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Sam 15 Oct - 12:19
Corgus
Yakoutie island, cette île fut autrefois connue pour ses sports d’hiver mais son activité touristique n’avait fait que décroître ces derniers temps. La faute à qui ? La faute aux brigands qui descendaient des montagnes pour prélever leurs tributs auprès des villageois sans défenses et terrés dans leurs chaumières, craignant le froid et les créatures qui pouvaient se terrer dans le blizzard. Cela aurait pu continuer ainsi pendant des générations si une héroïne n’était pas intervenue pour bouter ces hors la loi hors de cette île et restaurer un semblant de sécurité dont ces villageois avaient désespérément besoin. C’était l’histoire officielle, celle que tous connaissaient et le coup de l’héroïne sortie de nulle en une intervention salvatrice faisait doucement sourire Corgus. Assis sur sa chaise, un couteau entre les mains, un sourire carnassier sur les lèvres comme toujours, ce hors la loi en devenir coupait avec une infime précaution la pomme dans ses mains pour s’en faire son petit déjeuner. Mais que faisait-il ici, sur son navire, en direction de Yakoutie Island ? Ses oreilles avaient capté la rumeur selon laquelle les criminels avaient été boutés hors de cette île et il ne pouvait pas résister à cette occasion en or qui s’offrait à lui.
La compétition avait été dégagée, il ne lui restait plus qu’à poser ses valises sur cette île et y établir sa base dans un petit coin reculé de ce bloc de glace stérile où personne ne viendrait l’emmerder. Soumettre la population ? Oh non, après son dernier coup il aillant valu une prime de 5 millions sur la tête il n’était plus très fan de l’attention que la conquête de cette île lui apporterait et préférait nettement la discrétion que pourrait lui offrir l’horrible météo de cette île. Il avait besoin de trouver un endroit où stocker ses affaires et mener ses transactions sans prendre le risque qu’un curieux vienne jeter un œil où il ne faudrait pas. Le plus dur n’allait pas être de s’installer ici, mais plutôt de perdurer sans que quiconque ne vienne l’emmerder et surtout pas cette héroïne à la noix qu’il se ferait un plaisir de dévorer. L’idée était tentante, enivrante même et l’espace d’un instant imaginer quel goût aurait la chair de cette héroïne fut bien plus savoureux que la pomme dans sa main.
Oui il allait devoir faire profil bas pour le moment, mais il n’avait pas gagné le respect et la crainte de ses petits camarades en cueillant des pâquerettes et ses belles dents n’étaient certainement pas là juste pour être jolies. Elles n’étaient jamais aussi belles que lorsqu’elles étaient couvertes de ce chaud liquide carmin.
Souriant à l’idée de cet éventuel festin tandis que l’île se dessinait à travers le hublot de ses quartiers, Corgus laissa tomba le reste de la pomme par terre et s’en aller beugler à ses hommes :
- Allez les filles ! Habillez-vous, il va faire frisquet !
Lieutenant Eagle & sergent Matsuda
Mais alors que Blood Fangs Corgus – comme il s’était lui-même narcissiquement nommé – se dirigeait vers cette île en pensait pouvoir y couler des jours paisibles jusqu’à son prochain coup, un autre navire de taille modeste tentait de le rattraper autant que possible sans dévoiler sa position. Pourquoi ? Parce que son équipage attendait que sa cible soit coincée sur terre plutôt que sur les mers, là où elle ne pourrait pas s’enfuir et n’aurait le choix que de faire face en montrant ses jolies canines. Qui étaient-ils ? Des hommes en uniformes blanc et bleu qui suivaient la trace de Corgus depuis son dernier coup qui avait retapissé en rouge les murs de la dernière banque que ce criminel avait visitée. Avait-il soudainement pété les plombs au milieu de ce braquage, ou avait-il prévu dès le début d’arrache la carotide de tous les otages une fois sa petite affaire terminée ? Trouver cette réponse n’était pas leur travail car ils ne désiraient pas rentrer dans la tête de ce triste individu, le lieutenant Eagle plus que n’importe qui d’autre. On ne lui avait pas donné tout son attirail pour devenir un psychologue de terrain mais pour ramener ce criminel à Impel Down, les pieds devant s’il le fallait.
Il avait l’air d’un géant au beau milieu de tous ses subordonnés et pourtant il n’en n’était pas un, la nature l’avait simplement doté d’une carrure et d’une force plus grande que ses congénères et, par la force des choses, il avait puisé dans ce potentiel pour devenir l’armoire à glace qu’il était aujourd’hui. N’importe quel marine présent sur son navire aurait eu toutes les peines du monde à simplement porter le fusil massif qu’il était en train d’inspecter et de lustrer, comme la pièce finement ouvragée qu’elle était, mais lui maniait cela avec l’aisance d’un bretteur nettoyant sa plus fine et tranchante lame.
Bientôt le lieutenant entendit frapper à la porte et, après avoir donné son autorisation, la porte fut ouverte pour laisser apparaître une demoiselle qui semblait quelque peu chétive en comparaison de son supérieur, cela revenait à comparer un enfant en bas âge et un adulte. Engoncé dans son uniforme militaire, sabre à la ceinture, la demoiselle à la chevelure blanche qui tournait vers le rose s’approcher et, claquant des talons en une posture militaire standard, annonça :
- La cible approche de sa destination supposée, monsieur. - Bien. Gardez une bonne distance avec le navire et laissez-les débarquer. Pas question de le laisser filer une fois de plus. Allez prévenir les hommes, sergent.
La sergente Matsuda acquiesça et tourna les talons pour aller s’exécuter sans perdre de temps, laisser le temps au lieutenant de finir de passer en revue son matériel. Il n’allait rien laisser au hasard, aujourd’hui.
Antonidas
Pendant que les uns et les autres se préparer à mettre en œuvre leurs petits plans plus ou moins travaillés, d’autres étaient déjà passés à l’action sans perdre de temps et arpentaient déjà les steppes glacées de ce cailloux stérile. Le petit groupe avançait à travers le vent et le froid, chaudement vêtu compte tenu des circonstances mais même les plus chaudes des tenues ne parvenaient pas à stopper ce vent glacial qui s’infiltrait entre les vêtements jusqu’à vous en glacer les os. Mais en vérité le plus frustrant n’était pas de devoir mettre les pieds sur cette satanée île en sachant pertinemment qu’ils allaient tous se peler les miches, le plus frustrant était de voir cet homme en tête de la cohorte qui semblait n’en n’avait strictement rien à secouer de cette petite brise. Comment un individu si légèrement vêtu pouvait-il évoluer si aisément dans un tel environnement ? Sans doute parce qu’il avait vécu sur des terres à la météo tout aussi rude sir ce n’était pas plus, après tout ce n’était pas par hasard qu’il avait attiré l’attention de son employeur. Oh non il n’était pas un meneur d’hommes né avec un charisme presque divin, il n’était pas pourvu d’une intelligence surpassant largement celle de ses congénères, ses talents étaient beaucoup plus…brutaux.
Alors que faisait-il ici ? Il accompagnait cette bande de guignols qui ne devaient en aucun cas être dérangés, parmi ses ordres c’était celui-là qui occupait ses pensées à présent. Pas après pas, minute après minute dans cet enfer glacé il se rapprochait de la raison de sa venue ici-bas.
Vous avez 72h pour poster chacun. Votre tour commence quand celui de la personne qui vous précède s'achève ou qu'elle a posté. Vous pouvez demander un délai de 24h dans la partie adaptée.
À vos claviers !
Maître-Jeu
Kokuro Elina
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Sam 15 Oct - 13:19
Gambit Décima.
La protectrice de Yakoutie Island venait de passer plusieurs semaines agitées, tant du point de vue de sa façade « officielle », que celle bien plus sombre et dissimulée de « Jorogumo ». La dernière réunion en date avec les maires et l’ouverture de l’hôpital de Yakoutie avaient certes tourné à son avantage, mais les temps à venir s’annonçaient riches en péripéties et en intrigues. Un climat qui lui plaisait particulièrement, mais qui lui demanderait une attention sans faille. D’un autre côté, ses récentes exactions sur le Royaume de Luvneel s’étaient soldées par une réussite en demi-teinte, et elle attendait beaucoup de la prisonnière arrachée aux griffes du Cipher Pol. Les informations détenues par Lydia lui seraient d’une aide cruciale pour libérer les révolutionnaires retenus par le dernier bastion gouvernemental de l’île, elle en était certaine.
Pour l’heure, Elina se situait dans l’auberge où elle logeait. Assise à une table dans une ambiance chaude et confortable, la jeune femme sirotait son thé en regardant le journal d’un œil faussement distrait. En réalité, une certaine appréhension la tenaillait et elle espérait surtout ne pas retrouver sa forme hybride sur une des nouvelles affiches « Wanted ». Les lignes défilaient et elle se tenait informée des événements récents, que ce soit sur North Blue ou les autres mers. L’assaut avorté du Quartier Général de Seppen Town y était relaté en termes flatteurs pour la marine. Toujours sur cette mer glaciale, un hors la loi récemment primé à cinq millions de Berrys avait apparemment perpétré un massacre dans une banque. Le criminel « Blood Fangs Corgus » serait sans doute rapidement pris en chasse, vu son tempérament sanguin.
En continuant sa lecture, elle découvrit l’attaque repoussée de son allié, Ren Tao, ainsi que de ses coéquipiers et notamment un dénommé « Fudo » sur West Blue. Ils y étaient dépeints en terroristes et les journalistes en avaient dressé des portraits très peu avantageux. Bien vite, elle remarqua le coup d’éclat de Zeke Lundren sur South Blue, cet ingénieur était décidément un fou furieux de plus à ajouter sur sa liste des personnalités à surveiller. Avec une pointe de nostalgie, elle lut un article concernant les « Dokugan », le fameux équipage pirate de Valentine D. Kain et d’Heziel Coffe qu’elle avait tous deux rencontrés des années auparavant. Elle en gardait des souvenirs mitigés, en particulier concernant le second du mastodonte. Alors qu’elle continuait à décortiquer les informations officielles, son Den Den Mushi sonna. De sa main libre, elle décrocha le combiné sans le regarder et entendit une voix anxieuse au bout du fil :
- Patronne, j’crois qu’on a un souci ! Y’a un bateau marine qui arrive dans nos eaux territoriales et... - Sans doute une visite de courtoisie, mais elle n’était pas annoncée, le coupa Elina avant qu’il ne fasse une bourde. Où vont-ils accoster ? - Euh... C’est à Maribu. Un p’tit village tout à l’Ouest de la capitale, juste au Nord-Ouest des monts Sanmyakus ! - Accueillez-les calmement, j’arrive.
L’araignée raccrocha sans un mot de plus, avant de reprendre le combiné en main la seconde suivante. Elle composa un numéro nouvellement attribué à Chloé Gratz et attendit que cette dernière ne réponde, en espérant qu’elle soit plus douée avec les escargophones que son fichu grand père. Si jamais la jeune recrue décrochait, la Zoan lui expliquerait rapidement la situation et lui demanderait de venir la rejoindre sur place sans tarder. Après tout, c’était une bonne occasion de tester les capacités de l’adolescente. En parlant de capacités, elle aurait apprécié pouvoir compter sur Jack Saviour, mais elle demeurait sans nouvelle de l’illusionniste depuis leur mission sur le Royaume de Luvneel.
Une fois la discussion terminée, l’assassin raccrocherait et se saisirait de son manteau de fourrure gris pour rejoindre au pas de course Maribu. L’araignée espérait qu’elle arriverait à temps pour accueillir ses invités surprises et, surtout, que cette visite de la marine serait bien plus calme que celle qu’elle avait dûe subir en présence d’Urerath Leodan, des mois auparavant...
Résumé : Elina recoit l’appel d’un de ses espions sur yakoutie qui annonce l’arrivée des marines, alors que l’île n’est plus aux mains du gouvernement. Elle appelle Chloé Gratz et décide donc de se lancer à leur rencontre rapidement. Aucune nouvelle de l’autre groupe ne lui parvient pour le moment.
Carte de Yakoutie (avec l’accord du MJ) : Elina se trouve à Taisetsu Les HLL et les marines accostent à "Maribu" (vu avec le MJ également)
Spoiler:
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Kokuro Elina
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Lun 17 Oct - 15:03
Gambit Decima
Parti, et pour la plus pitoyable des raisons. Un foutu black-out, et pour une raison plus que minable, une sous-consommation d'alcool combinée à un surplus d'effort de la part de mon corps. Et la guerre mentale n'avait pas dû m'arranger, ce qui avait causé un black-out en plein combat. Par miracle, l'invisibilité avait tenue je ne sais trop comment, par tristesse, Daniel avait repris mon corps. Et on ne sait que trop bien comment cela finit quand Daniel possède mon corps. Petits vols d'alcool et de nourriture pour survivre pendant un certain temps, il s'est ensuite rappelé ses devoirs auprès d'Elina, sans doute parce que je lui en parlait tout les jours, et il a fini par prendre un bateau pour Yakoutie Island.
Ou du moins, il a pris un bateau au hasard et a espéré que celui-ci se dirige vers Yakoutie, ce qui n'était bien sûr pas le cas. Arriver sur une petite île qu'il ne connaissait pas l'a plutôt pas mal surpris et cet idiot a passé un long moment à naviguer hasardeusement d'île en île avant de retrouver Yakoutie. Série de malchance ou acte inconscient je l'ignore, mais il lui aura fallu pas loin d'une semaine à enchaîner une bonne douzaine de voyages en bateau d'île miteuses en îles encore plus miteuses avant de finalement débarquer à Yakoutie. Et tout ça pour quoi? Se planquer au Pandora bien sur.
Ça fait à peine deux heures qu'il est rentré et il s'est déjà enfilé deux bouteilles, et vu la cadence, je suis presque sûr qu'Elina est déjà prévenue de notre retour. Je tente donc de convaincre Daniel de bouger et de se déplacer de lui-même afin de se présenter à elle plutôt que d'être convoqué. Sans résultat. Si je pouvais, je le frapperais, mais rien n'y fait. Alors j'utilise la seule situation à ma disposition, l'alcool. Je le laisse boire, le poussant même à écluser autant de bouteilles que possible, ce qui paraît le surprendre légèrement mais ne l'arrête pas.
