Courir. Fuir le plus loin possible :tel était son principal objectif. Il devait à tout prix se réfugier dans un coin afin d'éviter ses poursuivants. Ces derniers étaient en colère : au nombre de six, ils couraient après Erwenn afin de lui montrer de quel bois ils chauffaient. Il avait beau être à la vitesse maximal mais il commençait à s'essouffler. Qu'est-ce qu'ils étaient rapides ces gugusses! S'il aurait su, jamais il ne serait allé voir leurs enfants pour leur caresser la tête et leur donner quelques friandises. Voyant au loin une barrière, l'Informateur remercia le ciel et se mit à accélérer de plus belle avant de sauter au dessus d'elle. Ceux qui le poursuivaient durent s'arrêter devant elle. Dégoûtés qu'un tel obstacle les empêchait de s'occuper du cas de leur proie, ils se contentèrent juste de lui cracher à a figure. Le chasseur de primes dû mettre ses deux bras devant le visage comme pour se protéger. Souriant, il se redressa et s'approcha d'eux afin de les narguer. Malheureusement, l'un d'eux eut l'idée de lui donner un coup de boule assez violent.
"Oh regarde là-bas. Y'a un homme qui se fait agresser par un lama..."
Erwenn qui était tombé en arrière sous le coup passa une main sur son visage. Qu'est-ce que ça faisait mal. Jamais il n'aurait pensé que des lamas pouvaient être aussi agressifs et que leurs coups pouvaient être aussi ravageurs. Alors qu'il allait se relever il entendit des rires. Tiens? Un animal ça riait? Il enleva ses mains et vit deux enfants qui se penchaient au-dessus de lui.
"Vous avez essayé de les caresser, c'est ça?"
Le muet hocha de la tête et se releva, manquant de retomber. Puis, sentant qu'il était un peu trop près de la barrière, il s'en écarta en faisant quelques pas en arrière. Un peu plus fort et l'autre bestiole l'aurait assommé.
"Oh monsieur, vous êtes blessé!"
Ah oui, c'était vrai que l'un de ces imbéciles de camélidés avait réussi à lui choper le bras lorsqu'il avait donné un morceau de pain à un des petits. Il laissa échapper un soupire et reprit tout de même son sourire habituel, frottant en même temps sa blessure. Il n'y était pas allé de dents mortes ce sale...ce sale... ce sale lama! Erwenn ébouriffa les cheveux des enfants avant de leur faire signe qu'il s'en allait, avant de leur faire un "au revoir" de la main. Alors qu'il s'éloignait, l'un des enfants hurla:
"Il y a un médecin en ville ! N'hésitez pas à aller le voir !"
- - - - - - - - - -
"Ha quel malheur ! Vous n'êtes pas le premier touriste à s'être fait blessé en souhaitant caresser un lama.... Je me demande si on devrait mettre des panneaux d'avertissement..."
Assis sur la table de travail, Erwenn se faisait bander le bras avec un air quelque peu blasé. Les enfants l'avaient forcé à aller chez le médecin et avaient même appelés leurs parents pour l'y emmener.... médecin qui l'avait sermonné et qui n'arrêtait pas de se répéter depuis quelques bonne minutes. Le jeune homme aurait pu très bien se passer de tels soins. Après tout, il s'était fait mordre plusieurs fois par des chiens et des rats dans sa jeunesse. Puis aussi, par d'autres animaux bien plus dangereux lors de ses aventures dans la piraterie. Et pourtant, il avait toujours survécu. Alors une morsure d'herbivore ça n'allait pas ce qui l'allait le tuer, n'est-ce pas? Alors qu'il pensait les soins terminés, il commença à s'en aller lorsque le docteur le stoppa net.
"Ah ce front.... Vous avez un beau bleu monsieur. Mais ne vous inquiétez pas, ça va s'en aller."
Ecrivant sur son carnet, le chasseur de primes demanda quel était le prix à payer et il fut surpris d'entendre la somme. Elle était plutôt élevé pour ce que c'était. Le jeune homme paya et remercia le médecin avant de s'en aller. Il se mit à marcher dans les rues, comptant en même ce qu'il restait de berryz dans son porte monnaie. Ha oui, ça lui avait fait mal à ses économies. Il devrait aller chercher quelques nouvelles informations et partir dans un lieu de rassemblement de Chasseurs de primes afin d'y vendre. Alors qu'il était à deux doigts de se prendre un poteau, il entendit un peu de musique. Attiré par elle, il s'approcha d'un jeune homme. Un artiste de rue sans doute. Cela lui faisait rappeler de bons souvenirs comme les fois où sa fratrie et lui partaient danser et chanter afin de gagner leur pain. Sans doute aurait-il pu se rappeler du jour où il avait été enlevé, mais il n'était pas d'humeur de partir dans une certaine mélancolie. Nostalgique, il finit d'écouter et de regarder le spectacle avant d'applaudir et de tendre une petite somme d'argent, tout souriant. Tant pis s'il devait s'appauvrir encore plus, mais ce type avait bien mérité une récompense.... surtout si ça pouvait l'aider à se sortir de la rue.
