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D'une capture à une autre [Ironfall]
Sana Asante
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Sam 19 Mar - 18:21




D'une capture à une autre [Ironfall] 1453729450-oeil01

La faim au ventre et la tête qui cogne. Une fin de mois qui promet, surtout que dormir à la belle étoile sur North Blue sans tente chauffée, c'est la maladie assurée. Et sans fric, pas moyen de me payer une chambre d'auberge peu importe l'île. Et Ironfall n'échappe pas à la règle, donc ma seule solution, c'est de cramer mes mille berrys et des patates dans une taverne, commander un ou deux verres et y passer la nuit. Ah, et vite trouver du boulot, que ce soit une prime ou n'importe quoi. Et justement, sur l'avant de la taverne, une affiche déchirée,

Cent mille berrys pour un certain Raki Goshuushou, un petit pirate sans grande valeur mais qui aurait séduit la fille d'un noble local. Sans doute parti depuis longtemps, mais sait on jamais, on peut toujours retenir sa tête au cas où. Une tête de minet, le genre à passer d'une fille à l'autre sans y penser. L'affiche parle également de ses compétences en tant que musicien, ce qui confirme mes doutes. Il n'a pas l'air méchant, il n'a pas l'air très fort et il n'a sans doute juste pas de chance, ou alors fait de mauvais choix, mais j'ai besoin de manger aussi. Tant pis pour lui si je le croise.

La taverne est mal isolée, l'alcool pas terrible et il n'y a pas d'animation, autant dire que mon idée d'y rester jusqu'à demain matin était complètement nul. Je préférerais dormir dehors que traîner ici toute la nuit. Encore que.... On approche des huit heures du soir, il va commencer à bien cailler dehors, du coup je vais peut-être rester. J'attends encore une heure et demie et bois deux verres de whisky, quand un musicien monte sur scène pour «mettre de l'ambiance». Pas du tout le gars en question, mais dieu que sa voix est terrible. Une scie musicale est plus harmonieuse que la voix de ce type.

En moins de trente secondes, la moitié des clients sont soit partis, soient ont des oreilles si pleines de crasse que celles ci ne perçoivent aucun sons. Dans mon cas, je suis simplement encore sous le choc auditif qu'était la «chanson» du mec en question. Cinq minutes pour reprendre mes esprits, et le ménestrel improvisé annonce qu'il va nous en chanter une autre. C'est à ce moment là qu'une deuxième vague de clients décident qu'ils ont finalement des affaires plus urgentes à régler que de traîner au bar, et je ne me fais pas prier pour les suivre. Je préfère dormir dehors et être malade que devenir sourd.

La ville est donc hors de question, autant aller dormir dans la forêt. Une heure de marche dont le seul intérêt global est de regarder mes pieds et les mines de fer éloignées. Passionnant. Et la forêt ne mérite même pas vraiment ce nom, c'est à peine un gros bosquet, mais qui aura au moins le mérite de m'abriter du vent nocturne. J'installe donc vaguement une tente, un cercle de pierre et ramasse du petit bois pour faire un feu, jusqu'à ce que j'entende un homme chanter. Heureusement pour moi, pas le chanteur incongru de la taverne, un chant plus énergique, plus jazz.

M'approchant discrètement de la source du bruit, je finit par découvrir un homme, jouant seul à côté d'une tente, avec sa guitare et sa voix. Assez malin pour ne pas faire de feu, mais pas assez pour être silencieux, bravo mec. Je m'apprête donc à repartir, pas vraiment intéressé, jusqu'au moment où un rayon de lumière lunaire miraculeux tombe sur mon homme. MON homme, celui de l'affiche, mon gagne pain, mon logeur, bref, ma cible hasardeuse et malchanceuse.

Il n'a pas l'air violent, pas l'air de savoir se battre, et a sans doute une prime sur sa tête seulement parce qu'il a outré le nobliau en question, donc une cible facile. Alors allons y.


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Sana Asante
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Raki Goshuushou
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Dim 20 Mar - 22:39
La neige tombe à gros flocons sur cette foutu mer du nord, le froid et l'humidité vous prennent aux tripes et vous gèlent jusqu’à l'os. Dur et froid comme la glace le vent souffle sur le pont du navire de contrebande qui me transporte vers le joyaux de fer comme on l'appel. Cette île qui m'a tout pris, ses marchands véreux, sa populace qui croupis dans des taudis et dans les mines. Et enfin ses fabricants louvoyant entre les exigences des nobles et des trafiquants d'armes de l’île, et la pauvreté du petit peuple.

Durant mes jeunes années j'avais louvoyé entre ces trois mondes, frayant avec la noblesse, puis côtoyant la dureté des mines et enfin mon père adoptif m'avais recueillit.
Je repensais à tous ça lorsque je posais le pied sur les planches défoncées du ponton de cette bande de contrebandier. Ma tête étant mise à prix par ce foutu revendeur d'arme en toc, j'avais été obligé de passer par des voix pas très légal pour atteindre ma terre natal et ma bien aimée. Je respirais l'air vicié de cette terre qui m'avais vu naître, le mélange acre des poussières provenant des mines et des forges me piquait la gorge. Cette terre sans beaucoup de soleil me paraissait plus sombre que dans mes souvenirs.
J'avais débarquer un froids matin, j'avais pris la route de l'ancienne forge de mon maître, la nostalgie me submergea lorsque j'avais vu cette vieille bâtisse à présent à l'abandon et en ruine. j'étais entré dans les ruine de la forge escaladant les poutres de la charpente effondrée. J'avais effleuré de la main l'enclume sur laquelle j'avais appris les bases de mon art, avançant plus avant dans la maisonnée j'entrais dans le salon ou mon père avait poussé son dernier souffle. je trouvais encore accrochée au mur la guitare que j'avais forgé ce jour la, je la pris et sortit des ruines de mes jeunes années pour me diriger vers le cimetière, Je m'étais recueillit quelque minutes sur la tombe de mes parents biologique puis je m'était diriger vers celle de Magnus, cet homme qui m'avait élevé comme un fils ne devait alors pas entendre mes paroles mais d'un ton déterminé je lui dit:


" Mon vieille ami, sache que ton art n'est pas mort, prie pour moi depuis l'endroit ou tu te trouve, je vais faire ce que je doit faire avec ce nobliau. "

J'avais appris par des sources peu recommandable que le trafiquant avait prévu de marier Mélia dans les quelques mois qui allait suivre. J'avais fait le déplacement pour enlever ma belle et l'emmener loin de cet enfer de fer.
Une fois que j'eu finit de me recueillir je pris la route d'une petite auberge non loin de la, ma photo et les cents milles toujours écrit sur l'affiche de recherche me firent gentillement sourire.
J'avais bien changer durant ces quatre ans. une large cicatrice barrer mon œil gauche à présent, j'avais pris en musculature et mes cheveux était à présent sel et poivre. J'entrer dans le bar puis allait jouer quelques morceaux sur scène donnant de la voix pour les piliers de bar comme pour les gens de passage. Jouant quelques heures je vis le soleil commençait à descendre dans le ciel, achetant quelque provision à l'aubergiste je vis un pilier de bar qui me ressemblait plus ou moins je lui offrit ma guitare de moins bonne facture conservant celles que j'avais récupéré dans la bâtisse quelques heures plus tôt.
Puis je sortis dans le froids relevant ma capuche j'avais croiser le chemin d'un homme morose qui avait fixer longuement l'affiche me représentant, je m'étais empressé de filer dans la foret pour la nuit.
Sur la route, je m'étais installé deux minutes sur le haut d'une colline pour regarder le soleil sombrer dans les eaux noirâtre de l’île. Je m'étais ensuite enfui dans cette sombre foret, les doigts crochus des arbres formant un berceau protecteur pour mes sombres projets, je tombais rapidement sur une petite clairière. j'y installais ma tente et n'allumais pas de feu de peur de me faire repérer.
J'eu quand même le vice d'empoignant ma guitare pour jouer un peu de musique. J'avais composé durant ces quatre dernières années une ode à l'amour pour ma dulcinée. J'entonnais cette chanson, me laissant porter par les sentiments que j'avais pour elle, je ne rêvais que d'une choses plonger une dernière fois mon regard dans ses yeux bleu. Je n'entendit pas le bruit de branche qui crac dans les fourres, en revanche je vis clairement l'ombre qui se profilait derrière moi, éclairée par la lumière de la pleine lune. je fit une roulade en avant pour éviter toutes attaques en traite. Puis me redressant face à un homme d'une grande stature et à la musculature imposante je dis en effectuant une révérence provocante:


" Mon ami tombé de la nuit, puis-je t'aidais à trouver ton chemin ? Ces fourrer ne sont pas sure, on y trouve toute sorte de fouine. En parlant de fouine, je tiens te prévenir d'une choses, si tu es la pour la prime il faudra me faire..."

Je n'eu pas le temps de finir qu'une pénombre plus profonde m'emporta dans un choc tonitruant. La percussion de son poing puissant sur mon visage me sécha net. je tombais dans un sommeil emplis de cauchemar Mélia était à portée de mains, mais je n'arrivais pas à l'atteindre. Je rêvais également que je lui jouais mon morceau, je me rappel encore maintenant revoir mon imaginaire faire saigner les douces oreilles de ma colombe. Lorsque je me réveillais de ce sommeil provoqué j'avais les mains et les pieds attacher et un mal de crane pas possible, j'avais alors éclaté de rire en repensant à l'ironie de la situation, j'avais alors dit à mon méchant acolyte:

" On dirait que pour la discrétion c'est loupé. "


[hrp: pour la musique ^^: https://www.youtube.com/watch?v=fEGI9NbH-mk
Raki Goshuushou
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Sana Asante
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Lun 21 Mar - 18:44




D'une capture à une autre [Ironfall] 1453729450-oeil01

En m'approchant un peu, je constate qu'il s'agit bien de mon homme. Oh c'est sur il a un peu changé, une cicatrice sur l’œil, les cheveux qui ont grisonné, un peu d'épaule en plus, mais c'est bien le même homme, j'en mettrais ma main à couper. Je m'approche alors doucement, passant malencontreusement par un rayon de la même lumière lunaire qui m'avait offert cette chance. Traîtresse.... Heureusement, il ne paraît pas m'avoir aperçu, et je décide donc de tenter ma chance. J'ai l'avantage de la surprise, donc autant lancer une offensive rapide et forte.