Et au bout de quelques bouteilles, ce qui devait arriver arriva. Il s'effondre complètement fini à l'absinthe maison du Pandora et je peux alors prendre un contrôle tout relatif de notre corps. Et par tout relatif, j'entends bien que sa consommation a été tellement excessive que j'arrive à peine à marcher droit, que je manque de vomir tout les dix mètres et que je parviens à peine à distinguer le trajet jusqu'à l'auberge où réside Elina. J'entends d'ici les réprimandes terriblement froides qu'elle m'adressera, toutes justifiées bien sûr, le rire de Shiro qui se moquera de mes bêtises et le regard muet de Seika qui me jugera comme un incompétent qu'il faudrait remplacer.
Mais tant pis, si je ne le fais pas maintenant, l'entrevue future sera encore pire. Je rentre donc dans l'auberge, invisible mais puant l'alcool si fort que même un alcoolique notoire pourrait s'enivrer rien qu'à l'odeur, cherchant des yeux une présence familière, sans résultat. Jusqu'à ce que j'aperçois Shiro, descendant les escaliers et s'approchant du tenancier. Mon premier contact est là, et c'est sans doute celui que je pouvais espérer de mieux.
En fait ça fait pas vraiment chier… j’veux dire : je suis tranquillement dans un Osen qu’Elina a bien voulu me payer pour une fois. Faut dire que tous ces entrainements sont rudes pour moi mais je me sens plus forte. Enfin autant que faire se peut en fait mais c’est toujours cool de se valoriser un peu.
Il y a quelques temps, j’aurai pu mourir de faim dans la rue et aujourd’hui, bien que les entrainements ne soient pas vraiment cools, au moins la mère poule m’en demande pas de trop et ça c’est cool. Je peux faire plus ou moins ce que je veux sans vraiment m’inquiéter pour demain. Me prélassant alors que je suis seule dans l’eau, je peux enfin prendre du temps pour moi loin de « vieux pervers ». N’empêche, j’ai plutôt la belle vie ces temps-ci et alors que je pousse un long soupir tout en m’étirant, la porte coulissante du bâtiment s’ouvre pour révéler une femme qui m’appelle, la tenancière qui me dit que y a un appel pour moi.
« Ca fait chier ! »
Pour une fois que j’avais la paix sans que « tète gougoutte » ne vienne me dire comment tenir mon sabre. Seika pouvait vraiment être exécrable parfois… c’était même quasi tout le temps ! C’était étrange de voir à quel point elle s’acharnait à vouloir me former au point de ne me laisser que peu de repos. Vraiment, parfois, elle fait chier !
Rechignant quelques secondes avant de finalement me décider à sortir de la chaleur du bain, je me dirige vers l’escargophone que me tend la responsable avant de s’éloigner. Avec mon air grincheux le plus parfait, celui que je travaille depuis des années, je réponds à mère poule finalement.
« Oui promis je rentrerai pour le gouter » pensais-je alors qu’Elina m’expliquait la situation. Les marines allaient débarquer ?! What ?! Putain ça fait chier ! La mère poule m’explique même par où ils débarquent. Sans que je ne m’intéresse à quoique ce soit d’autre, je laisse le pauvre petit animal choir et file en direction du point de rendez-vous. La marine débarque, je n’ai plus qu’une seule idée en tête.
Alors que je sors dehors, je suis malheureusement ramenée à la raison par la réalité. Je suis à poil dans la rue ?! Mais c’est sérieux ?! Vraiment accaparée par la pensée de pouvoir trucider le vioque, j’en oublie jusqu’à la plus élémentaire des actions. Rougissant et virant au cramoisie, je finis par crier d’une voix suraigue alors que les passants ne m’avaient pas spécialement remarquée.
- R’gardez ailleurs bande de sales pervers !
T’façon y a que des pervers sur cette ile ! C’est pas possible ! Aucun respect pour moi… décidément, c’est pas évident d’être une femme dans cet univers.
En quelques secondes, je finis quand même par me rhabiller et ceindre mon katana à mes côtés. Reprenant l’air grave que j’avais à peine quelques secondes avant, je m’en retourne dans mon chant psalmodieur en direction du point de rendez-vous avec Elina.
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Mar 18 Oct - 23:17
Gambit Decima
Featuring Elina, Jack, Chloé
Un navire de la Marine se dirigeait peu à peu vers Yakoutie Island, une île de North Blue où régnait un climat très froid. A vrai dire, les soldats n’avaient rien à faire sur ce lieu en particulier, mais une cible devait apparemment s’y rendre. C’est donc dans ce bateau que je me trouvais, moi, Sawyer Nightray, Lieutenant et futur Amiral de la Marine ! Je n’étais pas sous les ordres du Lieutenant Eagle, fier dirigeant de cet équipage, mais j’avais décidé de l’accompagner afin de lui apporter mon soutien dans la capture du criminel. Mais attention, il y avait une manière de s’y prendre pour arrêter une personne et la remettre sur le droit chemin. Il s’agissait simplement de ma méthode, et malheureusement personne ne la partageait, mais ce n’était pas bien grave. Le plus important pour moi, c’était d’y croire, d’avoir confiance en mes méthodes pacifistes. Ainsi, alors que je me trouvais dans une grande pièce à l’intérieur du navire, là où la plupart des soldats demeuraient jusqu’à l’accostage, je m’approchais d’un petit groupe et les regardai en arborant un large sourire.
Faisons de notre mieux pour convaincre cet homme de nous suivre, en discutant !
En discutant ?! Ahaha, vous ne changerez donc jamais Lieutenant ! Votre vision des choses est vraiment unique !
Le petit groupe s’esclaffa comme jamais, loin de penser comme moi. Mais cela ne posait aucun problème ! Après tout, chacun a sa liberté de penser, et ce n’est pas quelque chose que je pourrais me permettre de montrer du doigt. Toutes les personnes ici présentes semblaient s’amuser, comme si elles étaient certaines que tout allait se passer dans le meilleur des mondes. En voilà une bien belle façon de voir notre mission du jour ! Rien ne pouvait me rendre plus heureux. Travailler aux côtés d’un équipage soudé comme celui-ci était un vrai plaisir pour moi qui adorais être entouré afin de me faire de nouveaux amis.
Et finalement, une nouvelle vint retentir dans toute la pièce alors que je venais tout juste de me servir un verre de jus d’orange fraîchement pressée. La Sergente Matsuda nous annonça tout simplement que le criminel n’allait pas tarder à débarquer sur l’île enneigée, là où nous pourrions donc le retrouver facilement tout en l’empêchant de s’enfuir. A vrai dire, j’avais hâte. Même si pour être honnête, je me demandais si le Lieutenant Eagle comptait procéder avec diplomatie ou s’il était déjà décidé à utiliser les armes. Au final, ma bienveillance me donnait parfois le rôle du négociateur, cherchant à dissuader un criminel recherché de se battre ou tenter de s’enfuir en lui exposant très clairement les risques. Bien souvent, ces forbans n’avaient tout simplement aucune chance, j’étais donc là pour le leur rappeler et ainsi leur éviter d’être blessé ou pire encore. Car après tout… Tout Homme dispose a un rôle à jouer dans le Monde, et bien que l’on puisse parfois sombrer dans les ténèbres, chacun de nous possède également une part de lumière qu’il faut parfois savoir raviver.
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Jeu 20 Oct - 0:01
Corgus
Mais bordel, personne n’aurait pu lui dire que c’était une idée des plus débiles que de s’installer sur ces étendues glacées et stériles ? À peine eut-il le pied en dehors de son modeste navire qu’il commença aussitôt à regretter son choix, se demander combien de temps il allait pouvoir supporter de vivre avec une température aussi base. N’était-ce donc pas possible de trouver une île oubliée de tous aux températures tempérées voire tropicales ? Non, évidemment que non, ses stupides subordonnés n’avaient fait qu’acquiescer comme de simples moutons lorsque le nom de Yakoutie était venu sur le tapis. Ce fut donc assez légèrement vêtu que cet ancien braqueur de banques débarqua sur cette île avant de commencer sa courte marche vers la ville la plus proche où il pourrait prendre la température avant de prendre les rênes du pouvoir. Frigorifié, une goutte pendant négligemment d’une de ses narines, les bras croisés autour de son torse comme si ça pourrait le réchauffer, il lâcha :
- Putain ! Cette ile a intérêt à valoir le coup, j’vous jure !
Après quelques minutes de marche il arrive aux abords de la première île et aperçut la silhouette d’une auberge se profiler à l’horizon, cette perspective faisait naître dans étoiles dans ses petits yeux de fouine. Comme si cette perspective fut capable de lui faire oublier le froid ambiant, il se mit subitement à courir et pénétra dans l’auberge en défonçant la porte d’un coup de pied sauté. Désormais objet de tous les regards, ce fut avec une joie non dissimulée qu’il s’écria :
- Salut les filles ! Ne cherchez plus, le plus beau est là !
Devant le manque de réaction de l’assistance, sentant ses petits camarades le talonner de peu, Corgus s’avança jusqu’à la plus grande table proche de la cheminée dans lequel crépitait un feu salvateur. S’asseyant sur la première chaise venue, posant ses pieds sur la table comme s’il était chez lui, il conclut d’un :
- Bon, elle vient la bouffe ? Et en quantité, j’n’suis pas tout seul !
Lieutenant Eagle & sergent Matsuda
Tandis que Corgus commençait à peine à se familiariser avec la population locale, ayant quelques minutes d’avance sur les mouettes, la troupe d’hommes en uniforme bleu et blanc débarqua sur l’île, drapé de chauds manteaux pour lutter contre ce froid semblant être capable de s’insinuer à peu près partout. Le lieutenant Nightray non loin de lui, la sergente Matsuda à ses côtés, le colosse au puissant fusil descendit de ce navire et sentit aussitôt ses pieds s’enfonçant dans la neige sous son propre poids. Tout robuste qu’il était, c’était bien cettte robustesse qui lui posait soucis quand venait le temps d’arpenter un sol qui était tout sauf stable. Génial !
Commençant à peine son petit bout de chemin, le lieutenant fit stopper sa troupe en voyant un petit groupe arriva dans sa direction, sans d’apparentes intentions hostiles. Le fusil fermement tenu entre ses mains, il fut fidèle à sa directivité habituelle :
- Les présentations devront attendre. Nous sommes à la poursuite d’un criminel ayant élu domicile sur vos terres depuis peu, nul besoin de dire que nous comptons sur votre entière coopération lors de cette enquête.
Alors que le lieutenant mettait déjà les points sur les i, la sergente était accroupie dans l’herbe et frolait de ses doigts gantés une trace de pas se dirigeant vers l’intérieur des terres. Se rendant compte que cette trace était loin d’être isolée, elle se tourna vers son supérieur pour lui faire part de ses découvertes.
-Lieutenant, plusieurs traces de pas se dirigent vers l’ouest, vous pensez que cela peut être eux ? -Il faut bien commencer par quelque part, sergent. En route.
Appelant la troupe à se remettre en route d’un simple signe de la main, le colosse masqué se tourna vers les demoiselles venues les accueillir, avant de conclure son intervention d’un :
-Ce ne sera pas long.
Antonidas
Alors que la traque se poursuivait à l’autre bout de l’île, traque dont ces hommes-là n’étaient pas du tout au courant, ce petit groupe continua à arpenter les étendues enneigées avec Antonidas à sa tête, sa lance négligemment posée tout contre son épaule droite comme un support improvisé. Depuis combien de temps cherchaient-ils cet endroit-là ? Plusieurs jours à vrai dire et même avec les informations dont il disposait, la recherche avait été perdue pour Antonidas et ses camarades. Mais ils n’avaient pas abandonné pour autant car c’était tout bonnement impensable, ce qu’ils étaient venus chercher ici valait bien tous les efforts du monde. Au détour d’une petite butte, le guerrier s’avança un peu et, observant ce qu’il avait depuis lui d’un œil expert, il pivota vers le reste du groupe pour annoncer.
- Nous sommes arrivées. Allez, au boulot, nous n’avons pas toute l’éternité.
Antonidas fut le premier à pénétra dans la caverne qui se présenta à lui, sans peur, une torche allumée dans sa main gauche. Touchait-il vraiment au but ? Allait-il enfin pouvoir permettre au reste du groupe d’accomplir leur tâche ? Il espérait bien, il était confiant à ce sujet.
Jack : Corgus et ses copains pénètrent dans la taverne où tu ères en ce moment. Chloé & Elina : Vous connaissez désormais la raison de la venue de ces marines.
Les niveaux des PNJs arriveront plus tard.
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Kokuro Elina
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Jeu 20 Oct - 21:38
Gambit Décima.
L’araignée raccrocha son Den Den Mushi, à peine arrivée aux abords de Maribu. Chloé et elle venaient de terminer leur course en direction du petit village, dans l’espoir d’intercepter les marines avant qu’ils ne rentrent plus en avant au sein des terres de Yakoutie. Elles étaient parties en trombe, dès qu’un civil avait aperçu les bateaux au large des cotes. Simplement, compte tenu des précédentes remontrances des politiques locaux, Elina avait jugé préférable d’en référer à Rollon, en tant que président de l’assemblée des maires. Ainsi une discussion avec le chef local de l’île venait de se terminer sur une note positive : elle avait réussi à le rallier à son point de vue sans grande difficulté, tout en faisant en sorte que la proposition cruciale visant à éloigner les marines vienne de Rollon et non d’elle-même. La protectrice de l’île résuma la situation à la benjamine de Tsukiyo, avant de passer les premières maisons de Maribu :
- Nous sommes bien d’accord, Chloé ? Mis à part dans l’hypothèse ou ton grand père fait partie des marines, il est inenvisageable de s’attaquer à ces émissaires de la « Justice ». Ni les maires ni moi ne tenons à rentrer en guerre ouverte avec le gouvernement mondial. Je m’occuperai des tractations pour qu’ils respectent les lois en vigueurs dans nos contrées. Maintenant suis-moi.
La protectrice de l’île fut accueillie par des visages anxieux des villageois, qui reprirent rapidement des couleurs lorsqu’ils aperçurent les nouvelles arrivantes. Les habitants avaient bien vite appris la triste nouvelle d’une visite inopinée des marines et, compte tenu des antécédents de l’île avec les militaires, n’avaient pas accueilli ce débarquement avec joie. Ils se rassérénèrent en voyant la jeune femme, accompagnée de Chloé, et vaquèrent ainsi à leurs occupations sans demander leur reste. Plus le duo féminin s’approchait de la jetée, plus les locaux se faisaient rares. Enfin, ils arrivèrent en vue de l’escouade de la marine et se plantèrent en plein milieu de leur trajectoire, afin de les laisser arriver jusqu’à elles. Une fois à portée de voix, les échanges débutèrent sur les chapeaux de roues ! Le chef de la petite troupe déclara d’un ton bourru qu’il n’avait pas de temps à perdre et les somma à demi-mot de les assister sans poser de question. La moutarde montait déjà au nez de l’araignée, mais elle se contint néanmoins pour répondre posément :
- Je pense que vous n’êtes pas au fait de la politique et de l’histoire récente de l’île, monsieur le marine...
