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| Ven 29 Aoû - 18:42
"Même combat, mais
méthodes… différentes."
Allenn, le macabé sur pattes, venait de prendre le large en direction de Grand Line, le fameux cimetière des pirates. Ike enviait presque son assurance. Lui-même avait beau jouer les durs, il savait que s’il mettait les pieds sur cette mer, il finirait en nourriture pour poissons. Tant de légendes circulaient sur ces eaux agitées, tant de rumeurs si folles que même lui doutait parfois de leur véracité… Et pourtant. Si jamais elles recelaient ne serait-ce qu’une part de vérité ? Des monstres marins géants, des équipages entiers de pirates armés jusqu’aux dents, des animaux féroces capable de vous broyer comme un fétu de paille, des utilisateurs de fruits du démon incroyablement puissants et d’autres folies encore ? Et, bien sûr, tout le fric à se faire !
« Le pied que ce serait de prendre part à la fête ! » s’exclama Wade dans sa tête. « Ouais, n’empêche que si on y va en l’état, on finira en deux temps trois mouvements au fond de l’océan avec notre fruit du démon ! » répliqua Wilson de la même façon.
En parlant de ça, son nouveau pouvoir l’avait on ne peut plus surpris. Apparemment, il lui permettait de « copier » absolument n’importe quoi, du moment qu’il pouvait examiner la technique de son adversaire. Allenn, sans s’en douter, en avait d’ailleurs fait les frais. Ses postures animales, bien que différant largement du style d’Ike, l’avaient intéressé et il ne s’était pas gêné pour lui en « emprunter » une. Par contre, il lui faudrait peut être un peu d’entrainement avant de pouvoir l’exécuter aussi bien que le cadavre ambulant. À moins que son fruit du démon ne lui permette aussi de les reproduire naturellement ? Il avait préféré ne pas montrer au « pacific’ boy » qu’il lui avait piqué une technique. Du coup, il ne savait pas s’il serait capable de la reproduire aussi facilement qu’il l’avait comprise et, semble-t-il, assimilée. Mais si tel était le cas, le cadeau du scientifique foldingue était un don du ciel ! Bah ! Il en aurait le cœur net à la prochaine bagarre !
D’ailleurs, il ferait mieux de ne pas rester planté là, en plein milieu du port, à la vue de tous. Après tout, ils avaient foutu un bon petit bordel avant de se séparer ! Pas sûr que les gars du coin ne profitent pas de l’occasion pour le lui faire payer. Cependant, Ike ne pouvait pas encore quitter l’ile, il avait besoin d’un moyen de transport ! Et pas pour Grand Line, de préférence. Aussi, il rebroussa chemin et se dirigea comme si de rien n’était vers un bar pour boire un coup en réfléchissant à la suite.
« Du coup, qu’est ce qu’on fait ? » se demanda Wade. « On a de nouveau un peu de sous, mais clairement pas assez pour s’acheter un bon équipement, ni même pour se payer un bateau ! » « Le coin semble pas mal pour passer le temps, gamin. Des révolutionnaires à la pelle et une marine aux abois qui paye cher pour toutes les têtes rapportées ! On va se refaire, no big deal ! » « On pourrait peut être changer de vêtements ? » tenta de glisser Chuu. « Toi… » commença Wilson avant de jeter un œil à sa dégaine. « T’as bien raison, pour une fois. »
Ses habits, déjà en piteux états avant les affrontements, couvraient à présent son corps à grand peine. Ils étaient maculés de terre et de sang, déchirés, brulés par endroits… Clairement, il manquait de style ! Ils se dirigèrent donc, au lieu du bar, vers une petite boutique à la sauvette. Contre les primes - minables - qu'Ike avait engrangées, il s’acheta le premier T-shirt rouge et le premier pantalon en lin noir potable qu’il trouva. Loin d’être de première main, il était évident qu’ils avaient déjà servi : les coutures avaient sautées par endroit, les bords des vêtements étaient un brin élimés… mais au moins il s’agissait là d’une tenue décente ! Il finit, sous les assauts de Chuu, par se diriger également vers un cordonnier local.
Sa petite boutique sentait fort le cuir, la poussière et l’alcool, et le vieil homme à moustache blanche était penché sur son établi lorsqu’Ike entra. Au passage, Chuu profita de l’occasion pour se renseigner sur la manière de travailler le cuir. En lâchant une petite pièce, le vieil homme accepta de bonne grâce de lui faire une démonstration. Il finit de confectionner une bourse de cuir, qui vint rejoindre ses petites sœurs sur une étagère. Chuu s’empressa d’utiliser le fruit du démon pour analyser et mémoriser les gestes fluides de l'homme. La sensation d’acquérir, en quelques secondes, des années de savoir faire avait quelque chose de grisant. En à peine une minute, Chuu comprit les différences entre coudre du tissu et du cuir. Elle sut qu’avec un tout petit peu d’entrainement, elle pourrait utiliser ses connaissances de couture pour explorer l’art du travail du cuir bien plus facilement. C’était presque jouissif, comme voir un feu d’artifice fait main exploser correctement ; ou le sourire du public après un tour de magie durement maitrisé… mais sans les efforts laborieux derrière. Le pied ! Même s’il comprenait l’intérêt d’une telle manœuvre, Wilson s’impatientait : on n’était pas venu là pour parler couture, damned !
Wade s’empressa donc de demander des bottes. L’attitude chaleureuse du commerçant changea du tout au tout. Il se révéla aussi implacable négociant qu’habile artisan. Les négociations furent âpres mais, en tant de guerre, il fallait s’y attendre. Finalement, Ike réussit à acheter sans trop se faire plumer des chaussettes propres, ainsi qu’une paire de bottes souples à sa taille, d’un cuir brun sombre. Il ne regretta pas son achat car, mine de rien, marcher dans des sandales trouvées dans des poubelles commençait à bien faire !
Ses économies en avaient bien pâti, mais il considérait que l’occasion méritait tout de même un verre ! Ike se dirigea, comme il en avait eu l’intention au tout début, vers le premier bar venu pour étancher sa soif. En se reniflant, il se dit qu’une douche ne lui ferait pas de mal non plus… Mais d’abord, ses nerfs avaient besoin d’alcool ! Le chasseur de primes poussa donc la porte d’une taverne à deux étages et parcouru l’assemblée rapidement avant de prendre place au comptoir. L’établissement était simple et fonctionnel. Un long comptoir sur la gauche, derrière lequel se tenaient un barman et une ribambelle de bouteilles faisant de l’œil à Ike. A droite s’éparpillaient des tables rondes, bordées de chaises en bois. Quelques clients buvaient déjà ici et là, mais l’ambiance était globalement calme et détendue, alors qu’un feu de cheminée crépitait dans l’âtre.
- Un bon verre d’alcool, patron ! commanda Ike. - Et y veut quoi exactement, le loustic ? - Surprenez-moi ! lança l’énergumène, toujours de sa voix enjouée.
L’homme blond, habillé d’un simple tablier blanc sur une tunique brune, se retourna et prit effectivement la première bouteille qui lui tomba sous la main. Il versa un peu de liquide ambré dans un verre et le tendit à Ike. Ce dernier porta la liqueur à son nez et décela un léger parfum de vanille et une forte teneur en alcool.
- Cognac ? demanda Ike d’un air expert. - Hmm, grogna le tavernier, comme pour lui signifier qu’il avait touché juste.
« Sweet. », pensa-t-il avant de commencer à lamper tranquillement.
Tout en promenant ses yeux autour de lui, Ike demanda nonchalamment si l’homme possédait des douches dans son établissement.
- Ouais, d’ailleurs t’en as bien besoin. Faut payer d’avance et elles sont à l’étage. J’te fais cadeau de la serviette. - Trop aimable ! répliqua Wade, maintenant un peu échauffé par le ton du gérant.
Il ne savait vraiment pas s’y prendre avec les clients, ce muffle ! Tant pis pour lui, Ike préféra savourer son cognac, par ailleurs excellent, que de lui apprendre la vie. Car lui aussi en aurait bien eu besoin ! Une fois son verre terminé, il paya sa consommation et la douche, avant d’aller se débarbouiller car, en effet, il en avait bien besoin. D’ailleurs, il songeait à prendre un second verre en redescendant, ne sachant plus trop pour quoi il était venu dans ce bar mis à part pour boire, pour être tout à fait honnête…
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Taito NowakiThe Wildest Lizard | Messages : 737
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| Ven 29 Aoû - 23:09 Depuis notre arrivée ici, nous avions sentis la tension palpable. Comme sur toutes les îles où Marines et Révolutionnaires se retrouvent à cohabiter de force, l'ambiance n'est pas la plus chaleureuse. Installé dans le Q.G de la marine, nous avions tenté de trouver le responsable de la base, à savoir " Miguel del Porto ", mais celui-ci semblait occupé à traquer des révolutionnaires sur l'île. Notamment le très connu " Yann Tiers ", étant le principal leader de la révolution sur cette île. Des fois, je me demandais pourquoi est-ce qu'on ne lance pas une simple attaque massive sur les villes qui nous posent problème, mais sans doute est-ce à cause de l'image que nous nous devons présever. Après tout, nous serions vu comme des tyrans si nous détruisions tout sur notre passage, même si cela était au nom de la justice. Quel dommage... Car parfois, raser une ville infesté de rats, cela ne ferais pas de mal. Malheureusement, JE ne suis pas l'amiral en chef, DONC je ne peux pas décider de cela. Soufflant, je marchais avec ma soeur et le petit blondinet. Voilà un petit mois que nous avions quitté les Salopards. J'espérais qu'ils aillent bien, car ils me manquent même si je ne le dit pas. Regardant ma soeur de temps à autre, celle-ci me signalait juste un endroit où boire. Un bar ? Pourquoi pas ? Entrant, je m'installais et je regardais Hotaru commander une boisson pas très forte. Moi et Violet, nous prenions chacun un verre d'alcool peut fort. Le gérant du bar semblait agacé pour une raison assez obscure... " Quelque chose ne va pas ?"
Il nous faisait un petit résumé de ce qui se passe ici. Visiblement, un homme étrange le fait chier par sa simple présence. La description qu'il nous faisait de lui n'était pas banale. Encore un malade mental ? Cela est si banale sur les mers, mais passons. Alors que je voulais passer un moment tranquille, je sentais à des kilomètres l'envie de ma soeur d'aider ce gérant. Bien qu'il semblait chelou physiquement parlant, il n'avait rien fait de mal, outre être comme il est. De ce fait, nous n'avions aucun droit d'intervenir ou faire quoi que ce soit à cet homme. Voilà que le gérant en comprenant la situation se mis à nous proposer un pot de vin ainsi que des solutions peu justes. Moi et ma soeur, nous nous accordions pour froncer les sourcils et répondre non. Nous avons fait la promesse d'appliquer la loi sur ces mers de manière honnête. Les gens comme les commandants corrompu que nous avons mis sous les barreaux, jamais nous ne deviendront comme eux, quitte à stagner dans la hiérarchie. La loyauté est une vertu sur laquelle nous avons juré. Jamais nous ne nous détournerons de cette voix. Violet était du genre très juste en combat, et pour ma part, malgré ma violence plus qu'évidente, il m'arrive d'être loyal. Bref, s'était un non pour arrêter cet inconnu de manière arbitraire. Terminant nos consommations, chacun de nous se levaient, mais au lieu de partir immédiatement, Hotaru disait vouloir aller aux toilettes. Ainsi donc, il s'absente et se dirige sans le savoir vers les douches. Je vous laisse imaginer la surprise quand il tombe nez à nez avec la personne répondant au nom de Shigo Ike. Sur le coup, je vous laisse imaginer le problème. Il referme donc la porte et hurle du peu qu'il a vu. Ce signal m'interpelle et sans réfléchir je fonce tandis que ma soeur essaie de me suivre pour m'empêcher de faire une connerie. Arrivant aux douches, je regarde Hotaru qui semble se frotter les yeux pour oublier l'horreur qu'il a vu. Pauvre petit... Lui demandant ce qu'il a, il se contente de désigner la porte sans piper un mot. Ainsi donc, je dégaine mes deux armes dites " Punisher " et chargeant celle-ci, j'enfonce alors la porte d'un coup de pied assez direct. Ni une ni deux, je pointe mes armes en direction de la première cible qui atterrit dans mon champs de vision. " Met toi au sol !!! "Alors que ma soeur me dit de ne pas m'emballer, je me contente de le pointer et tirer une fois en l'air histoire de montrer que je ne suis pas une blague sortant de son esprit tordu. Mes armes sont réelles, idem pour mes balles et mon humeur massacrante. Mon regard sanglant exprime un regard de prédateur. J'ai l'envie de mordre au sens propre et dieu seul sait ô combien sont devenue dévastatrice celles-ci. Insistant pour ce qu'il se mette au sol, Violet va voir le jeune blondinet histoire de le calmer. Il a faillit perdre ses yeux après tout, à moins qu'il ait perdu son âme innocente ? Histoire d'ajouter encore une partie bordel au tableau, voilà que le gérant nous rejoins pour déformer la réalité. Il hurle comme quoi son bouc émissaire aurait violé un enfant. Bonjour l'originalité... | | | | |
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| Sam 30 Aoû - 0:18
"Même combat, mais
méthodes… différentes."