Je m'élance donc, enchaînant quelques coups de poings rapides, malheureusement esquivés par ma cible qui me provoque d'une remarque vicelarde.

« Mon ami tombé de la nuit, puis-je t'aider à trouver ton chemin ? Ces fourrés ne sont pas surs, on y trouve toute sorte de fouine. En parlant de fouine, je tiens à te prévenir d'une chose, si tu es la pour la prime il faudra me faire...»

Moi aussi je peux être vicelard, et je le prouve en lui collant mon poing dans la mouille avant la fin de sa tirade. Pas mon genre, mais les provocations en plein combat, on évite, ou alors seulement avec des gestes, pas avec des tirades dramatiques. L'efficacité avant tout. Et en parlant d'efficacité, j'en profite pour lui ligoter les mains et les pieds, puis plante un piquet dans le sol près de ma tente pour l'y coller, mains dans le dos. Et comme apparemment mon coup de poing l'a mis raide en un coup, c'est encore plus simple.

Je décide donc de fouiller son campement rapidement, vu que le laisser seul me gêne, mais le simple fait d'y trouver à manger compense largement le risque encouru. Le reste de ses possessions est assez sommaire, mais je ramène tout de même le tout de mon côté, juste au cas où. Le tout m'a pris à peine dix minutes, et ma victime est toujours affalée contre son poteau, bien attachée. Je sors donc la viande séchée de son sac ainsi que les restes de féculents et commence à faire une vague tambouille avec le tout.

Il se réveille alors que le tout est presque prêt, et sa première remarque est un bête « On dirait que pour la discrétion, c'est raté...».

« Sans déconner.... En même temps l'idée de jouer de la musique en pleine nuit, c'était pas super malin, qu'est ce qui t'es passé par la tête? Tu t'es dit que ce serait cool? Ah et pour information, oui je suis sur la prime qui est sur ta mouille. Enfin, c'est pas vraiment contre toi, mais j'dois bien manger tu vois. D'ailleurs, en parlant de manger.... C'est prêt. Te gêne pas, ça vient de tes provisions de toute façon, moi j'avais plus rien.»

Je détache donc ses poignets sous son air surpris, puis lui sers une plâtrée de viande et de lentilles ainsi qu'une cuillère, puis me sers la même chose. Pour le coup, ça fait du bien, je n'ai pas bien mangé depuis quelques jours, et pouvoir le faire soudainement est presque jouissif. Nous mangeons donc en silence, même si je sens sur moi le regard haineux de mon captif, et je me pose soudain une question.

« Sur l'affiche, ils disent que tu as séduit la fille de je ne sais quel tête locale, c'est pas une connerie hein? Tu lui aurais pas genre juste chouré un truc de valeur qu'il ne veut pas déclarer? Ou alors tu l'aurais regardé de travers et il veut ta tête pour ça?»

Question stupide, mais sait on jamais, j'ai eu mon compte de mission piégées, ne serait-ce que cette histoire avec Jarm. Je l'ai encore sur l'estomac celle là.


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Raki Goshuushou
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Lun 21 Mar - 22:57
Le mince filet de flamme qui s'échappait de ce cercle de pierre éclairait mon visage. J'avais les trais tirés à cause de ce type tout mes espoirs tombait à l'eau. En même temps que faisait-il dans cette foutu foret, personne n'y vient jamais et encore moins la nuit ! L'odeur de cuisson monte à mes narines. En plus de me capturer cette ordure m'avait volé mes provisions. J'avais regardé alors aux alentours, c'était un campement sommaire, élaboré à la va vite, malgré la foret alentour on pouvait sentir de forte bourrasque de vent secouer le maigre feu et la tente. C'est à ce moment la que l'homme me tendit une assiette je fut surpris de sa réaction, il me capturait pour me livrer à une mort certaine, mais il me nourrissait tout de même. Je commençais à picorer dans mon assiette mais j'avais déjà mangé et regardant le haineusement mes préjugés s'adoucir plutôt rapidement. Il avait l'air d'avoir faim comme s'il n'avait pas mangé depuis plusieurs jours, et sa tente n'était pas mieux la toile était légère pas du tout adapté à un temps comme il en faisait ce soir la. Il me posa alors une question qui me fit sourire:

" Sur l'affiche, ils disent que tu as séduit la fille de je ne sais quel tête locale, c'est pas une connerie hein ? Tu lui aurais pas genre juste chouré un truc de valeur qu'il ne veut pas déclarer ? Ou alors tu l'aurais regardé de travers et il veut ta tête pour ça ? "

Je m'appuyais blaser contre ce piquer de bois je posais mon assiette à terre et là fit glisser sur le sol gelé vers mon geôlier et lui dit :

" Mange on dirait que t'as pas mangé depuis des semaines, je suppose que tu as aussi pris ma tente, met la doublure par dessus la tienne ça devrait l'isoler un peu plus du vent et du froid."

Puis il eux un blanc, voyant son regard insistant m'intimant une réponse à sa question je soupirais en dirigeant mon regard vers les étoiles, d'ici à l'abris de la pollution lumineuse de la ville on pouvait les distinguer parfaitement, je lui répondit a ce moment la:

" J'ai grandi ici sur cette île, je n'ai pas dragué tout bêtement la fille de ton pseudo nobliaux, ce n'est qu'un trafiquant d'arme, je n'ai fait qu'exprimé des sentiments que je ressentais à son égard, sentiments qu’apparemment elle partageait. Il n'a pas apprécié et m'a mit au cachot en espérant voir ma tête voler, si Mélia n'était pas venu me sortir de la ça serrait déjà probablement le cas. Je ne suis revenu qu'en apprenant l'annonce de son mariage forcé, je suis venu pour la sortir des griffes de son père, la suite tu la connais."

délaissant mon ton plaisantin et provocant j'avais parler très sérieusement et d'un ton grave à cet homme. je vis ma guitare non loin du feu et les mains toujours déliée je regardais mon acolyte et lui demandais en montrant ma guitare :

" je peux ? "

N'attendant pas forcement sa réponse je pris ma douce et commençait à gratter quelques notes, et réalisant qu'il ne devrait plus me rester longtemps à vivre je me présentait à l'inconnue, puis une idée me vint en tête, s'il me capturait c'était peut-être par nécessité je lui disais donc:

" Je m'appel Raki, je suis musicien, j'ai juste deux questions à te poser. La première, as tu aimé le morceau que je jouais tout a l'heure ? La seconde, voudrais-tu t'enrichir très fortement d'un coup, autrement qu'en me faisant tuer ? "
Raki Goshuushou
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Mar 22 Mar - 17:52




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«Mange on dirait que t'as pas mangé depuis des semaines, je suppose que tu as aussi pris ma tente, met la doublure par dessus la tienne ça devrait l'isoler un peu plus du vent et du froid.»

Je ne pensais pourtant pas avoir l'air si mal en point, même si je me rationne depuis quelques jours. Il a tout de même tenté d'esquiver ma question, et je tiens à être sur de mon coup cette fois. La dernière fois, j'ai pu m'arrêter à temps grâce à la Marine au Den Den, cette fois je n'aurais pas cette chance. Après deux bonnes minutes à se regarder dans le blanc des yeux, il finit tout de même par reprendre la parole.

«J'ai grandi ici sur cette île, je n'ai pas dragué tout bêtement la fille de ton pseudo nobliau, ce n'est qu'un trafiquant d'arme, je n'ai fait qu'exprimer les sentiments que je ressentais à son égard, sentiments qu’apparemment elle partageait. Il n'a pas apprécié et m'a mis au cachot en espérant voir ma tête voler, si Mélia n'était pas venu me sortir de là ça serait déjà probablement le cas. Je ne suis revenu qu'en apprenant l'annonce de son mariage forcé, je suis venu pour la sortir des griffes de son père, la suite tu la connais.»

Ah, pas la même histoire déjà. D'un côté on me dit que c'est un dragueur qui a sans doute eu des gestes déplacés, de l'autre, un soupirant qui contrarie les plans du paternel. Paternel qui est trafiquant d'arme, au passage, toujours sympa ce genre d'info. Sans compter la tentative d’exécution, un grand classique des drames amoureux. Je perçois alors ses œillades régulières vers sa guitare, avant qu'il ne l'attrape, prenant à peine le temps de demander si il peut, tout ça pour recommencer à parler. Un bavard patenté celui là.

« Je m'appelles Raki, je suis musicien, j'ai juste deux questions à te poser. La première, as tu aimé le morceau que je jouais tout a l'heure ? La seconde, voudrais-tu t'enrichir très fortement d'un coup, autrement qu'en me faisant tuer ?»

« Si j'ai aimé? Je peux pas dire, j'ai pas l'oreille musicale, mais c'était pas mal oui. Toujours mieux que l’infamie que j'ai subi dans la soirée. Pour la deuxième question... Je ne suis pas un amateur de pognon vois tu. L'argent, ça va ça vient, c'est un flux. Malheureusement, tu me vois dans une période putain de creuse. Je dirais donc juste que tu as de la chance et que je t’écoutes.»

Ça ne peut pas faire de mal d'écouter ce qu'il a à dire, et si ça me permet de finir mon mois en attendant mon salaire, ça ne peut que faire du bien. Par contre, je veux des preuves bétons cette fois, la dernière fois, je me suis fait avoir comme un bleu, et il est hors de question que ça se reproduise.

« Par contre, t'as une preuve que c'est un trafiquant d'armes? Sinon, je considérerais qu'il a raison, vu que c'est lui qui paye. Triste mentalité, mais on ne crache pas sur les gens qui vous tendent de l'argent, même pour une tête. Et une dernière chose. Tu as engagé des hommes pour t'aider à la libérer, ta dulcinée? Parce qu'à mon avis, tu va juste te faire buter si tu y vas comme ça. Tu sais à peine te battre en un contre un, alors en douze ou plus contre un, tu va te faire ouvrir en deux.»

La dernière partie est importante. Si il réponds qu'il a des hommes, je dois me préparer à un assaut. Sinon, il est soit très confiant, soit aveuglé par l'amour, soit complètement attardé. On verra bien.


