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Mer 31 Jan - 20:01

Le pirate
feat. Raki


Une journée de dur labeur, encore. On pillait femmes, enfants et êtres innocents, et pour les plus courageux, on se frottait à la marine. On s’enrichissait, mais ce n’était pas sans sueur. La vie était moins ennuyante que celle d’un charpentier, d’un boulanger ou d’un médecin, on ne pouvait pas s’en plaindre. Mais rares étaient les nuits calmes, les jours sereins, et jamais on ne savait si le lendemain on vivrait. Le repos était maigre, mental ou physique. On dormait peu, on avait peur. Et si pour tous, ce n’était pas un choix, pour lui, ça l’était. Il en avait rêvé de cette vie. Ou pas tout à fait. Il avait rêvé une vie d’aventure, de princesses à charmer, de princes à combattre, de richesses à dérober à qui refuserait de donner. « La bourse ou la vie ! », pourrait-il crier. Ca faisait un peu théâtral, mais ça faisait partie du personnage. Seulement, être pirate, ça n’avait pas que des avantages. Il avait peur, plus que tout, des cordes. Des cordes autour du coup, qui, à leur tour, vous vole la vie.

Mais là, à Micqueot, il se sentait un peu plus en sécurité. Tous ensembles, ils étaient en famille, en quelques sortes. Ils pouvaient se protéger, se sentir moins seuls. On n’avait pas besoin de se connaître ; un regard suffisait à raconter son histoire. Une cicatrice, c’était l’expérience du combat. Une bourse pleine, on venait de se refaire. Et lorsqu’on n’avait rien, comme lui, on était un raté, on avait encore ses preuves à faire. Il ne débutait pas, pourtant. Il se posait seulement trop de questions. Le crime, c’était ça, son bonheur ? Peut-être qu’il n’était pas fait pour être pirate, qu’il n’avait pas les épaules assez large, pour le lourd fardeau du brigandage. Qu’en savait-il ?

La tête pesante de pensées, il s’était trainé à travers les rues de la grande ville, n’osant même plus lever la tête et affronter les épopées de ses confrères, de crainte de s’enfoncer encore plus bas, plus bas que terre. Il ne méritait pas de savoir plus que ce que leurs ombres montraient. Même elles, étaient plus passionnantes que lui. Il devinait les formes charnues de filles, aux moins deux par homme, une pour chaque bras. Lui, il était seul. D’autres portaient d’amples vêtements, sûrement volés à de grands nobles du gouvernement mondial. Lui, il n’avait rien d’autre que ses haillons souillés, boueux, troués.

Il ne l’aimait pas trop, cette grande famille des pirates, qui se vantait de ses exploits juste sous son nez, à lui, le raté. Il aurait aimé être à leur place, ou avec eux. Et s’il l’avait été, il aurait aidé les comme lui. Parce que dans une famille, on supportait les petits frères ; lui, on ne le voyait même pas. A quoi bon continuer ? Il était épuisé, de toute manière. Alors il s’était écroulé au coin d’une grande baie vitrée, contre la pierre fraiche du bâtiment. Incapable de se relever, il s’était endormi là, dans le froid de l’hiver, jusqu’au soir.

- Hé ! Hého, monsieur !

Il ouvrit les yeux, les fit cligner plusieurs fois, alors que deux mains microscopiques lui tapotaient les joues. Une toute petite demoiselle, accroupie sur son buste, semblait l’appeler. Il la vit en gros plan : elle avait de grands cheveux blonds, portés par la bise, et des yeux grisonnants, sur sa minuscule tête de poupée. Il crut rêver, un instant, mais c’était à cause du réveil. Il connaissait bien les gnomes, et avait déjà navigué non loin de Dwarf Town. Mais celle-ci, loin de chez elle, que pouvait-elle bien lui vouloir ?

- Vous allez attraper froid, rentrez ! Bob va vous donner de quoi vous réchauffer !

Elle désignait, de la main, la grande baie vitrée à côté de laquelle il s’était endormi. Gelé, il ne se fit pas prier : avec le peu de forces qui lui restait, il réussit à transporter son corps las jusqu’à l’intérieur, où un feu doux éteignit ses frissons. On le fit s’asseoir sur une chaise, et un gros bonhomme, d’au moins deux mètres, aux poils, barbe et cheveux noirs comme l’ébène, épais comme des piquets, vint se planter devant lui et grommela :

- Zylphia, je t’aime bien, mais on peut pas accueillir tous les clochards de la ville…

- Mais il était juste là, à côté de la porte… et il avait froid.

- Ils ont tous froids, c’est l’hiver, cocotte !

- Quoi ?! Oh non ! On doit les sauver ! Ils vont s’enrhumer, sinon !

Alors que la gnomette tentait de s’envoler pour sauver d’autres malheureux, ses ailes la lâchèrent ; elle ne s’y était pas encore accoutumée. Avant qu’elle ne tombe, ou qu’elle n’aille plus loin, Bob l’attrapa par un pied, et la ramena en face de ses gros yeux bruns.

- Hep, minute, papillon ! Je t’ai dit qu’on pouvait pas tous les accueillir. T’en fais pas, il y en a d’autres, des comme toi, pour les aider. Et ce soir, du monde est prévu. Tu joues, et tu es de service. Deux fois plus de travail, mais deux fois plus de sous, aussi. Tu en auras besoin pour ton tour du monde !

Zylphia soupira. Elle n’était pas très travailleuse, mais une fois qu’elle s’y mettait, Bob la savait ardue à la tâche. Elle finit par acquiescer, bien qu’ennuyer à l’idée que ce soir encore, elle devrait se presser de servir tout le monde, et renverserait certainement une dizaine de verres.

- Et TU t’occupes de lui, cette fois, ordonna Bob en désignant, d’un coup de tête, le pirate qui s’était endormi sur sa table, au coin du feu.


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Ven 2 Fév - 23:04



Maestro Bistro !


La nuit commençait a tomber sur Micqueot allumant au fur et a mesure les lanternes étoilée pour piqueter cette toile nacré qui s’étendait a perte de vue. Je marchais le regard vague, une cancéreuse aux lèvres et l’envie de boire asséchée mon gosier. Je m’approchais de la première gargote sans prétention qui se présenta sur ma route. Je ne prêtais pas attention a la scénette limite dramaturgique qui se dérouler devant moi. J’étais emprisonné dans ses visions de robe empourpré de vivacité, de Mélia expirant son dernier souffle.

