir mise à nue. Justement, ça allait se préciser. Le vieux attira mon attention en ouvrant la bouche pour nous lancer :
-Bien, nous allons commencer la partie musclée de l'examen. Rien de bien complexe, jusque là, j'imagine que vos supérieurs ont du vous habituer à bien plus, mais j'ai pour ordre de vérifier votre aptitude à réaliser des pompes. Faites m'en dix et vous pourrez considérer ce premier exercice comme réussi haut la main.
Sérieusement ? Je pouvais voir mes collègues s’afférer à la tâche. Ils étaient sérieux ceux-là ? Pour moi, ça sonnait plus comme du foutage de gueule. Je ne pris même pas la peine de me relever, plongeant mon regard sanguin dans celui du vieux, sans esquisser le moindre sourire. Pourquoi nous faire faire des pompes ? Ok, c’est des sélections, mais nous sommes des marines, pas des civils ni des tanches. Alors pourquoi, grand Dieu pourquoi nous emmerder avec des choses si inutile. Mon regard devint légèrement plus sombre alors que je baissais la tête en venant poser ma main sur la garde de mon katana. Tandis que tout le monde s’exécutait, le vieux reprit de plus belle, il venait de se déshabiller partiellement, vraisemblablement ce dernier serait notre adversaire. M’étais-je fourvoyée ?
-Vos supérieurs nous ont conseillé tel ou tel poste au sein de notre groupe pour optimiser votre rendement. Cependant, pour être certain qu'il s'agit de la meilleure option possible, je suis ici pour vous mettre au défi. Votre premier objectif sera de me frapper aussi puissamment que vous ne le pourrez, avec les armes et les capacités de votre choix !
Alors c’était donc ça ? Il m’invita à mettre le premier coup. Je ne pensais pas alors à me défouler, je réfléchissais au moyen le plus simple de lui montrer ma vitesse, ma force, sans pour autant dégainer mon katana. Lui, quand je le sors, c’est uniquement pour tuer, ce n’était pas mon but à cet instant-là. Je me relevais tranquillement en m’époussetant et fléchit légèrement les genoux avant de prendre une énorme impulsion en avant en sifflant un léger « Switch ! », je fus instantanément propulsée en avant en trainant et soulevant derrière moi une quantité hallucinante de poussière, tant les appuis sur le sol étaient lourds pour augmenter à ce point ma vitesse. Mais c’était là un des avantages de ma race, avec le fait d’avoir une force légèrement supérieur au commun des mortels. Arrivée face à lui, je balançais ma main en arrière avant d’en dégager mon index pour le faire fondre avec tout le poids de mon corps sur mon adversaire. « Shigan ! ». La particularité de s’arrêtait pas là, pour lui faire aussi comprendre que j’étais détentrice d’un fruit du démon, au moment ou mon doigt allez toucher sa peau, celui-ci s’enduisit d’alcool que j’enflammais rapidement en entrechoquant mes bagues en silex « Sake’s Fire ! ». Le choc fut frontal, brutal. Un bruit assourdissant, une légère déflagration due à l’alcool et une fois de plus, une grande quantité de poussière s’était soulevée. Alors que je pensais avoir atteint ma cible assez violemment, bien que je n’ai pas dégainée. La poussière retombait tranquillement sur le sol, dévoilant peu à peu l’homme face à moi, tandis que je restais en position…
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| | Dim 18 Mai - 21:11
De gauche à droite : Directeur du CP7 Mondo Richard, Recruteur Robier Blaise Blaise s'était donc préparé, son corps plus dur que jamais, rendu aussi compact grâce à la fameuse technique du rokushiki qu'était le tekkai. Vraisemblablement, la jeune femme avait compris son signal, puisqu'elle s'élança vivement dans sa direction, sans toutefois dégainer le katana qu'elle portait. Un autre style de combat, donc ? Polyvalence. Le recruteur nota cet atout dans son esprit, songeant qu'il s'agissait d'une bonne chose chez une nouvelle recrue : pas besoin de la former à divers arts de combats si elle en maîtrisait déjà quelques uns. Les marines commençaient apparemment à faire du bon travail en entraînement... A moins qu'il ne s'agisse d'un élément qui sortait du lot, comme son caractère le laissait présager. Dans ce cas de figure, le vieil homme rondouillard finirait tôt ou tard par s'en rendre compte, puisque les trois collègues de Mafuyu devraient passer derrière elle pour faire leurs preuves. Quoi qu'il en fut, il se concentra silencieusement sur les mouvements de celle-là, sur sa vitesse, ses déplacements. Bonne combattante, quoiqu'imparfaite : l'expérience lui permettrait de se surpasser d'ici quelques mois, voire quelques années. Mais quand la demoiselle prit la parole en prononçant le nom de la technique d'assassin qu'était le shigan, les yeux du recruteur s'allumèrent d'un éclat soudain. Était-ce la perle rare de l'année ? Cet espoir ne fit que s'amplifier lorsqu'elle usa vraisemblablement d'une malédiction, créant une légère déflagration en plus de sa première offensive brutale et directe. Le T-shirt blanchâtre noirci aussitôt à l'endroit où les flammes s'étaient propagées tandis que la peau du vieil homme n'avait à souffrir d'aucune blessure. Son tekkai n'avait pas été outrepassé depuis des années, et cela n'allait pas arriver ce jour-là non plus : ceci étant, la petite démonstration de la marine était des plus concluantes...
Une fois la gouvernementale à nouveau éloigné, Blaise désactiva sa technique et adressa un sourire bienveillant à la demoiselle avant de prendre la parole à son intention :
-Des bases en rokushiki, donc.
Il ne s'attarda pas davantage sur son cas et désigna les autres marines, chacun leur tour, en se contentant d'encaisser à nouveau grâce à sa technique. S'ils ne semblaient pas particulièrement mauvais, les trois autres justiciers n'arrivaient pas à la cheville de la petite dame, tant et si bien que le recruteur se contenta de leur adresser un hochement de tête solennelle. Le gradé du Cipher Pol 7 alla récupérer son imperméable qu'il replaça au-dessus de son T-shirt désormais en lambeaux. Puis il invita les jeunes gens à le suivre à nouveau, repartant dans le dédales de couloirs pour finalement prendre la direction du port. En chemin, il prit la parole, sereinement :
-J'en ai assez vu concernant vos capacités. Il arrive que j'exige un duel entre deux candidats en plus de la petite démonstration, d'où la décharge que je vous ai fait signer au début de l'entrevue, mais ça n'est pas nécessaire dans ce cas de figure. Nous allons donc nous rendre à Enies Lobby, où les derniers formulaires seront à remplir, et vous serez envoyés sur le terrain ou conservés sur l'île en elle-même. Quoi qu'il en soit, ça n'est plus à moi de m'en occuper, je ne peux donner que mon avis favorable ou défavorable quant à vos affectations. Même si je me doute que l'une d'entre vous sera des plus heureuses en réalisant quelques missions musclées.
Blaise faisait bien évidemment écho à Mafuyu, qui trouverait probablement mieux son compte dans le service du Cipher Pol 7... D'ici quelques minutes, une fois que le directeur serait revenu de son entretien avec l'amirale-en-chef, tout ce beau monde pourrait repartir en paix, en direction d'un nouveau chez soi.
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