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Mer 27 Déc - 2:48
Sword & Wolf
Les jours passent et ne se ressemblent pas. Il pleuvait fortement sur cette île. Paisible jusqu’à preuve du contraire, cette dernière cachait un secret qui ne tarderait pas à être mis en péril d’ici quelques heures. Arrivé depuis quelques heures seulement, je voyageais tranquillement à la recherche d’un paysage des plus beau pour trouver de l’inspiration; mais rien ne me venais. Pourtant à première vue, cette île était prometteuse, mais désormais je doutais de moi-même. Sans un sous en poche, il me serait difficile de faire quoi que ce soit autre marcher et regarder autrui. Du moins, s’était sans compter l’aide des pêcheurs qui m’emmenaient ici en guise de “ taxi “. Ma sympathie avait sans doute attiré de la leur et c’est ainsi que je me retrouvais lâché dans la nature avec très peu d’argent. Avec un aussi faible montant, je me devais de faire un choix. Devais-je préféré le confort et mettre tout ça dans une chambre d’hôte ? Ou devais-je manger et boire avec gourmandise ? Pour l’heure, je ne savais pas trop quoi faire et c’est donc pour ça que je me mis à vagabonder sur l’île à la recherche d’informations en tout genre.
Tandis que j’approchais du village qui était le seul sur l’île, je me mis à le visiter loin d’imaginer que même dans ce genre de petit lieu il peut y avoir des racailles en tout genre. Proie facile à vue d’oeil, je m’engageais dans une petite ruelle pour essayer de couper et gagner du temps, mais que de surprise quand quatre personnes tentèrent de m’accoster. Pas trop en confiance, ces gens essayèrent de me voler mais j’eus la bêtise de résister. Pris un peu par surprise, je me fis quelque peu étalé et dépouillé de mes biens récoltés difficilement. Mon carnet de voyage et mes économies m’étaient arrachées et seule ma volonté de fer m’avait empêché de me faire voler aussi mes épées. Malheureusement, dans la lutte pour ne pas perdre mes biens les plus précieux, je pris un coup de lame au niveau des côtes et aussi bête cela soit-il, je sous-estima cette blessure, la bandant maladroitement en l’attente de trouver quelqu’un apte à peut-être m’aider gratuitement.
Ne jugeant pas la situation urgente, je me remis de toutes ces émotions pour alors me diriger vers un endroit qui semblait animé. Tel un moustique attiré par la lumière, je me dirigeais vers ce bruit qui raisonnait dans ce bar. Entrant comme le premier des touristes je posais mon regard sur un peu toutes les personnes présentes. Dans un coin, des amis jouaient au poker en semblant jouer les durs alors qu’ailleurs un homme lisait des journaux - avec non loin des avis de recherches - et non loin de lui un joueur de piano. Pensant tout bien avoir analysé, j’oubliais peut-être deux trois personnes et je vins donc m’installer au comptoir pour essayer de parler au gérant faisant office aussi de barman. “ Qu’est-ce que je vous serre ? “ “ ... Je n’ai rien mais... Peut-être pourriez-vous m’aider ? “ “ Désolé l’étranger. Je fais pas la charité. Si tu viens pas consommer, tu peux sortir. “
Grimaçant quelque peu, je me forçais à fouiller un peu et trouver une simple pièce. La sortant et la déposant, je voyais déjà l’air renfrogné du barman qui allait protester, mais avec une sincérité se sentant à des kilomètres, je vins à lui dire quelques mots.
“ ... Je n’ai que ça. Mais si je peux me racheter ou autre je le ferais. Vous aider ou que sais-je, mais pour vous rembourser je ferais ce qu’il faut. “
Le voyant désormais réfléchir, j’avais vu juste en faisant un “ deal “ avec lui. Regardant mes sabres, l’homme vint alors à se pencher et poser un coude sur le comptoir.
“ Tu sais te battre ? “ “ Me défendre. “ “ Pareil au même gamin... Je t’engage comme ‘ videur ‘ pour la journée et en échange je t’offre à boire et manger ? Cela te conviens ? “
Essayant de réfléchir et peser le pour et le contre, finalement je tendis ma main en guise d’affirmation. Sentant sa poigne ferme se refermer sur la mienne, le marché était conclus. Je pu donc me délecter d’une bière bien fraîche me faisant un bien fou. Oubliant presque ma blessure passant inaperçu sous mes habits, je me mis à doucement penser, m’enfonçant dans mes pensées en tout genre.
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Shiki M. Eiki
Karim Ookami
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Sam 30 Déc - 11:18
Il venait de passer à tabac un groupe d'imbéciles qui avaient tenté de lui voler sa picole. Bourré mais pas totalement demeuré, pour le peu de neurones qui lui restaient, Karim était encore plus virulent sous l'emprise de l'alcool. Il se contenta de grogner en fouillant les personnes à terre, sortant un carnet de voyage de leurs poches. Bah, au moins il pourrait lire quelques histoires avant de s'endormir, se raisonna-t-il en s'étirant. Son torse était totalement nu, imberbe et sculpté comme au premier jour. Depuis qu'il était devenu charpentier... Du moins, avant qu'il le devienne, il possédait des muscles moins saillants et une morphologie plus svelte.
Tirant par les pieds l'un des gars, il le traîna sur une demi-douzaine de kilomètres, sans faire attention aux cailloux qui vinrent lui déchausser une dent ou au tonneau qui lui fit gonfler une bosse. Il n'était pas très coopératif cette nuit-là. L'alcool avait fait son effet, et avant de se trouver près du bar, il vomit une partie de ses tripes sur les pavés. Il lâcha alors sa victime qui, endormie, n'aurait bientôt plus rien d'autre à faire que de nager dans la mare de petits morceaux et de liquide qu'avait fait l'Ookami.
S'approchant du bar, il pénétra à l'intérieur, s'approcha du comptoir sans même tituber, et y déposa ses fesses sur un tabouret et le carnet de voyage devant lui. Il regarda le barman d'un air sauvage, mais celui-ci ne fut pas plus intimidé que cela : des Supernovas hargneux étaient déjà passés dans son établissement, alors un gamin même pas primé...
Plus loin, au piano, une femme venait de s'installer pour commencer un air entraînant... L'écoute passive de Karim modifia son humeur du tout au tout, et il commença à rigoler à pleines dents. Il raconta quelques blagues de mauvais goût, sortant de sa bourse de l'argent qu'il venait de récupérer sur les truands – qui avaient tenté de l'agresser en premier.
- Eh, barman, une chope !
Il se sentait riche comme Crésus, et pourtant il n'offrirait pas de « tournée générale » ou de « coup pour toutes les donzelles. ». Ce n'était pas dans ses habitudes, et ça ne le serait jamais. Il n'était pas forcément égoïstes, mais un acte d'altruisme pur... Bah, ça ne lui ressemblait tout simplement pas. Observant la jeune femme à ses côtés, il sentit qu'elle tentait de le draguer au moment où sa main se posa sur son avant-bras. Le contact le fit frémir : saleté d'humaine. Il la repoussa d'un simple geste maladroit qui la fit tomber de sa chaise.
- Me touche pas...
Se rebiffant, il se contenta de regarder le mur en face de lui avec les bouteilles d'alcool. Le barman hurla quelque chose qu'il ne comprit pas, et l'Ookami se contenta de renifler en buvant sa chope cul sec. Il n'aimait vraiment pas cette situation, être entouré d'humains, et devoir boire leurs liquides de faibles... Bah, au moins, il pourrait très bientôt se tirer d'ici. Ou alors on l'y obligerait. Qu'ils tentent... Il n'était pas près d'être délogé de sa place.
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Shiki M. Eiki
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Sam 30 Déc - 16:19
Sword & Wolf
Ainsi donc, je venais de faire un deal avec le propriétaire des lieux. Visiblement, plutôt que me faire faire du nettoyage, il préférait m’engager comme videur. Pourquoi pas me disais-je... C’est mieux que rien non ? Puis cet endroit semble calme alors à quoi bon ? J’acceptais donc sans savoir ce qui allait se passer. Tandis que le temps s’écoulait et que tout allait bien, voilà qu’un être humain spécial entra dans le lieu.
Pourquoi spécial ? À première vue il ne semblait pas différent des autres, mais quand on se penche et qu’on voit ses oreilles lupines, on peut vite comprendre qu’il n’est pas normal. Cet petit homme était assez mignon et pour cause, son air sauvage collait avec ses attributs lupins. Souriant sans me moquer, je me remis à boire un peu ma bière alors qu’il commanda brusquement de l’alcool. Gardant un regard discret sur lui, je vis la scène suivante et pu la décrire avec soin dans ma tête.
Sans doute ne maîtrisait-il pas sa force, mais malgré sa maladresse il ne répara pas son mal en aidant la miss à se redresser. De façon égoiste, il continua de boire alors que le barman s’énervait déjà en lui faisant un reproche dont il ne semblait pas se carrer. La situation commençait à chauffer pour... Pas grand chose. Me redressant, je vins à aider la demoiselle à se redresser alors qu’elle se reculait de l’homme loup. Pour ma part, je retournais m’asseoir tranquillement à deux places à gauche du loup, mais alors que je pensais être tranquille, voilà que le barman m’interpella.
“ Hey le rouquin ! Fou moi ce clebs dehors. Je t’ai dis ok pour boire en échange d’un service. “
Regardant l’homme qui m’ordonnait de foutre dehors l’inconnu, je vins à regarder le loup. Je devrais obéir et pourtant, je ne voulais pas vraiment faire ça, alors je tentais de trouver une excuse à la con.
“ Mais ... Il n’a pas fait exprès, de ce que j’ai vu, il n’a pas pousser la demoiselle, c’est juste de la maladresse. “ “ Mon cul oui !!! Un accord est un accord, si tu ne veux pas l’honorer alors dégage avant que je n’appelle la marine et estime toi heureux que je le fasse pas immédiatement pour ne pas m’avoir payer. Et emporte ce chien de rue avec toi au passage. “
N’aimant guère ce genre de paroles, je vins à essayer de rester calme. L’autre est différent; mais ce n’est pas une raison pour le traiter de la sorte devant son nez en plus. Me mordant une lèvre, je me mis à réfléchir quelque secondes, anticipant nullement sa réaction, je m’approchais de lui presque “ timidement “, posant une main sur son épaule.
