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Lun 9 Juin - 15:28
« Au royaume des travestis les rois sont reines ! »
Erwin
Mal de crâne. L'impression qu'il se séparait en deux, ce n'était pas la même douleur que le lendemain de cuite, non c'était une douleur toute autre. Alors que je voulu porter la main à mon crâne j'en fus tout bonnement incapable, interloquée j'ouvris les yeux pour remarquer que je me trouvais attacher sur une chaise. Je soulevais un sourcil interrogateur tout en fouillant au fin fond de ma mémoire pour comprendre comme j'avais bien pu finir par en arriver là.
« C'est quoi ce bordel ?! »
Réfléchis Méli, réfléchis, retrace ce putain de chemin... Du rhum, oui, pour changer, un bar, un lapin, mais qu'est ce qu'un lapin vient ficher dans un bar ? Des femmes plus laides les unes que les autres, des flashs, seulement des flashs et rien de plus, impossible de remettre les choses dans leur ordre chronologique, impossible de me rappeler des choses telles qu'elles ont pu se dérouler, et ce mal de crâne lancinant qui n'arrangeait en rien les choses. Une porte ne tarda pas à claquer et la pièce au plafond bas ne tarda pas à être baigné d'une lumière artificielle, une ombre se découpa suivit de plusieurs autres qui entèrent à leur tour.
« Il est là, vous avez vu je vous l'avez bien dit, c'est sacrément bien fait on se tromperait presque, mais pour avoir eu un aperçu de son caractère dans le bar, je peux vous dire qu'il n'y a aucun doute à avoir, il faut percer son secret... Je veux la même opération ! »
Hein ?! Mais de quoi elles causent ces mochetés ? Je me penchais comme je le pouvais dans tous les sens à la recherche d'une autre personne dans la pièce qui auraient pu d'une manière ou d'une autre me donner des renseignements sur cet endroit. Mais non, il n'y avait personne, absolument personnes et ces... Hein ? Mais... Mais ce sont les mochetés du bar !! Elles s'avancèrent vers moi, me laissant tout le loisir de pouvoir les reluquer, trop de maquillage, mauvaise épilation, comment une femme pouvait être aussi laide et ne rien faire ? Sans parler des couleurs criardes qu'elles aborder. On se serait cru dans un mauvais film.
« J'peux savoir ce que je fous attachée ?! Puis vous êtes qui d'abord ? Enlevez-moi ces cordes immédiatement ou je vous jure que je vous réduis en charpie ! »
J'avais littéralement parlé dans le vide, c'était comme si je n'avais pas prononcé le moindre mot ou tout simplement qu'ils n'en avaient rien à foutre... La première personne a être entrée s'avança vers moi et vint poser sa main sur ma poitrine la tâtant sans aucune gêne.
« C'est fou comme ils sont bien fait ! Je veux les mêmes ! »
Je senti une colère noire monter en moi alors que je devenais rouge comme une tomate et me mis à me débattre comme je le pouvais alors que les autres surenchérissaient sur la beauté du travail accompli. A force de gigoter dans tous les sens je finis par faire tomber la chaise sur laquelle je me trouvais toujours attachée le nez droit sur le sol.
« Si jamais je me détache je vous fait la peau saloperies ! Je vais vous saigner jusqu'à la dernière goutte ! »
Et puis c'était quoi tout ce charabia, j'en pipais pas le moindre mot. Une opération, ils étaient bien fait non mais c'était quoi encore ce bordel ? Une fois de plus je me retrouvais dans un merdier pas possible, à croire que j'attirais sans cesse des personnes plus tarées les unes que les autres...
« Rolalala mais ce qu'il est susceptible je vous jure ! Tu devrais pourtant être fier du résultat obtenu on aurait presque cru que tu étais une vraie femme toute à l'heure au bar ! Mais ne t'inquiètes pas on a vite vu que l'on était du même bord ! Allez mes chéries on va lui montrer qu'il peut s'assumer avec nous ! »
Soudain je me sentis soulever du sol et l'on me libéra de ma chaise sans pour autant défaire les liens qui enserrés mes poignets, la dernière folle à avoir causé m'agrippa avec une force que jamais je n'aurais soupçonné qu'elle possède, elle me flanqua sur son épaule comme un sac de linge sale et parti d'un pas décidé à travers un couloir bas et sombre faiblement éclairé. Je manquais plusieurs fois de me prendre les lampadaires dans la figure tant elle ne faisait pas attention.
« LACHEZ MOI ! »
Je me mis à me débattre comme un diable, frappant et tentant de mordre ma ravisseuse comme je le pouvais sans grand succès apparent...
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Méliandre DeVitto
Erwin
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Mar 10 Juin - 14:52
Un pari perdu ?
La bouche grande ouverte, le cul en l'air, je baillai en regardant mon pied pendu au-dessus d'une table de bar, mon corps tout entier la tête en bas. Je ne portais pour habit qu'un simple caleçon, et vu la chaleur ambiante ça ne me dérangeait pas vraiment. Le seul problème qui m'arrivait à l'esprit était le regard lubrique des étranges femmes dont les habits aux couleurs douteuses ne mettaient en valeur que la façon dont leur poils semblaient héritées de celles des Yétis. J'évitai de croiser leurs yeux pétillant, me concentrant sur la seule personne à peu près normale du coin : un homme à la chemise blanche et en jean moulant qui n'avait pas tourné la tête vers moi depuis le début de la nuit. Je n'étais pendu là que depuis quelques minutes mais je sentais déjà mon corps ressentir les effets néfastes de la vie des chauves-souris. Je grognai un instant avant d'inspirer un grand coup, provoquant une réaction exagérée chez mes admiratrices. Leurs visages carrés et parfois un peu barbus ne me disaient rien, je ne comprenais pas pourquoi des femmes... Ah. Je mis mes mains vers le sol, à plat. Utilisant mon pouvoir, je fus à l'instant même au-dessus d'une table, me rattrapant avec mes mains préalablement positionnées, en position de poireau.
« - Couché ! Hurla une voix masculine. »
Mon regard eut à peine le temps de se tourner vers une culotte de grand-mère en gros plan que mon corps s'envola, s'encastrant contre le mur, m'emmenant une première fois au pays des rêves.
Je me réveillai quelques temps plus tard, sans trop savoir s'il s'était déroulé des minutes, des heures ou même des jours. Une chose était sûre, s'il s'était écoulé plusieurs jours, ces personnes n'avaient pas changées d'un iota. Elles me regardaient toujours avec le même regard obsédé par mon ventre plat. Ou alors... Je regardai mon caleçon un instant, toujours à sa place. Soulagé, je tentai de leur parler mais seul un petit bruit restreint sorti de ma bouche. Ils m'avaient baîllonnnés ? Apparemment, ça les amusait. Si l'horreur n'avait pas été à son comble pour moi, j'aurais sans doute pensé à mon compagnon de voyage, mais mes souvenirs de la veille étaient trop flous. M'avaient-ils drogué ? Avais-je perdu un pari ? La seconde option me rappela quelque chose tandis que je tentai de me lever pour leur faire face, d'homme à.... Quelqu'un d'autre. Peu importe leur sexe, on enlève pas des jeunes hommes en pleine puberté ou fin de puberté comme ça ! Et les traumatismes après ?
Alors que la plupart d'entre eux décidèrent de sortir, une nouvelle fournée entra dans le bar et l'homme qui me tournait le dos vint alors me voir, dévoilant un visage charmant, fin, malgré une coupe de cheveux très court... Là encore, j'étais totalement confus. Qui est-ce que ça pouvait bien être ? Je lui souris en tentant d'engager la conversation mais il mit un doigt sur ses lèvres en signe de silence, me faisant remarquer les cris sauvages et les menaces qui sortaient du couloir menant à la salle principale du bar. Au même moment, je lançai d'une voix énervée :
« - Où est mon ami ?
