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Ven 8 Sep - 23:53



Macabre retrouvaille !


Spoiler:

J'avais froid, terriblement froid, je savais sur quelle ile je me trouvais mais de la a savoir l'endroit exact où j'avais étais enfermé je n'en savais rien. Le coup que Pernica m'avait envoyer sur Logue Town m'avais sonner pendant la majorité du voyage jusqu'a Ironfall et j'y avais été acceuillit par deux armoir a glace qui m'avais passer a tabac sans la moindre semonce. La résultante n'avait était qu'une inconscience temporaire qui avait débouché sur ce froid glacial et cette pénombre constante qui m'entourait a présent.

De mon environnement je ne pouvais déceler que quatre parois extrémement proche comme si je me trouvais dans un cerceuil métallique. Je constatais également avec désaroi que je me trouvais vétu de simple sous vétement. Je ne savais combien de temps je restais la dedans, coincé sans la possibilité de faire quoi que ce soit si ce n'étais sentir les sensation a mes extrémité s'évanouir petit à petit. Je profité de ce moment de solitude pour repenser a mon ami que j'avais laissé sur Logue Town. S'en était-il sortis ? que pouvait-il bien faire actuellement si c'était le cas ? Tant de questions qui se bousculaient dans mon ésprit embrumé par le froid. Une dernière question me traversa alors l'ésprit, le reverrais-je un jour ? Moi qui avait toujours accepté l'idée que je pouvais mourrir sans aucune contrainte je commençais a avoir peur. Peur de ne plus revoir les personnes que j'avais appris a apprécier et plus particulièrement ce maudit Satanas. Je voulais encore combattre a ses cotés, boire et rire avec lui, mais surtout je voulais découvrir et ouvrir les yeux de ce monde avec lui et non mourir de froid dans ce cerceuil d'acier.

C'est a peu prés a ce moment la que j'entendis des voix non loin, une voix grave et d'un calme glaçant tandis que la personne qui lui répondait laissait poindre une note d'inquiétude dans sa réponse. Je ne perçu pas trés bien ce qui se disait mais j'entendit distinctement un coup de feu puis un bruit mat proche de ce qui correspondait a mon plafond. La voix grave pris alors la parole une touche d'agacement accompagnant son ton toujours aussi implacable:


" Je vous avez bien précisé pas de torture physique..."


J'entendis le bruit d'un briquet et une légère odeur de tabac se consumant, puis le bruit d'un cadenas qui se dévérouille fut suivis alors de prés par une lumière aveuglante qui me força a fermer les yeux, le vent glaciale qui l'accompagnait me coupa le souffle me sortant de ma torpeur brutalement. Je n'étais nullement dans la capacité de réagir face a la moindre aggression. Un coup violent me percuta le crane, me faisait retomber dans l'inconscience aussi brutalement que j'en étais sortis et me plongeant dans un sommeil sans rêve et vide de toute pensée.

Je repris conscience quelques heures plus tard, j'émergeais doucement de ce sommeil forcé, tellement doucement que je cru réver. Je pouvais voir distinctement le visage de ma mère devant moi tandis que peu a peu les brumes de la somnolence se dissipé au fur et a mesure. Elle étais comme dans mon souvenir, de long cheveux brun un sourire réconfortant et son sourire toujours chaleureux qu'elle me réservé lorsque j'avais besoin d'être réconforté. Je me rappelais du son de sa voix douce et des continnes qu'elle me chanter pour m'endormir. Je devais vraiment être entrain de rever car elle n'étais pus de ce monde depuis longtemps alors comment pouvait-elle être devant moi ?

A ce moment la je repris complétement mes ésprits, les larmes se mirent a danser un balais incessant sur le parquet de mon visage. Mes dents et mes muscles se crispèrent a tel point que la chaise sur laquelle j'étais attaché se mit a grincer sous mon agitation soudaine. J'avais bien ma mère devant moi, ou du moins ce qu'il en restait. Plus de sourire ou de chant n'égayerait ses lèvres qui pendait flasquement, plus de malice rieuse dans ce regard vitreux et dénué d'ame que j'avais devant moi. Il n'y avait plus la moindre once de vie dans ce visage que j'avais tellement aimé qui se trouvé a présent en face de moi dans ce liquide jaunâtre et visqueux qui la conservé intact dans un bocal fermé !

Spoiler:

Je laissais échapper un rale de lamentation et de rage a la vue de cette femme qui m'avais porté, aimé, élevé durant le peu de temps qu'on lui avait accordé sur cette île pourrie. Je ne percevait pas a ce moment la qu'une autre personne se trouver dans la geole, non loin de moi un homme au cheveux brun et au yeux d'un bleu perçant souriais presque sadiquement. Je remarquais sa présence lorsqu'il posa ses mains puissante sur mes épaules pour me dire de cette voix grave que j'avais entendut plus tôt:


" J'éspère que tu as apprécier de revoir ta mère ? "

Je ne prenais pas le temps de répondre, je restais le regard braqué sur le visage de ma tendre mère. Je ne tournais même pas un regard vers lui lorsque je l'entendit allumé une cigarette pour enfin me la mettre de force entre les lèvres. Inspirant un coup je tournais enfin le regard vers l'homme je lui dt d'une voix présque aussi grave et placide que la sienne:


" Pourrais-je connaitre le nom de l'homme qui mourra de mes mains ?!"

Le lascar se mit a rire doucement et ironiquement, une lueur d'amusement s'allumant dans son regard il ouvrit alors la porte pour me dire simplement d'un ton tout aussi amusé:

" J'en déduis que tu n'as pas aimé ma surprise ! Enfin les enfants sont ingrats c'est comme ça. Pour te répondre je me prénomme Gunther et nous avons un sacré bout de temps a rattraper tout les deux...."

Il commença a fermer la porte me laissant seul avec la dépouille de la tête de ma défunte mère. Il finit alors sa phrase sonnant alors un glas dans mon ésprit:

" Et je suis également ton père !"


La porte se referma alors, résonnant dans mes oreilles comme les derniers mots de Gunther dans mon ésprit, tel un macabre couperet.



