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Jeu 26 Mai - 21:18
Ultimatum. feat. Ayato
La conquête d'un pays se fait aussi par les mots. ▹ Claude Duneton
La tension retombait enfin, et de plusieurs crans d'un coup ! La marine acceptait enfin de se retirer sans faire plus d'histoires, accédant à la demande du Phoenix à contre-cœur, et cédant au révolutionnaire l'objet de ses convoitises. Les deux blondinets semblaient enfin satisfaits... Et l'arrivée d'un oiseau porteur d'une bien belle nouvelle n'allait pas changer cet état de fait, tout au contraire ! En remarquant la lettre que portait le piaf en question, Nakata eut une pensée amusée à l'esprit : si elle décidait d'accepter la proposition du Gouvernement Mondial, la rose allait probablement avoir le rôle compliqué de passer derrière quelques grosses pointures pour rétablir l'équilibre au sein de la piraterie. Une mission dangereuse, qui n'allait probablement pas lui faire que des amis, mais qui pouvait contribuer à lui faire gravir plusieurs échelons d'un coup d'un seul... Comme le Schichibukai l'avait lui-même fait, quelques mois plus tôt, en prenant part à des opérations majeures telles que l'assaut sur Baltigo. D'un autre côté, le zoan mythique comprenait cette demande à l'attention de la jeune femme comme étant un changement de politique de la part des hautes-autorités de Mariejoa. Étaient-ils las de devoir recruter des corsaires à tour de bras pour compenser les pertes ? Parier sur un élément de la nouvelle ère encore en progression pouvait être intéressant de leur point de vue, puisque cela permettait de garder une certaine sécurité autour d'une personne qui pouvait, à terme, devenir un symbole pour toute une génération... Pourtant, ce même état de fait prouvait que Kururu avait un certain chemin à parcourir et qui se trouvait encore devant elle : elle n'était pas un monstre de puissance contrairement à Mozero, à Elisabeth, à Mendela et, de manière générale, à tous ceux qui l'avaient précédé ces derniers temps... Les sept capitaines devaient-ils désormais être plus fiables que forts ? Si tel était le cas, le Fenice avait peut-être mal choisi son moment pour faire du zèle : travailler main dans la main avec quelques pirates de bonne foi et de bonne volonté aurait pu s'avérer être une expérience enrichissante... Plus en tout cas que celle dont il avait joui sur Baltigo quelques temps auparavant, durant laquelle il n'avait rien eu de plus positif que quelques montées d'adrénaline bien senties.
En tout cas, la demoiselle qui lui faisait face n'avait pas l'air encore tout-à-fait décidée... Et c'était bien compréhensible ! Contrairement au blondinet, qui avait pu atteindre cette prestigieuse place à force de travail et d'acharnement avec l'objectif, justement, d'embrasser cette condition, la Rose voyait cette proposition lui tomber dessus sans qu'elle n'ait réellement cherché à la provoquer. Autrement dit, elle était une victime passive plus qu'une actrice active, et il allait lui falloir quelques temps pour peser les pour et les contre avant de se décider... Comprenait vraisemblablement cela, le gamin magmatique entreprit alors de rejoindre le reste du cortège pour prendre la parole à son tour, déclarant notamment à l'attention de la jeune capitaine qu'il allait accepter son choix, quel qu'il fut. Un bon point pour lui : le leader de Tengoku no Seigi n'aurait de toute manière guère apprécié qu'il force la main de Kururu dans une direction ou dans une autre. C'était à elle de trancher, et à elle seule... En repensant brièvement à cela, Nakata eut une image réminiscente de la silhouette vampirique de Méliandre, lorsqu'elle s'était fermement opposée à sa nomination. Ce souvenir, triste au demeurant, eut le don de fortifier le garçonnet dans son mode de pensée : personne ne devait guider les choix d'un pirate, pas même ses proches. Le conseiller, tout au plus, mais le critiquer quant à ses décisions, le pousser à s'en aller vers d'autres directions n'était ni plus ni moins qu'appliquer sa propre loi, son propre mode de pensée. Quand elle avait souhaité le pousser à trahir la Marine, quelques mois plus tôt, la navigatrice s'était montrée semblable aux Gouvernementaux qu'elle exécrait tant... Elle avait souhaité décider, de par son propre vécu, au nom d'idéaux qui n'étaient rien d'autres que les siens, du futur d'un autre homme.