“ ... Je suis désolé... Mais... Il faudrait que tu partes. “
Je tentais de chercher son regard, fixant ce dernier.
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Karim Ookami
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Ven 5 Jan - 13:22
L'aspect bestial de Karim avait souvent été un frein à ses relations sociales, de même que son dégoût pour les êtres humains. Il ne vivait en société que pour plusieurs raisons très simples : le souvenir de Finn, l'alcool et l'amusement qui pouvait en ressortir. Il aimait martyriser de temps à autres les autres personnes, les embêter un peu... Ce qui n'était pas au goût de tous. Il s'était parfois fait passer à tabac sur Shabaody pour ces raisons là. Il se sentait faible, il était faible, ce qui en général diminuait drastiquement ses chances que sa grande gueule ne lui attire pas de problèmes. Avec un air hargneux, il continua donc à boire son verre pour que personne ne l'interrompe... En vain. La voix d'un rouquin atterrit dans ses oreilles tandis qu'il ne daignait pas tourner la tête. Il avait entendu la volonté du barman, mais il ne comptait pas bouger ses fesses de là.
D'une voix un peu éméchée, il lança sur un ton énervé :
- Alors, tu vas te faire roux-spéter, gamin ? Ne me cherche pas...
Le barman tiqua. Il posa sa grosse main sur le comptoir, faisant trembler les chopes des habitués qui se précipitèrent sur leurs verres pour ne pas qu'ils tombent. Ce ne fut pas le cas de celui de Karim qui se renversa entièrement sur ses vêtements. Trempé jusqu'à la peau, on pouvait voir se dessiner sous son pantalon en toile une musculature élaborée. Fort heureusement, son entrejambe avait échappé au liquide.
Se levant, il s'épousseta un peu et regarda les occupants du bar. C'était des gars banals, un peu de racaille mais surtout des gars qui n'avaient rien demandé. Bah, ils n'avait qu'à pas être là. Tapotant sur la poutre à côté de lui, l'homme-loup acquiesça. Du bois. Son poing fermé vint alors s'abattre sur le bois qui commença déjà à se fendre. Un second coup aurait raison de la structure, mais il ne le donna pas.
Il se retourna, et à ce moment-là l'un des hommes qui était assis à sa nouvelle droite eut la bonne idée de se lever pour lui casser sa chope sur la tête. Les oreilles du loup frémirent, et il se retourna pour attraper le poignet de celui qui tentait de le mettre à terre. Il le fit alors passer par dessus son épaule, saisit la chope et menaça de la lui éclater contre la gueule. Il retint son geste et laissa l'objet rouler sur le sol, le manche éclaté par le choc.
- J'en ai rien à foutre de vos boissons à deux balles ! Beugla-t-il en se levant et en titubant. J'en ai rien à...
Il s'écroula contre le mur du bar, un ricanement du barman venait lui taper contre la tête. Celui-ci sortit de derrière le bar et lâcha d'un ton sec :
- J'ai mes petites pilules pour les gars comme toi... Allez, toi, le garde inutile, va foutre ce gars dans l'eau de la rivière.
Ordre simple, réponse simple. Karim tenta de se relever mais tituba et tomba à nouveau.
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Sam 6 Jan - 2:12
Sword & Wolf
L’homme loup ne semblait pas du genre à avoir l’alcool raisonnable. Se saoulant clairement en un rien de temps, il pouvait peut-être péter un câble à tout moment me disais-je. Grimaçant à l’idée; je tentais donc de lui faire entendre raison, mais en vain... Sa remarque eu le don de me faire légèrement sourire car jouer sur le fait que je sois roux et le terme “ rouspéter “ était assez étonnant. Malheureusement, l’amusement n’était pas au goût de tous et le barman fit place. Prit par surprise, le loup se trempait le corps à cause d’une boisson non terminée et face à cela je ne pouvais que me sentir mal. Et merde, le pauvre...
Mais alors que de base on pourrais le croire “ humilié “ il ne perdait pas la face et restait “ fier “. Le regardant donc se lever, je fus intrigué par sa prise sur le morceau de bois et écarquillais les yeux en le voyant endommager celle-ci aisément. Quelle force physique étonnante. Même si pour moi trancher là dedans était facile, briser une poutre avec ma seule main et non mon arme s’était une toute autre histoire. Restant calme malgré moi, je me demandais si les choses allaient mal tourner et si oui, comment et jusqu’à quel point. Je me devais de rester aux aguets. Mais tandis que je pensais à peine cela, un homme tenta sa chance en vain. L’homme loup ayant une ouïe bien plus développée, il eut le temps de réagir et montrer que s’il le voulait il aurait pu lui casser la gueule, mais fort heureusement pour nous tous, il n’en fit rien. Malgré l’alcool et une mauvaise humeur certaine il semblait garder un certain contrôle. Que demander de plus ? J’en étais rassuré.
Soudain, il semblait tomber dans les pommes. Hm ? Alors que je me posais des questions, c’est le barman qui me donna la solution à la devinette. Des pilules ? Je ne suis pas friand de ce genre de chose, mais je comprenais aussi sa détresse. Me laissant quelque peu maltraiter verbalement, je vins donc à appliquer son ordre étant redevable à ce dernier, mais ce serais la seule fois, ne supportant pas un tel comportement. Saisissant donc le loup par le col, je me mis donc à me diriger vers l’étendue d’eau après que le lupin ait échoué à se remettre sur patte. Cependant, dès que j’avais les pieds dehors et que j’étais hors de portée de la vue des gens du bar, je cessais de “ traîner “ le corps de l’homme-animal sauvage pour le prendre dans mes bras. Simple marque de douceur naturelle, j’arrivais rapidement vers la rivière et l’allongea à côté de celle-ci. Espérant que les choses ne dérapent pas, je pris de l’eau entre mes mains et fis couler celle-ci sur son front, essayant de le réveiller en douceur. Une paire de baffes aurait pu faire l’affaire, le balancer aussi dans l’eau, mais je qualifiais ça de trop brutal à mon goût. Il n’avait pas fait tant de mal que ça, alors peut-être pouvais-je me permettre de lui laisser le bénéfice du doute. Si ça se trouve, il est “ gentil “, et je suis du genre à croire que ce que je vois.
“ Hey... Réveille toi. “
Continuant d’humidifier sa nuque, finalement, je me mis à observer son corps. Voir ce genre de personne différente était toujours une fascination pour moi. La nature fait vraiment de belles choses et même si quand il est énervé ce n’est pas très joli à voir, là, endormi comme il était il en devenait mignon... Sans doute les oreilles qui rendait tout ça “ kawaii “. Ne le brusquant pas donc, j’attendais son réveil et priais pour qu’il ne veuille pas retourner boire de l’alcool. À défaut, il n’aurait que de l’eau ici, mais fraîche et propre jusqu’à preuve du contraire.
Tout ceci me faisait oublier ma douleur bien qu’une tâche rouge commençait à se faire voir malgré mes habits. Ce n’est que quand je me penchais une énième fois sur lui que je grimaçais face à la douleur soudaine faisant guise de piqûre de rappel.
“ Arg... “
Massant ma plaie, je me reculais un peu pour retirer mon haut, le plier et ensuite voir la plaie après avoir retiré mon bandage. Le saignement n’était pas totalement stoppé et cela pouvais vite devenir gênant. Zut...
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Karim Ookami
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Sam 10 Fév - 12:30
[quote="Karim Ookami"]
Il se réveilla près d'une rivière, de l'eau sur le visage. Le petit vent frais de l'extérieur faillit le faire frissonner, mais ce n'était rien par rapport à ce qu'il avait vécu par le passé. Son regard se dirigea vers le gamin qui l'avait aidé, le roux, ce « garde » qui aurait du le jeter dans la rivière. Même s'il sentait qu'il était encore un peu faible, Karim avait l'impression que son organisme résistait plutôt bien à ces pilules. Heureusement... Sinon il aurait été dans de beaux draps. Mourir ici, en se noyant, ça aurait été plutôt con. Le sens de la rivière semblait indiquer le sud de l'île, et de toute évidence c'était aussi par là que se trouvait le prochain village. Il allait pouvoir s'y rendre tranquillement en décuvant... C'est du moins ce qu'il se dit lorsqu'il observa finalement la personne qui l'avait sauvé, à qui il n'avait pas adressé de remerciements.
Il commença à se déshabiller, pour observer une plaie encore ouverte. Les connaissances en médecine de Karim étaient assez faible mais il pouvait dire que ça « puait la merde ». Ouais, il était capable d'expertises assez impressionnantes de temps à autres. Il aurait pu arrêter le saignement. Ouais, en fait, il pouvait commencer par là. C'était évident, c'était la base. Retirant son tee-shirt, il le déchira pour l'enrouler autour de la taille de l'épéiste sans décrocher un mot. Puis il le hissa sur son épaule en faisant fi de ses potentielles protestations. Hors de question que ce gars lui claque entre les doigts alors qu'il venait de l'aider. Il allait lui rendre la monnaie de sa pièce, au centime près.
- Je t'emmène dans la baraque la plus proche, expliqua-t-il finalement.
Qu'il ne lui soit fait aucun mal, à cela il veillerait. Les quelques pas qu'il fit lui permirent de se diriger vers une maison au bord de la rivière. Un moulin profitait du sens de l'eau pour moudre le blé, et un système impressionnant d'agriculture avait été mis en place pour une parcelle assez maigre à exploiter. Les deux personnes à l'intérieur étaient de vieilles personnes charmantes comme tout. Sortant avec sa lanterne pour ramener son chien à l'intérieur, Monsieur Domo aperçut les deux jeunes hommes et les convia à entrer pour recevoir des soins. Il y avait une assiette vide, deux pleines à table, ainsi que les plats servis pour les habitants de la maison. Une tradition les incitait à l'hospitalité, car aux jours sombres, ils s'attendaient à ce que leur déité les récompense en les aidant.
