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Fenice Nakata
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Ven 23 Sep - 20:56
La vie est une symphonie.
feat. Raki
La jeunesse est un art. Oscar Wilde


Cela faisait un bon bout de temps que le blondinet qui serait quelques années plus tard célèbre sous le pseudonyme de Phoenix voyageait seul. Suite à sa désertion de la marine puis à celle, nettement plus récente, des forces de la Révolution dont il ne pouvait malheureusement pas adhérer aux agissements aveugles dictés par un seul et unique homme, Nakata se retrouvait effectivement à errer tel un cavalier solitaire à la recherche de compagnons d'infortune. Bon nombre de ses anciens alliés voyaient désormais en lui un opposant féroce et instable, susceptible de causer nettement plus de tort que de bien... Et il ne pouvait guère les en blâmer, ayant maintes et maintes fois eu l'occasion de leur dévoiler l'étendue de ses capacités, notamment grâce à sa malédiction absolument aberrante et inconcevable. Ne pas craindre la mort, c'était le rêve, l'espoir que caressaient des milliers d'âmes... Et c'était une chance qu'il avait réussi à saisir, par hasard plus que par mérite. Ne restait donc plus qu'à lui de s'en montrer digne... Un exercice particulièrement complexe et périlleux, mais dans lequel il avait su savamment briller jusque-là, en évitant les dangers et en fréquentant avec la mort de façon quasiment continue. Un paradoxe saisissant pour une créature telle que lui, mais il s'accoutumait peu à peu avec cette étrange condition... A terme, seule subsistait la douleur, effectivement inutile le concernant puisque ne servant qu'à le décontenancer, à l'effrayer et à engourdir ses muscles de façon faussement préventive. Malheureusement, le Fenice n'était pas assez bon médecin pour envisager une opération visant à déconnecter ses connections nerveuses... Sans omettre le fait que le granit marin et d'autres moyens de le blesser bel et bien de façon tangible subsistaient. Mieux valait qu'il sente les estafilades qu'on lui infligeait dans de tels cas de figure, s'il ne voulait pas passer l'arme à gauche à la première véritable difficulté ! Toujours était-il que notre cavalier errant, donc, se frayait pour l'heure un chemin en direction du Royaume de Trader... Car il y avait fort à parier qu'il ne demeure pas solitaire bien plus longtemps.

En effet, Raphaël, ancien capitaine corsaire de son état, venait de trahir les forces du Gouvernement Mondial et de se rendre sur South Blue. Cela signifiait bien entendu le signal du ralliement, que le blondinet, comme tant d'autres forbans, avait attendu depuis belle lurette... Depuis sa première rencontre avec l'ange, à la vérité. A l'époque dans la marine, le zoan mythique avait tout de suite perçu chez cet homme une aura charismatique et déterminée, et avait ainsi développé un certain intérêt quant aux idéaux nobles de ce pirate redouté. Avec le temps, Nakata était tombé d'accord avec la plupart des préceptes que cet homme vantait, notamment sur la question de l'existence des privilèges des Tenryubitos qui était, à son sens, absolument détestable. De fait, le Phoenix avait rapidement choisi de retourner sa veste, se tournant vers l'équipage naissant dudit Raphaël, surnommés les Storms, en envisageant cette option comme étant la plus sérieuse pour réellement pousser le monde à devenir plus juste, plus équitable envers toutes et tous. La désillusion qu'il avait donc cultivé à l'égard des méthodes de la marine et de leur obéissance absolue à l'encontre des hauts-gradés, souvent bien plus méprisables qu'ils n'y paraissaient, le poussait à l'heure actuelle à redoubler d'intensité dans ses entraînements et ses exercices quotidiens, afin de se rendre aussi utile que possible lorsque l'heure serait enfin venue. Mais sa principale tâche était encore d'arriver au Royaume de Trader au moment opportun... Ce qui signifiait, bien entendu, presser le pas au maximum pour traverser le reste de South Blue, qui s'offrait encore à lui. C'était dans cette optique que le jeune criminel s'était rapidement rendu sur l'Archipel Paradise, qu'il connaissait déjà pour y avoir mis les pieds près d'un an auparavant. Il se souvint d'ailleurs, en y posant son regard aérien, de l'expérience amoureuse et charnelle entretenue avec la prénommée Ann, qu'il n'oublierait pas de si tôt. Un corps suave, qui avait su l'envoûter dès le premier regard... Et que le Fenice espérait secrètement croiser à nouveau, par hasard, au détour d'un chemin ou d'un autre. Bien entendu, le pirate ne se berçait guère d'illusions et imaginait bien que cela était illusoire : elle aussi semblait de passage à l'époque, après tout.

Pour autant, le jeune adulte n'oubliait pas le fait que ce passage risquait de se montrer divertissant, avec ou sans présence féminine à ses côtés. Paradise était un archipel connu d'un point de vue touristique, les artiste y fleurissaient souvent, bons comme mauvais, et on pouvait trouver tout un tas de bars ou d'auberges où s'abreuver d'alcool jusqu'à satiété. Une aubaine, pour le forban, qui gagnait ses maigres économies en se donnant en spectacle dans les restaurants qu'il fréquentait, en attirant le plus de clientèle possible... Et qu'il dépensait souvent aussi sec, en alcool à foison. C'était donc avec la ferme intention de profiter de cette escale pour s'abreuver comme jamais que Nakata vint poser les pieds sur la terre ferme, au milieu d'une rue pavée et relativement vide. Seuls quelques locaux, bien entendu, le virent arrivés d'un air circonspect, hagard, voire carrément ahuri. Il ne pouvait pas les en blâmer, puisqu'ils venaient tout juste de poser le regard sur un oiseau gigantesque, or et azur, pourvu de flammes plutôt que de plumes, avant que celui-ci ne reprenne une apparence n'était plus humaine. Faisant d'ailleurs fi de ces regards interloqués et abasourdis, le musicien leur adressa un sourire chatoyant et cordial, accompagnant cet air ravi de quelques mots prompts :

-Bonjour, heureux de vous rencontrer ! Auriez-vous l'amabilité de m'indiquer la taverne la plus proche, s'il vous plaît ?

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Ven 23 Sep - 23:58



Une Mélopée frustrante !


Spoiler:
Combien de temps cela faisait-il ? Je n'en tenais plus le compte. Je me sentais privé d'une partie de mon être comme scinder par cet exile interminable qui m'éloignait de ma tendre et douce Mélia. Je sentais cette frustration grandissante qui m’obsédais. Je doit bien avouer que réduire a néant toute traces du trafic d'arme de Gunther était un passe temps défoulant et exaltant. Mais tout cela commençais a être redondant tel une mélopée incessante tout cela commençais a perdre de sa saveur. Je me sentais lasser de toutes ces machinations. De tous ces désirs macabre de vengeance et de meurtre. Certes j'adorais la sensation de plénitude que je pouvais ressentir a la simple idée de m'imaginer la rage que ce gros porc pouvais ressentir en recueillant ses rapports.

Mais tout ce petit manège commençais définitivement a m'ennuyais a mourir. J'aspirais a plus, je ne voulais pas vivre une vie de fugitif, je ne voulais pas vivre dans l'ombre de mon passé ténébreux. Je ne désirais plus que revêtir ce vêtement délicieusement stimulant que Magnus m'avais offert il y avait tant d'année. Je voulais ressentir encore et encore cet exquis instant de grâce que pouvais procurer mes passage sur les planches vernis des scènes de ce monde.

Je repensais a tout ça tandis que sur cette archipel je martelais le fer, J'avais atterit sur Les îles du paradis sans trop savoir comment hormis en sachant que j'avais embarquer sur un navire marchand, payant comme a mon habitude ma traversais en travaux manuel et en joyeuse ripaille accompagné de mes mélodies. Je m'étais donc retrouvé ici sans le moindre sous et pour seul source de revenu ma guitare, ma musique et mes aptitudes a travailler a la forge. S'était d’ailleurs la que je me trouvais lorsque qu'une bestiole flamboyante descendu du ciel atterrit dans la ruelle. Je m'étais redressais pour voir ce qui se passait et posant mon marteau j'avais indiquer au patron que je prenais le reste de ma journée pour aller pousser la chansonnette dans l'auberge d'a coté. A ce moment la le piaffe de feu se transforma alors en homme. Je sortais au même moment de derrière l'établit pénétrant dans la ruelle ma veste sur l'épaule et ma guitare en métal passer en bandoulière j'entendis alors la question du nouveau venu. Je m'approchais donc, certes je n'était sous mon meilleur jour, j'avais le visage et le torse nu couvert de transpiration et de suie, les yeux légèrement rougis par la chaleur de la fournaise et les veines et les muscles de mes bras palpitais encore au rythme lancinant de la mélodie fracassante que j'avais jouer depuis tôt ce matin. Malgré sa je m'adressais alors au flamboyant:


" Permettais que je vous indique le chemin justement je m'y rendais, j'ai un petit boulot a y faire, considérez que votre premier verre est pour moi. Mais j'en oublie toute politesse, Je me prénomme Raki Goshuushou "

Je me retournais alors laissant les entrelacement cicatriciel, triste souvenir de mon enfance, que j'avais dans le dos s'entrapercevoir avec le mouvement que mon déplacement provoquer sur ma veste.

L'auberge n'était pas très loin je l'atteignis assez rapidement. J'y pénétrais sans la moindre gène lançant ma veste sur mon tabouret habituelle et commandant une bouteille de whisky je m'enfilais un verre avant de grimper sur les planche pour empoignais ma guitare et commençais une mélodie romantique quasi dramatique. Je me pris alors a fermer les yeux. Profitant de ce nouvel instant de grâce. Je me plongeait a corps perdu dans ce morceau laissant de coté tout ce qui pouvait être ou ne pas être pour ne me consacré qu'a ce morceau exutoire de ce que je pouvais éprouvé en ce moment précis.




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Sam 24 Sep - 14:42
La vie est une symphonie.
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Il était donc venu ici, sur Paradise, afin de profiter au maximum de sa liberté absolue, tant qu'il n'était encore qu'un solitaire. La vie en groupe avait assurément son lot de bénéfices imposants mais il ne fallait pas oublier qu'il s'agissait également d'une bonne part de sacrifices, jour après jour. L'égoïsme ne pouvait avoir libre court, et tout un chacun devait savoir composer avec les envies et les orgueils des autres. En bref, tout un exercice que Nakata, fort de son expérience notamment au sein de la marine, avait eu tout le loisir d'expérimenter et de roder... Mais cela ne serait peut-être pas le cas pour tout le monde ! Après tout, le blondinet n'oubliait pas qu'il allait rejoindre un équipage principalement composé d'absolus anonymes, à ses yeux. Peut-être de grands bandits reconvertis, peut-être des jeunes gens naïfs et rêveurs à son instar, peut-être même d'autres traîtres d'organisations semblables à celle du Gouvernement Mondial... Nul moyen de le savoir tant qu'il ne se confrontait pas directement à eux, a priori. Toujours était-il que pour éviter les regrets, le Phoenix préférait avant toute autre chose prendre le plaisir d'une soirée de beuverie en compagnie d'illustres inconnus et d'instruments de musique brillamment accordés. Ainsi, si le voyage à venir s'annonçait plus complexe ou plus horripilant qu'escompté, le zoan du mythique saurait prendre son mal en patience le temps de s'adapter à cette nouvelle existence en communauté. Pour autant, l'artiste n'oubliait pas son rôle et espérait bien pousser ses futurs camarades à la joie et à l'euphorie même s'ils se trouvaient être frigides et glaçants à première vue... Le Fenice, ainsi donc, allait se rendre à la taverne la plus proche qu'on lui indiquerait pour y officier en tant que musicien lorsqu'une personne sortit enfin du lot, se détachant du reste de la petite foule qui s'était composée à son approche. Un homme probablement moins froussard que les autres, ou tout simplement plus baroudeur. Après tout, ici, sur South Blue, les gens avaient l'habitude du voyage et de l'aventure, et les ragots que l'on colportaient étaient plus nombreux et plus intrigants que sur les autres Seas ! La présence d'un zoan légendaire n'était donc pas fatalement synonyme de cataclysme, à leurs yeux ignorants.

Ainsi, lorsque l'autre homme lui proposa de l'emmener jusqu'à l'auberge où il semblait vraisemblablement vouloir se produire tout en lui offrant un verre, le blondinet se permit de lui répondre avec chaleur et amabilité, un sourire franc et sympathique sur le visage :

-Je vous remercie, je ne dirais pas non à un remontant, effectivement. Enchanté, Raki, je suis Nakata. Fenice Nakata !

Une première rencontre, donc, au sein d'une île qu'il avait déjà arpenté auparavant. Pourtant, tout ici semblait avoir changé... Pas étonnant, si l'on considérait que Paradise, en plus d'être un archipel touristique et qui, ainsi, brassait une quantité inimaginable de personnes de tout horizons confondus, était également un archipel principalement portuaire, vivant ainsi du marché, de la vente et de l'importation. Autrement dit, les travaux devaient être fréquents dans le coin, et la population se renouvelait probablement de façon extrêmement fréquente. Dans ces conditions, peu de chances de croiser sa belle Aphrodite, qui continuait à vivre à travers ses souvenirs... Sans plus s'en préoccuper, Nakata suivi donc le prénommé Raki jusqu'à la taverne que celui-ci avait accepté de lui indiquer. Lorsqu'ils y furent enfin et que l'autre homme se mit à se diriger vers la scène pour commencer à jouer, le forban se contenta dans un premier temps de balayer l'assemblée et la salle d'un regard curieux et intéressé. Çà et là se trouvaient des couples, des groupes et des gens solitaires qui sirotaient plus ou moins bruyamment breuvages alcoolisés et jus de fruit. De jeunes serveurs et serveuses arpentaient la salle avec grâce et fluidité, délestant les clients des verres vides et leur apportant de nouvelles consommations lorsqu'il le fallait. Deux barmans se trouvaient aux commandes, et réagissaient avec spontanéité et vivacité aux demandes qui leur étaient lancées. Amusé et appréciant donc l'effervescence qui habitait les lieux, l'ancien marine fit quelques pas supplémentaires avant que la musique de l'homme qui l'avait accompagné jusqu'ici se mit enfin à résonner. Une mélodie souple, mélancolique et émotive, qui transmettait à tout un chacun un son empli de regrets et de nostalgie. Pas le genre de mélopées que le Fenice aurait privilégié dans son état d'esprit, mais pourtant une musique qui se laissait apprécier, incontestablement. Prêtant donc une oreille attentive à ce concert improvisé, le Phoenix se dirigea jusqu'au bar où il alla s'accouder paisiblement, prenant la parole à l'attention de l'un des deux barmans sans plus attendre :

-Un whiskey, s'il vous plaît ! Vous auriez d'autres instruments disponibles ? Je pense que le bougre là-bas ne mépriserait pas un peu d'aide...

Le type répondit pas un simple hochement de tête affirmative et lui servit un verre avant de s'éclipser en direction de l'arrière salle, probablement pour aller chercher l'instrument que le zoan mythique venait de lui commander. En attendant, celui-ci se contenta de siroter le breuvage alcoolisé qu'il appréciait particulièrement tout en laissant ses yeux dériver sur les silhouettes féminines et fluettes qui abondaient aux tables. Pas question de s'emparer d'une demoiselle déjà prise : Nakata ne souhaitait pas causer de problèmes. Mais si l'une d'entre elle se trouvait aussi solitaire que lui, et aussi avide de chaleur humaine, quel mal y aurait-il à la courtiser un peu ? Après deux ou trois gorgées, il remarqua enfin la gracile et délicieuse ombre de l'une des occupantes de la taverne. Elle se trouvait avec deux amies, et s'avinait cupidement. Rousse, plus petite que lui, probablement légèrement plus âgée... ne restait plus qu'à la faire rougir ! Le blondinet vida sa chope d'un coup sec et, tandis que Raki continuait à jouer, virevolta à travers la salle sous les plateaux emportés par les serveurs puis en bondissant par-dessus les chaises qui gisaient sur son passage. Lorsqu'il fut enfin arrivé à la hauteur de la scène, il tira du mur deux épées qui étaient accrochées là, en guise de décoration. Il vint également saisir son katana et, avec une adresse remarquable, se mit à jongler non loin de la délicieuse jeune femme, en espérant attirer son regard en jouant au troubadour errant.
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Jeu 6 Oct - 0:48



You can leave your hat on !


