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Dim 13 Juil - 11:24
Journal de South Blue ; Rubrique Faits Divers –
« Ils sont de plus en plus nombreux mais personne pour les arrêter une bonne fois pour toutes. Les Death-Z comme ils sont appelés sur toute l’île sèment la terreur parmi la population. Si vous ne voyez pas de quelle île je parle, il s’agit de l’Archipel Paradise. Ces gars ont pris le contrôle de tout ! Même des différents bateaux marchands qui amarrent à cet endroit. Notre belle île, pleines de ressources et de paix est devenu un chaos en si peu de temps… Il est même dit que les marines ne veulent pas se risquer à venir pour ne pas se frotter à ce groupe ; à cette mafia locale. Il paraîtrait même qu’ils collaborent en secret mais personne n’en sait réellement davantage. Que faire ? »
C’est donc bien ce qui me semblait… je n’avais pas remis les pieds sur l’Archipel depuis un bon bout de temps mais apparemment, c’est vraiment le bordel. Et ce que j’ai entendu de cette mafia locale serait donc vrai. Moi qui voulais ainsi conquérir cet archipel pour redonner la paix à la population, et bien, je crois que je vais vraiment mettre à exécution mon plan de départ. Mais toute seule… j’ai bien peur que ce soit impossible. Même à deux, je ne suis pas certaine de savoir que l’on pourrait y arriver. Mouais, je ne peux pas demander de l’aide à Akira, je crois qu’il a encore un peu de mal à tuer pour tuer. M’enfin, faudrait déjà que je sache combien de personnes ils sont exactement. J’étais encore au Royaume de Sturea lorsque j’ai vu cet article. Bien sûr qu’il m’a pointé de l’œil. C’est un petit peu comme un appel au secours si on y regarde bien.
Je n’ai plus qu’à me rendre sur l’Archipel Paradise à présent, analyser la situation, essayer d’en savoir le plus possible avant de vraiment me mettre en quête de décimer ce groupe et ainsi reprendre le contrôle de l’île. Dit comme ça, cela me paraît super facile mais je doute que ce soit le cas bien malheureusement. Ils doivent avoir des combattants forts du côté de l’ennemi et ce n’est pas avec quelques pauvres techniques de mon zoan que je vais pouvoir faire quelque chose de vraiment concret. J’ai plutôt intérêt à élaborer une stratégie dès maintenant. Il faut juste espérer qu’ils ne soient que trois ou quatre. Et dans ce genre de coups fourrés, vous pouvez être certains que tous les hommes sont forts, pas un seul déroge à l’exception. Comment je peux le savoir ? Je rappelle que j’ai été marine bien malgré moi, il fut un temps. Alors forcément, j’ai encore quelques restes quant à jauger certaines choses.
Montant à bord de notre bateau volé, je pris une feuille où je marquais diverses choses comme les étapes d’une bonne embuscade pour faire tomber un groupe de mafieux. J’aimerais d’ailleurs bien savoir ce qu’ils demandent aux habitants en compensation. Personnellement, je ne me vois pas leur prendre de l’argent. Ce serait contraire à mes principes bien que très tentant. Je pourrais toujours leur demander de la nourriture ou un truc du genre. Ou même ne rien leur demander et juste faire en sorte qu’ils restent libres. Je suis sensible au bonheur des gens, et alors ? Je sais très bien que ça ne correspond pas tout à fait à l’image de ce que l’on se fait d’un trafiquant mais en même temps… Je l’aime bien cette île et je ne compte pas à nouveau escroquer ses habitants. Ou tout de même un petit peu. Bwah on verra, on n’en est pas encore là. Tout d’abord, il faut arriver à dégager cette mafia qui semble bien trop violente et ensuite, on réfléchit à ce qu’on fait de cette île et de ces habitants.
C’est après un temps de voyage à bord de ce cher rafiot volé qui ne va pas se faire vieux, je pense… qu’Akira et moi arrivions sur l’Archipel Paradise. A peine amarrée au port que ça commence. Deux hommes arrivèrent pour nous, pour nous demander ce qu’on comptait faire sur l’archipel, nous ordonnant presque de les laisser fouiller notre bateau. Mais bien sûr tiens, comme si j’allais tranquillement leur laisser fouiller mon bateau. Je ne voudrais pas qu’il puisse trouver toute la nourriture volée qu’il y a à l’intérieur. Plus les quelques armes qui pourraient bien nous servir d’ici là. La discussion, du moins le début d’insultes auraient pu tourner au combat mais heureusement, je les ai impressionné suffisamment de temps pour qu’ils repartent la queue entre les jambes. En même temps, voir une personne commencer à se transformer en un hybride loup monstrueux, je pense que pour le premier contact, j’éviterais de me frotter à lui.
Fin bref, voilà que nous avions attiré l’attention inutilement… alors qu’à la base, je voulais me faire discrète. Bon on repassera pour le côté discret hein. Maintenant, il me faut discuter avec les habitants de cet archipel. C’est la première mission à présent.
Don Paella. Une famille mafieuse, une de plus, qui avait fini par prendre possession d'une île de South Blue pour y faire du profit. Dans un premier temps, cette nouvelle qui s'était acheminé jusqu'à Himitsu Shima avait fait un certain nombre d'heureux chez les criminels, qui songeaient à juste titre que cela leur permettrait d'établir une tête de pont des trafics en tout genre sur l'océan de South Blue. Sauf que voilà : bien rapidement, les nouveaux gérants de cette île avaient fait preuve d'orgueil et d'avarice, deux défauts qu'il ne fallait pas posséder et revendiquer devant Konan. Ils avaient donc tout simplement décidé de profiter au maximum du commerce noir de l'île, quitte à mettre la mafia dudit Konan sur le côté, à l'écart. Après quelques avertissements verbaux, quelques lettres plus ou moins polies et quelques actes terroristes, ce même fameux Konan avait décidé de couper court à la situation : il avait décidé de donner une nouvelle mission à Izanami, l'une de ses plus loyales trafiquante et mercenaire. L'objectif était simple : mettre ces Don Paella à la porte et trouver quelqu'un d'autre pour les remplacer et faire tourner le commerce de manière un poil plus convaincante. Cette quête risquait d'être complexe, non pas par sa délicatesse mais tout simplement parce que malgré tout, ceux qui géraient cette île n'en étaient pas moins richissimes. Le tourisme était florissant, et les affaires tournaient de façon exceptionnelle, surtout en période de guerres incessantes durant lesquelles un peu de repos ne faisait jamais grand mal aux civils des quatre coins du monde. De ce fait, ces gars risquaient d'avoir embauché quelques guerriers pour leur cirer les pompes et les protéger des diverses menaces extérieures, comme la marine et, plus largement, le tout puissant Gouvernement Mondial. Bien entendu, cela ne serait probablement pas suffisant pour arrêter la bretteuse, mais cela pourrait en tout cas la pousser dans ses derniers retranchements : l'utilisation de son fruit du démon, un atout qu'elle conservait en général caché, mis-à-part lorsque la situation l'exigeait de façon impérative. Aussi la maudite s'était rapidement fait à l'idée que sa malédiction serait à coup sûr un atout qui pourrait lui amener la victoire, a fortiori lorsque l'on considérait que la majorité des habitants des Seas Blues pensaient que les fruits du démon n'étaient rien d'autres que de pâles rumeurs colportées par des personnes trop peu saines d'esprit pour voir la réalité de façon lucide. De plus, la Awazi comptait malgré tout jouer, ne serait-ce que dans un premier temps, sur la discrétion. Ses pouvoirs, aussi redoutables purent-ils l'être en combat singulier, ne la rendaient pas invulnérable. Un pistolet était un pistolet, une balle était une balle, et une blessure mortelle dans ce genre de batailles rangées était bien trop rapidement arrivé. Sécurité, intelligence et surprise seraient donc à coup sûr maîtres mots pour cette petite escapade.
Ce qui, en revanche, inquiétait un peu plus la demoiselle, c'était tout simplement le fait qu'elle serait absolument seule sur le coup, pour le moment. Elle était la seule hors-la-loi disponible pour le coup, et les quelques marchands et trafiquants qui l'avaient accompagnée jusque là à bord de leur navire branlant et grinçant ne pourraient évidemment pas prendre les armes. Du coup, la tâche la plus importante qui apparaissait aux yeux de la jeune femme était, dans l'immédiat, de trouver un ou plusieurs comparses afin de l'aider à faire le sale boulot. L'union fait la force, et à condition qu'Izanami ne parvienne à trouver un allié digne de confiance et aussi voire plus puissant qu'elle, la chose tournerait bien rapidement à leur avantage. Les gardiens de cette île, aussi redoutables furent-ils pour la zone, ne risquaient pas d'impressionner des aventuriers de Grand Line... A force de combats, parfois perdus d'avance, la bretteuse avait eu l'habitude de côtoyer plus puissant qu'elle : les hommes qu'elle pourrait trouver ici en tant qu'adversaires ne feraient assurément pas partie intégrante de ces derniers. Ce fut en tout cas avec la ferme conviction de trouver un allié de taille que que la jeune épéiste se mit à marcher d'un pas calme et altier, réfléchissant à la manière dont elle pourrait s'y prendre pour dénicher ce genre de personnes. Son écusson à l'effigie de la mafia de Konan brillait comme à son habitude sur sa poitrine, au niveau de son cœur, et suffisait en tout cas à dissuader bien d'hypothétiques agresseurs. Ce serait peut-être grâce à cette simple pièce de tissue qu'elle trouverait son bonheur, au final... Même si la chose était difficile à concevoir. Aussi célèbre fut-il sur Grand Line, son employeur n'était pas des plus fameux sur les Seas Blues, où les quelques têtes d'affiches que l'on connaissait s'arrêtaient aux amiraux de la marine, et encore. Seuls les hors-la-loi comprenaient qui l'envoyaient : et comme ils étaient les seuls à être assez fous pour tenter d'attaquer une jeune femme dégageant une aura aussi froide et portant un katana à sa taille, la chose faisait son effet. Quoi qu'il en fut, c'est lorsque des hurlements apeurés se firent entendre que la Awazi revint à l'instant présent et se dirigea précisément dans la direction que fuyaient les pleutres, légèrement curieuse. Et ce qu'elle vit fut sans conteste à la hauteur de ses espérances.
Elle venait en effet d'apercevoir sous une forme hybride. Un zoan ? Vraisemblablement. Lequel ? La trafiquante n'en était pas certaine. Pas des plus doués en animalerie, il fallait le dire. Prenant son courage à deux mains, espérant que cette étrange demoiselle soit capable de l'aider et réalisant qu'une autre maudite n'était guère plus que ce dont elle aurait pu rêvé en venant jusqu'ici, Izanami s'approcha de cette jeune femme en prenant une attitude légèrement plus accessible et bien moins agressive :
"Tu es... une maudite."
Une phrase simple, mais qui risquait d'amorcer un dialogue de façon efficace. L'épéiste s'arrêta à quelques mètres de cette inconnue, restant toutefois sur ses gardes : celle-là était peut-être menaçante, alors autant rester à distance et en sécurité le temps qu'elle ne puisse prouver le contraire.
Navré, je te donne pas énormément d'éléments de réponse cette fois-ci, mais Izanami est pas du genre à tergiverser dès la rencontre é_è Je me rattraperai sur les prochains coups, promis !
Invité
Rei Mitsuyori
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Lun 14 Juil - 18:01
Je regardais ces deux mafieux partir la queue entre les jambes et me retournais vers Akira, voulant lui donner ainsi une petite mission de reconnaissance. Mais je n’en eu pas vraiment le temps ; une jeune femme vient à ma rencontre me disant que j’étais une maudite. Farouche comme approche là je dois dire. D’ailleurs, cette jeune femme était sur ses gardes. Ce que je peux comprendre mais bon, je ne risque pas de l’attaquer. A ce que je sache, elle ne m’a pas encore menacé. Et cette histoire d’être maudite… me semble avoir déjà entendu un truc du genre parce qu’apparemment avoir un fruit du démon c’est être maudit. Je n’en suis pas certaine car je ne laisse pas non plus traîner mes oreilles de partout mais si ça se trouve, elle fait allusion, ce à quoi je pense.
« Maudite.. ? Certainement bien que oui… »
Je détournais un instant mon attention pour me reporter sur celui d’Akira et ainsi lui assigner la mission et ce que j’attendais de lui. Même si ces hommes nous ont vus ensemble, je doute qu’ils s’imaginent qu’il sait se combattre. Vu de l’extérieur, il pourrait être un peu trop innocent. Fin bref…
« Bon, Akira, tu sais ce que j’attends. Tu te fais discret et tu fais quelques recherches sur ce groupe. Je doute que ce soit le seul groupe mafieux de l’archipel alors sois prudent surtout. »
« Ouaip, ça marche. Au plaisir Mademoiselle. »
Adressant un rapide sourire à la jeune femme qui était venue à ma rencontre. Puis Akira partant assez vite pour ne pas gêner nos affaires, je me retournais à nouveau vers cette rencontre pour le moins originale. Je me demandais bien ce qu’elle venait faire ici. Et vu ses habits, elle ne fait absolument pas partie de la marine, c’est un fait. Elle pourrait très bien jouer un double jeu comme je l’ai joué un temps mais je sais reconnaître ce genre de personnes donc c’est perdu d’avance. Puis, je doute également qu’on vienne me dire comme ça que je suis maudite. Fin bref, la question n’est pas de savoir qui est-elle réellement. J’ai une mission – enfin une conquête – à effectuer de ce pas ! J’allais prendre la parole pour lui demander ce qu’elle venait faire sur cet archipel – parce qu’au vu des événements et du tourisme de cette mafia, faudrait être limite fou pour accoster ici plus d’une demi-journée – mais je n’en eu pas le temps comme toujours.
Il y a toujours un con pour venir gâcher l’ambiance en fait. Enfin, non là ce fut quatre cons pour être exacte. Un petit groupe qui devait avoir eu informations que j’avais eu un petit clash avec leurs collègues. Nul doute que c’est une faction de cette mafia locale qui a le contrôle de l’archipel. Ici, à part ces personnes, au grand dam, personne ne pourrait venir attaquer deux personnes qui sont – on va dire – tranquilles entrain d’entamer une discussion. Main sur mon sabre, je comptais dégainer assez rapidement. De plus, j’ai quelques techniques en réserve que j’ai récemment appris alors ce serait tout à fait l’occasion de mettre en pratique ces quelques petites choses. Mais l’endroit est mal choisi pour essayer une de mes nouvelles techniques. J’ai besoin d’élan et nous sommes encore dans le port. Il faudrait les emmener un petit peu plus loin, dans un endroit désert. Et connaissant assez bien l’Archipel à présent, après mes quelques passages, je sais où aller. Fin faut-il encore pouvoir y arriver. Regardant la jeune femme à côté de moi, je lui adressais quelques paroles à voix basse pour qu’ils ne nous entendent bien sûr pas.
« Je pense que tu es courant pour la mafia locale qui règne sur cet archipel… Pourrais-tu me donner un coup de main à les éliminer ? »
Cash mais bon… même si je ne la connais absolument pas, j’ai le sentiment quelque part que je peux lui faire un peu confiance. Bon, je n’ai pas non plus dis que mon plan était de prendre le contrôle de l’île hein mais bon, on pourrait le deviner. Du moins, je pense. Faisant un léger signe de la tête à la jeune fille que je ne connais pas le prénom, je pris les deux adversaires de gauche, lui laissant les deux autres. Quelque chose me dit que ça ne va pas être de la tarte non plus… Je sortais mon sabre de son fourreau, prête à combattre. Je ne compte pas tout de suite utiliser mon zoan. Je vais déjà voir comment je m’en sors et surtout ainsi pouvoir jauger la force de l’ennemi. C’est le plus important. Et a deux contre un en plus… C’est déloyal mais les criminels sont déloyaux de toute manière. Seule une toute petite poignée d’honnêtes criminels vivent en ce monde.