L’échange avec la jeune épéiste qui accompagnait ce colosse apprit à la hors la loi deux choses : leurs grades respectifs, et le caractère bassement pragmatique de l’homme qui ne semblait pas l’avoir entendue. Ou alors n’y avait-il pas fait attention, comme si toute obéissance lui était due ? Elle résolue de le décevoir sur ce point. Tandis que la troupe se mettait en branle, la jeune femme reprit la parole en se plaçant sur leur chemin à nouveau, droit devant le lieutenant aux commandes :
- Sans doute ne m’avez-vous pas comprise, aussi je n’irai pas par quatre chemins. Yakoutie est un pays civil indépendant, avec ses lois ainsi que ses us et coutumes que vous venez de piétiner sans même vous en inquiéter. Les civils de l’île ont peur de vos semblables, depuis la dictature imposée par un colonel véreux !
Après un bref silence, Elina reprit d’une voix forte et un brin énervée, tandis que quelques badauds apeurés pointaient leurs visages à leurs fenêtres :
- Comment pensez-vous que les habitants réagiront en voyant une division entière de militaires arriver sans prévenir et se lancer dans un combat en plein milieu d’un village tranquille ?! L’arrêt de ce hors la loi est primordial et nous vous y aiderons... Mais expliquez-moi comment vous compter abattre ce criminel et ses sbires sans mettre en danger la population locale lorsque femmes, enfants et vieillards courront en tous sens dans la panique la plus totale ?!
La protectrice de l’île reprit son calme avant d’asséner d’une voix sans appel :
- Cela dit, les maires et moi-même sommes ouverts aux concessions, contrairement à vous autres qui agissez comme bon vous chante et sans même vous soucier des dommages collatéraux. Les dirigeants de l’île en ont décidé ainsi : les officiers qui savent contrôler leur force sont les bienvenus pour appréhender les hors la loi que vous pourchassez, et nous vous les remettrons tous. Vos hommes, quant à eux, doivent rester sur les quais. Ils pourront couper la retraite maritime des malfaiteurs que nous attraperons sans risquer aucune vie civile, et j’insiste sur ce point : aucun civil ne doit souffrir à nouveau.
Laissant ses paroles imprégner les marines un instant, Elina termina d’une voix de nouveau calme et maitrisée :
- Pour ce qui est de la traque et de la capture, vous pouvez en effet compter sur la totale collaboration de la milice locale qui a déjà localisé les hors la loi en question. Le tout est de procéder dans le calme afin d’éviter des mouvements de panique qui mettraient en péril les habitants de l’île. Il vous suffit de respecter ces simples règles de savoir vivre pour vous assurer une mission rapide et rondement menée, monsieur le lieutenant sans nom.
Et en effet, tandis qu’elle parlait avec ces marines un peu trop outrecuidants, l’espion du marché noir qui l’avait appelée un peu plus tôt avait filé les bandits jusqu’à l’auberge. Depuis, il lui avait communiqué leur position avant qu’elle n’appelle Rollon ; et il se tenait prêt à les suivre en tentant de se faire le plus discret possible, s’ils sortaient de l’établissement.
Résumé : Elina et Chloé arrivent devant les marines et les premiers accrochages d’ordre politique commencent. En gros Elina leur dit que les maires acceptent de les aider selon certaines conditions: seuls les officiers partent à la poursuite des criminels et le reste des troupes reste à quai. L’espion d’Elina qui l’a prévenue de l’arrivée des marines a suivi les hors la loi jusqu’à l’auberge et a tenu Elina au courant. Il n’a pas de niveau, ne sait pas se battre, mais est juste habitué à suivre discrètement / collecter des informations.
J’ai l’autorisation de Chloé pour la faire venir avec moi de la sorte, sans décrire plus en profondeur.
Carte de Yakoutie (avec l’accord du MJ) :
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Kokuro Elina
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Dim 23 Oct - 22:44
Qui sait ou qui c'est?
Bon, il me reste donc à attendre du mouvement, ou bien à détecter un visage connu. Et à me réveiller, la consommation d'alcool de Daniel n'est pas à prendre à la légère. Malheureusement, pas de visage connu, et alors que je m'apprête à voler une bouteille de debout-les-morts, la porte s'ouvre en grand pour laisser passer un type à l'air vilain. Moche, des traits anguleux, cheveux noirs ébouriffés et un sourire qui ferait peur à un aveugle. Et vu son introduction, le comportement est à l'image du physique. Reste à savoir s'il s'agit d'un vrai méchant ou juste d'un crétin à la langue trop pendue qui pense pouvoir faire sa loi ici.
D'après ses intonations, il est habitué à être obéi, ses manières déplorables indique qu'il s'agit sans doute d'un voyou de la pire engeance, il est donc fort probable que ses intentions ne soient pas pacifiques. Dans mon état, et en général de toute façon, la première chose à faire est de rapporter les faits à un supérieur. Et je n'ai plus qu'un seul supérieur, ce qui simplifie et complexifie les choses à la fois. Elina. Je dois donc non seulement la trouver mais en plus me faire reconnaître, lui couper la parole pour interrompre la harangue qui risque d'arriver et l'avertir.
Je me prépare donc à sortir discrètement, toujours sous le bon vieux couvert des illusions, si familier que personne sur Yakoutie ne m'a jamais réellement vu au delà de Tsukyio et du gérant du Pandora. Espérant que mon odeur d'alcool et de crasse n'alerte personne, après tout, dans une taverne, celles-ci devraient passer inaperçues, je m'approche donc tranquillement de la porte, puis pousse celle-ci pour découvrir à l’extérieur une rue enneigée, des civils marchant dessus et laissant mon regard vaguer, je découvre un emblème oh si familier.
La Marine. Mon premier chez-moi, celui qui m'a tenu si longtemps dans son étreinte, jusqu'à ce que Daniel nous fasse fuir. Mais plus important, si la Marine est là maintenant, alors Elina y est, ou du moins y sera bientôt. Marchant aussi vite que possible vers le port, je laisse mes pensées s'égarer un bref instant sur la façon dont je vais bien pouvoir l'aborder. Plusieurs possibilités me viennent à l'esprit, mais je n'en retiens qu'une seule, la plus simple.
J’atteins bientôt le port, où je peut en effet reconnaître Elina ainsi qu'une jeune fille que je ne connais pas, apparemment en train de parlementer avec la Marine sur le débarquement de ceux-ci. Alors je m'approche doucement d'elles, tentant de dissimuler à la fois mon odeur ainsi que mon corps, et glisse à l'oreille d'Elina, le plus doucement possible afin de ne pas être entendu par d'autres
« Je suis revenu. Et nous avons déjà un problème. »
J’ai mis assez peu de temps au final pour rejoindre Elina avec des habits. Faut dire que l’annonce comme quoi la marine était sur place m’a un peu mise sens dessus dessous, au propre comme au figuré. Je rumine quand même beaucoup sur le chemin : si le vioque est là, je lui réserve une de ses tueries qu’il n’est pas prêt d’oublier. Enfin si, dans un sens il s’en souviendra pas s’il décède. Au pire, je suis certaine qu’une petite crise cardiaque pas piquée des hannetons saurait me mettre de bonne humeur.
Alors que j’approche de la jeune femme, elle me prend à part tandis que je continue de réciter mon laïus interminable.
Quoi ?! C’est sérieux ? Mère poule veut même pas que je tape sur les marines ?! Non mais c’est sérieux ?! J’veux dire : si je parviens à obtenir une prime et à être connue des services de la marine, je pourrai aisément attirer l’attention du vieux crouton et assouvir ma vengeance tranquillement ! Il manquait plus que ça tient !
- Ça fait chier…
Bon en même temps j’ai pas vraiment mon mot à dire dans la mesure où c’est elle la cheftaine mais soit ! Assez agacée, je continue de suivre Elina tandis qu’on approche des marines. Je réprime une soudaine envie de vomir mais ne peux pas m’empêcher de mettre deux doigts dans la bouche dès que je vois les gus s’approcher de nous. Fidèles à eux même, « Boite de conserve terminator » et deux autres loustics se présentent à nous. Enfin presque : ils nous imposent leurs actions… et visiblement celle qui m’exaspère le plus est cette lèche botte de première.
Tout dans son attitude me fait penser à Ginny : « je veux être parfaite et plaire à mon supérieur… et blablabla », si seulement elle avait eu du cirage à la place de la langue elle en aurait surement léché plus d’une ! « Miss pompe moi la botte » donne alors quelques indications à boite de conserve et le groupe se met en marche. Et merde ! Comment je fais pour savoir si le vioque est avec eux ? Bon, j’ai plus choix, je dirige alors ma voix vers le bâtiment naval de la marine pour y gueuler quelques mots bien placés que je garde en moi depuis le début.
- SORS DE LA NILS GRATZ !
En vérité, je ne sais pas s’il est là ou pas, si ces marines le connaissent ou pas, mais dans tous les cas, il me faut en avoir le cœur net avant de suivre Elina. Les dés sont lancés : Vais-je enfin pouvoir assouvir ma vengeance ?
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Mer 26 Oct - 18:46
Gambit Decima
Featuring Elina, Jack, Chloé
Alors que j’essayais de sympathiser avec la plupart des soldats présents sur le navire pendant le voyage, une indication vint finalement tout chambouler. Nous étions sur le point d’arriver sur Yakoutie et nous devions donc nous préparer à débarquer. Apparemment, il faisait extrêmement froid sur cette île, c’est pourquoi nous avions tous eu le droit à un large et épais manteau pour préserver notre chaleur corporelle pendant l’enquête. Toutes les personnes présentes autour de moi semblaient plus que prêtes à prendre part à la recherche du criminel, sortant leur arme en la levant au ciel et en criant gaiement pour se motiver. Moi de mon côté, je ne pus m’empêcher de ricaner car les voir réagir de la sorte me faisait rire, mais je ne pris pourtant pas part à cette « tradition » du lever d’arme. Bien évidemment, je disposais toujours de mes deux lames attachées au niveau de ma ceinture, sous ma veste, mais je m’en servais extrêmement peu voire jamais à vrai dire. Pour que cela arrive, il fallait vraiment que la situation soit désastreuse et sans aucune issue favorable au dialogue. Et jusque-là, j’avais tout à fait réussi à me sortir de toute cette violence.
Quoi qu’il en soit, après quelques minutes de préparation, le navire amarra sur les côtes de l’île, nous offrant par conséquent la possibilité de descendre. Ne restant pas très loin derrière le Lieutenant Eagle et le Sergent Matsuda, j’essayais tant bien que mal de m’acclimater. Mon corps avait vraiment du mal à supporter tant de fraîcheur d’un coup, il n’y était pas habitué. Du coup, même avec le manteau, je ne pouvais pas arrêter les tremblements. Finalement, peu après notre arrivée, un petit groupe s’avança en notre direction alors que le Lieutenant tenait les personnes le composant au courant de la situation. Pendant ce temps, le Sergent s’approcha du sol pour y relever diverses traces de pas menant à l’Ouest de l’île et pensant très bien qu’il pouvait s’agir du criminel recherché et de ses compagnons de fortune.
Après tout, c’était une piste à explorer, elle n’avait peut-être pas tort. De toute façon, à part ces traces-là, nous n’avions aucune autre information concernant leur avancée sur ces terres, donc nous n’avions pas vraiment d’autre choix que de les suivre. Et, alors que l’on se mit tous en route en direction de l’Ouest, donc, je fus obligé d’adresser la parole à mon collègue afin de m’assurer des futures méthodes employées.
Dîtes, Lieutenant, me laisserez-vous tenter les choses à ma façon avant d’avoir recours à une quelconque forme de violence ?
Je devais m’en assurer avant de pouvoir aller plus loin, car je ne pourrais accepter de m’abaisser à une telle faiblesse juste pour montrer la « Force » du Gouvernement Mondial.
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Jeu 27 Oct - 1:28
Corgus
Ah ce que c’était plaisant que de poser les pieds là où personne ne le connaissait et de voir la crainte grandir dans le regard des passants à mesure qu’il créait le chaos tout autour de lui, c’était une chose dont Corgus ne se lasserait sans doute jamais de ressentir. Au début on l’avait regardé avec une indifférence mêlée de suspicion mais maintenant que tous ses petits camarades avaient trouvé refuge dans cette auberge avec lui.
- Joli vol plané !
Voici les mots qui sortirent de la puissante bouche du criminel en observant deux de ses petits camarades faire passer un autre client de cette auberge par la fenêtre. Pourquoi ? Pas de raison apparente, ils avaient élu domicile dans cette auberge et comptaient bien faire comme bon leur semblerait jusqu’à ce qu’ils se lassent de cette bâtisse et ailleurs foutre le bordel ailleurs. N’était-ce pas là le but de tout homme vivant hors de la loi, de faire tout ce qu’ils voulaient et surtout quand ils voulaient ? Ainsi pendant que le comité d’accueil étant en train de parler chiffons avec les marines, l’alcool et la nourriture coulaient à flot dans cette taverne, dans la clameur et les rires gras de tous ces nouveaux arrivants qui précipitèrent le départ des quelques habitués du coin.
Avalant le reste de sa pinte de bière d’une seule traite avant de repousser bruyamment le verre sur la table, le criminel à l’impressionnante dentition se pencha sur sa chaise et approcha la tête de l’un de ses hommes. Celui-ci le regard d’un œil hagard avant d’écouter son boss lui demander :
- Si avec ça elle ne ramène pas son cul, je ne sais pas ce qu’il lui faudra.
De qui parlait-il ? De la sauveuse de cette île, la protectrice de ces misérables qui tremblaient de peur dans leur coin. Qu’elle vienne, qu’elle vienne à lui et il la battrait sur son propre terrain, devant tous ces gens.