Suite à cela, le Fenice n'eut guère l'occasion de renchérir : les pirates de l'Alliance Rose commençaient effectivement à tirer leur révérence, délaissant les deux autres artistes sur la place dévastée qu'ils avaient occupé quelques minutes durant. Kururu s'empressa de griffonner quelques notes sur un pansement quelconque avant de tendre ce dernier au Phoenix, lui expliquant promptement qu'il s'agissait d'un numéro grâce auquel il pourrait la joindre. Judicieux, compte tenu du fait que leurs chemins respectifs et leurs obligations certaines n'allaient probablement pas leur permettre de se croiser à nouveau par pur hasard avant un petit bout de temps... Ainsi, le musicien se dépêcha d'attraper la bande de tissu, allant dans le même sens que la rose pour lui permettre de garder contact. Il tira en effet une feuille de papier de ses propres vêtements, parfaitement vierge, et en déchira précautionneusement un bout avant de le tendre à la pirate, expliquant rapidement ce dont il s'agissait :
«C'est un morceau de Vivre Card. Conserve-le précieusement. Si tu as besoin d'aide un jour et que tu n'arrives pas à me joindre, contente-toi de le suivre : il te mènera jusqu'à moi !»
Suite à cela, Nakata adressa un sourire franc à son interlocutrice, comme pour lui souhaiter bon courage. Elle risquait fort d'en avoir besoin, après tout : elle venait d'entrer dans la cour des grands, le courrier qui lui avait été adressé en étant une preuve tangible et efficace, et elle allait désormais devoir redoubler d'efforts, peu importe sa décision, pour continuer à protéger les siens. Cela étant, Kururu avait la chance de pouvoir se reposer sur des aînés compétents et expérimentés, comme le capitaine corsaire qui n'allait pas se priver de lui fournir un coup de main si tel était son besoin !
Tandis que le reste du groupe, donc, s'écartait petit-à-petit, la capitaine sur leurs talons, le musicien entreprit de s'étirer avec un sourire amusé, considérant la situation qu'il venait de traverser comme étant une véritable aubaine. Il n'était pas venu sur cet océan pour renouer contact avec d'anciens compagnons et pourtant, le destin semblait vouloir les semer sur son chemin... D'abord Ayato, maintenant Kururu ! Cette petite escapade se montrait clairement plus divertissante qu'elle ne le laissait songer de prime abord. Bref : l'influent forban se mit donc à marcher en direction du quartier général révolutionnaire local, adressant quelques palabres taquines à l'égard de son compagnon d'infortune.
«On a encore quelques bons amis à aller saluer, du coup... Fais gaffe, les révolutionnaires risquent d'être plus agressifs que les marines.»
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
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Fenice Nakata
Etowaru Ryori
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Dim 29 Mai - 0:08
Fénice Nakata
Akuma Ayato
Arrivée théâtrale
Du blabla, encore du blabla... Au final, je m’emmerdais à mourir actuellement. Bon, peut-être pas à mourir, mais avouons le, je m’attendais à de l’action et là, la seule action qu’il y avait, s’était des langues qui s’agitaient et pas de manière érotique en plus de ça... Aucun intérêt donc, cependant, j’étais certain que la présence de Nakata ferait qu’à un moment ou à un autre, j’aurais droit à mon heure de gloire. Le phénix me parlait d’alliances et unions pour justifier le fait qu’on puisse changer les choses, mais cela ne m’inspirais guère, aussi vrai cela soit-il.
“ ... Aucun sens de la magie mon cher.. “
Soupirant, je laissais donc le monde tourner, m’enfermant dans mon petit crâne. Patientant en douceur, je prenais mon mal en patience jusqu’à ce qu’enfin je puisse avoir le droit de bouger. Au revoir invités surprises, perte de temps et tout le blabla, le tableau se nettoyait enfin correctement. Moi, Nakata et rien que nous pour aller saluer des copains. La marine se retirait enfin et j’étais bien content pour le coup et mon sourire le prouvait grandement. Ainsi, quand j’eus le feu vert de Nakata, je le suivis avec un enthousiasme non dissimulé et d’ailleurs, mes paroles ne faisaient que renforcer cet enthousiasme.
Je laissais donc le vaillant capitaine parler une fois de plus. Une taquinerie ? Et dire qu’il ne répondait même pas à mon souhait de lui dire un truc plus tard... Ou alors j’ai zappé ? Quoi qu’il en soit, je me contente de sourire en coin. Je lui avais certifié que je pourrais faire mieux face aux révolutionnaires non ? Il était temps de le démontrer me disais-je. Suivant à ses côtés, je regardais le paysage avant de simplement penser à plusieurs choses, dont une chose qui me triturait l’esprit.
“ Comment t’es devenu Shichibukai au faite ? Pareil ? Une lettre un beau jour te disais en gros ‘ salut, devient notre pote car on en a marre de nous prendre une branlée par ta part ? ‘ et d’ailleurs... Pourquoi avoir accepté à l’époque ? Couardise ? Ou simple... stratégie personnelle ? “
Affichant un sourire presque malsain selon les points de vue, je regardais avec insistance le jeune homme que je surnommerais peut-être plus tard “ capitaine “ ? Restez à voir s’il entendrait ma demande plus tard. Jouant avec des cartes comme s’il s’agissait d’un ballon de basket que je ferais tourner sur mon index, je m’enfonçais dans quelques pensées avant de finalement revenir vers moi.