Je ressentais encore dans les fibres de mes membres, de mon être et de mon âme cette colère, cette rage lorsque j’avais abattu ma guitare sur le crâne de l’odieux personnage qui me l’avais enlevé. Je pouvais encore sentir le sang poisseux et dégoulinant sur mon visage. Je commandais une bouteille de whisky tandis que je calais ma guitare contre une table dans un coin sombre de la pièce, je ne souhaiter pas me mélanger aux clients habituels et encore moins engager la conversation. Une fois installé je m’allumais une nouvelle cigarette que je fumer avidement.

N’y avait-il pas de pitié dans ce monde ? Pas d’échappatoire ? Pas de rédemption ? Je retenais les larmes qui commençaient à me monter aux yeux, je commençais alors a regarder autour de moi, il y avait un semblant d’estrade dans un coin de la pièce et la gargote commençait a doucement se remplir. Peut-être y aurait-il un concert ou une animation qui pourrait me faire passablement oublier mes pensées morbides. Je laissais un léger sourire se déployait tandis que j’attendais que l’on me serve.





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Lun 5 Fév - 21:39

Le violon
feat. Raki


Comme prévu, Zylphia ne s’occupa pas du sans-abri. Bien trop occupée à courir à droite, à gauche, à répondre aux demandes des clients qui se multipliaient, à faire tomber des verres, à les ramasser, à se cogner la tête au plafond. Aucune pause n’était prévue, pour ce soir.

A dire vrai, Bob non plus, n’avait pas de temps pour leur invité surprise. Mais d’un grand cœur, il se refusait à le laisser pourrir dans le coin de la salle. Malheureux ou non, venu d’ici ou d’ailleurs, il était le bienvenu dans la taverne, à présent que Zylphia l’avait fait entré. Et le grand et gros Bob, tout maternel qu’il était, s’était affublé la tâche de le soigner. Il s’occupait en même temps de préparer les verres, au comptoir, mais s’occupait aussi en cuisine de préparer de délicieux amuse-bouches, laissant ses clients, ainsi que la rue, humer l’odeur délicieuse de ses petits pains farcis. La scène semblait invraisemblable : Zylphia avait beau s’agiter dans tous les sens, à tel point que son patron semblait marcher au ralenti, elle n’arrivait pas à réaliser le quart de son travail.

Mais Bob avait l’atout de l’expérience, et n’en voulait pas à Zylphia. Après tout, c’était grâce à elle, que les clients venaient. Avant qu’elle ne débarque chez lui, ils étaient bien moins nombreux. Quelques habitués, tout au plus, qui venaient prendre l’apéro de onze heures à vingt-trois heures. Depuis Zylphia, sa vie avait changé du tout au tout. Et ce n’était pas pour lui déplaire.

Comme le pirate, on venait la mort dans l’âme, après une journée, ou plusieurs, de dur labeur. On n’avait plus envie de rien, sauf de boire. Alors on entrait dans une taverne, au hasard ; ce n’était pas ce qui manquait. Et puis, le vin, il était bon. Chez Bob, comme chez les autres. La piquette d’ici, à Micqueot, c’était le grand vin d’ailleurs. Même les moins fortunés faisaient la fine bouche ; on ne leur faisait pas avaler n’importe quoi ! Alors on s’enivrait du bon goût plus que de l’alcool. Puis on se rendait compte, bien vite, qu’on ne reviendrait pas chez Bob seulement pour son délicieux vin.

Il y avait cette petite fille, ou cette fée, cette gnome, ou ce que chacun voyait en elle, qui, avec son violon, avec sa petite voix, les enchantait. Alors on en parlait aux copains, aux collègues, on revenait avec eux, jusqu’à ce que la salle soit pleine. C’était dans ce bistrot que Zylphia s’était fait son petit nom. Dans la rue, et peut-être même dans les alentours, on la connaissait bien, la petite fée aussi maladroite en vol qu’habile sur son violon. Si on parlait de ses doigts de fée, ce n’était pas pour rien. Aux alentours du bistrot, tout le monde savait qui était Zylphia.

C’était d’ailleurs le moment. Elle avait toujours le trac, avant d’y aller. Ce n’était qu’une vingtaine, une trentaine de personnes, peut-être, qu’elle avait pour public. Mais c’était toujours angoissant, de se dire que ces gens allaient vous juger, et qu’ils attendaient beaucoup de vous. Un couac, et c’était fini. En musique, on n’avait pas le droit à l’erreur. Ce n’était pas comme le service. Les verres, ça se rachetait. Mais une note, une fois sortie, elle s’envolait, et on ne la revoyait jamais. Impossible de la changer. Pas le droit à l’erreur, non.

La gnomette prit une grande bouffée d’air. Elle était sur la petite scène. Elle inspira, posa le violon sur son épaule. Droite comme un I, elle attendit une seconde, regardant ses doigts, hésitante, un peu tremblante. Elle inspira à nouveau, et balança l’archet sur ses cordes, entraînant tout son corps, dans le mouvement de sa musique.


Dans son violon, dans sa musique, elle mettait tout l’amour qu’on ne lui donnait pas, mais qu’elle, dans toute sa générosité, offrait aux petits poivrots du bistrot. Elle y mettait toute son énergie, toute son âme, et ça devenait physique ; sa musique, elle la sentait, elle la dansait, et son violon devenait son amant. Il suivait ses pas à la perfection, et elle le laissait même le guider.

Puis soudain, la panique. Elle avait oublié la suite. Pas grave, elle enchaînait sur une seconde mélodie, plus douce, plus chantante, moins sauvage. C’était tout elle, ça aussi. La musique, elle la vivait comme sa propre vie. Avec des hauts, des bas, des montées de notes et des silences.

Et elle terminait, lorsqu’elle pensait qu’on risquait de se lasser d’elle, juste attend pour que l’on ne soit pas encore rassasié, qu’on en veuille plus, encore. Pour qu’on revienne le lendemain. Et elle descendait de sa scène, reprenait le service, se contentait de rougir quand on la complimentait.

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Mar 13 Fév - 21:32



Devil inside !




Je commençais a siroter tranquillement le breuvage ambré que m’avait apporté un homme bedonnant mais néanmoins jovial. L’homme s’affairé a répondre a toutes les commandes que l’afflux régulier de nouveau client grossissait. J’avais un peu de peine pour lui, peine que je m’empressais de noyer dans l’alcool.