- Ton ami... ? Me répondit la voix d'une femme mal épilée. Tu veux parler du jeune homme d'hier soir ? Son attirail de femme était vraiment très bien fait, mais cette hargne... J'en frémis encore.
- Un attirail de... Mais bien sûr ! C'est vous qui l'avez habillé comme ça ! Rendez-le moi, maintenant !
- Arrête de crier, tu as perdu un pari, tu es à nous pour toute la journée jusqu'à Minuit, Cendrillon. »
Le sourire qui apparut sur son visage me jeta un froid et je me souvins cette fois-ci que je ne m'étais pas déshabillé par moi-même... Mais qu'avaient-elles en tête ?
Erwin
Méliandre DeVitto
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Mer 11 Juin - 18:00
« Au royaume des travestis les rois sont reines ! »
Erwin
Je frappais son dos avec mes coudes mais pourtant l'horrible femme ne semblait rien sentir, c'était bien ma veine après avoir rencontré un mec avec une tête de nounours me voilà prise au piège par, par je ne sais diable quoi au final, car il fallait bien l'avouer si il s'agissait réellement de femme mère nature avait été une vraie saloperie avec elles car elles n'avaient rien pour elles les pauvres ! Je dirais même qu'elles étaient ma foi sacrément repoussante !
« Mais tu vas me lâcher espèce de transsexuel ou je ne sais quoi ! ERREUR DE LA NATURE POSES MOI ! »
« Oh mais vraiment quel charretier celui là ! C'est pour cela que l'on t'a percé à jour, non mais il va vraiment falloir que l'on te réapprenne les bonnes manières sinon tu ne seras jamais pris pour une lady ! »
Mes cris n'arrangeaient rien à mes maux de crânes, mais pour tout dire je n'en avait rien à cirer, je ne voulais qu'une chose arriver au plus vite à m'extirper de là, ces bonnes femmes étaient complètement folles à lier, et depuis quand est-ce-que l'on traitait les gens de la sorte ?! Je n'avais pas énormément de savoir vivre ni même d'éducation mais là franchement on frôlait l'irrespect total ! Une lady ? Mais c'était quoi encore ces conneries ? Je n'avais jamais été une lady et je ne le serai jamais ! J'étais une femme certes, mais avait on réellement besoin de ressembler à toutes ces gourdes que je croisais sans cesse dans les grandes villes pour être une femme ? Foutre que non ! Finalement alors que l'une des horreurs me remettait un coup sur la tête avec un de ses gants nous quittions le couloir et je me retrouvais dans une pièce qui me sembla immense et dont la lumière beaucoup plus violente que celle du couloir me brûla les yeux quelques instants le temps de me réhabituer à la luminosité. Alors que je commençais à y voir plus claire je me retrouvais subitement balancée sur le sol à côté d'un illustre inconnu.
« Mon dieu qu'ils sont beaux ! Je sens que l'on va bien s'amuser cette nuit ! Rolalala on devrait les intégrer dans le show je suis certain qu'ils feraient un malheur !!! »
J'ouvris de grands yeux ronds, puis tournais la tête vers l'inconnu, ce n'était guère plus qu'un môme, un ado ou je ne sais quoi, il était lui aussi de la parti ou se retrouvait il également là sans réellement savoir ce qu'il y faisait ? Quelque chose me disait que la nuit allait être sacrément longue, d'une manière ou d'une autre il allait falloir que j'arrive à me détacher... Je baissais les yeux cherchant éventuellement à pouvoir atteindre mon fouet ou même un de mes pistolets pour arriver à créer chez ces énergumènes un vent de panique mais, mes yeux se posèrent sur... rien. Je sentis une vague de colère m'envahir et découvris mes crocs, ils ou elles avaient osés m'enlever mes bébés. J'avais l'impression de me retrouver complètement nue sans eux. Un feulement sorti de ma gorge alors qu'une lueur assassine passait dans mon regard incandescent. J'allais les déchiqueter un par un, ou les faire s'entretuer, dans tous les cas ils ne l'emporteraient pas au paradis ! Sans compter que toute jeune vampire que j'étais j'avais encore un mal fou à me contrôler totalement... Cette fois-ci je n'aurais aucun remords si il devait arriver quoique ce soit... Je finis par me retourner vers le môme :
« Hey toi, tu les connais ces tarées ? Qu'est ce qu'on fiche ici ? Roooh et puis je m'en fou ! J'me tire d'ici ! »
Ni une ni deux j'entrepris de ronger mes liens avec mes crocs, de toute façon dans les situations comme celle-ci tous les moyens étaient bons pour s'en sortir. Alors que je me mettais à ronger plus ou moins comme je le pouvais mes liens, je me pris un magistral coup dans la mâchoire pour me faire lâcher la corde qui m'envoya voler quelques mètres plus loin atterrissant contre une espèce d'estrade.
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Jeu 12 Juin - 0:10
It's not show time.
On venait de jeter une jeune fille à mes côtés, comme on aurait mis violemment un sac à patate dans une cale. Les commentaires allaient bon train, commentant nos physiques en dévoilant une partie de leurs intentions qui me hérissa le poil : un show. Un spectacle dans lequel nous jouerions... Je n'avais pas envie de le savoir. Les regardant avec des yeux plus noirs que jamais, je tentais de me défaire de mes liens quand la jeune femme se mit à beugler, me demandant des informations en n'en ayant au final rien à faire de ce que je pensais. Elle se reçut alors un coup dans le visage après avoir essayer de ronger ses liens. Si j'avais été de leur côté j'aurais pu penser "C'est ça, ça lui apprendra !". Mais ça m'indignait juste. J'aurais voulu la défendre, non parce qu'elle était une fille - les filles étaient aussi à même à se battre que les hommes - mais à cause de notre situation commune. On était des victimes maltraitées, et elle comme moi ne devions avoir qu'une seule envie : Se barrer d'ici. L'homme à l'apparence féminine s'était mis à bouger en rejoignant d'autres personnes habillées en femme. Ils n'arriveraient pas à me faire devenir l'un des leurs, mais je n'irais nul part sans mon ami. C'était là mon dilemme. Je décidai donc de pousser une seconde gueulante :
« - Où est mon ami ?
- Ô mon dieu, il n'a pas les yeux en face des trous ce jeune homme... Mais il est là ton ami, juste à côté de toi, imbécile ! »
Je regardais de chaque côté, tournant la tête plusieurs fois d'affilés en fronçant les sourcils avant de me retourner, le regard rempli d'espoir. Mais il n'y avait personne. Pas la moindre trace de mon compagnon de voyage. Intérieurement, je rageais. J'avais envie de tous les enfermer dans une cage et de leur faire ressentir la détresse dans laquelle je me trouvais actuellement. Mais ce n'était pas dans mes cordes... Et si j'essayais de m'enfuir, j'avais peur qu'ils ne fassent du mal à mon ami. Je leur adressai alors un long regard énervé avant de reprendre sur un ton plus colérique, rageant littéralement :
« - Vous avez perdu la boule, ma parole ?! Je vous ais dit très clairement que je voulais mon ami, pas une baudruche prête à éclater à tout instant... Sans vouloir vous offenser, ajoutai-je en me tournant vers la jeune femme. »
La femme laide en face de moi me dévisagea à son tour quelques secondes avant de me tapoter le haut du crâne. Elle me tourna alors le dos, dévoilant des mollets couverts de poils rasés qui tentaient de repousser, plus durs et noirs. Je fermais les yeux devant cette vision d'horreur, essayant de l'effacer de ma mémoire le plus rapidement possible. Un bien pour un mal, puisque j'entendis immédiatement une musique de cabaret qu'une voix masculine attachée à un corps féminin, comme majoritairement ici, commenta en précisant qu'elle serait parfaite pour le soir même, et qu'il ne restait plus qu'à entraîner les mascottes... En précisant qu'au pire une cage et des chaînes plairaient aussi au public dans la partie la plus tardive de la soirée. Ce qui ne pouvait signifier qu'une seule chose.
