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Sairento SatsujinTrafiquant | Messages : 257
Race : Humain
| Dim 22 Déc 2013, 8:08 pm Une Petite Mousse!
Sai marchait tranquillement sur le chemin qui menait à la ville par laquelle il était arrivé sur cette île déjà plusieurs jours plus tôt. Il était resté longtemps ici, beaucoup plus qu’il ne pensait le faire initialement. Les imprévus s’étaient enchainés, commençant par un emprisonnement à la base marine de l’île à cause d’un sale Chasseur de Prime et finissant par ce vieil homme qui l’avait pris sous son aile, lui apprenant un nouveau style de combat et lui apportant beaucoup tant d’un point de vue physique que moral. A vrai dire il était serein, chose étonnante lorsqu’on le connaissait et surtout au vu de son état de stress lorsqu’il avait débarqué sur l’île. Il avait compris certaines choses dans ce séjour qui le rendait plus mature simplement, même Satsujin semblait apaisé. Mais néanmoins Sai n’était pas dupe, il savait pertinemment que cet apaisement ne serait que temporaire. En réalité depuis qu’il avait quitté le temple il sentait que ses pulsions meurtrières réapparaissaient peu à peu. Et contrairement à ce que certains auraient pu penser cela soulager l’assassin, après tout il était un tueur et vivait pour ça, il pouvait stopper quelques jours avec ce qu’il avait fait ici mais il ne le referait pas des dizaines de fois. Son vrai plaisir était le massacre et la torture, et ça, personne n’y changerait jamais rien.
Arrivant au port Sai constata, non sans surprise, que son embarcation était toujours à l’endroit où il l’avait laissé. Au vu de la durée de son séjour sur l’île il avait pensé que celle-ci lui aurait été dérobée ou même que les marines la lui aurait prise puisqu’il n’avait pas payé la taxe du port, tuant un marine à la place. Après tout cela ne pouvait que l’arranger, il n’aurait donc pas à voler un bateau pour repartir d’ici. S’approchant de la barque l’assassin constata avec le même étonnement que les affaires qu’il avait pu laisser à l’intérieur étaient elles aussi toujours ici. Décidément cette mer était bien différente de Grand Line, sur Himitsu Shima si vous n’aviez pas de gardes sur votre bateau ou une réputation suffisamment grande vous pouviez être certain que votre embarcation aurait disparu à la fin de la journée. Il était pressé de rentrer sur son île, de retrouver cette atmosphère de peur et de meurtre remplie de hors-la-loi. La bonté et la joie qui remplissait l’île sur laquelle il se situait comme nombres d’autres îles dans ce monde avaient une fâcheuse tendance à le rendre malade. Posant ce qu’il avait ramené du temple dans la barque en prenant bien soin de le dissimuler dans une cache secrète au vu de sa valeur, Sai décida de boire un petit coup avant de partir. Après tout il n’était pas pressé et il commençait à avoir la gorge sèche. La Main Silencieuse se dirigea alors vers les quais afin de trouver un endroit où se désaltérer.
Rapidement Sai se trouva face à ce qui ressemblait à une taverne dont le nom était "Le Loup en Gelée". Ce nom n’avait pas grand-chose d’attirant, mais visiblement c’était le seul du coin qui n’avait pas un nom à l’eau de rose qui donnait envie de vomir à l’assassin rien qu’en le lisant. Le maudit entra donc dans le bar qui puait l’alcool, enfin une odeur et une ambiance qui lui plaisaient. Allant droit au comptoir sans tenir compte des regards fixes des poivrots affalés sur leur chaise et sur les tables malgré l’heure encore matinale. Il commanda d’une voix forte et déterminée afin de se faire bien entendre :
Une pinte tavernier! Et vite si possible!
S’asseyant sur un tabouret en attendant son verre l’assassin regarda un homme assis au comptoir qui semblait totalement surexcité. Il ne savait pas pourquoi mais Sai sentait que quelque chose ne tournait pas rond, il n’allait certainement pas trainer ici.
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Maxwell ThompsonTrafiquant | Messages : 557
Race : Humain
| Mer 25 Déc 2013, 8:27 pm
Un soleil magnifique se dressant haut dans les cieux. Ses rayons illuminaient le pont du navire. Moi, sous ce même astre solaire, les armes à la main. Non, je n'étais pas prêt à me battre, pas cette fois. En réalité, j'étais adossé contre l'un des deux imposants mâts du navire et je m'occupais presque amoureusement de mes lames. C'était un rituel qu'il ne me fallait pas négliger. Mes armes étaient les extensions de mon corps et si je prenais soin de mon corps, cela voulait donc dire que je devais prendre soin de mes lames. De plus, comment pouvais-je me battre correctement avec elles et les faire confiance si elles n'étaient pas correctement entretenues ? Je ne pouvais pas, tout simplement. En tant qu'homme arborant le titre de samouraï, en tant que samouraï suivant la voie du Bushido, en tant qu'adepte du Bushido se disant bretteur, négliger mes sept sabres était tout bonnement impossible pour moi. Être toujours prêt à l'affrontement, car l'ennemi ne prévenait pas... Tel était ma philosophie. Et puis, nettoyer ses lames pendant la bataille ou même juste avant, relevait soit du suicide, soit du foutage de gueule pur et simple....
Néanmoins, alors que je m'affairais à cette tâche, je dus bien vite y couper court. En effet, perché sur son mat, Rhees vint nous avertir de la présence d'une île non loin. Notre prochain arrêt était droit devant nous. Ainsi, je rangeais mes lames et je me préparais à accoster. Déjà trois jours que nous voguions, ce ne serait pas de refus que de se délier un peu les jambes. Non pas que le bateau était trop confiné, mais marcher sur un pont supérieur et marcher sur du béton n'était pas comparable. Faire un tour dans un bar serait aussi une bonne idée... C'était qu'il n'y avait pas beaucoup de choix en alcools ici ! Bref, j'avais beau aimer ce vaisseau, mais il y avait tellement plus à faire sur la terre ferme ! Alors que nous nous mettions enfin à quai, je ne perdis pas de temps pour enjamber le bastingage et rejoindre le port.
