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(FB) I dare you ... [PV Hana]
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Ven 9 Jan - 18:29
Sunset Island?... Tu parles d'un nom pompeux pour une île aussi insignifiante, à peine une chiure de mouche sur les cartes de North Blue. Paumée Island aurait été plus logique. Même pas sûr que les navires passant au large sachent que ce morceau de cailloux est réellement habité. Enfin c'est mieux que rien j'imagine. Je ne vais pas me plaindre, après dix jours de navigation planqué dans la cale puante de ce rafiot croulant, enfin la terre ferme. Cette fois, on ne s'est pas fait prendre. Il faut dire que ce n'était pas difficile. A l'image de son capitaine, l'équipage picolait plus souvent qu'à son tour et échapper à la vigilance discutable d'une poignée de soulards patentés n'avait rien de difficile. Par contre je crois qu'on peut considérer comme un vrai miracle d'être arrivé jusqu'ici sans le moindre accident. Peut-être que quelque chose veille réellement sur nous, finalement.

Et voilà, des semaines d'errance sans but et voilà que je vire superstitieux. Manquait plus que ça. Comme si j'avais du temps à perdre en vaines croyances et autres stupidités du genre. J'ai bien trop à faire à essayer de nous garder en vie, Hana et moi, pour perdre du temps et de l'énergie inutilement.

Quitter l'épave ne fut pas un problème, l'équipage étant descendu à terre pour faire la fête, oh surprise. Même pas besoin de nous camoufler pour sortir de notre cachette et gagner le port. Un seul autre navire, en guère meilleur état que le nôtre, était ancré le long d'un quai désert. Le soleil touchait presque l'horizon, projetant nos ombres démesurées sur le pavage humide et gras, souillé d'entrailles de poisson et autres immondices du même genre. Le bon air frais de la mer avait laissé sa place à une puanteur répugnante qui me fit froncer le nez. Sunset Island … Smelly Island, ouais!

– Bwah! Ca pu!
Je lançais un regard autour de moi.

– C'est pas les navires qui ont l'air de se bousculer dans le coin. On risque de rester ici un moment.
Pas que ça me réjouisse. Plus on passait de temps au même endroit, plus on risquait d'être retrouvés par nos poursuivants, même sur cette île paumée.

– Viens, on ferait mieux de trouver un endroit pour la nuit.
Je pris Hana par le bras et l'entraînait dans la rue.

Etonnement la ville attachée au port semblait proprette, bien que les bâtiments aient, pour la plupart, l'air un peu vieillot. Quelques femmes discutaient devant ce qui semblait être une boulangerie. Elles se turent un instant pour nous regarder passer mais je décidais de n'y faire aucune attention. Une enseigne avait attiré mon regard: la Barrique éventrée. Probablement la taverne du coin. Je la désignais à Hana d'un signe de tête et me dirigeait vers la porte.

A quelques mètres de l'entrée, éclats de voix, des cris et des rires gras commencèrent à se faire entendre. Ambiance normale pour une taverne, vous me direz. La lumière dorée s'écoulant de la porte grande ouverte paraissait accueillante mais l'odeur de friture et de bière frelatée planant dans l'air l'était bien moins. Après avoir échangé un coup d'œil avec Hana, j'entrais en premier, serrant une main sur la crosse du pistolet que je camouflais sous ma veste, juste au cas où. Personne ne fit attention à nous, et nous nous installâmes donc à une table libre près de la cheminée, non loin d'un groupe de marins qui braillaient en s'affrontant dans une partie de carte, leurs mises étalées sur la table devant eux.
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Ven 16 Jan - 15:05
Le voyage n’avait pas été facile : Dix jours et autant de nuitée, dans le fin fond des calles, cette zone sans nom du navire ou l’eau penetre sur quelques centimètres et ou rien n’y est jamais entreposé. Il est rare que quelqu’un d‘autre qu’un contre maitre ou quelques charpentier marin de métier s’y aventurent. Cela représentait la cachette parfaite. Les réserves des navires étant souvent gardées juste au dessus de cette obscure partie d’un navire. Manger, Boire, malgré cette prison de bois et d’eau le temps d’arriver à quai, ca n’avait pas été si désagréable. Hana s’estimait heureuse pour son cas : Être en prison n’est pas facile, être seul dans la vie l’est encore moins et des le premier jour de cette traversée il n’y avait dans le fond, ni l’un ni l’autre de ses deux horreur. En compagnie de Malek et sur la route de la liberté. Mais enfin, les voilà qui débarquaient et tout juste deux minutes après, ce furent au tour de Malek et d’Hana de descendre. Le pont du navire lui parus terriblement sale même comparer à la ou ils venaient de passer plusieurs jours, un grimace de dégout déforma son visage alors que l’odeur d’un pont d’amarrage sali par la poiscaille du matin et décorée de mouche venait agrémenter une vision déjà fort désagréable.