Devenant blanc comme un linge, je me tournais lentement vers la jeune fille que je venais d'insulter, balbutiant faiblement :
« - Ce sont des monstres... Ils vont nous utiliser pour un spectacle sadomasochiste, on est foutu. MIU ! MIUUUU ! Hurlai-je alors, les yeux remplis de fines larmes, la voix déraillant. »
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Jeu 12 Juin - 15:09
« Au royaume des travestis les rois sont reines ! »
Erwin
Je crachais du sang, bon dieu que cette chose avait de la force, ce ne pouvait pas être une nana y'avait pas à tergiverser plus longuement, et puis à en juger les mollets poilus qui accompagnaient pas mal de ses congénères je ne m'étais pas réellement trompée en parlant de transsexuels... Décidément je commençais à accumuler les rencontres étranges depuis que nous avions mis les pieds sur cette fichues île... Non vraiment il était temps que l'on se tire d'ici et vite fait, que je retrouve enfin le M.O.T et sa vieille barre prête à finir en miette au moindre choc. Le môme ne tarda pas à rouvrir à son tour sa bouche l'air quelque peu perdu même si de la colère pouvait se deviner dans l'intonation de sa voix. Son ami ? Il y aurait donc quelqu'un d'autre ici ? Si c'était le cas peut être que tout espoir n'était pas encore perdu et que l'on allait enfin pouvoir leur remettre les idées en place ! Mais ma joie fut de courte durée lorsque je compris aux dires de l'immonde chose au sexe indéfinissable qu'en terme d'ami ils parlaient de moi et avant que je ne puisse dire quoique ce soit l'adolescent repris la parole plus enragé que jamais depuis que j'avais « posé » les pieds dans la salle.
Une baudruche prête à éclater à tout moment ?! Non mais pour qui ils se prenait ce môme ?! Alors que je m'apprêtais à lui envoyer un bon coup de pied derrière la tête il se retourna pour s'excuser, m'arrêtant ainsi en plein geste, je reposais mes pieds attachés l'un avec l'autre au sol, l'air de rien. Les autres enchainèrent sans que je ne comprenne réellement ce qu'ils disaient, j'avais l'impression que quelqu'un avait réussi à s'infiltrer dans ma tête et s'amuser à y donner de grands coups de marteau ou quelque chose du genre. La voix du môme raisonna une fois de plus mais cette fois j'avais l'impression d'entendre un animal apeuré plus qu'autre chose, il me fallu d'ailleurs un petit moment avait d'arriver à assimiler réellement chacun des mots qu'il avait prononcé.
Spectacle sadomasochiste ? WHAT ?! J'ouvris de grands yeux ronds, non franchement cette fois il fallait arrêter les conneries, il était absolument hors de question que je participe à quoique ce soit de ce genre là. Visiblement leur cerveau se trouvait être encore plus ravagé que je n'avais pu l'imaginer. Le gamin était en train de craquer littéralement, il fallait lui remettre les idées en place, cette fois-ci je n'hésitais pas un instant et lui envoyais un grand coup derrière la tête avec mes pieds, me retrouvant sur le dos :
« Ça va pas non ! C'pas le moment de flancher là ! Tu veux vraiment les laisser faire et terminer dans une cage ?! Reprends toi bordel ! »
Alors que je terminais ma phrase, un des individus s'approcha de moi et vint coller son visage tout près du mien me laissant tout le loisir de pouvoir admirer à quel point il était immonde, sa barbe commençait à repousser drue et foncée, trop de maquillage, tout était trop, on se serait cru dans un mauvais film, il en était même difficile à croire que je ne me trouvais pas dans un cauchemar.... Je me pris un coup sur la tête une fois de plus :
« C'est vraiment moche tout ça ! Tu vas finir par l'abimer !!! Tout ça par jalousie hein ! »
Ils commençaient sérieusement à tous me taper sur le système, sans compter son espèce d'haleine fétide, on aurait pu croire qu'il venait d'avaler un rat mort, c'était à vomir. Je ne le quittais pas des yeux, il était absolument hors de question que je baisse les yeux devant cette chose, plus il/elle parlait plus son visage s'approchait, découvrant peu à peu sa gorge. Un sourire mauvais s'afficha sur mes lèvres, vas-y encore un peu, plus que quelques millimètres... Soudainement je donnais un accoue pour me relever un peu et mordis violemment dans la jugulaire de mon vis à vis et à peine quelques secondes plus tard il tomba au sol inerte, totalement vidé de son sang. Un filet du liquide carmin s'écoulait de la commissure des mes lèvres.
« Beurk, vraiment dégueulasse... »
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Jeu 12 Juin - 22:36
Grand moment de retrouvailles.
Il n’aurait pas dû faire ça… Nous capturer, s’avancer vers cette jeune femme, mettre sa jugulaire à portée de ses crocs… Se laisser vider de son sang et mourir. Je regardais la scène se dérouler devant moi, presque impuissant, sans la volonté d’agir. Des gens mourraient tous les jours, dans des guerres, au coin de la rue. Ça pouvait être notre vieux voisin dont l’odeur de décomposition envahirait en quelques jours chaque coin de notre appartement solitaire, ou celui qui traverserait la rue, renversé par une calèche, écrasé par des chevaux, la tête réduit en un amas de bouillie informe. Je regardais le cadavre à terre, me rappelant brièvement des cours d’anatomie que j’avais pris sur Grande Line, quelques années plus tôt. Il ne se passait malheureusement pas un mois sans que je ne voie un nouveau mort. Cela me prouvait à quel point la vie était fragile, et je ne pouvais, malgré ma peur de voir ma vie se terminer prématurément, en vouloir à celle qui venait d’assassiner cette personne. Je ne me mis pas à prier pour son âme, ayant mieux à faire actuellement. Les yeux des femmes s’étaient écarquillés en grand et leurs visages déjà difformes s’étaient figés dans une expression de terreur intense. Avaient-ils l’intention de mettre fin à la vie de la jeune fille ? Même si la défendre n’était pas dans mes options, une fois qu’ils en auraient fini avec elle, rien ne me prouvait qu’ils me laisseraient vivre une seconde de plus. Je souris en coin, à moitié dégoûté par la lividité cadavérique de la créature au sol, voulant me frotter le dos du crâne à cause du coup que la tueuse m’avait donné quelques secondes plus tôt. Miu était quelque part, j’en étais certain, mais où ? En voyant l’homme à l’apparence féminine s’avancer, j’entendis un bordel pas possible provenir du couloir par lequel avait été amenée la jeune fille. Et tout à coup, elle s’ouvrit en grand, laissant une petite créature en partie verte, avec des oreilles hautes et des pattes très courtes sauter partout, esquivant les personnes qui tentaient de les attraper. Je souris alors, rayonnant, me libérant de mes liens en me téléportant au-dessus et me dirigeant vers mon ami que je serrai dans mes bras. Il était de retour, à mes côtés, Miu.