Ancienne infirmière, la femme prit en charge rapidement la blessure de l'Eiki tandis que l'Ookami lorgna de temps à autres sur l'opération. Il fallait recoudre. Une aiguille transpercerait bientôt la chair du malade.
- J'imagine que t'es un peu casse-cou, c'est pas la première fois ? Demanda, comme pour s'intéresser au jeune homme, le loup.
Il observa un peu plus la scène et se présenta aux habitants de la maisonnette. Il discuta un peu avec le vieillard tandis que le roux se faisait soigner. Il ne voulait pas trop se mêler à lui, mais bientôt les choses se corseraient. Les jours sombres étaient peut-être déjà là...
Citation :
PNJisation vues avec Shiki.
Karim Ookami
Shiki M. Eiki
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Dim 11 Fév - 17:24
Sword & Wolf
Je pensais le loup endormi. De ce fait, quand ce dernier était éveillé et avait vu mes marques, je n’eus le temps de ne rien faire que déjà il me prenait comme un vulgaire sac à patates.
“ Hey... Attends... Qu’est-ce que tu ? “
Inutile de lutter, je n’arrivais pas à me débattre et succombais à sa prise des plus naturelle. Cet homme bête était têtu et fort à la fois. Me laissant donc transporter sans trop broncher, je me demandais où il allait aller. Ce dernier me dirigea vers un endroit tenu par de vieilles personnes et pour mon plus grand plaisir, ceux-ci ne semblaient pas tenir compte de la particularité de mon jeune transporteur. Heureux d’une telle chose, une petite douleur me fit revenir à moi et je grognais de mécontentement.
La vieille dame prit soin de moi en venant observer ma blessure. Me grondant sur le fait que je n’avais pas fait traiter le souci immédiatement, elle se mit à recoudre la plaie après l’avoir désinfectée comme il se doit. Grimaçant de temps à autre, je fus surpris par la parole du loup qui semblait s’intéresser un minimum sur moi. Souriant à ce dernier avant de perdre ce même sourire à cause d’une aiguille trop piquante pour moi, je lui répondis simplement.
“ Disons que ... J’ai tendance à régler certains conflits au péril de ma vie... “
Ricanant légèrement, je vins à doucement tourner la direction vers mon acolyte du jour. Et dire que j’avais du le virer du bar car j’avais un “ pacte “ avec le gérant. Me sentant quelque peu mal, je vins à soupirer de plus belle.
“ Désolé pour tout à l’heure... J’ai négocier avec le gérant un peu de nourriture et de boisson en échange de quoi je me devais de virer les gêneurs... Alors quand il t’a jugé comme tel, je me devais de le faire. À contre coeur... “
Espérant qu’il accepte ce qui étaient des excuses, je vins à sourire à celui-ci. La dame me demanda de ne pas bouger alors qu’elle finissait son oeuvre. Ne pouvant bouger que une fois ceci fait, elle me posa diverses questions auxquelles je répondais de façon évasive. Suite à cela, je revenais enfin à l’homme loup pour faire plus ample connaissance, ne semblant pas avoir une quelconque haine contre lui.
“ Je suis Shiki M. Eiki. Et toi ? Que fais tu dans le coin si ce n’est pas indiscret ? Tu ères dans les alentours ? Tu voyages ? En tout cas, je vais être franc, c’est la première fois que je rencontre un homme-bête comme toi et je dois dire que tu m’intrigues fortement. Et bien j’entends hein ? “
Espérant ne pas m’attirer son courroux, je le regardais alors que je me redressais en douceur, loin d’imaginer le bordel qui allait nous tomber dessus.
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Ven 16 Fév - 16:18
- C'est cet enfoiré qui m'a empoisonné ! Hurla Karim. Sinon j't'aurais botté le cul vite fait, bien fait.
Vantardise ? Excès de confiance ? À vrai dire il n'avait pas évalué le niveau de Shiki mais il cherchait secrètement à le booster. S'il détestait les humains, par leur faiblesse, il ne pouvait s'empêcher à certains moments de les protéger. C'était à cause de ce charpentier qu'il avait rencontré, un jour, sur Shabaody. Avant, il n'avait aucune pitié pour ces créatures humanoïdes qui lui ressemblaient mais qui lui étaient inférieures. S'il gardait cette idée en tête, ce n'était pas par condescendance, c'était pas éducation. Il avait toujours été le plus faible de son clan, mais le plus faible était toujours plus fort que les humains. Plus rapide, plus fort, avec des sens plus développés... Et s'il était encore un peu embrumé, il avait suffisamment de réflexions mécaniques à apporter sur ce sujet.
Lorsque Shiki posa sa question, il réussit à irriter et à calmer le loup dans un même temps. Le « En bien » était bienvenu, car la susceptibilité de ce jeune homme était corrélée à son incapacité à comprendre les personnes qui s'adressaient à lui avec un trop plein d'informations dans leurs phrases. Oh, il n'était pas bête, c'était une bête. Finalement, bien que sur un air renfrogné, il éleva la voix avec un air satisfait.
- Shiki... Je suis Karim Ookami. Je viens du Nouveau Monde, et je voyage depuis un certain temps déjà... Je n'ai ni attaches, ni famille, ni amis.
Il s'arrêta un instant. Trois assertions, trois mensonges. Il ferma les yeux et revit l'image qu'il se faisait de son fils.
- Je voyage sans but, je bois, et c'est tout. Et toi ?
Question retour, sans vraiment y porter d'intérêt. Il écouterait les paroles de Shiki et continuerait la conversation de manière assez amicale, se déliant progressivement pour parler des endroits où il était allé, ou de la beauté du Nouveau Monde ainsi que de son côté impitoyable. Il parlerait peut-être de quelques combats qu'il avait mené contre des personnes de tous les horizons, montrant son tempérament assez rentre-dedans.
Finalement, ce serait le vieil homme qui arriverait et les regarderait en hésitant. Il avait besoin de quelque chose, lui. C'était certain ! Ce regard, il le connaissait : c'était celui des personnes désespérées qui seraient prêtes à tout pour obtenir quelque chose... Et la demande fut plutôt surprenante vu la mine sombre qu'il avait pris.
- Vous êtes encore jeunes... J'aimerais vous demander quelque chose, jeunes hommes. Pourriez-vous aller jusqu'à la Vallée des Lys, à l'autre bout de l'île ? Là-bas, vous trouverez des Lys de différentes couleurs. Ma femme aime les lys blancs... Ils sont assez rares ici, mais, voyez-vous, c'est bientôt son anniversaire...
C'était une quête. Une quête pour des aventuriers qui, dès le lendemain matin, pourraient se mettre en route s'ils acceptaient. Si l'altruisme de Shiki pouvait prendre le dessus, ce ne fut pas la langue de Karim qui se retint de demander avec un air carnassier :
- Qu'est-ce que tu nous donnes en échange ? - Oh... Euh... Une bière... ?
Les yeux de Karim s'illuminèrent, et il sourit en acquiesçant.
Karim Ookami
Shiki M. Eiki
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Dim 18 Fév - 17:21
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Quand le loup hurla sa colère, je manquais de sursauter et m’écraser contre le plafond. Je ne m’y étais pas attendu. Le fixant donc, je m’attendais à ce qu’il pète une durite, mais il semblait apte à se maîtriser. Sans doute parce que le lupin n’est pas face au responsable de son malheur. Regardant ses oreilles, je notais chacune de ses réactions me disant immédiatement “ ah, j’ai fais tilt “ ou au contraire “ oups... Ça va faire mal “. Les hommes-bêtes sont des êtres fascinant et pour cause, ils sont un peu la fusion entre l’humain - chose étonnante de base - et l’animal - chose que j’apprécie au plus haut point - donc comment ne pas aimer ? La seule chose que je ne comprenais pas, s’était le fait de devoir parler simplement parfois, plutôt que m’adresser à lui comme s’il était comme moi. Quand il me répondit, je tendais l’oreille pour ne rien louper de ses paroles.
A l’entente du fait qu’il vienne du nouveau monde, je ne pouvais m’empêcher de sourire. Pourvu qu’il ne pense pas que je me moque de lui. Il ferme les yeux comme s’il reprenait ses esprits. Hm ? Loin de me douter de son mensonge, je vins à répondre quasiment immédiatement quand il me renvoyait la balle.
“ Je suis donc Shiki M. Eiki. Je viens de Wa No Kuni, aussi sur le nouveau monde donc. Pour ma part, je n’ai pas réellement d’amis, sauf ceux que je peux me faire de temps à autre lors de voyage et ... Ma mère est rester à Wa. “
Lui donnant droit à un sourire sincère, à sa différence, nul doute que moi je disais ce que j’avais sur le coeur et ne mentais pas une seule seconde. J’étais trop franc pour lui mentir car en plus de ça, je ne me méfiais pas de lui, sans pour autant le sous-estimer, loin de là. Je repris donc la parole en douceur.
“ Je voyage afin ... D’apprendre. On peut appeler ça ‘ voyage initiatique ‘. J’observe le monde, analyse et essaie de le changer comme je peux, même si on va pas se mentir, ce n’est pas moi qui vais le changer en restant observateur. “
Rigolant quelque peu, là en revanche je cachais un réel “ complexe “. Je riais jaune... Ce monde est beau, il a de nombreuses choses à nous offrir, mais il est aussi malade. Le crime, le racisme, la pauvreté, la richesse égoiste... Tant de maux qui polluent cette planète alors qu’il suffirait de négocier pour changer certaines choses. Ce monde a besoin de changements et je me jurais avec le temps que j’aiderais à apporter ce changement, ce renouveau dont le monde a besoin. Finalement, les langues se déliaient et l’avis du sauvage me fit sourire. Il avait une vision des choses assez simple, mais tout à fait juste selon moi. Le monde est beau mais impitoyable. Je n’étais pas au même niveau que lui quand il parlait un peu de “ loi de la jungle “, mais il n’avait pas totalement tort. Les forts écrasent les faibles en général, quel que soit le lieu sur le globe.
