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Dim 7 Fév - 0:22
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Abordage !
La mer était calme depuis quelques temps déjà, cependant, le “ La Gloire “ ne chômait pas en voguant sur Grand Line. Voilà quelques jours que le navire était partit et depuis cette “ réunion “, bien des choses avaient changées. Intérieurement, je me sentais plus mûr que d’antan et ma soeur et mes compagnons le remarquaient. Un futur poste de Vice-Amiral se fête certes, cependant, il ne fallait pas crier victoire trop vite, car cela signifie plus de responsabilités et d’obligations. Bref, des choses à ne pas sous-estimer, bien au contraire. Mais malgré ces choses là, je ne baissais pas les bras. J’acceptais la chose et me préparais mentalement à passer ce cap via un choix : former un équipage. Peut-être que je ne suis pas un bon professeur, cependant, je comptais bien créer des liens avec des gens et qui sait, peut-être un futur nom de cette histoire que chaque personnes écrit ?
En attendant, nos projets avaient évolués. Alors que nous étions sur la mer à la recherche d’une destination, celle-ci c’est imposé d’elle-même suite à un appel d’urgence. Visiblement, sur une île, des pirates faisaient parler d’eux, terrorisant la population et la menaçant aussi de prendre le contrôle de l’île. C’est donc en tant que Marine que j’avais fais le choix d’y aller en personne, plutôt que déléguer la tâche. Après tout, jusqu’à maintenant, nos seules occupations étaient de créer le drapeau de notre futur équipage. En effet, j’avais fais le choix d’en former un, malheureusement, il faut des membres pour cela, et outre ma soeur et quelques compagnons, il n’y a personne, dont ce n’est pas un équipage, mais plus une idée. Cette intervention allait peut-être être une occasion de faire de la “ pub “ si on peut dire. Mettant donc les voiles vers “Kiriosha”, chacun se préparaient comme ils pouvaient.
L’île était assez basique. Un climat plutôt doux et en terme d’activité, le bout de terre sur la mer n’avait rien de spécial. Le seul avantage de cet endroit était peut-être la tranquillité qu’on pouvais en tirer, d’où le fait que des pirates attaquent les lieux ? Quoi qu’il en soit, je ne laisserais personne tenter d’imposer sa loi si les civils ne sont pas de cet avis. La démocratie était non pas une obligation, mais un devoir.
Au loin, l’île commençait à se faire voir et visiblement, des attaques avaient lieu vu une grande colonne de fumée noire qui s’élevait dans le ciel. Pressé d’arriver, je demandais à l’équipage d’accélérer au maximum, mais voilà, alors que nous avancions, au loin, des explosions retentissaient. Un navire semblait en poursuivre un autre alors que ce dernier tentait de fuir. Interpellé par la chose, je vins alors à ordonner de nous détourner pour interférer dans cette attaque. Me postant sur la figure de proue, je sortis alors mes deux armes lourdes et me mis à viser. L’arme que je voulais implanter au navire était encore en cours de construction et n’était guère au point, alors en attendant, je me contentais de mes deux autres bijoux. Chargeant les armes, visant avec soin, je vins alors à lancer une salve de coups de feu se voulant destructeur. Le but ? Démolir le mât et endommager la coque du navire qui semblait attaquer l’autre afin de stopper sa progression.
“ Tenez-vous prêt à intervenir !!! “
Chargeant à toute vitesse, ma soeur se mis proche de moi afin d’aborder en même temps le navire ennemi. Celui-ci était un navire pirate à en juger au jolly roger représentant un crâne de squelette qui “ coulait “ comme une goutte d’huile. Ce dessin ne me disait rien; mais là n’était pas la question. La tension était à son comble, mais il fallait faire vite, car le cas de l’île me préoccupait un peu plus. Frappant violemment un pirate qui tenta de m’attaquer, je vins alors à hurler et pousser un terrible rugissement.
“ Rendez-vous au nom de la justice !!! “
Me transformant en hybride, gagnant en masse musculaire sans devenir mister muscle pour autant, je tentais d’impressionner les pirates qui dans un premier temps prirent peur avant de finalement passer à l’attaque.
“ Violet ! Fouille le navire et va voir s’il n’y a pas des prisonniers. “
Ni une ni deux, la commandante s’empressa de se frayer un chemin, allant dans la cale alors que moi, je nettoyais le pont qui grouillait de “ rats “.
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Taito Nowaki
Invité
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Dim 7 Fév - 12:18
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
« Raaah bordel de merde, pourquoi ça tombe sur moi ! »
Akis, recroquevillé dans une armoire, laquelle était placée dans les cales pour recueillir à l'origine quelques produits alimentaires destinés à l'entretien des marins, regrettait amèrement sa témérité, sinon sa folie ordinaire. Alors oui, bien entendu, s'approcher du danger était un bon moyen de montrer aux lecteurs qu'il en avait dans le ventre, et qu'il pouvait réaliser des articles sur pratiquement n'importe quel sujet... Mais là ! Le navire de transport qu'on lui avait affrété jusqu'à l'île où sa petite enquête allait normalement se dérouler venait tout juste d'être pris pour cible par... Un bateau pirate. Evidemment, il n'avait pas besoin de chercher les scoops : ils lui tombaient dessus, aussi littéralement attirés par lui que les boulets eux-mêmes ne l'étaient par le pauvre navire civil, qui tentait vainement de prendre de la distance afin d'échapper aux vils forbans. Une précaution bien futile, puisque les corsaires semblaient suffisamment déterminés et efficaces pour rattraper n'importe quel bâtiment naval de ce type... Le fossé qui séparait l'équipage civil de son homologue criminel était tel que nulle voile ne pouvait le combler : autrement dit, ils finiraient tôt ou tard par se faire rattraper et à ce moment-là, il n'y aurait plus qu'à prier. Soit les matelots étaient suffisamment adroits avec une arme pour repousser les brigands et les forcer à chercher une autre proie... Soit sa carrière de journaliste, et plus largement sa vie risquaient de se terminer prématurément ! Du coup, quand il en était arrivé à ce constat, le Tokushi n'avait pas réfléchi une seule seconde : passant devant les enfants (mais après les femmes, faut pas déconner, toutes les situations sont bonnes pour pécho), il était venu se réfugier dans les cales en priant pour sa vie. Stupide réflexe, si l'on considérait que ce que cherchaient les forbans se trouvaient bien souvent dans les cales... Mais la peur ne rend pas rationnel !
Un bourdonnement sonore témoigna d'un boulet de canon qui se rapprochait dangereusement : une explosion et quelques cris d'agonie plus tard, un autre bruit terrible, celui de deux navire qui se rapprochent l'un de l'autre jusqu'à se cogner, alerta le pauvre reporter. Le premier abordage... L'instant de vérité ! Pourtant, cet instant fut bientôt rendu nettement plus tumultueux : depuis sa planque, Akis entendit en effet d'autres explosions, d'autres projectiles... Un autre navire intervenait ? C'était visiblement le cas : quel était l'intérêt de continuer à tirer sur un navire déjà intercepté ? Priant pour qu'il s'agisse de gouvernementaux, l'écrivain se recroquevilla davantage dans sa cachette en parvenant à ouïr quelques désagréables constatations : des pas dégringolaient les escaliers non loin et là, et quelques voix s'y élevaient d'ailleurs, le renseignant sur la situation actuelle que traversaient les pirates :
« 'tain... Conneries de marines ! Toujours à intervenir quand il le faut le moins... » « Ta gueule, et grouille-toi ! On emporte le plus gros des trésors, et on se casse ! » « Ah, j'me marre ! T'as vu le pavillon, le navire et l'officier comme moi ! C'est ce putain de Nowaki ! C'est un héros qui vient de nous tomber dessus, mon gars ! On ferait mieux de se faire passer pour des civils, si tu veux mon avis... » « Bah justement, figure-toi que ton avis, j'me torche avec... Je sais bien qui c'est, je lis les journaux, comme toi, gros crétin. C'est une raison supplémentaire pour se grouiller si tu veux pas... » « Pas quoi ? Clamser ? Finir à Impel Down ? Evidemment que j'veux pas ! Mais c'est impossible de se casser à temps maintenant, on est fini ! »
Plus de réponse : juste un soupir exaspéré, terriblement proche. Un frisson s'empara du corps du pauvre journaliste, qui pria plus ardemment que jamais pour que personne ne le remarque. Mais c'était peine perdue ! La porte de l'armoire s'ouvrit et il tressaillit brutalement, s’aplatissant aussi violemment que possible dans le fond du meuble, cachant son visage dans un coin comme si cela allait lui permettre de s'y fondre naturellement. Malheureusement pour lui, ce n'était pas le cas : le Tokushi entendit d'ailleurs bientôt une voix hésitante le rappeler à l'ordre :
« Euh mec... On te voit là... » « Je... Je suis une bombe ! Faut partir ! Tic... Tic... Tic... Tic... » « Nan mais... Tire-toi, on va rien te faire, c'est pas comme si on pouvait t'utiliser comme... » « C'est vrai ?! »
Le visage émerveillé et euphorique du rouquin se redressa brutalement pour faire face au type qui le dominait, et dont le visage était strié de multiples cicatrices. Celui-ci, manifestement hésitant, commença par jeter un regard à son collègue, situé un peu plus au fond de la cale... Avant qu'un éclair de génie ne finisse par s'emparer d'eux. Evidemment, un otage ! C'était le meilleur moyen de s'en sortir sereinement, désormais... Avec une brutalité insoupçonné, le forban attrapa l'écrivain par le col et le tira jusqu'à lui :
« Ouais si, en fait, viens par là. » « Nooooooooon ! »
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Dim 7 Fév - 12:47
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
L’opération était lancé. Les soldats sous mes ordres abordaient le navire et se battaient avec les ennemis qui se présentaient à nous, cependant, je ne jugeais pas avoir le rôle le plus important car en effet, s’était ma soeur qui l’avait. Se détachant de nous, celle-ci avait pour objectif de sécuriser la cale du navire et nettoyer la zone en dessous de nos pieds. Nous, nous nous occupions de retenir les principales forces sur le pont qui représentaient sans doute le plus gros du gratin. Ainsi donc, une légère bataille s’enclencha entre les marines et ces pirates qui semblaient pressés de partir de là. La raison m’échappait, mais le plus urgent était de les arrêter et pour ça, rien de plus simple qu’un bon coup dans la gueule pour les assommer.
En hybride, j’étais sans doute le plus massif physiquement parlant et cela jouais en ma faveur. Utilisant principalement mes armes comme des massues, j’envoyais voler des personnes qui espéraient pouvoir m’atteindre via un simple sabre. Cependant, ces gens là ne semblaient pas être réellement dangereux, juste nombreux et organisés, mais sans la force qui va avec. Bref, le nettoyage du pont se faisait petit à petit et bientôt, il ne resterais plus personne debout pour nous tenir tête.
Commandante Violet Nowaki, Soeur de Taito
La belle fonçait tant bien que mal. Usant de son arme non dégainée, elle repoussait ses adversaires avec une force insoupçonné. Se frayant un chemin là où elle pouvait, elle cherchait un endroit où des gens pourraient être cachés et finalement, le lieu se désigna de lui-même quand un grand “ noooooon “ se fit entendre. Ni une ni deux, la femme à la cicatrice en forme de croix au niveau du torse dégainé sa lame et découpa en “ X “ la porte avant d’entrer en force.
Voyant que deux pirates avaient visiblement un otage, celle-ci garda sa lame bien en joug contre les deux pirates qui ne semblaient pas avoir envie d’abandonner leur idée plutôt lâche. Un rouquin ? Ren Tao ? Non, en y regardant de plus près, cet homme ne ressemblais pas à ce hors-la-lois outre de part sa chevelure. Jamais elle n’avait vu un homme comme ça, cela lui faisant dire que s’était un inconnu et donc sans doute un civil, donc quelqu’un à secourir.
“ Restez calme ... “
Facile à dire allait-il se dire, mais c’est tout ce dont elle pouvait faire pour l’heure. Réfléchissant à comment agir sans prendre le moindre risque, le pirate aux mains libre en profita pour tirer d’un holster une arme à feu, mais à peine avait-il pointé l’arme que la commandante réagit aussitôt. Une lame d’air fine vint découper l’arme et entailler l’homme, le faisant tomber et gémir de douleur. Son regard froid et pourtant si expressif se plantait dans celui de l’homme qui resserrait son étreinte sur son otage à première vue.
“ Relâchez le et il ne vous sera fait aucun mal... “
Perdant son sang froid, l’homme commença à proférer des menaces, affirmant que “ Raito “ ne laissera jamais une telle chose se passer comme tel. Raito ? Ce nom ne disait pas grand chose à la commandante, mais cela n’est qu’un détail pour plus tard. Le duel de regard s’intensifiait et chacun devait se demander quand est-ce que les coups allaient partir. L’ambiance devenant plus que tendue, Violet faisait abstraction de la possible panique du possible otage et elle abaissa son arme avant de la prendre à deux mains.
“ Vous ne me laissez pas le choix... “
Son air changeait du tout au tout. Comme un moment d’absence totale, celle-ci semblait se vider de toutes ses émotions. Pour sûr, si les gens en face étaient observateur, ils pourraient presque imaginer que le monde autour d’elle devenait sombre, le néant l’envahissait et seule la miss et sa lame - faisant guise d’extension de son être - existaient dans cet espace. En un clin d’oeil, elle revint à la vie et trancha dans l’air. Apparaissant sur le côté de l’homme, celle-ci était déjà en train de ranger son arme lentement avant de finalement rentrer entièrement la lame dans son fourreau. À peine la lame était dans son étuis que l’homme vit du sang gicler de son torse, signe qu’il avait été touché. Sans relâcher sa cible - pour le plus grand malheur d’Akis - celui-ci tomba comme une masse au sol, inconscient.
Poussant un profond soupire, la jeune demoiselle redevins “ sociable “ visuellement et s’empressa d’aider le jeune homme à s’extirper de cette étreinte qui devait l’ennuyer.
“ Rien de cassé ? “
Sur le point, la bataille touchait à son terme et la victoire semblait appartenir aux marines. Cependant, comme pour Violet, les derniers pirates faisaient quelques menaces, affirmant que “ Raito “ ne se laisserait pas autant faire comparer à eux. Hm ? Intrigué au plus haut point, je me demandais bien qui était cette personne et c’est pour cela que je m’empressais d’hurler pour que ma soeur m’entende. Il fallait partir vers l’île au plus vite.
En bas, la demoiselle essayait encore de sortir le jeune homme de là et elle se permit quelques dires.