Je ne pouvais m’empêcher de ressasser le passé jusqu’au moment où, une mélodie me parvint aux oreilles. Une mélodie a connotation joyeuse avec des trilles mélancoliques, bref une symphonie qui ne pouvait qu’attirer mon attention. Je m’allumais une cigarette en calant mes pieds sur la table et en fermant les yeux pour mieux percevoir chaque parcelle de cette course folle de l’archet sur les cheveux d’ange de l’amant de bois de la musicienne qui se donner du mal il fallait le reconnaitre.

Le morceau me fit sourire me rappelant des jours meilleurs, des jours que je n’avais quasiment pas connus. Le tout accompagné par des trilles qui au fur et a mesure se transformait en vrilles romanesque. Je pouvais visualiser au fur et à mesure de ces langoureux enchevêtrements de notes un couple d’amant dansant après un tango après une longue séparation. Ce morceaux me donna du baume au cœur et tandis que je commençais a sourire franchement je vidais mon verre et écraser ma cigarette pour commencer a prendre ma guitare lorsque la mélopée prenait fin.

J’attendais, scrutant du regard la jeune et petite femme qui avait jouée, la laissant regagner sa tache de services. Je commençais alors à laisser ma propre course prendre son envol. Mes doigts dansant littéralement sur les cheveux d’ébène de ma maitresse noiraude j’entamais quasiment dans la fouler le chat d’une voix grave et claire. Toujours assis a ma table les pieds posés avec nonchalance sur le plateau de celle-ci j’entamais le refrain, laissant a mon tour parler mon être et ce que j’avais put ressentir en écoutant sa mélodie. Une mélodie appelant a la gaité, à la joie et a la fête.
Je décidais enfin a me mettre debout pour regagner cette petite scène tandis que le public se constitué au fur et a mesure au tour de moi et que ma mélodie gagné en intensité. Au début circonspect par ce changement brutale de style et de musicien, les chants et sifflement ne tardèrent pas a se faire entendre me donnant d’avantage envie de me lâcher. Laissant ma voix devenir un peu plus suave j’en profitais pour envoyer un clin d’œil discret à la jeune violoniste. Clin d’œil qui de mon point de vue n’avait aucun sous entendu mais pour l’instant je me laissais emporté par ce torrent émotionnel qui se déversé en mois pour se transformé en fleuve déchainé au moment du solo. Je finissais le morceau en redescendant dans la foule et en me dirigeant vers le bar et son patron. Je laissais ma musique en suspend le temps de boire un verre poser sur le bar et en lançant une pièce au patron avant de lui dire en regardant la foule qui s’agglutiner de plus en plus rameuter par le son rock de ma guitare :


« Tu pense avoir assez de stock pour assumer patron ? En remerciement pour la douce mélodie de cette petite demoiselle je te fais la soirée a l’œil ! je veux juste une conso régulièrement…. »

Je m’étais alors tourné vers le public qui commençait a scander un rappel pour enfin leur crier d’un ton farouche :


« …. On y retourne les gars ?! »





Et laissant les gens hurler j’avais attaqué directement sur un solo déchainé, faisant vibrer les cordes de ma douce aussi facilement que respirer. Je finissais le solo en retracent pas route a travers la foule pour regagner la scène et attaquer une mélodie plus lente mais avec un peu plus d’impact. Je continuais de jouer comme ça me lâchant littéralement et ne prêtant plus attention au monde qu’il pouvait y avoir je donnais simplement tout ce que j’avais dans le dernier solo qui clôturerais ce morceau.






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Mer 14 Fév - 19:39

Clin d'oeil
feat. Raki


Si elle pensait reprendre le service au milieu du brouhaha incessant des verres tintant, des voix graves et criardes de ses compagnons pirates, Zylphia se trompait. En vérité, les bruits de joie et d’alcool dans l’auberge n’étaient qu’un fond sonore, pour elle. Souvent, après être descendue de scène, sa musique résonnait encore dans son esprit. Et elle trottait ainsi des heures durant.

Mais cette fois, ce ne fut pas la bonne musique, qui vint à ses oreilles. Soudain, une voix d’homme, plutôt grave, charmante à souhait, s’éleva au-dessus de tous, accompagnée d’une guitare dont les cordes vibraient à toute vitesse, à la perfection, sous les doigts experts du garçon. Si l’artiste précédente avait suscité la mélancolie, avait ses airs romantiques, le guitariste n’eut besoin que de quelques secondes avant que l’excitation ne monte en flèche, dans la salle. On se levait, on chantait avec lui, on tapait dans ses mains en rythme, en remuant le corps, toujours plus fort, pour en demander encore.

Bob, surpris, haussa les sourcils mais ne dit rien. Après tout, la scène était ouverte à tous, le type lui amenait encore plus de clients, donc plus d’argent, et la musique l’entraînait, lui aussi. Elle l’ensorcelait, comme si elle le rendait plus efficace, et il dansait en passant au milieu des tables encombrées. La salle ne pouvait plus accueillir de monde, mais on profitait de la musique depuis l’extérieur, malgré le froid et la neige, et on se réchauffait au vin chaud de Bob et en dansant avec ses compagnons de beuverie.

Zylphia, elle, observa le musicien avec de grands yeux ronds. Il ne ressemblait pas à l’Homme de ses rêves, en rien. Elle l’avait remarqué en train de fumer, ça devait lui donner une drôle d’haleine. Alors que l’Homme de ses rêves, son haleine sentait bon la menthe fraiche. Et puis, il n’avait pas de lunettes. Non, elle ne pouvait pas tomber amoureuse de lui. C’était dommage, parce qu’il avait beaucoup de charme. Avec ses mèches brunes, son regard ténébreux, son allure nonchalante, comme un chat qui se moque bien du monde. Non, elle n’aurait pas pu tomber amoureuse de lui… s’il ne lui avait pas adressé ce clin d’œil.

La fée vira au rouge, et ne contrôlant pas encore bien ses pouvoirs, démarra comme une fusée jusqu’au plafond, laissant même de la fumée s’étaler sous elle. Elle transperça le bois vieillot avec sa tête, et sonnée, se laissa tomber jusqu’au sol lentement, comme une plume. Les verres qu’elle portait, évidemment, se brisèrent. Mais ce n’était rien, car son cœur n’avait jamais été aussi solide, et tendre à la fois. Ce n’était pas l’Homme de ses rêves, mais après tout, une petite piqûre d’amour, ça ne pouvait jamais faire de mal.

