Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (265/350) Berrys: 10.393.000 B
Dim 21 Déc - 21:27
~Un jour quelqu'un a dit, que l'intelligence était la plus belle des qualités... Que la personne qui l'était, avait de grandes perspectives devant elle ; C'est l'ère de la piraterie, là où les malins font plus long feu !
Quelque part, sur East Blue... Un petit bateau vogue sur une mer calme ; le vent léger vient pousser doucement la voile..
Au milieu du « pont » du navire se trouvait une chaise longue. Sur cette chaise longue se trouvait un homme qui était, ma foi, assez singulier. Il avait à portée de main une petite table ronde. Dessus était posé une tasse d'une porcelaine élégante. Un thé avec un arôme exotique somnolait au fond de ce récipient qui vint embrasser tendrement les lèvres d'un homme qui lisait une thèse sur l'origine des fruits du démon en appliquant la théorie réaliste. Il posa doucement sa tasse afin de ne pas renverser une seule goutte de son précieux breuvage. Sa main vint ensuite se glisser dans sa chevelure argentée qu'il avait soigneusement peigné ce matin même. Sa paire de lunette glissa d'un petit millimètre. D'un gracieux soupir, il les remonta à sa place de son index. Une cicatrice verticale se trouvait au niveau de son œil gauche. Cet homme était donc borgne. Il était habillé d'un véritable costume. D'un noir profond, une chemise blanche saillante. Trouver des vêtements à sa taille n'était pas des plus aisés, mais l'argent n'a pas d'importances quand il s'agit d'avoir la classe. Une belle cravate d'un rouge vif venait terminer la tenue de notre homme. Cet homme sortit d'une poche intérieur un paquet de cigarette. Il se saisit de la première de son paquet avant de l'allumer avec un briquet typé. Soufflant la fumée d'un trait continu, il prit finalement la parole.
Kain: Monsieur le cuistancier, pourriez-vous s'il-vous-plait me donner votre avis sur cette journée ? Pour ma part, je la trouve véritablement somptueuse ! Loué soit le Soleil ! Cette boule de feu qui emplit nos cœurs de bonheur, et cette douce brise qui nous porte vers nos rêves les plus inavouables ! Puis-je me permettre de clamer ce dernier haut et fort ? J'en ai un peu honte, mais j'aimerai vraiment ouvrir une parfumerie où la spécialité serait la chlorola clarifica... Cela me laisse rêveur, n'est-ce-pas ?
Alors que le jeune équipage était en train d'échanger et de prêcher la bonne parole dans la joie et la bonne humeur. Je juge bon de vous faire un petit topo sur l'état actuel de nos aventuriers. Heziel et Kain participèrent il y a une semaine de cela à un combat titanesque sur l'archipel des Gekkos. Ils furent entraînés dans une bataille sans merci, opposés au terrible Kart Dumonde. Notre héros borgne parvint à le vaincre grâce au pouvoir de son fruit du démon, le Gura Gura No Mi. Malheureusement, nos deux amis subirent de multiples blessures dont quelques os fissurés. Le capitaine de l'équipage fut atteint d'une maladie des plus étranges. En effet, à la fin de l'affrontement il perdit connaissance et, lorsqu'il revint à lui, il était.... métamorphosé. Toute sa haine envers la plupart des personnes et des objets qui lui faisaient du tord avait subitement disparue. Son langage était devenu des plus courtois, chose qui était tout bonnement impensable de la part d'un tel ahuri. Sa passion pour les sciences exactes, l'art et les bons mœurs amenèrent une ambiance froide au sein de l'équipage. Kain venait d'être absout de la totalité des traits de caractères qui pouvaient le rendre facilement chiant en temps normal. Il n'était plus réellement lui-même et une pointe de nostalgie non camouflée emplissait le cœur de notre petit hamster national, Nescafé. Il était entré dans une dépression chronique. À tel point qu'il acheta à la dernière escale avec l'argent de son maître un pot de café en poudre décaféiné. Notre rongeur était donc tout raplapla et se contentait de lambiner dans sa roue, se laissant tourner à l'intérieur de cette dernière au gré des mouvements paresseux de l'embarcation.
Alors qu'un ennui général saisissait l'équipage, Kain se jeta sur le coin du navire soudainement. Il avait pris le soin de finir son thé et de placer son marque-page dans sa thèse. Il prit une longue vue qu'il avait subtilement récupéré dans la poche de Loyal. Avançant un petit peu son visage, il se passa quelques secondes sans qu'il ne dise mot. Il replaça la longue vue et leva son index en l'air tout en gardant la main libre dans sa poche. Son index s'abaissa alors vers l'horizon avec un sourire mesuré. Il se retourna alors vers ses amis avant d'annoncer d'un air serein...
Kain: Mes très chers amis, c'est avec un grand honneur que je vous annonce solennellement que notre embarcation extraordinaire a pu arriver au terme d'un voyage des plus agréable. En effet, grâce à cette double lentille grossissante que notre compagnon atteint de nanisme a pu me confier dans la quiétude la plus totale, j'ai aperçu une chose très intéressante. Voyez-vous, il s'agit là de l'île... La prochaine île ! Je vous propose que nous nous mettions autour d'une table pour pouvoir siroter une tasse de thé vert à la menthe fraîche. Nous pourrions partager nos souvenirs les plus délicats et parler notamment du climat de North Blue qui est véritablement fascinant.
Il n'eut pas besoin de prononcer plus de mots. Il se replaça sur sa chaise longue, s'étant déjà servi une nouvelle tasse de thé, il attendait que ses compagnons le rejoigne dans la joie et la bonheur.
_________________
~cliquez sur la signature~
Spoiler:
Kain parle en #990000
Valentine D. Kain
Kraehe
Messages : 88
Race : humain
Équipage : Borgne
Feuille de personnage Niveau: (22/75) Expériences: (30/80) Berrys: 100.000 B
Mar 30 Déc - 1:28
Marchant tranquillement dans la rue, un sac dans les mains, le jeune médecin ne put s'empêcher de soupirer. Non d'ennuie, car la paix était une chose qu'il chérissait par-dessus tout, mais plutôt par la lassitude. En effet, il entendait dans le lointain le son de cordes vocales émissant la présence certaine d'un navire approchant. Et de fait, un seul regard vers l'horizon lui avait fait savoir le type de personne à accoster en ce lieu: des pirates. Hors, il était las de voir les ennuies venir à nouveau, surtout sous la forme singulière d'une caravelle au drapeau noir. Il espérait juste que les habitants ne songent pas à s'installer et à imposer leur loi. De une parce que, à moin d'être une tête de valeur considérable, le médecin les massacreraient sans état d'âme, et de deux, parce que cette même action l'obligerait à changer de place... encore...
Pendant un temps, il songea à aller à leur rencontre au port, mais se ravisa. Tout d'abord parce que il avait envie d'un petit café, et ensuite par pur flemmardite. le médecin se contenta donc de rester au pas de sa porte, pour guetter l'entrée au petit port des énergumènes. Cependant, en voyant sortir dudit navire un individu vêtu de beaux habits et un nabot, il revit son jugement et se dit que les pirates perdaient de leur charisme ses derniers temps... Si même un binoclard nobliaud se mettait à la piraterie, celle-ci était tombé bien bas. Tranquillement, l'homme rentra dans sa demeure et déposa ses victuailles, avant de se découvrir un minimum. Il retira son manteau et son chapeau noir, symboles de l'ancien membre du Cipher Pol qu'il était, pour se vétir d'une blouse blanche plus en corrélation avec son travail de médecin. Il était, après tout, le seul médecin de ce lieu, le second étant hors d'état pendant un mois. Quel idée, à la fois, de chûter aussi bêtement d'un cheval... heureusement, il avait eu la chance de survivre. Le repos d'un moi avait été préconisé par Kraehe après les soins, faisant qu'actuellement, il était le seul ici. Et si cela avait éveillé les doutes au début, les qualifications de l'adulte avait éteint dans l'oeuf toute vélléité à son égard. A ce sujet du moins. A présent, vêtu d'une blouse blanche sur son costume noir, les yeux coiffés en arrière mettant en évidance ses traits fins, il n'avait absolument rien d'intimidant. De fait, rien ne pouvait faire dire qu'il était spécial, et il le savait.
Tout dans sa tranquilité, l'homme put mettre son eau à chauffer, se faisant un petit café à savourer. Ce qu'il fit en toute tranquilité en lisant le journal. Un quotidien banale, un ennuie mortel.
Qui aurait cru que les bruits derrières la portes, qui s efirent entendre quelque minute après qu'il se soit posé, aurait été source de problème? sa voix s'éleva.
C'est ouvert. Entrez donc.
Voyant entrer des gens hors du village, un sourire se peignit sur son fin visage. Prévoyant, il alla servir un café à ses nécessiteux, avant de se rasseoir et de poser la question fatidique.
Prenons donc un peu de café, c'est un met de choix pour un lieu aussi humble. Que puise-je faire pour subvenir à vos besoins?
_________________
Kraehe
Heziel Coffe
Messages : 1970
Race : Humain
Équipage : Aucun
Feuille de personnage Niveau: (46/75) Expériences: (91/750) Berrys: 70.569.000 B
Jeu 1 Jan - 16:32
Affligeante intelligence ! Un médecin contre l'intellect ?!
- Monsieur le cuistancier...
C'était tout ce qui restait à répondre. Tout ce qu'il pouvait répondre. Depuis ce combat contre Kart Dumonde, Kain n'était plus le même : un mauvais coup sur la tête l'avait rendu bien trop poli et intelligent au goût du cuistot de l'équipage qui était accessoirement son ami d'enfance. Depuis cette malencontreuse blessure, notre borgne était d'une vivacité d'esprit inquiétante : Heziel n'avait pas la moindre idée que ne serait-ce que la moitié des choses dont il étalait ses connaissances existèrent seulement. En réalité, c'était comme si le cerveau défaillant du capitaine voit-que-d'un-oeil avait été remplacé sans autre forme de procès par une médiathèque pour noblions. L'héritier des Valentine s'était même offert le culot d'acheter avec les économies de l'équipage un set de thé et des vêtements qui ne lui allaient vraiment pas du tout. Du moins, de l'oeil avisé de notre cuisinier national qui se sentait comme un majordome depuis quelques jours déjà... ses propres blessures s'étaient calmées, mais il lui restait toujours un bras qui le faisait souffrir. Il évitait d'ailleurs de frapper trop de choses avec. Les coups portés par son adversaire n'étaient pas pour rire et la dernière corde à linge avait particulièrement prélevé son du sur le corps de notre brun.
Nescafé déprimait dans un coin, ne subsistant qu'à l'aide de boissons qui le rendaient encore plus las qu'il ne l'était déjà, privé de son camarade au naturel si rustre dont on ne voyait plus la couleur. Depuis lors, même Loyal semblait être affecté par la situation : ce nouveau Kain était calme, rationnel, avec un grand sang-froid et visiblement peu à même de répondre aux provocations et insultes. De plus, les pièges diverses et variés du nain à l'encontre de son capitaine étaient devenus bien futiles face à la capacité d'analyse et de réflexion de cet inconnu aux traits si familiers. De ce fait, le nabot en était réduit à tenter toutes les crasses possibles afin de faire réagir l'idiot qui sommeillait dans cette tête trop pleine. Quand à Heziel, depuis le temps que le mastodonte lui avait dit « préférer une préparation délicate à ce simple sauté de veau épicé », il se sentait diminué. Tellement diminué qu'il en avait oublié d'ajouter le citron la dernière fois qu'il avait cuisiné son saumon aux courgettes sur leur lit de salade feta. Depuis quelques temps, le moral bas de notre aigre-doux se faisait ressentir sur la nourriture de l'équipage : elle n'était en aucun cas différente, mais semblait tout de même moins savoureuse, pour une raison inconnue. Il aimait toujours cuisiner, car c'était sa vie même. Mais le fait de savoir que son meilleur ami porterait un œil si peu attentionné sur ses préparations lui coupait l'envie d'y mettre plus d'amour que cela.
L'absence de réponse de Heziel ne sembla pas déranger le bourgeois qui avait enlevé Kain, ce dernier continuant sa thèse sur l'ouverture d'une parfumerie au soleil, un truc du genre. Restant comme abasourdi, ne pouvant se résoudre à frapper cette moitié de Kain D. Valentine (qui paradoxalement, avait beaucoup gagné au change en termes de quotient intellectuel), il s'éloigna donc distraitement, continuant de répéter dans son coin « monsieur le cuistancier », visiblement choqué à vie par cette appellation qui lui donnait l'impression d'être un serviteur au sein d'une grande maison.