“ Nous avons un navire sécurisé, vous y trouverez tout ce qu’il faut. “
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Taito Nowaki
Invité
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Dim 7 Fév - 18:45
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
Mauvais endroit, mauvais moment ! Ce pauvre journaliste, fraîchement dépêché d'Enies Lobby, n'avait qu'un seul et unique objectif en tête : celui de faire son travail et de le faire bien, comme le citoyen exemplaire et ordinaire qu'il était. Mais non content de tomber au milieu d'un abordage probablement moins sanglant qu'il ne l'imaginait, il avait été perçu par deux des forbans comme étant leur seule et unique porte de sortie... Et il avait donc été pris en étage ! A ce moment précis, Akis était loin, bien de loin de penser à son article, à l'objet de celui-ci, et aux délais imposés par Janmark, son rédacteur en chef, et qu'il se devait de respecter... Non, le rouquin, véritablement terrorisé, tentait vainement de se débattre pour s'échapper de l'étreinte morbide du criminel, qui grommelait quelques insultes en lui intimant l'ordre de se calmer. Certes, ces forbans avaient tout-à-fait avoué à l'envoyé spécial qu'ils ne comptaient pas lui faire de mal, simplement l'utiliser comme échappatoire face à un haut-gradé de la marine, mais cela ne changeait pas grand chose à la situation... Puisqu'il était envers et contre tout utilisé au milieu d'une mêlée générale, d'une bataille rangée où fusils et canons crachaient continuellement ! La possibilité de devenir une victime collatérale n'en était que très sérieusement accrue ainsi, et l'écrivain s'imaginait d'ailleurs déjà, au bord de la mort, souffler quelques mots à un mousse quelconque en lui demandant à rapporter quelques mots d'amour à sa chère et tendre épouse... Ainsi donc, le jeune homme continuait à fourmiller pour essayer d'échapper à son adversaire lorsque la porte s'effondra brutalement, dévoilant une marine dont la simple présence tétanisa les deux criminels, durant quelques secondes. Les échanges de voix se firent alors plus durs, plus brutaux, et l'un des deux preneurs d'otage fut maîtrisé en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire : dès lors, la nouvelle arrivante et le dernier hors-la-loi, celui qui retenait le Tokushi prisonnier, se livrèrent à un féroce duel de volonté... Dont la gouvernementale sembla ressortir grande gagnante, puisque sa lame parvint à trouver son objectif et à le mettre hors d'état de nuire. Le rouquin, qui ne pensait guère s'en sortir à si bon compte, fut tout de même abasourdi par les diverses effusions de sang... Et ne parvint pas à se libérer de lui-même lorsque son geôlier s'effondra, s'étalant donc lamentablement avec lui.
« Sbleurg ! »
Le râle d'agonie, pas franchement sexy, lui échappa des lèvres tandis qu'il recommençait à se débattre dans tous les sens, ne prenant pas la peine de se libérer de l'étreinte du pirate et essayant simplement de s'en écarter alors que l'un des bras du type lui enserrait toujours la poitrine. Paniqué, le garçon l'était... Et la présence de la demoiselle, dont la voix chaleureuse et les gestes experts le ramenèrent à la situation présente, fut totalement bienvenue. Les yeux d'Akis se posèrent sur la silhouette gracile et délicieuse de cette femme exquise et manifestement caractérielle tandis qu'elle s'assurait de son état de santé global, et lui annonçait d'ailleurs que le navire du Gouvernement Mondial pouvait le prendre en charge suite à cette prise d'otage pour le moins impromptue. Oubliant toutes règles de bienséance, se dégageant pour de bond du brigand désormais inconscient et ne se gênant guère d'ailleurs pour lui fournir un petit coup de pied au passage, le journaliste du Global Seken Information se redressa brutalement et tapota ses vêtements pour ôter la fine couverture de poussière qui était venue s'y apposer durant son voyage sur le parquet de la cale. Une fois cela fait, il laissa son visage se recouvrir d'un sourire profondément séducteur, sinon irrésistible, et répondit d'une voix suave, semblant oublier ce qui venait tout juste d'avoir lieu :
« Allons mademoiselle, ne vous inquiétez pas pour moi... J'ai vécu pire, rassurez-vous. »
Pourtant, les tremblements qui secouaient ses genoux semblaient en dire le contraire... En vérité, le métabolisme pour le moins hors du commun du rédacteur était en mesure de faire fi de son angoisse pour lui donner une allure plus chevaleresque, plus courageuse. Bon, en l'occurrence, il manquait encore de travail pour se montrer tout-à-fait détaché et imperturbable... Mais c'était à force d'entraînement et de persévérance qu'il pourrait un jour y prétendre, de toute manière ! Dans tous les cas, et malgré l'angoisse soudainement relâchée, ses instincts pervers ne semblaient pas avoir perdu de leur superbe : il se mit en effet à genoux en attrapant délicatement la main de la gradée, l'embrassant avec romantisme avant de lui jeter un regard chaleureux :
« Je suis honoré de trouver une aussi agréable compagnie en ces eaux tumultueuses, mademoiselle. Je suis Akis... Et je suis célibataire. »
Pas tout-à-fait, et même pas du tout : sa petite amie, si elle avait bien été présente sur ce navire, lui aurait sans doute amèrement fait regretter son impétuosité... Mais le chat n'était pas là ! Et puis de toute façon, comme on dit... Les absents ont toujours tort !
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Lun 8 Fév - 15:18
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
Commandante Violet Nowaki, Soeur de Taito
Pour Violet, la situation était banale, jusqu’à ce que finalement, le jeune homme change d’attitude. Autrefois victime de ces imbéciles et peu enthousiaste, il passait de ce genre de comportement à un air beaucoup plus enjoué. Wow... En plus de ça, il faisait clairement du rentre-dedans cherchant à avoir des faveurs de la miss. Immédiatement, la miss repensait à ce chasseur de prime qui avait le don d’agacer son frère en un clin d’oeil. Devait-elle en conclure qu’elle était vraiment belle ? Elle et sa cicatrice, elle ne se trouvait pas plus belle qu’une Amirale Midoritaka ou Charaioka, mais là n’est pas la question... Rougissant dans un premier temps, celle-ci baissa doucement les yeux avant de répondre d’un ton ferme.
“ Je... Commandante Violet Nowaki. Enchanté. “
Heureuse de voir qu’il n’avait rien, sa mission était un succès. En revanche, la drague c’est pas sa tasse de thé. Pour dire vrai, la romance - tout comme son frère - c’est un mystère et allez savoir si cela ne l’effraie pas un peu ? Secouant la tête pour reprendre ses esprits, celle-ci fut aider quand de gros bruits de pas se firent entendre. On pourrais croire qu’un troupeau d’éléphants allaient débarquer, mais au final, à l’entrée de la pièce, il ne s’agissait que de moi, arme de mes deux armes ressemblant à des gatlings.
“ VIOLET !!! “
Par simple réflexe, je pointais mes deux gros calibres vers l’homme que je pensais être une menace et m’apprêtais à tirer, cependant, ma soeur encore lucide - malgré les avances indirects du charmant jeune homme - s’empressa de prendre la défense du jeune homme en s’interposant.
“ Ce n’est pas un ennemi Taito. C’est un ex-otage. “
Arquant un sourcil, finalement, je grognais avant de finalement abaisser mes armes. La situation était critique et pour cause, les menaces semblaient belles et bien réelles... De ce fait, je lui fis signe d’approcher.
“ L’île semble subir des attaques, il faut y aller de ce pas. “ Je me mis alors à regarder le jeune homme que nous devions prendre sous notre aile le temps que les affaires se calme. “ Contre-Amiral Nowaki, vous êtes désormais sous notre responsabilité, veuillez nous suivre et rejoindre le navire où dessus des gens assurerons votre protection. Vous êtes hors de danger. “
Sans plus tarder, j’ordonnais aux marines de récupérer les armes et choses précieuses que ce navire aurait pu voler et suite à ceci, tout le monde monta sur notre navire “ La Gloire “ avant de faire exploser le navire ennemi. Il ne fallait laisser aucune chance à l’ennemi et surtout pas lui laisser une opportunité de fuite. Mettant le cap sur l’île, les combats semblaient perdurer et pour cause, la colonne de fumée ne cessait d’être présente au loin. Pressant les hommes, chacun étaient sur le pied de guerre.
Du côté de Akis, celui-ci avait été pris en charge par le médecin principal de ce regroupement de marines.
Lieutenant Hotaru , Médecin.
“ Vous allez bien ? Vous n’avez rien de cassé ? Si vous ressentez quoi que ce soit d’anormal, signalez le moi, je peux vous examiner si vous voulez. Un peu de sucre ne fais jamais de mal après ce genre de choses. Je suis Hotaru, et vous ? “
Souriant comme toujours, le jeune homme faisait son travail tout en écoutant le discours de ma personne qui était plus que strict.
“ Nous allons accoster. L’île semble être prise dans une attaque générale. Nous ne savons que peu de choses sur l’ennemi, alors l’objectif principal est de mettre à l’abri les Civils présents sur l’île. Moi et Violet, nous nous occuperons d’ouvrir un passage et combattre les forces ennemis. Ne tentez rien d’inutile et usez de vos escargophones pour nous tenir au courant à la moindre anomalie. Une fois les civils en sécurité, si nous en avons l’occasion, nous faisons un nettoyage de la zone. “
Chacun ayant eu ses directives, je remontais sur le pont en compagnie de ma soeur. Le jeune blondinet se contenta de reprendre son souffle avant d’agiter la main comme pour montrer que s’était du sérieux.
“ Gosh... Cela faisait un moment que je l’avais pas vu remonté comme ça. Ça promet d’être mouvementé cette escale. Mais heureusement, ici on est en sécurité. Vous voulez un peu de thé ? “
Le jeune homme partait du principe que le rouquin resterait ici, car qui aurait l’idée de suivre les combattants ?
Une fois le navire sur la terre ferme, la majorité des marines fonçait alors sur vers le village qui était mis à feu et à sang.
Raito, Capitaine Pirate
“ Hm ? ... De la visite ? “ “ CAPITAINE !!! Troufi-on et les autres ont été stoppés dans leur tentative de capture de civils qui tentaient de fuir !!! “ “ ... Une idée des responsables ? “ “ Jamais vu, mais le navire n’est autre que le “ La Gloire “. “ “ .... Une antiquité de la marine ? “
Restant silencieux, l’homme ordonna alors à ses hommes de se tenir en alerte avant de finalement reprendre ses activités, à savoir détruire le village.
L’affrontement était imminent entre les forces de la marine et les troupes pirates.
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Taito Nowaki
Invité
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Ven 12 Fév - 20:49
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
Aaah, quelle était jolie ! La jeune commandante vit son teint devenir légèrement plus rose tandis que le journaliste révélait son caractère entrepreneur et audacieux, profitant des présentations pour lui glisser quelques avances séductrices tout en lui tenant la main avec délicatesse. Elle lui répondit alors, et le nom qu'elle dévoila fit tiquer Akis : Nowaki... Nowaki... Le nom lui rappelait bien évidemment celui du contre-amiral, mais c'était la première fois qu'il l'entendait depuis les dernières glorieuses réussites du gradé en question : en effet, lorsque les forbans avaient évoqué ce nom, le jeune rouquin, tout occupé qu'il était à couper sa respiration et à tapisser le fond de son armoire, n'avait pu le cerner précisément... Ainsi donc, la demoiselle possédait le nom de l'un des héros de la marine ! Le jeune reporter imagina qu'il s'agissait là d'un simple caprice du destin, d'une coïncidence comme une autre : après tout, des marines, il y en avait des centaines de milliers, sinon des millions... Alors que deux d'entre eux partagent le même nom, ça n'était techniquement pas fantastique ! L'écrivain semblait donc être aux anges : il avait été sauvé d'une menace imminente et terrifiante par une sublime créature, qui n'avait pas l'air insensible à sa témérité romantique... Les moyens de profiter une telle situation, sans même aller dans les options sexuelles, étaient diverses et variées. D'ailleurs, le Tokushi alla même jusqu'à songer qu'elle pourrait faire l'objet d'un bon article : une héroïne capable de sauver un otage sans la moindre bavure, voilà ce qu'il pouvait faire d'elle ! Cette expérience hors du commun et à couper le souffle qu'il venait de vivre était d'une certaine manière une chance inouïe : c'était ce pourquoi il était venu là... Et peut-être qu'en grossissant le trait, il aurait une chance de décrocher la première page !
Sauf que voilà : le pauvre homme n'était malgré tout pas au bout de ses peines, et il le comprit l'instant qui suivit. Un autre soldat, un homme cette fois-ci, pénétra dans la pièce en brandissant deux gigantesques armes à feu : si Akis reconnut immédiatement le contre-amiral Taito Nowaki, qu'il avait plusieurs fois vu en photo, il comprit également que les armes pointées dans sa direction n'étaient pas factices... Et que si le doigt du haut-gradé glissait, le civil aurait vite fait de finir coupé en deux. Le teint du pauvre pervers prit alors une teinte nettement plus blanchâtre : il bégaya un instant avant de se jeter sur le côté, les mains devant son visage comme une vaine tentative pour se protéger d'une hypothétique agression :
« J'suis trop jeune pour mourir ! »
Quelques instants plus tard, le jeune reporter du Global Seken Information se trouvait face à un médecin blondinet, qui auscultait les quelques contusions dont le civil avait à souffrir. Rien de grave, bien heureusement, le pire ayant été évité à deux reprises par la commandante Nowaki : la première fois lorsqu'elle l'avait sauvé des pirates preneurs d'otage... La seconde fois lorsqu'elle s'était interposée entre lui et son frère. Car oui, Taito semblait bel et bien être le frère de Violet... Et par un coup du sort, Akis se retrouvait donc propulsé en pleine intervention de la part de l'un des plus célèbres marines de la nouvelle ère, qui souhaitait purger l'île de toute présence criminelle, île qui avait visiblement affaire à une attaque pirate dans le même temps. En bref : la situation était épineuse, et nécessitait une réaction immédiate de la part du Gouvernement Mondial. Il était donc aux premières loges de cette contre-offensive, et le prénommé Hotaru, qui conversait joyeusement avec lui depuis quelques instants, se permit de lui demander son identité. Avec un sourire aimable, notre bon vieil écrivain tendit tout naturellement sa carte de presse à son interlocuteur :
« Tokushi Akis, du Global Seken Information. Non merci pour le thé, je n'en bois pas... Et de toute façon, je n'ai pas le temps. »
Le Tokushi se redressa en récupérant sa carte de presse d'une main leste avant de se diriger vers le bastingage, un grand sourire sur les lèvres. L'offensive marine avait été sonnée : des hordes de soldats se déversaient désormais du navire du contre-amiral, gradés en tête, et menaçaient de capturer impitoyablement tout hors-la-loi se dressant sur leur chemin. Pour le jeune garçon, cette bataille allait être un nouveau coup d'éclat à ajouter à la carrière du contre-amiral Nowaki... Un nouveau coup d'éclat qu'il ne pouvait pas s'empêcher de rater. Les yeux brillants d'une lueur déterminée, convaincu qu'il s'agissait là de l'idée du siècle, le jeune homme tira son calepin et sa plume de son veston avant de brandir le poing droit vers les cieux :
« Avec cette article, j'aurai la première page... Et peut-être même la commandante... Héhéhé... »
Il interrompit alors son rire stupide et pervers pour sauter par-dessus de la rambarde, prenant son courage à deux mains : son avarice et son orgueil le poussaient à faire preuve d'inconscience et de stupidité... Mais il ne s'en rendait pas encore compte, malheureusement !