L’eau chaude ruisselait sur le corps endolori du chasseur de primes. Quel plaisir de pouvoir se prélasser dans un peu d’eau chaude après tout ce ram-dam. Certes, des « Onsens » n’auraient pas été de refus, mais qui était-il pour se plaindre ? En plus, il n’avait jamais trop compris le protocole pour les bains chauds… Bref, une douche perso’ lui suffisait. Il entreprit de se savonner vigoureusement le cuir chevelu, après s’être rendu compte en passant devant un miroir de l’état de sa tignasse. Il devrait d’ailleurs plutôt dire « amas informe de crasse, de poussière et dieu seul sait quoi encore »… Pas étonnant que le barman l’ait pris en grippe, il avait dû le prendre pour un clodo ! Un peu de savon lui coula dans les yeux, l’aveuglant momentanément. Tout à coup, il sentit un courant d’air frais s’engouffrer dans les douches.
- C’est pris ! eut-il le temps de dire avant qu’un hurlement ne s’élève.
Le bruit d’une porte qui claque plus tard, Ike se retrouva à glousser tout seul. Il ne savait même pas qui venait d’avoir une vue d’ensemble de son anatomie, mais pour sûr que ça avait dû être une surprise pour l’autre aussi ! Sans tenir compte des cris qui continuaient, Ike reprit un peu de savon. Alors qu’il était toujours contraint de garder les yeux fermés à force des bulles, il repartit à l’attaque de la crasse de son crane qu’il pouvait sentir de ses doigts encroutés, eux aussi. Il entendit alors des bruits de course dans le couloir et des éclats de voix.
« Sérieusement ? On ne peut même pas prendre sa douche en paix sur cette ile ! », s’exclama Wilson en pensée qui, lui aussi, appréciait un moment de relaxation de temps en temps.
Sans crier gare, quelqu’un enfonça la porte et hurla :
- Met toi à terre !!! - Mauvaise porte, encore… soupira Ike mais, dans le brouhaha, personne ne l’entendit.
Il lui parvenait plusieurs voix distinctes. Un timbre aigu et pleurnichard, sans doute la personne qui l’avait surpris. Pas de bol pour elle, mais il n’y pouvait rien. Tout le monde n’était pas aussi bien foutu que lui ! Pis la jalousie, c’est un vilain défaut ! Il entendait aussi une autre voix, plus dure, appartenant surement à l’homme qui venait de crier à quelqu’un de se mettre à terre. Enfin, une dernière semblait être celle d’une femme. Des coups de feu s’élevèrent et, de nouveau, l’homme intima à quelqu’un de coller sa tête sur le plancher.
- Mais bordel ! Fous ta face par terre comme il te le demande et fermez-moi cette porte ! cria Ike du mieux qu’il put, dans l’espoir de faire cesser l’apocalypse vocal.
Au contraire, les hurlements redoublèrent. Il reconnu la voix du patron qui vint s’ajouter à la cacophonie. Des mots lui parvinrent, en un flot décousu : « enfant » et « viol » notamment. Son sang ne fit qu’un tour. Il se rinça le plus vite possible. Attrapa une serviette et se la passa autour de la taille. Enfin, il jeta un coup d’œil à l’encadrure de la porte devant laquelle se tenait un homme armé de deux armes à feu pointées quelque part dans la pièce. Oh merde ! Le violeur était rentré ?! Craignant une bévue, Ike s’empressa de hurler :
- T’inquiètes, bro’, j’ai les choses en main ! Si y’a une chose que je n’supporte pas, c’est qu’on touche aux gosses ! L’est où ce connard ? Il s’est caché dans la pièce ?
Ce faisant, il s’était peu à peu rapproché de la sortie, en faisant des tours sur lui-même et en jetant des regards éperdus un peu partout dans la salle. Néanmoins, étant donné qu’il avait pris une douche très chaude, de la vapeur s’élevait de partout. Les coins et les recoins d’ombres étaient légions, et on y voyait comme dans le cul d’une poule !
« Damned ! Le gars est bon, je l’ai même pas entendu se faufiler à l’intérieur ! », ragea Wilson. « J’ai peur… et s’il s’en prenait à moi ? », trembla Chuu. « T’inquiète, vu ta gueule y’a pas moyen ! », la rassura Wade comme il put.
Ike tournait à présent le dos au tireur, mais il tenta tout de même de se faire comprendre en haussant encore un peu la voix :
- Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe, putain ! Il est passé où l’autre enflure ?!
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Taito NowakiThe Wildest Lizard | Messages : 737
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| Sam 30 Aoû - 23:59 Quelle histoire, à peine arriver que me voilà confronté à des ennuis. Cette fois, c'est un mec qui semble aimer les petits enfants. Bien qu'Hotaru ne soit pas du genre à être un petit garçon, son physique ne joue pas en sa faveur, mais passons. Il a vu quelque chose de choquant et cela n'arrange en rien les affaires de cet inconnu qui semble poser bien des soucis. Pour ma part, j'étais en pétard, pas capable de pouvoir profiter de quoi que ce soit, je me retrouver à traiter avec ce type, ou du moins, tenter... Le sommant de se mettre au sol, j'attendais patiemment, sans trop le laisser prendre son temps. En effet, ma mauvaise humeur naturelle faisait que j'avais la gachette plus que facile. L'idée de loger une balle sous prétexte que je faisais un test, me passe par la tête durant une brève seconde. Malheureusement, ma raison encore présente m'empêche de faire cela, à moins que ce soit la présence de Violet qui me fait dire de ne pas le faire. Bref... Alors que je regardais face à moi, je laissais parler l'autre type et je cru comprendre ... Non mais c'est une blague ? Je rêve ou bien il cherche un violeur d'enfant alors que dans l'histoire, c'est lui le présumé câlineur d'enfants en bas âge ? Il se fou de moi exprès ou bien j'ai fumé la moquette ? Mon sang ne fait qu'un tour et le rouge de la colère me monte à la tête. S'il n'était pas un civil à mes yeux qui n'a rien fait de mal à première vue, il aurait déjà les boules percées par une balle. Il semble sérieux dans son attitude et cela m'énerve au plus haut point. Ma soeur fait dégager le patron de l'endroit avant que cela dégénère et me laisse donc seul. " HEY !!! C'EST A TOI QUE JE CAUSE !!! "Oui, à lui, le zigoto qui semble faire exprès. Loin de me douter de ses soucis mentaux, je continu de le pointer et je vais même jusqu'à faire feu proche de sa tête. Le mur en face de lui en prends un coup puisque la belle va se planter dedans sans mal. Je me met à tapoter du pied et me mordre machinalement la lèvre. Mon instinct de bête féroce antique me hurle presque de le mordre... Mais je ne peux pas faire ça si ? Non.. Hotaru débarque après s'être remis de ses émotions et il essaie de m'arrêter en me signalant qu'il n'a fait qu'entrer par hasard. Il insiste encore et encore comme un enfant qui essaie de protéger un inconnu. Tch... Le fixant, je fait des aller et retour entre lui et l'autre type. Finalement, je commence à baisser mon arme. " ... Tch.. Vous me faites tous chier ici..."Rangeant mes armes, j'étais las de faire la police pour les nuls. Grognant, je me contentais de faire demi-tour accompagné du jeune blondinet. Celui-ci faisait profil bas, et moi, je semblais toujours énervé. Arrivant en bas, j'ignorais les dires du propriétaire sifflant encore qu'il fallait virer ce bonhomme qui ne lui plaisais pas. La rage monte d'un coup sec et je sent que je vais... Trop tard, je craque. " SUIS PAS UNE NOUNOU !!! "Ni une ni deux, je sors cette fois mes deux armes à feu et je pointe au pif. Le gagnant est un passant innocent et le propriétaire. Violet dégaine immédiatement sa lame et ma la colle contre la nuque en me sommant de me calmer. Revenant à moi, je me contente de la fixer elle et son air plus que sérieux. Là, elle est en colère aussi. " ... Et ça veux devenir haut gradé... Bravo Tai'. Oublie pas comment ça a terminé avec Shun. Tu veux recommencer sans être ivre cette fois ? Reste calme et garde la tête froide. Moi aussi ça m'énerve et pourtant, je ne découpe personne. "" Dit ça aux morceaux de bois que tu prends le soir comme cible d'entraînement."" Comme... Tu me suis ?"" ... Tu crois que je dort à point fermé quand ma chère soeur se fait du mal pour être forte... Bravo, bravo, c'est bien me connaitre..."Laissant la discussion en suspens, je range alors mes armes en même temps que la miss. Tout redevient dans l'ordre doucement, mais sûrement. Redevenant plus ou moins zen, je regarde le blondinet puis ma soeur avant de doucement conseiller au propriétaire de ne pas s'acharner sur cette personne. Il a beau être étrange, peut-être qu'il n'est pas mauvais... Plus loin en ville, voilà que des révolutionnaires faisaient du recrutement sans se cacher. D'ailleurs, un des recruteurs très peu connu avait une prime d'un petit million sur sa tête. Ils s'en donnaient à coeur joie, exprimant leurs visions du monde en joug par le gouvernement mondial. Une vision horrible qu'ils disent vouloir changer... Quelle blague. Nous en étions informé quand un homme rentrait dans le lieu à toute vitesse faisant tourner le message que les révolutionnaires faisaient passer en ville comme si de rien étais. Ni une ni deux, notre choix était fait : la chasse est ouverte. | | | | |
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| Dim 31 Aoû - 14:33
"Même combat, mais
méthodes… différentes."
La demande d’Ike resta en suspens un bref instant. Ou alors avait-elle été engloutie par tout ce merdier acoustique, elle aussi ? Le chasseur de primes était pour l’instant trop occupé à chercher le salopard de tripoteur d’enfant pour prêter attention aux gueulantes qui s’élevaient dans le couloir. Néanmoins, il crut entendre les voix du patron et de la femme s’éloigner, avant qu’on ne lui crève presque les tympans :
- HEY !!! C'EST A TOI QUE JE CAUSE !!! - Que…quoi ? réussit à articler Wade en se retournant.
À la seconde même où leurs yeux se croisent, le mec aux deux flingues fit feu, à quelques poils de cul de la tête d’Ike. Ce dernier comprit enfin pleinement la situation. Pourtant, il était trop « sur le cul », comme on dit, pour ne serait-ce que s’énerver. On l’avait pris, LUI, pour un violeur d’enfants alors que c’était LUI la victime dans cette histoire ? Putain, y’allait avoir de la viande sur les murs s’il n’avait pas droit à des excuses en bonne et due forme. L’humeur d’Ike s’adoucit lorsqu’il se rappela qu’il était nu comme un ver, ses armes (bidons) hors de portée et qu’il était pour l’instant tenu en joue par un mec pas très net… La négociation, à la cool, ça pouvait aussi se faire, en fait. Néanmoins, il doutait d’être capable de faire entendre raison à l’homme. Il avait quand même faillit le transformer en passoire juste sur des suppositions !
« L’est complètement débile lui, ou bien ? », se demanda Wade en pensée. « Hell if I know ! Mais il m’a surtout l’air bien instable comme gars. Pas de connerie gamin, on la joue soft. »
Cependant, une fois encore Ike fut prit de court par le jeune garçon (même pas une fille ? Chiotte !) qui l’avait espionné sans le vouloir. Il se mit à tirer sur le bras de l’autre dingue et lui la raconta la vérité vraie, toute la vérité, rien que la vérité votre honneur ! Le gosse brailla encore et encore, jusqu’à ce que l’autre mec aux flingues ne rengaine son arme et lâche un petit :
- ... Tch.. Vous me faites tous chier ici...