Alors que tout ce qui se passait autour de lui n'importait que peu, une nouvelle île se dévoila à l'horizon. Peut-être une nouvelle occasion de trouver un médecin qui pourrait se pencher sur le cas clinique surprenant dont l'équipage était la victime infortunée ? À cette idée, il retrouva un gain de vitalité et cessa de se morfondre, son naturel bon vivant reprenant le dessus. Ils trouveraient, ils finiraient bien par trouver ! Il ne porta aucune attention à ses nakamas, se contentant d'observer la terre qui approchait doucement, détentrice d'une promesse d'absolution pour la monstruosité cérébrale qu'était devenu cet incroyable idiot que tous aimaient tant. Secrètement, le cuistot aurait donné un bras pour voir son ami tenter de voler dans les réserves en pleine nuit comme autrefois... mais tant qu'il serait sous l'emprise de cette maladie qui rendait intelligent, alors rien ne pourrait ramener à la vie l'abruti de capitaine dont les autres avaient besoin.
Lorsqu'ils mirent pied à terre, le cuistot se mit immédiatement en quête d'un docteur auquel s'adresser. À l'unanimité, les gens interrogés lui indiquèrent la même maison assez simplette. C'était donc là que se trouvait peut-être le salut de l'idiotie de Kain ? Fort de cet espoir fou (et de cette demande qui ne l'était pas moins, celle de rendre à son ami son imbécillité profonde) il se dirigea donc vers la maison, sans attendre ses camarades. Ils le rejoindraient bien à un moment. Une fois sur le pas de la porte, le petit groupe rassemblé, il toqua tout simplement. Une voix calme et posée lui indiqua qu'il pouvait entrer
- Merci.
Il entra donc dans la demeure du médecin tant recherché, sans savoir encore si il pourrait venir en aide à son compagnon ou non. En toute courtoisie, l'homme leur proposa un peu de café avant de rejoindre son fauteuil, leur indiqua de s'installer. Ce que notre aigre-doux fit. Ce médecin avait l'air tout à fait banal, il dégageait juste l'impression d'être le plus civilisé de la pièce... si l'on mettait de côté le puits de science contre nature qui aimait boire du thé depuis quelques temps. Heziel se racla la gorge.
- Bonjour monsieur le docteur. Je me présente, Heziel Coffe. Voici Loyal, Nescafé et... Kain D. Valentine. Nous avons fait escale sur cette île dans l'espoir de trouver un médecin et on nous a dit que vous étiez particulièrement compétent, apparemment...
Tout en déblatérant son propos, il avait indiqué de la main chaque protagoniste. Il soupira avant de reprendre comme si le grand pirate n'était pas là, amenant naturellement la chose.
- Ça va vous paraître bête, mais... nous venons chercher votre aide pour un soucis d'intelligence... de surplus d'intelligence, en réalité...
Le plus grand le couperait sans doute. Expliquer une situation de la sorte relevait d'un exercice des plus délicats... il pointa du doigt la source des soucis.
- Mon grand ami ici présent a été victime d'un traumas assez sévère... un grand coup sur la tête. Cela nous inquiète dans la mesure où depuis, son quotient intellectuel semble avoir été multiplié par dix... et je pèse mes mots, hein...
_________________
"Are you a man... or a monster ?"
Heziel Coffe
Invité
Invité
Dim 4 Jan - 2:43
Trop intelligent? Allez consulter!
Depuis qu’ils avaient quitté l’archipel des Gekkos, Loyal avait discrètement aménagé un petit atelier dans un recoin du navire où il passait son temps à gribouiller quelques schémas: des machineries farfelues ressemblant à des engins de guerre mais qui étaient en réalité des canulars de grande envergure conçus pour piéger un esprit brillant. Il s’isolait comme un dément dans cet endroit lugubre éclairé d’une seule bougie. Muni en tout et pour tout d’une règle, d’un compact, de feuilles grand format et d’un crayon: il traçait, raturait jusqu’à en perdre raison.
A qui toute cette source de préoccupation était-elle vouée ? Eh bien, cela peut paraître inconcevable, mais il s’agissait du bon capitaine désormais devenu une autre personne. Jadis, celui qui glissait sur les peaux de banane; maintenant déjouant les plans les plus imprévisibles. Cette longueur d’avance qu’il avait à présent sur le nain était déroutante: il ne se laissait même plus impressionner par les pièges les plus élaborés et toute forme de provocation semblait ricocher sur lui comme s’il en était immunisé. Il était devenu un véritable génie doublé d’un snobinard comme il doit y en avoir une poignée sur terre.
Loyal n’était d’ailleurs pas le seul à subir cette métamorphose étrange qui leur avait enlevé l’idiot du navire: l’équipage entier avait le moral dans les talons et la mine presque triste. Toute cette prestance de Kain aussi inhabituelle que rabaissante avait mit l’ambiance quotidienne au plus bas. Heziel paraissait tout particulièrement chamboulé par les circonstances, il mettait moins de coeur à l’ouvrage depuis que le capitaine avait dénigré sa cuisine et ça pouvait se ressentir sur les plats qui n’en restaient pas moins succulents, MAIS dont il manquait ce “rien-du-tout” qui faisait des mets du cuisinier bien plus que de la simple nourriture aussi appétissante soit elle. Nescafé, quant à lui, se morfondait à la façon d’une personne endeuillée par la perte d’un ami cher. On peut même dire que considérer ça de la sorte était parfaitement approprié à la situation: de fait, tout le monde sur ce rafiot ne souhaitait que le retour de l’imbécile faisant autrefois la grandeur de cet homme qui n’était maintenant plus que l’ombre de lui-même. De toute évidence, c’était ce dont avait besoin l’équipage au lieu d’une espèce de bourgeois cabotin aux capacités intellectuelles surdéveloppées, habillé d’une étoffe des moins congrues au personnage.
C’est en raison de tout ça que lorsque ce nouveau capitaine déblatéra une énième tirade au caractère snob et remplie de métaphores dégoulinantes d’une gaieté que Loyal ne pouvait supporter, l’équipage se contenta de l’ignorer comme ils le faisaient si souvent ces derniers temps. Cependant, l’heure n’était pas encore aux lamentations: une terre s’annonçait à l’horizon alors que le capitaine soulevait ce point en proposant du thé. Bien que cette proposition ne fit pas réagir Heziel ou Nescafé, elle eut un impact sur Loyal qui, dès l’évocation du mot “nanisme”, s’était empressé de faire le tour de l’embarcation pour collecter tout le fameux thé qu’il jeta ensuite par dessus bord en signe de mécontentement.
Heziel aurait, en temps normal, punit ce gaspillage de ressources mais il semblait actuellement occupé par une pensée bien plus constructive. Ce que le nain ne savait pas: c’est que cette pensée était par dessus tout utopique et sans aucun doute motivée par le désespoir du cuistot qui craignait ne jamais revoir son véritable ami d’enfance Kain D. Valentine.
Une fois accosté, toute la troupe débarqua donc sur l’île, menée par “Monsieur le Cuistancier” qui avançait d’un pas visiblement pressé, laissant le plaisir aux trois autres de nouer les amarres. Il avait distancé le reste du groupe d’au moins une quinzaine de mètres et on pouvait le voir interpeller hâtivement des habitants qui lui indiquaient tous une même direction apparemment.
Quelques minutes plus tard, les voilà tous à la porte d’une maison aux aspects les plus simples. Parmi eux, seul le brun connaissait vaguement l’identité du propriétaire et avant même que qui que ce soit ne l’interroge sur la nature de cette visite, il frappa à la porte suite à quoi une voix masculine leur suggéra d’entrer. Ce qui ce fit sans plus attendre. L’individu dont il était question était un grand homme à la carrure élancée et aux traits fins, vêtu d’une blouse blanche surmontant un costume noir sans aucun faux pli. On ne pouvait qu'admettre que ce type dégageait un certain professionnalisme rien que d’apparence.
Le petit comité ignorant tout de sa venue laissa faire celui qui les avait conduit jusqu’ici tandis que Loyal se sentait déjà comme chez lui et n’attendit pas la permission de son hôte pour prendre place sur l’un des sièges à disposition. Le nain accepta sans hésité la tasse de café qui lui était chaleureusement offerte… du temps que c’est gratuit.
Après une brève présentation, voilà donc que le cuistot entame ses explications:
- Nous avons fait escale sur cette île dans l'espoir de trouver un médecin et on nous a dit que vous étiez particulièrement compétent, apparemment...
Jusqu’ici: aucun problème. Loyal ne semblait même pas vraiment concerné par l’affaire. Puis:
- Ça va vous paraître bête, mais... nous venons chercher votre aide pour un soucis d'intelligence... de surplus d'intelligence, en réalité…
A cet instant, le nabot choqué par les prémisses de cette demande insensée recracha brusquement les quelques gorgées de café qu’il venait tout juste d'ingurgiter directement sur le beau tapis de la pièce sans oublier d’éclabousser les mocassins fraîchement cirés de Kain au passage. Il descendit immédiatement de son siège pour aller chuchoter à Heziel une fois que celui-ci en eut terminé avec ses requêtes douteuses:
- Ne vois-tu pas que tu nous fais passer pour des fous à lier?! De telles élucubrations ne sont pas dignes de quelqu’un comme moi !!!
Le petit bonhomme était effectivement indigné à l’idée que sa personne génialissime soit mise dans le même sac qu’eux, mais il n’avait probablement pas tord sur un point: lobotomiser quelqu’un pour altérer ses capacités cérébrales de manière aussi radicale que incertaine était assez différent de ramener une personnalité perdue ainsi que le QI qui va avec, et le cuistot savait ça pertinemment. Alors qu’attendait il d’un médecin?
De toute façon, le nain s’en fichait un peu: il avait trouvé un prétexte pour dégueulasser de café la demeure d’un inconnu et les chaussures de Kain en bonus, sa journée était donc déjà assez satisfaisante.
Toutefois, bien que l’espoir soit maigre, le petit homme était curieux de connaître la réponse du médecin. Existait-il bel et bien un miraculeux remède pour que le borgne se retrouve à nouveau piégé par des peaux de banane traînant au sol ?
Invité
Valentine D. Kain
Messages : 688
Race : Humain
Équipage : Dokugan
Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (265/350) Berrys: 10.393.000 B
Jeu 8 Jan - 23:44
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Kain: Nom d'une montagne garnie ! Où a bien pu passer tout ce délicieux thé ? Est-ce que cette modeste embarcation aurait subtilement fait tomber ces précieux sachets ? N'ayez crainte mes chers relations amicales. En bon gentleman que je suis, j'ai déjà la solution à notre malheureux manque de chances.
Alors que Loyal pensait faire correctement son travail. Il avait oublié une réserve de thé. Une seule qui allait rassurer notre très cher capitaine. Très intelligent, il sortit de la poche intérieure de sa veste de costard une fine boîte. Il pressa délicatement l'ouverture et redécouvrit avec merveille les différents sachets qu'il gardait. Généralement, c'était sa réserve du dimanche qu'il gardait jalousement auprès de lui. Cette fois-ci, nos compagnons en panne de ce précieux breuvage, il fallait bien qu'ils puissent s'hydrater.
Le temps d'une tasse de thé plus tard, ils accostèrent finalement sur cette nouvelle île d'East Blue. Ils ne savaient pas où ils étaient arrivés, mais cela n'avait que peu d'importance. Heziel prit le pas sur le groupe et s'en alla d'un pas pressé. Kain lui, prit le temps de prendre la corde qui lui permettrait d'amarrer le navire. Nescafé était posé sur l'objet métallique servant de point d'accroche de la dite corde. Notre héros borgne passa délicatement l'objet autour du petit bloc de métal tout en lançant une nouvelle tirade.
Kain: Vois-tu mon cher animal de compagnie ; Effectuer un nœud avec une corde aussi épaisse n'est pas aussi simple que cela. Il faut effectivement être armé de patience. Comme lorsque l'on trépigne d'impatience en voulant déposer délicatement son sachet de thé au fond d'une théière d'eau bouillante... Il faut être en mesure de le faire avec une dextérité et une délicatesse développée. Ce n'est qu'ainsi que l'on peut en savourer tous ces subtiles arômes. Il en va de même pour nouer une corde. Si une personne véritablement idiote -Il éternua pour des raisons mystiques- venait à nouer une corde telle que celle-la... Les personnes qui devraient le dénouer derrière seraient bien embêtées...