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Sam 9 Sep - 23:33



Foutu Paternel !


Spoiler:

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Pernica était accoudé au garde corps du balcon de sa chambre, loin des sous-sols et des geoles de la villa où se trouvait actuelement Raki. Fumant une de ses fines cigarettes il y avait en son sein un sentiment de malaise quand au récent agissement de son père vis a vis du jeune musicien. Certes il avait mis une sacré pagaille et avait même fracasser le crane de la doublure du paternel, mais quelque chose ne tournais pas rond. Pourquoi les avoir envoyer toutes les deux, elle et Mélia alors que la jeune assassin aurait suffit amplement pour ramener l'artiste en un seul morceaux et sans encombre.

La jeune femme ne cessais de se triturer les méninges depuis que les molosses de son père avait réceptionnés le malheureux colis a grand coup de poing et de pied pour le placer quelque instant plus tard dans ce qu'ils appelaient " le congélateur ", une sorte de cercueil d'acier enchasser dans un trou dans le sol. On l'appelait ainsi car avec les températures glaciale de l'île cette choses présenté constament des températures négatives et les malheureux qui s'y trouvé piéger y succomber de froid. La belle avait beau avoir un caractère a aimé jouer avec ses victimes il n'empéchait qu'elle n'éspérait ça a personne préférant la mort rapide d'un coup de couteaux bien placé plutôt que ça.

Elle tourna son regard vers le ciel, regardant vaguement les étoiles a la recherche d'un signe tandis que ce sentiment de mal être grandissait en elle. On lui cachait des choses et elle n'appreciait pas ça, se décidant enfin elle lança sa clope par dessus le balcon pour prendre la direction des géoles afin de discuter avec son géniteur. Elle ne préta nullement attention aux différentes tenture et au boiserie richement décorer qui parsemé les murs de la villa, elle y avait étée élevé et avait grandit dans ces mur comme dans une prison doré jusqu'a ses dix ans, aprés quoi elle avait étée envoyer chez un partenaire de son père s'entrainer a diverse technique d'assassinat en tout genre. Elle avait certes un gout manifeste pour les belle choses mais ne les porté guères préférent d'avantage se munir de vétements et d'ustenciles pratique.

La belle descendait doucement les escaliers, ne pouvant s'empécher de repenser a ce pactes qu'elle avait signer avec sa proie, comment avait-elle put faire une choses aussi stupide se disait elle. Un moment d'égarement induit par la prise en otage de Mélia ? Ou une impression bizarre qui l'avait poussé a faire confiance a cet homme qu'elle avait connu durant son enfance ? Tout cela l'inquiété au point où elle commença a se demander si elle était réelement faite pour être l'assassin qu'elle était devenue non par choix mais par la volonté de son père. Elle arriva a ce moment la en bas des escaliers, son pas silencieux n'avait pas indiqué sa présence a Gunther qui étais entrain de sortir de la pièce humide et tandis qu'il révéler a son fils la vérité sur sa filiation l'assassin ne su comment réagir. Elle stoppa net son pas attendant un instant pour se redonner une constance. Elle n'en croyait pas ses oreilles, comment pouvait-il lui avoir cacher un truc aussi gros ? Et maintenant qu'elle y repensait il y avait énormement de similitude entre les deux hommes tant au niveau des techniques utilisé qu'au niveau de leur façon de jouer leur mélodie, mais aussi physiquement. Ils avait tout les deux le même regard bleuter intense et insondablement glacial, a la seul différence que Raki arboré un froid regard presque doux amplis constament d'une malice que son père ne laissait pas entrevoir un seul instant. La jeune femme n'arrivait pas encore totalement a comprendre tout ce que cela signifier, elle n'arrivait tout simplement pas a encaisser la nouvelle. Elle qui ne cherchait qu'une chose, protéger et soutenir sa famille, comprennait qu'elle avait non seulement blesser son potentiel frère mais également un ami qui lui était trés cher.

Ne cherchant plus la discussion elle rebroussa chemin, remontant aussi silencieusement que possible les escaliers menant a l'étage et regagnant sa chambre elle regagna son point de départ, le garde corps du balcon pour s'allumé une nouvelle cigarette induite par le stresse généré par le stresse de la situation mais surtout de la nouvelle. Elle commença alors a réfléchir de façon plus rationnelle, elle constatait que son père avait toujours eux des secret pour ses filles mais elle le soupsonné a présent de cacher d'autres choses qu'elle était désireuse de découvrir. Sa curiosité piqué au vif elle commencer a élaborer un plan pour infiltrer le bureau de son père tandis que son malheureux frère se démener dans la toile ignoble de sadisme et de désarmement psychologique qu'avait entrepris de tisser leur géniteur.




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Mar 12 Sep - 1:11



Une mère et son fils !


Spoiler:

Je ne sais combien de temps mon supplice dura, cela pouvait être cinq minute comme une heure, la seul chose que je savais était que le temps me semblait interminable en face de la dépouille sans âme qui flotter dans ce bocal en face de moi. J’étais partagé entre mon envie de détourner le regard de ses yeux vitreux et le respect que je ressentais pour cette femme qui m’avait tellement apporté. Je me remémorais cette froide et pale nuit d’hiver où, frigorifié je grelottais dans mon lit et elle m’avait donnée sa couverture s’exposant a la morsure du froid qui s’insinué dans les interstices murale de la petite baraque où nous vivions. De même je me rappelais le rire joyeux et amuser lorsque l’enfant espiègle que j’étais avait collé un peu de soupe sur le bout de son nez.