La réflexion de son comparse fut on ne peux plus juste.

Néanmoins la demoiselle laissa afficher sur son visage souvent terne et apeuré, un large sourire, voir le soleil, autrement qu’au travers de barreaux. Elle s’agrippe au bras de Malek avant que ce ne soit lui qui ne l’attrape. Il faut dire qu’apprécier la vie est plus agréable en compagnie d’un proche. Surtout avec l’homme qu’elle considère un peu comme son grand frère et son chevalier servant. N’ayant jamais eu à se défendre en prison. Ou en de très rares occasions, bien que cela n’ait jamais été réellement risqué, surtout avec ses compétences insoupçonnées de cyborg et ses automatismes incontrôlés en cas de danger contre sa personne.

‘-On pourrait prendre un des deux navires à l’aube. Deux sobres ou un équipage de huit alcoolique, on devrais s’en sortir.. »

Constatât-elle doucement, sans connaitre réellement le travail a bord d’un navire. A vrai dire, tout ce dont elle se souvenait, dans sa culture, c’était la fabrication du Rhum. Autant dire peu de chose. Se trouvant ainsi tel un nouveau né dans un corps d’adolescente proche de l’âge adulte. En entrant dans la ville, pour le moins déserte, le duo ne croisa qu’un groupe de femme en robe désuète discutant de choses et d‘autres et se stoppant pour le regarder arriver. Mal’ les ignoras après les avoir regardé bien sur. Hana elle leur lança un sourire bien aimable, trop heureuse de cette première expérience. Par ailleurs, la demoiselle n’avait pas encore lâcher le bras de son complice. Après ca, plus rien. C’était, mort. Outre quelques cris et rire sortant de ce qui semblait être un Bar bien animé : probablement grâce aux deux équipages à quai. Les deux stoppés devant l’entrée se jetèrent juste un regard, Hana le lâchant et inspirant profondément. Cette ambiance ne la rassure guère mais il faut se montrer fort face a des gens saoul ou juste bête, comme en prison. Elle prend un air sérieux, se sentant plus chipolata que gros bras. Mal s’élance, Hana réagie trop tard. Il est déjà installé quand elle rentre, mais elle ne le vois pas. Un instant la voilà qui bloque, bon tant pis, faut agir.

La jeune femme vas vers une table plus animée que les autres et se fais servir des cartes : Regarde les douze personnes… Non, Mal n’est pas là ! Mais on dirait qu’ils veulent qu’elle joue et boive. Alors Hana accepte le grand pichet d’alcool offert ainsi que les cartes. Sa rigole, trop excité d’avoir une femme a la table. Faut dire que dans ce trou a rat y à juste des employées, pour le sexe féminin, et maintenant Hana. Mais putain il est où Malek ! Inquiète, la donzelle se saisie de ses cartes d’une main et bois une grande gorgée. Bon, garder son sang froid, ce n’est pas des truands, ils vont rester correcte, c’est sur ! Le premier tour passe vite, Hana pense avoir une salle main, hormis la couleur et le logo, elles ont rien à voir : un as, un roi, une reine, un valet et un dix. Le pire c’est que pour les imiter, elle a toujours surenchéris es montant. Rholala, mais dans quoi elle s’embarque là ! En plus ca va si vite, juste deux minutes d’écouler depuis qu’elle c’est installée.
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Sam 24 Jan - 15:20
Essayant de ne pas me faire trop remarquer, je restais un instant à regarder le feu brûler dans la cheminée, ce qui explique certainement pourquoi je ne remarquais pas tout de suite que Hana ne m'avais pas suivi. Ce n'est que quand je relevais la tête pour lui parler que je vis soudain que la chaise face à moi était toujours vide. Un instant, la surprise me figea, et je clignais des yeux comme un idiot.