Le capitaine de l'équipage éternua une nouvelle fois. Il sentit une aura néfaste dans son dos. Il n'en fit rien et s'empressa d'épousseter ses pantalons qui avaient pris un petit peu de poussière lorsqu'il s'était attelé à la dure tâche de nouer une corde. Notre ami le cuistancier à la chemise blanche était en train de demander son chemin à quelques habitants. Kain lui, fut d'abord attiré à l'intérieur d'un petit magasin. Il s'agissait d'un fleuriste. Il fut intéressé par quelques fleurs en particuliers et commença à s'intéresser particulièrement à une d'entre elles. Il l'a saisit doucement du bout de ses deux doigts et porte ses pétales à son nez avant de renifler lentement. Un sentiment de bien-être l'envahit alors.
Il posa la revers de sa main sur son front comme pour prendre sa température. Avait-il de la fièvre ? Non, son cœur battait pourtant la chamade. Ses pommettes prirent une teinte rosée. La fleuriste lui demanda alors dans la précipitation s'il n'avait pas reniflé une abeille par inadvertance. Il nia alors d'un bref mouvement du visage. Il regarda de nouveau cette fleur qui lui faisait face avant de se lancer dans une nouvelle tirade.
Kain: Si je devais trouver un mot pour qualifier cette sublime fleur de tournesol... Je dirai qu'il s'agit... Dieu que j'hésite, la tâche est tellement hardue. Oui... Je crois que j'ai trouvé.
Son corps fut révulsé en arrière, dos de la main de nouveau sur le front.
Kain: Cette couleur, ce pistil, cette odeur... Oui, c'est l'harmonie. Le tournesol est vraiment la fleur qui représente parfaitement l'astre solaire. Sa forme est si... envahissante... Sa couleur est merveilleusement jaune. Et cette odeur qui vous brûle le nez, à l'image du papillon qui brûlerait ses ailes en s'approchant d'un feu. Quelle.... oh..
Fleuriste: Excusez-moi monsieur, si cela vous brûle le nez... c'est probablement parce que j'ai mis du pesticide sur mes plantes il y a vingt minutes de cela...
Kain: Que ?...
Deux petites minutes et quelques 25 secondes et 88 centièmes plus tard, voilà le groupe qui était réuni devant la porte d'une maison. Cette dernière était bien... simple. Une voix leur proposa de pénétrer en cette demeure. Notre capitaine favoris avait le visage cramoisi. Il semblait pester toute la haine du monde sur un fait dont ses amis n'avaient pas daigné écouter une seule bribe. Quelle malheureuse altercation qu'il avait vécu deux minutes 25 secondes et 88 centièmes plus tôt. Il n'écouta mot des requêtes de son ami d'enfance.
Malgré tout, Kain s'intéressa rapidement aux discutions échangées. Les premiers mots qu'il pu entendre étaient ceux de Loyal. Il était toujours dans son délire pittoresque de victime indignée. Notre héros plaça alors son poing contre sa poitrine avant de poser négligemment l'ancre qu'il avait amené avec lui à côté de la porte. Il leva alors son index en l'air.
Kain: Je ne peux qu'aller dans le sens de notre mystérieux petit homme. On nous prend effectivement pour une bande de pauvre fous ! Confondre l'odeur d'un gracieux tournesol avec un pesticide de bas étage est indigne. Je dois être désormais la risée de tout le patelin. Je ne peux plus supporter ce sentiment de honte qui m'envahit. Ce poids que je porte en ma poitrine m'est insupportable!
On ne saurait dire encore s'il s'agissait de l'ironie du sort ou non. Le poids de l'ancre s'enfonça légèrement dans le sol à la fin de ses paroles dans un léger craquement. Kain sortit alors une rose de sa poche (on ne savait pas comment il avait fait) et se mit à la renifler doucement. Après quelques secondes de délectation, il prit finalement la parole.
Kain: Je songe me mettre à la boxe. Ne trouvez-vous pas, après tout, qu'il s'agit du sport le plus raffiné ?...
C'était ainsi qu'il laissa ses amis à leur réflexion quant à cette proposition des plus... étranges.
_________________
~cliquez sur la signature~
Spoiler:
Kain parle en #990000
Valentine D. Kain
Kraehe
Messages : 88
Race : humain
Équipage : Borgne
Feuille de personnage Niveau: (22/75) Expériences: (30/80) Berrys: 100.000 B
Mer 21 Jan - 21:25
Quand le dénommé Heziel énonça la raison de sa venue en ces lieux, le médecin crut bien qu'il allait faire comme le nabot ici présent et cracher son liquide sur le sol sous la surprise. Mais comme il évita cet état de fait, il put se permettre de lancer un regard sombre au coupable, attendant des excuses... Qui ne vinrent pas. Le susnommé Loyal semblait l'ignorer totalement, et s'adresser à son camarade. En soupirant, l'homme détourna son regard d'eux et toisa le dernier hurluberlu, un colosse portant une... ancre et... bien habillé?
la scène semblait tellement décalée qu'elle aurait pu prêter à rire. Mais il commençait à visualiser le problème. Et quel problème! en comprenant les faits qui avaient amené ces individus à lui, le médecin ne put s'empêcher de ressentir l'envie passagère de disséquer sur place ledit borgne afin de soutirer tout les secrets détenus dans ce magnifique cerveau, rendu intelligent par ce qu'on lui décrivait par un coup sur la tête. Hors, si Kraehe avait déjà entendu parler de la capacité inhérente à retirer les neurones par un sale coup, un acte fréquemment accompli, il était en revanche beaucoup plus rare, voir inexistant, d'avoir affaire à l'effet inverse. Toutefois, il se souvint de l'état lamentable de son sol, et s'adressa à Loyal et Heziel -les deux étant côte à côte- avec un grand sourire.
Maître nain, vous pourriez tout du moins vous excuser pour votre acte. La politesse est-elle indigne de vous? Si vous tenez à vous faire pardonner, il y a de quoi nettoyer dans la pièce à côté.
Quand à vous, M. Valentine...
En s'adressant cette fois à Kaïn, le médecin de leva et s'approcha de lui. Il se glissa derrière, et, lui demandant poliment de ne pa sbouger, se mit à prendre sa tête entre ses mains pour regarder. Écartant juste un minimum ses cheveux pour regarder les signes éventuels de dégâts cérébrales manifesté sur la boite crânienne, ce qu'il découvrit lui fit écarquiller les yeux.
Gonflement du cervelet par frappe cognitive... incroyable, ce coup sur la tête a décuplé ses capacités cérébrales au lieu de provoquer des pertes, décuplant ses neurones en stimulant le cervelet au lieu de détruire. C'est... fascinant. Dites-moi, M.Coffe, pourquoi donc voudriez-vous le soigner? C'est la un cadeau de la chance qui lui fut fait.
Il serait dommage de le retirer...
De par cette simple phrase, il énonçait la capacité de le guérir. Mais la, Kraehe se demandait sérieusement si c'était vraiment nécessaire de retirer à un individu la capacité à réfléchir. Il poursuivit cependant pour répondre au colosse, qui ne semblait guère se soucier de sa présence ici, en continuant d'observer le crâne avec attention et une lueur de regret. le regret de peut-être devoir soigner cet être d'un coup de chance tout bonnement phénoménal.
Quand à la boxe, cher M. Valentine, sachez qu'il s'agit certes d'un sport noble, mais considérablement violent et focalisé sur la tête. Avez-vous donc envie de terminer votre vie dans un fauteuil roulant? ou de perdre votre second oeil, ce genre de chose arrive extrêmement souvent.
D'ailleurs, avec un oeil en moins, je crains que vous aurez pas mal de difficulté audit sport malheureusement.. Un sport défensif serait plus adapté.
_________________
Kraehe
Heziel Coffe
Messages : 1970
Race : Humain
Équipage : Aucun
Feuille de personnage Niveau: (46/75) Expériences: (91/750) Berrys: 70.569.000 B
Jeu 22 Jan - 15:50
Affligeante intelligence ! Un médecin contre l'intellect ?!
La demande apparemment insensée du cuistot souleva l'indignation la plus profonde de la part de son compagnon de route aux proportions réduites. Il fut d'ailleurs étonné qu'un si petit corps puisse recracher autant de café, fait assez remarquable en ce qui le concernait. Alors que le liquide encore chaud dégoulinait des chaussures cirées de l'aristokain et se faisait doucement éponger par le tapis posé au sol, le cuistot fixa le nabot qui disait que tout ça était indigne de lui et qu'ils passaient pour des fous. Avant qu'il ne puisse apporter une quelconque réponse, se préparant à le faire de façon ostensible, la parole lui fut coupée par l’hurluberlu en smoking qui commença à parler de tournesol au pesticide et d'un sentiment de honte qui l'envahissait dans la poitrine. Au final, c'était encore un ramassis de mots visiblement classe, qu'il accompagna de diverses gesticulations exagérées. Il parvint, dans la continuité de ses élucubrations, à poser son ancre de telle sorte qu'elle s'enfonça dans le plancher de la demeure du médecin. À croire que bientôt, ce serait à lui d’appeler un charpentier pour guérir sa maison.
D'un geste ridiculement romanesque, Kain D. Snobinard extirpa d'une poche de son costume une rose rouge de toute beauté, avant de venir humer son odeur pendant quelques secondes. Il avait vraiment l'air de prendre son pied, à fourrer son nez entre les pétales de cette plante. Une intense satisfaction se lisait sur son visage, accompagnée par un geste d'exaspération de notre cuistot qui se massa les tempes. Le pire fut lorsque le capitaine déclara qu'il comptait se mettre à la boxe, car il considérait que c'était un sport des plus « raffinés ». L'aigre-doux grinça des dents : dans l'état actuel des choses, une petite claque sur la figure et son robuste camarade autrefois si enclin à utiliser la force se serait offusqué pendant quatre jours et quatre nuits, clamant haut et fort un discours de désespoir digne de Shakespeare. Non, il valait mieux le mettre au mini golf à ce moment là. Ou au croquet... il tourna la tête vers le borgne avec un air dépité, la mâchoire en avant et les yeux sceptiques.
- J't'en foutrais de la boxe raffinée moi...
Finalement, ce fut au tour du médecin de prendre la parole. Ceci dit, ce ne fut pas réellement pour un diagnostic, mais pour soulever le manque de politesse flagrant du lutin aux membres flottants qui avait réussi à faire rendre l'âme au tapis un peu plus tôt. Effectivement, non content d'avoir sali le sol, il se plaignait désormais sans prêter attention à qui que ce fut d'autre. Un comportement difficile à supporter lorsqu'on ne le connaissait pas, mais Heziel en avait vue d'autres et avait donc une toute autre préoccupation en tête. Lorsque finalement, le docteur annonça au nabot qu'il pouvait se rendre dans la pièce d'à côté pour y trouver le nécessaire afin de nettoyer sa porcherie, le cuisinier des Dokugan sauta sur l'occasion pour tacler son nakama. Chose qu'il prenait un malin plaisir à faire, d'autant plus que c'était très souvent mérité.
- Ouai. Écoute le monsieur. Si c'est pour me contredire pendant que j’essaie d'arranger les choses, tu peux changer de pièce... passe-partout...
Il ponctua sa phrase par un rictus moqueur avant de se tourner vers le corps médical dont la clairvoyance était ici tant recherchée. Ce dernier n'avait pas perdu de temps et était déjà en train d’ausculter son patient fraîchement acquis, énonçant diverses faits qui devaient sans doute sembler très clairs pour n'importe quel adepte des sciences médicales. C'était un peu plus complexe dans le cas de notre cuisinier, qui ponctuait toujours les conclusions d'un docteur par « en gros, c'est grave ? ». Néanmoins, il tenta d'y prêter une attention plus que passive et put comprendre que le professionnel considérait ce qui était arrivé à Kain comme quelque chose de totalement fascinant. Ensuite, le cuistot en arriva à la conclusion que la déstimulation du cortex du cervelet pourrait rendre Kain bête au niveau neuronal, par la provocation de pertes plutôt que de gain. Une explication purement de son crû que seul lui pouvait comprendre.
Finalement, il lui fut demandé la raison pour laquelle il voulait retirer cette « excroissance formidable », en quelques sortes. Le médecin semblait être à même de le guérir, mais émettait des doutes quant à l'utilité d'une telle chose. Effectivement, d'un point de vue totalement objectif, retirer à un être ses capacités intellectuelles les plus impressionnantes semblait d'une stupidité qui parlait d'elle même. Cela dit, Heziel n'avait ni le luxe d'être objectif, ni celui de laisser Kain dans cet état : il était bien mieux avec le cerveau d'une chèvre atteinte d'Alzheimer, pour des raisons que quelqu'un d'externe à notre petit groupe ne pouvait saisir.