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Mar 22 Mar - 21:26
Je souris lorsqu'il m'expliqua son rapport à l'argent, j'avais à peux prés le même rapport donc je comprenais. Mais je comprenais également la nécessité de manger et de dormir dans un bon lit. Il m'avait également demandé des preuves de mes affirmations quand au fait que le père de Mélia était un trafiquant d'arme. J'avais alors laissait échapper un rire ironique puis m'étais repris pour dire à l'homme qui tenais ma vie entre ses mains:

" Excuse mon rire, je suppose que tu n'es pas d'ici. Laisse moi te décrire un peu la situation économique de l’île. Nous avons trois castes si l'on peux dire. Les Nobles si on peux dire en premiers, s'est principalement des trafiquants d'armes, des gens qui profites de la misères des autres castes. On va dire qu'il revende régulièrement à moindre coût des armes au gouvernement mondial, à la révolution, ou même à des hors la loi du moment que ça leurs rapportent. La deuxième est intermédiaire on y trouve principalement des forgerons sous payer mais qui arrivent à s'en sortir. Et la dernière quand à elle est composée de pauvre mineur, on y trouve aussi les opposant politique qui ont étais envoyés de force dans les mines ou encore les orphelins etc... "

Je m’arrêtais deux minutes histoire de reprendre mon souffle l'air sec et froid m'ayant irrité un peu la gorge une quinte de toux me secoua lorsque j'eu finit de cracher mes poumons je remarquais quelque choses d'anormal sur ma guitare, comme une sorte de doublure en métal que la rouille avait ronger au dos de la caisse de résonance, je m’empressais de la casser et y découvrit un carnet que je laisser sur mes genou me décidant à le lire après avoir finit mes explications:

" En gros pour répondre à ta question, je n'ai aucunement besoin d'un groupe d'homme surentraîner pour parvenir à mes fins. Si tu préfères la colère gronde dans les mines, la justice expéditive que les trafiquants imposent, on te coupe une main pour un regard de travers ici, il m'aurait suffit de pousser les mineur et les artisans à la révolte le temps de faire diversion, comme on à pas de garde a proprement parler ce sont les hommes de mains des trafiquants qui vont réprimer la révolte, me laissant le champ libre pour récupérer Mélia. Mais si tu marche avec moi mon ami, sa serra encore plus facile. "

Je laissait le temps à mon acolyte le temps de digérer toutes les informations et comme je commençais à avoir soif je lui dis:

" dans mon sac y a une bouteille de whisky passe la moi. "

Il me tendit la fameuse bouteille je m'enfilais une bonne rasade et lui lançais la bouteille avant de continuer:

" Ce que je voulais te proposer, c'est que l'on ne fasse pas couler de sang inutilement. On irait tout les deux à la villa du père de Mélia, tu me livre comme convenu, tu touche ta prime, mais avant de me livrer tu ne serres pas mes liens que je puisse les défaire une fois que ta prime serra en ta possession, a ce moment la je prend en otage le trafiquant, il y aura certainement quelque forte tête qui voudront le libérer tu les assommes ce qui affirme un peu plus nos prétentions, et on s'en va en emportant Mélia et autant d'or que toi et moi on peux en transporter. Et pour finir une fois qu'on s'en est sortit tu garde ma prime et tout l'or qu'on aura récupérés. Qu'en dit tu s'est un marché équitable non ? "

attendant sa réponse j'entrouvris le carnet. L'écriture que j'y lut me frappa s'était celle de Magnus, il y avait plein de croquis présentant des postures et des indications comme s'il s'agissait de technique. Je lut la paraphe du carnet et sourit

" tu m'as toujours demandé de t'apprendre mes techniques de combat, les voila alors fait en bonne usage petit con "

Je rit un coup mais ne comprenant pas grand choses au posture du livre je lançait le livre à mon possible allier et lui demandait le plus humblement du monde:


" J'aurais un dernier service à te demander si tu marche avec moi, on dirait des postures de combat dans ce livre si tu les comprends pourrais-tu m'aider à les apprendre ? "



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Je ne m'attendais pas à ce qu'il rit, ça c'est net. C'en est presque vexant en fait, on dirait qu'il ne prends pas la question au sérieux. Les explications qui suivent par contre, sont on ne peut plus sérieuses, et apparemment, la situation de l'île est pas terrible. Des trafiquants d'arme qui s'en mettent plein les fouilles, des forgerons qui tentent de ne pas couler et des mineurs qui triment parce qu'ils n'ont pas le choix. Sympa quoi.

Juste après, il se met à cracher ses poumons comme un damné avant de taper sa guitare. Attends, il y tient pas comme à la prunelle de ses yeux? En fait, ce n'est qu'un deuxième fond, qui dissimulait un carnet. Son idée de pousser les mineurs à la révolte est bonne et mauvaise à la fois par contre, ils se lèveront sans doute, mais ils vont tous y rester, et je ne peux pas le laisser faire ça.

« Et comme ça, vous serez des centaines à mourir au lieu de juste toi? Dis moi que tu fais exprès d'être stupide, sinon je vais te frapper. Réfléchis deux secondes au lieu de dire n'importe quoi, des mineurs armés de pioches contre des trafiquants d'arme qui ont tout le matériel nécessaire pour vous éliminer sans lever le petit doigt? Tu vois le problème? Si tu comptes faire ça, je n'hésiterais pas à juste te vendre.»

Là, il me demande une bouteille de whisky qui traîne dans son sac, et je lui jette, avant qu'il en prenne une grande rasade avant de reprendre sur encore un plan stupide. Il croit quoi, qu'avec un otage tout va changer? Que dalle, ils nous buteront quand même, quitte à tuer leur patron, et on aura tout gagner. Non, le seul moyen d'y aller, c'est d'y aller jusqu'au bout. «Balls deep» comme disait mon vieil ami nain.

« Non. Tout ce qu'on va y gagner, c'est se faire buter par ses hommes, certains nous tueront sans même se soucier de la survie de leur patron, il y en a toujours des comme ça. Si tu comptes le buter, tu le fait toi-même, jusqu'au bout. Je t'expliques MON plan, et crois moi, mes plans ne sont pas piqués des hannetons, des hymnes à la subtilité en général. On s'infiltre comme ce que tu proposes, mais je te refilerais mon couteau, et t'as intérêt à pas le perdre, sinon je te tuerais moi même, et tu te fait le trafiquant, je me chargerais des gardes. Si un an de boulot m'a appris une chose, c'est bien à me battre. Et en plus, une fois les gardes éliminés, on aura le champ libre pour se tirer avec l'or. Et ta gonzesse.»

Pas de réponse, il est apparemment plongé dans son carnet, qui lui arrache un petit rire. Aucune idée du pourquoi du comment, mais apparemment, ce qu'il y lit est drôle. Jusqu'au moment où il fronce les sourcils et me demande un dernier coup de main en me tendant ledit carnet, m’annonçant qu'il ne comprends rien. Je récupère le livret et y jette également un œil. Des postures de combat effectivement, mais un peu bizarres, surtout pour moi qui ai appris à me battre seul. Le seul truc que j'en comprends, c'est que c'est un style pour le moins folklo.

« C'est bordélique. C'est bien des postures de combat, mais j'en comprends pas la moitié du quart. Apparemment, c'est un style changeant qui se base sur la musique que tu joues, autant dire que pour une bille comme moi, c'est foutu. Regarde, la moitié des trucs dépendent du rythme de ton air, et ça modifie tout tes mouvements. Je peux pas vraiment t'aider, au delà de te montrer comment tu es censé te placer. La musique, c'est pas mon rayon.»

Ça a tout de même l'air marrant son truc, avec un peu de bol je verrais ça demain. Et en parlant de demain, autant me préparer au combat. Kilroy ou non. Si ils fournissent le gouvernement, je risque de me mettre très mal en montrant mon visage, sinon, je peux y aller comme je veux. On verra bien.


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Raki Goshuushou
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Jeu 24 Mar - 22:56
Il était fort, très fort. Tous les plans que j'avais imaginé jusqu'ici il en avait détecté la moindre faille. Je me sentais un peu comme un imbécile. Son plan quand à lui me semblait judicieux, je n'avais pas l'expérience du terrain ou encore du combat ce qui m'handicapait fortement.
Je fermais alors les yeux, mon incompétence et mon incapacité dans ce genre de situation m'agacée au plus haut point, mon aimée comptait sur mon aide, je ne devais pas la décevoir et tout se dont j'étais capable jusqu’à présent c'était d'élaborer des plans foireux et de me faire capturer. C'est alors qu'il m'expliqua quelque choses qui pourrait changer à jamais ma façon de voir les choses, certe je n'étais pas doué pour les combats mais la il m’expliquait concrètement que la technique de mon père dans ce carnet ne se basait pas sur la force brute mais sur de la musique un domaine dans lequel j'excellais. Je lui pris le carnet des mains après lui avoir demandé bien sur et me mit à lire attentivement les postures, et plus j'avançais dans ma lecture plus mon sourire s'élargissait, il ne fallait pas le lire comme un dessin d'illustration standard mais plutôt comme une portée de musique, chaque membre du corps représentant une ligne chaque muscle représentant un interligne tout le livre s'éclairait à moi ça devenait aussi clair que de lire un morceau de choplin ou de bithov. Dans un éclat d'euphorie je pris alors mon nouvel allier dans mes bras et me reculais rapidement en remarquant ce que je faisait je lui dit alors:


" euh... excuse moi pour le calin on va dire que je suis très tactile. Le fait que tu m'ai dit que le carnet expliqué une technique de combat se basant sur de la musique, j'ai analyser un peu les illustrations, si tu les lit comme un bouquin normal tu n'y pige rien en revanche si tu l'analyse comme une portée de musique tout devient clair, chaque muscle, chaque membre, chaque os, chaque réspiration tout correspond à quelque choses de musical, on peux limite dire que ça influe sur tes émotion ou tes sentiments, quand tu analyse et que tu fredonnes la musique sa semble déjà entraînant. Ecoute l'ami on va suivre ton plan, par contre je ne veux pas de ton couteau, détache mes pieds et laisse moi étudier ça cette nuit je suis sur qu'avec ça on pourrait s'en sortir mieux qu'avec ton couteau."