Feuille de personnage Niveau: (45/75) Expériences: (199/500) Berrys: 534.532.000 B
Sam 13 Fév - 21:37
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
L’assaut général était lancé et autant le dire, cela pouvait être impressionnant quand on n’en a pas l’habitude. Les hommes étaient motivés et encouragés par la présence des principaux antagonistes de cette histoire, à savoir moi et ma soeur. Dans n’importe quelle bataille, le moral des troupes a toujours marché ainsi : via des symboles. Si ces derniers tombent, même si les forces sont supérieurs à d’autre, le moral tombe et c’est le drame... Mais pour l’heure, pas question d’être vaincu, bien au contraire, nous allions être victorieux car nos convictions sont justes. En compagnie de ma soeur et du reste des hommes formant une véritable petite armée, nous approchions de l’entrée du village qui semblait en mauvais état. Ordonnant alors de se tenir prêt, tout le monde étaient sur le pied de guerre.
De son côté, le jeune Hotaru n’avait rien vu venir et vit trop tardivement le reporter s’en aller vers les combats. Zut zut zut se disait-il, paniqué à l’idée que cet homme fasse foirer des choses ou alors se retrouve au milieu des flammes, le jeune médecin s’empressa de chercher le den-den mushi relié à Taito, mais pris par sa panique naturelle, il ne trouvait pas ce dernier. Débutait donc une tornade qui ravageait chaque pièces du navire, à la recherche de ce fameux objet.
Aux portes du village, la petite armée de marines approchait à grand pas, telle une vague qui allait s’écraser et tout engloutir sur son passage, mais l’avancée fut stoppée par des tirs lointains. Immédiatement, le groupe se scinda en deux, chacun dirigé par un leader différent. Seul le nom des leaders en question était similaire : Nowaki.Violet partait vers la gauche pour contourner, tandis que moi, je me contentais de passer sur l’autre côté, restant à portée de vue pour servir d’appât. Des hommes se tenaient en retrait, tentant de nous arrêter, mais vu le nombre restreint, ils ne pourraient pas nous retenir longtemps. Et en effet, après un moment à insister, les forces réussirent une percée et celle-ci réussite permit de lancer des attaques afin de neutraliser le groupe qui tentaient de nuire. L’avancée pouvait reprendre de plus belle et cela se traduisait par une invasion de la place principale.
Raito, Capitaine Pirate
Sur un toit, l’homme regardait le joyeux bordel qui s’annonçait. Insatisfait de voir ses sous-fifres se faire botter le cul, il soupira un grand coup.
“ On n’est jamais mieux servis que par soit-même... “
Las, l’homme se propulsa alors du toit avant de finalement s’écraser au sol à environ 10 mètres de l’armée de marines qui arrivait enfin sur la place principale mise à feu et à sang. L’homme qui avait explosé en une sorte de flaque jaune fumante se reformait en douce, faisant par la suite barrage au groupe plutôt imposant.
“ ... Ainsi donc, le héro de Baltigo viens en personne sur le terrain... Intéressant. “
L’homme dégageait quelque chose de perturbant. Rien de fatal comme un haki des rois - dont j’ai fait l’expérience il y a quelques jours de ça - mais malgré le manque d’agressivité dot il pouvait faire preuve à vue de nez, ce personnage ne me disait rien de bon et c’est sans tarder que je pointais mes armes sur lui, mes hommes faisant de même ainsi que ma soeur.
“ Rendez-vous !!! “
Prêt à faire feu au moindre geste suspect, l’homme soupira de lassitude avant de faire un geste du bras qui activa immédiatement nos menaces indirect. Une véritable volée de plombs et de fers s’envola vers lui, créant une véritable explosion et soulèvement de fumée. Une sorte d’exemple qui en temps normal devrait intimider les idiots restants, pourtant, ces derniers ne semblaient pas apeurés pour un sous et pour preuve, alors que la fumée se dissipait lentement, voilà que des bruits de mains qui applaudissaient se faisaient entendre.
“ Charmante entrée en scène. Mais est-ce tout ce dont un contre-amiral, une commandante et des hommes armés peuvent faire ? Je m’attendais à mieux... Beaucoup mieux. “
Sortant du petit nuage de fumée, une sorte de jet fonça vers des soldats et ces derniers se firent toucher de plein fouet. Je ne savais pas de quel liquide il s’agissait, mais celui-ci aspergea les hommes qui se mirent à rouler par terre, visiblement brûlé à un point non négligeable. Sans le savoir, nous avions en face de nous un utilisateur de fruit du démon de type logia.
“ Décevant... “
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Taito Nowaki
Invité
Invité
Dim 14 Fév - 17:32
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
L'assaut semblait avoir lieu, à quelques dizaines de mètres de là... Le jeune journaliste, tout ragaillardit qu'il pouvait l'être par la perspective d'un article d'une qualité effarante et l'hypothétique relation charnelle qu'il pourrait entretenir avec la séduisante commandante, n'en avait pas oublié toutes les règles élémentaires de survie pour autant : se jeter au milieu des balles fusantes et fumantes pour livrer un poignant témoignage du sang et des larmes était peut-être très professionnel, mais rarement couronné de succès. Nul trophée ne parvenait au royaume des morts... De facto, pour Akis, le seul mode opératoire envisageable était simple : se frayer un chemin à l'écart des affrontements, duquel il pourrait observer les combats sans être vu. Il s'agissait de ne pas finir à nouveau aux mains de preneurs d'otages désireux de s'en tirer en vie d'une manière ou d'une autre ! Fort heureusement, pour le peu qu'il put en cerner, la seule présence du contre-amiral Nowaki semblait donner envie aux forbans une bonne raison d'oublier temporairement de surveiller leurs arrières : il possédait donc probablement un moyen de se faufiler jusqu'à un point de vue favorable à l'établissement d'un article génialissime. Faire profil bas, le rédacteur y était habitué, même si son tempérament habituellement extraverti n'aidait guère : il suffisait de se taire et de serrer les fesses, après tout... Prenant donc son courage à deux mains, le jeune écrivain contourna les batailles en cours en prenant bien soin de passer le plus loin possible du contre-amiral en charge de l'offensive, où les échanges de tirs étaient d'ailleurs les plus nombreux et les plus féroces. Le Tokushi parvint rapidement à l'orée d'un petit village, où les forbans avaient d'ores et déjà semé la zizanie : les civils semblaient s'être faits la mal, où se terraient dans le pire des cas à l'intérieur de leurs bâtisses, tout terrorisés qu'ils étaient par le danger qui planait sur leurs vies. Et l'envoyé du Global Seken Information aurait sans doute ressenti la même chose... S'il n'avait pas été aussi avide !
Pourtant, le rouquin eut bien rapidement l'occasion de s'en mordre les doigts : il venait tout juste de pénétrer dans le petit village dévasté qu'une explosion et quelques cris de douleur furent audibles, venant manifestement de là où combattait le contre-amiral. Une explosion... En réalité, Akis n'avait jamais eu l'ouïe fine, et n'avait jamais non plus été un expert militaire : savoir différencier explosions et autres coups de feu était pour lui une tâche compliquée, mais la seule chose dont il était fermement convaincu, c'était qu'une poignée d'hommes souffraient le martyr ! Soudainement plus livide et moins téméraire que lorsqu'il était encore face au médecin blondinet, le reporter secoua fermement la tête pour se reprendre en main. Il n'était pas en danger, il n'était pas en danger, il n'était pas en danger, il n'était pas...
« Hey, toi, ça va pas ?! T'es un nouveau ? » « Whoaaah ! Excusez-moi ! Pardonnez-moi ! Je ne suis qu'un... » « Reprends-toi en main ! T'as fait quoi de ton fusil ? On a besoin de tous les bras là ! C'est Taito Nowaki, mon gars ! »
Un quadragénaire solidement bâti et à la mine patibulaire, striée par les cicatrices diverses et donc un œil avait été crevé probablement quelques années plus tôt, s'approcha du jeune rouquin en le dévisageant d'un air furieux. Livide et incapable de bouger, tétanisé qu'il était, le Tokushi se retint de beugler sa véritable identité : le type semblait se méprendre à son sujet... En même temps, seuls les pirates se promenaient encore dans les rues, occupés à combattre les représentants du Gouvernement Mondial ! Le type qui le dominait, donc, s'approcha jusqu'à lui, avant de lui enfoncer un pistolet à silex dans les mains. D'un air sévère, il beugla ensuite ses ordres, sans toutefois camoufler la minuscule once de compassion qui l'habitait :
« J'sais pas pourquoi t'as décidé d'rejoindre Raito et j'm'en fous. T'es jeune, tu peux r'construire ta vie si ça te plaît pas. Mais pas maintenant. Porte tes couilles et va m'défoncer quelques marines : ça t'fera du bien. » « Salmon ! La commandante a l'air de nous contourner, Arthur me l'a rapporté ! On a besoin de bras par là ! » « On arrive. Viens, p'tit gars ! Si tu meurs pas, j'te paierai à boire ! »
Et sans lui demander son avis, le pirate attrapa le pauvre civil par le col, l'entraînant dans la direction qu'on lui indiquait. Le civil en question, quant à lui semblait se liquéfier...
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Lun 15 Fév - 15:20
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
Raito, Capitaine Pirate
Se tenant debout, intact suite à une pluie de balles et d’explosions, le pirate démontrait son talent, sans le nommer directement. Son logia était fort utile selon lui, mais avec ou sans, il était déjà un homme redoutable et ça, un certain clown pourrait aisément le confirmer. D’ailleurs, le nom de ce dernier traversa l’esprit du pirate - qui malgré un air neutre - qui commença à tirer un peu la tronche. Hanté, voilà ce qu’il est. Ayato Akuma est l’une de ses principales cibles et adversaire et pour cause, juste pour “ s’amuser “, ce comparse l’a trop de fois mis dans de drôles de situations. Ainsi donc, ayant pour objectif de mettre la main sur lui, il était hors de question de tomber aujourd’hui face à moi. Droit comme un “ i “, le jeune homme avança d’un pas, créant une légère hésitation dans les rangs ennemis. En effet, même si j’étais là et que cela suffisait à maintenir le moral des troupes, la démonstration de force de l’ennemi ainsi que son statut de logia suffisait à en faire frémir plus d’un dont moi. Me mordillant la lèvre, je fronçais les sourcils.
“ Un logia...”
Violet à mes côtés avait sa lame dégainé et comptait bien rester à mes côtés jusqu’à la fin. Personne ici présent n’avait de granit marin et jusqu’à preuve du contraire, pas de haki. Comment vaincre donc le fameux logia ? La faiblesse naturelle de ce dernier, mais là encore, il y avait un hic... Quelle est la faiblesse de l’huile ? Outre une matière absorbante ou de l’eau ? Et dans l’immédiat, personne n’avait de quoi faire. Nous étions donc face à une situation épineuse.
“ Taito... Concentre toi... C’est le seul moyen. “
Le plan de Violet était simple : activer mon haki, faire en sorte qu’il se manifeste. Cependant, ma volonté seule ne suffisait pas selon moi, si s’était aussi simple, je le maîtriserais déjà non ? Grognant, je vins alors à dire aux hommes de faire attention, tandis qu’un petit groupe se détachait, ayant pour but de mettre à l’abri les blessés. Fonçant en ligne droite, je tenta de frapper violemment l’homme qui ne bronchait même pas. Celui-ci créa un véritable mur de sa substance étrange et quand je frappa celle-ci, des éclaboussures me brûlèrent au niveau du visage - sans heurter de zone sensible pour autant - m’obligeant à reculer vivement.
“ De l’huile.... Chaude. “
Essayant de supporter la douleur, je passais donc en mode “défense”, laissant de nombreuses écailles renforcer ma personne. Cette forme m’offrait un poivoir défensif et offensif assez important, à défaut de sacrifier de la vitesse. Il fallait forcer l’homme à redevenir tangible, ou alors faire quelque chose qui le pousserais à le redevenir de force. Mais quoi ? Sans le savoir, celui-ci ne faisait que diversion, alors que des hommes de mains tentèrent de nous prendre à revers. Le plan de Raito était simple, mais était sur le point de fonctionner, à moins qu’un imprévu change le destin de nos héros qui était destiné à être tragique. Alors que le rouquin tenait tête à lui seul au groupe armé, les sous fifres de Raito s’apprêtaient à frapper, ne faisant guère attention à Akis et pensant que ce dernier était des leurs.
“ Ne baissez pas les bras.... “ “ TAITO !!! Derrière. “
Trop tard, même si Violet avait vu les ennemis et que quelques hommes se préparaient à se défendre tant bien que mal, le capitaine pirate en profita pour lancer une attaque d’envergure créant une véritable vague d’huile afin de brûler la majeure partie des troupes. Attaque censé être imparable, puisque les gens allaient être occupés à se défendre des assauts de derrière. S’organisant rapidement mais à la va-vite, Violet et quelques hommes tentaient de riposter aux attaques qui n’allaient pas tarder, tandis que moi, j’arrachais un morceau du sol afin de m’en servir comme bouclier qui pourrait nous couvrir.
“ Couvrez-vous !!! “
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Taito Nowaki
Invité
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Mer 17 Fév - 11:12
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
Et voilà. Il était de nouveau entraîné dans une histoire sordide... Et qui risquait d'ailleurs, au passage, de le mener à sa perte. Le rouquin était plus blême que jamais, mais son comparse d'infortune mettait ça sur le compte d'une bataille ardente et sanglante à venir : même les pirates étaient des êtres humains, à l'origine, et passer le cap du premier meurtre gratuit s'avérait parfois plus complexe qu'ils ne pouvaient l'imaginer de prime abord. Surtout lorsque l'homme qui tombait était censé être un héros du Gouvernement Mondial... Du coup, Akis fut bien rapidement emportée jusqu'à l'arrière des troupes de la marine, jusque-là focalisées sur le capitaine forban : grossière erreur, à en croire l'enthousiasme des hors-la-loi qui commencèrent à vider leurs chargeurs à droite à gauche. Des hommes tombaient et d'autres hurlaient de part et d'autres du no man's land, où fusaient balles en acier et giclée de sang douloureuses... C'était la mort elle-même qui semblait rendre visite aux subordonnés des deux factions, qui s’entre-tuaient dans l'allégresse, l'audace ou juste la rage : venger son collègue, protéger son prochain, ou juste tuer pour ne pas être tué, c'étaient les philosophies récurrentes qui semblaient traverser les esprits de ces hommes entraînés pour ne faire aucun prisonnier. Ni dans un camp, ni dans l'autre. Au milieu de ce champ de ruine et de haine, le journaliste faisait bien pâle figure : il sentait l'arme à feu que lui avait donné le quadragénaire tenir péniblement dans sa main, comme si le pistolet le forçait à le tenir. Une goutte de sueur glissa le long de sa tempe, puis le long de sa joue tandis qu'une énième balle fusait à sa gauche, ajoutant aux cris et aux détonations un bourdonnement oppressant... C'en était trop. Faisant fi de son professionnalisme, de la belle commandante et de tout le reste, le Tokushi prit la décision la plus ironiquement saine : prendre ses jambes à son cou. Il pivota plus promptement que jamais et se mit à cavaler, la gorge nouée, le cœur battant et les yeux embués de larmes, autant mal à l'aise pour lui-même que pour ces types qui s'étripaient dans la joie et dans la bonne humeur...