La jeune femme qui faisait alors face à Izanami acquiesça à sa question, dévoilant sans aucun ambiguïté possible ses capacités de maudites. Et bien, il s'agissait là d'une bonne surprise, il fallait le dire : la hors-la-loi cherchait quelques minutes plus tôt une personne capable de l'épauler, et tombait sur une demoiselle vraisemblablement assez dangereuse pour cela. Restait à savoir si elle avait la volonté de l'aider, ou si elle avait fait fuir les quelques types qui avaient attiré l'attention de la bretteuse un petit peu plus tôt par pur hasard. Dans tous les cas, ce ne fut pas pour autant que la sabreuse baissa sa garde : elle ne connaissait pas cette inconnue, et cette dernière pourrait être une très mauvaise surprise, après tout... Nombreux étaient les ennemis de Konan, et même si ces derniers n'osaient que rarement s'élever explicitement contre lui, il arrivait que la trafiquante ne se fasse agresser par une poignée de débiles désespérés qu'elle n'avait alors plus qu'à tailler en pièce pour leur outrecuidance et leur ardeur déplacée. Aussi elle gardait à l'esprit que cette fille-là pouvait être aussi hystérique que les autres, et lui poser problème à son tour, même si la perspective de combattre une autre maudite ne l'enchantait guère... Son interlocutrice prit la parole à l'intention d'un gamin, blond. Jeune, mais homme malgré tout. Ainsi, quand il adressa quelques paroles courtoises à l'envoyée de Konan, cette dernière se contenta de lui jeter un regard antipathique et de hocher vaguement la tête. Elle fut soulagée de le voir s'en aller, ne souhaitant pas faire ami-ami avec un personnage masculin même pour ce genre de missions. Quoi qu'il en fut, les deux demoiselles n'eurent pas le temps de se parler davantage que des bruits de pas arrivèrent derrière la Awazi qui, de fait, se retourna pour faire face aux nouveaux arrivants en restant sérieuse, froide et concentrée. Quatre hommes armés. Ils n'étaient manifestement pas venus pour s'amuser, et ce que déclara l'autre maudite à l'épéiste affirma cela : éliminer la mafia locale, hein ? Sacré coup de bol, il fallait le dire. Quelque part, la hors-la-loi souhaitait tout de même s'assurer que son interlocutrice était bien sérieuse, et qu'elle n'en profiterait pas pour la trahir à la fin de la bataille. Mais pour le moment, l'objectif était simple : se débarrasser des quatre sots qui leur faisait face était absolument nécessaire, sans quoi le dialogue serait complexe à amorcer. Alors que l'autre combattante fit un léger signe de tête pour dire qu'elle s'occupait des deux de gauche, notre protagoniste se plaça un peu plus fermement sur ses appuis et posa une main sur le pommeau de son katana, prête à dégainer. Elle prendrait donc les deux de droite.
Les deux hommes étaient armés de sabres, comme ceux bon marché que l'on pouvait trouver en main des forbans de tous les horizons. Rien de bien menaçant, donc : restait à savoir s'ils savaient les manier. Mais cela, la bretteuse ne le saurait qu'en essayant. C'est avec cette idée qu'elle se mit à courir subitement dans leur direction, avalant les distances avec fluidité. Les deux mecs comprirent qu'elle allait se charger d'eux et se mirent aussitôt en garde, en grimaçant, tandis qu'Izanami faisait preuve d'un calme légendaire et presque glacial. Une fois arrivé à une hauteur, elle donna un coup d'estoc en direction du premier ennemi, qui para avec le plat de sa propre épée. Malgré tout, la violence du choc, à laquelle il ne s'attendait visiblement pas, le fit reculer de trois pas après l'avoir déstabilisé. Son collègue tenta d'en profiter pour riposter et attaqua la maudite d'un coup horizontal, que cette dernière parvint à éviter d'une roulade habile sur le côté. Elle se redressait à peine que celui qu'elle avait repoussé revenait à la charge, l'épée dressée vers les cieux. Vivement, la trafiquante lui envoya un coup de pied en plein abdomen. Pas assez puissant pour le vaincre, certes, mais bien assez pour le faire reculer à nouveau et se placer hors de danger, ne serait-ce que temporairement. Le deuxième, à son tour, vint lui faire face et tenta un coup horizontal et que la bretteuse bloqua sans grande difficulté, katana en main. Ces deux bougres n'étaient pas mauvais, force était de le reconnaître, même si les vaincre ne nécessiterait probablement pas une utilisation de son fruit du démon... Alors qu'elle forçait pour tenir la lame de cet homme éloignée de son corps, l'envoyée de Konan dû faire face à un épineux problème : le type qu'elle avait fait reculer d'un coup de pied revenait à la charge, la contournant pour tenter de la couper en deux horizontalement. Elle parvint à repousser l'épée du premier suffisamment puissamment pour sauter au-dessus de l'arme du second, se plaçant horizontalement par rapport au sol pendant l'espace d'un instant. La Awazi était alors à peine sur pied qu'elle enchaînait avec un coup d'estoc brutal et sauvage qui transperça l'épaule gauche de son ennemi, ce dernier ayant eu le réflexe salvateur de se décaler à temps. Retirant sa possession, la jeune femme prit à nouveau ses distances, en profitant pour souffler. A cette allure, l'affrontement risquait de durer un petit moment... A fortiori lorsqu'elle considérait que la blessure à l'épaule de l'un de ces gars ne semblait pas le traumatiser, au contraire. Ce fut toutefois en affichant une grimace endolorie qu'il s'approcha à nouveau, plus précautionneusement.
Malgré toutes ses précautions, la hors-la-loi demeurait pourtant calme et sereine : maintenant que l'un des deux types était blessé, assez grièvement pour gêner ses mouvements, elle pourrait prendre l'avantage sans grande difficulté. C'est dans cette optique qu'elle les laissa avancer jusqu'au moment où le combattant encore indemne tenta un coup d'estoc en s'élançant brutalement dans sa direction. Pour riposter à une telle offensive, Izanami décida d'agir en deux temps : premièrement, elle dévia la lame adverse de sa propre épée, la faisant passer suffisamment à droite pour se mettre absolument hors de danger, et deuxièmement, elle mit son pied sur la trajectoire de course de l'homme entraîné dans son propre mouvement. Le croc-en-jambes eut le mérite de faire vaciller notre homme pendant quelques instants, instants qui furent des plus importants pour la maudite qui en profita : elle s'élança en direction du blessé et tenta un coup vertical et puissant. La force du choc et la blessure permirent à cette dernière de prendre un léger avantage, faisant reculer l'ennemi. Ce dernier, dans un réflexe apeuré, tenta de la trancher horizontalement. Avec la dextérité et l'adresse d'un félin, la demoiselle se recula d'un bond, attendit que la lame ennemie ne passe et fonça à nouveau, visant désormais le membre qui tenait le pommeau ennemi. Elle trancha la main d'un coup sec, sans aucune pitié, et se permit même un tour sur elle-même pour ajuster sa position avant de poursuivre. Durant ce mouvement, ses cheveux tourbillonnant autour de son corps gracieux, elle posa sa main droite sur le bout du pommeau et attrapa ce dernier de sa main gauche. De cette manière, elle parvint à enfoncer le katana dans l'abdomen de l'inconnu avec une violence effarouchée, lui faisant immédiatement cracher du liquide carmin, présage de mort. La trafiquante ne lui avait fait aucun cadeau : elle venait de le transpercer en plein estomac. Elle retira alors son épée, l'essuya d'un geste vif et se tourna en direction de second homme, qui tremblait d'effroi en la regardant. La Awazi comprit de ce fait qu'il ne s'attendait pas à rencontrer une telle résistance, et la chose la fit jubiler. La prochaine fois, ces gars ne sous-estimeraient pas une jeune femme à l'aspect pourtant si délicat... Enfin, fort heureusement, ils n'auraient pas non plus de prochaine fois pour se rattraper. Maintenant qu'il était tétanisé, elle n'avait plus qu'à amener sa sentence : d'une vitesse effroyable, l'épéiste se mit à foncer en direction de l'étranger et passa à ses côtés dans un bond surprenant, tournant à nouveau sur elle-même. Elle retombait à peine sur le sol que la tête de l'homme ne quittait ses épaules, dans une expression de pure terreur.
Izanami se tourna alors en direction de l'autre maudite, qui avait déjà du faire le ménage de son côté également, en toute logique :
"J'accepte ton offre, à condition que tu laisses Konan Harishigawa établir son marché noir ici comme il l'entend."
Déjà, elle posait ses conditions. Ensuite, elle verrait pour discuter poliment de la suite. Il n'y avait pas d'avantage à tergiverser pour cette inconnue, de toute manière : en fonction de sa réponse, elle risquait de se mettre la mafia d'Himitsu Shima à dos, et ça n'était pas quelque chose que le commun des mortels appréciait de faire. L'envoyée de Konan prit à nouveau la parole, poussant un léger soupir en nettoyant sa lame tâchée de sang :
"Je suis Awazi Izanami. Tu peux m'appeler Izanami."
Efficace, froide et directe. Elle mettait dans l'ambiance, c'était le moins que l'on ne puisse dire.
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Mer 16 Juil - 20:35
Je n’attendis aucunement un quelconque départ de la jeune fille. Je prenais ces deux hommes pour moi et qu’on en finisse rapidement, tant il est possible. Je jetais tout de même un léger coup d’œil vers la demoiselle en espérant que celle-ci ne soit pas une mauvaise rencontre et qu’elle veuille me descendre à la fin de ce combat. Mais à vrai dire, je n’ai pas trop le temps de penser à ceci. Effectivement, le combat s’engage et ce rapidement. Juste eu le temps de dégainer mon sabre, je pare une première attaque en laissant les deux lames se croiser. Le premier adversaire venant ainsi de m’attaquer.
Pour ne pas rester en reste, aucun de nous deux ne semble attendre une quelconque seconde avant de se lancer sur l’autre. De nouveau, nos sabres se croisent mais je note que ce sont que de simples sabres. Le mien également n’est qu’un sabre bas de gamme si je puis dire mais il est bien plus aiguisé et j’en ai une maîtrise différente grâce aux techniques d’Aïkido que je connais. Je laisse le second adversaire venir sur moi et lui faire le coup de l’escrime. J’ai quelques ressources dans les poches, il ne faut pas croire. Et tout ça, sans utiliser un seul instant mon zoan. Si j’avais réellement voulu tout de suite m’en débarrasser, oui je me serais transformée en hybride mais mon objectif est plutôt de tâter la force de l’ennemi. Et puis, je peux très bien y arriver sans y faire appel. Je ne dois jamais compter que sur mon fruit du démon pour pouvoir me battre et arriver à vaincre.
C’est ce que je m’étais toujours promis depuis ce jour. Mais trêve de pensées inutiles, dans ce combat rien n’importe à part l’issue et la mort. Je ne donnerais pas chère de la vie de ces hommes pour avoir osé toucher à la seule île où d’habitude, rien d’alarmant ne se passe. Je vais tous les massacrer, tous les mettre à la porte et ainsi, je redorerais cette île. Je danse avec mes adversaires à frapper le fer entre nos trois sabres. Ils ne sont pas loyaux, bien sûr. Attaquer une femme à deux est déloyale mais pas pour eux apparemment. Ce n’est pas grave, je le ferais quand même. Un coup d’épée par ci, un coup d’épée par là. Je me baisse pour éviter un coup fatidique puis arrête avec un coup de chance, la lame entre mes mains. Je suis une folle mais plus rien ne m’arrête. Je profite de leur surprise pour les faire reculer. Je commence à être essoufflée, je prends quelques secondes le temps de souffler un peu. Puis voilà que le combat reprend et un peu plus acharné. Mais ils ne sont pas si forts que cela ; on croirait que je joue avec eux. C’est limite le cas. Même si je reconnais bien là qu’ils peuvent tenir mon niveau.
Je continue mes attaques, parant à la fois puis je profite d’une ouverture d’un des deux hommes pour lui trancher le torse. Et ce correctement pour ainsi dire. Le laissant alors se reculer, j’enchaîne avec le second qui semble vouloir en découdre avec ma personne. Celui-là, je compte bien lui réserver un tout autre sort. Je m’étais promis de ne pas utiliser mon zoan mais à vrai dire, je lui mordrais bien la gorge pour le faire mourir. Je réfléchis pendant que nos deux sabres continuent à croiser le fer. Un affrontement plutôt banal pour deux épéistes mais bon. Mais non, finalement, je fais semblant d’être trop fatiguée pour continuer puis attends le bon moment. J’attends qu’il se rapproche de moi, l’air toute inoffensive et profite de ces quelques secondes pour le poignarder. On ne dirait pas mais j’ai toujours quelques astuces à utiliser en combat afin d’essayer de vaincre une personne rapidement. J’attends qu’elle se rapproche avec un couteau caché dans mon dos et BAM, ni vu, ni connu !
Et ayant un peu de sang sur les habits, j’essayais d’enlever ça tandis que la voix de la demoiselle se fait entendre non loin de là. Me rapprochant d’elle, j’entendis un nom… Konan Harishigawa… J’ai déjà entendu ce nom quelque part. Un homme ; l’homme le plus influent dans le monde hors-la-loi. Que je le laisse faire son marché noir comme il l’entend… Hum donc cette demoiselle n’est rien d’autre qu’une personne au service de ce grand homme ainsi. Quelque chose me chiffonne, j’aimerais bien savoir de quel genre de marché noir il va s’agir. Non pas que… mais à la base, je la veux pour moi toute seule cette île et quelque chose me dit que je vais devoir y faire quelques concessions si je veux être certaine d’avoir un droit dessus.
Puis la demoiselle se présenta, tandis que j’examinais avec précision la situation dans laquelle je pourrais me trouver si je n’accepte pas ces conditions. Elle s’appelait ainsi Izanami. La regardant, je me contentais tout d’abord de me présenter.
« Enchanté, moi c’est Rei Mitsuyori. De même, tu peux m’appeler Rei… »
Je réfléchissais, hors de question de se mettre à dos Konan. Bien que je n’en est que très peu entendu parler, il ne vaut mieux pas se mettre ce genre de personne à dos. Croisant les bras un moment, je réfléchissais. Vraiment que faire… Je pourrais bien compter sur l’aide de cette miss ainsi pour m’aider à tous les mettre dehors mais en même temps… rah et puis zut ! Moi aussi, je vais apposer une petite condition puisque c’est comme ça.
« J’aimerais simplement savoir de quel sorte de marché noir Konan compte sévir ici… A la base, j’étais venue pour délivrer disons ces habitants de la pression de cette mafia. Je ne voudrais juste pas que ce soit pire. »
Déjà une première chose de dite. Et même si nos quatre hommes étaient à terre, il vaudrait mieux aller discuter ailleurs. Je regardais Izanami lui faisant signe de me suivre jusque sur mon bateau pour que nous soyons tranquilles à discuter. Je n’ai pas franchement le temps mais une discussion entre personnes civilisées et essayer de s’entendre serait le mieux pour la réussite de cette mission. Une fois installée, je reprenais cet air sérieux.
« On va dire que je suis d’accord pour ta condition mais j’aimerais rajouter disons la mienne. Etant donné qu’à la base, je voulais cette île pour moi toute seule, je veux avoir un droit dessus. Enfin, je suppose je peux avoir ce droit. »
Bah quoi c’est vrai non ? Si la miss n’était pas avec Konan ou un autre type influent dans ce monde de trafiquant, peut-être qu’ainsi j’aurais pu apposer les conditions que je voulais. Mais là malheureusement, avec ce genre de paroles, je me risque peut-être aux hostilités… Advienne que pourra.