L'homme accepta ma demande et trancha mes liens. Je pris une autre rasade de whisky et empoignait ma guitare, j'ouvrit ma partition martial et commençais à la déchiffrer au fur et à mesure, je me tournais deux minutes vers mon nouvel acolyte en souriant pour lui dire:

" boit autant que tu veux dans ma bouteille, ne m'attend pas je vais en avoir surement pour un moment "

Je me replongeait alors dans le carnet, plus j'avançais dans l'élaboration des différents accords plus un sentiments de plénitude commençais à s'emparer de mon corps, comme si la musique manipuler mes sentiments. Je commençais à comprendre au fur et à mesure que les postures n'était en fait que des pas de danse tous différents, mais que le principale dans cette technique de combat était la musique, la danse de la musique jouée n'était que le vecteur corporel d'une émotion ou d'un sentiments amplifié. Quand je levais les yeux du carnet, je remarquait au sol diverse trace de pas comme si quelqu'un avait dansé dans cette clairière. Le soleil se levé, je pris le temps de profiter des premiers rayons du soleil sur mon visage puis s'est gonflé à bloc que j'allais raviver le feu et préparer le petit déjeuner, du café et quelques œufs avec un reste de lentilles. J'allais ensuite réveiller mon allié dans la tente puis aller m'installer prés du feu le temps qu'il arrive je m'était allumer une clop et lui dit en souriant d'un sourire carnassier et en lui montrant le carnet:

" Grâce a ce petit bijoux je n'aurait pas besoin de ton couteau "
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Ven 25 Mar - 18:22




D'une capture à une autre [Ironfall] 1453729450-oeil01

Ok, le câlin, je ne m'y attendais pas, mais alors pas du tout. Je lui ai rendu le carnet, il l'a relu, il s'est mis à faire lampe tellement il s'est illuminé et ensuite, un câlin. Nan sans rire, on peut m'expliquer?

« Euh... excuse moi pour le câlin on va dire que je suis très tactile. Le fait que tu m'ai dit que le carnet expliquait une technique de combat se basant sur de la musique, j'ai analysé un peu les illustrations, si tu les lit comme un bouquin normal tu n'y piges rien en revanche si tu l'analyses comme une portée de musique tout devient clair, chaque muscle, chaque membre, chaque os, chaque respiration tout correspond à quelque choses de musical, on peux limite dire que ça influe sur tes émotion ou tes sentiments, quand tu analyses et que tu fredonnes la musique ça semble déjà entraînant. Écoute l'ami on va suivre ton plan, par contre je ne veux pas de ton couteau, détache mes pieds et laisse moi étudier ça cette nuit je suis sur qu'avec ça on pourrait s'en sortir mieux qu'avec ton couteau.»

« Si ça t'amuses... Pas de conneries par contre.»

Je le détaches donc, vu qu'il paraît obnubilé par son carnet de combat musical. Il prends alors une grande rasade de whisky avant de me jeter la bouteille en me disant de me servir autant que je le voulais, vu qu'il ne reviendrais pas avant un moment. Time to think donc. Je ne doit pas utiliser mon fruit demain, et je ne doit pas prendre de risques. Si ils fournissent la marine, je dois porter un masque, et je n'en ai pas sur moi. J'ai un couteau et du bois par contre, alors je vais faire avec.

Me levant, je me dirige vers une arbre avec une grosse branche, casse celle-ci et la ramène au camp. Le travail est lent et agaçant, je n'y connais pas un broc en sculpture, et mes premiers efforts résultent en une espèce de vague coupelle en bois dégueulasse. Ma nuit se résume à ça, sculpter un masque. J'apprends quand même plein de trucs, racler dans le sens du grain par exemple, c'est finalement très intéressant, et la nuit passe rapidement. Au petit matin, alors que le soleil se lève, j'observe mon œuvre, et me rend compte que pour être honnête, c'est vraiment juste une ébauche de masque, même si il a le mérite d'être propre.

C'est à peu près le moment où Raki vient me chercher dans la tente, pour s’apercevoir que je ne dormais pas. Il ressort alors, et je décide de le suivre, masque à la main pour les dernières retouches. Il décide de s'occuper du petit-déjeuner clope au bec, je commence donc mes modifications de dernière minute sur le masque pendant que ça cuit, quand il élève la voix.

« Grâce a ce petit bijou je n'aurais pas besoin de ton couteau.»

« Ah ouais? Tant mieux pour toi j’imagine. Moi j'ai ça. Un masque, pour pas qu'on me reconnaisse. Si ces cons taffent vraiment pour le gouvernement, je risque d'en prendre plein la gueule si on me reconnaît. Sinon, j'ai mes bras, mes jambes et un couteau. Ça suffira. Tu me passes les lentilles?»

Ouaip, je suis comme ça des fois. Un peu trop sûr de moi, un peu trop con...


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Raki Goshuushou
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Sam 26 Mar - 23:37
La fumée acre de ma cigarette se mélangea aux diverses odeurs de cuisson et à l'odeur du feu. Me contentant d'un simple café et de ma clop je fis signe à l'inconnu de tout prendre, il m'avait montré le masque qu'il semblait avoir fabriqué pendant la nuit. Le masque recouvrait la totalité de son visage et il m'avait expliquer l'utilisation qu'il ferrait de ce bout de bois. J'avais tiré un grand coup sur ma cigarette inspirant profondément la fumé, la nicotine se rependant dans mon sang comme un doux venin pour venir apaiser les craintes que je ressentais à ce moment la. Tout en réfléchissant à mes craintes je me rappeler en détail les diverse pièce du manoir, toujours très éclairée des hommes de mains plus qu'il n'en fallait et surtout le visage de Mélia me revint, ses longs cheveux tombant en cascade dans son dos, ses grands yeux blonds ses lèvres pulpeuse. Plus je pensais à elle plus mon visage se fermait, je pris le temps de remettre mes idées à leurs places et pris un bâton pour dessiner un semblant de plan de la maison puis je dis à mon allié d'un ton sérieux en lui indiquant l'entrée principale puis l'entrée des domestiques:

" La première entré est ici, s'est l'entrée principal en suivant notre plan s'est par la qu'on entre pour que tu me livres. Il y a un long couloir qui mène à la salle de réception il t'y recevra la pour pouvoir m'exhiber comme un trophée, dans le couloir tu as environ 5 portes avec deux hommes de mains à chaque porte, si l'on veux pouvoir avoir le temps de tuer le lascar et de sauver Mélia sans être submergés faudra bloquer la porte où alors que tu occupes les dix gardes qui vont débouler par la. autre point tu as les partie réservées aux domestiques qui donne sur le fond de la salle de réception, des gardes vont certainement débouler de part la aussi je m'en occuperais. Une fois qu'on aura finit de s'occuper du padre on à le choix, passer par les dépendances des domestique pour rejoindre la salle des coffres qui se trouve dans l'aile nord, ça nous prendra plus de temps mais ça serra plus sécure, soit on passe par la grande porte et la on devra se battre beaucoup plus. Et enfin une fois qu'on aura finit on s'en va par l'entrée des domestique, sa donne directement dans la ville basse, on aura pas de mal a se fondre dans la masse et à rejoindre le port. s'est les options qu'on a, après à voir comment ça se passe, mais essaye de bien garder ça en tête on sais jamais "

Je me levais alors, m'allumait une autre cigarette et me resservit un café que je but d'une traite, le gout amer du café se mélangeant à la cigarette je me dégourdis un peu les jambes et finissant ma clop je m'approchait à nouveau de l'homme je tendis mes mains vers lui et lui dit:


" va falloir qu'on y aille si on veux être dans le bon timing. Par contre, je doit t'appeler comment ? "
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Lun 28 Mar - 15:07




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C'est évident qu'il se fait du souci, pour la donzelle ou pour lui, vu la tronche qu'il tire. Café et clope dès le matin, c'est un truc de stressé. Je parle même pas de la barre qu'il a sur son front et qui rend le tout évident même pour un mec pas futé. Il finit quand même par se calmer, prends un bâton et se met à dessiner une espèce de plan dégueulasse avant de me désigner les différentes pièces de la maison.

« La première entrée est ici, c'est l'entrée principale en suivant notre plan c'est par là qu'on entrera pour que tu me livres. Il y a un long couloir qui mène à la salle de réception il t'y recevra là pour pouvoir m'exhiber comme un trophée, dans le couloir tu as environ 5 portes avec deux hommes de main à chaque porte, si l'on veux pouvoir avoir le temps de tuer le lascar et de sauver Mélia sans être submergés faudra bloquer la porte où alors que tu occupes les dix gardes qui vont débouler par là. Autre point, tu as les partie réservées aux domestiques qui donnent sur le fond de la salle de réception, des gardes vont certainement débouler d'ici aussi mais je m'en occuperais. Une fois qu'on aura finit de s'occuper du padre on a le choix, passer par les dépendances des domestique pour rejoindre la salle des coffres qui se trouve dans l'aile nord, ça nous prendra plus de temps mais ça sera plus secure, soit on passe par la grande porte et là on devra se battre beaucoup plus. Et enfin une fois qu'on aura finit on s'en va par l'entrée des domestique, ça donne directement dans la ville basse, on aura pas de mal à se fondre dans la masse et à rejoindre le port. c'est les options qu'on a, après à voir comment ça se passe, mais essaye de bien garder ça en tête on sait jamais.»

C'est le moment où il se lève pour reprendre un café pendant que je vais chercher un carnet et un crayon dans ma sacoche. Alors que j'allais me mettre à faire un plan propre, il reprends la parole.

« Va falloir qu'on y aille si on veux être dans le bon timing. Par contre, je doit t'appeler comment ? »

« Appelles moi comme tu veux tant que je peux me reconnaître. Laisse moi juste une minute pour griffonner le plan.»

Je me retrouve rapidement avec une version propre du plan sur mon carnet, et tombe sur un vieux dessin de Tessa en le feuilletant rapidement après l'avoir étudié. Un jour je retournerais la voir. Ou alors je l’emmènerait sur les mers avec moi, je sais pas. Toujours est il que je dois rattacher l'amoureux transi si on veut être crédible auprès du patron. La corde repasse donc autour de ses mains tendues, je serre un coup, fait un nœud pas trop lâche et on entame la route.

Je dois avouer, l'aspect salle au trésor m'arrange bien, en fonction de ce que j'y trouve je pourrais passer un certain temps à l'abri du besoin, et la serrure d'un coffre a du mal à me résister. Je devrais juste faire attention que Raki ne me remarque pas pour rester peinard.

« Bon on est partis, indiques moi le chemin histoire qu'on règle cette histoire vite fait.»