Je me rappelais tous ces souvenirs qui remonter à une époque que je pensais innocente. Une époque où je ne connaissais pas encore la souffrance si ce n’était celle de l’incompréhension des inégalités que je pouvais percevoir. Elle m’avait expliqué simplement que nous naissions tous riche de différente manière, certain par la puissance, d’autre par la richesse et que j’étais le plus chanceux d’être nés riche d’amour. Mais à présent mère où se trouve cet amour dont tu débordais tant ? Pourquoi cet ignoble personnage t’avais-t-il enfermé dans cette prison de verre sordide ? Je la savais morte depuis tellement d’années, je la pensais entière dans ce simple cercueil de sapin qu’avais pu payer mon père avec les maigre ressource que nous avions et en définitive elle n’avait même pas eu droit à une simple stèle de bois, mais au moins je l’avais pensé entière et en paix. Mais ce que j’avais sous les yeux ne faisait que me confirmer l’inverse. Tout ce que j’avais cru durant mon enfance n’était qu’un sombre mensonge, il n’y avait pas réellement de paix, du moins pas avec des gens comme Gunther encore vivant et dirigeant les choses. Je comprenais durement dans cette geôle qu’il n’y avait pas de richesse réel si ce n’étais celle des souvenirs, a l’image de ma défunte mère qui n’étais qu’une inconnue malheureuse parmi tant d’autre sur cette île, elle restait vivante au fond de mon être préservant cette amour dont elle m’avait abondamment gâté.

Spoiler:

Le temps que je réfléchisse et pense à tout ça la cigarette s’était entièrement consumée, ne laissant qu’un mégot froid entre mes lèvres. Mes idées s’éclaircirent un peu plus, serrant les dents je prenais conscience d’une chose évidente je devais honorée le souvenir de cet ange gardien au regard vide et pour cela j’allais devoir la retourner à la terre. Grimaçant a la simple idée de ce que j’allais faire je gonflais mes poumons au maximum et propulsant le mégot le plus puissamment possible je visais le bocal qui bascula dans une chute lente et libératrice. J’observais cette simple courbe qui lui permettrais de retrouvé sa liberté que l’on avait foulé du pied jusque dans la mort. Ce que je n’avais pas pris en ligne de compte c’était que Gunther entrerais à ce moment-là dans la pièce. Je pus voir son regard pris de désarroi le temps d’un instant et il fondit sur le bocal, le rattrapant in extremis. Il me regarda alors, un regard emplis de rage et de haine. Je pouvais ressentir cette haine et cette rage, je défiais cet homme qui se prétendais être mon géniteur et qui encore maintenant gangrenait la vie que je cherchais à reconstruire. Ce regard noir ne faisant qu’attiser ma haine je le suivais du regard tandis qu’il posé presque tendrement le bocal près de la porte pour dans une énième provocation le mettre hors de ma portée. Puis il sortis deux cigarettes et les alluma, m’en fourrant une entre les lèvres je lui fis mon plus beau sourire provocateur il sourit a son tour pour enfin prendre la parole d’un ton amusé :

« Fiston, sache qu’ici les règles du jeu ces moi qui les fixe ! Si je dis tu danse, tu danse ! Tes sœurs ont reçu des coups de fouet pour moins que ça ! »

Mon sourire s’effaça peu a peu devant l’implacabilité que me présentait Gunther. Je le savais dur avec Mélia mais pas à ce point-là. Il ne me laissa pas le temps de réfléchir plus et embraya sur un ton plus solennel :

« Je t’ai dit tout à l’heure que j’étais ton père. Pour te dire la vérité j’ai violé ta mère à peu près neuf mois avant ta naissance. Elle était belle, réfléchit, perspicace, maline et surtout un caractère bien trempé. Bref tout ce que j’aimé chez une femme concentré dans celle qui se refusé le plus a moi. Je la voulais pour moi seul, mais elle avait épousé l’abrutis que tu appels ton père, cette vermine des mines ne méritait même pas de la toucher ! Mais passons veux-tu, elle refusa ce soir-là mes avance une fois de plus et d’une façon que je n’ai pas supporté et de l’a JE t’ai créé en son sein, Si tu ne me crois pas, pourquoi l’aurais-je autorisé à amener un enfant a la villa alors que toute les autres domestique ont vu leur enfant mourir de froid ou de faim alors qu’elles réclamaient ma pitié pour leur bambin ? Ne doute pas d’une chose tu es mon fils et crois-moi tu me serviras d’une manière ou d’une autre ! »




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Jeu 14 Sep - 0:33



Le projet Gemini


Spoiler:

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Le soleil se levé sur Ironfall et tandis que les rayons de l’astre pénétraient dans la chambre de Pernica elle finissait simplement de se préparer. Elle avait peu dormis cette nuit-là, ne trouvant pas le sommeil dans un premier temps il avait été ensuite perturbé par tout un tas d’interrogation que ses propres rêves lui apporté. Elle soupira longuement lorsqu’elle enfila son veston pour enfin sortir sur le balcon pour fumer, laissant son équipement sur sa commode. Elle ne pouvait s’empêcher de repenser aux mots de son père la vieille, elle n’arrivait simplement pas à se sortir de la tête qu’elle avait un frère qu’elle n’avait jamais réellement connu, tout comme elle avait une atroce sensation d’amertume vis-à-vis du constat qu’elle commençait à tirer sur son père.

Elle n’arrivait tout simplement pas à comprendre pourquoi son propre géniteur pouvait lui cacher quelque chose d’aussi gros. Encore s’il n’avait pas été certain de la chose, mais là, au ton qu’il avait employé elle ne pouvait s’enlever de la tête la certitude qu’elle avait qu’il était au courant depuis bien longtemps. Elle en revenait ainsi à la même question initiale, connaissait-elle vraiment son père ? Elle qui avait agi aveuglément pendant des années selon ses ordres commençait à se poser de sérieuse question quand a la véracité de l’ensemble de ses dires.