« P'tit gars ! Oh, gamin ! Reviens là ! »
Il sentit plus qu'il n'entendit une présence se frayer un chemin jusqu'à lui, après l'avoir hélé. Le quadragénaire qui l'avait trouvé et lui avait donné une arme s'avançait jusqu'à lui, le reporter en était parfaitement convaincu... mais cette simple constatation ne lui suffisait plus. Il avait atteint un tel stade de terreur, de crainte irraisonnée qu'il ne parvenait plus à réfléchir sereinement : il était déjà facilement impressionnable en temps normal, alors là...
« Canons ! Chargez, chargez, on va les faire sauter ! » « Oh, gamin, arrête-toi... ! Tu vas t'arrêter, oui ? »
Puis, brutalement, tandis que ses paupières s'écarquillaient sous l'effet de la surprise, Akis sentit son corps être soulevé dans les airs : le pirate venait de le rattraper et de lui rentrer dedans pour l'empêcher de mener à terme sa folle course. Un roulé boulé plus tard, le civil se retrouvait allongé dans la boue et la poussière, sanglotant péniblement tandis que le forban se redressait, interloqué par un comportement aussi stupide et irrationnel. Il s'apprêtait à s'enquérir à ce sujet, la mine encore plus patibulaire qu'à l'accoutumée, lorsque le jeune adulte tenta de pointer l'arme dans sa direction : tuer ou être tué, le reporter l'avait bien compris. Pour autant, son bras tremblait, et ses yeux ne cessaient de dévier de sa cible originelle, preuves incontestables s'il en fallait qu'il n'était pas prêt à franchir le cas... Mais lorsque le type se mit à lui beugler des ordres et des insultes, c'en fut trop : le rouquin, désarçonné, appuya sur la détente. Le projectile se fraya un chemin à travers les habits du criminel, sans jamais le toucher : il était passé sur sa gauche. Le type en question était sur le point de se jeter sur le rouquin pour le maîtriser lorsqu'une violente explosion lui glaça le sang : la balle venait d'atteindre les réserves de poudres et de canons que les pirates étaient en train d'acheminer sur le champ de bataille, dévastant la grande majorité des troupes de l'équipage sur place. Cette explosion contribua à désespérer gravement le Tokushi, qui comprit en observant l'air déterminé de son opposant qu'il avait fait une grossière erreur... La dernière de sa vie.
« Toi... T'es un traître ?! » « J'suis désolé ! Par pitié, j'suis désolé ! »
Il était fini. Adieu carrière prestigieuse, adieu petite amie idéale et studio agréable sur Enies Lobby, adieu batifolages incessants et adultères tentants...
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Mer 17 Fév - 14:59
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
Raito, Capitaine Pirate
La bataille faisait rage et la situation était tendue. Autant les sous-fifres n’étaient pas tant que ça un problème, en revanche, un capitaine qui possède un pouvoir assez important tel qu’un logia, ça, ça avait le mérite d’être particulièrement énervant. Les attaques physiques ne marchaient pas, et les possibilités d’offensives utiles étaient restreintes Tandis que lui, ses possibilités étaient multiples pour ne pas dire illimitées. En effet, il pouvait produire et contrôler l’huile. Erf, nous voilà dans un beau cas. La situation était vraiment épineuse en comptant le fait qu’un groupe d’ennemis étaient en train de nous prendre à revers et que de l’autre côté le boss nous maintenait sur place à cause d’une attaque dangereuse. Tentant de servir de bouclier, je savais pertinemment que je n’allais pas tenir indéfiniment. Mais alors que tout semblais assez confus, voilà qu’une explosion survint. Le genre de chose qui n’est pas prévu et pour cause, les ennemis n’attaquaient pas, en plus du boss qui s’arrêtait dans son offensive surpris par un tel événement.
“ Profitez en pour attaquer !!! “
Avec une force prodigieuse, je lançais le morceau de sol assez imposant vers l’ennemi qui se le prit de plein fouet et se retrouva écrasé par ce dernier - bien qu’en soit, ce n’est rien pour lui - tandis qu’un petit groupe s’élança vers les ennemis pour les prendre de court. Agir à la moindre ouverture, voilà l’objectif de cette offensive. Même si certains ennemis allaient être plus coriaces que d’autre, aucun marine ici présent abandonnaient et pour cause, ceci ne fait pas partit de nos possibilités.
Ainsi, ma soeur fonçait avec quelques hommes vers les troupes armées adverses et avec une vivacité hors du commun, tous ensemble se battaient afin de mettre K.O les ennuis de trop. Et avec un certain amusement, elle se présenta face au reporter qui semblait avoir des ennuis. La menace du jeune homme se retourna alors pour tenter de faire face à la demoiselle, et ce n’est qu’après un bref échange que le combat se solda par une victoire de la part de la commandante. L’homme tombait au sol, tandis que la demoiselle rangeait sa lame et en ignorant un coup qui lui avait légèrement touché à la joue, laissant une trainée fine de sang se faire voir. Se retournant vers le jeune homme, alors que la situation ici semblait redevenir stable, elle lui lança d’un air neutre, bien que pour les connaisseurs, ici, elle était “ gentille “.
“ En temps normal... Ce n’est pas au prince d’aller sauver une princesse ? “
Simple remarque pour le taquiner sur le fait que s’était la deuxième fois qu’elle lui venait en aide. Adressant un bref sourire à celui-ci, elle s’approcha pour s’assurer qu’il n’avait rien, osant alors baisser sa garde pendant quelques secondes. Et le destin faisait bien les choses, un ennemi au sol encore conscient pointait son arme sur le duo ici présent.
De mon côté, les choses n’étaient guère rassurantes et pour cause, sous le rocher, l’huile commençait à se reformer. Le fameux Raito n’avait pas une seule égratignure. Seulement un agacement notable quand ce dernier se mit à me fusiller du regard. Pas un mot, pas un bruit, juste un membre qui se redresse et pointe ma personne du doigt. Ni une ni deux, une balle d’huile me fait reculer en plus de me faire mal. Il enchaîna ce genre de coup semblant réfléchir à comment faire pour me vaincre. Quant à moi, je subissais en l’attente d’une solution. Mais comment faire hein ? Rassemblant mon courage, je m’élançais alors jusqu’à lui pour tenter de le frapper à plusieurs reprises, même si cela ne servais pas à grand chose, outre gagner du temps. Et justement, il était compté.
Quelques civils osaient se montrer et admiraient la bataille qui se déroulait pour eux.
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Taito Nowaki
Invité
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Ven 19 Fév - 19:05
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
Le tir avait bien évidemment été salvateur pour les troupes du Gouvernement Mondial, qui allaient enfin majoritairement pouvoir se focaliser sur un seul et unique ennemi, le capitaine, tout en nettoyant les maigres forces pirates encore en état de leur nuire mais dont la résistance avait été nettement amoindrie suite à l'explosion. Les gradés sur place, compétents, allaient pouvoir prendre la situation en main et les forbans n'avaient plus beaucoup de chances de victoire, dans ce cas de figure : non seulement ils comptaient un certain nombre de blessés et d'armes détruites, mais en plus le seul effet de surprise semblait les avoir déconcentré assez durablement pour permettre une riposte imminente de la part des mouettes. Celle-ci ne se fit évidemment pas attendre, et les tireurs bleus passèrent immédiatement à l'assaut tandis que le civil, quant à lui, fixait avec appréhension et désespoir le gigantesque quadragénaire continuer à se rapprocher de lui. Akis était convaincu d'avoir merdé, de a à z. Il aurait dû se faire violence, et abattre les agents du Gouvernement bien malgré lui : sans témoin, cela ne lui aurait pas été reproché... Il aurait dû garder la tête froide, et tirer sur le pirate plutôt que sur les barils de poudre, par maladresse : aucun autre criminel n'aurait pu s'occuper de lui pour l'heure... Il aurait dû rester sur le navire du contre-amiral Nowaki, pour observer les combats de loin et commencer à prendre des notes : les témoignages des soldats auraient amplement suffi... Son avarice, son orgueil et sa stupidité l'avaient poussé jusqu'à cette inextricable situation, et il risquait d'en faire les frais pour la dernière fois de sa vie : cette trahison éclaire ne semblait guère plaire à son faux tuteur, qui le prenait vraisemblablement pour un traître, infiltré dans les rangs pour causer autant de dommages que possible. Il était évident que ce type allait le réduire en charpie et lui faire payer son audace... Il allait mourir, oui. Pour de bon. Pourtant, le rouquin ne sentit aucune lame lui transpercer la poitrine, ni aucune balle se ficher dans son crâne : il n'avait même pas eu le temps de se recroqueviller que le colosse s'effondra brutalement, fauché dans son élan par une silhouette qu'il commençait à connaître... La commandante Nowaki ! Les larmes aux yeux, le reporter sembla peu-à-peu transformer sa crainte et son désespoir en reconnaissance et en soulagement. Le Tokushi, lentement, se redressa en essuyant ses yeux d'un revers de la main, l'air faussement viril, allant même jusqu'à prendre la parole pour répondre à la provocation de sa bienveillante salvatrice :
« Ah, non, c'est rien... J'faisais juste semblant pour attirer son attention... Ouais... »
Le mensonge allait-il prendre ? Peut-être, peut-être pas. Toujours fut-il que le garnement, désormais pleinement remis de ses émotions, entreprit de se relever, maintenant qu'il avait meilleure mine : il ne risquait plus grand chose, après tout... Du moins, c'était la première pensée qui lui avait traversé l'esprit. Sauf qu'il aperçut bien rapidement un pirate, allongé dans le dos de Violet et légèrement brûlé, pointer une arme dans la direction de la marine. Il semblait déterminé à faire feu... Et les menaces qui précédèrent le coup de feu allaient d'ailleurs en ce sens :
Héroïquement mais impulsivement, Akis avait agi sans même prendre la peine de réfléchir ou de peser le pour et le contre. Il avait en effet brusquement poussé la Nowaki sur le côté, l'éloignant de la trajectoire de la balle lancée à vive allure dans sa direction... Balle qui ne manqua évidemment pas de toucher l'écrivain, désormais premier obstacle, le repoussant en arrière et le faisant choir à même le sol, lourdement. Un râle de douleur et de surprise s'échappa immédiatement de la gorge de l'honnête citoyen, qui porta alors sa main gauche jusqu'à son épaule droite : la zone touchée par la balle, d'où dégoulinait abondamment un liquide carmin qui ne lui était que trop familier. Du sang... Il avait été salement touché, visiblement, et ses jurons à répétition n'allait que confirmer cet état de fait. Restait à savoir si la commandante allait être assez gracile et habile pour profiter du sacrifice du journaliste... Ou si l'attitude chevaleresque de ce dernier allait s'avérer inutile.
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Sam 20 Fév - 12:19
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
Raito, Capitaine Pirate
La bataille semblait inutile. Voyant clairement que je ne possédais rien pour le contrer efficacement, le fameux Raito ne prenait même pas la peine d’esquiver mes coups. Il se laissait toucher et m’éclaboussais d’huile brûlante ici et là, riant de temps à autre. Mais malgré tout, afin de gagner du temps, je continuais inlassablement, comme si j’avais l’infime espoir de le toucher, l’espoir de créer un miracle. Chaque secondes que je gagnais pour mes coéquipiers étaient peut être une personne de sauver à chaque fois. Ainsi donc, je redoublais d’effort, aussi vain cela soit-il dans un sens.
De son côté, la miss se contentait de sourire en coin face à l’attitude du jeune homme. Renier l’évidence pour avoir un joli rôle dans l’histoire ? Il ne manquait pas de culot et aussi étrange cela soit-il, la demoiselle en était quelque peu charmé. Même s’il n’était pas le plus téméraire de ce monde - jusqu’à preuve du contraire - il avait un petit truc qui... Ne laissait pas Violet indifférente ? Allez savoir, mais quoi qu’il en soit, elle revint à elle quand le jeune homme passa de simple civil/reporter au grade de héro. Car celui-ci poussa la demoiselle pour lui éviter de se faire tirer dessus. Ne comprenant pas au début le pourquoi du comment, quand elle vit au loin l’homme avec son arme, elle ne réfléchit pas à se précipita vers lui pour le finir sans pour autant le tuer.
Directement après, s’assurant que la zone était sûre, elle retourna auprès du jeune homme qui ne semblait pas dans son assiette. Bon, d’un autre côté, il est vrai qu’avec une balle dans une épaule, souvent on ne fait pas le fier. Bref, quoi qu’il en soit, cela n’empêchais pas la demoiselle de s’accroupir face à lui et appliquer les premiers soins, dans le but d’arrêter le saignement. Le mieux aurait été de retirer la balle, mais elle n’en avait pas les capacités.
“ On va vous ramener au navire en urgence, vous avez besoin de soins spécialisés... “
Quand bien même le fait d’utiliser sa lame pour retirer la balle lui avait traverser l’esprit, malgré son talent martial, ce n’était sans doute pas une bonne idée tant pour le moral du jeune homme que celui de la demoiselle. Hotaru allait avoir du pain sur la planche, en plus d’expliquer pourquoi ce journaliste est sur un champs de bataille, plutôt qu’en sécurité.
Mais alors qu’ils étaient en paix, voilà qu’un corps se fait propulser et s’écrase non loin d’eux. Lourdement, deux objets tombent à côté du fameux corps, celui-ci semblant presque inerte. Il n’en était rien, puisqu’il s’agissait de moi et qu’après un énième grognement je me redressais, mais je n’étais pas indemne. Au loin, une forme humaine avançait vers nous, clairement calme.
C’est là que je remarquais alors la présence du rouquin. Hein ? Il fou quoi ici lui ? Fronçant alors les sourcils je vins à gueuler purement et simplement.
“ Qu’est-ce vous faites ici ? Retourne immédiatement au navire !!! C’est en droit est d... “
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’une énorme jet d’huile se propulsait vers nous et sans réfléchir, je me plaçais entre cette attaque et ces deux camarades. Frappant le sol pour créer d’importants éclats et nous en servir comme bouclier, finalement, je réussis à bloquer l’attaque en grande partie. Pour dire vrai, le seul gars toucher en partie était nul autre que moi, mais là encore, je me retenais de gémir de douleur.