- Eh bien, c'est à dire Monsieur ... Heu.... Kongvist c'est ça? C'est à dire que cette situation est très pénalisante pour nous. Au delà des aspects personnels, chaque escale nous coûte un bras à cause de ses lubies. Se mettre à la boxe n'est pas la première... en plus de ça, son état actuel rend notre voyage totalement obsolète. Pour le reste...
Heziel serra les poings. Il était hors de question de rester ainsi vaincu par un coup du destin incompréhensible changeant l'idiotie bonne enfant de Kain en une intelligence ennuyeuse. Où était passé le seigneur des pirates ? Celui qui mangeait comme un goret et volait les rations la nuit tombée, celui qui riait comme un idiot à chaque chose « bizarre et cool » ou qui s'émerveillait devant des choses dangereuses que tous à part lui pouvaient fuir ? Il était toujours là, quelque part, prisonnier de ce cortex cérébral désormais hypertrophié. Et il fallait l'en sortir. Il reprit la parole sur un ton plus sérieux, l'air d'un animal dos au mur mais pas vaincu pour autant perçant dans ses larges iris.
- Cet homme est mon meilleur ami. Et je sais du fond du cœur que si il avait pu contempler son état actuel, il aurait demandé à ce qu'on l'en sorte. Il est celui qui deviendra le prochain seigneur des pirates, pas un bourgeois aux envies ridicules. Nous n'avons pas grand chose à vous offrir, mais nous ferons tout notre possible pour vous remercier ! C'est pourquoi, s'il vous plaît... sauvez notre nakama !
_________________
"Are you a man... or a monster ?"
Heziel Coffe
Invité
Invité
Dim 25 Jan - 11:53
Consultation en cours ... Veuillez ne pas détruire les lieux ...
A l’entente des plaintes du borgne concernant une histoire de fleur, Loyal acquiesçât de la tête alors même que celui-ci n’avait aucune idée de quoi voulait parler son camarade. Peu importe, une occasion de plus pour râler ça ne se refuse pas. Le presque monologue du géant fut interrompu par l’intervention inattendue de son ancre qui s’enfonça dans le sol dans un craquement sec, ce qui précéda les applaudissements de Loyal qui semblait non pas féliciter ces belles paroles mais encourager vainement l’objet à faire un peu plus de dégâts au bâtiment. Le capitaine reprit immédiatement en suggérant de se mettre à la boxe pour des raisons qui échappaient manifestement au reste de l’équipage. Le silence qui s’en suivit fut troublé par le médecin visiblement vexé par la grossièreté du nabot qui paraissait si indifférent vis-à-vis de son propre comportement.
-Maître nain, vous pourriez tout du moins vous excuser pour votre acte. La politesse est-elle indigne de vous?
-Bien sûr que oui … Répondit le nain avec le plus grand naturel tout en pointant son interlocuteur du bout de son sceptre, le défiant de prétendre le contraire. Le détracteur l’ignora tout bonnement et continua aussitôt sur sa lancée:
-Si vous tenez à vous faire pardonner, il y a de quoi nettoyer dans la pièce à côté.
Alors que le magicien n’en croyait pas ses oreilles, le cuisinier en rajouta une couche en se joignant au médecin de manière assez maladroite, puisque ce n’était pas exactement là où voulait en venir ce dernier qui réclamait d’avantage des réparations plutôt que de ne simplement plus voir l’encapuchonner. Une fois de plus, on lui fit remarquer sa taille en l’appelant déjà “Maître Nain” puis en l’insultant par le nom d’un personnage célèbre. “Passe-partout” faisait référence au protagoniste court sur patte d’un compte pour enfant. celui-ci enfermait les chasseurs d’or trop téméraires à l’intérieur de salles dont lui seul possédait la clé et l’unique moyen pour ses victimes d’en sortir était d’accomplir des épreuves qu’il leur imposait. Étrangement, le nain ne s’énerva même pas, au contraire il finit par se réjouir de cette invitation. A tel point qu’il l’accepta sur le ton le plus dédaigneux:
- Bien! Puisqu’il en est ainsi, ma foi je m’en vais…
Il se dirigea ensuite vers la porte que lui avait indiqué le médecin. Celle-ci le conduisit à une cuisine dont l’aspect rustique ne semblait qu’aller de pair avec l’image de banalité que renvoyait la maison elle-même. Dans un coin de la dite pièce se trouvait une serpillière plantée au fond d’un seau. Le nain avait du pain sur la planche...
Pendant ce temps, dans la pièce à coté, ça parlait de médecine. Du moins, une personne discutait à proprement parlé de médecine tout en conseillant son patient sur son orientation sportive; l’autre se contentait d'interpréter les choses à sa façon. Notamment, en partant du principe que c’était sans doute “grave” lorsqu’il y avait au moins un terme médical dans les phrases du docteur. C’est ainsi que le médecin se fit agresser par une question incessante durant toute l’auscultation. Une fois que le cuistot eut finit de répéter mécaniquement sa question, on put entendre des réactions satiriques par le biais d'une voix étouffée par l’épaisseur des murs.
-Je vois qu’un imbécile est à son maximum pour “arranger la situation”. Hélas, tu es probablement plus apte à parler de cervelas que de cervelet.
Le nain semblait bien se moquer de l’incompétence du brun relativement au milieu médicale, tandis que le spécialiste de la discipline devait certainement s’être armé de patience pour supporter le cuistot qui était comme un gosse pressé à l’attente d’une réponse, ou peut-être ne lui prêtait-il tout simplement pas attention. De plus, il avait à tolérer la présence détestable de Loyal au sein de son chez lui, ce qui devait être plus éprouvant encore.
Quoi qu’il en soit, d’après ses dires: il avait l’air d’être en mesure de rétablir Kain d’une certaine façon. Laquelle? Seul lui le savait. D’un autre coté, il paraissait presque chagriné à l’idée de retirer ce qui aurait put être une bénédiction pour quelqu’un d’ordinaire, ainsi qu’un sujet d’étude “fascinant” comme il le décrivait lui même, mais pas pour notre équipage qui n’en pouvait plus de cet intellect trop grand. C’est précisément sur ce point que l’ami d’enfance du spécimen si particulier qu’était devenu Kain, justifia le choix des nakamas par une tirade des plus solennelles, mais cet instant émouvant se fit vite briser par le retour du nain dans la pièce principale. Cependant, aussi pourri et exécrable soit il, celui-ci ne pouvait qu’aller dans le sens de son compagnon.
-Cet homme dit vrai ! Même si c’est un crétin !
Comme on pouvait l’imaginer, il n’était nullement muni d’une serpillière mais plutôt d’un sandwich qu’il venait de garnir en bénéficiant de l’aide du frigo de son hôte. Hélas, étant trop petit pour atteindre les denrées qu’il convoitait, il s’était mis à escalader les clayettes dont certaines avait glissé de leurs emboîtures pour se retrouver par terre et étaler leur contenu sur le sol. Heureusement, le nabot avait sut régler le problème en faisant disparaître le meuble et tout ce qu’il avait fait tombé. Ceci expliquant le raffut qui était causé dans la cuisine pendant que les autres étaient occupés à examiner le borgne qui ne portait que trop peu d’attention à ce qui le concernait pourtant directement.
-Alors? Dites nous tout, docteur Compte-Visses !
La crédibilité des pièges démoniaques de Loyal reposait à présent sur ce monsieur "Kongvist".
Invité
Valentine D. Kain
Messages : 688
Race : Humain
Équipage : Dokugan
Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (265/350) Berrys: 10.393.000 B
Lun 26 Jan - 21:52
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Malgré l'allure de gentleman qu'arborait Kain D. Valentine, on ne pouvait pas dire qu'il l'était vraiment. En effet, il ignora royalement les discours des différents protagonistes présent dans la pièce. La personne qui n'était autre que l'hôte des lieux fouilla quelque peu dans les cheveux de notre héros borgne. Notre héros se gratta ensuite le front, son cerveau jubilait de nombreuses idées diverses et variées. Il travaillait tellement qu'il ne pouvait pas se fixer sur une seule idée plus de quelques secondes. Il se déplaça ensuite dans la pièce, faisant des ronds. Il vit le nabot réapparaître dans la pièce. Un raffut sans précédents dans ce qui semblait être un havre de paix.
Kain avait dors et déjà abandonné la boxe. Ce sport était, après tout, pas assez digne pour quelqu'un de sa trempe. La sueur ne fusionnait que guère avec l'odeur exquise des parfums. Il ne ferait que battre des adversaires sans grand intellect et ne pourrait s'amuser à échanger des joutes profondes après un combat d'homme à homme. Il souffla un coup avant de poser son auguste postérieur sur l'une des chaises qui était posée là. Il posa alors son coude sur le bureau du docteur. La manche de son costard s'emmêla avec le thé qui avait séché et était devenu légèrement collant. Cela eut don d'agacer Kain qui se contenta de sortir de sa poche un petit flacon. Il s'agissait de produit nettoyant. Il y déposa une goutte sur la flaque de thé et y passa ensuite prestement un mouchoir jetable. Le breuvage renversé tantôt se volatilisa. Satisfait de son action, il jeta son mouchoir dans la poubelle la plus proche.
Il essuya rapidement sa tasse avant de sortir d'un petit sachet une théière, se préparant son thé avec un calme olympien. Il huma une nouvelle fois la fumée aromatisée du thé qu'il porta à ses lèvres. Il prit alors une gorgée avant de relâcher un souffle de sérénité. Son visage était en parfaite harmonie. Son œil s'était paisiblement clos. Nescafé était descendu et se baladait dans l'appartement de Kraehe. Il se dirigea ainsi vers la cuisine. Il renifla alors les alentours avec son museau. Cherchant quelque chose à se mettre sous la dent, il découvrit par hasard un saucisson pendu. Il ne lui fallu que peu de temps avant qu'il ne déchiquette avec ses deux incisives un morceau de viande. Il en prit une petite partie entre ses joues et se déplaça calmement sur ses deux pattes arrières, retournant dans la pièce principale. C'était alors, que l'improbable se produisit...
Kain qui était toujours dans sa chaise, renifla quelque chose. Un premier reniflement, rien... Un second, puis un troisième. Il fit alors, toujours dans la même position, une grimace. Ses babines se relevèrent instinctivement et un filet de salive dégoulina, laissant ses canines carnassières apparaître. Son œil qui était devenu rougeâtre s'ouvrit instantanément. Un seul mot s'échappa de ses lèvres, un mot qui allait marquer une alerte pour l'équipage.
Kain: NIKUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU (tr : viande)
Le capitaine se jeta alors en avant, tel un missile. Doigts positionnés tel les serres d'un aigle, babines dégoulinantes et son œil blanc. Nescafé lâcha le morceau de saucisson dans un petit cri. À quelques centimètres, avant qu'il ne puisse avaler sa victime qui n'était autre que le morceau de saucisson, la main droite du borgne vint se poser sur l'arrière de son crâne. La figure de Kain vint s'écraser sur le sol. Le petit rongeur tomba alors sur le dos. Ses yeux étaient en pleurs et des bulles s'échappaient de ses lèvres. Il s'était évanouie. Choqué par la scène qu'il venait de vivre. Le corps du colosse resta inerte quelques instants. Il se releva soudainement. Poing levés aux ciels, son visage commençait à devenir rougeâtre.
Kain: NIKUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU
Il se secoua alors la tête. Puis repris soudainement un air beaucoup plus calme et réfléchit.
Kain: Je ne comprend pas ce qu'il m'arrive. J'ai l'impression d'avoir été... à l'égal d'un gorille autiste parmi les gorilles autistes.
Il se secoua une nouvelle fois la tête, prit à nouveau un air ahuri. Le visage du capitaine était devenu cramoisi.
Kain: J'ai faimmmmm, merde!
Vint alors le borgne intelligent.
Kain: Tais-toi, erreur ! Tu ne serais même pas bon à remporter une partie d'échec contre un babouin!
On avait l'impression que la tête de Kain allait exploser. Ce qui semblait être de la fumée s'échappait de ses oreilles. Son visage vint embrasser une nouvelle fois le sol. Il se saisit alors de sa tête et se mit à rouler. Il bouscula au passage les chaises qu'il renversa et faillit écraser Nescafé qui était toujours inconscient. Finalement, Kain se releva sur ses deux jambes, feignant de chuter à nouveau. Dans un cri bovin, il fonça tête baissée sur l'un des murs du bâtiment. Il fit trembler la bâtisse entière avant de tomber une dernière fois au sol. Assommé par cette ultime folie. Sa température semblait avoir drastiquement augmenté. Serait-ce due au fait que le corps du capitaine ne pouvait pas supporter une telle intelligence plus longtemps ? Ou pour quelque chose d'autres ? Seul le médecin Kraehe Kongvist pouvait répondre à une telle question. Il avait la vie du Capitaine entre ses mains.