Sur un autre grognement, le mec se tira comme une fleur, sans même un « pardon ». Y’avait pas un peu d’abus là ? On avait quand même exposé Ike dans son intimité et on lui avait (presque) tiré dessus ! Pas que la nudité le gène mais bon, il avait une réputation à tenir ! Quoi que non, en fait. Personne ne le connaissait, et y’a pas cinq minutes on l’avait pris pour un clodo, puis un violeur d’enfants. N’empêche qu’une furieuse envie de faire chier ce type s’empara de lui. Il retourna à ses affaires et s’habilla prestement. Soudain, il tomba sur un petit canard en plastique jaune. Ce dernier le regardait d’un air à la fois con et trognon. Ike se baissa pour le ramasser et, ce faisant, le fit couiner d’un air adoraaaable. La scène arracha un petit rire à Ike, jusqu’à ce que…
« Putain Chuu ! Combien de fois j’tai dit de pas me distraire quand je dois me venger d’un type ? », fulmina Wade. « Mais, mais... il est trop mignoooooon ! » « C’est pas la question ! On est surtout « trop furaaaaax » là, ça s’voit pas ? Hum… c’est vrai qu’il est mignon, quand même ! » « Gamin, on devait pas faire cracher des excuses à l’autre dickhead ? Te laisse pas déconcentrer ! »
- Il a finit avec sa douche, le client ? l’interrompit une voix désagréablement familière.
Ike leva un regard assassin en direction du gêneur, accompagnant ce « regard qui tue », d’une réplique cinglante :
- Tu vois pas que j’suis occupé ? Dégage avant que j’te fasse un deuxième trou d’balle.
Voyant ce changement d’attitude bestial, le patron commença à s’éloigner, avant qu’Ike ne le rappelle.
- Dis donc, patron. Ça serait pas un peu ta faute tout ce bordel d’un peu plus tôt ? Tu crois pas que tu me dois des excuses ?
Avant même que l’homme ne puisse réagir, Ike était sur lui et, d’un formidable coup de poing, l’encastra dans le mur. Le premier emmerdeur à présent K.O., Ike se dirigea vers le rez-de-chaussée en lui lançant par-dessus l’épaule :
- Je garde Ducky en compensation. Mais tes excuses sont acceptées, l'ami !
Arrivé au bar, Ike trouva une salle agitée. Sans doute les clients avaient-ils entendu un énorme bruit lorsque le barman s’était confondu en excuses. Cherchant l’autre malade du regard, le chasseur de primes ne le trouva pas. Il se rapprocha d’un client et l’interpella en lui demandant :
- Eyh Bob, l’est parti où le mec qui est monté tout à l’heure ? - J’sais pas… j’aurais besoin qu’on me rafraichisse la mémoire.
Le prenant au mot, Ike saisit le pichet d’alcool qui était posé sur la table et lui fracassa contre le crane. L’homme alla sucrer les fraises sur le plancher. La scène fit se lever quatre hommes, qui s’assirent desuite lorsque Wilson, passablement de mauvaise humeur à présent, réitéra la question mais cette fois un pistolet au poing.
- On sait pas, on le jure ! déclara un premier. - Un homme a parlé de révolutionnaires dans le centre-ville, et les officiers sont sortis en courant ! - Les officiers ? releva Ike. - Les trois sont des marines ! s’empressa de répondre un homme, le canon de l’arme à feu sous le nez. - Je vois, répondit simplement Ike en rengainant son arme. Merci de votre bienveillante coopération, les gars. Voici pour vous !
Avant de partir, Ike attrapa une bouteille derrière le bar et la lança aux quatre compères qui se regardèrent, un air d’incompréhension gravé sur tous leurs traits. L’énergumène n’en tint même pas compte et sortit à grands pas. Il se dirigea rapidement vers la place centrale, jetant des coups d’œil alertes un peu partout, de peur de tomber dans une embuscade. Il retrouva finalement le taré aux flingues et ses deux acolytes en train de d'avancer avec précaution. Il garda ses distances, afin de ne pas se faire remarquer, et les examina de loin.
L’homme qui l’avait menacé et la femme ressemblaient effectivement à des marines. Les sens en alerte, ils avaient bien l'air de chercher les révolutionnaires. L’homme était grand, presque deux mètres à vue de nez, des cheveux blancs et un air de bête sauvage. La femme, plus petite et plus frêle, semblait plus calme, mais tout aussi déterminée à en découdre. Enfin venait le fameux gosse qui l’avait surpris. Lui… on se demandait ce qu’il foutait là. Clairement, il n’avait pas reçu la même formation que les deux autres. Était-il seulement un marine ? Ike en doutait fortement. L’appréhension se lisait presque sur son visage, mais il le cachait du mieux qu’il pouvait. Soudain, une voix s’éleva, plus loin sur le chemin :
- Restez où vous êtes, chiens du gouvernement ! Des hommes vous tiennent en joue depuis les toits !
Et en effet, Ike entendit le bruit caractéristique d’un fusil qu’on arme, juste aussi de sa tête. Il était planqué à l’angle d’un bâtiment, dans une rue perpendiculaire à celle que les trois compères avaient empruntée. D’un rapide coup d’œil, il trouva une fenêtre de la maison ouverte et y pénétra le plus silencieusement possible. Aucune chance qu’il laisse les révolutionnaires lui piquer la joie de faire cracher à l’autre blanc-bec des excuses ! Il allait attendre le dernier moment et, si les trois marines n’arrivaient pas à s’en sortir, et bin il casserait en deux les embusqués ! ÇA c’était du plan, prenez en de la graine les p’tits loups !
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| Dim 31 Aoû - 15:09 Cet incident terminé, nous pouvions aller nous occuper de truc plus importants. Des révolutionnaires semblaient faire du recrutement comme si de rien était. Voilà un acte assez culotté en partant du principe qu'ils ne se cachent même pas. Serait-ce de la provocation pure et dure ? Cela en a tout l'air en tout cas. Ainsi donc, moi et mes amis, nous nous dirigions vers le lieu où se passait ces recrutements à la voler. Je n'ai jamais compris ce principe d'ailleurs... Recruter pour recruter. Comme le dit le dicton, ne vaut-il mieux pas être seul que mal accompagné ? Certes, d'un autre côté, il n'y a pas que la force qui fait le tout, il y a aussi le nombre et visiblement, ces révolutionnaires n'étaient pas assez forts, donc pour compenser cela, ils cherchent bon nombre de gens. Quel conflit quand même... Nous oeuvrons pour la justice et eux, ils la dénigrent. Il faut avouer que les marines ne sont pas tous clean, mais mine de rien, notre cause est juste de manière générale. N'est-il pas stupide de se soulever contre le gouvernement entier ? Les révolutionnaires ont une cause juste, mais leurs méthodes ne sont pas les bonnes, à mes yeux et ceux de ma soeur, ils mettent tout le monde dans le même panier et là est leur erreur. Ils devraient chercher à " purifier " la marine au lieu de simplement vouloir l'éradiquer. Bref, aujourd'hui, c'est nous qui allions faire le ménage. Marchant dans les rues et ruelles, alors que nous approchions du lieu dit, voilà que personne ne se trouvaient ici. Hm ? Alors que le mot " embuscade " me traversait l'esprit, le voilà qui se matérialise devant moi. Une personne semble nous ordonner de nous arrêter en prétendant nous avoir mis en joue.. Pas mal, pas mal... Me stoppant immédiatement en entendant ce bruit d'arme à feu qu'on charge, je regarde en coin ma soeur qui comme moi reste calme. Il n'y a que le blondinet qui en tant que médecin se contente de paniquer intérieurement. Après tout, il n'est pas fait à la base pour être au front. Un médecin lors d'une guerre est un atout qu'on protège justement. Il reste derrière la ligne de front et soigne les gens pour les renvoyer à la bataille en pleine forme. Actuellement, Hotaru remplit à merveille son rôle d'aide soignant, mais niveau combat, il est plus que vulnérable. Soufflant de lassitude, je me contente donc de penser à un truc et cette idée me plait aussitôt. " Hotaru... Tu sais quoi, j'ai une idée lumineuse dans ma tête..."" Je crains le pire..."" Je vais faire une arme à feu spéciale tir à longue distance, mais actuellement, j'en ais trop sur moi. Du coup, je pense que je vais t'offrir deux de mes armes. "" .. M... Mais..."" Il n'y a pas de mais qui tienne. On va dire que c'est ton cadeau pour avoir été toujours là pour nous."Le jeune homme ne sais pas où donner de la tête. Il n'est pas le premier qui aime se battre ici, mais s'il doit se défendre, il le fera en s'excusant. Souriant en coin, je vins alors à doucement porter une main à mon uniforme. Autant Hotaru n'était pas rassuré, autant ma soeur se portait garante de sa sécurité. La mienne m'importait peu, nous avons une mission à accomplir. Regardant en direction de l'homme qui avait parler, je me remémore mon plan avant de l'appliquer. D'abord, tirer en direction du premier, nous élancer sur le côté afin d'éviter le tir ennemi et répliquer aussitôt. Pesant le pour et le contre, je pris une grande respiration et je fixais droit dans les yeux celui qui nous menaçait de part sa simple présence. " Je suis là pour le primé... Les autres je m'en fou..."D'un coup je prenais mon arme en main et sans lui laisser le temps de réaliser, je tirais quatre fois pour être sûr de le toucher. Suite à ce geste meurtrier, je m'élançais sur le côté afin de chercher du regard où se trouvait le tireur et une fois que je pensais l'avoir repéré, bien dans sa ligne de mire sans le vouloir, je me mis à tirer mais surprise... Mon arme était vide. Merde !!! J'aurais pu prendre ma deuxième arme, mais le temps de la prendre, l'autre aurait déjà tiré sur moi. J'étais mal sur ce coup. Je voyais légèrement ma vie défiler, me demandant si cela était la fin pour... moi ? Autant mon " soru " est au point, mais mon " tekkai " ne l'est pas encore. Je croisais mes bras devant moi en tentant le tout pour le tout, ne sachant pas si, s'il tirait, j'allais parer la balle même avec un pseudo tekkai... | | | | |
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| Dim 31 Aoû - 20:05
"Même combat, mais
méthodes… différentes."
Ike montait à pas de loups les escaliers, posant un pied devant l’autre avec la plus grande précaution. La réussite de son plan reposait avant tout sur sa discrétion… et dieu sait qu’il avait du mal à ne pas l’ouvrir ! À l’extérieur du bâtiment, il entendit les marines discuter avec le révolutionnaire. À moins que les marines ne taillent le bout de gras entre eux ? Dans tous les cas c’était parfait ! Cela lui permettrait d’arriver à temps en cas de pépin, car un escargot rachitique était à peine plus lent que lui pour le moment ! Pis parler, c’est bien, c’est la vie, ça distrait, tout ça, tout ça… Bref. Il arriva donc tranquillement en haut des escaliers, face à une trappe qui donnait sur le toit. Il l’ouvrit tout doucement, et jeta un coup d’œil à l’extérieur. Trois tireurs embusqués lui tournaient le dos. Il embrassa du regard le reste du toit, mais conclut qu'il n'y avait que trois ennemis. Ces derniers braquaient leurs fusils sur la route, prêts à ouvrir le feu. Un se tenait bien en évidence, sûrement un bleu, tandis que deux autres faisaient preuve d’un peu plus de professionnalisme et restaient invisibles depuis l’allée.
Soudain, une série de coups de feu s’élevèrent, en contrebas. Ni une ni deux, les quatre hommes visèrent et déchargèrent leurs premières cartouches. Profitant du bazar, Ike sauta hors de sa cachète et, tandis que le révolutionnaire en évidence continuait à ouvrir le feu, lui s’attaqua à ses deux autres potes. D’un somptueux coup de pied au cul, Ike envoya le premier apprendre à voler sur le tas. Son cri résonna dans tout le quartier, jusqu'à une tragique fin, facilement imaginable pour tous ceux qui connaissaient le sens du mot « gravité ».
Le deuxième lascar, paralysé une seconde devant le spectacle, se reprit et tenta de tirer sur l’énergumène. Dans sa précipitation, il loupa de peu Ike lorsque ce dernier cabriola sur le côté. Dans son élan, le chasseur de primes envoya l’arme du second embusqué rejoindre le vide d’un énorme coup de pied circulaire. L’homme dégaina son sabre et Ike fit de même. Le rebelle l’attaqua de front et trancha l’air d’un coup vertical expert. Ike para la lame en biais et contre-attaqua d’une coupe horizontale que l’homme esquiva d’un bond en arrière. Poussant son avantage, le chasseur de primes lança plusieurs attaques de taille, et finit par blesser son adversaire à l’avant bras. L’homme grogna et laissa une autre ouverture à Ike, qui l’acheva d’un revers de son arme. Le corps sans vie du révolutionnaire tomba peu après dans le vide.