– Hana?
Où était-elle encore passée? Je n'arrivais pas à croire qu'elle ait pu se perdre en si peu de temps. Je l'avais quitté des yeux juste trente secondes et ça avait suffi. Une crainte irraisonnée s'empara de moi sans que je parvienne à l'en empêcher. Et si nos poursuivants l'avaient capturée. C'était ridicule, je le savais, il n'y avait aucune chance pour qu'ils puissent être sur cette île. Mais allez dire ça à se stupide instinct qui me poussait à protéger Hana depuis que je l'avais rencontrée en prison. Déjà là-bas, elle n'avait pas l'air de se rendre compte du danger qui l'entourait. A ce demander ce que cette fille avait dans le crâne.

La crainte de l'avoir perdue se mua en peur panique tandis que je la cherchais frénétiquement du regard. Ca ne dura qu'une poignée de secondes, jusqu'à ce que je la vois enfin, non loin de moi, à la table des braillards. Le soulagement que ça m'apporta ne fut que de courte durée, la colère ne tardant pas à remplacer la peur dans mon cœur. Cette fille allait me rendre dingue … si elle ne me faisait pas tuer avant.

Oubliant la prudence que je me forçais jusque-là à suivre, je me levais d'un bond et rejoignit Hana en quelques enjambées, manquant de tomber à la renverse quand je la vis jouer aux cartes avec les ivrognes. Une alarme sonna aussitôt quelque part dans mon crâne. Pas bon … pas bon du tout. Hana ne savait absolument pas jouer et elle n'avait que peu d'argent, dont j'étais sûr que la totalité était déjà étalée sur le tapis de jeu. Je savais que j'aurais dû lui apprendre à jouer plus tôt, mais je ne voulais pas prendre le risque de la voir dans cette situation.

Je connaissais les règles de la majorité des jeux pratiqués par les marins et je pouvais tricher sans me faire prendre à une bonne partie d'entre eux. J'avais des années de pratique derrière moi. J'avais appris enfant, avec le tenancier de l'auberge dans laquelle ma mère "travaillait". Il me laissait pratiquer dans son établissement, contre les marins de passage, en échange de la moitié de mes gains. Ce n'était pas très juste, je m'en rends compte maintenant, mais au moins ça nous permettait de vivre un peu mieux, ma mère et moi.

J'avais mis ce talent en pratique trois ou quatre fois depuis notre évasion, afin de gagner assez d'argent pour manger et payer une chambre dans une auberge de troisième zone en attendant de trouver un navire pour voyager jusqu'à la prochaine île. Mais à ma dernière tentative, je n'avais pas eu de chance et m'étais fait prendre par un Marine moins ivre qu'il en avait l'air, nous obligeant à fuir au plus vite Hana et moi et à embarquer clandestinement sur l'épave qui nous avait amené ici.

Hana avait en poche le peu d'argent qu'il nous restait encore et était en train de le jouer avec ces soudards. J'oscillais entre colère et crainte en me plantant derrière elle.

– C'est pas vrai, on ne peut pas te quitter des yeux cinq minutes sans que tu fasse des bêtises, fis-je à voix basse.
Les quatre hommes assis avec elle me jetèrent des regards suspicieux, craignant visiblement que je sois là pour l'aider à tricher. Instinctivement, je portais la main gauche au pistolet toujours caché sous ma veste. En temps normal ils auraient raison de se méfier, mais pas cette fois. Toutefois, essayez de faire entendre raison à des marins pas très futés et, surtout, complètement bourrés.