“ Tu as beaucoup d’alliés au faite ? Monsieur l’union-et-les-alliances-font-tout-dans la-vie ? Le prends pas mal... Mais... Tu as besoin d’un bon tour de magie pour changer ta façon de voir les choses et crois moi, une fois que tout ça est terminé, je m’en occupe huhu. “
Craquant mes doigts - et laissant les cartes léviter dans les airs - nous approchions dangereusement de l’endroit aux mains de la révolution semble-t-il.
“ C’est ... Là ? “
Etowaru Ryori
Fenice Nakata
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Équipage : Tengoku no Seigi
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Dim 29 Mai - 16:59
Ultimatum. feat. Ayato
La conquête d'un pays se fait aussi par les mots. ▹ Claude Duneton
La première partie de la conquête, la plus âpre, ou tout du moins au minimum celle qui aurait à l'avenir le plus de conséquences, était enfin définitivement terminée, enterrée. Le duo de pirates allait pouvoir progresser jusqu'au second quartier général local, celui des révolutionnaires : le départ des jeunes de l'Alliance Rose leur permettait de se concentrer davantage sur leur objectif principal, et ça n'était pas un mal. En soi, Nakata avait tout de même beaucoup apprécié cette petite interlude, pour le moins inattendue. Croiser des gens de valeur, c'était l'histoire de sa vie, l'une des raisons qui le poussait à se lever chaque matin, et à écumer la mer chaque soir... Au-delà de l'envie de combattre et de celle de progresser, c'était l'insatiable soif de rencontre qui l'animait, et qui le forçait à arpenter ce monde en long, en large et en travers, et ce depuis une décennie complète désormais. Cela étant, le capitaine de Tengoku no Seigi était assez raisonnable et responsable pour savoir que ces rencontres impromptues ne devaient en aucun cas l'éloigner de ses devoirs... S'il était venu ici, sur Armageddon, c'était pour livrer une bataille dont l'issue aurait autrement plus d'importance qu'une simple discussion avec sa jeune amie capitaine. C'était pour cela que le zoan mythique avait laissé sa camarade s'éloigner sans protester, en lui donnant simplement un moyen de le retrouver si elle en éprouvait l'envie : car il avait fort à faire, et qu'il ne pouvait pas se permettre de repousser la libération de l'île avec de si basses raisons et préoccupations. Ses intérêts personnels n'étaient rien mis en comparaison avec ceux de la masse malheureuse qui abondait sur ces ruines... En tout cas, Ayato, de son côté, semblait vouloir mettre le trajet à profit pour aborder quelques sujets de conversation avec le Fenice, probablement histoire de se renseigner quant aux objectifs du blondinet, et quant à ses valeurs. La première demande, naïve, eut d'ailleurs le don d'attirer un sourire amusé sur les lèvres du Phoenix. De la couardise, ou une stratégie personnelle... Le choix pré-établi de réponses à cette question lui semblait terriblement restreint, mais le Schichibukai allait bien pouvoir s'en contenter. Il prit donc la parole avec une légèreté surprenante compte tenu de la gravité des sujets qu'ils abordaient tout deux, glissant tout simplement ses mains dans ses poches :
«J'agis toujours par intérêt. Le mien, celui de mes proches, ou celui des faibles... Si j'étais lâche, je ne serais précisément jamais devenu capitaine corsaire.»
Cela retranscrivait bien son état d'esprit quant à cette position privilégiée au sein de la piraterie : pour lui, les couards au sein de ce corps guerrier virulent et redoutable n'existaient pas. Ou alors, leur personnalité ne s'arrêtait pas à cette seule crainte irraisonnée : il s'agissait forcément de personnes extrêmement chanceuses, puisque le Gouvernement Mondial n'était pas assez sot pour mettre un faible sur un piédestal. Il en allait de leur crédibilité, après tout... Autrement dit, aux yeux de Nakata, tous les capitaines corsaires en devenir avaient le moyen de refuser cette proposition, tout simplement car c'était fréquemment leur valeur guerrière qui poussaient les Cinq Etoiles à se pencher sur leurs cas. Certes, l'affaire Kokoro semblait légèrement différer, mais un changement de politique n'était en soi qu'un aveu d'impuissance : à force de mettre le grappin sur des forbans surpuissants et qui n'avaient de cesse d'échapper à leur contrôle, les figures d'autorité du Gouvernement Mondial se tournaient vers des têtes plus fraîches, plus récentes, et éventuellement plus soumises... Malheureusement pour eux, ils n'avaient pas l'air de se douter du fait que Kururu avait un tant soit peu de répondant... Sans parler des alliances qu'elle avait su tisser à droite à gauche. Comme quoi, tout gravitait toujours autour de ce point-là... Et c'est pour cela que le jeune artiste se permit un nouveau sourire lorsqu'Ayato souleva cet état de fait. Oui, le Fenice possédait indéniablement un lot conséquent de contacts, aussi bien chez les pirates et les criminels que chez les révolutionnaires, voire même les gouvernementaux... Mais cela était indispensable pour marquer le Monde de manière indélébile. Son objectif ultime était terriblement présomptueux, et il ne pourrait jamais l'assumer par la seule force de ses bras : sa langue devait donc y prendre part, et les tractations pénibles ne valaient jamais mieux qu'une amitié sincère. De cause à effet, le capitaine de Tengoku no Seigi avait donc fini par se lier avec de multiples têtes d'affiche... Jamais assez.