Main dans les poches, j'avançais. J'avais certes été le premier à quitter le navire, mais malgré tout, comme à notre habitude, nous n'avions pas perdu de temps pour nous séparer et prendre nos différentes routes. À peine le bateau avait-il été amarré que chacun s'était affairé à leurs rôles. Massie et Rhees étaient restés sur le navire, le docteur s'était assurée de ne pas avoir ses stocks vides, Mitsu était allé faire les courses, pour avoir les placards pleins, Dino l'avait suivi et moi... Et moi, évidemment, je n'avais rien à faire. Le capitaine et moi étions tous les deux cuisiniers, par conséquent, comme on pouvait se partager les fourneaux, on se partageait aussi les courses à faire une fois à terre. Aujourd'hui, j'en avais été épargné, néanmoins, ce serait à mon tour de le faire à la prochaine île. Comme quoi, je n'étais pas totalement un bretteur inutile ! Enfin, en l'occurrence, aujourd'hui, je l'étais, vu que je n'avais pas de tâche spécifique...
Après avoir fait un peu de marche et après avoir exploré un peu la ville, mes pas s'orientèrent automatiquement mon église à moi : les bars. L'alcool était notre dieu, le tenancier le prêtre, les bagarres étaient le clocher et moi, j'avais simplement le rôle du croyant. J'étais le taureau égaré qui suivait le nectar de la Sainte Bouteille. Ainsi, je m'arrêtais devant la première auberge qui se présentait à moi « Le Loup en Gelée ». C'était qu'ils savaient être originaux par ici... Néanmoins, je ne fis pas vraiment fi du nom tout à fait débile et je poussais avec la porte d'un bon coup de poing. Cette odeur, ces corps à affalés sur les tables, cette bande de soûlard qui occupaient déjà les rangs alors que la matinée ne faisait que toucher à sa fin... Je retournais aux sources. Celles de la virilité ! Ne faisant pas plus attention à toutes ces loques qui jonchaient l'établissement, je me dirigeai vers le comptoir. Prenant alors place, je remarquais un homme qui semblait assez excité à ma gauche. Au moment où mes fesses touchèrent le tabouret, ce dernier me regarda d'une étrange manière. Si ce dernier voulait tout simplement des noises, alors il allait être servi ! Alors que je le scrutais, comme il le faisait avec moi, il commença à prendre ses grands airs. Anticipant une réaction trop vive de sa part, je n'ouvris pas la bouche et je me contentais d'attraper son crâne, pour l'enfoncer dans le comptoir. Il y resta, totalement knock out.
« Couché ! Ici on boit, on emmerde pas. Bref, une pinte en plus pour moi !»
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Sairento SatsujinTrafiquant | Messages : 257
Race : Humain
| Dim 29 Déc 2013, 8:37 am Du Poison?
Sai remercia le tavernier lorsqu’il lui donna la pinte, regardant celui-ci repartir avec un grand sourire servir d’autres clients. Il était certainement trop parano de penser que ce sourire était un signe que l’assassin devait interpréter comme de danger et il balaya rapidement cette image de ses idées. Fixant pendant quelques secondes le liquide qui tournoyait encore devant ses yeux le hors-la-loi porta finalement le récipient à sa bouche et laissa couler la bière dans sa gorge. Celle-ci était assez bonne et il y retrouvait un petit arrière-gout qu’il connaissait sans réellement retrouver ce dont il s’agissait. L’ouverture de la porte le tira de ses pensées, cette fois-ci les voix ne se turent pas directement mais le silence se fit finalement pour quelques secondes d’observation du nouveau-venu par les poivrots déjà présents avant qu’ils ne retournent à leur beuverie. Sai, quant à lui, ne se retourna que lorsqu’il entendit le cliquetis des fourreaux d’épées accompagnant les bruits de pas. L’homme avait une allure un peu spéciale et au vu du nombre de fourreaux dont il disposait on pouvait aisément déduire qu’il était sabreur. Il dégageait une certaine aura, pas de meurtrier ni de méchanceté mais une aura de combattant qui, sans avoir quelque chose d’impressionnant, faisait plaisir à voir pour Sai. Regardant l’homme s’asseoir au comptoir pour commander une pinte la Main Silencieuse retourna finalement son attention à la sienne qui commençait à bien diminuer. Il reporta son regard vers l’individu lorsque celui-ci éclata littéralement la tête de l’homme excité d’une manière blasée avant de prendre commande de sa pinte. Ce petit coup d’éclat ne semblait pas avoir perturbée l’ambiance générale et Sai regarda les loques qui se trouvaient affalées sur les tables ou parlaient forts entre eux. Ils devaient y être depuis hier soir pour se trouver dans un tel état de si bon matin, certaines personnes n’avaient vraiment rien à faire de leur vie.
Se remettant à boire l’assassin ne s’attarda pas plus sur l’état de ses pseudos compagnons de boisson. Quelques minutes passèrent, le dernier arrivé avait reçu sa pinte et Sai presque fini la sienne. Il ne buvait pas vite, il n’en voyait pas l’intérêt. Certes il aurait pu boire la pinte d’un cul sec mais il préférait se délecter du breuvage tranquillement. Mais d’un coup il fut pris d’un vertige qui le surprit vraiment. Une simple bière ne pouvait pas lui faire tourner la tête, il en avait trop bu pour en être à ce point-là, c’était donc autre chose. Pourtant ses idées commencèrent à devenir troubles tandis qu’il se sentait devenir une loque. Reportant la bière à ses lèvres tout s’éclaira d’un coup, le remettant d’aplomb. Ce goût qu’il avait senti à chaque gorgée, il s’agissait de poison! Il ne savait pas lequel et quels étaient ces effets mais il n’avait plus aucun doute sur cela. Rassemblant ses forces il attrapa le tavernier qui passait derrière le comptoir et lui mit la tête sur le comptoir, le menaçant avec sa dague il lui cria :
T’as mis quoi dans ma bière?! Me mens pas je sais qu’il y a du poison, réponds où je t’étripes!
Le tavernier ne sembla pas surpris par la réaction et, se défaisant facilement de la prise de l’assassin qui semblait perdre ses forces il répondit simplement :
Oula calmes-toi chti gars! Olé pas do poison, olé dla bière bien de chez nous qui te fais planer jusqu’à le plafond!
Sur ces paroles il repartit à ses affaires comme si de rien était. Il n’avait pas l’attitude d’un malfrat tentant de l’empoisonner pour le détrousser mais Sai restait méfiant et repoussa sa pinte. De toute façon il avait désormais ingurgité trop de boisson pour échapper aux effets visiblement hallucinogènes de celle-ci.