Rei Mitsuyori. Un nom, plutôt simple à retenir, à graver sur le visage de cette inconnue aux capacités martiales plutôt positives, pour le coup. Ses deux adversaires avaient l'air d'être sensiblement au même niveau que ceux d'Izanami, et par chance, force était de reconnaître que l'autre maudite semblait s'en être débarrassée tout aussi sinon plus facilement encore qu'elle. Autrement dit, en plus d'avoir un fruit du démon, ce qui serait probablement un grand avantage en cas de bataille rangée, cette étrangère faisait preuve d'une ténacité et d'une puissance brute non négligeable. A moins que les ennemis n'aient recruté de puissants mercenaires pour se protéger, la chose était au final réglée d'avance, à quelques détails près... En effet, pour le moment, les deux demoiselles n'avaient pas encore trouvé de terrain d'entente. Il leur fallait discuter un peu plus sérieusement des circonstances, des tenants et des aboutissants de ce qui pourrait être une conquête éclaire. Au final, la bretteuse n'avait pas envie de devoir affronter une autre personne dès la défaite de ses ennemis, alors il valait mieux tout établir de façon claire et concise afin de n'avoir aucune mauvaise surprise au final. C'est dans cette optique que la prénommée Rei sembla s'inquiéter pour les habitants de l'île, déclarant que si elle comptait les sauver aujourd'hui, c'était tout simplement pour les libérer de l'oppression des forces tapies dans l'ombre. Une genre d'héroïne, aux intentions louables, quoi. Même si la trafiquante n'appréciait pas vraiment ce type de samaritains en temps normal, pour une fois, elle allait tenter de faire une exception. Après tout, elle n'était pas à l'abri des bonnes surprises : peut-être que cette combattant saurait se montrer attachante et agréable au fur et à mesure de l'avancement de leur quête commune ? Quoi qu'il en fut, la Awazi ne prit pas la peine de répondre précipitamment, laissant son interlocutrice la convier à continuer la discussion dans un lieu plus calme. Pour le coup, l'envoyée de Konan ne pouvait pas vraiment la blâmer : il était vrai que tomber sur une mauvaise surprise à cause d'un espion aux oreilles un peu trop indiscrètes risquait d'être une expérience des plus fâcheuses... Quoi qu'il en fut, le duo se mit rapidement en marche, la trafiquante suivant son homologue sans poser davantage de questions, en restant toutefois aux aguets. Si jamais il s'agissait d'un piège, chose qui n'était pas impossible, il lui faudrait réagir vivement. Néanmoins, elle avait un lourd avantage sur l'autre jeune femme : après tout, elle ne suspectait même pas sa nature de maudite, et son fruit du démon était parfait pour éliminer des cibles de façon brutale...
Les deux jeunes femmes parvinrent assez vite au navire de Rei où cette dernière se mit à l'aise pour reprendre la parole, de façon un peu plus intéressante cette fois-ci. Elle semblait en effet vouloir s'assurer qu'elle pourrait rester au pouvoir, politiquement parlant. La chose n'entrait pas en contradiction avec la mission d'Izanami, au contraire, même : c'est pour cette raison que celle-là hocha la tête avec calme et sérénité, ne prenant la parole qu'après quelques instants :
"Le marché noir instauré ne serait pas là pour gêner les touristes ou mettre en danger les citoyens. Au contraire, il pourrait faciliter leur vie, et leur permettre de se procurer diverses ressources à moindre coût."
Evidemment, un esprit bien encadré par les institutions du Gouvernement Mondial hurlerait dans tous les cas que ce n'était que mensonge, et que la marine, entre autres, faisait tout son possible pour aider les citoyens du Monde entier à vivre confortablement. Toutefois, il fallait comprendre quelque chose d'élémentaire sur le sujet : l'une des rentrées d'argent du Gouvernement Mondial était l'imposition. Les taxes sur les ressources naturelles dont avaient besoin les humains n'étaient ainsi que de bonne guerre. Or, Konan, qui n'avait pas autant d'hommes à payer que les hauts-gradés et qui, a fortiori, pouvait même abaisser le coût de production comme bon lui chantait pouvait fournir différents matériaux à moindre coût aux habitants des îles sur lesquelles son marché noir se trouvait. Grosso modo, il pouvait vendre moins cher ce que l'on trouvait ailleurs sans pour autant en ôter la qualité. Bien sûr, il n'en fallait pas plus pour rendre ce genre d'actions illégales, mais la bretteuse n'était pas là pour informer son interlocutrice des risques auxquels elle s'exposait en acceptant un marché noir sur son île. De toute manière, pour que la marine ne prenne le temps de la menacer, il faudrait qu'ils découvrent déjà qu'elle avait un lien avec la mafia d'Himitsu Shima... Ce qui ne serait pas chose aisée non plus. La laissant réfléchir un instant, la Awazi fini par reprendre, toujours aussi calme, et debout devant l'autre demoiselle :
"Konan ne veut pas régner politiquement sur l'Archipel Paradise. Simplement y établir une source de profits importante. Rien ne vous empêcherait d'ailleurs d'établir votre propre économie : tout ce que veut mon employeur, c'est pouvoir jouir d'une partie du marché hors-la-loi sans que vous ne lui imposiez de taxes, par exemple."
La chose devait désormais être claire et concise. En principe, Rei n'aurait plus d'autre question de grande importance à poser : dans ce cas de figure, les deux maudites n'auraient plus qu'à partir au combat. Avec un fondement de stratégie, d'intelligence et de vitesse, elles pourraient prendre les ennemis par surprise au point de provoquer une débâcle militaire sans précédent sur l'île et parviendraient à neutraliser le chef avant que les soldats ne bougent correctement. Anéantissez le cerveau et le corps sera incapable de se mouvoir : cette logique élémentaire, il fallait à tout prix qu'elles l'appliquent, car en force brute, elles pourraient rapidement être poussées dans leurs plus lointains retranchements.
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Ven 18 Juil - 11:44
J’attendais ainsi plutôt impatiemment que la miss me réponde pour savoir ces conditions et ce fameux marché noir que veut se faire Konan sur l’Archipel Paradise. Je ne sais pas dans quelle galère je m’embarque mais bon, maintenant que je suis enfoncée dedans jusqu’au cou hein. Izanami, après un hochement de tête, me répondit finalement. Apparemment, ce marché noir ne gênerait en rien les touristes, ni mettre en danger les citoyens. Ce que je voulais le plus au monde, que personne ne puisse mettre en danger les citoyens comme ils sont entrain de le faire maintenant. Une chose dite bien intéressante ; Konan pourrait faciliter la vie des citoyens par ses actions et qui permettrait ainsi des dépenses moindres pour ceux-ci dont la vie à été gâchée depuis un certain temps à cause de cette mafia présente actuellement.
J’ai envie de me bercer de ces paroles. J’espère seulement que tout ce qu’elle dit, sera vraiment réalisé et que ce n’est pas une ruse comme ça pour me faire croire des choses. Mais bon, en même temps, je la crois. Dans ce monde, il y a deux catégories de personnes si je puis dire. Ceux qui sont du gouvernement et qui s’autoproclament à protéger les citoyens, puis y’a ceux qui font de véritables actions pour faire en sorte que les citoyens vivent mieux et sans toutes les taxes et autres que le gouvernement leur impose. Je le sais que trop bien après tout alors pourquoi m’embêter à réfléchir davantage. Je fais bien plus confiance à cette demoiselle et à ce Konan qu’au gouvernement. Eux tant que l’argent rentre dans leurs caisses, tout baigne limite.
Toujours assise face à la demoiselle qui était restée debout, j’allais lui donner ma réponse suivit d’une stratégie à adopter pour repérer directement leur chef et ainsi lui prendre la tête. Ensuite, viendrait les brebis galeuses qui, généralement, ne savent rien faire sans leur chef. Mais celle-ci m’en empêcha en quelques sortes, en m’apportant de nouvelles informations qui me rassurèrent beaucoup. Konan ne voulant pas de l’île politiquement parlant, cela ainsi me laisse le champ libre pour gouverner dessus. De même que je pourrais établir ma propre économie, mais bien sûr en faisant en sorte de ne pas taxer l’employeur de la miss. Cela me paraît bien intéressant comme ceci et j’ai déjà quelques idées concernant le marché que je pourrais y établir et qui pourrait profiter autant à Konan et ses hommes, autant qu’à moi. Me relevant alors, je m’étirais légèrement avant de lui faire un sourire et lui tendre une main.
« Le marché est conclu comme ça. Je redirais en tant et en heure ce que je conviens de faire mais comme je l’entends, il y aura plutôt des avantages que des inconvénients pour Konan. »
Je prie une pause, au moins ça c’était dit. Je ne comptais absolument pas lui mettre des taxes ou autre. L’Archipel Paradise est censé être libre et libre dans ce cas-ci, cela veut dire : pas de taxes ou surtaxes qu’il pourrait déjà y avoir. Non, je veux seulement que cet archipel retrouve sa paix et en faire un endroit accueillant et riche. Tout simplement. Bien sûr qu’il va y avoir quelques actions illégales, on n’est pas censé faire dans le légal quand on parle de marché noir mais il n’y aura pas non plus de contraintes et les gens reviendront sur ces îles. J’espère peut-être un peu trop dans mes paroles, dans mes actions mais comme je l’ai dis ; advienne que pourra, on ne peut jamais être certain quand la roue tournera et nous permettra de faire de grandes choses. Bien, à présent, il nous faut réfléchir à une stratégie, un plan pour faire tomber le chef. Je pense que la demoiselle a des informations que je n’aurais peut-être pas alors autant se partager les infos et ainsi trouver la bonne marche à suivre.
« A présent, il faut convenir d’une stratégie. Je crois que le chef suprême de la mafia qui se trouve ici doit être Don Paella, un truc comme ça. J’ai lu dans les journaux qu’un groupe appelé Death-Z semblait être très fort. Je pense donc qu’il faut chercher ces rigolos et les mettre au tapis et surtout au silence à jamais. Maintenant, il faut juste savoir où chercher et bien chercher surtout. »
Je tapais un peu dans le monologue mais j’exposais également ma théorie. Il faudrait simplement un petit coup de chance pour arriver à localiser nos hommes sans perdre plus de temps.
« Je dirais que le mieux dans ce genre de stratégie qui allie vitesse et intelligence surtout, il faudrait se faire discrète puis dès que nous sommes sûrs des personnes, on se les fait direct. Les prendre par surprise serait le mieux. Enfin, si tu as d’autres idées n’hésite pas. J’essaie de prendre un plan de stratégie le plus plausible à mettre en place. »
Cela me paraissait bien mais il me fallait aussi son avis. Après tout, j’ai une alliée de taille pour le coup et la moindre petite erreur pourrait nous être fatale. Il ne faudrait pas qu’un élément perturbateur et auquel on ne s’y attend, vienne tout gâcher maintenant.
HRP : j'ai fais comme ça histoire que l'on soit d'accord pour la stratégie au moins, après on peut directement commencer les combats dans ton post si tu veux^^
La chose avançait bien, vraisemblablement : grâce au fait que l'inconnue semblait avant tout faire preuve de raison et d'intelligence, le marché avait rapidement été conclus sans avoir besoin de marchander ou de menacer outre mesure. Konan pourrait ainsi agir librement afin d'instaurer un marché noir, à condition de ne pas trop gêner les touristes qui au contraire pourraient en profiter, et Izanami remplirait sa mission avec brio en mettant à la tête de l'Archipel Paradise une jeune femme qui saurait à coup sûr se montrer emblématique et charismatique. La situation économique de l'endroit se stabiliserait, les conditions de vie plus que correctes en feraient un havre de paix exceptionnel qui attirerait le regard des îles alentours, notamment Military Island et Armageddon Town, et la côte de popularité de la Marine ainsi que, plus largement, du Gouvernement Mondial tout entier retomberait après quelques temps en flèche droite. Enfin, à condition que tout ne se passe comme les hors-la-loi d'Himitsu Shima ne le souhaitaient... Quoi qu'il en soit, lorsque Rei lui tendit sa main pour signifier symboliquement la conclusion d'un accord qui leur serait toutes deux profitable, la bretteuse n'hésita pas une seconde et la serra en hochant la tête d'un coup sec, pour montrer son approbation. Elle faisait confiance à cette jeune femme concernant le fait que ses modifications ne pourraient pas nuire à son employeur : après tout, personne dans le monde des hors-la-loi ne s'opposait au fameux mafieux sans en payer les conséquences, et cette maudite risquait rapidement de le comprendre lorsqu'elle verrait la Awazi se battre aussi ardemment qu'elle ne le pouvait. Suite à cette brève entracte, qui leur permit ainsi de trouver un accord, l'interlocutrice de l'épéiste retourna à son affaire, prenant une nouvelle fois la parole pour tenter de mettre sur pieds un plan intelligent et efficace afin de prendre l'île sans faire trop de victimes collatérales et sans prendre de risques de finir dans une mauvaise situation elles-mêmes. Encore une fois, elle démontrait certaines capacités intellectuelles qui étaient tout à son honneur... L'idée était donc de les attaquer vivement, sans leur laisser le temps de riposter, en profitant de l'effet de surprise ? La base, pour des mercenaires et trafiquants en tout genre. Autrement dit, c'était une stratégie qu'avait bien souvent appliqué la bretteuse, même s'il était vrai qu'en règle générale, le nombre de combattants de son côté était tout de même un poil plus élevé... De toute manière, elle ne s'inquiétait pas outre mesure : après tout, son fruit du démon était la malédiction parfaite pour les exécutions aussi vives que violentes... Il ne lui restait plus qu'à l'utiliser de façon sage.
Une chose que regrettait assez vertement la trafiquante, c'était tout simplement de ne pas avoir pris le temps de glaner plus d'informations concernant ce Don Paella pendant qu'elle était toujours sur Himitsu Shima. Après tout, il y avait probablement quelqu'un au sein des troupes de Konan qui aurait pu le renseigner sur cet homme et ses capacités... Et selon les dires de Rei, il n'était pas un combattant banal, et serait probablement capable de leur poser problème. Enfin, face à deux maudites, personne ici, sur South Blue, ne faisait probablement le poids... Demeurait néanmoins une question pour Izanami : devait-elle mettre son alliés de fortune directement au courant pour ses capacités secrètes, à savoir son dit fruit du démon ? Ou devait-elle en profiter pour garder un certain voile de mystère, qui lui permettrait probablement de forcer son homologue à réfléchir à toute possible tentative de trahison à l'avenir ? La chose était assez complexe, car chaque possibilité contenait son lot d'avantages... Si elle lui faisait directement confiance, leur style de combat en équipe s'en ferait ressentir immédiatement, puisqu'elles pourraient probablement trouver des combinaisons plus complémentaires une fois sur le terrain. Malgré tout, la trafiquante préféra garder le silence quant à cet atout. Elle saurait de toute façon tôt ou tard si elle avait raison d'agir de cette manière, après tout... Quoi qu'il en fut, lorsqu'une réponse de sa part fut sollicitée, la jeune femme se contenta de croiser les bras sous sa poitrine et de fermer lentement les paupières d'un air calme et sérieux, afin de réfléchir plus correctement. Après un instant de silence, la bretteuse prit la parole doucement, exposant ses pensées à son interlocutrice :
"Avant tout, il nous faut rester ensemble. Si nous étions plus nombreuses, se séparer ne poserait pas de soucis... Mais si l'une d'entre nous tombe seule face à ce groupuscule que tu as nommé, Death-Z, il y a de fortes chance qu'elle ne le regrette. A deux, nous nous montrerons moins surprenante, mais nous pourrons également nous couvrir respectivement."
Le rappel des bases, en quelques sortes. Cela ne faisait pas de mal de mettre les choses au clair, même sur ce genre de sujets... Elles n'étaient qu'un duo, après tout, sans compter le gosse qui avait accompagné Rei au départ et qui avait rapidement déserté. La puissance brute et le nombre n'étaient donc clairement pas de leur côté : il fallait ainsi redoubler d'ingéniosité. Et la Awazi l'avait rapidement compris, évidemment. A force d'affronter les troupes du Gouvernement Mondial, souvent en surnombres, les hors-la-loi de tous les horizons développaient quelques tactiques plus intéressantes que de rentrer dans le tas sans réfléchir. Le fait de former des petits groupes pour se montrer plus efficace sur un seul et même flanc était l'une de ces tactiques si primordiales à leur survie.