«J'avais reçu une lettre, oui, et j'ai dû appeler pour confirmer. C'était la deuxième fois que j'entrais en contact avec John Pacifique, d'ailleurs...»
La suite était connue : réunion de Schichibukais à Mariejoa pour l'intronisation du Phoenix et de Mozero, puis petite sauterie organisée dans la foulée à Baltigo, qui s'était soldée par la mort du chef de la Révolution. Autrement dit, un investissement directement rentable pour les hauts-gradés du Gouvernement Mondial, qui ne s'étaient pourtant pas gênés par la suite pour démettre Mozero de ses fonctions... Non pas que Nakata tenait l'affaire à cœur, tout au contraire même, mais il avait définitivement du mal avec cette ingratitude ancestral qui guidait les directives des hautes têtes d'affiches de cette faction gangrenée par des siècles d'opulence. La moindre des choses aurait été de saluer bien bas les agissements des corsaires, puisqu'ils étaient directement responsables de la maigre victoire de la marine... Sans eux, les Maréchaux auraient eu tout loisir de descendre les vices-amiraux qui avaient pourtant sauvé la vie de l'amirale-en-chef elle-même, pour le peu que le blondinet avait pu en comprendre par la suite. Enfin, il était trop tard pour leur en tenir rigueur... Et le zoan légendaire n'en avait de toute façon que faire. Pour l'heure, il allait leur faire regretter leur mépris à son égard. C'était la seule chose qui comptait : les pousser à considérer l'erreur qu'ils avaient fait le concernant, et a fortiori les pousser à la regretter amèrement. Armageddon n'était qu'une première étape d'un cheminement bien plus long, bien plus dense, bien plus extraordinaire. Le prochain coup que le Fenice s'apprêtait à réaliser allait rester gravé dans l'histoire, que cela se termine en victoire ou en défaite sanglante de sa part... Bref : la base de la Révolution pointait le bout de son nez à l'horizon, et l'autre maudit semblait se tendre d'un coup d'un seul, commençant à jouer avec ses cartes d'un air relativement menaçant. D'un simplement hochement de la tête, le garçon entreprit alors de répondre à sa courte interrogation :
«Je suppose, oui. Ne les tue pas.» «HALTE ! N'AVANCEZ PAS PLUS !» «Pas besoin d'avancer...»
Le signal était clair : Ayato pouvait montrer qu'ils n'étaient pas là pour rire, et qu'ils laissaient une seule et unique chance aux soldats révolutionnaires de prendre la poudre d'escampette. Dans le cas de figure où cette chance ne serait pas saisie, et bien... Nakata les lancerait sur une barque, conscients ou non.
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Fenice Nakata
Etowaru Ryori
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Dim 29 Mai - 20:02
Fénice Nakata
Akuma Ayato
Arrivée théâtrale
Marchant avec le phénix, je n’avais aucun remord à aborder des sujets dangereux. Après tout, ce n’est pas comme s’il allait m’arrêter pas vrai ? Certes, de base il se devait de le faire si j’étais une menace avérée pour le gouvernement, mais même moi je ne m’en faisais pas, certain qu’avec lui, je pourrais avoir un arrangement spécial. Bref, alors qu’il se mit à parler, je l’écoutais tel un élève devant son prof. Haha, toujours si modeste, cependant, j’étais du genre à pointer les failles dans un discours pour plaisanter aussi méchant ou non cela soit-il.
“ Tu aurais pu très bien accepter pour éviter les emmerdes. Après tout, cela signifie aussi ne plus craindre les forces marines... Le temps que tu es utile à leurs yeux et inversement huhu. “
Trahir ou être trahis, voilà le funeste destin de chaque Shichibukai, à moins de passer marine ? Me demandant si cela était possible, je me grattais en douceur le menton devenant rêveur un certain instant. Il avait fait cela par intérêt pour sûr. Bref, satisfait de ses réponses, cela me confortais dans ma futur demande à son égard. Ainsi donc, je le laissais m’énoncer des noms connus. Oh ? Un amiral ? Ma foi, je n’en ai jamais entendu et vu un en vrai, mais cela doit être jouissif. Me retenant de lui demander de m’accorder une entrevue, je me contentais de feindre l’indifférence alors qu’en vrai, je bouillonnais d’envie. Alala.. Heureusement que la suite des événements allait être plus mouvementée.
