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[Present ] [SOLO] Perte de temps et d'énergie ?
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Shiki M. Eiki
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Feuille de personnage
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Investigations
Il m’avait fallut un peu de temps pour me remettre de mes blessures. La bataille de Bulgemore avait été vraiment épuisante tant physiquement que mentalement. Mais au final, ce n’est pas plus mal, car elle m’aura ouvert les yeux sur certaines de mes faiblesses que je devrais combler et compenser via un entraînement strict et régulier. Cependant, je devais aussi prendre en compte ceci désormais : je ne suis plus seul. Avec la venue d’Alibaba à mes côtés et le fait que j’ai rejoins l’Inquisition, ma vie était clairement chamboulée et encore, l’anonymat qui planait au dessus de mon nom ne saurait se retirer tôt ou tard, car en soit, ayant rejoins l’Inquisition, cela fait de moi un complice d’Erwin Dog non ? Bref... Loin d’imaginer la logique du Gouvernement à ce sujet et ceci n’étant pas la question la plus importante, je me concentrais sur mes objectifs.

Pour l’heure, je me devais de gagner en force avant de servir à 100% Erwin. Les champs de bataille seraient nombreux à l’avenir et je me devais d’être prêt pour épauler ses différents alliés. Ni lui ni moi ne pouvions nous permettre de faire preuve de faiblesse. Que penseraient nos collègues ? Nos proches ou autres ? S’il était leader et s’imposait de protéger ses amis, moi, je faisais de même par respect pour eux, par amour et ça, ça ne changerais sans doute jamais. Mais en attendant donc d’arriver à cet instant où mes lames pourraient trancher fièrement les lignes ennemies pour offrir la liberté et la paix à ce monde, je me contentais de trouver ma voie et la suivre fidèlement.

C’est donc après une entrevue avec le Dog que j’avais pris à ma charge une mission bien particulière. Visiblement, nous pourrions gagner le soutient d’une alliée de taille qu’à une certaine condition et celle-ci collait un peu à mes compétences et mes moeurs. En effet, il s’agissait de retrouver une personne, ou au moins avoir des informations officielles et vérifiées pour tenir au courant la mère qui devait sans doute se faire beaucoup d’inquiétude pour sa fille. Une histoire de famille quoi et pourtant alors que j’aurais pu simplement ignorer cela, mon empathie m’empêchait de me défiler. Si je pouvais aider cette mère à retrouver sa fille, alors c’est donc avec joie que je me lançais dans ce nouveau périple.
Avant de partir de mon côté avec Alibaba, j’avais donc vu une certaine personne dans le but de la prévenir et non disparaitre comme ça. Son nom : Komari. Cette femme-poisson que j’avais retrouvé lors de l’assaut de Bulgemore et avec qui je me suis battu. Depuis cette bataille, un certain lien commençait à se former et pour cause, elle et moi avions souffert dans nos vies et je voulais absolument porter mon aide à celle-ci. Ayant comprit le message, elle m’avait laisser faire un premier pas vers elle pour voir où tout ça pourrais nous mener. Attendait-elle quelque chose de moi ? J’avais beau être bon épéiste en soit, en revanche tout ce qui est relations humaines et principalement le rapport hommes-femmes n’importe qui pourrais le dire : je suis nul. Bref, c’est après des “ au revoir “ timides tant de mon côté que du sien que je prenais la mer avec Alibaba pour nous diriger vers Berk Town. D’après les informations de la haute révolution, c’est là que la demoiselle s’était faite fait voir avant.

“ ... Alors ? Tu lui a dis ? “
“ Hm ? Quoi donc ? “
“ Je sais pas moi hmmm... Que tu l’aimais ? L’inviter à manger quelque part ? Oh ! Que dirais tu de l’inviter à nager ? Une femme-poisson, ça devrais aimer non ? “

