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Dim 18 Oct - 10:28
Colonel Stanken et commandant Kernido.
Deux hauts-gradés de la marine fixaient les soldats qui avaient été recommandés pour cette mission d'élite, et qui allaient agir sous leurs ordres pour régler une crise qui pourrait avoir une incidence quasi planétaire... Avec un dépit non camouflé. S'ils avaient vainement pensé que la crème de la crème leur parviendrait et prendrait en charge cette sinistre affaire, force fut de reconnaître que ça n'était absolument pas le cas : les types qui se trouvaient face à eux possédaient généralement des physiques atypiques, mais aussi et surtout des grades relativement bas par rapport aux leurs. Après une minute d'un silence relativement pesant, qui ne faisait finalement que transmettre l'état mal-à-l'aise dans lequel se trouvaient les deux commanditaires de la mission qui allait être confiée, ce fut Stanken qui, le premier, prit la parole d'une voix extrêmement hésitante :
-Euh... Alors... Comme vous le savez, cet océan est sous la juridiction du contre-amiral mais... Voilà, il n'est pas en charge de cette mission... Et... En fait... Cette mission est appuyée par le vice-amiral Turoi... Mais... Non, non, non, je peux pas m'y faire, c'est beaucoup trop stupide ! Appelez des renforts, faites quelque chose !
L'air profondément gêné qui était alors gravé sur le visage de Kernido se crispa davantage encore tandis qu'il tentait vainement de simuler un sourire apaisant, probablement plus effrayant qu'autre chose. Il posa sa main sur l'épaule de son supérieur pour tenter de le calme et rapporta son attention sur les troupes qui lui faisaient face en essayant de penser ne fut-ce que durant une seconde qu'ils étaient en mesure de leur venir en aide... Avant de se retenir difficilement de pouffer de rire. La situation le désespérait tellement qu'elle en devenait amusante... Et pour cause ! Un vieillard et un gamin aux cheveux rouges et ébouriffés, c'est tout ce qu'ils avaient pour régler cette situation terriblement embarrassante ! Après une nouvelle minute complexe à aborder, le colonel tourna le dos aux trois autres marines et s'en alla en direction de son bureau, où il fit claque sa porte tellement violemment que les vitres en vibrèrent à sur un large rayon. Après s'être massé les tempes pendant encore quelques instants, le commandant reprit donc la situation en main, croisant ses bras et gardant péniblement son calme pour expliquer à ses subordonnés qu'il n'avait rien contre eux :
-Alors, euh... Gratz et Seyfried, c'est ça ? Bon, soyons brefs... Ni le colonel, ni moi ne pouvons gérer l'affaire. Wenham ne le peut pas non plus. Nous avons donc décidé de demander des renforts au QG... Le vice-amiral Turoi a répondu, mais a été indisposé pour une autre mission. Il nous a donc trouvé d'autres agents. Vous, en l'occurrence.
Il se dirigea vers un bureau, et en ouvrit l'un des tiroirs afin d'en tirer une petite pile des documents qu'il posa alors sur une table, faisant signe à Nils et à Logan de se rapprocher pour observer avec lui. Il s'agissait principalement de documents administratifs, notamment des rapports, qui semblaient faire état d'une désertion. L'un d'entre eux possédait une mention particulière, qui n'avait pas coutume de se retrouver ainsi épinglée sur un dossier : BEAST. Sans prendre plus le temps d'expliquer cette particularité, Kernido se redressa en leur tendant deux photos et en leur exposant la situation promptement, conscient que chaque minute comptait et pouvait s'avérer cruciale :
-Vous allez devoir travailler de concert pour capturer deux renégats. Nous n'avons pas voulu mettre de bataillon sur l'affaire, parce que nous ne sommes pas les seuls à les chercher : Centes le fait également. Vous aurez du renfort dès que la situation le permettra, mais vous allez devoir commencer seuls... Trouvez les anciens commandants Loreai, appréhendez-les, et ramenez-les. Tuez-les si nécessaire. Voilà leurs photos... Et selon toute vraisemblance, ils n'ont pas dû quitter la ville. A vous de jouer.
S'ils avaient des questions, c'était le seul moment où il serait disposé d'y répondre... Il devait se dépêcher de retourner à son poste, quitte à assurer le travail du colonel pendant que celui-là irait harceler Marineford pour obtenir l'aide d'agents gouvernementaux plus compétents. Bien entendu, Stanken et Kernido savaient tous les deux que les crises actuelles ne permettaient pas nécessairement d'avoir le soutien d'excellents éléments en toute circonstance, mais ils ne pouvaient pas se permettre de laisser ces deux commandants rejoindre les rangs de Centes. Cela était absolument inenvisageable et plus que leur carrière, ils jouaient très certainement leur liberté : si les Decimas parvenaient à remporter cette bataille, ils risquaient très forts de posséder un nouvel atout afin de gagner la guerre... Et dans le même sens, ces deux bas-gradés risquaient forts de profiter d'une hypothétique réussite, puisqu'un vice-amiral chapeautait la mission, même de loin : l'avis positif d'un haut-gradé dans les montées en grade n'était jamais de trop. Restait à voir s'ils étaient assez vifs pour cela... Ce qui ne semblait objectivement pas gagné.
Loreai Shella et Loreai Cello.
-J'en ai marre de cette ville de ploucs ! -Un peu de patience, Cello...
Les deux jeunes adultes, autrefois marines, assis sur un banc non loin des quais, tentaient vainement de se passer le temps d'une manière ou d'une autre. Pour des criminels hautement recherchés, ils ne semblaient pas stressés... Et pour cause ! Ce n'était finalement que leurs derniers jours ici, et ils quitteraient définitivement South Blue durant les semaines qui venaient. Pourquoi ? Tout simplement parce que les deux Loreai avaient contacté Centes, par le biais de certains de ses subordonnés, et avaient réussi à obtenir une entrevue avec lui : ils devaient ainsi être conduits à Merveille dans les plus brefs délais, pour rencontrer le Monarque et leur exposer leur point de vue sur le Gouvernement Mondial. Les deux jeunes idéalistes, en quelques années de service seulement, en avaient en effet bien assez vu pour les dégoûter de cette prétendue justice omnipotente... De facto, leur but était de disparaître des radars afin de servir une cause véritablement juste. Si Arias avait survécu à Baltigo, ils auraient probablement tenté de le rejoindre lui, mais désormais, les Decimas semblaient être le seul bon compromis... Plus trop le choix, du coup. Et s'ils ne jouaient pas spécialement la carte de la discrétion, c'était tout simplement parce qu'ils connaissaient la position particulièrement périlleuse sur laquelle se trouvait Stanken : ils étaient mêlés directement au projet BEAST, aussi bien l'un que l'autre, et le commun des marines ne devait pas savoir qu'ils étaient devenus criminels, sans quoi ceux de la base qui les côtoyaient jour après jour risqueraient nécessairement de se poser des questions. Mais il n'était pas encore l'heure de dévoiler au grand jour l'un des plus grands projets que l'humanité ait porté : autrement dit, ils allaient garder cette affaire sous silence et leur envoyer les meilleurs. Du coup, qu'ils se cachent ou non ne changerait rien : les meilleurs parviendraient à les débusquer dans tous les cas. Résignés, ils l'étaient très certainement : pour eux, ça n'était plus qu'un jeu de patience.
-Tu crois que c'est Centes qui nous trouvera en premier ? -J'espère... Pas envie de finir à Impel Down. -Impel Down... Ce serait bien qu'ils se contentent de ça.
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Nils Gratz
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Dim 18 Oct - 12:24
Qu'est ce que j'ai ENCORE fait ?!
Alabasta avait été d’une violence sans pareil pour le pauvre vieillard. Il était revenu contusionné de partout et sur South Blue sans savoir pourquoi. Bien qu’il y eut beaucoup de blessés, le vieil homme n’en avait pas glandé une, prétextant que ses blessures étaient bien trop graves pour qu’il ne travaille… en réalité, il en rajoutait à chaque fois pour être sûr qu’on le laisse en paix. Après tout ! Y avait bien assez de jeunots pour s’occuper de tous ces blessés !
Sa convalescence fut donc plus ou moins rapide et comme toujours, le papi était vite devenu insupportable pour sa nouvelle affectation. Une nouvelle convocation eut tôt fait d’arriver et Nils savait pertinemment qu’il serait une nouvelle fois question de réprimande. C’est qu’il commençait à en prendre l’habitude le bougre !
Après quelques jours de voyage, il arriva à temps pour son rendez-vous. Un jeune rouquin était lui aussi convoqués : ah ces jeunes ! Qu’est-ce qu’ils peuvent faire comme conneries ceux-là !
Sentant que ça allait être long, comme chaque fois, le grand-père s’appuya sur sa faux en guise de canne et de support : l’heure de la sieste avait sonné ! Quitte à subir une énième remontrance, autant joindre l’utile au désagréable. Ainsi, les yeux mi-clos et sombrant dans une sorte de sommeil dont lui seul a le secret, Nils ne remarqua pas le manège et le désespoir des deux gradés de la marine et ne fut réveillé en sursaut que lorsque l’un des protagonistes claqua la porte sèchement.
Émergeant doucement, le vieillard ne comprenait que des bribes de ce qui lui était alors dit : « J’irai la faire »… « Demain dédé ira au fort »… « un indice posé pour la mie »… « pour vous » !
Mais c’était bien sûr ! Le vieillard s’était trompé sur la raison pour laquelle il avait été convoqué ! Il était simplement remercié pour le travail effectué et on lui proposait de rejoindre sa famille qui devait sans doute se trouver sur South Blue !
Complètement éberlué par cette chance qu’on lui offrait, le vieillard n’écouta pas un traître mot de ce qui pouvait suivre. observant attentivement les photos et les rapports qu’on lui montrait, il ne fut en aucun cas capable de lire quoi que ce soit : il vit vaguement que les deux individus étaient recherchés… sans doute que faire des conneries, c’était de famille ! Le vieillard crut alors reconnaitre l’un de ses petits-enfants et ce qui pouvait être une mauvaise fréquentation… Ginny avait quand même drôlement changé pendant ces deux ans… peut être qu'un jour il investirait dans une paire de lunettes... peut être !
J’m’en vais t’en foutre des baffes à ces deux-là pour t’les remettre dans l’droit chemin tu vas voir ! Il ne parlait pas vraiment pour le gradé qui était en face de lui mais ne pouvait que maugréer : Nils avait tout fait pour assurer la pérennité de sa famille et voilà qu’ils se mettaient dans de drôles de situations. Il fallait agir, et vite !
Faut pas pousser pépé dans l’cagibi, leurs fesses vont devenir si rouges qu’ils pourront bientôt faire la corrida sans fanions ! Naméoh !
Pépé grincheux, le retour ! Nils se dirigeait déjà vers la sortie bien déterminé à retrouver ces sales mioches. A peine eut-il franchi le bureau qu’il se mit à beugler à plein poumons, les mains en forme d’entonnoir pour faire porter sa voix.
GINNNNY ! RAMÈNE TES MICHES OU TU VAS VOIR CE QUE TU VAS VOIR !
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Nils Gratz
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Sam 24 Oct - 4:49
Oooohhhh les jolis poissons !
Tranquillement, les mains dans les poches arrières de mon pantalon, je marche aussi aisément qu’au sol sur les cordes tendues entres les différentes voiles du bateau. Je finis par sortir une lettre chiffonnée dans tout les sens pour la lire une petite fois en entier étant donné que lors de sa réception, mes yeux n’avaient fait que de la survoler rapidement. Cette convocation de la marine n’avait rien de bien intéressante, mais bon je n’avais pas grand-chose à faire à côté pour le moment donc bon. Quoi qu’il en soit, la voix de marchant de poisson du capitaine du navire attire mon attention vers le pont me signalant notre arrivée proche à la terre. Comme à mon habitude, je me penche du côté gauche me laissant tomber en entremêlant mon pied dans les liens me laissant ainsi glisser doucement jusqu’a pouvoir me réceptionner avec la main me permettant ainsi de me remettre droit le tout en re-positionnant mon bandeau dans ma crinière aussi rousse que sauvage.
« Merci pour le voyage. »
Pendant que je le salue avec un grand sourire aux lèvres, je joue dans ma poche avec les quelques pièces qu’il m’avait demandé de lui payer en avance pour le trajet… pièces que je me suis empressé de reprendre l’air de rien quand il avait eu le dos tourné. Fier de mon arnaque pourtant extrêmement simple, je n’ai pas le temps de dépenser cet argent que je suis déjà dans le bureau du colonel Skan ? … Sken ? … Stan… ? Bref du colonel quelque chose. Un autre type est la, lui aussi habillé plus cérémoniallement qu’un roi avec un vieu armé d’une étrange lame habituellement utilisée par les fermiers.
Ah ça y est ça commence. C’est assez drôle de les voir se forcer à rester sérieux… enfin se forcer… le colonel n’aura pas résisté très longtemps. Son petit craquage nerveux réussi cependant à arracher un large sourire presque satisfait que je tente à peine de masquer. Ceci dit, je me sens presque désespéré pour eux… leur mission semble importante et ils sont dans l’obligation de nous la confier, à savoir ; un vieux sénile qui pique un petit roupillon et un gosse jouette qui ne peux s’empêcher de fouiller partout sans rien écouter si ce n’est quelques bribes par ci par la… je compatirais presque. Le commandant tente tout de même de rattraper le coup vainement…Waouw, il est vraiment moche quand il essaye de sourire lui…
Enfin c’est pas une raison pour nous imposer de la parasse inutile si ? Oh non pas des dossiers… j’ai toujours montré un incroyablement manque d’intérêt face à tous ce qui demande des signatures… et ne venez pas me parler de rapport non plus. Bon Dieu ce qu’il peut parler longtemps. Ca y est, il m’a perdu. Non, l’espèce de miroir entre posé à côté du pupitre est bien plus chouette… lui au moins à la courtoisie de me montrer que j’ai une tête de déterré. Le commandant a le malheur de tourner la tête pendant qu’il nous explique les détails de la mission. Ces quelques secondes sont bien suffisantes pour me laisser le temps de m’éloigner de lui et de tapoter sur la vitre de l’aquarium devant le quel je viens de m’accroupir trouvant que ce machin tout visqueux est bien plus attractif… peut être en ragout ?