Mais après un moment, voilà que le vieil homme s’invita timidement. Hm ? Il nous adressa une requête plutôt étrange mais qui pourtant ne manquait pas de me toucher en plein coeur. Une fleur ? Pour l’anniversaire de sa femme ? Avec le service qu’ils m’avaient rendu, impossible de refuser et même si j’avais toutes les raisons du monde de refuser, son but était si pur à mes yeux que je ne pourrais pas dire non. Un sourire - sans doute niais pour le loup - se dessina sur mes lèvres et je répondis simplement.
“ Avec plaisir. N... Nous irions demain si vous le désirez. “
Je ne faisais pas attention au fait que Karim osait demander un dû en échange du service. Mais quand je vis que le vieil homme semblait attendre aussi une demande de ma part, je vins à hausser les épaules et laisser une fois de plus mon coeur parler.
“ Un sourire radieux sur vos visages me suffira amplement. “
Et c’est sur ces mots que le reste de la journée s’écoula. Le soir tomba rapidement, le vieux couple nous offrit le logement et le souper généreusement et même si le repas se composait de soupe et d’un bon bain de campagne, je ne fis pas la fine bouche pour ma part. Restais à voir ce qu’il en était pour le loup. Qui sait si ce dernier n’aurait pas voulu plus de protéines plutôt que des légumes remplit de vitamines et de fibres. La nuit s’écoula doucement et pourtant, je ne pu m’empêcher de parfois me réveiller à cause d’une curiosité. Est-ce que la nuit le loup hurlait parfois à la mort ? Cela peut sembler idiot, et pourtant, j’imaginais la lune haute dans le ciel et l’image de la silhouette de cet homme, droite au milieu d’une plaine en train de hurler pour effrayer ses adversaire. Secouant la tête, c’est sur cette drôle de rêverie que je m’endormais jusqu’au petit matin.
L’aube se levant bien vite, je m’étirais et grimaçais à cause d’un faible reste de douleur. Je ne devrais pas forcer de trop sur mes muscles sinon, ça allais se re ouvrir. Me redressant en douceur, je cherchais du regard le lupin pour alors l’inviter à commencer notre mission. Nous avions une journée pour aller et revenir de la fameuse Vallée non ? Autant commencer le plus tôt possible. Dès que le chemin commencerais, ma bonne humeur se ferait ressentir. Même en étant blessé, même en n’ayant pas dormi le plus confortablement possible ou autre, je restais de bonne humeur semblant sourire à la vie.
“ Tu as passé une bonne nuit ? “
Regardant l’homme-loup, je regardais ses oreilles osant alors tendre une main pour essayer de titiller l’une d’elle. Je ne pouvais m’en empêcher, aussi dangereux cela soit-il, il ressemblais tellement à une peluche avec ces oreilles lupines.
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Ven 23 Fév - 9:30
Les ronflements du loup bercèrent la lune, légers, satisfait du souper de roi auquel il avait eu le droit. Après le repas, il était allé aux côtés du vieil homme visiter la cave qu'il avait constitué avec le temps. Il put observer toutes les bouteilles de picole qu'il possédait, parmi lesquelles certaines devaient valoir très chères. C'était toujours un plaisir d'observer les alcools que les autres possédaient, surtout quand il envisageait qu'une de ces bouteilles lui appartiendrait bientôt. Une heure plus tard, il se dirigea vers la chambre qu'on leur avait attribué et s'endormit jusqu'au petit matin. Cette nuit-là, il rêva du Nouveau Monde, de Wa no Kuni qu'il avait déjà visité et de son île natale. Lorsqu'il vit le visage de son père, sombre, déformé par l'onirisme, il se réveilla en sueurs.
- Yo, fit-il en se tenant la tête.
Il ne prit pas la peine de répondre à la question, observant le soleil dehors, encore à moitié endormi. Il se serait bien éclipsé pour ne pas accomplir sa mission, cependant il y avait de l'alcool en guise de récompense. C'était largement suffisant pour le motiver. S'étirant à la sortie du lit, il alla se saisir du tee-shirt de la veille et le remit sans complexes. Sur table, du pain et du beurre étaient disposés comme seul repas. Un maigre air bougon s'étira sur ses traits tandis qu'il prenait une tartine et la beurrait.
- On fait comment pour aller là-bas ? Lâcha le loup tandis que le vieil homme rentrait dans la pièce.
Sa femme était partie à la rivière pour laver le linge. Lui avait commencé à faire un petit coup de ménage. Il effectuait les tâches qui demandaient peu de mouvements, en raison d'une déficience de plus en plus marquée sur son corps. Lorsqu'il rentra, il sortit une carte de l'île, assez vieille mais toujours d'actualité. Sourire aux lèvres, il présenta les différents lieux qui ponctueraient leur chemin : la forêt d'Ombrage, la plaine de Kra et la falaise de Tromeugnon.
Ces trois lieux étaient nommés en fonction des légendes qui les habitaient. Ombrage fut une jeune fille qui se perdit dans la forêt. Morte en ces lieux, elle commença à enlever les personnes qui la traversaient de manière aléatoire... Quand elle recevra assez d'âme, elle reprendra forme pour se venger de la race humaine qui n'est pas venue la chercher.
Kra était un nomade. Le Dieu des nomades qui habitaient encore à ce jour la plaine qui portait son nom. Il créa toute vie sur terre, et ne lui donna pour habitat que la nature. C'était lui qui était vénéré sur les totems qui entouraient les différents endroits de la plaine.
Quant à Tomeugnon, il s'agissait d'une créature poilue, à l'apparence féline. Il s'agissait d'un monstre qui fut accepté par un seul homme, un marin dont le départ le traumatisa. Il attendait encore au bord de la mer, faisant le lien avec les champs qui abritaient la fleur.
Toutes ces histoires, Karim s'en fichait. Il les écouta d'une oreille distraite, et lorsque le vieil homme eut fini, il prit la route en direction de la forêt d'Ombrage qui se situait à plusieurs kilomètres de la maison du vieil homme. La forêt s'étendait sur plusieurs lieux à la ronde... Elle était vaste, touffue et sombre. Les personnes qui s'y aventuraient devaient se perdre à longueur de temps.
- Fais attention.
L'avertissement de l'Ookami était sans empathie. Il serra les poings en entrant dans la forêt. Jusque là grandement silencieux, il se mit en garde en sentant qu'il risquait de rencontrer quelques créatures désagréablement effrayante. Et il ne fallut que quelques dizaines de minutes de marche pour que les cris de la forêt ne résonnent, et qu'un ours de deux mètres de haut, debout sur ses pattes, ne débarque. Agressif. Virulent. Terrifié.
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Lun 26 Fév - 14:56
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Ainsi donc, nous avions une mission assignée. Chercher une fleur pour que ces vieux puissent célébrer leur amour. S’était mignon et c’est sans doute pour cela que j’avais accepté, à défaut de mon compagnon qui lui avait accepter sous la réserve d’une belle récompense. Le coup de “ la carotte “, il n’y a que ça de vrai... Mais pourtant, même si je pensais cette petite remarque, je n’en voulais pas au loup. Il ne semblait pas méchant, juste sauvage et pas le plus civilisé qui soit, mais il reste un humain qui est capable de parler et écrire. Avec le temps, peut-être deviendra-t-il plus sage. Loin d’imaginer sa réelle nature et ses objectifs, je laissais donc le vieux nous dire où aller et c’est ainsi que débuta notre petit périple.
Bien qu’avant de partir, nous avions eu droit à une petite description des trois “ étapes “ que nous devrions franchir. La première m’étonna quelque peu autant qu’elle me fit froid dans le dos. Ce genre de légende urbaine était fausse bien sûr, mais avait toujours l’effet de me faire parfois douter. La seconde était plus classique et enfin, la troisième eu le mérite de presque me faire penser à Karim. Un “ monstre “ accepté finalement par les hommes, mais qui termine dans la solitude. Je cachais un petit sourire en coin à son égard ne désirant pas l’énerver de trop...
Visiblement, il ne capta pas durant notre chemin que je tentais de lui titiller les oreilles et je m’amusais de leur douceur. Mais très vite, je revins à moi quand nous arrivions enfin dans le début de la forêt. Restant sur mes gardes, je vins à écouter le loup qui semblait tout aussi sur la défensive que moi. Avait-il peur comme moi de la possible légende ? Non... Je ne pense pas que ce soit ça. Regardant encore ses oreilles, je me demandais si son ouïe était sur-développée ? Quand un ours arriva vers nous, je ne pouvais qu’être étonné. Il n’était pas rare de croiser ce genre de bête dans cet environnement, mais le voir ainsi était louche. Il ne semblait pas vouloir nous attaquer, mais fuir quelque chose. Aussi, s’il se faisait agressif contre nous, cela signifiait qu’il nous jugeait juste sur son chemin. Regardant son air, je me focalisais sur sa face, oubliant presque le danger que ses simples pattes avant pouvaient représenter. Un ours est une bête redoutable capable de tuer bien des gens et ennemis d’un simple coup de patte griffu. Pourtant, malgré ce danger évident, je ne fuyais pas et cherchais plutôt à le comprendre. M’écartant brutalement, j’espérais que le lupin ait fait de même mais instinctivement je l’interpellais.
“ Hey ! Attention ! “
La bête ne visait pas forcément le loup, mais s’il était sur son chemin, celui-ci tenterait de l’éclater d’un coup de patte surpuissant. La bête était effrayée ou ... Se pourrait-elle être blessée ? En effet, quelque chose semblait incrusté dans son dos. Une épine ? Je n’arrivais pas à deviner ce dont il s’agissait mais je me disais qu’il fallait agir.
“ L... Le dos ! Il y a un truc dans le dos. “
Je ne voulais pas donner d’ordre à l’homme bête, mais je le pensais plus apte que moi pour agir avec vitesse et agilité. Pour ma part, je me mis à regarder dans la direction d’où l’animal venait et je cru distinguer une silhouette au loin, mais qui disparue immédiatement. Serions nous épiés ? Faisant quelques pas dans la forêt, je ne me rendis pas compte que je m’enfonçais dans celle-ci, m’éloignant du loup. La “ malédiction “ de cette forêt allait nous frapper et pour cause, quiconque se sépare d’un comparse se retrouve perdu, livré à la fameuse Ombrage.