M’empourprant immédiatement, je mis aussitôt fin à la conversation sachant très bien où elle voulait en venir. Une fois de plus, elle insinuait des choses que je ne pourrais ni nier, ni affirmer pour autant. Mais je ne voulais pas vraiment m’attarder sur le sujet, n’ayant guère le temps d’y penser. En effet, quand bien même le fait de penser à cette personne m’apaisait, si je m’attardais de trop sur ce sujet, je revoyais toujours cette image de la Vice-Amirale qui tenait dans la paume de sa main la nuque de mon amie, prête à la tuer si je n’avais pas intervenu. Cette vision me hantait et je le cachais à Alibaba. Ces images me revenaient parfois tel des cauchemars qui me faisaient miroiter clairement une chose : je n’avais pas été assez fort.
Allant donc m’installer vers un coin du navire, je laissais la miss s’amuser de ma façon de “ bouder “. Encore une fois, elle affirmait que ma façon de m’isoler était une façon d’affirmer ses doutes, mais je ne répondais pas n’ayant rien à dire à ça. Qu’elle pense ce qu’elle veut, ce ne sont pas mes légères rougeurs qui allaient lui donner raison, si ? Je m’enfermais dans ma bulle, passant de quoi aiguiser mes lames sans jamais me tailler au passage. Mes lames se devaient d’être aiguisées, mais je ne devais pas oublier une chose évidente chez nous les épéistes, la lame pourra être tranchante comme jamais, si l’esprit du bretteur est émoussé, les lames seront d’aucune utilité. Je devais travailler mon physique mais aussi et surtout mon esprit. Via un coeur pur, nul doute que même le ciel, les montagnes et la mer ne pourraient retenir ma personne. Aussi utopique cela soit-il, je vins à me saisir d’une de mes lames et l’élever dans le ciel. On pourrais croire que j’observais s’il y avait une imperfection dans le métal, mais la réalité était ainsi : je jurais que rien ne pourrais résister à mes sabres. Je serais celui qui tranche l’espace, peu importe la matière.

Rabaissant ma lame, je vins à regarder l’océan qui se montrait plutôt clément en ce doux jour. Pendant un moment, j’avais envie de simplement tendre la main et laisser la surface de l’eau caresser ma peau, voir même simplement me baigner. Fermant les yeux, je m’adossais en douceur contre le bord du navire pour alors laisser la brise marine caresser mon visage. Pendant quelques secondes, on pourrais croire que je m’abandonne totalement et dans cet état qui pourrais me croire comme étant un révolutionnaire ayant soif de changement ? Aux yeux d’Alibaba, j’étais bien quelqu’un qui se détendait à ses heures. Sans doute le fruit de nombreuses méditations ?

Ce n’est que bien plus tard qu’une personne hurlait comme quoi des terres se faisaient voir au loin. Ainsi donc, voilà Berk Town à l’horizon ? Observant le ciel sombre couvrir cette zone de quasi-ténèbres autant le dire, j’eus immédiatement comme un mauvais pressentiment, mais trop tard pour reculer. Tandis que je me réveillais totalement, je vins à soupirer de soulagement en voyant que le voyage est passer plus vite que prévu. Mais désormais, il allait falloir s’organiser.

“ D’ici une heure nous allons accoster sur la première île. “

“ Il va falloir se faire discret je préfère te l’annoncer. “
“ Hm ? Pourquoi donc ? “
“ Il y a des marines. Et quand bien même tu n’as aucune prime et moi non plus en théorie, il ne faudra pas faire de trop gros faux pas. D’ailleurs, c’est pour ça que j’ai demander à ce que le navire arrive discrètement... “

Cherchant à comprendre, celle-ci me fit un topo rapide sur les différentes forces présentes sur l’île et les têtes d’affiche qui sont du genre à faire parler d’elles. Cependant, il n’y avait pas que les marines de présents, mais aussi un groupe de révolutionnaires qui se cachent dans le but de frapper quand le moment sera venu. Cette donnée était à prendre en compte dans nos futurs recherches selon comment les choses allaient tourner. En effet, notre enquête risquait d’être difficile et pour cause, nous avions comme base un simple nom, une position présumée et une fiche de wanted pour nous donner une idée du visage de cette personne. Pas plus, pas moins. Autant le dire, nous n’avions quasiment rien pour mener l’enquête. Mais il en allait du bien de la révolution que de mener à bien cette mission.

Réfléchissant à une méthode à appliquer pour retrouver cette personne ou grappiller des informations, nous arrivions sur une des cinq îles. Nous avions choisis une île supposée neutre où les marines font très peu de tours, outre quand le fameux Colonel Entête vient rendre visite au maire. Débarquant tranquillement, je vins à doucement me retourner vers mon alliée.

“ Rappel moi pourquoi on a fais ce détour ? “

“ ... Disons que certains marines font les cons. Un capitaine pour être précis. “
“ Dit m’en plus ? “
“ Kaza. Un homme qui abuse de ses pouvoirs pour semer un peu le chaos, sous prétexte d’avoir des “ droits “. “
“ Un.. Mégalomane ? “
“ En quelque sorte... “

Soupirant en étant sidéré que des gens comme ça puissent se dire “ homme de justice “ je mis de côté ce nom histoire de potentiellement régler son cas plus tard.