Après un autre instant de calme pour laisser le temps à son homologue d'acquiescer ses propos, ou tout simplement d'y songer, Izanami prit à nouveau la parole :
"De toute façon, force est de reconnaître que nous manquons d'informations fiables sur le sujet. Reste à avancer à tâtons."
Oui, ce n'était probablement pas très précautionneux, mais s'ils s'acharnaient à mettre sur pieds un plan plus ou moins bancal, ils n'iraient de toute façon pas beaucoup plus loin...
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Mer 23 Juil - 13:28
Ainsi donc notre accord et la stratégie à laquelle je pensais étaient conclus, après cette poignée franche. A présent, il fallait donc que nous voyons un peu comment avancer dans l’archipel et tomber sur les bonnes personnes surtout. J’espère simplement qu’elle ne va pas me trahir un de ces quatre. Je lui fais confiance pour le moment mais sait-on jamais de quoi sont capable les gens. Et c’est bien cela qui m’embête je dois dire. De plus, je ne peux même pas cacher le fait que j’ai un fruit du démon redoutable si la maîtrise est avec donc moins d’effet de surprise et d’atout en main si une quelconque trahison. Mais après tout, je ne devrais, je ne pense pas, me tracasser autant.
Je réfléchissais quand même un peu, en attendant une réponse de la miss tout en m’inquiétant tout de même pour mon petit protégé. J’espère sincèrement qu’il est encore en vie et qu’il a réussi à chopper quelques informations. Car si de mon côté, c’est certain que je manque d’informations, je ne sais pas encore ce qu’il en est pour Izanami. Mais finalement, elle m’apporta sa réponse. Elle aussi ne savait rien de plus que ce que je savais et me conseille qu’il vaudrait mieux rester ensemble pour l’instant. Oui, je pense que cela peut-être une bonne idée. Nous ne sommes pas assez nombreuses pour pouvoir se permettre de se séparer après tout. Et ce n’est pas avec la force de mouche d’Akira, où qu’il soit, que ça va vraiment changer quelque chose. Ainsi l’heure est plutôt à se faire confiance mutuellement. D’une, ça permettra d’être certaine sur les intentions de l’autre et de plus, ça pourrait permettre en combat de faire des combinaisons plutôt intéressantes.
C’était un petit rappel des bases mais qui fait du bien quand on s’en rend compte. Car c’est en reprenant les bases que l’on peut mieux avancer sur ce genre de mission. Déjà qu’elle risque d’être compliquée, et que l’on risque certainement d’être blessées avant de pouvoir arriver à faire disparaître cette mafia de Paradise… Restant un instant dans mes pensées, ce sont à nouveau les paroles de la demoiselle qui me sortirent de ces songes. Acquiesçant, oui c’est certain que là, manquant d’informations, il va falloir avancer à tâtons. Et surtout, rester très prudentes. Elle m’ôte les mots de la bouche et comme je n’ai rien d’autre à dire, je propose simplement que nous nous mettons en route. Cachant mon sabre dans ma cape pour que l’on ne me suspecte pas trop. Déjà que j’ai un mauvais pressentiment qui vient se fourrer dans mes esprits là. Enfin, c’est surtout mon instinct qui a parlé. Ouais, un sale pressentiment mais pour l’instant, je ne veux pas trop inquiéter ma coéquipière du jour. Peut-être que finalement, ce n’est pas grand-chose. Je l’espère tout du moins.
Regardant la demoiselle, j’eus peut-être une idée qui pourrait nous permettre d’avancer plus rapidement que prévu. Même si je vais passer pour une folle, même si ce plan me paraît complètement mortel, je pense que d’un autre côté, il pourrait nous permettre de nous adresser aux bonnes personnes et glaner des informations plus que rapidement. Je viens à lui chuchoter avant que nous partions du bateau et avancions.
« Bon, cela va te paraître dément et fou, mais je crois que si on veut avoir des informations et trouver les bonnes personnes, il faut directement essayer de s’infiltrer dans le groupe. Avant, j’étais plutôt bonne pour ça. C’est un plan limite mortel et très risqué mais il pourrait largement nous aider. »
J’exposais ainsi mon plan fou que de vouloir infiltrer cette mafia en demandant à être de nouvelles recrues. Je repris ensuite la parole pour lui exposer comment je pensais que l’on pouvait faire pour arriver à nos fins.
« C’est simple, on entre dans le village, on se renseigne auprès des habitants déjà pour en connaître davantage sur cette mafia. Et si par chance, des gens du groupuscule nous ont entendues, on se débrouille comme on peut pour intégrer leur groupe et avec un peu de chance rencontrer ce Don Paella. Infiltration, effet de surprise et on les descend tous. »
Puis pensant au fait que quelques explosifs ne seraient pas de refus, je lui demandais de m’attendre avant de rapidement descendre dans le bateau et me rendre dans la salle où nous avions mis toutes les armes volées depuis Military Island. Je récupérais quelques dynamites qui traînaient puis remontais sur le pont pour rejoindre Izanami. Je lui montrais mes explosifs, lui expliquant rapidement que cela pourrait nous servir à créer un élément de surprise tout en – avec un peu de chance – tuant quelques mafieux. Après tout, il fallait regorger de stratégies et autres si on veut libérer Paradise de cet enfer.
Et c’est d’ailleurs après avoir remis un pied sur terre que notre plan va commencer…
La sagesse toute relative de Rei fut rapidement nuancée par la proposition qu'elle vint faire par la suite, à savoir celle d'infiltrer les rangs ennemis pour les abattre depuis l'intérieur. En temps normal, ce genre de stratagème était toujours bénéfique, même si les risques à prendre étaient également singulièrement élevés, mais là... Il y avait bien peu de chances que cela n'aboutisse à quoi que ce soit de concluant. A contrario, elles risquaient toutes deux de se retrouver dans une bien dangereuse situation... Mais dans un premier temps, Izanami se contenta de garder le silence poliment, observant son interlocutrice et écoutant les détails de son plan avec attention. C'était comme elle avait pu s'y attendre : se faire remarquer d'une manière ou d'une autre en faisant preuve d'une discrétion assez pitoyable, infiltrer leurs rangs, trouver les divers bâtiments qui abritaient les mercenaires et hors-la-loi qui appartenaient à cette mafia, et s'arranger pour qu'une majorité d'entre eux ne périsse avant d'avoir compris qu'elles n'étaient au final pas leurs alliées. Quand son homologue s'en alla dans un escalier pour remonter avec de la dynamite, la maudite fronça instinctivement les sourcils. Installer ce genre d'explosifs ne serait pas discret pour un sous non plus, a fortiori lorsque l'on considérait leurs tenues et le fait qu'elles risquaient fort d'être fouillées avant de pouvoir pénétrer dans quelque bâtiment que ce soit... Non, décidément, cette stratégie basique ne plaisait pas du tout à l'épéiste, à tel point qu'elle songeait qu'il était impossible de la mettre en place, et ce pour deux raisons... Raisons que la Awazi ne tarda pas à mettre en évidence, faisant un bref geste négatif de la tête pour monter son désaccord. La jeune fille prit ensuite la parole, commençant par tapoter l'écusson de Konan bien en évidence au niveau de son cœur :
"Je ne peux pas me mêler à ce genre d'affaires. Ils savent que Konan va envoyer quelqu'un, et même s'ils ne me connaissent pas visuellement, ils feront tôt ou tard le rapprochement. Mais ça n'est pas le pire."
Lentement, la demoiselle leva son index droit jusqu'au visage de l'autre hors-la-loi, prenant à nouveau la parole :
"Ils t'ont vu utiliser ton pouvoir un peu plus tôt. Ils savent que tu ne leur veux pas que du bien. Impossible de passer les sécurités incognito pour nous deux. Strictement impossible."
Puis la bretteuse se permit un léger silence, poussant un soupir avant de recroiser ses bras tranquillement, adoptant une pose clairement plus sereine et détendue. Un léger sourire vint même fendre le bout de ses lèvres délicatement, démontrant clairement qu'elle n'avait pas l'habitude d'esquisser ce genre d'expressions faciales bienveillantes et chaleureuses :
"En revanche... Nous pouvons les infiltrer sans qu'ils ne le sachent."
La pari était risqué, mais il était fondé, au final. Le but ? Il serait d'entrer dans le bâtiment de l'Archipel Paradise qui accueillait le plus de mafieux en tout discrétion et de faire s'effondrer les murs porteurs avec la dynamite que possédait justement Rei. Comment pourraient-elles en arriver ainsi sans se faire repérer et tuer ? Rien de plus simple, en théorie. Tandis que son interlocutrice jouissait vraisemblablement d'un zoan, le type de fruits du démon qui boostait souvent puissamment les capacités physiques de son utilisateur, Izanami avait la chance de posséder un paramecia capable de ralentir les mouvements ennemis et, de ce fait, pouvait les empêcher de sonner l'alerte si la situation dégénérait... Discrétion et froideur seraient donc naturellement de leur côté, et elles pourraient se permettre de semer quelques cadavres à condition de se montrer efficace pour la suite des événements. C'est dans cette optique que la jeune fille prit la parole à nouveau, exposant son plan à la demoiselle qui lui faisait face :
"Je possède également un fruit du démon. Tu auras le temps de comprendre en quoi il nous sera utile mais rassure toi, je serai en mesure s'il le faut de bloquer l'esquisse d'organisation qui risque d'arriver s'ils nous remarquent et décident de riposter. Le but sera donc de s'infiltrer dans un bâtiment en jouant sur la discrétion et en tuant les quelques gardes. Avec ta dynamite, que nous fixerons sur les murs porteurs, nous ferons s'effondrer l'édifice, chose qui devrait tuer plus d'un de ces fumiers."
Oui, la jeune combattante avait pris la décision de divulguer le pouvoir qu'elle gardait cacher jusque là. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle venait de prendre conscience que la force numérique ne serait pas de leur côté et que, de ce fait, il fallait qu'elles soient toutes deux capables de se faire confiance, ne serait-ce qu'un tant soit peu, jusqu'à leur victoire. Ce fut après avoir exposé son propre stratagème que la Awazi prit la décision de sortir de ce navire pour se diriger vers les quais. Elle préférait largement l'air libre, même si les risques de se faire épier à leur insu était considérablement accru. Pour le moment, elles avaient l'avantage de ne pas être prise pour des menaces réelles, même si elles avaient réussi à tuer quatre de leurs hommes. Il y avait peu de chances que ces types ne comprennent directement qu'elles voulaient démanteler toute la mafia locale seules, après tout... A fortiori lorsque l'on considérait que ce genre de criminels faisaient rarement preuve de précaution, d'intelligence et d'autres louables capacités mentales pourtant parfois bien utiles.
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Dim 27 Juil - 14:00
Ma sagesse venait d’être transposée avec une idée des plus risquées et ridicules mais après tout, infiltrer un camp ennemi est l’une des meilleures stratégies pour pouvoir faire tomber ledit camp. Je voyais bien que la miss n’avait pas du tout l’air convaincu de mon plan mortel, aussi bien lorsque je venais de ramener des explosifs. Bon, je crois que l’on va s’en tenir au plan de base et juste chercher des infos pour ensuite pouvoir attaquer. Je regardais l’écusson du groupe de Konan qu’Izanami avait en évidence au niveau de son cœur. Et écoutant alors ses paroles, je n’y pensais plus. Ah ouais effectivement, ils vont savoir qu’elle est avec Konan et ainsi, ce sera juste mort pour tenter quoi que ce soit… J’ai réfléchis un peu trop vite sur le coup en ne pensant pas aux conséquences que ça pourrait avoir par la suite.
Je fis un claquement de doigt ; merde pourquoi j’ai oublié le fait qu’ils avaient déjà vu mon pouvoir et qu’ainsi ce plan devenait juste impossible à réaliser. Bien sûr qu’ils vont se méfier comme de la peste de nous deux. J’aurais vraiment du réfléchir un peu plus à tous ces petits détails qui font que ce plan était impossible de premier abord, même sans penser aux certaines conséquences que ça pourrait amener. Les bras croisés, je prenais cet air de réflexion intense ainsi pour me demander dans ce cas comment on pourrait faire pour éviter de perdre encore plus de temps. C’est lorsque je croisais un léger sourire que quelque chose me dit que la miss avait la solution qui nous permettrait de pouvoir agir plus facilement et surtout plus rapidement. Nous perdons trop de temps à parler là. Mais nous n’avons pas le choix pour se permettre de faire tomber ce groupuscule et ce Don Paella sans qu’ils ne s’y attendent. Donc, s’infiltrer sans qu’ils ne le sachent. Oui bien entendu, la meilleure méthode après tout.
Toutes mes missions d’infiltration jusqu’à présent étaient basées sur le même plan ; faire en sorte de s’infiltrer mais en ayant leur accord. On ne dirait pas mais ce genre de technique marche assez bien lorsque l’on doit agir avec un temps illimité. Là pour le temps que l’on a, à savoir très peu si on regarde bien car il ne faut pas continuer à les laisser agir librement encore plus, il vaut mieux s’infiltrer sans qu’ils ne le sachent et faire preuve de surprise. Ensuite, on pourrait toujours faire exploser le bâtiment une fois entrées comme ça, déjà quelque uns de ces hommes sont morts et il y en resterait beaucoup moins. Suivant comment nous nous y prenons, ça pourrait même tourner à notre avantage.
Une information très utile et importante vient à mes oreilles. La demoiselle a également un fruit du démon ; donc je comprends mieux pourquoi elle utilise le mot « maudite ». C’est le fruit de l’enfer si on peut dire ça. Fin bref, ce fruit du démon qu’elle détient peut-être une aubaine pour nous, suivant comment nous nous y prenons. Mais je ne saurais pas en quoi ce fruit est utile ; j’ai hâte de le découvrir dans un sens. Enfin, notre mission va réellement commencer maintenant à présent que toutes les conditions sont réunies et que le plan est en marche. Ainsi, mes dynamites pourront nous aider ; comme je pensais faire au début. Tant mieux, si on peut grappiller la moindre minute, si on peut éliminer le plus de personne en une seule fois, c’est toujours ça de gagné disons.
« Très bien… Maintenant, on peut officiellement dire… Mission infiltration et massacre en marche. »
Une légère pointe d’humour dans cette mission qui serait certainement difficile à effectuer. Mais ne perdons pas espoir comme on dit. Bien que ce pressentiment bizarre soit toujours autant présent, je ne veux pas y penser tout de suite et me concentrer sur le boulot qu’il y a, à faire. Cachant mes bâtons de dynamites de sorte à ce que personne ne pourrait suspecter ce qu’il y a caché dans les bottes ou les vêtements d’une demoiselle, je commençais à me mettre en route. Discrétion, froideur et rapidité sont de mises. Akira n’étant toujours pas revenue, je ne peux même pas avoir d’éventuelles informations sur ce groupuscule au moins.
De nouveau pied sur terre, c’est parti à présent. Restant proche d’Izanami comme il était convenu. Ne pas faire dans le solo ; déjà qu’on est en désavantage numérique… Bon, si cette mafia a voulu mettre des contraintes à Paradise, il est quasi certain que leur QG ait un truc spécial qui fait qu’on le reconnait tout de suite. Sinon, à quoi servirait de régner sur un pays si on n’y met pas le petit quelque chose qui fera que l’on sera reconnu. En principe, ça se passe toujours comme ça. Avançant l’air de rien, comme si j’étais une simple touriste. Après tout, il ne fallait pas montrer quoi que ce soit qui fasse que l’on soit suspect. Cherchant alors du regard le bâtiment qui serait notre point de départ dans la mise en œuvre de ce plan.