« - Enfin, tu es là, mais… »
Je constatai avec un air dépité son accoutrement. Il était habillé en fille… Une robe rose avec beaucoup de froufrous, plusieurs couches d’épaisseur et une couronne sur la tête. C’était donc à ça que ressemblerait une Miu avec une couche de rouge à lèvres. Lui tapotant la tête, je vis ses petits remplis de larmes me supplier lui retirer cette attirail. Le rouge à lèvre, j’étais à peu près sûr de ne rien pouvoir y faire sans un peu d’eau et de savon, ce qu’il n’allait sûrement pas apprécier. Mais les vêtements… Tout en esquivant un coup de pied d’une femme-yétis, tellement poilue qu’on aurait pu la confondre avec un homme portant une robe, je téléportai Miu avec moi, sans la robe. Il se retrouvait à nouveau nu. Et heureux. Un vrai nudiste celui-là ! J’étais béat. Et malgré le fait que la jeune fille ait tué des gens, je consentis à la libérer, bien que le show qu’on avait fait lui avait sûrement permis de se libérer de ses liens.
« - On dirait qu’on est dans la même panade, ça te dirait qu’on se barre d’ici ? Lui lançai-je en observant nos probables adversaires, »
L’homme féminin se dirigea vers moi, roulant du cul et s’arrêtant à une distance respectable de sécurité. Apparemment il n’était pas très heureux de mon attitude, mais comme ils n’hésitaient pas à kidnapper des gens, je doutais fortement de leur appartenance au Gouvernement Mondial. Cela ne m’attirerait donc aucun problème en dehors de cette île. Il se mit alors à faire une moue étrange, ses yeux prirent une apparence des plus déconcertantes tandis qu’il semblait se déformer de toute part, ressemblant à une statue de Vénus. Et c’est alors que je vis ses seins pointer en dessous de ses vêtements. C’était une femme ? Un instant de choc et mon cerveau enclencha une réflexion intense qui aboutit sur un seul et unique mot : Travestis. Nous étions donc entourés par une communauté de travestis. Je baissai la tête, déçu de ne pas avoir compris plus rapidement de quoi il en retournait. Pour ma défense, je ne me souvenais pas en avoir rencontré par le passé. Il interpréta différemment la chose puisque sa déception se ressentit dans ses paroles :
« - Mon charme ne fonctionne pas, ce jeune garçon est peut-être énuque. »
Hein ?!
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Ven 13 Juin - 1:02
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Erwin
Profitant de la terreur générale provoquée par la mort de l'horrible pseudo bonne femme je me trainais comme je le pu jusqu'à un morceau de verre probablement oublié lors du ménage qui aurait dû être fait la veille et commençais à frotter les cordes contre. Ils semblaient tous totalement figés mais tout cela ne durerait pas, il fallait faire vite, profiter de l'opportunité qui s'offrait car une chose était certaine lorsqu'ils reprendraient tous leurs esprits ils allaient vouloir me dépecer vivante sans aucun doute... Alors que je finissais enfin de retirer la totalité de mes liens une bruit se fit entendre et une espèce de bestiole non identifiée pénétra dans le lieu. Il portait un bien étrange attirail ressemblant énormément à celui de nos amis aux goûts douteux, cette étrangeté aurait elle elle aussi était victime de ces déséquilibrés mentaux ? Oui à n'en pas douter... Le môme sembla tout heureux de retrouver cette étrange petite bête perdue au milieu de tout un tas de froufrous. Ce devait être ça son... ami. C'était une notion étrange que de porter autant d'amour et de considération à une si petite chose qui visiblement n'était pas doué de parole, je portais de l'affection à mes propres compagnons à poils mais il semblait pourtant y avoir quelque chose de spécial entre ces deux là...
Mais ce n'était pas le moment de se poser des questions sur les sentiments et liens qu'il pouvait exister entre deux personnes. De toute façon les sentiments ce n'était pas vraiment une chose dans laquelle j'excellais... Me lâchant de la contemplation de tant d'amour je profitais de ma condition et de l'opportunité que m'offrait la nuit pour parcourir la salle d'une vitesse hallucinante à la recherche de mes armes, mais elles étaient absolument introuvables. Je commençais à sentir la colère monter en moi, il était hors de question que je me tire sans mes joujoux... Alors que j'avais entrepris de retourner absolument tout dans la pièce la voix de l'inconnu me tira de mes recherches. La même panade ouais, il y avait des chances, mais si je ne trouvais pas vite mes affaires il y avait des chances pour que la panade ne dure pas longtemps encore et que tout ceci se termine en bain de sang. Je lui adressais un simple grognement en tant que réponse à sa question avant de passer derrière le bar à la recherche de mes affaires.
« Où sont mes affaires ?! »
Alors que ma colère commençait à se faire des plus noires, je rejoins mon acolyte d'infortune et soulevais un sourcil interrogateur en voyant l'homme-femme au visage complètement déformé et absolument repoussant.
« Qu'est ce qu'il fait cet abruti ? »
Ce n'était vraiment que des rigolos et rien de plus, du menu fretin j'en étais même dégoutée d'avoir été attachée et kidnappée par de telles personnes, s'en était vraiment déshonorant... Alors que j'attrapais le brun par le col pour le trainer à travers les couloirs à la recherche de la sortie, les rideaux de l'estrade s'entrouvrir laissant entrer une immense drag queen bodybuildée dont la tenue en cuir moulait chaque partie de son corps, il tenait en laisse deux autres individus à quatre pattes avec une espèce de boule en plastique dans la bouche.
« C'est quoi encore ce délire ?! »
J'avais vraiment l'impression d'être tombée dans un asile psychiatrique, la drag queen s'approcha de nous l'air visiblement énervée...
« Je peux savoir ce qui s'est passé ici ? Je croyais que tout était prêt pour la soirée de ce soir !! Je vous rappelle que du beau monde vient ! »
Elle se stoppa au niveau de la dépouille et la fixa d'un air dégouté :
« Et puis nettoyez moi ça ! »
Son regard lubrique finit par se poser droit sur nous, j'avais un mauvais pressentiment, nous n'étions pas encore parti c'était une certitude... Les hommes-femmes tremblaient de toute part ce devait être leur espèce de chef ou je ne sais trop quoi, en tout cas il semblait leur inspirer un respect voir même une certaine crainte... Ses « chiens » humaient le sol dans notre direction, leurs ongles griffaient le sol alors qu'ils tentaient de s'extirper de la poigne de leur maitre...
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« There's something wrong with me, and I hear it in the way you say no really it's okay, you say there's something wrong with me I know so go away ... »
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Méliandre DeVitto
Erwin
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Ven 13 Juin - 21:47
Serviteur ?
Ah… La jeune femme kidnappée me tenait par le col, et c’est presque étouffé que je remarquai que les rideaux venaient d’être tirés sur la scène. Un homme en tenue moulante, mettant en avant ses attributs masculins, sembla faire taire l’assistance et chaque personne émettait apparemment une grande crainte envers cet individu. Intéressant. Je le regardai, impatient de voir de quoi il était capable, protégeant Miu dans une étreinte tandis que je me remettais en position plus confortable. La remarque ma camarade d’infortune était vraiment appropriée. « Délire ». Si c’était parce que je ne m’étais jamais confronté à ce genre de personnes, je n’étais porté par aucun préjugé sur leur communauté. En revanche, leur attitude me permettait de les caser dans les gens carrément dangereux et à éviter. L’homme s’avança vers nous, d’un pas sûr et qui me sembla faire trembler la scène. Son attitude envers le cadavre me sembla un peu trop désinvolte, mais malgré tout, ce fut son regard qui m’effraya le plus. Il nous disait derechef que nous avions encore des affaires à régler ici, et même si j’étais contre le fait de tuer, si cette jeune femme pouvait donner un coup de crocs dans la carotide de ce géant…
Un autre élément m’interpella : deux hommes munis de colliers à pointe donnant sur un fil qui devait servir de laisses grattaient le sol, le cul à l’air, une tenue très légère leur couvrant le corps. Ils avaient l’air plutôt faible, assez maigrichon et relativement petit. Qui plus est, ils devaient avoir le même âge que moi. Et le regard de l’homme en cuir ne m’inspira rien de bon quand il chuchota quelque chose à ses sous-fifres, quelque chose que je n’entendis pas mais qui devait ressembler à un « Je vais en faire mon nouveau jouet. ».