Ainsi donc, allant visiter les lieux tout en restant discret, je laissais ma comparse faire une fois de plus la démonstration de son don lui permettant de murmurer à l’oreille des rongeurs. Ces derniers se rependraient dans les alentours tel une véritable maladie et reviendraient la prévenir en cas de trouvailles ou de rumeurs. Il fallait donc se concentrer sur notre tâche en espérant trouver quelque chose.

C’est donc dans un lieu classique que nous nous dirigions : une auberge. Le village ici semblait clairement paisible et c’est pour cela que je me mêlais à la foule. Discutant ici et là, je me rendis vite compte que personne n’avaient vent de la présence de la révolution dans le coin, ce qui me laissait dubitatifs. Ou bien ils nient, à moins que ce soit les révolutionnaires qui se soient camouflés en changeant d’identité par exemple ? Ou peut-être que les rumeurs sont fausses, mais cela m’étonnerais. L’espoir était la seule chose que j’avais pour avancer dans cet histoire.
Partant bredouille de là, je vins donc à retrouver Alibaba pour voir si elle avait avancée de son côté. Sur cette île, il n’y avait pas grand chose à découvrir, ce qui laissais encore quatre îles à découvrir. En supposant encore et toujours que les choses ne soient pas comme elles soient. Si ça se trouve, la solution était sous notre nez.

Bref, plutôt que me précipiter, je me mis à repenser aux enseignements de Chishiki-sensei qui me disait souvent que la patience est la solution à bien des choses. Il nous fallait donc prendre notre temps. De toute manière, du côté d’Erwin, ce n’est pas comme s’il m’avait mit la pression ou me réquisitionnait sur un champs de bataille. À l’heure actuelle, notre duo avec moi et Alibaba était comme un électron libre, portant l’espoir de plein de personnes. J’espérais grandement pouvoir revenir avec quelque chose, mais il fallait aussi se faire à l’idée que la possibilité de revenir les mains vides était réelle.

Attendant le lendemain pour reprendre les recherches et continuer notre aventure, durant la nuit une fois de plus la miss me taquinait sur un point sensible.

“ Tu sais... Je me moque pas de toi, mais ... Je trouve ça beau quand même. “
“ Hm ? “
“ ... Toi... Et Komari. Je veux dire... C’est presque symbolique tu trouves pas ? Toi, qui représente le peuple de la terre et elle celui de l’eau. “
“ ... Bonne nuit Alibaba... “

Les jours passaient et les recherchent n’avançaient pas. Aucun habitant n’était réellement au courant de quoi que ce soit et seul un indice se profilait devant nous : une personne. Celle-ci est en quelque sorte un sage, un monsieur ragot qui est au courant de tout. C’est donc encore et toujours avec l’espoir d’avancer que je me décidais à aller vers cet homme. Réussissant à obtenir un “ rendez-vous “ avec lui, je tentais d’obtenir des informations, mais ... Cela était assez difficile et pour cause, l’homme était d’un certain âge et ne semblait pas avoir toute sa tête.

“ On m’a dit que vous saviez beaucoup de choses sur ces îles. “
“ Effectivement mon garçon... Je suis une encyclopédie humaine. Ces îles, je les aient vus grandir, et évolue mon petit. “
“ Et la population ? “
“ Chacun ici est un peu comme un de mes enfants hohoho. D’ailleurs comment te nommes-tu ? “
“ Shiki. “
“ Shiki comment ? On ne t’a pas appris la politesse d’où tu viens ? La jeunesse de nos jours... De mon temps, tu serais en train de laver la maison entière pour te faire rentrer du plomb dans la cervelle... J’attends.. Shiki-sans-nom... “
“ ... Shiki M. Eiki. “
“ Oh ? Drôle de nom... Tes parents avaient-ils eu une panne d’inspiration au moment de te donner un prénom et nom ? Shiki et qui quoi ? Hohoho. “
“ Monsieur... S’il vous plait, je viens vous voir pour obtenir des informations spécifiques. L’avenir de certaines personnes dépend peut-être de ces informations. “
“ ... Pressé ? Il n’y a pas le feu au lac. De plus, je te signale que j’attends ta requête depuis tout à l’heure. “
“ Mais.. Vous m’avez demander mon nom et prénom non ? “
“ Ouiiiiii, maiiiiiiis si tu m’as répondu, c’est que tes informations méritaient d’attendre non ? Je t’écoute aller, tu es pressé non ? “
“ Je voudrais savoir si vous connaissiez une certaine ... Taguel ? “
“ Pardon ? “
“ Une certaine Minako Taguel ? “
“ Mon garçon, je te prierais de me parler sur un autre ton et avec un meilleur langage... “
“ Mais je ... “
“ Non non. Être pressé ne justifie en rien un tel langage fleurit à mon égard. Estime toi heureux que je ne te mette pas à la porte. Reprenons. “
“ J’aimerais savoir si... Vous auriez aperçu une certaine Minako ? “
“ Minako comment ? “
“ Taguel. Oh euh... Att. “
“ Il suffit mon garçon. Si tu es venu t’amuser de moi, sache que je ne compte pas passer mes dernières heures auprès d’un jeunot insolent. Du balais, zou !!! “