Au moins ils ont l’air de se moquer du fait que je ne porte pas mon uniforme. Mes vêtements à moi sont bien plus confortable. Je passe doucement ma main sur mon oreille gauche pour jouer avec les quelques boucles qui y pendent pendant que ma langue ne cesse d’effleurer l’anneau accroché dans ma lèvre inférieur. Certes je n’ai pas grand-chose d’un marine en apparence mais niveau caractère… ben en fait c’est pas mieux niveau caractère… je ne fais décidément pas un soldat crédible, enfin bref je suppose que ça peut montrer quelques avantages.
Toujours passionné par mes petits animaux nageurs, je finis quand même par remarquer que Kernido nous tends un dossier apparemment important avec la photo de deux jeunes sympas sur la couverture. Ils avaient l’air bien moins coincé que nos chefs jusqu’a présent d’ailleurs. J’attrape le dossier des mains du commandant avant de parcourir en vitesse les pages pour plonger mon oeil, dans la mesure ou l’autre est couvert d’un cache, droit dans son regard.
« Centes ? C’est qui Centes ? Et d’ailleurs pourquoi tout le monde les recherches ? Ils ont fait quoi pour mériter d’être ramenés mort ? »
Enfin, au moins le nom du dossier est assez sympa. Reste à savoir si c’est juste un nom de code ou si c’est carrément des abréviations qui tombent parfaitement bien.
Si le colonel et le commandant espérait tomber sur de bons petits soldats bien entrainés, ils ont mal choisis leurs recrues… et ce n’est pas l’autre vieux qui n’en a absolument rien à faire de leur discours non plus qui va me contredire. J’allais donc devoir travailler avec le vieux croulant sénile qui commençait déjà à s’endormir sur son bâton de fermier.
Alors que je m’apprête déjà à fouiller dans les tiroirs du bureau pour voir ce qu’il pourrait y avoir d’intéressant, l’autre croulant se met à crier des machins qui n’ont pas le moindre sens… Hein ? Au moins il fait assez de bruit pour attirer l’attention. C’est donc le moment parfait pour aller voir de luminaire en cristal d’un peu plus pret.
Quand le commandant repose son attention sur moi, je suis déjà la tête en bas, pendu au lustre par les pieds vérifiant sa solidité. Ma tête arrive d’ailleurs plus ou moins au niveau de celle de Kernido. Je me penche doucement vers le commandant qui se tient à mes côté tout en restant face au sénile en train d’hurler dans son coin pour échanger quelques rapides mots plus ou moins discrètement.
« Je dois vraiment bosser avec ça ? »
Oui oui, pas ‘’lui’’ ; ‘’ça’’ ! Enfin je dis ça pendu au plafond… pas sûr que ça soit hyper crédible mais passons.
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Logan Seyfried
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Dim 25 Oct - 22:30
Le vent soufflait fort aujourd'hui, Kibachiyo frissonnait un peu rien que de rester sur place. Cependant c'était pour une bonne raison, comme toujours, il s'agissait simplement d'une mission. Mais pas n'importe laquelle, sa première et vraie mission en tant que représentant officiel de l'une des sections de South Blue de la révolution. Depuis qu'elle s'était divisée au cours d'un événement majeur dans leur histoire, elle paraissait moins grande, mais bel et bien présente, plus déterminée que jamais à renverser le gouvernement. Même si il avait encore du mal à croire à ce qui l'avait poussé à se retourner contre lui, le jeune homme restait fidèle à cette révolution par simple principe. Sans doute avait-il moins envie de punir simplement la marine d'avoir détruit par accident l'autel sacré de son île. Ce mouvement, c'était bien plus qu'une vengeance pour lui, c'était une occasion de montrer qu'il était capable de protéger bien plus qu'un autel perdu au fin fond de la cambrousse. Il fallait avant tout protéger le monde entier de ce gouvernement qui le traitait en vraie dictature sans hésiter à laisser les gros bonnets piétiner les civils comme de la terre sous leurs pieds. Il fallait que cela cesse le plus vite possible, et cette fois Kibachiyo avait bien l'intention de gagner quelqu'en soit le prix. Après tout si il n'était même pas capable d'exécuter son rôle de protecteur, à quoi servirait-il bien alors ?
Quelque chose d'énorme semblait se mettre en marche, les supérieurs de Kibachiyo s'agitaient dans tous les sens, ils paraissaient plus tendus aujourd'hui que la veille. Même celui qui s'était assis devant lui n'était pas de bonne humeur, comme si quelque chose n'allait pas comme il voulait, comme un stress. Heureusement Kibachiyo était l'homme qu'il fallait pour remonter le moral par sa détermination et sa capacité à trouver les mots justes pour apaiser les gens.
-Bon, je t'ai amené ici pour te confier une mission de la plus haute importance. Même si tu nous as rejoints depuis peu, je sais que je peux te confier ce genre de choses. C'est pas bien compliqué, tout ce que t'as à faire est de partir à la rencontre de deux gars et de les recruter dans la révolution. Surtout tu poses pas de question et tu obéis, j'ai déjà assez de choses à penser pour devoir faire un briefing avec tout le monde...
-Bien sûr, c'était mon intention depuis le début. Vous en faites pas, vos deux contacts sont entre de bonnes mains, je mets déjà ma vie au service de la révolution, il n'y a rien qui me soit impossible.
-Parfait, on avance bien. Je te confie un de nos navires, t'as qu'à choisir celui que tu veux dans la baie. L'eternal pose qui se trouve sur mon bureau, ce sera le tien, il te conduira jusque là. Il y a aussi une photo d'eux en-dessous, alors tu les repères et tu les enrôles. Je précise qu'on veut amener leur tête sur un plateau d'argent sans se préoccuper de leurs droits, inutile de te dire que si tu échoues les conséquences risques d'être dramatiques.
-Je vois, c'est donc un recrutement, et vous faites appel à moi car je n'ai pas de prime. Y a pas de souci, je mènerai ma mission bien... Autre chose que je dois savoir ?
-Non, moins tu en sais, moins de risques on court si tu te fais capturer. Allez, dépêche-toi de les rejoindre, chaque seconde peut leur être fatale !
Sur ces mots fermes, Kibachiyo se leva et se mit au garde-à-vous avant de tourner les talons pour quitter la tente de son supérieur. Il se hâta alors de prendre son sac contenant son déguisement pour les missions, des escargophones de diverses utilisations (photographie, contact, surveillance,...), ainsi que des vivres pour ses petits voyages personnels. Bien sûr il y avait déjà tout ce qu'il fallait dans le navire qu'il allait empreinter, la plupart étant des vivre non périssables histoire de ne pas devoir se soucier d'encore plus de choses. Kibachiyo prit alors sa chère hallebarde Gekiringa attachée derrière lui ainsi que son sac avant de courir vers la baie où se cachaient les navires. Cette mission était des plus symboliques pour lui, car c'était le destin de deux individus qui était en jeu, c'était autre chose qu'un monument en or incapable de souffrir. Pendant qu'il courait, le jeune homme prenait le temps de dévisager les deux qu'il devait recruter, bien qu'il ne sache rien de personne dans cette histoire. Tout ce qu'il devait faire était d'aller à leur rencontre, et le plus vite possible. L'eternal pose qu'il avait pris en même temps indiquait déjà la direction du champ magnétique de l'île, il ne restait plus qu'à lever l'ancre.
Seul à bord de son embarcation des plus modestes, une grande barque de pêcheur sans drapeau, Kibachiyo préparait son approche avec calme, laissant le vent s'engouffrer dans ses cheveux rouges. Il allait de soi que pour une rencontre en plein jour et dans une ville remplie de témoins, il valait mieux enfiler sa tenue normale, à savoir un t-shirt rouge dont les manches ont été arrachées, un pantalon ample bien ceinturé à la taille, et une paire de sandales. Son déguisement ne devait pas être mis avant qu'il y ait une mission impliquant directement son rôle de révolutionnaire ainsi qu'une discrétion d'identité. Cette fois il suffisait d'aborder deux frère et soeur à l'air bien trop sympathique pour inciter à une telle haine que pour les vouloir morts ou morts. Enfin ce n'était là qu'un jugement d'apparence, ils pouvaient avoir commis des atrocités sans nom autant que de petits méfaits sans importance.
Ce n'est qu'après plusieurs longues heures que le révolutionnaire accosta sur l'île en question. Aussitôt il attacha son bateau au ponton comme tout le monde après avoir jeté l'ancre comme tout le monde, et descendit en sautant comme tout le monde. Il n'avait pas l'état d'esprit d'un révolutionnaire pour cette mission, mais celle d'un civil ordinaire, ce qui rendait bien sûr sa démarche des plus sereines. Cependant on pouvait voir que jamais il ne s'arrêtait de marcher, visionnant discrètement toutes les têtes qui l'entouraient afin de trouver les deux individus. Par chance tous deux se trouvaient près du port, ce qui facilita amplement les recherches. Ainsi il s'assit à côté d'eux en plaçant les bras derrière la tête d'un air purement nonchalant, avant de regarder d'un air sérieux les deux individus, une jambe posée sur l'autre.
-J'ai entendu dire que vous valez pas mal, je pourrais peut-être vous aider à vous en sortir...
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Mar 27 Oct - 21:51
Colonel Stanken et commandant Kernido.
Pour le pauvre commandant Kernido, la situation était effectivement bien plus dramatique qu'elle n'y paraissait au premier abord : le petit vieux, qui avait passé la majorité de la durée du briefing à somnoler, sembla s'éclairer soudainement en apercevant la photo de la criminelle qu'il était chargé de retrouver et sortit de la salle avec précipitation, hurlant sur le perron de la porte quelques paroles auxquelles le gradé prêta tout juste attention, bien trop étourdi par une telle vivacité, si insoupçonnée. Quoi qu'il en fut, le marine n'était malheureusement pas sorti de l'auberge : il s'en rendit compte lorsque, s'empressant de donner d'ultimes directives à Logan, ainsi que de répondre aux quelques questions qu'il avait pu lui poser, il le retrouva pendu au luminaire dans une posture qui le fit, du premier coup d’œil, vaguement penser à celle d'une chauve-souri. Stupéfait et muet, il demeura immobile pendant une paire d'instants, tandis que le rouquin lui faisait part de son mécontentement vis-à-vis de son équipier du jour. Le trop-plein d'émotions poussa ce pauvre commandant à balancer les fichiers qu'il tenait sur le sol. Il fit alors volte-face, ouvrit la première porte qui lui passait sous la main, s'y engouffra sans vraiment faire attention à ce qu'il s'y trouvait, ne se rendant pas même compte qu'il s'agissait d'un cagibi, et s'y enferma en claquant la porte d'un coup sec. Cela allait peut-être permettre à Logan de comprendre qu'il n'était plus la peine de rester au sein de la base plus longtemps : chaque minute de perdue était un avantage certain offert à Centes... Et c'était d'autant plus vrai si on considérait la posture d'ores et déjà désespérée dans laquelle le Gouvernement Mondial se trouvait alors. De son côté, le colonel n'avait pas attendu ce constat pour prendre ses dispositions, et harceler Marineford d'appels incessants pour leur demander le soutien d'une figure plus conséquente...
Loreai Shella et Loreai Cello.
-Cello... Il a pas l'air bien, ce type... -Ignore-le...
Shella fixait le type qui l'avait approchée avant de s'asseoir sur le même banc qu'eux, et qui n'avait pas tardé à vanter les mérites d'une crème solaire visiblement révolutionnaire, pour reprendre ses termes. Sur le coup, elle s'était demandée si l'homme s'adressait bien à elle, ou s'il était tout simplement ivre mort, mais comme ni l'une, ni l'autre option ne semblaient satisfaisantes, elle avait fini par penser qu'il lui manquait tout simplement une case. Hypothèse que semblait approuver son frangin à en croire sa réponse, mais aussi son attitude générale : il n'avait pas jeté le moindre regard au nouvel arrivant, se contentant de fixer le mur opposé en faisant grincer ses dents, agacé. Lui s'était même demandé durant une ou deux secondes si cet homme n'était pas un agent du gouvernement, chargé de les faire taire à tout jamais, avant de se rendre compte de son piètre jeu d'acteur : approcher quelqu'un d'une manière tout-à-fait détachée et naturelle était dans les cordes des Cipher Pol. Cello en vint donc à conclure que ce type n'était qu'un ahuri, d'une manière ou d'une autre, et que cela n'avait rien à voir avec leur nature criminelle, ni avec quoi que ce soit d'autre les concernant. Après un blanc relativement gênant, il finit par se lever et s'écarter du banc précipitamment, aussitôt suivie par sa sœur qui se colla presque contre lui, jetant un regard effrayé à Kibachiyo :
-Me laisse pas avec lui, c'est sûrement un pervers... On fait quoi s'il nous suit ? -On est déjà recherchés... On peut lui péter la gueule... -C'est peut-être juste un civil un peu bizarre... C'est pas un peu extrême ? -Ou alors on peut le laisser te violer. -Ok, s'il revient je lui pète la gueule.
L'avertissement était tombé : pour la demoiselle, il s'agissait désormais d'une question de survie. Cet instinct primaire la poussait à se méfier de ce genre d'individus louches : après tout, elle était une jeune fille séduisante et sexy, elle attirait forcément bien des regards ! Du coup, le choix était vite fait... Le duo de criminels d'écarta donc rapidement de l'endroit que le révolutionnaire venait d'investir, sans penser un traître instant qu'il connaissait leur identité : après tout, si Centes envoyait quelqu'un pour venir les chercher, il n'avait pas de raison de le faire aussi incognito...