Se basant sur le peu qu’elle avait à sa disposition elle avait élaborée tout un plan fastidieux pour prendre son paternel en contrepied, le connaissant il ferrait mumuse avec le cerveau de Raki jusqu’à une heure avancé de la matinée. Elle avait donc décidée de passé à l’action aux aurores. L’heure où les ombre s’entremêle et créer comme le crépuscule les meilleures occasions a son sens pour un assassin d’agir. C’était aussi le moment où les gardes potentiel verraient leur attention se réduire avec la fatigue induite par une nuit entière d’immobilité et de concentration. C’est en pensant a a tout ça qu’elle jeta sa cigarette par-dessus le balcon, inspirant une dernière fois l’air frais du petit matin elle entra une nouvelle fois dans sa chambre. S’arrêtant alors devant sa commode elle prit les quelque fumigène qui était posé dessus, la dizaine d’aiguille empoisonné au somnifère et enfin une petite besace remplis de grain de café. Elle en prit deux trois et se les fourra dans la bouche pour commencer a les mâcher. Depuis le temps qu’elle faisait ça elle s’était habitué à l’amertume du grain torréfier qui emplissait sa bouche pour libérer une dose concentré de caféine et ainsi éveiller d’avantage ses sens. Elle sortit ensuite de sa chambre pour prendre la direction du bureau de Gunther.

Elle fit le trajet silencieusement, se fondant dans les ombres qui s’animé au rythme des rayons palpitant du soleil qui se projetaient au fur et à mesure dans les couloirs encore désert. Le trajet lui pris un peu plus de temps que d’habitude, faisant attention au moindre son qui pouvait venir perturber la quiétude des lieux elle prenait son temps, agissant comme si elle poursuivait une cible elle ne se donnait pas le droit à l’erreur. Il lui fallut une bonne quinzaine de minute pour atteindre l’entrée du couloir qui donnait sur la porte du bureau de son paternel et comme elle s’y attendait il y avait deux garde présent. Contrairement à l’image que l’on pouvait se faire de garde ceux-là ne porté pas d’uniforme comme beaucoup d’homme de main de Gunther il s’agissait de criminelle avide de richesse et de sadisme, à les voir la jeune femme se dit que les malheureux devait certainement s’ennuyer plus qu’autre choses et à en juger par les cadavres posé au sol ils avait dû compenser cette ennuis par la boisson. L’un des deux garde dormait déjà appuyé contre le mur il ronflait tellement fort qu’il en empêchait son comparse de lui aussi sombrer. La jeune femme sourit rapidement en voyant le cocasse de la situation, l’éveillé dodelinant de la tête jusqu’à être réveillé en sursaut par les extrême vocalise nasale de son compagnons, il l’incendiait alors d’un juron bien sentis pour enfin recommencer à être à demi éveillé. Elle profita d’un de ses moment de semi éveille pour s’approcher doucement, évoluant au fur et à mesure des soubresauts du garde encore debout entre les piliers qui jalonnais d’ombre le couloir qui la séparait de son objectif.

La jeune femme finit enfin par arriver au dernier pilier, attendant le bon moment le lascar ne se rendormis pas de suite. Reniflant son mucus nasale pour le cracher sans la moindre élégance la jeune femme grimaça devant ce manque d’éducation tandis que l’homme commençais alors a refermer les yeux après s’être dégagé les sinus. Elle passa alors a l’action, attrapant une aiguille elle piqua le premiers homme susceptible de se réveiller au cou, laissant le somnifère présent sur l’aiguille le plonger une fois pour toute dans un sommeil profond elle l’allongea délicatement pour que le bruit de sa chute n’attire pas l’attention. Elle réitéra l’opération avec le deuxième larron qui ne broncha pas l’alcool l’ayant très certainement plus sonné que le poison ne l’aurais fait à la base. Le callant contre le mur elle rangea alors son aiguille et plaça les cadavres de bouteille autour des deux hommes et ajoutant la touche final à son tableau elle fourra une bouteille entre les mains de chaque homme. Elle se tourna alors vers la porte du bureau pour y pénétrer et refermer discrètement le porte derrière elle.

Lorsqu’elle pénétra dans le bureau une chose la marqua de suite. Un tableau se trouvait sur le mur derrière le mobilier bureaucratique de son géniteur. Un vieux tableau à voir les dorures qui commençaient à s’écailler que le temps n’avait pas épargné. Mais pire que tout la toile était bardée de coup de couteau comme si un fou furieux avait voulu s’en prendre à la personne qu’il représentait. D’ailleurs l’on pouvait tout de même discernait, sous cet acharnement, un homme d’âge mur qui si elle n’y avait prêté attention plus que ça, aurait pu passer pour son père. Mais en y regardant de plus près il y avait des détails qui diverger. Des rides due à l’âge, mais surtout un sourire bienveillant et joyeux, un regard rieur et perspicace mais ce qui la frappa d’avantage lorsqu’elle s’approcha c’est qu’elle ne voyait pas son père dans ce portrait martyrisé mais plutôt son frère nouvellement découvert. Elle gardait ça dans un coin de sa tête pour enfin retourner a son objectif premier, trouver ce que son père pouvait cacher, et elle commença alors a fouiner. Elle s’y affaira pendant une bonne quinzaine de minute et ne trouva rien d’autre que des secret sur des voix de navigation non pratiqué par la marine, ou encore les pots de vins versé a qui et pourquoi où encore quelque correspondance avec un certain colonel Sanders, apparemment l’homme qui venait chercher régulièrement des armes sur l’ile pour approvisionné certaine base de North blue. Mais hormis ça elle ne trouva rien que son paternel ne lui avait pas expliqué implicitement.

Elle se tourna a nouveau vers le tableau plaçant son pouce sur son menton et son index et son majeur sur sa joue. Elle lit alors l’inscription qui était écrite en bas du tableau lui apprenant le nom de l’homme, un certain « Magnus ». Elle se mit alors a sourire se disant que ce lascar devait lui cacher quelque choses. Agissant avec dextérité elle décolla légèrement le tableau du mur pour passer sa main derrière ce qui fit tomber un dossier relié au sol. Il y était écris en grand dessus « Projet Gemini » d’une écriture qu’elle connaissait comme étant celle de son père. Vérifiant que personne n’arriver en écoutant à la porte elle entreprit alors de commencer à lire le dossier. Le teint de la jeune femme commença a blêmir, passant du rosé au givre elle qui n’avait jamais versée une larme depuis son retour de ses dix années d’entrainement vis une larme perler qu’elle sécha aussi vite qu’elle était venu. Finissant de lire le dossier elle commença a serrait les dents tandis que ses jambes flageolaient devant l’impact de ce qu’elle apprenait. Une fois le dossier finit elle s’empressa de le remettre à sa place, et se mettant une claque pour se remettre les idées en place elle prit le chemin inverse qu’elle avait emprunté pour venir. Remontant a sa chambre le plus vite et silencieusement possible elle reposa son matériel sans le moindre ménagement, des larmes de rage et d’elle ne savait trop quel sentiment embrumant son regard violet. Elle qui n’avait jamais ressentis ça se sentait perdu à présent, elle sortit sur son balcon pour reprendre une cigarette qu’elle fuma rapidement et enchaina sur une seconde qui ne la calma pas pour autant mais qu’elle fuma plus doucement. Elle plongea son regard dans l’horizon pour par finir dire d’un ton de petite fille perdu et esseulé :