Ce n'est qu'à ce moment que je baissais les yeux sur les cartes que mon amie avait en main. Et je me sentis aussitôt pâlir. Quinte flush royale! Appelez ça chance du débutant si vous voulez, pour moi c'était encore un coup de la malédiction qui semblait nous poursuivre depuis notre évasion. Ces types allaient certainement hurler à la tricherie dès que Hana aurait posé ses cartes sur le tapis et provoquer je ne sais quelle catastrophe. Le pire c'est que je savais qu'elle pensait avoir une main médiocre.

Mais bon sang … comment c'était possible de toujours se foutre dans ce genre de situation par accident?
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Ven 6 Fév - 14:57
Les tours se terminaient et ils étaient encore tous en jeu, Hana se sentait conne, surtout au vus des sourires malsain des hommes a la table. Mais ou pouvais être Malek ! Un instant son regard partis alentours pour le chercher mais rien. Trop de stress pour regarder en détail. C'était le moment de dire ce que chacun avait; mais l'un des hommes avait commencé a raconter une blague salace qui fit gagner un temps précieux a Hana pour stresser un peu plus. Regardant ses cartes, jurant contre celles-ci, comment était-ce possible d'avoir une main aussi horrible ! Quoi que si c'était une bataille sa main serait plutôt pas mal. Mais la c'était pas une bataille, mais un jeu d'argent ! La jeune femme avais les quelques dernières pièce du duo sur elle et les avait déjà parier, et plus encore. Il n'était plus questions de perdre sinon ils ne pourraient pas manger ni se payer une place officielle sur un navire pour partir. Encore obliger de se cacher dans un coin humide et sombre. Peu ragoutant et pas top pour la santé comme la propreté. En parlant de sa, Hana se laissa a rêver d'un bon bain chaud, même si elle ne savait pas ce que c'était un bain, et chaud, encore moins ! Mais des gens en prison en parlaient parfois!

Un sourire se dessina sur ses lèvres qui stoppa net la petite histoire, comme s'ils avaient relié se sourire a la main de la demoiselle de leur table. Un murmure souffla a son oreille: Malek ! C'était peut-être son arrivée qui les avait stoppés. Et ses paroles ne firent que confirmer les craintes d'Hana qui était alors revenue dans le monde réel: Sa main était a chier ! Une ou deux blagues salaces sur l'histoire non achevée puis chacun révéla ce qu'il avais. « Je suis dessolée » Murmurait-elle doucement a l'attention de son compagnon de voyage alors qu'elle déposait ses mains sur la tablée.

Les yeux des soulard s'arrondirent démesurément, l'un d'eux qui avait les yeux particulièrement exorbité en temps normal manqua presque de les perdre tant ils sortirent de leurs orbite ! Mon dieu qu'elle horreur, en le voyant Hana en frissonat d'effroi. Ses villages incestueux et pommés donnaient vraiment naissance a des engeances parmi les plus répugnantes. L'alcool n'arrangeait probablement pas leur physique déjà disgracieux. Enfin ! Lorsqu'un d'eux emplis de stupeur murmura « elle a gagnée » Hana compris aussitôt et s'empara des sous sur la table qu'elle fourra dans les poches de sa veste, celle nouée a sa taille. Un manteau trouvé a bord du navire ou ils avaient séjournés. Dans la foulée, al voilà qui des redressait, pas peur d'eux mais pas du tout décidée a rejouer cette petite fortune de si tôt ! Surtout qu'il y avais Malek et qu'elle préférait rester avec lui qu'avec eux, a voir la différence d'intellect et de physique, ca semblait plutôt normal. Ainsi a peine redressée la voilà qui se tournait vers Mal' un fin sourire aux lèvres:

« Je crois qu'on vas pouvoir manger et quitter cette charmante petite île rapidement ! »

Car oui, gagner rendait la vision des choses bien plus agréable. D'ailleurs ses propos achevèrent de calmer celui qui avais perdu le moins de sous, les autres quant à eux étaient déjà tous sur leurs pattes, armes aux poings, les dents serrées de rage. Hana ne les vis pas et souriait juste niaisement à son protecteur.