“ Partez !!! “
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Taito Nowaki
Invité
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Dim 21 Fév - 11:21
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
La douleur, éreintante et terrifiante, qui lui tenaillait l'épaule et lui coupait le souffle n'était rien, strictement rien en comparaison de la crainte qui l'habitait à ce moment précis. Et si son geste, mécanique et honorable au possible mais terriblement maladroit et inconscient, ne suffisait pas à la commandante pour reprendre la situation en main ? Et si elle ne parvenait pas à assurer leurs arrières et à arrêter les agissements du tireur fou ? Akis venait probablement de faire la deuxième plus grosse erreur de sa vie, juste après celle commise un peu plus tôt et qui avait consisté à tirer dans les barils et les caisses d'explosifs et de poudres en tout genre. Il s'attendait à ce moment précis qu'un pistolet vienne se planter sur son front, et que quelques provocations stériles et méprisantes le percutent avant la balle... Le tout, évidemment, en pressant sa blessure de sa main gauche, tout en jurant et en remuant dans tous les sens, affolé et endolori. Pourtant, rien n'en fut : tout au contraire, ce fut une main nettement plus délicate et experte qui vint tâter sa blessure pour s'assurer de sa gravite, et essayer d'en améliorer les conséquences. En entrouvrant les paupières, le brave journaliste put discerner la silhouette de Violet, qui avait vraisemblablement su s'occuper de la menace à temps... Et c'était une bonne chose, oh que oui ! La douleur, légèrement moins virulente qu'à l'origine, et le souhait qu'il avait de faire bonne figure auprès de la demoiselle le poussèrent tout deux à reprendre consistance, passant une main sur son visage en grommelant et en jurant de tout son saoul :
« Putain d'journée de merde... Pirates de cons... »
Il se redressa alors lentement, sans pouvoir camoufler à cet instant la douleur qui vint s'implanter dans les traits de son visage : le moindre mouvement lui faisait souffrir le martyr, et il avait du mal à considérer que certains soldats voyaient cela comme une douleur banale et commune, que l'on ressentait à toutes les occasions un tant soit peu armées. Aucun doute : le Tokushi avait bien choisi sa carrière lorsqu'il avait décidé de s'écarter autant que possible des champs de bataille, des hurlements des fusils et des épées aiguisées... Sa tolérance à la douleur l'aurait rapidement invalidé, dans le cas contraire, et il aurait été bon pour une reconversion prématurée ! Après ce constat particulièrement négatif, le civil reporta son attention sur la jeune femme qui l'avait aidé à se sortir de ce faux pas : elle le convia à se rendre sur le bateau afin de retrouver le médecin, qui serait capable de soulager ses blessures plus facilement. La proposition était évidemment tentante, et il agréa d'un signe de la tête avant de commencer à se lever, sans grande conviction pour autant.
Toutefois, bien évidemment, le duo n'était pas au bout de ses mauvaises surprises : et pour cause ! Un choc eut lieu non loin d'eux, hérissant momentanément les poils du rouquin et le forçant à balayer la zone du regard, craintif et apeuré. L'état de fait qui vint le percuter de plein fouet, désarçonnant, l'informa bien rapidement de la situation désespérée dans laquelle ils se trouvaient alors : le contre-amiral avait été mis à terre, et le capitaine pirate progressait désormais dans leur direction ! L'homme n'avait pas l'air commode, et avait même sûrement été contrarié de voir la moitié de ses troupes finir désintégrées dans une gerbe de flammes aussi dévastatrice... C'était compréhensible, après tout, et Akis en aurait certainement fait de même à sa place... Le soucis étant qu'il était probablement l'une des principales cibles de la vindicte et du courroux de ce logia en furie ! Pourtant, le haut-gradé de la marine ne semblait pas encore avoir jeté l'éponge : l'homme se redressa en effet après avoir brièvement pesté, leur indiquant aimablement la porte de sortie... Ou leur ordonnant plutôt de se casser aussi vivement que possible. Jusque-là, le journaliste avait été relativement immobile, tant il était pétrifié à l'idée de devoir tenir tête à un capitaine pirate : ce n'était bien évidemment pas dans ses cordes, et ce sans même évoquer le fruit du démon qui s'ajoutait à l'équation. Cependant, la voix guttural et impératrice de Taito le força à revenir à l'instant présent : il était extrêmement doué pour la fuite, cela l'avait même tenu en vie durant des années... Le citoyen était aisément capable de se sortir de ce mauvais pas si on le couvrait, et ce même avec une balle fichée dans l'épaule ! Pourtant, lorsque l'albinos tourna son regard dans sa direction et constata sa présence, vraisemblablement contrarié, le Tokushi perdit toute son assurance : il se raidit alors violemment, comme s'il se mettait au garde-à-vous, et se mit à beugler des excuses en craignant qu'il ne vienne à l'esprit du Towaki l'idée de le transformer en exemple.
Vint ensuite l'heure de l'affrontement entre le marine et son opposant : de nouvelles offensives eurent lieu, et le duo en fut prémuni grâce aux protections expertes offertes par le contre-amiral, assez vif pour contrecarrer les funestes desseins du criminel. Sans prendre la peine de réfléchir, Akis attrapa mécaniquement la main de Violet et l'entraîna en tournant les talons, faisant héroïquement fi de la douleur qui le hantait jusqu'alors : il n'était plus l'heure de se lamenter... Il fallait fuir ! Son objectif ? Se rendre au navire, bien entendu ! Et aussi vite que possible...
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Dim 21 Fév - 13:10
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
Raito, Capitaine Pirate
Le devoir d’un marine est d’assurer la justice où il passe et cela, qu’importe le grade. Bien entendu, plus on a un grade élevé, plus les contraintes et responsabilités sont grandes, mais ceci n’est qu’un détail. En tant que futur Vice-Amiral de la marine, je ne pouvais pas me permettre de battre en retraite face à un ennemi de ce genre, même si à l’heure actuelle, je ne pouvais rien faire contre lui. Partir et laisser les villageois tout perdre, ce serais un déshonneur que je ne pouvais pas me permettre. Tant pour mon image médiatique, que ma fierté personnelle. De plus, je me devais de protéger mes camarades, donc hors de question de tourner le dos à mon devoir.
Laissant le jeune reporter se faire sérieux, je ne tenais pas compte de sa petite mise en scène qu’il prenait vraiment à coeur. Monsieur... Quelle dénomination horrible, on croirais voir un élève qui ne sait plus par où lécher son professeur. Grimaçant légèrement, je me retournais alors face à Raito, tandis que ce dernier avançait. Violet se fit saisir et emporter au loin contre son gré. Intrigué par ce geste, elle se laissa aller quelques mètres avant de rompre le contact. Pour elle aussi, pas question de battre en retraite, en tant que commandante elle se devait d’aider son frère, car il aurait fait de même dans le cas contraire.
“ Partez devant et rejoignez un groupe de marine au plus vite ! C’est un ordre. “
Voyant un groupe de soldats qui rapatriaient des blessés, elle fit signe à ceux-ci de prendre en charge aussi le reporter. Ne lui laissant aucune chance de protester, celle-ci repartit vers le champs de bataille. De ce fait, Akis était désormais en compagnie d’un groupe de gens qui s’empressaient de retourner au navire tout en faisant attention. Plus loin, dans la ville, des marines prenaient en charge les villageois, les rapatriant aussi au navire. L’île était évacué au mieux pendant que principalement ma personne s’occupait de la principale menace du jour : Raito.
“ Hm ? .... Toujours debout ? “
Contrarié, l’homme fixait ma personne, toujours avec un air dur et las. Pas après pas, il rompait doucement mais sûrement la distance entre nous, ouvrant sa bouche pour raconter un petit récit.
“ C’est fou comme tu me rappel cette enflure d’Ayato... Le mec, jamais il n’abandonne. Même quand je le met six pieds sous terre, il ose se vanter de n’être que cinq pieds et non six sous terre... Je ne comprends jamais pourquoi vous persistez à résister. C’est d’un lassant je vous jure. “ “ La volonté... Le besoin d’agir, l’envie de protéger ce qui nous est cher. “ “ Hm ? “ “ En tant que marine, je ne peux pas tomber face à des ordures comme toi. Et quand bien même je serais vaincu un jour, je ferais en sorte qu’on prenne le relais. Et ce rôle appartient à ma soeur, ou inversement. Jamais la marine ne succombera aux menaces de n’importe quel genre. Et il en va de même pour ma personne. Je me suis juré d’être fort et je le serais. “ “ ... Ridicule. “
Balançant un jet d’huile, je le contrais en donnant un violent coup avec une arme, scindant en deux l’attaque, puis je fonçais pour lui faire face. Un échange de coups se réalisa rapidement, mais l’homme réussit à m’infliger des dégâts via un coup de poing brûlant ma peau. Me reculant, je remarquais alors la présence de ma soeur.
“ Violet ?!! “
Baissant ma garde, l’homme en profita alors pour lancer une sorte de lance en huile. Me transformant en hybride, je m’interposais une ultime fois, prenant de plein fouet cette chose qui réussit à pénétrer ma personne en partie. Crachant du sang, je me sentais devenir faible... Allais-je perdre connaissance ? Les yeux écarquillés, la demoiselle se sentait coupable de ce coup, mais cela ne l’empêcha pas de me rattraper et me déposer au sol lentement avant de s’avancer, arme en main.
“ ... Tu ne t’en sortiras pas comme ça. “ “ Un frère ... Et une soeur... Amusant. “
Désormais seul réelle menace, Raito comptait bien en finir et pour cause, pour lui aussi les deux seules réelles menaces du jour n’étaient autre que moi et ma soeur. Violet et Raito s’élancèrent l’un vers l’autre, usant de leurs capacités. Usant de sa lame spéciale, la demoiselle espérait tenir tête au logia en tentant de l’endormir grâce à son katana qui laissait entendre une mélodie soporifique, tandis que Raito comptait user de son atout de logia pour vaincre. Tout comme moi, la belle se mettait en danger, ignorant quelques brûlures ici et là, elle n’abandonnait pas, jusqu’au moment où les échanges s’arrêtaient. Le calme avant la tempête et moi, je regardais cela d’un oeil semi attentif. Tiraillé entre la douleur et l’envie de continuer de me battre. Je devais agir, sans quoi, ça allait mal finir.
* Bouge... Saleté de corps... Bouge !!! *
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Taito Nowaki
Invité
Invité
Lun 22 Fév - 9:51
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
Lorsqu'il sentit la main de la jeune femme quitter la sienne fermement, le jeune reporter écarquilla ses paupières, surpris et incompréhensibles pour deux raisons. Premièrement, emporté par son élan héroïque, et surtout pressé d'aller voir un médecin pour qu'il fasse quelque chose contre la lancinante agonie qui ne cessait de l'étreindre, il ne s'était pas même rendu compte du fait qu'il avait pris la main de la demoiselle pour le tirer avec lui... Secondement car vraisemblablement, si Violet prenait le parti de récupérer sa liberté de mouvement, ce n'était pas juste par caprice : elle souhaitait rester ici... Entre le contre-amiral et le capitaine pirate ?! Akis, tout débile heureux qu'il était, avait du mal à concevoir qu'une telle volonté puisse être envisageable, même dans le cas d'hommes fidèles, loyaux et téméraires : ne risquait-elle pas de gêner son supérieur plus qu'autre chose, comme lorsque le logia avait tenté de les prendre pour cibles ? C'est ainsi que le rouquin eut pour principal objectif de contester cette décision, avant qu'une bande de malabars, les rescapés de l'offensive de la marine qui avaient désormais terminé leur travail, ne se dresse sur son chemin conformément aux ordres de la commandante. Deux d'entre eux, les plus solides, s'avancèrent dans sa direction. Le visage de l'envoyé de Global Seken Information se décomposa petit-à-petit, et il sembla pâlir davantage encore, sans que cela ne soit l'oeuvre de la blessure encore et toujours figée dans son épaule... Finalement, il n'eut aucune possibilité d'action lorsque les deux hommes, fermes et ordonnés, vinrent le saisir pour le porter au-dessus de leurs têtes, sans lui laisser la moindre possibilité de se débattre pour se libérer de leur étreinte. Ils démontraient tout simplement leur supériorité physique, et le Tokushi n'avait pas grand chose à faire... C'est ainsi qu'il se fit entraîner en direction du navire du contre-amiral Nowaki par une bande de brutes disciplinées, prenant tout juste la peine de maugréer quelques phrases sans la moindre importance, puisque les soldats ne semblaient guère vouloir prêter attention à ses dires :
« Reposez-moi... Je sais marcheeeeer ! »
Ses lamentations ne parvinrent pas à atteindre le cœur de pierre de ces subordonnés parfaitement formés, et ils poursuivirent leur chemin comme un seul homme sans même prendre la peine d'y répondre. Ce ne fut qu'après une bonne trentaine de secondes, affligé par le mutisme prolongé de ses bienveillants ravisseurs et par leur tendance à l'obéissance totale, qu'Akis ne décida de cesser de se débattre, las de toute cette aventure bien trop périlleuse et palpitante à son goût. Pourquoi un interview ne pouvait-il pas se dérouler normalement ? Pourquoi ne pouvait-il pas faire un article sur une bataille, bien à l'écart de celle-ci, sans avoir à se faire enrôler par un groupuscule ou l'autre et, pire, sans avoir à se faire tirer dessus ? Celui qui aurait voulu lui annoncer qu'il jouissait d'une vie facile aurait très probablement pu s'exposer à son ire immédiate, à l'heure actuelle... Bien évidemment juste avant que le rouquin ne s'effondre, endolori à cause de la balle toujours bien présente dans son épaule, et ce malgré les soins primitifs apportés par la commandante à même le champ de bataille, un peu plus loin. Toutefois, l'heure n'était pas à l'imagination fertile et aux débats d'esprit : en effet, le petit cortège venait tout juste d'arriver au bateau du Gouvernement Mondial qui avait jeté l'ancre quelques dizaines de minutes plus tôt, grand maximum. Là-bas, on posa précautionneusement le civil sur le pont, afin que le médecin puisse se précipiter sur ses blessures pour les ausculter et les soigner... Mais le Tokushi ne semblait pas être le seul blessé à nécessiter de l'aide rapide et efficace ! De nombreux soldats avaient été touchés d'une manière ou d'une autre, pendant la lâche décision des pirates, celle de les prendre à revers pour les trucider sans la moindre honte ni le moindre remord. Est-ce que ce constat allait permettre au journaliste de transcender la douleur pour laisser passer d'autres mutilés avant lui ? Vous posez la question sérieusement ? Bien entendu, le Tokushi était toujours aussi pâle que lors de l'impact entre la balle et son épaule... Probablement encore plus, même. Il suait à grosse gouttes et haletait intensément, sous la simple et unique douleur qui, désormais, ne faisait que l'obnubiler dans l'hypothèse de soins imminents.