« C’était donc ça que tu me cachais Gunther…. »




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Dim 17 Sep - 23:56



Torco le Fabuleux !


Spoiler:

Je ne pouvais m’empêcher de serrer les dents à chacun de ses mots. Ils coulaient dans l’air tel un poison invasif et perfide qui s’incruster dans mes oreilles pour envahir la moindre parcelle de mon esprit. Non content de me décrire le secret de ma création il n’hésita pas un seul instant à me présenter des détails tous plus sordide les uns que les autres. Il me détailla toutes les choses que je ne souhaitais pas entendre, toutes ces choses qu’elle avait endurée durant cette longue nuit il y avait maintenant vingt-six ans.

Je me débattais dans cet enfer, tandis que les dires de l’homme qui m’avait engendré me mettaient dans une colère que je n’avais pas ressentie depuis bien longtemps. Je pouvais ressentir la mélodie machiavélique qui se tramé, il ne cherchait pas à me rallier à lui, il n’essayait même pas de se présentait comme un père aimant ou en mal du temps qu’il avait perdu avec son fils. Il ne cherchait qu’une chose me briser afin de me reconstruire a son image, et pour un homme comme moi qui avait enduré tant de souffrance physique quoi de mieux que la douleur psychologique ? Cette douleur qui ne vous lâche pas, qui vous surine les entrailles jusqu’à plus soif, cette douleur intense qui vous marque irrémédiablement ! Je comprenais tristement qu’il ne chercherait pas à m’élever comme un fils, mais à me dresser comme un chien obéissant et servile. Rien que cette idée alimenta un peu plus la rage qui consuma un peu plus mon cœur gangréné, je ne comprenais pas son point de vue et ne cherchais même pas à l’entendre, je voulais simplement lui faire ravaler le ramassis d’ordure que ses lèvre vomissait avidement.

Je sortis de mes réflexions sans pour autant me calmer lorsqu’il sortit rapidement de la pièce, me faisant signe qu’il revenait sous peu. Je profitais de l’instant pour tenter de me défaire des liens qui me retenaient à la chaise, mais comme il l’avait dit il revint rapidement accompagné de deux hommes à la forte carrure. Je n’eux pas le temps de réagir que les coups pleuvaient pour me plonger dans une inconscience temporaire tout aussi dénué de songe que mon précédent sommeil. Je me réveillais dans une autre pièce sombre au sol et aux murs de pierre. Il n’y avait pas de fenêtre, pas d’échappatoire, juste cette simple goutte d’eau provocant un clapotis lancinant et entêtant qui parvenait à mes oreilles. Je ne pouvais m’empêcher de ressasser ce que mon géniteur m’avait dit, je ne pouvais retirer ces détails de ma tête, j’étais dans l’incapacité de bloquer mon imagination qui me faisait vivre cette scène mentalement, scène que pour rien au monde je n’aurais voulu voir, entendre ou découvrir. La rage l’emporta et j’envoyais un coup dans le mur qui se fissura dans une auréole de craquèlement, je remarquais à ce moment-là que j’étais enfin libre et qu’il y avait une maigre bougie. J’entendis alors une voix provenant du fond de la cellule :


Spoiler:


« T’existe pas gamin ! Ça sers a rien les coups dans le mur on est en sous-sol ! Six foutu années que je suis là et j’ai toujours pas trouvé de sortie ! Si ce n’est pas un comble pour un contrebandier. Au fait moi c’est Torco, Torco Meltase ! »


Je regardais l’homme qui s’avançait a la lumière pour se révélé a moi. Le temps et les années d’emprisonnement n’avait pas étaient tendre avec lui. Il n’avait a présent que la peau sur les os et malgré l’éclat de malice qui brillait dans le regard de l’homme l’on pouvait y déceler une certaines dureté acquise par l’expérience de la mer et des traitements qu’on avait pu lui infliger. Le Kimono qui autrefois devait être blanc avait bien du mal à cacher tout ça, je pris rapidement le temps de lui répondre alors :

« Merci du conseil, moi c’est Raki. »

L’homme bloqua alors le temps d’un instant, passant sa main dans sa barbe d’un air interrogatif, puis s’approchant de moi il me flanqua la bougie sous le visage pour me dévisager sous toutes les coutures. Un sourire dévoilant ses dents déchaussées et noircis par le manque d’hygiène, il souleva alors la mèche qui tomber sur mon front et masqué un peu mon regard. L’homme éclata alors de rire, un rire jovial et sincère qui me laissa pantois. Comment pouvait-il rire à la vue de mon visage en sachant la situation dans laquelle nous étions l’un comme l’autre, il finit enfin par se calmer après cinq bonne minute a jurer comme un charretier et a prétendre qu’enfin le Karma était en train de tourner. Il reprit alors la parole d’un ton espiègle :

« Si on m’avait dit y a six ans que je te croiserais ici petiot j’aurais flanqué une racler a l’imbécile qui aurait tenu ces propos. Enfin je suppose que tu as croisé ton abruti de paternel ? JE suis un bon ami de ton grand-père j’avais d’ailleurs une tiote lettre à te remettre de sa part quand il est mort, une sorte de testament si tu préfères ! Mais cet imbécile aux oreilles poilu me l’as prise quand il m’a enfermé ici. Tu veux mon avis ces garde ne sont plus ce qu’ils étaient, t’enfermer avec moi ! Ils ont décidément de la purée de petit pois à la place du cerveau ! »