@Heziel Coffe
_________________
~cliquez sur la signature~
Spoiler:
Kain parle en #990000
Valentine D. Kain
Kraehe
Messages : 88
Race : humain
Équipage : Borgne
Feuille de personnage Niveau: (22/75) Expériences: (30/80) Berrys: 100.000 B
Ven 27 Fév - 16:37
Avec un accord silencieux passé avec lui-même, Kraehe se motiva à ne pas prêter plus longue attention au maître nain qui saccageait actuellement son chez lui. De un parce que il avait un autre chat à fouetté, et de deux parce que il n'avait absolument aucune envie de rentrer dans une dispute stérile avec quelqu'un qui semblait suffisamment imbu de lui-même pour se comporter aussi mal chez les autres. Ou manquant singulièrement d'éducation, au choix. Une chose était à présent sûr et certaine à présent: si jamais le nain commettait la malencontreuse erreur de devoir être soigné par l'homme en noir, celui-ci se jura à lui-même que sa guérison serait la plus douloureuse et désagréable possible.
Quand au principale concerné, qui semblais si peu prêter attention à son entourage, le médecin vit encore une fois une affirmation des dires du cuistot quand celui-ci ne parla plus de boxe. Et à voir son expression, l'art "noble" ne paraissait pas occuper ses pensées plus longtemps. Par contre, le terme Nakama lui fit hausser les sourcils, car c'était une expression que l'ancien membre du Cipher Pol connaissait à merveille. mais les trois larrons qui lui faisaient face étaient bien loin d'avoir la tête de dangereux pirates, loin de là. Et le pire fut qu'il lui confirma en indiquant le but de son partenaire: devenir Seigneur des Pirates. Cela, entre toute chose, lui arracha un sourire. Qu'une bande d'hurluberlu pareil veuille attendre ce but était comme des enfants qui contemplaient le monde depuis leur bac à sable.
Toutefois, il pensa cela avant de contempler le "vrai" Kain de ses yeux. Celui-ci semblait en conflit interne avec lui-même, tout cela pour une question de... de viande? Avec un petit sourire, l'homme songea que mettre un bon gigot sous la mâchoire du titan devrait le guérir, mais l'idée passa à la trappe de Loyal extraordinairement rapidement: certes, c'était une bonne idée, néanmoins elle n'était que temporaire, et au vu de l'appréciation de l'intellect du géant, ses camarades cherchaient une réponse de type définitif...
Bon... j'ai pas trop le choix...
Retirant lentement son gant, le médecin se plaça a coté du colosse, le regardant de haut alors que celui-ci semblait "agoniser" sur le col, à se débattre contre lui-même. Il s'agenouilla à côté, l'air parfaitement calme et serein. Avant de prendre la tête de Kain et de l'éclater au sol de toute ses forces, écrasant le plancher sous le poids et la puissance de frappe.
Mais ce qui faisait le plus mal était sans nul doute la température de sa main, tellement brûlante que la tête de Kain aurai la marque de sa main imprimée sur la tête. En effet, la chaleur de la main était si grande que de la fumée s'échappait de la tête de Kain, alors que l'homme lui cramait littéralement les méninges... Une solution de choc, on appelle ça.
Wake up!
_________________
Kraehe
Heziel Coffe
Messages : 1970
Race : Humain
Équipage : Aucun
Feuille de personnage Niveau: (46/75) Expériences: (91/750) Berrys: 70.569.000 B
Lun 16 Mar - 19:25
Affligeante intelligence ! Un médecin contre l'intellect ?!
Alors que Loyal finissait sa phrase, le médecin sembla se tourner vers le capitaine atteint d'intelligence pour se décider de la marche à suivre. Pour sa part, Heziel en profita pour tirer vers le bas la capuche du nain d'un geste sec, dans le but simple de l'emmerder un maximum tout en le forçant à se maintenir en équilibre. Quelques bribes comme "C'est qui le crétin, baaaaaka ?!" ou encore "remet ça là où tu l'as trouvé !" purent se faire entendre en arrière plan pendant que le cuistot et le nabot réglaient leurs comptes, comme d'habitude. Le hamster revint dans la pièce principale avec un petit morceau de saucisson, qui sembla provoquer chez son ami d'enfance une réaction particulièrement encourageante : un retour à l'homme préhistorique qu'il était. Alors que le cuistancier cessait ses affrontements futiles avec son compagnon de route à la taille ridicule, observant la scène avec la bouche en "O" et les yeux écarquillés, le capitaine se jetait en tous sens en criant l'un des mots qu'il connaissait le mieux.
C'était ça, il fallait ce genre de réaction ! C'était le signe qu'il existait toujours quelque part un Kain qui était complètement limité ! Jamais le brun n'aurait pensé éprouver autant de joie face au retour aux sources de son ami d'enfance, que la stupidité sans limite ne cessait de rendre toujours plus agaçant dans pas mal de situations. S'approchant du petit rongeur pour le mettre à l'abri, il constata que son capitaine se redressait, s'excusant promptement pour ce comportement de "gorille autiste". Puis il recommença de plus belle, exprimant sa faim, avant de finalement s'injurier lui même. Un terrible combat semblait faire rage dans l'esprit du borgne qui en vint jusqu'à se jeter dans un mur tel un bœuf en furie, s'assommant dans le processus en faisant savoir à tout le monde à la ronde sa présence par une bonne petite secousse.
- Il... vient de se passer quoi, là ?
Sur les fesses, notre Mormoilnien se redressa néanmoins avec vigueur, inquiet de l'état de son ami. Il voulait être à son chevet et vérifier qu'il allait bien. Passant une main sur son front, il remarqua une forte chaleur qui semblait le consumer presque. Une fièvre anormale. Il ne saurait en dire plus, mais à ce moment là il avait peur pour la vie du borgne. Il se décida finalement à s'en remettre à l'expertise du médecin au chapeau noir. Après tout, il était le seul ici à savoir comment se débrouiller dans une situation pareille. Le médecin vint se placer aux cotés du grand dadais et se saisit de sa tête, le cuisinier remarquant l'absence d'un gant. Que pouvait-il bien prévoir ? Il semblait calme et en paix avec lui même, comme si il ne doutait pas de ses capacités à résoudre le problème. Ce qui était très rassurant.
Au moment ou la caboche de l'idiot vint casser le plancher dans un craquement sonore impressionnant, des frissons parcoururent le corps du cuistot et il poussa un cri de stupeur, sa tête prenant de nombreux traits comiques alors qu'il était lui même en panique. Non mais c'était quoi ça, une exécution ? Pendant un moment, il se reprit et voulu interférer, mais au final il n'avait guère le choix : si il gâchait ce traitement et que par sa faute, le capitaine venait à rester à jamais intelligent, il s'en serait voulu pour le reste de ses jours. Il resta donc en arrière, le poing serré, observant la fumée qui s'échappait de la main du docteur pendant que le cerveau de son collègue subissait une réduction forcée de ses capacités. À ses cotés, Nescafé couinait doucement en regardant ce qui était infligé à son maître.
- S'il te plait... soigne le...!
Il venait de murmurer ça comme pour lui meme, ne s'attendant pas à ce que qui que ce soit puisse l'entendre et réagir à sa demande. L'instant était critique : la vie du maudit du fruit des séismes se jouait en cet instant, et avec ça la vie de ses nakamas. Le cuistot préférait ne pas penser à l'avenir, restant focalisé sur l'instant présent et la manipulation thermique de choc à laquelle était soumise la matière cérébrale du colosse. Comment cet homme pouvait-il bien faire ça, d'ailleurs ? C'était une excellente question à laquelle le cuistot trouva une réponse toute faite, une réponse qui servait à élucider pas mal de mystère dans ce vaste monde. Il abandonna le vouvoiement, tout comme il l'avait déjà fait à voix basse : après tout, il n'était pas du genre à vouvoyer, au fond. Même si il restait à ce jour la personne la plus polie de l'équipage des Dokugan. Il posa donc la question tandis que la vapeur continuait de s'échapper, produite par le contact certes douloureux entre une main brûlante et la peau humaine.
- Toi... aurais-tu mangé un fruit du démon ?
HRP : j'étais complètement hors du cycle de postage, je pensais que c'était à Kain alors qu'il est deux post au dessus. xD Désolé pour l'attente !
_________________
"Are you a man... or a monster ?"
Heziel Coffe
Invité
Invité
Lun 6 Avr - 18:03
Une thérapie de "choc"!
Le cuistot prenait sa revanche sur le nain, manquant de le faire chuter en rabattant son capuchon devant sa figure et le maintenant ainsi dans une posture ridicule, pendant que la “pauvre victime” frappait frénétiquement les cuisses de son "méchant agresseur" (seule partie du corps à sa portée) en vociférant. Pendant ce temps, le crétinisme du borgne reprit ses droits sur sa propriété. Interrompant la chamaillerie journalière des deux compères, une voix impulsive réclama de la viande à tout prix. Sur le coups, tout le monde s’avéra un peu sidéré par cette réaction inattendue et certainement pas des plus normales venant du nouveau capitaine, mais qui laissait entrevoir un espoir de guérison. C’était certes un léger soulagement pour les nakamas que de voir le reflet de l’imbécile qu’ils avaient connu, dans la piètre scène qu’il donnait à l’instant présent. Néanmoins, cette envie soudaine et insatiable de nourriture mettait en péril le précieux sandwich de Loyal. Celui-ci recula, par conséquent, de quelques pas pour tenir sa denrée hors de portée de l'énergumène qui rampait dangereusement en sa direction. Mais avant qu’il ne put l’atteindre, l’intello réincarna le corps du capitaine en jurant de ses actes animaux avant que le crétin ne lui en vole à nouveau la possession pour exiger de la bouffe et ainsi de suite, les deux Kain interchangaient les rôles. C’était une véritable guerre intérieure qui prenait place dans la caboche du borgne. Une guerre qui se solda par un match nul après que le mastodonte se soit jeté, tête la première, dans dans un des murs de la maison - qui craquela sous la force du choc-, ce qui l'assomma sans aucune surprise et installa un calme plat par la suite. Heziel osa alors poser la question que probablement tout le monde se posait à ce moment là:
- Il... vient de se passer quoi, là ?
Le médecin s’empressa alors de répondre aux attentes de l’équipage en saisissant le crâne du patient -qui faisait un gros dodo- puis lui éclata le front contre le sol. Le grand brun n’avait pas l’air d’apprécier voir des petites volutes de fumée s’échapper du crâne de Kain tandis que le nain, au contraire, s’en divertissait tout en s’interrogeant sur la nature de celle-ci.
- On dirait … qu’il est entrain de le faire réfléchir …
Effectivement, apercevoir de la fumée apparaître au dessus du crâne du capitaine n’était pas chose rare à l’époque lorsque celui-ci tentait en vain de faire marcher ses méninges. Toutefois, il semblait que ce n’était pas le cas cette fois-ci. Il était plus vraisemblable de penser qu’il s’agissait du médecin qui disposait apparemment de pouvoirs surnaturels probablement procurés par un fruit du démon. Quoi qu’il en soit, les méthodes médicales de ce docteur Kongvist laissaient à désirer d’après le manque de finesse de cette prestation. Bien que l’équipage ne se préoccupait finalement que de l'efficacité de sa médecine, ça faisait visiblement grincer des dents à Nescafé et Heziel qui avait l’impression d'assister à la mise-à-mort de leur compagnon de toujours. Le nain, quant à lui, terminait de déguster son sandwich tout en profitant du spectacle qui lui était offert. Il fut soudainement pris d’un sursaut en remarquant qu’il n’avait rien dit de déplaisant depuis plus d’une minute et se sentit donc obligé de corriger son manque d’attention.
- Si vous n’y allez pas plus fort, il risque de s’en sortir vivant. Ne manquez pas l’occasion de donner un sens (aussi moindre soit-il) à votre existence, docteur.
Bien qu’il n’en laissait rien paraître, le nain avait développé un léger intérêt pour le grand homme tout de noir vêtu. Non pas pour la personne elle-même, mais surtout pour son pouvoir même si, en tant que connaisseur, le petit magicien avait déjà quelques idées évidentes à propos du fruit du démon dont il pourrait s’agir. Mais peut-être le concerné allait-il répondre à ces interrogations de son propre chef par le biais de la question d’Heziel. Mais, avant même de se préoccuper de ce détail des plus intrigants, il restait à constater la qualité de cette médecine sur la cervelle du patient qui voyait certainement une quantité de matière grise non-négligeable être consumée. A ce moment, où l’avenir du dokugan et de son capitaine était en jeu, Loyal espérait intimement que l’aventure de cet équipage peu ordinaire reprendrait sa route avec la même vivacité qu’avant l'incident sur l’archipel des Gekkos.
