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Mer 7 Juin - 22:20
Erin Tournesol, dit "Gisèle"
Son couteau venait de finir d'éviscérer l'homme en face d'elle. Les organes se rependirent sur le sol et tandis qu'elle léchait sa lame, le regard du petit homme à ses côtés, attaché à des chaînes, commençait à se remplir d'une terreur sans nom. C'était un monstre. Cette putain était un démon aux airs angéliques : c'était tout ce qu'il avait compris quand il avait, avec feu Marco, tenté de voler une quantité de drogues assez menue et qu'il s'était fait prendre. On ne vole pas « Gisèle ». Avec ses armes, son cartel de drogues et sa place dans la Guilde Marchande, la femme n'était pas réellement connue du grand monde pour ses activités de l'ombre : au contraire, aux yeux de la Guilde, elle possédait un commerce de porcelaine tout à fait banal, mais très rentable. Personne ne posait de question : il n'y avait pas encore de loi de moralisation du commerce, après tout. Tant qu'elle payait sa cotisation, et qu'elle aidait à la protection de Trade, elle était la bienvenue. Ses aptitudes spéciales aidaient tout de même pas mal à ce petit tour des drogues.
- Alors, je suis de bonne humeur, fit la jeune femme en maillot de bain. Il fait beau, et j'aimerais croire en la bonté de l'être humain ! Une solution pour toi : tu acceptes de me servir, et je te laisse la vie sauve.
Il acquiesça vivement, ne souhaitant pas subir le courroux de cette femme. Les larmes qui coulaient le long de ses joues étaient des larmes de soulagement. Tout à coup elle s'approcha de lui, détachant ses chaînes, lui tirant la tête par les cheveux et regardant avec envie son visage tuméfié. Ses lèvres vinrent s'emparer celles du garçon, et tandis qu'elle attirait sa langue dans bouche, ses dents vinrent s'en saisir pour la sectionner d'un seul coup. Elle la cracha à terre tandis que les hurlements de l'homme étaient étouffé par le sang qui s'échappait de sa cavité buccale. Sortant de la pièce, elle fit signe à ses hommes de prendre soin du nouveau, et se dirigea vers les douches. Ah, ce qu'elle détestait ces journées si mornes où rien d'intéressant ne se produisait.
Des cellules, des cellules et encore des cellules qui jonchaient les couloirs de sa petite demeure souterraine en bordure de Trade. Avec ses centaines de millions que lui rapportaient son commerce, « Gisèle », aussi nommée Erin Tournesol, était la plus grande vendeuse de drogues indépendante de South Blue. Elle concurrençait sans mal Konan dont les hommes avaient du mal à s'infiltrer dans la Guilde Marchande. Et si personne ne connaissait son commerce, il n'était pas peu courant que des accidents n'arrivent, venant remplir les cellules de son manoir où, affamés, les personnes enfermées n'avaient plus la force de crier...
Dealer de proximité
Un petit trafiquant dans les rues de Trade se promenait avec la discrétion d'un rat. Il se projetait dans les recoins, tentant tant bien que mal de trouver les futurs pigeons à qui il allait vendre ses drogues.
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Sam 10 Juin - 9:43
"Le temps passe et la mort vient."
Braquage so Kawaii !
Ils étaient de retour à Trader. En arpentant ces rues de son regard morne et las, Lester se rendit cruellement compte du fait que cette île ne l'avait jamais vraiment quitté : il en avait été imprégné dès son plus jeune âge, et avoir grandi ici bas l'avait indéniablement construit, élaboré, érigé en l'être maléfique et redoutable qu'il était dès à présent. C'était ici que ses plus âpres luttes passées avaient eu cours, et c'était ici que tout finirait par s'achever. Il en avait la plus ferme des convictions : le combat qu'il aurait tôt ou tard à mener contre la Guilde Marchande pour sa suprématie sur le reste du cartel criminel de South Blue se déroulerait ici, au sein même de leur île siège, là où leurs possessions étaient les plus colossales et leurs armées les plus denses. Le Roi du Sable, toutefois, n'était pas encore assez sot pour se jeter à corps perdu dans une bataille qu'il n'avait en aucun cas la possibilité de gagner : les forces mercenaires de l'île étaient encore trop puissantes pour lui, quand bien même il pouvait intelligemment se servir de Joshua comme d'une performante diversion. Il leur fallait gravir des échelons, un à un, petit-à-petit, inexorablement, afin de parvenir au sommet de leur carrière. Cela passait par un exercice palpitant et que le commun des mortels pourrait aisément qualifier de suicidaire : s'infiltrer au sein de la Guilde Marchande et la gangrener. Dévorer ses ennemis de l'intérieur avant de les pousser à s'entre-tuer était toujours infiniment plus productif que de les charger frontalement... L'intelligence froide, perspicace, pragmatique et calculatrice du Sheerin allait évidemment en ce sens. Ils devaient réussir à gommer la défiance que les hauts dignitaires de la Guilde pourraient leur accorder. Se faire passer pour des amis aurait pu s'avérer payant, mais trop jusqu'au-boutiste à son goût. Non, le plus intéressant était encore d'instaurer une relation de neutralité entre les membres de la Guilde et eux-mêmes. Néanmoins, pour ce faire, le plus dur était encore à surmonter : obtenir un début d'empire, un marchepied sur lequel se surélever afin d'attirer les regards et la curiosité de leurs puissants ennemis.
C'était précisément la raison de leur venue, ou plutôt de leur retour ici bas. Trouver un commerce sur lequel mettre la main, se l'approprier d'une manière ou d'une autre, et l'utiliser pour fortifier leur Empire économique naissant et titubant. Une fois cela fait, les criminels n'auraient plus qu'à l'étendre progressivement, tant par la force et la tyrannie que par la ruse et la facétie. A la fin, il ne resterait plus qu'eux... Cette pensée exaltante amena un sourire narquois sur les lèvres du logia qui jeta un bref regard à ses deux compagnons d'infortune tout en continuant à arpenter les ruelles sombres de Trader, qu'il connaissait comme sa poche. Il savait exactement où aller, et à qui s'en prendre : il avait grandi ici, après tout. S'il ne connaissait évidemment pas tout le monde, il avait une vague idée des endroits clés où mettre la main sur de petits revendeurs... Ne resterait dès lors plus qu'à remonter aux responsables. A trois, ils ne seraient pas de trop, en l'occurrence... S'il avait déjà une petite idée de la manière avec laquelle il finirait par utiliser Joshua, trouvant en cet espèce de dégénéré un appui aussi conséquent qu'instable, le maudit préférait en revanche jouer la carte de l'improvisation quant à Maud. La jeune femme avait souhaité les accompagner suite à leur casse sanglant réussi sur Kawaii Kazan Shima : son amie lui avait faussé compagnie. Et comme il semblait également lui manquer une case, Lester n'avait rien trouvé à y redire... Sans compter que Joshua n'allait certainement pas bouder une présence féminine, quand bien même il n'arriverait à rien avec elle charnellement parlant. Le Dealer lui-même devait admettre que leur alliance criminelle avait jusque-là cruellement manqué d'une touche de délicatesse féminine...
Ils n'eurent pas besoin de marcher bien plus longtemps pour arriver à localiser celui qui, bien malgré lui, allait devenir l'artisan de leur réussite. Le criminel, assez jeune manifestement, semblait virevolter fugacement au sein des rues tout en tentant de dénicher un client qui saurait être intéressé par ses services. Soucieux d'en finir au plus vite, le Sheerin afficha un rictus amusé et grommela quelques paroles à l'intention de l'aveugle, accélérant les choses aussi promptement que possible.
-Fais lui cracher le morceau. Pour qui il bosse, et où les trouver. Oh, et si tu le buttes, fais-le discrètement...
Prévention et prudence valaient toujours bien mieux avec Joshua, tant il était apte à l'excès de zèle et à l'exagération de violence. Le pauvre homme faisait toujours de son mieux pour surpasser ses exploits précédents, quitte à s'épancher dans le plus d'hémoglobine possible. En témoignait son explosion soudaine et magistrale en plein milieu de la banque... Se mettant légèrement en retrait tout en laissant son allié prendre les choses en main, le Roi du sable alluma sa pipe puis croisa les bras, laissant l'affaire prendre corps à son rythme. Bientôt, il régnerait ici bas...
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Dim 11 Juin - 0:04
D’honnêtes commerçants
Même si cela semblait très bête à dire le jeune homme était définitivement un gars de la ville, il avait beau ne pas voir et ressentir les choses comme ses congénères le faisait il ne se sentait jamais aussi à l’aise qu’au milieu de la foule, jouant des coudes pour avancer, des poches pleines passant à portée de ses doigts à chaque instant, des odeurs douces ou horriblement fortes saturant son odorat à chaque nouvelle rue arpentée. Même si ce n’était pas du tout le cas le jeune homme se sentait donc sur Trader comme s’il était chez lui, il aimait l’activité qui régnait sur cette île et ce centre d’activité commerciale attirait à lui de nouvelles proies chaque semaine. Il avait juste besoin de se montrer patient et un nouvel invité de marque finissait toujours par pointer le bout de son nez, ou de nouvelles raclures essayaient de creuser leur trou sur cette île…généralement sans succès.
Mais malgré les changements qui pouvaient survenir le duo de psychopathe tenait toujours le bon bout, ces deux bombes à retardement ne cessaient de faire ce qui leur plaisait avec pour objectif avoué pour foute la merde et d’acquérir la notoriété qu’ils méritaient. Comment le monde pourrait-il trembler à l’écoute de leurs noms s’ils ne faisaient rien pour que leurs noms sortent de l’anonymat ? Si Joshua préférait les méthodes les plus directes et violentes, les plus amusantes et excitantes, il savait que Lester était suffisamment malin pour avoir des plans qui se montreraient plus fourbes et fructifiants à moyen et long terme.
Pour se créer un petit Empire à eux il fallait avoir l’influence ainsi que les moyens nécessaires et, pour obtenir ces moyens, il fallait avoir les poches suffisamment pleines. Le braquage de banque quelques jours plus tôt était la première étape vers ce fameux remplissage de poches mais cette somme gagnée ne durerait qu’un temps seulement, Lester avait dans l’idée de se créer des revenus plus stables et réguliers comme de vrais entrepreneurs. Que faisaient-ils de retour sur Trader, alors ? Ils fouillaient les coins mal famés de cette île afin de trouver un commerce à acquérir en se montrent convaincants comme eux seuls savaient le faire, à ceci près qu’ils ne comptaient pas vendre des fruits ou ouvrir un restaurant.
Joshua n’était pas fermé quant aux types d’activités sur lesquelles poser ses mains, tout ce qui pouvait lui remplir les poches était bon à prendre mais Lester évoqua une première activité qui leur rapporterait gros tout en étant assez divertissante : la drogue. Souriant face à cette idée des plus intéressantes, Joshua fut amusé de voir à quel point l’humain pouvait faire des recherches avancées pour créer un produit dont les seules utilités étaient de créer une dépendance et de faire perdre la boule à ses utilisateurs. N’était-ce pas le plus merveilleux produit de consommation jamais créé par l’homme ?
Si Joshua connaissait assez bien les rues de cette ville, les arpentant depuis plus de quatre années, le psychopathe savait que Leste connaissait cette ville comme sa poche et comptait sur lui pour leur trouver un coin dans lequel ils pourraient creuser leur trou. Finalement, chemin faisant, le trio tomba sur un petit dealeur furetant à la recherche de ses prochains clients. Allaient-ils le suivre quand il rentrer pour récupérer sa marchandise et s’en emparer ? Non, Lester souhaitait obtenir rapidement des réponses et enjoint Joshua de faire ce qu’ils savaient faire de mieux pour cela.
Sortant une cigarette de sa poche, la collant entre ses lèvres, Joshua pénétra dans la ruelle où se trouvait ce dealer de bas étage en faisant mine de fouiller dans ses poches à la recherche d’un briquet salvateur. Approchant du garçon, il lui demanda le plus simplement du monde :
« Eh gamin, t’aurais pas du feu ? »
Avant même qu’une réponse ne lui parvienne l’aveugla organisa une rencontre entre son front et le nez du jeune criminel comme introduction aussi amicale que soudaine. Rien de tel qu’un coup de boule pour débuter une conversation franche et amicale ! Empoignant l’homme par le col pour le rapprocher de son visage, l’agent du chaos reprit par :
« Bon, maintenant que j’ai ton attention tu vas pouvoir répondre à mes questions. On va commencer par un truc simple comme…hum…pour qui tu bosses, par exemple ? »
Attrapant la main droite du petit criminel d’une poigne ferme, posant son pouce sur le premier doigt venu, Joshua conclut son intervention par la question la plus simple à ses yeux :
« Oh, j’oubliais. Tu n’as pas vraiment besoin de tes doigts, hein ? »
La règle du jeu que Joshua allait mettre en place serait on ne peut plus simple. Un mensonge ? Un doigt cassé. Une hésitation ? Un autre doigt. Une information trop floue ? Deux doigts en moins. Une information déplaisante aux yeux de Joshua ? Le petit jeune y perdrait la main. Les règles étaient établies, restait à entendre les réponses de ce petit jeune.
Je me retrouvais encore à suivre n’importe qui. Ma mère avait beau m’avoir appris qu’il ne fallait pas parler aux inconnus, ni les suivre, je crois que toute ma vie, j’avais fait que ça, suivre des inconnus. Des personnes dont j’avais même oublié les noms, mais il y avait eu Charlotte, et maintenant, Lester et Joshua. On avait bossé une fois ensembles, mais dans le fond, j’avais rien appris sur eux. Sauf qu’ils étaient un peu déglingués, et qu’il fallait que j’évite de trop les chercher, si je voulais pas, moi, me faire déglinguer. Je crois que c’était pour ça, que je les suivais, en fait. C’était des dégénérés, qui n’avaient peur de rien, et qui, s’ils avaient besoin de casser une gueule pour rien, le faisaient, qu’importait les conséquences. Lester avait beau avoir l’air moins « bourre-dans-le-tas » que Joshua, ça le rendait pas moins cinglé. D’une certaine façon, je les admirais, et peut-être même les jalousais. Moi, j’étais un peu peureuse. Toute seule, face à des soldats du gouvernement mondial, je me faisais petite. C’était pas vraiment de la lâcheté, plutôt de la sécurité. Enfin, je crois. Quoi qu’il en fût, eux, ils s’en foutaient. Et du coup, avec le duo, j’étais sereine, en sûreté. Même s’ils s’en cognaient de me savoir en bonne santé ou crevée, je les voyais un peu comme mes gardes du corps.