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Sabor
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Jeu 27 Mar - 22:37
« Allez ! Chante Mike ! ♪ »
Alors que je dors, j’ai l’impression que mon lit tremble, un tremblement de terre en pleine mer ? Impossible … Une tempête ?! Je me lève en trombe et tombe nez à nez avec la capitaine du navire. Celui-ci semble hurler depuis quelques minutes déjà.
-Mike lèves-toi bon sang ! Un de nos hommes est malade du coup, j’ai besoin de toi ! -Je … J’arrivais ouais, juste le temps de me préparer …
Je pousse la couverture par terre une fois que l’homme est sorti, cherchant du regard mon oreiller que je retrouve par terre, j’ai passé une nuit agitée. Déjà, je me suis endormi très tard, la mer était vraiment très calme c’était reposant et du coup, au lieu de m’endormir, j’ai médité sur une mélancolie qui m’a fait douter du sens de la vie et de ma place dans l’univers. En bref, des questions existentielles ont traversé mon esprit puis, une fois endormi, je n’ai pas fait de beaux rêves, c’était plutôt un atroce cauchemar, des mains ensanglantées voulaient m’attraper alors que je courrais à genoux. Au final, elles m’attrapaient et je tombais dans le néant. Je crois que le néant c’est juste que j’ai dû tomber dans la nuit et qu’inconsciemment je suis remonté dans mon lit.
-Mike ! Grouille !
Ah oui ! J’enlève mon short, change de sous-vêtement, enfile un pantalon et après m’être rapidement brossé les dents, je descends, enfilant mon t-shirt comme je peux tout en rejoignant le capitaine qui mène ses hommes d’une main de fer aujourd’hui. Je n’ose pas trop lui parler et, après avoir enfilé mes gants, je fais comme tout le monde, je déplace des caisses d’un bateau à l’autre. Voici comment j’ai occupé ma matinée. Lors de la pause déjeuner, je m’installe avec un homme. Celui avec qui je parle quelques fois. C’est très rare mais je ne me mêle pas aux gens de l’équipage, un jour je vais devoir les quitter et je ne veux pas que ce soit un déchirement. Après tout, je ne sais même pas si je suis prêt à m’attacher aux gens une nouvelle fois. Durant cette pause, j’entends dire à droite et à gauche que je suis un profiteur du capitaine et que je suis qu’un bon à rien. Abandonnant le jeune marin, je me dirige vers ma chambre, une raison de plus de ne pas me faire d’amis ici. Tout en marchant, je finis mon repas et laisse l’assiette sur le coin d’une table, croisant le capitaine qui me tend une bourse plus grosse que l’habitude.
-Merci pour le coup de main gamin. Je te laisse ton après-midi, c'est repos là !
Je souris, prenant la bourse sans gêne. Après tout, pour une fois que je travaille pour l’avoir ! Je la jette sur mon lit et je cours vers le box de Rolanda, après tout, la jument doit savoir que j’ai travaillé ! Mais quand j’arrive, elle dort, je repars donc, ne voulant pas la déranger. J’attrape ma flûte et ma bourse, changeant aussi de vêtement au passage, me passant rapidement un coup d’eau sur le visage et me recoiffant un peu n’importe comment, le tout étant juste de paraître moins sale et de faire partir l’odeur de transpiration que j’ai due au travail que j’ai accompli pendant la matinée. Quand j’arrive dans la ville, j’entends parler de lama et d’un homme qui se serait fait attaquer. J’ignore un peu la chose, les lamas sont des animaux assez étranges avec un caractère bien spécifique, je les aime bien, du moins ils ne me dérangent pas, mais de loin.
Alors que je pense trouver un bon endroit, j’entends plus loin que quelqu’un est comme moi. Lui aussi il joue de la musique pour se faire de l’argent. J’avais trouvé un bon endroit mais lui semble en avoir trouvé un meilleur, beaucoup de monde semble s’arrêter pour lui offrir quelques pièces. Un collègue ! Je m’approche de lui et lui donne quelques pièces de ma bourse, je me dois de l’aider, j’aime quand on me le fait. Cependant, je ne compte pas rester là sans rien faire. Je monte sur un muret et pose mon béret, étant juste en face du violoniste. Je lui souris et celui-ci comprend ce que je veux faire quand je prends ma flûte.
-Un duo, hein ? En route alors, ami musicien !
Il s’arrête donc de jouer et je commence, le laissant m’accompagner et les passants semblent apprécier la chose. L’homme commence à chanter, accompagnant notre musique par du lyrique, un style plutôt hors du commun mais qui se mêle bien à notre mélodie. On joue pendant tout l'après-midi, se quittant après un bon verre frais, une journée musicale en somme.