Me retournant après un petit moment, je ne vis plus le loup et l’ours au loin. Hm ? Que se passe-t-il ici ?
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Mar 27 Fév - 15:44
Trop concentré, Karim n'avait pas senti qu'on essayait de lui toucher les oreilles. Il fallait avouer qu'à son stade de grognements il n'était plus sensible à grand chose. Seule lui importait l'idée de prendre une bonne bière en compagnie du vieil homme et, contrairement à l'épéiste, il n'était pas là pour faire plaisir mais bien pour encaisser la récompense. Cette quête risquait de finir plus rapidement que prévu s'il ne faisait pas attention par ailleurs, car, alors qu'ils pénétraient dans la forêt à la légende relativement effrayante, il entendit le bruit d'un animal qui se dirigeait vers eux. L'ours, un peu fou, se mit sur ses deux pattes arrières, se leva et tenta d'abattre d'un seul coup les deux voyageurs.Finalement, ce fut Shiki qui remarqua quelque chose sur le dos de l'animal...
- Hein ?!
Karim n'avait pas entendu et tendit l'oreille un peu plus quand soudain, il sentit la paume de patte lui frapper le torse de plein fouet. Il vola sur une demi-douzaine de mètres avant d'aller s'encastrer dans un arbre. La chance voulut que les griffes n'atteignent pas le torse de l'homme-loup qui, comme seule réponse, envoya des noms d'oiseaux à l'animal sauvage. Celui-ci n'aima pas le ton que lui adressa le blond, et s'élança alors sur lui à grande vitesse. Quand il était plus jeune, l'Ookami avait l'habitude d'affronter ce type d'ennemis.
Alors il reprit ses vieilles habitudes. Esquive sur le côté, au dernier moment. L'ennemi était emmené par son poids en avant et ne pouvait plus réagir avec efficacité. Alors il lui sautait sur le dos, attrapant son cou. Dans le cas présent, il dut se débattre avec ses jambes, et l'une d'elle vint arracher le pic qui s'était fiché dans son corps poilu. Par mégarde, il avait résolu le vieux problème que rencontrait cet animal. Par mégarde, aussi, il venait de se mettre en danger... Car à présent, il n'avait plus de raison pour chevaucher l'ourse qui gagna en vitesse.
- Et merde ! Hurla le loup. Tu vas t'calmer ?!
Il lui tenait le col, mais rien à y faire, l'ours s'agitait dans tous les sens. Quand enfin il crut le voir se calmer, l'animal se leva sur ses deux pattes... Et se laissa tomber en arrière. Karim blêmit : d'habitude ça ne se passait pas comme ça. Il réussit in extremis à se jeter sur le côté, pour sauver sa peau. Fort de ses réflexes, il roula jusqu'à Shiki et laissa l'animal se relever tandis qu'il reprenait une posture de défense. Un « Tu ne m'auras pas » brillait dans les yeux de l'Ookami, mais soudain l'animal se retourna et se dirigea à l'intérieur de la forêt, miséricordieux.
- Ne pars pas, enfoiré !
Mais rien n'y fit. Malgré les insultes, il ne se laissa pas décontenancer et s'éclipsa. Réfléchissant quelques instants, Karim lâcha sur un ton presque déçu :
- En fait, les disparition dans la région doivent être dues à des animaux. Je pense que si on disait que des animaux en était responsable, les gens n'auraient pas vraiment peur... Alors y'a des légendes.
Il haussa les épaules et continua sa route. Allaient-ils pouvoir sortir de cette forêt en paix ou étaient-ils condamnés à y errer ?
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Mer 4 Avr - 2:21
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Finalement... Je ne retrouvais pas le loup, mais c’est lui qui me retrouva. Quelque peu rassuré, je passais outre ses divers poèmes à l’encontre de l’animal sauvage qui partait pour alors finalement l’écouter parler. Réfléchissant quelque peu, je vins à plutôt essayer de raisonner, tentant de ne pas insister sur le fait de ne pas être forcément d’accord. Le négatif ne semblant pas être dans ses favoris.
“ Hmmm... Une superstition plutôt. Mais ça tombe sous le sens ce que tu dis. “
Pourtant, j’avais cette impression d’être observé. Jetant divers coups d’oeil à droite puis à gauche, j’osais espérer que le lupin ne se moque pas de moi en me pensant peureux. Regardant divers endroits, j’avais parfois l’impression que certaines zones étaient plus sombres que d’autres. Ne disant rien au loup, je me mis à marcher en osant prendre pour chemin ceux qui étaient plus sombres. Un peu nerveux, je manquais de sursauter quand des corbeaux se mirent à croasser et parfois s’envoler. Mais finalement, après un moment à marcher de la lumière semblait se faire voir au bout du chemin et pour cause : la sortie de la forêt était là. Comme l’avait supposé le loup, peut-être que les disparitions sont à causes d’animaux sauvages qui s’en prennent aux passants et parmi les victimes, certaines sont malheureusement mortes... Secouant la tête, je tentais d’oublier tout ça pour alors admirer la plaine qui s’offrait devant nous.
“ ... Wow. “
Le paysage semblait si différent, à croire que les zones de l’îles sont des puzzles. Le sol plat laissait voir au loin des formes hautes en couleur et pour cause, des totems semblaient disséminés un peu partout sur la plaine et pendant quelques instants j’oubliais notre mission. En effet, l’un d’eux semblait avoir pour animal fétiche le loup, alors comment ne pas faire un clin d’oeil à mon compagnon ?
“ Hey... Il te ressemble tu trouves pas ? “
Rigolant de bon coeur, j’espérais qu’il ne s’énerve pas. Mais il fallait trouver notre chemin. Après tout la plaine semblait assez vaste. Peut-être que les totems avaient des indices ou que certaines formes dessinées dessus pourrait nous signaler par où aller pour trouver le champs de fleur. Diverses têtes d’animaux étaient mis à l’honneur mais parfois, il s’agissait de détails, tel un instrument ou autre. Bien trop “ excité “ par la beauté de cet environnement, je n’étais peut-être pas autant aux aguets de mon collègue pouvait l’être.
“ C’est magnifique en tout cas. “
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Shiki M. Eiki
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Ven 22 Juin - 13:38
La plaine s'étendait à perte de vue. Les ténèbres de la forêt laissaient ce magnifique paysage prêter une forme séduisante à leur voyage. Il s'en foutait : la présence des totems, les remarques du Eiki, les grandes herbes qui venaient boucher un partie des emplacements à embuscades... S'ils faisaient un pas dans cette plaine, ils étaient cuits. Cependant, l'idée de retourner dans cette forêt poussa l'Ookami à prendre le risque : bien qu'il se retrouvait moins dans ce nouvel environnement, il en avait marre de voir les genoux de cette poule mouillée d'épéiste trembler. Après seulement quelques mètres qu'il s'autorisa dans un silence religieux, des herbes commencèrent déjà à bouger.
Alors, brusquement, une lance perça une cachette bien trop herbeuse, puis un sifflement. L'arme était vive, pas suffisamment cependant pour qu'il ne puisse l'arrêter. Avec un geste simple, il interrompit le mouvent du bâton aiguisé lancé avec une expertise somme toute médiocre. Ses sourcils se froncèrent, et il lança un « Fais gaffe. » à l'épéiste. Dans un affrontement en un contre un, il aurait eu l'instinct de renvoyer la lance, mais là... C'était loin d'être à son avantage s'il tuait quelqu'un et qu'une myriade de personnes leur sautait dessus.
- Sortez ! Finit-il par hurler. M'emmerde pas, et sortez !
Le silence était absolu. Seul le vent venait couvrir les potentiels mouvements de respiration. Les odeurs étaient maquillées par l'herbe odorante, comme un piège à l'entrée de la forêt... Bien sûr, si les arbres avaient arrêté de s'étendre, c'était que ces plantes s'en protégeaient d'une quelconque manières. À en voir les limites naturelles, il n'y avait pas d'impact de l'homme dans cette répartition de la flore. En revanche, les herbes étaient intentionnellement laissées hautes, sans pour autant être dangereuses : elles avaient été taillées à certains endroits stratégiques...
- Mécréant ! Mécréééant !
La voix aigu, vieille, presque rappée d'une dame d'un âge certain résonna, portée par le vent. Instinctivement, le loup dirigea son regard vers l'origine du son. Des bruits de sabots se firent entendre, et quelques secondes plus tard des nomades déboulèrent sur leurs canassons. La dame était habillée d'une peau de loup, d'un crâne d'ours et d'une paire de trousses en peau de vache. Elle était sacrilège selon bien des croyances, mais l'Ookami ne tiqua pas. Il n'était pas l'ami des bêtes... Il n'était pas l'ami de grand monde en réalité.
Un instant suffit. Le calme s'observait dans son regard. Elle avait à ses côtés une sorte d'amplificateur de voix, ainsi qu'une lance de même facture que celle qu'on leur avait lancé. Sortant des fourrés d'herbe, une demi-douzaine d'hommes et de femmes, vêtus de peaux d'animaux divers, armés jusqu'aux dents, montra au grand jour son hostilité pour les étrangers.
- Vous êtes qui ?! Beugla le loup avec un air féroce, excédé de s'être fait attaqué. - Les nomades de cette plaine... Et vous, étrangers qui piétinez nos terres ?
L'Ookami ne répondit pas, laissant tout le luxe à l'épéiste de créer une conversation avec les interlocuteurs... Peut-être que cela leur permettrait de ne pas s'attirer leurs foudres, car si c'était le loup qui parlait, il risquait d'y avoir des étincelles.
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Dim 12 Aoû - 21:43
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Ces plaines me laissaient rêveur. On peut pas en dire autant pour le loup à mes côtés. Sauvage, imprévisible, cette coopération était tout nouveau pour moi, mais je l’appréciais. Je tentais de rire avec lui, mais il semblait s’en foutre. Malgré ça, il n’en restait pas moins sympathique à mes yeux. Il me faudrait juste m’y faire totalement et inversement. Je suis sûr qu’il a un bon fond. Mais alors que je m’enfonçais dans mes pensées, voilà que l’homme me hurlait de faire gaffe. Sortant mon arme, je coupais nette une lance qui était lancée vers ma direction. Que diable se passe-t-il ici ?