Mais son regard s’arrêta plus spécialement sur ma camarade du jour, et il la détailla progressivement de la tête au pied. L’atmosphère qui se dégageait autour de l’homme était relativement oppressante. Et quand il fit à nouveau un pas vers moi, je sentis intérieurement qu’il s’attendait à ce que je vienne lui coller aux jambes ne l’appelant ‘Maître’. Mais j’étais bien loin de la vérité. Son sourire devint plus sympathique quand il s’adressa à la jeune femme :
« - Toi, tu es vraiment un joyau brut, quel est ton nom ? Tu sais, ce garçon à côté de toi… Il pourrait faire un excellent chien. Si tu veux, je peux t’apprendre à le dompter. »
Si j’avais pu, ma mâchoire m’en serrait tombé. Des travestis commencèrent à baragouiner dans leur coin quelques insultes et avertissements, apparemment « outrés » de ne pas avoir été choisi pour un tel « privilège ». L’avantage, c’est que quand on est chef, on peut faire ses caprices sans avoir à se frotter à la fureur des autres, ou alors il suffit de leur dire de se taire et ils s’inclinent en bons subalternes. Je voulus protester mais encore une fois l’homme en cuir prit la parole en claquant dans ses mains, s’adressant au reste de la salle sur un ton autoritaire et gras :
« - Qu’est-ce que vous faites encore là, bande de mollassons ?! Allez préparer le spectacle ! »
Je déglutis en me reculant légèrement avant de sentir une odeur étrange dans l’air. Du parfum ? Je me retournai et vis un travesti s’approcher doucement, ses deux mains crochues qui essayaient de se diriger vers moi… Avant de rencontrer une chaise qui lui arriva en plein dans la tête, l’emportant au sol tandis que le chef baillait, son bras encore levé à cause du lancer qu’il venait d’effectuer.
« - Ne touche pas au serviteur de ma nouvelle favorite ! S’exclama-t-il en faisant un clin d’œil à la jeune fille. »
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Méliandre DeVitto
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Jeu 26 Juin - 12:49
« Au royaume des travestis les rois sont reines ! »
Erwin
Je n'aimais pas le regard de cet homme, il y avait en lui quelque chose de malsain, d'extrêmement malsain même... Je sentais tous mes muscles se raidir au fur et à mesure qu'il s'avançait vers nous, son regard me balaya de haut en bas sans la moindre gêne, comme si cela était tout à fait normal, j'avais l'impression désagréable qu'il me déshabillait du regard, des fourmis commencèrent à se faire ressentir dans mes doigts, ces mêmes fourmis qui généralement précédées normalement le moment où je me saisissais de mes armes et ni plus ni moins flinguais tout le monde, sauf qu'à présent je n'avais absolument rien sur moi... Son sourire pris finalement des airs sympathiques choses qui me révulsa encore plus, cela ne correspondait absolument pas avec son attitude précédente me poussant encore plus dans la méfiance que je n'avais pu l'être auparavant.
« Méliandre... Un chien ?! Mais vous êtes complètement cinglé ma parole ce n'est qu'un môme ! Rendez moi mes armes c'est la seule et unique chose que je souhaite venant d'un taré comme vous ! »
S'élevèrent alors un amas de voix en colère, je leur aurais bien gueulé qu'ils pouvaient prendre ma place quand ils le souhaitaient car être la « favorite » de ce dégénéré était bel et bien ma dernière envie ! Je n'arrivais même pas à comprendre ce qu'ils pouvaient bien trouver à ce gars, si ce n'était sa stature il ne semblait ne rien avoir de si extraordinaire... Si ce n'est un talant pour faire augmenter la haine que ces travestis semblaient me porter. Il allait falloir se tirer de là et vite. Alors que mon cerveau tournait à plein régime pour trouver une hypothétique solution l'énergumène tapa dans ses mains et demanda à ce que l'on préparer le spectacle. C'était quoi encore cette connerie, plus le temps passait et plus j'avais l'impression de me trouver dans un asile de fous...
J'eus juste le temps de me jeter au sol, atterrissant aux pieds de l'adolescent alors qu'une chaise filait dans l'air et vint percuter la tête d'une des affreuses bonnes femmes qui tentait de s'emparer du garçon. Les mains posaient sur le haut de mon crâne pour me protéger je rouvrais les yeux et aperçu le morceau de verre trainant non loin de là. Une idée complètement débile me vint alors à l'idée, je ramassais le dit morceau aussi discrètement que je le pu et le fourrais tout en me relevant dans la main de mon compagnon d'infortune avant de murmurer à son intention :
« Prends ça et fait semblant de me prendre en otage ou je ne sais quoi, fais en sorte qu'il prenne peur pour ma vie. »
Les chances de réussite, je n'en savais fichtre rien, il fallait juste trouver un moyen pour trouver la sortie et mes armes, après une fois dehors ou du moins dans les couloirs les seules choses qui pourraient nous sauver serait notre sens de l'orientation et surtout notre rapidité à décamper ! Mais je doutais fortement que ces personnes nous laissent gentiment nous évader surtout qu'ils semblaient avoir de bien meilleurs plans pour nous. Je ne savais pas ce qu'il en était pour le môme mais personnellement je ne souhaitais pas le moins du monde me retrouver affublée d'horreur comme ce qu'ils portaient ou dieu seul sait quoi encore ! Et surtout je ne voulais pas que les autres s'en aille sans moi, il était absolument hors de question que je me retrouve seule ici sans compter que le jour où Hato reviendrait ce serait auprès d'eux et je ne souhaitais pas une fois de plus devoir écumer les mers sur je ne sais quelle barque à leur recherche. Si il ne se bougeait pas c'est moi qui le prendrait lui en otage et cette fois-ci ce ne serait pas pour de faux, c'était mesquin probablement petit mais je ne comptais pas passer ma vie ici, s'il n'en était pas capable, je prendrais les commandes et me tirerais d'ici avec ou sans lui après tout je ne le connaissais ni d'Ève et d'Adam et je doutais que pour le moment il souhaite faire connaissance ou toute autre chose. Bref il était temps de déguerpir.
« L'âme n'a pas de secret que la conduite ne révèle. »
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Jeu 26 Juin - 20:45
Levez les mains et tous à poils !