Invité
Valentine D. Kain
Messages : 688
Race : Humain
Équipage : Dokugan
Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (265/350) Berrys: 10.393.000 B
Mar 14 Avr - 22:51
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Ce n'était sans aucune retenue que le crâne du jeune capitaine percuta le sol de la bâtisse. Ce dernier vit soudainement des oiseaux qui chantaient au-dessus de sa tête. Malheureusement, ce n'était pas pour bien longtemps. Lorsque les deux mains du médecin vinrent se coller à la tête de Kain, ce dernier sentit comme une drôle d'odeur de brûlé.
Ce ne fut que lorsqu'il comprit qu'il était la source de cette odeur nauséeuse (ou la douleur) que son corps fut pris de convulsions dangereuses. Sa tête prit une étrange couleur cramoisie et une vilaine grimace se dessina sur ses lèvres avant qu'il ne se mette à hurler. De la fumée se dégageait de ses oreilles et la douleur semblait à peine surmontable. Le poing du capitaine se referma avant de s'abattre sur le sol qui hérita d'un nouveau trou. Nescafé qui était juste à côté vola sous la violence du choc et roula jusqu'au pied de l'unique commode de cette pièce.
Tout à coup, le borgne leva alors son poing vers le ciel. Il semblait être ailleurs. C'était tout en hurlant sa douleur que ce qui semblait être le Kain intelligent pu lancer une phrase significative des effets de l'attaque crânienne du médecin.
Kain: Mes neurones... Elles brûlent ! Je sens une idiotie profonde m'envahir... Mon intelligence se meurt, argh... SAPRISTIIII!
Ni une ni deux, les quelques mots du capitaine donnèrent le signal. Le borgne intelligent venait de jeter définitivement l'éponge, la perte massive de matière grise l'empêchait de subsister dans ce corps plus longtemps. Ses cheveux qui n'étaient déjà pas bien propres se mirent à friser sous la chaleur intense qui venait de les saisir. Ceux qui étaient directement en contact des mains du médecin avaient brûlés donnant un étrange teint poivre et sel au borgne. Le bras de Kain qui était toujours levé avec virulence perdit rapidement de sa superbe avant qu'il ne tombe mollement sur le sol de la bâtisse. Les cris et la grimace épique qu'avait fait le capitaine disparu et laissa place à un visage beaucoup plus calme et serein. Cela devait être imagé en écartant les quelques blessures apparentes sur sa tête suite à cette intervention musclée. Endurer cette épreuve n'avait finalement pas laissé le Mormoilmien indifférent et il semblait qu'il avait désormais effectivement besoin d'un peu de repos. L'équipage serait probablement bloqué le temps qu'il puisse revenir à lui. L'efficacité du traitement n'avait pas encore pu être pleinement démontré, car seul le Kain intelligent fit une succincte apparition. Cependant, les quelques bribes qu'il lâcha laissèrent présager que la petite troupe ne tarderait pas à revoir le glouton qu'ils affectionnaient tant...
@Heziel Coffe
_________________
~cliquez sur la signature~
Spoiler:
Kain parle en #990000
Valentine D. Kain
Kraehe
Messages : 88
Race : humain
Équipage : Borgne
Feuille de personnage Niveau: (22/75) Expériences: (30/80) Berrys: 100.000 B
Ven 12 Juin - 2:11
Avec toute sa force, Kraehe tenta de retenir la tête du capitaine surintelligent de lui échapper des mains, comprenant de moins en moins les motivations de cette bande de luron. ce type était, sous plusieurs aspects, une véritable perle rare biologique!!! comprenez le médecin. Non seulement il avait là une véritable force de la nature, qui forçait l'ancien membre du Cipher Pol à pratiquer toute sa force pour l'empêcher de l'échapper, alors que la douleur lancinante était sensé l'empêcher de se défendre, faisant preuve par se geste d'une puissance physique sans commune mesure, hormis parmi ses anciens camarades. De fait, en observant, maintenant qu'il était prêt, le physique de l'individu, même les beaux vêtements ne parvenait plus à dissimuler, suite à ce constat, la musculature que le jeune homme n'avait pu observer que chez deux ou trois individus triés sur le volet. Une véritable force de la nature, voila ce qu'était cet individu, qui plus est avait développé -par un moyen des plus étranges, soit dit en passant, à en juger par ses camarades-, une intelligence surdéveloppés! Avec amertume, Kraehe songea qu'un nombre tout bonnement incommensurable de gens massacreraient des pays entiers pour connaitre le pourquoi du comment. Et lui, l'ancien assassin, devait massacrer cette perle de la science pour le bienfait de ses amis. ce constat lui laissait une boule dans la gorge, et l'emplit d'une tristesse infinis. Devoir abattre un cerveau de génie pour guérir un individu était une chose qui le faisait souffrir presque physiquement. Mais un travail était un travail, et il devait s'y plier.
Même si dépecer le titan et chopper son cervelet pour étudier comment une réaction aussi étrange était possible avait pu avoir lieu était une idée des plus alléchantes, mais aux vues du regard d'Espoir que lui lançait les camarades de sa "victime", le médecin se dit que cet acte seul le condamnerait à mort. Au mieux.
En revanche, il tiqua pour deux autres raisons. La première, c'était qu'il en avait par trop dévoilé. Ce n'était point son but de clamer aux autres qu'il avait un pouvoir, et de fait, il ne s'attendait pas à ce que les étrangers en face de lui devine aussi aisément les raisons de son pouvoir. cela amena au concerné un regard sombre, comme s'il en avait trop dit. Mais également un regard curieux, comme si le médecin se demandait, intérieurement, si l'un des membres de cette compagnie avait mangé un des fruits du démon. L'insupportable nain qui leur servait de mascotte répondit de lui-même à cette question, en devenant la deuxième raison de son tique. Non seulement il doutait de sa faculté à garder le Titan en vie, mais de plus, son apparence physique aussi... singulière ne pouvait être dû qu'à un fruit. Certes, Kraehe connaissait des peuples de tailles minimes et à l'égo aussi dimensionné que l'était leurs boites crâniennes -vides en générales, d'ailleurs-. Mais des peuples sans bras, là... même lui devait plier le genoux et reconnaître sa défaite. A moins que cela ne soit dû à un fruit?
Se souvenant, dans toutes sesdites pensées, qu'il avait affaire à un crâmage de neurone, Kraehe reposa son regard sur le colosse éclaté au sol -comme le parquet, à force de gigoter cet idiot avait démoli le parquet...-, l'homme en noir se leva avec une certaine harmonie.
Bien. J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.... La bonne, c'est que la personne que vous espérez revoir se réveillera sous peu. La mauvaise, c'est que je vous recommande d'aller dans la cuisine lui prépare à manger, car son estomac risque d'être aussi vide que son crâne. Et tant que vous y êtes, si vous savez cuisiner, faites moi donc à manger, cela me consolera du frigo vidé par votre ami...
Tranquillement, le docteur alla se rasseoir dans son confortable fauteuil, attendant paisiblement le réveil de son patient. Il ne se contenta même pas de le bouge sur place, cela ne serait point nécessaire. La chaleur de la boite crânienne le réveillerait sans nul doute au plus tôt sous la souffrance. Et Kraehe admira son travail: une magnifique forme de main sombre sur la tête argenté de l'inconscient. Une petite vengeance mesquine pour avoir ruiner son parquet en gesticulant. Intérieurement, le médecin se promit que le tour du nain viendrait... En attendant, il comptait.
Quand à votre question, et bien... Il est vrai que je puis difficilement le nier: oui, j'ai bel et bien manger un fruit du démon. Je souhaiterais cependant que vous ne le divulguiez point sur tout les toits. Disons que je n'aime pas attirer trop l'attention...
Cela étant dit, je suis bien curieux de connaitre les raisons qui vous ont amené à connaitre l'existence de ces dits fruits. Vous ne m'avez pas l'air de chercheurs ou de scientifiques, et la connaissance de ces fruits est assez méconnu parmi les gens du commun. Alors?
Kraehe
Heziel Coffe
Messages : 1970
Race : Humain
Équipage : Aucun
Feuille de personnage Niveau: (46/75) Expériences: (91/750) Berrys: 70.569.000 B
Jeu 18 Juin - 15:33
Affligeante intelligence ! Un médecin contre l'intellect ?!
Décidément, cette journée était pleine de surprise ! Le médecin avait l’air plein d’assurance concernant la réussite de son opération pour le moins douteuse, espoirs que le cuisinier évitait de trop partager. Il venait tout de même de… bruler les méninges de Kain, purement et simplement ? C’était du traitement de choc, pour sur… d’autant que la matière à travailler devenait encombrante. Malgré tout, il fut étrangement soulagé d’entendre que son cerveau serait aussi vide que son estomac. Il jeta un regard de coin au nabot lorsqu’il entendit parler du frigo vidé (le frigo disparu aurait sans doute été une expression plus appropriée). Néanmoins, il devait bien cela à l’homme en noir qui venait de s’occuper de son camarade. Il décida d’ailleurs que le frigo ayant disparu, il devrait se contenter d’une pâtisserie… une tarte succulente à laquelle le grincheux n’aurait pas le droit de gouter serait parfaite pour la situation.
C’est sur cette pensée qu’il se dirigea donc vers la cuisine un peu plus tôt en désordre, désormais « rangée » par les soins de l’ignoble petit homme encapuchonné. Il gardait une oreille attentive sur les propos du docteur Kongvist, jusqu’à ce que celui-ci finisse par lui donner une réponse concrète. Effectivement, il faisait partie de ces maudits de la mer privés de leur capacité à nager et évoluer en environnement marin, en échange d’un pouvoir aussi unique que particulier. À première vue, il pouvait faire chauffer ses mains, au plus basique possible. Le fruit des mains chauffantes ? Ou peut-être le fruit des mains qui brulent. N’envisageant pas vraiment l’effet inverse que permettait le fruit de la température (et pas seulement sur les mains, d’ailleurs), Heziel resta songeur quant à la diversité des fruits du démon existants. Après tout, Loyal avait bien mangé un fruit qui collait à sa cleptomanie. Malgré sa petite taille, le nain embarquait des objets aussi grands que son capitaine sans que personne ne s’en aperçoive…
- Ne t’en fais pas, on n’a pas l’intention de te causer des problèmes. Je sais que les gens peuvent devenir assez hostiles face aux choses qu’ils ne comprennent pas.
Cela étant dit, tout en préparant une pate qui promettait de faire des heureux, il continua d’écouter le reste du discours de son interlocuteur principal. Kraehe semblait être intrigué par les connaissances de l’équipage en la matière. En effet, d’un point de vue totalement étranger –celui de l’homme au chapeau noir, en somme- l’équipage devait ressembler à un trio de clowns échappés d’un cirque, entre le schizophrène de l’intelligence, la demi-portion d’Arsène Lupin et le type qui voulait rendre son compagnon complètement retardé. Une troupe bien surprenante. Sa voix s’éleva donc de la cuisine tandis qu’il préparait quelques baies juteuses trouvées dans une corbeille à fruits, souriant à l’idée d’un magicien d’Hozz privé de dessert.
- Le grand anciennement intelligent et l’irascible atteint de nanisme sont tous deux des maudits également. Notre connaissance des fruits du démon vient à la fois de ce fait, mais aussi d’une discussion avec le paternel de Kain. Définitivement, Loyal reste le plus calé d’entre nous sur le sujet, puisqu’il passe le plus clair de son temps libre à bouquiner, quand il ne pose pas des pièges pour nous rendre dingue au lieu d’aider sur le navire.
Un compliment presque gentil pour le plus petit, mais on ne pouvait pas refaire le monde en un claquement de doigt, n’est-ce pas ? Finalement, alors qu’il semblait arriver à la fin de sa préparation avec une vitesse surnaturelle que seuls ceux qui cuisinaient avec autant de passion pouvaient sans doute comprendre, il marqua une petite pause et afficha un sourire avant de se remettre à son œuvre.
- Cela nous aidera sans doute. Après tout, les pirates qui se rendent à Grand Line sans se renseigner ne font pas long feu, à ce qu’il parait.
_________________
"Are you a man... or a monster ?"