Il resta donc là, l’air hagard, à attendre que ses idées partent en vrille et qu’il se mette à délirer totalement. Finalement il se tourna vers l’individu aux sabres avec l’air légèrement taré et lui dit d’une voix décidée :
Hélicouptère! Hélicouptère!
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Maxwell ThompsonTrafiquant | Messages : 557
Race : Humain
| Ven 10 Jan 2014, 10:12 pm
La matinée n'allait pas tarder à se terminer, ma pinte ne faisait qu'arriver et déjà un compagnon de beuverie se profilait à l'horizon. Ce n'était pas un poivrot, non, il n'était absolument pas comme celui que je venais d'assommer, ou ceux qui s'étaient pris une cuite carabinée à s'en affaler sur leurs tables. Il était sobre, ou du moins, pour l'instant. Mieux, il était en parfait état et il était assis à deux bancs de moi. D'ailleurs, à bien y regarder, nous semblions être les deux seuls clients qui n'étaient pas prêts à rouler sous la table ou simplement plein d'alcool. Nous étions les deux qui pouvaient encore se tenir droits sur leurs jambes ! Mais après tout, nous étions dans une auberge, n'était-il pas tout à fait normal que la majorité des personnes présentes étaient très légèrement plus que pompettes ? Certes, il m'avait bien l'air antipathique, mais cela ne me gênait pas, tout dépendait de lui ! Quand il fallait boire, on ne regardait que notre verre et pas la tronche de celui avec qui on buvait !
Et d'ailleurs, en parlant de boire, ma pinte était à peine arrivée, que déjà il y manquait la moitié. Je ne m'en étais même pas rendu compte... Ou peut-être ce serveur avait-il mal fait son travail pour me donner une choppe non remplie ? Cette hypothèse n'était pas à exclure et d'ailleurs, pourquoi ne pas vérifier la qualité de son service ? Je redemandais donc une nouvelle pinte, car si j'étais ici, c'était bien pour me remplir. Néanmoins, alors que je m'apprêtais à le faire, le jeune homme qui était justement à mes côtés vint capter mon intention en agressant littéralement le tavernier. En effet, il accusa ce dernier d'avoir empoisonné sa boisson. Pourtant le tenancier ne semblait pas être une mauvaise personne... Et surtout, je n'avais pas remarqué quelconque poison dans mon verre... Peut-être était-ce parce que je n'en avais pas fait assez attention et que j'étais trop plongé dans mes pensées ? Une raison de plus pour avoir une autre pinte tiens, voir si ce que ce gars affirmait était vrai.
Le tavernier affirma le contraire. Malgré tout, je n'eus pas tout à fait confiance en ses paroles presque incompréhensibles et lorsque ma bière atterrit devant moi, je fus sur mes gardes. Pendant quelques courtes minutes, ce fut un véritable duel qui débuta entre ma choppe et moi. Néanmoins, ce fut à l'ennemi que la victoire revint. Choisissant enfin de tenter le diable, j'attrapai le verre avec un regard décidé. De la drogue ? Du poison ? Quel fou oserait en mettre dans mon verre sans espérer que sa tête ne soit séparée de son corps avant que je ne passe dans un état second . Celui qui réussirait sans risquer sa vie n'était pas encore né. Prenant une attitude de fin critique, je portais la boisson à mes lèvres. Et je commençais à l'analyser grâce à mes papilles gustatives plus qu'habituées à l'alcool. Il était vrai qu'un arrière-goût étrange était présent... Un arrière-goût qu'une bière n'était pas censée avoir. Mais en rien cela n'avait le goût d'une quelconque drogue ou d'un quelconque poison... Même si certes, je n'en avais jamais goûté.
Rien... Apparemment, il n'y avait aucun poison. Depuis quelques minutes déjà que j'attendais qu'il se passe quelque chose, mais rien. Tout ce que m'arriva fut une soif encore plus grande. Tout naturellement, je me mis à boire encore plus. Puis à commencer une autre pinte, et une quatrième. Un trou ? Non, j'étais encore loin de tout ce que je pouvais boire et surtout, de tout l'alcool que je pouvais tenir. Ce ne fut qu'à partir de cette quatrième choppe que la vérité se dévoila à mes yeux. Ce fut à ce moment que je me rendais compte de ma forme. J'avais encore plus d'énergie qu'à mon arrivée ! Et surtout, je découvris les effets magiques de cette boisson des dieux : je n'étais plus dans un bar... J'étais maintenant au milieu d'un champ de fleurs tâchées de sang, mes armes à la main, en m'amusant à couper toutes les pétales sur mon chemin. C'était simplement magique. Une bière qui donnait la possibilité de se transporter dans un tel paradis... Je prenais !
Alors que je divaguais, dans mon hallucination, je revenais à la réalité en entendant l'autre jeune homme m'adresser la parole d'une bien étrange façon. Avec un sourire s'étirant tout du long de mon visage et un œil que l'on pouvait remarquer plus ouvert que l'autre derrière mes lunettes, c'est en secouant la tête frénétiquement que je lui répondis d'une manière tout aussi étrange.
« Eeeeeuuuuh... Suzette fait moi des crêpes, Suuuuzeette fait moi des crêpes ! »
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Sairento SatsujinTrafiquant | Messages : 257
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| Lun 10 Fév 2014, 5:09 pm C’est moi que tu regardes?
L’hallucination semblait gagner en force dans l’esprit de Sai au fur et à mesure que le temps passait, du sang semblait se mettre à couler des murs, se tournant vers la salle il ne constata qu’une vaste étendue de plaine totalement rouge du sang de tous les corps qui y gisaient. Ce n’était pas le paradis décrit par tous ces conteurs imbéciles mais ça ressemblait fort à son idylle à lui. Il se leva du rocher où il semblait être assis pour s’avancer vers quatre corps verts de moisissures étalés sur une table qui semblait boire leur sang comme de l’eau de roche. L’assassin était conscient que ce n’était là qu’une hallucination et donc que rien de tout ça n’était réel mais il voulait y croire, il voulait penser que ça pouvait être vrai et imaginer qu’un jour il se baladerait réellement dans un tel décor. Il savait qu’il était capable de créer ce paradis sanglant, terre de désolation pour les autres et rêve éveillé pour lui. Il aimait Himitsu Shima, de son expérience il s’agissait de l’île se rapprochant le plus de cet idylle mais elle en restait tout de même très loin. Désormais il ne devait plus perdre de temps, il devait s’entrainer, progresser et tuer sans relâche pour faire de cette hallucination une réalité. Mais pour l’instant il pouvait profiter du moment en se convaincant simplement que c’était la réalité. Pour autant il n’en demeurait pas moins en colère contre le tavernier qui l’avait drogué à son insu, la seule différence était qu’il le laisserait peut-être en vie pour la vision qu’il lui avait offerte.