La tactique improvisée de l’adorable jeune fille à mes côtés avaient ses chances de fonctionner, même si elle pouvait tout bêtement nous faire revenir à la case départ. La prendre en otage, tester l’importance qu’elle représentait à présent aux yeux des kidnappeurs. Une telle beauté, un tel phénomène, avait-il une chance de prendre le pas sur la logique ? Nous allions bientôt le découvrir. Je saisis le morceau de verre en évitant de me couper, attrapai la vampire par le bras, et la tirai non sans difficultés devant moi, me mettant sur la pointe des pieds pour tenter de mettre le morceau sous sa gorge. Comme ça, j’avais l’air bien malin. Miu, lui, parut étonné de mon geste et s’apprêta à sauter sur moi pour m’empêcher de commettre l’irréparable quand je dis d’une voix puissante, pourtant légèrement juvénile à cette instant, portée vers l’aigu à cause du stress :
« - Posez vos armes à vos pieds, et après ça si un seul d’entre vous ose bouger le petit doigt, ne serait-ce que pour boire son thé, je coupe la gorge à la donz… au monsieur ! »
Espérant qu’ils soient pris au piège, et je regardai leurs expressions se décomposer une à une avant qu’ils ne déposent réellement leurs dangereux outils devant eux : l’un d’entre eux laissa tomber presque deux mètres de chaines en métal de sa taille, provoquant un bordel monstre. Si j’avais pris peur, j’aurais pu faire un faux mouvement et réellement la tuer, mais je tentai d’être méticuleux. Lorsque le chef eut à son tour laisser tomber les armes à ses pieds, il attacha ses deux serviteurs à ses chevilles et leva les mains, dévoilant des jambes mal rasées et des bras sous lesquels la forêt vierge avait décidé de loger. Je fronçai les sourcils en bougeant la tête autour de moi, attendant le coup fourré. Maintenant il fallait… Qu’est-ce qu’on allait faire ?
« - Nous ferons ce que tu voudras, mais ne la blesse pas ! »
Apparemment, ils avaient vite retourné leurs vestes, la traitant avant de tous les noms et faisant à présent comme si elle était des leurs. Je compris que la situation était à notre avantage, mais avant de partir il fallait que je sache si la fille à mes côtés avait autre chose à faire, qui n’impliquait pas le carnage de toutes les personnes dans cette pièce, bien que très tentant. En tenant le morceau de verre, ma main commença à faiblir, alors je dis à ma camarade d’infortune :
« - Si tu as besoin de quelque chose avant de quitter ce monde, c’est maintenant ou jamais ! »
Mais pourquoi j’étais encore là moi ? Je pouvais tout bêtement utiliser mon pouvoir pour m’enfuir, à présent que tout était sous contrôle. Et si je l’emmenais avec moi… Je crois qu’elle me tuerait sans réfléchir, m’arracherait la gorge si le final ne la satisfaisait pas. Au moins, nous n’avions pas à subir le spectacle de la soirée ! En fronçant les sourcils, je constatai qu’autour de moi, les hommes s’étaient tous détendus, peut-être prêts à collaborer aux demandes de leur nouvelle reine : Celle qui s’était nommée Méliandre, la reine des Travestis, confondue avec un jeune homme très bien habillé aux manières bourrues.
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Méliandre DeVitto
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Ven 27 Juin - 11:17
« Au royaume des travestis les rois sont reines ! »
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Finalement il avait fini par se décider à agir, mais pour tout dire plus les secondes passaient plus je commençais à me dire que j'avais franchement eu une idée à la con. Non sérieusement comment allaient ils pouvoir prendre au sérieux une prise d'otage par un môme qui plus est plus petit que moi et dans l'obligation de se mettre sur la pointe des pieds et puis cette menace, non mais c'était quoi ? Je roulais des yeux en l'entendant prononcer ces mots sans parler de la façon dont sa voix partait en suraiguë comme un pubère en pleine mue.
« C'était quoi ça, tu crois qu'ils vont y croire... On dirait une pucelle outrée... Faudrait être un peu... »
Je fus coupée en plein milieu de ma phrase lorsqu'à ma plus grande surprise toutes les « femmes » présentes laissèrent tomber tout ce qu'ils avaient sur eux, même leur chef super moulé rangea ses bestioles qui n'avaient pourtant pas l'air si impressionnantes que ça. Il ne tarda pas à enchainer en lui demandant de ne pas me faire du mal, non mais il était sérieux lui ? Si je m'étais attendu à ce que les autres lui disent de le faire tant ils semblaient me vouer une haine incroyable d'avoir pris la place de favorite de la montagne bodybuildée je ne pensais pas un seul instant qu'il en serait le contraire ni même que le « boss » le supplierait, c'était vraiment du n'importe quoi, il nous avait fait une démonstration de sa puissance sur les autres pour au final se comporter comme une vraie femmelette, je portais la main à mon front complètement désespérée. Ce n'était décidément qu'un cirque grotesque toute cette histoire...
Je sentis la main de mon compagnon se mettre à trembler sous ma gorge, ce gamin n'avait pas le cran qu'il fallait pour tenir jusqu'au bout, à croire qu'il n'avait pas encore assez contemplé le monde dans lequel nous vivions, il me semblait bien faible et peu enclin à user de la force ou même de la ruse pour pouvoir se sortir de telles situations. Non franchement ce moment semblait être bien trop gentil pour pouvoir survivre dans ce monde, j'espérais pour lui qu'il finirait par changer si on se sortait de ce traquenard sinon il ne ferait pas long feu même si il n'avait pas l'air d'être une mauvaise personne. Je faillis exploser de rire en l'entendant me demander si il me fallait quelque chose avant de quitter ce monde :
« Pauvre fou, je l'ai déjà quitté depuis quelques temps ce monde... Mais ceci est un autre sujet, mes armes, je veux mes armes. MAINTENANT »
Ma voix c'était faite glaciale et tranchante, je sentais à nouveau mes doigts me démanger, j'en avais assez de tout cela et voir à quel point les personnes en face de nous étaient couardes je ne voulais plus prendre de pincettes, j'en avais assez que l'on prenne pour dieu seul sait quoi, j'en avais assez de les voir eux et leurs jambes non épilées, leur barbe de trois ou quatre jours et cet air ridicule qu'ils se donnaient. Une des horreurs qui m'avait ramenée dans la salle fronça légèrement les sourcils semblant peu à peu comprendre ce qu'il se passait alors qu'une autre partie en courant les bras en l'air et revint peu de temps après pour déposer mes armes devant moi, faisant de nouveau tiquer la première dont l'œil commençait à avoir de dangereux spasmes.... Un murmure se mit à parcourir l'assemblée, ça commençait quelque peu à sentir mauvais, ils s'agitaient de plus en plus. D'un coup de pied agile je fis sauter une à une mes armes pour les ramasser et remettre mon fouet à ma ceinture, mes deux pistolets en main. Je tournais légèrement la tête vers mon pseudo kidnappeur et lui lâchais :
« J'crois qu'il est temps. »
Profitant de la vitesse que me procurait la nuit, je me soustrayais à sa prise et en une demie seconde me retrouvais derrière celui qui les menait un de mes pistolets sur sa tempe et l'autre dans la direction du petit groupe.
« Tires-toi avec ton... lapin je présume. »
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Ven 27 Juin - 15:50
Sortez des caleçons, bon Dieu !
Des armes… des armes… Oui, des armes, elle avait demandé à ce qu’on lui restitue quelque chose qui pourrait tout simplement lui permettre de décimer cette belle bande d’imbéciles mal épilés, mal rasés, habillés en femme avec leurs robes et leurs faux seins, et leurs couilles qui dépassent. Je mis une main devant mon visage pour cacher ma consternation et mon sourire. Incroyable, tout ça était tout bonnement… Quand ils lui donnèrent les armes, elle ne se priva pas d’utiliser ses capacités de vampire pour aller directement mettre son flingue sur la tempe d’un gars et me donner l’ordre de me carapater avec Miu, mon animal à la race indéterminée que par défaut on appelait lapin. Je pris peur rapidement, pensant qu’elle n’allait pas se priver si elle pouvait tuer un ou deux de ces travestis avant de partir d’ici. Et même s’ils l’avaient mérité, je ne pouvais pas me permettre de la laisser faire. Ces personnes étaient comme subjuguées, pourtant si elles s’y mettaient toutes, vu la force du coup de pied que j’avais reçu en étant pendu par les pieds, ils pourraient ne faire qu’une bouchée d’elle.