Sans compter qu’ils avaient l’air de s’y connaître avec leurs fruits du démon, et que je comptais bien en apprendre d’eux pour mieux maîtriser le mien, et en développer les techniques. Le Yami Yami n’avait pas que des mauvais points, après tout. Il fallait juste que je m’habitude, que je m’exerce, que j’étudie, que je me surpasse, et tout ça avec acharnement. Il fallait juste ça. Rien que d’y penser, je perdais espoir. Mais c’était pas en me lamentant sans cesse que j’arriverais à quelque chose, alors je prenais sur moi. Même si ça devait prendre du temps, j’avais maintenant un nouvel objectif : ne plus subir mon fruit. J’avais pas vraiment de plan d’attaque pour y parvenir, mais, au pire, je me disais qu’apprendre sur le terrain pouvait porter ses fruits. Quoi que. Enfin, pour le terrain, j’imaginais déjà que j’allais pouvoir m’en faire une idée d’ici quelques heures, ou quelques jours. De ce que j’avais compris, Joshua et Lester comptaient piquer de quoi se faire de l’argent à la Guilde Marchande. Ça me paraissait un peu fou, moi qui n’avais volé que des poches toute ma vie durant, mais l’idée avait quand même son charme, et me plut assez pour que je les suive. Après tout, c’était un moyen comme un autre de relancer les affaires, et surtout de gagner de quoi bouffer. Le nécessaire, quoi.
Du coup, j’avais voyagé avec eux jusqu’à Trader, le berceau de mon enfance. Au moment d’arriver, une petite boule s’installa au fond de mon estomac. J’avais encore trop mangé en route, et ça m’avait rendue un peu malade. Le ventre lourd, je pensais à ce que j’allais démouler plus tard. Mais pour l’heure n’était pas aux étrons. Il fallut peu de temps avant que les deux ne trouvent ce qu’ils voulaient. Un gamin, qui longeait les murs comme une ombre, et qui, à première vue, ne semblait rien demander. Là, j’avais du mal à comprendre. Ce type, c’était encore un enfant ou presque, ils comptaient faire quoi de lui ? Ça travaillait, à cet âge ? Enfin, je laissais faire, sans leur faire remarquer que, franchement, c’était bizarre de s’en prendre à quelqu’un de son genre, qui avait aussi peu l’air d’être un travailleur. Si c’était pour me prendre un coup, encore, ça allait bien. Et pourtant, Joshua prit un malin plaisir à le menacer s’il ne disait pas quelque chose. Moi, je regardais juste, appréhendant le moment où l’aveugle aurait envie de le tuer sans plus de cérémonies. Comme si la mort, c’était juste la mort. Mais j’avais hâte de savoir comment il utiliserait ses armes pour exécuter ses menaces ! Ça c’était bien, pour apprendre.
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Mar 13 Juin - 12:55
[quote="PNJ [Hors La Loi]"]
Dealer de proximité
Coup de boule, balayette, crochet du droit. Réponse tonique et dynamique à la provocation de Joshua. Comme s'il n'avait que ça à foutre. Le gars regarda le petit groupe composé de dégénérés dont il n'avait jamais entendu parler. Pas du coin. Mickey allait être content de faire une nouvelle rencontre, tiens. Mais tarés, non mais tarés ces gars...
- Si vous voulez voir mon boss, suffit de demander hein. Vous êtes pas les premiers pecnos à chercher la baston. Aller, j'vous y amène, sans rancune ?
Le gars s'était progressivement transformé en agneau, avant de tourner le dos et de dévoiler un troisième œil qui semblait observer les alentours. Un troisième œil... Ouais, carrément. Il prit la direction d'une poterie dans l'un des quartiers marchands de Trade. Pas de temps à perdre : ils voulaient sûrement prendre possession du commerce de Mickey. Ils allaient s'en mordre les doigts.
Erin Tournesol, dit "Gisèle", Mickey
- Mickey, voici les deniers que tu me dois, fit « Gisèle » en amassant le sac plein de berrys qui se trouvait sur le transat à côté de l'homme ventripotent. - Ouais, ouais... Au fait, t'as entendu parlé du blaireau au Cristal ? Celui qui s'est fait prendre comme un débutant par Hadès... - Hein ? C'est quoi ces rumeurs à la con. Arrête de colporter, ou j't'arrache la langue.
La conversation n'allait pas se diriger plus loin. Encore une demi-douzaine de trafiquants à aller taxer, et la douce maîtresse des cartels de drogue allait pouvoir se retirer quelques jours dans ses appartements pour fêter ça, comme elle en avait l'habitude. Une vie de luxure qu'elle ne partageait pas avec grand monde. Sortant du bureau de Mickey, elle ne lui adressa pas un « Au Revoir » et passerait certainement à côté du groupe dirigé par le dealer de proximité, un gars qu'elle n'avait jamais vu mais sur lequel elle ne tilta pas. Ce fut plutôt l'aveugle qui la surprit. Elle resserra sa poigne sur le sac de fric qu'elle avait dans ses mains : quel beau jeune homme.
Mickey était connu sous ce nom depuis une douzaine d'années. Arrivé svelte et fringuant, il était devenu opulent en très peu de temps. Si son physique faisait peur, c'était surtout sa force brute qui laissait un arrière goût de laisser-aller : elle avait évolué, mais pas autant qu'un autre. Il se retrouvait ainsi avec la carrure d'un monstre et la force d'un artichaut. Cela était bien connu dans le coin. Heureusement, il y avait ses suivants : ceux qui n'étaient pas capables de faire fructifier des affaires, mais qui pouvaient suivre le courant et ramasser quelques payes sur le passage.
- C'est pour quoi ? Fit-il en voyant entrer le joyeux groupe dans son bureau, allongé sur un transat, sur une simili plage éclairée par des lampes chauffantes, à côté de deux jeunes femmes en tenues de collégiennes.
Le dealer est niveau 25. Mickey est niveau 10.
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Ven 16 Juin - 21:13
"Le temps passe et la mort vient."
D'honnêtes commerçants.
Étonnant. Lester n'était pas surpris d'avoir raté un épisode quant à la montée en puissance des dealers de proximité, qu'il imaginait endurcis par la concurrence et l'ignominie constante des milieux dans lesquels ils évoluaient... Il l'était en revanche nettement plus de se rendre compte qu'ils étaient désormais manifestement capables d'étaler Joshua sans le moindre mal. Toutefois, si le proxénète fut désarçonné par un tel spectacle, il n'en montra rien : il se contenta placidement de tirer une latte profonde sur sa pipe tout en jetant un bref regard à l'ado luneteux qui le toisait dorénavant. Il n'avait pas froid aux yeux, ça non... Enfin, force était d'admettre que Trader était finalement une planète bien à part au sein de la galaxie South Blue : les combattants qui s'y trouvaient étaient d'une puissance indéniable, et cela promettait une escapade d'autant plus palpitante... Fugacement, un sourire malsain vint s'échouer sur les lèvres du grand brun, qui considéra brutalement et avec un engouement effervescent les événements palpitants qui les attendaient tout trois. Ce hold-up extraordinaire qu'ils s'apprêtaient à réaliser était peut-être un coup trop audacieux, trop utopiste lorsque l'on considérait leurs compétences individuelles... Mais c'était précisément cela qui rendait le Sheerin aussi sinistrement guilleret : la perspective d'affronter des dangers qui n'auraient à leurs yeux jamais eu d'équivalent était une opportunité à saisir pour se faire connaître d'autant plus puissamment. Pour l'heure, ils conservaient l'effet de surprise : ne restait donc plus qu'à frapper vite et fort, sans permettre à leurs adversaires de s'organiser pour leur opposer une quelconque résistante. Ce dealer inconnu était puissant, vif et agile... Très bien. Il ne pouvait malheureusement pas, même avec toutes ces capacités, vaincre ce qu'il ne soupçonnait pas.
Ils marchèrent peu de temps afin de parvenir aux locaux où semblait se repaître et se complaire le responsable du petit marché dont le revendeur faisait partie intégrante. Le chemin, quoique court, avait permis au Roi du Sable de faire le tri dans ses pensées : il était effectivement convaincu que la promptitude serait leur meilleur moyen d'arriver à leurs fins. Sa pipe crépitait encore faiblement lorsqu'ils franchirent enfin les portes du saint graal, découvrant le gros lard encadré de deux frêles jeunes femmes, bien plus appétissantes que la boule de billard animée qui semblait servir de patron à ces lieux miteux. Sans plus attendre et prêtant tout juste attention au dire de leur hôte, Lester retourna sa pipe et donna un coup sec sur le dos de celle-ci, renversant les cendres refroidies sur le sol, sans la moindre notion de politesse et de courtoisie. Il la rangea posément et calmement, les yeux clos, avant de passer devant Maud en lui soufflant brièvement quelques mots.
-Les mégères.
Deux mots simples, que les autres personnes présentes ne pourraient certainement pas entendre, et qui avaient été placé là par pure précaution. Car le proxénète savait évidemment que son collègue de toujours ne tarderait pas à perdre son sang froid : il avait subi une rare déculottée quelques instants auparavant, et sa fierté devait depuis fulminer, enragée et flamboyante, s'apprêtant à déverser sur ce triste monde un lot moribond de calamités grotesques. Le petit gros n'avait pas grand chose à voir avec la haine vive qui devait l'animer à cet instant précis, mais il allait malheureusement l'éponger à son issu... Considérant ainsi son propre rôle, Lester se rapprocha à pas feutrés du jeune dealer, sans toutefois montrer d'hostilité ou d'agressivité quelconque. Ses mains étaient visibles, ses armes confortablement installés dans leurs étuis, et il tendait une main droite tout-à-fait pacifique, prête à se déposer doucement sur l'épaule du jeune homme lorsqu'il serait à portée.
-Merci d'avoir fait tourner le commerce, bonhomme.
L'approche semblait presque sereine et paternelle, d'un certain côté... Mais elle était, comme tout ce qui naissait du cerveau malade et instable du hors-la-loi, teintée d'une brutalité rare et d'une violence tristement gratuite. Sa main droite, depuis qu'il avait mangé le fruit du démon du sable, lui permettait d'assécher violemment et promptement tout ce sur quoi il la déposait, et ce à volonté... Ainsi, lorsqu'il aurait enfin atteint l'épaule de ce jeune homme à lunettes, il aurait tôt fait d'aspirer toute l'humidité qui traversait son corps, le plongeant dans un état de cruelle déshydratation. Il n'aurait alors plus qu'à lui placer silencieusement une balle dans la tête... Histoire de venger l'affront dont ils avaient tous les trois été victimes lors de l'altercation précédente. Combattre ? A quoi bon ? Non, ça, c'était pour les cons.
Lester s'approche calmement et les mains bien en évidence du dealer. Il veut initialement poser sa main droite sur l'épaule du jeune homme mais si celui-ci préfère la serrer, c'est possible aussi. L'idée, c'est juste de l'assécher avant de l'achever.
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Joshua Anderson
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Sam 17 Juin - 0:44
D’honnêtes commerçants
Pendant quelques instants, quelques courts instants le jeune homme privé de lumière en avait oublié le fait que le duo était devenu un trio à présent, il avait oublié qu'il avait un nouvel élément avec lequel il devait et pouvait jouer. Pourquoi ? Parce que d'ordinaire il était celui qui répandait la souffrance en rencontrant peu ou pas du tout de résistance et, une fois n'était pas coutume, il venait de se prendre une branlée par le premier dealer venu. Oh non une défaite n'était pas 'inhabituelle compte tenu de l'inexpérience de ce jeune homme, mais jusqu'à maintenant il avait toujours eu le chic de tomber sur des proies faciles qui tombaient à genou à la moindre menace venue, mais à savoir si c'était de la chance ou un fin sens de l'observation était une autre paire de manche. Tantôt prédateur tantôt charognard, le jeune aveugle agissait toujours à l'instinct sans une once de retenue et de réflexion, improvisant au fur et à mesure et laisser ses émotions les plus primaires guider la moindre de ses actions sans la moindre goutte de sang-froid. Lester le connaissait assez pour savoir au moins cela et pour prendre les devants lorsque cela devenait nécessaire, en prévision d'un énième pétage de plombs du jeune aveugle qui ne rendait pas toujours la vie facile à son compagnon d'infortune.
Mais ici il ne s'agissait pas de sang-froid ou de réflexion, il s'agissait d'une action spontanée sur un individu qui ne semblait pas représenter une menace et, puisque Joshua ne prenait pas la peine d'observer sa cible avant de lui tomber dessus, il lui arrivait parfois de mauvaises surprises comme aujourd'hui. Les idées fusaient dans sa tête quant au sort à réserver à ce jeune malheureux et, en un claquement de doigts, elles furent toutes balayées lorsque son esprit fut secoué par quelques mandales bien placées. Ce fut tout d'abord son front qui prit le premier coup, il manqua de perdre l'équilibre ensuite mais sa mâchoire encaissa l'assaut final de ce dealer qui ne payait décidément pas de mine. Silencieux pendant les premiers instants, l'esprit encore dans le vague, il fallut bien une bonne dizaine de secondes au jeune psychopathe pour réaliser ce qu'il venait de subir à l'instant. En quelques secondes l'incompréhension laissa place à de la frustration et, lorsque le dealer eut l'outrecuidance de lui parler comme au premier débile venu, Joshua fut envahi d'un furieux désir d'arracher la langue de ce crétin avec ses dents. Qui était-il pour lui parler ainsi ? Qui était-il pour résister et ne pas avoir peur ? C'était un affront qui méritait vengeance mais, par la force des choses, cette vengeance allait devoir patienter quelques minutes de plus.