Je ne comprenais absolument pas de quoi il parlait, je n’avais jamais entendu parler d’un Torco et encore moins d’un quelconque grand-père, je n’avais jamais connu mes grands-parents que ce soit d’un côté comme d’un autres. Je ne pus m’empêcher de tirer une mine d’incompréhension que le vieux roublard décrypta malgré les ombres pour enfin me dire :

« Ton grand-père ! Ho gamin ! Le père de ton père, celui qui a élevé et appris à Gunther tout ce qu’il sait hormis sa cruauté douteuse ! Bon sang t’es con ou tu le fait exprès ! Magnus bordel ! Un vieux avec une grosse barbe toute grise et des bras comme mes cuisses à force de taper sur son foutu métal ! Ça y est tu le remets ? Hé bas c’est ton grand père alors arrête de pleurnicher sur ce qu’a bien pu te dire comme saloperie ce gosse pourrit gâté, les seuls choses auxquels tu dois faire attention sont ce que lui t’as enseigné ! Crois-moi pour l’avoir vu auprès d’un verre quand il t’a recueilli, il tenait à toi plus qu’à tout ce qu’il pouvait posséder ! Réfléchit un peu qu’est-ce qu’il t’aurait dit à te voir la mine déconfite comme ça ? »

« Il m’aurait collé une taloche derrière le crane et m’aurait dit un truc du genre, Ce ne sont que des mots pense et raisonne avec ton cœur gamin ! »

J’avais répondu du tac au tac, ne réfléchissant pas je restais une nouvelle fois percuté par ce que j’apprenais de la bouche de cet inconnue qui ne tarda pas à reprendre la parole pour me dire dans un langage châtier que l’on ne pouvait pas s’y tromper, selon lui j’étais le portrait craché de Magnus au même âge. Puis il s’assit alors devant moi m’invitant à faire de même il m’offrit à défaut d’alcool de l’eau que je bus goulument. Puis il dit alors d’un ton a présent presque solennel :

« Bon puisque cet abrutis te le dira jamais je vais te raconter une histoire, accroche toi a ton slip gamin sa risque de te secouer ! »




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La vérité sur Gémini !



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 La jeune se trouvait au milieu de ce décor à observer son assiette devant elle, ce qu’elle avait découvert en lisant se dossier ne quittait pas son esprit même si elle se donnait un mal fou pour cacher ce mal être au personne présente dans la villa. Qu’ils soient domestiques, gardes, mercenaires ou toutes autres choses possibles ils étaient tous à la solde de Gunther, prêt à lui révéler le moindre détail croustillant afin de s’attirer ses faveurs et ainsi élever leur condition. La jeune assassin se sentait piégé au milieu de cet engrenage huilé et diablement efficace qu’avait créé son père pour avoir la main mise sur la totalité de l’habitation. Il était au courant de tout et ne laissé jamais le moindre détail passé avec une simple excuse. Ainsi, afin de ne pas éveiller le moindre soupçon elle commença a manger le contenu de son assiette tandis que son père prenait place, elle afficha le même visage dénué d’émotion qu’elle arborait toujours en sa présence, ne lui laissant ainsi aucunement la possibilité de lire en elle.

Mais intérieurement quelque choses commença à s’éveiller chez la jeune femme, un feu grondant commença à lui réchauffer les entrailles, une rancœur tenace et aussi collante que la poix se déployait chez elle tandis qu’elle croisait le regard de son géniteur. Ne baissant pas le regard elle le salua comme à son habitude en inclinant simplement la tête. Il ne fit même pas attention à ce geste qu’il considérait comme automatique et acquit-il s’assit et commençant à manger il prit la parole au détour d’un bouché :


« Pernica je dois régler quelques affaires dans les mines au sud, apparemment ces charognes ingrates ne seraient pas contentes de leurs conditions et prévoiraient se révolter. Franchement depuis que ce gamin a mis le feu au poudre ils s’estiment tous lésés et le prennent limite pour exemple. Enfin, je te confis la maison pendant ce temps-là. Tu connais les règles, interdiction d’aller dans mon bureau et tu n’entre pas en contact avec les détenus. Ta sœur et moi devrions être revenus pour la soirée, je ne compte que leur proposer un ultimatum après tout ! »


« Je ferais selon votre bon plaisir père. »

La jeune femme pue répondre que ces quelque mots toujours comme a son habitude. Mais au fond de son être elle savait qu’elle ne respecterait aucunement les directives du patriarche. Il fallait qu’elle agisse, et quoi de mieux que l’absence de celui-ci pour le faire. Le reste du repas se déroula sans autres mots dans un silence absolue qu’elle connaissait tellement que cela ne la dérangeait plus. Puis une fois le repas finit elle accompagna son père jusqu’au parvis de la villa déposant un baiser qui lui arracha les lèvres sur la joue de Gunther, elle le regarda s’éloignait sous la neige tombante pour enfin remonter dans sa chambre. De là elle se prépara, prenant toutes les aiguilles qu’elle avait, et les fumigènes qu’elle possédait elle pris la direction du bureau de son père après avoir enfilée sa cape de laine noire et rabattant le capuchon. Cette fois elle ne fit pas attention au domestique qui passés à côté d’elle, elle atteint le couloir pour retrouver deux nouveau garde frais devant la porte. La jeune femme s’approcha d’eux, laissant un sourire s’élargir sous son capuchon elle lança deux aiguilles qui allèrent se ficher dans le cou de chacun des lascars, le poison agissant vite elle passa au-dessus des corps qui commençaient à s’assoupir. Elle ne cherchait plus a caché ses agissements elle alla droit au but et prenant le dossier derrière le tableau elle le fourra sous sa cape et attrapa les affaire de son frère que son père avait entreposé contre son mobilier. Passant la guitare de Raki en bandoulière elle porta le sac sous le bras et pris les escaliers qui se trouvaient dans le couloir qui donnait un accès direct au sous-sol et aux geôles. De là elle se fit plus discrète pour se déplacer, se fiant plus à son ouïe qu’a sa vision elle chercha ce qui semblait être la voix du musicien pendant une bonne quinzaine de minute et finit enfin par trouvé la porte gardé par un garde. Elle s’élança sans chercher à discuter, usant de sa vitesse elle frappa l’homme a pleine puissance au niveau de la nuque, le laissant s’affaisser au sol comme une poupée de chiffon. Prenant alors les clés sur le garde elle ouvrit la porte de la geôle pour trouver Raki avec un vieille homme barbue en Kimono, tous les deux assis en tailleurs Raki semblait abasourdis, N’attendant pas qu’il reprenne ses esprit elle lui lança le dossier et ses affaires tout en posant sa guitare au sol elle retira ensuite son capuchon pour enfin dire d’un ton nerveux :