Bob connaissait bien Zylphia, à présent, et comprit rapidement ce qu’il se passait. Elle en pinçait pour ce type. Le tavernier y vit l’occasion parfaite : ces deux-là, en duo, ils allaient mettre le feu. Ils rendraient son bistrot aussi célèbre que les quatre mers. Dans le monde entier, on ne parlerait que de lui. Bob, et ses deux tourtereaux. Il déposa délicatement la gnomette dans sa main, pour qu’elle reprenne ses esprits, tandis que la fête continuait. Le grand Bob, Cupidon sur le moment, houblon dans une main, Zylphia dans l’autre, s’approcha de la table du type, une fois qu’il eut fini. Et il fit glisser, sans un mot, les deux trésors juste devant le guitariste, confiant pour la suite.

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Ven 23 Fév - 23:27



Un Simple Tango Argentin !




Je laissais ma mélodie s’estomper au fur et a mesure en voyant le patron avancer avec une bière dans la main. A ce moment la je pris une courte pause, mon esprit fourmillant littéralement d’idée mélodique a exploiter. Une voix musicalement navigable en ouvrant une autre toujours plus poussée pour atteindre un paroxysme toujours plus imposant dans mon esprit en effervescence. Ce n’est qu’en attrapant ma bière que je remarquais la petite demoiselle assise a coté de mon verre accompagné de son amant violonnesque. Un sourire s’épanouie alors sur mon visage en même temps que je me remémorais quelques souvenir de Mélia et qu’une mélodie prenais de l’envergure dans les tréfonds de mon âme torturé.

Je m’enfilais une longue rasade du breuvage houblonné avant de m’agenouiller devant la fée en m’allumant une cancéreuse. Je ne prenais pas le temps de fumer ma cigarette, l’évaporant rapidement pour en allumer une autres afin de me donné une voix éraillée je pris enfin la parole en fumant ma seconde clope d’une voix amicale :


« Ma petite amie, part sur une base de tango argentin, en ré mineur, je m’occupe du chant et de la guitare, essaye de me suivre sur les partie chanté et n’hésite pas a improvisé sur les blanc qui entrecouperont la partie chanté…. »

Je me redressais alors, empoignant ma guitare tandis que ma phrase resté en suspend au fur et a mesure que mes doigt débuter l’introduction du Duo je m’avancer sur le devant de la scène tournant mon regard vers la jeune femme avant d’entamer le chant, je lui soufflais un dernier conseil avant d’attaquer la partie lyrique du morceau :

« … Un dernier conseil, Si tu veux retirer le maximum de ton instrument, considère le comme une extension de toi ! »

Je me lâchais alors, laissant mes cordes vocales vrombir au rythme de ma guitare et du violon, je laissais l’amour qu’il me restait pour ma défunte prendre toute son importance dans ce chant amplis de détresse et de rage. Je laissais libre court a cette mélodie totalement improvisé, laissant libre court a ces porté follement envoutante qui m’embrumissé la vision au même rythme que ces danseuse de balet qui ne souhaitaient que danser sur le parquet rêche de mes joues. Je me laissais littéralement submerger par cette envoutante harmonique, au point que j’en oubliais littéralement le public ou l’environnement qui m’entourait. Je ne pouvais voir que ma dulcinée, ma Mélia prisonnière de la danse osseuse de sa maitresse qui l’avais emporté depuis de trop longue semaine a mes yeux. Je laissais libre court a ces quelques paroles chanté guidant tranquillement ma compagne d’un instant au rythme de ma guitare afin de lui suggéré les moments les plus propice au déchainement de son art.

Je ne comptais pas le temps cela pouvais bien avoir durée des heure comme quelque minutes cela m’étais égale, je remarquais simplement un silence brute lorsque le morceaux s’arreta. Les bouche du public prêtent a gober les mouches au vol, laissèrent place a des acclamations, des pleurent et même des réconciliations amoureuses. Dans ce laps de temps je prenais la petite demoiselle au creux de ma main pour la présenter au public et la mettre en avant sous le rappel du public et lui laisser jouir pleinement de ce moment de consécration.




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Dim 25 Fév - 16:01

Le pirate
feat. Raki


Zylphia était pâle, ou rouge, elle n’en savait rien. Toutes les émotions se mêlaient dans son petit crâne, entre timidité, amour, joie, frayeur. Où se mettre, au milieu de tout ça ? L’homme, lui, semblait bien plus confiant. Il invita sobrement la demoiselle à jouer avec lui. Zylphia vivait un rêve éveillé. C’était peut-être le meilleur des présents, que lui offrait le musicien. Elle accepta timidement, des frissons d’excitation et de crainte bourgeonnant à la surface de sa peau.

Le conseil de l’homme lui redonna courage. Oui, elle y arriverait. Elle qui avait toujours appris des morceaux assez classiques et sages, ne découvrait que depuis peu les délices d’une musique plus libre et sauvage, une musique avec laquelle elle pouvait vraiment parler d’elle, et non pas raconter les notes d’un autre. Et son violon, c’était vrai, devait faire partie d’elle. A présent que c’était dit, elle le savait, et le saurait à tout jamais.

Elle attendit un instant, avant de se lancer. Et elle suivit le guitariste, sa voix, son énergie. Tout en lui était puissant, il rugissait son amour ou sa peine, qu’en savait-elle ? Elle n’écoutait pas ce qu’il disait ; son timbre, puissant, la prenait aux tripes, son chant entraînait le violon de la petite, à lui en faire oublier tous ceux qui leurs faisaient face.

Un court silence, qui semblait tout aussi bien faire partie de la mélodie, s’installa à sa fin. Zylphia, essoufflée, observa alors le public, sans réussir à savoir si ça avait plu ou non. Puis un tonnerre d’applaudissement s’abattit sur eux, avant que le musicien ne la soulève à son niveau, face à tout ce monde.

Alors que les acclamations touchaient leur paroxysme, les portes à volant s’ouvrirent brusquement, dévoilant le corps pulpeux d’une nouvelle arrivante. La femme, vêtue d’un bout de tissu qui suffisait tout juste à couvrir sa poitrine, et d’un large bas en toile, en partie déchiré, sembla surprise du silence qu’on accorda à son entrée. Elle vit bien ce que l’on regardait, sur elle.

- Poursuivez votre petite fête… Je ne suis là que pour une personne.