Le commandant fait une crise de nerfs, les deux jeunes frères et soeurs s'écartent de Kibachiyo en pensant qu'il lui manque une case !
Fargo, je rappelle que si tu rates ce tour-ci sans prévenir, tu es exclu de l'event irrémédiablement !
Kibachiyo > Pour le coup, ton poste est relativement incohérent, fais gaffe ^^' Déjà, que les révolutionnaires soit au courant relève de l'exploit, mais qu'ils attachent quelqu'un à l'affaire est encore plus surprenant vis-à-vis du fait que ça ne les concerne pas et qu'ils sont dans une situation délicate. Mais au-delà de ça, Centes est l'ennemi de la Révolution... il veut devenir un Monarque Absolu, c'est pas du tout le délire de tes supérieurs, donc moyen de justifier ton arrivée comme ça ^^' J'ai quand même pris ton poste en compte, dans la mesure où tu peux rectifier en disant vouloir (par exemple) les recruter dans la Révo.
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Mer 28 Oct - 9:40
Ah l'amour !
La détermination du vieillard aurait eu de quoi réveiller les morts et éventuellement tous ceux qui étaient susceptibles de dormir à l’heure actuelle si seulement il ne s’était pas évertué à parcourir l’ensemble de la ville à crier à plein poumon dans l’objectif de retrouver sa petite fille : sa voix perdait chaque fois un peu plus en intensité et il faut dire que l’endurance n’avait jamais été le point le plus fort du grand-père.
Tandis qu’il repassait pour la quatrième ou cinquième fois dans la même allée, Nils commença légèrement à perdre patience et s’installa en plein milieu appuyé sur sa faux et tentant de reprendre son souffle. Imitant un vieillard assoiffé et complètement déboussolé, un civil vint quand même lui proposer un verre d’eau pour se remettre d’aplomb : comme quoi il restait encore des types bien dans ce monde !
Pour ne rien changer à ses habitudes, le vieillard râla sur le fait que l’eau était trop fraîche, quitte à prendre soin des vieux, autant bien le faire non ? Mais la scène ne dura qu’un brève instant puisqu’au loin, comme par miracle, le docteur reconnut ce qui semblait être sa petite fille : exactement la même personne que sur la photo… elle avait quand même rudement bien grandi sa petite fille et était presque devenue une femme.
Les yeux de Nils se plissaient pour espérer apercevoir au mieux la silhouette de la femme mais son cœur ne fit qu’un bond quand il vit qu’elle était accompagnée par un autre petit rouquin : il n’y avait pas de doute, le vieux péteux comprenait maintenant pourquoi elle avait fait tout ça, pourquoi elle s’était écartée du droit chemin ! C’est sûr : l’amour, ça change la vie !
Sans vouloir en savoir davantage, papy courut vers les deux protagonistes sans remarquer le troisième non loin… enfin il courut… disons plutôt qu’il marchait vite, déjà épuisé par les premières courses qu’il avait déjà pu réaliser auparavant dans l’espoir de les retrouver. Les yeux du vieillard s’emplissaient de larmes à force qu’il avançait. Cela faisait plusieurs années qu’il n’avait pas vu ses petits-enfants et aujourd’hui, il retrouvait Ginny ! Ce bonheur fit complètement perdre les pédales à l’ancien qui pleurait maintenant à chaude larmes les bras ouverts comme pour réclamer un câlin avec sa faux dans la main droite.
GIIIINNNNYYYYYY ! On aurait presque pu croire à une scène de retrouvaille garnie d’un ralenti sublime si l’ancêtre ne s’était pas vautré comme une loque à quelques mètres des deux jeunes. La tête la première, il avait fini aux pieds des deux jeunes le regard embué de larmes. Nils avait réussi : il avait retrouvé sa petite-fille et était bien trop content pour penser à sa mission de les capturer. Après tout, qui n’a jamais fait de folie à cause de l’amour ? S’essuyant les yeux mais toujours au sol, Nils ne put s’empêcher de poser une ou deux questions.
Ginny ! Je te retrouve enfin ! Comment tu vas ? Oh que tu es belle ! Tu as changé depuis ces années ! T’as fait un régime ? Comment va ton frère ? Comment va mamie ? Et ton père alors ? Tu as bien mangé ce matin ? Tu as vu Chloé récemment ? Et t’as pensé à laver ton linge ? C’est qui ton amoureux alors ? Tu me le présentes ?
Le sergent avait posé la dernière question avec un regard insistant envers l’autre rouquin et plein de sous-entendus tandis qu’il s’époussetait brièvement dans l’optique d’être présenté.
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Mer 4 Nov - 3:42
Glace à la framboise !
La rapide dépression improvisée du commandant m’arrache un rapide sourire discret alors que je me balance toujours la tête en bas pendu au plafond. Je me laisse tomber pour me rattraper sur les paumes et avancer quelques pas comme ça. Une main après l’autre, je finis par arriver à la porte pendant que mes cheveux pendent à un fifrelin du sol. Usant de ma chaussure pour actionner la poignée, je finis par m’élancer pour me remettre sur pied et quitter la salle lançant un dernier regard en direction du cagibi qui abrite maintenant le commandant en pleine crise aiguë de stress, pendu au téléphone à tenter de contacter Marineford… histoire d’espérer avoir un petit pourcentage de chance de réussite pour la mission quoi.
Le papy me devance et s’engouffre déjà vers le port alors qu’il est encore à moitié endormi plein de courbature. Mon dieu, ce qu’il peut être bruyant. Oui ben je le laisse partir tout seul en avance hein parce que il m’a suffisamment hurlé dans les oreilles pour la journée. Quoi qu’il en soit, je ne veux pas rester dans ce bureau plus longtemps, non seulement ça pue le boulot, mais en plus le papier peint n’est même pas joli et surtout il n’y a rien à manger !
Me voila finalement arrivé au port… une chose étrange attire mon regard. Emerveillé, je tourne un regard remplit d’étoile en direction de l’échoppe qui se profile sous me yeux… ce commerçant semble apte à me procurer une marchandise des plus intéressantes ; de la glace à la framboise ! Tel un enfant de 5 ans, j’accoure dans la direction de celui-ci pour en commander un cornet. Une fois celui-ci en main, heureux de ma trouvaille et appelé par mes obligations, enfin plus ou moins, je commence tout de même a regarder après les deux autres roux que je suis supposé rechercher.
Pas besoins de m’accoler longtemps à la tache, l’autre gâteux de la marine est déjà en train de leur crier dessus… enfin de leur taper la causette quoi. Hein ? Il connait la fille ou quoi ? Ah ben tant mieux, ça sera plus simple comme ça… et puis elle est plutôt mignonne, avec un peu de chance il me la présentera ? L’autre recherché était la lui aussi, assis à ses côté lui faisant des messes basses l’air de rien.
Un autre type était la… tout le monde le regardait bizarrement. Du coup, je préfère rester loin, pour le moment, mieux vaut regarder et rester anonyme. Comme si de rien était, je continue de m’occuper de ma glace montrant un grand manque d’intérêt à la petite troupe hétéroclite au milieu de la mini place. J’avais l’avantage de connaitre leur visage, mais eux ne m’avaient jamais vu. L’or de rien, je passe mon chemin restant loin de l’ancêtre qui serait capable de me pointer du doigt par pure distraction.
Mon côté calculateur se réveil doucement, de mon oeil chapardeur, je jette un coup d’oeil furtif de temps en temps, prenant bien soins de rester discret. En réalité, je n'ai pas besoins de me forcer beaucoup, pour le moment, cette histoire ne m’intéresse pas plus que ça. Le commandant nous avait donné l’ordre de les capturer mort ou vif, mais en quoi son ordre valait plus qu’un autre ? Désolé, mais je ne suis pas suffisamment idiot que pour obéir aveuglément aux ordre, je vais mener ma petite enquête avant.
Cependant, le meilleur moyen d’être discret, c’est de se montrer. Si ces deux la avaient été commandant, ils doivent probablement avoir des capacités hors du commun et les observer impunément ne doit pas être simple. Je m’avance donc vers le centre de la place qui longe le port et pose mon sac à terre. J’en sort une corde résistante que je tends entre deux arbre et l’air de rien, je commence à marcher dessus, comme si cela était le plus normal du monde. Je pose un dépose pièce devant et commence à m’amuser sur la corde comme un vagabond qui ferrait un numéro pour récolter quelques sous.
Alors ? Quoi de neuf sous le soleil ?
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Mer 4 Nov - 3:51
Malgré que Kibachiyo ait introduit le sujet d'une façon quelque peu subtile, les jeunots ne semblaient pas avoir compris de quoi il parlait, ce qui les avait fait réagir de façon étrange. Les deux se levèrent alors après quelques secondes en le regardant d'un air effrayé, mais en réalité ils ne se sentaient pas bien depuis le début, sans compter qu'ils parlaient en croyant que Kiba ne les entendrait pas. "Ben quoi ? Vous n'avez jamais vu un être humain de votre vie ? On a pas le droit de discuter entre citoyens sur cette île ?". Mais malgré ça, ses cibles s'éloignaient de lui en prenant toujours leur air effrayé comme si ils avaient vu le diable en personne. Pourtant le jeune révolutionnaire n'avait rien dit de particulièrement flippant et ne portait pas son déguisement, ça ne pouvait venir que d'eux. Ils étaient vraiment étranges pour deux personnes qui semblaient pourtant si calmes et enjoués quelques minutes plus tôt. Enfin ce n'était pas non plus comme si il n'était pas bizarre de s'inventer une personnalité rien que pour la révolution, mais là il n'était pas plus étrangement habillé que vous et moi.
Il les regarda s'écarter lentement en soupirant longuement de leur réaction des plus extrêmes alors que Kibachiyo en savait bien trop peu sur cette affaire pour savoir comment agir vraiment. Il était normal de ne pas savoir comment aborder correctement la situation, d'autant plus que ses supérieurs n'avaient pas l'air plus informés que lui, si ce n'est au sujet de Centes et de sa rencontre, mais ils ne savaient probablement rien du fond de l'affaire. Ils étaient sans doute juste proches de l'île et avaient reçu des échos de leurs contacts informateurs du coin, quant à savoir pourquoi et comment, c'était une autre affaire encore."Tss peut-être que mes supérieurs ont fait erreur sur la personne, croire qu'une paire de jeunes touristes paranos pouvaient être utile à notre organisation était une erreur. Tiens, d'ailleurs voilà votre grand-père qui est venu vous chercher pour jouer au Scrabble." En effet pendant ce temps un vieil homme s'était ramené l'air de rien pour parler au duo, et il semblait vraiment familier pour être leur grand paternel. Peut-être que Kibachiyo avait raison et que "Ginny" et son frère, si tant est qu'elle s'appelle vraiment comme ça, avaient vraiment tout de citoyens ordinaires.
C'est alors que le patriarche lança un regard au jeune homme, le seul à être resté assis sur le banc dans une position décontractée mais affichant un regard entre la contrariété et la lassitude. Il parla alors de petit ami en le regardant, visiblement ces deux-là étaient vraiment frère et soeur, pas juste deux amis comme il aurait pu le croire au premier coup d'oeil. Ce n'était pas un détail des plus importants, mais ça permettait au jeune révolutionnaire de lier les deux personnes au cas où leur importance se révèlerait plus conséquente dans le futur proche. Après, c'est sûr que Kibachiyo avait été refroidi par la réaction des jeunes hommes, mais il espérait que cette provocation les pousse à révéler leur vraie implication dans cette affaire ou simplement à prouver que ce n'étaient que des gens bizarres. Kibachiyo détourna le regard avant de fermes les yeux dans un haussement d'épaules nonchalant qui montrait qu'il se fichait un peu plus de sa mission. Appremment les deux sur la photo n'étaient pas les bons, il était temps pour lui de soit faire son rapport à ses supérieurs, soit aller prendre du bon temps sur une belle île de South Blue histoire de ne pas être totalement déçu de l'escale.
-Bah, j'ai rien à voir avec ces deux gugusses, je suis juste venu discuter. C'est pas comme si je voulais les recruter dans une organisation destinée à renverser le gouvernement un jour certain. Excusez-moi du dérangement, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre.
Sur ces mots, Kibachiyo fit mine de s'en aller en prenant son grand sac par-dessus son épaule, laissant quand même le temps aux deux cheveux rouges de réagir afin de confirmer leur implication ou leur normalité. Après tout, il était venu pour recruter des gens professionnels, pas deux rescapés de la Petite maison dans la prairie choqués par le moindre inconnu qui vient leur parler. Oui, peut-être qu'il avait confondu avec deux autres personnes, deux autres frère et soeur avec des cheveux rouges qui comprendraient un peu plus le but de sa venue au lieu de grimacer comme si c'était un plat de brocolis.
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Jeu 5 Nov - 22:00
Loreai Shella et Loreai Cello.