Entendant la réponse de son voisin aux deux mots insensés qu’il venait de prononcer l’assassin se rendit compte que lui non plus ne semblait plus avoir les idées claires. Revenant au décor miteux de la taverne Sai constata aussi que les gens présents aux tables n’étaient pas dans un meilleur état. Passant le regard sur la salle il tomba sur un homme avec de la morve au nez qui le regardait fixement avec un sourire niais. Même complétement drogué la Main Silencieuse ne pouvait supporter un tel acte et c’est donc d’un geste tremblant qu’il sortit sa lame avant d’avancer en titubant vers l’homme en question. Avant que sa cible n’ait conscience de ce qui allait lui arriver le hors la loi lui trancha la gorge d’un coup sec, même diminué il parvenait à frapper correctement. Tandis que le corps du pauvre bougre s’étalait sur la table dans une mare de sang Sai se retourna en criant :
La fin du monde! La fin du monde!
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Maxwell ThompsonTrafiquant | Messages : 557
Race : Humain
| Mar 08 Avr 2014, 9:58 am
Je venais à l'instant d'atteindre mon nirvana, et ce, par l'intermédiaire d'une simple bibine... Je ne savais pas ce que le tavernier y avait mis, mais elle faisait un bien fou. Ces fleurs tachées de sang étaient magnifiques, mais le plus beau était des les trancher, tout en regardant leurs pétales dégoulinants virevolter dans les cieux. Si beau, si bon, si jouissif, trancher, encore, encore, encore et toujours ! Se battre... Combattre, jouer des lames, verser le liquide de la vie, se débarrasser de tous les troufions qui osaient se mettre en travers de mon chemin, devenir toujours plus fort pour toujours mieux trancher... Voilà ce à quoi j'aspirai vraiment : la violence dans son état le plus barbare. Je n'étais pas un tueur, loin de là même, mais je pouvais grandement m'y rapprocher. Je ne tuais pas par plaisir, je tuais par nécessité, mais je tuais tout de même. Je plantais ma lame dans le corps de mes adversaires et celle-ci buvait leur sang... Cette drogue semblait me donner l'accès au summum de ma barbarie... C'était tout simplement idyllique !
Mais j'étais très vite retombé dans la dure réalité, qui m'avait rattrapé aussi vite qu'un quadrige lancé à toute vitesse. Me rendant compte que cette situation onirique n'avait rien de réel et que j'étais bel et bien dans ce bar miteux. À mes pieds se situait une véritable larve, assommée par la puissance de mon bras et avec devant moi cet étrange homme. Sans m'en rendre véritablement compte, j'étais venu débité une connerie dans son genre. Je fus même étonné de ce que je venais de dire là, et on pouvait le voir. Décidément, ce qu'il avait mis dans ma chope avait de bien étranges effets : non seulement, il faisait halluciner, mais il nous faisait aussi perdre le contrôle de nos mots... Trop bien ! Tiens, peut-être avait-il d'autres effets ? Toujours est-il que je venais à peine de rencontrer ce mec qu'il me plaisait déjà !
En effet, alors qu'il était encore quelque peu en train de divaguer, il s'était littéralement mis à agresser l'un des clients de la taverne. Il est vrai que ce dernier n'avait pas l'un des plus beaux fasciés, ni ne semblait des plus distingués, mais mon compagnon de beuverie n'avait tout de même pas hésité à sortir une lame pour s'avancer d'un pas incertain. Certes, il était dans un état second, mais malgré tout, il réussit à trancher la gorge du morveux d'un coup sec, sans hésiter et sans même avoir à recorriger le tir une seule fois. Pas mal... Mais lui par contre, il devait avoir l'habitude de se faire des shoots, pour réussir à crever un guignol de cette manière, et ce, sans que la drogue ne le gêne une seule seconde ! Le corps sans vie du pauvre bougre tomba alors sur la table, baignant dans son propre sang, sous les regards incompréhensibles de ses camarades. Comme en enfant, je lâchais alors un simple « Pas bieeen, c'est paaaas bieeen ! ». Alors que lui criait à tout va que c'était la fin du monde.
Pour me montrer à la hauteur, pour ma part, j'attrapais un couteau qui traînait par là, avant de sauvagement le balancer tel un couteau de lancer vers l'une des tables, totalement au hasard. Le couvert traversa la salle, fusa dans l'air, avant de se figer en plein dans une main, laissant alors échapper un cri de douleur. Zut alors ! Je n'avais que touché la main... C'était déjà au moins ça ! Il avait de la chance, car sobre, mes capacités de visée étaient nettement supérieures. « Oups... Ratééé ... » m'écriais-je alors avec un ton espiègle dans la voix, avant de me retourner vers le tueur et lancer un « On va tous mûûûûûriiiir ! ». Nous n'aurions pas dû mettre le foutoir dans cette taverne... Les esprits commençaient à s'échauffer, ça allait peut-être devenir drôle !
©odé par Higuen Arkio
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Sairento SatsujinTrafiquant | Messages : 257
Race : Humain
| Ven 06 Juin 2014, 5:34 pm C’est l’heure du Ma-ma-massacre!
Sai ne criait plus, au contraire il présentait désormais un calme plutôt effrayant, s’étant de nouveau retourné vers le corps désormais sans vie dont il venait de trancher la gorge. Il avait les yeux pétillants tandis que sa langue venait lentement caresser sa lèvre supérieure. Finalement il semblait qu’il commence à retrouver quelque peu ses forces et la sensation qui s’était emparée de lui le satisfaisait pleinement, mieux que ça il l’adorait totalement. Rien de comparable à ce qu’il ressentait lorsqu’il tuait mais la combinaison des deux semblait être une totale jouissance pour son corps. Chaque organe dont il disposait semblait désormais parcouru d’un long frisson qui ne cessait d’accroître son plaisir. Se retournant finalement vers son compagnon de beuverie qui semblait avoir légèrement repris connaissance il l’écouta débiter des idioties avec une voix de gosse sans réellement s’en soucier avant de le voir lancer un couteau à travers la salle. Il savoura alors le cri de douleur qui suivit la main transpercée clouée au mur par ce couteau, légèrement déçu tout de même de ne pas entendre un râle de mort à la place. Dans tous les cas il semblait qu’il avait trouvé là un bon copain pour s’adonner à son activité favorite.