“ Bieeeeeen. “
Ne pas les tuer... Pourquoi diable me le rappeler ? Il s’agissait d’une correction, une simple demande de dégager qu’il allait faire non ? En aucun cas un acte de guerre ou autre, du moins, je supposais. Bref, il était temps d’être fixé. Placé devant cet endroit où la révolution semblait pas vouloir nous accueillir les bras ouverts, je laissais le roi des cieux parler. Rhaaa, qu’il me fait chier à me retirer les mots de la bouche.
“ C’est ma punchline ça Nak... Attention, ma tolérance au vol de phrases a des limites... “
Tendant la main vers le bâtiment, je vins me concentrer avant de sourire de façon sadique.
“ Vous avez raison, on bouge pas... Vous venez à nous. “
Usant de toute ma “force”, activant ma capacité au maximum de sa puissance pour ce coup, je faisais venir à moi chaque objets métalliques vers nous. Si les révolutionnaires ne lâchaient pas leurs armes, ils seraient trainés de force sans possibilité de résister. Cette fois, je rassemblais guère les objets, je les attirais juste vers nous, comme pour les trainer de force à nos pieds. Démonstration singulière d’un don pouvant vite changer une bataille quand on ne prends pas de précaution, j’espérais marquer l’histoire à mon tour. Et toi Nakata ? Qu’en penses tu ? Ce n’est pas aussi flashy qu’une transformation en phénix, mais avouons le, c’est tout aussi diablement utile n’est-ce pas ? Je ne l’avouais pas, mais je voulais t’impressionner toi aussi, après tout, le regard d’un shichibukai n’est pas celui d’un spectateur lambda.
Etowaru Ryori
Fenice Nakata
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Mar 31 Mai - 19:55
Ultimatum. feat. Ayato
La conquête d'un pays se fait aussi par les mots. ▹ Claude Duneton
Alors que le blondinet évoquait ses raisons quant à l'acceptation de sa nouvelle condition, celle de Schichibukai, qui lui avait été gracieusement offerte par le Gouvernement Mondial quelques mois plus tôt, Ayato se permit de rétorquer en émettant une autre hypothèse, qui aurait pu être valable dans un certain nombre de cas de figure. Se ranger du côté des forts pour ne plus avoir à les craindre... Une réaction légitime et logique, à laquelle s'accordaient les légions de civils qui, pourtant, n'en pouvaient plus des agissements égocentriques des Tenryubitos et de la cécité feinte des hautes instances à cet égard. Nakata, pourtant, échappait à cette règle. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il ne craignait plus personne, et ce plus depuis longtemps. Ça n'était pourtant pas de l'orgueil : il avait peur d'un certain nombre de choses. Il se savait loin de l'omnipotence, encore plus de l'omniscience, et était certainement l'un des mieux placés pour savoir qu'il lui serait tôt ou tard impossible de protéger tous ceux qu'il voulait prémunir de la doucereuse et mesquine faucheuse. Il était également conscient du fait que le nombre prévalait parfois par rapport à la puissance brute, et n'était pas assez sot pour ignorer qu'un certain nombre de combattants demeurait au-dessus de lui, aussi bien par l'expérience ou que par la simple maîtrise de leurs pouvoirs et de leurs corps. Mais le Phoenix avait perdu tant de luttes, échoué à tant de reprises qu'il n'avait plus aucune raison de craindre la supériorité d'autres hommes. Il était né pour la combattre, cette tyrannie, et ne devait ni ne pouvait s'y soumettre : même s'il se fracassait corps et âme contre un ennemi infranchissable, il ne pouvait ployer le genou devant lui. D'aucun lui aurait répondu que c'était précisément ce qu'il avait fait en acceptant cette nomination... Ce à quoi le Fenice aurait répondu qu'il agissait désormais comme un opportuniste, et non comme un soumis. Comme il l'avait dit à John Pacifique durant leur entrevue privilégiée, il ne combattait pas pour la marine, mais pour la justice et pour les faibles. Pour briser l'oppression ancestrale qu'ils avaient à subir, fut-elle orchestrée par des bandes criminels ou par le Gouvernement Mondial lui-même. Et c'était précisément ce qu'il faisait ici, sur Armagedon Town. Il n'avait jamais renoncé à ses idéaux, ou piétiné ses vœux, pas même un seul instant, au nom de la prestigieuse condition qu'il occupait : il était resté lui-même, conformément à la promesse qui l'avait uni à Hato une année plus tôt, et entendait bien le demeurer jusqu'à sa mort, ou jusqu'à celle de ce système gangrené par des siècles d'une putride arrogance.