Spoiler:

Je m'échinais au debut de cette représentation sur ma guitare. Laissant mes yeux courire sur la salle qui commençais a s'échauffer tandis que ma musique accompagné l'ivresse grandissante. Enfin mon regard se posa sur le blondinet que j'avais guidé jusqu'ici, il semblait lui aussi en pleine représentation. Il avait a ce qui semblait jeté son dévolu sur une belle jeune donzelle a la cheveulure enflammé. Il est vrai que la belle ne manquait pas de charme mais personnelement je m'attardait plus sur la voisine de celle-ci, elle avait de long cheveux d'un noir de jais et des courbes a damné n'importe quel lascar pouvant croisait son regard. Ses yeux de biche plongèrent dans les mien tandis qu'elle observait la scène sur laquelle je me trouvais. Je décidais donc de me laissait allait également. Souhaitant donnais une chance supplémentaire aux éspérance du jongleur comme a mes propres convoitise je laissait ma guitare de coté et j'empoignais mon trombonne pour m'attaquer a un morceau bien plus jazzy, bine plus charnel. JE me mit a me déchainnais totalement enivré par les délice et les courbe sensuelle qui s'offrait sous mes yeux dans la personne de cette jeune femme. Puis m'approchant du piano qui se trouvais sur la scène j'embrayais du trombonne au piano aussi naturellement que si les instruments faisait partie de mon propre corps. Le rythme se calant sur a la fois sur celui du jongleur mais plus que tout sur le déchainement capilaire de la belle de jais qui s'étais mise a danser. Je me mit alors a chanter d'une vois grave et suave. Je laissais la musique emplir la scène indiquant de la tête au barman d'offrir un verre a la belle demoiselle de ma part, mais également a ce mystérieux oiseau que je venais de rencontré. Je jouais comme ça jusqu'au moment ou la musique pris fin. A ce moment la je descendis alors de scène prenant un verre au comptoir je m'assis sur le tabouret qui se trouvais a coté de moi les coudes appuyais sur la plaque de bois qui le composer et le regard tourné vers la salle principalement sur la belle voluptueuse qui me lança un regard ainsi qu'un sourire timide en rougissant tandis que je lui rendais un sourire charmeur. J'enfilais mon verre en commandant deux autres. puis me dirigeant vers le blondinnet je lui offrais le verre en lui disant a l'oreille d'un ton malicieux:

" Si t'es aussi agile avec un instrument que tu l'es avec tes épées que dirait-tu d'un duo qui ferrais fondre ces deux belle demoiselles en mal d'amour ? "

A la suite de quoi de finissais mon verre, passant a coté de la belle pour regagnais la scène je lui fis un clin d'oeil qui la fit glousser. J'éspérais au moins pour cette fois ne pas me représentais en solo.



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Sam 8 Oct - 22:49
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Si son numéro de jonglage avait tantôt surpris, tantôt effaré les clients présents dans la taverne, ce fut bien rapidement le prénommé Raki qui monopolisa l'attention de tous en offrant à tout un chacun un show véritablement à la hauteur de la jovialité des lieux. Il semblait professionnel et doué, suffisamment pour passer d'un instrument à l'autre sans jamais éprouver le moindre doute : une qualité que remarquait l'artiste blond sans aucun mal, et qu'il accompagna d'un sourire amusé avant de cesser son propre petit numéro. Pas besoin de s'étendre en actions tape à l’œil quand un joyeux luron se complaisait à vous ridiculiser de la sorte : il allait devoir attendre son propre instrument pour se laisser aller à l'audace et à l'effronterie. Pour autant, la bataille n'était pas perdue : tandis qu'il replaçait les lames à leur promontoire, Nakata eut tout loisir de remarquer que la jeune rousse semblait le surveiller du coin des yeux. Un bon début, certes, mais pas suffisant pour cet aventurier de tous les jours : il aimait, adorait la sensation si particulière qu'il éprouvait lorsque tous les regards se plantaient sur sa propre personne, et ne se sentait pleinement exalté qu'une fois cible de tous les murmures. C'était un plaisir extraordinaire que de se voir offrir tant d'attention d'un groupe de personne si imposant et si hétéroclite, sans avoir à agir à travers le dégoût ou la répulsion : c'était une preuve certaine de talent, et cela lui adressait nettement plus de réconfort qu'une année de voyage tout entière. L'adrénaline lui était certes vitale, nécessaire, mais la chose la plus importante, la seule après laquelle il courait véritablement en tant que personne, c'était sans aucun doute la reconnaissance. En même temps, qui diable pouvait bien se targuer de changer le Monde sans posséder une réputation colossale et glorieuse ?
Toujours fut-il que tout avait une fin, y compris le brillant numéro de Raki. Lorsqu'il en eut enfin terminé, le pirate se fit offrir la guitare qu'il avait tant attendu des mains du barman : il eut tout juste le temps de l'ajuster à sa taille en passant la bandoulière et de commencer à l'accorder que l'autre musicien vint lui offrir un verre en lui proposant de leur montrer ce qu'il savait faire. Un sourire impétueux et pétillant aux lèvres, le Fenice but goulûment l'alcool qu'on lui tendait si généreusement avant d'adresser un clin d’œil et quelques bribes de paroles à son interlocuteur :

-Repose tes doigts pour l'heure, mon gars, ils vont en avoir besoin.

Tout juste pénétré sur la scène, le blondinet se mit au centre de cette dernière, bien en vu de tous les membres de l'assemblée qui, petit-à-petit, commençaient à lui jeter de curieux regards. Sans doute se demandaient-ils comment un bougre en apparence tout juste adulte allait bien pouvoir réaliser mieux que leur petit protégé... En niant éventuellement cette probabilité avant même qu'elle advienne. Quelque part, ils ne se trompaient pas : le Phoenix ne comptait pas réaliser mieux, il entendait juste réaliser différent. Il vint clore ses paupières et sa respiration se fit soudain plus profonde, plus lente, plus posée. Il sentit chaque poil parsemant son corps s'hérisser tandis que dans son esprit se taisaient les multiples conversations qui l'entouraient, le harcelaient. Sa concentration fit abstraction des lumières qui le chauffaient, qui le cuisaient, et il se mit même à ignorer les jolis yeux de cette rousse qui lui plaisait tant. L'artiste ne conserva en lui que le souvenir de son audace, que le calme de son âme, et le dernier battement de cœur à précéder la tempête lui sembla s'étendre sur une éternité.


La première minute !

Lorsqu'enfin ses yeux perçurent à nouveau la foule qui l'observait avidement, ce fut pour rendre à ses doigts une allure plus tapageuse, plus virulente, plus agressive et plus vorace qu'ils ne l'avaient jamais semblé. Les paumes de ses mains, d'abord délicates puis de plus en plus audacieuses, percutèrent le bois de sa guitare dans une sonorité sourde et efficace alors que, progressivement, ses doigts vinrent quérir les cordes une à une pour les pincer, les malmener, les torturer et les usiter avec toute l'outrecuidance et l'arrogance qui lui étaient propres. Le sourire effronté, proprement impertinent qui vint couvrir ses lèvres lorsqu'il sentit le morceau impeccablement amorcé fut un glorieux présage de ce qui allait suivre : un déferlement de courage et de talent, d'impudence et de folie que novices comme professionnels ne purent qu'admirer. La mélopée, brève mais indélébile, vint coudre les lèvres avec l'efficacité d'un baiser suave. Et quand enfin les dernières notes s'échappèrent et prirent leur envol, achevant cette mise-en-bouche aux allures de conquête, le garçonnet se permit un léger rire clair et léger, achevant de décontenancer l'auditoire par son aisance et son naturel effarants. Il fallut encore une poignée de secondes suite à cette épatante démonstration pour que s'échangent enfin les ovations et les applaudissements, face à un adolescent profondément extasié. Le tenancier, manifestement tout aussi épaté que le reste des spectateurs, envoya quérir les habitués qui manquaient à l'appel, probablement alléché par l'idée de réaliser les meilleurs profits de toute son existence : la musique adoucissait les mœurs et poussait à la consommation... Et avec non pas un mais deux petits génies pour assurer le spectacle, il risquait de manquer d'alcool pour abreuver tout le monde durant les prochaines heures. Non sans un sourire délicat adressé à la fleur rousse qu'il avait pétrifié par l'aisance et l'adresse qu'il avait dégagé quelques instants durant, Nakata s'en retourna vers son compère musicien en lui destinant quelques mots, toujours aussi impétueux, mais pas pour autant méprisants :

-C'est bon, je suis chaud, là. Tu penses pouvoir suivre le rythme ?
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Mer 14 Déc - 22:15



Quand la musique est bonne !

J'étais admiratif, L'on ne pouvait nier le talent de ce blondinnet. Ses mains virvoltantes sur sa guitare, il envoyait du lourd et ne se privé pas de le soulignier à l'assemblé. Un sourire s'épanouïssait sur mon visage, laissant la musique du guitariste prendre doucement le controle de mes mains avec son rythme entrainant. Il me donnait envie d'en faire d'avantage et j'avais quelque morceau et mélodie en tête qui me venait tandis que la musique s'estompait. Je laissais le loustique descendre de scène avant de répondre à sa question tout en prenant ma propre guitare:

" Suivre le rythme ? Je dirais même qu'on pourrait faire mieux "



Spoiler:
Je montais alors sur scène, demandant d'un signe de tête au machiniste d'éteindre l'éclairage de la salle. Je souriais dans les ténèbre qui tombaient sur la salle, je me mis alors à jouer, laissant la musique couler dans mes doigts pour coiffer les cheveux débène de ma douce de jais. Les notes prenant leurs envol tel des angelots. Les lumières commençèrent à revenir dans la salle au fur et à mesure que j'avançais sur ce morceau dantesque, laissant la puissance de l'introduction pour passais au morceau en lui même. J'associais à ces douces succubes mon chant, laissant ma voix porter jusqu'au font de la salle. Je pouvais voir quelque belle créature dont ma dulciné du jour se mettre à se déhancher sur ma mélodie. D'autres au bar buvaient encore et encore trinquant tout en rigolant et en chantonnant. Désireux d'attisais d'avantage le feu de joie qui se développait dans l'assistance je me mis à me déplacer sur scène, me déchainant comme une rockstar de renommé international j'envoyais un clin d'oeil dans la foulée à la belle brune avant d'entamer mon solo.

M'élançant sur la scène je me laissais glisser sur les genoux laissant libre court à cette musique diabolique qui m'habité, les notes s'envolant à tire d'aile pour mieux impregner la foule qui se trouver devant moi. Je continuais ainsi jusqu'à la fin du morceau, me mettant debout je m'approchais du blondinnet pour enfin lui dire en m'enfilant un wihsky cul sec:


" Sa te va niveau rythme ? J'ai un petit challenge à te proposer, que dirais-tu que l'on remplisse cette salle a craquer, quitte-à devoir pousser les murs "



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Dim 25 Déc - 22:09
La vie est une symphonie.
feat. Raki
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S'il était un fait incontestable et incontournable, c'était bel et bien que son petit compagnon de jeu ne se laissait pas démonter pour si peu : toute la dextérité, l'aisance et le doigté du guitariste blond n'avaient fait que pousser Raki à relever le défi une nouvelle fois, s'en allant vers la scène que Nakata venait tout juste de délaisser pour s'en retourner à sa dose d'ovation. Pour l'heure, le musicien à la chevelure d'or ne pouvait que constater sa détermination, et la saluer haut et fort : il avait tout sorti durant le morceau précédent, tant et si bien qu'il commençait à sentir ses doigts s'endolorir. Pas vraiment une information de mauvaise augure à ses yeux, cela dit : quand bien même une goutte de sang solitaire se frayait un chemin à travers sa peau, elle ne serait qu'unique : les flammèches bleues auraient tôt fait de restaurer son cuir, et il en serait quitte pour recommencer à jouer au parfait luron... Bref : tandis que son comparse d'infortune jouait à nouveau avec toute la virtuosité dont il était capable, le pirate se rendit compte qu'un certain nombre de nouveaux clients franchissaient à nouveau les portes du bar jusque-là closes. La salle s'emplissait progressivement, et risquait incessamment de manquer de quoi s'asseoir... Faudrait-il alors continuer cette petite sauterie en extérieur ? Pourquoi pas. Avec un peu de chance, le temps serait clément : il faisait frais, la nuit, ici, sur South Blue, bien assez pour justifier l'usage de feux de joie et de breuvages alcoolisés en tout genre en tout cas...
Machinalement, le prodige prit la direction du bar, fermement décidé à goutter d'une nouvelle pinte de bière, lorsqu'une silhouette svelte et gracile se fraya un chemin jusqu'à sa personne. Curieux, le Fenice se tourna dans la direction de la silhouette susdite, et y découvrit la demoiselle rousse qu'il avait déjà repérée auparavant. De près, elle se trouvait encore plus agréable à détailler que depuis la scène : son visage était discrètement frappé de tâches de son, et sa chevelure auburn se trouvait rehaussé par le teint rosé qu'arboraient ses joues. Alors, était-ce l'alcool qui lui montait d'ores et déjà à la tête, ou la demoiselle se voyait-elle intimidée par la perspective d'adresser la parole à ce si mélodieux Phoenix ? S'amusant de cette interrogation, le pirate se surprit à demeurer étonnamment réceptif jusqu'à ce qu'elle parvint à sa hauteur, s'approchant avec suavité pour glisser quelques mots à son oreille afin d'éviter d'avoir à beugler sans la moindre grâce : Raki s'en donnait à cœur joie, et les badauds qui se déhanchaient ne contribuaient guère à la quiétude ambiante.

-Salut ! Je m'appelle Eleonora, et je t'ai vu jouer à l'instant... T'assures vraiment !
-C'est sympa, merci ! Nakata.
-Enchantée ! Je t'ai jamais vu ici, t'es pas du coin ?
-Non, pas vraiment ! Je voyage, surtout ! Et toi ?
-J'habite pas loin, à cinq minutes à peine !
-J'allais prendre un verre ! Tu en veux un ?
-Je dis pas non, merci !

Ils se mirent donc en quête du bar, où ils découvrirent tout deux une place pour s'installer sans trop de difficultés : Raki s'accaparait tant et si bien l'attention que la majorité des consommateurs délaissaient la compagnie du tenancier si tôt servis. En la présence si séduisante d'une demoiselle aussi belle et spontanée, le Phoenix abandonna sa pinte de bière pour un alcool plus noble et plus viril : un verre de rhum fit parfaitement l'affaire, tandis que sa belle se contenta d'un cocktail local, plus parfumé et fruité. Leur conversation ne cessa de s'étendre, et Nakata apprit ainsi qu'Eleonora avait l'habitude de se rendre ici une fois par semaine pour y rencontrer ses amies et les entretenir des nouveautés de sa vie personnelle. Elle était elle-même serveuse dans un restaurant locale, et jouissait d'une certaine aisance à l'échange et à la discussion, comme elle avait pu le lui démontrer en l'abordant sans la moindre hésitation. Plus le temps passait, et plus le pirate décelait au creux de son visage quelques détails charmants : son nez, savamment retroussé, se plissait adorablement à chaque éclat de rire cristallin et délicat qui lui échappait, et ses yeux prenaient à la lueur du feu de foyer une teinte dorée qui n'allait pas sans lui rappeler l'aspect de ses propres flammèches, lorsque d'aventure celles-ci naissaient d'une blessure endurée. Ses lippes, enfin, se trouvaient être d'une finesse désarçonnante, et d'une couleur effacée des plus charmante, tant et si bien qu'il se surprit à nouveau en train de se demander si celles-ci étaient aussi sucrés que son regard pétillant. Leur moment d'intimité, pourtant hautement appréciable, n'eut toutefois rien d'éternel : c'était envisageable, puisqu'ils se trouvaient cernés d'ivrognes euphorisées, et d'un autre musicien qui espérait, lui aussi, pouvoir s'en tirer bras dessus bras dessous avec sa propre compagne. Ainsi, quand Raki vint le retrouver, le Fenice s'excusa précipitamment à la jeune femme qui l'excusa, un sourire radieux sur les lèvres : elle brûlait manifestement d'envie de le voir jouer à nouveau... Et il entendait bien la combler. Ainsi, il acquiesça aux dires de l'autre chanteur, et porta son intérêt sur une musique populaire, qu'un certain nombre de badauds risquaient de vouloir reprendre en chœur. Une harmonie n'avait jamais rien de bien mauvais... Il trouva ainsi le chemin jusqu'à l'estrade sans la moindre difficulté, se dénicha une chaise de bois, s'y assit confortablement et s'élança à pieds joints dans une chansonnette ouverte et vivante, joyeuse et vivifiantes, comme la caresse du vent et les embruns marins un bon jour d'été.