« Argh... C'était pas ma guerre... »
Un bon moyen d'insister sur le fait que cette blessure, tout-à-fait malheureuse, était encore plus abominable qu'elle n'y paraissait de prime abord : il n'aurait pas dû être pris pour cible, même si la commandante était alors à ses côtés ! Bon, il avait effectivement fait sauter la moitié des réserves d'explosifs des forbans... Mais c'était par maladresse !
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Lun 22 Fév - 15:53
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
Lieutenant Hotaru , Médecin.
Alerté au plus haut point, alors que les blessés arrivaient enfin vers le navire, le jeune blondinet bondissait dans tout les sens. Il n’était en rien un chef médecin, mais le plus efficace dans ce domaine sur le navire. Voyant que les gens se faisant prendre en charge, il vit une tête qu’il connaissait et donc s’empressait d’aller la voire. Arrivant à sa hauteur et remarquant immédiatement sa blessure, le jeune gars grimaça légèrement.
“ Et ben... Ils vont ont pas loupés... Je l’avais pas dis que c’est dangereux de cotoyer les Nowakis ? Restez tranquille... “
Essayant de le rassurer, celui-ci vint donc à l’opérer à vif. Au diable les morphines ou autre, il se devait de retirer la balle au plus vite et c’est ce que le jeune Hotaru fit sans attendre. Avec un geste délicat et habile, il retira l’objet grâce à une pince et un regard vif. Le sang n’était pas beau à voir, mais la tête du reporter non plus. De temps à autre, il se permettait de lui tapoter le front avec un chiffon propre et mouillé pour refroidir sa personne. Du repos et des pensées saines, voilà le résultat pour cet homme au coeur facilement batifoleur.
“ Allez vous reposer, il ne f..”
Alors qu’il allait terminer sa phrase, une belle explosion eu lieu le stoppant net dans sa phrase. Là où la bataille principale se déroulait, l’explosion semblait avoir signé une fin pour quelqu’un ou quelque chose. Inquiet, même si son rang n’était que celui d’un simple Lieutenant, le jeune homme s’empressa de parler avec hâte.
“ Envoyez une équipe au plus vite !!! “
La peur et l’inquiétude se lisait dans ses yeux et se faisait ressentir dans son ton. Le blondinet est peu discret de manière générale...
Commandante Violet Nowaki, Soeur de Taito / Raito, Capitaine Pirate
Le duel continuait entre ma soeur et cet homme. Tout comme moi, son esprit de combattante ne relâchait rien et c’est pour cela que malgré l’impossibilité de vaincre elle n’abandonnait rien. Ses brûlures étaient peu sérieuses, mais nombreuses... La voir ainsi me rendait triste, mais je me battais intérieurement pour agir. Elle, elle était droite, tenant sa lame fermement tandis que son adversaire continuer à pencher la tête sur le côté, cherchant à la comprendre elle et ses motivations. Puis finalement, il perdit patience. Son bras se transforma en jet d’huile se précipitant sur elle. La belle ne perdait pas de temps tranchant le jet, mais celle-ci accumulait encore des dégâts à cause de quelques éclaboussures ici et là et malheureusement, une d’elle lui fit fermer un oeil trop longtemps. Suffisant pour le capitaine qui en profita et fonca rapidement pour se trouver face à elle.
“ Fin de la bataille... “
D’un coup d’un seul, le jeune homme créa une sorte d’explosion d’huile, enveloppant aisément une zone de cinq mètres. La vision était floue, mais quand je vis le corps de ma soeur tomber en arrière, inerte, je cru au pire. Mes yeux s’écarquillaient d’eux-même et je vins à ouvrir la bouche aucun son n’arrivant à en sortir. Morte ? Non... Impossible, pas si aisément.
“ VIOLEEEEET !!!! “
Habité d’une force nouvelle, une rage sans précédent, je me transformais en hybride et fonçais jusqu’à elle pour la récupérer. Ni une ni deux, je rentrais dans ce gars comme s’il était un vulgaire obstacle et sans contrer le coup, le capitaine pirate se laissait repousser suite à ma charge brutale. Prenant ma soeur dans mes bras, je ne faisais pas attention à ses brûlures désormais graves et son état inconscient. Posant ma main sur sa nuque, je m’assurais que son pouls était encore là et il était faible. Une équipe... Il m’en fallait une, très vite. La déposant dans un coin pour la mettre en sécurité, je me retournais alors vers cet homme que je me jurais d’arrêter. Me propulsant vers lui, encore une fois, mes coups se faisaient inutiles, alors que lui, il faisait mouche à chaque fois mais jamais ô grand dieu jamais il ne me faisait tomber une fois de plus. Me redressant difficilement cependant, je vins à tenter de reprendre mon souffle.
“ ... Tombe bordel... “ “ Jamais... “
Ne comprenant pas pourquoi une telle volonté de ne pas perdre, ou tomber face à lui. Pour ma part, je n’avais qu’une seule réponse à donner. Je devais en finir avec lui pour sauver ma soeur au plus vite... Fixant alors cet homme, me battant tant contre lui que contre moi-même à cause des blessures et de la fatigue, je vins à serrer le poing droit. Je voulais le toucher... Rassemblant toutes mes forces, je ne faisais pas attention - comme toujours - à cette sensation de renforcement. Des picotements se multipliaient dans mon bras tout entier et quand le coup partit, sans aucune surprise, l’homme en face ne se permit pas d’esquiver. Quelle surprise quand par magie, mon attaque réussit à le propulser plus loin. Il traversa plusieurs murs sur le coup, finissant presque inconscient. Sans doute était-il peu endurant du fait qu’il n’ait pas l’habitude de prendre des coups ? Quoi qu’il en soit, bien emmerdé pour le coup, celui-ci grogna avant de demander à des sous fifres de le porter. Visiblement il abandonnait et tant mieux...
Pour ma part, c’est mon corps qui lâchait. Un dernier regard vers Violet avant de finalement tomber en arrière.
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Taito Nowaki
Invité
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Mar 23 Fév - 19:24
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
On l'avait donc promptement écarté des deux Nowaki, pour l'éloigner autant que possible du danger que représentait le capitaine pirate, avec son fruit du démon pour le moins terrifiant... Sans vraiment lui laisser la moindre chance de contester, ou même de se faire entendre, plus largement. Pourtant, Akis ne semblait plus vraiment vouloir faire des siennes : en y réfléchissant plus posément, certes, Violet et son frangin courraient droit au danger, mais ils étaient des marines compétents, des soldats entraînés... Et puis, franchement, son épaule le démontait à en chialer ! Retenant difficilement ses larmes et quelques lamentations au fur et à mesure de la progression, le journaliste sentit enfin qu'on le posait sur le pont du navire du Gouvernement Mondial, le tirant de ses pensées noires. Il entendit alors la voix du médecin qui l'avait pris en charge un peu plus tôt percer à travers son esprit embrumée : il s'agissait là d'un bon moyen pour se changer les idées, et le jeune garçon tenta donc d'instaurer un dialogue plus ou moins divertissant, retenant un rire jaune vis-à-vis de l'entrée en matière de son interlocuteur.
« Naaan, c'était pas dangereux du tout, pas du tou... AAAAAH ! »
Il avait bien entendu senti les trois grands malabars l'encadrés pour le retenir, mais il ne s'attendait pas à voir une aiguiller se planter dans son épaule béante pour aller y chercher la balle... Et même si les gestes experts du médecin n'étaient pas aussi douloureux qu'une opération sans anesthésie telle que celle-ci n'aurait pu l'autre, cette situation était clairement assez affolante et angoissante pour le pousser à bout. Pour autant, le journaliste ne pouvait pas bouger le moindre orteil : il était tenu bien trop fermement pour cela ! Ainsi donc, même si l'envie de se substituer aux gestes savants du scientifique ne lui manquait guère, il n'en avait absolument pas l'opportunité : le Tokushi demeura donc là, immobile, mais pas vraiment silencieux, appréciant à sa juste valeur le délicieux et savoureux martyr qu'on lui offrait sur un plateau d'argent. Ah ça non, cette bonne vieille journée de merde, qui sentait à plein nez l'exhalaison putréfiée, l'envoyé du Global Seken Information ne risquait pas de l'oublier... Les secondes, qui avaient à ses yeux plutôt l'allure de longues et pénibles heures, finirent par s'écouler naturellement. Victorieux, Hotaru parvint enfin à retirer l'objet métallique de la carcasse suante du pauvre homme, lequel relâcha un soupir de soulagement entre deux sanglots. C'était à peu près à ce moment-là qu'une explosion retentit à l'horizon, sinistre présage pour les deux marines restés sur place... Et plus ou moins à ce moment-là exactement que le médecin, tout inquiet de l'état de ses subordonnés, ordonnait à une équipe de retourner sur les lieux des affrontements. Hein ? Y retourner ? Mais ils en revenaient tout juste ?
« Ah... A partir de demain... Je reste chez moi... »
Un souhait naïf et candide, prononcé de la part d'un envoyé spécial : il n'avait pas les moyens de rester chez lui, et il tenait de toute façon bien trop à son boulot pour tenter d'en changer... Et puis, sa copine ne lui pardonnerait jamais d'abandonner un si bon poste, de toute façon ! Cela faisait quelques instants que les premiers marines étaient partis, toujours aussi dociles et compétents, lorsqu'Akis parvint enfin à se redresser en jetant un regard en biais à sa blessure, désormais traitée et bandée. Le pire était bien entendu derrière lui, mais il avait comme un curieux et désagréable arrière goût en bouche : celui d'avoir pleinement conscience du fait que l'opération en elle-même avait été nettement plus douloureuse que l'impact du projectile avec son corps, quelques minutes plus tôt. En bref ? Le rouquin commençait sérieusement à se demander si la médecine n'était finalement pas l'art de pousser les patients au mutisme et à l'extrême fatigue. Si tel était le cas, il fallait le reconnaître, Hotaru avait un sacré trait de pinceau, comparable aux plus grands génies du siècle ! Il tremblait et suait encore lorsqu'il décela enfin en lui la force de se redresser, prenant péniblement appui à la rambarde de son bras vierge de toute cicatrices encore fumantes... Et pourtant, une idée des plus malsaines et des plus dérangeantes commençait à nouveau à éclore dans son esprit. Le reporter qui sommeillait en son for intérieur aurait normalement dû être satisfait par ce qu'il avait vu et fait sur le terrain, d'autant plus que de nombreux témoins pouvaient conforter ses dires... Et pourtant, son inextinguible soif d'articles émérites commençait à refaire surface : le Tokushi comprenait sans peine que l'arrestation d'un pirate possédant un fruit du démon, pour le peu qu'il en connaissait, par l'un des plus grands héros de la marine actuelle et, plus largement, de la Nouvelle Ère militaire qui s'imposait de par le Monde, lui offrirait reconnaissance éternelle de la part de ses camarades, remerciements honteux de la part de Janmark, son supérieur, et enfin fellati... Enfin, pleins de trucs cools, quoi. Et ce fut l’œil brillant d'une impétuosité lubrique que le rouquin, déterminé, franchissait à nouveau la rambarde, non sans hurler sa douleur au passage lorsqu'il usa de son bras fraîchement blessé pour y prendre appui :
« Con de bordel ! »
« L'important, c'pas l'décollage, c'l'atterrissage. » Jean-Michel Bergamotte, Médaille d'argent de l'épreuve annuelle de saut en longueur d'East Blue, année 1483. Le problème pour ce bon vieux rouquin, c'était qu'en l'occurrence, son décollage avait déjà été salement foiré : son bras, blessé, donc, qui avait eu l'important, le décisif, le capitale, le vital rôle de le soutenir durant son acrobatie par-dessus le bastingage n'avait pu tenir le coup et avait tout naturellement cédé, se pliant lamentablement sous le poids pourtant raisonnable du civil... Lequel avait vu son saut glorieux et agile brutalement avorté. C'était donc en recrachant les quinze kilos de terre qu'il avait avalé en se ramassant brutalement à même le sol, un peu plus bas, qu'Akis se redressa en pestant. Il n'avait plus qu'à se mettre en route pour rattraper les soldats... Il arriverait probablement en même temps qu'eux, en forçant un peu l'allure ! Certes, ils étaient en meilleure forme que lui, mais ils avaient du matériel à amener avec eux...
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Mer 24 Fév - 15:06
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
Lieutenant Hotaru , Médecin.
Opération réussite, le jeune médecin était heureux de voir que cela n’apportait aucune complications. Les soins avaient été fait en temps et en heure, permettant une parfaite intervention. Pas d’infection en vue, juste une bonne dose de fatigue pour le jeune reporter à la fougue débordante et surtout, un peu de répit pour notre jeune homme médecin. Soulagé, ce dernier se remit à souffler jusqu’à ce que l’explosion eu lieu. Autant dire, son temps de “ repos “ était à peine de quelques secondes à son grand regret. Inquiet, il envoya des troupes pour voir ce qui passais et en attendant, il tentait de garder un oeil sur ses patients. Tient... Une tête rouge manque à l’appel ?
“ Nooon... Il n’est pas sérieux ?!!! “
Cherchant le petit diable à l’envie de reconnaissance, il le vit alors passer par dessus bord de façon merdique. Ni une ni deux, le jeune blondinet s’empressa d’aller le trouver en se demandant s’il allait bien. Il manquerait plus que ce dernier se brise la crâne bêtement via une chute comme celle-ci. On avais pas idée de vouloir retourner sur le terrain pour travailler, alors qu’on a pris une balle dans l’épaule... Hotaru était intrigué par cette passion dans son travail.
Sans attendre, il le pris comme il pouvait pour alors essayer de le remonter. Direction, le pont, en attendant de le transporter dans un lit. Cependant, le temps de le transporter jusqu’au pont - car mine de rien, Hotaru n’est pas un tas de muscles - voilà que des hommes étaient déjà de retour, avec d’inquiétantes nouvelles. Quelques colosses avaient deux corps entre leurs bras et ces derniers n’étaient autre que moi et ma soeurette. Voyant avec horreur cela, le médecin n’attendit pas une seconde de plus.
“ Dépêchez-vous !!! Il faut les soigner d’urgence. “
C’est un corps fatigué pour ma part et un autre plutôt gravement blessé pour le cas de Violet, qui passaient devant les yeux du médecin et du reporter. Pas de pirate en guise de prisonnier, cependant, l’île était belle et bien saine et sauve. Ne faisant même pas attention au Tokushi, le blondinet s’empressa de prendre en charge les deux héros. La première personne à être soigner était moi, cependant, je refusais cela, usant de mes dernières forces pour demander à ce que ma soeurette soit prise en charge en première. Et pour cause, ses blessures étaient plus graves.
Quelques heures donc s’écoulaient et ce n’est qu’après quelques unes de celle-ci que je revins à moi, comparé à ma soeur qui elle était toujours inconsciente. Regardant celle-ci, je vins alors à passer une main sur une de ses joues. Si téméraire et pourtant, si douce visiblement. Seule les épées qu’elle porte sont là pour montrer que ce n’est pas un chaton, mais bien une tigresse. Serrant un poing, je vins alors à demander à Hotaru de me laisser seul avec elle.