« Faites apporter les plumes et le goudrons pour ce sale tricheur ! » dit l'un d'eux de sa vois brute et roque, bien décidé a punir Malek ! Pourquoi ? Et pourquoi pas. Probablement réservaient-ils d'autres punitions aux jolies femmes ici ou peut-être était-il juste jaloux. Mais elle n'y prêta guère attention, supposant que cette demande était au barman pour une boisson un peu particulière au nom vraiment bizarre, espérant que Malek allait l'amener vite fait bien fait dehors: sauf que voilà, derrière lui, elle vis d'autres gens qui n'avaient rien a voir avec le poker, debout, armés, leur barrer la route. Rien que de ce coté ils étaient bien dix ou quinze ! La serveuse ramassait a la vas vite les verres et chopines, espérant ainsi éviter au moins un peu de casse.

« Héééé... Malek Kun ! » Elle avais pris une fois un peu gamine pour attirer son attention: « Je crois que les gens ici ont un peu trop bus, on devrait vite partir. » De sages parole provoquée par la peur soudaine. D'autant que si affrontement il y avait, elle qui ne savait pas se battre devrais laisser Malek se démerder tout seul. Oh oui bien-sur elle avait observée quelques boston en prison mais jamais elle ne s'y était essayée depuis se jour tragique ou elle avait tuer un homme: innocent qui plus est. Son cœur battait mille à l'heure, ses jambes elles tremblaient déjà d'effroi.
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Ven 6 Mar - 16:11
Ne pose pas tes cartes sur le tapis … ne pose pas tes cartes sur le tapis … ne pose pas … Cette pensée eut le temps de faire dix fois le tour de mon esprit, tandis que les ivrognes révélaient leur jeu chacun leur tour. Malheureusement pour moi … enfin, pour nous, Hana n'en capta pas la teneur. Et quand ce fut son tour, elle dévoila son jeu avec une petite moue d'excuse. Instinctivement, ma main trouva la crosse du pistolet planqué sous ma veste. Sans faire un seul autre geste, je scrutais les visages des types pour me faire une idée de ce qui allait se passer. Mon dieu, quelle horreur! Ils n'allaient déjà pas gagner un premier prix de beauté en temps normal, mais la surprise les rendit encore plus laids qu'ils l'étaient déjà. C'était à la fois pathétique et repoussant. Un instant je me surpris à me demander comment des parents dignes de ce nom avaient pu avoir la cruauté de laisser vivre leurs enfants avec de pareilles trognes de dégénérés. Super résultat à l'âge adulte! A moins que ce ne soit une mode dans le coin. Un concours annuel de laideur au cours duquel le morveux le plus moche et le plus débile recevait un trophée sous le regard ému de ses parents fiers comme des paons? Rien que cette idée me donna la nausée!

La voix de Hana me tira soudain de ma réflexion et je baissais les yeux sur elle pour la voir ramasser l'argent étalé sur la table, avant de fixer à nouveau un regard scrutateur et suspicieux vers les dégé … les joueurs assis autour de la table. A leur mine, je devinais aisément qu'ils n'avaient pas dit leur dernier mot.

– Pas sûr, répondis-je à Hana en serrant les doigts sur mon pistolet.
Je n'avais qu'une arme et je doutais fort que les autres ivrognes restent impassibles si je la sortais. Si ces débiles décidaient de lancer une rixe, toute la taverne risquait de s'embraser et de se lancer dans une bagarre générale. Mais ça pouvait être une chance d'échapper indemnes à ce bouge infâme, en profitant du bordel général.

– Faites apporter les plumes et le goudron pour ce sale tricheur, s'écria l'un des types.
Je haussais un sourcil en entendant ça. Du goudron et des plumes? Rien que ça!… Ces type se prenaient pour les figurants d'un mauvais western ou quoi? En tout cas, hors de question de laisser ces dégénérés ruiner les seules fringues que je possédais. Ils n'étaient déjà pas bien reluisant, élimés et raccommodés un peu à la va vite, mais néanmoins propres, car ça j'y veillais. Pas besoin qu'une bande de sagouins imbibés d'alcool et de débilité viennent me les ruiner avec leur vengeance stupide.