Pourtant, le bruit ne reprit pas. Elle était belle à voir, c’était certain. Mais plus que tout, il émanait d’elle une aura maléfique, haineuse, tueuse. Cette femme ne venait pas seulement boire un verre. Non, elle venait pour un homme. Elle s’en approcha avec lenteur, faisant claquer ses bottes sur le parquet, jusqu’au fond de la salle. La gnomette reconnut l’homme qu’elle avait fait entrer, plus tôt dans la soirée. Trop apeurée, elle était restée immobile, dans la main du musicien.

L’inconnue claqua ses mains sur la table, face à l’homme.

- Andrew… Tu dois être sourd, ou stupide. Ne t’ai-je pas dit que fuir serait vain ? Les traîtres doivent mourir. Accepte ton sort.


Andrew, encore faible, réagit à peine aux menaces de la femme. En réalité, il ne lui accorda pas même un regard. Même lorsqu’on l’humiliait, il n’était pas capable de riposter. Quelle honte était-il, pour les pirates. Et quelle idée il avait eu, de les rejoindre. Il aurait mieux fait de rester chez lui, dans son petit village, là où personne ne serait jamais venu le chercher. Il ne savait même pas se défendre. Quelle honte, quelle honte.

- Pas de bagarre chez moi, mademoiselle,
surgit soudain la grosse voix de Bob. C’est écrit à l’entrée. Ici, on vient boire, s’amuser et se détendre.


L’inconnue l’ignora tout bonnement, regardant en riant celui qu’elle avait nommé Andrew. C’en était ridicule. Elle, une pauvre femme, une « mademoiselle », face à un pirate, au milieu de tous les autres, et personne ne venait l’arrêter. C’était trop simple : ce monde était fait de lâches. Brusquement, elle attrapa huit lames larges et affûtées, quatre dans chaque main, et les glissa sous la gorge d’Andrew. Celui-ci, bien qu’en danger de mort, était bien trop effrayé pour ne serait-ce que fuir. Une goutte de sueur coula sur son front.

Mais, alors qu’elle s’apprêtait à lui donner la mort au beau milieu de la taverne, sous les yeux de tous ces couards, un gigantesque poing vint lui cogner le visage. S’il l’empêcha de faucher la gorge du blessé, le corps de la femme bougea à peine. Elle tourna le visage vers son agresseur, le foudroyant de ses yeux rouges. Bob trembla : ces yeux, il n’y avait rien dedans. Aucune vie, aucune âme. Seuls les ténèbres animaient cette femme. Et, hors d’elle, irrité par ce coup, elle balança ses bras vers l’avant, faisant suivre ses lames. Huit lignes fines, sanguinolentes, se dessinèrent sur le torse de Bob, qui hurla sous la douleur. Il tomba en arrière, cherchant sa respiration, aussi difficile que ce fût.

Zylphia, terrorisée par la scène, tremblant comme une feuille, ouvrit deux grands yeux ronds. Jamais, de sa vie, elle n’avait vu autant de sang. Et jamais elle n’avait vu Bob se faire blesser, bien qu’il ait eu affaire à beaucoup d’autres fauteurs de trouble.

- BOOOOOOOOOOB !
hurla-t-elle à s’en déchirer la gorge.

Elle ne contrôlait plus son corps. Pourtant toujours tremblant, elle s’envola comme une flèche vers la femme, sans savoir ce qu’elle pourrait faire. Mais alors que la fée arrivait à son niveau, la femme envoya le plat de ses lames balayer Zylphia, qui valsa jusqu’au mur.

- Alors, c’est tout ? Un gros lard et une naine ? Andrew, comme tu choisis bien tes gardes du corps, AHAHAHAH !


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Raki Goshuushou
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Le role d'un musicien !




Les événements s’étaient enchainer a une vitesse folle après nôtres duo, une femme au forme généreuse fit une entrée des plus fracassante, au point que j’aurais put en perdre la raison si son comportement n’avait pas éveillé chez moi des souvenir des plus désagréable. Une Maquerelle que j’avais rencontrée durant une chasse d’un soir et avec un comparse pas si différent en terme de passion que ma compagne du moment.

Cette femme marcher sur tout ce qui lui barré la route et pourquoi, pour tuer un homme qui n’avait fait que suivre le chemin qui lui semblait juste. Un léger sourire se déploya sur mon visage tandis que je me fondais dans la foule et me déplacer calmement attrapant la petite fée au vol lorsqu’elle reçu le coup je la déposais délicatement sur mon épaule et lui dire dans un murmure :


« L’homme qui m’as tout appris m’as dit un jour que le rôle d’un musicien était de changer les idées des gens, deuxième conseil de la soirée accroche toi et observe…. »


Je commençais à prendre ma guitare aux milieux de la foule qui avait les yeux braqué sur la mercenaire. Je commençais à entamer un morceau de guitare simple et entrainant juste histoire de m’échauffais, de me mettre en scène mais surtout de couper court ce rire sournois que la jeune femme laissé échapper de son gosier. Je profiter d’une note longue pour porté une cigarette a mes lèvre et l’allumer avant de prendre la parole en diminuant le volume de ma mélodie tandis que la mercenaire tournait ses yeux perçant vers moi :

« Il semblerait que j’ai ton attention ! Dit moi morveuse j’ai une question, qui est le lâche ? L’homme qui attend son sort en tremblant ? Ou la bonne a rien qui veut tuer un pauvre gars ivre et sans défense ? »

Je souriais un peu plus en voyant le faciès de la donzelle se ciselé de douce ridule de rage. Je ne pouvais nié la tension qui habité chaque fibre musculaire de mon corps, j’étais prés a réagir a la moindre action adverse, choses qui ne se fit pas attendre. Elle m’envoya la table qui se trouvait devant elle. Dans le même temps je prononçais deux simples mots :


« Rock Tempo ! »

La musique explosa, j’augmenter le volume de ma mélodie en même temps qu’une joie intense embraser mon être. J’étais heureux de ma soirée, content de pouvoir exprimer mon art comme je ne l’avais fait depuis longtemps a tel point que j’en oublié presque ma comparse sur mon épaule. Poussé par les ailes de cette envolé mélodique qui manipulé mon être au rythme endiablé de mon tempo je pris appuis sur la table d’un pied pour me propulser au dessus en un saut de l’ange divinement fluide tandis que la jeune femme découper la table en deux la ou je me trouver précédemment. Je ne lui laissais pas le temps de se ressaisir que j’atterrissais de manière tout aussi souple et dans un balayage gracieux je lui fauchais les jambes pour poursuivre sur un coup de pied retourner qui achever cette danse en envoyant valser la jeune femme contre le mur du fond. Je stopper alors doucement ma mélodie en me positionnant devant le dénommé andrew. Je tirais un peu plus sur ma cigarette laissant échapper doucement la fumée de mes lèvres je regardais la jeune femme qui a part quelque bleu se relevé indemne de ce court opéra rock. Une lueur sombre perlant dans le fond de mon regard je l’associais a un sourire provocateur avant de dire :