Quoi qu'il en fut, s'il s'était bien gardé de répondre tout ceci à son compère d'infortune, c'était précisément parce que le campement ennemi était plus proche qu'auparavant : l'action les appelait, la reconnaissance aussi. Le musicien n'avait jamais lutté au nom de la gloire, mais il devait néanmoins admettre qu'il était bon d'être acclamé de temps à autres : certes, cela fournissait une impression étrange, celle de ne pas être à sa place, mais cela remplissait le cœur de courage et de conviction. C'était tout ce dont il avait besoin, pour continuer à combattre aussi ardemment... Cette fois, pourtant, le garçon n'eut guère le besoin de lever le moindre petit doigt : le clown s'en chargea pour lui, bien assez efficacement d'ailleurs. Les armes et les objets métalliques des révolutionnaires qui se trouvaient face à eux s'envolèrent soudain, quittant le campement d'un coup d'un seul, laissant la plupart des criminels totalement médusés. Ceux qui tentèrent de réprimer la fuite de leurs armes furent tous, après quelques roulés boulés, contraints d'imiter leurs collègues. Nakata souhaita alors profiter de cette débâcle absolue pour prendre la voix, solide et ferme, droit sur ses appuis, d'un ton qui n'aspirait à aucune contestation.
«Vous n'êtes pas nos ennemis, tout au contraire ! Notre objectif n'est pas d'achever votre mouvement, mais de protéger les citoyens d'Armageddon Town ! Vous n'avez pas été capables de revendiquer l'île sans semer mort et désolation ici-bas... Alors, à compté de ce jour, je m'en chargerai. Les marines sont déjà en route pour quitter l'endroit : j'attends de vous que vous coopériez de la même manière. Si vous désobéissez, ce combat sera votre dernier.»
Le capitaine corsaire posa son regard furibond et indomptable sur la figure d'autorité qui semblait se détacher parmi le reste de la bande, et qui semblait d'ailleurs être la seule valeur sûre au milieu de ce chaos, aussi bien pour les deux forbans que pour l'ensemble des troupes adverses. Celui qui attirait l'attention de tous ses alliés, et qui semblait manifestement terriblement mal-à-l'aise, décida de s'approcher de quelques pas tout en demeurant à distance raisonnable du Phoenix et du clown, comme par peur de devoir leur faire face sans y être préparé. Une précaution bien vaine, songea le Fenice en imaginant qu'il aurait pu sans la moindre difficulté lui trancher la gorge sans que personne ne soit en mesure de l'arrêter, même si une centaine de mètres les avait séparé... Pourtant, quand le type prit la parole, le capitaine de Tengoku no Seigi demeura silencieux et attentif : les pourparlers étaient importants, et la diplomatie devait toujours avoir son heure avant un conflit, peu importe son envergure. C'était un moyen sûr de comprendre pourquoi on livrait bataille, et d'y être encore plus dévoué.
«Je suis Yann Tiers... Je suis le chef de ce campement. Si vous dites la vérité, alors vos intentions sont louables, mais qu'est-ce qui nous garantie que vous ne mentez pas ? C'est peut-être un coup fourré du Gouvernement pour récupérer l'île sans avoir à combattre...» «Maintenant que nous sommes là, nous pourrions tout aussi bien vous livrer à Impel Down dans la foulée. Les combats ne seraient qu'une formalité, croyez-moi.»
Faire preuve de virulence durant un conflit diplomatique n'était pas forcément la meilleure idée, si vous ne possédiez pas les moyens de faire entendre vos menaces convenablement... Or, là, l'artiste était largement assez redoutable, ne fut-ce que de réputation, pour se faire comprendre de cette manière. D'autant plus maintenant, que les révolutionnaires étaient tous désarmés et qu'Ayato était prêt à lui prêter main forte au moindre pépin... Le commandant ennemi sembla comprendre la chose et, après un instant de tension, il se mit à hocher la tête lentement à l'attention de ses subordonnés, comme pour leur ordonner de plier bagages.
«Avec la mort d'Arias, nous n'avons plus les moyens de tenir tête à la marine aussi frontalement, de toute manière... Pas sur South Blue. Nous nous retirons, conformément à vos souhaits. J'attends de vous que vous nous laissiez partir...» «Evidemment.»
Il avait conclu d'un simple mot, grave et direct, mais largement suffisant. Le criminel pivota ensuite pour faire face à Ayato, le remerciant d'un sourire gracieux avant d'ajouter quelques mots, plus amusés et jovials que les précédents qu'il avait pu formuler :
«J'imagine que c'était moins... éprouvant que tu n'aurais pu l'espérer. Un mal pour un bien, comme on dit.»