Lieutenant Eagle & sergent Matsuda
À force de répandre leur bonne parole à travers le monde et d’accueillir un nombre impressionnant au sein de leur gouvernement mondial, certains marines finissaient forcément par tomber dans plusieurs travers dont l’excès de confiance faisait partie. Comment pourrait-il en être autrement ? Ils avaient le nombre, le pouvoir et la puissance militaire pour eux et auraient pu raser ce rocher glacé en moins de temps qu’il n’en faudrait pour le dire, aussi le lieutenant arriva-t-il avec ses grandes bottes sur ces terres où il n’était pas le bienvenue. Le lieutenant Eagle n’était pas vraiment un fin diplomate si ses interlocuteurs ne l’avaient pas encore remarqué, il était bon pour abattre des criminels mais pas pour négocier un droit de passage sur une terre qui avait cruellement besoin de sa présence. Comment ces charmants citoyens pourraient-ils se défendre contre une menace qu’ils ignoraient ? Cette femme-là allait-elle faire barrage à la Justice et laisser ses citoyens à la merci de cette racaille par pur principe de neutralité ou d’indépendance ?
Écoutant la femme déballer son laïus en prenant à parti le lieutenant pour lui demander d’imaginer la réaction des habitants face à l’arrivée de la marine, l’officier se permit une réponse :
- Vos citoyens ne réagiront pas car vous allez leur suggérer de se barricader chez eux le temps de cette intervention éclair. Je n’ai pas envie d’offrir à ce salopard plus de boucliers humains que nécessaire. Vous pouvez comprendre ça, j’imagine.
Observant sa subordonné commencer à se mettre en route, après avoir fait signe à la plupart de ses hommes de rester garder le navire, gardant une poignée de soldats avec elle, le lieutenant reprit par :
- On ne va pas se mentir, aucun d’entre nous n’a envie de nous voir ici alors on va faire en sorte que ça se passe aussi bien et vite que possible. On le suit, on l’appréhende, je lui pète quelques os au passage et on fiche le camp. Ça vous va ?
Mais avant même que le lieutenant n’ait pu enchaîner, faisant signe au lieutenant Sawyer de prendre le relais suite à sa propre demande de prendre les choses en main, pas mécontent de refiler la patate chaude à son collègue, le lieutenant fut interrompu par une demoiselle sortie de nulle part qui hurla le nom du commandant Gratz comme si elle espérait le voir apparaître sur le pont du navire.
Pourquoi ? Était-elle simplement bête ? Face à cette question, il répondit à la jeune fille par un :
- Mauvaise pioche. Essaye encore.
Levant son large fusil tout contre sa poitrine, le lieutenant au visage caché sous ce masque de métal se tourna vers Elina et, lui montrant les traces de pas d’un ample mouvement du bras, conclut d’un :
- Après vous.
Antonidas
À l’autre bout de l’île l’homme au bouclier et à la lance menait ses petits camarades à travers cette grotte, un masque à gaz entourait la totalité de son visage comme seul rempart face à ce qu’il pourrait éventuellement trouver au fond de cette grotte. Pendant plusieurs poignées de secondes la colonne avança donc dans les ténèbres, à la seule lumière de cette unique torche, jusqu’à arriver dans une large salle où subsistait un peu de verdure. Comment des plantes pouvaient-elles survivre dans ce froid polaire ? C’était un mystère qu’Antonidas n’était pas capable de résoudre mais il n’était de toute façon pas là pour cela. Jetant sa torche au milieu de la salle pour se faire un peu de lumière, il empoigna la hampe de sa lance et commença à trifouiller précautionneusement les plantes de la pointe de sa lame. Passant d’une plante à l’autre sans trouver ce qu’il cherchait, il s’arrêta finalement face à une petite fleur blanche aux bords bleutés. Claquant des doigts pour appeler l’un de ses compagnons derrière lui, il lui demanda alors :
- C’est ça ?
Engoncé dans un masque un gaz lui aussi, l’homme emmitouflé dans son épaisse tenue se baissa pour observer la fleur de plus prés. Attrapant une pince pour manier la fleur avec précaution, il parvint à peine à dissimuler son contentement d’un :
- Absolument !
- Alors au boulot. Pas de temps à perdre. Récoltez-en autant que possible.
Ainsi le travail commençait et le reste de la cohorte se dispersait à travers cette grotte, s’affaire à localiser d’autres fleurs de la sorte pour les récolter. Leur travail commençait enfin.
Maître-Jeu
Kokuro Elina
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Équipage : Tsukiyo
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Jeu 27 Oct - 13:25
Gambit Décima.
Tout en écoutant les dires du colosse, Elina se raidissait de plus en plus. Les premiers échanges lui avaient bien entendu permis d'établir que cet homme là ne brillait pas par son sens du compromis, mais la suite de la discussion ternit encore un peu plus l'image qu'elle entretenait du marine. Non content d'être un rustre et, selon toute évidence à présent, une brute à moitié écervelée, le lieutenant péchait par orgueil. Nonobstant les précédentes exactions de la marine sur Yakoutie, avec les agissements d’un colonel digne d’un hors la loi, cette troupe ci se permettait d'arriver en terrain conquis et de dispenser des ordres d'un ton écœurant. Ils s'attendaient d'ailleurs à être obéis au doigt et à l'oeil, comme si les civils n'étaient que des chiens aux bottes de ces maîtres. Maîtres trop confiants et imbus d'eux-mêmes pour se rendre compte de la grossièreté de la situation. Ils s'imaginaient peut être détenir, à eux seuls, la possibilité de maintenir une île sous un climat de paix ? Même le marine blond fit fulminer Elina, lorsqu'il l'ignora purement et simplement avant de prendre sa route, ne s'adressant qu'à son lieutenant comme si la protectrice de l'île était un fantôme.
Pourtant, l'araignée de se jeta pas à la gorge de ces sagouins. Elle resta maitresse d'elle-même, malgré la tempête qui agitait son for intérieur. Ces porcs égocentriques et arrogants n'étaient pas capables de faire preuve d'une once d'humanité ou de savoir vivre? De son côté, et ce malgré ses affiliations criminelles, elle savait se montrait diplomate et user de patience face à des barbares et des malappris. Cependant la suite lui donna à moitié tort, car la sergent n'emporta avec elle qu'une poignée d'hommes, laissant la majorité de la troupe auprès du navire. Le geste ne passa pas inaperçu. La jeune femme se fendit donc d'un sourire contrit, avant de répondre d'un ton qui se voulait plus aimable qu'aux débuts de la conversation :
- Au nom des maires et des citoyens de l'île, je vous remercie d'avoir respecté le calme de Yakoutie. Comme promis nous allons vous mener auprès de ces criminels et vous assister dans leur capture. Par ailleurs, cela fait bien longtemps que j'ai demandé à mes hommes de mettre en sureté les citoyens.
Simple coup de bluff car, pour l'heure, aucun ordre de la sorte n'avait été donné. Cependant les citoyens ne perdraient pas de temps et se mettraient bien vite à l'abri lorsque les échauffourées débuteront. Mais qu'y pouvait-elle ? Mentir était une seconde nature et elle refusait de perdre la face devant ce lieutenant et ses hommes qui lui échauffaient d'ores et déjà les oreilles. Seule l'annonce qu'ils repartiraient aussi vite qu'ils étaient venus apaisa quelque peu l'araignée, sans qu'elle n'en laisse rien transparaitre. Mais l'histoire ne semblait pas vouloir s'écrire sans heurt, en ce jour décidément plein de surprises !
- SORS DE LA NILS GRATZ ! « Chloé... pourquoi ? », se lamenta à moitié Elina en pensée.
Mais elle était encore loin de s'imagine l'horreur de la situation. Elle le découvrit pleinement lorsqu'une voix familière lui glissa à l'oreille en un murmure aviné: « Je suis revenu. Et nous avons déjà un problème ». Elle sursauta en reconnaissant Jack Saviour, à peu près en même temps que la benjamine hurlait pour sommer son ancêtre de sortir du navire ; de sorte que le geste passerait surement pour une surprise devant les agissements de la jeune épéiste. Elle se fit violence et ne se retourna pas, bien que l’envie la taraude. Aucun marine ne semblait s'intéresser à ce qui se trouvait derrière elle, aussi elle en conclut que Jack avait repris ses bonnes vieilles habitudes et usait de son invisibilité pour lui parler. Cependant, contrairement à lui, elle ne pouvait lui répondre sans attirer l'attention: ses lèvres bougeraient et les marines pourraient mal interpréter ce qu'elle dirait... Remettant à plus tard les explications de l’illusionniste, elle décida de ruser dans l'urgence afin de ramener la situation sous contrôle:
- Chloé ! Ton grand père n'est pas ici, sinon il serait déjà descendu. Nous avons des criminels à appréhender pour le moment. Suis-moi.
La Zoan se tourna vers le mastodonte armé d'un fusil et prit la peine de lui expliquer ce dont il se ficherait sans doute, mais en réalité ses paroles apaisantes ne lui étaient pas destinées :
- Je prends soin de Chloé, la petite fille de Nils Gratz, depuis que son grand père l'a apparemment abandonnée. Elle m'aide à maintenir l'ordre sur cette île, devant des menaces qui resteront invisibles à vos yeux aujourd'hui, j'en ai peur. Car certains hors la loi de Yakoutie savent extrêmement bien se cacher... mais je les retrouverai et m'occuperai de leur cas dès que possible, soyez en certain !
L'araignée espérait que Jack comprendrait le message voilé : rester invisible et ne pas faire de vague pour le moment; ils auraient une petite discussion plus tard. Si sa présence, en tant que protectrice de l'île était facilement explicable, celle d'un ancien commandant de la marine déchu et qui avait, sans doute, fait l'objet d'un rapport du CP9 lors de leur altercation sur Luvneel serait difficilement justifiable ! Elle ne disposait pas d'informations suffisantes pour prendre le risque de le révéler aux yeux des marines. Mais jack semblait l'avoir compris également. Elle reprit sans tarder la parole, tentant d'éloigner de l'île au plus vite les officiers ainsi que les hors la loi qu'ils étaient venus chercher :
- Pour l'heure, il nous faut gagner l'auberge en toute hâte afin de régler cette situation qui nous a explosé au visage. Je me permets encore une fois d'insister, les vies civiles doivent être sauvées à tout prix !
Sur ces bonnes paroles, Elina accepta le geste aussi inespéré que galant du colosse et allongea le pas. Elle se dirigea en compagnie de la troupe de marines en direction du repaire des criminels qui avaient causé tout ce remue-ménage. Ces derniers ne le savait sans doute pas encore, mais l'araignée était passablement énervée par leurs pitreries et allait tout faire pour passer ses nerfs sur eux !
Résumé : Elina accepte le compromis (qui est en fait imposé par le lieutenant ^^) et mène les marines vers l’auberge sans tarder. Elle tente de faire passer un message secret à Jack Saviour et de faire comprendre à Chloé que son grand père n’est pas là !
Carte de Yakoutie (avec l’accord du MJ) :
Spoiler:
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Kokuro Elina
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Lun 31 Oct - 9:13
Qui sait ou qui c'est?
Les négociations allaient bon train ou presque du côté du port. Elina ne veut pas vraiment voir les marines, les marines ne lui demandent pas vraiment son avis, mais ceux-ci finissent par imposer leur vision des choses, comme j'ai si souvent pu le faire à l'époque. Leur proposition est on ne peut plus claire, ils passent, ils tabassent leur cible et ils repartent avec lui en bonus. Cela me paraît honnête, mais je sais pertinemment qu'Elina n’acceptera que faute d'autre choix. Et soudainement en plein milieu des négociations en question, la jeune fille inconnue ouvre la bouche.
Et pour quoi faire ? Hurler un nom «Nils Gratz», et lui demander de sortir de là. Euh.... C'est relativement douteux comme facon de faire, je doute que la marine apprécie. Et comment a t-elle sue que cette personne était présente sur le navire marine? La réponse arrive bien vite, elle n'en savait rien et a juste crié son nom au hasard, en espérant qu'il soit là. Et il ne l'était de toute évidence pas au vu de la réaction des autres. Elina s'empresse alors de la calmer, d'expliquer l'histoire de la jeune fille, nommé Chloé, et de parler des «menaces qui pèsent sur Yakoutie» en paraissant insister sur leur capacité à bien se cacher.
Je n'ai jamais été expert sur les messages codés, mais celui-là même avec la quantité d'alcool ingurgitée, je sais le reconnaître. Un bon point pour moi, encore qu'il n'était pas exceptionnellement compliqué. Les voyant se diriger vers le centre-ville, je lui souffle tout de même d'un murmure la localisation du problème, à savoir la taverne la plus proche, puis m'empresse autant que faire se peut de la rejoindre pour prévenir les habitants.
Et une fois à la taverne, ce que j'aperçois est un bordel monstre, la petite frappe prévue est en fait une vraie saloperie qui a retourné la taverne et lui a imposé un chaos sans nom qui tourne autour de lui. Pas mal de clients sont partis déjà, une fenêtre est cassée, sans doute un des clients en question, et les dépenses engendrées par l'alcool et la nourriture sur leur table paraît assez élevée, même s'il ne compte de toute évidence pas payer. Je m'approche alors doucement du tavernier pour lui souffler de ne pas se battre, de gagner du temps jusqu'à ce que les renforts arrivent, ce qui ne devrait tarder.
Je continue alors d'observer la scène, incapable de faire plus que cela pour le moment. Je n'ai aucune intention de tenter vainement de les retenir seul contre eux, ils leur suffirait de frapper au hasard jusqu'à me trouver, et ils n'auront pas peur de détruire le bâtiment si cela veut dire éliminer quelqu'un qui les ennuie.
Je suis sûre et certaine qu’ils me mentent. C’est obligé ! Le grand-père est forcément dans le coin. Je veux dire : une arrivée innopinée qui fait que je me tape la honte en sortant nue des bains. C’est forcément le plus gros signe pour me dire que le vioque est quand même pas loin, non ?
A peine quelques secondes après que l’écho de mon hurlement ne cesse. Mère poule commence sa remontrance et je ne suis pas vraiment d’accord avec elle. Je le fais bien évidemment savoir en mimant mon envie de vomir comme si ce geste faisait bien comprendre tout d’une éventuelle explication : si le sale vieux de la vielle était là, il attendrait bien au chaud dans le navire que la situation se tasse pour finalement débarquer au dernier moment une fois le travail terminé. C’est un opportuniste et ce vieux-là est comme une star : quand il ne veut pas lâcher la rampe, il s’accroche.