Le troisième comparse, avisant le désastre, ne prit pas le temps de recharger son fusil et dégaina plutôt un sabre à sa ceinture. Ike se mit en position de combat et avança pas à pas.
- Sale lâche ! Tu les as plongés dans le vide sans aucun scrupule ! Je vais venger leur perte, ta vie sera abrégée après d’horribles…
Sa tirade prit soudain fin lorsqu’Ike, démotivé devant le phrasé ampoulé de son adversaire, préféra lui loger une balle dans la tronche, pour « abréger » justement. L’homme écarquilla les yeux, puis fit quelques pas en arrière, avant de tomber à la renverse dans le vide, lui aussi. Son cri ne passa pas inaperçu et le bruit spongieux d’un corps qui s’écrase au sol s’éleva depuis la rue.
« Bon ! Maintenant, voyons voir comment s’en sont sorti les petits marines », pensa Wade.
Il rengaina ses armes, puis s’approcha du bord du bâtiment, non sans vérifier derrière lui qu’un pote des révolutionnaires ne trainait pas dans le coin. Non, parce que si jeter des mecs du haut d’une maison l’amusait, la réciproque n’était pas vraie ! Rassuré sur ce point, il appela d’une voix claire :
- Ohé ? Le marine qui interrompt les douches ! Rien de cassé ? Réponds avec ta langue de préférence, les balles ça coute cher !
Ce n'est qu'après avoir ainsi hurlé qu'Ike se risqua à passer le bout de sa tête par dessus le rebord. Après tout, son expérience passée avec le bonhomme lui donnait raison ! Ça serait quand même con de mourir d'une balle perdue, parce que ce mec n'était pas capable de se contenir deux secondes ! Surtout que si le chasseur de primes venait de lui sauver la vie, ce n'était que pour lui faire cracher des excuses comme il le voulait plus tard. Et ça, pas moyen qu'il y coupe ce marine ! Peut être qu'il devrait revenir le hanter s'il le tuait ? Pour l'heure, Ike tenta surtout de se concentrer sur la situation présente : ils allaient bien oui ou non ?!
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Taito NowakiThe Wildest Lizard | Messages : 737
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| Dim 31 Aoû - 22:02 Ce piège tourne au cauchemar. Alors que je pensais pouvoir m'en sortir, une erreur de débile a réussis à me donner un lourd désavantage. Je vais me faire tirer dessus moi... Alors que mes équipiers sont plus ou moins à l'abris, voilà que les coups de feu retentissent. Je tente tant bien que mal de me protéger via mon tekkai pas totalement maîtrisé, mais impossible de savoir si je reçois des balles ou non. Des cris se font entendre, ils se multiplient comme si quelqu'un venait de tomber d'un toit. Ouvrant les yeux, je remarque qu'en effet, un des idiots est tombé du toit. Ne perdant pas une seconde face à l'anarchie qui s'installe dans cette bataille, je sort ma seconde arme et me met à faire feu sur ce qui bouge. C'est donc après je ne sais pas quelle intervention et je ne sais combien de coups de feux échangés, que le calme retombe sur le lieu. L'odeur de poudre est bien présente, mais aussi celle du sang. Regardant ailleurs pour ne pas me faire une frayeur, je regarde si Hotaru et Violet sont en bonne forme. Visiblement, ils ne leurs est rien arrivés et tant mieux. Alors que je nous pensais tranquille, voilà qu'une silhouette connue s'approche du bord du toit. Détournant la tête pour le fixer, nous revoilà en compagnie de l'autre mec sous la douche. Bordel, mais il est encore en vie lui ? Je lui ais pas collé une balle entre les deux yeux ? C'est quoi ce binz... Soufflant, je le laisse parler de sa voix fortement énervante. C'est dingue comme le timbre de sa voix fait grimper en moi mon taux de colère. Je vais exploser sans même m'en rendre compte. Il ose parler de balles... Sait-il que je suis mon propre fournisseur ? Visiblement, il ne le sait pas. C'est l'occasion parfaite pour le lui apprendre non ? Dès que l'autre montre sa tête, cela a le même effet qu'un disque qu'on lance en l'air en criant " poule " pour tirer dessus... Mon sang ne fait qu'un tour et je tire proche de lui, sans le toucher. Cela lui apprendra à trop l'ouvrir en ma présence. Si seulement il pouvait retenir la leçon et se taire une bonne fois pour toute. Malheureusement, en tant qu'officier de la marine, je ne peux pas me permettre de faire ce que je veux sans qu'il y ait des conséquences. " Les balles, c'est de moi, alors une de plus ou une de moins.."Soufflant sur le canon encore fumant, je range mon arme en montrant que je n'ai plus rien dans les mains, histoire qu'il descende de son perchoir. Je reprends la parole en douceur. " Mouai.. ... Merci. Magne toi et dit ce que tu veux... On a des révolutionnaires à capturer."
Alors que j'allais partir pour retourner à la recherche du recruteur du jour, c'est ma soeur qui se permis de parler à l'autre gusse. Elle n'est pas du genre à laisser de côté des faveurs et là, nous lui en devions une aussi chiant cela soit-il à admettre. Ainsi donc, voici quelques paroles qui ne manquent pas de le faire tilter négativement, mais je n'ai pas mon mot à dire. " Si tu nous dit clairement qui tu es... Tu peux éventuellement venir nous aider. Tu ne sembles pas inutile au combat, alors si cela peut valoir le service que tu nous as rendu... T'accepter serait une chose équivalente non ? " Une femme qui s'adresse à un type louche, cela a toujours le potentiel suffisant pour séduire. N'aimant pas cette idée, je la laisse dire, certain de me prendre un coup si je l'ouvre. Ma soeur au passage me dit de partir à la recherche de cet homme et ses acolytes, il faut le capturer au plus vite. Ainsi donc, je me retourne vers le blondinet et lui tends deux de mes armes sourire en coin. " Sont à toi maintenant..."Montrant que je suis sérieux, lui et moi, nous partons devant tandis que ma soeur se contente d'attendre notre nouvel associé. Mais ne vous y trompez pas, elle n'est pas dupe, s'il tente quoi que ce soit avec son corps, elle se fera un plaisir de le découper en carpaccio. | | | | |
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| Lun 1 Sep - 14:34
"Même combat, mais
méthodes… différentes."
Ce mec… Mais putain, qu’est ce qui n’tournait pas rond chez lui ?! Il voit son super-sauveur venir lui demander si tout va bien et comment il réagit ? Merci ? Un autographe peut être ? Que dalle, ma caille ! On lui tire dessus dès que possible ! Pis, eyh, c’est plus drôle si on prend une tête renfrognée et qu’on balance une réplique badass du genre…
- Les balles, c'est de moi, alors une de plus ou une de moins…
« Ouais, par exemple… Mais qu’est ce que je dis moi ! Donc il peut nous en coller une en plus, cadeau de la maison ? C’est ça l’idée ? Genre « achetez un chargeur, on vous offre la dernière balle avec un nom au hasard dessus, et faut trouver la personne correspondante dans qui la loger » ? » « Et après c’est nous les malades mentaux… Bullshit ! », acquiesça Wilson.
Officier de la marine, ça ? Mais où est-ce qu’ils recrutaient ces cons… Ike aurait presque pu en faire parti, en fait ! Non ? Ouais non, il se serait fait chier. Sauver la veuve et l’orphelin, ça passait. Courser les révolutionnaires, il le faisait déjà. Mais la hiérarchie et… ça y’est, il l’avait dit ! IL L’AVAIT DIT !
- Mouais... Merci. Magne-toi et dis ce que tu veux... On a des révolutionnaires à capturer.
Même si cette simple phrase lui avait, semblait-t-il, écorché la bouche, le jeune timbré de la marine revenait finalement à la raison. Bien ! Il ne manquait plus que les excuses, maintenant. Et une bonne tranche de la tarte nommée « vengeance » dans sa face ! On ne se refaisait pas… Bref. Les deux adultes discutaient, tandis que le gosse me regardait avec appréhension. Les voyant tous deux occupés, Ike adressa une grimace au gamin avant de reprendre son air angélique, l’air de rien. Soudain, ce ne fut pas le pseudo-officier qui reprit la parole de son air condescendant, mais la jeune femme qui l’accompagnait :
- Si tu nous dis clairement qui tu es... Tu peux éventuellement venir nous aider. Tu ne sembles pas inutile au combat, alors si cela peut valoir le service que tu nous as rendu... T'accepter serait une chose équivalente, non ?
« Dafuk she said ?! », s’exclama Wilson. « Y’en a pas un pour rattraper l’autre en fait… », soupira Wade intérieurement.
Ike ne répondit pas et descendit en trombe les escaliers, dans l’espoir de leur dire deux mots à ces saligauds. Mais, lorsqu’il retrouva enfin le plancher des vaches, il fut confronté à un tout autre spectacle : le gosse et l’homme étaient partis. Il ne restait plus que la jeune femme qui l’attendait de pied ferme, debout, droite dans ses bottes et le regardant d’un air sévère. Ses cheveux noirs de jais voletaient, tandis que ses prunelles de la même couleur ne le lâchaient pas. Ike ne s’en laissa pas compter et avança d’un pas assuré vers la demoiselle. Il s’arrêta à quelques pas d’elle et jeta des coups d’œil éperdu autour de lui.
- Mes deux coéquipiers sont partis, si c’est eux que tu cherches. J’attends toujours une réponse, soit dit en passant. - Et moi j’attends toujours des… commença Wade, avant de se rendre compte d’un détail crucial.
« Boooooobs… », bava-t-il intérieurement en regardant, sans vraiment s’en cacher, la poitrine de la jeune femme. « Non mais je rêve ! Tu n’as pas honte Wade ? », l’interpella Chuu. « Toi, la morue, reste dans ton coin et ne gâche pas ce moment de pur bonheur ! », répliqua Wilson.
Leur petite prise de bec fut vite interrompue par un grand coup qu’ils reçurent sur la tête. Ike se massa le crane et regarda la marine remettre son fourreau dans son Obi et le regarder d’un air réprobateur. Le chasseur de primes se racla la gorge et tenta de se concentrer un minimum :
- Oui ! Donc je disais, avant que tu ne m’interrompes sournoisement…
« Merde je sais plus ce que j’allais dire ! », réalisa soudain Wade. « Le coup de la poitrine hypnotique ! Holly shit, la petite est douée ! », ricana Wilson. « Elle ne s’est même pas présentée, cette dévergondée ! » rappela Chuu, un brin jalouse de l’attention portée à la marine.
- Quand on demande son nom à quelqu’un, il est bon de donner le sien avant ! enchaina Wade comme si de rien n’était. Ça se fait, surtout si on vient de lui tirer dessus. - Sans doute. Même si ton attitude me parait encore bien louche…
La jeune femme sembla peser le pour et le contre un bref instant, avant de finir par céder, sans doute convaincue par le brillant argumentaire d’Ike. Ca ne pouvait être que ça :
- Nowaki Violet, officier de la marine. Mon frère, avec qui tu as déjà fait connaissance, s’appelle Taito. Le jeune garçon que tu as effrayé se nomme Hotaru. - C’est lui qui m’a surpris sous la douche ! rappela Wade. J’ai rien demandé, moi ! Surtout pas que ton frère s’emmêle… Hum. Sinon, moi c’est Ike. Enchanté ! - Tu m’excuseras, mais je vais être directe. Je n’ai pas vraiment le temps de discuter : qu’est ce que tu nous veux ? Pourquoi nous suis-tu ?
Ike évalua rapidement la situation, et se rendit compte que la demoiselle n’avait rien fait de mal, elle. Il biaisa donc, espérant pouvoir remettre la main sur son taré de frère en accompagnant Violet :
- J’ai entendu les clients de l’auberge parler de révolutionnaires dans le centre-ville. Alors, quand on est chasseur de primes sans le sous… - J’aurais du m’en douter ! s’exclama Violet avec un léger rire de nez. Il n’y a guère que les chasseurs de primes pour être à la limite de la Loi, comme tu le fais ! - C’est qui le plus limite ? Le chasseur de primes qui paye ses consos, arrête des révolutionnaires et sauve des enfants ? Ou bien l’officier de la marine qui défonce la porte d’une taverne et manque de descendre le dit chasseur de primes lorsqu’il prend peinard sa douche ? Je me demande ce qu’un supérieur en dirait… - C’est du chantage ? demanda froidement la marine, rapprochant sa main de sa garde.
« Doucement Wade… », le conjura Chuu. « Te laisse pas faire, gamin ! », l’encouragea Wilson.