« Il semblerait que tu ai oubliée l’inconnu musicale dans ton équation. Es-tu prêtes a m’offrir une autres danse ou tu en a assez pour ce soir ? »






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Lun 9 Avr - 19:07

La paix silencieuse
feat. Raki


Le guitariste cueillit Zylphia comme une fleur, en plein vol, dans un mouvement aussi gracieux et félin que tout son être. Elle s’agrippa machinalement à l’épaule de son sauveur, pourtant sonnée par le coup qu’elle venait de recevoir. C’était sans compter l’horrible image du corps de Bob allongé sur le sol. La pauvre gnomette ne comprenait pas tout à fait ce qui se déroulait sous ses yeux ; le monde était-il si violent ? Elle, qui ne désirait que parcourir les mers, qui ne souhaitait que le meilleur à ses amis et aux autres, pour qui la paix était une évidence, avait bien du mal à saisir le sens de la haine. Alors, apeurée, elle s’était blottie contre son nouvel ami, s’y accrochant dur comme fer, craignant de tomber alors même qu’elle aurait pu s’envoler.

Le guitariste, lui, n’avait pas l’air de craindre la grande enragée. Sûr de lui, il demanda même à Zylphia d’apprendre. Ce que la demoiselle retint, surtout, furent ses paroles : « Le rôle d’un musicien est de changer les idées des gens ». C’était exactement ce pourquoi elle aimait la musique. C’était peut-être sa violence à elle, sa manière de faire la guerre à la guerre.

Pourtant, ça ne suffisait pas à répandre la paix en ce monde. C’était là que Raki intervenait : les Hommes ne comprenaient rien à la musique, et il fallait user de muscles pour tenter de leur faire entendre raison. Durant toutes les actions du musicien, la gnomette resta accrochée à lui, tendue, crispée, les yeux ronds et les cheveux hérissés. Elle avait bien du mal à comprendre ce qu’il était en train de faire ; et plus que de suivre un combat, elle avait l’impression de se trouver dans un manège infernal.



La mercenaire ne put anticiper les attaques du guitariste, et se retrouva bien vite à rouler sur le sol, propulsée par les coups qui lui avaient été portés. Et si on avait pu s’attendre à ce qu’elle ne réplique pas, sa course fut stoppée nette par ses lames, qui se plantèrent sur le mur qu’elle aurait dû cogner. Elle se releva aussitôt, les yeux plein de haine, et pourtant le sourire au coin des lèvres. Arrachant ses gigantesques griffes du mur, elle répliqua :

- Un adversaire digne de ce nom, enfin !

Elle tournoya vivement sur un rythme silencieux, et ses lames, en rayon autour d’elle, se soulevaient dans les airs comme une robe au vent. Plus elle tournait, plus elle accélérait, si bien que ses lames n’étaient plus discernables, dessinant une jupe de métal autour de sa taille. Quand enfin vint le bon moment, elle bondit sans prendre d’élan, sûre d’elle, et élança ses armes à la verticale, comme une scie circulaire. Une lame d’air fendit la salle devant elle, fuyant droit vers le guitariste.

A nouveau, ses griffes l’arrêtèrent en rayant le sol, alors que la jeune femme soufflait sur l’une de ses mèches, qui s’était follement détachée des autres. Elle sourit au musicien, lui envoyant un baiser, et lui souffla enfin :

- Oui, dansons.

Elle engloutit les quelques mètres qui les séparaient de deux grands pas, lames en arrière, et une fois au niveau de ce prétentieux garçon, fit à nouveau tourbillonner ses lames pour tenter de le fendre en fines lamelles. Pour ce faire, elle lança ses lames droites devant elle, sans les lâcher, tandis que les autres étaient derrière, attendant leur tour ; et les rôles s’échangeaient. Si la première attaque avait déjà touché son adversaire, ça n’en serait que plus simple.

A côté d’eux, silencieux, Andrew n’avait pas bougé. Seuls ses yeux d’argent avaient roulé vers les combattants. Il les observait sans aucune réaction. Etait-il couard au point de laisser d’autres hommes donner leurs vies pour lui ? Sans doute. Mais de toutes ces batailles, il n’en voulait plus. Pour autant, il n’était pas prêt à rendre l’âme ce soir. Il ne voulait pas mourir. Il avait peur de mourir. Voilà pourquoi il ne disait rien. Il avait peur. Pourtant bouillonnait en lui une immense colère, contre ce monde qui ne vivait que par le sang.

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Qu'as-tu ressentis ?






Je souriais un peu plus en voyant la mercenaire se réceptionner. A mes yeux il n’y avait plus qu’elle et moi pris dans ce ballet meurtrier, seul le meneur de cette danse sortirais vivant de cette rencontre et l’ironie de la chose me chagrinais et me réconfortais a la fois. Ce monde étais bien aussi pourris que je le pensais. Il ‘y avait pas d’honneur seulement de la fierté mal placé, pas de liberté mais un enchainement constant a une moral inculqué et omnipotente. Il n’y avait pas de bonheur mais juste une frustration constante de ne pouvoir l’atteindre.
La lame d’air frôla mon visage tandis que je me pliais en arrière pour me réceptionnais sur ma guitare et pivotais une nouvel fois sur mes pied en prenant un peu de recul au passage je léchais le sang qui frayais délicatement son chemin le long du parquet que former ma joue. Tel une danseuse de première ordre cette goutte rougeâtre et ferreuse effectua sa trille jusqu’à mes papille réveillant un peu plus mes sens. Je serrais un peu plus ma maitresse d’ébène tandis que les coups de fouet de mon enfance me revenaient en mémoire au rythme de ma pulsation cardiaque.
La jeune femme fondais sur moi ses lame prêtes à m’écorcher et je ne réagissais pas jusqu’au moment ou cachant mon regard larmoyant dans les broussailles de mes cheveux je dis d’un ton relativement mélancolique a la compagne qui m’épaulait :


« En tant que musicien j’aimerais partager une chose avec toi petite fée, occupe toi du chant, suis mes mouvements a la perfection et surtout ! Laisse toi submerger par ce que tu ressens ! »