Ils avaient décidé de prendre la poudre d'escampette, probablement autant par sécurité que par instinct de survie : ce type était louche, il n'y avait pas à dire... Pensant en être définitivement débarrassée, soulagée que voir que son frère ne l'avait pas laissée seule avec un type aussi étrange, elle s'apprêtait à pousser un soupir de satisfaction lorsqu'un hurlement se fit entendre, non loin de là. Un prénom... Ginny ? Elle tourna machinalement la tête en direction de la source de ce cri et regarda le vieillard courir dans la direction d'une jeune femme, l'air épanoui, heureux, simplement. Ce spectacle aurait probablement pu lui arracher une larme d'émotion, tant elle était sensible à ce genre de déferlements de sentiments, comme toutes les jeunes femmes de son âge, mais il n'en fut rien... Pourquoi ? Parce que la jeune femme en question, c'était elle. Shella scruta ce vieillard fondre dans sa direction en s'arrêtant brutalement de marcher, l'expression faciale plus surprise et incompréhensive que jamais. Il fallait la comprendre : elle ne comprenait absolument rien à la situation actuelle... Et lorsqu'elle comprit qu'il y avait vraisemblablement méprise, elle eut un moment d'hésitation. En effet, le vieil homme, qui s'était étalé non loin de leurs pieds à elle et à Cello, ne tarda pas à bégayer quelques paroles, toujours apparemment bercé par un profond sentiment d'extase. De son côté, la demoiselle ne savait guère comment répondre : premièrement, elle ne connaissait pas ce vieillard, deuxièmement, elle ne s'appelait pas Ginny, et troisièmement... CELLO, SON AMOUREUX ? Le rouquin en question, par chance, n'avait rien écouté des billevesées du vieillard, trop occupé à se curer les oreilles d'un air absent et fatigué, comme si toute cette longue journée commençait à lui courir sur le haricot... Et la réponse de la jeune femme fut donc aussi brutale que cinglante, accompagné d'un sourire véritablement mal-à-l'aise :
-Nos grands-pères sont morts.
Bon, elle aurait certainement pu trouver une tournure de phrases plus sympathique pour montrer à l'inconnu qu'il y avait erreur sur la personne mais pour le coup, elle était trop désarçonnée pour réagir plus sainement : même dans la marine, lorsqu'elle avait eu des responsabilités, elle n'avait pas eu à s'occuper de tels cas sociaux... Des fois, elle se demandait même ce que faisaient les services psychiatriques, à passer à côté de tels types. Quoi qu'il en fut, après cette simple phrase et sans vraiment prêter attention au révolutionnaire qui était prêt à s'en aller, n'entendant même pas ses paroles, les deux Loreai contournèrent le pauvre homme toujours allongé et continuèrent leur chemin sans lui adresser le moindre regard supplémentaire. De toute façon, il n'avait pas besoin qu'on lui accorde plus d'importance...
Asilov.
Un homme-bête du nom d'Asilov se promenait tranquillement non loin du port de l'île, les mains dans les poches. Il flânait au gré de ses envies, allant d'une boutique à une autre, n'hésitant jamais à dépenser quelques berrys pour obtenir un souvenir : pour lui, c'était l'occasion ou jamais de profiter d'un bon voyage. Puisqu'il venait du Nouveau Monde, le fait de se retrouver sur South Blue était assez inédit... Même s'il était là pour le travail. Mais comme le voyage s'était étonnamment bien déroulé et que les routes maritimes avaient été plus dégagées qu'il ne s'y attendait, il avait pu arriver jusqu'ici avec une avance de quelques heures... Autant de temps à mettre à profit, donc ! Puisque ceux qu'il était venu chercher ne se doutait pas encore de sa présence, ils allaient certainement faire profil bas, pour l'instant. Car oui, l'homme-bête en question était bel et bien le criminel choisi par Centes pour escorter les deux ex-commandants jusqu'à Merveille, où ils pourraient intégrer les rangs des Decimas en toute sécurité. S'il avait été choisi pour cette mission, c'était pour deux raisons : en premier lieu, il était une tour anonyme, un gradé de l'armée Decima que personne encore ne connaissait. De quoi se mouvoir plus aisément et discrètement, malgré son apparence hors du commun pour les Seas Blues. En second lieu... Sa force physique, exceptionnelle en tout point, pourrait lui permettre d'écarter les curieux sans trop de difficultés. Il se baladait donc avec naïveté et innocence lorsqu'il tomba nez-à-nez avec un funambule, perché sur une corde et se mouvant avec agilité : sans même se douter que les deux Loreai ne se trouvaient qu'à quelques mètres, Asilov se mit à applaudir Logan, surprit de trouver quelqu'un d'aussi agile dans un coin aussi paumé :
-Woaw, t'es doué !
En gros, Nils se prend un vent de la même manière que Kibachiyo mais ! Arrive alors Asilov. En gros, il mesure quelques deux mètres de haut, sans compter ses cornes qui augmentent légèrement le constat. Vous pouvez tous le remarquer sans difficultés, il ne se cache pas (et Logan, il t'adresse carrément la parole ^^). Seiryuu > Dans la mesure où t'as été envoyé en mission, c'est quand même un peu limite de partir après la première tentative xDD Enfin, comme les autres, tu peux te raccrocher à Asilov pour la suite.
Vous vous en doutez, le tour prochain signera le début des choses sérieuses, en principe !
Ordre de passage : Nils - Logan - Seiryuu Vous avez 72h chacun. Peuvent s'y ajouter de manière exceptionnelle 24 autres heures à condition de poster dans le topic des groupes de l'event au préalable.
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Nils Gratz
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Dim 8 Nov - 17:57
Le vieillard pleure !
Un ange passait. Un blanc sans précédent venait de passer dans l’esprit du vieillard tandis qu’une larme coulait le long de sa joue… silencieuse. Complètement bloqué dans sa position, les deux gosses le contournaient sans difficulté et il devenait aisé d’imaginer une botte de paille rouler le long de la route pour signifier la solitude de l’ancêtre, totalement anéantie.
Considérer comme mort le pauvre Nils qui s’était donné tant de mal pour protéger sa famille, c’était comme un coup de poignard dans le cœur. Au fond, ça avait toujours été sa plus grande crainte que de décevoir sa famille et pire encore que d’être oublié par ceux qu’il aimait par-dessus tout.
Les deux jeunes commençaient à partir mais il en était hors de question pour le grand-père ! Il devait rebondir et montrer qu’il était bel et bien vivant ! Il se releva alors en gueulant à plein poumons en direction de la jeunette toujours les yeux embués et les larmes ruisselantes.
GIIIINNNNYYYYYY ! Déterminé, il s’avançait en direction des deux gamins en s’appuyant sur sa faux, le bras gauche comme pour saisir un objet impalpable, comme pour saisir quelque chose qui nous échappe. Les larmes chaudes, le corps meurtri par ce sang froid et cette réponse cinglante, sa voix tremblotante : c’est tout cet ensemble qui allait faire le final des retrouvailles. Aucun des éventuels badauds ne pouvait rester insensible à un tel déploiement d'amour d'un coup.
Je ne… suis pas mort… regarde-moi ! Je suis vivant !.. Papy est là ! Le grincheux avait maintenant ses deux bras en avant et bien que le droit ait toujours la faux en main, il semblait vraiment sincère et voulait un véritable câlin. Pas un de ceux où on fait semblant, non ! Un de ceux qui font qu’on tournoie et vole dans le vent en finissant étalés par terre pour rire à gorge déployée.
Ecoute : Papy est prêt de toi… il faut lui dire que tu seras là pour lui ! Ça s’en va et ça revient, cette petite larme fait de tout et de rien… ne sachant pas sur quel pied danser, on ne parvenait plus à distinguer s’il riait ou pleurait de joie devant les retrouvailles. Il avait maintenant occulté le « petit ami » et ne se concentrait que sur sa petite fille, se rapprochant encore.
Dis-moi je t’en prie ! Dis-moi c’est important… et je t’attends… Il avait besoin d’être rassuré, de sentir sa petite fille tout contre lui et Nils se rapprochait éternellement d’elle pour en venir à lui toucher le bras de sa main libre dans le but de capter son regard. Allait-elle restée insensible devant tant d’amour déployé ?
Spoiler:
Petit crédit pour Claude François avec les musiques du Téléphone pleure que j'ai réutilisé pour les paroles de Nils et d'Alexandrie Alexandra pour le ça s'en va et ça revient... ne me remerciez pas pour la musique dans la tête : c'était gratuit !
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Mar 10 Nov - 3:40
Nouvelle connaissance !
Sur les mains, à l’envers ou même parfois en rebondissant, je me balade tranquillement sur ma corde raide l’air de rien arborant un large sourire de contentement amusé par mon activité du moment. Je ne perds pas de l’oeil le petit groupe hétéroclite composé du vieux gâteux, des deux jeunes recherché et d’un type aux paroles plus qu’étranges. Le manque de discrétion du type inconnu au bataillon est relativement incroyable. La ou certaines personnes auraient pu le prendre pour un simple fou, je me refuse à croire à une simple coïncidence. Ces paroles sont beaucoup trop lourde de sens que pour être fortuite. Le plus étonnant la dedans est que je semble être le seul à me questionner à son sujet. Je décide cependant de ne pas m’impliquer pour le moment, les deux cibles ne semblent pas le reconnaitre, rien ne presse… Enfin je ne peux pas me permettre de compter sur le fossile qui est toujours en plein délire… dans son cas, niveau discrétion c’est un peu raté.
Pendant que je continue de m’amuser dans mon coin, une voix étrangement douce armée d’un côté rugueux typique d’un accent qui n’était pas d’ici. Armé de mon plus grand sourire, je relève la tête en direction du garçon qui s’adresse à moi. La tête en bas, je tiens en équilibre droit sur le fil, accroché avec mes deux mains les cheveux pendant dans le vide me donnant un air sauvage arborant une chevelure rousse flamboyante. Avançant doucement dans sa direction, je l’observe paisiblement étonné de sa stature imposante dans un premier lieu.
« Hahaha, merci, tu veux essayer ? Moi c’est Logan et toi ? »
Mon grade n’est de toute façon pas suffisamment élevé pour qu’ils puissent me reconnaitre uniquement par mon nom. Je finis par me désintéresser totalement du vieux fou qui est supposé me faire office de coéquipier. Non, cette personne de plus de deux mètres de haut qui se tient face à moi s’accapare de mon intérêt tout entiers. Un homme bête sur South Blue n’avait rien d’anodin, en général, ces personnes à l’image des homes poissons préféraient rester sur Grand Line au vu de leur différences physique qui faisaient d’eux des cibles de choix par les pirates ou les marchands d’esclaves. De mes yeux bleu azure, je plonge mes iris droit dans les siennes brillant d’une étincelle typique de celle des enfants de cinq ans émerveillé par une nouveauté quelqu’elle soit.
« Et mais attends tu as des cornes ?! Mais c’est génial, tu viens de Grand-Line alors ! Je suis né la bas aussi ! C’est dingue comme il se passait tellement plus de truc la bas ! »
En réalité, je me moque bien de ses origines. Homme bête, homme poisson, humain, vampire, je ne m’arrête pas à des détails aussi insignifiant. Que du contraire, mon regard émerveillé et la discussion que j’entame montre mes bonnes intentions, après tout, il à une bonne tête, il ne peut pas être si méchant que ça !
« Je te conseil de mettre les pieds perpendiculaire à la corde pour commencer, se sera plus simple ! »
Un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour l’humanité ! Enfin, si il se décide à tenter !
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Logan Seyfried
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Jeu 12 Nov - 22:32
Décidément, pour une mission ça commençait très mal, heureusement que Kibachiyo était du genre tenace pour ne pas lâcher l'affaire. Certes il avait pensé se tromper de personnes, mais en regardant les photos il y avait tout de coïncidant avec les deux individus. Même si selon la narration il n'avait pas besoin de se montrer aussi incognito, il avait fait un effort pour aller droit au but, mais même ça n'avait pas suffi à retenir leur attention. Enfin si elle avait été retenue, mais de la mauvaise façon, et comme ils avaient aussi snobbé le vieillard sénile, c'était vraiment eux le problème, pas les deux nouveaux arrivants. Ce n'était pas bien grave si ils n'étaient pas d'accord la première fois, il avait bien l'attention de les recroiser une autre fois d'ici quelques minutes afin de leur mettre la pression pour qu'ils acceptent. Même si c'était plus proche du harcèlement, ses supérieurs les voulaient vivants, alors il n'y avait pas de manières. Qu'ils soient motivés ou pas par l'envie d'abolir l'esclavagisme de la surface du globe ou pas, ils devaient juste être dans la révolution.
C'est alors qu'il vit arriver une sorte d'homme chèvre qui ne se cachait même pas de son apparence des plus...spéciales. Après Kibachiyo n'avait rien à voir avec lui, mais il n'était pas impossible qu'il soit celui qui les escorterait vers Centes, alors il fallait être vigilant. Il le dépassa alors et s'adossa à un des arbres où le vagabond s'amusait au funambule en apprenant au nouveau venu les secrets de son petit tour d'équilibre. Il n'était pas particulièrement doué, mais a moins il gérait assez pour qu'il y ait matière à apprendre. Pas beaucoup de gens très dangereux en somme, apparemment personne n'avait eu l'idée d'aborder les deux cibles pour les tuer. Il détestait se l'avouer, mais il y avait bien plus féroce que lui, donc si de vrais marines en fonction venaient les appréhender, ce serait sûrement violent. Là il n'y avait qu'un vieillard à peine capable de se souvenir de ce qu'il avait mangé au repas précédent, et un gamin borgne déjà bien amoché par la vie à son jeune âge.
Pendant que les deux cheveux rouges partaient loin du petit groupe, Kibachiyo surveillait ce duo s'éloigner. Il ne connaissait pas le coin, mais se souvenait d'où débouchait la rue en question. Si jamais ils y entraient, le jeune révolutionnaire se mettrait à leur poursuite en essayant de rejoindre le prochain embranchement pour réessayer. Après tout ils l'avaient peut-être mal entendu la première fois, ça arrivait à tout le monde. Désormais il allait s'assurer que les deux jeunes le suivent à force d'arguments courts misant plus sur l'avantage comparé aux autres organisations. C'était son boulot de les recruter, mais si jamais ils se montraient bornés au point de ne rien écouter pendant sa longue manœuvre, il serait vite tenté de les capturer pour les enrôler de force. Après tout sa mission était de les ramener vivants, son supérieur avait l'air de plus insister sur l'état que sur la volonté propre.
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Dim 15 Nov - 20:56
Asilov.