- Rien de si sordide, Violet-chan ! On va plutôt parler d’échange de bons procédés. - Et qu’est ce que tu veux, Ike ? répondit la marine, toujours d’une voix glaciale.
« Wade, non. Si tu lui demandes de payer ses boobs, elle va nous décrocher la tête des épaules. », lui rappela Wilson. « Chiotte… », grogna l'intéressé.
- La prime du mec à arrêter, se contenta-t-il de demander. - Tu pourras avoir ta part, si tu fais ton boulot. - C'est-à-dire un quart ? supposa Wade. - Ce n’est que Justice, nous serions quatre à participer. - Ouais, je me rappelle. Vous êtes plutôt fan de ce mot là. J’en connais un autre sympa moi, « mise à pied ». Merde, ça fait trois… Bref, je veux la prime. - La moitié, vaurien. Pas un Berry de plus ! concéda Violet. - La moitié et un bisou ! tenta Wade avant que Wilson ne puisse l’empêcher.
Alors que la marine attrapait la garde de son katana noir, Wade leva les mains devant lui pour la calmer :
- Ok ! OK ! On se calme, c’était une blague ! La moitié de la prime, ça me va. - Je n’aime pas ton humour, Ike, grinça la jeune femme en desserrant sa prise sur son arme. - Ouais, ça doit être de famille… Bon, on y va ?
Ce faisant, Ike proposa galamment son bras à la demoiselle, plus pour se payer sa tête qu’autre chose. Violet le foudroya du regard, tant et si bien qu’il éclata de rire et la laissa le guider. Alors qu’il prévoyait de « profiter de la vue », la jeune marine se rappela surement de son côté un brin pervers, et lui ordonna de se mettre à son niveau. Déçu, Ike obtempéra néanmoins, et ils progressèrent rapidement vers le centre-ville à la recherche du fameux Taito-jvais-prendre-trop-cher-si-je-ne-m’excuse-pas.
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NB: J'ai eu l'accord de Taito Nowaki pour jouer son PNJ Violet sur ce coup là, qu'on avance tranquillement dans le RP. | | | | |
Taito NowakiThe Wildest Lizard | Messages : 737
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| Lun 1 Sep - 18:09 L'idée même de devoir coopérer avec un type comme lui, ça m'énervais. Autant Hotaru est jeune et calme donc il ne dirais rien même si cela ne lui plaisait pas, et Violet elle était du genre trop compréhensive. Je me demande bien quand est-ce qu'elle changera... Peut-être qu'un jour, elle sera aussi violente que moi, qui sait ? Bref, pour l'heure, je faisais cavalier seul accompagné d'Hotaru afin de partir à la recherche de ces révolutionnaires de malheur. Ils étaient forcément dans le coin, à moins d'être aussi rapide que la lumière ? Soupirant, je regardais le blondinet pour alors le regarder maintenir ses armes en main. Le poids de ces armes n'est pas excessif, même pour lui, mais il semble galérer. Cela me fait presque pitié de le voir ainsi, soupirant de lassitude, je lui montre comment tenir ses armes. Il a déjà démontré dans le passé qu'il sait viser, mais s'il ne sait pas tenir son arme, ses tirs seront hasardeux et je n'aime pas ça. Discutant avec lui donc, je laisse nos deux acolytes nous rejoindre. Violet de son côté a été très claire avec cet homme, en gros, même si elle se montrait gentille, il n'avait pas à en profiter, car malheureusement pour lui, la miss n'est pas intéressé par cela. Bien au contraire, elle ne jure que par le travail et les relations, c'est pas son truc en bonne femme pure et chaste qu'elle est. Gardant une main de manière préventive sur son épée, elle se tenait prête pour sortir son katana au moindre mot de travers. Se pourrait-il qu'elle commence aussi à perdre patience ? Loin d'imaginer le deal qu'ELLE avait décidé, je les regardais approcher. " Bon... Par où commencer ? Ils étaient là il y a peu, mais où peuvent se cacher des révolutionnaires pour être proche des lieux stratégiques sans être vu ?"La réponse est parfois évidente. Le port et des hangars, ou des truc dans le genre, ou tout simplement des navires se faisant passer pour des navires marchands. Essayant de trouver un indice, rien ne me venais en tête. Cela me fait chier, mais peut-être serait-il amusant de laisser l'autre pantin agir un peu ? Laissant Hotaru tripoter ses armes, je me retourne donc vers notre nouvel acolyte. " T'as une idée de où ils pourraient se trou..." /PAN/ Une balle frôle mon crâne et s'en va se loger dans un mur en face. Me retournant immédiatement, je regarde Hotaru qui a une arme en main. Le chopant immédiatement par le col, je le secoue comme un putain de prunier et lui gueule dessus. Purée, il a faillit m'en mettre une et me fumer à la Clint Eastwood ce salopiot. Lui disant comment se servir d'une arme, j'espère bien avoir fait comprendre à celui-ci comment se servir d'une arme pour tirer ou juste impressionner. Essayant de me calmer, c'est ma soeur qui prends le relais en douceur. " Connaitrais tu un endroit calme où de nombreux passants passent ou, où des gens seraient rassemblés en masse ? Après tout, quoi de mieux pour se cacher qu'être devant les yeux de tout le monde ?"A lui de réfléchir un peu, actuellement, nous étions devant une petite impasse, mais il ne tenait qu'à cet être étonnant à la limite du wtf de nous sortir de cette impasse. | | | | |
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| Mar 2 Sep - 18:49
"Même combat, mais
méthodes… différentes."
La petite Violet-chan les mena à bon port et, bientôt, ils retrouvèrent le gosse… Otaku ? Ou Hotaru ?… et le fameux Taito-qui-allait-manger-des-baffes. De loin, le chasseur de primes sembla apercevoir ce qui ressemblait à une leçon improvisée sur la manière de bien tenir une arme à feu. Donc, comme il s’en doutait, le garçon était une chèvre en combat. Ca promettait ! Néanmoins, il avait l’air de prendre la chose très au sérieux, et sans doute pourrait-il se rendre utile, d’une manière ou d’une autre. À peine arrivés au niveau des deux zouaves, Ike fut accueilli par le ton désagréablement hautain du marine :
- Bon... Par où commencer ? Ils étaient là il y a peu, mais où peuvent se cacher des révolutionnaires pour être proche des lieux stratégiques sans être vu ?
« Ah ! Ça commence bien. Lui non plus n’en sait rien ! », s’exclama Wade. « Il suffit de procéder par étapes logiques, gamin. Ils savent sans doute déjà qu’on est là, donc ils doivent se planquer dans un endroit d’où ils peuvent nous apercevoir, sans être vus. »
D’un coup d’œil circulaire, il parcourut la place. Ils se trouvaient un peu trop à découvert à son goût, sous le porche d’une maisonnette. La grande esplanade était bordée de bâtiments hétéroclites, de couleurs, formes et hauteurs différentes. Aucun beffroi, clocher ou tour ne pouvait conférer aux révolutionnaires une cachette idéale. Néanmoins, Ike n’en doutait pas, les rebelles ne se trouvaient pas très loin. Mais où, exactement ? Un problème vint rapidement se poser : il ne connaissait pas vraiment Armageddon Town. Les centres stratégiques, les points d’affluence, les rues et les trajets des patrouilles de la marine lui étaient totalement inconnus… De plus, de nombreuses venelles donnaient sur la place, d’où pourraient sortir à tout moment des ennemis. Leur situation désavantageuse mettait les nerfs de tout le monde à vif, semblait-t-il.
- T'as une idée de où ils pourraient se trou... commença marine.
Le bruit d’un coup de feu l’empêcha de finir sa phrase, et une balle vint se ficher à quelques centimètres du crane de Taito. Ike se saisit en un instant de ses pistolets et les pointa vers l’origine de l’attaque. Même si ces pétoires ne pouvaient guère tirer plus d’une balle avant de devoir être rechargées, il espérait bien faire mouche ! Le marine se retourna d’un bond, lui aussi, et fondit sur Hotaru, qui tenait vraiment son pistolet comme une chèvre… Parce que oui, c’était lui qui avait failli transformer son supérieur hiérarchique en passoire ! Ce dernier passa d’ailleurs ses nerfs sur le pauvre bonhomme en le secouant comme un prunier. Le laissant faire, Ike reprit son observation de la place en rengainant. Pourquoi il lui obéissait déjà ? Au lieu de le pourrir, voilà qu’il venait l’aider ! Il fut interrompu dans ses réflexions par la douce voix de Violet-chan :
- Connaitrais-tu un endroit calme où de nombreux passants passent ou, où des gens seraient rassemblés en masse ? Après tout, quoi de mieux pour se cacher qu'être devant les yeux de tout le monde ?
« Elle n’a pas tort, au lieu de se planquer dans un trou à rat ils pourraient tenter de se fondre dans la masse ! », appuya Wilson.
- Y’a bien un endroit, se souvint subitement Wade. Je connais un énorme bar où il y a souvent beaucoup de monde ! C’est de ce côté-là.
Sans vraiment regarder si les trois autres le suivaient, Ike se dirigea vers l’établissement qui l’avait accueilli, lors de ses premiers jours sur l’île. Ou plutôt là où il s’était imposé grâce à de l’argent volé à un bourgeois de passage. C’est d’ailleurs là qu’il avait rencontré Allenn ! En y réfléchissant bien, le bar était presque au centre de l’ile, sur une grand place un peu comme celle qu’ils venaient de quitter. Le chasseur de primes se félicita de ne pas avoir précisé, la première fois, que l’homme qu’il avait salué à coup de chaise était un officier des révolutionnaires. Il se serait peut être mis dans de beaux draps si cette info avait atterrit dans une mauvaise oreille.
Se concentrant sur la situation présente, il se remit à guetter toute activité suspecte. Cependant, les rares passants qu’ils rencontrèrent au début de leur avancée ne leur jetèrent même pas un regard. Trop préoccupés par leur propre misère, les habitants de l’île ne prêtaient plus réellement attention à une patrouille armée, aussi étrange soit-elle que ce groupe-ci. Ils arrivèrent donc sans encombre au fameux bar. Pour la première fois depuis son arrivée, Ike jeta d’ailleurs un coup d’œil à l’enseigne du bâtiment :
- « Dernier bar avant la fin du monde » ? Haha ! Le mec a le sens de l’humour, finalement ! s’exclama-t-il sans réfléchir.
Il poussa la porte et entra, toujours un grand sourire aux lèvres. Après le grand soleil de l’après midi, l’ambiance plus tamisée du bar l’obligea à accommoder quelques secondes. Ce qu’il vit alors lui ôta toute envie de rire. Devant lui se tenait le chef des révolutionnaires qu’il avait rencontré sur le bateau, quelques jours auparavant. Il était accoudé au bar, une énorme bosse en plein milieu du front. Ses sourcils bruns broussailleux se froncèrent à sa vue, puis un éclair passa dans ses yeux bleu lorsqu’il le reconnu. Il se leva en frappant le comptoir de son poing, attirant ainsi l’attention de la bonne demi-douzaine de malabars derrière lui.
- Ohoh ! lança Ike, avant que le révolutionnaire ne hurle à ses hommes de se lancer à l’attaque.
Ses acolytes, sans même discuter l'ordre, dégainèrent sabres, masses, pistolets et autres armes pour se jeter dans la mêlée sans hésiter. Les clients civils du bar se mirent à hurler et renversèrent quelques tables pour se mettre à l'abri.
- Faut voir le bon côté des choses ! hurla Wade par dessus le brouhaha. Au moins on les a trouvés !
À peine avait-il terminé sa phrase, que l’officier était sur lui. Il le projeta à l’extérieur du bar d’un énorme coup de poing. C'est qu'il avait de la force le sagouin ! Ike réussit à ne percuter aucun de ses alliés de circonstance et se rétablit dans la rue d’une pirouette. Son ventre le faisait à présent souffrir, mais il n'eut pas le temps d'y penser plus longtemps. L’homme le chargea à nouveau, poing levé, prêt à lui rendre la monnaie de sa pièce pour le coup de chaise.
« Dans quelle merde je suis moi… », soupira Wade en se mettant en garde, lui aussi.