« Tu as dix minutes pour lire ça et te changer. Le paternel est pas là c’est notre chance, le vieux si tu souhaites venir tu es le bienvenu ! »

Puis voyant le jeune homme s’allumer une cigarette tandis qu’il lisait prenait le dossier elle fit de même, dans la même gestuelle que son frère elle usa de son briquet pour expirer la fumer dans le même rythme que le musicien. Puis prenant alors un ton plus doux et laissant échapper une larme qu’elle ne comprenait elle dit à son frère avant qu’il ne lise la vérité sur ses origines :


« Selon ce dossier nous somme de faux jumeaux, il y a également une lettre d’un certain Magnus qui t’es adressé dedans ! »

La jeune ne savait quoi faire, elle ne savait comment il allait réagir à l’annonce de cette nouvelle, mais n’espérait elle pas au fond de son être un peu de réconfort de la part de celui qui avait grandi au plus proche d’elle pendant neuf mois ?





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J’écoutais l’histoire que me contait Torco, il avait pris une voix un peu plus solennel et commença en me présentant le monde d’il y avait une quarantaine d’année, Magnus qui s’avérait être mon grand-père était un jeune homme à l’époque selon lui. Faisant partis d’une famille de musicien itinérant qui voguer d’ile en ile et de mer en mer afin de gagner leurs vie honnêtement. Il me présenta leur rencontre comme un jour d’été sur East blue, Torco avait selon lui offert ses service de navigateur au groupe d’une vingtaine de personne que conduisait un Magnus alors âgé d’une trentaine d’année depuis la mort de son père décédé de maladie. Ils avaient longtemps discutés durant la traversé jusqu’à North blue, de tout et de rien, de politique, de piraterie et de contrebande. Magnus à l’époque semblait être un idéaliste attachant beaucoup d’importance à la liberté de mouvement qu’avait son groupe.

Tout se passait pour le mieux en ce temps-là, jusqu’à ce qu’un navire gouvernementale face son apparition Lorsqu’ils arrivèrent sur North Blue. Le contrebandier m’expliqua que ce jour-là l’homme qui m’avait élevé avait tout perdu, sa famille, ses amis et surtout sa femme. Il n’avait réussi qu’à sauver son jeune fils Gunther des flammes et des boulets qui pleuvaient. Les deux hommes avait réussi a en réchapper grâce à une embarcation de sauvetage, et prenant la fuite aussi vite que leurs bras le leur permettais ils avaient atterrit sur une ile froide, boisé et au sol riche. Ils survécurent sur cette terre accueillante malgré son climat froids, ils avaient de quoi se chauffer, se nourrir et construisirent bientôt une habitation pour mettre le petit garçon qu’était Gunther à l’époque. Le temps passa et Torco repris la mer sous l’insistance de Magnus, il avait entrepris de créer des instruments de musique a base des minéraux trouvé dans le sol de l’île et voulait que le contrebandier engage la création d’un commerce entre leur île et certaines île voisine. De là le temps passa a nouveau laissant le loisir au commerce de s’étendre. Magnus accueillit rapidement d’autre personne venu de toutes horizon, des hors la loi souhaitant fuir le gouvernement, des pirates de passage ou encore des chasseurs de primes en quête d’information. Le musicien leur ouvrait a tous sa porte, et la population grandis au fur et à mesure pour devenir une structure avec Magnus au sommet. Il conservait toujours la même politique de la porte ouverte à la condition qu’aucun mal ne devait être fait à la population local. Tout cela fut créé en une quinzaine d’année selon Torco.

Le contrebandier me présenta l’Ironfall comme un refuge pour tous, ici ils étaient libres de faire ce qu’ils souhaitaient tant que la condition de Magnus était respectée. Et cela perdura jusqu’à ce que Gunther atteigne vingt-cinq ans. Manipulant certain membre peu recommandable de la population il les monta contre son père afin de prendre le pouvoir. Le gamin rendant coupable son père de la mort de sa mère et du groupe de musicien itinérant il était aveugler à l’époque par une rancœur sombre qui bientôt se transforma en soif de pouvoir avide et dévorante. Il laissa le loisir a son père de rester sur l’île pour qu’il puisse voir la transformation que subirait ce qu’il s’était donné tant de mal a construire. Il isola les populations, forçant les plus pauvre a s’acquittais d’une taxe qui si elle n’était pas payable en or était payable en travaille dans les mines. Et petit à petit l’île devint ce qu’elle était aujourd’hui. Les moins riche réduit limite en esclavage à trimer sous les coups de fouet et a mourir dans les caverne sombre.

Je restais bouche bée devant le récit que m’exposé le vieille homme, Je n’avais jamais imaginé un seul instant que Magnus puisse être mon grand-père, mais encore moins ce qu’étais à l’ origine Ironfall, une sorte sanctuaire libre de toute astreinte forcé par une autorité toute puissante. Cela me parler et en y réfléchissant bien, je comprenais mieux maintenant certain mot ou action du vieux forgeron. Il ne m’avait pas seulement élevé, je comprenais que depuis le début il savait que j’étais son petit fils et qu’il avait souhaité me léguer sa volonté de faire de cette ile un paradis libératoire.