Le jeune funambule plus intéressant que la moyenne s'était bien évidemment rapidement rendu compte, dans le lot de ses quelques spectateurs, de la présence d'un homme-bête à la musculature relativement hors-norme, mais surtout aux cornes impressionnantes sous bien des aspects. Il avait rapidement répondu à Asilov, faisant preuve d'une spontanéité et d'une bienveillance assez poussée à son égard, tout en continuant à démontrer son adresse en se promenant tantôt sur les mains, tantôt en bondissant. Logan, hein ! Parfois, le jeune Décima était heureux de pouvoir converser avec des types du peuple : après tout, même s'il se battait principalement pour les hommes-bêtes et pour que l'esclavagisme dont ils souffraient tous ne cesse, le criminel avait bel et bien conscience que la majorité des humains souffraient également de l'omnipotence des Tenryubitos. Bref : il luttait aussi quelque part pour ce jeune funambule terriblement adroit en souhaitant démettre le Gouvernement de ses fonctions. Quoi qu'il en fut, suite à une proposition d'essayer et à une rapide présentation, l'envoyé de Centes répondit aimablement, un sourire sur les lèvres :
-Ah, je garantis pas de réussir, ça a l'air pointu... Asilov !
Pourtant, tenter l'aventure ne le déplaisait pas vraiment : au contraire, même, tenter sa chance auprès d'un adepte de ce sport nécessitant vraisemblablement une agilité hors du commun pouvait avoir un côté rassurant. De surcroît, le Decima était bel et bien venu jusqu'à lui pour se passer un petit peu le temps, en attendant que les deux frères et sœurs qu'il était censé accompagner jusqu'à Merveille ne réapparaissent... Autrement dit, ce Logan lui fournissait les moyens de se changer les idées et de vivre quelques expériences amusantes sur South Blue ! De quoi créer quelques souvenirs à raconter au coin du feu... Enfin, dans tous les cas, le rouquin reporta rapidement son attention sur les gigantesques cornes de l'homme-bête et, brutalement, sembla s'éclairer d'une lueur amicale et étonnamment joyeuse. Il dévoila alors à Asilov qu'il venait de Grand Line, et ce dernier comprit donc tout naturellement que la vue de l'apparence hors norme de l'étranger devait réveiller en lui quelque chose d'étrangement nostalgique... Tout-à-fait naturel, comme sentiment : lui qui venait en réalité du Nouveau Monde l'éprouvait quasi quotidiennement, aussi bien lorsqu'il croisait des géants que des hommes-poissons... Du coup, toujours avec un air amical et enjoué, il répondit aux paroles du marine dont il ignorait encore la nature militaire :
-Je vis là-bas, en vérité. Mais je suis né sur le Nouveau Monde, et j'y ai passé pas mal de temps ! Et ouais, Grand Line est assez animé, faut l'admettre.
Par la suite, le rouquin se rapprocha de lui pour lui filer quelques conseils, notamment sur le placement de ses pieds : ce fut donc à ce moment-là que l'homme-bête s'apprêta à monter sur la corde, pressé de ressentir les sensations que pouvait éprouver le funambule sur ce fil étendu, allant même jusqu'à se demander si cela n'avait finalement pas un côté libérateur, comme pour se libérer des contraintes qu'étaient les lois de la gravité, lorsqu'un hurlement strident fendit les airs en percutant ses tympans et en s'appropriant toute son attention : le funambulisme, c'était pas pour tout de suite...
Loreai Shella et Loreai Cello.
Car en effet, quand le vieux, qu'ils prenaient de plus en plus pour un gros pervers, s'était rapproché de Shella en prétextant être son grand-père et souhaiter qu'elle se souvienne de lui, allant même jusqu'à essayer de la toucher, probablement pour profiter de la féminité croissante de la demoiselle aussi honteusement que possible, quand ce vieux-là ne fut plus qu'à un pas du duo, la jeune femme se reprocha en poussant un hurlement strident et angoissé avant d'enchaîner avec un coup de pied droit en direction de la tronche du vieillard. Le but ? L'écarter par la force, puisque les mots ne semblaient pas fonctionner. Si Cello, les mains dans les poches, ne sembla guère s'en formaliser, Asilov quant à lui pivota soudainement pour scruter la scène et tenter d'en tirer des conclusions. Ce qu'il avait tout d'abord pris pour un vol ou une agression quelconque fut bientôt effacé par l'image des visages qui lui apparurent soudain : ces deux types, c'étaient les Loreai, ceux qu'il était venu chercher ! Après un léger sourire destiné à Logan, accompagné d'un petit signe de la main, le Decima prit la parole en avançant dans la direction du duo :
-Ah, navré, le travail m'appelle. Une prochaine fois, peut-être !
Shella tente le kick en plein dans la face de Nils. Asilov la remarque et s'approche d'elle en délaissant Logan. Les choses sérieuses commencent !
Ordre de passage : Nils - Logan - Seiryuu Vous avez 72h chacun. Peuvent s'y ajouter de manière exceptionnelle 24 autres heures à condition de poster dans le topic des groupes de l'event au préalable.
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Mer 18 Nov - 18:27
Mékilékon !
Un silence de plomb s’était abattu dans le cœur du vieillard. Le pied dans la face avait semblé durer une éternité et le vol plané de dix mètres qui s’ensuivit tout autant de temps, lui rappelant les mauvais souvenirs des différents vols malencontreux d’Alabasta. Les larmes chaudes s’éparpillant encore autour de la jeune femme eurent tôt fait de se retrouver au sol tandis que le grand-père s’éclata au sol bien plus loin. Comment pouvait-on ainsi traiter les anciens ? Et où était donc le passé le respect pour la gériatrie ?!
Nils mit plusieurs secondes à réaliser ce qu’il venait de se passer. Sa petite fille venait de l’envoyer valser, sans doute en colère contre le grand père pour l’avoir abandonnée… cependant, il ne pouvait pas laisser passer cette dépravante jeunesse dans un tel état, il allait donc devoir administrer la fessée à sa petite fille.
Une idée lui vint soudainement : le seul moyen de profiter de façon efficace de sa fille ainsi que de lui inculquer une bonne leçon était de l’arrêter ! Elle et son petit copain ! User de sa « position » au sein de la marine pour l’incarcérer et passer du temps avec elle… une logique à toute épreuve !
Se relevant doucement comme un ancêtre, mimant la difficulté qu’il pouvait ressentir à se mouvoir pour espérer un peu d’aide, il finit par prendre appui sur sa faux. Plissant les yeux pour tenter de reconnaître sa petite fille de loin malgré sa vue décadente, il commença à marcher d’un pas décidé vers la rouquine. Le pas lourd et le regard dur, Nils marquait chaque pas avec un coup du manche de sa faux sur le sol. S’arrêtant au bout de quelques pas, il regarda sévèrement celle qu’il prenait toujours pour sa petite fille et agita la main gauche en signe de fessée. La jeunette avait bien grandit et elle méritait maintenant une correction digne de ce nom comme il avait pu en donner à son fils quand il était plus jeune…
Ginny ! Au nom de la marine ! Je t’arrête toi et ton petit copain ! Tu seras condamnée à passer du temps avec papy en cellule et tout me dire sur ton petit ami ! Ça aurait vraiment pu être une bonne idée si seulement le grand-père avait eu une réelle capacité de réflexion. Se mettant dans une position de combat sommaire puisque toujours sonné par le magistral coup de pied, papy avait également perdu de sa superbe avec la trace de la chaussure sur le visage. Souriant, il savait qu’à défaut de gagner, il allait pouvoir passer du temps avec sa petite-fille même s’il espérait secrètement qu’ils se rendent devant une telle représentation de l’autorité… ou pas !
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Logan Seyfried
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Sam 21 Nov - 17:32
Vice-versa !
Alors que je montre à l’homme cornu les bases du funambulisme, les personnes que je surveille avec attention mais discrétion commencent à s’agiter. Mon oeil aguerrit glisse cette fois un regard franc dans leur direction, n’importe quel passant serait interpellé par un combat en pleine rue, il n’aurait pas été normal que je reste de marbre. Ce qui me surprend le plus, c’est l’intérêt que leur porte Asilov. Il doit travailler si j’ai bien comprit ? Dans un éclair de lucidité, je prend le temps d’analyser la situation froidement. Les deux Loreai sont la sur place. Un homme à corne et un jeune garçon inconnu s’y intéressent en plus de moi et Nils mais ne semblent pas se connaitre. La marine ne peut fournir de renfort, les deux supplémentaires n’en font donc pas partie. L’un d’entre eux doit être envoyé par les Decimas et l’autre est soit un pirate soit un révolutionnaire ou encore un hors la loi. Au vu de ses origines, Asilov ne peut venir que des disciples de Centes. A l’heure actuel, je suis celui donc qui se trouve dans la plus avantageuse position. Les deux Loreai sont démasqué, le vieux vient de se griller et quand au jeune garçon qui les épiait avec insistance, il m’est facile de comprendre qu’il n’est pas la pour nous aider. L’anonymat est ma plus grande arme, reste à prier pour que le vieux le comprenne.
Avec souplesse, je descend de mon fil laissant mon collier en forme de marteau retrouver sa place habituelle au sein de ma nuque. Tranquillement, je prend le temps de ranger l’air de rien, gardant de bonne distance avec la mauvaise troupe. Une fois cela fait, je pose mon sac à dos contre l’arbre pret à l’abandonner la si besoins. C’est a ce moment qu’un oiseau passa à un mètre ou deux de ma figure volant décidément bien bas… un oiseau ? Il est vachement gros pour un piaf quand même ! Aaaahhh mais non c’est le vieux, tout vas bien… hein ? Le vieux vole ? Que quoi ? Dans un mouvement d’urgence, je m’approche de la jeune fille qui vient d’envoyer valser Nils au loin… Oui, elle est bien plus mignonne que lui, du coup je préfère m’inquiéter de sa santé à elle, il est déjà tout croulant lui de toute façon et puis le type avec elle c’est juste son frère non ? Elle est peut être célibataire ?
« Non mais c’est quoi ce vieux !? Ca va toi ? Il ne t’a pas fait de mal ? »
Au vu de son ancien grade, elle doit probablement être plus forte que moi, mais je dois lui faire croire que j’ignore qui elle est. Au plus j’arrive à m’approcher d’eux et à les mettre en confiance, au mieux je pourrais apprendre pourquoi ils sont recherché et surtout quel sont leur motivation. Les décimas sont une vrai énigme pour moi, je ne sais pas quel est leur but réel et comment deux gradés de la marine peuvent en venir à changer de camp de manière se radicale.
« Les arrêter ? Pour un coup de pied ? La marine dépasse vraiment les bornes ! »
En disant ces mots je me tient face à Nils, non loin des deux roux et d’Asilov, pourvu que le vieux comprenne ma stratégie et qu’il se taise !
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Logan Seyfried
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Dim 22 Nov - 18:41
Décidément cette journée commençait vraiment bizarrement, à se demander si la mission qu'on lui avait donnée reposait vraiment sur des faits un peu flous. Enfin, pas que Kibachiyo doutait de ses supérieurs, ils devaient vraiment être convaincus de leurs sources si ils avaient l'air autant insistants sur des détails évidents. Les cheveux rouges prenaient de la distance avec le vieux sénile, le borgne et le bouc s'amusaient sur la corde tendue et Kibachiyo laissait le temps passer sur un mur. Quoi de plus normal sur South Blue une journée ensoleillée de semaine d'école. Enfin ce n'était pas forcément dérangeant, lui non plus n'était pas très normal non plus de se déguiser en mission, mais c'était pour une bonne raison, et pas parce que sa retraite approchait, parce qu'il voyait le monde en deux dimensions ou parce qu'il avait l'apparence d'un animal dans la vraie vie.
La révolutionnaire observait simplement la scène d'un air normal, écoutant simplement ce que tout le monde avait à dire, presque sur le point de sortir du popcorn. En plus il y avait de l'action au programme dans les salles obscures, une gamine aux cheveux rouges versus un vieillard à la masse. Un coup de jambe digne d'un grand karatéka s'était abattu sur le visage du patriarche qui devait sans doute avoir le visage en miette après un coup de pied aussi puissant pour lui. Cependant ce n'était pas le cas, mais ça lui avait retourné le cerveau, si bien qu'il se prenait pour un marine prêt à arrêter la fille. Le borgne ne put s'empêcher de rétorquer en exprimant son indignation face à des propos aussi aberrants. Et il y avait de quoi, un papy en mode machine à sous qui sortait un propos différent aléatoirement à chaque tirer du levier de mise en marche de la machine. Après, peut-être qu'une part de vérité sortait de sa dernière réplique, car il fallait vraiment avoir envie de l'arrêter pour exclamer haut et fort faire partie de la marine sans même un seul complice pour le soutenir.
Le groupe semblait se rassembler, Kibachiyo sentait comme quelque chose se tramer, comme si une bagarre allait éclater, pendant que les deux cheveux rouges prenaient la tangente. Cependant le bouc ne tarda pas à venir aborder le jeune duo frère et soeur comme si leur fuite était le déclic qu'il attendait pour les retenir. Peut-être que ce bouc était celui qu'ils attendaient pour les mener auprès de Centes, ce n'était pas impossible, mais il fallait rester vigilant. Kibachiyo ne savait pas encore quoi faire, pour le moment la mission ne tenait plus depuis l'intervention du bouc, cependant être deux pour protéger le duo ne pouvait pas être pire qu'être un seul. Le révolutionnaire se tenait prêt à intervenir, sachant déjà comment il allait engager le combat si jamais le borgne et le vieux s'avéraient être des gêneurs. Après tout il ne fallait pas faire confiance à quiconque à part lui et ses cibles à protéger, le bouc pourrait très bien bluffer. Mais pour le moment rien ne semblait présager d'une bagarre, alors Kibachiyo se contentait de rester en retrait, il comptait simplement suivre le trio jusqu'à leur point de rendez-vous. Après tout agir dans l'ombre était sa spécialité depuis qu'il avait rejoint la révolution.
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Mar 24 Nov - 18:37
Loreai Shella et Loreai Cello.