Mis carrément à la porte, je repartais bredouille avec presque un sentiment de colère. Peut-être que l’homme avait perdu sa tête effectivement, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Repartant au “ campement “ que nous avions installé la nuit dernière donc, je ne remarquais en rien le fait que l’homme guettait mon départ, l’air soucieux plus qu’il n’y paraissait. Cacherait-il quelque chose ?

Faisant part de mon inquiétude à Alibaba le soir venu, celle-ci me confia ses trouvailles de son côté. Visiblement, les marines tentaient de gagner en influence pour clairement prendre sous leur aile cette île. Et si la présence révolutionnaire était vrai, si les choses se faisaient, ils auraient bien du mal à agir. Devions nous intervenir dans cette histoire ? Visiblement oui, car l’informatrice avait eu zéro informations sur la présence de cette “ Taguel “, en revanche, elle avait eu un témoignage de civil qui avait vu un ami se faire tabasser pour la simple et bonne raison que ce dernier n’avait pas jugé nécessaire de se plier à un contrôle d’identité clairement abusif; Tandis que ceci est assez banal dans ce bas monde, un nom revint sur le tapis et me fit tilter : Kaza. Cet homme semblait se laisser à diverses choses qui ne me plaisaient pas du tout. Il ne faisait pas vraiment son métier mais abusait de ses droits et pour cause, il semblait préférer “ punir physiquement “ qu’emprisonner ceux qui lui tiennent tête. Fronçant les sourcils, je me dis que je me devrais aller faire un tour sur l’île où ils sévissent.

Se faisant, le lendemain matin, je me rendais vers l’île où les principaux marines se trouvaient. Restant à l’écart, nullement armé pour ne pas attirer l’attention, je me fis simple spectateur des alentours. La vie semblait paisible et je ne haïssais même pas la présence des marines sur place. Du moins pour l’heure. En effet, alors que j’approchais d’un marché, voilà qu’un drôle d’homme faisait des siennes. Habillé d’un uniforme de marine, celui-ci se pavanait grossièrement tel un paon. Je compris vite le phénomène quand celui-ci coupait des files en prétextant être un homme important etcetc. Plissant les yeux, j’étais clairement dégoûté par ce genre de choses. Même la Vice-Amirale Penma avait plus de charisme que cet homme malgré sa haine pour les hommes-poissons par exemple démontré en combat quand elle s’écharnait sur Komari. Lui, il semblait juste profiter de ses privilèges et instaurer la peur sans réelle raisons.
Ce qui m’attristais le plus était la mine des civils qui n’osaient pas se rebeller. Certains baissaient les yeux, d’autres détournaient le regard, mais personne ne réclamait justice. Serrant les dents, je vins simplement à ignorer les actions de cet homme pour l’heure, mais quand soudainement il osa frapper une femme car celle-ci osait avoir eu un regard “ malveillant “, là, je ne pu me retenir. Il commençait à la menacer et s’apprêtait même à lever la main une fois de plus sur elle, mais cette fois-ci, je m’interposa entre lui et la femme. Prenant le coup en plein visage, je manquais de poser un genoux au sol mais je me repris aussitôt refusant de plier.

“ Assez... “

Mais voilà, tandis que j’avais agis, voilà que deux silhouettes se faisaient voir derrière l’homme. Deux sergents visiblement mais qui faisaient office de garde du corps. Fronçant les sourcils, je subissais le monologue de cet homme à la laideur infâme qui commençait à me surnommer de tout les noms tel que “ cloporte “, “ nuisible “ et j’en passe. Ne répliquant rien pour l’heure, ce n’est qu’au bout d’un moment que je me permis quelques paroles.