Je m’apprête à bouder histoire de montrer mon mécontentement qui peut très facilement être considéré comme une pointe de déception tout de même. Il y avait quand même peu de chances qu’il soit dans le coin mais dès que j’entends le mot « marine », c’est plus fort que moi : il faut à tout prix que je vois si le vieux débris s’est joint à la fête. Je l’aurai un jour… je l’aurai.
Oh god no. Voilà que mère poule sort tout mon pédigrée… wait what ?! J’écarquille les yeux devant les paroles de la patronne. D’une part elle se lance dans une explication de qui je suis et en plus sans ma permission ? Nan mais j’ai quand même pas atterri chez Frolic ! Croisant les bras histoire de montrer que ça ne me convient pas du tout, je la regarde avec les yeux les plus sombres dont je suis capable. Dans mes pupilles on y lit facilement toute la haine qu’une adolescente est prête à vouer à sa mère lorsqu’elle fait sa crise pour aller voir le dernier concert de « Juste In bébère » et histoire de bien marquer le coup, je compte lui montrer que ce qu’elle dit ne doit pas être pris à la légère. Je suis la protectrice des menaces de l’ombre ? Okay ! Puisque c’est comme ça, moi aussi je vais jouer à ce petit jeu !
A moins que… Elina a toujours été plutôt fourbe dans sa façon de penser et d’être. Je ne comprends pas vraiment tout en fait et j’ai parfois l’impression qu’elle me cache des choses. Faire l’idiote ou l’écervelée pour faire croire qu’on ne sait rien est un trait de famille chez les Gratz mais ça, Elina semble l’avoir compris pour mon cas. Je sais juste qu’elle parle parfois par énigme. Pour une fois, je pense que j’ai raison de me questionner.
Un éclair de génie me traverse alors que je me rapproche du groupe. Mais c’est bien sûr ! Toutes les paroles d’Elina ont un sens ! Le vioque n’est pas sur le navire ! Il est à l’auberge dont elle parle ! Il faut à tout prix que j’y aille en première du coup. Maintenant c’est sûr : je viens de comprendre le plan !
Elina est en réalité en train de ralentir le groupe de marine pour que je puisse tout simplement accomplir ma vengeance : ses hommes ont très certainement repéré le sale vioque qui devait forcément avoir faim et qui est donc obligatoirement parti en direction de la soupe. Je réprime tout de même un dégout à l’idée qu’il puisse faire des infidélités à la soupe de mamie mais soit : j’ai compris. Finalement, Mère Poule est plutôt cool. Après ma scène, il est désormais temps de faire comprendre à Elina que je viens de tout piger. La rattrapant au pas de courses, je lui fais un clin d’œil pas vraiment discret en expliquant que je pars pour la taverne devant et n’attend pas de réponse pour entamer ma petite course… je suis loin d’être la plus rapide mais au moins, personne ne pourra dire que je n’ai pas fait preuve d’intelligence !
- Pas de problèmes ! Je passe devant !
J’espère juste que le vioque est pas en train de faire copain copain avec gros pervers…
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Dim 6 Nov - 17:40
Gambit Decima
Featuring Elina, Jack, Chloé
La femme semblant être le porte-parole du peuple de Yakoutie Island commença à prendre la parole à l’égard du Lieutenant Eagle, en lui expliquant très clairement ses doutes quant à l’intervention de la Marine. Mais, usant de son professionnalisme sans borne, l’homme en question répondit très calmement tout en essayant d’apaiser les tensions. Après tout, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour ne pas que l’on commence à partir dans un long débat qui nous ferait tout simplement perdre notre précieux temps et offrirait l’opportunité au Criminel de faire davantage de bêtises. Par conséquent, celui-ci expliqua très clairement que l’on ferait notre possible pour éviter de passer trop de temps sur cette île hivernale et ainsi ne pas forcer les habitants à nous supporter.
Mais quand une jeune femme s’était mise à hurler le nom d’un des membres de la Marine, un vieil homme du nom de Nils Gratz, le Lieutenant s’était arrêté dans son discours, me laissant le soin de continuer et même de terminer. Je ne comptais pas passer par quatre chemins et dire de longues phrases, non, bien au contraire. De ce fait, lançant un regard joyeux et positif à l’égard de la dame, je pris la parole.
Ne vous inquiétez pas Madame, je vous promets que nous ne serons pas long. Et je me chargerai personnellement de maintenant l’ordre le plus possible lors de cette interpellation, faîtes-moi confiance !
Finalement, c’est au bout de quelques minutes de marche dans la neige que j’arrivai près d’une taverne, peu de temps après l’homme hors-la-loi. En entrant à l’intérieur, je pus voir tout le bazar qui avait été mis, et surtout le visage du criminel était bel et bien visible. Celui-ci se pavanait en compagnie de ses hommes en picolant et en détruisant tout sur son passage juste pour le plaisir. Alors, ni une ni deux, je me tournai en sa direction et le regarda avec un air confiant.
Corgus, vous êtes en état d’arrestation. Veuillez coopérer et tout se passera dans le meilleur des mondes !
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Lun 7 Nov - 22:33
Lieutenant Eagle & sergent Matsuda
Se frotter à la population locale n’était pas un moment dont le lieutenant Eagle était le plus grand fan mais cela faisait partie des aléas du travail, aussi écouta-t-il son hôte lui expliquer sa relation avec la petite fille du commandant aux intestins fragiles. Pourquoi la petite fille sembla obnubilée par son grand-père ? L’avait-elle perdu de vue avec le temps ? D’autres que le lieutenant auraient posé la question, mais ce colosse au fusil massif n’avait rien d’autre que la mission en tête et la relation du commandant Gratz avec sa famille était le moindre de ses soucis actuellement. Aussi, alors que le groupe se mit en marche en direction de la taverne où un problème sembla avoir émergé, peut-être un premier écho de la présence de Corgus sur ce bout de terrain givré, le colosse écouta la demoiselle lui promettre qu’elle se chargerait des autres criminels encore cachés ici, ce à quoi il répondit :
- Je n’en doute pas un seul instant.
Le groupe se remit en marche et finalement, au bout de quelques instants, un bordel de tous les diables se fit entendre depuis l’intérieur de l’auberge. Au milieu de ce brouhaha le lieutenant reconnut très distinctivement le rire si irritant et haut perché de sa proie si bien qu’il accéléra sa course. Pourquoi ne fit-il pas feu à l’intérieur de la taverne ? Parce qu’il devait y avoir des civils, d’une part, mais aussi parce que sin collègue venait de le devancer en intimant au criminel l’ordre de se rendre. Idiot, s’il avait lu le profil de Corgus il aurait su que ce n’était que pure perte de temps.
Corgus
Buvant, riant et mangeant comme si la vie n’était rien d’autre qu’une énorme fête jusqu’à qu’une bande de mouettes et leurs petits compagnons ne viennent gâcher la fête. Si d’un côté Corgus était déçu de voir qu’il avait fallu autant de temps pour attirer l’attention de quelqu’un sur cette satanée île, il ne put s’empêcher d’être piqué d’un amusement face à la petite tirade de la mouette à la crinière d’or. Éclairant son visage d’un petit sourire amusé, il répondit sur un ton toujours narquois :
- Dans le meilleur des mondes il y aurait une femme nue sur mes genoux, et beaucoup plus d’alcool. J’imagine que tu sais où tu peux te la mettre ta proposition, blondinette.
En parlant de femme nue le regard du criminel se tourna sur Elina et, comme devant un beau petit bout de viande, il passa allégrement sa langue sur ses dents en imaginant tout ce qu’il pourrait faire à cette femme.
- Oh, mais c’est que les choses s’arrangent, finalement. Viens ici, beauté !
Alors qu’il se levait de sa chaise, laissant de côté un énième bout de viande qui faisait pâle figure face au met de choix qui venait de rentrer dans la pièce, l’attention du fin gourmet fut accaparée par quelques clients qui prononcèrent le prénom d’Elina dans un soupir de soulagement. Lentement, très lentement, le sourire de Corgus ne cessa de grandir jusqu’à dévoiler à l’assistance son excellente dentition. Attrapant la table devant lui, le gourmet la balança avec force en direction du groupe qui venait de rentrer tout en gueulant :
- C’est donc toi ? De mieux en mieux ! Les gars ? Show time !
Gormak & Furui Gotai
Alors que Corgus venait de balancer une table à travers la pièce, tous les compagnons se levèrent comme un seul homme pour répondre à l’appel de leur patron. De la loyauté ? Sans doute, mais ils savaient aussi qu’ils finiraient sans carotide avant la fin de la journée s’ils hésitaient ne serait-ce qu’un instant à répondre à cette invitation qui n’en était pas réellement une. Parmi eux émergea un individu un peu plus frêle que les autres en comparaison de tous ces vaillants gaillards. Les traits tirés et la chevelure grisonnante, Gotai soupirait déjà de fatigue face à l’entrain dont faisaient preuve tous ces jeunes gens. Oh bien sûr lui aussi était là pour se battre, mais son dos lui faisait trop mal pour se lever d’un seul bon comme cela. S’étirant tout en observant le petit groupe d’invités indésirables, il baissa les yeux jusqu’à sa ceinture pour voir quelle lame il allait bien pouvoir utiliser et en extirpant un vieux katana qui avait vu des jours meilleurs.
Alors que l’atmosphère s’échauffait et que chacun dégainait ses armes, la scène fut interrompue par le bruit d’une chasse d’eau qui vint presque redescendre la tension. Presque ? Oui presque, cela aurait pu calmer les choses si la chasse n’aurait pas été suivie de plusieurs pas assez lourds pour faire trembler et craquer le sol. Dans l’encadrement de la porte du fond apparut une forme massive qui, suffisamment grande pour devoir se baisser afin de passer la porte, fit craquer les lattes de bois sous ses sabots.
Une puissance hache à double tranchant dans les mains, l’air un peu hagard, il fallut plusieurs secondes pour que Gormak comprenne la situation et, une fois qu’il eut compris que des invités indésirables étaient arrivés, sa tête se baissa et il commença à racler frénétiquement son sabot droite sur le sol. Poussant un rugissement bestial à en faire trembler les vitres, il se mit à charger en direction de la mouette blondinette, éjecta les tables comme si elles n’étaient rien.
Et ainsi le chaos débuta, et ainsi Corgus se rua sur Elina, suivi de près par Gotai et tout le reste de la clique.
Antonidas
Tandis que les autres commençaient à se mettre copieusement sur la gueule, le groupe continuant sa petite collecte de fleurs dans cette lugubre caverne. La raison de cette collecte ? Le virus qui avait failli décimer cette île une décennie plus tôt, les Decimas avaient réussi à en découvrir l’origine et celle-ci provenait de ces fleurs en apparence inoffensive. Pourquoi pensez-vous que ces hommes portaient des masques et protections pour une simple collecte ? La collecte allait bon train si bien qu’ils auraient sans doute terminé d’ici quelques minutes et, une fois cela terminé, direction le port et retour à la maison. Ni vu, ni connu, bientôt ils auraient une nouvelle arme en leur possession.
Alors voici les niveaux que je peux vous révéler pour le moment : Corgus 31 Gormak 30 Gotai 13
À vos claviers.
Maître-Jeu
Kokuro Elina
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Mar 8 Nov - 19:10
Gambit Décima.
En arrivant aux abords de l’auberge, la protectrice de l’ile fut interceptée par son homme de main qui lui fit un rapport succinct des informations glanées jusque là. Les hors la loi étaient nombreux et mettaient sens dessus dessous l’établissement d’où s’échappait un rire infâme. Aucun d’entre eux ne semblait se soucier de leurs exactions selon les dires de son espion, aussi Elina fronça les sourcils. Il n’était pas rare qu’une bande s’aventure sur Yakoutie, mais c’était bien la première fois que des malfrats semblaient si peu inquiétés par les défenses de l’île, au point de s’être installés sans vergogne dans un bâtiment pour commencer à ripailler ! C’était presque comme s’ils les attendaient. Se préparant au pire, la Zoan remit à son indicateur son manteau de fourrure, afin d’être plus libre de ses mouvements lors du combat qui ne manquerait pas d’éclater. Elle dévoila donc à l’assistance une tenue de soie noire moulante confectionnée par son fruit du démon, afin de suivre ses transformations sans problème. Cependant, elle se garderait bien d’avoir recours à sa malédiction devant les officiers de la marine... ce qui pourrait lui compliquer la tache.
- Commencez à évacuer les civils depuis la porte arrière, nous nous occuperons des bandits, déclara la jeune femme d’un ton plein d’assurance.
Elle suivit alors le lieutenant dont elle ne connaissait toujours pas le nom, raison pour laquelle elle ne s’était pas présentée elle-même. Mais, au vu de la situation, sans doute ces formalités sombreraient dans l’oubli. En effet, à peine avait-elle franchi la porte qu’elle comprit quel genre de criminel avait posé le pied sur son ile. Elle avait bien fait, le matin même, de parcourir les nouvelles affiches de recherches ! « Blood Fangs Corgus » et sa bande de hors-la-loi se tenaient devant elle, profitant de la bonne chair et de l’alcool de la taverne pour échauffer leurs esprits. L’homme était connu pour sa brutalité et avait apparemment commis un sanglant massacre lors d’un braquage de banque qui avait mal tourné. Ce fut donc sans grande surprise qu’il l’interpella tel un vulgaire morceau de viande, avant de lancer les hostilités sans tarder. Sa bande de scélérats suivit dans la foulée et la mêlée générale débuta sur les chapeaux de roues !
L’araignée ne se fit pas prier.
À peine Corgus avait-il projeté la table qu’une lame d’air vint la fendre en deux. La Zoan se représentait son adversaire comme une brute écervelée qui foncerait sur elle sans réfléchir. Cependant, Elina ne souhaitait pas sous-estimer son ennemi et il aurait très bien pu user de la table comme d’une diversion pour la prendre à revers ! Aussi avait-elle réagi dans la seconde face à son agression qui était tout sauf une surprise. Son Rankyaku fendrait donc le meuble et peut être même irait-il blesser le primé aux dents aiguisées. Aucun civil ne se situait sur la trajectoire de son attaque ni même à portée de main pour que Corgus ne s’en serve comme bouclier humain... Elle allait peut être pouvoir juger de ses réflexes et de son habileté par la même occasion !
« J’espère simplement que je pourrais l’attirer dans un coin sans témoin, si jamais il devait me forer à utiliser mon fruit... », grogna intérieurement la jeune femme.