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Fenice Nakata
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Mer 8 Juin - 21:43
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La conquête d'un pays se fait aussi par les mots. ▹ Claude Duneton
Tout s'était finalement déroulé sans encombres, du début jusqu'à la fin. Les marines avaient accepté de quitter l'île sous la pression du Phoenix et même s'il y avait fort à parier que Ruas ferait remonter cette petite entrevue aux oreilles de ses supérieurs, ceux-ci ne pourraient guère prendre de sanctions à son égard, en tout cas pas assez rapidement pour l'empêcher de réaliser son prochain coup. Les hautes instances du Gouvernement Mondial allaient peut-être même carrément fermer les yeux, à tort comme à raison, en considérant qu'abandonner Armageddon Town n'était finalement guère plus qu'un mal pour un bien... Cette position les forçait à s'embourber depuis des années, et sortir enfin de ce conflit armé allait probablement permettre à leurs forces locales, présentes sur South Blue, de connaître un regain de vitalité considérable. Tant que Nakata pouvait profiter de son affiliation en tant que capitaine corsaire, les têtes d'affiche de Mariejoa pouvaient même profiter de son action en considérant que l'île leur appartenait, envers et contre tout : il était à leur service, selon certains dires, et ses subordonnés devenaient donc plus ou moins les leurs, ou tout au moins des civils liés par un pacte de non agression relativement proche. Quant aux révolutionnaires, et bien, une fois de plus, le blondinet risquait de ne pas avoir à trop souffrir de son intervention brutale. Il laissait effectivement les criminels s'échapper sans aucune contrepartie, avec leurs armes et matériels tant qu'ils ne cherchaient pas à lui nuire directement, ou à mettre en danger la paix fébrile qu'il cherchait à instaurer sur cette île ruinée. Ces soldats entraînés et endurcis par des mois de combat allaient pouvoir s'en retourner à de plus grandes bases et fortifications, où ils allaient pouvoir profiter de leur expérience pour entraîner les recrues ou résister aux assauts de la marine... un moyen comme un autre de renforcer la forme armée révolutionnaire sur South Blue, même si cela signifiait devoir abandonner une île. Le Fenice espérait simplement que les quelques têtes d'affiche du mouvement d'Arias qu'il estimait encore un tant soit peu ne lui en tiendraient guère rigueur... Eken Sor et Elpa Andromède en faisaient partie intégrantes, puisqu'ils étaient tout deux des figures bienveillantes, pour le peu qu'il en savait. De toute manière, il aurait tôt ou tard l'occasion de se racheter, afin de leur offrir un lendemain plus clément... Il lui suffisait d'attendre cette instant, patiemment et calmement, comme le dangereux prédateur qu'il était et avait finalement plus ou moins toujours été.
Les minutes passèrent, poussant fatalement le Phoenix et son compère à s'en retourner au village principal d'Armageddon Town. Les citoyens, qui étaient restés prostrés dans leurs baraques miteuses, cloîtrés dans une tension insoutenable bercée d'illusions et d'espoirs fanés, ne tardèrent guère à les regarder avec une lueur d'espérance grandissante au sein de leurs regards. Tout sourire, l'artiste ne tarda guère à prendre les devants, se rapprochant des maisons pour faire preuve de son talent d'orateur, une fois de plus. Ce genre d'occasion lui faisait indéniablement chaud au cœur, même si le constat n'allait, pour ces hommes, pas être seulement bénéfique... Bref : alors que tous se rapprochaient de lui en l'observant avec un savant mélange d'admiration et de curiosité, Nakata ne tarda guère à se faire ouïr, d'une voix solide, claire et douce à la fois :
«Marines et Révolutionnaires ont été chassé de l'île ! Nous les avons forcer à quitter leurs locaux et à abandonner Armageddon, à cesser leurs luttes futiles et pétries d'orgueil. Mais la situation n'est pas utopique pour autant !»
Sa dernière réplique avait tué les acclamations et les scènes de liesse dans l’œuf, suscitant les regards interrogatifs à demi-apeurés d'une bonne partie des habitants. Ceux-ci devaient considérer, d'une paranoïa plus ou moins justifiée compte tenu du calvaire qui avait été durant si longtemps leur existence coutumière, que le forban allait désormais exiger un lourd tribu en échange de leur protection, voire de la simple paix qui allait être maintenue au-dessus de leur campement précaire. Peut-être imaginaient-ils qu'il emmènerait les femmes les plus jeunes afin d'en abuser, les hommes les mieux bâtis afin de les transformer en guerrier... Ils n'auraient de toute manière pas pu être plus éloignés de la réalité. Les bras du Fenice se croisèrent doucement tandis qu'il se raclait la gorge avant de continuer sa tirade, toujours aussi solide, déterminé et droit. Il s'agissait de s'affirmer et de parler avec une conviction indéniable s'il entendait bien être respecté et entendu par tous... L'autorité n'était jamais qu'une lutte incessante, et il fallait sans cesse la renouveler. Les premiers instants étaient souvent les plus pénibles pour les orateurs qui devaient établir une image bénéfique d'eux-mêmes au regard de leurs interlocuteurs... Fort heureusement, sa réputation le précédait : une bonne partie du travail était d'ores et déjà évacuée.
«Je ne garantis pas que Tengoku no Seigi pourra vous protéger de tous les maux et de tous les vices qui vous menacent. La piraterie est tenace sur South Blue, et si la majorité des brigands seront écartés à la simple vue de notre drapeau, les plus audacieux ou les plus avares risquent d'y voir une occasion de se faire remarquer. C'est pour cela que je vous offre une chance de quitter cette île. Armageddon n'est rien et si certains d'entre vous y voient peut-être un recueil du passé et un lieu chargé d'histoire, je me vois contraint de vous conseiller de tourner la page. Mais je ne veux vous forcer à rien, et le choix reste le votre : vous pouvez rester ici, et profiter de la sécurité précaire que je tenterai d'instaurer... Ou rejoindre directement Graou Island, sur Grand Line, où j'ai d'ores et déjà établi une sécurité plus optimale, ainsi que des conditions de vie plus décentes.»