Sa main gauche plongée dans sa bouche, vérifiant s'il n'avait pas perdu une dent lors de sa précédente altercation, Joshua suivit silencieusement le mouvement en trépignant comme un enfant colérique devant des parents refusant de céder à un énième caprice. Grande était son envie de sauter sur ce petit dealer encore et encore jusqu'à pouvoir lui botter le cul aussi fort qu'il le méritait mais le résultat précédent était son appel, il fut donc forcé de refréner douloureusement ses ardeurs dans l'espoir de pouvoir déverser sa rage sur le premier crétin venu.
Et finalement ce moment arriva enfin, le trio fut accueillit par un homme avec un fort embonpoint qui osa leur demander ce qu'ils venaient faire ici. N'était-ce pas assez évident comme cela ? Si Lester en profita pour affaiblir le petit dealer et remercier le gros lard d'avoir fait tourner la boutique pour eux, Joshua enchaîna par un :
« On prend la suite, maintenant. »
Il n'y eut pas plus d'explications que cela, l'aveugla se contenta de se déporter de son camarade et en un claquement de doigts son bras droit prit la forme d'un canon gatling. Le canon commença aussitôt à tournoyer et, la seconde d'après, un déluge de balles fut expédié en direction du gros lard qui ne profiterait pas bien longtemps des deux demoiselles à ses côtés. Joshua ne connaissait rien de lui et n'était même pas sûr qu'il était le boss mais cela n'avait guère d'importance. Il avait envie...non, il avait besoin de tuer quelqu'un pour se calmer et aujourd'hui c'était tombé sur ce gros lard. Il en fallait bien un.
Me mordant les lèvres, fronçant les sourcils, gonflant les joues d’air et rentrant ma tête dans mes épaules pour m’efforcer de ne pas rire et masquer mon amusement, je regardai Joshua se faire corriger par le gamin. Non, franchement, on arrivait là comme des caïds, comme si le monde nous appartenait, comme si rien ne pouvait nous arrêter. Et un petit mec, avec sa jolie casquette et ses petites lunettes, son air de petit adolescent mignonnet, cassait tout. Tout se passa super vite. Aussi bien la raclée qu’il flanqua à Joshua que ma tête s’enfonçant dans mon corps. Si je ne m’étais pas retenue, je crois que j’aurais explosé de rire à en pleurer. Puis j’aurais vraiment pleuré, étant donné que Joshua aurait très certainement passé sa frustration sur moi. Vilaine moqueuse que je suis. Du coup, faute de ne pas pouvoir le pointer du doigt en riant, je soufflais comme une femme à l’accouchement, toussotant légèrement pour cacher mon hilarité. Pour effacer mon sourire, je fermais juste le poing devant mes lèvres. Mais putain, s’il s’en repassait des comme ça dans la journée, je pourrais pas tenir.
Passée cette mésaventure, je me fis petite tout le long du chemin, jusqu’au boss du gars. C’était bizarre, qu’il nous y amène alors que Joshua venait d’essayer de le buter. Enfin, j’imaginais qu’il connaissait mieux son métier que moi. Et que, peut-être, dans leur milieu, tenter d’assassiner quelqu’un, ou le tabasser, c’était une sorte de « Bien le bonjour jeune homme, auriez-vous l’amabilité de me mener jusqu’à votre employeur ? ». Non, parce que moi, à sa place, je nous aurais dit d’aller nous faire foutre.
Une fois arrivés sur place, nous croisâmes le chemin d’une dame aux yeux vairons. Tout comme moi ! Je trouvai ça rigolo, parce que ça se rencontre pas tous les jours, des gens comme ça. Mais vue sa tenue, je me dis que c’était sûrement une prostituée, ou un truc comme ça. Du coup, je n’osai pas lui parler. Ça me fait un peu flipper, les putes. Nous entrâmes dans une grande salle où se trouvait un gros dindon, entouré de deux asperges en mini-jupe. « A table », pensai-je. Puis, à nouveau, j’eus envie de rire, et je dus faire le même cinéma que pour Joshua, pour éviter de me faire remarquer. Comme je toussai encore, je murmurai à qui voulait l’entendre :
▬ Oula, j’ai attrapé froid moi…
Mais avant que je ne puisse continuer à marmonner quelques excuses bidons quant à mes toux répétitives, Lester passa à côté de moi en me chuchotant quelques mots. « Les mégères ». Quoi, les mégères ? C’était qui ? Ah, les deux asperges. Nouvelle toux. Qu’est-ce qu’elles avaient ? Je les regardai avec des yeux de merlan frit, l’une après l’autre, comme si leurs gueules me revenaient pas. C’était un peu le cas. Mais je ne compris ce que voulait Lester que lorsque lui et Joshua se mirent à taper sur les deux autres. Enfin, Lester ne frappa pas le garçon, il déposa juste sa main sur son épaule. Je commençai à le connaître tout juste assez pour savoir que ce n’était pas son genre d’être amicalement tactile avec un gars qui venait d’humilier son copain. En même temps, qui le serait ? Joshua, lui, fonça sur le gros lardon, le boss. Comme ça, il était quand même imposant. Mais avec toute la graisse qui l’enveloppait, le gars ne devait pas être un grand sportif. Enfin, à moins qu’il cache aussi bien son jeu que le gamin à la casquette, Joshua devait facilement s’en sortir contre lui. Et moi, je regardais les deux filles en face, comprenant qu’il fallait que j’en fasse quelque chose, histoire qu’elles ne fuient pas à l’extérieur pour appeler à l’aide, ou un truc du genre.
Mais j’étais vexée. Parce que c’était la deuxième fois que je me battais avec eux, et la deuxième fois qu’on me donnait des nanas à buter. Comme si les filles se tiraient les cheveux entre elles, parce que c’est des filles. Franchement, ils étaient pas du genre à ne pas frapper les filles. C’était même des gros machos, en fait. Fallait arrêter de croire que tout ce que je pouvais taper, c’était des nénettes à moitié à poil, frêles comme des feuilles et tout. Moi, je voulais foncer dans le gros tas, faire du trampoline sur son bide, jouer aux osselets avec ses dents et me coudre un manteau avec ses poils de cul. Avec les deux filles, tout ce que je pourrais faire, c’est une petite écharpe,. Trop nul, même pas drôle.
Malheureusement, fallait faire avec, parce que le gros était déjà pris. Mais le prochain coup, sûre de sûre, je réclamerais du mec, du lourd, du costaud, histoire de montrer aux deux autres que j’étais pas une pisseuse comme les autres. Enfin, en attendant, je m’occupais des filles. M’approchant d’elles d’un pas lourd, soufflant mon agacement, j’attrapai les cheveux de la première, pour tenter de la tirer avec moi. Parce que ouais, c’est peut-être pas juste un cliché que les filles, quand ça se bat, ça se tire les cheveux. Et si elle me suivait sans trop essayer de me tuer, je comptais bien éclater son front contre celui de sa copine, histoire de faire du deux en un.
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Mar 20 Juin - 17:43
Mickey, Dealer de proximité
L'aura malsaine qui entourait les trois hors-la-lois n'était pas à leur avantage. Pourtant, commune dans ce milieu qu'était celui de la vente de drogue, elle n'inquiéta pas outre mesure le dealer. Ainsi lorsqu'il comprit que ces dégénérés n'étaient pas du même niveau que les autres, il se fit juste « Oups, j'ai fait une connerie. », mentalement. Sentant une partie du liquide qui composait son corps commencer à disparaître, le dealer eut le réflexe salvateur de s'écarter et de ne pas tenter de répliquer immédiatement. L'oeil dans son dos se ferma, et un autre s'ouvrit sur la paume de sa main. Une épaule inutilisable, une. Heureusement, ce n'était que de l'eau... Grommelant, l'homme vit les deux « mégères » se détacher. L'une s'interposa entre Mickey et les balles, les bloquant avec aisance grâce aux anneaux qui composaient ses bracelets, tandis que l'autre recouvrit son poing de Haki de l'Armement pour le foutre dans la gueule de celle qui avait l'intention de jouer avec ses jeux.
- Tu déconnes ? Tu déconnes pas..., bafoua Mickey en observant les trois ennemis qui lui faisait face. Bah, vous attendez quoi ? Maniez-vous le cul ! Beugla-t-il en observant les nanas qui lui servait de garde du corps. Butez-les ! - C'pas dans nos prérogatives de les buter, rétorqua l'une des filles en regardant de haut son employeur. - Ouais, ouais ! Et puis d'abord, la moche elle me sort par les trous de nez ! J'ai pas envie ! Hurla l'autre fille au Haki en pointant Maud du doigt.
C'était toujours comme ça. Elles avaient toujours quelque chose à redire. Avec ce type de personnes, il valait mieux ne pas discuter et augmenter les tarifs. Pourtant, elles allaient faire leur job : mettre hors d'état de nuire les assaillants et les envoyer faire dodo. Se grattant la tête, le dealer prit la bouteille d'eau sur la table basse à côté de lui et en but une gorgée tandis que son patron, sidéré par cet acte, faillit le renvoyer sur le champ. Il n'eut pas le temps.
- C'quoi ton pouvoir ? - Moins de question, plus de baston, Noah !
L'homme acquiesça. Il se mit en position de combat, fermant les paumes de ses mains. Un œil apparut sur son torse à ce moment-là. Il fit un simple geste du pied, lâchant une lame d'air à haute pression pour trancher en deux, horizontalement, le Lester.
D'un autre côté, celle qui avait choisi et insulté Maud ne s'était pas amusée à y aller de main morte. Elle avait pris le parasol totalement inutile à ses côtés, et par la pointe, l'avait lancé telle une belle lance bien pointue vers son opposante.
Enfin, avalant la distance au corps à corps vers Joshua, la dernière combattante ne s'avouait pas moins engageante que ses camarades. Elle avait déjà prévu de frapper son ennemi jusqu'à ce qu'il tombe de fatigue. Une attaque frontale mais pas irréfléchie : au dernier moment, se protégeant des balles avec ses bracelets et les déviant en direction de Sheerin et Maud, elle donnerait un avant-goût de l'enfer à son adversaire. Son poing, chargé en énergie grâce au temps où elle l'avait renfermé et contracté, irait déversé sa puissance en plein dans l'estomac de l'aveugle, de quoi lui retourner la moitié des organes internes.
Le dealer est niveau 25. Mickey est niveau 10. Mégère n°1 (VS Joshua) est niveau 21. Mégère n°2 (VS Maud) est niveau 24.
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Sam 24 Juin - 13:47
"Le temps passe et la mort vient."
D'honnêtes commerçants.
Tout n'allait pas toujours dans le sens escompté. Si la dispersion du trio et leur mise en action se fit brutalement et violemment, leurs objectifs ne furent pas réellement atteints. Seul le Roi des Sables parvint à décrocher un certain lot de consolation : son opposant avait été touché par sa déshydratation brutale, même si cela s'était avéré moins handicapant qu'espéré. Le gros lard qu'avait visé Joshua avait quant à lui reçu la protection efficace et experte des deux demoiselles, dont Maud ne pourrait certainement pas venir à bout toute seule... La lutte allait donc rapidement s'engager dans les minutes à venir, et l'objectif pour Lester était de prendre l'ascendant en utilisant les capacités de son fruit du démon minutieusement. L'effet de surprise dont il avait jouit la première fois pouvait très clairement être réitéré, et il n'avait besoin pour cela que d'un brin de fourberie et d'une dose généreuse de patience. Autrement dit, cela n'était ni plus ni moins qu'une question de temps pour ce tueur né, qui se nourrissait plus volontiers des plaintes de ses opposants que de leurs cadavres désséchés. Ce pauvre dealer était bien mal tombé : s'il avait enduré les brutalités barbares de l'aveugle sans s'y opposer, il aurait sans doute pu s'en tirer vivant... Et il venait, en se tirant d'affaire face au pouvoir terrifiant du proxénète, d'aggraver son cas. Cela allait par conséquent déboucher sur une boucherie odieuse et désespérante, dont le gros lard risquait finalement d'être le glorieux final. D'une main gauche leste et vive, et tandis que son opposant s'emparait d'une bouteille d'eau, le logia attrapa son large couteau et se rua dans sa direction, ne laissant pas à un seul moment émaner de son corps des particules de sable. Dans l'état des choses, son adversaire suspectait probablement un fruit du démon, et c'était bien normal... Mais il n'avait aucun moyen, absolument aucun d'estimer précisément la catégorie dont il faisait partie et les compétences qui en découlaient. Le Sheerin fut toutefois légèrement désarçonné par la riposte menaçante que lui offrit son opposant : une lame d'air vrombissante s'approcha vivement de lui, et il prit la décision quasiment suicidaire de ne pas se rendre intangible. Sa large dague rencontra le projectile et parvint à le briser, non sans engourdir au passage son poignet correspondant, pas franchement habitué à ce genre d'assauts frontaux.
Sans se laisser démonter pour autant, le hors-la-loi continua à gagner du terrain et, une fois relativement proche de l'adversaire, menaça de lui porter un simple coup d'estoc en plein abdomen. Le mouvement, simpliste de prime abord, était en vérité bien plus fourbe et serpentin, à l'instar de la personnalité sinistre de son créateur : la lame n'allait pas tarder à osciller, modifiant sans cesse sa trajectoire afin de la rendre le plus imprévisible possible. Si la cible initiale était plus ou moins l'estomac, c'était finalement l'épaule droite que souhaitait attendre l'homme aux dreadlocks, afin de restreindre progressivement les possibilités d'action de son adversaire. Jouer intelligemment, dans ce genre de situations, était absolument capital. Néanmoins, Lester était loin de s'arrêter à une telle manœuvre : tandis qu'il avait attaqué outrancièrement, se mettant volontairement en avant pour que sa lame attire toute l'attention de son ennemi, sa main droite s'était emparé de son propre pistolet et il tenta, simultanément, de lui tirer dans le pied gauche. L'idée était simple : utiliser le coup d'estoc vil et vicieux comme un catalyseur, forcer son adversaire à y planter absolument toute sa concentration et toute son attention, puis renchérir ailleurs sans jamais crier gare. La sournoiserie était au rendez-vous, mais pas seulement : les mouvements qui naissaient au niveau de son couteau démontraient une certaine expertise, qui pourrait indubitablement amener une information vitale au petit dealer qui lui tenait tête : il était un expert en matière d'altercation de rue. Il était un véritable baroudeur, l'un de ceux qui ne reculaient devant aucune ignominie pour imposer leur indétrônable supériorité. Mais le Sheerin allait s'assurer qu'il ne soit pas aussi promptement au bout de ses surprises : en fonction de la réussite de son assaut et de l'hypothétique riposte adverse, il lui réservait encore quelques peines et stupéfiantes déconvenues dans les instants à venir.