Ce fut un moment plus tard, que je mis un léger coup de coude à mon acolyte du jour. En face de nous. Une grande tour avec des pics de partout aux allures de musée d’horreur. Quand je dis en face de nous, c’est parce qu’on peut la voir, cette tour. Mais nous ne sommes pas encore arrivées à celle-ci. Elle n’est pourtant pas si loin que ça mais en même temps inaccessible. C’est maintenant que tout va se jouer. Franchement, quand je disais que j’étais sûre que ce serait un bâtiment reconnaissable… Ces idiots n’ont pas été fichus de mettre un autre nom que Death-Paella Horror. Là, faut vraiment être débile je crois. Je ne ferais pas mon impatiente et y aller directement. C’est un travail d’équipe qui commence à présent.
Une fois que Rei eut manifestement acquiescé la proposition relativement plus fiable et prudente de sa collègue d'un soir, et qu'elle eut également terminé de fixer les bâtons de dynamites dans ses vêtements amples dans l'optique de passer plus ou moins incognito aux yeux de possibles spectateurs, les deux demoiselles se mirent en route, sérieuses et calmes. Izanami restait concentrée, parée à toute éventualité : elle savait qu'il était probable que les hommes des Don Paella soient d'ores et déjà à leur recherche, même si les pointures ne prendraient probablement pas la peine de se déplacer pour si peu... Ainsi, la trafiquante restait prête à intervenir en cas de besoin, quitte à agir trop brusquement et intuitivement, quitte également à mettre en danger quelques civils qui passeraient par là. De toute manière, la vie des habitants de l'Archipel Paradise lui importait bien peu. Cela étant, elle se retenait de le dire devant sa comparse, qui, a contrario, semblait avoir quelques objectifs somme tout-à-fait louables pour lesdits habitants. De ce fait, ce fut dans un silence tendu mais brave que les deux étrangères s'avancèrent au sein de l'île, à travers les dédales de ruelles qu'offrait cette ville portuaire, lorsque l'attention de l'autre jeune femme fut attirée par quelque chose. Suite à un coup de coude discret, elle indiqua, au loin, une tour épineuse qui semblait être le quartier général de ceux qui régnaient sur l'île de façon clairement tyrannique. L'envoyée de Konan hocha la tête d'un air formel et ferma les paupières un court instant, se concentrant davantage. Le soleil avait déjà disparu à l'horizon, leur discussion au niveau du navire de son interlocutrice ayant duré quelques temps, et l'effet de surprise serait donc compensé par le fait que leurs adversaires connaissaient certainement leur présence sur l'île. Bien. Il fallait maintenant que les deux maudites arrivent à tirer profit de la situation... Ce qui ne serait pas une mince affaire. La Awazi reprit le chemin silencieusement, préférant progressivement les ruelles plus petites et donc plus discrètes aux avenues gargantuesques qui auraient risqué d'attirer l’œil de leurs possibles ennemis. Néanmoins, la traversée de la ville fut plutôt calme, tant et si bien que les deux demoiselles parvinrent à la tour aisément, où l'épéiste alla se cacher dans l'ombre d'un mur pour observer la porte d'entrée principale de l'édifice. Elle chercha donc à analyser la situation afin de savoir comment elles pourraient agir pour rester efficace et hors de danger.
La hors-la-loi remarqua donc rapidement plusieurs choses. Tout d'abord, la première, principale, était métallique et à peine entrouverte. Elle laissait voir un léger halo de lumière, ce qui laissait présumer la présence d'une bougie ou d'une petite lanterne de l'autre côté. Devant cette même porte, trois types, assez lourdement armés, notamment d'épées et de plastrons, discutaient gaiement d'une voix forte, chacun un verre à la main. Éméchés, probablement. Ils ne poseraient pas problème. Néanmoins, ce qui gêna davantage Izanami, c'était le type qui était accoudé à la balustrade, à l'étage. Il ne semblait pas les avoir repéré et regardait les cieux d'un air rêveur, mais nul doute qu'une bagarre un peu plus bas finirait fatalement par attirer son attention. Ainsi, foncer droit vers la porte n'était pas une solution fiable, d'autant plus que la porte métallique pourrait faire un bruit effroyable qui trahirait immédiatement leur présence. Et puis, il y avait aussi cette lumière, de l'autre côté de la porte : il y avait sans doute encore un garde ou deux à l'intérieur, et l'opération discrète serait rendue impossible dans ces conditions... Après cette constatation plutôt négative, la hors-la-loi se retira lentement, retournant à l'intérieur de la ruelle en croisant les bras sous sa poitrine et en fermant les yeux doucement. Elle prit alors la parole, une fois proche de Rei, pour ne pas éveiller l'attention des gardes et en chuchotant calmement :
"Trois hommes ivres mais armés devant la porte. Un type sur un balcon qui pourra nous voir si on agit de ce côté-là. Une lumière à l'intérieur, et une porte en acier. Si on passe par là, il faut dire adieu à la subtilité."
Un résumé court et clair de la situation et de ce que pensait la bretteuse à son propos. Pour elle, avancer directement ne rimerait à rien. Maintenant, les deux jeunes femmes avaient plusieurs possibilités : soit elles se contentaient d'attendre que la nuit devienne de plus en plus sombre pour que les soldats ivres morts ne s'effondrent de sommeil et que le type sur son balcon ne finisse par s'en aller, soit elles faisaient le tour et cherchaient une autre porte d'entrée pour pénétrer dans la tour... Le choix était plutôt complexe, et la Awazi n'était pas certaine de prendre la bonne décision seule. A vrai dire, elle n'était pas assez patiente pour rester calme des heures durant, il lui semblait donc plus intéressant de tenter de trouver une autre porte d'entrée pour mettre ces précieuses minutes à profit. En espérant que toutes les entrées ne soient pas aussi solidement gardées, bien évidemment... La bretteuse prit donc la parole, une fois de plus, toujours aussi bassement :
"Personnellement, je préférerais chercher un autre moyen de pénétrer là-dedans..."
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Mar 29 Juil - 13:36
Les rues calmes qui furent arpentées par nos pas, c’est donc un moment plus tard que j’avais fais signe à ma partenaire du jour que le bâtiment haut en couleur de notre mafia se trouvait devant nous. Un regard vers le ciel, le soleil commençait déjà à se coucher. Hum, c’est vrai que nous avons perdu vachement de temps pour pouvoir élaborer notre plan et qui, j’espère, va fonctionner sans que rien ne vienne jouer les imprévus. Suivant ainsi la demoiselle, ce sont les petites ruelles étroites et peu éclairées que nous avions privilégié. Oui, il valait mieux faire ça. Histoire d’avoir tout cet effet de surprise.
Silencieuse, le plus discrète possible, je marchais tout en restant sur mes gardes. On n’est jamais trop sûr de ce qui pourrait arriver là, tout d’un coup. Donc, toujours se méfier. D’ailleurs, la traversée de ces petites ruelles se fit dans le calme, dans le silence. Tout était silencieux autour de nous, comme si quelque chose se préparait dans l’ombre. Et non, je ne parle pas de notre côté mais plutôt du côté des habitants ou des mafieux. M’enfin, je ne suis pas certaine que les habitants essaient quoi que ce soit pour se sortir de cette mauvaise passe ou encore qu’ils veuillent faire une fête avec ce qui se trouve à leurs côtés.
Un moment plus tard, nous étions proches de l’édifice qui me paraissait énorme. On se sent tout de même petite face à ce bâtiment qui pourrait donner la chair de poule à plus d’un. Bien… maintenant, voyons voir. Une grande porte métallique qui semble être quelque peu ouverte. Je ne distinguais pas vraiment autre chose de là où j’étais et je laissais ainsi Izanami partir en éclaireur comme elle souhaitait pour plutôt surveiller nos arrières disons. Je m’approchais le plus possible tout en restant suffisamment cachée pour que l’on ne s’aperçoive pas de ma présence. C’est un petit moment plus tard que je revis la miss. Celle-ci me chuchota la présence de trois hommes armés et ivres en plus de ça, vers la porte. Et apparemment un homme qui se trouverait sur un balcon. Ouais, bon déjà très peu de chance de pouvoir passer de ce côté-là. Pour moi, il est hors de question que nous prenions le risque d’être tout de suite à découvert.
Et il est en du même avis de la jeune femme d’après ses paroles. Réfléchissant ainsi à comment on pourrait entrer là-dedans sans forcément se faire voir tout de suite, une idée me vient à l’esprit. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas réutilisé cette forme pour m’infiltrer. Il est temps de laisser place à « l’experte ». Regardant Izanami, j’arborais un léger sourire.
« Reste là, je vais nous trouver un autre moyen, une autre porte ou autre chose qui pourrait faire que l’on entre sans être vue. »
De là, je me transformais en louve puis tout en commençant à marcher silencieusement, je faisais en sorte de marcher dans l’ombre comme pour me camoufler. La technique appelée vision nocturne devrait pouvoir me permettre de chercher plus efficacement et rapidement un endroit pour nous permettre de rentrer sans être vues tout de suite.
Restant toujours le plus possible dans l’obscurité qu’il y avait, je commençais à faire le tour du bâtiment tout en flairant la moindre possibilité. Il me fallait à la fois agir vite et avec le plus de précisions possibles. Puis en posant la patte sur une dalle ? Je fis un bond en arrière. What the… Oh une porte ! La dalle ayant bougé à mon contact fit qu’une porte derrière le bâtiment s’ouvrit un peu. M’avançant prudemment, ne serait ce que pour tâter le terrain comment on dit, je ne vis personne. Aucuns gardes… C’est à la fois une chance, mais cela pourrait être une sorte de piège également. Si la porte n’a pas fais de bruit en s’ouvrant, et que personne n’a été alerté par le petit bruit que la dalle a fait en bougeant, c’est certainement que ce passage doit être emprunté par les mafieux. Hum, une aubaine. Il vaudrait mieux en profiter tout de suite. Reprenant le temps d’un instant, ma forme humaine – et ayant encore mes habits sur moi, d’ailleurs un peu chiant lors des transformations.. mais bref – je pris les explosifs que j’avais et sans les allumer bien entendu, je commençais à les disposer sur les murs tout en faisant attention à ne pas me faire repérer. J’agis uniquement sur l’extérieur pour l’instant.
Puis une fois que ce fut fait, je repris ma forme animale et repartis vers les ruelles étroites pour rejoindre Izanami. Je repris à nouveau ma forme humaine, mes vêtements, commençant légèrement à se tordre sous ces transformations. Je lui chuchotais alors.
« C’est bon, j’ai trouvé une porte qui nous permettra de rentrer sans se faire voir. Un peu par hasard d’ailleurs… je pense que ces hommes ont fait exprès de mettre un mécanisme pour que cette porte s’ouvre. J’ai vérifié, il n’y aucuns gardes donc on peut y aller à fond. J’ai déjà disposé des explosifs, il restera seulement à les allumer dès que ce sera bon. »
Puis gardant ma forme humaine pour ne pas être prise au dépourvu, sait-on jamais, j’avançais doucement mais sûrement en m’aidant de l’obscurité comme je l’avais fais en mode animal. Je ne voulais pas utiliser mon fruit du démon à la base et d’entrée mais là, ça nous a tout de même aidées. Maintenant, il n’y a plus qu’à s’infiltrer, faire exploser tout ça puis tuer le boss. Facile à dire hein. Arrivée proche de la porte de derrière tout en étant certaine que mon acolyte me suive, je lui montrais rapidement la dalle qui avait fait que la porte s’ouvre puis je me dirigeais vers la porte pour commencer à l’ouvrir un tout petit peu plus, en espérant qu’elle ne couine pas pour qu’on puisse s’infiltrer plus facilement et rapidement.
Après un court instant de silence, Rei prit à nouveau la parole, adressant à Izanami un sourire plutôt enjoué et satisfait en lui demandant de rester ici, qu'elle allait chercher un autre moyen de pénétrer dans cette trop obscure tour sans qu'elles ne risquent quoi que ce soit. Un peu surprise et déstabilisée, la brune hocha toutefois lentement la tête, lui donnant son accord et attendant de la voir se changer en louve pour s'éloigner en profitant de son pelage pour se tapir dans l'ombre avec discrétion. Cette jeune femme était forte, dans le domaine, c'était une certitude... Avec un léger soupir, l'envoyée de Konan fronça les sourcils et croisa les bras, décidant tout simplement d'attendre patiemment son retour. De toute façon, elle n'avait pas trop le choix... A moins de profiter de l'occasion pour continuer de scruter la porte silencieusement, en prenant toutefois le risque d'être découverte au moindre mouvement trop peu discret, pour s'assurer que les trois gardes ivres et surtout que le type au balcon ne finissent pas par s'en aller en leur laissant le chemin libre, la trafiquante ne pouvait guère se permettre de suivre sa collègue pour lui prêter main forte. Et puis, de toute façon, même si elle avait pu le faire... elle ne l'aurait probablement pas fait. Car malgré tout, la maudite du paramecia n'avait toujours pas pleinement confiance à l'égard de la Mitsuyori, qui n'était pour le moment encore qu'une inconnue. Du coup, il n'aurait pas été inenvisageable de la voir la mener tout droit vers la gueule du loup... Et c'était d'ailleurs le cas de le dire. D'autant plus que si les deux combattantes restaient à une distance raisonnable l'une de l'autre, elles pourraient toujours se prêter main forte en profitant de l'effet de surprise si des ennemis entouraient l'une des deux sans remarquer la seconde. De ce fait, si les gardiens de la tour, et donc les mafieux sanguinaires qui régnaient sur l'île d'un gant de fer, parvenaient à localiser la zoan, l'épéiste pourrait toujours venir lui prêter main forte pour en vaincre le maximum subitement, ce qui n'aurait pas été le cas si elle l'avait tout simplement accompagné. Ce fut donc patiemment que la hors-la-loi resta là, plantée dans cette ruelle, calme et immobile, allant jusqu'à contrôler le rythme de sa respiration pour être certaine que rien ne la menaçait dans l'immédiat. La Awazima se contenta de demeurer ici quelques minutes, jusqu'au moment où elle entendit sa complice revenir. Elle ouvrit alors à nouveau les yeux, écoutant ce que Rei avait désormais à lui dire.
Un mécanisme secret qui menait à une porte dérobée, visiblement... La bretteuse arqua lentement un sourcil, légèrement suspicieuse au premier abord. Trouver un tel passage relevait véritablement du miracle, pour le coup, et elle était surprise que sa collègue soit tombé là-dessus par pur hasard... Alors peut-être n'était-ce pas le hasard qui était à l'origine de cette découverte ? Une nouvelle fois, la possibilité d'avoir face à elle l'une des envoyées particulièrement habile de la famille Don Paella revint au galop, mais Izanami la chassa mentalement. Quand bien même elle n'avait pas la preuve absolue que son interlocutrice était du même côté qu'elle, l'envoyée de Konan avait l'avantage considérable de connaître les pouvoirs, ne serait-ce qu'approximativement, de l'autre combattante. Ce qui n'était pas le cas dans le sens inverse. Ainsi, même si la situation dégénérait, la hors-la-loi de Grand Line saurait garder le calme et la tête froide qui lui seraient nécessaires à garder prise et à rester vigilante. Après tout, peu importait la puissance de l'adversaire qu'elle affrontait : à partir du moment où ses rayons le touchait, elle avait gagné, absolument gagné... Restait à s'assurer du fait que ses rayons pourraient toucher Rei si elle venait à la gêner. Mais cela, la sabreuse s'en assurerait en temps et en heure : pour qu'elles soient toutes deux efficaces, elle devait à tout prix partir du postulat que sa collègue nocturne était du même côté qu'elle, et qu'elle pouvait par conséquence lui faire aveuglément confiance. De cette manière, et seulement de cette manière, le duo pourrait mettre en place un plan habile et efficace pour renverser la tendance à leur avantage. La brune suivit donc sa collègue silencieusement, tenant un peu plus fermement son arme contre elle, prête à dégainer au moindre mouvement suspect aux environs. Néanmoins, leur avancée ne fut guère gênée, tant et si bien que la Mitsuyori et la Awazi parvinrent aux environs de cette porte étrange où la première montra à la seconde la dalle qui lui avait permis d'ouvrir le passage. Une plaque de pierre de la même couleur que le reste des pavés, et intelligemment placé sur le côté de la rue, là où personne ne marchait normalement... La louve l'avait probablement trouvé uniquement parce qu'elle avait joué sur la discrétion brute. Un pur coup de chance, donc.