Je bougeais alors avançant en direction de la jeune femme je me préparer psychologiquement a ce qui allait assaillir mon cerveau gangréné par le chagrin. Jusqu’au moment ou entre deux accords je murmurais lorsque le chant de la fée commença :


« Flamenco Tempo ! »

Les accords majeurs me subjuguèrent telles un ouragan émotionnel. Je me laissais emporter par ce Tempo amoureux qui me ravager et me pousser a aller de l’avant. Il n’y avait plus personne a qui exprimer cette amour que je ressentais de façon exponentiel, et tandis que la jeune mercenaire me lardait de coup je les esquivais de façon machinal et fluide a tel point que j’en avais presque l’impression que le temps couler au ralentis. Je n’avais plus de chez moi, plus d’amour a chérir, juste ma Mélia perdu éternellement dans les ténèbres et a qui je criais une dernière fois cette amour écervelé et tapageur. Je glissais de droite et de gauche au rythme des lames de l’adversaire, en rythme avec ce que mon cœur me dictait. Laissant la fluidité de cette sonorité divine guider mes geste je dansais plus que je ne combattais et finissant mon ce pas en tournoyant sur moi-même a une vitesse folle je clôturais mon morceaux en lui envoyant un coup qui l’envoya voler une nouvel fois. Ce n’est qu’a ce moment la que je constatais que mon visage étais litteralement inondé de larmes, et que malgrés la vitesse offerte par mon tempo j’avais écoppé de diverse entailles qui commençaient a saigner en me réchauffant dans une étreintes amicale et présque amoureuse. Je ne tournais alors par mon regard vers la petite demoiselle sur mon épaule pour lui dire dans un murmure amicale :

«Qu’as-tu ressentis ma jeune ami ? Un moment d’intimité ? Un instant privilégié ? Une folle envie d’embrasser ton amant ? Un moment sans le moindre souci ? Ce n’est pas de gouvernement ou de règles dont ce monde a besoin ! Mais de compréhension mutuelle et de respect ! Et la musique est un bon vecteur a ça tu ne trouve pas »

Je finissais ainsi ma tirade en souriant amicalement à clochette affichant mes yeux encore rougeoyant comme des braises des larmes qui avait coulées.




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Mer 11 Avr - 10:42

Fin du ballet
feat. Raki


Dès que la gnomette vit la femme foncer sur eux, elle ferma les yeux, toujours bien agrippée au musicien, et surtout paralysée par la peur. Impossible de bouger, de s’envoler, de fuir ce qui devait arriver. Elle remettait son sort entre les mains de son nouvel ami. Si elle ne revenait pas vivante de ces affronts, Raki en serait aussi responsable qu’elle, car ses forces l’avaient quittée. Ou plutôt, elles s’étaient rassemblées pour accomplir un unique labeur : trembler, trembler aussi fort que la frayeur le lui ordonnait.

A contrario, le guitariste semblait ne rien craindre. Son habileté naturelle devait aider. A quoi bon avoir peur, lorsqu’on pouvait sans problème passer outre les attaques d’une folle furieuse ? Pourtant, Zylphia entendit la mélodie dans sa voix. Elle n’était plus aussi festive que lors des précédentes minutes, plus aussi enjouée. Il y avait un quelque chose de cassé, de brisé, d’éclaté. Est-ce qu’il pleurait ?

Il ne lui laissa pas le temps de demander, mais lui fit plutôt la requête suivante : elle devait chanter. Chanter dans un moment pareil, ça ne semblait pas être la meilleure des idées. Mais la petite fée, dans toute sa bonté, était prête à toutes les folies pour consoler un ami. Et si, selon Raki, elle devait suivre ses mouvements, la gnomette garda pourtant les paupières closes. Ressentir les choses, ressentir la musique, elle en était à peu près capable, même les yeux fermés. C’était peut-être là l’une des qualités naturelles des musiciens : lier le son à l’image. Sans être forte d’aucun haki, Zylphia tenta le tout pour le tout ; elle n’avait pas le choix, c’était ça ou mourir. Car les yeux ouverts, la frayeur aurait eu raison de son chant, et d’elle.



Alors elle n’hésita pas une seconde. Sa voix s’éleva soudain, déchirant le silence pesant qui s’était installé durant la danse de leur adversaire. Son chant était étonnamment puissant, pour un si petit corps. Plongée dans le noir, concentrée sur la mélodie qui ne liait que Raki et elle, elle se laissait balancer par les mouvements de l’homme, sans savoir qu’à une toute petite distance d’elle valsaient les lames de la femme. Elle chantait sans se soucier du reste du monde, loin de ses craintes, flottant sur les accords que le guitariste lui offrait.

Pendant ce chant, l’inconnue hachait l’air, rageant de ne pas réussir ses coups, d’entendre cette naine chanter en toute insouciance alors que la mort l’effleurait. Chaque coup était un peu plus puissant, plus précis, plus tranchant, et bien que les lames ne touchaient jamais le sol, on pouvait voir des rayures se tracer au sol, sous leur passage. Pourtant, il continuait de jouer, tanguant pour pulser la chanson. Elle, elle ne l’aimait pas, cette mélodie. S’il fallait danser, c’était sur des rythmes endiablés, des tangos torrides, des gigues endiablées, et certainement pas sur leurs chansons d’amour nunuches à souhait. Et lorsqu’enfin, elle réussit à entailler Raki, elle jubila ; cette fois, elle réussirait à le toucher. Seulement, déconcentrée par sa propre euphorie, elle ne vit pas le pied de l’homme foncer sur elle, et fut envoyée à nouveau à quelques mètres de là.

Zylphia s’arrêta, rouvrant timidement les yeux en se taisant, lorsque Raki prit la parole. Elle ne lui dit rien, regardant les larmes qui coulaient sur ses joues sans remarquer les blessures sur son corps. Pour toute réponse, elle acquiesça d’un signe de tête, incapable de mettre des mots sur ses sentiments. Pour elle, ses mots, c’était sa musique. Elle remplaçait tout ce qu’elle était incapable de dire. Il n’y n’avait rien à y ajouter. Et la gnomette, plus que de se demander ce qu’elle avait ressenti, s’inquiétait des larmes de Raki. Elle se blottit contre lui, comme un petit chat, se voulant consolante, et partagea son conseil à elle :

- Faut pas pleurer, faut jamais pleurer !