Et, comme escompté, son choix fit son petit effet : une bonne part de son audience se mit à chanter à sa suite, l'accompagnant parfois même en tapant sur les tables ou en usant de leurs couverts dans un simulacre de rythme qui l'amusa au plus haut point. Pourtant, alors que le refrain s'engageait à nouveau, toujours plus festif et tapageur, ce fut à Eleonora que le blondinet décocha un regard et un sourire charmeurs : la rousse, demeurée calmement au bar durant son absence, le lui rendit avec d'autant plus d'audace que son cœur manqua un battement et aurait bien pu briser sa concentration mécanique s'il n'avait pas décidé d'y mettre d'autant plus d'enthousiasme et d'intensité. Ce regain de satisfaction le poussa même à taper du pied sur le bois de la scène avec une régularité et une rigueur martiales, et les chopes ne s'en levèrent que d'autant plus ardemment, comme si tout un chacun souhaitait profondément profiter à l'ambiance générale.

Toutefois, ce fut lorsque d'autres mélomanes, notamment un bassiste et un accordéoniste, parvinrent à se frayer un chemin jusqu'à ses côtés pour l'aider à entonner la fin de la glorieuse mélopée, que le Fenice comprit bel et bien que la soirée venait d'atteindre son point culminant, son paroxysme. La puissance dégagée par les chants et les rires en vint même à l'étourdir momentanément, et il n'y puisa là que d'autant plus de force et d'envie. Tant et si bien qu'il enchaîna rapidement avec un second morceau, tout aussi vivant, ivre d'applaudissements autant que d'alcool et d'amour.
Il lui fallut encore en tout et pour tout une bonne dizaine de minutes pour parvenir à se saouler d'accords et de chants : il se leva alors, à demi trempé de sueur, et salua une foule des plus compactes qui l'acclama comme un seul homme. D'autres spectateurs avaient fait leur entrée depuis qu'il avait commencé à jouer, et il n'avait pas su s'en rendre compte à temps, tant et si bien que la surprise était désormais de taille. Il eut par la suite un mal fou à retrouver du regard Eleonora, qui s'était vraisemblablement écartée du comptoir, mais parvint à la localiser non loin de la porte, en proie à une discussion agitée avec un autre homme, d'âge mûr, à la carrure solide et aux cheveux rasés. Curieux, le Phoenix fit tout son possible pour tenter d'écouter leur discussion, mais les bruits environnants le lui interdirent : le temps de descendre de l'estrade, et sa dulcinée s'était définitivement évaporée. D'un pas lent, compte tenu de la foule qui se pressait à ses côtés pour le féliciter ou l'acclamer, le brigand poursuivit donc son chemin jusqu'à Raki, auquel il adressa une question simple, d'un air à demi-détaché, à demi-inquiet :

-Hé ! Tu saurais pas où est partie Eleonora ? La rousse à qui je parlais, tout-à-l'heure ! Je l'ai perdue de vue, là...

Non pas que le forban était un homme paranoïaque, du genre à craindre pour la sécurité de tout un chacun à chaque occasion, pas plus qu'il n'était homme encombrant et profondément possessif, pas en tout cas tant que rien de solide n'était tissé entre lui et ses moitiés... Mais bien que l'idée de devoir renoncer à la couche de cette mirifique créature lui brisait le cœur !
©️ Gasmask


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Lun 2 Jan - 2:33



The badside symphony !


Spoiler:

Je m'étais éclypsé temporérement, allant m'accouder dans un coin sombre du bar. Sirotant mon verre tout en fumant une cigarette. L'alcool m'embrumant l'ésprit de songes et de pensées impropres à l'ambiance générale qui ne faisait que croitre au sein de cet humble établissement. J'était heureux d'avoir trouvé un compagnon de jeu pour animer cette fête d'anthologie, mais je ne pouvais m'empécher de penser à ma tendre et douce Mélia. Certes cette belle brune était d'une beauté divine, le pauvre diable que j'étais ne pouvait-être qu'indigne devant tant de grâce. Mais n'étais-je pas indigne non plus de ma tendre ? Je ne me posais pas la question ! Je ne désirais qu'elle, sa chaleur, son parfum tout en elle m'embrumait les sens. Elle était ma mélodie romanesque, mon ode a la vie, mon chant de rosignole au matin. Je ne pouvais décidément pas vivre sans elle.

Je laissais de coté cette mélodie joyeuse qui explosait dans la salle tel une trainée de poudre, Je m'enfilais mon verre cul sec, m'enfonçant un peu plus dans mes ténèbres j'allumais une autre cigarette tout en commandant un autre verre, un verre que dis-je ? Une bouteille ! De ma pénombre j'observais la salle, avide d'informations, malheuresement ce jour la, comme tout les autres jours de cette éxistence maudite, n'était pas un jour de congé. Je tenais à me faire passer pour quelqu'un d'ordinaire, un simple forgeron le jour et joyeux musicien la nuit, il n'en était rien.

Le travail de forgeron ne me servant qu'a survivre, la nuit était bien plus interessante, de ma scène je pouvais observer tout mon soul, et la belle rouquine de mon camarade chantonnant ainsi que ma belle brune se trouvaient ici tous les soirs, usant du même charme et des mêmes méthodes, elles arboraient toujours un visage avenant, laissant une lueur pale et sans vie dans leur regard. Cela ne durait qu'un instant mais l'on pouvait percevoir d'autant plus un malaise, lorsque, comme ce soir là, l'homme au crane raz se pointa. De ma position je les observais, ne pouvant tout simplement pas entendre ce qu'ils se disaient, je sirotais et inspirais continuellement. Mon visage changea d'expression, l'objet de mes désirs les plus noirs se trouvais la et il n'était pas prés de partir.

Il avait l'habitude de boire, de la bière principalement et se donnait à coeur joie d'observait d'un oeil avide les jeunes femmes de la salle. Le lascar se positiona non loin de moi pour mettre en place son rituel, une biere blonde comme à son habitude à la main, il s'accouda au bar cherchant la prochaine de ses victimes à rejoindre son cheptel. Les hommes de Gunther me dégoutaient définitivement. Je m'enfilais mon verre cul sec, calant ma clope dans mon bec, me mettant debout j'arborais un faciés meurtrier.

Lorsqu'a ce moment là le blondinnet se pointa, obnubilé par mes envies de vengeange et de meurtre je n'avais pas fait attention à sa musique. Dans un sens je me mis à éprouver un sentiment de culpabilité pour ça. Lui qui se donnait a fond tandis que je ne chercher qu'à trouver et éradiquer celui qui représentait le symbole de ma vengeance.

Ne laissant transparaître ce visage que quelque instant je lui souris, ne pouvant effacer totalement cette pale lueur de rage glaciale dans mon regard. Il me posa alors sa question fatidique, ne sachant trop quoi faire je m'approchais un peu plus de lui comme pour faire mine d'organiser la suite du concert, je lui dit d'un ton sans équivoque:


" Si tu cherches ta rouquine pose la question au lascar avec une bière au bar. A vrai dire je te dois la vérité sur ma présence ici mais cela est une autres histoire ! En attendant je pense savoir ou ta rouquine se trouve, il faut juste faire chantonner ce pauvre diable de glabre."


Spoiler:

Je lui souris alors de façon carnnassière, avec pour seul éclairage l'incandéscence de ma cigarette. Entendant les appels à un autre morceau j'empoignais ma guitare, laissant les lumières s'éteindre une nouvelle fois à mon signale je souris en laissant tomber ma cigarette au sol. La musique débuta alors losque je posais le pied sur la scène, les pojecteurs prient de frénésis au rythme de mon introduction. Me lachant completement je laissais mes doigts danser tel qu'ils le souhaitaient sur les tresses d'ébène de ma maitresse. Fermant les yeux je me laissais aller complétement à ce morceau que je souhaitais dantesque, ne voyant pas les gens affluer d'avantage dans la salle j'indiquais du doigt l'un des mélomane se trouvant au piano qui se mit à faire à son tour un solo mémorable.

Je continuais comme ça un moment laissant la musique prendre le pas sur cette haine, cette rage froide qui me consummais depuis tellement de temps. Ce remède mélodieux qui me sauvais de la folie depuis toutes ces années, me libéra une nouvelle fois pendant un temps de cette rancoeur éxistentiel qui m'obnubilais. Gardant les yeux fermés tout le long de ce morceau je me déchainais sur scène exortant la foule à danser et à s'amuser jusqu'à plus soif, le morceau prit fin au fur et à mesure des solos apportés par les divers mélomanes qui m'accompagnés.Descendant de la scène je pris la direction du musicien, désireux d'apprendre ce qu'il pouvait avoir compris pour enfin lui passer le relai sur cette scène divertissante tandis que le diable que je chassais se trouvait dans la salle.





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Mar 3 Jan - 19:03
La vie est une symphonie.
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Le garçonnet s'abandonnait avec tant d'ardeur à la recherche intense de sa nouvelle partenaire qu'il ne prit pas vraiment la peine de s'appesantir sur l'expression faciale de Raki, lequel avait manifestement changé du tout au tout depuis le début de la soirée : il ne se rendit donc pas compte de son faciès sombre et des émotions hostiles qui l'habitaient, pas plus que du froid qui habitait ses pupilles. Lorsqu'il amena à nouveau son regard sur l'autre musicien, ce fut uniquement pour écouter ses dires énigmatiques et en prendre pleine mesure. Manifestement, ce type lui avait caché quelque chose, et tentait d'une manière ou d'une autre de le mettre dès à présent sur la piste. Nakata, muet et circonspect, incapable de comprendre totalement l'indication qui lui avait été adressée, scruta l'autre mélomane tandis qu'il se dirigeait droit vers la scène pour s'abandonner à nouveau à ses élans musicaux. Pour le coup, il ne lui avait pas été de grande aide... Mis-à-part pour pointer du doigt un grand chauve, accoudé au bar non loin de là, et manifestement lié à l'invraisemblable disparition d'Eleonora. Si le Phoenix était perplexe quant à la capacité de cet inconnu à l'aider afin de remettre la main sur la demoiselle, il n'avait pour l'heure de toute manière rien d'autre à faire : il ne souhaitait guère voler la vedette à son camarade de jeu et lui laissait donc la scène toute entière, et n'avait pas eu le temps de se familiariser avec qui que ce soit d'autre, ici. Après un haussement d'épaules nonchalant, en constatant à nouveau que la chevelure rousse qui lui plaisait tant n'était pas encore réapparue, le Fenice se mit donc en quête du type à la bière, lequel n'avait toujours pas quitté sa place et se complaisait à lorgner les demoiselles qui se déhanchaient non loin de là, d'un air qui imposait le malaise naturellement. Si ce type ne disait rien qui vaille au pirate, ce dernier n'avait pour autant aucune raison de véritablement lui manquer de respect... Et si le musicien noiraud sous-entendait lourdement que ce gars n'était pas tout-à-fait étranger à la disparition de la séduisante jeune femme, le forban n'avait pour l'heure aucune raison d'y croire aveuglément. Ce fut donc d'un pas léger et décidé qu'il alla se placer non loin du grand type, commandant au passage un nouveau verre de whiskey, le tout en faisant fi de la sensation grisante que commençait déjà à lui procurer sa légère alcoolémie.

Le voyageur profita donc de l'occasion pour avaler une nouvelle gorgée supplémentaire, puis se tourna enfin en direction du grand gars qui, de son côté, tout acharné qu'il était à ses œillades appuyées, ne l'avait pour l'heure pas encore remarqué. Il eut besoin de se racler la gorge pour s'attirer enfin un regard désintéressé et courroucé de la part du type, et Nakata prit enfin la peine de lui accorder quelques palabres, maintenant qu'il était certain d'avoir récupéré son attention, tout du moins en partie.

-Excusez-moi ! Je chercher Eleonora, et quelqu'un m'a dit que vous pourriez m'aider à la trouver...

A l'évocation du prénom de la rousse, le chauve cessa de scruter les donzelles qui habitaient la taverne pour se concentrer plus convenablement sur le musicien, non sans une pointe d'agacement dans le regard. Il le détailla de pied en cap, comme pour le jauger et se renseigner quant à la personne qu'il pouvait bien avoir face à lui, puis fit claquer sa langue contre son palais d'un air las. En le voyant agir ainsi, le blondinet comprit momentanément que Raki ne lui avait pas menti : cet inconnu connaissait effectivement la rouquine, et ne devait ainsi pas être totalement étranger à sa soudaine disparition. Pour autant, le larron ne semblait guère disposé à répondre à ses interrogations : il dut l'estimer trop peu impressionné à première vue, puisqu'il prit la peine de se fournir une bonne rasade de bière avant de retourner à ses observation lubriques et totalement dénuées de quelque honte que ce fut :

-Désolé, l'zicos, mais j'sais pas où elle est, la donzelle. Va voir ailleurs.

En temps normal, le Fenice ne se serait guère formalisé du ton sec utilisé par son interlocuteur et du désintérêt total qu'il lui inspirait manifestement... Mais cette fois-ci, il sentait sans difficulté qu'il y avait très certainement anguille sous roche. Cette petite histoire ne lui soufflait rien de bon, et il était certain qu'il ne pourrait guère demeurer immobile et silencieux, dans son coin, sans donner suite à de telles paroles. Ainsi, il prit le luxe également de boire une nouvelle gorgée avant de renchérir, l’œil brillant et malin :

-C'est étrange, puisqu'on m'a précisément soufflé le contraire, et...
-Dis, gamin, c'est quoi qu'tu comprends pas dans va voir ailleurs ?! Fais-moi plaisir, lâche-moi la grappe et va donc astiquer ton manche avant que je...

Il l'avait coupé dans sa phrase, soudain furibond, puis s'était dressé brutalement et promptement, de manière à paraître nettement plus imposant. Cela aurait sans aucun doute impressionné le tout venant et l'aurait très clairement convaincu d'obéir, mais cela, tout au contraire, éveilla chez le Fenice une facette de sa personnalité autrement plus remarquable que son talent mélomane : l'impertinence et l'arrogance dont il se gaussait auparavant devinrent sûreté et amusement, tandis que son cœur pulsait au rythme de ses envies ivres. Cela faisait quelques temps depuis la dernière fois où le Phoenix s'en était laissé aller aux poings, dans une auberge aussi quelconque... Bien trop longtemps, en tout cas, s'il en croyait ce que lui intimait son corps. L'adrénaline se faisait croissante, et ses mains se contractèrent lentement, ajoutant à sa pose décontractée un côté menaçant et insaisissable, fugace et vif qui n'échappa guère à l'autre ivrogne. Celui-ci sembla perdre ses mots avant de serrer les dents, puis brandit son poing en direction du visage du blondinet, menaçant de le percuter d'un coup d'un seul. Si l'adolescent avait pris le luxe de demeurer bien en place, le pavé musculeux dont le chauve se servait en guise de main l'aurait probablement assommé... Mais il était rapide, bien plus que son adversaire, et jouissait d'un élément de surprise incontestable. Aussi se détacha-t-il du bar pour se courber sèchement, passant tout simplement en-dessous du bras du colosse. Tout en glissades et en mouvements lisses, fluides comme le vent, l'artiste glissa son pied entre les jambes de son adversaire et les lui faucha d'un mouvement rotatif, expédiant le pauvre bougre au sol et récupérant sa place... Ainsi que sa bière, lorsque celle-ci menaça d'aller s'écraser au sol. Il en but une gorgée tandis que le gars, au sol, se débattait lourdement pour se redresser. Cette mauvaise posture le rendait nettement plus balourd, et contribuait à le ridiculiser, au moins tout autant que les dizaines de regards désormais pointés dans sa direction : il n'avait guère été discret lors de sa chute, et cela n'avait pas manqué d'attirer l'attention... Aussi Nakata lui souffla-t-il quelques mots discrètement, en imaginant que Raki serait bientôt de la partie :

-Trop ivre pour tenir sur tes pieds ? Tu veux une main pour te redresser ?