Ce vieux pervers et complètement sénile faisait partie de la marine ? Sérieusement ? S'ils avaient servis le Gouvernement Mondial pendant tout de même quelques années malgré leur très jeune âge, les Loreai avaient bien entendu eu l'occasion de tomber sur toute une foule de cas sociaux. Il allait sans dire que ceux-là étaient d'ailleurs l'une des nombreuses raisons de leur désertion : bien entendu, les simplets et les ignares n'étaient guère dangereux lorsqu'ils devaient s'occuper de l'épluchage des pommes de terre ou du balayage des ponts des navires de guerre, mais un lot relativement conséquent d'entre eux parvenait d'une manière ou d'une autre à occuper d'importantes fonctions, mettant alors la vie de centaines d'innocents en péril pour des raisons qui semblaient d'une futilité indicible. Autrement dit, c'était finalement à cause des abrutis qu'ils étaient maintenant déterminés à rencontrer Centes afin de trouver un autre chemin, le leur, qui les guiderait en direction de l'exercice d'une véritable justice, et voir que ceux-là n'avaient pas finis de leur causer du tort poussa la jeune femme à lâcher un soupir désespéré, tout en reculant d'un pas pour se mettre stratégiquement juste derrière Cello, lequel s'était retourné pour fixer le vieillard droit dans les yeux, les mains dans les poches, avec une air de bad boy qui ne manquerait certainement pas de courroucer le vieil homme en question. Si Shella avait trop grand cœur pour s'acharner sur un idiot fini, ce n'était à vrai dire pas son cas : si ce type persistait encore et toujours, il risquait d'endurer bien plus de souffrances que le simple coup de pied dispensé par sa sœur... Mais l'ex-gradé n'eut pas le temps de démontrer ses talents qu'un nouvel arrivant, un funambule qui faisait juste avant un numéro dans la même rue, non loin d'eux, se plaça entre le duo et le vieillard pour lui faire comprendre à sa manière que ses agissements n'étaient ni raisonnables, ni admissibles. Un souhait louable, que les deux frères et sœurs ne prirent pourtant pas le temps de saluer : ils pivotèrent derechef profitant de l'occasion pour prendre la tangente... Avant qu'un gigantesque individu ne se dresse sur leur chemin.
-C'est la journée, bordel...
Asilov.
Pourtant, les craintes de Cello ne semblaient pas justifiées : un sourire bienveillant et chaleureux ne tarda guère à recouvrir les lèvres du cornu, semblant signifier qu'ils n'avaient rien à craindre le concernant. Les deux agents du Gouvernement Mondial semblèrent se détendre subitement, d'autant plus lorsqu'ils comprirent que la présence d'un tel spécimen sur South Blue n'avait rien de commun : il s'agissait par conséquent très probablement de l'émissaire envoyé par Centes pour les guider jusqu'à lui. Asilov ne perdit pas de temps, et alla en ce sens en prenant la parole d'un ton amical, les renseignements à voix basse aussi précisément que possible tout en prenant garde à ne pas trop en dire, sachant mieux que quiconque que les murs avaient des oreilles :
-Je suis son représentant. Nous ne pouvons pas jouir d'un transport prioritaire, alors nous allons pour l'heure nous diriger vers Trader. Là-bas, nous pourrons être pris en charge en toute sécurité. -Ah... Euh... Okay...
Les deux Loreai étaient toutefois désarçonnés de devoir quitter leur bonne vieille île aussi brutalement : c'était compréhensible, puisqu'ils ne s'attendaient pas à recevoir la visite d'un Decima avant quelques heures, tout au mieux. Pourtant, le Monarque semblait réactif... Du côté d'Asilov, la situation était encore plus claire : l'ordre de se rendre jusqu'ici avait été donné dès les premières minutes, et si Centes n'avait pas pris la peine de donner cette mission à l'un de ses plus fidèles et efficaces lieutenants en la matière, c'était parce qu'ils étaient en grande majorité destinés à une mission d'une importance toute autre : la conquête de Drum. La trahison des deux frangins tombait donc plutôt mal, en terme de timing, aussi bien pour Centes que pour les marines d'ailleurs, ce qui expliquait probablement le manque de moyens mis en place sur cette mission... Enfin, s'ils ne rencontraient aucune opposition, ils n'allaient pas se plaindre ! L'homme-bête destina à Logan un sourire agréable avant de lui adresser un bref signe de tête, en guise d'au revoir, avant de pivoter et de s'éloigner du rouquin et du vieillard, immédiatement suivi par ses deux nouveaux comparses. Si personne ne les arrêtait, ils lèveraient l'ancre dans la foulée...
Asilov décline (discrètement) son identité. Logan et Seiryuu peuvent entendre et en tirer des conclusions, mais pas possible pour Nils ! Ensuite, le trio s'écarte de vous, partant très clairement en direction du port. A vous de réagir !
Ordre de passage : Nils - Logan - Seiryuu Vous avez 72h chacun. Peuvent s'y ajouter de manière exceptionnelle 24 autres heures à condition de poster dans le topic des groupes de l'event au préalable.
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Nils Gratz
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Mar 24 Nov - 19:54
Nils le Blanc !
Il avait suffi au papy sénile de décliner son identité pour qu’un autre roux rapplique ! A croire que la petite Ginny collectionnait les aventures, même si le visage de ce rouquin semblait quelque peu familier. Ce fut surtout le « véritable » petit ami qui posa problème, décidant de s’interposer entre l’ancêtre et sa petite protégée, les mains dans les poches…
Oh mon coco ! Va pas me regarder comme ça : j’vais t’apprendre les bonnes manières et le respect aux anciens crédidiou !
Le regard du jeune homme eut le don d’agacer au plus haut point le vieillard qui tenait maintenant la meilleure raison du monde pour mettre la fessée au jeunot avec ce regard dédaigneux hors du commun. Un p’tit jeune qui pensait sans doute tout savoir de la vie sans même l’avoir vécu sans doute : en tout cas, sûrement pas une bonne compagnie pour sa pauvre petite fille qui devait être perdue dans ses sentiments… Nils l’avait vu hésiter, cachée derrière son petit ami : il n’y avait plus de doute possible, son amourette mettait en péril le lien familial si cher à l’ancêtre.
Réprimant un haut le cœur devant cette situation et ce jeune homme si manipulateur, Nils s’apprêtait à passer à l’action lorsqu’un autre personnage fit son apparition. Une sorte de grand type avec des cheveux blancs… un chapeau ridicule selon lui ! Depuis quand on mettait des cornes sur sa tête ?! A tous les coups : c’était un vieux qui avait dû mal vieillir !
Une discussion commença alors entre les protagonistes et les deux jeunots paraissaient changer d’attitudes… c’était maintenant sûr ! Ils se connaissaient et ce ne fut que lorsque le groupe commençait à partir que le pauvre Nils, laissé sur le carreau, comprit la situation : C’était le grand père du jeunot ! Avec une éducation pareille et un grand-père de cet acabit, pas étonnant qu’il ait mal tourné…
Il ne fallait cependant pas en rester là. Pépé comptait bien récupérer sa petite fille, de gré ou de force même si maintenant, il était même persuadé de devoir la sauver des griffes de ces malotrus. Il fallait agir et vite. Le sang bouillant, le vieillard se mit à courir pour les rattraper mais il préféra les dépasser à toute allure en les contournant. S’arrêtant une dizaine de mètres plus loin, il dût se plier, les mains sur les genoux, pour reprendre son souffle avant de reprendre la position bien en face du groupe. Il prit alors sa faux à deux mains par le manche au même niveau comme s’il tenait un bâton et leva sa faux en hauteur avant de faire claquer le manche sur le sol pour accentuer ses mots.
Vous… ne passerez… pas ! Le vieillard reprit alors une position de combat plus classique, après tout, y avait un vieux avec eux désormais et Nils était bien placé pour savoir que « un vieux, c’est dangereux » !
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Logan Seyfried
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Ven 27 Nov - 3:49
Que le jeux commence !
Comme je l’ai imaginé, Asilov sans le savoir vient de me confirmer son identité. Il est donc l’envoyé de Centes prévu pour récupérer les deux Loreai. Rapidement, j’évalue la situation. Les choses sérieuses commencent. Il me faut agir maintenant, je n’ai remarqué en plus de moi, Nils et des deux cibles que deux personnes susceptibles de se tenir sur mon chemin ; Asilov et le jeune garçon qui tourne autour des deux roux. Dans la discrétion la plus absolue, je laisse mon regard couler dans sa direction pour le détailler brièvement sans pour autant éveiller les soupçons. Son apparence ne laisse rien transparaitre, pas d’origine claire comme celle de l’homme-cornu ni d’indication sur ses appartenances. Il n’est pas de la marine, ni des Décimas apparemment il n’est probablement pas non plus un simple civil et un chasseur de prime n’aurait que peu d’intérêt à ne pas travailler de concert avec les lieutenant du gouvernement. Un pirate n’aurait que peu d’avantage à se frotter à un groupe aussi important que celui du monarque. Presque sur de mon diagnostique, j’en déduis qu’il fait probablement partie de la révolution ou des hors la loi mais je ne peux me permettre de l’affirmer si vite. Je garde donc le tout pour moi avant de reporter mon attention sur le trio qui semble imaginer pouvoir partir sans se faire arrêter. Les laisser aller jusqu’au point de rendez vous est un très mauvais plan. Tout ce que je risque, c’est que des renforts les y attendent.
Le seul moyen de quitter la ville est par la voie maritime. Je réprime un sourire voyant mon échiquier se mettre en place dans la combinaison que j’ai finement préparée. Sia est prête, m’observe et attends mon signal pour lancer les opérations. Dans un mouvement tout à fait naturel je passe ma main dans mes cheveux avant de m’étirer le bras gauche pour faire tourner mon poignet droit à la manière d’un échauffement. Un sourire fin se dessine sur les commissures de ma bouche alors que je sais déjà comment continuer la mascarade de l’anonymat que je joue depuis le début de la partie. Quelques secondes après, une explosion retentit depuis le port. Une fumée noire et épaisse s’en échappe et de l’agitation presque palpable se fait sentir. Calmement, je me redresse. Ma posture est droite et fier. J’arrange rapidement mes cheveux en bataille faisant disparaitre la moue enfantine et émerveillée qu’avait pu voir le natif de Grand Line pour laisser place à la partie la plus perfide et manipulatrice de mon être. Mes yeux sont pleins d’aplomb, je ne vacille pas et ma voix se fait plus grave, sérieuse gardant tout de même cette pointe de malice.
« A votre place je n’irais pas au port maintenant. Centes risquerait de ne pas être content si quelque chose arrivait à ses deux nouvelles recrues. Qu’en penses-tu Asilov. »
Grace à cette unique phrase, je rompt l’image du funambule qui était présent par hasard pour la remplacer par celle d’une personne autrement plus importante. Mes propos ne peuvent que les attirer et la mise en scène de mon amie était parfaitement exécutée. Je n’en dit pas trop, il vaut mieux garder une part d’ombre pour qu’un stratagème fonctionne. Trop de détails augmenterais simplement les chances d’une incohérence qui me trahirait. Avec les agissement récent des Décimas, il est probable que Asilov soit réticent à contacter directement le patron de l’organisation pour lui demander confirmation de mon identité. Je m’avance lentement dans leur direction alors que Nils se prépare déjà à les combattre touchant à une stratégie bien moins fine que la mienne mais qui peut tout de même m’être utile. Le but premier est de les empêcher de partir, si j’arrive à les convaincre que je ne suis pas de la marine, c’est déjà un bon point. Je ne dois pas pousser cela trop loin non plus, si je fait tout pour avoir leur confiance, je pourrais obtenir l’effet inverse et les faire se douter de quelque chose. Pour l’heure, je vais continuer de jouer la carte du mystérieux inconnu qui tente étrangement de les aider.
« Quand à vous, il me semble que vous manquez de jugeote. Quel preuve avez vous que cet homme est bien l’envoyé des Décimas ? Enfin bref, passons. Si vous ne voulez pas finir en morceau, dépêchez vous, le gouvernement arrive. Si j’étais vous, je m’occuperais du croulant avant de trouver un autre moyen de quitter l’île. Un seul marine vaut mieux qu’une troupe entière. »
C’est la que le vieux va m’être utile. Apparemment, il ne m’a réellement pas reconnu ce qui est en plus car le meilleur menteur est celui qui ignore qu’il ment. Dans un soupire faussement blazé, je laisse échapper une phrase l’air de rien qui est pourtant minutieusement calculée pour leur faire croire encore un peu plus en ma bonne fois.
« Vous seriez déjà mort sans moi. Ne pensez pas que je vous aide gratuitement. J’ai simplement plus à gagner si vous restez en vie. »
Je n’ai aucune idée de ce qui peut bien leur passer par la tête. Il ne me connaissent pas mais peut être m’apprennent-ils à un nom. Je jouais tout sur l’effet de surprise, leur incompréhension ferra ma force et l’explosion au port est la base de mon mensonge. Je ne pense pas avoir laissé échapper de détail qui me trahisse mais je n’ai pas affaire à n’importe qui, je dois continuer de rester méfiant. La véritable question est de savoir si oui ou non je mens… même moi je ne suis pas certains d’en connaitre la réponse. J’ai beau faire partie de la marine, je ne suis pas ce qu’on peut appeler un soldat modèle. Inconsciemment, je tente de me convaincre de ce que je leur raconte. Plus j’y crois et plus eux y croiront aussi.
Il me reste cependant une chose à faire. Je vire brusquement de direction et m’approche du jeune homme qui pensait probablement être resté incognito. De toute ma hauteur, je m’avance dans sa direction laissant claquer chacun de mes pas à mesure que j’approche. Je réprime un sourire carnassier à mesure que mon rôle se peaufine. Mon combat est psychologique et mon avantage certains. Chaque pion prend place comme je l’ai prévu et je saurais bientôt comment la suite se déroulera. Je passe doucement à côté du jeune homme dont je ne connais pas encore les intentions première et lui murmure quelques mots que seul lui peut entendre sans pour autant m’arrêter dans ma marche.