Tout en surveillant l’endroit où elle avait aperçu son adversaire pour la dernière fois, Elina jeta un bref coup d’œil circulaire pour apprécier la situation. De multiples brutes se jetaient à l’attaque. Un gigantesque homme taureau chargeait l’officier qui lui avait parlé un peu plus tôt. Le blondinet lui avait affirmé que l’attaque ne serait pas longue et qu’il maintiendrait l’ordre. Devant la masse de muscles qui lui fonçait dessus, l’araignée ne put s’empêcher de douter de ses chances de réussite.
Bien plus inquiétant, un homme bardé d’épées avait jeté son dévolu sur Chloé. D’un certain âge, il devait être rompu à l’art du combat et pourrait s’avérer dangereux pour la benjamine de l’organisation. Mais elle n’aurait aucun moyen de l’aider et de combattre Corgus en même temps, si jamais ce dernier se montrait coriace. Elle espérait seulement que les entrainements de Seika avaient porté ses fruits avec la jeune Gratz ! Ou peut être que Jack pourrait aider sa collègue ? S’il ne se retrouvait pas lui-même assailli de toute part...
Revenant rapidement à sa propre affaire Elina resta sur le qui vive, prête à bondir, parer, esquiver ou contre-attaquer dans la seconde. Pourtant, elle ne pouvait se départir d’un sombre pressentiment qui lui soufflait de prendre de la distance, de se placer hors de la vue des marines afin d’être libre d’user de son fruit si le besoin s’en faisait sentir. Si Corgus esquivait son attaque et lui fonçait malgré tout dessus, elle bondirait à travers la fenêtre dont la vitre avait été brisée. Une fois dehors, elle lui lancerait d’un ton narquois :
- Et bien ! Je m’attendais à des ennuis sérieux... mais si ce n’est qu’un petit poisson de votre espèce, sans doute me suis-je fait du souci sans raison !
Vu le caractère de ce meurtrier sanguinaire, ou tout du moins était-ce ainsi qu’Elina le voyait, il ne resterait sans doute pas de marbre face à une insulte aussi grossière. Peut être même arriverait-elle à faire en sorte qu’il se lance à sa poursuite afin de l’emmener dans les montagnes, là où de multiples grottes ou pics rocheux pourraient dissimuler leur combat.
Résumé : Elina fend la table de Corgus d’un Rankyaku qui va tenter de le toucher par la même occasion. S’il esquive et se jette tout de même sur elle, Elina bondit par la fenêtre dont la vitre est brisée tout en l’insultant pour tenter de l’attirer à l’écart. De l’autre coté de l’auberge, par la porte de derrière, une poignée de membres du marché noir (PNJ sans niveau et sans aucune capacité de combat) tente de profiter du boxon pour sortir les civils de là.
Techniques utilisées:
Spoiler:
Rankyaku: (lvl 20) Technique apprise après un dur combat contre une famille d'assassins. Elle consiste à trancher l'air avec son pied et de créer une véritable lame d'air pour blesser son adversaire.
Carte de Yakoutie (avec l’accord du MJ) :
Spoiler:
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Kokuro Elina
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Ven 11 Nov - 17:53
Gambit Decima
Pauvre tavernier. L'état de son établissement au cours des dernières minutes s'est grandement dégradé, notamment à cause des ordres du chef de bande, principalement centrés sur son propre plaisir et partiellement celui de ses hommes. Le visage du tenancier se décomposait au fur et à mesure des «demandes», si l'on pouvait qualifier de demande les exigences du bandit qui s'imposait en tant que nouveau chef du bâtiment, sans que celui-ci puisse y faire quoi que ce soit à l'exception d'obéir et de prier pour garder sa vie et son commerce.
Je ne savais pas s'il m'avait entendu, ne pouvant qu'espérer que ce soit le cas, mais les renforts promis finirent bien par arriver, enfin presque. Je manquais m'étrangler en entendant l'ordre de reddition donné par un blondinet, croyant que celui-ci était pour moi, mais non. La réponse du squatteur sans gêne indique bien que l'ordre était lancé dans sa direction, mais je décide de pourtant garder mes distances avec le blondinet, juste au cas où.
Et l'apparition d'Elina ne fait qu'ajouter de l'huile sur le feu, provoquant une vague de soulagement près des habitants et une attaque de la part du vilain, nommé Corgus par le jeune marine et de son exclamation incitant à une élimination radicale de ses opposants. Et si la majeure partie de ses hommes se lèvent d'un bond prêt à aller tabasser les renforts, l'un d'entre eux, visiblement plus vieux que les autres, préfère prendre son temps pour se préparer, sortant simplement une vieille lame d'un fourreau portant les marques de l'usage et du temps.
Et lorsque qu'une chasse d'eau retentit et qu'un minotaure sort des toilettes, visiblement étonné de la situation mais pas si lent, je sens que la situation vient de tourner au vinaigre. Sentiment confirmé par la charge furieuse de l'homme-taureau et des autres subalternes vers les nouveaux venus dans la taverne, tandis que l'un d'entre eux, l'homme d'âge mûr justement se dirige vers la jeune fille qui se trouvait aux côtés d'Elina au port. Sans réellement me poser de question, je fais ce qui se remarquera le moins, mais qui sera sans doute le plus utile pour le moment, aider cette jeune fille.
Abattre le sabreur serait une erreur folle qui me dévoilerait au reste du groupe, je me vois donc contraint d'utiliser une méthode non-léthale et discrète. Quoi de mieux pour cela que le gêner avec un simple croche-pied? Je m'approche rapidement de la demoiselle, lui souffle à l'oreille de se battre, puis place ma jambe, toujours invisible, sur le trajet des chevilles de l'homme. Et ensuite? Il ne reste qu'à espérer qu'elle sait se battre, car me dévoiler ne figure pas dans mes intentions pour le moment, poignarder à tire-larigot les malotrus s'invitant sur l'île ne m'étant donc pas possible, sauf extrême recours. J'imagine que si elle est vraiment incapable de le faire, je devrais m'y résoudre, mais pour le moment, je me contenterais de le gêner autant que possible.
J’ai les yeux écarquillés. En fait bien que j’ai pris de l’avance au départ, je me retrouve vite rattrapée par l’ensemble du groupe et finit par entrer la dernière dans taverne ou du moins en même temps avec tout le monde et quelle ne fut pas ma surprise de voir l’ensemble des gens commencer à se foncer dessus sans même faire les politesses… sérieux, c’était un ex à mère poule ou quoi ?
En quelques secondes, la donne change véritablement et je dégaine mon sabre quand un vieillard cherche à me foncer dessus. Merde, merde, merde… il ressemble vachement au vioque celui-là ! J’en viens à perdre mes moyens et à trembloter un peu. D’une part je me retrouve dans une situation qui part dans tous les sens mais en plus, Nils n’est pas là… ou alors il a beaucoup changé. Non, s’il avait été là il aurait eu la faux familiale, et s’il ne l’avait pas eue, il aurait eu une canne. Jouer au vieux lui plait bien trop pour ne pas faire autrement.
Maintenant, le vieux qui fond sur moi est quand même lent, c’est indéniable. Est-ce que Nils aurait finalement opté pour le mauvais chemin ? Ça ne m’étonnerait pas de sa part tout de même et…
- QUEUWA ?!
Je sursaute alors qu’une voix vient de percer dans mes oreilles, quelque chose de particulièrement sombre : on me demande de me battre.
- PUTAIN NILS ! OU T’ES BORDEL !?
Je commence à être folle ? Avant même que ne le vieillard ne m’atteigne, j’ai l’impression que c’est un ennemi qui me susurre à l’oreille. Encore un gros dégueulasse sans doute mais sans même savoir et à la vue de la situation, j’abats mon sabre dans la direction de la voix. Plusieurs coups à deux mains tout en avançant dans le vent s’abattent sur ce que je pense être un ennemi imaginaire, ou bien un vieux… en fait j’en sais rien ! Je ne touche rien au final et j’ai complètement oublié que j’avais un autre ennemi dans le même temps.
Avec un peu de chance, peut-être qu’il m’aura prise pour une folle et qu’il ne m’aura pas vraiment attaquée ? Reprenant un tantinet de sérieux, j’essaie tout de même d’oublier la voix pour rediriger mon regard sur le vioque. J’ai besoin d’avoir l’esprit libre pour lui éclater la tronche comme Seika la rabat-joie a pu me l’enseigner. Prenant de bons appuis sur mes jambes, mon sabre à deux mains, je l’attends de pied ferme ou tenterait de réagir à une éventuelle attaque de sa part. Je suis bien trop déboussolée pour le moment pour tenter d’attaquer. En vrai, bien que ma formation soit bien plus portée sur l’attaque que la parade, je ne parviens pas à me dégager l’esprit de la voix que j’ai entendue quelques secondes auparavant. Finalement, je tente une approche plus diplomatique avec l’ancêtre.
- Papy ?
Je fais même ma toute timide pour tenter de renverser la tendance. On sait jamais, ça peut toujours marcher… les vioques ne sont souvent que des pervers… je suis sûre que je peux jouer la dessus pour mon prochain coup.
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Dim 13 Nov - 18:44
Corgus
En un rien de temps cette île était passée d’un état approximatif de paix à un chaos qui menaçait de se répandre aussi facilement qu’un feu de forêt, par la seule présence de ce criminel aux crocs acérés. Lui qui voulait se faire son petit trou ici, il pouvait clairement laisser de côté son approche discrète. Mais le but était-il vraiment de se la jouer pépère ? Non, le but était de botter le cul de cette sauveuse devant tout le monde afin d’assoir sa domination sur cette île : rien de tel qu’une petite raclée publique pour montrer qui était le vrai patron. Balançant la table devant lui vers la demoiselle, le criminel ouvrit le bal en se ruant vers sa proie et ce ne fut au prix que d’un petit pivotement qu’il esquiva la lame d’air qui venait de trancher la table comme du beurre. Sentant la lame lui frôler le visage avant de venir s’écraser sur l’un de ses compagnons n’ayant pas été assez attentif, souriant en entendant le râle d’agonie étouffé de ce maladroit, Crogus se tourna vers sa proie et reprit d’un :
- Parfait, j’aime quand on me résiste.
Sans plus attendre il reprit sa course vers la demoiselle qui faisait dos à ce qui restait de la fenêtre de cet établissement. Imaginant déjà le goût que pourrait avoir sa chair et tout ce qu’il pourrait faire avec un tel corps, Corgus fut momentanément ralenti par le lieutenant qui se mit en travers de sa route en essayant de le toucher avec l’énorme fusil qu’il tenait dans ses paluches. Agacé par ce stupide marine un peu trop sûr de lui, Corgus fit preuve d’une agilité sans pareil et bondit suffisamment en zigzag pour laisser les projectiles ne détruire rien d’autre que le mur du fond de ce bâtiment. Fronçant les sourcils, la racaille arriva en un éclair face à Eagle qui fut envoyé valdinguer à l’autre bout de la pièce d’un simple balayage du bras, comme s’il n’était rien.
Qui était-il pour penser pouvoir stopper Corgus ? Stupide mouette. Retournant son attention vers la cible originelle qui s’enfuyait désormais par la fenêtre, Corgus bondit et, s’accrochant à l’encadrement de la fenêtre avec ses mains, utilisa cette prise pour se propulser en avant afin de rattraper la demoiselle qui semblait d’humeur taquine.
- Oh vas-y. Provoque-moi, beauté. Je ne prendrai que plus de plaisir à te goûter.
Passant lentement sa langue sur ses crocs plus acérés que jamais, ce fut à une vitesse folle que le fauve buveur de sang se rua vers sa proie qui commençait déjà à se débattre, ne rendant ainsi la chasse que plus délectable. Sans subtilité aucune il bondit en ligne droite, télescopant sa main droite griffue vers le ventre de la cible afin de vérifiant si elle avait vraiment des tripes ou juste une grande bouche.
Lieutenant Eagle & sergent Matsuda
Le lieutenant avait été armé d’un fusil assez puissant pour réduire un corps humain en un amas de pulpe ensanglanté en l’espace d’un tir ou deux, il avait été chargé d’un précieuse mission et c’était avec cette responsabilité sur les épaules qu’il était entré dans cette auberge avec la ferme intention de voir Corgus sortir de ce bâtiment avec des menottes aux poignets ou les pieds devant. Ainsi, lorsque le chaos débuta et qu’il ne perdit pas Corgus du regard ne serait-ce qu’un instant, il resserra sa poigne sur son arme lorsque le criminel tenta une sortie.
Oh non il ne sortirait pas d’ici libre ! Calant le fusil contre son flanc, le lieutenant commença à déverser une pluie de projectiles sur une racaille qui semblait plus rapide que le vent. Rageant de rater sa cible alors que son doigt appuyait toujours fermement la gâchette de son arme, ce fut avec impuissance que l’attaque de l’officier fut réduite à néant. Corgus juste devant lui, Eagle allait lâcher son fusil et dégainer son large couteau de combat lorsque son monde fut chamboulé par un seul coup. Que venait-il de se passer ? Il ne le sut pas car ne sentit par le coup arriver, mais bientôt sa lourde carcasse vola à travers la pièce pour aller s’encastrer dans un amas de chaises et de tables de l’autre côté de la pièce. Pendant ce temps-là la jeune mouette, concentrée dans sa tâche, ne se rendit pas compte du sort que venait de subir son supérieur. Que faisait-il ? Ce pour quoi elle avait été formée, elle maniait son sabre et tranchait dans tout criminel qui avait l’audace de se présentait devant elle. Peut-être n’était-elle pas de taille pour affronter les poids lourds présents dans cette salle mais elle pouvait au moins clairsemer les rangs des troupes de Corgus en s’occuper de la piétaille.
Gormak & Furui Gotai
L’homme-bête avait donné le ton en hurlant sa rage primale à travers la pièce, il avait donné le ton en martelant le sol de son puissant sabot et donnait désormais le ton en chargeant la mouette à la crinière couleur d’or. Pourquoi cette personne et pas une autre ? L’homme-bête ne parlait pas aussi était-il très compliqué de connaître la raison de ses agissements, peut-être était-ce la couleur qui l’avait attiré ou peut-être n’était-ce que le fruit du hasard. Mas était-ce vraiment important ? L’assistance put désormais observer la bête emporter le lieutenant Sawyer dans sa charge, défonçant un pan du mur devant lui sans que cela ne l’arrête ne serait-ce qu’un instant. Jusqu’où irait-il ? Nul ne le savait mais il était déjà hors de portée du reste du groupe et ne reviendrait certainement qu’une fois le combat achevé.