Le maudit repensa rapidement aux précédentes occasions qu’il avait pu avoir d’agir ainsi avec un compagnon, si on enlevait les sorties avec les hommes de Konan qui avaient finis par le laisser agir seul et se contenter de le regarder massacrer leurs cibles, ces occasions pouvaient se compter sur les doigts d’une main. Il y avait d’abord eut son père qu’il avait fini par tuer, il y avait d’ailleurs prit un immense plaisir, juste avant de faire de même avec sa mère et son nouveau mari qui s’enfuyaient devant lui. Ensuite cet homme lors de l’attaque de ce village de brigands où ils ne devaient pas se faire repérer. En réalité il s’avérait que c’était là les deux seules fois où il avait fait alliance avec quelqu’un pour pratiquer son passe-temps préféré. Il se trouvait effectivement que la majorité de sa vie il l’avait passé seul, mais cela ne le dérangeait pas, bien au contraire. Il adorait la solitude et le silence, tout cela était son univers mais bizarrement cette drogue semblait lui donner envie de changer totalement d’habitude, d’entendre du bruit et de se retrouver accompagné. Mais il ne s’en faisait pas vraiment, il était certain que ce ne serait là qu’un état temporaire donc en attendant autant s’amuser.
Il se retourna de nouveau vers le corps qui gisait au sol, parcourant la salle du regard tandis que ceux présents semblaient commencer à s’agiter, sûrement ramenés au moment présent par les cris de douleurs et l’odeur de mort. Il se mit alors à sourire d’un coup, montrant les dents comme s’il avait été totalement affamé. A la vérité il l’était totalement, mais il n’avait pas faim de nourriture! La drogue présente dans la bière avait fait se réveiller Satsujin, et ce véritable monstre n’était jamais rassasié. Un véritable massacre allait bientôt avoir lieu ici car la Main Silencieuse avait désormais faim de tuer! S’avançant vers un autre homme en titubant et les yeux exorbités il plaça rapidement ses deux lames en forme de X autour de son cou et décapita le pauvre bougre avant même qu’il ne puisse le supplier. Ecartant alors ses armes il leva les yeux au plafond en criant :
Faîtes du Fruiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !!!!!!!!
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Maxwell ThompsonTrafiquant | Messages : 557
Race : Humain
| Mer 25 Juin 2014, 9:20 pm
L'assemblée semblait se réveiller de sa torpeur due à la drogue... Ils étaient pour la plupart dans un état proche du légume et il n'avait fallu que de deux cinglés ayant envie de verser le sang pour les réveiller. D'ailleurs, étrangement, ce tueur devenu mon compagnon de beuverie me plaisait bien... Étrangement, oui, car il fallait bien le dire, généralement, ce n'était pas le genre d'individu qui me plaisait le plus. Était-ce l'un des effets de cette drogue ? Probablement. Il fallait aussi avouer que, malgré ma passion pour le Kenjutsu et mon statut de samourai et ma manière de combattre et de me comporter assez brutale, je ne supportai pas la violence. Pas gratuite, pas à l'état pure. Si je voulais faire couler le sang, je devais y être forcé, la seule alternative possible devait être le combat. Pourtant ici, mon instinct le plus archaïque refaisait face. Voir du sang, faire souffrir, entendre les cris de douleur et s'en délecter. En choisissant la voie du sabre, j'avais fait le choix de devenir un tueur. Mais mes principes, notamment ceux qu'inculquait le Bushido, me forçait à toujours refouler cette nature. En soit, je n'étais qu'un tueur que dans une seule situation précise : un combat où la vie se jouait, un vrai combat. La drogue que ce foutu tenancier avait pu mettre dans mon verre inversait la situation. J'étais à l'instant même un tueur, bien que mes perceptions soient troublées par ma pinte foireuse. Et ce tueur refoulait maintenant ce que je m'efforçais d'être.
Le résultat en était simple : les bouchers allaient se réveiller. Et ils étaient deux... La face de mon nouveau partenaire était totalement explicite : toutes dents dehors et yeux grands ouverts. Ce démon avait faim et il ne fallait pas aller bien loin pour comprendre de lui aussi comptait s'amuser un peu. J'en avais déjà assommé un, il en avait déjà tué un. J'en avais déjà transpercé la main d'un autre, et il s'apprêtait à faire une nouvelle victime. En effet, bien que titubant, il s'avança vers une nouvelle loque, et plaça maladroitement deux lames sous son cou, pour sans mots dire le raccourcir et ainsi lui priver sa tête. Celle-ci roula alors mollement au sol, alors que son corps restait assis sur la chaie, un léger jet carmin s'échappa du cou pour teinter la table et le sol. Le corps, privé de vie, ne tarda lui-même pas de rejoindre le sol, prêt de sa tête. Et bien, cet autre tueur ne jouait pas dans la dentelle... Il pouvait tout de même le faire avec plus d'élégance. Naturellement, le corps comme la tête fit une hémorragie et une marre de sang recouvrit progressivement le sol. Après tout, n'était-ce pas ce liquide rouge poisseux qui faisait vivre ? Il était tout naturel qu'il s'en aille une fois que la vie n'était plus présente. Le sang ne perdit pas de temps pour atteindre mes pieds et à ce moment précis, je retournais ma tête vers le véritable auteur, selon moi, de cette boucherie. Le tenancier. Après tout, s'il ne nous avait pas drogué, rien de cela ne serait arrivé. Son faciès ne comportait aucune peur, juste de l'étonnement, que notre comportement soit poussé à un tel extrême. Si quelqu'un devait mourir, c'était lui, pour avoir osé nous droguer... Mais j'étais dans un bon jour. Il fallait plutôt le remercier de m'avoir faire renouer avec ma véritable nature. Le cri de l'assassin ramena mon attention vers sa personne.