« Evite de te trouver sur mon chemin, sinon je te tue. »
Sans même le regarder directement, les mains dans les poches je continue d’avancer pour le dépasser et me retrouver dot à dot avec lui. Je suis faussement décontracté, en réalité tout mes sens sont en alerte, je suis attentif à chaque détail qui pourrait m’être utile pour améliorer le début d’illusion que je met en place. J’excelle dans cet art et je prend un malin plaisir à me jouer des personnes qui m’entour tel un marionnettiste. Sa réaction m’en apprendra beaucoup sur qui il est réellement. Mais, après tout, qui se méfierais d’un jeune artiste de rue de la ville la plus enfuie de tout South Blue ?
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Logan Seyfried
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Dim 29 Nov - 16:21
De plus en plus, l'espoir de recruter les deux jeunes cheveux rouges s'envolait par l'arrivée du bouc humain dans leur duo soudé. Kibachiyo avait voulu les protéger, les recruter, mais malgré ses efforts pour s'adapter aux envies de ses potentiels clients, ceux-ci avaient décliné purement et simplement. Non seulement décliné, mais avaient voulu suivre un homme-bouc au lieu d'humains ordinaires même pas à la mine patibulaire, juste normaux. Il devenait évident qu'ils n'en avaient rien à faire d'eux trois, si bien que le vent soufflait particulièrement fort sur ces individus aujourd'hui. Il fallait croire que le duo avait reçu une claire description de l'envoyé de Centes, sa "méthode de recrutement" était clairement supérieure à celle du révolutionnaire.
Mais ce n'était pas forcément la fin de la mission, et Kibachiyo le savait. Plus le temps passait et plus il sentait qu'il allait devoir commettre l'irréparable pour les besoins de la révolution. Après tout, si lui n'était pas capable de les recruter ni de les protéger, vu l'arrivée d'un récent garde du corps, il n'avait plus aucune raison d'essayer. Cependant sa mission n'était probablement pas de les recruter, mais bien de s'immiscer dans leur groupe afin de les convaincre de s'éloigner de Centes avant d'arriver à destination. Il détestait devoir l'admettre, mais il avait échoué, le duo devenu trio se dirigeait vers le port afin de quitter les lieux et rejoindre l'individu. Mais alors que le jeune rouquin empoignait discrètement le manche de sa hallebarde, le vieillard pas encore rassasié d'être snobbé à chaque fois se mit carrément mis en-travers de leur chemin pour les empêcher de passer. Applaudissant mentalement cette détermination inversement proportionnelle à la fraîcheur de son corps, Kibachiyo se détachait de sa position appuyée pour lui aussi se diriger vers le trio. C'est alors que le borgne lui adressa un avertissement censé faire douter le révolutionnaire.
-Si il accepte de suivre un homme-bête des plus louches, c'est que les deux roux attendaient quelqu'un de précis, j'avais aucune chance face à un corps de bouc reconnaissable à des kilomètres. Mais je ne fuirai pas. Pas avant d'avoir mené à bien ma mission. De nombreux soldats meurent dans une bataille, j'ai l'habitude de donner ma vie pour la protection de quelque chose, et là c'est le peuple que je dois protéger...
Une certaine ambiance tendue s'était installée entre tout le monde, alors que le vieux sénile faisait de son mieux pour retenir vaillamment le groupe et que le borgne mettait en garde contre l'arrivée du gouvernement d'ici peu. Le fait que Kibachiyo soit évidemment une figure inconnue dans la révolution lui donnait un avantage en cas de descente d'agents du gouvernement, il ne se ferait même pas arrêter. Il lui suffirait de prétendre être un simple marin avec une hallebarde pour se protéger que personne ne pourrait l'emmener avec lui pour l'interroger. Le borgne s'approcha de lui, sans doute pour formuler une autre menace, pensant que le révolutionnaire allait prendre ça au sérieux. Après tout il fallait qu'il prenne l'habitude d'être constamment en danger face à la marine et au gouvernement. Il était bien protecteur d'un autel sacré sur son île natale, alors il avait déjà l'habitude des menaces et du défi, protéger le monde ne devrait pas changer beaucoup plus. En entendant la menace, le jeune homme ne put retenir un petit rire d'amusement discret en souriant les yeux fermés.
-J'imagine que si je peux pas les emmener avec moi, il va falloir que j'empêche quiconque de le faire. Toi et ton copain le vieux marine à un jour de la retraite vous voulez peut-être l'emmener pour l'interroger, mais en ce qui me concerne je n'aurai réussi ma mission que si je rapporte leur dépouille morte et bien morte. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider au contraire...
Sur ces mots, Kibachiyo remit une main au-dessus de sa tête à la base de sa lame de hallebarde afin de le dégainer lentement et d'enrouler son bras autour du mieux possible. Il était clair que tous trois avaient désormais le même but, empêcher le trio d'atteindre les décimas, plus particulièrement Centes. Le jeune homme avait réellement l'intention de les aider, mais il n'était pas du tout question qu'il les mette aux fers. Si les tuer pouvait grandement aider la révolution, alors il n'avait pas peur de se sacrifier pour ça, même si bien sûr il ne serait pas aussi satisfait que si il avait vraiment permis à la révolution de renverser le gouvernement. C'était le rôle d'un protecteur de donner sa vie pour la préservation, même si sa mort signifierait un bastion en moins. Et puis le fait qu'il ne soit pas très expérimenté lui ajoutait une certaine dose de défi, prouver que même lui était capable de donner un coup de pouce conséquent à la révolution. Ainsi le jeune homme se dirigea lentement vers le trio déjà arrêté dans sa course par le vieillard afin qu'à trois ils créent un triangle autour d'eux afin qu'ils n'aillent nulle part.
-J'aime pas trop qu'on me fasse passer pour un idiot, en tant que citoyen ordinaire j'aimerais bien retrouver ma dignité.
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Dim 29 Nov - 21:54
Loreai Shella et Loreai Cello.
Une explosion et quelques discours plus ou moins déterminés plus tard, les deux jeunes anciens marines et leur compagnon de voyage se retrouvaient plantés face au vieillard bien trop persistant pour quelqu'un de son âge. Si l'artiste de rue, énigmatique au possible, avait l'air d'être de leur côté et leur conseillait globalement de faire attention à eux, le vieil homme, quant à lui, leur était clairement hostiles... Et comme le conseillait le rouquin, ils risquaient de devoir s'en débarrasser avant de progresser davantage. Malheureusement, l'explosion au port ne rassurait aucun des membres du trio : il était tout-à-fait envisageable que le Gouvernement Mondial n'ait enfin envoyé quelques véritables menaces pour leur nuire et si tel était le cas, ils risquaient d'avoir du mal à s'enfuir... Surtout si leurs hypothétiques embarcations étaient détruites les unes après les autres. Du coup, pour les deux Loreai, la situation était particulièrement tendue : eux qui pensaient avoir enfin l'occasion de rencontrer Centes et de survivre à leur trahison se trouvaient confronter à un ultime défi, qui pourrait bien être le dernier de toute une existence... En bref, une course contre la montre, qui les opposait clairement à ces rapaces de prétendus justiciers. S'ils se sentaient capables de combattre, étant en pleine forme depuis quelques jours, ils pouvaient d'ores et déjà craindre le pire, ainsi que l'envoi de troupes d'élites pour régler leur compte... Par le passé, ils n'étaient guère plus que deux commandants et même s'ils jouissaient tout deux d'une capacité quelque peu particulière et efficace, ils n'étaient pas certain de pouvoir tenir tête à une véritable pointure. Restait à savoir si l'homme cornu qui se trouvait à leurs côtés était suffisamment solide pour cela, ou s'il n'avait de puissant que son apparence. Ils allaient toutefois rapidement avoir l'air de s'en rendre compte car s'ils ne prêtèrent aucune attention à Kibachiyo, absorbés par le vieil homme et son attitude véritablement grotesque, le champion des Decimas ne comptait pas se laisser embourbé dans une situation dont il ne contrôlait rien.
Asilov.
Ce fut avec la détermination donc certaine de libérer le passage que le cornu poussa un profond soupir et s'avança en direction de Nils, ôtant les tissus qui recouvraient son torse saillant pour dévoiler des pectoraux et des abdominaux d'une dimension pharaonique. Il fit craquer les jointures de ses mains puis les os de son cou avant de grommeler quelques paroles, qui faisaient plus ou moins écho à ce que Logan avait pu dire auparavant :
-Cogner sur un vieux... Ouais, c'est sécuritaire, mais c'est pas éthique...
Pour autant, Asilov ne pouvait pas s'empêcher de jeter quelques regards interloqués en direction du funambule à chaque occasion : il ne comprenait pas vraiment qui était ce type et s'il semblait étrangement être de leur côté, pour une raison ou pour une autre, il semblait en connaître beaucoup trop à leur sujet pour que cela ne soit de bonne augure. Le fait qu'il ne panique pas simplement à l'évocation du nom de Centes montrait qu'il se détachait purement du reste de la plèbe civile, dont il ne faisait donc pas partie. Mais bien plus inquiétant encore... L'homme-bête n'avait pas à un seul instant prononcé le nom de Centes lui-même ! Autrement dit, Logan semblait être un artiste de rue réellement trop bien renseigné pour être aussi anonyme qu'il ne prétendait l'être. Alors quoi ? Un simple pirate ou hors-la-loi n'aurait certainement pas su se procurer de telles informations. Si le dossier avait fuité du côté des gouvernementaux, il n'avait pas pu tomber ailleurs que dans les escarcelles des plus puissants opposants à la tyrannie de la marine : restaient donc les thèses de la marine, des Yonkous, ou éventuellement de la Guide des Marchands, très présente et active sur South Blue. Pourtant, aucun de ces groupuscules n'était de leur côté... la seule et unique possibilité qui sautait ainsi aux yeux du Decima et qui excluaient la possibilité d'un autre agent du Gouvernement Mondial était une appartenance directe audit groupe des Decimas... Pourtant, personne ne lui avait annoncé qu'il recevrait de l'aide ! Peut-être ce rouquin était-il devenu au dernier moment son binôme ? Ils auraient tout de même pu tenter de le contacter pour lui glisser quelques infos à son sujet... Sauf s'ils voulaient qu'il l'ignore, pour une raison ou pour une autre. Non définitivement, cet artiste de rue était bien, bien trop énigmatique.
Cela n'empêcha toutefois pas Asilov de braquer à nouveau son regard en direction du vieillard, alors qu'il se trouvait encore à une demie-douzaine de mètres de lui. Il marqua alors l'arrêt durant quelques secondes avant de plier ses genoux lentement, se retrouvant accroupi... Puis il tendit ses jambes avec violence, se propulsant dans les cieux en éclatant au passage quelques dalles sur lesquelles il avait pris appui. Il tendit son poing en arrière et menaça de fracasser le crâne du vieillard une fois à portée, lui envoyant un regard animal et bestial annonçant qu'il n'allait pas se retenir....
Asilov est lvl 20. En gros, les deux Loreai sont un peu paumés. Asilov prend les devants, mais se méfie clairement de Logan : tu peux le comprendre en voyant les regards qu'il te jette. Ensuite, Asilov bondit, et menace de frapper Nils en plein visage d'un puissant coup de poing. Si ça fonctionne, ça risque de faire bien plus mal que le coup de pied de Shella !
Seiryuu > Fais attention, tu ne peux pas savoir que Logan est du côté du gouvernement, il semble même à première vue plutôt être du côté de Centes ! Du coup, j'ai pas vraiment réagi, en expliquant que les Loreai sont tournés en direction de Nils et ne te prêtent pas attention. Autrement dit, il te sera possible de continuer à avancer, de te raviser... Au tour prochain ^^
Ordre de passage : Nils - Logan - Seiryuu Vous avez 72h chacun. Peuvent s'y ajouter de manière exceptionnelle 24 autres heures à condition de poster dans le topic des groupes de l'event au préalable.
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Nils Gratz
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Mer 2 Déc - 20:49
Leçon d'éducation, partie I
Il avait quand même fallu jouer des pieds et des mains pour qu’on daigne enfin prendre le papy au sérieux ! Enfin au sérieux… disons qu’on le considérait tout de même comme étant présent et c’était déjà un bon début. Le groupe s’était enfin arrêté et bien que l’homme cornu ne sembla pas plus considérer que ça le pauvre Nils, il entama tout de même les festivités avec un bond à faire pâlir le grand gaillard qu’il était.
Sans hésiter une seconde, le vieillard fit un pas en arrière quand il vit l’autre s’approcher plus que dangereusement. Il avait eu la chance de pouvoir rencontrer un individu maitrisant quelques pouvoirs de rokushiki et il était maintenant temps de mettre à profit cet art nouvellement appris… encore eut-il fallu que ce qu’il ait vu corresponde véritablement à cet art mais ça, l’ancêtre n’en avait aucunement conscience. Reculant assez rapidement cependant, il se mit à vociférer en direction de son nouvel opposant tout en se tordant dans tous les sens.
KAMI-E !!
Nils bascula en arrière, un peu comme s’il s’apprêtait à entrer dans un concours de Limbo et tandis que son dos se mit à parler pour lui avec un « crac » sonore, il perdit l’équilibre. Cherchant désespérément à se rattraper, il reculait maintenant de quelques mètres tel un funambule un peu saoul. Malheureusement, bien que son action ait démarré au moment où l’homme bête s’élançait, le pépé ne parvint pas à esquiver totalement le coup. Frôlé, la virulence de l’attaque et l’onde de choc d’une telle force eut le don de projeter l’ancêtre plus loin et l’impact avec le sol fut des plus rudes… suffisamment rude pour remettre les idées et le dos de Nils en place. Comme quoi, c’était un mal pour un bien !