Alors, comment allait-il bien pouvoir digérer un tel affront, aussi délibéré et effronté que celui que le Phoenix venait de lui balancer ? Sa réaction risquait fort d'être hilarante, en tout cas...
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Mer 4 Jan - 23:10



La vie est Diatonique!

Spoiler:

Je regardais de ma scène mon compagnon du soir, il semblait prendre les choses en mains vis à vis du loubard de Gunther. De la où je me trouvais je me sentais impuissant. Inactif voir même inutile. Cet enfer qui était le mien se perpétuait comme le cycle vivace qui dirigeait nos vis à tous. Implacable et sans équivoque il ne nous laissait pas le choix. Je bouillonais mais ne pouvais agir tant que le blondinnet ne prenait pas le relais. J'étais littéralement divisé par cette rage sempiternel qui me consummait, je prenais mon mal en patience. Oberservant ce qu'il se passait dans la salle je pouvais voir ma douce brune tapinner auprés des divers clients et spectateurs.

Je ne comprennais pas pourquoi cela me faisait mal, J'aimais Mélia, la seul femme a m'avoir aidé a m'élever au dessus de ma condition sur cette maudite Ironfall. mais voir cette belle que j'affectionnais tenter sa chance auprés d'autres hommes que moi me donnais a la fois la nausée, et le sang qui bouillonait. Je ne pouvais laisser cette belle se donner a un autre juste sur ordre d'un imberbe sans aucune qualité.

Spoiler:

A ce moment la je n'écoutais plus la moindre note de ma mélodie, je ne pouvais qu'osberver le monde alentour tel l'un des spectateurs de ce concert monumental, bataille entre deux musicien joyeux de libérer leurs harmoniques virvolentes plus les unes que les autres . Etais-ce la le lot de tout musicien ? Je ne pouvais me résoudre a cet enfer, ce temps latent où, ma musique m'handicapait plus qu'elle ne m'aidais je fermais les yeux à nouveaux et me plongeant dans les plus noirs ténèbres de mon être la musique explosa !

Je laissais libre court à cette mélodie diamétralement opposé de celle que je jouais a la base. Mon regard luisant d'une lueur vengeresse je dit avant que le chant ne commence:


" Buvez tout votre soul mes amis, la nuit ne fait commencer !"

Enchainnant sur le chant je laissais libre cour cette mélodie euphorique, symbole de la haine que j'épourvais pour cet homme au crane raz je ne pus m'empécher de déscendre dans la foule, m'approchant de la scène qui se déroulait au bar, la musique pris le pas sur mon intellecte. Je regardais le lascar à terre d'un air diabolique, lui transmettant en un seul regard les choses que j'imaginais lui faire, mais au lieu de ça je posais mon saillant sur le tabouret a coté du blondinnet, me faisant servir dans la foulée je m'enfilais, le temps d'un silence chantonnant, une nouvelle fois un verre avant de reprendre ce chant libérateur.

J'envoyais un violent coup de pied dans le thorax de l'homme avant de remonté sur scène, je ne pouvais que me laisser pulser et manipuler par cette musique obnubilante, laissant à mon nouvel ami le bon soin de faire collaborer le lubrique lascar.



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Dim 15 Jan - 11:07
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Le musicien sur scène semblait ne pas avoir perdu une miette de leur échange et de leur contact, certes violent et soudain, mais surtout bref et prompt. En effet, il décida de se rapprocher du bar pendant une légère entracte musicale, menée par les bons diables montés sur scène pour l'accompagner durant ses élans artistiques, et décocha au grand chauve un coup de pied digne des plus grands. Pour la première fois, Nakata découvrait chez Raki une facette véritablement sombre, sinon parfaitement intraitable et intransigeante, et ce spectacle-là le poussa à deux conclusions diamétralement opposées, mais tout aussi envisageables l'une que l'autre : soit ledit Raki avait une bonne raison pour exécrer ce type personnellement et profitait de la situation pour le passer à tabac sans avoir de véritables arguments en sa faveur, soit cette affaire-là dépassait et de très loin le cadre d'une rancœur personnelle. S'il n'avait rien pour se décider de prime abord, le Phoenix devait admettre que le comportement de l'ivrogne à son égard un petit peu plus tôt avait tendance à le faire pencher en faveur de son alter ego musical : après tout, il l'avait attaqué sans crier gare, dans une réaction grotesquement exagérée pour une simple impertinence. Autrement dit, ce type était dur et sec, plus qu'une majorité des pirates et des criminels avec lesquels le blondinet avait pu frayer durant ses quelques années dans le milieu hors-la-loi... Avec un soupir las, contrastait indéniablement avec son sourire enjôleur et satisfait, le Fenice fixa le noiraud tandis qu'il remontait sur scène et détailla calmement la foule qui, tout autour de lui, s'était brutalement écartée en comprenant que quelque chose d'étrange avait lieu. Il allait devoir jouer de tact et de prudence, car il ne connaissait pas du tout la population locale et ne savait pas si ce chauve agressif était apprécié : il fallait en l'occurrence vraiment le faire passer pour le méchant, s'il ne souhaitait pas se trouver plongé au milieu d'une mêlée générale et imprévue...

-Désolé, je pense que mon ami vous a trébuché dessus... Je veux bien vous payer un verre, pour le dédommagement. Ça vous va ?
-Enfoiré... J'vais t'faire bouffer tes tripes !
-Oh.

Il arbora l'expression désabusée et surprise la plus convaincante qu'il put tandis que son interlocuteur se redressait et sortait un canif de ses vêtements. Quelques spectateurs s'affolèrent, s'écartant plus encore du duel qui s'annonçait, et le barman lui-même sembla pâlir, incapable de contenir l'agression sans se mettre en danger. Ses quelques appels au calme n'eurent apparemment aucun effet, puisque le criminel se jeta sur le Phoenix sans plus hésiter, alors que ce dernier se trouvait encore et toujours accoudé au bar. Perfide, Nakata décida d'user de fourberie pour venir à bout de ce bougre-là sans avoir à mettre en danger la foule alentour, trop dense pour livrer un affrontement digne de ce nom : il demeura donc stoïque et silencieux, comme pétrifié, faisant fi des hurlements suraigus des gentes demoiselles qui craignaient pour sa peau, en attendant le moment fatidique qui ne tarda guère à se dévoiler de lui-même. Lorsque le type fut enfin à seulement un ou deux mètres de lui, levant d'ores et déjà le bras pour abattre sa lame sur lui avec fermeté, le forban ricana simplement en lui balançant droit dans les yeux le contenu de la bière qu'il avait récupéré, quelques instants auparavant. Ce geste imprévisible eut clairement le don de prendre l'autre larron de court : celui-ci gesticula avec véhémence, brutalement aveuglé, et son coup de couteau autrefois précis devint grotesque et ne fut plus que l'ébauche de ce qu'il aurait dû être. Une nouvelle fois, le zoan mythique en tira profit : il se glissa à nouveau sous le bras de son opposant et l'agrippa fermement tout en pivotant, calant son dos contre l'abdomen du type bien plus costaud que lui. Sans lui laisser le temps de reprendre en contenance, il tira violemment sur le bras et se courba en avant, projetant son assaillant par-dessus lui et l'expédiant droit sur le comptoir contre lequel le proxénète s'écrasa avant de glisser lourdement jusqu'au sol, à demi-assommé. L'action, qui avait eu lieu en une fraction de seconde, avait semblé méduser les spectateurs et le Fenice profita de ce bref moment de calme pour s'approcher à nouveau du brigand et le désarmer d'un coup de pied dans le poignet. La lame glissa sur le plancher détrempé de la taverne et le colosse, dans un grognement sourd, se redressa péniblement pour s'adosser au comptoir, manifestement sous le choc. Sans perdre un instant de plus, le blondinet le domina de toute sa hauteur, le surplombant avec mépris, avant de cracher quelques mots supplémentaires :

-Dis-moi tout ce que tu sais. Maintenant.

Si le type grommela son mécontentement, il demeura silencieux et aucune insulte ne vint franchir ses lèvres tremblantes. Il semblait avoir accepter la défaite, d'une manière ou d'une autre, et récupérait un peu en force et en clarté. Le choc avait dû le sonner, Nakata le concevait sans aucun souci, et c'était principalement pour cette raison qu'il le laissait tranquille, pour l'heure. Toutefois, sa patience n'était pas intarissable et, tôt ou tard, il allait finir par persévérer dans la ridiculisation de ce grand chauve : s'il fallait l'humilier en public pour qu'il cède et avoue ce qu'il avait à lui conter, l'artiste n'allait pas hésiter. Car l'utilisation brutale d'une arme blanche, manifestement dans l'optique de lui ôter la vie, avait fini par le conforter dans sa position : Raki n'était pas un simple gars égoïste, non. Ce chauve était une menace pour les gens du commun, et le Phoenix entendait bien apprendre pourquoi.
Malheureusement, rien n'était aussi simple car, à quelques mètres de là, une silhouette sombre avait récupéré le couteau qui avait glissé par terre et profitait de la foule pour contourner le blondinet. Ce dernier, trop concentré, ne la remarqua pas et lorsque celle-ci surgit de la foule avec discrétion, le Fenice ne s'en rendit pas compte... Il risquait fort de se faire poignarder en plein dos, d'une seconde à l'autre.
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Ven 20 Jan - 23:55



L'enfer est symphonique !


Spoiler:

 Je nageais dans cet océan émotionnel, presque incapable de réfléchir tandis que cette douce mélopée m'emportait vers les contrés ténébreuses de mon être. Me poussant à aller plus loin dans cette haine sempiternel qui m'habitait, je ne pouvais m'empécher de ressentir les coups, la sensation brulante du fer porté au rouge sur mon corp, la crainte des ténèbres miniers dans lesquels j'avais grandit, la sensation oppréssante du gaz incipide anonciateur d'une explosion meurtière. Toutes ces sensations, refirent surface, me poussant à abandonner ma guitare et a adresser quelques mots a mes accompagnateurs.

Me plaçant devant la foule tandis que le pianiste entamait le morceau j'ouvrais les yeux sur la foule, observant le combat entre mon comparse muscien et l'obscène chauve, objet de toutes mes attentions. Me mettant à chanter de façon bien plus saccadée et parlante je laissais libre court a cette rancoeur qui m'obsedais, laissant cette souffrance moral prendre le pas sur ma personne je savourais la moindre douleur que pouvais subir ce pervers. Jusqu'a ce que la scène stagne, l'homme se retrouva a terre lachant son couteau tandis que mon comparse trop accaparé par lui ne fasse attention à ce détail. A ce moment la je fit un clin d'oeil au musicien qui doué embrayèrent sur un air de rock divin. Plongeant dans la foule en mème temps qu'une silhouette s'emparait du couteau, la chaleur oppréssante des corps massés les un contre les autres couplé à l'alcool que j'avais ingurgité me donna le tournis, mais je ne pouvais laissais ce blondinnet se faire poignarder en traitre de la sorte. Déviant légèrement ma trajectoire je pris immédiatement la direction de mon alter égo lumineux. Trasperçant la foule en même temps que la silhouette au poignard je donnais tout ce que j'avais, m'interposant en bousculant violement le blond je pris le coup de couteau.

Ralentissant tant bien que mal la course de la lame je la sentis m'entailler les mains, la douleur se fit limite insoutenable lors que le poignard finit sa course ralentis dans mes abdominaux. Je tombais alors a genoux sous le poids de cette choses enivrante qui dévorait mon cerveau, mes paumes et la partie superficiel de mon ventre. Il ne m'en fallut pas plus pour laissait libre court a cette haine folle. Mon regard vira du tout au tout passant de la chaleur sympathique au froid polaire j'empoignais l'individu par le col, axentuant au passage mes blessures qui m'arrachèrent une grimace lancinante, pour enfin envoyais un coup qui envoya voler cette personne contre la foule agglutinée.

Le poid de la douleur me fit tomber a genoux le regard ivre de sang tandis que j'observais celle qui m'avais fait ça. Je bouillonais tandis qu'elle tomber inconsciente au sol sous l'impact de mon coup. J'avais frappé une femme, cette brune exquise a la beauté divine qui m'avais fait de l'oeil durant tant de temps. Je restais a genoux a cause de la douleur mais aussi a cause de cette infamie que je m'etais faite. J'avais frappé une femme sous la force de cette rage qui mobnubilait, choses qu'en temps normal je n'aurais jamais fait. Je ne comprenais pas son geste ni le mien tandis que dans le même temps ma rage s'estomper, j'attrapais une cancéreuse que j'allumais et asphyxiais, sentant mon fluide vitale s'évader d'une douce manière de mes diverses blessures je souris de manière macabre a la belle endormis qui se trouvais allongée devant le public. j'enlevais ma veste et ma chemise, révélant les arabesques cicatrcielle que j'avais dans le dos, la déchirant j'arrachais à la suite de ça le couteau de ma blessure comprimant cette douce chaleur qui s'écoulait de mon être, puis me tournant vers le blond je lui dit d'un ton non chalant qui me ressemblait bien:


" Tu ferrais bien de faire gaffe au coup dans le dos les putes en sont friandes ! hormis ça cette douce vipères devrais pouvoir nous en dire plus sur ta rouquine, personnelement pour le coup je serrais pas contre un petit remontant si sa te dérange pas de me le payer !"

Je lui souris alors de façon chaleureuse, c'était bien une des seuls fois que je souriais de tel manière, de façon sincère a une personne. Il y avait quelque chose chez lui qui me poussais a l'apprécier, j'appréciais jouer avec et contre lui ma musique et je ne désirais pour rien au monde que cela ne s'arrete en si bon chemin.



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Dim 29 Jan - 11:29
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Il fut donc parfaitement incapable de sentir la menace s'ériger de la foule d'ivrognes spectateurs : tout son attention était effectivement focalisée sur l'ennemi qui lui faisait face et qu'il venait de terrasser avec brio. Ainsi, lorsque Raki parvint à surgir de la scène à temps pour s'interposer en lui livrant au passage une brusque bourrade, le musicien blond ne parvint pas à se camper sur ses appuis et trébucha lamentablement, chutant à demi au sol un bon mètre plus loin. Le temps de se retourner pour constater la situation et Nakata se redressait déjà, horrifié par la scène qui se tenait face à lui. En sous-estimant son environnement et en ne s'intéressant qu'à une seule et même personne, il avait maladroitement gommée toutes les autres menaces environnantes... Y compris cette jolie brune qui, pour une raison obscure, semblait vouloir protéger le glabre allongé un peu plus loin, contre le comptoir. Estomaqué, le Phoenix se rendit bien rapidement compte du fait que cette grossière erreur avait poussé l'autre musicien à s'interposer, en craignant pour la vie du forban maudit... Douce ironie : aucun coup de couteau n'avait jamais été susceptible de mettre en danger son existence depuis que les flammes bleutées dévoraient les blessures qui étaient les siennes. Malheureusement, Raki ne souffrait guère d'une telle aptitude : la blessure semblait lui peser, tant et si bien qu'il tomba à genoux momentanément. Toutefois, le Fenice n'eut pas l'occasion de se précipiter à sa rencontre pour lui prêter main forte. Le noiraud se contenta effectivement de repousser son assaillante avec force, mais sans exagération aucune. Elle allait être plongée dans l'inconscience un bon petit bout de temps, ce qui allait leur permettre de se renseigner davantage quant à cette mystérieuse énigme qui les nimbait tous. Qui était ce grand chauve, où était la fameuse rouquine, et pourquoi diable se montraient-ils tous aussi agressifs sur l'Archipel Paradise, réputé pour être un endroit a priori calme et touristique ?