En disparaissant un instant, la main mise juste devant moi, j’apparus à ses côtés et tentai de l’emporter au même moment. Ce n’était apparemment pas du goût d’une des travestis qui me lança à nouveau son pied, cette fois-ci dans la figure, me dirigeant à toute vitesse vers Méliandre avant de recevoir un autre coup qui m’envoya dans le mur. Je me relevai difficilement, voyant que j’avais encore des choses à apprendre niveau vitesse de réaction.
« - Ce monstre a tenté de vous attaquer, ma sœur, envoya l’un des deux travestis avec une voix grave et assurée. Ne vous en faîtes pas, nous n’allons en faire qu’une bouchée. »
Je savais qu’il allait se passer un truc dans le genre. Mais mon dieu, si seulement ils pouvaient porter un caleçon en dessous de leur robe, en les voyant arriver ça m’éviterait d’avoir une vue imprenable sur leurs… Esquivant un troisième coup en roulant sur le côté, et je me relevai sans difficulté. Ils avaient déclaré la guerre à la mauvaise personne. Lorsque mon second opposant vit un sourire s’inscrire sur mon visage, auquel je tentais de donner des airs de démon, il ne comprit pas tout de suite la feinte que j’avais prévue. D’abord, je localisai rapidement Méliandre, puis je me téléportai devant le travesti avant de changer de direction et d’apparaître aux côtés de la belle, essayant de lui attraper le bras pour l’emporter avec moi.
Quelque chose dans le ciel me rappela que j’étais habillé seulement d’un caleçon : le froid. Il faisait un froid de canard. Mon échine s’était soulevée tandis que je continuai de me téléporter, cette fois-ci dans la chambre d’auberge que j’avais prise la veille. Cette fois-ci, desserrant ma poigne, je me vautrai sur le lit avec Miu qui semblait avoir décidé de s’endormir dès notre retour, vu le bruit qu’il fit en touchant la couverture. Je lançai alors en souriant :
« - Des aventures comme ça, je n’en voudrais pas tous les jours… »
Baillant, je commençai déjà à m’installer tranquillement.
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Méliandre DeVitto
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Ven 27 Juin - 17:38
« Au royaume des travestis les rois sont reines ! »
Erwin
Alors que je lui offrais la possibilité de s'échapper de ce cirque le gamin n'en fit rien, il fit même tout le contraire. Je commençais sérieusement à me mettre à douter pour sa propre santé mentale, à croire qu'ils avaient réussi à lui retourner le cerveau, peut être lui avaient ils donner une drogue ou je ne sais quoi... D'ailleurs au vu de la tenue dans laquelle il se trouvait cela aurait été des plus plausibles... Lui au lieu de prendre la direction du couloir en courant il disparu un instant à mon plus grand étonnement pour réapparaitre non loin de moi et se prendre un coup de pied magistral en pleine face de la part d'un travesti. Là c'était encore plus incompréhensible que tout ce qui avait pu se passer jusque là... J'avais mon arme pointée droit sur la tête de leur boss, j'avais vidé un ou une de leur congénères et là... Là ils me protégeaient d'une menace qui vraisemblablement n'était nullement réelle ? Je levais les yeux au ciel me demandant ce que je foutais là...
Je poussais un énième soupire depuis que j'avais rouvert les yeux dans cet endroit lugubre et passablement malsain et me décidais à lâcher l'énergumène ayant mon pistolet pausé sur sa tempe tout en l'envoyant valser d'un coup de pied dans le dos plus loin. A ma plus grande surprise il poussa un cri suraiguë et alla se réfugier derrière le bar. Pathétique, lui qui leur inspirait auparavant tant de respect et qui semblait prendre à la légère un corps vidé de son sang sur son parquet partait se cacher comme une fillette... C'était vraiment triste à voir... Vu le nombre qu'ils étaient je ne pouvais pas les laisser se jeter sur le môme bien que si ce jour là Ruby avait été à ma place elle l'aurait très certainement laissé se débrouiller seul et se serait tirée sans demander son reste. Dans un certain sens elle n'aurait pas eu tord, nous ne le connaissions pas, et je ne pouvais pas non plus prédire quelles seraient ses réactions, mais après tout il avait eu maintes et maintes occasions de me trancher la gorge pendant notre petit cinéma de toute à l'heure et pourtant il ne l'avait pas fait, sans compter le regard qu'il avait pu porter sur le mort. Non vraisemblablement il n'avait pas un fond mauvais. Je ne pouvais donc pas le laisser comme ça.
Mettant en joue la personne qui s'approchait de lui je me préparais à faire feu, quand une nouvelle fois le gamin disparu pour réapparaitre tout aussi vite à mes côtés et m'agripper le bras, prise par surprise j'appuyais sur les gâchettes sans voir où je visais réellement. Mon corps vu alors enveloppé d'une étrange sensation et pas des plus agréable, je sentais le vent sur ma peau, mais bien plus dérangeant j'avais l'impression de tourner en sens contraire de la terre si bien que je commençais vraiment à me sentir mal, très mal... Lorsque je pu enfin rouvrir les yeux nous ne nous trouvions plus dans l'étrange bar mais dans une chambre que je ne connaissais pas, ne pouvant pas me retenir plus longuement alors que mon compagnon d'infortune prononçait une phrase que je n'entendis que d'une oreille je déversais ce qu'il restait de mon repas sur le lit sur lequel nous avions atterri. Essuyant ma bouche d'un revers de manche je finis par articuler :
« C'était quoi ce bordel ?! Et puis on est où là ? Faut que je retrouve le M.O.T.... »
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Sam 28 Juin - 0:21
J'ai sommeil, dégage.
L’odeur me monta au nez dès qu’elle atterrit le lit tandis que la jeune femme à mes côtés vidait ses boyaux. Je la regardai un instant, pleurant déjà sur une nuit que j’allais passer sans couverture à cause de cette furie. Incapable de résister à une application de mon pouvoir, même pas capable de retenir son repas. Elle parla alors comme… Je ne relevai ni son ton, ni ses propos tellement j’étais secoué par la brutale nouvelle qui me venait doucement à l’esprit : Encore une nuit au froid, et j’allais sûrement devoir payer pour le nettoyage complet, et pire encore… ramasser tout ça. Non, inconcevable, j’allais lui faire payer. Mais au moment où je pensai à lui remonter les bretelles, elle parla de retourner au… MOT ? Son auberge ? Je ronchonnai un instant en haussant les épaules. De toute façon, c’était pas mon problème, elle pouvait faire ce qu’elle voulait.
« - On est dans une auberge, mais toi, tu couches pas ici, lui lançai en l’envoyant vers la porte. »
Un employé de l’auberge sembla attirer par le bruit et il ouvrit violemment la porte avant de me regarder, de fixer le lit, de me regarder à nouveau… Et de soupirer bruyamment, comme si tout était de ma faute. Il entra sans préavis et prit du papier dans la salle de bain avant de m’ordonner de prendre le gros de ce qu’il y avait pour éviter que ça ne coule dans les couloirs. Il me lança même que pour un supplément je pourrais disposer d’une nouvelle couverture, et vu le froid qu’il y avait dehors, je décidai de ne pas m’en priver. Miu piailla un instant en sentant la désagréable odeur qui s’effaçait pourtant déjà.