Écorché, à la fois dans son amour propre mais également au niveau du bras gauche qui était le plus prêt de l’impact, il se releva tant bien que mal. Saisir sa faux à deux mains paraissait dès lors plus compliqué qu’il n’y paraissait mais il ne pouvait pas abandonner sa petite fille comme ça. Il était donc temps d’apprendre à son adversaire comment on éduquait un enfant ! Après tout, l’autre rouquin était toujours aussi insupportable dans l’esprit de Nils.
Leçon numéro une : faut savoir faire preuve de souplesse comme tu peux le voir ! Bon, en vrai, il avait surtout eu beaucoup de chance sur ce coup… mais soit ! Nils chargea dès lors son opposant avec une rage que peu lui connaissaient. Saisissant sa faux à deux mains en laissant s’échapper une grimace à cause de son bras gauche, il chargea son ennemi bloquant son corps une fois à portée pour asséner un coup de fauche horizontal digne des plus grands paysans. Le coup porté serait rapide mais surtout fort, un geste répété de nombreuses années dans les champs qu’il avait pour habitude de cultiver, la seule différence était qu’il visait au niveau du ventre… ce qui obligea l’ancêtre à lever quelque peu son arme.
Leçon numéro deux : faut pas pousser pépé dans l’cagibi !
Résumé:
Nils évite le coup de justesse mais pas suffisamment pour ne pas être touché. C'est surtout le fait qu'il s'agite dans tous les sens qui lui impacte le bras gauche et le font s'écraser lourdement plus loin.
Le coup porté est horizontal au niveau du torse, il est relativement fort dans la mesure où c'est son outil de travail. Un geste vif et puissant en soi... juste qu'il est un peu diminué avec le coup qu'il vient de subir.
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Signature réalisée par Komatsu
Nils Gratz
Logan Seyfried
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Sam 5 Déc - 14:33
Mystère sur identité.
Je réprime un sourire conquérant à mesure que mon plan se met en action sans chamboulement. Déjà certains civils ayant remarqué l’explosion du port commencent à s’agiter dans tous les sens tentant probablement de fuir un ennemi invisible et inexistant. Cette masse d’être humain ajoute un côté dramatique à la scène qui est pourtant déjà relativement stressante. Comme prévu, le fait d’être le premier à évoquer le nom de Centes me place en position avantageuse. Asilov m’observe fréquemment le visage interrogateur. Il sait maintenant que je ne suis pas un simple civil. Je soutient son regard avec un étrange mélange d’aplomb et de compassion, maintenant que j’ai réussi à les intriguer, je dois leur inspirer confiance. Je ne suis probablement pas le plus fort mais certainement le plus malin jusqu’à présent. Mes prochaines actions seront déterminante de la suite des évènements.
Alors que le combat prend place entre Asilov et Nils je m’écarte de quelques pas pour m’éloigner de l’agitation tout en les gardant à vue pour ne pas perdre le contrôle de la situation. Il ne semble pas être une de ces brutes massacrant femmes et enfants sans distinction. Bien qu’il s’en prend tout de même au vieux, il exprime cependant son mécontentement face à l’âge de sa cible et quand à Nils, il montre une façon de combattre bien à lui usant de lumbago ou autres sénilité pour éviter les coups… intéressant comme stratégie. Quoi qu’il en soit, je m’approche des deux roux qui restent mes cibles de bases. Je n’ai pas d’arme et aucun sentiment hostile ne transparait à leur égard. Toujours méfiant mais sans le laisser transparaitre, je m’approche des deux Loreia. Une fois à leur hauteur, je les observe plongeant un regard étrangement froid sur eux, autrement plus sérieux que précédemment. Chacun d’entre eux se demande qui je peux bien être et il me faut entretenir ce mystère.
« Détendez vous, tout se passera bien. Les marines sont encore loin et nous serons partit bien avant leurs arrivées… quitter le gouvernement n’est jamais chose facile. »
Sia est surement déjà en place pour le prochain piège, je dois simplement lui laisser le temps de le mettre en place. Cela m’offre donc quelques minutes pour mettre au point ma stratégie. Quand à Nils, il est la parfaite distraction pour Asilov qui est celui qui en sait le plus sur les décimas et donc le plus à même de me percer à jour. Je plonge donc mon regard dont la moitié est toujours caché d’un bandeau droit dans leurs yeux. Ma langue ne cesse d’effleurer les anneaux passés dans ma lèvre inférieur gauche à mesure que je fais monter la tension de manière subjective. Alors que le combat fait toujours rage, je me décide finalement à rompre le silence transformant mon visage froid en un sourire presque accueillant et bienveillant.
« Pourquoi voulez vous rejoindre Centes ? »
Ils ne savent pas qui je suis et les chances qu’ils m’attaquent directement sans se renseigner davantage sont plutôt mince. Ces simples mots sont d’une importance capitale. Je ne suis pas et ne serais jamais un bon petit soldat qui obéit aux ordres sans poser de question. Le gouvernement a beaucoup à se reprocher lui aussi et j’en suis parfaitement conscient, c’est pourquoi, avant d’éliminer ceux qui le quittent, je tiens à me renseigner sur mes cibles, sur leurs intentions ainsi que sur les raisons de leurs agissements.
Une personne reste cependant un mystère pour moi, à savoir le jeune garçon que j’ai menacé un peu plus tôt.
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Logan Seyfried
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Dim 6 Déc - 16:25
Toujours en joue avec sa hallebarde des plus originales et singulières, Kibachiyo observait la situation attentivement. Il ne connaissait aucune de ces personnes, mais il semblerait que la plupart soient des ennemis, notamment le vieillard qui les menaçait directement et qui semblait être de la marine vu son ton autoritaire à faire pâlir les marguerites. Il y avait aussi les deux roux qui voulaient rejoindre les décimas et qui par conséquent s'avéraient problématiques pour la révolution, d'une manière ou d'une autre. Maintenant qu'ils avaient définitivement décliné son offre, quelle qu'elle soit, il était clair qu'il valait mieux qu'ils meurent pour le bien de la révolution et du monde. De ce fait il ne pouvait décemment pas les laisser repartir avec les décimas, ce serait beaucoup trop dangereux. Cependant au sujet du jeune borgne, il ne savait vraiment rien, sans doute faisait-il exprès de rester vague à souhait comme Kibachiyo sans même montrer dans quel camp il était. Il l'avait mis dans le même panier que le vieillard par défaut, vu que le trio représentait les décimas, le vieillard la marine, et lui la révolution. Après tout, il n'avait pas entendu qu'il allait avoir un coéquipier, et le trio était sur le point de partir sans lui, donc par élimination il ne restait plus que la marine. Mais vu qu'il était en train de se ranger de leur côté, peut-être qu'en réalité ce n'était qu'un civil comme les autres qui avait envie d'aider un groupe de personnes obscur pour on-ne-sait quel but.
Pendant que la tension montait, le bouc et l'ancêtre se battaient plus qu'un peu, et le combat semblait curieusement aller dans les deux sens malgré l'âge du patriarche. Pendant ce temps le borgne qui semblait vouloir leur fuite bien plus que leur mort ou leur capture, contrairement à ce que Kibachiyo pensait au début de lui. Cependant il n'avait pas sa langue dans sa poche, il leur demandait même la raison de leur voyage vers Centes, nul doute qu'il était mis au parfum. Néanmoins il n'en restait pas moins trop curieux envers le groupe, c'était presque louche. Si il était simplement un complice, il n'avait surtout pas besoin de leur faire dévoiler ces informations cruciales devant l'entièreté des camps de ce monde, à savoir les rebelles, les neutres et les gentils. Une chose de plus qui le poussait à le prendre pour un faux allié, même si il ne pouvait pas vraiment le lier à la marine à proprement parler. Après tout, il ne lançait aucun regard à son partenaire vieillard, contrairement aux deux rouquins qu'il considérait presque déjà comme des comparses. Il eut d'ailleurs bien envie de tester sa couverture, quelle qu'elle soit, histoire de voir si c'était bien celui qu'il pensait.
-Tiens, l'interrogatoire a commencé ? Ce serait quand même un minimum de connaître leurs intentions pour vouloir les rejoindre, et si on connait le nom de Centes. En ce qui concerne la marine, j'en fais mon affaire, mais pour toi je doute que ce soit aussi simple, si tu décides de te mettre en-travers de ma hallebarde.
Nul doute que Kibachiyo était on-ne-peut-plus sérieux dans sa dernière phrase, bien qu'il ait eu envie de plaisanter un peu au début. Après tout comme il l'avait dit lui-même, si il le gênait, il n'aurait pas d'autre choix que d'engager le combat et de le tuer. C'était aussi valable pour le borgne, Kibachiyo avait beau avoir rejoint récemment la révolution, il avait déjà une bonne expérience de combattant avant cet événement. Surtout que son Zoan lui procurait force et régénération de membres dont il avait besoin. Même si ils ne repousseraient pas aussi vite que des dents de requins, le fait de se battre avec une seul main lui était déjà familier, il n'avait pas peur d'y laisser des plumes. Surtout si cela concernait l'avenir de la révolution, il ferait tout pour empêcher le trio (ou quatuor) de rejoindre Centes et les décimas, au péril de sa vie si il le fallait.
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Mar 8 Déc - 21:02
Asilov.
Ce combat s'annonçait encore plus chiant qu'il n'y paraissait au premier abord ! Lui qui n'avait pas particulièrement envie de s'acharner sur un ancêtre, fut-il membre du Gouvernement Mondial, se rendit bien rapidement compte que les choses n'allaient pas être aussi simples qu'il ne l'espérait : le vieil homme prit en effet le parti de se courber violemment en arrière pour tenter une esquive, mouvement certes totalement ridicule mais qui eut au moins le mérite d'empêcher au marine une blessure sévère d'entrée de jeu. Tout en retombant agilement sur le sol, Asilov posa son regard ennuyé sur son opposant qui valdingua sur quelques mètres avant de se ressaisir, prêt à user de son arme pour venir à bout du Decima. Une faux... Ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait croiser à tous les coins de rues, pour le coup. Pour autant, l'homme-cornu ne semblait pas impressionné : tout au contraire, même. Il avait l'habitude de tenir tête à des épéistes et à tout genre, plus largement, d'arme blanche. Au final, cela n'avait pas grande différence avec une lance ou un naginata : le principal atout était l'allonge, à cela près que les coups d'estoc n'étaient pas vraiment envisageables... Ce qui facilitait son travail. En effet, lorsque le vieillard prit à son tour l'affrontement en main et s'élança dans sa direction pour le trancher au niveau du ventre, le Decima eut une réaction pour le moins surprenante : il se pencha brutalement en avant et bloqua la faux d'un coup de cornes avant de profiter de l'occasion pour se mettre de profil tout en dégageant l'arme adverse. Une fois de profil, le chemin était tout trouvé... Son poing fendit les cieux en direction du torse du vieillard, direct et vif :
-S'il te plaît, va jouer ailleurs...
Loreai Shella et Loreai Cello.
Ce rouquin, c'était qui, au juste ? Cette question, les deux frères et sœurs se la posèrent approximativement au même moment tout en dévisageant l'intrus lorsqu'il prit la parole à leur égard, tentant vraisemblablement de les rassurer d'une manière ou d'une autre. Pourtant, Cello ne fit que se raidir davantage suite aux dires de ce jeune funambule définitivement hors du commun : que pouvait-il bien savoir de la difficile tâche qu'était une désertion ? Un civil comme lui ne connaissait rien au Gouvernement Mondial et à leurs divers serments... Il se contentait probablement de vivre en prenant le parti de laisser d'autres défendre ses droits. A moins qu'il ne s'agisse, évidemment, d'un membre d'une autre faction... Pourtant, le jeune Loreai avait comme la ferme impression que ça n'était pas le cas : il ne semblait pas faire partie des Decimas, puisque l'homme-cornu ne l'avait apparemment pas reconnu, et toutes les autres factions n'étaient probablement pas assez organisées, réactives ou quoique ce soit d'autre pour prendre le problème à bras le cœur. Toutes, sauf une, hypothétiquement : la Révolution. Pour autant, imaginer que les ruines de l'armée d'Arias tenteraient le tout pour le tout pour mettre deux ex-commandants de leur côté ne l'enchantait guère, tout simplement car l'âge de ces rébellions n'était plus. Avec la fin de leur principal leader, tout leur crédibilité avait volé en éclat, aussi brutalement que leur unité n'avait pu partir en fumée. De facto, les rejoindre n'était pas d'actualité, pour les deux anciens marines : Centes était la seule alternative possible, si son point de vue était aussi noble que ses sbires ne le laissaient paraître. Ainsi, lorsque le rouquin leur apporta cette question sans détour, le frère de Shella ne put s'empêcher de sourire avec un air narquois :
-Et qu'est-ce que ça pourrait te changer, notre point de vue ? Et t'es qui, au juste ? Je te trouve vraiment trop entreprenant, pour un artiste de rue...
La demoiselle, quant à elle, demeurait discrète. Pas aussi sceptique que son frère, elle n'était pas convaincue que se méfier de tous les badauds leur rendrait service, même si elle devait admettre que l'audace de ce borgne avait de quoi déranger. Quoi qu'il en fut, un troisième intervenant armé d'une hallebarde semblait déterminé à jeter son grain de sel dans l'affaire, notamment à l'intention du rouquin borgne. Les deux anciens commandants demeurèrent calmes et stoïques en apparence, mais étaient en vérité réellement tendus : au moindre geste brutal que la part de l'un ou de l'autre de leurs apparents interlocuteurs, ils étaient prêts à réagir.
Asilov est lvl 20. Asilov repousse la faux d'un coup de cornes et tente un coup de poing en visant le torse !
A côté, la conversation continue entre Logan, Seiryuu et les deux Loreai (qui se méfient clairement de vous, surtout Cello !).
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