Du bruit, c'était tout ce qu'il voulait ? Alors nous allions en faire tous les deux, côte à côte, comme de joyeux lurons. L'inquiétude, voire même la peur, se ressentait dans la salle et se lisait sur les visages de tout un chacun. Ces loques semblaient reprendre leurs esprits juste en nous voyant nous amuser. Ils pouvaient bien se défendre aussi ! Pourquoi ne le faisaient-ils pas ? Tuer pouvait être drôle, mais tuer ceux qui pouvaient se défendre étaient encore mieux ! Qu'ils essaient de nous arrêter de notre folie, qu'ils me donnent une raison de sortir mes propres épées et je ne pourrais pas plus leur en être reconnaissant... Même si aucun d'eux n'étaient ici dignes de voir leur sang couler sur le long de la lame de Yubashiri alors qu'ils expiaient tous leurs péchés, qu'ils demandaient pardon à une entité qui n'était pas visible et qu'ils rendaient l'âme. Mon épée ne prenait que la vie des braves et ne blessait que les courageux. Soudain, l'un deux se leva derrière mois, bouteille à la main... Ce que cela pouvait faire clicher. Pourquoi s'armer d'une bouteille pour frapper, alors qu'ils avaient à disposition fourchettes et couteaux ? Et même des petites cuillères pour les plus sadiques. Même dans mon état de bourré je n'eus aucun mal à enlever la bouteille de sa main, à l'éclater sur sa face, avant de l'attraper pour le balancer tellement fort qu'il traversa le portique du bar pour atterrir en dehors. Il n'y avait rien de drôle à poignarder un homme qui ne pouvait même pas se relever.
Mon attention se porta plutôt sur l'assemblée, que je scrutât très attentivement, à l'affut. Jusqu'au moment où je trouvais le bon. Je fis quelque pas, pour me poster devant lui. Celui-là n'hésita pas à me regarder dans les yeux, sauf que lui ne pouvait savoir si mon regarder exprimait ma jubilation ou un véritable regard de meurtrier. C'était la victime parfaite. Ses pupilles à lui montrait très clairement la crainte. Alors que mon bras ne faisait que se lever, lui chercha immédiatement à quitter sa chaise pour se retrouver loin de moi... C'était tout ce que ça force restante lui permettait. Comme quoi cette drogue pouvait assez montrer des points positifs. Mais je fus prévoyant. Pour l'empêcher de s'en aller plus loin, ma main s'empara d'un nouveau couteau pour le lui planter dans la main et ainsi la fixer à la table. Nouveau cri de douleur. Il n'y avait rien de plus bon. Cette fois-ci, une sourire sadique s'étira sur mon visage et mon autre main sur posa sur l'une de mes lames courtes. Séparer la tête d'un corps était trop radical, pas assez original et la mort était rapide et sans douleur. Mais ici, pourquoi pas le faire vider petit à petit de son sang, tout en regard ses yeux perdre vie de seconde en seconde. Ma lame se planta dans sa cuisse et lorsque qu'elle en sortit, l'homme fut pris d'une violente hémorragie. Ce qu'il y avait de bon à être bretteur, c'était que je connaissais bien le corps humain. Ou frapper pour rapidement en finir, par exemple... Ici, j'avais choisi l'artère fémorale et, dans quelques minutes, si ce n'était véritablement des secondes, il n'aurait plus de sang dans son corps ou du moins, il n'en aurait pas assez pour survivre. C'était comme cela qu'il fallait procéder. Ils n'étaient pas méritant d'une mort rapide.
« Pas de fruit ! Plus un zeeeeste ! »
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Sairento SatsujinTrafiquant | Messages : 257
Race : Humain
| Jeu 08 Jan 2015, 4:56 pm Tintement Meurtrier!
Sai arborait un immense sourire dans la taverne où il se trouvait, un sourire carnassier qui prouvait à quel point il aimait le doux son qu’il entendait actuellement. Il avait toujours trouvé que le son si fin d’une tête qui roule au sol lors d’une décapitation matinale avait quelque chose de poétique. Il ne savait plus réellement s’ils étaient encore le matin, la bière brouillant la plupart de ses repères à ce niveau-là, mais il ne lui manquait plus que sentir une petite brise matinale contre ses armes pour que la sensation soit parfaite. Les légers tintements du crâne sur le sol de l’auberge furent finalement stoppés par l’écrasement lourd du corps de son propriétaire. Une véritable symphonie de bruits mortuaires qui laissait finalement place au silence. Ce vieil ami! Le seul qui restait fidèle au maudit depuis sa naissance! Mais aujourd’hui il n’y aurait de réel silence qu’une fois que la symphonie mortelle lancée par les deux hommes ne se serait achevée, et elle ne faisait que commencer!
Comme si tout ce silence n’avait jamais existé que dans la tête de l’assassin le bruit revint de manière rapide, l’état de choc global ayant envahi l’assemblée suite à la décapitation semblait prendre fin. Un homme se leva alors une bouteille à la main et avança en direction de l’allié de circonstance de la Main Silencieuse tandis que l’homme avec un poignard dans la main se remettait à hurler de douleur. Le poivrot qui s’était bêtement trouvé un accès de courage se retrouva rapidement dépossédé de son arme improvisée et expulsé violemment hors de la taverne par le partenaire de beuverie de Sai. L’homme sembla alors déterminé à participer lui aussi activement au massacre qui démarrait. Se dirigeant alors vers une autre cible son allié planta son regard dans celui du futur cadavre avant de planter un poignard dans sa main, l’empêchant ainsi de fuir en le clouant littéralement à la table. Celui qui semblait, à en croire son attitude, être un bretteur sortit alors une lame courte qu’il enfonça avec vivacité dans la cuisse de sa victime. Dès qu’il sortit son arme de la jambe du villageois celle-ci se mit alors à saigner abondamment tandis que son propriétaire hurlait sa douleur. La Main Silencieuse appréciait la manière d’agir de son compagnon, les plaisirs de la souffrance était extrêmement délectables et sûrement en aurait-il fait de même si Satsujin n’avais pas une telle envie de tuer à ce moment précis.