Heziel Coffe
Valentine D. Kain
Messages : 688
Race : Humain
Équipage : Dokugan
Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (265/350) Berrys: 10.393.000 B
Lun 29 Juin - 16:48
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Le corps du capitaine était inerte. Divers personnages s'étaient amassés autour de ce dernier afin d'admirer le travail du médecin. La marque qui avait été faite par l'homme était en train de disparaître petit à petit. Le seul œil du borgne était révulsé, sa bouche était grande ouverte et laissait dégager une légère fumée. Nescafé due se boucher le nez tellement l'odeur en était infecte. Les cheveux de Kain qui avaient été soigneusement peignés dans la journée étaient de nouveau en bataille. Son nœud papillon avait également était déchiré durant cette bataille de courte durée.
Son corps était placé dans une petite crevasse faite sur mesure. Elle avait été faite par ses diverses gesticulations qui avaient mis au passage s'en dessus dessous la demeure du médecin. Il ne faisait aucun doute que ce dernier saurait fermer les yeux sur ce malheureux malentendu involontaire. C'était alors qu'un événement qui saurait attirer l'attention de la petite communauté intervint.
Un grognement... Fin, et court. On aurait pu penser qu'il ne s'agissait là que de pures folie. C'était ce qu'aurait probablement cru le petit groupe s'il n'avait pas été suivi par un second grognement. Ce dernier beaucoup plus fort et menaçant que le premier ne fut. La bâtisse toute entière était en train de trembler sous cette secousse. La lampe qui était posée sur le bureau du Kraehe glissa le long du meuble avant d'aller s'écraser mollement au sol. Diverses poteries décoratives placées ici et là dans la pièce suivirent le même schéma que la lampe. Nescafé s'était armé d'un parapluie et esquivait tant bien que mal les morceaux de terres cuites qui traversaient la pièce.
L'origine de ce tremblement n'allait pas tarder à se faire reconnaître. Le groupe comprit probablement au moment où le poing du capitaine se resserra. Cette dernière trembla une seconde avant de se soulever et de se rabattre violemment sur le sol. Ce dernier céda et le carreau vola en morceau. Le grognement sembla se déplacer au fur et à mesure que le borgne se relevait. Cela fut dans un premier temps le buste. Puis ce dernier replia une jambe avant de prendre appui sur le genou de cette dernière. Il se releva finalement de toute sa taille. Pour une raison inconnue, sa veste de costard ainsi que sa chemise explosèrent pour laisser transparaître une musculature saillante. Il s'abaissa quelques instants et inspira une quantité phénoménale d'air. Puis, poings levés, il se mit à hurler.
Kain: Onaka ga SuiTEIRUUuUUuu ! (tr : J'ai faIiiiImmMm)
Il rabaissa alors son visage afin de découvrir le bâtiment. Il était fort probable qu'il avait oublié les divers événements de ces derniers temps. La perte de cette quantité astronomique de neurones entraîna probablement une amnésie partielle. Ce qui n'était pas plus mal pour le reste de l'équipage. Une chose était sûr, le médecin avait finalement réussi son opération de brûlure cérébrale, Heziel venait enfin de retrouver son ami, et Loyal allait pouvoir à nouveau créer des pièges dans lesquels le borgne tombera. Nescafé se jeta d'ailleurs sur son maître, fondant en lame et créant une piscine grâce à ses glandes lacrymales dans le creux des mains du capitaine qui l'avait réceptionné au vol.
@Heziel Coffe
_________________
~cliquez sur la signature~
Spoiler:
Kain parle en #990000
Valentine D. Kain
Kraehe
Messages : 88
Race : humain
Équipage : Borgne
Feuille de personnage Niveau: (22/75) Expériences: (30/80) Berrys: 100.000 B
Lun 14 Sep - 23:36
[list]
Ayant tout le loisir pour admirer le nain récalcitrant pendant que Heziel lui expliquait les choses, Kraehe nota bien rapidement que l'individu présentait effectivement une anomalie des plus singulières. Sans parler de son nanisme et de son physique des plus... atypiques, quoique non inconcevable pour un homme tel que lui, l'absence de ses membres constituaient un véritable mystère. Même si, malheureusement pour le sinistre individu, son mystère n'arrivait pas à la cheville de la brute étalée au sol. Comment diantre ce tas de muscle surdimensionné à sa propre maison avait-il donc fait pour DEVENIR intelligent? c'était là un miracle, et en déceler le secret permettrait peut-etre de guérir de la connerie. guérir la connerie humaine... voilà bien une chose que même ses parents, des médecins experts parmis les meilleurs dans leurs domaines, n'aurait jamais pu ne serait-ce que rêver. Et ce rêve était, il le sentait, à la portée de main, à lui dont la profession lui criait d'ouvrir tout bêtement le crâne du jeune homme pour en observer les entrailles et le cerveau. En effet, bien que c'était une chose que le docteur n'oserait tout bonnement JAMAIS avouer, il avait mentit. Il avait mentit pour rassurer les amis de cet énergumène, qui semblaient si inquiets et désemparés que c'était la seule chose que le Corbeau avait trouvé afin de les rassurer. Et quand à sa solution, c'était à vrai dire la solution la plus simple et potentiellement efficace qu'il avait réussi à trouver. Et, pour ne pas le cacher, il avait prit d'énormes risques. Même si, intérieurement, il se demanda si cela aurait de faucheuses conséquences ou pas sur la santé mentale de l'individu. Ou même physique, à vrai dire.
Aussi, quand le badaud produisit un bruit bizarre, l'Homme en noir sentit un frisson lui parcourir l'échine... Avant de se lever et de tenter de rattraper tout ce que le mastodonte faisait tomber par sa puissance sonore. Il put rattraper un tableau, un vase de chine, et une chandelle grâce à sa vitesse naturelle -hors de question de se servir de ses talents de combats pour cela-, mais le reste se cassa tout bonnement la figure. Par bonheur, il avait sauver le plus vulnérable. Bon. Cela étant dit, entendre des bruits de brisure un peu partout autour de lui, et venant du sol en premier. du sol en premier? comment ca du sol en premier? comment ça de la casse partout? Oubliant un instant sa fonction magnifique de médecin sauveur de vie, Kraeh réagit face à cet ignoble massacre.
Son pied faucha la tronche du borgne avec une force surprenante venant de son corps frêle d'apparence. Nul ne pouvait se douter de la musculature sèche dessiné en-dessous, et du résultat de son pied rencontrant de façon inopiné la grand gueule de l'affamée, l'envoyant faire son baptême de l'air dont la fin n'était autre que le mur. heureusement, la solidité de celui-ci, mise à l'épreuve, se révéla un challenge non dépassé. L'ancien membre du CP9 se félicita, en entendant le choc, d'avoir prit la précaution d'avoir prit des murs en béton. quand à Kraehe, il se tint devant le mastodonte, le dominant de sa taille pendant que ce dernier était encore "couché". Son doigt se pointa vers le torse luisant de cet homme qui, en voyant les forces en présence, pourrait sans doute l'écraser sans même y songer. Pourtant, le docteur n'en avait cure. Il nota cependant que le cochon d'Inde n'avait pas quitter les mains du colosse, qui le gardait en main.
ARRETEZ DE CASSER MA DEMEURE JE VOUS PRIE!!
Puis, soupirant longuement, il se tint l'arête du nez entre le pouce et l'index, comme pour se calmer. sa voix fut plus sereine, bien que marqué d'un certain agacement fort contenu.
Votre ami est en train de faire à manger... Puis-je... vous... demander... de demeurer tranquille et de ne plus rien casser? s'il vous plait?
la demande était raisonnable. le regard noir lancé à cet homme ayant deux fois sa carrure l'était moins. On y lisait un certains envie de massacre tout fraîchement réveillé. Disons-le clairement: si un oeil était un pistolet, le mammouth serait à terre, raide mort.
_________________
Kraehe
Valentine D. Kain
Messages : 688
Race : Humain
Équipage : Dokugan
Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (265/350) Berrys: 10.393.000 B
Lun 21 Sep - 14:00
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Kain était à peine réveillé qu'il se faisait déjà tabasser. Le coup de pied que lui mis le docteur était tellement naturel qu'on aurait presque dit qu'il avait fait ça toute sa vie. De plus, grâce à un coup du sort ou à une habitude pour protéger son animal de compagnie, il avait réussi à ne pas l'écraser alors que sa figure entra en contact avec le mur.
On pouvait voir une traînée de sang verticale, sang qui provenait du nez du borgne soigné. Il écouta attentivement les dires du futur médecin de son équipage. Surtout en ce qui concernait la nourriture. Les menaces de morts étaient devenues trop intellectuelles pour être comprises par notre ahuri de capitaine.
La douce odeur de fumé qui était en train de s'échapper de la cuisine su captiver l'attention du borgne. Il en oublia la douleur qui lui torpillait le crâne. Tel un boxer, de la bave s'écoulait à flot de sa bouche alors qu'il se relevait lentement à la manière d'un zombie. C'était en balançant son corps de gauche à droite, laissant aller ses bras au gré de ses pas et de la trace de bave qu'il pénétra dans la cuisine.
Lorsque Kain arriva au niveau de son ami qui avait retrouvé le sourire, ce dernier était placé devant une casserole avec un couvercle. Ce dernier lui souhaita un bon retour parmi-eux et posa un chiffon sur le bouchon du couvercle. Il le souleva alors délicatement. Qui aurait crû que cela aura été une erreur fatale ? De la lumière s'échappait de la casserole alors qu'elle s'ouvrait lentement. Elle illumina le visage du borgne qui avait les lèvres tremblantes. Nescafé avait un parapluie tellement la bave coulait à flot sur le carrelage de la cuisine. Le capitaine fit un pas en arrière... Il n'aurait jamais dû.
Il glissa et se rattrapa in extremis au rebord du plan de travail qui était situé dans son dos. Malheureusement, seul Loyal eut le temps de voir ce qui était en train d'arriver. Il s'empressa de s'engouffrer dans son capharnaüm. Un plat qui était posé là glissa et tomba au ralentis. Le regard du borgne et celui de son ami d'enfance se figèrent sur le morceau de porcelaine.
Kain: Shimata !
Il essaya de rattraper le plat, mais il était déjà trop tard. Ce dernier se brisa en mille morceaux sur le sol. Il resta immobile l'espace d'une seule petite seconde avant de lever la tête vers Heziel.
Kain: Sumima-
Le couvercle de la casserole percuta violemment le visage du borgne. L'objet s'enfonçant allègrement dans le nez déjà mou du capitaine, un coup de pied latérale le choppa également dans le coin du menton. Son vol plané fut extraordinaire et sa tête se planta directement dans le mur de la cuisine. La rage du cuistot avait été sans appel et la punition avait été immédiate et violente.
Alors que Kain était en train de récupérer de ce réveil de choc, Heziel était en train de pleurer la « mort » de ce plat qui n'avait été qu'une victime supplémentaire de son abruti de compagnon (qui lui servait de capitaine). À ce moment-là, Loyal revint de son capharnaüm, il avait calculé avec exactitude le moment où les choses étaient « sensées » se calmer. Malheureusement pour eux tous, le borgne venait de se réveiller et avait toujours la tête coincée dans le mur. Il essaya de s'en extirper sans réel succès. Une idée brillante lui traversa alors l'esprit. Nescafé vit ce qu'il préparait et s'enfuie à toute vitesse. Le cuistot et le nabot furent étonnés par la fugue soudaine du rongeur. C'était lorsqu'ils virent le poing du borgne chargé d'une aura blanche, s'approchant dangereusement qu'ils comprirent. Ils tentèrent de l'arrêter, le cuistancier se jetant tel un gardien de foot, bras en avant. Il lâcha un « baka, ne fais pas ça ».
Puis la maison du médecin explosa.
@Heziel Coffe
_________________
~cliquez sur la signature~
Spoiler:
Kain parle en #990000
Valentine D. Kain
Heziel Coffe
Messages : 1970
Race : Humain
Équipage : Aucun
Feuille de personnage Niveau: (46/75) Expériences: (91/750) Berrys: 70.569.000 B
Mer 9 Déc - 18:18
Affligeante intelligence ! Un médecin contre l'intellect ?!
Lorsque le cuisinier s'élança de tout son être avec la ferme intention d’empêcher le pire de se produire, le destin était déjà en marche. Néanmoins, il voulait lutter. Je vous assure, de tout son être il voulait combattre cette fatalité infâme ! Celle qui, tous les jours, lui rappelait pourquoi son poing finissait quotidiennement dans le nez de son capitaine. Malgré la grande affection qu'il lui vouait, tout comme la fidélité sans faille qu'il mettait en jeu dans leur grand voyage vers le trésor des trésors, Heziel ne pouvait que s'incliner face à la cruauté des choses. Son capitaine... et bien, il était complètement retardé. C'était un fait que hélas, il ne pouvait combattre. Malgré toute la flamme de la volonté qu'il portait en lui, il ne pouvait déjouer les complots vicieux mis sur pieds par l'univers.