A l'appel du type, la majorité des soudards que comptait cette taverne pourrie se leva, l'air menaçant de bouledogues furieux. Un instant, j'admirais la loyauté de ces pauvres types. Rien ne leur avait été fait, et pourtant, ils étaient tous prêts à se jeter sur Hana et sur moi juste pour répondre à l'appel de leur camarade. C'est beau l'amitié quand même! A moins que ce ne soit juste l'odeur du sang qui les excite à ce point! Allez savoir avec les débiles congénitaux!

– Hééé Malek-kun, fit Hana d'une petite voix un peu infantile. Je crois que les gens d'ici on un peu trop bu, on devrait partir.
Je jetais un coup d'œil vers la porte pour m'assurer que la voix était libre.

– Oui, on devrait. Reste derrière moi.
Lentement, sans quitter la populace locale des yeux, je reculais vers la porte, encore grande ouverte, prenant soin de garder Hana dans mon dos, au cas où l'un de ces lourdauds aurait l'idée de lever la main sur elle. Un claquement soudain me fit sursauter et, tournant la tête, je vis l'un des ivrognes près de la porte qu'il venait de claquer pour nous barrer la route. Grinçant des dents, je tournais à nouveau mon regard vers les autres. Le barman venait de sortir une sorte de tromblon rouillé de sous le bar, tandis que trois ou quatre types tiraient des poignards de leur ceintures. Quelques gourdins s'agitèrent çà et là. Des ricanements moqueurs, semblables aux grognements de bêtes affamées se firent entendre. D'un mouvement fluide, je tirais mon pistolet de ma ceinture et le pointait vers les ivrognes. Ils s'arrêtèrent net, essayant visiblement de réfléchir à ce qui pouvait se passer. Ça devait être dur pour eux, les pauvres.

– Qu'est-ce tu comptes faire avec ton p'tit pétard, ricana l'un d'eux, dévoilant ses chicots jaunâtres rongés par l'alcool et le manque d'hygiène.

– A ton avis? répondis-je de la voix la plus froide et indifférente que je pouvais, tout en essayant d'empêcher ma main de trembler.
Ne surtout pas montrer de faiblesse devant ces abrutis.

– T'as qu'une arme et on est quatorze, fit-il sans perdre son immonde sourire.

– Au moins tu sais compter, je ne l'aurais pas cru. Mais t'en fait pas pour moi, j'aurais bien le temps de trouver un crâne ou deux à trouer avant que tes potes et toi aient eu le temps de bouger. Qui ce sera? Toi la grande gueule? Ton pote au goudron? Où l'abrutis derrière le bar? Je n'ai que l'embarras du choix.
Certains eurent un instant d'hésitation. J'en profitais pour tourner à demi la tête et souffler à Hana:

– Recule vers la fenêtre.
L'un des type, cependant, ne croyant pas que j'étais capable de mettre ma menace à exécution, où se pensant plus rapide que moi, se jeta sur nous. Il n'eut pas le temps de faire trois pas, je pressais aussitôt la détente, lui explosant le crâne dans une détonation assourdissante. Il tomba raide mort devant ses potes. Pendant une seconde vertigineuse, tout le monde resta figé de stupéfaction, puis ce fut la ruée.