Dans les faits, le criminel n'oubliait toutefois pas que leur cible prioritaire restait avant toute autre chose le colossal bipède vautré dans son fauteuil : c'était lui qui, selon ses attitudes vociférantes, était effectivement le petit chef de la bande. Le mettre à mort, c'était couper l'herbe sous le pied de ses disciples, qui seraient alors peut-être plus prompts à déposer les armes... Après tout, ils ne semblaient pas forcément se porter dans leurs cœurs, et travaillaient par conséquent ensemble plus par devoir que par choix. Se faire de l'argent ici, sur Trader, n'était pas franchement chose aisée pour le commun des mortels... Restait que l'apparente agressivité des deux donzelles n'était pas foncièrement chose agréable : ils allaient potentiellement devoir les liquider également, alors qu'un soutien de leur part aurait été préférable. Après tout, s'ils ne connaissaient pas le commerce du gros porc et le domaine de ce dernier, comment pouvaient-il en prendre possession efficiemment ? Enfin, dans tous les cas, le Roi du Sable aurait tout loisir de se poser la question... Lorsque le cadavre sec de ce gamin finirait par gésir à ses pieds.
Lester utilise Serpiente après avoir plus ou moins bien bloqué le simili rankyaku.
Spoiler:
Serpiente : Lester donne un simple coup d'estoc avec son couteau mais modifie successivement sa trajectoire pour la rendre la plus imprévisible possible et empêcher une parade.
Le but c'est de prendre le Dealer par surprise en rendant la trajectoire aléatoire et vive. Si la cible initiale est l'abdomen, ce qu'il vise finalement, c'est l'épaule. Mais cette première feinte n'en est qu'une énorme pour camoufler le reste de l'assaut : il prend son pistolet et essaye de tirer dans le pied du dealer de l'autre main.
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Joshua Anderson
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Sam 24 Juin - 17:01
D’honnêtes commerçants
Le gros de la population était peuplé de moutons et c'était ce qui rendait la taille de Lester t Joshua d'autant plus facile, il n'y avait rien de plus simple que de soumettre ou effrayer un mouton, il suffisait d'avoir une bonne dose d'assurance et un ton sac pour clouer le bec à tous ces moutons et les forcer à baisser la tête ou suivre le mouvement. Joshua aimait les choses simples mais, pour tout dire, il devait bien avouer que rencontrer un peu de résistance était loin d'être désagréable. À bien y réfléchir c'était un peu comme le sexe, soumettre une femme peu farouche était agréable et facile mais rien n'était aussi stimulant qu'un véritable challenge, rien de surpassait le doux goût de la victoire après avoir brisé et soumis une sublime sauvageonne jusqu'à la réduire à un amas d'os brisés tenus ensemble par un peu de viande. Ça c'était vraiment excitant, le reste était aussi amusant que de frapper un homme à terre : divertissant mais sans plus. Mais si ce jeune homme privé de lumière aimait le challenge tout était question de timing et d'humeur, il n'y avait rien de pire pour un homme aussi arrogant que lui de se prendre une branlée publique sans avoir aucune possibilité de répliquer. Pour un homme aussi enclin à utiliser la faiblesse des autres comme une source d'amusement il était douloureusement inconcevable d'admettre qu'il pouvait être le faible dans cette histoire et, outre la frustration que cette branlée générait en lui, jaillissait désormais en lui le besoin irrépressible de botter le cul du premier venu juste pour se sentir mieux. Oui c'était sans doute lâche et mesquin au public mais qui s'en souciait ? Le principal était qu'il se sente mieux, à défaut de ne pouvoir faire manger ses dents à cet enfoiré de petit dealer.
En arrivant dans cette pièce le psychopathe identifia immédiatement le gros tas comme la cible la plus facile dans le lot, avec sa corpulence il lui serait difficile voire impossible de résister à un assaut éclair...ou tout du moins était-ce ce que Joshua crut au moment de préparer son attaque. Ses balles ne rencontrèrent pas le gras du bide mais furent dévier par une des deux grognasses qui servaient de potiche jusqu'à maintenant et, si d'habitude le jeune homme aurait été amusé d'une telle résistance, la branlée précédente avait brisé en lambeaux ce qui restait de son inexistante patience. Fronçant les sourcils face à cette nouvelle déconvenue, trouvant que cette journée devenait de plus en plus pourrie, il cracha :
« Non mais sérieusement !! Vous avez tous décidé de me les briser ou bien ?»
S'étaient-ils tous fait passer le mot pour lui casser les bijoux de famille jusqu'au bout ? Était-ce cela qu'on appelait la loi de l'emmerdement maximum ? Joshua commençait à se demander si le jeu en valait vraiment la chandelle mais, pour l'heure, il avait une petite peste à briser. Celle-ci semblait capable de dévier ses balles avec les outils entre ses mains et, malgré cette capacité défensive, elle était déterminée à se ruer tête la première vers le psychopathe. Était-elle folle ou juste très confiante en ses capacités ? Cela ne faisait aucune différence. En un rien de temps les bras du jeune homme se modelèrent pour prendre la forme de deux solides fouets bardés de pics et ceux-ci fendirent l'air et claquèrent pour attraper la demoiselle. Un destiné à attraper une jambe et l'autre attrapant le poing qui lui était destiné, l'aveugle était bien déterminé à lacérer la chaire de la demoiselle avant qu'on son assaut final n'arrive. Bientôt sa tête elle-même fut modelée pour prendre la forme d'un large canon dont le boulet exploserait aux pieds de la demoiselle. Ce boulet était assez explosif pour créer une déflagration au moindre choc et ne pourrait être dévié sans risque, le taré s'était au moins assuré de cela.
Que cette grognasse vienne, ce psychopathe l'attendait de pied ferme et, même si son éventail de techniques n'était pas très fourni, il avait en réserve de quoi la recevoir si ce premier assaut ne l'arrêtait pas. Des chaînes de tronçonneuse en guise de défense et des perceuses à la place des mains, il la recevrait sans broncher.
Transformation de ses deux bras en fouets acérés de pics pour capturer sa proie. Transformation de sa tête en canon pour tir d'un boulet explosif aux pieds de sa proie. Si cela ne fonctionne pas, en prévision de l'assaut à venir, Joshua utilisera Chainsaw armor pour se protéger et tentera de dévier l'attaque de la demoiselle en transformant ses mains et avants-bras en perceuses.
Joshua Anderson
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Dim 25 Juin - 11:09
La grognasse pousse à la salle ▬ PV. Lester & Joshua
PUTAIN ! Je me pliai en deux, reculant de plusieurs pas alors que le poing de la nana m’écrasait la face. Putain, c’était une donzelle, une pute même, d’où elle savait mettre des patates comme celle-là ? Merde de con de pute. Bordel. Là, c’était même plus un coup de poing – déjà douloureux – mais le truc venait de m’exploser le cerveau, à ce niveau. Du moins, la sensation n’en était pas loin. De base, j’étais déjà un peu douillette, mais le Yami Yami rendait ça tellement plus amusant. Ahahahah… Ah. Pour les autres, pas pour moi. Les larmes aux yeux, me tenant le visage à deux mains, j’entendis cette pute me traiter de « moche ». J’étais pas chirurgienne, mais je comptais bien lui montrer ce que c’est, d’être moche. Bouillonnant de l’intérieur, plus énervée que jamais, la seule chose qui me consolait, c’était qu’elle piaillait au lieu d’enchaîner. Enfin, sur le coup, je braillai surtout quelques jurons tant la douleur me prenait jusqu’aux tripes, mais finalement, je la remercie d’avoir été une sacré connasse. Au moins, j’avais eu le temps de reprendre mon calme, mon souffle, tandis que je dissipais la douleur peu à peu, grâce au Yami.
Tout en jurant une liste d’insultes en tout genre, je lui jetai un regard noir, mais bordel, ce que j’aurais aimé lui renvoyer la balle. Le top, ça aurait été qu’elle continue de blablater encore un peu, histoire que je prenne l’assaut. Mais cette grognasse n’avait pas prévu de faire du tour par tour, et enchaîna assez rapidement en envoyant un parasol comme un javelot, droit vers ma face. Encore prise par la douleur, sans réfléchir, je me laissai tomber sur la droite, pour éviter de finir en brochette. Je ne vis même pas le javelot finir sa course, mais s’il était allé se planter dans le mur, ça devait pas être beau à voir. J’imagine si je n’avais pas évité le parasol. Ça aurait été douloureux et vraiment moche. Les tripes qui ressortent dans le dos et tout le bordel, ça aurait été une mort bien triste.
Moi qui pensais me faire chier à devoir buter deux pauvres nanas, j’en avais déjà assez d’une. Mais à peine mes fesses eurent-elles touché le sol que des balles fusaient à toute vitesse vers moi, sortant de je-ne-sais-où. De l’autre garce, en fait. Putain, elle pouvait pas juste s’occuper de son cul, il fallait qu’elle me fasse chier moi aussi. Sans même avoir le temps de calculer ce qu’il valait mieux que je fasse, mon unique réflexe fut de me protéger de mes deux mains. Sous la panique, c’était un peu comme si je m’étais chiée dessus, mais au lieu de caca qui sort du cul, ce furent les ténèbres qui jaillirent de mes mains. Rien à voir avec une histoire de se chier dessus, en fait. Mais j’avais eu peur pour ma vie, quand même. Quoi qu’il en fût, un disque noir se posa sur ma main droite pour aspirer l’intégralité des balles qui devaient me tuer, les détruisant certainement au passage, les déformant, les écrasant ou je ne sais quoi. Et d’un côté, pour moi, c’était une chance. Si la garce au parasol pensait que je me laisserais si facilement achever, elle se mettait les doigts dans le nez ! Maintenant, j’étais armée. Sans me relever, je dirigeai mon bras gauche vers elle, la paume grande ouverte en face de son corps.
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Un nouvel orbe noirâtre se forma au creux de ma main, la gauche. Pourtant, cette fois, le but n’était pas d’aspirer quoi que ce soit. Alors que les balles de l’autre grognasse finissaient d’entrer dans ma main droite, les premières arrivées ressortirent directement de l’autre côté, déformées de façon chaotique, et fusant de manière anarchique en direction de la pute au parasol. Si ça, elle avait pu se le manger rapidement, ça m’aurait pas mal arrangé. Ca aurait été coché sur la to-do list, et j’aurais pu passer au suivant. Au gros ! Moi, ce que je voulais, c’était buter ce gros tas de merde à moi toute seule, histoire de montrer à mes deux nouveaux compagnons de voyage qu’ils n’étaient pas les seuls à pouvoir s’attaquer à plus imposant que soi. La petite bête qui mange la grosse, je trouvais ça vachement cool.
Mais je n’attendais pas de savoir si, oui ou non, la nana s’était faite trouée par les balles. Directement après avoir riposté, je m’éjectais en arrière, poussant sur ma main droite contre le sol pour me relever. Je courus jusqu’au parasol, l’attrapai par la base pour le prendre avec moi, et me retournai vers mon assaillante. Je regardai son état, et si elle n’était pas morte, chargeai en sa direction comme lors d’une joute, parasol pointé vers son bide. J’aurais bien voulu l’envoyer comme elle, mais je manquais de force pour l’envoyer aussi loin et puissamment que la nana. Et puis, si elle était déjà KO, j’en profiterais pour aller directement vers le gros.
si je fais de la merde dites-le moi svp, je suis un bébé je sais pas si ce que je fais c'est bien ou c'est pas bien
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Jeu 29 Juin - 19:26
Mickey, Dealer de proximité
Le dealer ne s'était pas encore remis de sa première blessure que l'autre tâche revenait à l'assaut. Laissant la bouteille d'eau retomber au sol, il comprit que ce combat serait de longue haleine. Le pouvoir de son adversaire, il ne le connaissait pas encore, et c'était tant mieux. Il n'aimait pas jouer en mode facile, surtout quand il sentait un écart physique aussi important. Pointant sa main vers l'ennemi, un œil s'ouvrit dans la paume de celle-ci. Au moins, c'était un combat entre deux maudits. Cela changerait des combats à côté. En temps normal, il n'était par ailleurs pas très fier d'exhiber son fruit du démon : ce n'était pas le type de fruit qui agissait avec classe ou qui avait un effet incroyablement magistral. C'était plus discret, plus adapté à son métier étrangement.
Ainsi, quand Sheerin Lester arriva sur lui, le hors-la-loi fit cligner ses trois yeux. Celui sur la paume se rouvrit en libérant un flash qui aurait au moins pour don de plonger la salle dans les ténèbres un instant. Il avait littéralement absorbé la lumière autour de lui. Cette technique, il la devait à la particularité du « Fruit de l’œil ». Ce fruit permettait à son utilisateur de créer un troisième œil, au moins, sur son corps. Cet œil possédait la propriété de jouer avec la lumière qui l'entourait en l'absorbant et en la libérant sous différentes formes : ainsi lorsque la pièce se ralluma, que la lumière revint progressivement aux yeux des malfrats, le gros patron avait disparu et le dealer s'était déporté sur la droite.
L'image de cet homme qui s'élançait vers le Lester était accompagnée de pas un peu trop lourds, un peu trop denses, qui, s'ils attiraient l'attention, se dirigeaient dans la mauvaise direction. Une fois sur le Lester, l'illusion se dissipa. Le dealer se retrouva devant l'homme qu'il avait cherché à décontenancer, et lui coupa sèchement le bras d'une lame d'air à bout pourtant. Cette fois-ci, le corps du maudit en face de lui devrait réagir tout seul, tandis que celui du dealer se déporterait en arrière, observant son adversaire se décomposer potentiellement. Sur la gauche, le gros patron avait commencé à se diriger vers une issue de secours présente dans un des recoins de la pièce. Il avait pris une initiative stupide, mais le temps de regagner totalement la vue, les ennemis n'auraient sûrement pas la présence d'esprit de l'arrêter.