Se reconcentrant sur son envie actuelle en oubliant quasiment la présence de l’autre tueur déchainé Sai croisa ses armes devant lui en se mettant à avancer, faisant tinter ses lames à chaque pas. La symphonie continuait, encore et toujours comme l’inévitable avancée de la mort qu’elle annonçait pour ceux qui l’entendait. Presque tous les hommes de la taverne étaient debout désormais, pas forcément maître de leurs moyens mais à part les cadavres et 2 hommes visiblement trop alcoolisés pour se réveiller dans le fond de la taverne tous les autres s’étaient levés. L’assassin quant à lui avançait lentement, laissant la peur amplifier tandis que les respirations semblaient ne plus tenir qu’au léger tintement des lames à chacun des pas du maudit. D’une certaine manière tous ici présent devaient réaliser que leur vie ne tenait plus qu’à ce tintement répété, au moment où il s’arrêterait ils mourraient. Seules imperfections au silence qui aurait pu entrecouper ces légers sons métalliques les hurlements des deux hommes blessés encore en vie commençaient de nouveau à importuner le hors-la-loi. Il décida alors d’appliquer son pouvoir à la totalité de la pièce. Ne le défaisant que l’espace d’une seconde afin de laisser entendre le léger tintement avant de laisser de nouveau la place au silence.
Se tournant alors vers l’homme encore cloué au mur qui hurlait désormais dans le vide, aucun son ne sortant de sa bouche. Il planta son regard froid dans celui affolé de sa cible et se remit à avancer lentement vers lui. L’homme n’osait poser le regard sur lui, effrayé et totalement perdu, ne comprenant rien de ce qu’il se passait. Il était vrai qu’on pouvait se demander comment la situation, encore si paisible quelques minutes auparavant, avait pu dégénérer si vite.
Sai n’était plus loin de l’homme qui s’époumonait dans le vide, semblant autant souffrir du poignard dans sa main que du fait de ne pouvoir crier sa douleur. C’est alors que, face à l’assassin qui s’approchait inlassablement de lui, l’homme attrapa le poignard qu’il n’avait pas encore osé toucher et l’arracha du mur dans une poussée d’adrénaline. Cependant s’il avait semblé avoir oublié sa douleur quelques secondes elle se rappela visiblement à lui encore plus forte puisqu’il tomba à genoux en se tenant la main en s’égosillant sans qu’aucun son ne puisse être entendu. Ce fut à ce moment que le tintement cessa, forçant l’homme à passer une nouvelle fois outre sa douleur tandis que la pointe de l’arme du maudit venait se poser sous son menton, le forçant à redresser la tête. Sai put ainsi apprécier le regard à la fois résigné et empreint de peur de celui qu’il allait tuer. Dans un dernier sourire il trancha rapidement la gorge du condamné avec son autre lame, coupant juste la carotide afin que l’homme s’étouffe tandis qu’il se vidait de son sang. Se retournant vers la salle il leva finalement le silence qui l’emplissait pour lâcher à l’auditoire :
T’en as trop pris gros !
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Maxwell ThompsonTrafiquant | Messages : 557
Race : Humain
| Lun 14 Déc 2015, 3:58 pm
Clignements des yeux. Moment de lucidité dans cette atmosphère de terreur... Nous avions vraiment foutu le bordel, comme quoi il s'agissait d'une très mauvaise idée de droguer n'importe qui. Lui n'hésitait pas à tuer, alors que moi, je prenais plutôt un malin plaisir à faire souffrir ces poireaux. Après tout, je connaissais le corps humain parfaitement, pour savoir où frapper pour faire mal ou tuer, ou quelle zone éviter pour mieux faire languir et torturer. Je n'étais pas qu'une brute, et je savais effectivement mettre ma matière grise au service de mes muscles, pour encore plus faire mal. Lui n'hésitait pas à tuer, alors que moi, je prenais plutôt un malin plaisir à faire souffrir ces poireaux. Ils auraient dû réfléchir à deux fois avant de droguer mon alcool.
Je ne savais d'ailleurs pas de quoi il s'agissait... Mais une chose était sûre, ce truc réveillait mes instincts les plus primaires. En temps normal, je savais retenir ma bestialité, mais cette substance annihilait mon self-contrôle. La vue du sang elle-même n'arrangeait rien à cela, car elle me poussait à encore à faire des dégâts. Mettez du rouge devant un taureau et vous étiez sûr qu'il allait charger. Peut-être même m'étais-je trop défoulé... Le meurtrier avec moi avait choisi une nouvelle cible, et s'était même approché d'un pas assassin vers lui, les deux lames croisées devant lui. Ce qu'il allait faire n'allait probablement pas être beau à voir.
Alors que toute l'assemblée s'agitait de plus en plus, soudain, plus un bruit ne se fit. Pourtant, nombre d'entre eux se fatiguait à s'égosiller, sans pour autant qu'un bruit ne sorte de leur bouche. Mais malgré cela, l'assassin avait continué son avancée vers sa prochaine victime, de marbre, comme n'étant pas étonné par le silence imposé... Comme n'étant pas affecté... Comme en étant la source. Un maudit, probablement. Sa marche funèbre reprit son cours, jusqu'à ce qu'il s'arrête devant le futur cadavre. L’extrémité de son arme vint se poser sous son menton, pour mieux relever sa tête. Puis, dans tout son sadisme, il lui trancha la gorge avec une précision chirurgicale : seulement la carotide, pour qu'il puisse pitoyablement s'étouffer dans son propre sang.
Le silence disparut enfin, avant que le tueur ne reprenne une énième fois la parole. Mon regard parcourra la salle. Ultime moment de lucidité... Nous avions bien trop fait de dégâts, mais la soif de sang était plus forte. Ma tête se tourna vers le barman. Une expression froide lui était destinée. Tout ce carnage était clairement de sa faute, la drogue qu'il procurait avait eu raison de son établissement. Me retournant vers l'assemblée, j'examinais tout ce lot de poireaux avant de disparaître. Ma maîtrise des techniques de célérité. Certes, dans cet état, je ne pouvais pas faire de gros dégâts, mais je pouvais tout de même être efficace contre ces ivrognes.
Je ne reparaissais que derrière les soulards, pour donner un petit coup sec derrière la nuque et ainsi les laisser tomber comme des larves. Lorsque je fus de nouveau au centre de la pièce, la bonne moitié d'entre eux était assommée, gisant au sol. Mais ils n'étaient pas encore tous satisfaits. L'un deux s'était senti pousser des ailes, car c'était apparemment l'effet que faisait un excédent de bibine dans le sang et crut bon de m'attaquer dans le dos. Simple résultat ? Il s'était mis à véritablement voler vers la porte d'entrée qui traversa avec violence. Et pour finir en beauté, je m'étais de nouveau retourné vers le tenancier, tout en sortant lentement Yubashiri de son fourreau. L'expression de terreur sur son visage était relativement belle à voir... Surtout lorsque ma lame s'était dressée devant moi. D'un simple mouvement, une lame d'air avait été libérée pour se fracasser sur son bar et le trancher en deux. Heureusement pour lui, je l'avais raté. Je m'étais alors retourné pour m'adresser à mon compagnon de beuverie du jour.