Rapidement, mais sûrement, des sauvages semblaient vouloir s’en prendre à nous. Tentant de rester calme, j’étais malgré tout sur la défensive, me rapprochant de mon compagnon afin d’éviter des assauts qui nous sépareraient. Unis, nous avions plus de chances de survivre en supposant qu’ils nous veulent du mal. Malheureusement, le lupin commençait à gueuler, ce qui n’était pas très intelligent de sa part.
“ Calme toi Karim ! “
Les nomades tentaient de répondre calmement, mais il est sûr que le loup n’aidait pas. Toujours sur la défensive donc, je rangeais ma lame - tout en restant prêt à dégainer en cas d’agression - afin de détendre les esprits. Une main se posant sur l’épaule du loup, mes doigts tentaient de masser cette fameuse épaule dans l’espoir de le calmer. Je priais que cela ne l’énerve pas plus en supposant qu’il soit pas tactile...
“ Laisse moi faire... “
Me retirant, je fis un pas vers l’avant pour observer celle qui semblait être la “ chef “ de l’attaque. Il fallait s’expliquer non ? Je ne me fis pas prier en espérant que nous n’allions pas devoir les combattre.
“ Je suis Shiki. Mon compagnon c’est Karim. Nous venons de la forêt d’Ombrage et devons traverser la plaine pour rejoindre la falaise Tromeugnon... Nous désirons trouver des Lys blancs. Mais pour y arriver, nous nous devons de traverser votre plaine. Nous ne désirons en rien corrompre vos terres. Au contraire... Nous sommes honoré de pouvoir approcher de si près vos totems. “
Et en signe de respect, je m’inclinais. Un signe de soumission ? Peut-être, mais il s’agissait là de rassurer ces gens. Aussi, je tentais de faire signe au loup de faire de même en priant qu’il accepte. Cette tête de mule doit être un gros difficile en affaire de ce genre, mais comme on dit : l’espoir fait vivre.
“ Laissez nous passer deux fois sur cette plaine pour l’allée et le retour, et je vous promet que nous ne reviendrons plus jamais vous importuner. Ni vous, ni Kra. “
Restais à voir quelles allaient être leurs réactions.
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Lun 13 Aoû - 21:23
Les nomades étaient plus patients que le loup dont les oreilles et l'air hargneux semblaient faire pencher la balance vers le côté animal. Ils n'appréciaient pas ce qu'ils voyaient, et s'ils avaient pu lui faire bouffer son orgueil, ils s'en seraient certainement fait un malin plaisir. Avec un haussement d'épaule, il tapa la main de Shiki qui tentait de le masser. Ça l'énervait encore plus qu'on le traite comme un mioche : il n'aimait pas cette condescendance et il n'hésiterait pas à le lui dire de plein fouet. Avec un air féroce, il faillit reprendre la parole, mais l'épéiste la lui coupa et les présenta. Apparemment, il avait au moins plus de tact que lui. Tant mieux, ça lui éviterait d'avoir à se mettre à dos ces gus : il savait bien que s'il parlait, il deviendrait une bête sauvage à tirer à l'arc.
Après un court instant, il quitta son attitude détestable, et assista à une scène surprenante. Les arcs débandèrent tandis que la marque de respect de l'homme faisait son œuvre. Il avait réussi à faire plier ces braves guerriers avec des mots, et une simple promesse. Cependant, ils furent interloqués par ses révélations, et s'ils lui indiquèrent de se relever, là où Karim n'avait pas bougé d'un poil, ils eurent des paroles étrangement bienveillantes :
- Vos intentions sont étranges. Les Lys Blancs sont rares de l'autre côté. De plus, l'endroit où vous voulez aller est infesté de créatures verdâtres, venues tout droit du Nouveau Monde. Ces « gobelins » comme nous les appellont, détestent la présence humaine. Ils vous attaqueront avec hostilité, à moins que vous ne leur ressembliez.
Le chef fit un signe de la tête à deux hommes qui s'approchèrent et firent signe aux deux guerriers étrangers de les suivre. Ils les mèneraient pendant quelques centaines de mètres jusqu'à une clairière où était installé un village : des tentes, un feu et des étendoirs pour y faire sécher le linge, ainsi que des endroits où les chevaux pouvaient s'ébrouer et boire. Karim regardait le village avec intérêt, mais toujours sans rien dire. On mènerait les deux hommes jusqu'à un lieu bien étrange : il s'agissait de la tente du Chaman, où de nombreux objets avaient traits à leur dieu.
- Ne touchez à rien ! Fit l'homme sans se retourner tandis que Karim s'approchait d'un totem assez dangereusement. - Ah.... Oh... Oui.
Il ne dit rien. De toutes les manières, il devait faire « amende honorable » auprès du vieux, ensuite il n'aurait plus rien à foutre ici. Autant ne pas s'attirer les foudres d'un quelconque dieu à la noix. Il observa la marmite au milieu, d'où se dégageait une odeur nauséabonde. Ça semblait relativement froid, le truc à l'intérieur, et il n'aurait pu dire la couleur que ça avait... Ah, si. C'était vert. Le loup, même s'il était assez bête, sentait ses instincts se mettre en alerte. Il se retourna, et sentit qu'on l'attrapait, de même pour l'épéiste, s'il était là. Il serait soulevé par ses deux geôliers dont il n'arriverait à se défaire assez rapidement. Alors, la texture verte viendrait bientôt recouvrir son corps, à l'image d'une peinture très, très moche.
- Argh, ça pue ! C'est immonde ! Putain !
Il en aurait presque perdu l'odarat, mais bientôt son comparse subirait le même sort. Le Chaman s'approcherait d'eux avec un certain calme. Il dirait sur un ton calme :
- Les esprits m'ont indiqué vos intentions... Je ne peux que vous y encourager, vaillants guerriers. Ce cadeau vous est offert par Kra : utilisez le avec bienveillance, et évitez le combat avec les gobelins. Ils seraient votre perte.
D'un coup, le loup sentit sa tempe se contracter. Il sera le poing, et d'un geste brusque, le colla dans le visage de l'homme de foi sous le regard sidéré des gardes. « Et merde ! ».
Karim Ookami
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Mar 14 Aoû - 1:44
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Quel sauvage ce loup... Au fond, cela était presque amusant, mais je ne perdais pas de vue l’objectif. A ma grande surprise, les gens semblaient se calmer, pensant que nos intentions étaient nobles. Pure vérité, j’étais rassuré de les voir se détendre, j’en faisais de même et me redressais quand l’accord me fut donné. Guidé vers on ne sais ou, je restais sur mes gardes sans montrer le moindre signe d’hostilité. Que de surprise quand les sauvages nous emmenaient vers une sorte de petit village. La tribu entière semblait habiter ici en harmonie avec la nature et s’en était reposant. Approchant d’une grande tente, je fus rapidement subjugué par les multitudes d’objets et sursautais quand on nous mettais en garde. Moi comme le loup, nous étions tout proche d’un objet et suite à l’avertissement, je me reculais tel un enfant qui venait d’être prit la main dans le sac, prêt à faire une bêtise.
Entrant dans une drôle de pièce, je me demandais bien ce qu’était ce liquide vert. L’odeur était peu plaisante, aussi, plutôt que faire une quelconque remarque je me pinçais le nez. Trop tard pour agir, le loup se faisait prendre comme une poupée par un gros bras et hop, il fut totalement “ glacé “ comme un gâteau avec ce glaçage vert malodorant. Et tandis que l’envie de rire me prenait, voilà qu’on m’attrapais par les bras...
“ Oh.... “
Ni une ni deux, je fus à mon tour repeins avec ce mélange pour le moins... Visqueux. Beurk. Essuyant un peu mes yeux, je vins à soupirer et attendre la suite, mais voilà... J’en avais oublié le caractère fougueux du loup. Aussi, quand il mit son poing dans la gueule du fameux chaman, je ne pu que faire comme les gens présents dans la tente. Je restais bouche bée alors que l’homme gisait sur le sol en ayant de légers spasmes de douleur. K.O...
“ Et merde... “
Attrapant le loup par le col, je tentais alors de le trainer pour qu’il emboite le pas. Fonçant au travers les tissus, j’usais de ma lame pour nous faire une sortie et vins à hurler au loup de fuir. Les hommes allaient vite chercher leurs lances alors que seuls deux ou trois personnes allaient restaient proches du chaman qui blablatait quelques mots... Ce n’est qu’après quelques minutes qu’il réussit à délivrer son message : laisser les deux hommes traverser.
Mais entre le temps de dire ça et le fait de transmettre.. Nous, nous courions comme des échappés. Ou du moins, au moins moi... Je me retournais seulement après quelques minutes pour vérifier que le loup suivait ma route.
“ HEY !!! T’es là ? “
Essayant de ne pas perdre mon souffle, nous traversions la plaine tel deux animaux sauvages qui tentaient d’échapper à leurs chasseurs. Des lances volaient dans les cieux et menaçaient de nous toucher, mais en vain. Nous gagnions du terrain et bientôt, nous approchions de la troisième et dernière destination : la falaise Tromeugnon.
Une fois que les sauvages cessaient de nous courser, je m’arrêtais pour alors reprendre mon souffle. Quelle histoire...
“ ... Pfiou... Toi alors... T’es vraiment.... Vraiment un sauvage tu sais ? “
Essayant de rire malgré tout, je n’en voyais pas une sorte de rocher plutôt gros qui donnait sur l’horizon. Du moins... Un rocher en apparence et pour cause, en approchant, on pouvais se rendre compte que des “ poils “ recouvraient ce rocher. Si par malheur Karim ou moi nous nous approchions de la chose... Le rocher changerait alors de forme pour laisser place à .. La fameuse créature qui attendait depuis un long moment.