– Hana! M'écriai-je.
Avec la rapidité que m'avais conféré mes années de bagarre en prison, je saisis Hana par la taille et m'élançais vers la fenêtre la plus proche. Au moment où elle se fracassait contre nos corps dans une pluie de verre sale, un coup de feu claqua derrière nous. Je trébuchais sur le pavage glissant, une douleur indescriptible me déchirant l'épaule et le bras droit.
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Jeu 16 Juil - 14:18
Les ivrognes semblaient vraiment irrité, lorsque Malek fis signe a l'unique dame de l'endroit de ce cacher derrière lui, un petit opinement positif suivis alors de celle-ci qui se place bien derrière, les mains sur son dos et regardant d'un œil incrédule. Comme un enfant jouant a cache-cache, bien qu'il ne lui fut pas difficile de saisir la situation, son manque d’expérience dans la vie jouait énormément, entre profond intérêt pour ce qu'il allait se passer et grande peur. Comme regardant un film d’épouvante. Ne parlant donc plus, elle suivis le regard de Malek lorsqu'il regarda vers la porte et même a un moment donné, durant une fraction de seconde, vers la fenêtre. Un regard discret et très rapide que l’œil humain non avisé n'aurait pas vus, mais que celui delà cyborg avait remarquer sans mal. Une algorithmie simpliste c’était alors lancée, comme-ci ses circuits inexpérimentés cherchaient a s’entraîner pour se complexifier. La porte, une sortie de boucher, la fenêtre, une sortie ouverte..

Aussi, lorsque l'autre fit preuve d'un grand savoir mathématique, Hana sortit un peu plus sa tète de derrière Malek, et un index pointant chacun des hommes, les re comptant bien qu'elle en connaissait déjà le nombre inconsciemment, puis sourit d'un air un peu moqueur, se retenant de dire qu'ils avaient tous oublier de compter le gars en arrière boutique, l'unique employer de la maison. Et lorsque son compagnon demanda a qui trouer le crane, la jeune femme choisit dans sa tête l'un de ceux parmi les plus avant, visiblement nerveur, limite pressé d'en finir. Appréciant la tournure des événements de manière presque jouissive. La dilatation de ses pupilles en attestait clairement. Probablement l'un des plus dangereux du lot.

Pas le temps de donner son opinion qu'il lui dis déjà d'aller vers la fenêtre, son raisonnement était donc le bon et elle s’exécuta aussitôt, tandis que celui qu'elle aurait bien voulus indiquer a buter en premier s’élança vers eux et fut donc le premier a tomber avant que Malek ne s’élance avec Hana, les deux passant par la fenêtre, Hana retomba sur ses pattes, plus habile qu'elle ne l'aurai cru un instant auparavant. Tout sourire, elle se retourne vivement vers son compagnon de route et lui attrape la main, tirant son bras qui vient d’être toucher : Qu'est-ce que tu fais ils vont arriver ! » dit elle l'air assez enjouée par les événements et pointant de sa main libre le port avec un navire dont le pavillon viens d’être levé : Ils ont accoster il y a dix minutes -elle l'as vus en jouant aux cartes, parte la fenetre-, probablement une avarie mineur, puisqu’il sont déjà relever le pavillon, c'est notre clef de sortie ! »

Elle tire plus fort, ne laissant guère de choix a Malek, de toute manière ils n'en ont pas trente six mille. Il faut bien partir s'il ne veulent pas mourir. En plus, ils ont assez de sous pour négocier une place a bord en un éclair sans même avoir a naviguer clandestinement. Bien qu'il faudra certainement monter sans accord sur un navire ayant déjà pris quelques metres d'avance, s'ils ne font pas assez vite. Déjà la porte du temple a poivrot claque de nouveau et les cris du groupe retentissent, ils sont tellement ivres que deux ont commencé a ce battre a l’intérieur, ce qui fais qu'ils ne sont plus que 11, et pas les onze meilleurs, dans leur etat.. Les larguer ne se guère compliqué. Ainsi donc, excitée et joyeuse, la cyborg lâche un : J'adore les jeux de cartes ! » Étant donné que c'etait sa première expérience, cela ce comprend assez facilement. Bien que sa réaction soit vraiment infantile et inconsciente. Elle tache surtout de ne pas penser qu'ils vont encore devoir partir en mer... Ce n'est pas très agréable que de vivre dans des espaces si restreint. Ce n'est clairement pas ce qu'elle désire non plus...Mais il faut bien positiver un peu. Une forme de tristesse, très bien cachée, s’éveille donc aussi de cette situation.
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