De l’autre côté, alors que le chaos se déchaîna dans cet espace étroit, le vieux combattant commença à sentir enfin l’adrénaline réchauffer son corps rouillé par le temps. Une jeune fille lui faisait face, une demoiselle qui avait l’âge d’être sa petite fille et, alors qu’il se dirigea vers elle pour la trancher sans autre forme de procès, il trébucha et usa de la pointe de sa lame comme d’une canne pour se rattraper. Regardant tout autour de lui pour essayer de comprendre s’il venait de trébucher sur un pied de chaise cassé ou sur une bouteille ayant roulé jusque devant lui, le vieillard ne trouva rien et laissa cet incident de côté. Tentant de se redresser malgré la douleur qui lui labourait le dos, comme d’habitude, le papy regarda d’un drôle d’air l’enfant qui tentait de trancher l’air. Provoquait-elle l’homme pour l’inciter à l’attaque ou était-elle juste bête ? Cela importait peu. Tirant sur la lame de toutes ses forces, le vieux guerrier fut surpris lorsqu’il se rendit compte que la moitié de la lame était restée fichée dans le sol. Mais était-ce vraiment étonnant compte tenu de l’état dans lequel elle était ? Pas vraiment. Soupirant tout en jetant la lame brisée par terre, le guerrier vétéran extirpa d’un autre fourreau un autre sabre dont la lame était clairement dentelée.
Regardant la lame d’un œil expert, il s’autorisa finalement à parler :
- Celle-ci devrait faire l’affaire.
Reportant son regard sur la demoiselle qui tentait désormais de l’amadouer en lui faisant les yeux doux et en la prenant pour son propre grand-père, le vieillard s’autorisa un sourire d’amusement car la petite fille avait au moins le mérite de tenter quelque chose. À moins qu’elle ne le pense vraiment ? Bah ça ne changeait rien, Gotai n’avait jamais eu la fibre familiale de toute façon. Se ruant sur l’enfant en ouvrant le bal avec une lame d’air, Gotai prit ensuite son sabre à deux mains et tenta de trancher la demoiselle en deux d’un simple mouvement oblique partant de l’épaule gauche de la demoiselle.
- Tu aurais dû rentrer chez ta mère, gamine. Les enfants n’ont pas leur place ici.
Ce n’était pas la première fille qui passerait par le fil de sa lame, il n’avait jamais eu la fibre familiale et ne se laisserait pas attendrir par si peu. Elle avait voulu se mêler à un combat d’adultes, elle allait recevoir une leçon d’adulte.
Alors voici les niveaux que je peux vous révéler pour le moment : Corgus 31 Gormak 30 Eagle : 19 Matsuda : 13 Gotai 13
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Kokuro Elina
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Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (302/350) Berrys: 24.322.996.000 B
Dim 13 Nov - 22:23
Gambit Décima.
Le braqueur de banque sanguinaire avait fait preuve d’une agilité et d’une expérience au combat inquiétantes. Le fait ne manqua pas d’interpeller la protectrice de Yakoutie, compte tenu de la faible renommée et de la petite prime de cet homme. Elle aurait pensé qu’au contraire, vu son tempérament, un criminel aussi violent aurait écopé d’une prime bien avant de devenir aussi fort. Il aurait donc fait profil bas, tout comme elle s’acharnait à le faire ? Elle chassa ces préoccupations sans importance de son esprit et se concentra sur la situation présente. Malgré toutes les attaques du lieutenant de la marine, il avait su esquiver et profiter de son élan pour se débarrasser de ce premier opposant avant de foncer sur Elina. Cette dernière avait maugréé en voyant son propre Rankyaku manquer sa cible originelle, avant de mettre à exécution son plan pour éloigner Corgus de la mêlée générale et, surtout, des regards indiscrets. Elle se retint de soupirer d’aise lorsque son adversaire la suivit et fonça sur elle comme la jeune femme l’espérait. Il avait répondu à sa provocation et entrait un peu plus dans son jeu.
« Parfait. », eut le temps de penser l’araignée avant d’utiliser son Shunpo.
La griffe de Corgus transperça l’endroit où elle s’était tenue quelques instants auparavant sans un bruit. L’araignée se rétablit un peu plus loin dans la rue, dans sa forme humaine, et regarda derechef le scélérat, avant de le narguer une nouvelle fois :
- Voilà tout ce que vous goûterez aujourd’hui, Corgus.
Un sourire étirait le visage de la jeune femme. Le village était désert. Tous les habitants étaient rentrés chez eux et s’y étaient barricadés tandis que les affrontements s’amplifiaient à l’intérieur de l’auberge. Un énorme fracas s’éleva au dessus du vacarme et elle aperçut, dans la périphérie de sa vision, l’homme taureau imposant qui emportait en chargeant le marine aux cheveux d’or un peu plus loin. Elle préféra prendre une autre direction, vers les montagnes. Elina surveillait son ennemi et tentait de prévoir son prochain coup. Sans doute lui foncerait-il à nouveau dessus sans retenue, aussi devait elle rester sur le qui-vive. Si jamais il ne montrait pas encore toute l’étendue de sa force ou de sa vitesse, il pourrait très bien la surprendre et l’obliger à batailler plus tôt que prévu... Tant qu’il foncerait tête baissée et perdrait de plus en plus son sang froid, elle pourrait sans doute éviter d’être trop sévèrement touchée et pourrait peut être l’emmener là où le véritable combat pourrait débuter !
- Venez donc. Je vais vous amener là où votre cri d’agonie de dérangera aucun civil.
Sans attendre la réponse de Corgus à sa bravade, la jeune femme virevolta et s’écarta encore un peu plus de l’auberge, prête à répondre à la première charge ou attaque en traitre de l’homme aux canines acérées. S’il ne lui coupait pas la route ou ne trouvait pas un moyen de l’empêcher de mener à bien son plan, la Zoan jouerait ce jeu jusqu’à ce qu’ils se retrouvent dans les montagnes. Alors seulement, lorsqu’elle serait certaine que personne ne viendrait les déranger, elle lui réserverait un tout autre spectacle. Nul doute que cet homme monstrueux saurait apprécier ce que la « beauté » allait devenir !
Comme personne ne semblait s’intéresser à eux, les hommes du marché noir profitèrent de tout le remue-ménage dans l’auberge pour entrer en douce. Ils trouvèrent bien vite les civils, amas d’hommes et de femmes recroquevillés derrière des tables et des chaises renversées, ou bien prostrés derrière le bar pour certains. Lentement, tentant d’esquiver les combattants qui faisaient face aux marines, les pseudos sauveurs tentèrent de diriger les habitants vers la sortie le plus discrètement possible. Il suffisait qu’un bandit leur tombe dessus et ils pourraient dire adieu à leurs vies ! Après tout, leurs domaines de compétences n’englobaient que la prise de renseignements et les missions discrètes. Le combat n’avait jamais fait partie de leurs attributions, de près ou de loin.
La boule au ventre, ces espions s’aventurèrent donc à pas de loup pour tenter de faire leur travail et commencèrent à mener les civils un à un vers la porte de derrière.
Résumé : Elina esquive l’attaque frontale qu’elle espérait voir venir d’un Shunpo sur le côté. Elle provoque de nouveau Corgus et lui dit qu’elle va l’amener là où il pourra crier tout son saoul sans gêner personne lorsqu’il mourra. Le but est évidemment de lui faire perdre ses moyens et de le pousser à la faute, mais surtout de s'éloigner pour que les marines ne voient pas son fruit du démon ! Elina s’éloigne et garde bien à l’œil Corgus, si jamais il réussit à la rejoindre ou s’il utilise une technique pour se rapprocher, elle tentera d'utiliser une manœuvre d’esquive pour continuer son chemin. Les hommes du marché noir (PNJ sans niveau ni capacité de combat) tentent de profiter que les bandits de Corgus soient aux prises avec les marines pour faire sortir en douce les civils.
Techniques utilisées :
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Shunpo: (lvl 28) La maîtrise de ses transformations en Nephila et en forme hybride lui permet de combiner un grand bond en avant et une transformation en araignée minuscule, avant de réapparaitre en forme hybride. La technique donne l’illusion qu’elle disparait avant de réaparaitre au corps à corps. La force de propulsion couplée à sa petite taille lui octroie une vélocité un peu plus importante mais, contrairement au Soru, sa vitesse n’est pas drastiquement augmentée. Plus l’écart de niveau avec sa victime est grand, plus l’effet est important, et vice versa.
Eventuellement, si Corgus la coince / la force à combattre au corps à corps : Kaihi: (lvl 27) Grâce à une bonne maîtrise de son fruit, Elina est à présent capable de parfaitement contrôler le timing de ses transformations. Cela se traduit par la capacité à esquiver des attaques directes en se changeant en forme complète, avant de contre-attaquer en passant en forme hybride en une fraction de seconde. (là j’utiliserais la forme humaine)
Carte de Yakoutie (avec l’accord du MJ) :
Spoiler:
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Kokuro Elina
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Mer 16 Nov - 15:02
Gambit Decima
Une lame en moins, plantée dans le sol sans espoir de retour apparemment, et une Chloé à moitié abasourdie. Je me demande bien comment Elina l'a ramassée celle-là, elle a l'air de vivre tellement dans sa bulle que les murs en sont opaques et qu'elle ignore ce qui se passe vraiment autour d'elle. Prendre son ennemi pour son grand-père, il fallait oser, et elle l'a fait. Je ne parlerais même pas de ses tentatives misérables pour me couper en deux malgré le fait qu'on soit alliés. Ou alors Elina ne lui a pas parlé de moi, ce qui serait compréhensible.
Le vieux à l'air dans un triste état tout de même, sa tentative de récupérer son arme en fait office, mais il est indubitable qu'il connaît son affaire à sa façon de regarder ses armes. Ses, car il en tire une nouvelle, qui ne devra pas faire long feu non plus, car plus elle reste entre ses mains, plus les chances de voire l'alliée potentielle mourir s'élèvent. Je lui ai déjà fait le coup du croche-pied, et il ne m'a pas grillé, alors on va y aller un peu plus fort et espérer que la demoiselle suive.
Me penchant pour ramasser discrètement un pied de chaise, étendant mon absence à celui-ci, je me place alors sur le trajet que l'homme suivra bientôt, avant d'être surpris par une lame d'air, esquivée in extremis mais me mettant hors de position pour l'interrompre comme je le souhaitais. Il suit d'ailleurs très rapidement son projectile et je ne vois qu'une seule solution pour le dévier, lui lancer le pied de chaise. Un plan certes très cru, mais qui pourrait faire l'affaire si le coup touche.
Ses mots me gênent cependant, et je m'empresse de répondre à voix haute, au cas où cela le déstabiliserait et me permettrait de toucher avec ce pied de chaise invisible.
« Et tu aurais dû rentrer chez toi le vieux. Les vieillards n'ont plus leur place sur le champ de bataille.»
Pas très inspiré, mais vrai. Je ne peux désormais que prier pour qu'il regarde dans ma direction, où il n'apercevrait personne à part éventuellement les autres hors la loi occupés à tout saccager comme des brutes, ainsi qu'un pied de chaise invisible filant droit vers lui. Enfin, plus ou moins, l'alcool n'aidant pas à lancer avec force ou précision.
- Pourquoi tu parles de ma mère sale vieux débris incapable de prendre soin de ses lames ?! Tu tiens si peu à la vie et sous prétexte que tu en as vécu des vertes et des pas mures, tu penses que t’es capable de tout ?!
Marquant un temps d’arrêt je constate par moi-même que je suis en train de complètement péter les plombs. En réalité, je sais très bien à qui il me fait penser et alors qu’il se lance une nouvelle attaque, bien que rapide, j’ai tout de même le temps de comprendre son geste. L’entrainement de Seika ne semble pas dépourvu de sens et bien que ma force ne soit pas véritablement le meilleur point de ma formation, je tente de parer la lame avec la mienne. Le coup semble en revanche bien trop fort, putain mais le vieux débris a encore des restes ! C’est pas possible d’avoir de force dans le bras à son âge ! Alors que nos lames s’entrechoquent, j’ai la désagréable sensation de me faire pousser : comme si ce n’étaient pas nos lames qui se frappaient mais comme si l’homme utilisait bien plus sa force que la propriété de la lame.
Sérieux, j’ai beau tenir ma lame à deux mains, je vole quand même sous la puissance du coup et j’avoue que je ne sais pas quoi faire. Je suis complètement prise au dépourvu et tout me semble aller très vite. Certes, il n’est pas véritablement rapide le bougre même si au final j’ai surtout pu observer de la flemme qu’autre chose. Mais sa force est démente pour moi et il va falloir que je lui éclate sa tronche croulante, faut dire que les rides sont pas le plus beau cadeau de mère nature pour le vieux débris. Le pauvre tombe autant en lambeaux que ses lames.
Dans la formation que j’ai pu subir en étant plus jeune, je n’ai en réalité que peu entrainée à l’utilisation d’une seule lame et j’ai toujours eu une préférence à manier deux sabres en même temps. Comme un pianiste, l’indépendance des deux lames correspond bien plus à mon style de combat et pour preuve, ce n’est qu’à partir de ce moment que je parvenais à me sortir de combats difficiles sur Toroa lors des compétitions.
Ainsi, alors que je tente de me relever péniblement, je décide de me masser le fessier à cause des douleurs et repense à ce moment dans mon enfance où une petite chatte avait affronté le chien du voisin : elle aussi utilisait ses deux mains de façon indépendantes. A mon tour d’en faire autant !
Sûre de moi, je profite du moment pour changer de tactique et ne prendre mon sabre que d’une main alors que l’autre porte un sabre qui n’existe en réalité pas. Je vais ainsi me battre à deux katanas alors que je n’en ai qu’un... Des fois je me demande si ma connerie dépassera un jour celle de mon vieux... quoiqu’il en soit, l’objectif est finalement de prendre une des nombreuses épées du vieillard pour finalement pouvoir utiliser l’art martial correctement.
Ainsi, je me mets à courir dans tous les sens et faire des mouvements plutôt agiles, le but du jeu pour moi est de le perdre ou de fatiguer son regard tout en tentant parfois quelques percées pour récupérer une de ses lames. A l’image du petit chat, je chercherai à me faufiler près de lui pour obtenir ce que je veux.