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| Mer 3 Sep - 0:28 Secouant cet incapable en combat de Hotaru, je laissais ma soeur prendre les devants au niveau des recherches. En effet, il faut savoir chercher un peu de temps à autre, or là, c'est pas gagné. Soufflant de lassitude, je termine par relâcher le blondinet quand il a presque rendu l'âme sur le coup. Mais au final, il est vivant, comme moi qui ais faillit terminer comme une passoire. Est-ce vraiment une bonne idée de lui donner ces armes ? Car s'il est aussi bon tireur qu'il est médecin, cela ne devrais pas poser problème. En revanche, s'il est aussi mauvais qu'il est bon médecin, alors j'ai du souci à me faire. Il n'y a qu'à voir comment il a presque réussis à me trouer la tête. Saleté de médecin... Croit-il que j'ai besoin d'une opération éclair dans mon cerveau ? Retournant vers l'autre cinglé, je me demandais bien si son cerveau allait nous être utile. J'en revenais pas que la belle parle à ce type. Oser lui demander son avis c'est un véritable blasphème, mais je ne peux pas trop parler... Sans quoi, j'en connais une qui va s'énerver et c'est pas beau à voir... Ainsi donc, il se met à réfléchir et termine par supposer certaines choses. Ainsi donc, faisant confiance à ce gars, nous nous mîmes en route pour un bar. Approchant du centre de la ville, voilà que nous nous retrouvions devant un bar assez atypique de vue. Mouai... Visiblement, il c'est trompé. Soufflant de lassitude, je lançais un regard vers ma soeur comme pour la blâmer du fait de l'avoir écouté. Malheureusement, j'agis bien trop vite. En effet, alors que l'homme ouvre la porte, c'est une nouvelle vision que nous avons sur ce bar aux semblants inutiles. Malheureusement, il perd de ce semblant quand les choses semblent devenir tendues... En effet, des gens semblent étonnés de voir notre compagnon du jour. Au point d'en être enjoués même... Bien sûr, ceci est de l'ironie. Il est clair que la simple vision de cette énergumène déclenche une colère sans pareil chez les adversaires et le conflit devient inévitable quand chacun sort son arsenal. " Merde..."
Alors que notre pantin se fait virer, pour ma part, je ne tarde pas à foncer dans la mêlée. Virant des clients en prenant leurs places derrière une table, je charge mes armes avec des balles spécifiques. Violet elle se contente de dégainer son arme et elle aussi s'en va se cacher et Hotaru reste dans un coin, ne sachant pas que j'avais mis des balles exprès pour endormir les gens. Les gens de la taverne se mettaient à approcher. Ils n'étaient pas stratégiques comme types. Ainsi donc, pour ma part, je me dois de mettre hors d'état de nuire tout ces hommes avec seulement en soutient Violet et Hotaru ? Ok, challenge accepté. Six contre trois, c'est assez équilibré. Désirant semer la pagaille, je tirais n'importe où une balle fumigène afin de les aveugler un petit moment. Une fois certaines personnes dans le petit nuage violacé, je vise les silhouettes afin de les atteindre avec une balle perforante. Celle-ci a pour but de bien pénétrer la personne et donc faire du bon mal. Visant des endroit non mortels, je fait feu avec une grande joie lisible sur mon visage. Hotaru quant à lui ouvre le feu avec mes automatique et ma soeur se bat en duel avec un autre épéiste. Comment se déroule le combat avec le chef ? Rho puis merde, je m'en fou en faite. J'espérais presque qu'il se fasse avoir. Comment ça c'est méchant ? Me concentrant sur mes cibles, le brouhaha était bien présent dans ce bar. Les cibles tombaient une à une et la victoire semblait pour nous. Mais bizarrement, cette bataille était trop simple. Où est le piège hm ? Me posant la question, je loupe de peu de me faire avoir par une lame de jet. Tirant dans la direction d'où elle venait, le dernier homme s'étale au sol. Hotaru a descendu le maximum de monde pour lui, à savoir... une seule, quant à Violet, elle en a fini après une blessure au bras. Hotaru se précipite pour essayer de la soigner et heureusement, ce n'est rien de grave. " Où est l'autre ?..."Me fichant de la réponse, c'est là qu''un homme essaie de sortir des toilettes. Sa tête saute alors aux yeux... Un révolutionnaire fraichement primé. Il n'est pas important, mais il doit être un second du chef. Celui-ci se précipité vers la sortie tant bien que mal tandis que moi, j'ajuste ma visée, me préparant à tirer quand soudain.... | | | | |
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| Jeu 4 Sep - 3:24
"Même combat, mais
méthodes… différentes."
Le rebelle avait clairement du sable dans son vagin. Loin de se laisser attendrir par les vaines tentatives de Wade pour régler ça à l’amiable, l’homme semblait décidé à lui faire passer un sale quart d’heure. Le premier coup de poing que le chasseur de primes avait encaissé le lancinait encore, preuve que son adversaire n’était pas à prendre à la légère. Le révolutionnaire ne comptait d’ailleurs pas que sur sa force, sa vitesse égalait presque celle d’Ike, pourtant rompu à l’art de la fuite, des cabrioles et des actions éclairs. Encore heureux, il avait pour l’instant réussi à contenir les assauts de l’homme enragé. Cependant, il devenait évident qu’Ike était dans la mouise. Ils échangeaient de puis tout à l’heure attaques, charges, crochets contre feintes, tentatives d’apaisement et coups en traitres.
Ike étudia rapidement son environnement. Mis à part les maisons aux alentours, la grande place était un terre-plein tout ce qui a de plus banal. Pas trop moyen de jouer avec le terrain pour en tirer un quelconque avantage ! Il tenta de reprendre ses distances en se rapprochant d’une bâtisse, et mit quelques pas entre lui et son adversaire. Lorsque ce dernier chargea, Ike rebondit sur le mur et laissa le révolutionnaire se payer le mur en pleine face. Un énorme bruit s’éleva, ce qui força des oiseaux qui se la coulaient douce à s’enfuir en piaillant. En atterrissant, le chasseur de primes dégaina ses pistolets et ouvrit le feu. La première balle manqua de peu sa cible, mais la seconde fit mouche dans le bras gauche. C’est alors qu’Ike se rendit compte que, loin de s’écraser comme une bouse, ce mec venait juste de faire un trou dans le mur !
« Dafuk ?! », s’écria Wilson. « Mais comment un mec peut avoir autant de force dans le bras ? »
Wade n’eut pas le temps de trouver une réplique pour détendre l’atmosphère, car son adversaire lui hurla presque dessus :
- Après le mobilier de mon navire, tu utilises mes propres armes contre moi ? T’as donc aucune limite, fumier ?! - Eyh ! Eyh ! Doucement, mon vieux. J’essaye juste de sauver ma peau, moi ! - Voilà précisément ce qui ne va pas dans ce monde : chacun ne pense qu’à soi ! Puisque c’est ainsi, Ike, je vais me faire un plaisir de te rayer de la carte ! Si on te le demande en enfer, tu leur dirais qu’Uchake Kobushi leur envoie une nouvelle pitoyable petite larve. - Trop long, mec, ironisa le chasseur de primes. Une punchline, ça doit être rapide et incisif ! Exemple : « Tu m’as l’air un peu trop chaud. Viens là que j’te refroidisse ! ». Tu saisis le conce… Wow wow wow wow !
La répartie d’Ike avait piqué au vif le rebelle. Ike n’avait même pas eu le temps de finir sa phrase que Kobushi le chargeait à nouveau. Seul problème, l’interrompre en pleine pitrerie l’avait complètement pris au dépourvu. Il se ramassa donc, encore une fois, un énorme coup de poing. Réussissant in-extremis à parer de ses deux bras croisés, il n’en vola pas moins tout droit en direction du bar en hurlant. S’il se prenait un mur à cette vitesse là, son petit corps sexy allait tout bonnement rendre l’âme !
Le chasseur de primes vit sa vie défiler devant lui. De sa naissance et de ses parents, il ne gardait aucun souvenir. Son existence commençait au cirque pour lui. Au milieu des clowns, des jongleurs, acrobates, magiciens et des animaux étranges et merveilleux. Cette ambiance chaleureuse et bonne enfant avait été comme un cocon pour ses jeunes années. Malgré le peu de moyens, la troupe arrivait toujours à effectuer ses représentations dans la joie !
Aaaah. Comme cela lui semblait lointain à présent. Surtout après ces longues années à apprendre l’art de la guerre, tel un mercenaire vendant sa vie pour quelques piécettes. Il s’était d’ailleurs découvert une passion pour les armes, les explosifs et un tout nouveau pan d’ingénierie. Non pas qu’il ait abandonné ses idées rocambolesques, mais le domaine de l’artillerie et du militaire avait commencé à le fasciner. Cette expérience lui avait beaucoup appris : la rudesse des hommes, le pouvoir de l’humour, la camaraderie… L’horreur aussi, lorsqu’il avait perdu toute cette fine équipe de rudes gaillards lors d’un assaut mal calculé.
Tout ça à cause de la petite Chuu. Cette bêcheuse qui les avait contraints à travailler comme des chiens dans un atelier de textile louche. A trimer sur une putain de machine à coudre, à voir défiler quantité de tissus et de…
« On n’vient pas de heurter un truc, là ? », demanda Wade en pensée à ses deux colocataires. « Adieu, monde cruel ! La Justice s’en va le drapeau en berne… », sanglota Chuu. « Really ? Dans un moment pareil ? Toutes ces foutaises sur la justice ?! », attaqua Wilson. « Nan, sans rire, je crois qu’on a atterri sur un truc mou… », tenta vainement de rappeler Wade. « Quel autre sens à la vie pourrait-il y avoir ?! », répliqua farouchement Chuu, portée par cette saloperie de lobotomisation made in gouvernement… sinon jamais elle n’aurait osé répondre à Wilson. « Le pez ? Les femmes ? L’alcool ? La liberté ? La… »
- Vos gueules !! hurla soudain Wade, sans se rendre compte qu’il l’avait dit à haute voix.
« On est encore en vie ? », s’étonna Chuu. « Plus pour longtemps ! Gamin ! L’autre bourrin revient à la charge ! », l’alerta Wilson.
Laissant là sans plus y penser la chose ou la personne qui venait de lui éviter un giclage de cerveau en règle, Ike se releva. Devant l’imminence de l’attaque ennemie, il se décida à esquiver. Malheureusement, lorsqu’il tenta de se déporter sur la gauche, un corps inerte le fit tomber à la renverse. Kobushi, porté par son élan, trébucha également sur les nombreux corps et gravats qui encombraient tout le bar. Il perdit l’équilibre et s’envola à nouveau à la rencontre d’un mur. Le rebelle se roula en boule et traversa littéralement le mur de bois !
- Pfiouu ! C’était juste ! s’exclama Wade en se relevant.
Ike lança rapidement un petit coup d’œil à la ronde et estima la situation. Les corps des soldats de la révolution jonchaient le plancher dans un bazar innommable. Le comptoir était lacéré de coups de sabres, percé de multiples impacts de balles et la plupart des bouteilles avaient volées en éclats. Des clients apeurés se terraient dans un coin, derrière des tables, tandis que certains plus téméraires tentaient de fuir en rampant. Seuls restaient debout les trois marines et Ike. En jetant un bref coup d’œil à ses pieds, le chasseur de primes se rendit compte que ce qui avait amorti sa chute n’était autre qu’un dernier révolutionnaire. Il s’écarta prestement du corps de l’homme avant de se tourner vers ses « coéquipiers ».
- On s’en sort plutôt bien, non ? leur lança-t-il avec un grand sourire.
Avant qu’ils n’aient le temps de répondre, « l’amortisseur vivant » se releva en grognant et regarda autour de lui, avant de tomber sur le responsable tout désigné. Son visage prit une expression meurtrière et il fit craquer ses articulations. Ike finit de conchier son pantalon (au sens figuré, parce qu’un super héro ne se chie pas vraiment dessus), lorsqu’il entendit la voix de Kobushi s’élever de derrière le trou béant :
- Le crétin de clown est à moi ! Occupe-toi des autres !
Le chef enjamba alors l’ouverture faite par ses soins dans le mur, et fixa Ike d’un air mauvais. Il semblait néanmoins plus calme, à présent maître de lui-même et donc bien plus dangereux. L’énergumène avala avec difficulté sa salive et dégaina son sabre, ses deux pétoires ne lui étant plus d’aucune utilité. Sans déconner, un pistolet avec un seul coup… c’était pas du matos ça ! Loin de s’émouvoir de la situation, Kobushi se baissa et ramassa un sabre sur le cadavre d’un de ses subordonnés, avant de se diriger fermement vers sa cible.
- Euuuuh… Un petit coup de main ne serait pas de refus ! lança-t-il avec espoir vers ses alliés de circonstances, tout nouvellement promus au rang de « grands amis de toujours ».