« Je te les laisse Suzette, amuse toi bien. »
Ces mots furent la dernière chose dont je me souvins, avant de me réveiller à l'air libre. Avec un mal de crâne monumental, mon premier réflexe fut de regarder autour de moi... Quelle ne fut pas ma surprise en me réveillant en haut d'un clocher. Qu'est-ce que je pouvais bien foutre ici ? Je n'en savais absolument rien. Tout ce dont je me souvenais était le magnifique foutoir que j'avais laissé derrière moi dans un bar miteux... Puis, plus rien. Il était d'ailleurs préférable de descendre d'ici, bien que je n'avais aucune idée de comment j'avais bien pu y grimper. Le soleil me détruisait la tête, et si ce clocher venait à retentir, je ne donnais pas cher de ma peau.
« Bordel. » C'était le mot de la fin !
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Sairento SatsujinTrafiquant | Messages : 257
Race : Humain
| Jeu 14 Jan 2016, 7:25 am Un Barbecue!
La tête de l'assassin se pencha légèrement sur le côté comme aurait pu le faire un enfant intrigué par la disparition soudaine de son partenaire de jeu. Cependant personne ici n'aurait fait la comparaison avec l'être au sourire diabolique dont les lames encore rougeâtre laissaient derrière elle une mare de sang sur le sol de la taverne. Néanmoins ce fut un nouveau sourire qui apparu sur son visage lorsque l'inconnu se retrouva subitement derrière leurs victimes, démontrant ainsi une rapidité tout à fait singulière. Pour autant ce sourire ne resta pas longtemps, dès lors que Sairento comprit que son allié de circonstance frappait les poivrots en prenant seulement soin de les assomer son attitude à son égard changea totalement. Comment cet homme osait-il lui enlever le plaisir de tuer et surtout la jouissance de voir la vie quitter le corps de sa victime en la regardant dans les yeux?! La rage commençait à monter doucement dans le corps du maudit tandis que son compagnon de boisson balançait un homme à travers la porte. Mais désormais rien de ce qu'il ne faisait ou de ce qu'il se passait autour de lui n'avait d'importance, il venait d'enlever à la Main Silencieuse les plaisirs d'un massacre. La rage montait en lui de manière telle qu'il sentait les effets de la drogue s'estomper peu à peu, son esprit redevenait un peu plus clair mais ne cessait de se focaliser sur l'action du bretteur, personne ne lui enlevait son plaisir juste devant ses yeux sans en subir les conséquences!
Ne prêtant aucune attention à l'attaque lancée par l'homme en direction du bar le maudit serra les dents en grimaçant de rage lorsqu'il lui lança une dernière phrase avant de se diriger vers la sortie. Sairento attrapa alors la première chose qui lui passa sous la main et lança alors une bouteille en verre en direction de son compagnon de beuverie, la bouteille se brisant sur l'arrière de son crâne avant qu'il ne disparaisse à travers l'ouverture de la porte, le bruit suivant indiquant qu'il venait de tomber au sol. Se préparant alors à foncer à sa suite afin de finir le travail une main vint alors se poser sur son bras, rapidement suivi par un couteau planté dans son bras. Il n'était pas resté sur ses gardes et le payait désormais, mais cela ne serait pas suffisant pour en finir avec lui. Frappant son agresseur du coude il posa finalement sa main sur le manche de l'arme avant de la retirer d'un coup sec et de la planter dans le crâne de l'alcoolique encore désorienté. Se précipitant alors vers la sortie il débarqua finalement à l'extérieur de la taverne, s'arrêtant subitement pour chercher du regard celui qui l'avait subitement mit dans une telle rage en stoppant son délire meurtrier. Cependant personne n'était présent aux alentours, pas même un badaud se baladant dans les rues, la ville semblait totalement vide, et bien sûr aucune trace de l'inconnu. Pestant en silence Sairento se retourna vers l'intérieur de la taverne avant d'y pénétrer d'un pas déterminé. Il se fichait totalement des actions de l'autre homme, il avait commencé un massacre et il allait le terminer! Posant son regard sur les trois hommes encore éveillé dont le tavernier visiblement encore sous le choc de la lame d'air de l'autre meurtrier du jour.
Attrapant un couteau dans son manteau il s'élança alors rapidement, tranchant les ligaments des jambes d'un premier poivrot afin de l'immobiliser avant de lancer le couteau dans la gorge du second. Se redressant alors lentement il s'avança tranquillement vers le tavernier qui semblait paralysé par la peur, ne bougeant pas d'un pouce. L'assassin prit même la peine de placer son visage face à celui de sa future victime, le regardant droit dans les yeux tandis qu'il attrapait deux nouveaux couteaux, relevant d'un coup sec les bras de l'homme avant de clouer ses mains au mur derrière lui en les transperçant avec ses couteaux. Créant une nouvelle zone de silence dans la taverne afin de s'éviter les cris de douleurs ennuyants il sortit de nouveau sa lame droite, transperçant de gestes précis les tonneaux d'alcool à sa portée tandis qu'il lançait dans tous les sens les bouteilles de la main gauche.
Il répéta ce manège pendant une bonne minute jusqu'à ce que le sol entier de la taverne ne soit imbibé par l'alcool au point où le seul fait de respirer avait tendance à vous faire de l'effet. Se dirigeant alors vers la sortie il fouilla dans son manteau avant d'en sortir une allumette. Lançant un dernier regard au tavernier qui avait visiblement cessé de crier il sourit une dernière fois en allumant l'allumette et en la jetant au sol, se mettant aussitôt à avancer dans la rue sans se retourner. Otant finalement la sphère de silence il apprécia tout d'abord le crépitement montant des flammes tandis qu'il s'éloignait et que l'incendie gagnait en intensité. Finalement il avait parcouru à peine une cinquantaine de mètres lorsque le premier cri retentit, rapidement suivit par d'autres. Même les hommes assomés allaient souffrir dans les flammes de cet enfer avant de mourir, et s'il croisait de nouveau cet homme qui avait tenté de stopper sa folie meurtrière il n'hésiterait pas une seconde à le jeter avec eux dans ce barbecue humain.
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