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Raki Goshuushou
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Lun 28 Mar - 21:12
L'inconnu masqué avait rattaché mes mains comme je le lui avais demandé. Il avait également répondu de manière assez évasive sur la façon dont je devais l'appeler, je verrais bien le moment venu m'étais-je dit.
Nous avions ensuite pris la route pour retourner en ville et rejoindre la villa du fameux trafiquant. Le soleil n'était pas encore à son zénith, une légère brise poussait le mélange putride de la ville, l'on pouvait aussi voir les nuages défiler dans le ciel qui s'assombrissait au fur et à mesure que le temps passait annonçant la pluie pour la journée. Plus nous descendions vers la ville basse plus la puanteur de la misère humaine augmentait. Les monticules des mines se faisant voir de plus en plus. Les femmes avec leurs nourrissons rachitique dans leur bras à demi mort. J'avais serré les dents tellement fort que l'on aurais put les entendre grincer. Je me rappel même avoir vu un enfant allongé face contre terre dans un fossé qui longé la route, une marque sanguinolente sur le sol noir de l’île indiquait facilement au passant ce qui était advenu de ce gamin qui ne chercher certainement qu'à manger.
J'avais détourné le regard du cadavre serrant les poings, la colère montant au fur et à mesure que nous avancions. Je guidais mon allier dans cet enfer en me fermant hermétiquement à toute discussion. La tensions dans les muscles de ma mâchoire créant une marque de crispation sur mes joues. Nous sommes alors entré en ville et la première choses qui me marqua fut la potence érige sur la place. Je reconnu l'homme, mais également la chose que l'on avait cloué sur sa poitrine. Je reconnaissais la guitare que j'avais offert à ce pauvre ivrogne la veille dans cette auberge. L'on pouvais voir les coup sur son visage, les marques sur ses mains et ses pieds indiquaient clairement qu'il avait était torturé. Ma haine pour ce pays et ses dirigeant augmenta d'un cran, mes mains et les muscles de mes avants bras commencèrent à se contracter dans les liens autour de mes mains. S'est sans un mot que je continuais de diriger mon acolyte, le reste de la route ne nous réserva pas de surprise. Plus nous avancions dans les quartiers commerçants et des artisans plus les rue étaient entretenue. La merde et les cadavre laissèrent vite la place à des parterres de fleur. Des homme obèse et des femme richement habillé remplacèrent également les femmes mendiantes et les enfants morts. Puis elle fut la, cette villa à l'ombre de laquelle la basse ville souffrait. Je m’arrêtais à bonne distance de l'entrée, je regardais mon partenaire par dessus mon épaule et lui dit d'une voix empli de haine:

" une fois qu'on serra entré, je ne te demande qu'une chose, si au passage tu peux tuer autant de ces salopards que possible, je ferrais de même. L'entrée est à environ deux cents mètre. Je te laisse parler."
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Mar 29 Mar - 9:55




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La ville en elle même fait la gueule, et je ne parle pas de la ville basse. De la boue partout, des femmes squelettiques avec des gosses encore plus maigre, des maisons en ruine, une quantité astronomique de mendiants, bref, toute la misère humaine condensée en un point. Je dois avouer, j'ai de la chance d'avoir échappé à ça étant jeune. Et les regards qui pèsent sur nous sont soit totalement neutres, soit plus froid que la température actuelle de l'île, sans doute dû au fait que Raki est né ici, et qu'il est donc peut-être reconnu par certains.

Et à l'entrée de la ville, une potence. Un vieux attaché dessus, avec une guitare clouée à la poitrine, suffisamment marqué pour pouvoir passer pour un zèbre blanc et rouge. Torture et potence, tout ça pour mon captif temporaire? Eh bien, il doit être sévèrement haï par le caïd dis donc. Ça joue beaucoup sur ses nerfs d'ailleurs, il tremble de rage. Le reste du trajet est sans surprise, la ville elle-même n'est pas si mal entretenue contrairement à la ville basse, mais plus on avance vers les quartiers riches, plus la ville se fait belle.

Ici un parterre de fleurs, là une petite joaillerie. On voit bien la répartition des richesses sur l'île comme ça, la merde aux pauvres, les fleurs aux riches. Plus de mendiants ici d'ailleurs, ils seraient sans doute pendus haut et court pour oser faire ça, mais beaucoup de gras du bide et de femme portant tellement de vêtements luxueux que ça en devient ridicule. On arrive finalement devant l'entrée de la fameuse baraque, notamment gardée par deux hommes apparemment ennuyés au possible. Je mets alors mon masque avant qu'il ne prenne la parole.

« Une fois qu'on sera entrés, je ne te demandes qu'une chose, si au passage tu peux tuer autant de ces salopards que possible, je ferais de même. L'entrée est à environ deux cents mètre. Je te laisse parler.»

« Je ne tuerais personne. Hey les gars, je viens voir votre patron, j'ai une tête pour lui. Primé à cent mille berrys disait l'affiche, alors faites entrer histoire que j'aille picoler un coup.»

Les gardes se regardent un instant, puis l'un d'entre eux rentre, sans doute pour prévenir le boss, qui ressort d'ailleurs avec eux et provoque Raki avant de me serrer la main et de m'inviter à entrer boire un verre à ma réussite qui lui fait grandement plaisir. On se retrouve ainsi dans la fameuse salle de réception dont Raki m'avait parlé, et alors que le boss me sert un verre, je lui annonce:

« Bon, c'est pas contre vous, je me moque de votre histoire commune , mais j'ai besoin du contenu de votre coffre, donc...»

Sur ces mots, je met un coup léger à la gorge du trafiquant pour éviter qu'il ne crie avant de trancher les liens de Raki. Et on est partis pour le rodéo.


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Mer 30 Mar - 0:42
Nous y étions enfin. Je reconnaissais les hommes à l'entrée ils avaient plus d'une fois posés la main sur ma mère lorsqu'elle venait travailler. Ce n'était rien de plus que des porcs, L'un d'eux entra dans la bâtisse pour prévenir son maître de ma venu et surtout de ma condition. Le padre ne tarda pas, il sortit de la maison accueillant le casqué comme un fils pour ma capture. Il était de petite taille, un surpoid important et surtout ce qui vous marquez le plus était son visage. De grosse joue, une dentition clairsemée et jauni par une consommation importante de cigare et d'alcool. Mais surtout des petits yeux porcins avide de pouvoir et de richesse. Le gros lard quand il me vit sourit et nous fit entrer. Plus nous avancions plus je sentais la crispation de mes muscles s'accentuer, je ne voulais qu'une choses démolir cet homme. Avant de rentrer dans la salle de réception il se tourna alors vers moi et me dit en souriant:

" Au fait Raki petit bâtard, as tu apprécié nôtre cadeaux sur la place ? "

Je ne répondis pas, il ne faisait cela que pour provoquer. Il avait toujours était doué pour ça. A la suite de sa tirade nous étions entré dans la grande salle, sa provoque de bas étage m'avais tout même permis une choses. J'avais put compter dix gardes dans le couloir, en plus des deux qui entraient avec nous dans la grande pièce. Elle était richement meublée, des lustres somptueux pendait au plafond et des chandeliers en or ornementer les divers murs de la pièce afin de l'éclairer. Le bedonnant se dirigea vers un mini bar qui se trouvais contre le mur il y servit deux verres un pour mon ami et l'autre pour lui, il n'eux pas le temps de dire quoi que ce soit que la réplique fusa:

" Bon, c'est pas contre vous, je me moque de votre histoire commune , mais j'ai besoin du contenu de votre coffre, donc..."

Le gros lard eu la respiration coupée laissant tomber les deux verres provoquant un bruit de fracas qui fit écho dans toute la salle de réception. Dans le même laps de temps je sentis la tension sur mes poignets s'envoler. Me laissant les bras libre d'agir j'envoyais une droite de toutes mes force dans le pif du cochon, l'envoyant s'affaler sur son mini bar ce qui provoqua encore plus de bruit. Je récupérais dans la foulé ma guitare que mon ami avait conservé. Puis entendant le bruit des pas s’accélérant vers les diverses entrées de la pièce je commençais a jouer quelque notes et dit:

" le coquet tu t'occupes des deux et de l'entrée principale je m'occupe du fond de la pièce. Il devrait pas reprendre ses esprits de si tôt et je veux prendre mon temps avec ce porc."

Une fois ma diatribe finit je commençais a jouer réellement, me positionnant au centre de la pièce afin de profiter un maximum de l'acoustique de la salle. S'est alors que mon magnifique publique apparut, armés de ce qu'ils avaient trouvés, des épée des couteau, des lances. Je me mit alors à jouer, me déchaînant sur ma guitare la musique vola dans la pièce, déstabilisant au début la dizaine de bras cassé qui se trouvais devant moi. Ils devaient sans doute être surpris de voir un mec jouer de la musique alors qu'ils lui fonçaient dessus toutes armes dehors. Cela me laissa tout même le temps de finir mon intro, et de dire tout en leur souriant d'un sourire carnassier:

" Dance Tempo, Rock Tempo "

Je laissait alors la musique me pénétrer, prendre possessions de mes sentiments. La joie de revoir Mélia me submergea à tel point que j'eux à un moment l'impression d'en avoir le souffle coupé. Cette joie que je croyais réduite au silence avec les visions que j'avais eux plus tôt me propulsa en avant me faisant effectuer des pas de danse. Je sourit alors laissant la musique pénétrer au plus profond de moi. C'est à ce moment la que les lascars arrivèrent sur moi, effectuant un grand écart pour esquiver un coup qui aurait fait rouler ma tête je fauchais au passage les jambes des deux hommes les plus proche de moi. Me relevant dans la fouler au rythme de la musique, je reculais de plusieurs pas pour laissait un peu de distance entre mes adversaires et moi. Je fonçais alors sur eux en virevoltant au rythme de la musique. Je pris appuis sur la jambe d'un des hommes pour envoyer un coup au visage d'un autre, puis me laissant glisser au sol sur les genou dans une folie musical, je fit irruption entre les jambe d'un autre pour lui mettre un coup de tête bien placé dans les parties. Puis arrivant à la fin de la musique, la joie diminua peu à peu me laissant voir quatre individu à terre. Je souris alors. Ce ne fut que de courte durée car durant la courte période ou j'avais arrêter de jouer les six autres m'avaient fondus dessus ne me laissant pas d'autres possibilités je dut vite prendre de la distance, récoltant une estafilade sur le bras droit,et un coup d'estoc qui m'érafla l'épaule gauche.
Une fois la distance mise entre nous, je grimaçais à cause de mes blessures mais me remit tout de même à jouer. Je laissais à nouveau la joie prendre possession de moi, mais cette fois jouant un morceau de rock un peu plus agressif. Les coup volèrent en même temps que mes pas de danses. j'effectuais des mouvements acrobatique, Prenant appui sur un adversaire pour mieux en démolir un autres. S'est au bout de plusieurs minute de combat que la musique s’arrêta à nouveau laissant la place au dix gaillard a terre, tous sonnés et non mort comme je me l'était promis en entrant ici. J'avançais a travers les gisants le sourire aux lèvres comme un gamins qui découvre son nouveau jouet. Puis levant les yeux, Je la vis. Elle avait les larmes au yeux, un sourire masqué derrière sa main elle me dit en laissant échapper un sanglot:


" S'est bien toi Raki ? "

Je ne sut quoi lui répondre et en replaçant ma guitare en bandoulière je ne put m’empêcher de l'observer. Elle avait embellit pendant ces quatre années d'éxile. Ses cheveux de la couleur de l'or plongaient dans le creux de ses reins, révélant une cambrure parfaite. Ses yeux d'un bleu profond noyer par un océan de larme m'appelaient à la rejoindre. Elle s'était mise à courir vers moi sa beauté me paralysé, ses cheveux volant au vent et sa poitrine gonflait par l'envie de vivre m'avait pris au dépourvu.