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Shiki M. Eiki
Karim Ookami
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Mer 15 Aoû - 10:40
Une échappée-belle. Le loup avait encore eu un accès de colère, et tandis qu'il sortait de ses gonds, il serrait les poings pour repartir à l'assaut. L'attaque s'apparentait presque à une incursion contre l'ennemi, mais le chaman, dans son grand malheur, tentait à mi-mots, que le loup entendit, d'arrêter les gardes dans leur réplique. Les lances parcoururent quelques mètres maladroits en tentant de provoquer une percée, une attaque de choix qui aurait pu abattre l'homme-loup et son compagnon si la concentration avait été à son comble. Heureusement, dans leur malheur deux choses jouaient en leur faveur : l'odeur nauséabonde qui les poursuivait, et la couleur verdâtre qui leur permettait d'être masqué dans l'herbe haute environnante. Lorsque la course poursuite commença, l'homme-loup ne put continuer à jouer sa vengeance et se retrouva emmené de force par Shiki. Il grogna, pourtant se laissa faire. De toutes les manières, ils n'avaient pas le choix : pour se débarrasser de sa mission, il fallait se diriger vers la falaise Tromeugnon, où vivait une palanquée de gobelins...
Quand ils furent hors de vue et d'oreilles du village, le loup s'arrêta à quelques mètres du Eiki. Il avait envie de lui foutre son poing dans la gueule. À vrai dire, il n'en avait pas que l'envie. D'un pas leste, il s'avança et au moment où le garçon se retournerait, il pourrait sentir le visqueux poing de son adversaire lui cogner le visage.
- 'foiré, j't'ai d'mandé d'me sauver ?
L'attaque n'était pas forcément douloureuse : son attaque devait avoir glissée à cause de la substance verdâtre qu'ils portaient sur eux. En réalité, Karim était en colère. On venait de l'arracher d'une bonne baston, et même de juger qu'il était inapte à prendre en charge ces personnes. Après son expérience au bar, il aurait du devenir humble... Mais ça aurait été mal le connaître. Avec son caractère de merde, il ne supportait pas qu'on juge de ce qu'il pouvait ou non faire. À vrai dire, il aurait aimé avoir plus de capacités en combat, ce qui lui aurait permis de vivre sur le Nouveau Monde, dans sa tribu, en étant jamais rejeté... Il avait perdu son clan, et s'il comptait un jour le reconquérir, il devait faire preuve d'une puissance sans pareil.
En un instant, il prendrait donc l'épéiste par le col, si celui-ci se laissait faire, et l'attirerait à quelques centimètres de son visage. Son haleine d'alcoolique avait laissé place à un souffle chaud et inodore. Il fixait le garçon dans les yeux, tandis qu'il s'apprêtait à lui dire quelque chose... Mais un grognement sourd résonna autour d'eux. S'éloignant, il arqua un sourcil et se mit en position de défense, observant les alentours.
- 'tain ! C'est quoi ça ?
Alors, un fourmillement se fit entendre autour d'eux. Ils se trouvaient encore dans les plaines de Kra ? Non, c'était un autre endroit. Les herbes étaient moins hautes, les sentiers inexistants. Le bruit de la mer et l'odeur de sel venaient soudain apporter, dans un courant d'air, de nouveaux éclats à leur attitude. Il en aurait presque oublié l'immondice qui les couvrait. Puis un bref instant, il se retourna en direction de Shiki comme pour lui demander son avis. Alors, une forme s'érigea derrière lui... Une flopée de gobelins, les uns sur les autres, habillés en pagnes et en brassière – tous l'étaient, mâles comme femelles.
- Un visiteur ! Venu d'ailleurs ! - Oooooooh !
Et ils s'approchèrent des deux hommes, les jaugeant, les sentant en appréciant leur texture, en la goûtant même. Puis, d'un signe de la tête, ils se concertèrent.
- C'est eux... Les élus !
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Dim 19 Aoû - 17:54
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Sauve qui peut ! Nous nous échappions de chez les autochtones car le loup avait fait une belle bêtise. J’aurais du être prévoyant et savoir qu’avec son impulsivité les choses auraient été tendues... Mais désormais il était trop tard. Le tirant par le col au début, nous finissions enfin par nous échapper en un seul morceau. Ouf. Alors que je me retournais, voilà que le loup me mit son poing dans la face. Surpris au plus haut point, je tombais à la renverse un peu sonné sur le coup. Wow...Je ne m’y attendais pas à cella là. Mais alors que je pensais que s’était juste à cause de sa fierté naturelle, voilà qu’il m’attrape par le col et me soulève. Face à lui, j’admirais ses yeux dans lesquels brillait une belle lueur. C’est un homme, cela se ressens. Attendant ce qu’il avait à dire, je tendais l’oreille, ne désirant nullement le frapper en retour.
Mais alors que les choses allaient devenir clairement épineuses, voilà qu’un imprévu me sauva la mise. Visiblement, le loup avait sentis venir le danger et cela le fit s’arrêter dans sa folie des grandeurs. Me retournant, je vis alors des formes étranges. Des petits êtres verts qui semblaient inoffensive en apparence. Mais comme on dit, l’habit ne fait pas le moine. Ainsi donc, alors qu’ils se mettaient à parler “ d’élus”, je me mis à regarder mon compagnon sauvage. Il nous fallait juste prendre les fleurs et s’en aller.. Quant à la baston, je ferais en sorte de l’éviter, ce serais préférable. Il me fallait savoir ce que les élus étaient censés faire, car se prétendre être quelqu’un qu’on n’est pas, c’est tout un art. Imaginez que vous devez être un personnage sanguinaire alors qu’en vrai vous êtes tout mignon ? Il fallait la jouer fine, d’où le fait que j’allais prendre les commandes de “ l’opération”. Loin de moi la pensée que le loup n’est pas futé, mais il est bien trop hostile de base pour être le leader d’une telle tactique. Je priais qu’il ne s’emporte pas plus que d’ordinaire.
“ Moi et mon ami sommes venus après toutes ces années d’attentes. Mais nous avons faims... Apportez nous... Des fleurs de Lys. Bleus pour mon compagnon... Et blanches pour moi. “
Je priais que le stratagème fonctionne car il serait idiot de devoir se battre et arriver à notre fin si rapidement. Attendant une réponse de la part de nos interlocuteurs, ceux-ci semblaient intrigués, mais après quelques secondes de blanc, ils s’éloignaient vivement tel des esclaves qui allaient se dépêcher pour leurs maîtres. Soulagé, je vins alors à me masser la nuque.
“ ... Pfiou ... On a eu chaud... “
Regardant le loup, je revins proche de lui pour alors essayer de le calmer, ou .. Peut être mettre le feu aux poudres.
“ Karim... On est proche du but ... Si tu veux, une fois que tout ceci sera terminé.. On pourra se battre, je veux bien essayer la chose.. Mais ... Essaie de te calmer s’il te plait. Pense à ces gens... Le bonheur qu’ils ressentiront quand ils auront ces fleurs. “
Je tentais de jouer sur la corde sensible qu’est le bonheur d’autrui, mais j’ignorais si ces bons sentiments pouvaient le toucher lui. Loin d’imaginer son comportement dominateur, ou de comprendre la totalité de son esprit, j’avais au final qu’une vague idée de ce qu’il était, mais je ne le connaissais pas plus que ça. Chose que j’aimerais changer d’ailleurs.
L’invitant à me suivre, j’espérais pouvoir faire avancer les choses rapidement en rejoignant les fameux hommes verts.
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Lun 20 Aoû - 15:02
Le blond se contenta de « pchiter » sur le sol quand il entendit les paroles de Shiki. Les bons sentiments n'étaient pas son fort, et il ne ferait pas dans ceux-ci tant qu'il n'aurait pas d'objectif ciblé. Il n'aimait pas l'idée qu'on le prenne pour un con, alors s'il était au moins suffisamment intelligent pour comprendre que l'épéiste avait pris les devants pour empêcher son caractère de merde d'empirer la situation, il ne l'était pas pour fermer sa gueule indéfiniment. L'idée même d'être emporté dans le sillage de ces paroles et d'obtenir ce qu'il voulait sans efforts ne suffisait pas. Et pourtant, il se montra étrangement patient. Tant que son collègue avait la parole, il ne fit pas de vagues, et se contenta d'écouter sagement. Il n'exprima pas son point de vue sur cette connerie de mise en scène... Puis, brusquement, quelque chose le sortit de la semi-torpeur dans laquelle il était endormi.
« Poum ». Le bruit était sourd. C'était un bruit de pas, sûrement d'un animal. Un gros ? Il ne voyait rien à l'horizon. « Poum, poum. ». La double ponctuation du bruit. Il écarquilla les yeux quand il vit une tête dépasser de l'horizon, remontant la falaise qui masquait la mer au loin. La créature se hissa. Les bras avaient attrapé le bord et d'un habile geste, elle s'élança jusqu'à se trouver suffisamment proche pour s'abattre près du rouquin. Un énorme son retentit, si bien qu'il pétrifia l'homme-loup. Le monstre devant eux venait de faire un bond de presque huit-cent mètres juste à la force de ses bras... C'était quoi ce truc ? En plus, en atterrissant sur ses pieds, il n'avait fait aucun bruit. « Poum, poum, poum. ». Ses mains vinrent frapper le sol et le firent trembler. L'Ookami sentit son corps se dérober sous lui.
- Kromeugnon ! Firent d'une seule voix les hommes-verts qui réparaissaient dans son sillage. - C'est quoi ? Leur dieu ? P'tain !
Le loup se déporta sur le côté pour obtenir une vision plus globale et décrire la créature. Il s'agissait d'une forme humanoïde excessivement poilue. Il faisait au moins deux mètre cinquante et ses bras étaient aussi gros que ses cuisses, déjà volumineuses. Stupéfait, Karim ne dit pas un mot de plus, mais le regard de l'être étrange le suivait. S'agissait-il d'un humain très poilu et sauvage ou d'une espèce à part ? Bah, il n'y avait de toutes les manières pas grand chose qui leur échappait à ces êtres surpuissants... Alors autant se foutre sur la gueule, quitte à perdre. S'élançant, le loup fut interrompu par une voix grave mais douce :
L'être poilu désigna la colline de laquelle il venait. L'homme-loup lorgna sur celle-ci avec intérêt, et se dirigea dans sa direction sans attendre, d'un pas pressé, suivi par la créature qui se déplaçait sur les mains. Il n'attendit pas l'épéiste et tenta d'arriver tout de même le premier pour jeter son regard sur le parterre... Qu'il n'aperçut pas dans un premier temps. En réalité, les fleurs étaient enfoncées dans un recoin de la falaise, à quelques mètres au-dessus du niveau de la mer. Il sourit et se pencha, quand brusquement, un pied le poussa dans son dos. Alors qu'il tombait de la colline, il se retourna et aperçut le regard macabre de Kromeugnon.