Ces innombrables questions allaient pourtant devoir demeurer sans réponses, pour l'heure : même si Raki avait appliqué un bandage se fortune sur ses plaies, le blondinet ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter en craignant pour son intégrité physique. Il fallait le comprendre, après tout, car même si le noiraud était apparemment robuste, Nakata n'avait plus eu à souffrir de quelques blessures que ce fut depuis de nombreuses années... Difficile dans ces conditions de faire preuve d'empathie, et de savoir exactement la gravité d'une estafilade semblable à celle-ci sur un corps lambda. Cependant, lorsqu'il s'apprêta à héler la foule pour y découvrir, il l'espérait, un médecin ou un infirmier susceptible d'arranger ce pansement archaïque, son homologue musicien coupa court à son inquiétude en le sommant de lui offrir un remontant. Légèrement bouche bée, le Phoenix en vint finalement à lui rendre son sourire, quoi que toujours relativement inquiet, avant de jeter quelques pièces sur le comptoir non loin, auprès d'un barman interdit, médusé et pétrifié devant la gravité de la situation, qui semblait s'être soudainement enflammée :

-Vous l'avez entendu, non ? Deux bières.

L'homme se mit à déglutir et, toujours aussi blême, hocha précipitamment la tête avant de se précipiter sur ses bouteilles et ses verres. Le maudit du zoan légendaire, plus serein qu'une seconde auparavant, reporta brutalement son attention sur le chauve qui, au comptoir, était d'ores et déjà sur le point de se redresser. Il avala promptement la maigre distance qui les séparait et, fermement, vint porter un coup de pied à l'abdomen de l'autre type, lui arrachant un cri de douleur et d'effroi. L'artiste martial conserva son pied bien en place en accentuant la poussée tout en invectivant son interlocuteur louche de propos venimeux, afin de lui donner quelques motivations pour parler :

-Je ne me répéterai pas davantage, sac-à-merde. Parle.

Si la taverne semblait commencer à se vider promptement, les gens ne souhaitant manifestement pas être assimilés à ce qu'il s'y déroulait, le Fenice n'en fit que peu de cas : il relâcha soudainement la pression offerte sur le ventre de l'autre homme, le laissant glisser à nouveau jusqu'au sol, puis lui offrit un nouveau coup de pied, visant cette fois-ci sa joue droite. Le type cracha quelques dents puis, péniblement, articula quelques mots de bien mauvaise augure.

-Tu crois qu'tu m'fais peur ? Gunther te le fera payer au centuple, gamin...
-Je l'attends, ton patron. Va le chercher, chien. Va le chercher, dis-lui où je suis, et dis-lui de s'armer. Il n'aura jamais assez de balles pour m'abattre.

Il lui offrit un nouveau coup brusque au niveau de l'épaule gauche, la déboîtant sans plus de cérémonies, puis l'attrapa par le col et le traîna, malgré la corpulence nettement supérieure de l'autre déchet, jusqu'à la porte d'entrée par laquelle il le balança sans ménagement aucun. Entre temps, l'auberge s'était désormais totalement vidée : ne demeuraient plus que les employés, cloîtrés dans leurs coins, le barman, qui leur apportait enfin les deux bières demandées un instant plus tôt, Raki, lui-même, et la demoiselle aux cheveux sombres toujours assommée. Restait à savoir si le susnommé Gunther allait bel et bien se montrer, ou s'il allait faire l'impasse sur l'affront que les deux jeunes musiciens venaient de lui adresser... Dans tous les cas, pour l'heure, ils n'avaient pas grand chose d'autre à faire que d'attendre. Attendre que la demoiselle se réveille de son petit sommeil imposé, déjà, et attendre que le noiraud se remette un peu plus sérieusement de la blessure qu'il avait eu à endurer. Tout en flegme et en charisme, le blondinet se rapprocha du bar, attrapa les deux bières qui leur étaient destinées et en offrit une à son ami, lui adressant alors un sourire penaud :

-Désolé, j'ai pas l'habitude de baisser ma garde. Prends le temps de te reposer. Si les autres débarquent, je peux m'en occuper seul, crois-moi. Je ne t'ai pas tout montré.

Difficile de nier cet état de fait : il n'avait pour l'heure pas eu besoin d'utiliser son fruit du démon, ce qui démontrait clairement la supériorité qu'il avait eu sur le grand chauve durant leur petite rixe. Avec ou sans fusils, avec ou sans épées, les criminels qui risquaient fort de pointer le bout de leur nez dans les instants suivants seraient réduits à l'impuissance. Quelque chose ne tournait pas rond sur Paradise... Quelque chose de sombre, de glauque, que le Phoenix entendait bien régler d'un instant à l'autre.
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Mar 31 Jan - 23:53



La vie est une symphonie.


Spoiler:

Je me relevais tant bien que mal grimaçant à cause de la douleur, mais en comparaison de ce que j'avais déjà subit étant plus jeune je ne pouvais que constater qu'il ne s'agissait que d'une piqure de rappel, certes elle était la mais je sentais déjà ce sentiment de pleinitude intense que l'on ressent lorsque l'endorphine commence a faire son oeuvre.

Je m'assayais donc au comptoir constatant dans un premier temps une inquiétude fugace chez le blond, lui souriant alors en attrapant ma bière je lui dis alors en indiquant mon dos largelent marqué par les arabasques qui le couturaient:


" T'inquiète pas pour ci peu, j'ai connu pire crois moi !"

A la suite de cette bravade je commençais à siroter tranquillement ma bière, regardant la scène qui se déroulait entre le chauve et mon acolyte. Je savourais chacune de ses grimaces douloureuse, jusqu'a entendre le nom fatidique. Gunther ! ainsi donc j'avais raison, ce salopard non content de tirer les ficelles d'Ironfall et de son trafic d'arme, il avait étendu ses activités à des insannités pareil. Je me levais, bouillonant d'une rage immuable, je voulais le voir mort, je voulais le voir endurer une souffrance équivalente à toutes celles que j'avais jamais ressentis. Je me rassayait lorsque le blond l'envoya valser en dehors de l'établissement, puis je braquais mon regard sur la brune tout en écoutant le musicien. Je me tournais aprés quelque instant de silence vers lui, lui révélant un visage sombre pour lui répondre d'une voix calme mais dans laquel transparessait des notes de rage:

" Gunther ne viendra pas ! il n'est pas ici il se trouve sur north blue sur Ironfall mon ile natale, le chauve et cette garce ne sont que des pions, rien de plus. C'est a mon tour de m'excuser, je soupsonnais le chauve de diriger un réseau de proxénétisme pour Gunther mais je n'aurais jamais imaginé que la brune en serrais la maquerelle..."

Je me renforgnais un peu plus tandis que je buvais une gorgé de bière, en un sens je m'en voulais d'avoir manipulé ce comparse, qui je l'espérais, ne m'en voudrait pas pour ça. Lui souriant à nouveau de manière désabusé je laissais le tissus sanglant tomber au sol pour enfin me levais en entendant des bruits provenir de l'éxtérieur. Attrapant ma veste je sortis une cigarette que je m'allumais rapidement, je pris quelques bouteilles d'alcool derrière le bar qui avait était déserté par le tenancier. Déchirant quelque morceau de tissu dans ma chemise je bouchonnais les bouteilles avec pour les imbiber d'alcool et sortant mon briquet j'asphyxiais un bon coup ma cancéreuse avant de finir ma phrase:

" Notre seul option pour savoir ou se trouve ta donzelle et un moyen pour moi d'envoyer un message fort a Gunther c'est la maquerelle, en ce qui concerne les hommes de mains ils sont comme des rats un bon feu et on en parle plus. Et ça tombe bien on a tous ce qu'il faut pour faire une jolie feu d'artifice. Que dirais-tu d'offrir au peuple de cette ville un son et lumière d'anthologie avant que cette pauvre endormie ne nous disent ou aller ? "




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Les quelques explications distillées par Raki ne furent cette fois-ci pas de refus. Outre le fait qu'il ne s'inquiétait pas trop quant à la gravité de la blessure qu'il avait à endurer, ce qui rasséréna grandement le musicien qui n'avait guère l'habitude de jouer au médecin, il le renseigna quant à plusieurs faits bons à savoir. Premièrement, le prénommé Gunther se trouvait sur North Blue, et non sur Paradise... Autrement dit, c'était probablement à l'un de ses lieutenants qu'ils avaient eu à faire. Imaginer qu'une petite bande de la pègre de North puisse s'étendre jusqu'ici avait le don d'horripiler Nakata, autant que de l'angoisser. Les pourritures avaient encore de beaux jours devant elles... Toujours était-il qu'aux yeux du noiraud, le brouhaha qui commençait à s'élever dans les rues adjacentes, signe de l'arrivée imminente de leurs prochains adversaires, n'était ni plus ni moins qu'une formalité. La pierre angulaire de leur vengeance et de l'outrage qu'ils allaient infliger à ce susnommé Gunther, c'était la brunette, apparemment plus importante que ne l'aurait été une simple prostituée. En notant ce renseignement dans un petit coin de sa tête, le blondinet pivota sur lui-même pour faire un bref état des lieux, en imaginant rapidement un plan qu'ils pourraient mettre sur pied afin d'éviter d'être submergés par les brigands locaux. Après tout, même s'il était immortel, ça n'était pas le cas de son compagnon d'infortune... Et ils allaient potentiellement souffrir d'une grande infériorité numérique. Il valait donc mieux prendre les devants, se montrer prévoyants et intelligents plutôt que de laisser passer leur chance de triompher. Ça n'était que l'une de ses premières véritables batailles au sein de la piraterie, et le Phoenix ne voulait pas la gâcher... Toujours était-il que l'idée d'enflammer quelques bouteilles pour en faire des espèces de cocktail molotov s'avérait clairement séduisantes : les types en face auraient probablement des armes à feu, cette fois-ci, donc utiliser des armes à distance pouvait être une précieuse sécurité pour les deux mélomanes. Le Fenice, après avoir donc brièvement hoché la tête, l'air à la fois sérieux et impatient, retroussa ses manches et prit la parole à son tour en pointant du doigt une porte située dans le fond de la pièce, à l'autre bout du bar auprès duquel ils s'étaient installés :

-Ce doit être une porte de service. S'ils n'arrivent pas à rentrer par la porte principale, ils viendront par là... Je vais les devancer. On les arrose un peu, et je les contourne pendant que tu les occupes. Et là... On leur tombe dessus.

Oui, cette stratégie était simplissime, mais jouait admirablement sur les divers avantages qu'ils possédaient en leur faveur. Premièrement, ils n'étaient que deux, et techniquement non armés : les hors-la-loi, à l'extérieur, pêcheraient sans aucun doute d'orgueil et penseraient la victoire d'ores et déjà acquise. Deuxièmement, l'infériorité numérique qui les plaçait a priori comme perdants d'avance allait leur permettre également de les surprendre : ils allaient certainement s'imaginer à tort que les deux musiciens allaient rester à l'intérieur dès lors que les cocktails molotov commenceraient à pleuvoir. Troisièmement, la brunette était encore inconsciente et de leur côté... Les brigands voudraient sans aucun doute la récupérer en un seul morceau, si elle était véritablement importante aux yeux de Gunther. Enfin, dernièrement, Nakata avait toujours gardé camouflé son fruit du démon. L'usage de ce dernier serait un bon moyen d'enfoncer le clou et de pousser les derniers criminels à fuir sans plus attendre, traumatisés qu'ils seraient par cette résistance inouïe et démesurée... Toujours était-il que le blondinet se mit à prêter main forte à son collègue dans la conception des projectiles hautement inflammables lorsque les bruits alentours se firent de plus en plus oppressants : les types semblaient commencer à se presser contre l'établissement, sans doute histoire d'y pénétrer le plus promptement possible, sans laisser la moindre chance à leurs ennemis. Ils déchanteraient sans doute bien vite, en remarquant que ceux-ci possédaient l'équivalent d'un incendie en bouteille... Une voix, soudain, se mit à grogner, sourde et féroce. Elle leur aboya une poignée d'ordres, soucieuse apparemment de finir cette petite affaire sans mettre en danger l'otage.

-Bon, les gars, on va faire court. On sait que vous êtes là, et que vous êtes deux. Vous avez cogné Fredo, qu'est pourtant costaud, et j'respecte ça. Mais là, c'est plus pareil. Si on s'en donne la peine, on peut vous tuer sans soucis. Donc on va rester calmes et éviter les ennuis, ce sera mieux pour tout le monde. Sortez désarmés, rendez-nous la demoiselle, et on passe l'éponge simplement et gentiment.
-Ah ! Vous faites dans la prévention, maintenant ? Trop aimable.

Pas la peine de la jouer discrets : autant assumer leur impertinence, histoire de les énerver et de les pousser à l'erreur... Alors que le Fenice adressait un bref signe de la tête à Raki, prêt à passer à l'action dès qu'il le faudrait, les types à l'extérieur semblèrent effectivement agacés par leur résistance. Il entendit distinctement plusieurs armes sortir de leurs fourreaux, et même quelques chiens de fusils s'abaisser, prêts à délivrer sur les deux artistes une pluie morbide d'acier. Trop tard pour faire machine arrière, désormais... De toute manière, le forban n'était pas assez naïf pour faire confiance à un tel criminel les yeux fermés. Se reposer sur un tel marché, cela aurait été se mettre en danger sans avoir la moindre chance de riposter... Restait à savoir ce que Raki en pensait : après tout, c'était lui, le principal intéressé par cette petite sauterie.
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Jeu 16 Fév - 21:40



Momento mori !


Spoiler:

 J'écoutais le plan de mon comparse tout en continuant mes propres préparatifs, j'en étais venu à récupèrer une lampe et un couteau sur le bar. J'étais présentement entrain de faire chauffer la lame à la chaleur de la flamme tandis qu'il me faisait ses explications, j'appliquais la lame rougeoyante sur ma blessure, je n'avais fait ça qu'avec les moyen du bord mais ça suffirait pour l'instant, nous avions bien d'autre chat à fouetter.

L'odeur de ma chair brulée et la douleur m'arrachèrent une grimace douloureuse fugace, qui se transforma bien vite en un sourire franc et amical adressé au blondinnet, a cette époque je n'avais pour ainsi dire pas connu l'amitié, et je commençais à appréhender un tant soi peu ce que pouvait être ce sentiment et cela me rendais heureux. Instinctivement j'acquiessais à toutes les propositions de mon ami. Puis continuant mes préparatifs je positionnais discretement des bouteilles d'alcool de chaque coté de la porte principale tandis que le musicien blanc discuter avec l'homme dehors, je finis enfin par m'installer une chaise face a la porte, quelque mêtre la séparant de moi je sortais une cigarette et m'enfilais une large rasade aprés avoir inspiré un grand coup. A ce moment la je calais ma guitare sur les genoux, fumant avidement je tendais mon paquet au blond pour lui proposer une clope et enfin lui dire d'un ton extrémement sincère:


" Avant que tout ça ne commence, je voulais te remercier, ça fait tellement de temps que je voyage, que je traque les hommes de gunther sur n'importe qu'elle mer que j'en ait oublier d'apprendre ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'on trouve quelqu'un d'amical. Donc je te dit un grand merci pour ça, maintenant si tu peux planquer la donzelle derrière le bar et l'attacher solidement, ça va bientot commencer ! "

Je commençais a entendre les bruit de pas a l'extérieur, je pouvais ressentir le rythme vengeur de leur bottes effectuant l'ascension suicidaire de leur propre vengeance. La porte s'ouvrit alors, le projecteur qu'était la lumière du dehors me mis en scène de la plus belle des façons, révélant mon visage souriant de manière carnassière, les premiers a tenter cette escalade dangereuse fur pris de surprise, ne s'attendant pas a me voir a découvert. Je profitais de ce court instant pour lancer ma douce cancéreuse sur une trainer d'alcool que j'avais fait en déposant les bouteilles. Les flammes grimpèrent alors, créant une réaction instinctive de récul de ces premiers hommes. Profitant que la machine était en marche j'allumais l'un de mes cocktail, pour le lancer vers les deux bouteilles se trouvant sur la gauche de la porte. tout cela créa une explosion qui propulsa les lascar a l'extérieur. Mais bien vite une nouvelle série de larbin fit son entrée. J'exécutais une deuxième fois le procédé avec les bouteilles de droite.