Puis mon sourire s'effaça, Je fut réveillé brutalement. Un glas tonitruant fit écho dans toute la salle de réception. Je ne ressentit pas la douleur qui avait traversait mon épaule. Mon cœur trop occupait à saigner à la vue du spectacle que j'avais devant moi. Ce fut a mon tour de pleurer et de me précipité vers ma belle qui s'était effondrée. Je m'agenouillé prés d'elle la prenant dans mes bras, posant ma mains sur la cascade de laquelle sa vie s'écoulée. Je ne pu retenir mes larmes. La parure de ma douce fleur passant peu à peu du blanc pur au rouge sombre. Je lui murmurais alors à l'oreille:

" Ma douce, je t'aime, ne me laisse pas, je t'en supplie ne me laisse pas, écoute ce morceau que j'ai composer pour toi "

J'avais alors pris ma guitare et avais joué ce fameux morceau qui nous avait amener mon allier et moi à nous rencontrer. Je jouais avec mon cœur ce morceau qui était et restera à mes yeux ma plus belle oeuvre. Tout l'amour que je ressentais pour elle se concentrait dans de simple notes de musique, de simple mot, mais ils semblèrent apaiser ma belle, sa respiration s'était calmée et la souffrance qui marquait son doux visage avait laissé la place à un sourire apaisé, serain et emplit d'amour à mon égard. Une fois que j'eux finit de jouer elle m'embrassa tendrement et me dit doucement:

" trouve celles et ceux qui te rendrons libre mon aimé, je serrais toujours avec toi. Je t'aime, du plus profond de mon âme.... "

Puis son visage d'ange s'était figé. Le chant de sa respiration s'était tut, comme la mélodie de son cœur qui ne prononçait plus une seul note. Je la pris alors tendrement dans mes bras et laissait mes larmes couler Je lui fit la promesse que rien ne m’empêcherait d'être libre en ce monde.

[hrp: musique pour le dance tempo:https://www.youtube.com/watch?v=Pn2-b_opVTo

pour la musique qu'il joue a mélia: https://www.youtube.com/watch?v=fEGI9NbH-mk ]
Raki Goshuushou
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Sana Asante
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Jeu 31 Mar - 10:58




D'une capture à une autre [Ironfall] 1453729450-oeil01

« Le coquet tu t'occupes des deux et de l'entrée principale je m'occupe du fond de la pièce. Il devrait pas reprendre ses esprits de si tôt et je veux prendre mon temps avec ce porc.»

Le coquet, vraiment? Je pensais pas donner cette impression là. Je me tourne tout de même vers les deux gardes pour asséner un violent coup de tête au premier et un coup de talon au genou du second. Les deux tombent à terre, le premier se tenant le nez et le second hurlant à la mort, alors que je finit de régler le problème en les séchant contre le sol carrelé. Un problème de moins, une dizaine qui arrive par le couloir.

Mais dans un monde comme celui-ci, quand on est assez doués, dix problèmes valent zéro problèmes. Dommage, je ne suis pas si doué que ça, mais une dizaine de gardes ne devraient être qu'un désagrément plus qu'un vrai problème. Ils sont tout de même un peu trop armés à mon goût, surtout si je veux rester discret, mais cela devrait pouvoir se régler une fois qu'ils ne pourront plus se servir de leurs poignets.

Les deux premiers arrivent vers moi sans encore agiter leurs armes, mais ils sont clairement là pour m'abattre. Dommage pour eux, je suis déjà chaud, et prêt à les déglinguer. En plus, j'aimerais ressortir d'ici sur mes deux pieds, donc je ne vais pas me laisser attraper. Le premier garde est reçu par un uppercut au menton suivi d'un grand coup de pied au tibia qui le fait s'écrouler par terre alors que le second est reçu par un coup de pied à la tempe. Deux de moins, enfin un et demi, le premier va sûrement se relever à un moment. Les deux suivants par contre, n'ont pas hésité à dégainer leurs armes et la suite fait de même.

Je tape du pied ceux à terre et me place dans l'encadrement de la porte de la grande salle, ce qui limitera le débordement. A partir de là, le combat devient plus facile, alliant des coups de poing pour les mettre à terre à des coups de pied pour les neutraliser, généralement à la tête ou au genou. Le résultat est affligeant, une dizaine d'hommes à terre, dont plus de la moitié avec des genoux retournés et donc dans l'incapacité absolue de se battre. Pas terrible les gardes, ils n'ont même pas pu mettre un coup de couteau ou d'épées. Et comme aucun d'eux n'étaient équipé d'armes à feu, c'était du gâteau.

Le vrai problème arrive maintenant, un grand gaillard avec un cimeterre long comme mon bras qui me fonce dessus comme un barge, en rayant les murs de son arme en plus. On le laisse vraiment faire ça? Celui là, je ne pourrais pas l'arrêter normalement, je jette donc un regard en arrière et constate que Raki a fini ses hommes et qu'il est trop captivé par sa donzelle. Un joli morceau en effet, mais j'ai plus urgent à m'occuper dans l'instant. Personne ne me regarde, les hommes à mes pieds sont trop occupés à pleurer leur douleur ou à être assommés donc ça ira. Je devrais tuer le gros, mais tant pis, ça fait partie du boulot de chasseur de primes. J’interromps donc son arme à la main avant de la faire tomber en poussière.

Son air perdu et ses balbutiements à base de «hein?» et de «Qu'est ce que...» suffisent clairement à m'indiquer qu'il est perdu, et un rapide coup de couteau à la gorge clôt le débat. Et soudainement, un coup de feu retentit. Je me retourne alors, et constate que l'autre patate au sol s'est relevé et qu'il a tiré sur Raki, qu'il l'a touché et qu'il a apparemment touché sa fille au passage vu les tremblements du musicien...

J'attrape alors le petit gros pendant que Raki entonne le même air que cette nuit, avant de le cogner contre le mur. Et merde, si j'avais su, j'aurais sans doute pu faire quelque chose, mais là... Et vu mes compétences en médecine, c'est foutu, on ne pourra rien y faire. La seule option qu'il reste, c'est de buter le gros tas, de choper Raki et de se barrer en speed avant l'arrivée d'autres gardes ou simplement de curieux qui vont découvrir un spectacle assez médiocre.

Je plante donc le gros, court vers Raki et le colle de force sur mon épaule avant de courir vers la sortie dont je crois me rappeler. On a plus le temps de jouer maintenant.


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Raki Goshuushou
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Jeu 31 Mar - 22:34
La mort, je l'ai côtoyé depuis mes plus jeunes années. Je m'y étais habitué, ce sentiment de solitude, cette absence brutal qui vous agrippe les tripes et vous paralyse. Je pensais y être habitué mais cette fois c'était différent. L'absence qui me paraissait surmontable au décès de mon père adoptif étais ici insoutenable. Les larmes que j'avais toujours voulut garder se déversait comme un torrent intarissable. La seul choses que je ressentais s'était le désespoir, qu'allais-je faire ? Pourquoi elle et pas moi ?
tant de question qui me traversais à ce moment la. Puis peu à peu le chagrin se transforma en une rage sourde. La haine s'empara de mon cœur, je tournais la tête et vit le gros lard se faire planter par mon compère, je souris en voyant la souffrance sur son visage. Je ne voulais qu'une choses lui faire prendre conscience de tout le mal qu'il avait commit et cela passait par de la souffrance physique. Je voulais lui briser les doigts un par un, lui faire bouffer ses dents jaunit et le regarder se torde de douleur sous les coups. S'il mourrait maintenant poignardé ça serrait trop doux pour un homme tel que lui. Je priais secrètement pour qu'il ne succombe pas à ses blessures. C'est alors que mon allier m'attrapa et me claqua de force sur son épaule pour s'en aller par l'entrée principale maintenant dégager grâce à ses bons soins. Je me débattit et descendit de son épaule regardant mon allier d'un regard emplit de haine je lui indiquais le chemin pour se rendre à cette foutu salle aux trésors. Nous avions traversé plusieurs pièces, des salons de lecture, des salons à musique, des chambres, toutes ces pièce puaient le luxe et la démesure.
Je reconnue alors la porte de la pièce juste a coté de la salle aux trésors. Ce vernis d'un blanc nacré qui tranchait avec le brun sombre de toutes les autres pièce. Je m’arrêtais devant la porte et dit a mon allié:


" Tu vois la double porte au fond du couloir ? C'est la salle aux trésors, tu m'as dit que tu saurais te débrouiller avec le verrou fait ce que t'as à faire j'ai besoin de temps et j'ai quelque chose à prendre dans cette pièce. "

J'entrais alors dans la pièce, et la je sentis son parfum. Les larmes formèrent à nouveau un écran de fumée devant mes yeux. Je passais tendrement ma mains sur ses ustensiles de coiffure et ses produits de beauté. Puis je tombais sur un cahier à dessin poser sur son bureau. J'y trouvais divers dessin, ici une maison, ici un jardin puis mes larmes coulèrent d'avantage quand je tombais sur un dessins de moi. elle nous avait ensuite dessinés un beau jour d'été devant une petite maison simple, un enfant blond qui posséder mes traits courant dans le jardin. Je glissais alors contre le mur m'asseyant à terre dans le coin de la pièce laissant mes larmes couler à flots. Puis essayant de me ressaisir je pris le cahier avec moi et le fourra dans la poche intérieur de ma redingote. Puis terminant mon tour, j'entendis de multiple bruits de pas dans le couloir, dont un pas lourd et claudiquant. Je souris alors, il n'était pas mort le salopard, loin de la je pouvait encore l'entendre gueuler comme le porc qu'il était sur ses hommes.
La haine que j'avais pour lui, gravée au fer rouge dans mon cœur, j'empoignais ma guitare et défonçais la porte d'un violent coup de pieds envoyant valser plusieurs gardes contre le mur, me saisissant temporairement d'un morceau de verre brisée j'égorger rapidement les deux homme inconscient à terre puis me redressant fasse au sept salopard et à leurs patron se trouvant devant moi je me rit à rire d'un rire dément et dit:

" Tu voulais tout me prendre fils de pute, et tu as réussi. Mais je ne m'en irais pas sans avoir recouvert le sol avec ta putain de cervelle "

Je jetais alors le morceaux de verre à terre et les mains engluée de sang je pris ma guitare et commençais à jouer un morceau bien plus violent que tout ce que j'avais jamais joué. Laissant la musique prendre forme je dit d'un ton haineux:

" Dance Tempo, Devil Tempo "


La musique explosa dans le couloir me déchaînant comme un damné sur les miséricordieuse cordes de ma guitare la musique agressive, violente, propulsa ma colère et ma haine à un stade que je n'avais jamais ressentit jusque la. Me propulsant sur mes adversaire je leur envoyais d'un balayage de pied le sang de leurs amis au visage, puis effectuant un revers du pied sur le même élan je fracassais le crane d'un des lascars, comme le métal est pris entre le marteau et l'enclume, contre le mur du couloir. Me jetant au sol pour esquiver un coup de sabre, je me relevais et balayais les jambes du loustique qui voulait me faire sauter la tête. L'homme une fois au sol je lui écrasais la trachée, produisant un craquement distinctif lorsque le cartilage se brisa, privant d'air l'homme et déversant un puissant geyser de sang dans sa gorge. Un coup dans le dos m'avais alors surpris et également propulsé vers l'avant sur un autres des gaillard. Je saisi l'occasion, encaissant un coup de taille au niveau de la cuisse je plongeait sur lui lui broyant le genou d'un coup de pied bien placer je lui écrasais le visage au sol enchaînant les coups de pieds jusqu’à ce qu'il ait finit de s'agitait. Puis me relevant couvert de sang je me tournais vers les autres prêt à les éclater comme les chiens qu'ils étaient. Il s'enfuir en hurlant que j'était devenu fou. Ne laissant plus que l'immonde salopard qui m'avait plongé dans les ténèbres que je vivais. Je continuais de jouer ma musique fondant sur lui, lui envoyant un coup du talon empli de la puissance de ma rage dans le genou. Je sourit sadiquement en le voyant s'écrouler sous le poids de la souffrance. Puis je me mit a le rouer de coup déchargeant toute la frustration que j'avais accumuler durant quatre années d'éxile, y incorporant la haine du meurtre de ma belle. La musique arrivant à sa fin dans une agressivité mémorable je pris ma guitare par le manche et entrepris de fracasser le crane du gros porc avec. Je ne m'étais alors arrêter que quand ma guitare fut cassé. Je jetais le manche et passant à coté d'une cheminée éteinte je pris un peu de cendre en étala sur mes vêtements et mon visage pour masquer le sang. Je m'approcher ensuite de la salle aux trésors et dit à mon acolyte:

" On prend tout l'or dont tu as besoin, je ne veux qu'une chose, un coffret avec du minerais plus noir que la nuit, je le veux. tout le reste tu peux l'avoir "

[hrp: musique du dance tempo et pour tout le post si vous voulez: https://www.youtube.com/watch?v=6fVE8kSM43I ]
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Dim 3 Avr - 14:48




D'une capture à une autre [Ironfall] 1453729450-oeil01

« Le coffre est dans l'autre direction. T'es complètement à côté de la plaque.»

« Et merde... Bon on y retourne.»

« Tu vois la double porte au fond du couloir ? C'est la salle aux trésors, tu m'as dit que tu saurais te débrouiller avec le verrou fait ce que t'as à faire j'ai besoin de temps et j'ai quelque chose à prendre dans cette pièce.»

Ah, ça ça m'arrange. Il rentre alors dans une pièce aux portes blanches tandis que je me centre sur la grosse porte noire devant moi. J'attends qu'il soit entré, sors un petit éclat de métal de mes poches et commence à faire semblant de trifouiller la serrure avec. Le point-clef de la manœuvre n'étant bien sûr pas l'éclat de métal mais ma main plaqué sur le bord de l'imposante serrure en métal. Il me suffit de réduire le loquet en serrure tout en faisant toujours semblant de trifouiller, et la porte finit par s'ouvrir. Et l'intérieur me plaît.

De l'or, beaucoup d'or. Pour le coup, je dois bien admettre qu'avoir mon sac quasi plein me fait chier. Je pourrais prendre quoi, un lingot, deux peut-être. De quoi me mettre à l'abri du besoin un moment, mais en emmener plus m'aurait plu. Raki pourra sans doute en prendre un ou deux en plus, ça pourrait être pas mal. Pas de gardes supplémentaires pour le moment, j'en profite donc pour glisser deux lingots dans ma besace tant bien que mal en en préparant deux autres pour Raki, puis fouille un peu. Je trouve ainsi deux armes, apparemment de bonne qualité mais sans plus, quelques fusils moyens et encore des tas de lingots. J'aurais vraiment dû prendre une besace supplémentaire pour ce boulot....

Je finis par tomber sur un petit coffret rempli de quatre lingots tout noirs. Bon, soit c'est un truc précieux et je me barre avec, soit je le fout à la flotte pour emmerder le monde. J'ai pas le temps de le foutre à la flotte et Raki n'est toujours pas là, donc pour l'emmener, ça va pas être simple. Je colle donc deux lingots d'or sur le coffret et décide de me préparer à sortir, constatant que des mecs commencent à revenir vers moi, dont des domestiques se demandant ce qui se passe. Et c'est d'ailleurs le moment où Raki se pointe également, couvert de cendres et sans guitare.

« On prend tout l'or dont tu as besoin, je ne veux qu'une chose, un coffret avec du minerais plus noir que la nuit, je le veux. tout le reste tu peux l'avoir.»

« Ah ouais? Bah écoutes ça tombe bien, je l'ai ton minerai. Tu prends le coffret et deux lingots, j'ai déjà pris ce que je pouvais. Maintenant on se casse en speed, sinon on va se taper l'intégralité des gardes sur la tronche. Alors tu me guides et on file.»

Je lui tends alors le coffret avec les deux lingots dessus et en profite pour en reprendre deux moi même avant de sortir aussi vite que possible. Raki me guide alors vers une partie du bâtiment apparemment dédié aux domestiques et les quelques gardes qui nous barrent la route sont vite éliminés par le musicien et moi-même, tant bien que mal vu que nos mains sont occupées, mais tout de même. On finit ainsi par déboucher sur une sortie, menant droit vers la ville basse.

Plus qu'à sortir, se barrer et ensuite je pourrais me demmerder avec les lingots que j'aurais chourés au petit gros. Six lingots, ça doit représenter une bonne somme déjà. Peut-être même de quoi me payer un mois sans capture. Normalement ça suffira, on verra bien.


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Mar 5 Avr - 21:01
Nous étions enfin arrivés à la porte de sortie des domestiques, les bras chargé de son or et de mon minerai. La porte donnait sur une petite ruelle très peu passante ce qui nous avait permis d'être discret, mais il fallait bien retourner dans cette fange putride qu'était la ville basse et avec le remue-ménage que nous avions mit dans la baraque du gros lard, il était clair que l'on allaient devoir se faire très discret en la traversant. Je m’arrêtait au bout de la ruelle faisant signe au coquet d'attendre, puis une patrouille passa criant à qui voulait l'entendre:

" On recherche un certain Raki Goshuushou, pour le double meurtre de Mélia Heathfilia et de son père Gunther Heartfilia "

L'information courrait vite, la patrouille répétant son message dans toute la ville basse, l'on ne tarderait pas à avoir toute la populace sur le dos juste pour l’appât du gain. Je fit signe à mon allié de s'approcher et je lui dit en murmurant:

" On dirait que j'ai bien fait de me salir un peu, tu ferrait bien de retirer ton masque sa ferra louche dans la ville basse. Bon trêve de plaisanterie, on va se rendre au port j'ai des contrebandiers à qui j'ai graissé la patte qui devait déjà me récupérer à la base, on y va tu prend la place de Mélia et on se casse de cet enfer. Çà te va comme plan ? "

Je n'attendis pas sa réponse. J'attrapais deux caisse en bois posé dans la ruelle et vidant leur contenu sur le sol je mis les lingot d'or et le coffret dedans, puis donnant une caisse à mon ami et prenant l'autre j'avançais dans la rue principale de la ville basse, avec nos caisse et sale comme nous étions nous ressemblions tout les deux à de simple docker. La pluie commença à tomber peu de temps peu après le début de nôtres progression vers le port. Marchand machinalement vers le port je me remémorais les derniers mots de Mélia. Elle m'avait demandée de trouver celles et ceux qui me rendrais libre, mais comment être libre alors que l'on veux votre tête au bout d'une pique pour un crime que vous avez partiellement commis ? Je tournais à ce moment au niveau d'une ruelle étroite et continuant d'avançais je posais la question au coquet:

" Dit moi, comment devenir libre quand est recherché ? Elle me l'as fait promettre avant de mourir. Tu as une idée ? "

Je continuais alors à marcher dans la ruelle en attendant une réponse de sa part, l'on entendait que le clapotis de l'eau qui tombait du ciel.
Raki Goshuushou
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Ven 8 Avr - 21:22




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Coup de bol, il n'y a quasi personne dans la ruelle, ça nous permettra de commencer à se barrer peinard, d'autant qu'on est chargés comme des mules. Ma faute bien sûr, j'ai eu les yeux trop gros et on se retrouve presque a peiner sous le poids des lingots. Il me fait un signe discret pour me dire d'attendre à une intersection quand j'entends un type gueuler qu'il est recherché pour le double meurtre du petit gros et de sa fille. Déjà? Le dealer avait quand même pas prévu de buter sa fille juste pour lui faire porter le chapeau quand même?

J'hésite un instant à le dénoncer, un instant seulement vu que si je le fais, je me fais démasquer et je perds mes lingots, donc ma fortune actuelle, et la prime que je toucherais en le revendant, si je touche l'ombre d'un Berry, n'équivaudra clairement pas l'éclat de l'or sous mes yeux, donc je garde mon or sous le coude et mon collègue sous le bras, juste au cas où... Il revient alors vers moi pour m'annoncer la suite du plan.