“ Peut-être. Mais cela ne justifie en rien votre violence injustifiée. “

Mais à peine avais-je terminé mes dires, il osa me baffer. Il recommençait à se justifier comme quoi en tant que membre de ceux qui protège cette île, il avait le droit d’agir ainsi. Le pire était sans doute son argument comme quoi c’est normal que de profiter un peu quand on se casse le cul à les “ protéger “ non ? Comment ? Je n’en revenais pas... Et tandis qu’il allait me donner une “ leçon “, un homme un seul stoppa net l’embrouille. Un homme visiblement plus haut gradé se présenta comme juge de la situation. Préférant faire profil bas, ce fameux Colonel fit quitter les lieux à ce pseudo Kaza et s’excusa de son comportement. La mélodie se répète et l’homme s’en sort comme si de rien était. Pendant quelques secondes, j’avais fusillé du regard cet homme qui ne méritait aucun de ses galons. Mais très vite, j’en revins à cette pauvre femme qui n’avait rien demander. M’assurant de son état, je retournais rapidement au camps histoire de me reposer. Ce n’est que dans l’après-midi que Alibaba ramenait sa phrase inquiète et ayant eu vent de mes “ exploits “. Lui assurant que tout aller bien, j’entamais alors la discussion avec elle, celle-ci ayant tenté sa chance avec le vieux fou.
Malheureusement, il avait fait le même numéros à la miss, cependant, ses rongeurs lui avait rapporté le fait que peu après son départ, visiblement il aurait porter un coup de fil à x personnes. Coïncidences ou ?

Laissant le doute planer, les jours passaient et une seule lueur d’espoir semblait se profiler au loin. Une auberge aurait hébergé une personne qui ressemble à cette demoiselle et c’est donc là-bas que nous commencions des investigations minutieuses. Mais encore et toujours... Nous finissions bredouille. Cette demoiselle était-elle encore vivante ? Ou présente sur l’île ? Rien n’en était moins sûr.

C’est donc après maintes investigations que j’en vins à une conclusion : il nous fallait mettre fin à cette mission car nous perdions du temps. Seule une chose restait à faire. Tandis que Alibaba pliait le campement et s’apprêtait à nous faire repartir, pour ma part, j’allais en direction de l’habitat du vieil homme pour tenter de nouveau de dialoguer. Quand il ouvrit la porte, je compris que ça allait être dur.

“ Encore toi ? Désolé; je n’ai rien à dire à des gamins malpolis ! “
“ Attendez... “

Plaçant mon pied entre la porte et l’ouverture de celle-ci, je vins à pousser la porte sans le bousculer de trop. Juste le temps de passer mon message.

“ ... Sachez que je cherche cette Minako Taguel pour le bien de la révolution. Sa mère a été libérée d’Impel Down et ... Je connais des gens qui pourraient la mener à elle. “
“ Cessez donc vos bêtises jeune homme... Il y a des histoires avec lesquelles il ne faut pas rire, allez-vous en !!! “
“ L’Inquisition peut l’aider. Erwin Dog peut établir le contact. Du moins, dans l’optique où elle serait en vie. Je n’irais pas jusqu’à vous dévoiler qui je suis entièrement, cependant, je voulais juste m’assurer qu’elle soit encore en vie, ou apprendre plus à son sujet. Libre à vous de possiblement cacher des choses, me juger ou autre, mais sachez que nous ne lui voulons pas de mal. “
“ Partez ! “

Et une fois de plus, il me présenta sa sublime porte en guise d’au revoir. Ma couverture quelque peu grillée sans l’être entièrement, je repartais vers notre navire pour alors réfléchir. Devions nous partir ? J’avais pas vraiment envie d’annoncer à Erwin que je reviendrais bredouille, mais nous avions fait assez de recherches... Les marines semblent croire qu’elle est morte depuis longtemps, l’homme ne prétends rien savoir et l’aubergiste qui aurait vu une personne lui ressemblant ne se rappel que de détails menant nul part. Bref, si un réseau s’était mis en place pour la couvrir, une chose était sûr : il se montrait efficace. Pourtant, ma dernière action avait beau être risqué pour nous dans le sens où on ne pourrais plus passer incognito, elle avait aussi pour objectif de faire passer un message. Restais à savoir si mon honnêteté qui se sentait à des kilomètres allait servir.

C’est donc vaincu que je repartais, pourtant, à peine partit, je vins à soupirer quelque peu et faire noter à Alibaba qu’il faudrait suggérer envoyer des troupes pour surveiller les lieux. Le pouvoir politique de l’île était clairement instable et si ce Colonel continuait d’étendre son influence, l’île passerait entre les mains du Gouvernement. Chose que je ne pouvais pas accepter vu le comportement de certains gradés.

Le voyage de retour se faisait donc tranquillement, malgré les maux de tête violents de la demoiselle qui visiblement entendait parfois de nombreuses voix. Lors de ces moments-là, je m'approchais d'elle pour essayer de l'aider, compatissant jusqu'au bout malgré qu'elle soit taquine sur certains sujets...


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Shiki M. Eiki
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