Des murmure ne tardèrent guère à se faire ouïr de part et d'autre de l'assemblée. C'était compréhensible : ils se questionnaient les uns les autres, cherchant à trouver du soutien parmi leurs réflexions personnelles, leurs envies et leurs désirs. Certains pouvaient considérer que cette île n'était qu'un malheur perpétuel, que l'odeur du sang omniprésente ne serait jamais gommée, que le bruit des explosions et des coups de feu ne cesserait jamais de résonner et qu'une vie ailleurs, au loin, était ainsi nettement préférable... Mais d'autres pouvaient songer que sur cette île, sur laquelle avaient vaillamment combattu leurs parents et grands-parents, sur laquelle ils avaient grandi en dérobant ce qui pouvait l'être, ils pouvaient trouver un Eden à cultiver et à entretenir, bâtir quelque chose de leurs propres mains, afin de former leur propre cité. Les deux points de vue étaient louables, en soi, et Nakata comprenait aisément l'état de dilemme dans lequel pouvaient être plongés certains des citoyens... D'autant plus que rien ne garantissait que les représentants d'une même famille, à titre d'exemple, souhaiteraient choisir la même voie : tout au contraire, il y avait fort à parier que des dissensions naîtraient, voire des tensions. Et même si le Schichibukai avait fait beaucoup pour les locaux ce jour-là, certains pouvaient encore et toujours douter de sa bonne foi... Cela aussi, était légitime, après tout. Ils avaient été trahi à tellement de reprises qu'il aurait eu du mal à les en blâmer. Le jeune homme parvint toutefois à rétablir le calme au sein de l'assemblée et à attirer à nouveau les attentions sur lui en claquant dans ses mains d'un coup sec et en leur livrant un sourire resplendissant, témoignage indéniable de son humanité et de ses qualités chaleureuses :
«Je ne vous demanderai pas non plus de prendre une décision dans la journée. Je mettrai petit-à-petit en place un moyen de circulation entre Graou et Armageddon afin que vous puissiez passer de l'une à l'autre sans trop de soucis. Cela ne sera probablement pas éternel, mais cela pourra vous permettre de vous intégrer à l'autre société... Si tel est votre souhait, bien entendu.»
Le zoan mythique pivota ensuite pour faire face au clown, lui adressant à lui aussi une expression de sincère reconnaissance. L'homme lui avait été utile à maintes reprises pour cette conquête si particulière, et il aurait eu bien du mal à se faire entendre sans avoir à recourir à la violence s'il n'avait pas pu jouir du pouvoir d'Ayato. La diplomatie était une voie à privilégier autant que possible dans ce genre de situation et il était extrêmement satisfait d'en avoir eu l'occasion cette fois-ci également. C'était pour cela qu'il se permit de congratuler à sa manière son compagnon d'infortune, avec quelques dires qui sauraient probablement le satisfaire d'une manière ou d'une autre.
«Je te remercie pour ton aide aujourd'hui, Ayato. Malheureusement, je vais devoir mettre fin à notre collaboration aujourd'hui, car j'ai d'autres affaires pressantes qui m'appellent... Mais cela n'est que temporaire. Enfin, si tu l'acceptes. Si tel est le cas, alors rends-toi à Graou Island. Je t'y retrouverai. Je t'offre la possibilité de te ranger sous mon pavillon, si tu en ressens l'envie. Prends le temps d'y réfléchir... Abandonner son indépendance est souvent un choix compliqué !»
Le garçon adressa à son homologue pirate un bref signe de la tête cordial mais néanmoins bienveillant avant de tourner les talons, se transformant à nouveau en ce Phoenix azur et doré qu'il était depuis des années maintenant. Petit-à-petit, son rôle avait muté, changé, devenant progressivement celui d'un forban confirmé, d'un meneur d'homme, d'un aventurier d'exception... Et c'était désormais à lui de demander aux gens de le rejoindre s'ils en ressentaient le désir. Cette transformation progressive aurait pu en méduser plus d'un, d'autant plus qu'il n'avait à l'époque jamais eu de telles velléités... Mais l'histoire était ce qu'elle était, et il était impossible de vouloir contredire ce que nos expériences faisaient de nous. Renier sa vraie nature indéfiniment, nul ne le pouvait. Et le Fenice avait bien fini par comprendre qu'il était, parmi tous, un souverain fabuleux et grandiose, aux qualités transcendantes et respectables. Il était né pour montrer la voie à emprunter, pour pousser les hommes à arpenter un chemin dont ils n'auraient pas honte. Il était l'héraut incontestable d'une aube nouvelle.
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed