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Sam 23 Jan - 3:35
Drôle de demande
Ayabusa, Informateur des S.G / Mélina, Voleuse des S.G
Les préparatifs touchaient à leurs fins sur Shabaody, cependant, une petite nouvelle avait chamboulé les quelques plans de la petite troupe. En effet, des rumeurs avaient été entendus comme quoi il y aurait un trafic de fruit du démon sur un certain groove. De fil en aiguille, c’est principalement l’informateur du groupe qui avait pêché des informations importantes, comme quoi une cargaison importante allait être de passage. Et dans cette dernière, il y aurait sans doute des objets plus que rare. Bref, pour notre ex-marine préféré, s’était là une occasion en or de gagner bien des galons s’il réussissait son coup. Ainsi donc, en l’attente de nouvelles de Ren, le pseudo second leader se contenta de dispatcher les groupes. Rei et les autres allaient se rendre vers Nighty Town, tandis que le jeune homme resterait avec quelques sous fifres, afin de pouvoir réussir cette mission secondaire. C’est donc Mélina et Ayabusa qui restait sur Shabondy tandis que les autres partaient préparer le terrain.
“ Dit.. Cela fais un moment qu’on a pas eu de nouvelles de Kômatsu ? Tu saurais pas où il est ? “ “ ... De mémoire, Ren lui a confié un travail... Il reviendra. “
Le petit duo du jour allait se préparer et pour cela, ils allaient tendre un piège à l’endroit où le navire devrait être entreposé pendant le chargement de la nouvelle marchandise. C’est là qu’il faudra frapper et ça, nos deux comparses avaient bien compris la chose. Ils approchèrent des lieux dans la matinée afin de faire un repérage, puis une fois ceci fais, ils s’en allèrent tel deux touristes de passage.
L’endroit était un entrepôt naval, plutôt bien gardé. La nuit allait être obligatoire pour agir, mais heureusement, la petite Mélina était là pour donner un coup de pouce. Via une bonne distraction, pour sûr qu’elle saurait se faufiler dans le bâtiment. L’option de secours était donc toute choisie en cas de pépin.
Les deux jeunes gens passèrent donc l’après-midi à chercher de quoi être intéressant. Outre de possibles mercenaires pour servir d’équipage, rien ne les intéressaient, mais heureusement, le petit temps se décidait à avancer rapidement et très vite, la nuit tomba sur la fameuse archipel.
Sur place, les gardes étaient en position. Ils comptaient bien garder l’endroit, avec ou sans café lors pause. Des gorilles à chaque entrée et visiblement, serrer la paluche ne semblait pas une très bonne idée. Mettant de côté la pseudo réflexion, tout deux en position d’observation sur le haut d’un toit, les deux jeunes gens complotaient sans faire trop de bruit.
“ C’quoi au juste la marchandise ? “ “ Un truc de valeur... Ou peut-être un, ou des.... Fruits du démon, rien n’est officiel. Si cela se trouve, ce sont juste des bonbons ou de la drogue. “
Soupirant à cette simple possibilité, l’épeiste originaire de Wano se mit à scruter plus sérieusement les alentours. Personne n’était entrée ou sortit, mais il était déjà 23h... Que faisaient-ils ? Attendant tant bien que mal, le petit duo se demandait comment les choses allaient tourner.
« Il existe deux leviers pour faire bouger un homme, la peur et l’intérêt personnel. » « C’est le succès qui fait les grands hommes. » [i]«Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau.[/i] »
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Jiva
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Mar 26 Jan - 5:59
- Un drôle de fruit -
Trois mois auparavant j'avais encore la possibilité de revenir en arrière, récupérer la vie de jeune étudiant modèle que j'abandonnai dans le but de devenir un hors-la-loi digne de ce nom. Suite à ma rencontre avec Kômatsu j'acquis un den-den mushi, le sien, qui était relié à un certain Ayabusa. Cet homme m’appela plusieurs fois afin d'avoir des renseignements sur Kômatsu, de ce que je compris ils faisaient partis tous deux de la même organisation, cela m’intéressait grandement. Kômatsu était celui qui m'initia à ce monde alors, moi qui aimait lire tant d'histoire de malfrats, je me dis qu'il constituait la suite logique de ce que j'avais commencé: le début de ma montée dans le monde criminel. Souhaitant rejoindre son organisation je fis ma demande. Après quelques appels récurrents de sa part, l'homme me mit alors à l'épreuve: rejoindre l'archipel Shabaody dans un délai de quatre mois. Ainsi mon épopée suivit son cours, je dus franchir RedLine puis parcourir une voie entière de GrandLine dans l'unique fin de rencontrer cette personne. Pour effectuer ce trajet j'eus à négocier avec divers commerçants jusqu'à atteindre Isshimatowanu, ce fut sur cette île quelque peu particulière que je rencontrai un équipage de jeunes pirates rêvant d'atteindre la fameuse île de Wano: le pays des samurais. Je dus alors être diplomate, ou devrais-je dire: faire copain-copain avec eux en rejoignant leur groupuscule.
Nous attaquions alors une des nombreuses voies de GrandLine, voguant d'île en île en suivant les indications d'un log pose. Nous nous arrêtions à chaque parcelle de terre indiquée par ce dernier dans l'unique objectif de se ravitailler et de s'exercer physiquement pendant que le log pose rechargeait. Puis au bout de deux mois et demi nous apercevions enfin cet amas de mangroves au loin. Il faisait nuit tandis que notre navire pénétrait dans cette petite forêt, nous pouvions distinguer -malgré l'obscurité- les diverses inscriptions sur les mangroves de chaque petit îlot. L'équipage décida alors de jeter l'ancre une fois à proximité du vingt-deuxième groove, puis vinrent me rejoindre sur le pont en me donnant chacun une tape sur le dos.
-Ainsi nos chemins se séparent mon ami. Atteins ton objectif pour nous, nous en ferons de même pour toi !
Je me retournai avec une minuscule larme de joie émergeant de mon œil gauche, sourire aux lèvres, puis sautai sur le groove. Mes pieds foulaient alors le sol mousseux de cet îlot tandis que la Lune atteignait le zénith. Je saluai une dernière fois la petite bande avec qui je m'étais lié durant tout ce long chemin, puis me retournai et m'approchai d'un petit bar encore ouvert. Je franchis le portique du bistrot, il y avait maintes personnes bourrées qui beuglaient en cœur un son inintelligible. Je m'installai à une petite table éloigné du chahut, posai mon sac de sport sur mes genoux avant de l'ouvrir et d'en sortir le den-den mushi de Kômatsu. J'appelai alors Ayabusa.
-C'est Fudo. Je viens d'atteindre Shabaody, cela m'a donc pris trois mois. Puis-je désormais vous voir étant donné que j'ai réussi votre petite épreuve ?
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Mar 26 Jan - 15:32
Drôle de demande
Ayabusa, Informateur des S.G / Mélina, Voleuse des S.G
Ce soir, le petit duo allait observer la marchandise et il ne resterais plus qu’à la retirer une fois que les moyens de sécurités seront mis hors d’état de nuire. Cependant, s’il y a bien une chose à laquelle l’ex-marine s’attendait, s’était à un appel soudain. Décrochant, le jeune homme écoutait les paroles du pseudo inconnu. Mélina intrigué vint alors à attendre la fin de la conversation pour poser des questions.
“ Qui est-ce ? “ “ ... Un possible remplaçant de Kômatsu. “ “ Un remplaçant ? Que veux tu dires ? “ “ C’est long à expliquer, mais ... Tu vas rester là, et moi, je vais aller à sa rencontre. Je reviens très vite ne t’en fais pas. “
En effet, Ayabusa avait à moitié mentit tout à l’heure à la miss. Kômatsu avait eu un travail de la part de Ren, mais des imprévus s’étaient passés. Enfin bref, trop compliqué à expliquer, Ren s’en occuperait. Pour l’heure, le principal recruteur des S.G se contenta donc de quitter sa position pour rejoindre l’homme une fois qu’un lieu était défini. Seul, l’ex bleu se faufilait dans les rues jusqu’à arriver au groove choisis entre eux. Patientant en douce, il finit par voir le jeune homme qui semblait correspondre à la description qu’il avait eu. Ainsi donc, s’était lui qui avait connu Kômatsu ? Le frelon avait de bien étranges fréquentations, mais passons.
Approchant en silence, l’homme replaça ses lunettes sur le bout de son nez et fixa alors cette personne toute nouvelle à ses yeux. Il avait un air de petit caïd, mais malheureusement, il manquait ce petit “ truc “ qui lui donnait envie d’aller plus loin et s’il y a bien une chose qui allait irriter Ren, c’est de se retrouver avec des incompétants. Non, jamais Ayabusa sera responsable de l’entrée d’un membre digne de peu d’intérêt. Jugeant donc à vu d’oeil, celui-ci essaya quand même de voir le mental du jeune homme, peut-être qu’il se trompait sur toute la ligne après tout.
“ Tu es ... Fudo ? Je suis Ayabusa Mikono. Bref, faisons rapide. Nous avons eu vent d’un chargement assez spécial qui devrait débarquer sous peu proche d’un entrepôt. Actuellement, nous étudions les défenses de cet endroit avant de décider de quand attaquer. Cela pourrais être immédiatement, ou demain, rien n’est fixé. Te sens-tu apte à aider ? “
Sans le lui dire, il testait la possible nouvelle recrue. S’il se montrait trop enthousiaste, cela serait peu plaisant, car cela confirmerais son hypothèse qu’il soit juste une tête brûlée, un jeunot. Selon Ayabusa, on a tous débuter certes, mais il faut avoir un mental qui colle. De la persévérance, de la ténacité, et de l’envie en plus d’une bonne dose de courage ou de folie. Pour l’heure, il ne voyait rien de tout ça... Non, juste une racaille et préférant se protéger lui ainsi que l’organisation, il souffla.
“ ... Laisse, j’ai changer d’avis. Tu ne corresponds pas à ce qu’on recherche. Oublie les épreuves ou autre. “
Cruel ? Effectivement, rejeter une personne de la sorte était plus que limite, mais le temps avait forgé notre jeune ex marine qui savait être intransigeant à ses heures. Ainsi, il vint à tendre la main en demandant ni plus ni moins son dû : le den-den de Kômatsu. Il faut rendre à César ce qui est à César n’est-ce pas ? Une fois l’objet récupéré, l’homme nettoya rapidement ses lunettes pour finalement faire demi-tour. Mais avant cela, son appareil sonna, et Mélina au bout du fil donnait des informations que la petite racaille pourrait aisément entendre.
“ Hey, c’est arrivé. Visiblement, les gardes sont principalement à l’intérieur maintenant. Il n’y a plus beaucoup de gens dehors, idéal pour approcher. En revanche, l’intérieur ça doit être chaud, mais on peut se débrouiller si on passe peut-être par les égouts, ou si on force le passage. Alors au faite... Le nouveau ? “
Ne se doutant pas qu’il avait pu entendre la conversation, l’informateur se retourna vers le dit nouveau, puis finalement, il se contenta de lui lancer un regard ennuyé.
“ Oublie. “
Puis il retourna sur ses pas pour retrouver Mélina ailleurs et préparer le coup qui serait imminent.
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Dim 31 Jan - 20:36
- Un drôle de fruit -
Suite à mon appel, le malandrin me répondit et me reconnu en quelques secondes seulement. Apparemment il était accompagné d'une autre personne, du sexe opposé d'après le son de sa voix. Nous convenions alors d'un lieu de rencontre, le groove 3 près d'une petite taverne nommée << La poëlle et la broche >>. Je me mis alors en quête de cette dernière, me repérant à l'aide des différents numéros inscrits sur les troncs des mangroves de chaque îlot de l'archipel. Pour la première fois de ma vie je foulais une terre si étrange, cela était agréable et le fait de savoir que j'allais rejoindre un équipage d'hors-la-loi ambitieux accentuait ce sentiment. Une dizaine de minutes me suffissent à rejoindre l'endroit, je m'approchai de la taverne, en forme de U où était gravé le dit nom sur la façade briquée de cette dernière, lorsqu'une personne émergea de l'ombre de la ruelle adjacente à l'établissement. Une aura puissante se dégageait de lui, à travers les carreaux de ses lunettes l'homme me reluqua tout en venant à ma rencontre. Son regard pesant sondait mon esprit, ou du moins essayait. Éberlué par cette présence pour la moins perturbante - et nouvelle car je n'eus guère l’occasion de faire face à cela par le passé- je laissais l'homme s'exprimer. Ayabusa comptait s'attaquer à une cargaison particulière qui pouvait être menée sur Shabaody à tout moment, il m'invita à le rejoindre. Je n'hésitai guère, mais quelle réaction devais-je avoir ? Lui crier << oui >> tout de suite n'aurait sûrement pas fait professionnel, je soupesai alors mes différentes réponses dans ma tête lorsque le personnage charismatique soupira et me fit entendre qu'il n'était plus intéressé par moi. Je tombai des nus, une légère contestation s'apprêtai à sortir de ma bouche lorsqu'il me tendit la main en exigeant le den-den mushi que Kômatsu m'avait remis. Suite à cela, il en sortit un autre de sa poche et décrocha, sa compagne l’appela encore une nouvelle fois. Visiblement il était l'heure d'agir pour le groupe d'hors-la-loi, Ayabusa me laissa alors à mon propre sort devant la taverne. Il m'abandonna. Brisant tous les efforts que j'avais pu réalisés ces derniers mois afin de me rendre en ces lieux. Tout ça ruiné en quelques secondes. En un soupir. Tandis que mes ongles perçaient l'épiderme de mes paumes, mes dents firent de même avec ma lèvre inférieure. Le désespoir se transforma rapidement en un profond dégoût, que je souhaitais balancer au visage de celui qui venait de se permettre de m'abandonner ici. J'avais tout misé sur cet équipage, qu'allais-je faire désormais ? Perdu au beau milieu de GrandLine. L'homme à la veste bleu disparaissait peu à peu dans l'obscurité de la ruelle, une fois ce dernier disparu, je pus de nouveau bouger. Faire exploser toute ma frustration en un hurlement. Je fonçai vers la façade de l'auberge dans le but d’asséner un coup de poing au beau milieu des briques. Ce fut stupide, ma main gauche était désormais bien amochée. Je la masquai alors dans ma chemise avant d'entrer dans l'établissement. Il n'y avait quasiment plus personnes de conscient ici, si ce n'étaient les serveurs. Je me rendis au bar afin de demander quelque chose de fort, l'alcool le plus fort et répugnant à disposition. Le serveur m'indiqua alors une table dans un coin de la salle, je pris place en posant mon sac sur mes genoux, puis après trois bonnes minutes l'homme apporta deux verres de bière.
-Ce n'était pas ma commande, je vous ai demandé de l'alcool fort et non pas cette pisse !
-Excusez-moi, une personne s'est présentée comme étant votre compagnon, elle m'a demandé de changer la commande et a réglé, ainsi je me suis exécuté.
-Un ami ? Je n'ai pas d'ami ! Et d'ailleurs si j'en avais un, où est-il ce fameux type ?
-Il est actuellement au cabinet, il arrivera sous peu j'imagine. Sur ce, passez un agréable moment dans notre établissement jeune homme.
J'attendis donc pendant un bon moment. Plongeant mon regard dans la mousse accumulée au dessus du breuvage posé non loin de moi sur la table, je me questionnais sur l'identité de ce soi-disant ami. Était-ce Ayabusa ? Tout cela n'aurait été qu'un test de plus afin d'étudier ma réaction ? Non, impossible. Et même si c'était lui, je ne pouvais pas accepter que l'on puisse se jouer de moi de cette façon. Puis un bruit dérageant se fit entendre à ma droite. Je me tournais alors en direction de ce dernier tandis qu'il se fit une nouvelle fois entendre.
Shiji Tet
Je découvris alors sa source, un jeune homme se tenait debout juste à côté de moi. Lui aussi me fixait, ses yeux écarquillés ne voulaient point quitter mon visage, puis une nouvelle fois ce bruit: des éclats marrons giclèrent de sa bouche: du chocolat. L'homme à la chevelure mi-longue et rousse retira alors la tablette de chocolat, qu'il tenait en main, de ses lèvres afin d'arracher le papier d'aluminium qui couvrait le reste de cette dernière. Un sourire se dessina alors sur son visage, il ouvrit la bouche - laissant apparaître des dents pointues - avant d'attraper le dossier d'une chaise et de la traîner péniblement sur le parquet. Il positionna celle-ci devant lui puis s'assit et prit ses aises: dossier contre le torse, coude sur le haut de ce dernier. Suite à cela, il attrapa sa chope de bière et bu goulûment maintes gorgées avant de roter. Il prit alors la parole.
-Eh bien, quelle soirée merdique pour toi de ce que j'ai pu observer.
-Observer ? Qui es-tu pour te permettre un tel comportement à mon égard ?
-Oh écoutes, je suis venu te proposer quelque chose. Il se trouve que l'homme qui t'a visiblement irrité, il y a de ça une dizaine de minutes, est quelqu'un que je surveille depuis un moment déjà. Je n'ai fait que de le suivre jusqu'ici puis je t'ai vu parler avec lui. Tu lui as remis un den-den avec un air dépité puis il t'a laissé tout seul avant que tu ne piques une crise.
-Le surveiller ?
-Exact. Cet homme ainsi qu'une de ces acolytes sont impliqués dans une affaire sur laquelle je travaille depuis un petit moment. Je me pose plusieurs questions à leur sujet et je pense que tu peux m'aider. Tu me diras: << Mais qu'est-ce que j'y gagne moi à t'aider ? Sale rouquin ! >> et bien selon tes réponses on pourrait nuire à cette personne, cela serait une bonne façon de te défouler ? Autre que de se briser les phalanges contre des briques.
Cet homme m'intriguait. Il était jeune et pourtant il dégageait une véritable assurance et avait lui aussi une prestance dérangeante, dans un tout autre sens que celle d'Ayabusa. Sa façon d'agiter la tête de gauche à droite lorsqu'il parlait, le fait qu'il me traitait comme si j'étais une victime et qu'il souhaitait se servir de moi. Mais il marquait un point, nuire à Ayabusa m'intéressait désormais, pour ce qu'il s'était permis de me faire il devait être punit. Je souris alors et repris de l'assurance avant de répondre à ce jeune roux qui mordillait dans son chocolat à moitié emballé dans de l'aluminium. Premièrement il me fallait savoir qui il était. Un marine ? Non, au vu de son apparence ce type devait avoir approximativement mon âge, la marine n'aurait jamais laissé un de ces jeunes soldats s'occuper seul d'un type comme Ayabusa qui était membre de l'organisation de Ren Tao. Oui, je m'étais renseigné durant mon voyage pour Shabaody, Ren Tao avait causé du grabuge sur l'archipel il y avait de ça cinq mois. Pour parvenir à mes nouvelles fins je devais contrôler la conversation, en apprendre le plus possible.
-Tu n'es pas un marine. Qui es-tu alors ? Je suis en effet apte à te venir en aide, si et seulement si tu réponds à mes questions. - Suite à cela l'homme laissa tomber son chocolat sur la table avant de poser son menton sur la paume de sa main. -Je suis un détective privé ! Enfin un espion... bref c'est similaire t'as pigé. Il y a un peu moins d'une semaine je tenais mon stand au marché noir du groove onze, je vendais mes petites créations métalliques lorsqu'un homme grassouillet vint à ma rencontre. Ce dernier était intéressé par ma pancarte qui stipulait mes services d'espions. L'enrobé me proposa un job, je devais me renseigner sur un chargement spécial contenant un ou plusieurs objets rares, il me promit une bonne paie si je trouvais les informations. La première moitié au premier rapport plausible, la dernière lorsqu'il aura mit la main sur la cargaison. Au bout de trois jours je lui ai donné mon rapport comme prévu, la cargaison sera amené dans un entrepôt du groove cinquante-trois situé dans la zone naval de l'archipel. L'endroit est gardé par plusieurs gaillards peu accueillant, si tu vois ce que je veux dire... Suite à cela l'homme m'a donné seulement un quart de la paie promise, du coup deux hypothèses me sont venues à l'esprit: soit il a engagé une autre personne pour maximiser ses chances de s'approprier la cargaison, soit il se fout totalement de moi et est un radin.
-C'est tout ?
-Non. Puisque je ne savais pas à qui j'avais affaire, je me suis mis à enquêter sur lui. Il a apparemment huit mercenaires assez robustes à son service, il m'a d'ailleurs donné un den-den mushi dont je dois me servir afin de l’appeler lorsque la cargaison arrivera à bon port. J'imagine que suite à cela il va envoyer ses amis récupérer son butin d'une façon peu légale si tu me suis... En ce qui concerne ton binoclard, je n'ai rien de spécial, je l'ai seulement remarqué il y a un jour. Il était en train de faire un repérage des lieux avec une fillette plutôt maline et peu amicale. Je pense que c'est un second espion au service du gros. Alors tu m'aides maintenant ?
Ce type était totalement stupide, me révéler toutes ses informations d'un coup sans savoir si j'allais être coopératif. Non, jouait-il peut-être la comédie et feintait la naïveté ? Ce qu'il venait de me dire était plausible, il savait sûrement que même avec de telles informations je ne pouvais le nuire et qu'au vu de ma situation avec Ayabusa je n'étais pas sur le point d'aller lui dire qu'un type était en train de l'épier pour le compte d'un autre. Je décidai alors de coopérer avec le rouquin, cette cargaison, Ayabusa n'allait pas l'avoir. Je voulais participer à ce jeu moi aussi, qui allait obtenir cette dernière ? Le binoclard, le grassouillet, ou quelqu'un d'autre peut-être ?
-Le binoclard, comme tu dis, se nomme Ayabusa Mikono. Il est au service d'un certain Ren Tao et non pas de ton homme enrobé. Il souhaitait me recruter mais à refuser au dernier moment, néanmoins j'ai des informations pouvant te servir, par contre il faut faire vite car il a reçu un appel de son acolyte avant de me quitter, cette dernière l'a prévenu que les gardes dans le hangar sont rentrés dedans, ainsi le chargement est sur le point d'arriver.
L'homme gloussa un petit moment.
-Je vois, il n'est pas bien renseigné ton type. Cela fait une semaine que les gardes rentrent dans l’entrepôt au milieu de la nuit. Ils n'en ressortent qu'à l'aube, j'imagine qu'ils dorment sur place, il y a suffisamment de place dedans pour cela. Mais tu as raison, elle peut arriver d'un instant à l'autre. Néanmoins, je pense que les gardes feront preuves d'une toute autre attitude lorsque le butin arrivera.
-Ainsi ton patron se fout de toi d'après ce que tu m'as dit. Cela ne te dérange pas de travailler pour rien ?
-On m'a déjà fait le coup. Mais je vais finir mon travail par curiosité, juste pour savoir ce qu'il y a de si important dans ce cargo. Cela est irritant en effet, mais je compte me plaire de voir la scène opposant les trois groupuscules, gardes, mercenaires et hors-la-loi se disputer. Qui va gagner ? Alors tu as quelque chose d'autre à me dire ?
Je souris donc avant de me lever. Je descendis toute ma bière d'une traite puis posai violemment la chope vide sur la table. -En route pour le groove cinquante-trois, j'ai un truc à te proposer, on va s'amuser à deux.
Ayabusa, les gardes, les mercenaires ou...
-Fudo. C'est ainsi que je me nomme.
-Bien, on va s'y rendre, moi c'est Tet. Shiji Tet. Je ne sais pas ce que tu me réserves mais ça m'a l'air d'être un bon passe temps.
Spoiler:
Pour les numéros des grooves et la géographie générale de Shabaody je me suis servis de ça:
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Dim 31 Jan - 21:40
Drôle de demande
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La vie est cruelle, cependant, qui sait si cet “ abandon “ n’avait pas été intentionnel de la part d’Ayabusa ? Ce dernier avait eu pour mot d’ordre de recruter des gens “ dignes “. Or, à quoi juge-t-on la dignité de quelqu’un ? De façon plus générale, à quoi juge-t-on simplement une personne ? Ce n’est pas en un regard et de ce fait, il était simple de l’affirmer : tout ceci n’était qu’un test. Si le jeune forban abandonnait ici, alors les impressions d’Ayabusa se seraient montré justes. Il n’aura été qu’un simple voyou de plus, qui attends que tout lui tombe dans le bec, or, l’organisation ne mange pas de ce pain là, non, les S.G préfère se battre et faire un joli show pour obtenir ce qu’ils veulent et Nighty Town allait en être la preuve.
Laissant derrière lui un simple gosse pour l’heure en l’attente qu’il fasse ses preuves tel un vrai hors-la-loi, l’ex marine se contenta de rejoindre Mélina. Celle-ci comme toujours se tenait à l’écart, peu visible des gens peu attentionnés. Une fois repéré, le jeune homme discuta donc avec cette dernière afin de savoir si oui ou non ce qu’elle avait vu était bel et bien réel. Après tout, ce qu’elle avait vu entrer n’était ni plus ni moins des provisions pour des gardes ou autre. Et il faisait bien de demander, car ce qu’elle lui disait le poussait à croire qu’il ne s’agissait pas de la bonne cargaison. Aucun navire n’était arrivé, juste un gros colis qu’ils escortaient. L’hésitation était grande, car s’il s’agissait bel et bien de fruits du démons, personne ne mettrait une simple escorte ou alors, ce serais jouer à pile ou face. Une trop petite escorte est une chose culotté, cependant, une énorme équipe attire forcément les regards. Est-ce que l’homme qui faisait la transaction bluffait ? Là, le rôle d’Ayabusa prenait tout son sens : il devait réfléchir et en conclure si oui ou non s’était un bluff.
Après un instant à faire des hypothèses, le jeune homme vint alors à prendre une certaine décision : infiltrer le lieu via les égouts et inspecter la cargaison actuelle.
Ni une ni deux, le duo s’empressa de rejoindre l’égout le plus proche et voyager dans les conduits à l’odeur peu plaisante. Après un moment à chercher la voie à prendre, ils se retrouvèrent où il fallait et les voilà donc dans l’entrepôt. Se faisant tout deux discret, c’est Mélina qui y allait en première, qui via son don n’avait aucun mal à passer inaperçu. Des gardes jouaient à un poker et discutaient et de ce qu’elle entendait, ce lieu n’était pas le vrai lieu de réception de la “grosse cargaison” mais simplement une diversion. Oups... Sans plus tarder, celle-ci repartit sur ses pas pour rejoindre Ayabusa et le mettre au courant.
S’en allant de nouveau, ils rentrèrent au navire via des ruelles sombres que peu de gens empruntaient. En chemin, Mélina racontait ce qu’elle avait entendu, ni elle ni Ayabusa ne se doutaient qu’ils étaient peut être surveillés de près ou de loin.
“ De ce que j’ai compris, la vente aux enchère aura lieu sur le groove 22 demain. Zone de non loi, seul des mercenaires, hors-la-loi et des hommes d’affaires y seront. La vente ne sera qu’une diversion tandis que dans les coulisses la marchandise sera échangée. Depuis notre passage, les ports sont un poil plus surveillés d’où le fait qu’ils agissent de la sorte. Par contre, ils n’ont rien affirmés quand au type de cargaison... “ “ Nous verrons donc ça demain Méli. Quelle heure demain ? “ “ 13h, l’échange aura lieu vers 13h15 “ “ Bien... Nous seront sur place donc à 10. “
Et le duo disparut dans la nuit noire tel deux fantôme.