C’est à ce moment-là que Pernica déboula dans la pièce, équiper de pied en cape elle abaissa son capuchon après m’avoir donné mes affaires et je m’empressais de fumer une cigarette lorsqu’elle m’annonça une nouvelle qui me fit avaler ma fumer de travers, déclenchant une quinte de toux. Je pris le temps de reprendre ma respiration pour caller ma cigarette dans ma bouche et commençais a feuilleter le dossier qui apparemment devait appartenir à Gunther. D’après ce que j’y lisais il y avait un compte rendu détaillé des capacités que Pernica pouvait posséder et tout un programme organiser pour favoriser les projets du patriarche. Mais il y avait aussi une fiche des capacités potentielles que je pouvais posséder avec écris en grand Dance Tempo, je voyais à la suite un avis de recherche me concernant avec un récapitulatif des crimes que j’avais commis sous la houlette des Psycho Circus. Puis vint alors une sorte de journal datant de l’époque de ma naissance. D’après le texte Gunther avait intimidé ma mère pour qu’elle lui donne son enfant une fois venu au monde, chose que la femme qui m’avait toujours protégé avait fait. Elle lui avait donné une fille, blonde et en bonne santé, joyeuse au possible, joie que Gunther s’était empressait d’éteindre au plus vite afin de la modeler a son image. Je serrais les dents en comprenant pourquoi ma mère insistait toujours pour s’occuper de Pernica pendant l’enfance, me laissant jouer avec Mélia. Je comprenais qu’elle ne cherchait qu’a voir sa fille, ma sœur ! Je me levais alors laissant tomber le dossier au sol serrant les dents de colère contre cet homme qui nous avez volé tant de choses et pourquoi ? Pour une soif de vengeance et de pouvoir insatiable ? Je prenais Pernica dans mes bras maladroitement et comme si elle ne cherchait que ce réconfort ses larmes se firent plus pressantes. Il se passa quelque minute avant qu’elle ne reprenne ses esprits et que Torco me fasse signe de lire une lettre. Il n’y avait pas grand choses d’écrit dessus, quelque mot qui disait simplement

« Je ne suis pas doué avec les mots tu le sais Fiston, en revanche je sais qu’avec ces quelques notes tu comprendras tout ce que je pensais de toi. Prend soin de toi et de ta sœur ! Fait moi honneur et fait moi plaisir met une raclé a ton père de ma part ! »

Le mot était suivi de tout un tas de portée de musique que je m’empressais de lire, la musique se développa dans ma tête, une musique mélancolique et joyeuse à la fois qui lui correspondait a merveille. Je pouvais le voir à nouveau, l’entendre à nouveau, son rire communicatif et sa façon bien à lui de prendre les choses. Je me rappelais surtout ce côté optimiste. J’attrapais délicatement Pernica par les épaules pour lui dire d’un ton doux :

« Allons-nous en d’ici ! »


Il me fallut dix bonnes minutes pour me vêtir et passer ma guitare en bandoulière, puis Pernica nous guida avec Torco hors de ces sous-sols humide et froid. Il nous fallut bien une quinzaine de minute pour sortir et atteindre le rez-de-chaussée. Ma frangine désireuse de faire le moins de bruit possible pour ne pas attirer l’attention nous fit passé par l’arrière, notamment par les quartiers des domestiques. Ce que nous n’avions pas prévu c’était que Gunther ferrais son apparition alors que nous atteignions notre échappatoire. Je pus lire une expression de surprise sur ce visage que je haïssais lorsqu’il vit que Pernica nous guidait. Elle en profita pour lancer un fumigène au sol et nous entraina dehors. Désireux d’accélérer le pas je pris ma forme hybride et portant la jeune femme sous un bras et le vieux contrebandier sous l’autre je bondis dans les airs pour atteindre un toit non loin de là. De la sous les indications de Pernica je pris la direction des mines situé au Sud, tout en accélérant le pas et en bondissant afin de mettre autant de distance que possible entre mon géniteur et nous. Il nous fallut une trentaine de minute pour quitter la ville haute et une bonne heure en plus pour atteindre l’entrée de la mine en question. Il y avait une barricade à l’entrée et des mineurs s’était posté comme garde. Nous présentant a eu comme désireux de les rejoindre ils nous firent entrée sans pour autant baissé leurs pioches. Ils nous amenèrent dans une caverne ou se regrouper une grande partis des travailleur s et de leur familles. Reprenant forme humaine je souris alors à ma sœur qui acquiesça tandis que je me tournais vers ces opprimé pour leur dire d’un ton revanchard :

« Je suis Raki Goshuushou, vous avez certainement entendu de moi que j’ai assassiné un roi sur une ile lointaine, je ne vous dirais qu’une chose j’ai incendié des entrepôts d’arme et de munition il y a un peu plus d’un an, non pas pour effrayer la population ou tuer des gens, mais bien vous délivrer un message peuple d’Ironfall ! L’homme n’est pas fait pour s’assujettir a un autre ! Combattons ensemble pour reprendre cette île qui est la nôtres et en faire notre paradis ! Aujourd’hui l’agneau que nous somme se transforme en loup, et Gunher apprendra bien vite que les loups de Paradise ont des crocs acérés. »

Emporté par la fougue et l’envie d’extériorisé la frustration que j’avais accumulé durant mon séjour avec Gunther je m’étais laissé emporter pour monter sur une caisse et dominé tout le monde pendant mon discours. Et tandis que les mineurs commencé à beuglé des cris guerrier qui furent rapidement accompagné par les femmes, les enfants et les vieillards je m’approchais de Torco pour lui dire en souriant :

« Prêt à reprendre du service ? On va avoir besoin d’arme et en quantité, je pense que c’est dans tes cordes ! »

« Tu me prend pour qui gamin ?! Bien sûr que je vais t’en dénicher des armes ! Fait confiance a tonton Torco le moutard ! »

Une page se tourna ce jour-là, sous une pluie de cris rageur et libératoire !




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