« On dirait que j'ai bien fait de me salir un peu, tu ferais bien de retirer ton masque ça fera louche dans la ville basse. Bon trêve de plaisanterie, on va se rendre au port j'ai des contrebandiers à qui j'ai graissé la patte qui devait déjà me récupérer à la base, on y va tu prends la place de Mélia et on se casse de cet enfer. Ça te va comme plan ?»

« Mouais pas de blème de mon côté. T'as confiance en tes contrebandiers par contre? Juste histoire d'être sûr qu'ils te dénonceront pas tu vois...»

Pas de réponse, mais des actions logiques à la place, à savoir vider deux caisses pour foutre notre barda et mes richesses dedans, et ainsi passer pour des dockers. Pas con le musicien, j'aurais pas pensé à ça. Il me refourgue une caisse, en prends une sans un mot et part vers le port, direction dans laquelle je le suis notamment parce qu'il a la moitié de mes thunes. Pour le coup, je n'ai aucune idée de quoi penser de ces foutus patrouilles soudaines, d'où elles sortent au final?

«Dis moi, comment devenir libre quand on est recherché ? Elle me l'as fait promettre avant de mourir. Tu as une idée ?»

La question me prends par surprise, d'une parce qu'il ne parlait plus du tout, de deux parce que.... Ben j'en ai aucune idée. Sans rire, demander à un chasseur de primes des questions sur ce qui se passe quand on est primés.... Ben on a souvent un chasseur sur le cul j'imagine?

« J'en sais foutrement rien. Je veux dire, t'es recherché, alors autant faire ce que tu veux non? J'imagine que tu seras plus ou moins libre si tu fais ça. C'est ce que je fais, et ça passe très bien.»

Bon, c'est pas tout ça, j'aimerais bien tomber sur son bateau histoire qu'on se barre vite fait, et sans ennuis si possible...


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[18:47:44 25/02/2016] @ Fenice Nakata : /ikick Asante Sana
[18:52:55] Ja'far Al-Ta'ir : Sana, j'ai envie de le prendre
[22:39:12] @ Zeke Lundren : yop SANAAAAAAAAWAPITIMAMAOU
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Raki Goshuushou
L'Artisan de l'Anarchie
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Mer 13 Avr - 22:22

" J'en sais foutrement rien. Je veux dire, t'es recherché, alors autant faire ce que tu veux non ? J'imagine que tu seras plus ou moins libre si tu fais ça. C'est ce que je fais, et ça passe très bien. "

Sa remarque n'était pas dénuée de sens. J'étais encore trop préoccupé par la mort de Mélia pour voir la réalité qui s'imposait à moi. J'était à présent recherché, certes peut-être pas par le gouvernement mondial ou une instance de ce gabarit la, mais le réseau du gros lard continuerais certainement de me poursuivre pour ce qui s'était passé aujourd'hui. Je n'étais décidément pas doué pour me sortir des ennuis mais tant pis. Je pris ce jour la, la décision de suivre ma propres voix.

J'avais fait un signe de la tête à mon acolyte comme pour le remercier de sa réponse, puis nous avions continués nôtres route vers le port. tout le long de la route j'avais réfléchis à ma vie, à toutes ces choses qui m'était arrivé, une vérité qui me semblait établit se fissura au fur et à mesure. Depuis toujours je me disais que l'on avait besoin de règle, de loi pour pouvoir vivre ensemble, mais ou que je sois allé durant ces quatre années les règles n'avait apporté que guerre et malheur, comme une mélodie rigide devient barbante et entraîne le déclin. Tandis que le tumulte de mon amour pour Mélia m'avais fait poussé des ailes, les personnes que j'avais rencontré comme le coquet qui me suivait aujourd'hui, il étais tous si différent, à l'image de la nature humaine qui n'était en définitive qu'un joyeux bordel d'émotion, de sentiment, de personnalité d'idéaux.
Analysant tout ça comme une mélodie je comparais cette idée à une mélodie rock voir jazzy pleine de contre temps et de changement de rythme apportant un chaos mémorable mais divinement magnifique.

Je me mit alors à sourire, l'idée me plaisait énormément, appliquer l'anarchie d'un rock endiablé à l'échelle de notre monde pourrait en réalité apporté énormément de bienfait, à commençais sur cette île, le chaos qu'avais engendré notre visite au manoir avais donné certaines idées aux habitants et l'on entendait au loin des bruits de combat dans les rues de la basse ville. C'est à ce moment la que nous somme arrivé sur les quais du port le navire contrebandier nous attendait mais l'on voyait aux visages des matelots qui nous attendaient sur les quais que le tumulte qui grandissait dans la ville les mettaient à cran. Je fit signe aux contrebandiers que nous étions à deux et posant la caisse à coté de la planche d'embarquement je souris à mon acolyte en lui disant:


" Tu m'attends deux minutes, j'ai une dernière petite chose à faire pour que la mélodie de l’île soit parfaite "

Je me dirigeait alors vers un entrepôt non loin du navire j'y entrais. Les gardes absent avaient dut aller en renfort dans la ville basse. Je trouvais ici tout ce dont j'avais besoin. Poudre à canon, balle, arme en tout genre, et surtout beaucoup de paille et de fibre végétale pour emballé les cargaisons dans les caisses. Je sortit alors une cigarette et pris le temps de la fumer en versant de la poudre un peu partout dans l’entrepôt jusqu’à la sortit puis ma clop étant quasiment finit je la déposais sur le filet de poudre que j'avais créé et rejoignit le navire en courant. On avait déjà chargéz l'or et mon minerai. On embarqua rapidement dans le navire et les voiles furent amenée rapidement, les contrebandier ne voulant plus resté très longtemps ici. Je sortis une autre clop en regardant mon île natal et dit a mon acolyte qui se trouvais non loin de la:

" Regarde moi ça, je te prédis un feu d'artifice mémorable..."

L’entrepôt explosa à ce moment la envoyant des débris enflammé sur les entrepôts environnant déclenchant un incendie qui ne ferrait que gagner en puissance. Je me tournais alors vers mon allier pour lui dire:

" La mélodie de cette île est entrain de changer, et avec mon coup de pouce je te garantis qu'un chaos rockissime y régnera très vite. Comme convenu tu garde l'or, je garde le minerais. J'irais toucher deux mots au capitaine pour qu'il te dépose ou tu veux. "
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D'une capture à une autre [Ironfall] 1453729450-oeil01

Pas de réponse mais un hochement de tête. Il réagit bizarrement, je m'attendais presque à un débat philosophique sur le thème de la liberté, mais apparemment c'est pas son genre. Dommage, ça aurait pu être sacrément intéressant même si le thème a déjà été abordé par des millions de personnes. Nous poursuivons seulement notre route avec nos caisses sur les épaules, se dirigeant vers un bateau théoriquement prêt à nous emmener loin d'ici. De là à dire que ce sera le cas...

Et la tête des matelots quand on arrive enfin est sans appel, ils sont très influencés par l'ambiance de l'île et ont l'air d'hésiter entre décamper en vitesse et nous refourguer aux mecs qui recherchent le musicien. Je peux les comprendre, c'est pas le genre de boulot agréable, mais ce sont des contrebandiers merde, ils sont censés être habitués à ce genre de trucs non? Pas ceux là apparemment, et ça m'inquiète un peu.

Raki par contre n'a pas du tout l'air inquiet. En fait, quand il pose sa caisse en me disant qu'il revient, je comprends qu'il pense à autre chose depuis un bon moment, et que ça va sans doute avoir comme résultat de foutre la merde sur l'île, sans doute provoquer une explosion ou un truc du genre, histoire de marquer son passage. Alors qu'il court comme un dératé vers un entrepôt, je me charge d'amener les deux caisses sur le pont sous les regards des contrebandiers, qui me semblent un peu trop intéressés pour leur propre bien. Pas assez pour regarder ou voler, mais assez pour se poser des questions et laisser la porte ouverte à ces possibilités.

Et dès que Raki revient, les gars ne perdent pas de temps, trop pressés de partir. Ils effectuent très rapidement les derniers préparatifs avant de faire partir le navire en mer et alors que Raki m'annonce un feu d'artifice, une explosion se déclenche comme prévu sur l'île. Pas très original mais toujours efficace, le pire ennemi des bâtiments, l'explosion. Et elle risque de causer beaucoup plus de dégâts que prévu que les bouts de poutre et autres en feu retombent sur d’autres entrepôts, déclenchant ainsi un incendie qui risque de durer un bon bout de temps...

« La mélodie de cette île est entrain de changer, et avec mon coup de pouce je te garantis qu'un chaos rockissime y régnera très vite. Comme convenu tu garde l'or, je garde le minerais. J'irais toucher deux mots au capitaine pour qu'il te dépose ou tu veux.»

Le con... Il a lâché le morceau sur l'or... Niveau discrétion, il est pas encore au taquet, et deux marins étaient derrière nous et ont donc sans doute entendus ce qu'il disait. Là, c'est fini, je vais plus pouvoir lâcher mon or des yeux et je vais devoir être très prudent. Des gars comme ça n'hésiteront pas à me jeter à l'eau pour du butin, alors pour des lingots d'or?

Et peu après lui avoir annoncé que je débarque sur la prochaine île, j'ai effectivement senti les regards des contrebandiers se durcirent, sans doute en préparation d'un plan. Plan étouffé dans l’œuf quand un des gars tente de m'assommer pour me voler et qu'il finit avec trois dents en moins et une rencontre de près avec mon genou. A partir de là, les gars ne me regardent plus tout à fait pareil, et finissent par hésiter suffisamment longtemps pour que je débarque sur Seppen Town avec mon or. Avec ça, je vais pouvoir vivre peinard un petit mois, peut être plus.

Faisant un dernier signe de la main à Raki, une dernière menace aux contrebandiers je m'en vais donc vers l'auberge la plus proche, en attendant mon prochain départ.


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[18:47:44 25/02/2016] @ Fenice Nakata : /ikick Asante Sana
[18:52:55] Ja'far Al-Ta'ir : Sana, j'ai envie de le prendre
[22:39:12] @ Zeke Lundren : yop SANAAAAAAAAWAPITIMAMAOU
[15/05/2016 17:26:50] Kanaë Toupex: Sana?
[15/05/2016 17:26:55] Kanaë Toupex: Je suis à toi
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