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| Jeu 4 Sep - 16:47 Une nouvelle cible va nous échapper. Ajustant mon arme, j'espérais le blesser, mais alors que j'allais tirer, l'impensable se produisait. La dernière cible se pris de plein fouet l'autre abruti arrivé comme une fusée. Tombant au sol, les deux personnes semblaient sonnées pendant un petit moment. Bizarre comme combat, mais soit. Regardant ma soeur et le blondinet qui étaient tout aussi préoccupé que moi. Je me contente de hausser les épaules et écouter ce que dit l'autre clown. Exaspéré au plus haut point, je me contente de souffler de lassitude. Je regrette vraiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiment de ne pas pouvoir faire de lui un dommage collatéraux. Cela me tente tellement, de lui en coller une dans le corps afin de le faire taire à jamais. Mais dans la vie , il faut être raisonnable. Les deux se relevaient et la dernière tête me semblait famillière. Regardant ma chère soeur et en connaissant sa mémoire de temps à autre, je lui demandais ce qu'elle en pensait. Hotaru ne semblait pas comprendre, mais ce n'est pas ce qui est important. Soupirant, je laissais l'autre dans sa merde dans l'immédiat. Deux contre un, cela va être un beau spectacle. Du moins, je me disais cela, mais le chef pensait autrement. Il ordonnait à l'homme primé de quelques berry de se charger de nous pendait qu'il s'occupait du rigolo de base. Ce plan m'allait bien. Sortant de plus belle mes armes, je chargeais mon arme tandis que l'homme devenu notre adversaire se mis en position. Pas d'armes, juste ses poings. Le fixant droit dans les yeux, je regardais en direction du blondinet à ma gauche. " Hotaru... Voici un bel exercice pour toi... "Me reculant contre le comptoir, je laissais ma soeur aller aider l'autre débile. Alors que Ike se faisait charger dessus, à peine avait-il souhaité de l'aide qu'il en eut. Kobushi avait tenté de donner un coup verticale avec son épée, mais c'est une Violet énervée qui s'interpose. Sa lame à l'horizontal, sa main sur le bout de la lame pour la maintenir bien contre l'autre lame, elle fixe son adversaire avec un sérieux à tout épreuve. Pas de doute, elle est sérieuse et ne compte pas laisser passer l'occasion de capturer ces révolutionnaires. De mon côté, j'observais l'homme qui se mis à foncer vers moi. Passant une main sur le comptoir, je sautais par dessus pour me protéger. Mon esquive réussite, l'homme se pris de plein fouet le comptoir, mais à mon grand regret, il n'était pas sonné. Seulement paralysé une brève seconde. C'est là que j'ordonnais à mon jeune apprentis de le canarder. Ce qu'il fit. Des balles sans gros effet apparent frappaient de plein fouet l'homme. Ces balles n'ont pas un effet immédiat, mais il allait perdre en vitesse. Admirant la chose, je me fis attraper par le col et envoyer plus loin. Fracassant une étagère où se trouvait des babioles du barman, je me frottais la tête en grognant. " Tch..."Je ne peux pas me permettre de jouer. Pointant mon adversaire qui ignorait les balles d'Hotaru, il fonçait vers moi tel un taureau ayant vu rouge. Le fixant, je visais ses jambes, mais dur dur de viser juste quand il bouge à pleine vitesse. Ainsi donc, je tirais une " filet ball " entre ses jambes. Mais la première ratait sa cible. Me relevant, je me redressais et cette fois, je touchais où il faut. L'homme s'écrase au sol puisque sa charge a été coupée grâce à la liaison de ses jambes par un fil filet. Malheureusement, cela ne le prive pas de se débattre. " Il est résistant ce con..."Je m'approche de lui pour essayer de le finir d'un coup. Levant mon poing, je m'apprête à lui donner une belle droite dans la gueule. De l'autre côté, le combat est plus que bien entamé. Essayant de coopérer avec, Violet aide Ike. Sa lame n'est pas assez longue, elle s'en rend compte alors que l'homme la dévie de son simple poing plusieurs fois. Ainsi donc, elle regarde le jeune chasseur de prime et lui demande. " Occupe toi d'attirer son attention... Je dois me concentrer."
Celle-ci se mis en retrait et rangeait sa lame avant de finalement fermer les yeux comme si elle recherchait de la sérénité. | | | | |
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| Jeu 4 Sep - 20:16
"Même combat, mais
méthodes… différentes."
Kobushi bouillonnait. Il fonça sans plus attendre sur sa Némésis, son katana tenu en garde haute, et frappa d’un grand coup vertical. Si Ike s’en sortait plutôt bien avec les armes à feux - quel modestie ! Haha ! – c’était une toute autre histoire avec les armes blanches ! Oh bien sur il savait se défendre, mais il était bien loin de la finesse, de la précision ou de l’aisance d’un bretteur né ! Aussi, il fut on ne peut plus soulagé de voir Violet-chan voler à sa rescousse et parer l’attaque frontale sans broncher. La force énorme de l’homme ne sembla même pas l’affecter, et Ike la soupçonna d’utiliser une certaine technique afin de rendre caduque cet avantage du rebelle. Il faudrait qu’il la regarde attentivement se battre, sans doute pourrait-il lui « emprunter » un petit quelque chose…
Laissant là ce plan infaillible, Ike se précipita à la rescousse de la marine lorsque le révolutionnaire redoubla de violence dans ses coups. À sa plus grande surprise, le colosse réussissait à s’occuper de ses deux adversaires en même temps ! Bon, ok, un et demi vu la manière dont Ike se démerdait… Mais quand même, il saluait la performance. Violet aussi était douée, ça ne faisait pas un pli ! Elle réussissait à anticiper les mouvements de Kobushi et à y réagir avec grâce et efficacité. Pas un mouvement inutile ne venait parasiter la danse d’acier de la jeune femme. Mieux encore, elle réussissait à contre-attaquer, évitant à l’ennemi de hacher menu Ike. Ce dernier… bin il n’était pas encore blessé, et il occupait lui aussi un peu l’épéiste. C’était déjà bien, non ?
Une attaque de taille manqua de faucher le chasseur de primes, qui sauta en arrière. Il se remit en garde bien vite et attendit la charge de l’homme, tandis que Violet-chan semblait pensive. Tout à coup, elle prit la parole et lança d’un ton autoritaire :
- Occupe toi d'attirer son attention... Je dois me concentrer. - Ouais, pas de souci ! lança Ike sans réfléchir. Attends, quoi ?!
Trop tard, l’orgueil de Kobushi en avait prit un coup. Voir celui qu’il prenait pour un clown le mépriser à ce point lui fit monter la moutarde au nez. De son côté, sa coéquipière avait carrément rengainé sa lame et fermé les yeux !
« Mais y sont pas bien dans cette famille ! », ne put s’empêcher de penser Wade. « Regarde devant toi, gamin ! », lui commanda Wilson.
Et, de fait, le rebelle le chargeait de nouveau, sabre au niveau de la taille, prêt à le couper en deux ! Aucune chance qu’Ike n’arrive à parer de la même manière que Violet-chan. Il fit donc à sa façon. Il saisit la chaise la plus proche et la balança à la tête du révolutionnaire. Ce dernier réussit à esquiver mais, avec ce terrain accidenté, dût stopper dans son élan, de peur de tomber à nouveau. L’air plus furax que jamais, il se rapprocha à grand pas d’Ike, tandis que ce dernier réfléchissait à toute berzingue afin de trouver un plan. Aucune solution brillante ne lui vint, aussi il se mit en garde et tenta de toujours placer une poutre, un meuble ou quoi que ce fut entre son adversaire et lui.
« Une idée, vite une idée, il me faut une putain d’idée ! »
Kobushi ne s’en laissa pas compter et, en quelques secondes, il fut de nouveau sur sa cible. Il lança une attaque verticale, mais ne rencontra que le vide. Le sol vola en morceaux, mais Ike se releva plus loin, après son rouler-bouler sur le coté. Il se remit en garde, l’esprit en ébullition. Se rapprochant prudemment, le révolutionnaire se fendit soudain d’estoc et Ike réussit à parer de justesse de son sabre. Il se retrouva alors au corps à corps, sans réellement le vouloir.
Ce fut à ce moment précis que l’illumination le frappa. Avant que Kobushi ne réagisse, il se saisit dans sa poche de son canard en plastique, piqué à l’aubergiste un peu plus tôt. Sans grande difficulté, il le fit apparaitre en un éclair, juste sous le nez de son adversaire et le fit couiner. Ce dernier fulminait tellement qu'il en perdait en lucidité. Il marqua un temps d’arrêt malgré lui, avant de jurer. Mais le mal était fait ! Profitant de ce léger temps mort, Ike colla un violent coup de pommeau dans le ventre de l’homme. Il s’écarta prestement, avant de voir le rebelle tituber et mettre un genou à terre, se tenant l’estomac après ce coup en traitre. Le révolutionnaire cracha un peu de sang, une expression douloureuse sur le visage. En même temps, après deux murs dans la tronche, son corps en avait peut être assez de se faire malmener… Sans oublier la balle qu'Ike avait fiché dans son bras gauche, un peu plus tôt ! Le mec n'en pouvait plus, c'était évident ! Sentant que sa chance tournait, Wade trouva le courage de la ramener une nouvelle fois en s’adressant à son canard :
- Bien joué, fidèle ami ! D’ailleurs, je ne t’ai pas nommé ! Tu seras donc « Ducky ». Et toi, Kobushi, tu viens de succomber au terrible « Ducky Strike » ! Vois comme ce canard est terrible. Il est petit, alors regarde bien. - Sale putain de clown ! Je vais te faire passer l’envie de rire !
Malgré tout ce qu’il avait enduré, l’homme se releva d’un bond. Son visage s’était transformé en un rictus de pure haine et un léger filet de sang s’écoulait de sa bouche. Wade en fit tomber son canard, de peur et de surprise. Il n’eut le temps de penser qu’un petit « Et merde… » avant que l’homme ne l'attaque. Il se défendit de son mieux, mais son adversaire était d'un tout autre niveau que lui au sabre. Fort heureusement, le révolutionnaire avait perdu beaucoup de force ! Kobushi feinta à droite, pour frapper à gauche. Ike lut la manœuvre et bloqua mais, d'un mouvement de poignet, le rebelle le désarma ! Même si les attaques de Kobushi avaient perdu de leur superbe, un sabre restait un sabre. Et, dans la majorité des cas, ça gagnait contre un corps sans défense. Ike sauta en arrière et se retrouva collé au mur. En dernier recours, il hurla à plein poumon :
- Violet-chan ! Arrête de prendre le thé et vient m’aider, bordel !
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Taito NowakiThe Wildest Lizard | Messages : 737
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| Sam 6 Sep - 13:26 Cette bataille était intense, mais touchait bientôt à sa fin. Approchant de ma cible, je m'apprêtais à lui mettre un coup dans le ventre ou le visage histoire de bien l'endormir. Malheureusement, il se mis à bouger très légèrement, prouvant qu'il était encore vivant. Tch... Grognant, je l'attrape par la nuque avec une main, tandis que l'autre s'élève vers le ciel. Pas question de le laisser s'échapper lui et sa petite prime. D'un coup sec, je l'enfonce dans le sol, provoquant au passage un beau bruit de craquement de plancher. Le voyant cracher un certain gerbe de sang, je me dis que ce coup devrait suffir et en effet, celui-ci suffit à le faire tomber dans les pommes. Mon acolyte blond reste sur le côté, rangeant ses nouvelles armes. Un de moins, plus qu'un et malgré son de notoriété, il ne semble pas être le plus facile à stopper. Violet se tient debout, comme en train de chercher la zen attitude, elle a les yeux fermés et se repositionne plusieurs fois en fonction des échanges entre Ike et l'autre homme. Fronçant les sourcils, elle ne semble pas trouver l'opportunité parfaite pour frapper. Ike est de plus en plus en difficultés, mais cela ne semble pas faire broncher la miss, bien au contraire. Elle cherche LE moment opportun pour frapper et cet instant se dessine. Faisant de petits pas très peu audible afin de s'approcher le plus possible de sa cible. Une fois assez proche et alors que le jeune chasseur de prime commence à geindre de plus belle, la belle se décide à agir. Ouvrant grand les yeux, elle use d'une de ses jambes pour se propulser au plus près de l'adversaire. Son katana sort de son fourreau d'un geste rapide, précis et puissant tranchant l'homme au niveau du torse, bien que retourné, cela fait qu'elle frappe le dos. Le coup réussis a pour effet de le faire se retourner et aussi rapidement que la première fois, elle frappe un second coup en ayant pour objectif de ranger sa lame et au passage, le trancher dans le même sens que le coup précédent. Cela fait, l'homme s'immobilise et semble ne pas supporter ces coups. Il est temps d'en finir... La belle ne réfléchis pas une seconde de plus et se penchant légèrement vers l'avant, elle saisir le manche de son katana et donne un grand coup dans son ventre qui fait plier en deux l'adversaire. Simple et efficace, ma soeur s'en donne à coeur joie visiblement. Se décalant, elle laisse l'homme tomber au sol comme une vulgaire merde qu'il est. Appréciant cette vision, j'approche tandis que ma soeur range totalement son katana dans son fourreau avant de déclarer à ces messieurs bien qu'ils soient K.O et sans doute inconscient. " Vous êtes en état d'arrestation."Cela fait un peu cliché, mais la miss a toujours été ainsi... Très voir trop formel dans sa manière d'être. Soupirant, je l'applaudis délicatement, la laissant se retourner suite à ces mots. " Joli spectacle soeurette..."Elle ne dit rien, se contentant de sourire en coin. Regardant nos prisonniers, je prend en main un de mes appareils de communication et je tente de communiquer avec la base marine la plus proche. " Ici le lieutenant Nowaki. Je viens vous informer d'une capture de deux révolutionnaires dont un qui est primé de quelques berrys... Nous passerons dans la journée afin de les livrer. "
Me retournant vers l'homme bizarre, je me contente de hausser les épaules ne sachant pas trop quoi lui dire. Merci ? Bon boulot ? Bienvenue à bord ? Plutôt crever... Secouant quelque peu la tête, je lui tends la main en espérant qu'il ne va pas l'ouvrir. De la tranquillité, voilà à quoi j'aspire... | | | | |
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| Dim 7 Sep - 2:13
"Même combat, mais
méthodes… différentes."