Le lendemain, sur le fameux groove, un bâtiment parmi tant d’autre se vantait d’une vente aux enchère. Bien entendu, celle-ci n’était pas si légale que ça et pour cause, au sommaire annoncé à l’intérieur, la première chose vendue était un vieux canon, réputé pour son efficacité. Suite à quoi, un navire aux performances intéressantes était promu. 13H au soleil, et devant le bâtiment, des hommes en costume noir montaient la garde tandis qu’à l’intérieur, il y avait environ une trentaines de gardes. En revanche la garde était diminuée au sous sol où l’échange allait avoir lieu.
Mélina allait utiliser la même technique que la veille, à savoir les égouts, tandis qu’Ayabusa allait se présenter incognito comme un acheteur potentiel afin de garder l’oeil sur la vente. Ne se doutant pas qu’un groupe de mercenaires allait aussi faire des siennes à cette fameuse vente, ainsi que des invités imprévus.
Il ne s’agissait pas du casse du siècle, cependant, l’action allait être tout aussi intense et pour cause, la pression actuelle était grande.
« Il existe deux leviers pour faire bouger un homme, la peur et l’intérêt personnel. » « C’est le succès qui fait les grands hommes. » [i]«Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau.[/i] »
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Sam 20 Fév - 20:22
- Un drôle de fruit -
Ainsi nous étions en route vers le dit groove, nous devions faire vite au cas où la cargaison était réellement arrivée à bon port en cette pleine nuit. Néanmoins rien n'était sûr selon Tet et dans pareil cas nous devions opter pour une toute autre approche de la chose: surveiller Ayabusa et sa compagne. Nous parcourûmes alors plusieurs groove en prenant soin de se fondre dans l'obscurité afin de ne point se faire remarquer, le problème avec le gaillard que j'avais à mes côtés était qu'il mangeait de manière bruyante son chocolat depuis que nous avions quitté la taverne. Irrité par le bruit, je m’apprêtai à lui arracher son casse-dalle de la bouche lorsqu'il rangea ce dernier dans la poche de son manteau et m'adressa la parole à voix basse.
-Après celui-ci, il reste deux grooves à parcourir avant d'atteindre le cinquante-trois. A partir de maintenant on se fait silencieux. Je connais une succession de petites ruelles sympathiques afin d'être le moins dérangés possible, et faut faire gaffe peut-être qu'Ayabusa te tend une embuscade ou je ne sais quoi. Ça fait une quinzaine de minutes maintenant qu'il t'a laissé en plan, c'est la durée de notre actuel trajet. Soit il vient d'arriver vers le hangar, soit il a remarqué que je le piste depuis un moment, ce qui est possible s'il maîtrise le haki de l'observation.
-J'en ai entendu parler de ce haki. C'est vrai que c'est problématique, mais je pense qu'il a mieux à faire que de s'amuser avec nous. Du peu que je l'ai entendu, et d'après le tempérament d'un des membres de son organisation qui m'a mit en relation avec lui, il y a une forte probabilité qu'il ne t'ait pas encore repéré, sinon tu serais déjà en sale état. Faisons attention mais essayons d'être rapide. S'il s'avère que la cargaison soit arrivée, ils sont déjà en train de passer à l'action. Je ne veux pas me faire passer devant, surtout par cette enflure de binoclard.
Suite à cela, nous traversâmes silencieusement un autre îlot de l'archipel lorsqu'un léger bruit se déclencha à ma droite tandis que nous venions de rentrer dans une énième ruelle. Pris de surprise, j'effectuai un plongeon le plus loin possible dans cette artère étroite puis au bout de quelques secondes à plat-ventre à me couvrir la tête avec mes mains, je me rendis compte que le bruit mécanique s'était arrêté. Rien ne s'était passé. Me relevant lentement, je me retournai vers Tet. Ce dernier gloussa lorsqu'il vit ma tête qui devait laisser paraître ma stupeur, il sortit de sa poche un boitier noir qu'il me tendit. Après l'avoir attrapé, j'examinai l'appareil: un boitier dans lequel se trouvait deux étranges battons - qui ne pouvait être que des charges explosifs au vu du bruit - relié à une LED ainsi qu'un autre dispositif. Je zieutais donc le rouquin en attente d'une explication à toute cette farce.
-C'est une bombe télécommandée.
-Qu'est-ce que tu fous avec ça dans ta poche ?! - murmurai-je, sidéré par sa connerie.
-Bah quoi ? C'est ma création. Normalement je comptais en produire en grande quantité afin de me faire de l'argent en les revendant au marché noir, cependant comme t'as pu le voir elle n'explose pas. J'ai tenté de régler le problème sans succès. Puis lors d'une filature, je me suis rendu compte que je pouvais l'utiliser autrement: j'ai modifié la télécommande, qui était déjà petite, en un simple bouton. J'ai déposé ce dernier dans les égouts, plus précieusement à l'entrée. Ainsi lorsque quelqu'un rentre, il est obligé de marcher dessus sans s'en rendre compte à moins d'être vraiment paranoïaque et d'inspecter partout où on met les pieds. Surtout dans une zone peu lumineuse comme les égouts, pour distinguer le bouton sur le sol, il faut le chercher !
-T'es en train de me dire qu'Ayabusa vient de rentrer dans les égouts ?
-Oui, lui ou quelqu'un d'autre. Mais au vu de la situation ça ne peut être que lui. Alors ma création tu l'aimes ?
-En route bordel !
Puisque les deux malandrins étaient dans l'impossibilité de nous remarquer désormais, j’accélérai la cadence. Le roux suivit le rythme en vantant son ingéniosité. Ce qu'il avait fait était utile, mais ne pas réussir à faire exploser une bombe alors qu'on est capable de réaliser la partie la plus compliquée du mécanisme, c'est stupide. Nous parvînmes au cinquante-troisième groove quelques minutes après. Je m'en remettais alors à Tet, il me guida jusqu'au dit hangar. Il n'y avait personne sur le groove, pas de civils, pas de gardes, pas de bandits. Je soupirai, il était peu probable que la vraie cargaison soit arrivée. Si Ayabusa et l'homme qui avait engagé le mécano raté étaient au courant pour elle, alors d'autres personnes l'étaient. Oui, mon raisonnement était correct. Les deux membres de Shadow-Ghost étaient en train de perdre leur temps. Tet leva alors la main et me fit signe de m'approcher, une fois fait il pointa successivement trois ruelles.
-Lorsqu'ils sortiront de là, ils vont sans doute passer par l'une d'entre elles. L'entrée des égouts qu'ils ont utilisée et où j'avais mis en place le dispositif de commande de ma petite bombe se trouve à quasi-équidistance de celles-ci. S'ils se parlent en sortant, ça sera intéressant de les écouter. On gagnera en information. Un simple soupir peut-être utile, selon comment il est effectué. C'est ça l'art de l'espionnage.
-Bonne idée, mais il y a deux problèmes. Si on suppose qu'ils vont emprunter l'une de ces voies afin de quitter le groove, on aura alors deux chance sur trois de les écouter, puisque nous sommes deux. Autre problème: s'il maîtrise le haki de l'observation, même si c'est peu probable comme je te l'ai dit tout à l'heure, il va nous repérer et aller dans la troisième non occupée.
-L'artiste que je suis à tout prévu ! Et j'ai de la chance de t'avoir sous la main parce que j'ai oublié mes joujous dans ma chambre d’hôtel. As-tu un den-den mushi ?
Ne comprenant pas où il souhaitait en venir, j'ouvris mon sac de sport qui contenait, avec ma batte et quelques berrys, le den-den mushi que j'avais pris afin de rester en contact avec ma mère lorsque j'avais quitté mon île natale. Je le confiai à Tet qui l'utilisa dans la foulée. Un den-den mushi sonna dans l'une des poches intérieures du manteau du rouquin, il sortit de cette dernière un mini-den-den puis décrocha. Suite à cela, il se dirigea avec les deux den-den en main dans l'une des trois artères. Je le suivis, intrigué par ce qu'il comptait faire, il s'arrêta devant une poubelle au milieu de la ruelle, souleva son couvercle et déposa son mini-den-den dedans. Il me remit alors mon escargophone, toujours en appel avec le mini, puis me demanda d'aller dans une des deux ruelles restantes. Une fois en place dans une poubelle, il me parla via le den-den mushi: cela fonctionnait. Il m'indiqua alors d'attendre jusqu'à entendre quelque-chose, il se mit donc en place dans la troisième ruelle et nous attendions. Malgré son air débile, ce type avait balayé le moindre problème en usant des objets, que ce soit la bombe ou le den-den, de manière improbable. Cet homme... je le voulais à mes côtés durant mon ascension dans le monde criminel. Quelques minutes après, des bruits de pas vinrent masquer le doux murmure du vent qui traversait avec délicatesse la petite ruelle étroite où je me situais. Puis de la voix d'une jeune femme émanait un flot d'informations qui traversèrent mes tympans une à une. Quelques secondes après cela, le silence n'eut point le temps de s'installer: la voix d'Ayabusa retentit, une simple question à sa compagne << Meli >>. J'enregistrai alors la réponse puis attendait là dans cette poubelle plusieurs minutes après que le duo de brigands soit passé.
Une fois sorti de la boîte à ordures, je rejoignis Tet et après avoir récupérer le mini-den-den nous nous rendîmes à son hôtel, sur le groove trente-deux, dans le but de réfléchir à ces nouvelles données. L'hôtel était peu accueillant, le papier peint jaunâtre de la chambre du rouquin était en train de tomber en lambeaux. Tet me présenta son lit simple qui était totalement défait, et enfin il ouvrit une armoire d'où maintes pièces métalliques jaillirent et tombèrent au sol. Ces créations les appelait-il. Il était désormais trois heures du matin lorsque je proposai une de mes idées à l'espion.
-On peut se rendre dès maintenant sur le groove vingt-deux afin d'installer le même dispositif que tu as utilisé dans les égouts. Néanmoins il faudrait revoir le minuteur, plutôt faire un vibreur, quelque-chose de moins bruyant afin d'être mis au courant. Tu peux arranger ça ?
-Hmmm... disons que je ne suis pas doué pour les modifications pré-conception, j'ai jamais de chance. Je stresse et je fais une erreur de manip' à chaque fois.
-.... Passes une bombe, je vais tenter moi même.
Le rouquin m'en passa une, ainsi je dus me rappeler des cours de technologie auxquels j'assistais avec mes frères il y avait de ça un bon moment. Je me mémorisais d'Ado qui expliquait encore et encore comment utiliser un fer à souder à Dodo. J'étudiais le dispositif pendant plusieurs minutes en écoutant le charabia de Tet, moi je ne voyais que cinq fils dont un seul était relié au composant permettant d’émettre le bruit. Je le coupai sans me poser de question pendant que Tet hurlait au carnage. Nous dûmes alors vérifier si ma manipulation était un succès ou un échec en pressant le bouton: succès. Suite à cela nous décidâmes de nous vêtir uniquement de noir avant d'effectuer une dernière excursion nocturne: en route pour le groove vingt-deux. En une dizaine de minutes nous trouvions le dit lieu, il y avait plusieurs bâtiment dont un particulier qui était à l’extrémité de l’îlot. En effet, il était différent des autres et pour une simple raison, il y avait trois types qui montaient la garde devant celui-ci. La Lune était encore visible dans le ciel, Tet me fit signe lorsqu'il trouva une entrée dans les égouts, nous descendîmes alors dans ce sombre et puant lieu. Une fois à l'intérieur nous avancions sur la pointe des pieds jusqu'à atteindre une intersection. Tet me murmura la direction à prendre, qui était la plus logique quant à la position du bâtiment. Nous tournions alors et après quelques pas nous décidions de poser le petit interrupteur après un virage, ainsi il y avait une forte probabilité pour qu'une personne déclenche ce dernier par inadvertance.
-On ne doit pas trop tarder, rentrons ! - chuchota Tet plein d'enthousiasme.
Nous sortions alors en catimini puis nous rentrions à l'hôtel comme prévu et dormions jusqu'à onze heures. Le lendemain, outre les douleurs au niveau de mon dos, - du fait que j'avais dormi par terre - j'étais en pleine forme pour cette vente. Tet appela ensuite un des mercenaires au service de son employeur et lui demanda de surveiller le hangar du groove cinquante trois au cas où Ayabusa s'était fait avoir, ou qui savait, nous nous étions faits duper par lui. Vers onze heure et demie nous nous décidâmes d'aller acheter deux costards de fortune en promo que nous mettions par dessus nos tenues moulantes noires. Idée de Tet, mais dans les égouts cela passera crème. Je décidai enfin d'acheter un sac en cuir faisant homme d'affaire afin d'y disposer ma batte de baseball. Nous étions donc prêt, à midi quarante nous attendions devant le bâtiment lorsqu'un fabuleux navire pointa du nez. Il accosta le groove à côté du bâtiment se vantant de la vente, et une dizaine de gardes vinrent le vider de son contenu: des personnes enchaînées, des œuvres d'arts, des caisses en bois... tout allait dans le bâtiment que nous surveillions d'un petit bar.
-Tu vois ça Fudo, ils utilisent le bateau qu'ils vont vendre pour transporter les autres marchandises, c'est une bonne idée ! Ils gagnent de l'argent sur toute la ligne car ils économisent-
-On s'en fout, on est là pour la vente spécial. Regardes nos camarades sont arrivés, tu peux rappeler le mercenaire qu'on a envoyé sur l'autre groove.
Treize heure dix, Ayabusa et Melina se trouvaient près du bâtiment. Qu'allaient-ils faire ? Rejoindre la masse de personnes faisant la queue afin de participer à la vente, ou user des égouts une nouvelle fois ? Nous étions prêts avec Tet. Posant mon verre vide sur la table, je me disais intérieurement une seule chose: << Le vainqueur sera moi >>.
-Hey, les mercenaires sont en place, toutes les pièces sont réunies désormais.
-On va le faire pleurer tu vas voir.
Les cinq rangées de gradins de la salle de vente se remplissaient petit à petit, lorsque à quinze les lumières s’éteignirent. Quelques secondes plus tard, différents projecteurs s'allumèrent et éclairèrent un vieil homme pieds et poings liés. Deux hommes en costard noir étaient à ces côtés, leurs visages étaient masqués par des cagoules et ils avaient chacun des armes automatiques dans leurs dos. Un homme vêtu de blanc monta alors sur l'estrade avant de se mettre devant le vieil homme. Il amena un micro à sa bouche et d'une voix peu aimable annonça le début des ventes. En dessous de la scène, au sous-sol du bâtiment un homme terminait sa cigarette tranquillement dans son bureau lorsque l'une des secrétaires de l'accueil toqua et ouvrit la porte.
-Les intéressés pour la vente spéciale sont bientôt tous au complet, nous les amènerons à zone d'arrivée via les gardes dans une dizaine de minutes.
L'homme, d'une cinquantaine d'années, écrasa son mégot sur la table avant de mettre son béret sur sa tête. Il sortit du bureau en adressant à la secrétaire un regard malsain puis emprunta un long couloir où diverses personnes armées le saluaient. Il arriva ainsi dans une salle quelque peu étrange: onze luxueux canapés en velours étaient disposés en arc de cercle orienté vers des barrières arrangées de la même façon. L'homme se rapprocha des barrières et s'accouda dessus lorsque les deux grandes portes métalliques, lui faisant face, s'ouvrirent. L'eau se déversa alors dans la fosse se trouvant sous les pieds du cinquantenaire. Il prit alors son briquet, ouvrit la poche de son gilet tactique verdâtre et y sortit une clope qu'il alluma.
-L'appel de l'argent...
Spoiler:
Pour les numéros des grooves et la géographie générale de Shabaody je me suis servis de ça:
Spoiler:
Yosh ! Juste pour dire que j'avais l'autorisation de Ren pour <> ses PNJs >.<
Jiva
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Sam 20 Fév - 21:49
Drôle de demande
Ayabusa, Informateur des S.G / Mélina, Voleuse des S.G
La vente promettait d’être compliqué et en soit, le petit duo s’était montrer assez naïf en pensant que le peu d’informations qu’ils avaient eu permettrait un vol parfait. On parle de fruit du démons n’est-ce pas ? Qui oserait organiser une vente “ publique “ même s’il s’agit d’une vente en plein coeur du milieu de la pègre ? Personne... Et ce n’est que tardivement que le jeune Ayabusa eu un léger doute. Se mordillant un pouce alors qu’il patientait dans la salle d’attente, il observait les gardes ici et là. Cette fois, pas d’alliés pour l’aider, s’il avait des ennuis, il serait seul. Redoutable épéiste ou non, cela ne l’empêcherait pas d’avoir des ennuis si les gardes se mettaient à sa poursuite. Bref, attendant un indice qui pourrait lui permettre d’agir en bonne et due forme, c’est à Mélina que revenait la tâche d’attaquer par “ en bas “ la vente.
Quelle surprise quand celle-ci se rendit compte qu’au sous sol, les activités semblaient pas très net. Se cachant tant bien que mal donc, celle-ci prit alors son den den mushi pour contacter son collègue et l’informer que visiblement, une seconde vente se déroulerait bientôt et il y avait fort à parier que celle-ci n’allait pas être pour vendre des tableaux ou des antiquités. Une fois l’appel passé, celle-ci s’infiltra tant bien que mal dans ce lieu avant de se cacher dans un coin sombre. Attendant le moment propice pour agir en attendant l’arrivée d’Ayabusa.
Choqué par la nouvelle, le jeune ex-marine se contenta de se redresser. Visiblement pressé, cela ne manqua pas aux yeux des gardes. Certains se détachaient de leurs postes pour aller à la rencontre du jeune homme. Se faisant arrêter, celui-ci tentait de paraitre le plus serein possible n’ayant pas besoin d’alerter ces derniers. Expliquant le pourquoi du comment, celui-ci réussit à sortir, mais il comprit que rentrer dans ce lieu serait impossible, à moins de vouloir sembler suspect. Ainsi donc, il allait devoir faire un détour pour user des égouts et arriver au sous sol.
En bas, des gardes allaient chercher les fameux “ clients “ du jour et ils étaient peu nombreux. Des noms plus ou moins connu dans le monde de l’ “ underground “ : - Big High - Croco Jack - Killer Bill - Franky Zun
Des pseudos bien entendu, mais ils étaient là, chacun laissant une impression de grandeur là où ils passaient. L’argent, voilà leur point commun. Chacun d’eux représentait un petit empire et à défaut de s’imposer comme des figures de ce bas monde, ils représentaient une belle somme d’argent à exploiter de n’importe quelle matière. Ces hommes guidés vers un endroit particulier se firent retirer leurs armes en tout genre, y compris un simple couteau. Désarmés, ils furent guidés derrière une belle porte visiblement blindée. Où est-ce que ça menais ? Mystère et boule de gomme, mais quoi qu’il en soit, cela intrigua Mélina qui se faisait patiente. Il fallait agir désormais. Restant cachée, elle tenu donc Ayabusa au courant, celui-ci en chemin.
Quatre gardes étaient devant la porte blindée et ils semblaient s’ennuyer à mort. Seule, la miss n’avait aucune chance de s’en sortir. Il fallait vite agir.
« Il existe deux leviers pour faire bouger un homme, la peur et l’intérêt personnel. » « C’est le succès qui fait les grands hommes. » [i]«Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau.[/i] »
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Lun 29 Fév - 10:18
- Un drôle de fruit -
Au bout de quelques minutes, nous vîmes Ayabusa et la petite gamine lui servant d'acolyte se séparer. L'homme disparu effectivement dans la masse entrante dans le bâtiment tandis que la petite disparu totalement de notre champ de vision. Néanmoins nous étions préparés à cela et c'était en souriant que je sortis la petite bombe télécommandée modifiée de mon sac. Nous nous levâmes en laissant quelques berrys sur la table et sortîmes de l'établissement avant de nous diriger vers l'une des entrées d'égouts que nous avions auparavant utilisées afin de mettre en place notre petit dispositif. Nous attendîmes alors que la LED de l'explosif s'allume. Cela se produisit après un peu moins d'une dizaine de minutes d'attente, nous nous engouffrâmes donc à notre tour dans les égouts. Une fois de retour dans ce lieu, nous prîmes le soin de marcher sur la pointe des pieds et de ne point se parler, peut-être que quelqu'un avait remarqué notre petit piège qui savait ? Une fois arrivé à l'endroit où nous avions déposé l'interrupteur, nous remarquâmes que tout était bien comme il le fallait, ainsi notre plan se déroulait comme prévu. Et mieux même, la petite fille n'avait pas déclenché de grabuge: la voie était sûre ! Nous continuâmes notre avancée dans les obscurs souterrains jusqu'à arriver devant une petite porte métallique dont la serrure avait été crochetée, probablement par la gamine. -Qu'est-ce qu'une porte fait ici ? - questionnai-je Tet.
-Probablement un échappatoire d'urgence si les marines débarquent.
-Oh...
Un sourire mesquin se dessina alors sur mon visage, j'allais utilisé leur bouée de sauvetage afin de les rouler dans la boue. J'entrouvris la porte avant de regarder en douce dans la salle sur laquelle elle donnait. Une pièce pleine de caisses et à première vue aucune personne n'était présente. Nous nous faufilâmes alors dans cette dernière, après quelques pas effectués dans cette salle nous entendîmes un homme siffloter. Le bruit provenait de derrière un mur de caisse sur notre droite. Je regardai alors Tet en ouvrant mon sac dans le but d'attraper le manche de ma batte. Une simple précaution au cas où nous avions été repérés par l'homme. Nous continuions notre progression en catimini jusqu'à trouver une porte à hublot. Tandis que je montais la garde au cas où un énergumène se ramenait, Tet regardait discrètement à travers la petite fenêtre lorsqu'il se baissa soudainement.
-Un groupe en vue ! - murmura-t-il.
-Combien ?
-Je ne sais pas.
Soupirant, j'attendis quelques secondes avant d’entrouvrir doucement la porte. Je jetai alors un rapide coup d’œil, après m'être assuré que personne n'était en mesure de me prendre par derrière à l'autre bout du couloir. J'observais ensuite le groupe de personnes s'éloigner de nous, parmi-eux cinq types se distinguaient clairement il y avait approximativement une dizaine d'autres individus qui les entouraient, ceux-ci portant tous une arme différente dans leur dos ou main. Je refermai la porte dans le but d'en informer Tet. Cela était trop peu d'information afin de passer à l'action. Des acheteurs accompagnés de gardes, voilà tout ce qu'on pouvait dire. Comment infiltrer le lieu de vente en n'ayant que cela en tête ? Nous attendîmes alors, je m'occupais cette fois-ci de guetter la venue de personnes dans le couloir via le hublot tandis que Tet était sur le qui-vive quant à l'homme sifflotant dans la salle. Des voix se firent entendre dans la salle, je perçus des ombres se rapprocher dans le couloir, je me baissai donc et attendit un petit moment puis entrouvris, de nouveau, la porte et observai le groupe de dos s'éloignant de notre position. Cette fois-ci trois étranges types et six mecs armés. Je partageai alors mes données et mon raisonnement avec Tet.
-Apparemment les acheteurs sont conduits dans la salle de vente, à l'autre bout du couloir, par des gardes armés. Je pense qu'ils envoient deux gardes par acheteur, la question: combien d'acheteur ?
-Faut trouver des infos, on doit sortir d'ici.
Je m’apprêtai à ouvrir la porte lorsque des voix se firent entendre à nouveau. Cette fois-ci Tet et moi prîmes soin d'écouter ces dernières. Elle provenait, au vu de ce qu'elle disait, d'un acheteur. Visiblement celui-ci était pressé de mener à bien sa petite affaire, un type lui prévint alors qu'après eux ils ne restaient plus que << El rojo >> . L'acheteur rouspéta d'une voix grasse. Le vacarme s'éloigna de nous, je répétai le processus une nouvelle fois, deux types spéciaux pour quatre gardes. Nous y étions presque cette fois-ci. Tet se mordit alors le pouce.
-Plus qu'un, faut agir... la seule possibilité pour nous c'est de se faire passer pour des gardes et escorter El rojo.
-Appelles le second groupe de mercenaire et dis leur de déclencher le bordel.
Je souriais pendant que Tet faisait ce que je lui avais demandé. Effectivement, nous avions séparé les huit mercenaires au service de l'employeur de Tet en trois groupes. Un de trois devait se faire passer pour des acheteurs lambda de la vente publique, un deuxième de quatre devait attendre dans l'accueil au milieu de la foule tandis que le dernier qui revenait du groove au faux entrepôt surveillait l'entrée du bâtiment. Le rouquin demanda donc aux quatre types de l'accueil de déclencher un léger escarmouche: une bagarre général avec des gardes, acheteurs et ainsi de suite. Quelques minutes après l'appel, nous entendîmes de nombreux gardes courir dans le couloir, j'ouvris alors la porte: ces derniers se dirigeaient dans la direction opposé à celle empruntée par les acheteurs. Nous suivions ces types, après avoir parcouru - en suivant de loin le groupe d'une quinzaine de gardes - quelques escaliers nous arrivions devant une porte blindée ouverte, celle-ci nécessitait à priori d'un code spécial pour s'ouvrir. Les gardes l'avaient ouvertes avant de jaillir dans l'accueil du bâtiment. La porte étant toujours ouverte, nous fîmes éruption à notre tour dans l'accueil puis nous nous mêlâmes aux gardes. Les mercenaires étaient bien en train de se battre avec d'autres gardes, nous aperçûmes alors un roux se diriger vers un garde en réclamant qu'on l'escorte. Tet me donna une tape à l'épaule.
-C'est lui, El rojo !
Nous nous approchions ainsi du roux et du garde dans le but de lui dire qu'on allait s'occuper de lui, néanmoins il y eu un hic: un mercenaire assomma l'homme en balançant sa massue au travers de la foule. Ne sachant quoi faire,j'assénai un coup au garde qui m'était dans tous les cas inutile, puis je criai un coup.
-Bordel ! On fait quoi de cette merde maintenant qu'il est dans les vapes avec la gueule cassée ?
-Il est roux. El rojo. Un petit costard et une tête de con. Personne ne sait qui il est apparemment, les gardes ont surement pour ordre d'escorter un mec qui se présente comme étant lui tu ne crois pas ? << Je suis El rojo, je viens pour la vente privée >>.
L'idée de se faire passer pour l'acheteur lui-même était salvatrice en soit, mais il aurait fallu une troisième personne de mèche. Le hic: les mercenaires étaient en train de se faire encercler par les gardes et peu à peu ils allaient bientôt se faire dérouiller. Je jetai un coup d’œil dans la salle, la porte blindée était toujours ouverte nous pouvions toujours nous y rendre, que faire si on me demandait pourquoi j'étais seul ? Cela éveillerait probablement les soupçons et on aurait remarqué rapidement que je n'étais pas un garde. Tet m’appela, il pointait du doigt un type peu agréable: Ayabusa.
-Vite, s'il nous repère on l'a dans le c...
Je saisi le bras de Tet et l'embarquai avec moi vers Ayabusa qui se trouvait proche de l'entrée du bâtiment, un peu éloigné de la zone de conflit. Une fois suffisamment prêt je l'interpellai.
-Les ennemis font les meilleurs alliés non ? Suis nous et on te donne l'opportunité de te remettre dans la course !
Je fis donc deux paris à ce moment. Le premier était qu'il veuille bien me rejoindre, le second était bien plus important car c'était celui d'être plus malin que lui, l'objet de cette vente devait se retrouver dans mes mains et non pas dans les siennes.
La porte était totalement ouverte. Les pieds de l'homme au béret assis sur la barrière surplombant la fosse, étaient désormais au ras de l'eau. Cette dernière avait effectivement remplie la fosse, d'une taille conséquente. Il se retourna donc, crachant son bout de clope dans l'eau, vers les canapés désormais occupés, sauf un. Derrière chaque canapé se trouvait deux gardes armés, quatre étaient aux côtés du cinquantenaire.
-Il y a visiblement un retardataire... - grogna-t-il- ce n'est pas très important. Nous allons commencer la vente sans lui.
Lorsque l'homme finit sa phrase un engin métallique émergea de l'eau, causant plusieurs vagues qui éclaboussèrent les gardes, le cinquantenaire ainsi que quelques acheteurs. Le sas du submersible s'ouvrit après quelques secondes, six hommes armées sortirent de ce dernier tandis que les quatre gardes de l'autre côté de la barrière déployèrent un petit pont flottant. Les hommes rejoignirent le cinquantenaire avant de prendre place autour des acheteurs, enfin un dernier homme sortit du sous-marin. Ce dernier portait un coffre en transparent, rendant son contenu visible, un fruit en forme de cœur se trouvait à l'intérieur. L'homme avait, comme le cinquantenaire, une tête peu amicale marquée par diverses cicatrices et dénuée de cheveux. Il rejoint son associé qui était en train d'expliquer aux acheteurs que pour avoir cet exceptionnel objet il allait falloir cracher pas mal de berrys.
Jiva
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Mer 2 Mar - 13:42
Drôle de demande
Ayabusa, Informateur des S.G / Mélina, Voleuse des S.G
Cette histoire puait vraiment. Pour sûr, que ce soit Mélina ou notre Ex-Marine, ces deux là traînaient dans une histoire pas très drôle. D’un autre côté, quand il est question de fruits du démon, n’est-il pas normal que cela soit pas très net ? Bref, Mélina attendant Ayabusa, celle-ci se fit surprendre en voyant des tiers apparaitre. Hm ? Est-ce eux qui ont déclenchés une sorte d’émeute ? Se pourrait-il qu’ils soient en train d’essayer de les doubler ? Discrète comme un fantôme, celle-ci les suivis sans un mot, se contentant d’observer tout ce dont elle pouvait, usant de son habilité pour passer inaperçue. Ces deux-là étaient vraiment amusant selon elle, ils s’y prenaient pas comme des bleus et cela lui donnais presque des idées, dommage que ce soit pas elle la boss de l’opération. Elle en touchera quelques mots à Ayabusa pour sûr.
Bref, elle suivit le mouvement sans piper un seul mot. Ils ouvraient le voie, se débrouillaient et elle, elle restait dans son coin, profitant tant bien que mal. Après un instant, ceux-ci revenaient sur leurs pas et de fil en aiguille, ils tombaient donc sur Ayabusa qui comptait rappliquer au plus vite, la vente publique n’ayant plus aucun intérêt pour lui. D’autant plus que la bagarre qui s’y déroulait n’était plus qu’une diversion qui fonctionnait. Interpellé par le voyou, le jeune mercenaire remit ses lunettes en place, remarquant la position de Mélina derrière ce duo improbable du jour.
“ ... “
Jaugeant le jeune homme regard, on pouvais clairement croire qu’il allait encore le prendre de haut comme la veille, mais finalement, il sourit. Il ne disait rien, mais son sourire voulait tout dire. La ténacité, il la voyait enfin et ça, ça lui plaisait et pour sûr, ça plairait à Ren se disait-il.
“ Qu’en dis tu Méli’ ? “ “ ... Ils ont l’air efficace, presque autant que toi pour le coup. “
Arquant un sourcil, le jeune homme se demandait si s’était une vanne pour le taquiner, ou si s’était bel et bien réel. De quoi ? Des gens qui le dépasseraient en terme de stratégie et tactique ? Non... Non, il refusait cela. Son égo était trop grand pour accepter une telle chose. Mais quoi qu’il en soit, l’heure n’était pas à savoir qui avait la plus “ grosse “. Il fallait coopérer visiblement.
“ Quel est ton plan du coup ? “ “ Se faire passer pour un acheteur qui semble être... Pas là. “
Surpris, le jeune homme vint alors à regarder le petit duo maléfique. Bon ok, en soit, il n’y a que le fameux “ Tet “ qui avait un petit air de démon, mais en revanche, Fudo semblait bel et bien teigneux. À croire que Kômatsu avait le chic pour choisir ses “ alliés “ ou “ élèves “ si on peut dire. Il voulait jouer dans la cours des grands ? Ok, il allait en avoir l’opportunité et pour cause, il allait être le principal acteur de cette pièce aujourd’hui.
Mélina ouvrit la marche pour se rapprocher de là où ils étaient aller plus tôt, et une fois proche de l’endroit fortement gardé, celle-ci laissa le petit trio faire son affaire. Ayabusa ouvrit la voie et quand quelques gardes - devant une porte blindée - les interpellaient, le jeune homme ouvrit naturellement la bouche, déclinant sa fausse identité.
“ Je suis El Rojo “.
Soucis... Ayabusa n’est pas roux. Bref, l’excuse ne passa pas auprès des fameux gardes, mais cela ne voulais pas dire que l’ex-marine et ses compagnons n’eurent pas le temps d’agir. D’un geste rapide et précis, sa lame dans son fourreau vola dans les airs et frappa de plein fouet certains gardes et ainsi, les assommer. Fouillant les poches des gens désormais hors d’état de nuire, il sortit de quoi déverrouiller la porte et sans attendre, c’est ce qu’il fit. Il ne restais plus qu’à se rendre sur les lieux.
“ Bon... Le plan est simple, on entre, et on prends tout... Il vous nous griller rapidement. “
Avançant donc à petit pas, le jeune homme se préparait mentalement. Il ne fallait pas non plus jouer trop aux cons, car si par malheur ce trafique échappait à nos héros du jour, pour sûr que la frustration en serait énorme.
« Il existe deux leviers pour faire bouger un homme, la peur et l’intérêt personnel. » « C’est le succès qui fait les grands hommes. » [i]«Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau.[/i] »
Shadow Ghosts
Jiva
Messages : 1033
Race : Humain
Équipage : La Coalition
Feuille de personnage Niveau: (45/75) Expériences: (345/500) Berrys: 24.402.430.000 B
Mer 11 Mai - 18:34
- Un drôle de fruit -
Après une petite discussion avec sa camarade, le hors-la-loi nous rejoint sans poser de problèmes. Nous progressions alors à trois dans le couloir, suivit de la petite gamine avançant dans l'ombre, qui allait nous permettre de rejoindre le lieu où se trouvait notre Graal. Car si ce qu'Ayabusa m'avait dit était vrai, j'allais bientôt me retrouver devant un fruit du démon. J'en avais des frisons rien que d'y penser. Ce fruit, quel pouvoir contenait-il en lui ? Pouvait-il me permettre de transcender les capacités humaines et me ainsi de devenir l'une des personnes les plus craintes de ce monde en une fraction de seconde ? En un croc. La capacité de transformer son corps en flamme, de le faire exploser ? Ou bien de se transformer en un être mi-humain mi-frelon comme l'était celui grâce à qui tout ce que j'étais sur le point de vivre n'aurait pu exister ? Nous étions dorénavant devant la dernière porte, gardée par deux gardes. Tet allait alors se présenter comme étant notre vendeur lorsque Ayabusa prit la parole juste avant de dégainer son sabre. La porte en acier était désormais en partie repeinte. Le rouquin éberlué se retourna vers moi, j'haussais les épaules tandis que le hors-la-loi commença à ouvrir la porte. Durant ces quelques instants, je murmurais doucement à ce dernier quelques mots, d'une voix incertaine malheureusement.
-Tu n'es... qu'un pion. Sans moi tu ne serais pas ici, alors laisses moi faire mon travail... compris ?
Tet, plus convaincu que moi, fut le premier à mettre un pied dans la salle. Les portes étaient complètement ouvertes, une dizaine de canapés, une dizaine d'acheteurs dessus, une trentaine d'hommes dont deux particulièrement effrayant. Puis je le vis, un coffre transparent dans les mains d'un des deux hommes spéciaux. Un cœur ? Le rouquin ouvrit la marche vers le seul canapé inoccupé, je le suivis tout en lançant différents regards en coin à Ayabusa. Derrière chaque canapé, deux gardes étaient présents. Nous avions tous compris ce qu'il y avait à faire, une dizaine d'autres hommes armées étaient aux côtés des << supposés-leaders >> de cette vente. Ils se localisaient juste devant une barrière, séparant le bitume de l'eau, dans lequel se trouvait ce qui était visiblement un submersible. L'homme au béret prit alors la parole au moment où Tet arriva devant son canapé. Nous étions à quelques pas derrière lui avec Ayabusa qui restait dans le silence, mais je percevais dans son regard l'envie d'en découdre au plus vite.
-El rojo. Vous osez vous montrer ici, sans présenter la moindre excuse à mon égard et envers vos confrères ?
-Oh excusez, il y a eu du...
Une lame d'air vint alors à la rencontre de Tet, cette dernière avait pour point de départ la machette tenue par le vieillard au béret. Le rouquin se protégea au dernier instant en se servant de l'un de ses deux bras. Un vacarme retentit, le costume de Tet était déchiré au point d'impact, quelques petits éclairs jaillirent de son bras. Bouche bée face à cette scène, je ne sus quoi faire. D'un côté Tet avait évité de se faire trancher en deux sous mes yeux, d'un autre le fruit était à quelques mètres de moi, gardé par deux types armés de machette et de dix gardes possédant des armes à feu. Une trentaine contre trois ? Mon cerveau se mit alors à bouillir tandis que j'étais en train de me retenir. Se retenir de quoi ? De me chier dessus. Une solution pour survivre, c'était tout ce qu'il me fallait.
-Le sous-marin, c'est la seule voie - murmurais-je à mes camarades.
Tet souriait tandis que les gardes fonçaient sur lui afin de le neutraliser pour de bon. Seul Ayabusa et moi étions encore hors de danger, mais pour combien de temps ? Tet révéla alors un grand nombre de grenades en ouvrant sa veste. Je reconnu ce type de grenade, c'était ses fameuses bombes télécommandées défectueuses. En voyant cela, les gardes arrêtèrent leur course.
-JE PEUX ME FAIRE EXPLOSER SI J'EN AI ENVIE, ET VOUS EN FAITES PAS Y'EN A ASSEZ POUR VOUS TOUS !
Comprenant ce que mon acolyte souhaitait faire, je me mis à courir en direction de l'homme au coffre qui n'était plus si protégé que cela. Des gardes commencèrent à se jeter dans l'eau après avoir vu ce qui se trouvait sous la veste de Tet. J'attrapais durant ma course le manche de ma batte de baseball encore dans mon sac de sport, le tissu n'allait pas épargner l'homme du coup que je lui réservais. Une fois proche de lui, j'hurlais que j'allais le protéger de l'explosion si besoin était, j'étais censé être dans leur camp après tout. Ce fut alors que l'homme au béret disparu de mon champ de vision en un éclair, celui-ci se dirigeait vers Tet, j'en étais sûr ! Je devais l'aider, mais le coffre était seulement à deux mètres de moi désormais, l'homme le détenant était en train de se diriger vers le pont menant au submersible. J'avais sa confiance. Pas de sentiment. Ne pas les laisser prendre contrôle de mon esprit durant un tel acte de ma vie. Tet se débrouillera seul, comme Ayabusa. La seule chose à faire était claire: manger le fruit dans le but d'être indispensable. Que ça soit vis à vis d'Ayabusa ou de ces mafieux. Peu importait le gagnant, j'aurais été fait prisonnier, et selon le pouvoir que ce fruit allait m'offrir j'aurais pu m'enfuir sans problème, non ? J’assénai alors un grand coup dans le dos de l'homme tandis qu'il montait sur le pont, celui-ci tomba dans l'eau. Je plongeai alors dans le but de récupérer le coffre. Je dus me débattre quelques instants avec l'homme, mais ma batte le prit par surprise et je l'emportai. Toujours sous l'eau, à l'abri des regards, je donnai des coups aux coffres en verre renforcé avec le manche de ma batte. Dix. Vingt. Une fissure. Je continuai alors tandis que je n'avais bientôt plus de souffle. Que se passait-il là-haut ? Je m'en fichais ! Pas maintenant. La paroi du coffre se brisa, je remontai alors à la surface. Une fois mes deux genoux sur le pont, j'amenai le cœur à mes lèvres et commençais à le croquer lorsqu'un objet percuta ma tête, me propulsant sur la coque du submersible. Tout devint noir tandis que j'avalais le morceau de fruit que j'avais pu croqué.
Le cinquantenaire se trouva nez à nez avec Tet. Il sourit après avoir jeté un coup d’œil au bras cybernétique abîmé du cyborg.
-La vente est compromise. Abattez les vendeurs ! Quant à lui... il ne pourra guère se faire exploser une fois mort.
L'homme leva sa machette dans les airs, préparant à l'abattre sur Tet. Le rouquin savait que ses grenades n'allait pas le sauver, il tenta dans un acte désespéré de courir vers la seule porte de sortie disponible. Néanmoins son adversaire ne lui laissa pas l'opportunité de faire plus de deux pas, dans quelques secondes Tet allait mourir. Son regard se dirigea vers le nouveau maudit assommé, se trouvant sur la partie immergé du sous-marin, l'homme qui s'était fait dérobé le coffre était remonté sur le pont, il tenait dans sa main la batte du jeune voyou et avançait lentement vers lui.
Jiva
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Dim 21 Aoû - 15:21
- Un drôle de fruit -
Ayabusa Mikono,Shiji Tet
Tet posa son regard vers le ponton sur lequel se trouvait le corps inerte de Fudo. A côté de ce dernier un garde armé du joujou préféré du nouveau maudit menaçait de lui porter le coup final. Le rouquin revint ensuite au plus urgent, le mercenaire souriant abaissa violemment son arme vers le cyborg. A cet instant très précis, il sut qu'il était cuit. Malheureusement le cinquantenaire avait commis une grosse erreur: ignorer l'existence du soi-disant deuxième garde d'El Rojo pour cette vente désormais compromise. En effet, un court moment après que le mercenaire déclencha son attaque meurtrière, un rapide grésillement se manifesta. Une partie du visage de Tet se fit éclaboussé du sang projeté par le moignon en mouvement de son agresseur. Interloqué par un autre bruit, métallique, les deux ennemis observèrent une main inerte agrippée à une machette au sol, peu loin d'eux. Profitant du fait que son opposant ait relâché son attention, le cyborg se remit à courir en direction du ponton dans le but de sauver son camarade de la menace qui planait sur lui. Les fausses grenades accrochées à la chemise du roux firent fuir les derniers gardes à proximité de l'eau. Une fois devant la plateforme flottante le cyborg arma son bras robotique et le propulsa via un simple mécanisme vers le garde qui comptait achever Fudo. L'homme prit le coup de plein fouet et tomba à l'eau avec le sac du jeune hors-la-loi. Sans plus attendre le rouquin souleva Fudo et rejoint le massif du sous-marin dans le but d'y entrer et de quitter ces lieux le plus rapidement possible.
Du côté des canapés, le mercenaire venait de découvrir son moignon tandis qu'un katana transperça violemment sa poitrine. Le condamné chercha à voir le visage de son meurtrier, néanmoins il n'eut guère le temps puisque l'ancien marine retira sa lame de la poitrine de l'homme et le laissait ainsi chuter au sol. Le binoclard ordonna à Mélina, peu importe où cette dernière se trouvait dans la salle, de rejoindre le cyborg et Fudo dans le sous-marin et de les retarder histoire qu'il ait le temps nécessaire de finir les choses à sa manière. En effet, tandis qu'une grande partie de gardes, apeurés par Tet, sautèrent dans l'eau où quittèrent la salle par la porte d'entrée, d'autres furent résolus à se battre jusqu'au bout. Le bretteur, encerclé, fit un léger sourire avant de sauter et d'envoyer diverses lames d'air chargé en électricité vers ses adversaires lui bloquant la route en direction du submersible. Il prit soin de viser et les personnes et le sol, le résultat fut un nuage de poussière et de débris du sol. Il fonça dedans et l'espace d'un instant les autres gardes le perdirent de vue, ils n'eurent de choix que de charger dans cette zone de brouillard. Erreur mortelle pour eux, retrouvés découpés en deux dans l'instant d'après. Le regard condescendant du hors-la-loi, essuyant ses lunettes, envers les cadavres témoignait de sa déception. Il aurait souhaité un plus grand combat, il se retourna alors et traça sa route.
Tet venait de pénétrer dans l'engin avec Fudo sur ses épaules lorsque Mélina se pointa derrière lui et laissait ouvert l'accès à Ayabusa. Les quatre personnes étaient réunies et le hors-la-loi se dirigea simplement vers la salle de contrôle afin de quitter ce lieu et cet archipel. Tet, se contentant d'être en vie et s’inquiétant de l'état de santé de Fudo, se dirigea vers une petite salle vide et y allongea Fudo. Le rouquin attendait désormais que le jeune homme se réveille, ce dernier respirant toujours était simplement assommé. Un moment passa puis l'engin plongea sous l'eau et quitta cet entrepôt une bonne fois pour toute. Ayabusa pensait vaguement à Fudo durant sa manœuvre, ce dernier méritait apparemment de rencontrer Ren dans le but de rejoindre son organisation. Mélina entra dans la salle où Tet était encore au chevet de son camarade, elle s'assis à côté de lui avant de le fixer.
-Alors c'est lui le remplaçant de Kômatsu ?
L'engin prenait discrètement le large et quittait l'archipel Shabaody. Ayabusa n'avait pas de temps à perdre, il devait réaliser quelques derniers préparatifs avant de pouvoir rejoindre Nighty Town.
Spoiler:
Autorisation de Ren pour utiliser Ayabusa & Mélina.