Soudain, alors que je commençais à bouger dans tous les sens, une voix sortie de nulle part me déstabilise. J’arrête alors de courir pour reculer et de nouveau frapper dans le vide en rythme avec mes paroles.
- MAIS. TU. ES. QUI. A. LA. FIN. BORDEL. DE. MERDE !
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: 0 B
Dim 27 Nov - 22:10
Corgus
Les origines de Corgus étaient assez floues mais bon nombre de ses compagnons n’avaient eu de cesse de se demander d’où lui venait cette violence bestiale, sans jamais oser lui poser directement la question. Mais comment ne pas se la poser ? Il ne payait pas de mine de prime abord, il n’était pas particulièrement grand ni charismatique, mais il imposait rapidement aussi bien la crainte que le respect quand venait pour lui le temps de combattre. Corgus n’avait pas de technique fétiche particulière, pas d’arme originale ou de fruit du démon aux capacités impressionnantes, il avait simplement des réflexes hors du commun ainsi que des crocs et griffes qui n’avaient rien à envier aux plus acérées des lames. Face à un adversaire d’un tel gabarit n’importe quel individu s’attendrait à voir une prime impressionnante sur sa tête mais celle de Corgus n’était qu’à peine de 25 millions de berrys, et c’était justement cette faible prime qui provoquait chez les adversaires de Corgus la surprise que le vicieux forban apprécié tellement. Bien sûr que c’était excitant de voir la peur dans le regard de sa victime juste avant que ses crocs ne se referment sur sa gorge, mais c’était encore plus génial de voir la confiance de son adversaire s’évaporer comme autant de feuilles dans la tempête.
Le lieutenant masqué n’était pas le tout premier à se mettre à sa poursuite, plein de confiance en ses capacités et sa juste cause, ce n’était pas le premier que le forban faisait mordre la poussière et ce ne serait certainement pas le dernier : il adorait surprendre ceux qui tentaient vainement de l’arrêter.
Corgus était donc connu pour être bougrement vif mais il devait bien avouer ne pas s’attendre à ce que sa proie le soit tout autant, mais cette difficulté supplémentaire ne faisait que rajouter un peu de piment dans le plat qu’il était en train de concocter. Elle voulait la jouer tigresse et narguer le forban ? Parfait !
- Pas besoin d’être taquine, chérie. Tu mourras bien assez tôt, mais pas tout de suite.
Oh non le forban n’était pas un froid tueur qui passait d’une victime à une autre avec un désintérêt inhumain. Plus la proie valait le coup d’être chassée et plus il prenait son temps avec elle lors de ses instants, non pas pour reconnaître la valeur de son adversaire mais le plaisir qu’il avait eu à la chasser. Ainsi, alors qu’il venait de rater son attaque, il observa sa proie s’éloigner du village en tentant de le provoquer pour qu’il le suive loin de cette communauté. Le prenait-elle pour un idiot ?
- Que tu es mignonne chérie, à croire que tu mènes la danse. Mais non, j’ai en tête un jeu bien plus marrant.
Souriant de toutes ses dents, il tourna lentement la tête vers l’habitation la plus proche, à sa gauche, où devaient se terrer quelques citoyens apeurés. Il pouvait les sentir d’ici. Ne suivant pas sa proie dans le jeu qu’elle tentait de mettre en place, Corgus se dirigea vers l’habitation d’un pas leste tout en lâchant :
- On va voir ce que tu vaux comme sauveuse.
Quelques secondes plus tard la porte ferme fut extirpée de ses gonds d’un violent coup de pied et dans l’encadrement de la porte apparut finalement Corgus qui s’écria :
- À table !
Elle était chez elle et pensait pouvoir instaurer les règles du jeu ? Oh non, Corgus était le nouveau patron ici. Il s’agissait de son propre jeu désormais. Qu’elle essaye de le mener par le bout du nez si cela lui chantait, ses précieux citoyens en paieraient le prix.
Furui Gotai & Shuu
Gotai était bien conscient que beaucoup de confrères épéistes grinçaient des dents en voyant le mépris avec lequel il traitait ses lames, preuve en était de l’état pitoyable dans lequel était le sabre qui venait tout juste de rendre l’âme pour ainsi dire, mais pourquoi devrait-il s’en soucier ? Un sabre n’était rien de plus qu’un long couteau à couper la viande et, sans trop s’en vanter, il avait une collection de lames suffisamment large pour se permettre de les négliger sans tomber à court d’armes de sitôt. Alors que son jeune patron était parti s’amuser dans son coin et que la bête était désormais hors de vue il incombait au vieillard de donner une leçon de vie à une gamine qui n’avait clairement pas sa place ici. N’aurait-on pas pu lui donner un adversaire un peu plus digne de ses talents, rouillés mais pas disparus ? Apparemment non et ce fut non sans une certaine frustration que le vieillard accepta de botter les fesses de ce bambin qui n’aurait pas dû sortir des jupons de sa mère.
S’élançant vers sa cible après avoir lancé une lame d’air tout à fait correcte, le vieillard fut amusé de voir que la demoiselle était quand même capable de lui résister, mais son amusement fut bientôt supplanté par la surprise de voir un pied de chaise lui percuter la tête et une voix sortir de nulle part. Oubliant presque le style de combat original que venait d’adopter la gamine, le vieillard aux lames rouillées rejoint la déclaration surprenante de la demoiselle qui semblait aussi désemparée que lui face à cette voix venue des ténèbres.
- C’est aussi ce que j’allais demander. Ça me fait mal de voir un lâche donner des leçons.
Balayant la salle en espérant vainement trouver l’auteur de cette attaque à coup de pied de chaise, tout ce que le vieillard put repérer fut une forte odeur d’alcool qui ne l’étonnait pas vraiment vu l’endroit dans lequel il se trouvait. Il n’était pas de ceux possédant des sens exacerbés qui auraient pu lui permettre de repérer la fouine qui se cachait quelque part. Ainsi, tout frustré qu’il était de ne pas savoir d’où venait cette voix et comment son propriétaire pouvait se dissimuler de la sorte, le vieillard accepta finalement de sortir la dernière carte qui n’avait pas encore été déployée sur le terrain. Joignant deux doigts dans sa bouche en un sifflement à en faire vriller les tympans, ce fut d’une voix forte que le vieux appela l’un de ses compagnons :
- Shuu ! Tu ne veux pas être gentil et venir faire le ménage ici ? Il y a une fouine à débusquer !
Au fond de la salle, assis à une table dans un coin un peu plus chaud et douillet que les autres, une forme massive s’extirpa de son étroite chaise sans dire un seul mot. Shuu était du genre grand taciturne et si beaucoup prenaient cela pour de la timidité ou une quelconque déficience mentale ce n’était pas un hasard : il n’avait pas été embauché pour son esprit affuté mais bien pour ses larges muscles qui faisaient de lui l’archétype du gros bras. Il ne parlait pas beaucoup, n’exprimerait que rarement son opinion en présence d’autrui et gardait une présence effacée qui contrastait à merveille avec sa grande taille qui faisait très souvent de lui le centre de l’attention. Et aujourd’hui, une fois encore, on faisait appel à lui pour débusquer quelqu’un qui se cachait dans l’ombre par quelques artifices bien hors de portée de l’armoire à glace.
Shuu était resté là, dans son coin, à observer la scène et ce fut avec une aisance naturelle qu’il souleva la table et la balança dans la direction approximative où venait le pied de chaise afin d’ouvrir le bal. Alors que le vieillard se remettait en marche vers la demoiselle au style bien particulier, bondissant en un coup d’estoc qui serait suivi d’un coup de pied pour dégager la cible puis d’un coup en tranche diagonale, Shuu, lui, empoigna une chaise et se dirigea vers l’emplacement supposé de sa cible du jour. Pourquoi une chaise ? Parce que, tout grand qu’il était, un tel objet lui donnerait une allonge supplémentaire et lui permettrait de mouliner dans le vide avec plus de chances de tomber éventuellement sur sa cible. Ce n’était pas une science exacte mais il ne faisait rien de plus qu’improviser, il ne fallait de toute façon pas en attendre plus d’un tel benêt.
Ainsi le combat reprenait. Prédateur contre araignée, idiot contre lâche, décrépi contre inexpérimentée. Des affrontements qui promettaient.
Navré pour le retard, je ferais en sorte que cela ne se reproduise plus. Les niveaux de vos opposants :
Corgus 31 Shuu : 19 Gotai 13
Maître-Jeu
Kokuro Elina
Messages : 514
Race : Humaine
Équipage : Tsukiyo
Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (302/350) Berrys: 24.322.996.000 B
Dim 27 Nov - 23:04
Gambit Décima.
Elina s’était faite avoir. Elle avait espéré se retrouver face à un sot, un être dirigé par ses émotions et principalement sa colère, un criminel sanguinaire dont les pulsions meurtrières étaient son seul guide. Cette histoire relatée dans le journal l’avait induite en erreur. Contrairement à ce qu’elle croyait, Corgus n’avait pas vu rouge lorsqu’elle l’avait de nouveau provoqué. Au contraire ! Il avait su garder son calme et réagir de manière à ennuyer au plus haut point l’araignée. Sans doute avait-elle mis trop de vigueur et avait-elle bien trop montré son désir de l’éloigner de Maribu. À présent, l’homme aux canines acérées semblait mener la danse et se tournait lentement vers une autre proie. Sans aucun doute allait-il saccager une habitation et tuer ses habitants. Le but était évidemment de la forcer à revenir afin de sauver les civils, de la pousser à la faute lors de sa charge et de tenter de la cueillir au vol.
En temps normal, jamais elle ne serait tombée dans un tel piège. Mais elle sentait les regards des autres villageois rivés sur elle. En tant que protectrice de l’île, elle ne pouvait se permettre d’agir comme elle l’aurait souhaité : le voir écharper quelques hommes, femmes et enfants... puis sans doute se lasser devant son manque de réaction. Car, après tout, sa cible prioritaire n’était autre qu’elle-même. Non. Elle ne pouvait pas le laisser ternir son image, de même qu’elle était dans l’impossibilité de réduire au silence les éventuels spectateurs : ils étaient bien trop nombreux !
Une solution d’urgence émergea dans son esprit.
D’un Shunpo, elle se rapprocha de la maison par un chemin détourné. Si Corgus venait de briser la porte d’un coup de pied frontal, elle préféra arriver par la droite du bâtiment. Elle pénétra dans l’édifice via une fenêtre qu’elle brisa dans sa course. D’un rouler-bouler, elle atterrit à l’intérieur et chercha tout de suite son adversaire des yeux. Elle se retrouva dans un salon rectangulaire, dont les quelques fenêtres aux volets fermés ne laissaient que peu filtrer la lumière. Un lampadaire au plafond éclairait faiblement la pièce et elle nota rapidement quelques fauteuils et surtout une table entre elle et le hall d’entrée. Du coin de l’œil, elle aperçut du mouvement et devina quelques têtes s’enfoncer dans le sol et une trappe se refermer sur eux tout au fond de la salle. Les propriétaires venaient de claquer la porte du cellier et s’y étaient enfermés de ce que comprit l’araignée. Sans doute avaient-ils vu Corgus se tourner lentement vers eux et avaient-ils pris peur...
« Au moins une bonne nouvelle ! », grinça la Zoan, les sens en alerte.
L’assassin avait succinctement étudié la conformation des lieux, s’était assuré que les civils étaient hors de portée du criminel et, surtout, elle tentait à présent de ne pas se laisser prendre par surprise ! Elle était dans de beaux draps, obligée de combattre au sein même du village... Mais avec un peu de chance, elle pourrait tirer avantage de la situation. Peut être Corgus était-il déjà en train de l’attaquer, auquel cas seuls les réflexes de la Zoan pourraient éventuellement lui sauver la mise, mais sans doute serait-elle désavantagée dans sa position actuelle...
Si Corgus n’était pas déjà sur elle et qu’il la chargeait de nouveau, Elina lui réservait une petite surprise. L’araignée frapperait la table pour la lancer à sa rencontre avant de se jeter au plafond sous la forme d’une petite araignée. Si jamais elle arrivait à faire baisser sa garde un instant à son adversaire, elle tenterait de l’attaquer par surprise !
Comme personne ne semblait s’intéresser à eux, les hommes du marché noir continuaient leur manœuvre le plus discrètement possible. Lorsque l’armoire à glace s’était levée, ils avaient tous sursauté ! Comment avaient-ils pu le louper, vu son gabarit démentiel ?! Après une très courte hésitation, ils s’étaient tous précipités derrière le bar, ou bien hors de portée du colosse... mais le grand benêt ne s’était pas soucié d’eux et, tandis que la mêlée générale se prolongeait, ils soupirèrent d’aise le plus silencieusement possible. Peu à peu, ils reprirent leur travail de sauvetage, extirpant de ce guêpier un à un les pauvres civils qui s’étaient retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment.
Pas de souci pour le retard, ça arrive à tout le monde !
Résumé : Elina pèse rapidement le pour et le contre, puis décide que ça ne vaut pas le coup de sacrifier quelques civils pour obliger Corgus à la suivre. Elle fonce dans la maison en brisant une fenêtre, en tentant ainsi de ne pas s’exposer à une attaque de Corgus. Une fois dans la maison, elle tente de faire un bilan rapide des lieux, de la position de son ennemi et de ses possibilités. Si Corgus ne lui a pas déjà foncé dessus à peine arrivée, elle va tenter de balancer la table du salon sur la trajectoire de son éventuelle charge s’il lui en laisse le temps. Si c’est le cas, Elina sautera au plafond en forme araignée pour tenter de le surprendre et enchainer avec une technique pour le blesser. S’il est trop rapide, Elina se contentera d’essayer d’esquiver / de bloquer ou parer mais sera sans doute désavantagée.
De leur coté, les hommes du marché noir continuent de discrètement faire sortir les civils de l’auberge.
Techniques utilisées :
Spoiler:
Shunpo: (lvl 28) La maîtrise de ses transformations en Nephila et en forme hybride lui permet de combiner un grand bond en avant et une transformation en araignée minuscule, avant de réapparaitre en forme hybride. La technique donne l’illusion qu’elle disparait avant de réaparaitre au corps à corps. La force de propulsion couplée à sa petite taille lui octroie une vélocité un peu plus importante mais, contrairement au Soru, sa vitesse n’est pas drastiquement augmentée. Plus l’écart de niveau avec sa victime est grand, plus l’effet est important, et vice versa.