Quoi qu'il en fut, tandis que Rei se dirigeait vers la porte pour commencer à l'ouvrir lentement, la bretteuse elle se contenta de scruter les explosifs silencieusement, fronçant doucement les sourcils, l'air contrariée. Et si quelqu'un les découvrait pendant qu'elles étaient encore à l'intérieur ? Le lien fait avec sa présence sur l'île et l'agression perpétrée par son alliée un peu plus tôt serait rapidement fait, et les deux demoiselles n'auraient plus qu'à affronter les hordes de mafieux en espérant que la qualité prévale sur la quantité, cette fois-ci... Néanmoins, Izanami n'avait pas vraiment d'autre choix que celui de suivre sa collègue. Tenter de se balader à l'intérieur de la tour avec des bâtons de dynamite, ça ne serait pas franchement une mince affaire, et cela pourrait a fortiori se trouver dangereux si un abruti avait l'idée de jouer avec du feu. C'est donc avec cette sinistre optique en tête que la maudite du paramecia songea qu'il était mieux de préparer d'abord les explosifs, ce qu'avait fait l'autre hors-la-loi. Elle revint donc vers elle par la suite, toujours aussi silencieusement que possible, s'apprêtant à trancher les ennemis dès qu'il le faudrait, implacablement et froidement. Une fois la porte ouverte, forte heureusement dans le plus grand silence, l'envoyée de Konan pénétra à l'intérieur du bâtiment. Elles semblaient entrer par la salle d'armement : il y avait une quinzaine de fusils accrochés du côté gauche, sur le mur, quelques caisses de minutions du même côté, et des sabres appuyés sur le mur droit, de l'autre côté. C'était probablement ici que venaient la petite escouade des Don Paella pour partir en mission lorsqu'il le fallait, pour préserver le peu d'intégrité qu'il restait encore à l'Archipel Paradise... Il y avait une nouvelle porte de bois, au fond du couloir, et à côté de celle-ci se trouvait une torche vacillante, seule présence lumineuse de l'endroit. L'épéiste poussa un léger soupir, soulagée de ne pas tomber nez-à-nez avec une crapule à éviscérer. La chose viendrait de toute façon bien assez tôt. La Awazi avança donc une nouvelle fois devant Rei, la devançant pour ouvrir précautionneusement la porte et jeter un coup d’œil dans l’entrebâillement. De là, elle pouvait apercevoir un type, seul de dos, assis sur une caisse et une bouteille à la main... Manifestement un mafieux. Toujours aussi silencieusement, la meurtrière dégaina son katana et s'approcha. Une fois juste derrière l'homme, elle plaqua sa main gauche sur son bouche, le colla contre elle pour l'empêcher de se débattre et lui sectionna la gorge d'un coup sec avant de l'allonger lentement, pour ne faire aucun bruit. Désormais tâchée de sang, la maudite se redressa en nettoyant son sabre sur les vêtements de l'homme et prit la parole à l'intention de sa collègue :
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Mar 5 Aoû - 13:35
Une fois à l’intérieur du bâtiment, nous étions tombées sur la salle d’armement. Intéressant tout de même, il y aurait tant de choses à voler… Mais passons, je ne suis pas vraiment venue pour voler. Il y a bien plus important à faire pour l’instant. Des caisses de munitions pleines, présentes ainsi que des dizaines de fusils au moins ainsi que des sabres, éparpillés sur les murs. Et bien dis donc… ils se sont construits une assez importante réserve d’armes là pour le coup. Mais ouais, j’avoue que mettre la main sur toutes ces armes… hum quel délice. Bref, secouant rapidement la tête, je me remettais dans la concentration de cette infiltration et surtout, il nous fallait faire vite et bien si on veut réussir à chopper ce Don Paella et le mettre hors d’état de nuire une fois pour toutes.
Laissant ainsi la demoiselle repasser devant moi, je me contentais de la suivre silencieusement. Une porte en bois était présente au fond de la pièce et on pouvait voir un petit halot de lumière à travers. Sans doute que la pièce d’à côté est éclairée par une lampe torche ou un truc du genre. M’approchant tout en restant en retrait quand même, je l’observais et voilà qu’elle venait de tuer l’homme seul qui se trouvait juste derrière cette porte de bois. Me demandant alors où aller à présent. Bonne idée… Hum je pense que le plus simple, serait de prendre cette porte, là où l’homme est mort de la main d’Izanami et puis, et bien continuer de marcher tout en éliminant silencieusement tous nos ennemis et espérer arriver directement sur le grand Paella quoi.
Regardant mon acolyte, je mis un instant mes bras sous ma poitrine avant de finalement prendre la parole tout aussi doucement, pour que personne ne puisse nous entendre. Sait-on jamais.
« Hum, je pense que le mieux serait que nous passions par cette porte de bois. De toute manière, je pense que c’est la seule solution si nous voulons continuer à avancer dans le bâtiment. »
Puis prudemment, j’avançais en premier, dépassant ainsi la miss. On se couvre chacune à son tour, c’est bien mieux comme ça. Passant ainsi la porte de bois en faisant attention à ne faire aucun bruit ; j’ai l’impression que ce genre de matériaux est bon à grincer dès qu’on l’ouvre un peu trop grand. Bien, bien maintenant, où aller… De part cette porte en bois, se trouve un escalier sur notre droite. Et un couloir en face de nous. Je pense très clairement que le plus avantageux en terme de temps, est de prendre l’escalier. Seulement voilà… Qui sait sur qui ou quoi, va-t-on tomber là haut…
Regardant Izanami de nouveau, je lui fis un signe vers l’escalier suivi d’une grimace et d’un chuchotement.
« Bon, je ne sais pas trop ce que nous allons rencontre là-haut mais je pense tout de même que la solution de facilité serait de monter. Au pire, on peut disperser des explosifs dans les petites lucarnes qu’il y a sur le mur. »
En lui montrant différents petits trous sur le mur à côté de moi. Et une fois que nous aurions fini ici, que ce soit après avoir trouvé Don Paella ou qu’il ne soit pas là, on y fait exploser et déjà plus personne dans ce bâtiment. Tandis que je m’approchais tout doucement et silencieusement de l’escalier, préparant trois lames que j’ai toujours sur moi, sait-on jamais. Un cri me parvint aux oreilles. Ça venait de là-haut et c’était un cri plutôt déchirant. Seulement, je ne sais pas à qui appartient la voix. Elle est trop criarde pour que je sache reconnaître ou pas. Puis plus rien quelques secondes après. Je me demande bien ce qui se trame mais je ne dois pas jouer les solitaires et partir en tête pour aller voir ce qui s’y passe. Non, je dois rester sur mes gardes et surtout rester calme. Regardant la demoiselle, là tout de même, ça commençait à devenir sérieux. Si c’est un civil qu’ils ont tué, il va vraiment falloir agir rapidement.
La salle était désormais nettoyée. Rei y pénétra à son tour, silencieusement et précautionneusement, chose qu'appréciait grandement Izanami en considérant la situation actuelle d'un œil calme et avisé. Elles ne connaissaient après tout absolument pas le bâtiment dans lequel elles s'aventuraient, au contraire des occupants de l'île qui y siégeaient probablement depuis des semaines, des mois voire des années. De ce fait, ce n'était pas le moment de se faire remarquer bêtement et d'attirer l'attention de quelque soldat de bas rang que ce soit... Le nombre, l'endroit, et probablement la stratégie feraient rapidement défaut chez les deux demoiselles dans ce genre de morbides cas de figure. Il ne leur restait donc qu'à tenter d'être aussi discrètes que possible, pour continuer de la même manière qu'elles n'avaient commencé. Les choses seraient certainement de plus en plus complexes, puisqu'elles risquaient fortement de tomber sur des cibles en mouvement ou tout simplement groupées... L'envoyée de Konan chassant ces pensées de son esprit en jugeant qu'il était inutile de s'y attarder. Il fallait à contrario qu'elle reste concentrée sur la situation actuelle et sur chaque mouvement qui trahirait la position d'un adversaire embusqué. Tout était sous son contrôle, et la bretteuse comptait bien faire en sorte que cela continue ainsi. Laisser sa vie se terminer brutalement sur l'Archipel Paradise ne la comblerait pas de joie, pas un seul instant. Son employeur attendait encore de grandes choses d'elle, et la demoiselle en était d'ailleurs parfaitement consciente. On le lui avait répété suffisamment souvent. Trahir les espoirs de cet homme, le seul qui lui avait tendu une main pleine de bonté et de chaleur depuis sa fugue, cela serait probablement plus gênant que le fait simple de mourir. Et pourtant, en quittant cette terre, la maudite n'aurait probablement plus le même sens des priorités, non ? C'était probable. Néanmoins, pour le moment, la Awazi était ici, sur l'Archipel Paradise, et tentait de faire tomber la famille mafieuse du Don Paella aux côtés d'une jeune femme possédant un pouvoir de type zoan. Et c'était pour la franche réussite de cette mission qu'elle comptait donner son maximum.
Ainsi, après avoir brièvement pris la parole, ce à quoi la trafiquante répondit par un simple signe de tête positif et sérieux, Rei prit les devants et alla ouvrir la porte en bois toujours aussi délicatement, ne laissant aucune sonorité perturber le calme dans lequel était plongée, bien malgré elle, cette tour à l'allure si dépravée. La bretteuse fit quelques pas pour traverser l'encadrement de cette porte à son tour, prenant toujours garde à ce que ses talons ne percutent pas le sol trop violemment, lorsque son amie du soir prit une nouvelle fois la parole dans un chuchotement pour l'inviter à monter les escaliers ou à placer des explosifs dans le mur. Toutefois, avant qu'Izanami n'ait pu prendre la décision de répondre de quelque manière que ce soit, un hurlement strident et glacial vint fendre l'atmosphère, la faisant légèrement sursauter, plus par crainte pour elles deux que pour le pauvre gars qui semblait s'époumoner d'agonie. Si ce hurlement n'était pas prévu, de nombreux soldats risquaient de rappliquer à la seconde pour savoir d'où il venait... Et comme il semblait provenir d'en haut, il y avait de fortes chances pour que ces types ne tombent nez-à-nez avec le duo, juste là. La maudite, cependant, parvint à garder la tête froide et à analyser la situation avec brio : il n'y avait que trois accès à cet endroit. Le premier était derrière eux, et personne ne semblait pouvoir les menacer directement par celui-là : le seul type qui s'y trouvait avait été égorgé comme un vulgaire cochon. Le second était en haut des escaliers, à quelques mètres seulement, mais c'était également de là que venait le cri. Il y avait peu de chances que quelqu'un ne se précipite dans leur direction au même moment... Et enfin, le dernier accès, le plus probable, était celui qui se trouvait au bout du couloir. Or, le nombre, qui ne jouait pas en la faveur du binôme féminin, ne servirait à rien dans un couloir si étroit. Au mieux, deux combattants pourraient se battre coude-à-coude, pas un de plus. Et justement, les intruses étaient deux. Dans le même sens, l'épéiste parvint à comprendre qu'il y avait de fortes chances pour que cela ne soit qu'un événement naturel et prévu dans un environnement si glauque. Maintenant qu'elle y repensait, à Himitsu Shima, il n'était pas rare qu'elle entende la mort traverser les cieux à la recherche de tympans à percuter... Ainsi, la Awazi en vint à la conclusion que celui qui venait tout juste de hurler n'était probablement qu'un mec sans histoire et sans famille, torturé pour amuser l'esprit malsain d'une poignée d'autres. Enfin, s'il s'agissait bel et bien d'un mâle, la hors-la-loi s'en fichait éperdument. En revanche, si c'était une délicate demoiselle qui servait d'objet pour que les criminels de Paradise ne déversent leurs pulsions malsaines, elle allait s'assurer à le leur rendre au centuple.
Après un instant de silence plus pesant que jamais, la bretteuse prit soudainement son courage à deux mains et dégaina son katana d'un coup sec, tout en le faisant assez discrètement. Elle passa alors devant Rei, les sourcils froncés sous la concentration intensive, et se mit à marcher sur les escaliers en espérant que ceux-là ne se mettent pas à craquer bêtement. Fort heureusement, la bâtisse semblait globalement bien entretenue, tant et si bien qu'aucun bruit ne fut probablement possible à percevoir de l'autre côté de la porte, en haut des escaliers. Après quelques secondes éreintantes, Izanami parvint enfin à cet obstacle de bois, dressé comme le portail des enfers. Le cœur battant, elle posa sa main gauche sur la poignée de ladite porte, gardant son arme blanche favorite dans sa main droite, prête à en user directement s'il le fallait. Lorsqu'elle fit pivoter la poignée et qu'elle découvrit ce qu'il se passait dans la salle, elle fut dans un premier temps angoissée : un jeune homme blond qu'elle ne pouvait pas reconnaître était là, nu, pendu par les pieds au milieu de la salle. Son corps était tellement strié de marques, probablement des coups de fouets et d'épées, que la trafiquante était étonnée qu'il n'ait rendu l'âme que quelques instants plus tôt. Les estafilades se prolongeaient jusqu'à son visage, le rendait plus ou moins impossible à reconnaître. Peut-être que quelqu'un qui l'avait connu depuis plusieurs mois aurait su de qui il s'agissait, mais pour la maudite, le mystère demeurait entier. Rapidement, celle-là en vint à analyser le reste de la salle. Trois types assez costauds étaient encore devant la dépouille, et lui tournaient le dos. A voir la posture qu'ils adoptaient et le fait que leurs bras semblaient croiser sur leur poitrine, l'épéiste semblait percevoir un air entendu et satisfait. Mais elle n'en était pas certaine. Malheureusement, elle ne comptait pas le savoir un jour ou l'autre : l'objectif était de les tuer les trois aussi vivement que possible... La Awazi, toujours aussi précautionneusement, fit quelques pas dans la salle avant d'aller se cacher derrière une commode, profitant de l'ombre de celle-ci pour s'y fondre discrètement. Les trois gars discutaient à voix basse et n'étaient pas assez vigilent. La chose serait aisée. L'envoyée de Konan se tourna donc à nouveau en direction de l'encadrement de la porte où devait encore se trouver Rei, dans le but de lui faire signe d'approcher.
Feuille de personnage Niveau: (35/75) Expériences: (151/250) Berrys: 550.000 B
Ven 29 Aoû - 12:39
Ce cri que nous venions d’entendre ne me disait rien du tout de bon. Et ce n’est pas le mauvais pressentiment que j’ai depuis un certain temps, qui va me dire le contraire. Je veux savoir ce qui s’est passé, et surtout qui a succombé à ces hommes. Si c’est un innocent, ils ne vont certainement pas s’en tirer comme ça. Je ne le laisserais jamais faire, c’est sûr et certain là. Laissant la miss passer devant moi alors que je prenais une grande inspiration, je commençais à la suivre, montant les escaliers doucement mais plutôt rapidement. C’est une sensation plutôt pesante et bizarre qui m’envahit à vrai dire. Et malgré le cri, personne ne s’est manifesté ici, ce qui veut dire que ce doit être une habitude que de ramener des victimes ici et les tuer en faisant raisonner une dernière fois, leur voix, comme si quelqu’un jouissait d’entendre cela.