J'eux alors un répis avant qu'une vague suivante arrive ce qui me laissa le temps de constaté que le feu commençais a gagner du terrain, mais également que je n'avais plus de cocktail a ma disposition. Je souris alors en voyant des silhouette traverser les flammes a ce moment la, instinctivement j'empoignais ma guitare, je commençais a gratter des notes tendis qu'une balle frola mon visage, que les cris de rage des sabreur monter dans la pièce, Pour enfin entamer clairement mon morceau. Je ne sus éxactement pourquoi mais cette joie que j'avais ressentis d'avoir un ami explosa en moi, embrasant jusqu'a la moindre fibre musculaire, je fondais a la rencontre des lascars, un sourire joyeux plaqué sur le visage je commençais à virvoltais, prenant appuis sur une table je rebondis une nouvelle fois sur une poutre en flamme pour enfin plonger sur l'attroupement aligné devant l'entrée qui se débattait avec les flammes. Mon coup de pied percuta avec violence le premier lascars le propulsant sur ses camarades, je suivais le mouvement pour plongeait dans cette nasse de crabe avide de sang. Je ne cherchais même pas a ressentir les douleurs des entailles que je récoltais tandis que je virvoltais tel un damné au sein de ce groupe.




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Dim 12 Mar - 21:22
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Aux dires gratifiants et reconnaissants de Raki, Nakata ne répondit que par un simple sourire, amusé et chaleureux, simple et concis, mais pourtant lourd de sens. Il n'était que très rarement homme à s'épancher en discours et en tirades quant à l'amitié et à l'estime qu'il portait aux personnes qu'il rencontrait, se contentant généralement de leur prouver son amitié et sa sincérité à travers ses actes et son tempérament protecteur. Cela ne l'empêchait toutefois pas de profiter de paroles aussi agréables et sympathiques que celles déclarées par l'autre musicien : savoir qu'il lui était cher et important, d'une manière ou d'une autre, et qu'il lui avait permis de se changer les idées durant une quête d'obscure vengeance, c'était déjà une source de fierté galvanisante pour le blondinet. Celui-ci, d'ailleurs, hocha la tête avec engouement lorsque son jeune ami lui demanda d'attacher leur otage derrière le bar afin de l'empêcher de profiter de l'agitation pour prendre la tangente. Il s'exécuta promptement, tandis que le noiraud, de son côté, faisait de son mieux pour se préparer à la défense du petit établissement dans lequel il allait devoir tenir sa position. Les premiers instants seraient les plus compliqués à assumer pour le jeune homme, et c'était pour cela que le Phoenix allait tout miser sur sa malédiction : en prenant à revers le groupe de hors-la-loi et en les éliminant violemment, il allait assurément attirer leur attention... Si cela fonctionnait comme il l'espérait, alors ils ne tarderaient guère à se désintéresser de son nouvel ami, et viendraient plutôt l'agresser lui, le maudit, susceptible de causer bien des dégâts. Ainsi, dès lors que l'assaut fut donné et que les premiers criminels tentèrent de se frayer un chemin à l'intérieur de la petite auberge, le Fenice se mit à courir en direction de la porte arrière, jetant au passage quelques mots teintés d'un sourire éclatant :

-Tiens bon, on se revoie dans cinq minutes, le temps que je fasse le tour !

Il n'était pas inquiet. En fait, il ne l'était plus, de quelque manière que ce fut, depuis belle lurette. Sa propre intégrité physique, bien entendu, ne craignait plus rien... Mais au-delà de lui, c'était de Raki dont il était question, et ce jeune homme, malgré sa blessure, avait démontré une habileté certaine et une réactivité indéniable. En jouant de malice et de ruse, ainsi que de la présence avantageuse de l'otage, il allait incontestablement prendre l'avantage sur leurs opposants et les pousser à reculer, en gagnant du temps... Quelques secondes seulement, sans doute, mais que Nakata saurait assurément mettre à profit. D'ailleurs, le blondinet arrivait tout juste à la porte arrière que celle-ci s'ouvrit à la volée, dévoilant une silhouette massive brandissant un épée. L'inconnu n'eut malheureusement pas le temps de se mettre en garde que le pied vif du Phoenix le percutait en plein front, le renvoyant dans le couloir par lequel il venait de pénétrer sans plus de cérémonies. Le mythique s'y engouffra à son tour, se retrouvant alors nez à nez avec deux autres sabreurs qui, médusés, détaillaient le faciès à demi écrasé de leur partenaire intrépide. Le premier des deux n'eut pas le temps de bouger : la paume de la main du musicien lui fracassa le nez dans un craquement sonore des plus désagréable et le projeta au sol. Le second tenta sa change en contournant son camarade sanguinolent et usa d'une offensive horizontale. Preste et agile comme un chat, l'oiseau se courba sèchement, laissant passer le katana sans y toucher aucunement. Il se jeta ensuite sur l'adversaire, le plaquant au sol et lui offrant un coup en pleine gorge, sec et vif, afin de le projeter dans l'inconscience. Il se redressait tout juste que l'autre criminel au nez pété tentait de l'abattre d'un geste vertical, qu'il n'eut pas le temps de parer : la lame s'enfonça dans son épaule d'une bonne dizaine de centimètres, butant ensuite contre ses omoplates, et lui arrachant au passage un bon grognement de douleur. Plus ou moins stoïque, le Fenice se redressa pourtant et catapulta la plante de son pied à nouveau dans le visage du pauvre homme qui, stupéfait, avait fixé l'apparition des flammèches bleues en demeurait coi. Ce dernier s'envola et s'en alla retrouver les siens dans les bras de Morphée. Sans plus attendre, le musicien ailé s'empara de la lame plantée dans son propre corps et, après une grimace d'agonie bientôt soulagée, déclara avec un sourire amusé :

-Et de trois. Je t'emprunte ça, bonhomme.

Là-dessus, le Phoenix remonta le long du couloir, arpentant ce dernier sans jeter un œil aux quelques autres pièces sur lesquels il s'ouvrait, et se retrouva enfin catapulté en pleine rue, à quelques mètres seulement du gros des troupes ennemis qui, muets et pantois, le scrutèrent sans comprendre comment il pouvait se trouver là alors que trois des leurs étaient censés les avoir encerclés. Ne leur laissant guère le temps de se remettre de leurs émotions, le zoan se jeta immédiatement dans la foulée, coupant la première main qui s'offrait à lui et projetant la lame empruntée droit dans l'abdomen d'un autre homme. S'il n'était habituellement pas prompt à donner la mort, cette fois-ci faisait exception : il faisait face à des pourritures, après tout... Tandis que les deux premiers s'effondraient, tous les autres se mirent à tirer leurs armes, déterminés à l'idée de lui faire la peau. Railleur, comme à son habitude, le jeune forban décida donc d'ironiser :

-Oh. Douze contre un ? Aller. Cent berrys que vous gagnez ! J'aime les paris impossibles.
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Ven 26 Mai - 23:58



My way !


Spoiler:

Le temps semblais s'écouler au ralentis, je sentais, ressentais et admirais chaque coup que je pouvais porter ou endurer dans l'enfer qu'étais devenue cette salle. Les flammes qui gagner les murs et le plancher me procurer une chaleur exquise quasie divine, prête a consumer la vilainie qui étais a l'oeuvre en ce sein infecond et corrompu. La musique se tranformer peu a peu pour prendre un ton plus jazzy, limite plus morose. Ma voix portée loin, jusqu'au dehors de l'établissement, tandis que je prenais de la distance avec mes adversaire. Laissant le ruisselement vitale qui s'écoulait de ses diverses sources je laissais libre court a ses émotions qui prenait peu a peu le contrôle sur moi.

Ma vie défilait comme le fleuve tempétueux qu'elle avait étée, pas parfaite ni juste, mais d'une exaltante jouissance. J'étais prés, conscient de mes blessures je n'attendais pas plus de cette vie pourrit. J'avais l'habitude de souffrir, la recurrence de ces blessures physique et morale, tout ce mélanger dans mon ésprit obnubilé par ces sensations émotionnel intense. Je ne chanter pas pour mes énemis, je chantais pour cet ami avec qui j'avais passais la soirée a jouer, a m'amuser et enfin avec qui je combattais. Je me rappelais alors Magnus, son sourire bourru, sa façon apre et brutale d'expliquais les choses mais toujours malgrés tout dans une certaine douceur. Je me rappelais les terme simple qu'il m'avait dit lors de sa mort, lorsqu'il m'avait remis ce pendentif a tête de loup qui battais a présent contre mon coeur. Prenant le temps d'une pose je dit alors a vois haute en même temps que ces paroles tendre et douloureuse a la fois se répéter dans ma tête:

" Le loup ne se bat jamais seul...."

Je me devais de gagner du temps et je me savais épaulé, je ne pouvais perdre quitte a en donner ma vie je ne laisserais pas les hommes de mon énemis prendre le pas sur cette amitié naissante. Reprenant mon chant je pris un peu plus de recule pour regagner le bar ou se trouver la belle au bois dormant. Puis aggripant divers fluide inflammable s'y trouvant, je les bouchonnais avec le reste de ma chemise, mes cicatrises luisante a la lueur pale et chaleureuse des flammes j'enflammer le tissus pour ne former qu'une barrière de feu entre moi et ces êtres indignes de la liberté qu'il se disaient détenir sur ma terre natal. Je les regardais a travers ce rideau incandescent, je n'avais pas peur de la mort, elle m'accompagnais telle une amie fidele ou que j'aille, j'étais même pret a l'acceuillir a bras ouvert tant cet exile long et insupportable me pesait. Je m'allumais alors une cigarette, puis passant par dessus le bar je m'approchais du cercle de flamme pour jauger celui qui semblait être le chef a travers les flammes. Il pris alors la parols d'un ton compatissant:

" Raki Je sais que tu nous en veux mais laisse moi la fille et j'oublierais de dire a t... a Gunther que je t'ai vue "

Je ne répondis pas, serrant les dents et fermant les yeux pour empécher ma visions de se troubler d'épuisement et d'ivresse je lui envoyais un coup a l'éstomac a travers les flammes. Je ressentis la brulure apre et violente des flammes mais restant focaliser sur l'idée que je devais gagner du temps je n'en pris pas compte tandis que je grimaçais de douleur je lui rétorquais tandis qu'il se tordait de douleur sous l'impact du coup:

" Cela fait trois ans que je n'ai plus terre natale, dit lui que tu m'as vue si tu le peux, mais surtout dit lui que j'aurais sa peau. Dit lui que le Fils de Magnus viendra lui broyais le crane sous sa guitare !"



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Mar 30 Mai - 21:35
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-Et merde... J'ai perdu cent berrys...

Le blondinet déposa posément la piécette dorée sur le torse de l'un de ses assaillants inconscients. Tout autour de lui se trouvaient des corps inanimés et couverts de blessures multiples, aux origines aussi diverses que les armes qui les entouraient tous. Le Phoenix n'avait pas perdu de temps, suite à sa petite provocation : comme à l'accoutumée, il s'était jeté dans le cœur de la bataille... Et, comme à l'accoutumée, s'était rendu coupable d'un littéral massacre. Aucun de ces hommes n'avait été suffisamment habile et résistant pour lui opposer une résistance digne de ce nom : il les avait balayé les uns après les autres en ne versa que quelques gouttes de sang, lesquelles s'étaient par la suite vigoureusement changées en flammèches pour ne laisser aucune trace de leur existence, sinon quelques trous dans les vêtements du forban. Ce dernier se gratta la chevelure d'un air absent en jetant un bref regard aux quelques hors-la-loi qui, un peu plus loin, se trouvaient encore et toujours devant la porte de la taverne. Sa lutte avec la majeure partie de leurs opposants l'avait légèrement déplacé, le poussant ainsi à faire à nouveau face à un banc d'adversaires supposés. Ceux-ci semblaient toutefois nettement moins valeureux que leurs collègues : ils l'avaient scruté avec hébétement et incompréhension, comme si la simple perspective d'un homme étant capable de terrasser autant des leurs leur était invraisemblable. Et pourtant... Nakata n'avait plus besoin de prouver ses innombrables qualités dans le domaine martial depuis belle lurette : si son fruit du démon lui octroyait un pouvoir grisant et incommensurable, le poussant ainsi fréquemment à se mettre inexorablement en danger, il avait à l'origine suivi un cursus militaire rude et âpre qu'on lui avait enseigné avec doigté et minutie. Il était tout-à-fait capable de venir à bout d'une bande aussi désaxée et peu instruite en matière de batailles sans même avoir à faire appel à ses capacités légendaires... Il fallait simplement admettre qu'utiliser son pouvoir de soin avait tendance à lui arracher une certaine satisfaction, laquelle se trouvait encore décuplée lorsque ses opposants, pétris de stupéfaction, le lorgnaient en user sans savoir comment y réagir. Toujours était-il que la petite sauterie était encore à achever : soucieux de prévenir son collègue Raki de sa bonne avancée, le musicien claironna et fanfaronna, se mettant simplement en garde avec un amusement non dissimulé :

-Raki, tu peux éteindre les flammes ! J'm'occupe de ces branquignoles, et j'arrive !

Pourtant, l'on sembla bien promptement vouloir le démentir : une silhouette haute de presque trois mètres s'érigea, se détachant du reste du petit cortège et s'avançant dans sa direction en bavant et en grognant. Le colosse aux allures bestiales semblait de surcroît dégager une odeur des plus déplaisantes, en témoignait la foultitude de grimaces qui naissaient des faciès déjà nauséabond de ses collègues à son passage... Toutefois, ce qui intriguait véritablement le Phoenix, c'était l'énorme chaîne que cette espèce de chose tenait entre ses mains, comme si une telle armoire à glace semblait être en mesure d'utiliser une arme aussi particulière. Avec un simple sifflement admirateur, le pirate se permit une légère pique à l'égard de son gorille d'opposant, souhaitant le pousser à l'erreur pour en finir au plus vite.

-Ben alors, mon gros ? T'es pressé d'en finir ? Tu sais, ton tour serait venu bien assez vite.

Cependant, aux regards railleurs et aux gloussements amusés des autres criminels, le possesseur du zoan mythique comprit bien rapidement que les choses allaient se corser péniblement, et que l'affrontement qui allait suivre n'allait pas être tout-à-fait aussi rondement mené que les précédents. Cette certitude le percuta juste avant que la chaîne ne le fasse : celle-ci s'enroula autour de son tibia droit avant qu'il n'ait l'occasion de riposter, avec une virulence et une promptitude étonnante pour un manieur aussi imposant. Le Fenice eut tout juste le temps d'émettre une grimace ennuyée qu'il sentit le poids de tout son corps se dérober tandis que la brute forçait avec une puissance incommensurable, l'attirant tout entier. Le seul réflexe du blondinet fut alors de croiser ses avants-bras devant son visage, tandis que le colosse qui lui faisait face tentait de lui asséner un coup de poing après l'avoir brusquement attiré jusqu'à lui. Réflexe salvateur, mais qui ne permit néanmoins pas à l'artiste de s'en tirer parfaitement : sa projection fut inversé et il ne tarda guère à traverser un mur en briques avec perte et fracas, le tout sous les rires et les acclamations des hors-la-loi dont la ferveur semblait s'être décuplée depuis l'intervention de leur gigantesque camarade.

Cependant, cela ne fut bien évidemment pas tout-à-fait suffisant pour venir à bout du forban. Celui-ci, bien que couvert de poussières et de morceaux de briques, se tira vivement hors de son trou tout en grommelant inaudiblement, époussetant ses vêtements salis tout en mirant d'un œil morne la chaîne qui, encore et toujours, se trouvait attachée à son mollet. Incapable de s'en libérer pour l'heure, pas toutefois sans user des grands moyens, Nakata sut se contenter des expressions surprises et effarées de la majorité de ses opposants qui ne semblaient pas comprendre que l'on puisse se tirer d'un si mauvais pas en demeurant en parfaite santé. Il s'en délecta avec un sourire mièvre et hautain avant de leur décocher une nouvelle provocation, ne tardant guère à se remettre en garde :

-C'est tout ? Je vais m'ennuyer, à ce rythme...

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Dim 4 Juin - 0:17



Ma propre folie !


Spoiler:

La douleur, l'alcool, le sang ! Tout ce mélé dans mon organisme, la peine psychologique qui m'étais propre, cette soif inextricable de vengeance, cette envie insatiable de meurtre vis a vis de ceux qui avais pu me faire souffrir. L'alcool que j'avais ingurgité toute la soirée, ce liquide ambré et qui tracé un voyage brulant le long de mon oeusophage tracé a présent un cheminement tout autre.

J'avais l'habitude d'avoir l'alcool dépressif ou inspiratif, mais en cette occasion il se présentais sous une forme aggressive. La désinhibition de ma haine et de cette rage que j'enfermais en mon sein gangreiné explosait au grand jour. La pâle lueur des flammes qui m'entouraient affichant ce visage corrompu a la vue de ce public qui ne méritait autre choses que ce spectacle affligeant, je me renfermais un peu plus dans cette enfer, laissant la douce chaleur des flammes prendre le pas sur mon humanité je commençais a laissais echapper un doux rire déments qui porta au fur et a mesure au dela du batiment.

La raison et la conscience sont des choses totalement subectives mais essentiel pour le bien morale de toute personne. Hors la douleurs que je ressentais tant physique que morale, ainsi que la pression induite par la douleur, la fatigue et surtout l'alcool me poussa vers des escarpement que je n'osais aborder. J'étais comme tout alpiniste trop confiant ou trop peu assuré, et la chute fut dantesque. JE plongeais dans un enfer qui me plaisait et en même temps qui s'approchais atrocement de la réalité que cherché a fuir depuis trois ans.

Plongeant inexorablement dans cette abîme sans fin tandis que mon rire prenait plus d'ampleur mon regard rieur, voir nargueur ce transforma. Prenant la température infernale du septieme cercle de l'enfer je ne controlais plus rien j'avais ateind le point de non retour, une cancéreuse n'y changerais rien je ne supportais plus cette existance comme je ne me supportais plus. Je voulais en finir d'une façon ou d'une autre et quoi de mieux que le meurtre impulsif, instinctif et vengeur pour ça ?

plongeant a travers les flammes je fondais sur les trois hommes devant moi. J'affichais alors un visage idéalement démoniaque, non par volonté mais par pur expression de ce raz le bol qui me consummé, par pur expression de cette envie de mort et de meurtre que je refrennais depuis ce qui me semblais une éternité. Fondant sur celui qui avait pris un coup auparavent j'écoppais d'un poignard planter dans le flanc tandis que je jouais des canines au seins de son organe oratoire, lui arrachant au passage une mélopée digne de l'opéra nationnale de marijoa. Me tourna ensuite vers le second en arrachant le poignard et faisant fie de la douleur tandis que mon teint devnais fièvreux je m'élançais en esquivant un coup de sabre qui m'aurais couper le chef sans semonse. Je l'aissais ses cordes intestinale se déversais au sol afin de créer un instrument de nouvelle cratégorie qui me permis d'étrangler le troisième larron qui dans un élan de rage et de désespoire avait tanté de sauvé son ami.

Tout ça c'étais passé si rapidement, si futilement, comment pouvions nous gacher notre vie aussi facilement ? Pourquoi ? C'étais la question qui me revenais sans cesse. Et j'en arrivais enfin a la conclusion simple en voyant mes propres actions. Nous n'étions que de simple animaux !




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Mar 6 Juin - 18:01
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Les rires satisfaits et l'engouement de ses opposants s'étaient violemment taris tandis qu'il s'était extirpé du mur dans lequel il avait été projeté, prenant même le luxe d'épousseter ses vêtements tout en jetant un regard impertinent et méprisant à son gigantesque ennemi, lequel semblait fulminer de voir l'un de ses offensives aboutir sur un non lieu absolu. Il allait en falloir bien plus pour mettre le Phoenix à terre... Ce dernier, pas angoissé pour un sou, fit quelques pas supplémentaires afin de se rapprocher lentement et prudemment de son assaillant, demeurant à une distance d'une petite dizaine de mètres avant de se mettre en garde, le visage toujours pétris d'un amusement insondable et infaillible. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer, et cet ennemi-là semblait autrement plus coriace que la piétaille que le mythique avait maltraité auparavant, à sa sortie de la taverne assiégée... L'adrénaline lui battait d'ores et déjà les veines et les tempes, lui promettant de nombreuses poussées d'excitations ainsi qu'une jouissance martiale évidente quant à la lutte qui s'annonçait. Laissant son cœur s'affoler et son sourire s'accentuer, Nakata laissa à nouveau l'initiative au gorille, demeurant patiemment à sa place avant que la chaîne ne recommence enfin à s'animer. Il était désormais temps de montrer tout ce dont il était capable... Et de faire regretter à ces criminels de bas étage la certitude qu'ils semblaient avoir ponctuellement éprouvés quant à leur prétendue victoire.
Lorsque la chaîne tenta de le cueillir au niveau du cou, le musicien se courba puissamment, pliant les jambes avec promptitude pour laisser l'acier lui frôler la chevelure sans le marquer aucunement. La bête qui lui tenait tête, courroucée d'être évitée avec tant d'aisance, souhaita renchérir en pivotant sur elle-même et en expédiant derechef une nouvelle offensive, toujours horizontale, mais cette fois-ci plus basse. Leste et agile, le forban décida tout simplement de bondir par-dessus avant de se réceptionner posément, avec un flegme arrogant. Poussé à bout, son imposant ennemi changea alors de trajectoire et, plutôt que d'attaquer continuellement horizontalement, fit tournoyer sa chaîne habilement pour lui porter une offensive descendante et verticale, menaçant de lui éclater le crâne d'un instant à l'autre. Le Fenice fit glisser son pied gauche, entamant une rotation d'un quart de cercle et laissant la chaîne s'écraser juste devant lui, sans quitter son opposant des yeux une seule seconde. Et tandis que l'acier rebondissait furieusement, délaissant sur le sol un impact matérialisé dûment par quelques fissures, le Phoenix se décida enfin à rétorquer.

Sa main droite, ferme et puissante, attrapa la chaîne au passage au moment même où le criminel qui l'utilisait comme arme s'y attendait le moins. Il tira un coup sec, déployant une force physique telle qu'elle sembla prendre de court même le gargantuesque colosse, lui faisant perdre l'équilibre sous la surprise. L'homme tomba lourdement en avant, sous les regards estomaqués et interdits de ses compagnons, et le blondinet se mit immédiatement en branle : il se mit à se ruer dans la direction de son opposant effondré avec une rapidité stupéfiante, ne tardant guère à se retrouver face au hors-la-loi alors que ce dernier se redressait tout juste. Il lui livra alors une provocation des plus éclatantes, tout en s'apprêtant à passer à quelques mouvements plus offensifs et plus agressifs.

-Bouge surtout pas, bonhomme. Je m'occupe de tout.

L'artiste martial entama son enchaînement en lui décochant un coup de pied au niveau du menton, le forçant à se redresser plus vivement encore, le tout agrémenté d'un cri d'effroi à la limite du porcin. Sans se démonter, Nakata enchaîna en tournoyant sur lui-même avant de fournir à son opposant un coup de coude en plein abdomen, qu'il avait désormais en ligne de mire. Sa pauvre victime tressaillit et recula d'un pas dont il profita sagement en tournoyant de plus belle, mais en agrémentant ce geste d'un coup de paume en plein thorax. Le souffle coupé, le gigantesque corniaud ne put réagir au second coup de paume qui lui percuta les côtes flottantes gauche, amplifiant d'autant plus son manque d'oxygène. Souhaitant harceler son ennemi encore et toujours, le forban se mit alors à bondir, expédiant un coup de pied rotatif et sec au niveau de la joue de l'autre homme, lui faisant alors perdre l'équilibre. Il l'empêcha de choir en enchaînant par un coup de tibia dans le flanc gauche, le redressant précairement, mais largement suffisamment pour lui octroyer trois directs vifs et puissants dans l'estomac. Le gorille, avec l'énergie du désespoir, lâcha sa chaîne et tenta d'enserrer le Phoenix dans ses bras puissants. Il se heurta à un échec des plus mémorables : l'agile mythique se déroba en se jetant à genoux, puis se redressa avec force en accompagnant sa remontée d'un uppercut au menton, forçant le balourd à se tordre vers l'arrière de plus belle. Le sourire qui avait égayé le moindre des faits et gestes du Fenice en vint alors à se tarir, et il se décida à lui balancer une ultime injure, non sans jeter un regard condescendant et bestial à l'ensemble de ses collègues :

-Comme t'as l'air d'apprécier d'envoyer des gens dans des murs, j'ai plus qu'à te retourner la politesse...

Sa paume gauche percuta de plus belle l'abdomen de son opposant, le forçant à se replier douloureusement vers l'avant, puis il renchérit en pivotant sur lui-même, fauchant au passage les jambes du colosse. Ce dernier, ses appuis dérobés, se retrouva soudainement à l'horizontale, dans les airs, mais n'eut jamais le temps de s'écraser aussi lourdement qu'auparavant : Nakata, en garde, y veilla avec expertise. Il expédia le dos de son poing à la rencontre de l'adversaire, le percutant avec une force inouïe et une virulence brutale. Alors même que l'exploit semblait pour le commun des mortels absolument impensable, le hors-la-loi fut violemment repoussé... Jusqu'au moment où sa surcharge pondérale rencontra enfin un mur, lequel céda sur le champ. Médusés, les autres criminels lâchèrent leurs armes en symbiose tandis que le blondinet se redressait lentement, réalisant quelques cercles rotation d'épaules du bras droit, comme pour signifier enfin la fin de l'échauffement :

-Yosh, j'suis prêt. Qui d'autre en veut ?
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Ven 6 Oct - 23:44



Acte 1, scène 4 !


Spoiler:

Je pouvais sentir la chaleur gagner en intensité autour de moi, ce feu brulant et dévorant qui gagnait de plus de terrain et qui consumait tout sur son passage, ce feu que j’avais allumé dans un pur désir puéril de revanche. Mais est ce que je ressentais réellement cette envie ? N’étais-ce pas tout simplement une lubie de ma part ? Un simple désir d’extérioriser ce que je pouvais ressentir en mon fort intérieur et si c’était le cas pourquoi en venais-je à de telles extrémités ?

Je ne possédais pas la réponse à toutes ces questions qui m’assaillaient en même temps que le brasier prenait plus d’ampleur. Rassemblant les dernières forces qu’il me restait je me levais en titubant en direction du bar où se trouvait la jeune femme qui détenais les informations dont j’avais besoin. Je n’y allais pas par quatre chemins pour la réveiller lorsque je la rejoignais, lui vidant une bouteille d’alcool fort sur le visage. La jeune femme se réveilla brusquement à cause de la sensation du liquide et de l’odeur forte, puis se mettant à observer le spectacle infernal qui se dérouler autour d’elle, ses yeux se fixèrent alors sur moi. Ses pupilles s’écarquillèrent a la vue du sang qui s’écouler de mes plaies mais aussi du sang de ses comparses que j’avais sur les mains, les lèvres et le cou. Ses lèvres pulpeuses prirent une moue paniquée et crisper qui déformait son visage de petites ridules. De mon côté je pris le temps de sortir une cancéreuse pour évacuer la pression et l’allumant je m’accroupis devant elle pour lui souffler la fumer au visage. Je commençais à retrouver progressivement mon calme et dans le même temps les diverses douleurs qui parcouraient mon corps prenait de plus en plus d’ampleur, mais je n’en montrais rien arborant un faciès froid et d’un calme olympien je pris alors la parole d’un ton placide :


« Dit moi où sont tes filles et je te sors d’ici, crache moi au visage et je te laisse rôtir comme la truie que tu es ! Tu as trois secondes pour te décider »

Je relevais alors le pouce pour indiquer la première seconde, voyant son visage se déconfire au fur et à mesure que l’instant s’écoulait, je commençais à lui sourire non pas de manière sadique mais d’une façon particulièrement amicale qui la déstabilisa un peu plus. Je relevais alors l’index pour indiquer la deuxième seconde et dans le même temps une poutre craqua, rongé par les flammes le bois n’avais pas su tenir et s’était écrouler non loin de nous provoquant un bruit fracassant et ajoutant un peu plus de pression à la jeune maquerelle. A mes yeux les choses était d’une simplicité limpide, manger où être manger rien de plus, je ne lui avais pas donné d’autre choix que celui-là, sauvé sa peau au détriment de celle de ses compagnons où protéger leur commerce et périr dans des souffrances qu’elle ne pouvait qu’imaginer en partie. Je commençais alors a relevé le majeur lorsqu’elle s’égosilla dans un cri de panique :

« L’arrière-boutique, elles sont dans la cave sous une trappes cacher sous un tapie et fermé à clé. Prend ce putain de bout de métal et sort moi de la avec ces gonzesses qu’on en finisse. Je ne veux pas finir comme ça je t’en supplie…. »

N’attendant pas qu’elle termine sa phrase je puisais dans le reste de mes forces pour prendre la clé qu’elle m’indiqua se situant dans son décolleté et la balançant sur mon épaules je pris la direction de l’arrière-boutique aussi vite que je le pouvais. Arrivant sur place j’envoyais valdinguer le tapis et ouvrait la trappes pour laissait la dizaine de jeune femmes sortir en leur intimant de se dépêcher de sortir par la porte de service. Puis prenant le même chemin qu’elles je débouchais dehors avec la brune sur l’épaule. L’air y était frais, plus respirable, et doucement agréable en comparaison de la fournaise qui œuvrait a l’intérieur. Je vis les jeune femmes prendre les fuites sans attendre leurs reste hormis une rouquine qui restait là au coin de la rue à regarder la scène de combat qui se dérouler. Prenant cette direction je déposais la maquerelle en herbe de l’autre côté de la rue et m’approchant calmement ma clope au bec je m’adressais alors au blond, lui disant d’un ton où pointer une touche d’ironie :

« hoy l’ami ! T’aurais pu m’en laisser un peu, a les voir on dirait qu’ils vont tous se pisser dessus…. »

Puis jouant la comédie je commençais a arborer un regard sadique et passant mes doigts sur mes lèvres et sur mon cou pour ajouter un peu plus a cette pièce grotesquement glauque, je dis d’un ton amplis de cette envie morbide :

« Vos collègue à l’intérieur avais un gout tellement appréciable pour des raclures de bas étages comme vous l’êtes. J’ai hâtes d’y gouter une nouvelle fois….et cette fois sans le gout âpre et fort de la fumé. »

Dans le même temps comme pour ajouter un peu plus de dramatique a la situation la toiture du bar s’écroula, laissant échapper cendre, fumée et flammes qui éclairèrent mon visage et mon regard de manière particulièrement démoniaque.




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Un silence de mort trônait tout autour de l'auberge, ponctuellement brisé par les craquements de la charpente enflammée et ardente. Les hors-la-loi qui encerclaient si impunément Nakata jusque-là semblaient avoir perdu toute leur assurance en observant la déconfiture de leur allié colossal : ce dernier, manifestement sonné, n'avait pas bougé le moindre orteil après avoir été catapulté par le zoan en direction du mur qu'il avait bruyamment heurté. Interdits, les autres combattants demeuraient donc silencieux et immobiles, aucun d'entre eux ne parvenant manifestement à prendre les devants. Si une bonne part de ce contingent de brutes avait par ailleurs d'ores et déjà lâché ses armes, le reste des hommes demeuraient sérieusement aux aguets, souhaitant peut-être miraculeusement effrayer le blondinet grâce à l'avantage numérique. Cela n'était néanmoins pas le cas : le sourire éclatant et assuré qu'il leur renvoyait sans discontinuer indiquait nettement l'aisance dans laquelle il se trouvait. Combattre était pour lui comme une seconde nature. Seule la fièvre d'une bataille pouvait taire l'artiste et le philosophe qui divaguaient sans cesse en son for intérieur... Et quand bien même cette lutte ne serait guère plus qu'une formalité, le musicien y voyait toujours un moyen de s'outrepasser, d'améliorer ses arcanes et d'apprendre à user de son fruit du démon avec toujours plus de précision et d'intelligence. Après tout, le combat était avant toute autre chose une affaire d'entraînement et d'exercice : la théorie était une chose évidemment capitale, mais elle était sans cesse surpassée par la mise en pratique dès lors que celle-ci était doublée d'un tant soit peu de sagesse. Le Fenice avait face à lui tout un tas de potentiels sujets de tests : des hommes dont les corps, comme tous les autres, étaient pourvus d'os et de muscles. Ils étaient par conséquent de véritables sacs de frappes, susceptibles de lui indiquer à quelle puissance se déchaîner pour rendre inconscients... Ou à quel endroit heurter pour tuer. Car ces pourritures qui lui tenaient si effrontément tête depuis plusieurs minutes dorénavant ne méritaient aucunement sa pitié ou sa miséricorde : il s'agissait là de créatures sottes et vaines, qui luttaient dans leurs propres intérêts et semaient la mort et la misère au nom de leur propre bien être. Certes, une part d'entre eux avait peut-être été entraînée dans un bien triste engrenage à son encontre, par faute de manque d'argent ou d'une condition digne... Mais cette part-là s'était envers et contre tout rendue coupable d'exactions et de vices volontaires. Elle était autrement dit l'une des cautions du Gouvernement Mondial : une pitoyable excuse à fournir au moindre de leurs abus et de leurs actions oppressantes.