Lorsque les pierres commencèrent à voler dans un grand éclat blanc, tous furent soufflés par l'explosion. Au ralenti, Heziel voyait les gisements de porcelaine qui s'éparpillaient dans son champ de vision, entre les débris de murs et la toiture qui venait se mêler à la fete. Il ne s'occupait guère de savoir comment les autres se portaient, lui même transporté par le souffle de l'explosion ménagère qui venait de se produire. Il lui sembla réussir à effleurer un minuscule fragment d'un magnifique bol aux ornements dorés très élégants, petit bout d'existence qu'il aurait voulu préserver. En vain... car désormais, tout n'était que chaos autour de lui.
Il finit par atterrir avec une relative brutalité à une bonne dizaine de mètres de la maison, se fichant dans le sol dans un trait de fumée qui devait sans doute tenir ses origines de son passage rapide d'un mouvement contrôle à la propulsion d'un boulet de canon hors de la propriété du médecin. Malgré sa chute, il continuait d'entendre le fracas des verres, la désagrégations de la porcelaine, le cri cinglant des ustensiles qui se tordaient et se fracassaient, l'appel à l'aide de toute une cuisine qu'on venait de réduire au néant. Durant un instant, il perdit la volonté de se relever ou de faire quoi que ce fut. Toute cette tristesse l'accablait. Mais quand ses idées redevinrent claires...
Il se redressa comme un zombie avant de serrer les dents en époussetant ses vêtements. Son poing se contracta et il remonta sa manche, prenant à nouveau la direction du champ de ruines pour foutre une raclée monumentale au gorille qui n'avait que trop abusé de sa patience. Néanmoins, des cris l'interpellèrent.
- Hé, vous ! Bande d'enfoirés, qu'est-ce que vous faites à notre médecin !
- Ouai ! Pensez pas vous en tirer comme ça ! On vous laissera pas faire !
Alors que la gronde montait avec vigueur, les paysans s'armaient comme ils le pouvaient, empruntant comme un seul homme le chemin vers l'ex-résidence du docteur Kongvist. Ils avaient visiblement les crocs et gros sur la patate. Mettant ses mains devant lui en signe de reddition, Heziel recula d'un pas.
- Hop hop... heu... c'est pas ce que vous croyez... les gars ? LES GARS ?
Visiblement ses camarades et le professionnel médical n'entendaient guère ce qu'il disait, ou encore faisaient autre chose. Lorsqu'un seau -oui, un seau- lui arriva droit dans la figure, il se baissa pour esquiver l'attaque sournoise et potentiellement dangereuse. La foule ne semblait pas très encline à écouter ce que les pirates avaient à dire, aussi le cuistot pensa immédiatement à un détail qui ne l'avait pas réellement percuté jusque là.
- LE NAVIIIIIRE ! Les gars, dépêchez, faut qu'on se tire d'ici !
Il était hors de question de taper sur des civils dont la colère était légitime, encore moins de rester ici à s'expliquer. Sur ces mots, il engagea un course rapide jusqu'à la grosse chaloupe qui leur servait d'embarcation, préparé à la défendre jusqu'à ce que ses amis montent à bord pour quitter la petite île avant d'avoir de plus sérieux ennuis.
Spoiler:
Désolé pour l'attente ! On a un peu galéré pour s'organiser, pour ma part je voulais laisser le RP se finir sans moi mais au final j'ai posté pour conclure, le RP était tombé aux oubliettes >.<
RP fini pour ma part donc !
_________________
"Are you a man... or a monster ?"
Heziel Coffe
Valentine D. Kain
Messages : 688
Race : Humain
Équipage : Dokugan
Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (265/350) Berrys: 10.393.000 B
Jeu 10 Déc - 14:05
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Les pierres s'envolaient. Tout était soulevé, la terre, les meubles, la vaisselle, Nescafé. Dans une bourrasque surpuissante, ce qui était auparavant la maison d'un fervent défenseur de la médecine revenait à la poussière. Le capitaine qui était revenu dans un éclat d'autisme des plus particuliers venait probablement de ruiner des années de prêts par un simple coup de poing. Le médecin allait-il haïr jusque sa propre personne pour avoir réduit à néant ce qui s'avérait être une intelligence hors du commun ? Se demandait-il actuellement qu'il en avait probablement trop fait et qu'il avait réduit à néant ce qui pouvait être considéré la minute précédente comme l'encéphale d'un génie en devenir ? Personne si ce n'était le médecin lui-même n'avaient la réponse exacte.
Alors que Kain était en train de s'épousseter avec ce sourire niais qui était lui aussi de retour, il leva le visage vers son équipage. Notamment Heziel qui semblait avoir un désir tout particulier de venger toute cette vie qu'il venait de gâcher. Par vie, entendez par-là celle de la belle porcelaine. Le capitaine leva alors son pouce en sa direction pour lui signaler que tout allait pour le mieux de son côté. En effet, malgré le petit remue-ménage, il n'y avait jamais eu de risque sérieux pour sa vie. C'était ce qu'il pensait avant d'enfin remarquer le brasier de la volonté qui brûlait intensément dans les yeux de son ami d'enfance.
Le borgne s'apprêta à fuir ses la punition de la sainte louche qui l'attendait dans les secondes à venir. Un événement imprévu intervint. Il voyait de son seul œil une belle pastèque. Cette dernière était charnue, elle devait être délicieuse. L'idée pour le capitaine de s'imaginer à avoir ce doux jus légèrement sucré dégouliner et danser joyeusement à l'intérieur de sa bouche l'en fit saliver. Il ouvrit alors sa gueule pour laisser apparaître des canines bien plus aiguisées que la moyenne, prêt à arracher la dure peau de ce fruit qui avait pris un aller simple pour son visage.
Tout à coup, alors que Kain fermait sa mâchoire, ses dents s'entrechoquèrent. Il avait momentanément fermé son œil, s'imaginant déjà le délicieux goût de cette pastèque. À la place, il s'écrasa lamentablement sur un plancher et mordit la poussière une énième fois pour cette journée. Lorsque le pirate rouvrit son œil, il n'était plus présent sur l'île. Se relevant, il se trouvait dans un... grenier, gigantesque. Ne se demandant pas le moins du monde comment il avait pu atterrir dans un tel endroit, ce dernier commença à siffloter tout en s'enfonçant plus en profondeur dans la pièce.
Le capitaine n'avait pas compris qu'il se trouvait dans le capharnaüm, la dimension parallèle où Loyal cachait la totalité de ses objets acquis gratuitement. Cependant, il ne s'empêcha pas de prendre cette fameuse cuise de jambon posée dans un tonneau de sel dans le coin de la pièce. Ce tonneau lui rappela vaguement un simili qu'il avait déjà rencontré. Ainsi que ce superbe frigo à moitié vide qui ressemblait à deux gouttes d'eaux à celui que possédait le médecin qu'il avait rencontré tantôt. Après une minute de marche, ce dernier commença à se demander où il avait bien pu atterrir.
Nescafé, qui avait reconnu un de ses plus précieux magasines le rangea convenablement dans la veste du pirate. Il remarqua alors de la lumière qui s'échappait des planches de cet espace à quelques mètres devant lui. Il intima alors au borgne de sauter à cet endroit-là. Kain ne comprit pas la raison de cette quête, mais il s'exécuta rapidement.
Un seul pied posé sur la planche, et cette dernière sembla s'affoler. Elle laissa place au... ciel ? Le capitaine tomba par le trou. Il se trouvait à une dizaine de mètre au-dessus d'un pont. Il faisait la planche dans les airs et voyait ses nakamas courir au loin, se rapprochant de sa position. Il s'amusait vachement pendant sa chute libre. Il fit d'ailleurs de grands signes à ses nakamas en agitant ses bras dans le vide.
Kain: HOOoOOOY ! OMAEE..~Splash~ Gllblblblllb.
Le borgne termina sa chute d'une dizaine de mètre avec un plat monumental directement dans l'océan. Sa qualité de maudit frappa à nouveau et, en plus d'être choqué par le choc, rouge comme une écrevisse, ce dernier commença à couler. On pouvait entendre la voix du nain de jardin qui se moquait éperdument du borgne. Il l'avait fait exprès de mettre en évidence cette fameuse trappe au sein de son grenier pour le faire tomber pile poil dans l'eau. Ainsi, il y avait de fortes chances que son capitaine y passe. C'était une vengeance équitable pour lui avoir forcé à courir ainsi et fuir ces maudits géants qui lui jetaient des objets en tout genre qu'il n'hésitait pas d'ailleurs à emprunter. Ses plans tombèrent malheureusement à l'eau. Il n'avait pas envisagé le fait que Heziel puisse aller pêcher son capitaine. Les deux hommes ne devaient pas avoir la même conception de la haine ce qui laissa le magicien d'Oz dans un profond sentiment de solitude. C'était ainsi que le jeune équipage prit rapidement la fuite de cette île avant que les choses ne dégénèrent... Ils n'avaient par contre pas soupçonnés l'arrivée d'un nouvel arrivant parmi leurs rangs qui allait être le médecin du borgne... malgré lui ?...
@Heziel Coffe
_________________
~cliquez sur la signature~
Spoiler:
Kain parle en #990000
Valentine D. Kain
Kraehe
Messages : 88
Race : humain
Équipage : Borgne
Feuille de personnage Niveau: (22/75) Expériences: (30/80) Berrys: 100.000 B
Mar 15 Déc - 12:59
La, c’était trop. Beaucoup trop. Si le médecin s’attendait à bien des choses, il n’espérait pas, en revanche, avoir affaire à une arme de destruction massive et aveugle. Très sincèrement, comment aurait-il pu imaginer un seul instant que le colosse qui lui faisait face produirait une frappe suffisamment puissante pour dévaster sa maison ? bien qu’il l’avait envoyé valsé au passage, un salto arrière l’avait permit de se réceptionner en prenant la projection des divers débris comme appuie. Un pur réflexe, alors que, ayant atterri de nouveau, il put contempler la dévastation qui lui faisait face. Mû par une juste colère, des scalpels sortirent de sa manche… pour s’arrêter. Le responsable de se tumulte venait de disparaitre par une trappe. Devant une telle fuite et un tel désastre, le docteur se releva lentement. Silencieusement. Le regard de prédateur se planta dans le nain et le cuisinier. Le premier avait un air satisfait, quand au second, il pâlissait à vu d’œil. Mais cela, le médecin n’en avait cure. La rage de voir sa petite vie paisible voler en éclat bouillonnait tant dans sa boite crânienne que si ses pupilles avaient été une arme quelconque, les deux complices seraient tombés raides morts. Et en plus de cela, ils s’enfuyaient ? ah ! et poursuivit par les autres, en plus. Un instant, Kraehe, interdit, regarda ce qui fut chez lui. Plus rien. Absolument rien n’était intact. A part… a part un petit tapis rond, rouge brodé d’or, un souvenir d’une demoiselle qu’il avait autrefois aidé. Son tapis favoris. Il avait fait soigneusement attention à ce présent, adorant ce tapis, qu’il ne désirait nullement salir. Soigneusement, il le prit, sortit une corde, et le mit soigneusement dans son dos pour ne pas l’abimer. Hors de question de laisser cela ici, alors que tout le reste n’était plus.
Puis, enfin, il se mit à courir. La vitesse de course de l’ancien membre de Cipher Pol n’avait pas d’égal en ce lieu. Franchir ses bienfaiteurs l’ayant accepté parmi eux furent un jeu d’enfant, une surprise qu’eux n’attendait pas venant de cet homme que l’on aurait dit etre la mort incarné. Le Joker, dans sa tête, riait de joie. Quand il entendit la voix de sa proie, au loin, sa vitesse décupla, l’espace d’un instant, pour atteindre des propensions inégalables. Au loin, un navire et des ombres se dessinaient, tentant de lever l’ancre. L’idée même que, sans même payer ses honoraires, dévasté sa maisons, voler son frigo et au passage envoyé valdinguer comme une pauvre chiffe molle acheva l’homme au chapeau noir. Alors même que la passerelle allait etre retiré, il la franchit en deux longues enjambés, passant à côté d’un blondinet à lunette mal dégrossi, surgit a coté du cuisinier dont il se moquait bien actuellement, et attrapa la tête du capitaine à l’instant même ou celui-ci se séchait.
Vous allez….
Le bruit sourd d’un corps colossale frappant le boit retentit, alors que le pauvre hère prenait amicalement connaissance avec une centaine de degré manucuré. Le chapeau du médecin, porté par le vent, glissa vers Heziel, lentement… Quand au médecin en question, il fit ce que l’on pourrait appeler une seconde thérapie de choc.