Du côté de Maud Butterfield, la grognasse qui l'avait attaqué fut aussi décontenancée que les autres par le pouvoir du dealer. Ses yeux se fermèrent tandis qu'elle entendait les balles déviées vers Maud... Ne pas toucher leur cible. L'une d'entre elle arriva au contraire dans son bras, et elle se coucha à terre en rouvrant les yeux, évitant par mégarde les autres projectiles. Grognant, la jeune femme se releva pour observer son opposante s'élancer vers elle avec le parasol. Sa main recouverte de Haki de l'Armement, elle s'élança vers l'ennemie. Sa vision était floue, un peu comme si elle se réveillait à peine. Ainsi sa précision en pâtirait certainement : ce ne fut que par chance qu'elle parvint à saisir le pic sans se le prendre dans l'estomac, et qu'elle envoya Maud contre Joshua en la faisant tourner.
- Saleté de peste ! Hurla-t-elle avec un regain d'énergie.
Un de ses bras était hors d'usage, c'était certain. Et elle n'avait pas pu observer le pouvoir de son opposante à cause du pouvoir du dealer. Quelle merde. Au moins, elle espérait l'avoir envoyé faire un bisou à son copain, et qui sait, déclencher une bagarre entre eux.
Ce fut, surprise par la soudaine disparition de la lumière, que la seconde mercenaire fut attrapée par les fouets recouverts de pics de son ennemi. Elle sentit la douleur vive lui transpercer la peau et lui arracher un « Argh » bien mérité. Si elle ne se sortait pas de ce guêpier, elle risquait d'y laisser la peau, se dit-elle. Avec un peu de force cependant... Pour se défaire de ce fouet, elle n'hésita pas à faire gonfler ses muscles. Littéralement : ses bras prirent une consistance étrange, tandis qu'elle activait son aptitude nommée « Retour à la vie ». Ainsi, même si elle était prisonnière, sa force et sa résistance venaient de drastiquement augmenter. Les bracelets à ses poignets s'élargirent un petit peu tandis que le sol sous ses pieds subissaient le poids augmenté de cette nouvelle colosse.
Le sang qui perlait le long de son corps, à cause des fouets, semblait à peine douloureux. Elle hurla un coup, et, se saisissant du fouet, empêcha l'ennemi de continuer ses actions. Elle ne voyait pas grand chose pour le moment, ainsi envoya-t-elle l'ennemi vers Maud, elle-même censée parcourir la pièce pour se diriger vers Joshua. Y allait-il y avoir un gros câlin ?
Le dealer est niveau 25. Il possède un fruit du démon qui plonge la salle dans le noir (à peu près au moment où vous commencez vos actions). J'ai interrompu certaines de vos actions en fonction de ce qu'il se passe. Mickey est niveau 10. Mégère n°1 (VS Joshua) est niveau 21. Mégère n°2 (VS Maud) est niveau 24.
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Dim 2 Juil - 10:39
"Le temps passe et la mort vient."
D'honnêtes commerçants.
Vaincre ce type allait finalement s'avérer plus pénible et plus complexe que prévu : il semblait user d'une malédiction, en témoignait les yeux qu'il faisait apparaître et disparaître selon son bon vouloir. Soit, cela n'était pas forcément un gros problème en souhait : le proxénète n'était pas spécialement effrayé à cette vue dérangeante, et il était même convaincu d'avoir de meilleurs arguments que son opposant en terme de fruit du démon sans pour autant savoir précisément ce dont l'autre homme était capable. Toujours était-il que cela ne freina pas sa progression, jusqu'au moment tout du moins où le jeune dealer sembla absorber momentanément toute la lumière présente dans les environs. Se figeant puissamment et préparant l'intangibilité de son corps dans l'hypothèse où une offensive viendrait sans qu'il ne soit capable de la percevoir et de s'en protéger autrement, Lester demeura passif jusqu'à ce que la lumière revienne enfin. Son œil averti et alerte parvint alors à discerner les quelques différences qui s'étaient insinués depuis l'obscurité imposée : son adversaire s'était légèrement déplacé, mais c'était surtout le gros lard qui, quant à lui, semblait bel et bien décidé à l'idée de prendre la poudre d'escampette. Une fuite désespérée et futile, puisqu'elle ne lui permettrait nullement de sauver sa peau... le Roi du Sable n'allait en tout cas pas le permettre. Cela étant, avant qu'il n'ait l'occasion de s'en mêler en personne, son assaillant reprit les choses en main en lui fonçant dessus. Le tour de passe-passe qui s'en suivit parvint à bluffer le Sheerin, lequel observa du coin de l’œil son avant-bras sectionné se détacher du reste de son corps pour s'écraser lourdement à même le sol. De part et d'autre de la blessure ne s'écoulèrent toutefois que du sable... Tant et si bien que l'opposant put sans doute en tirer les conclusions qui s'imposaient. Sans perdre un instant, le logia décida de passer à la vitesse supérieure : il ne pouvait pas se reposer sur Maud et sur Joshua pour s'occuper du gros lard, puisqu'ils possédaient leurs propres ennemis et qu'ils avaient l'air d'être dans des situations au moins aussi précaires que la sienne...
Il décida donc de fonctionner en deux temps. Premièrement, il laissa sa main droite là où elle était : à même le sol. Il n'était pas même nécessaire de reconstituer son membre en sable, puisqu'il était dans un espace clos et qu'il avait à ce titre un avantage assourdissant sur son assaillant. Il n'avait jamais été véritablement en difficulté face à ses ennemis dans un environnement aussi intimiste, exception faite de l'épisode de la banque où cette saloperie de marine avait été en mesure de générer de l'eau... De fait, il prit la décision de transformer la salle en un cadre propice pour combattre en la rendant un peu plus aride. Sa main gauche balaya les cieux et il lâcha un simple terme d'une voix rauque.
-Choubasco.
La puissante rafale de sables qu'il avait projeté en direction du jeune dealer risquait fort d'avoir deux effets : le premier serait de répandre son élément dans la pièce et de le mettre dans une posture plus confortable, et le second serait de projeter le pauvre gamin contre un mur sur lequel il risquait de s'écraser s'il ne trouvait pas un moyen de luter contre le courant aérien. Le Sheerin ne s'arrêta néanmoins pas en si bon chemin : cela n'était même en finalité qu'un grossier début. Il rangea son arme et serra son point droit tandis que la partie basse de son corps éclatait, répandant d'autant plus de sable à ses pieds. Il se projeta alors dans la direction du jeune garçon qui devait, en toute logique, se trouver acculé. L'objectif ? Le percuter d'un violent coup de poing en plein abdomen pour l'empêcher de reprendre du poil de la bête. Mais cela n'était pas tout. Sa main droite, encore à même le sol, se mit soudainement à s'animer : il devait logiquement attirer toute l'attention, et personne ne serait dans ce cas de figure susceptible de venir en aide du gros lard. L'index de la main coupée se tendit, visant approximativement la position du gigantesque hors-la-loi, qui ne serait logiquement pas bien difficile à atteindre... Et il usa alors de toute sa fourberie en déployant sa technique flecha. De sa main coupée partit effectivement un rayon de sable qui, s'il touchait le possesseur le chef du cartel, pourrait finir par le dessécher totalement. Dans le meilleur des cas, le boss des ennemis serait donc vaincu sans plus de cérémonies... Et les discussions sérieuses pourraient dès lors commencer.
Lester fonctionne en trois étapes après s'être fait "couper" la main. Il la laisse à sa place, ne la reconstitue pas, et envoie une bourrasque de sable sur son ami le Dealer pour le projeter contre un mur et remplir la salle de sable.
Spoiler:
Choubasco : Lester génère une rafale de sable puissante susceptible de projeter un ennemi violemment.
Puis il transforme le bas de son corps en une espèce de réacteur de sable et il se projette sur l'ennemi pour l'atteindre d'un simple coup de poing.
Spoiler:
Reactor : Lester transforme le bas de son corps en sable et l'utilise pour se projeter sur de plus ou moins longues distances. Il peut également voler, sous cette forme.
Dans le même temps, il espèce attirer toute l'attention pour que sa main droite, sur le sol, puisse projeter un trait de sable directement sur Mickey et l'assécher.
Spoiler:
Flecha : Lester tend sa main droite en direction de l'ennemi et projette soudainement un rayon de sable possédant la capacité de drainage et assèche donc l'ennemi à distance. Ne fonctionne qu'à partir de la main droite.
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Joshua Anderson
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Lun 3 Juil - 0:48
D’honnêtes commerçants
Beaucoup de combattants aux nobles idéaux et à l'esprit droit rechignaient à combattre des femmes sous prétexte que frapper une personne ayant ses organes reproducteurs à l'intérieur ne semblait être être honorable, comme si l'honneur pouvait avoir sa place dans un acte aussi simplement barbare que de supprimer une vie. L'honneur était le mot que certains hommes utilisaient pour s'autoriser à péter plus haut que leur cul, l'honneur signifiait se forcer à vivre à travers une série de règles et d'interdictions rendant l'existence aussi chiante que ridicule. Si l'honneur consistait à vivre selon un règlement alors Joshua était très content d'être le plus déshonorable des hommes. Les femmes étaient aussi capables de tuer que les hommes, il n'y avait guère que leurs méthodes qui changeaient car si l'homme était brutal et violent alors la femme était agile et perfide, agissant dans l'ombre ou recourant au poison pour parvenir à ses fins. Que ce poison sorte d'une fiole ou sous la forme de mots n'avait aucune espèce d'importance, une arme restait une arme et la seule chose importance était sa capacité à atteindre le but visé par son détenteur. Alors oui la demoiselle face à Joshua n'était pas vraiment sa cible initiale mais, grâce à la déculottée de tout à l'heure, il avait les nerfs suffisamment en pelote pour transformer n'importe quel passant en cible potentielle sans aucune raison. Pas de signe avant-coureur, pas d'insulte, pas de volonté d'acquérir ce que la personne avait : seul subsistait le désir de passer ses nerfs sur le premier venu.
Comme toujours Lester avait sa propre cible et la nouvelle demoiselle du groupe devait en avoir trouvée une également, quant à l'aveugle celui-ci n'oubliait pas que sa cible du moment restait le gros lard parce que...parce que voilà, il n'avait qu'à pas être gros. Mais alors que faire de la mégère qui se trouvait face à lui ? La profaner par tous les trous que lui conférait son anatomie était une idée tentante mais, pour l'heure, l'aveugle était de bien trop mauvaise humeur pour avoir envie d'une violente nuit de sexe pouvant mener à la mort de sa partenaire. Pour aujourd'hui il se contenterait de la partie mortelle de l'opération.
Alors que le combat débutait le jeune homme ne se rendit pas compte un seul instant que le dealer s'amusait avec la lumière : c'était bien la plus inutile des techniques à employer contre un aveugle. Un rictus de satisfaction assombrit le visage du psychopathe lorsqu'il entendit un râle de douleur provenir de sa cible, signe que son fouet commençait déjà à lacérer sa peau.
Mais malheureusement, avant même qu'il ne puisse enchaîner et profiter de la douleur lancinante que ressentait la demoiselle, Joshua fut intrigué par le changement chez la demoiselle qui, soudain, fit craquer le sol sous son poids. Ne pouvant pas ignorer un tel bâton tendu, Joshua lâcha :
« Bah alors, chérie ? T'as un peu trop forcé sur la bouffe ? »
Mais sa rigolade fut de courte durée car agrippant l'un des deux fouets, la demoiselle balança l'aveugle à travers la pièce pour aller percuter l'autre peste qui ne semblait pas se débrouiller si bien que cela.Si Joshua aurait bien aimé voir la demoiselle s'empaler sur son corps il avait d'autres priorités en tête, il s'empressa de raccourcir la longueur de son fouet pour se rapprocher très vite de sa cible tout en évitant l'autre maudite. Transformant sa deuxième main en une lame enduite d'un poison paralysant, le jeune homme profita de son action précédente pour se télescoper en direction de la demoiselle et de l'empaler sur cette lame. Que l'action porte ou pas n'avait pas d'importance, une fois à portée il ouvrirait la bouche et les voies respirations de la demoiselle aspireraient ce poison paralysant jusqu'à engourdir ses mouvements voire même la paralyser totalement. Et vue la transformation de la demoiselle il n'allait pas lésiner sur la dose de gaz. Il faudrait au moins ça pour la mettre à terre.
Transformation de sa main gauche en lame, éjection de gaze empoisonné de la bouche de Joshua une fois à portée. . Joshua réduit drastiquement la taille de son fouet afin de se rapprocher de sa cible ( et d'éviter de percuter Maud) et de l'empaler sur sa lame. Une fois rapproché, que son attaque porte ou non, il éjectera du gaz paralysant de sa bouche afin de neutraliser la demoiselle.
Joshua Anderson
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Lun 3 Juil - 9:19
vamos a la playa ▬ PV. Lester & Joshua
Dès que les balles sortirent des ténèbres, la salle se plongea dans une obscurité parfaite. Mais peu importait, j’avais pas de temps à perdre. En plus, si ça se trouvait, je déconnais encore avec le Yami. Tant pis, tant pis, j’avais pas que ça à foutre, de m’en soucier. J’avais une grognasse à buter. Dans le noir, je bondis en direction approximative du parasol, et alors que la lumière revenait, je corrigeai rapidement ma trajectoire pour attraper l’arme improvisée. Aussitôt fait, je volai vers la pétasse, parasol tendu droit vers elle, prête à l’embrocher comme le boudin qu’elle était. Dans ma course, je vis que les balles l’avaient touchée. Un point pour Maud ! Fière et sûre de moi, désireuse de l’achever en lui tricotant une écharpe de ses tripes, je mis encore plus de cœur à l’ouvrage en accélérant. L’effort m’arracha un cri de guerre :
▬ YAAAAAAAAAAAAAAAAA.. Gloups ?!
Le choléra qu’elle était venait de stopper, sans efforts visibles, le parasol de sa main non blessée. Je me vis brusquement stoppée, le souffle coupé, les yeux exorbités tant la situation me paraissait impossible, avant d’être projetée en arrière à une vitesse folle. Mon corps roula par terre à de multiples reprises, cognant douloureusement le sol avant d’être freiné par du sable. Du sable, dans la salle… Oh, pas de soucis, c’était Lester. Et même si ça avait été une plage d’intérieur, c’était une aubaine ! De quoi lui faire comprendre que j'étais ni une saleté, ni une peste. J'étais pire !
Je commençai à me relever, ne me plaignant de la douleur que par de petits gémissements presque inaudibles, alors qu’intérieurement, c’était plutôt « PUTAIN JE VAIS LA SAIGNER LUI ARRACHER LES ONGLES ET LES RECOLLER A L’ENVERS JE VAIS LUI FAIRE BOUFFER SES OREILLES ET LUI FOUTRE LES YEUX DANS LES NARINES », tant la douleur était de plus en plus insupportable. Pendant une seconde, je me dis que si j’étais maso, ça aurait pu être cool, et que, peut-être, je pourrais apprendre à aimer avoir mal. Mais c’était super bizarre. Du coup, j’abandonnai vite l’idée et me reconcentrai sur le combat. A quatre pattes dans le sable, je fermai mes poings, les bras tremblants tandis que la souffrance était balayée par le Yami. Petit à petit, je me remettais sur mes pieds, crachant les quelques grains de sable qui s’étaient invités dans ma bouche. Les poings toujours serrés, pour qu’aucun grain ne s’en échappe.
Elle avait le parasol. MON parasol. Je l’aimais bien, ce parasol, même s’il était un peu lourd. Et non seulement elle possédait mon dû, mais en plus elle était armée et pas moi. Je respirais doucement, attendant qu’une deuxième fois, la douleur s’en aille. Il fallait que je sois plus prudente. Plus je prendrais de coup, plus ce serait long, à moins qu’elle ne se rende compte qu’un truc cloche. Dans quel cas ce serait plus court, comme ma vie. J’avais pas trop envie de mourir, donc un peu de prudence, ça faisait pas de mal.
Sans me préoccuper d’une possible avancée de la fille vers moi, je m’expulsai une nouvelle fois dans sa direction, plus attentive à ses actions. Elle était plus forte, plus armée. Mais j’avais toujours été persuadée que, ce qui faisait la différence dans un combat, c’était la lâcheté. C’était toujours le plus lâche, le plus fourbe, qui gagnait. Et j’étais persuadée de l’être plus qu’elle. Non pas qu’elle fût du genre à ne pas frapper un homme à terre, mais quand même, elle se battait trop bien pour être vraiment sournoise. Arrivée à sa portée, je me décalai à sa droite pour ne pas me prendre le parasol dans le bide, ou dans les pieds, s’il était toujours dans ses mains. Je lui tirai la langue, taquine, et dans l’élan de ma course, je lançai le sable de ma main vers ses yeux, histoire de l’occuper un peu. Pour la suite, je n’avais rien prévu. J’avais oublié en fait, que le sable ne suffisait pas à mettre un adversaire au sol. « Roh, et merde », me dis-je. Si elle n’avait rien fait pour y échapper, ma main droite toujours devant sa face, je décidai de l’attraper pour la faire basculer en arrière, le pouce et l’index dangereusement appuyés sur ses yeux.
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Lun 10 Juil - 19:29
Mickey, Dealer de proximité
Le petit dealer grogna. Son ennemi était plus apte qu'il ne l'aurait cru, et pour cause : il possédait un Logia. Cela changeait la donne. Il s'agissait d'une mission plus périlleuse, à laquelle il allait devoir ajouter un petit bonus. Muet comme une carpe, il n'ajouta cependant rien sur l'instant et se contenta de se faire éjecter contre le mur par la vague de sable. Son dos rencontra bientôt le mur qui s'ébrécha au passage devant la puissance individuelle et la résistance des deux hommes. Les yeux fermés, l'homme voyait encore ce qu'il se passait devant lui. Il était apte à amplifier les récepteurs de photons, les rendant plus sensibles. Il distinguait des choses que nul autre ne pouvait percevoir, ainsi allait son fruit. C'est donc sans surprise qu'il se balança sur le côté pour esquiver le coup qui arrivait en plein dans sa poire.
Ainsi, quelle surprise n'eut-il pas en voyant son patron raide mort, étalé sur le sol, gros lard en manque d'eau. Il s'était à peine traîné sur quelques dizaines de centimètres, de sa masse rampante et dégoulinante de sueur, qu'il avait claqué comme si de rien n'était. Le dealer pesta à mi-mot, mais n'ajouta rien. Sa mission n'était pas de protéger ce mec, c'était à peine du bonus sur sa paie. Au pire, il pourrait recommencer ailleurs, sous les ordres de Gisèle. Maintenant que Mickey était crevé, il n'avait de toutes les manières plus rien à faire ici...
De l'autre côté, Maud avait aisément pris l'ascendant sur son adversaire en préconisant l'attaque fourbe et frontale. La jeune femme aux bracelets, prise dans l'attaque, sentit son corps vaciller avant de se retrouver, en organisant bien son schéma corporel, sur le dos. Ainsi, recouvrant ses paupières de Haki, elle empêcha l'ennemie de lui crever les yeux et ses pieds vinrent se positionner de telle sorte à la repousser violemment, la plante de ses pieds dans l'estomac de la Butterfield. Quand le coup aurait atteint sa cible, la jeune femme se reculerait en crachant par terre avant de hurler d'une voix tonitruante :
- T'en as d'autre comme ça des idées à la con, pétasse ? T'as failli me crever les yeux ! Putain, mais quelle peste. - Mickey est crevé.
La voix du dealer retentit comme un gong, attirant l'oreille des deux combattantes. La seconde s'était empêtré dans une belle situation. L'attaque paralysante de son adversaire l'avait à peine touchée, mais avait entaillé la peau de son bras. Il lui avait fallu réunir ses forces pour obliger le poison à s'extraire de son corps, l'empêchant de parcourir son réseau veineux mais endommageant la gestion de son bras au passage. Elle avait heureusement eu le réflexe salvateur de reculer, évitant de ce fait le gaz de l'ennemi. Cette dernière phase avait été tout à fait hasardeuse, et le gaz s'éparpillant dans l'air ne fit pas plus de dégâts.
- Qu'il est... - On fait quoi ? - Notre boulot c'était Mickey, marmonna l'une des deux mercenaires. Putain, ma solde...
L'autre haussa les épaules. Elle n'avait cure. Si les ennemis continuaient à attaquer, elles allaient devoir passer aux choses sérieuses, quitte à se démener jusqu'à la mort. Quant au dealer, il avait un air absent, attendant les paroles de leurs interlocuteurs pour agir: fuir ou négocier, ça risquait de devenir de plus en plus intéressant.
Le dealer est niveau 25. Mickey est mort. Mégère n°1 (VS Joshua) est niveau 21. Mégère n°2 (VS Maud) est niveau 24. Pas d'attaque juste quelques esquives (sauf pour Maud).
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PNJ (Hors La Loi)
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Mar 11 Juil - 21:34
"Le temps passe et la mort vient."
D'honnêtes commerçants.
Ce jeune dealer était bon. Cela, le proxénète en avait connaissance depuis le début de leur échauffourée, et même depuis qu'il avait été capable de maîtriser l'aveugler lors de leur toute première rencontre... Il avait d'excellents réflexes et semblait être en pleine possession de ses moyens, ce qui faisait de lui un homme avec un certain répondant. Cela étant, et malheureusement pour cette petite clique au sommet d'un branche du cartel de drogue de Trader, Lester et ses comparses ne cherchaient pas forcément la victoire lors de cette petite rixe. Non, leur seule ambition, c'était de récupérer l'hégémonie de ce marché noir afin de mettre la main sur un commerce juteux et fleurissant... Autrement dit ? Si ce duel improvisé n'était qu'une mise en scène destinée à attirer toute l'attention de leurs opposants, le Roi du Sable n'avait pas perdu sa véritable cible des yeux : celle-ci se dessécha donc violemment, ignorée de tous, y compris de ses subordonnés. Triste mort pour le gros lard, apparemment incapable de se défendre par ses propres moyens... Mais mort méritée, envers et contre tout. Ceux qui n'étaient pas capables de combattre n'avaient rien à faire dans le domaine underground : ils n'étaient ni plus ni moins que des victimes en devenir, que des proies destinées à se faire déchiqueter dès lors que la loi du plus fort en viendrait à s'appliquer. Mickey avait eu la malchance de se trouver ici plutôt que dans une épicerie ou une boulangerie, à compter les quelques deniers de clients antipathiques et inintéressants... Il aurait tout le temps de s'en repentir dans l'après-mort. Satisfait, quand bien même son visage n'affichait qu'une expression de neutralité tout bonnement effarante si l'on considérait froidement qu'il venait tout juste d'ôter la vie, le Sheerin se dématérialisa en une volée de grains de sable qui se reconstitua complètement au-dessus du corps sans vie et gisant au sol de l'imposant hors-la-loi. Il s'y assit sans plus attendre, allumant à nouveau sa pipe et aspirant avidement une large bouffée de tabac, avant de prendre la parole d'une voix froide et posée. Restait à négocier la suite des événements pour officialiser leur prise de pouvoir...
-Je suis pas contre un petit coup de main pour récupérer ce petit business juteux... Et je suis sûr que mes deux collègues pourront pardonner vos affronts si vous vous excusez platement. Mais voilà, le constat est simple : il se trouve que votre patron est mort, et que nous avons dorénavant grand besoin d'une main d'oeuvre compétente. Alors, vous nous suivez, ou on vous liquide pour éviter de perdre le contrôle de notre nouvelle affaire ?
Lester s'assied sur le cadavre de Mickey et se la joue parrain.
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Joshua Anderson
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Mer 12 Juil - 1:21
D’honnêtes commerçants
Se battre n’était jamais une fin en soi mais il était toujours possible d’en retirer quelque chose comme du plaisir ou du pouvoir. Certains comme Lester y voyaient une façon de parvenir à ses objectifs quand ses vicieuses machinations ne suffisaient pas, quant à la demoiselle nouvellement arrivée…qui pouvait dire ce qui la motivait réellement ? Mais dans ce tas de psychopathes Joshua Anderson semblait le seul à retirer du combat du plaisir lié au seul fait de se battre, en fonçant la tête la première dans une mêlée il ne s’attendait à rien d’autre que de recevoir quelques bleus et en distribuer beaucoup d’autres. Pas de machination, pas de challenge pour tester ses propres compétences, pas de domination à asseoir, rien d’autre que le simple fait de se battre parce que c’était marrant…et surtout parce que la violence était la chose la plus naturelle du monde pour lui. Essayant toujours d’être jovial et moqueur malgré ses sautes d’humeur intempestives, Joshua était aussi changeant que le vent pouvant varier de la brise légère à la plus effroyable des tempêtes. Et vous voulez savoir le plus beau là-dedans ? Contrairement à la tempête il ne lui fallait pas plus d’une seconde pour exploser. Il suffisait d’un pet de travers, d’un mot déplacé, d’une épaule passant un peu trop près de la sienne ou d’un interlocuteur puant un peu trop de la gueule. Tout était prétexte à déverser l’énergie presque infinie qui bouillonnait constamment en lui, que ce soit pour se sentir vivant ou simplement pour passer sa frustration du moment sur le premier malchanceux venu.
Comme vous l’avez sans doute deviné aujourd’hui c’était la deuxième option qui primait, car depuis la déculottée publique par ce minable petit dealer la joie était aux abonnés absents chez ce jeune aveugle. Le jeune homme avait choisi le gros lard comme sa cible de choix et, malheureusement, une mégère estimait pouvoir l’en empêchait. Sérieusement ? Elle aussi ? Joshua n’était pas le plus discipliné des guerriers et il n’avait pas le physique pour pouvoir être efficace au corps à corps mais cela ne l’empêchait jamais de foncer dans la mêlée, sans l’ombre d’un plan, sortant une par une toutes les cartes qu’il avait dans ses manches jusqu’à ce que l’une d’entre elles finisse par venir à bout de la teigne qui lui faisait face. Si les armes à feu avaient été d’une inefficacité sans nom jusqu’à présent le garçon passa aux armes blanches et au poison : plus vicieux mais plus efficace.
Se servant de ses outils pour se rapprocher de sa cible il parvint à l’entailler mais son assaut eut le même taux d’efficacité qu’un pet de lapin comparé à ce qui était initialement prévu. Il savait que la demoiselle aurait du mal à bouger le bras qui avait été légèrement touché mais cela ne suffirait pas à faire drastiquement pencher la balance, il aurait besoin d’une nouvelle idée pour un assaut qui se voudrait plus efficace que le précédent. Mais alors qu’il s’apprêtait à repartir à la charge le jeune homme s’immobilisa, se rendant compte que la situation était figée depuis la mort inopinée du gros lard qui…QUOI ?? MORT ?? L’aveugle n’avait pas vu l’attaque venir et ignorait donc l’identité de celui qui lui avait volé cette mort qu’il méritait amplement, il se retrouvait donc face à un dealer qu’il ne pouvait pas tuer et aucune proie facile à portée de main pour passer ses nerfs. Même cette mégère lui donnait du fil à retordre !
Retournant son corps à son état originel, fermant les poings de frustration jusqu’à blanchir ses extrémités, Joshua se mit à froncer des sourcils et afficher une expression mauvaise sur son visage tout en commençant à faire les cents pas tel un lion en cage. Voyant son camarade se poser triomphalement sur le cadavre du gros lard, fier comme un coq, la frustration de Joshua ne fit qu’augmenter jusqu’à ce qu’il transforme son majeur en canon de pistolet et déverse cinq balles sur le corps sans vie du bibendum, évitant avec brio de toucher Lester.
« Putain ! Fait chier ! »
Dire qu’il était de mauvaise humeur était un doux euphémisme qui ne s’approcherait jamais de la réalité. On l’avait humilié, on lui avait résisté quand tout ce qu’il voulait était de passer ses nerfs sur quelqu’un et maintenant on venait de lui piquer sa proie. Et à présent Lester essayait de passer un marché avec ce trio d’enfoirés ? Ajoutant que Joshua ne leur en tiendrait pas rigueur s’ils baissaient les armes et montraient leurs culs en guise de soumission ? La mort ou la soumission n’était pas un choix en soi, la plupart de ceux qui n’étaient pas aveuglés par leur fierté finissaient par choisir la seconde option, mais que voulait vraiment Joshua ? On venait de lui ôter son seul exutoire de la journée et même tuer cette mégère ne suffirait pas à lui redonner le sourire, il était désormais de très mauvais poil et il ne lui en faudrait pas beaucoup plus pour exploser comme la bombe à retardement qu’il était. Peu importerait la réaction qu’aurait le trio face à la proposition de Lester : rien ne conviendrait à Joshua.
Hé, ça se perçait pas, ces trucs ? C’était pas si solide, normalement, des yeux. Elle était super bizarre, cette fille, à croire qu’elle avait un bouclier sous les paupières. J’avais beau forcer sur mes doigts, rien n’y faisait. Impossible de les crever. Ça, en plus de sa force surhumaine et tout le bordel : je la soupçonnai d’être une maudite. En fait, j’en étais sûre. Rien d’autre ne pouvait expliquer tout ce qu’elle était capable de faire avec son corps de crevette. Du coup, c’était plutôt cool, avec le Yami j’en viendrais rapidement à bout. Il y avait plus qu’à espérer que ça plante pas.
Seulement, avant même que je ne fasse quoi que ce soit, elle envoya ses pieds cogner mon ventre avec violence. Je tentai de bondir en arrière pour éviter le coup, en vain. Malgré tout, je pense que mon réflexe eut au moins pour bénéfice de m’éviter d’avoir les côtes plantées dans l’estomac. Mais le reste du coup m’envoya quand même valser à quelques mètres de la fille, me coupant le souffle net. Je me tordais de douleur sur le sol, les bras entourant mon ventre comme un pansement, rageant de ne pas arriver à mon but aussi facilement que je l’aurais voulu. Putain, elle pouvait pas se laisser un peu crever ? Juste un début, je demandais pas la Lune, non plus.
Je n’imaginais pas que la situation puisse empirer, jusqu’à ce que le dealeur balance que Mickey était mort. J’ignorais les paroles de la grognasse, trop préoccupée par cette annonce. « C’est qui, Mickey ? Pas le gros, pas le gros, s’il vous plaît… ». Pour m’assurer qu’il était toujours là, je relevai juste le visage, et le découvrit raide mort. Forcément. Fallait qu’il crève maintenant, cet enfoiré. Il avait pas deux minutes à attendre, non. En plus, il était mort de quoi ? Vu sa masse, c’était une bonne petite crise cardiaque. Son cœur lui-même devait être fait de graisse, quoi. Mais bordel, il aurait pas pu attendre deux putains de minutes ?!
La douleur se calma d’elle-même, tant je fumais de haine. Sans compter que Lester, avec son air de connard satisfait, s’assit tranquillement sur le cadavre, une cigarette entre les lèvres, avant de proposer aux autres bâtards une petite alliance, pépouze. Je me posai sur les fesses, les jambes croisées, attendant qu’il finisse pour exploser :
▬ WOH WOH WOH, TROU DU CUL ! T’es bien mignon avec ton serre-tête rose et tes couettes, mais c’est quoi ce sale plan ? Déjà, la pétasse, là, elle m’a fait super mal ! Je fais pas copain-copain avec ça, moi.
Le temps d’une seconde, je me relevai, histoire de reprendre ma respiration. Puis je désignai du doigt le macchabée, comme si je l’accusai d’un quelconque crime.
▬ Et lui, là, il crève comme ça, sans prévenir. Sérieusement, c’était le gros morceau, j’en aurais bien voulu une part, moi. C’est dégueulasse, je dois me taper une grognasse alors qu’il y a une perle juste à côté.
Sur les nerfs, j’avais qu’une seule envie : tous les exploser. La seule chose qui me retenait, c’était qu’ils étaient cinq, et moi une. Enfin, je galérais déjà avec une, alors avec cinq… Mais qu’importe, c’était surtout à Lester que je tenais tête. Depuis quand il se la jouait petit chef, comme ça ? Il y avait pas de raison que ce fût lui qui décide de ce qu’on allait faire, plus qu’une autre. Je le fixais droit dans les yeux, prête à lui bondir dessus, à le bouffer s’il fallait. Moi vivante, il ne serait jamais plus qu’un roi de bac à sable.
Du moins, c’était ce que je me disais jusqu’à ce que Joshua, je ne sais pourquoi, décide de tirer dans le corps sans vie de Mickey. Je sursautai, et ses coups eurent l’effet d’un flashback sur mon comportement. La claque, la première que Lester m’avait flanquée, elle était encore douloureuse. Et ça, c’était juste pour les présentations. A présent, qui sait de quoi il serait capable ? Avec Joshua à ses côtés, j’avais pas trop de quoi me la jouer gangster solitaire, en fait. Ma voix se fit soudainement toute mielleuse, tandis qu’un sourire forcé se traça gauchement sur mes lèvres :
▬ Eeeet du couuup… ahahah... Humour, ça va, je rigole. Je trouve que Lester a très bien parlé et qu’on devrait tous être d’accord avec lui. C'était juste pour le taquiner, ahah. Ahem.
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Ven 28 Juil - 15:28
Mickey, Dealer de proximité
Les combats avaient cessé, et instinctivement les deux femmes s'étaient réunies comme pour trouver une issue de secours. Aux paroles de Lester et de ses deux dégénérés de potes – enfin, aux paroles de la jeune fille il était difficile d'assumer de leurs relations – l'attention des trois protagonistes fut captivée. Ils avaient envie de connaître la suite, ou au moins de lever le voile sur la situation particulière dans laquelle ils se trouvaient. Prendre le contrôle d'un cartel de drogue n'était pas une mince affaire, et ce petit commerce de proximité avait tant d'autres atouts qu'il était impossible de se dire que tout allait se passer tranquillement. Seulement, leurs interlocuteurs n'en avaient pas la moindre idée. Ils baignaient dans l'ignorance la plus totale, ce qui les rendait attendrissant et un peu vulnérables. Leurs pouvoirs respectifs leur permettaient cependant d'y remédier fort aisément.
- Nous sommes des mercenaires, Nomi et moi, répondit l'ancienne adversaire de Joshua en jetant un coup d’œil sur le violent agresseur de cadavres. On travaille pour qui nous paye... Et dans ce cartel, nous sommes les seules à avoir été proches de Mickey. Il refusait de nous donner une augmentation, mais si vous nous engagez dans le cartel... Qui sait, nous pourrions vous aider, hein ? - T'es vraiment tarée, Shi. Mais j'en suis.
Elles avaient de ne rechercher que le profit, leur propre profit. Bien sûr, leurs conditions étaient de pouvoir profiter de l'argent qu'elles allaient gagner, mais elles étaient bien plus raisonnables qu'auraient pu l'être d'autres mercenaires dans cette situation. Et si elles n'avaient pas trahi Mickey malgré ses moult refus, il y avait sûrement à en tirer qu'elles étaient au moins dignes de confiance pour leur employeur.
De son côté, le dealer avait l'air un peu plus fermé. Pourtant, il n'allait pas se mettre à déclencher un combat perdu d'avance. Autant expliquer la situation maintenant et permettre à ses interlocuteurs d'en apprendre plus sur la situation actuelle :
- A moins que je ne me trompe, vous cherchiez juste un commerce... Vous êtes tombés sur plus gros. « Gisèle », vous connaissez ? C'est la plus grande trafiquante de drogue de South Blue. Elle possède un monopole intéressant... Y compris sur ce qu'avait Mickey. Je travaille pour elle, personnellement. Si vous décidez d'en faire de même, je vous apporterai mon aide pour contrôler votre commerce.
Il avait répondu de manière très franche. De toutes les manières, « Gisèle » aurait vent de cette affaire prochainement. Si elle avait un peu de jugeote, en fonction de la fin de cette conversation elle roulerait sur ces hommes ou les engagerait. En réalité, et cela le dealer l'expliqua, ils auraient une autonomie et une protection relatives, qui leur permettrait de s'étendre sur les autres dealers sous le contrôle de « Gisèle ». Celle-ci aimait bien les combats entre clans, et s'amusait parfois même à en créer. En échange du divertissement qu'ils provoqueraient, elle leur fournirait des drogues que leurs petits fournisseurs pourraient ne pas avoir en stock. Elle ne se souciait pas d'être détrônée : son seul intérêt était de donner un peu de couleurs à son monde. Presque avec une pointe d'admiration, il finit de peindre le portrait de cette femme de pouvoir. Une bien envieuse vision pour des criminels qui choisissaient de débuter dans ce monde. L'opportunité de massacrer la concurrence, l'opportunité d'offrir un spectacle infernal, de grandir et de détrôner celle qui pourrait enfanter leur commerce. Un matricide en toute beauté.
Le dealer est niveau 25. Mickey est mort. Mégère n°1 (VS Joshua) est niveau 21. Mégère n°2 (VS Maud) est niveau 24.
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PNJ (Hors La Loi)
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Mar 8 Aoû - 10:23
"Le temps passe et la mort vient."
D'honnêtes commerçants.
La réaction de Joshua à ce revirement soudain de situation était indéniablement prévisible pour quelqu'un qui, comme Lester, le côtoyait sans relâche depuis plusieurs mois. Il était colérique, hargneux, indomptable, irascible au possible... Il réagissait toujours à brûle-pourpoint, quel que puisse en être le prix. En l'occurrence, il ne risquait pas grand chose : le Roi du Sable se contenta de le laisser faire en lorgnant d'un œil las et désintéresser les projectiles s'enfoncer dans la peau grasse du défunt. La petite crise de nerfs de l'aveugle terminée, il fut néanmoins contraint de reporter son attention sur la petite nouvelle de leur trio, Maud. Celle-ci, comme à l'accoutumée, se mit à jouer la forte tête avant de se remémorer quelques souvenirs qui, semblait-il, lui étaient chers. Avec un soupir de lassitude, le proxénète avala avidement une bouffée de tabac puis, très laconiquement, décerna à la jeune femme en question un simple coup d’œil suivi d'une brève mise-en-garde.
-Si tu es tolérée pour l'heure, c'est parce que tu es plus efficace qu'invivable. Fais en sorte, je t'en prie, que cela demeure ainsi.
La menace sous-jacente, tout en filigrane du hors-la-loi, était claire et limpide : à partir du moment où la maudite des ténèbres cristalliserait plus d'ennuis que de sources potentielles de satisfaction, le duo de fous furieux n'aurait absolument aucun regret à s'en séparer... De la pire des manières envisageables, bien entendu. Dans les faits, même l'aveugle et le Roi du Sable ne se toléraient que grâce aux bénéfices qu'ils pouvaient tirer l'un de l'autre. Le fait qu'ils soient de vieilles connaissances et qu'ils aient un simulacre de ce que le commun des mortels pourrait qualifier d'amitié n'était finalement ni plus ni moins que de l'ordre du détail. Car ils cherchaient tout deux inlassablement le profit : l'appât du gain était leur seul moteur, de telle sorte qu'ils n'auraient à aucun moment regretté de s’entre-tuer s'ils en avaient perçu une opportunité plus alléchante que celle qui consistait à combattre côte-à-côte. Cette déchirante hypothèse ne s'était pour l'heure tout simplement pas manifestée... Restait à savoir combien de temps leur alliance fortuite pourrait encore se prolonger. Le Sheerin, de son côté, en vint finalement à reporter toute son attention sur ses potentiels subordonnés : il était grand temps de se jeter à corps perdu parmi le commerce underground, mais aussi et surtout d'y entrer par la grande porte. Il n'était plus question de petits braquages, de petits rapts et d'exactions ridicules pour parvenir à prolonger leur survie : ils devaient pouvoir se baigner dans l'outrance et la luxure, dans la surenchère et l'excès. Ces petits gars pouvaient être une occasion prompte et efficace pour y arriver enfin... Et leur prise de parole semblait par ailleurs aller en ce sens.
Les deux premières étaient donc des mercenaires. Les avoir ici ou à leur côté pour leur filer un coup de main pouvait s'avérer tentant et alléchant, mais pour en avoir été un lui-même, le maudit du sable n'était pas assez sot pour imaginer qu'elles seraient d'une indéfectible loyauté. Si quelqu'un se donnait les moyens de leur donner plus d'argent que ce que les trois tarés seraient capables de leur offrir, ces deux jolies demoiselles auraient probablement tôt fait de leur planter un couteau droit entre les omoplates. Enfin, dans un premier temps, assurer la sécurité de leur commerce par un moyen quel qu'il soit, même aussi peu fiable, serait néanmoins relativement salvateur. Ils auraient peut-être un bon lot d'ennemis, en fonction des amitiés et des alliances que Mickey avait pu tisser dans le milieu, de son vivant... Lester ne perdait toutefois pas des yeux le constat suivant : tôt ou tard, ils devraient remplacer les deux jeunes femmes pour s'assurer de ne pas être trop aisément trahis et remplacés. Quand à l'autre gamin, il semblait en revanche travailler pour un plus gros poisson que l'obèse desséché que le Sheerin avait momentanément transformé en chaise : Gisèle, de son petit nom, était apparemment une sacrée pointure de la vente de drogue, puisqu'elle possédait à son compte une bonne part du cartel correspondant local. L'offre du petit Dealer, qui parlait donc certainement au nom de sa patronne, était la suivante : si le trio acceptait de se soumettre, ils recevraient une aide conséquente pour récupérer leur désormais commerce et le contrôler plus promptement. C'était une bonne nouvelle, en soi : le proxénète ne se voyait guère faire le tour de chaque client et revendeur pour s'assurer de leur loyauté éternelle. Un coup de main pour s'occuper de ces formalités s'avérait donc nécessaire... Mais la contrepartie imposée, en revanche, ne lui convenait que très modérément. S'ils avaient tous les trois attaqué un gérant de marché noir, cette fois-ci, c'était pour s'approprier son commerce, effectivement... Mais aussi et surtout pour s'extraire de leur misérable condition de hors-la-loi déplorables et aux richesses dérisoires. Se placer sous la protection d'une autre figure ne les reléguait ni plus ni moins qu'au statut de second couteau... D'une voix traînante et peu convaincue, Lester afficha donc son scepticisme tout en dardant Joshua d'un regard curieux :
-J'imagine qu'on peut au moins rencontrer ta patronne, pour voir ce qu'elle a à nous dire.