Et là… grande stupeur. Dans l’encadrement de la porte, je peux distinguer de ma place, trois hommes plutôt costauds. A les entendre, ils semblent ravis d’avoir fait un massacre. J’essaie ainsi de m’avancer ou du moins me décaler pour voir qui est la personne pendue… Je dus retenir un cri de surprise et d’autres sentiments entremêlés. Cette tête blonde… Même si son visage est strié et peu reconnaissable… Non, ce n’est pas possible. Normalement, il aurait été impossible à reconnaître pour une personne normale disons. Mais à cause de la cicatrice bien spéciale qu’il a sur l’omoplate, il ne m’a pas été difficile de le reconnaître. Même si j’utilisais mon flair de louve en me transformant, je l’aurais également reconnu. Akira…
Tout ce sang, toutes ces striures et ces marques… ne font que soulever la terreur qui est en moi. Un poil angoissée, c’est la rage qui commence à s’emparer petit à petit de ma personne. Limite, si je ne vois plus mon entourage. Il n’y a que cette dépouille défigurée en face de moi. Comment ont-ils osé… J’essaie de rester la plus discrète possible mais je sens cette vague remonter en moi. Ils vont payer pour avoir osé tuer Akira. Je vais les griffer, les mordre puis les dépecer et les tuer à petit feu jusqu’à ce que vengeance soit faite. Quitte à leur retirer les organes de leur corps et ensuite y manger sous leurs yeux ; faire couler le sang un peu de partout. Ouais, ça me paraît une bonne idée. Si je n’avais déjà pas des lentilles de couleur, je crois que mes yeux seraient vraiment devenus rouges face à la fureur qui fait de moi la pire prédatrice du moment.
Sans rien dire, je me transformais en hybride ; ces mecs avaient un peu trop baissé leur garde, ce serait trop facile. Tout en silence et quand bien même, je pris une de mes lames avant de sauter sur le premier pour le mordre à la nuque. J’en profitais avec ma lame pour le poignarder dans le dos. Ne s’y attendant pas du tout, l’homme succomba plutôt rapidement. Il faut dire que j’avais bien visé la jugulaire et vu l’élan que j’ai pris… Il était bien trop surpris pour laisser échapper un bruit. Les deux autres, surpris forcément, allaient pour s’enfuir mais pas de chance pour eux. Aujourd’hui, je suis en chasse et laissant ainsi ma rage s’exprimer, je ne faisais qu’une bouchée des deux autres hommes, attaquant avec mes griffes comme une forcenée.
« Vous allez payer pour avoir osé tuer Akira ! »
Je ne l’avais pas non plus crié, hurlé ou autre synonyme mais je n’avais pas non plus été super discrète en parlant. Espérons juste que nous ne tombons pas sur une horde gardes. Enfin quoique… je pourrais toujours les croquer eux aussi. Bon plan tiens, je les tuerais tous et ensuite, je ferais tout sauter et ils auront subi ma rage. Puis ensuite, je trouve leur chef et lui, je le castre, je le brûle, j’en fais un déchet impossible à reconnaître et ensuite, je le pends ou je le noie pour être sûre qu’il soit mort. Puis ensuite, je vendrais ses organes encore potables au marché noir. Je me contredis dans mes propos mais je ne suis plus apte à réfléchir correctement à vrai dire. Je ne veux pas non plus qu’on m’arrête car j’aurais quand même besoin de calmer cette folie mais il faut que je fasse attention à ne pas non plus compromettre cette mission. Fin maintenant qu’ils sont morts ces deux là… je ramassais une batte qui se trouvait par là puis commençais à frapper dans les trois corps pour faire craquer les os. Pour les briser, comme ils ont brisé Akira. Et comme ils m’ont brisé. Merde, ce n’était encore qu’un gamin qui avait de l’avenir bordel.
« Et bien, et bien chère demoiselle, ce n’était qu’un petit fouineur. Pas de quoi en faire un cinéma. »
Cette voix me faisant sursauter, c’est en me retournant et toujours sur mes gardes que trois hommes et une femme venaient d’apparaître. Oups… qu’ais-je fais ? Est-ce ce fameux Don Paella ou bien ? L’homme qui venait de parler, se trouvait au milieu de la petite troupe et il était d’une taille moyenne. Le détail qu’on pourrait au premier abord remarquer, c’est sa coupe de cheveux… Des cheveux qui font comme une sorte d’étoile… C’est moche mais cet homme aux cheveux louches et surtout à la moustache digne d’un aristocrate semble rigoler.
Si l'infiltration d'Izanami s'était parfaitement bien déroulée dans cette pièce morbide où se trouvaient trois ennemis dont elle ignorait tout, la suite fut en revanche un petit peu plus périlleuse. En effet, Rei ne semblait pas lui prêter attention le moins du monde : défigurée par la haine, elle fixait ces trois gars comme si elle était prête à les écorcher vifs. Lentement, et avec surprise, l'employée de Konan en vint à comprendre que le petit blond qui pendant là, au milieu de la salle, n'était nul autre que celui qu'elle avait rencontré un petit peu plus tôt, aux côtés de la louve elle-même. Des camarades ? C'était extrêmement probable, au vu de l'air malsain que venait d'emprunter la maudite du zoan... L'épéiste fronça les sourcils, espérant vainement qu'elle ne tente rien d'idiot pour autant. Toutefois, ses espoirs n'avaient comme destiné que celle d'être réduits à néant : la situation vint rapidement le lui rappeler, étant donné que sa collègue du jour se mit à fondre dans la direction des trois individus, qui n'avaient toujours pas eu la présence d'esprit de se retourner. C'était dommage pour eux, mais il était bien trop tard pour en réchapper... La jeune femme, qui venait de troquer sa délicatesse pour un aspect plus animal et bestial, les décima avec une vitesse et une habileté désarçonnantes, même pour quelqu'un de Grand Line comme la trafiquante. Cette fille n'était pas comme les autres, c'était une certitude, et elle n'avait probablement pas sa place sur South Blue... La bretteuse comprit en déglutinant qu'il ne valait mieux pas en faire une ennemie : elle n'était pas certaine de pouvoir lui tenir tête, au vu de ses capacités en forme hybride... Avant qu'elle ne soit capable d'intervenir de quelque manière que ce soit, la Awazi remarqua que les trois hommes n'étaient désormais plus que des cadavres, et que sa camarade nocturne continuait de les malmener à coups de battes de baseball. Charmant, comme tableau... Ne sachant pas réellement comment réagir, songeant tout de même qu'il serait bon de trouver un moyen de la ramener à la raison puisque la plupart des adversaires étaient toujours indemnes et capables de leur mettre des bâtons dans les roues, la mafieuse amorça un geste pour se redresser. Fort heureusement, elle était toujours sur ses gardes : c'était ce qui lui permit de réagir assez rapidement lorsque des bruits de pas se firent entendre derrière elle, par la porte que le duo venait tout juste de franchir. Instinctivement, elle se jeta à nouveau entre deux meubles, dans l'ombre de ceux-là, espérant que les os qui craquaient couvrent le bruit de sa chute. Ce fut le cas.
La suite fut malheureusement assez prévisible : tandis que les inconnus, au nombre manifeste de quatre, avançaient légèrement pour surprendre Rei dans sa folie meurtrière, Izanami se serrait davantage dans son coin en ramenant ses genoux et son sabre contre sa poitrine, essayait d'amenuiser tout risque sonore de sa part. Elle avait l'habitude de ce genre de situations, mais cela lui procurait à vrai dire toujours un stress et une adrénaline effréné. C'était probablement là que ce jouait l'issu de la confrontation : soit elle se faisait bêtement repéré, et l'un des ennemis pourrait vivement s'occuper de son cas, soit elle parvenait à demeurer discrète et usait au bon moment de son fruit du démon pour, dans le meilleur des cas, se débarrasser des quatre types en même temps. Fort heureusement, en travaillant la plupart du temps sur Himitsu Shima, la demoiselle avait appris à se faire discrète : cet atout lui servirait probablement, cette fois-ci... Ainsi, se fondant dans les ombres, elle en vint à écouter la prise de parole d'un des gars. Le gars en question était probablement le type pour lequel elles se trouvaient toutes deux embarquées dans une telle affaire... Après tout, il semblait habillé comme un aristocrate, ou un noble quelconque. Ainsi, dans l'immédiat, il y avait de bien fortes chances pour qu'il ne soit pas une menace... A contrario de ceux qui semblaient être ses chiens de garde. Alors, comment agir ? Attendre le bon moment, ou surgir directement ? Dilemme cornélien pour la sabreuse qui, finalement, décida d'attendre un petit peu plus au risque de voir ses cibles se disperser. Dans l'état des choses, ces gars n'étaient pas assez avancés : si la maudite usait de son pouvoir maintenant, elle ne pourrait pas les avoir les quatre. Pire encore : le rayon rose n'était pas synonyme de discrétion, et s'ils étaient assez réactifs pour cela, ils n'auraient aucun mal à l'éviter en le percevant comme étant une menace directe. Par conséquent, la Awazi devait attendre, un petit peu plus au moins. De toute façon, ils dégageaient tous une aura de sûreté et d'audace, voire d'arrogance particulière. Ils ne craignaient pas Rei et pensaient pouvoir lui tenir tête aisément. Fort heureusement, ce genre de pensées pourraient rapidement devenir un piège mortel pour eux : si l'envoyée de Konan avait bien compris une chose, au fil du temps, c'était qu'aucun combat n'était gagné d'avance. Bien des hasards menaient parfois à une issue surprenante... Et elle comptait bien être l'un de ces hasards décisifs.
Visiblement, les types voulaient en tout cas profiter de l'occasion pour réduire la louve à néant : c'est ce qu'en vint à penser Izanami lorsque l'un des gars qui accompagnait celui qui devait être le propriétaire de l'île en vint à dégainer un large sabre, avec un sourire toujours teinté d'orgueil. Il s'avança lentement en direction de la maudite du zoan, la mettant directement en danger. Les trois autres individus semblaient absorbés par le spectacle, comme si plus rien autour d'eux ne pouvait les importer davantage que de voir ce qu'ils pensaient être une défaite cuisante. C'était le moment parfait pour une tueuse née de passer à l'action : l'envoyée de Konan pointa son sa main droite en direction des ennemis et utilisa l'une de ses techniques, Noro Noro no Beam. Le laser rose fondit directement vers les trois ennemis. La demoiselle, la cible la plus proche d'elle, ne put se mouvoir à temps pour éviter le rayon. En revanche, son collègue semblait moins distrait, et poussa un hurlement de stupéfaction avant de se jeter sur l'aristocrate pour le pousser hors de la trajectoire de l'attaque, l'esquivant avec lui. Malgré sa moue agacée, étant donné qu'elle aurait apprécié attraper plus d'une personne avec une telle technique, la sabreuse dégaina et lâcha son fourreau avant d'utiliser Jūzoku kengō. Elle bondit ainsi droit vers l'adversaire et la trancha verticalement, ce qui ne sembla étrangement rien faire pendant quelques instants. La Awazi se redressa alors et fit un pas sur le côté, calmement, comme si la chose était prévue et calculée. Même le type qui s'était dirigé vers Rei auparavant s'était retourné pour observer le spectacle. Et alors que les instants défilaient sans que rien ne semble changer, un événement surprenant et incroyable eut lieu : en effet, une blessure apparut soudain, verticale, de l'épaule gauche jusqu'à la taille de la cible qui ne put guère plus que s'effondre en arrière dans une gerbe de sang, dont aucune goutte ne tâcha l'habit de la mafieuse. C'était là la raison de son pas sur le côté...
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Dim 31 Aoû - 13:32
Regardant ces quatre lurons arriver, j’avais toujours cette fureur dans les yeux mais cela avait suffit à me calmer un peu. Pourquoi ? Simplement, parce qu’ils m’avaient surpris. Mais je ne compte pas non plus être clémente avec eux. Oh ça non, pas question. La fureur du loup n’a pas encore démontré toutes ces possibilités, vu qu’il y a toujours un élément perturbateur pour me faire retrouver un semblant de calme. C’est dingue ça tout de même… On ne peut pas me laisser exploser une bonne fois pour toutes ; fin de toute manière… On finit ces adversaires et je fais tout sauter. Hum ? Regardant aux alentours, je ne vois plus Izanami. Elle s’est enfuie ou quoi ?
Ces adversaires ne semblaient pas me craindre pour un sou, ce qui prouvait qu’ils étaient prêts à tout, quoi qu’il leur arrive dessus. Je restais en forme hybride pour pouvoir être certaine de supporter au mieux leurs éventuelles attaques. Tandis que les trois « chiens de garde » semblaient se mettre en position d’offensive, ce que je suppose être leur chef ne bougea pas d’un pouce. Au contraire, il semblait un peu trop calme, comme sûr et certain des capacités de ses collaborateurs. Cela ne m’étonnerait qu’à moitié que cette troupe soit les Death Z je ne sais pas quoi et Don Paella en personne. Je sifflais légèrement par la suite en voyant un des hommes dégainer un large sabre, plus grand que lui je dirais. C’est plutôt intéressant, j’ai bien envie de le lui voler tiens. S’avançant vers moi, j’étais tout de suite en danger et pourtant, il me suffit de passer en louve pour pouvoir esquiver le premier coup puis plongeais directement sur lui pour pouvoir le mordre, tandis que grâce à mon acolyte du jour et à ses attaques, elle fit diversion sur les trois autres restants.
Mon adversaire, lui un peu désarçonné par cette pagaille, ne vit pas du tout le coup venir, tandis que je le mordis dans la cuisse. Un cri de sa part et voilà qu’il essayait à tout prix de m’attaquer avec son épée gigantesque. Essayant de faire le plus attention possible, je pris tout de même une blessure à ce qui pourrait être l’épaule. Etant encore en louve sur le moment, il aurait pu être plus difficile de savoir où est-ce que j’ai été touchée. Mais bref, je repris ma forme hybride pour achever mon ennemi d’un coup de griffe suivi d’une morsure mortelle avant de me retourner et… prise d’une espèce de rage incontrôlée, je pris l’épée de ce mec que je venais de tuer et venir finir le dernier homme encore debout. Sans une seule hésitation, sans encore même prévenir l’envoyée de Konan de se mettre sur le côté, j’avais massacré le dernier. Les crocs encore pleins de sang à cause des morsures faites, je regardais la jeune femme tout en laissant tomber le sabre à terre.
« Je crois que l’on peut dire que c’est fini non ? »
Pendant que je m’assurais que tous soient bien morts, je me demandais encore s’il y avait d’autres ennemis à combattre ou pas. Car cela me semblait bien louche d’avoir à affronter que ces quatre là. Enfin… je me dirigeais vers la dépouille d’Akira où je venais récupérer mon couteau, ce couteau qui a été utilisé et qui s’est retrouvé dans la jambe du jeune homme. Je l’essuyais contre un vêtement des hommes que nous avions tué puis revenais alors vers Izanami tandis que du bruit commençait à se faire entendre à l’étage inférieur. Je crois que la dernière compagnie arrive.
« La cavale est arrivée et même si je pense que l’on s’est débarrassé des bons, tout de suite. Il y a forcément tous les pseudos gardes de cette mafia. Je crois que c’est le moment de faire sauter le bâtiment. »
Un poil froide dans mes propos, je n’en oubliais toujours pas ce goût amer d’avoir vu Akira pendu, mort, sous mes yeux. Je doute m’en remettre pour l’instant mais je crois que le mieux pour qu’il soit en paix, c’est de gagner cette pseudo guerre contre cette mafia et avoir Paradise. Tout en lui donnant des funérailles dignes de ce nom en faisant effondrer ce bâtiment. Je montrais ainsi à Izanami les quelques mèches que j’avais pour pouvoir allumer ne serait-ce que les derniers explosifs à mettre en place dans cette pièce. Il suffirait que ceux-ci explosent pour faire exploser le reste et ainsi bye bye la mafia locale. Par contre, il faudrait pouvoir sortir super rapidement du bâtiment et je ne connais qu’un seul moyen, aussi suicidaire soit-il. A savoir, sauter par la fenêtre.