Mais ils ne firent rien d'autre que de rester là, stupides et débiles, tous autant qu'ils l'étaient, à songer que le scruter en chien de faïence suffirait à le pousser à renoncer à un nouvel assaut. De son côté, le blondinet n'était guère impressionné par cette masse béate et incompréhensive... Il avait déjà eu l'occasion d'affronter bien pire, bien plus compétent et bien plus valeureux. Ces brigands de bas étages n'étaient qu'une formalité, qu'un banc de raclures enorgueillis par leurs armes et leurs manques d'humanité respectifs. Le genre qui pullulait parmi les pirates et les hors-la-loi des Seas Blues, en vérité... Nakata s'apprêtait néanmoins à semer encore davantage de chaos au sein de leurs troupes lorsque des bruits précipités se firent ouïr, du côté de la taverne. Sans même y jeter un coup d’œil, le Phoenix comprit qu'une évacuation y avait lieu... Ce n'était pas plus mal, compte tenu des flammes de plus en plus voraces qui y léchaient les murs avec une ardeur renouvelée à chaque instant. Tout un tas de donzelle prirent la poudre d'escampette sans demander leurs restes, apparemment et justement apeurées par la tournure de la situation. Si le noiraud et le blondinet n'avaient pas judicieusement décidés d'y mêler leur grain de sel, cette affaire aurait eu une conclusion autrement plus sinistre pour elles toutes... Ne prêtant guère attention à la séduisante rouquine qui, seule, semblait vouloir assister à la suite des événements, apparemment charmée par le tempérament hardi sinon inconscient du légendaire, ledit légendaire préféra poser son regard sur Raki, lequel avançait d'un pas mesuré et décidé dans sa direction et celle des quelques hommes qui demeuraient encore face à lui. Lorsqu'il fut enfin à sa hauteur, le Fenice remarqua les tâches sanglantes qui le maculaient, et lui fournissait une apparence encore bien plus austère et sinistre que sa chevelure d'ébène ne lui faisait habituellement. Sans trop y prêter attention toutefois, le garçonnet pivota pour faire face aux derniers hors-la-loi qui à la suite de la provocation menaçante de Raki décidèrent de prendre la poudre d'escampette. Débiles mais pas sots : ces types savaient pertinemment que le mythique seul aurait pu les massacrer... Alors maintenant qu'il avait été rejoint par un satané bougre à l'apparence démoniaque, s'attarder ici bas relevait du suicide pur et simple. Un bref éclat de rire amusé secoua alors le zoan tandis qu'il observait la bande se mettre en branle, mise en déroute d'un coup d'un seul, et il pivota à nouveau pour faire face à son collègue musicien, jetant un bref regard en direction de l'auberge flamboyante.

-T'as pu t'occuper de tout ? De toute manière, j'imagine que ça va être un peu trop tard pour s'en assurer, maintenant...

Toutes les poutres avaient bien noircies, et comme aucune opération d'extinction ne semblait être en cours, il y avait fort à parier que les civils avaient été davantage effrayés par les combats exaltants auxquels s'était volontiers livré le blondinet que par l'incendie dévastateur en lui-même. Il était donc probable qu'il ne resterait plus rien de l'établissement d'ici quelques heures, au maximum... Pas plus que des quelques malheureux qui y avaient été abandonnés à leurs sorts, les criminels qui avaient tenté de s'y prendre au Phoenix et à son acolyte d'infortune. Ce tableau laissa un goût d'amertume à la bouche de Nakata, qui fut d'ailleurs conforté dans cette position en considérant ce que son nouvel ami lui avait dit à propos du prénommé Gunther.

-Le chef n'est pas du coin, c'est ça ? C'est dommage... J'aurais beaucoup aimé lui rendre visite. Je crains qu'il ne recommence ailleurs...

Tant que ce genre d'ordures demeurait libres, il n'y avait aucune raison qu'il cesse ses morbides larcins. Le marché noir avait encore de beaux jours devant lui... Et ni Raki ni le Fenice ne pouvaient y faire grand chose. Un certain nombre de pointures y étaient après tout encore attachées... Et les éliminer les unes après les autres risquait d'être une tâche des plus ardues. D'un mouvement du menton relativement hautain et hostile, le musicien pointa alors la maquerelle et reprit la parole, souhaitant s'enquérir du sort que lui réservait l'autre artiste :

-Et elle, t'en fais quoi ? Tu la laisses partir ?

S'il n'y était pas foncièrement hostile, le maudit craignait qu'elle ne soit finalement pas différente de son patron... Si tel était le cas, elle allait tôt ou tard reprendre contact avec ce dernier pour tenter de récupérer une part de son influence et des richesses qu'elle avait perdu cette nuit-là.
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Lun 9 Oct - 0:26



Le sort de la maquerelle

Je ne pouvais m’empêcher d’esquisser un sourire en voyant cette belle bande de bras cassé prendre la fuite. A voir leurs réactions son nouvel ami leurs avait mené la vie dur et il n’avait pas fallu grand choses de plus pour briser leur détermination. Enfin tout cela n’était pas pour me déplaire, je pouvais sentir l’excitation du combat s’envoler peu à peu, ravivant au fur et à mesures les diverses douleurs que je pouvais ressentir dans la majorité de mon organisme.

Constatant que ma cigarette n’étais plus de ce monde j’en portais une autre à mes lèvres tout en m’asseyant et en l’allumant. Je me sentais diaboliquement vivant et tandis que j’écouter les diverses phrases du blond je commençais à réfléchir tranquillement, il semblait inquiet des agissements de Gunther et aurait aimé faire plus. Je ne pus m’empêcher de sourire à nouveau tout en lâchant un nuage de fumer âpre qui cacha presque la totalité de mon visage, seul cette lueur déterminé dans mon regard se discernait au travers de cette brume nicotinée. A l’heure actuelle je disposais de quelque informations importante sur les divers trafic et opération que menait Gunther, mais je n’avais pas a ma disposition d’information capitale. C’est là que je répondais mentalement a sa deuxième question, que faire de la maquerelle ? La torturer, lui faire payer, renvoyer son couvre-chef dans un jolie paquet cadeau à son seigneur et maitre ? Toutes ces possibilités me venaient en tête aussi rapidement que mes yeux se posaient sur la jeune femme. J’en vins enfin à choisir une autre options la concernant, J’aurais les informations dont elle disposait de grés ou de force peu importait la méthode du moment que je parvenais à mes fins. Prenant alors la parole d’un ton posé je lui dis :


« Pour Gunther je m’en occupe ! Et cette donzelle vas me filer toutes les infos dont j’ai besoin, le truc avec ce type c’est qu’il faut le fragiliser avant de couper la tête du serpent ! Une fois que j’en aurais finit avec elle je pense bien la refourguer a un poivrot de bas étage qui ne sera pas trop méchant mais cognera dessus si elle l’ouvre trop ! Ce n’est qu’un juste retour des choses vue ce a quoi elle s’adonnait. »

Une légère lueur de folie était passé sur mon visage et plus particulièrement dans mon regard lorsque je lui avais expliqué les projets que je réservais a la jeune employée de Gunther. Tandis que je continuais de réfléchir à tout ça je pus commencer a grimacer de douleur alors que celle-ci se faisait plus insistante. J’écrasais alors ma cigarette totalement consumé pour enfin finir en lui demandant simplement :


« Et toi, que comptes-tu faire ? Ramasser d’autre coquille vide comme moi ? »


J’avais volontairement ajouter un ton un tantinet taquin sur ma dernière question.




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Lun 9 Oct - 11:34
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Raki et Nakata se renvoyaient l'un l'autre deux images qui contrastaient fermement l'une de l'autre, et ce constat n'était que sévèrement clarifié à la lueur de l'incendie. L'un, sombre et nocturne, masquait le peu de son visage qui aurait été malencontreusement illuminé par les flammes dévorantes par un écran de fumée âcre tandis que l'autre resplendissait, brillait impertinemment et tapageusement, à tel point qu'il semblait que c'était de lui et non de la taverne en proie aux dernières flammèches qu'émanait le plus gros de la luminosité ambiante. Les derniers rayons du soleil vespéraux s'étaient éteints depuis belle lurette et seules les étoiles semblaient dorénavant décidées à guider leurs chemins. Le Phoenix, plongé dans l'adrénaline d'une lutte âpre et jusque-là foncièrement exposé à la clarté du brasier, se rendit alors compte du fait que tout cela s'était prolongé bien au-delà du raisonnable : leur petit spectacle musical et les péripéties musclées qui s'en étaient suivies les avaient fort probablement mené jusqu'à minuit. Un bâillement ostensible le secoua tandis que son interlocuteur répondait à ses premières interrogations. Le noiraud semblait déterminé à l'idée de faire payer à Gunther les odieux crimes et sévices dont il s'était rendu coupable... Une excellente nouvelle que le musicien ne pouvait qu'encourager : de toute manière, si son compère artiste n'avait pas souhaité s'en mêler davantage, il aurait pris la décision de régler cette situation de lui-même. Il avait toutefois confiance en son nouvel ami, et estimait simplement que ce dernier parviendrait à en venir à bout sans recevoir d'aide extérieure. La réponse adressée à son interpellation vis-à-vis de la maquerelle vint cependant moins le satisfaire : même si c'était à prévoir, son homologue semblait bien moins prompt à pardonner qu'il ne l'était lui-même. Elle risquait autrement dit de passer un sale quart d'heure... Respectant la volonté du ténébreux, le lumineux demeura envers et contre tout de marbre, décidant de ne pas s'en mêler. Si elle était sage, cette jeune femme allait accepter de lui fournir un soutien conséquent dans la traque de Gunther... Et si elle le faisait, elle aurait d'une certaine manière expurgé le plus gros de ses pêchés. Un bon début sur le chemin de la rédemption. Puis vinrent les questions plus ironiques et légères de son acolyte. Le Fenice, vaguement amusé par ses dires, afficha un nouveau sourire plus sémillant et répondit avec précision et méticulosité.

-J'ai à faire sur South Blue, vers Trader. Je vais rejoindre un équipage pirate. Je ne suis pas homme à voyager en solitaire... L'isolement a tendance à me rendre irascible, à la vérité. J'ai grand besoin d'être entouré.

Là-dessus, le jeune artiste sortit de ses poches un morceau de papier et un crayon. Il y griffonna rapidement un long numéro d'escargophone, le sien. Il le tendit alors à Raki en affichant cette fois-ci une expression plus solennelle et plus sérieuse, qui ne laissait transparaître rien de plus que sa sincérité. Il s'était fait un ami au sein des tumultes qui les avaient occupés cette soirée durant, et il le déclara bien assez tôt, d'une voix qui n'avait exceptionnellement plus rien ni d'irrévérencieux, ni de volontairement outrageux.

-Mon numéro. N'hésite pas à me joindre en cas de pépin. Surtout si t'as besoin d'un coup de main pour faire bouffer ses dents à ce Gunther.

S'il ne connaissait que très vaguement Raphaël, son futur capitaine, le légendaire connaissait bien entendu sa réputation : l'on parlait volontiers de lui comme d'un homme juste, même dans les milieux civils, et il avait selon les rumeurs trahi le Gouvernement Mondial lorsqu'un Tenryubito s'en était pris à sa jeune sœur. La vérité à ce sujet, l'ancien marine ne la connaissait que trop : elle demeurait amère et atrabilaire à souhait, puisqu'il avait été contraint à l'époque de prendre la défense du Noble contre l'ancien Schichibukai. D'une certaine manière, lui-même était avidement à la recherche d'une expiation de ses propres péchés : il s'était rendu complice d'un rapt odieux et honteux, et souhaitait dorénavant se pardonner en aidant Raphaël à atteindre ses objectifs. Il était trop tard pour la jeune sœur de celui-ci, assurément, mais d'autres victimes des égoïsmes grégaires pouvaient être évitées... C'était à cette cause que le Fenice avait décidé de destiner son existence, pour cette cause qu'il avait si durement livré bataille ce soir-là. Il s'agissait de son plus inexpugnable leitmotiv, le seul qui demeurait intact, gravé en lui depuis des années déjà.

-Nakata ?

Après que la situation ait enfin pu être résolue par le duo oxymorique, la tête rousse jusqu-ici discrète et silencieuse avait décidé de se rapprocher d'eux. Si le Phoenix ne l'avait pas reconnue immédiatement à la lueur de du brasero qui se déchaînait à ce moment-là, plongé dans l'effervescence et l'ébullition d'une fin de combat exaltante, il avait maintenant tout loisir de la détailler de tout son saoul. Les étoiles elles-mêmes suffirent à mettre son visage en exergue, la pâleur de ces astres rendant son teint désormais dénué d'assurance une blancheur suave et quasiment altière. C'était Eleonora qui lui faisait face, la jolie rouquine rencontrée quelques dizaines de minutes plus tôt, au profit de cette soirée musicale et enjouée. Ses vêtements semblaient légèrement froissés et ses cheveux nettement plus emmêlés que lors de leur première rencontre. L'hypothétique ébullition lors de la fuite de l'établissement en proie à l'infernal cataclysme l'avait malencontreusement délestée de l'une de ses chaussures, et une contusion relativement dérisoire se formait au niveau de son épaule gauche, symbole de la très discutable délicatesse avec laquelle elle avait été traitée dans l'auberge. Le souffle dans un premier temps coupé par l'apparition presque mystique de cette mirifique créature, puis dans un second temps par la crainte qu'elle n'ait eu à subir un traitement trop sauvage, Nakata retrouva bien vite sa tempérance en chassant de son esprit ces noires pensées : elle n'avait guère l'air de souffrir, et semblait plus secouée et choquée que blessée de quelque manière que ce fut. Il s'avança donc dans sa direction, non sans poser sa main sur l'épaule de Raki au passage, lui offrant quelques paroles annonciatrices de retrouvailles certaines.

-Continue à entraîner ton jeu. La prochaine fois, on remet ça. Prends soin de toi, et colles-en une à cet enfoiré de Gunther de ma part.

Manifestement soulagée de pouvoir s'écarter un tant soit peu de cet endroit jonché de criminels étourdis et fracassés, la demoiselle prit les devants en s'avançant en direction d'une ruelle ambiante où le Phoenix la suivit sans poser de question. Il adressa néanmoins un ultime signe de la main à Raki, sans toutefois le regarder à nouveau : il était convaincu que leurs chemins finiraient par se croiser dans un avenir plus ou moins lointain. Les combattants qui œuvraient pour une cause commune avaient après tout bien trop à faire et ne pouvaient pas se permettre de se tourner le dos éternellement...

©️ Gasmask


_________________
Called to the ring, Taking me round by round
It hurts and it stings, Taking me down, down, down
You think that you caught me, I can hear you taunt me
Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed

But I'm not dead yet
So watch me burn.
[FB] La vie est une symphonie. [PV Raki] Nak_si10

Fenice Nakata
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