Sans vérifier que j’étais bel et bien seul, je me mis à côté de la miss, qui dormait. Grâce à la médecine d’Hotaru, ses brûlures ne se verraient pas, cependant, la douleur allait rester un petit moment. Idem pour moi, mais mon cas, je m’en foutais, s’était celui de ma soeur qui comptait le plus. Me mordillant une lèvre nerveusement, je me sentais proche de péter un câble. J’avais faiblis lors de ce combat, ou alors, je n’étais pas assez fort. Quoi qu’il en soit, je m’en voulais...
“ Pardonne moi... Violet. “
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Taito Nowaki
Invité
Invité
Dim 28 Fév - 10:20
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
Les heures s'étaient écoulées petit-à-petit, après le retour des marines et de leurs deux hauts-gradés, manifestement tous les deux dans un sale état. C'était prévisible et pas vraiment étonnant : la commandante ne faisait pas le poids face à un ennemi capable de mettre un contre-amiral à terre, c'était écrit jusque dans leurs grades... Et si Taito avait pris la peine de continuer à défendre sa sœur contre les assauts les plus conséquents, n'ayant pas d'autres moyens d'agir défensivement parlant qu'avec son propre corps, ses brûlures multiples étaient également aisées à expliquer. Dans tous les cas, le journaliste avait donc eu quelques heures pour s'occuper de prendre des notes et entrecroiser les diverses sources qui s'offraient à lui. Plusieurs marines avaient accepté de répondre à ses questions, et Akis pensait désormais tenir des témoignages crédibles et véridiques. Bien entendu, sous le bruit des balles et les effusions de sang, seuls les plus expérimentés et les plus déterminés des soldats étaient en mesure de livrer une version débarrassée de tout mensonge, qu'il soit conscient ou inconscient... Et c'était notamment pour cela que le garnement ne s'était pas arrêté à un ou deux interlocuteurs, et ce même s'il avait directement été sur le terrain : il lui fallait à tout prix de multiples sources et une myriade de témoins pour convaincre Janmark du bien fondé de son futur article. Pourquoi ? Tout simplement car il avait trouvé là le moyen d'accentuer encore la côte de popularité du célèbre héros de Baltigo, Taito Nowaki ! C'était l'un des seuls moyens qui lui assurait une apparition parmi les premières pages du Global Seken Information, là où le rédacteur-en-chef plaçait plutôt honteusement ses écrits dans les toutes dernières pages, entre deux publicités... Oui, cette fois-ci, ses collègues et supérieurs ne pourraient plus se montrer suffisants et hautains : ils allaient devoir analyser la situation objectivement, et accepter son efficacité. Le Tokushi, pourtant, n'était pas définitivement repaît, pas encore : son insatiable soif de reconnaissance le poussait en effet à se tourner vers un dernier, un ultime interlocuteur. Il lui fallait trouver un gradé pour appuyer son article et l'approuver définitivement, un marine au grade suffisant pour faire taire ses détracteurs si ceux-là l'insultaient de calomnies et d'inventions grotesques... Et à partir de là, le rouquin avait en réalité deux uniques possibilités.
Ces possibilités étaient évidentes, mais pas franchement rassurantes. La première, la plus plaisante, c'était évidemment Violet Nowaki, aussi fière commandante que séduisante demoiselle... L'idée de l'interviewer en lui glissant quelques propositions pour le moins salaces avaient de quoi plaire au rédacteur mais, pour son plus grand malheur, il semblait que l'état de la jeune femme n'était clairement pas assez bon pour se permettre quelques folies. Les médecins allaient probablement lui interdire de la soumettre à un questionnaire, de toute manière, et c'était bien naturel... Du coup, Akis n'avait plus qu'une seule et unique option, qui le faisait d'ailleurs d'ores et déjà frémir d'effroi : le contre-amiral lui-même, celui qui avait menacé sa vie à déjà plusieurs reprises, notamment dans la cale du navire où il avait été pris en otage. Le jeune reporter aurait vraiment apprécié que, pour cette fois, on refuse de lui accorder un entretien avec un haut-gradé... Mais ce n'était manifestement pas le cas ! La majorité des agents du Gouvernement Mondial semblaient le tenir en estime, lui, le simple citoyen qui avait protégé leur commandant au péril de sa vie, lui, le civil parfait qui avait fait échoué la tentative de génocide de la part des pirates durant la bataille en brisant leur encerclement. Du coup, l'endroit où se trouvait ledit Taito lui fut bientôt indiqué : l'infirmerie, tout bêtement. Avec hésitation, une fois devant la porte, le rouquin se demanda s'il était bien sage d'aller déranger le haut-gradé aussi promptement alors qu'il allait très certainement rester ici quelques autres heures, avant qu'un autre bateau capable de le ramener à Enies Lobby ne se présente... Néanmoins le Tokushi savait au plus profond de son âme qu'il n'avait pas trop le choix : plus il attendait et plus il prenait le risque de se passer d'un témoignage d'une telle qualité, d'un breuvage oral d'un tel cru. Non, il n'avait pas le droit d'abandonner maintenant : il pouvait le faire. Il ouvrit donc la poignée, pénétra dans la salle et fit avec stupéfaction face à Taito et à sa sœur, laquelle dormait paisiblement dans son propre lit. Ah, une scène touchante, familiale... Et intime, évidemment, terriblement intime. C'était donc l'air beaucoup plus bête encore qu'à l'accoutumée que le jeune écrivain bredouillait quelques mots, gesticulant mécaniquement et dans tous les sens, en agitant sa plume et son bloc note en guise d'aveu :
« J'ai dû me tromper de porte, haha... vous savez ce que c'est, hein... On ouvre une porte, on se retrouve face à quelqu'un, on a l'air bête parce que c'était pas voulu... Et puis on en ouvre une autre et alors là, on voit que c'est la bonne... Hahaha... Désolé. »
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Mar 1 Mar - 15:13
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
Toute cette histoire ne faisait que me rappeler que j’avais encore du chemin à faire pour réussir dans mes projets. Pouvoir protéger autrui de n’importe quelle menace, c’est une utopie qui m’est inaccessible et l’état dramatique de Violet, ainsi que le mien ne faisait que me le redire encore et encore. Grinçant des dents, je me demandais comment me défouler, comment exploser sans faire de dégâts. Violet avait toujours eu le “ truc “, mais moi... Jamais. Elle est jeune, talentueuse et calme, alors que moi, je suis impulsif, violent, mais tout aussi talentueux. Se pourrait-il que je l’envie à ce niveau là ? Allez savoir... Le simple fait de ne pouvoir aller voir en personne l’Amirale Elkens et ne pas pouvoir lui dire mot pour mot “ je-vous-aime “ ça me rendais malade et honteux vis à vis de moi-même.
Alors que je pensais à tout et n’importe quoi, voilà que la porte s’ouvre et qu’une frimousse rouge se fait voir. Encore lui ?!! Je vais ordonner à Hotaru de le couler dans un lit jusqu’à notre arrivée sur une île sûre, s’il continu. Fronçant les sourcils, je le laisse blablater comme à son habitude. Il n’a pas l’air mauvais comme personnage, cependant, j’ai toujours l’habitude de me méfier, idiot que je puisse être... Après un moment à gober ses histoires, finalement, je me permet un bref soupire puis je me détourne vers lui. Son calepin en main et un stylo, pour un reporter si j’ai bien compris, ça ne veux pas dire quarante choses différentes. Il veut qu’on réponde à des questions. Faisant un signe de tête, je vins alors à grommeler quelques mots avant de me faire plus “ doux “.
“ Approche... Je vais pas te bouffer. “
Quand bien même mon zoan était un modèle carnivore, je n’avais jamais atteint un stade similaire à celui de Karast et j’espérais ne jamais y arriver, sans quoi, qui sait ce qu’on devrais me faire pour m’arrêtez ? Cet “ éveil “ était presque une phobie intérieurement depuis que j’avais affronté le contre-amiral, d’ailleurs, il faudrait que je prenne de ses nouvelles, après tout, il a frôlé la mort. Une chance que nous ayons agis vite.
Ne remarquant même pas si le jeune homme avait approché, voir, carrément pris ses aises, je vins à soupirer. Il allait voir une facette que je n’ose pas montrer, et pour cause, je ne la montre jamais, sauf en compagnie de ma soeur.
“ ... As-tu peur de l’échec ? “
Question simple et pourtant, aux multiples réponses possibles. Passant une main sur le front de ma soeurette, je remettais ses cheveux en place avant de simplement serrer mon autre poing.
“ As-tu peur de perdre les gens que tu aimes ? De part ton métier ? “
Après tout, moi comme lui, on fait des choses qui peuvent porter préjudice à autrui. Moi, en arrêtant des pirates je donne des envies de vengeances et lui, en disant certaines vérités, il créait des envies de justice personnelle... C’est un cercle vicieux, en faisant bien, on donne naissance au mal qui est de paire avec le bien que nous faisons. L’équilibre du monde qu’ils disent...
“ ... J’ai été faible aujourd’hui... “
Et oui, incroyable mais vrai, le contre-amiral devant le jeune rouquin se “ lamentait “ en s’en voulant de ne pas avoir pu protéger sa soeur. Qu’allait en penser le jeune homme ? Allait-il profiter pour tirer quelques vers de mon nez ? Ou bien, allait-il peut-être oser me donner un certain coup de fouet dont j’avais besoin ?
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Taito Nowaki
Invité
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Jeu 3 Mar - 11:13
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
Ses excuses précipitées n'étaient probablement pas très glorieuses mais d'un autre côté, face à un gradé d'une telle réputation, le rouquin ne se préoccupait que très peu de son allure et de l'attitude qu'il renvoyait : il n'était qu'un journaliste, et compte tenu du florilège de situations désespérées et désespérantes qui fleurissait dans son esprit, cela n'était qu'un mécanisme de défense tout-à-fait naturel ! En effet, Akis voyait déjà le contre-amiral l'éviscérer et se repaître de ses tripes pour le punir d'être entré aussi effrontément et d'avoir surpris une scène aussi intime de leur vie de marines... Entre autres scénarii, bien évidemment. De manière générale, le reporter venait de voir toutes ses ambitions à la baisse : rien ne servait de pondre un article dantesque si c'était en y laissant les deux bras, après tout ! D'autant plus qu'écrire sans main, c'était vachement plus compliqué... Il aurait peut-être droit à un scribe, s'il se débrouillait bien ? Ce serait peut-être plus classe que prévu... Ses pensées morbides furent toutefois elles aussi tuées dans l’œuf : même s'il eut grommelé pour lui faire part de son mécontentement et de son attitude majoritairement taciturne, Taito le convia bien promptement à se rapprocher afin de s'asseoir à ses côtés. Pour le coup, le civil était honnêtement effaré : il ne s'attendait pas à une réaction aussi humaine et presque bienveillante de la part de l'homme qui avait failli lui coller une vingtaine de balles dans le crâne pour s'être approché de sa sœur d'un peu trop près ! Imaginant que la tension et l'adrénaline n'avaient pas aidé le maudit à se montrer sous son jour le plus accueillant lors de cet événement insolite, l'écrivain décida d'accéder à sa requête : il fit effectivement quelques pas mal assurés en avant avant de s'asseoir maladroitement sur une chaise libre non loin, bien plus tendu et raide qu'à l'accoutumée. Le Tokushi n'était pas vraiment dans son élément : il était rare qu'il se laisse aller à des interviews de personnes aussi réputées, notamment dans un cadre aussi privé... Quelque part, il avait la fâcheuse impression d'agir comme ce fichu Janmark, paparazzi à ses heures perdues : l'idée d'abuser de la détresse d'homme afin d'assurer son gagne-pain ne le convainquait pas vraiment, pour tout dire.
Et ce fut effectivement un gradé vraisemblablement moins téméraire et imprudent qu'à l'habitude qui se présenta à lui, lui demandant d'une voix moins assurée et plus tremblotante que le rouquin n'aurait pu l'imaginer s'il avait peur de l'échec. Une question aussi précise que vaste : précise car elle conviait à une réponse fermée et directe... Vaste parce qu'elle sous-entendait beaucoup de degrés de peur, de la simple frayeur à la crainte tenace, tellement rigide et inébranlable qu'elle vous glace les os et vous colle constamment à la peau. Alors que Taito s'en laissait aller à ses instincts fraternels, Akis détourna les yeux de la commandante, par pudeur : la voir dans cet état de faiblesse ne le gênait pas outre-mesure et, tout au contraire, avait de quoi le ravir tant la silhouette séduisante semblait frêle et en quête de réconfort, mais il se doutait qu'elle ne l'aurait pas entendu de cette oreille même sans la connaître outre mesure. Puis le marine lui posa une autre question, dans la même veine que la précédente : il était désormais question de savoir si le reporter avait peur de voir la vie de ceux qu'il aimait être menacée d'une manière ou d'une autre. Pour le coup, le jeune citoyen ouvrit la bouche sans vraiment pouvoir trouver une réponse capable de lui convenir... Probablement car il ne s'était finalement jamais vraiment posé la question. Pour lui, la vie de journaliste n'était pas vraiment différente à celle d'un boulanger, à cela près qu'il fournissait des informations plutôt que des baguettes. Bon, évidemment, le cadre de l'exercice de ses fonctions divergeait également, et il était personnellement souvent soumis au danger, direct ou indirect, mais il n'avait jamais fait attention aux conséquences que ses actions pourraient insinuer, surtout pas vis-à-vis de ses proches et de sa petite amie. Du coup, répondre à brûle-pourpoint apparaissait au Tokushi comme une tâche insurmontable. En revanche, lorsque Taito alla jusqu'à explicitement annoncer sa faiblesse à son interlocuteur, ce dernier écarquilla ses paupières, bien abasourdi par ce qu'il venait tout juste d'ouïr. Faible ? Ils n'en avaient manifestement pas la même définition... C'était bien mal assuré que l'écrivain prit la parole d'une voix tremblante, incapable de faire preuve de l'inconsciente témérité qui le guidait en temps normal :
« Je... Ne pense pas qu'on puisse parler de faiblesse... Enfin, je veux dire, tout le monde tombe sur des os, même les amiraux... Enfin, je crois... J'imagine... Mais du coup... On peut blâmer personne pour ça, parce qu'on ne peut jamais rien contrôler de A à Z... Je suppose... »
Il était assurément un beau parleur, mais pas nécessairement un excellent psychologue, surtout pas face à quelqu'un dont les capacités martiales étaient telles qu'il aurait pu le couper en deux d'une seconde à l'autre sans lui laisser la moindre chance de survie. La chance était louée, la majorité des puissants ne possédaient pas un esprit assez instable pour annihiler toute trace de vie qui croisait leur chemin, en tout cas pas parmi les agents du Gouvernement Mondial : sans cela, le journaliste aurait de toute manière prit ses jambes à son cou depuis belle lurette ! Nerveusement, Akis se mit à gribouiller quelques signes hasardeux sur son calepin avant de prendre à nouveau la parole, continuant à fixer son stylo comme son existence elle-même en dépendait ardemment :
« J'ai déjà croisé un homme qui m'avait dit que... La peur, c'était humain, et que celui qui disait ne jamais avoir peur était un idiot, ou un fou... Et je pense qu'il avait raison, quelque part. Maintenant, je dis pas que c'est bien de vivre dans la paranoïa... Il faut juste... Trouver un équilibre ? »
Et une fois encore, le Tokushi ne considérait pas ses dires comme paroles d’Évangile : son interlocuteur pouvait tout-à-fait abhorrer son point de vue et lui répondre avec brutalité, mais puisqu'il l'avait convié à donner son opinion, l'écrivain avait songé que lui dire ce qu'il pensait au plus profond de lui était peut-être le plus judicieux...