« Les gardes ne vont pas tarder, je peux encore le sentir. Il vaut mieux se dépêcher… »
L'action s'était déroulée assez rapidement, en réalité : le temps de trancher la demoiselle, de s'écarter et de laisser quelques secondes s'écouler pour que son fruit du démon et le ralentissement qu'il provoquait ne fasse plus effet et la blessure avait soudainement apparue, ne laissant aucune chance à son ennemie d'en réchapper. En vérité, c'était bel et bien là l'avantage principal d'Izanami : un fruit qui lui permettait de ralentir les mouvements de ses adversaires à tel point qu'ils étaient presque immobiles à ses yeux. Après trente secondes, tout reprenait évidemment un rythme normal, et c'en était fini de ses cibles, si elle avait décidé de s'en prendre à elles pendant ces trente secondes en tout cas. Le seul véritable point faible de cette offensive, c'était la vitesse du rayon en question : à moins d'attaquer par surprise, d'utiliser un rayon large ou bien encore de le faire à bout portant, la maudite avait peu de chance de toucher son ennemi qui avait largement le temps d'esquiver si ses réflexes le lui permettaient. Enfin, avec un entraînement un peu plus complexe et ardu, la demoiselle parviendrait très certainement à tourner cela à son avantage : il lui suffisait au final de songer à diverses techniques qui lui permettraient d'éviter ce genre de faiblesses pour en faire, dans le meilleur des cas, un avantage flagrant. En tout cas, alors qu'elle venait tout juste d'en terminer avec la jeune femme, et alors qu'elle s'apprêtait d'ailleurs à combattre le troisième larbin, elle fut coupée dans son élan par Rei qui, dans un élan manifestement meurtrier et brutal, était parvenue à vaincre non seulement le premier opposant qui lui avait fait face, distrait par l'apparition soudaine de l'employée de Konan, mais aussi le second sans lui laisser la moindre chance de s'en sortir. La bretteuse, toujours sur ses gardes quant à cette mystérieuse louve un peu trop vive à son goût, ne put s'empêcher de déglutir un court instant en s'imaginant à la place de l'homme. Non pas qu'elle faisait preuve d'empathie et regrettait le sort de cet ahuri de seconde zone, non : elle envisageait tout simplement le fait que si la hors-la-loi avait voulu s'en prendre à elle, et non pas à ce type, elle n'aurait pas eu beaucoup plus de chances de s'en sortir. Raison de plus pour la tenir à l’œil, donc. En tout cas, la Awazi était soulagée de voir que tout semblait terminer à cet étage... Si l'on exceptait le type aux allures pédantes, qui finirait probablement sa vie comme tous les autres dans une explosion effroyable et qui venait tout juste de s'évanouir en voyant ses soldats de premier choix tomber les uns après les autres. Enfin, la trafiquante ne pouvait pas vraiment lui en vouloir : cela devait être un choc, pour un homme de sa trempe, de comprendre qu'il n'était rien dans ce vaste monde. L'orgueil n'était pas toujours bénéfique... Loin de là, même.
Aussi, quand son interlocutrice lui proposa de tout de suite profiter de l'occasion pour faire sauter la tour, la maudite resta interdite un court instant, pensive. Ça n'était peut-être pas raisonnable de rester dans les parages, dans l'immédiat : les quelques soldats survivants à l'extérieur risquaient d'accourir et d'agresser les premiers venus en guise de représailles. Le mieux aurait par conséquent été d'activer les explosifs à distance, depuis une ruelle isolée, afin d'en observer les dégâts au calme... Malheureusement, ce qui vint lui faire comprendre l'empressement de Rei, ce furent tout simplement les bruits de pas et les éclats de voix qui se faisaient entendre, en bas. Visiblement, les soldats de l'île s'étaient rendus compte de leur présence... Cette louve avait l'ouïe sacrément fine pour battre Izanami à plate coutures sur ce domaine. Acceptant modestement sa défaite face à la suprématie sensorielle du genre zoan, elle hocha lentement la tête, songeant qu'il s'agissait probablement du mieux à faire. Les ennuis risquaient de débouler d'un moment à un autre, et affronter une horde de types armés jusqu'au dent ne la motivait pas réellement, même s'il y avait bien peu de chances pour qu'ils ne soient réellement menaçants. Ça n'était pas la peine de se fatiguer à nettoyer l'endroit des vermines qui y résidaient si une petite étincelle suffisait à tous les expédier en enfer, après tout ! D'autant plus que la bretteuse n'avait pas réellement envie de s'attarder ici, sur South Blue : elle ne se sentait réellement chez elle qu'à Himitsu Shima, près de son employeur... Elle en vint donc à hocher la tête positivement, répondant gestuellement à la proposition de son alliée. Lui laissant le soin de déclencher les explosifs, elle se dirigea jusqu'à la fenêtre, leur seule possible échappatoire à ce stade-là, et remarqua qu'elles étaient positionnées plutôt haut pour un premier étage. Il y avait peut-être un faux sol qui cachait d'illustres trésors... Enfin, ça n'était pas le moment d'y penser. Prenant son courage à deux mains, la demoiselle fronça les sourcils, posa ses pieds sur le rebord de la fenêtre et s'élança dans le vide, retombant en une agile roulade avant de se redresser en époussetant ses vêtements. Une petite acrobatie, il n'y avait rien de mieux pour mettre en forme ! La Awazi s'écarta par précaution de la tour, se tourna ensuite en direction de la fenêtre pour attendre sa collègue. Il lui faudrait ensuite s'en aller : maintenant qu'elle avait réussi sa mission, à savoir mettre Don Paella hors d'état de nuire et insinuer un commerce noir qui profiterait à Konan, elle n'avait plus rien à faire.
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Mar 2 Sep - 16:25
Mon acolyte avait bien compris pourquoi cet empressement si soudain. Tenant les mèches à la main, j’attendis qu’elle saute de la fenêtre pour pouvoir les allumer et ensuite sauter à mon tour et fuir dans une ruelle plus loin, le temps de voir ce spectacle purifiant pour certains, un véritable enfer pour d’autres. Les gardes approchaient déjà cette pièce où j’étais encore. A l’aide d’un briquet ramassé sur l’un des hommes, j’allumais mes deux mèches puis les mit dans deux endroits du mur où je sentais que cela pourrait s’effondrer beaucoup plus rapidement. Ce qui donc devrait entraîner l’allumage des autres explosifs situés en dessous de cet étage.
Attendant que les mèches s’allument pour être certaine de mon coup, c’est peu de temps après que je sautais à mon tour de la fenêtre. Située au premier étage, c’était pourtant haut quand on y regarde. Prenant une profonde inspiration suivie d’un élan, je sautais alors passant du mode hybride en humaine après avoir atterri un peu lourdement sur le sol. Je partis rejoindre Izanami qui s’était un peu écartée du bâtiment ; ledit qui commençant tout juste à exploser d’ailleurs. On pouvait entendre les cris des hommes qui étaient à l’intérieur et qui allaient soigneusement périr dans cette explosion en nombre. Quel délectant spectacle pour la vue. Mais également une vengeance personnelle. Sois à présent en paix Akira…
Comme je le pensais, les explosifs se sont tous déclenchés, ce qui a permis ainsi à ce que le bâtiment cède plutôt rapidement. Adios la mafia locale de Don Paella ! C’est maintenant moi qui règne sur cet archipel et déjà je compte bien enlever toutes traces du passage de cet homme sur cette terre. Puis ensuite, j’autoriserais Konan à venir ici et ferais en sorte qu’il y ait toujours deux trois hommes prêts à combattre si jamais quoi que ce soit venait à se produire en mon absence. Puis concernant le marché potentiel de Paradise, je laisserais Konan gérer son marché noir, tandis que de mon côté, je m’assurerais que l’archipel redevienne ce qu’il a toujours été ; un îlot où il n’y a aucun problème et où les gens peuvent vivre aisément sans qu’aucune menace ne revienne ici pour les dépouiller de tout leur argent. Et en retour, je leur demanderais de me donner chaque mois une arme de leur choix.
Je viens ensuite à regarder l’épéiste avant de lui tendre la main et prendre un petit sourire sur les lèvres.
« Merci bien pour ton aide. Préviens Konan qu’il aura un droit d’entrée sur Paradise assez rapidement. Le temps de prévenir la population que toutes menaces ont été écartées. »
Je me doute bien que si c’est l’envoyée de Konan, je ne risque peut-être pas de la revoir. Enfin, je dis ça mais je n’en sais pas vraiment plus que ça. C’est juste une supposition à vrai dire. Il va sans dire que maintenant, nos routes vont se diviser. De mon côté, je vais rester le temps nécessaire sur Paradise, simplement pour mettre en place ma politique. J’avoue que le donnant-donnant que je convoite n’est peut-être pas très gagnant au final mais moi, tout ce dont j’ai besoin, ce sont des armes. Peu m’importe après. Je n’aime pas spécialement les sucreries donc, je ne risque pas de leur demander des sucreries chaque mois. Puis… j’aime trop cette île pour vouloir leur demander de l’argent tous les mois. Et ce serait faire comme ces trous du ***. Non vraiment, j’ai un peu de temps pour réfléchir vraiment à ce que je veux en échange de mes « bons et loyaux » services. Puis je dois également retrouver Ren qui est sur Grand Line. Il va donc falloir que je réfléchisse assez rapidement et surtout que je mette ma politique en place dès demain. On verra par la suite, ce qui me servira de maison ici. Car ouais, je compte bien m’y installer aussi.
A peine Rei eut-elle le temps de rejoindre sa camarade improvisé qu'une formidable détonation se faisait entendre, dont les sons furent accompagnés par de multiples flammes qui vinrent lécher les mures et des chutes de débris en tout genre. La tour collapsa sur elle-même malgré les hurlements déchirés des hommes qui se trouvaient encore à l'intérieur, manifestement désespérés et condamnés, sans que la chose ne donna à Izanami aucune réaction. Pas un frisson, pas un soupir, rien. Elle ne ressentait rien pour les vies de ces hommes, des mafieux sans vergognes, probablement coupables de bien des vices. Ces types méritaient la mort autant que cela était possible : en agissant ainsi, le duo s'était donc rendu bien plus utile que de prime abord. D'autant plus qu'elle avait obéit aux ordres avec brio : cette mission, même si elle avait duré un petit peu plus longtemps qu'elle ne l'aurait souhaité, avait été un succès total. Konan serait heureux de l'apprendre, et il n'y avait pour la trafiquante plus qu'à rejoindre Himitsu Shima pour profiter du repos bien mérité après ces quelques brefs affrontements. Elle n'avait au final pas réellement utilisé ni sa malédiction, ni ses dons de bretteuse... Et ça n'était pas plus mal. De cette manière, la louve ne savait pas grand chose sur elle : cela évitait par conséquent les risques de fuites quant à ses capacités. Non pas qu'elle ne lui faisait pas confiance, mais bien tout simplement parce qu'elle préférait être prudent à outrance plutôt que trop peu. Simple mécanisme de défense, autrement dit. Elle était un atout sérieux pour son employeur, notamment grâce au fait que rares étaient ceux qui la connaissaient. Le Gouvernement Mondial ne suspectait même pas son existence. Elle pouvait ainsi s'occuper de diverses tâches qui nécessitaient de la discrétion, chose qui ne serait plus valable si elle en venait à répandre des rumeurs à son compte. Enfin, dans tous les cas, son travail ici était terminé, et la demoiselle fit donc face pour une dernière fois à l'autre maudite en écoutant stoïquement sa prise de parole, toujours sans montrer le moindre sentiment. Quand la main lui fut tendue et qu'un sourire lui fut esquissée, la Awazi ferma les paupières un court instant avant de serrer la main de sa comparse avec un air formel gravé sur le visage, ne s'embarrassant guère d'un faciès sympathique malgré la situation qui semblait pourtant l'exiger. Elle hocha ensuite la tête pour approuver ses paroles et répondit par la suite en croisant les bras :
"Il est occupé, de toute manière. J'imagine qu'il enverra d'autres hommes de main à l'avenir pour organiser cela."
Après cette prise de parole particulièrement courte, l'épéiste tira un papier de l'écusson sur sa poitrine qui s'avéra en fait être une poche très discrète. Sur ce petit bout de papier était inscrite une suite de numéros divers, et elle annonça en tendant le papier en question à son interlocutrice :
"Un numéro de Den Den. Il te permettra de joindre Konan si tu en as besoin. Sur ce."
Lui adressant un ultime bref signe de la tête, Izanami se retourna et prit immédiatement la direction du port, ne souhaitant guère s'installer sur l'archipel Paradise plus longuement. Son navire ne partirait peut-être pas aussitôt, mais elle préférait attendre à son bord plutôt que de devoir chercher une taverne remplie de types crasseux et manquant de la classe superbe que possédait son employeur. Cette mission avait en tout cas était une réussite extrême...
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Jeu 4 Sep - 13:36
L’envoyée de Konan me répondit ainsi à la suite que celui-ci était certainement occupé par plus important et qu’il enverrait des hommes de main pour le marché noir qu’il voudrait installer ici. Hochant la tête doucement, sans rien dire, je la vis prendre un papier avant de me le tendre et d’y voir un numéro inscrit dessus. Un numéro de den den me servant à contacter Konan si le besoin s’en fait sentir. Oui, remarque, si jamais j’ai une demande spéciale à faire concernant le marché noir qu’il veut installer ou ce genre de choses pourquoi pas. La laissant alors partir de son côté, je fis pareil du mien.
Je me rendis dans un premier temps en centre ville pour voir le maire de ces lieux et lui dire que désormais, il n’y avait plus de mafia locale mais que je gouvernais sur cette île. Voyant un air dépité sur son visage, je lui assurai que je ne serais pas comme cette mafia à voler tout ce qui se passe par là, et à tuer quand j’en ai envie. Non bien, au contraire. Je ne voulais que du bien à l’archipel Paradise. Avant de réunir le village entier, je lui faisais part qu’un jour prochain, des hommes de Konan viendraient ici pour établir leur marché. Certainement que lui aussi ayant du entendre parler de Konan, acquiesça sans montrer la moindre résistance. Et donc réunissant tout le village grâce aux hauts parleurs situés sur l’archipel, je pus ainsi passer mon petit message lorsqu’ils furent tous sur la place centrale de Paradise.
« Bien le bonsoir ; la mafia locale a été anéantie de l’archipel. Vos vies pourront de nouveau reprendre le cours de leur histoire comme avant. Je suis Rei Mitsuyori, celle qui gouvernera désormais sur l’archipel. N’ayez crainte, je ne compte pas vous voler de l’argent ou quoi que ce soit. Je vous demanderais seulement 1kg de nourriture par famille et par mois. »
Grande mangeuse ? Naaan pas du tout voyons ! Bon, ça devrait aller car mine de rien, il n’y a pas grand monde ici sur Paradise. Tout au plus, je dirais une quinzaine de famille, ce qui pourrait me rapporter pas mal. Suivant ce que l’on me donnera pour ce premier mois, j’en emporterais avec moi avant d’aller sur Dreams Island. Oui, cela me paraît une bonne idée. Puis après avoir fini mon discours – naze il faut le dire – je me retirais pour me trouver une habitation en attendant de pouvoir me construire une maison qui puisse accueillir suffisamment de nourriture pour les mois à venir.
Les autres retournant vaquer à leurs occupations avec un léger signe de victoire. Ils perdent des mafieux pour retrouver une grande bouffeuse ; à choisir, je prendrais la bouffeuse mais je doute bien qu’ils ne doivent pas crier de joie non plus. Enfin, ce serait mieux pour eux. Moi, je ne compte pas tuer des gens qui ne me donneront pas leur kilo de nourriture les mois à venir. Enfin, méfiance avec ce genre de vice. Bref, j’allais trouver un architecte ou du moins quelqu’un qui pourrait m’aider à construire une villa. Ouais carrément, je sais mais j’ai du fric donc bon ! Je ferais construire une villa sur les sommets d’une colline pour ne pas trop déranger les habitants.
Et ainsi l’Archipel Paradise retrouvera son calme et sa paix comme il en a été toujours jusqu’alors.