- Comme c’est touchant, bailla la femme qui s’était rattrapée comme au premier coup. Mais je ne suis pas là pour assister à vos opérettes. Vous me faites perdre mon temps.

Elle s’avança vers Andrew, balançant l’une de ses lames sans aucune hésitation vers l’homme. Et si celui-ci, jusqu’à cet instant, était resté immobile, son corps se vit soudainement balancé en arrière. Il tenait en équilibre sur les pieds arrière de sa chaise, la lame caressant son nez sans le blesser. La femme leva un sourcil, silencieuse et immobile.

- Je ne veux pas mourir, Lyla.

- Tu penses qu’il le voulait, lui ?

Zylphia pencha la tête sur le côté, avant de murmurer à Raki :

- T’y comprends quelque chose, toi ?

Mais la vraie question était : s’était-on attaqué à la bonne personne ?

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Mass effect !




Je finissais ma mélodie le regard embrumé de larmes, je ne faisais pas attention a ce que pouvait dire la fée je ne ressentis que son étreinte réconfortante qui me ramena les pieds sur terre. Juste au moment où les choses prenaient une tournure des plus intéressantes. Je commençais seulement a analyser ce qui se dérouler réellement. Le dénommé Andrew avait certainement fait quelque choses de suffisamment grave a la jeune femme pour qu’elle le pourchasse. Mais ça pouvait très bien être une ruse de la jeune femme pour nous faire naïvement tomber dans le panneau. Il n’y avait pas vraiment de savoir concrètement la vérité. A moins de pouvoir manipuler tout ce beau monde….

Je commençais alors à sourire une peu plus, Je tiré longuement sur ma cancéreuse pour enfin déposer clochette sur une table a coté de moi. Je m’approchais des deux protagonistes en gardant mes mains sur ma douce maitresse d’ébène et souriant de façon carnassière au deux acteur de cet opéra grotesque je leur dis d’un ton narquois :


« Que les choses soit claire pour vous deux, vous allez me dire ce qu’il s’est passé, de gré ou de force. On commence maintenant …. Mass Effect ! »


Je commençais a jouer de façon endiablé, me déchainant sur mon instrument je me donnais a fond passant littéralement en transe je commençais a regardait autour de moi tandis que je me donnais en spectacle comme une rockstar. Ce qui était sur c’est que le public m’entourant sur trente mètre ne me voyait plus. Laissant via cette musique leurs émotions et sentiments prédominant je m’amusais a les regardait. Les amoureux se prenant dans les bras, s’embrassant certain allant jusqu’à demander l’être aimé en mariage tandis que d’autre copuler a moitié sur place. D’un autre coté il y avait les colérique, se laissant submerger par leur rage, insultant, frappant et massacrant tout ce qui leur tomber sous la main. Les malheureux buvant d’avantage et enchainant les coups pour oublier leurs détresses et enfin fondre en larme en se roulant en position fœtal sur le plancher du bar. Et enfin les joyeux, chantant, riant, vociférant a qui voudrait l’entendre qu’ils passaient la meilleur soirée de leur vie.

Il y en avait pour tous les gouts, et tandis que l’hystérie collective gagné au fur et a mesure le public je me focalisé sur nos deux dramaturges, prés à stopper mon morceaux a tout moment et rompre ma technique pour envoyer valser l’un des deux protagonistes si cela était nécessaire. Il ne me resterait ensuite plus qu’a passé a l’interrogatoire, et recommencer une nouvel fois mon morceau si la réponse ne me satisfaisait pas.






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Dim 27 Mai - 13:51

Fin du ballet
feat. Raki


Je regrette, murmura Andrew.

Lyla recula le visage, soulevant un sourcil sans effacer le mépris de son regard. Les excuses de l’homme avaient eu l’air de la surprendre, mais cette hypothèse fut bien vite balayée par l’attitude de la violette. Elle croisa ses bras sous sa poitrine, tourna le dos à Andrew, descendant le menton pour cacher son visage dans sa propre ombre. Seul son sourire, terriblement ironique, était visible dans la faible lueur du bar.

- Les regrets, c’est si simple. Ca t’arrangerait, hein ? Moi aussi, j’aimerais que les regrets puissent tout réparer. Mais nous ne sommes plus des enfants, Andrew. Nous savons tous les deux que « Pardon », ça ne veut rien dire. Mh ?

Elle détourna les yeux vers son compagnon, si l’on pouvait le nommer ainsi, son regard pesant lourdement sur l’homme. Il baissa la tête, serrant les dents ; ces phrases sonnaient comme un coup de plus. D’une certaine manière, la chance lui sourit. Il n’eut pas à répondre car Raki s’en était mêlé, désireux de connaître les secrets de ces deux rigolos. Sans même attendre une réaction de leur part, le musicien s’était lancé dans une technique musicale pour contrôler tout le groupe. Toute la salle s’était mise dans tous ses états, entre ceux qui pleuraient, de joie ou de tristesse, ceux qui hurlaient de rire, de rage, ou de souffrance, et tous les autres. Même Bob, bon vivant de nature, s’était mis à sourire, même à rire de sa voix grave, malgré les blessures. Zylphia, en éternelle amoureuse, bouillonnant de passion même dans les pires situations, s’était jetée sur tout le monde, embrassant hommes et femmes à tour de rôle. Andrew, lui, n’était pas de cœur à la fête. Sans réussir à pleurer, l’homme s’était un peu plus enfoncé dans son désespoir, poings fermés, tremblant, se haïssant lui-même pour ses crimes passés.

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Andrew
Enfin, Lyla, dont la vengeance n’attendait que depuis trop longtemps, prise dans le piège mélodieux du guitariste, n’avait pas hésité une seconde. D’un pivot sur ses pieds, toujours armée, fendit l’air de ses grandes lames courbées, jusqu’à atteindre le cou d’Andrew. Il n’y avait aucune grâce dans son mouvement, juste de la haine pure, une volonté unique de tuer, le désir de voir une vengeance achevée. Andrew vit la lame arriver, et il le savait lui-même, il aurait pu l’esquiver sans difficulté. Mais finalement, peut-être voulait-il mourir. Peut-être était-il prêt. La musique l’aidait à accepter son sort. Et si rien n’était fait, la tête d’Andrew roulerait sur le sol jusqu’à un coin de la salle, laissant son corps décapité et sans vie tomber mollement à côté de sa chaise.

- Ça ne te regarde pas ! grogna Lyla à Raki, alors qu’elle portait le coup fatal.

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