Feuille de personnage Niveau: (24/75) Expériences: (0/80) Berrys: 6.840.000 B
Mar 8 Aoû - 23:32
D’honnêtes commerçants
Une équipe pouvait être composée de personnes qui arrivaient à se supporter et s'apprécier mutuellement, c'était vrai, mais le plus important était que ces personnes finissent par se compléter car rien ne s’emboîtait aussi facilement que des mécanismes bien huilés. Il fallait bien sûr que les personnalités soient un minimum compatibles pour éviter les effusions de sang à la moindre conversation houleuse mais le plus important était d'avoir les mêmes objectifs et que chacun apporte sa pierre pour compléter l'édifice que voulait construire l'équipe. À quoi bon avoir des copies conformes sans personnalités distinctes ni pierre à apporter? Alors oui on pourrait croire que le concept d'esprit d'équipe n'était pas du tout familier aux deux jeunes hommes, ce qui était sans doute en partie vrai, mais l'important était qu'ils agissaient dans le même but : obtenir toujours plus. Que ce soit pour du pouvoir, du sexe ou de l'argent il fallait arriver rapidement à la conclusion que leur appétit était insatiable et que même le monde entier ne suffirait probablement pas à les satisfaire, mais cela leur convenait très bien ainsi car la chasse était tout aussi excitante que la proie en elle-même. Alors oui ils n'étaient qu'au tout début de leur chemin et n'avaient aucune réputation dans les hautes sphères de la criminalité mais c'était justement cela qui était excitante, il leur restait tout à faire. Un monde entier leur tendait les bras et ils n'avaient plus qu'à...arracher ces bras et profiter de la sensation de ce chaud liquide aspergeant leurs corps. Hein? De? Tendre les bras était pour les faibles, sauf si c'était pour coller un pain à quelqu'un mais ce n'était pas le sujet ici.
Ils n'avaient rien et désiraient tout, ils n'avaient rien d'autre que leurs esprits torturés et leur soif insatiable pour les aider à mettre la main sur le monde entier et, pour les aider dans cette tâche, leurs fruits du démon respectifs leurs donneraient la puissance suffisante pour briser ceux qui penseraient pouvoir les en empêcher. Ils n'étaient donc pas une équipe à proprement parler mais avançaient dans la même direction, leurs propres pathologies mentales se complétant assez harmonieusement pour qu'ils soient capables de se supporter depuis plusieurs mois. Peut-être viendrait-il un jour où leurs ambitions respectives finiraient par les séparer ou les faire s'entre-tuer mais l'heure n'était pas encore venue, ils n'étaient qu'au tout début de leur trajet et celui-ci promettait d'être excitant et sanglant.
Même si Joshua était une bombe à retardement attendant d'exploser à la moindre caresse de trop il avait assez de jugeote pour laisser Lester s'occuper des plans et de la négociation. Pourquoi? Parce que sa propre idée de la négociation consistait à fracasser la tête de l'autre contre le pavé jusqu'à ce qu'il accepte sa proposition, et lui fracasser le crâne encore après pour faire bonne mesure. Jusqu'à maintenant ça avait relativement bien fonctionné mais la rouste prise quelques minutes plus tôt était le signe annonciateurs de temps nouveaux où sa psychopathie ne serait plus suffisante pour lui permettre d'obtenir ce qu'il désirerait.
Il n'était pas le plus fort sur le marché, cela lui coûtait de l'admettre, mais à force de se confronter à plus forts que lui il finirait par gagner en puissance et pourrait de nouveau se service de la menace d'une violence physique immense pour obtenir son dû. Aujourd'hui cela avait été un échec, ses bleus étaient là pour en témoigner, mais demain ce serait différent. Cela devrait l'être.
Aujourd'hui encore tous ce que les deux tarés faisaient était dans le but d'acquérir davantage à ceci près qu'ils visaient plus gros que d'habitude ce qui incluait une dose non-négligeable de risque. Mais qui pouvait se vanter d'être devenu riche sans prendre de risques, à part ces bourgeois de sang-bleu? Le pouvoir était gagné, mérité et non acquis. La fierté du jeune aveugle avait été piétinée et, au moment où il aurait pu déverser sa rage et sa frustration sur une cible facile en la personne de ce gros tas, cette opportunité lui avait été volée. Dire qu'il était en colère était un euphémisme mais il resta là à faire les cents pas, un arrière-goût de déception au fond de la bouche, sachant pertinemment que même le plus sanglant des meurtres ne suffirait pas à épancher sa frustration. Serrant les poings jusqu'à en blanchir ses extrémités le jeune psychopathe continua de marcher en rond encore et encore, écoutant d'une oreille presque absente la proposition qui fut faite à son duo : rencontrer un gros poisson pour se faire peut-être plus de fric qui prévu. Fallait-il vraiment réfléchir à une réponse? Non et Lester donna la réponse adéquat tandis que Joshua, de son côté, hocha la tête presque imperceptiblement en guise de réponse positive.
Cette journée était des plus pourries mais si au bout du compte il pouvait se faire un maximum de pognon alors il n'aurait pas tout perdu. Cela valait le coup de se retenir quelques minutes de plus avant d'exploser, comme la bombe à retardement qu'il était.
Les paroles de Lester, sèches et tranchantes, me firent taire instantanément. Il était fini, le bon vieux temps, celui où Charlotte et moi riions à tout va, de tout et n’importe quoi, sans nous soucier de la suite. En suivant Lester et Joshua, j’avais choisi sans le savoir d’entrer dans la cour des grands. Pas des géants du crime, non plus, mais quand même. C’était comme courir le marathon en étant une larve. J’avais du mal à suivre. Eux, ils avaient des objectifs précis, et ils allaient au bout coûte que coûte. Moi, d’habitude, je pissais sur ceux qui avaient de grands projets. Quelle drôle d’idée, de les suivre.
Et puis, « invivable », sérieusement ?! Non, non, môssieur. Moi, j’étais peut-être, parfois, une peste, une chipie si on voulait, mais invivable, franchement ! La bonne blague. Sans compter qu’il avait bel et bien l’intention de faire équipe avec les deux grognasses. Elles étaient pire que moi, et de loin. Deux copines ensembles, ça donne que du chiant. Je sais de quoi je parle. En plus, juste comme ça, parce que ça l’arrangeait, on faisait copain-copain avec de braves cocos, qui, rappelons-le, tentaient de nous étriper il y a quelques minutes ? J’avais déjà mangé du pain rassis, j’étais pas difficile, mais celui-ci, il sentait le vomi.
Bon, ok, on avait le gros lot au bout de tout ça. Et la Gisèle, elle avait l’air super cool. Enfin, comme la décrivait le dealer, c’était beau. Ça donnait envie de devenir comme elle, quand même. Elle faisait ce qu’elle voulait, et ce qu’elle faisait, ça semblait plutôt rigolo. Cette femme, je la connaissais pas, mais elle venait de devenir mon idole, mon modèle de vie. Ou ma déesse, même. J’aurais vendu mon âme pour lui ressembler ne serait-ce qu’un chouilla. Parce qu’elle, elle avait bien plus que tout l’or du monde, ou tout le pouvoir. Elle était libre de réaliser le moindre de ses souhaits. Ça, ça trouait le cul.
Et c’était aussi ce qui m’inquiétait, dans cette drôle d’alliance. Elle avait aussi bien la possibilité de nous prendre sous son aile que de nous prendre par derrière. Et ça, ça dépendait peut-être de la gueule du client, ou de son humeur, ou de tous ces petits trucs qui pouvaient décider de notre mort. On allait la voir, mais on avait aucune certitude qu’au bout du chemin, on avait un jackpot. Si ça se trouvait, on en reviendrait pas. Parce que quand même, les deux poufs et leur copain, ils étaient sous les ordres de Gisèle, la patronne richou, celle qui a le blé. Et c’était très certainement pas les seuls. Moi, me retrouver contre une armée, ça me disait rien.
Mais si je partais, j’allais devenir quoi ? Me traîner à nouveau dans les rues, en attendant soit de crever, soit de trouver de quoi bouffer ? J’étais pas contre un peu de fric, histoire d’arrondir mes fins de mois. Ou de remplir mes mois, en fait. Non, c’était sûrement le moment de changer, de grandir peut-être, et d’avoir à mon tour mes propres objectifs. Allez, je décidais que devenir comme Gisèle, c’était mon but. Du moins, devenir comme la Gisèle qu’on nous a racontée. Avec mes propres moyens, à mon propre rythme, et à ma manière. Je savais que jamais je ne deviendrais, comme elle, la maîtresse d’un immense cartel de drogue, ni même la maîtresse de rien. Ce que je lui enviais, c’était ces petites libertés qu’elle pouvait se permettre, alors que moi, à côté, je fermais ma gueule pour éviter de me faire tabasser par Lester. Bordel, vivement le moment où les rôles s’inverseraient.
Pour me rassurer, je me disais que, si j’y avais pensé, Lester y avait pensé. Et Joshua aussi, peut-être. Je lui lançai d’ailleurs un regard, pour remarquer qu’il n’avait pas l’air plus emballé que ça par l’idée. Enfin, il avait l’air de bouder. Trop bizarre, ce type. Lester accepta oralement l’offre du dealer, et Joshua acquiesça d’un faiblard hochement de la tête. Quant à moi, j’estimais ne pas avoir mon mot à dire. J’imitai Joshua, pour confirmer que j’étais avec eux, et que pour l’instant j’avais rien de mieux à faire que de les suivre comme un petit chien. De toute manière, si ça tournait trop mal pour moi, rien ne me retiendrait avec eux, non ?
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Dim 5 Nov - 21:08
Dealer de proximité
Ils voulaient rencontrer Gisèle ? Ils voulaient rencontrer Gisèle... Fort intéressant. La bêtise n'était pas éclipsée par leur envie de devenir de fortes têtes du monde hors-la-loi. Bien, il n'avait pas d'objection. Ce serait à sa patronne de faire le choix qui s'imposait dans cette situation. Avec un sourire quelque peu satisfait qui contrastait avec son air neutre, le dealer saisit un escargophone et appela sa fameuse et néanmoins discrète patronne. Elle ne se montrait pas devant grand monde : depuis quelques temps, elle avait même décidé de ne laisser ses traits visibles que devant quelques privilégiés. Ainsi, quand l'un de ses acolytes l'appela en disant qu'il avait quelque chose d'intéressant à lui mettre sous la dent, elle jubila.
- Amène-les moi, répondit-elle avec une impatiente sadique.
Il acquiesça. Faisant signe aux deux hommes, il les invita à se diriger avec lui vers l'endroit où ils pourraient rencontrer sa patronne, et potentiellement leur future patronne.
La marche ne fut pas si longue que ça : quinze minutes après avoir quitté la capitale de l'île, Trade, ils s'étaient égarés dans une petite campagne plaisante, à l'écart du fleuve. Quelques villages de paysans parsemaient l'île : si la plupart cultivait des produits licites sous le regard attentif de la Guilde, d'autres avaient réussi à échapper aux contraintes habituelles en sortant un porte-monnaie suffisamment rempli. C'était comme ça que le monde fonctionnait : par l'argent. Le dealer l'avait compris depuis bien longtemps. Il était entré dans ce monde avec rien que ses os à ronger. À présent, si son métier ne lui plaisait pas forcément, il avait une vie décente, un toit sous lequel dormir et de la nourriture dans son assiette tous les jours. Un luxe... Un véritable luxe pour lui et les orphelins qui trouvaient régulièrement leur salut dans les bras du monde hors-la-lois, quand ils n'étaient pas recrutés et endoctrinés par les marines.
- C'est pas ici.
Il n'y avait rien. Ils étaient au milieu de nul part. Dans toute autre situation, ça aurait ressemblé à un guet-apens. Et en réalité, certains auraient peut-être préféré que cela en soit un. Une calèche d'un autre temps se fit entendre et parcourut la plaine à vive allure, piétinant quelques champs de salades sans vergogne. Ces salades libérèrent subitement une puissante odeur enivrante qui, diffusée par le vent, arriva en faibles fragrances aux hors-la-lois.
- Des champs de « Loveless ». C'est une drogue dure, qui en petites quantités peut rendre un homme heureux. En grosses quantités, elle le rend accroc en un rien de temps.
L'explication lacunaire ne laissait rien prévoir sur le mode d'exploitation, ni sur les formules utilisées pour rendre cette laitue spéciale sans danger pour l'être humain. Seule restait l'odeur apaisante et délicate qui enivrait les chairs. Avec cela, les risques d'être énervés étaient... inexistants. Véritablement inexistants, au moins pour les prochaines dizaine de minutes. Et elle l'avait fait exprès, cette harpie...
Erin Tournesol, dit "Gisèle"
Sortant de son carrosse, la jeune femme dévoila son visage auprès de Joshua et Sheerin. Elle leur sourit avec une féminité remarquable, une innocence pure, déformée par son aura maléfique. Il était possible de sentir jusqu'ici la dangerosité qu'elle représentait en terme de sadisme. D'une voix douce et amicale, elle prit la parole :
Vous vouliez me rencontrer après avoir tué un de mes inutiles laquais, c'est cela ? Je suis tout ouïe.
À l'intérieur du carrosse, au moins deux autres voix perçaient, apparemment en train de se chamailler. La femme n'avait cependant pas pris la peine de les faire sortir. Le valet qui s'occupait de conduire le carrosse, quant à lui, portait un masque sur le visage. Il avait une main son fouet.