« - Bon, avec tout ce bordel, je dois contacter Karl sur Drum, demain, expliquai-je à Miu. Il me faudra un escargophone… Ou alors j’y irai, peu importe. »
Je haussai les épaules avant de m’allonger sur le dessous de drap et de regarder le plafond, ne sachant pas si la jeune femme avait quitté les lieux. Karl était un contact que je m’étais fait après avoir été sur l’ile enneigée. Il était entré en contact avec moi concernant différents évènements comportant d’étranges similitudes avec l’affaire dans laquelle j’avais été kidnappé et durant laquelle un journaliste a pu rapporter quelques-uns de ces évènements, dont mon nom, à quelques habitants de l’île qui ne le croyait pas fou. En fin de compte, il m’avait proposé un deal : si je lui venais en aide, il accepterait de me rendre la pareille. Et c’est ainsi que j’ai décidé de faire appel à lui pour obtenir des cartes des Blues, que sa famille semblait posséder en les mettant à jour régulièrement, du moins à ce qu’il me disait, mais j’étais sûr qu’autre chose se tramait là-dessous.
En me retournant vers la fenêtre, je n’aperçus que le mur sec d’une grotte. Impossible d’admirer les étoiles sous terre. Mais encore heureux que cela ne dure qu’une journée, demain je serais parti, loin. Quand est-ce que je me déciderai enfin à quitter Grande Line ? J’avais l’impression d’en avoir fait le tour !
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Dim 29 Juin - 18:16
« Au royaume des travestis les rois sont reines ! »
Erwin
Alors que je me relevais encore quelques peu chancelante, je portais une main à ma tête, le brouhaha des gens encore présent dans la salle à manger de l'auberge ils ne devaient être qu'une dizaine mais j'avais l'impression qu'ils étaient plus d'une centaine, ça en devenait intenable. L'euphorie de la transformation s'était tarie, la joie et le bonheur que cette fameuse nuit avait pu me procurer c'était effacée pour laisser place aux effets « secondaires ». Cela devait finir par s'estomper avec le temps mais je commençais à en douter fortement... Le môme n'avait pas l'air enchanté du retour de mon repas parmi nous, pour le coup je ne pouvais pas trop lui en vouloir même si au fond tout cela aurait pu être facilement évité si il avait suivi le premier plan de départ, si il était parti sans discuter ou quoique ce soit d'autre. Et puis c'était quoi ce tour de passe passe là ?! Il ne pouvait pas passer par les couloirs et les portes comme tout le monde non ? Et le voilà qui se mettait à gueuler tout en me poussant vers la porte.
« Ça tombe bien je ne compte pas dormir ici ! Sans compter qu'ils doivent se demander ce que je fabriques depuis le temps que l'on doit prendre le large... »
Au moment où je terminais ma phrase j'entendis des pas dans l'escalier et des dires visiblement énervés qui se détachés à peine du reste du brouhaha. Visiblement notre arrivée n'était pas vraiment passée inaperçu à moins qu'il ne s'agit de nos beuglantes respectives... Il était temps de mettre les voiles, après tout c'était sa chambre donc son problème. Ni une ni deux je plantais l'adolescent toujours en caleçon et son étrange bestiole mi lapin mi je ne sais quoi et passais en coup de vent à côté de l'employée qui ne se rendit même pas compte de ma présence. La nuit offrait tellement de possibilité dans ma condition, je pouvais devenir pratiquement invisible aux yeux de tous, et dieu seul sait combien cela pouvait me faire du bien en ce moment....
Hato avait encore repris la mer seul, une fois de plus, je poussais un soupir alors que je traversais la ville à la recherche de l'endroit où nous avions stationné le M.O.T. J'avais comme la mauvaise impression que nous allions encore nous retrouver séparés pour une longue, très longue période. Les retrouvailles avait toujours un goût de plus en plus doux mais les séparations ne s'en faisaient toujours que plus douloureuses. Pourtant cela n'avait pas l'air de lui faire quoique ce soit. Il était tellement... enfin il était simplement lui...
// FLASHBACK //
Je frissonnais de plaisir sous ses caresses, mais le froid morbide de sa peau n'était pas non plus étranger à cela. Serais-je comme ça à mon tour d'ici peu, ressentirais-je le besoin à mon tour de venir me réchauffer auprès de « vivants » ? Serais-tu toujours mon obsession après cela ou un substitue viendrait-il se glisser entre nous deux ? Je dois l'avouer, cette pensée m'effraie, mon sang te rend fou et tu te donnes à moi sans penser à elle, me donnerais-je ainsi à quelqu'un d'autre en t'oubliant toi mon amour ? Ses mains glacées descendant le long de mon échine me tira de mes réflexions, un petit gémissement de douleur s'échappa d'entre mes lèvres lorsque ses doigts vinrent s'enfoncer dans ma peau y laissant probablement de longues griffures. Il luttait, je n'en doutais pas le moins du monde, était-ce aussi difficile que ça Hato ? Il y avait il au monde quelque chose qui te ferait totalement perdre tes moyens, je laissais échapper un petit rire intérieure, et qui plus est cette « chose » c'était moi... La tête commençait à me tourner, il devait prendre une décision me vider complètement de mon nectar vital ou faire de moi ce qu'il est, je me sentais peu à peu partir, c'était un peu la même sensation que lorsque l'on monte un escalier dans la nuit, lorsqu'on atteint le seuil et que l'on veut poser son pied sur une dernière marche inexistante... Cette même sensation étrange où vous avez l'impression de basculer en avant et de tomber alors que non, votre pied se pose simplement plus bas que vous ne l'auriez imaginé... Léger vertige.
Choc brutal, me revoilà face contre ce mur glacé et humide, mes ongles tentant de s'y raccrocher pour soutenir mon squelette, mes forces commençant à se faire rares, mes mains cherchaient avec avidité une quelconque prise à laquelle me raccrocher. Ma vision se brouillait peu à peu. Ses lèvres continuaient de m'effleurer, me tirant un nouveau gémissement, les nerfs à fleur de peau, impuissante face à ce qu'il provoquait en moi et l'impossibilité de faire quoique ce soit, figée les yeux dans le vague, je goûtais à un bien étrange plaisir, celui de sentir en moi se vide se combler, te sentir tout simplement, avoir une place ici bas, l'impression d'enfin exister pour ce que je suis, pour ce que je veux et non pas pour eux... Pour moi, pour nous et rien d'autre. Une nouvelle morsure, douce et brutale à la fois, emprunte d'un tel désir, marque démoniaque, marquerait-elle la fin de ma vie, signerait-elle mon agonie ou mon éternité ? Tu étais à présent le seul maître de mon destin, à toi seul revenait le devoir de faire ce choix... Je n'ai pas peur, je ne tremble pas, je n'en aurai pas la force... Désarmée, à nue, je ne m'opposerai pas à toi quelque soit ta décision, fais de ce que je suis ce que tu désires, rien n'importe à présent, tout est floue, tout est si doux, j'ai froid, des fourmillements se font sentir dans mes membres et mes mains cherchant toujours désespérément un échappatoire pour ne pas sombrer, pas maintenant, pas tout de suite, je voudrai te voir une dernière fois, je voudrai graver en moi ce visage qui a toujours été présent dans mes pensées, rêves et cauchemars...
// FIN DU FLASHBACK //
La silhouette du M.O.T finit par apparaître de plus en plus nettement devant mes yeux, il était temps de rentrer...
« L'âme n'a pas de secret que la conduite ne révèle. »
Code by AMIANTE
_________________ [22:08:36] Zeke Lundren : Méli reine des amazones martiennes sanguinaire ''comme elle est féminine dans ce bain de sang *0* ''
« There's something wrong with me, and I hear it in the way you say no really it's okay, you say there's something wrong with me I know so go away ... »