Ike vit son existence défiler devant ses yeux pour la deuxième fois de la journée. Kobushi leva son katana à deux mains, prêt à frapper. Soudain, un éclair d’acier attira l’attention du chasseur de primes. Violet-chan s’élança, main à la garde, dans le dos du rebelle et le trancha d’un coup rapide dans le dos. Surpris, la victime hurla et se retourna en hâte mais, avant qu’il n’ait le temps de réagir, la seconde coupe de la marine lui entailla profondément le torse. De son œil vif, Ike avait observé toute la manœuvre de la demoiselle et, déjà, il sentait le fruit du démon décortiquer les mouvements de l’épéiste. Cette technique particulière lui était inconnue : frapper pour rengainer dans la foulée ? C’était original et ça évitait de se faire désarmer ! Ouep. Ike ne regrettait pas d’avoir encaissé quelques coups !
De son côté, le rebelle finit par s’effondrer, après un grand coup de pommeau dans le ventre. Il jeta un dernier regard noir au chasseur de primes, avant de sombrer dans l’inconscient. Enfin, il mordait la poussière ! Malgré tout, ce mec l’avait impressionné ! Ike ne se croyait pas particulièrement fort, mais il était néanmoins confiant en ses capacités. Ce combat l’avait douloureusement ramené à la réalité : il manquait cruellement d’entrainement ! Il en tenait pour preuves son corps endolori, son souffle court et la difficulté qu’il avait éprouvé lors du dernier affrontement au sabre. Il allait devoir se bouger les fesses, et fissa, s’il voulait pouvoir se débrouiller seul…
- Vous êtes en état d'arrestation, lança Violet-chan d’un ton péremptoire.
La jeune femme était décidemment très à cheval sur l’étiquette. Il n’y avait surement pas moyen de l’inviter à boire un verre parce que, malgré tout, elle restait mignonne la petite. Dommage ! De son côté, Ike tentait laborieusement de reprendre son souffle et restait à moitié prostré par terre, exténué par son combat. Son ventre le faisait encore souffrir et il ne doutait pas qu’il avait écopé d’une pelleté de bleus… Malgré tout, il était assez fier de lui pour avoir tenu tête à ce rebelle car, de toute évidence, ce Kobushi n’était pas une petite frappe. Il fut tiré de ses pensées par Taito qui se fendit d’un léger applaudissement, et congratula sa sœur :
- Joli spectacle sœurette...
Cette dernière, décidément trop réservé au goût du chasseur de primes, se contenta de répondre par un sourire en coin. Ike ne put s’empêcher de penser que le marine était gonflé de ne féliciter que sa sœur ! C’était tout de même lui qui avait trouvé la petite bande, certes sur un coup de chance, mais quand même ! Pis c’était pas comme s’il s’était tourné les pouces en la laissant tout faire. Le frère de Violet-chan attrapa soudain un Den Den Mushi et appela la base locale pour leur signaler la mise au fer des révolutionnaires. Il se tourna ensuite vers Ike.
« Pas trop tôt… », lança Wade en pensée. « Il va s’arracher la gueule rien qu’en nous remerciant... Ça ne rend le compliment plus doux. », ricana Wilson.
Les deux larrons furent bien déçus. Taito se contenta de hausser les épaules, puis de secouer un peu sa tête, comme pour en chasser l’idée même de concéder quoi que ce soit à Ike. Il prit néanmoins la peine de l’aider à se relever d’une main, sinon amicale, au moins charitable. L’énergumène sur patte avait bien envie de lui jeter à la face ses quatre vérités, mais il était trop crevé pour s’énerver. Il se contenta de remercier le bonhomme, lui, avant de partir à la recherche de son canard « Ducky ». Il l’avait lâché quelque part pas loin, s’il ne se trompait pas. En quelques instants, il mit la main dessus, se baissa pour le ramasser, et le fourra dans une de ses poches. En se relevant, il aperçut quelques civils qui restaient cachés derrière des tables, ne sachant trop s’ils venaient d’être secourus ou de tomber de Caribe en Scylla. Sans doute la peur les rendaient cons, car Ike se souvenait clairement Taito avoir mentionné qu’il était lieutenant de la marine…
- Circulez, citoyens, leur lança simplement Ike, très professionnel pour le coup. Cette pièce a été pacifiée.
Ils ne demandèrent pas leur reste et détalèrent comme des lapins. Maintenant qu’il y regardait de plus près, le bar était en fait sens dessus dessous. Des tables retournées, des murs fracassés, un comptoir à moitié détruit, des entailles de sabres ou des impacts de balles en pagaille… Sans compter les bouteilles d’alcool brisées et éparpillées aux quatre coins de la salle. Le patron restait atone, le regard vide devant ce carnage. Ike l’aimait assez, même si c’était un piètre public pour les histoires. Le mec savait recevoir et n’avait pas tenté de virer le loustic parce qu’il sortait de l’ordinaire… Contrairement à un autre tavernier de sa connaissance. Malgré les objections de Wilson, Ike s’approcha du trio de marines et leur déclara sobrement :
- J’pense qu’une partie de la récompense devrait aller au barman, pour couvrir les dégâts. À ce propos, comment on s’organise pour se faire payer ? On va leur faire un coucou tous ensembles ?
À ces mots, Ike surprit du coin de l’œil l’air radieux du patron. Il entreprit alors de tout remettre en ordre, balayant les débris et épongeant le bon alcool qui imbibait déjà le plancher. Pour le coup, le chasseur de primes n’avait aucune intention de l’aider. Donner un peu de son fric, pourquoi pas vu le bordel qu’il avait foutu. Mais l’aider à ranger ? Eyh, c’était pas une femme de ménage !
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Taito NowakiThe Wildest Lizard | Messages : 737
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| Dim 7 Sep - 19:14 La capture est enfin terminée... Il ne nous reste plus qu'à emporter les corps à la base la plus proche. M'occupant de ce détail personnellement, j'en oubliais ce type. Ce chasseur de prime avait beau nous avoir aider, je m'en foutais royalement comme de ma première sucette. Moi ? Méchant ? Simplement moi, car je n'aime pas ce genre de coopération voulue ou non. En effet, même si je n'aime pas ça, j'avoue qu'il nous a été utile. Mais s'il désire une médaille, il peut se la mettre où je pense. Désormais, il ne nous reste que des choses administratives à faire, mais cet homme se mêle encore de nos affaires. Cela commence à me courir sur le haricot et avouons le, l'envie de lui montrer mes vrais pouvoir me pousse à me mordiller la lèvre de plus en plus fortement. S'il continu, je vais vraiment me transformer et lui montrer de près ma gueule de dinosaure. " Tai', on y va. "La belle prend les commandes. Sa voix me sort de mon état limite comparable à celui d'une transe. La fixant, je ne me fait pas prier et avance vers elle en trainant un des deux corps. Hotaru m'assiste dans la tache et nous nous apprêtons à partir. Malheureusement, l'autre gars n'a pas disparu comme je l'aurais souhaité. En effet, il ouvre sa gueule par rapport à l'argent qu'on devrais ramasser. Une partie pour le barman ? MEEEEEERDE !!! Grognant à cette idée, je me demandais ce qu'allait en dire ma soeur, et malheureusement pour moi, elle acceptait sans dire quoi que ce soit contre lui. Trop gentille, mille fois trop gentille. Et encore, je n'ai pas appris la nouvelle qu'elle énonce en cet instant. Elle rappel qu'ils ont conclu un marché comme quoi, IL aurait 50 %. QUOI ??? 50% de l'argent total ? Mais elle a craqué ma parole, et nous alors ? On va juste avoir droit à un merci une fois à la base ? Cette simple vérité me dégoûte comme jamais je ne l'ai été. " Fait chier..."Me contentant d'imaginer déjà cet argent qui allait dans les poches de ce gars, ça me rendais malade. Mais je n'avais pas mon mot à dire, et de ce fait, c'est ma soeurette qui ouvrait sa bouche. " Repasse dans la soirée au Q.G de la marine... Nous te donnerons ta part bien méritée. Encore merci de ta coopération."" ... Ouai... merci."" Merci énormément monsieur !! "Sur trois, deux sont enjoués. Que demander de plus hein ? L'idée de partager me donne envie de vomir, mais bon, je ne pouvais pas aller à l'encontre de ma soeur. Ainsi donc, je la laissais faire et prenais sur moi. Allant à la base la plus proche en restant sur nos gardes durant le trajet, c'est ainsi que se terminait notre rude journée. | | | | |
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| Lun 8 Sep - 1:18
"Même combat, mais
méthodes… différentes."
Ainsi donc, la première mission d’Ike, en temps que chasseur de primes prenait fin. Il n’était pas mécontent de s’être trouvé des alliés pour l’occasion, même s’il doutait que cette aventure déboucherait sur une collaboration quelconque. Il fut d’ailleurs surpris que les trois marines le remercient ! De toute évidence, il y en avait un qui s'arrachait chaque mot pour faire bonne figure, mais le chasseur de primes s'en souciait comme d'une guigne. Après ce bref échange, ils s’en allèrent, trainant à moitié les révolutionnaires dans la poussière pour les livrer à qui de droit. Pour sa part, Ike resta un instant dans le bar pour récupérer de ses émotions. Ce n’est que plusieurs - longues - minutes plus tard, que Wade se rendit compte d’un détail :
« Eyh, ce Taito là, je lui ai toujours pas rendu la monnaie de sa pièce pour le coup dans la douche ? Non ? » « Pas que je sache, bro’. Mais à vrai dire, on avait un peu autre chose à foutre jusque là ! », lui répondit Wilson.
Sur cette piqûre de rappel, Ike se dirigea d’un pas souple vers la base de la marine. De toute façon, il devait bien s’y rendre pour récupérer sa part de la récompense ! Il en profiterait afin de repérer où se dirigeraient les trois gugusses ensuite. Il lui serait sans doute impossible de se venger tant qu’ils seraient au sein de la base de la marine. Mais, après tout, il pouvait faire d’une pierre deux coups ! Une part de tarte vengeresse dans la bonne poire de Taito, et un ticket de sortie vers une autre ile. Les marines n’étaient pas censés se bouger le popotin un peu partout sur South Blue ? Toutes ces histoires de révolutions, ça devait bien les occuper, non ? Peut être même qu’il pourrait récupérer une ou deux autres primes en chemin… Faut dire que sa tête fourmillaient d’idées pour se retaper un équipement digne du super héro qu’il était devenu. Le seul problème, c’était que tout cet attirail allait lui coûter cher… Très cher !
C’est donc d’un pas assuré qu’Ike se rendit à la base de la marine, avec la ferme intention de découvrir où la petite famille Nowaki se dirigeait et de les suivre à leur insu. Mais bon, cette histoire là, ça ferait l’objet d’une autre aventure ! Parce que, sans rire, il avait eut tout son saoul de péripéties pour la journée !
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