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Jeu 3 Mar - 15:22
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
Tout le monde tombe, ou s’abaisse temporairement. Ceux qui ont connus que des victoires ne sont que des menteurs, ou des opportunistes. J’étais de nature exigeante envers moi-même, et cela, depuis ce jour où moi et ma soeur nous nous étions retrouvé dans ce navire, pris en otage. Jamais plus je ne subirais un tel affront. Sentiment mêlant colère, honte et envie de vengeance, c’est ça qui me faisais redouter l’échec plus que la mort. Bref, m’exprimant clairement en la présence du jeune homme - bien moins ‘chaud’ qu’autrefois - je ne remarquais même pas son étonnement, bien qu’il soit logique. On parle souvent de moi comme un Héros depuis Bartigo, on fait des éloges, des compliments et on masque mes mauvaises facettes. On ne garde que le bon et on jette dans un coin le mauvais et ça, je n’accepte pas. Qui pourrait croire que ma personne soit comme les autres ? Banal ? Et oui.. Il m’arrive de pleurer, de douter et surtout d’avoir peur, comme là.
J’arque un sourcil quand celui-ci ouvre sa bouche. Exprimant son point de vue, je note immédiatement le ton tremblant de ce dernier. A-t-il si peur que ça de moi ? Bon ok, il a vu mon calibre maximal pointé sur lui et ça, ça ne lui plait pas. Bon, c’est compréhensible quand on peut - via cette arme - vous transformer en passoire. Bref, détournant mon regard vers lui, tout en glissant une main sur la joue de ma soeur, je vins à rester sans voix pendant un petit moment.
“ Plus jamais... “
Une phrase non terminée, sortit de son contexte. Pour sûr qu’il n’allait pas comprendre, mais autant expliquer. Doucement, je vins à tirer un peu le drap de la miss et dévoiler une partie de son buste et donc, une partie de sa cicatrice passant entre ses seins. Sans doute allait-il rougir en imaginant les avantages de la miss, mais le but était de montrer la cicatrice et non sa beauté la plus superficielle qui soit.
“ ... Une marque... Une seule marque qui ne disparaitra jamais. “
La honte et le dégoût se lisait dans mes yeux et sur mon visage. Mais aussi et surtout, le remord... Tout comme là. Le jeune homme continua sa petite prise de parole, toujours aussi nerveux. Hm ? Le laissant dire, je vins alors à me mettre bien face à lui, délaissant ma soeur durant quelques instants.
“ Tomber est humain, craindre pour ses proches et autrui aussi. Nous sommes tous humains... Cependant, notre tache est quelque chose de très important à mes yeux. L’échec fait partit de la vie, on tombe pour mieux se relever comme disais mon père, cependant, mettre un genoux à terre est une chose que je me refuse de faire, tout simplement car je me suis juré de ne plus jamais subir un quelconque affront. Sans quoi... Des gens souffres, des personnes meurs, des gens gagnent des médailles d’un côté et des cicatrices de l’autre. “
Me faisant silencieux, je me sentais d’humeur à lui livrer un petit sésame et pour cause, très peu - excepté les hauts gradés - étaient au courant de mon passé, ainsi que certaines de mes motivations, outre mon envie de justice.
“ Autrefois, je vivais à Wano, dans le nouveau monde. Mon existence et celle de ma soeur était paisible. Nous vivions avec nos ennuis et nos joies, comme toutes les personnes sur cette planète. Jusqu’au jour où des pirates téméraires ont attaqués notre contrée. Il n’ont pas réussit à vaincre ou conquérir la contrée légendaire qu’est Wano, cependant, mon village a été décimé et moi, ma soeur et quelques survivants avions été pris en otage. Des jours, des semaines même... Dans une cale, à devoir subir des humiliations et menaces de la part de brigands sans une once de remords dans leurs actes. Et si je me trouve ici, c’est parce que ces vils gourmands ont voulu s’attaquer à un navire de trop. Manque de chance, il se trouvait une femme de renom. Le chasseur finalement chassé, nous avons été libéré par cette femme désormais Amirale. Et si j’ai décidé de rejoindre la marine, c’est pour non seulement remercier cette personne, mais aussi pour éviter que des gens subissent ce même genre d’injustice. “
Et voilà, l’histoire du fameux Héros dévoilé au grand jour. Bien entendu, il y avait quelques zones d’ombre, comme le fait que je ne nommais pas la fameuse femme devenue Amirale. Timidité ? Autre ? Je lui laissais peut-être relever ce fait et me poser une éventuelle question à ce sujet, allez savoir si j’allais être clément et lui répondre.
“ ... Tu as des questions outre ce que je viens de te dire ? ... Jte vois là, avec son calepin... Et je doute que tu sois du genre à jouer au morpion pendant que je m’inquiète pour ma soeur, je me trompe ? “
Pied dans le plat, j’allais droit au but.
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Taito Nowaki
Invité
Invité
Lun 7 Mar - 17:51
« Tu m'as pris pour qui, mon gars ? J'suis un guedin, moi. Tu m'cherches ? Bim, bastos dans ton crâne. Avec moi, ça plaisante pas. Aller, si t'as vraiment trop peur, j't'autorise à te pisser dessus. Victime. »
Sauvetage et scoop ne font pas ménage
Ola, ola, olalalala ! Cette situation devenait carrément trop personnelle et nettement trop gênante pour le journaliste ! D'abord, il avait réussi à retransmettre ses pensées en paroles et à les exposer, certes maladroitement, mais concisément et intelligiblement, et c'était bien ce qui comptait... Ensuite, le contre-amiral avait décidé d'exposer ses propres faiblesses aux yeux du rouquin, et c'était précisément là que les choses avaient commencé à se gâter dans l'esprit de notre pauvre Akis, qui ne savait plus vraiment comment réagir ! Un reporter idéal, attaché à son travail plus qu'aux valeurs idéales aurait probablement sauté sur l'occasion pour recueillir les doutes et les questionnements du haut-gradé directement, et les griffonner sur le papier afin d'en tirer un article racoleur au possible... Et c'était probablement ce que son supérieur, Janmark, lui aurait ordonné de faire s'il avait été présent ! De manière générale, cela lui aurait bien entendu garanti de voir son article hissé à la toute première place de la future édition... Toutefois, l'écrivain en herbe n'était pas certain que cette méthode, qui manquait profondément d'éthique, soit véritablement louable et intéressante à appliquer. Non, en fait, c'était même l'exact contraire : il était certain que cela n'était pas judicieux, et qu'en tant qu'être humain plutôt qu'en tant que paparazzi, il était de son ressort d'écouter les peines de ses concitoyens pudiquement, sans les exposer aux yeux des badauds. Le respect d'autrui contre la gloire assurée... Un dilemme, pour un homme aussi vaniteux que notre jeune civil ! Cependant, le garçon fut écarté de ses préoccupations pécuniaires lorsque le marine commença à découvrir sa propre sœur, dévoilant une partie de ses atouts féminins à un Tokushi plus cramoisi que jamais. Ouais, ouais, la cicatrice, la cicatrice, la cicatrice, la cicatrice... Comme si je pouvais me concentrer là-dessus, bouffon ! Après que son regard eut glissé pour la troisième fois consécutive, l'envoyé spécial décida d'arrêter tout simplement de regarder la demoiselle : il savait parfaitement que si Taito l'apercevait en train de reluquer sa jeune protégée, il n'allait pas atteindre la prochaine escale entier...
Par la suite, le contre-amiral se mit à expliquer son propre point de vue sur la question. Et s'il n'était certainement pas aussi intime que la nudité partielle de la délicieuse créature encore et toujours allongé juste devant eux, il était très clairement personnel : le rouquin comprit dès les premiers instants que son interlocuteur n'avait pas vraiment l'habitude de converser avec autrui de tels sujets, et qu'il profitait peut-être de l'occasion comme d'un exutoire, histoire de panser ses plaies une bonne fois pour toutes... Pour le coup, Akis ne savait pas trop quoi répondre aux difficultés exposées par l'agent du Gouvernement Mondial : il n'avait jamais eu à endurer de telles difficultés, et les péripéties qu'il avait eu jusque-là s'étaient toutes globalement très bien déroulées, ou en tout cas terminées. Il ne pouvait pas se targuer d'avoir été séparé de son île natale ou de sa famille, puisqu'il était parti de son propre chef comme tout enfant qui s'émancipe, et il ne pouvait pas non plus revendiquer un objectif aussi noble que celui de son homologue... Offrir sa vie pour les autres, c'était un don particulièrement louable, probablement le plus surprenant d'entre tous, et même l'écrivain n'était pas assez sot pour l'ignorer. De manière générale, il le savait d'ailleurs depuis belle lurette : il avait grandi sur Marineford et son père lui-même était un gradé de la glorieuse armée de la Marine, après tout... Il avait, durant toute son enfance, été éduqué dans l'idée de cette abnégation illimitée que vouaient la plupart des hauts-gradés à la plèbe faiblarde et nécessitant une protection indéfectible. Finalement, le Tokushi ne sut pas vraiment quoi répondre à son homologue : quelque part, il ne se sentait pas capable d'affronter un tel passé sans avoir lui-même enduré quoique ce soit d'au moins aussi traumatisant. Certainement qu'un bon nombre de ses collègues du Global Seken Information auraient su adresser au contre-amiral des paroles dignes de grands philosophes et psychologues, mais il ne s'en sentait ni le courage, ni la capacité, de son propre côté... A vrai dire, l'envoyé spécial fut même ramené à l'instant présent par une nouvelle prise de paroles de la part du haut-gradé, qui lui demanda tout simplement s'il avait des questions à lui poser. L'objet de sa venue, en fait... Et comme d'habitude, Taito ne prit guère de gants : cette manière de faire fit d'ailleurs tressaillir le pauvre rédacteur qui, après un instant de réflexion, se contenta d'un bref signe négatif de la tête et de quelques paroles bredouillées :
« A vrai dire, ce... C'est pas la peine... J'ai déjà eu les témoignages de vos hommes, et je... Vais pas vous embêter plus longtemps. »
Oui, sa décision était prise : pour une fois, Akis allait faire passer l'humanité avant la cupidité. Recueillir les propos d'un contre-amiral d'une telle réputation aurait été un bond en avant dans sa carrière mais finalement, l'article en lui-même allait probablement suffire... Pas la peine d'aller plus loin. Sans compter que Taito avait sans aucun doute besoin d'un peu de solitude, maintenant qu'il avait brassé son passé et ravivé de nombreux douloureux souvenirs. Après un instant de silence et de flottement, le civil se redressa donc, quittant son siège avant d'adresser une légère révérence au marine, prenant à nouveau la parole avant de quitter la pièce :
« Merci pour tout, contre-amiral ! Si vous n'étiez pas intervenu lors de la prise d'otage, j'y aurais sans doute laissé ma peau... Souhaitez un bon rétablissement à la commandante lorsqu'elle se réveillera. Bonne fin de journée. »
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Lun 7 Mar - 23:33
Nowaki Taito
Tokushi Akis
Menaces sur Kiriosha ?
Il est rare que je me confie de la sorte. Pourquoi diable avais-je tant donner de moi sur un coup de tête ? Est-ce que je le jugeais digne de tout ça ? Lui qui semblait être attiré par ma soeur en plus de faire son boulot en redoublant d’effort ? Qu’est-ce que j’en sais moi... Soupirant de lassitude, je me demandais bien ce qu’allait penser ce jeune homme maintenant qu’il me connaissait mieux que des milliers de “ spectateurs “, de simples civils qui n’ont eu que vent de mes exploits sans connaitre la vérité qui m’entoure. J’attendais énormément de sa part, mais visiblement, le jeune homme avide était capable d’être raisonnable. Laissant donc un certain blanc planer, j’observais sa personne et m’amusais presque de son attitude. Son air, sa façon de flipper, il me rappel clairement le jeune blondinet médecin à ses débuts. Seraient-ils frère sans le savoir ? Frère de “ poule “ tant ils ont aisément la “chaire de poule” en situation stressante ? Le mystère restera à jamais tout entier.
De ce fais, quand je l’entendis se raviser sur son envie - facilement palpable - d’interview, je m’étonnais presque. Soit, si son envie est du passé, autant laisser faire n’est-ce pas ? Je le laissais donc partir et me saluer une fois au niveau de la porte. Il me remerciait pour mon acte de bravoure et au lieu de simplement sentir mon égo se gonfler, je vins à sourire légèrement et répondre des dires qui auraient été mille fois mieux venant de ma soeur. Mais ceci n’était qu’une marque, prouvant que j’évoluais sur le chemin de la modestie.
“ Je n’ai fais que mon devoir. Si c’est à refaire, je recommencerais sans hésiter. Moi et ma soeur et tout mon équipage. “
Je me remis à regarder ma soeur en coin avant de simplement m’endormir presque à ses côtés. Le jeune Akis pouvait vaquer à ses occupations.
Ce n’est que quelques heures plus tard que des renforts arrivèrent pour sécuriser l’île et nous permettre de partir. Tandis qu’Akis avait le choix entre rester sur le navire ou se joindre à l’autre navire pour aller par la suite à Marineford, le jeune Hotaru fit le tour des cabines et termina par la pièce où j’étais. Là, à côté de ma soeur, je la tenais dans mes bras, tel un amant, à différence que je suis son frère. Scène touchante et rare étant donner que malgré tout, je n’ai pas la réputation d’être un tendre de manière générale. Pourtant, l’image était bien réelle, j’agissais comme un ange désirant protéger son précieux et en effet, elle l’est. Ma soeur représente tout pour moi, mon univers, mon équilibre.
Le jeune blondinet se décida donc à prendre les commandes, ne voulant pas me déranger et prit soin de commander aux marins de se préparer à partir en mer. La prochaine étape du voyage n’était pas clairement choisie, mais il fallait repartir, la quête de justice ne faisant que commencer pour les Mad Dog Of Justice. Le début d’un long périple justement.