Celui-ci ne fit pas plus attention que cela au canidé et se retourna vers Shiki pour dire sur un ton sec :
Alors, vivement, il s'élança sur le pauvre épéiste qui n'avait rien demandé, et qui recevrait un courroux qui n'était pas mérité.
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Lun 20 Aoû - 20:42
Sword & Wolf
Comprendre l’homme loup est difficile, mais nul doute qu’un jour je pourrais clairement l’aider dans ses possibles quêtes. Pour l’heure, l’homme était difficile à vivre mais je faisais avec. En soit, bien des gens auraient perdu patience, mais moi, je préférais m’en amuser, me disant que derrière ce caractère destructeur se cachait un grand coeur, comme tout loup qui se respecte. Le lupin est un animal que j’apprécie de part son côté solitaire, sauvage, dangereux. Mais au fond, un chef de meute est quelque chose de fascinant à analyser. Nul doute que derrière ses airs d’alcoolique se cache une histoire qui mérite d’être entendue et je me jurais d’un jour pouvoir l’entendre.
Alors que je me demandais si les choses allaient déraper après mon discours, voilà que les choses se mirent à accélérer quand les hommes verts semblaient ramener quelqu’un. Écarquillant les yeux en voyant la chose arriver, je me demandais s’il s’agissait du fameux “ Kromeugnon “. La bête avait fait un bond des plus surprenant démontrant une puissance hors du commun qui laissa le loup sans voix. Ses oreilles dressées sur sa tête, je n’avais aucun mal à deviner la suite.
“ Attends Karim ! “
La voix de la créature nous fit revenir vers la réalité et il semblait vouloir nous montrer le parterre de fleurs. Jouant en notre faveur donc, je suivais le pas sans y aller aussi rapidement comparé à Karim. Et je ne m’attendais pas à la suite. En effet, toujours aussi pressé, le canidé tenta quelque chose qui ne plaisait pas à l’énorme créature. Réagissant immédiatement, la chose repoussa le loup et fit part de son mécontentement. Oh oh oh...
Alors que je m’apprêtais à me mette sur la défensive, le monstre ne se fit pas prier pour se retourner en donnant un coup avec son bras. Propulsé sur une centaines de mètres je retombais lourdement au sol, un peu de ma “ peinture “ verte disparaissant au passage. Et merde.. Essayant de me redresser, la créature sauta de nouveau et atterrit devant moi, prêt à enchainer ma personne ? Ravalant ma salive, je balbutiais quelques mots.
“ Echanger. Moi vouloir échanger. “
La créature stoppa alors son poing pour alors sembler réfléchir ou attendre d’autres mots.
“ Moi échanger toi... Fleurs contre ... Objet précieux. “
Me mordant la lèvre, je pris une de mes lames pour alors la lui montrer. Jouant avec la lumière ambiante, je faisais briller la lame pour faire passer celle-ci comme étant particulièrement brillante. Après un moment, la chose semblait vouloir tenter la chose et pour cause : il m’emmena vers le fameux coin de fleurs. M’inquiétant pour le loup, je le cherchais du regard avant d’aller vers le coin de fleur. Il me faudrait faire vite. Prenant quelques fleurs, alors que la créature nous regardait et les hommes verts aussi, je vins à respirer un grand coup.
“ COURT !!!! “
Espérant que le loup comprendrait qu’il fallait partir, je me mis à courir en accrochant les fleurs sur mon fourreau. Mon idée ? J’espérais que le loup comprendrait vite sur quoi je misais mon coup : sa vitesse. Courant en étant poursuivis par les gobelins, j’espérais que le loup puisse prendre de l’avance pendant que moi je ferais diversion et d’un coup, tel un javelot, je lançais mon arme de prédilection décorée vers le loup, espérant qu’il l’intercepte.
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Mar 21 Aoû - 9:20
Il ouvrit un œil à moitié clos durant sa chute et observa sa main qui pendouillait à une falaise, faisant rencontrer le rocher au reste de son corps de temps à autres. Cette fois-ci, il avait eu chaud ! Cette créature était vraiment maléfique, et dans l'idée il ne la trouvait absolument pas mignonne. À la limite, il aurait pu utiliser les termes suivants : maléfique, ignoble, saloperie de bestiole... En soit, l'idée même qu'on pourrait lui faire un tel coup dans le dos ne plaisait pas au loup, et il l'avait vraiment mauvaise. Il se hissa donc à la force de ses bras, et quand il réussit à atteindre la petite plateforme, il put observer le parterre de fleurs qui s'y trouvait. C'était pas mal, au bord d'une falaise, à l'abri du vent, des vagues même puisqu'elles venaient se heurter plus bas contre les récifs. Lors des tempêtes cependant, comment faisaient-elles pour survivre ?
Le loup observait les traces du corps de Kromeugnon qui devait servir de bouclier humain aux fleurs. Il leur accordait une très grande valeur... Mais c'était pas son problème. D'un geste il s'apprêta à happer une partie de ce qui était présent, quand il entendit brusquement des bruits de pas résonner. Il retint son souffle et se cacha derrière un muret.
Alors arriva le moment où Shiki donna un nouvel ordre. Il observa l'homme détaler et se faire poursuivre pendant deux secondes puis déclencha son cerveau et le suivit. Alors s'ensuivit une scène de poursuite comme ils auraient pu en avoir tant. L'homme-loup prenait de vitesse ses deux adversaires, et sentait qu'il avait un avantage relatif de vitesse – Shiki courrait quand même pas mal vite. Ainsi lorsqu'ils arrivèrent un peu plus à hauteur des herbes et que les bonhommes verts lui lancèrent des mottes de terre – et des doigts d'honneur – Karim observa l'arme qu'on lui lançait... Et ne put s'empêcher de lâcher sur un ton exaspéré :
- P'tain, j'suis pas un clebs !
Pourtant, il l'attrapa à pleine main habilement et continua sa route. Ils furent poursuivis sur plusieurs centaines de mètres, et quand Kromeugnon sautait pour les prendre de court, il fallait bifurquer, s'échanger le sabre pour qu'il change de cible. Il était vraiment obsédé par ces fleurs : de toutes les manières, balek ! Il fallait pas le faire chier, et franchement pour une poignée de pissenlit, y'avait pas mort d'homme. Leur peinture immonde commençait à s'écailler... Puis à disparaître progressivement. Le loup sentait son odorat revivre relativement en continuant cette route de l'Enfer. Ils traversaient, poursuivis, l'ennemi qui les avait attaquer en premier lieu – parce qu'en plus de ça, c'était un con. Alors, bientôt, ils furent au niveau de la forêt et les petits hommes verts abandonnèrent... Au moins dix secondes, avant d'être eux aussi poursuivis par les nomades qui détestaient qu'on souille leurs terres.
En traversant la forêt, les deux vagabonds pourraient récupérer quelques animaux dont l'habitacle venait d'être dérangé. Ils laisseraient femmes et enfants, enfileraient leurs plus belles expressions d'horreur et encharneraient avec une terrible course-poursuite... Karim ne se rendait pas compte de toute la masse qu'il déplaçait derrière lui, et savait seulement qu'il s'apprêtait à accomplir sa mission : ramener des fleurs pour l'anniversaire de la vioque. Finalement, il eut un sourire satisfait lorsqu'il arriva dans le dénivelé qui menait vers la maison. Le vieil homme était là, assis sur une chaise à attendre et il fit une signe de la main à Karim... Puis un signe pour lui dire de s'en aller, à présent livide. Eh, oh, il allait pas clamser maintenant hein ?!
Sentant qu'il fallait tourner la tête, Karim se retourna vers la masse qui s'était presque mêlée, poursuivis par un grand nombre de personnes... Et alors il bifurqua. Il bifurqua pour aller vers le bar, où sa petite vengeance personnel l'attendait. Ainsi, lorsqu'il serait au niveau du bâtiment, il y pénétrerait pour sortir par l'autre côté, et disparaître à la vue des autres, dans la rivière, tout en tenant les fleurs au sec, avant de revenir accomplir sa mission, laissant un beau bordel derrière lui.
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Jeu 23 Aoû - 16:48
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Diviser pour mieux régner comme on dit. Trahir la confiance du Kromeugnon était peut être pas la chose la plus judicieuse à faire, mais pour l’heure, s’était notre meilleur option. Le caractère du loup ne m’aurait pas aider pour la jouer fine alors autant tout faire rapidement histoire de vite en finir. À moins que ce soit eux qui en finissent avec nous ? Je lançais donc une lame au lupin non sans me marrer à sa remarque. Navré l’ami, mais ce n’était pas le but me disais-je. Livré à moi-même donc, je priais que le loup arrive à destination rapidement et sans faire d’histoire. Doux rêve que voilà... C’est comme espérer qu’un criminel ne fasse pas de meurtres alors qu’on lui donne une arme de destruction massive...
Courant en essayant de semer les gobelins et le fameux être aux membres surdimensionnés, je prenais mes jambes à mon cou jusqu’à arrive à la plaine. Comme espéré, pas de soucis pour moi, en revanche, les sauvages venaient emmerder l’ennemi quand ils virent ce dernier polluer leurs terres. Ouf... Enfin tiré d’affaires. Ou du moins... Je crois ? Alors que j’arrivais à la forêt et me pensais tranquille, voilà que du ciel se mit à tomber une personne. Et merde..
Il était là, de toute sa grandeur. Kromeugnon en personne, fâché d’avoir eu sa confiance trahit de nouveau. Lançant un regard noir à ma personne, je ne pouvais que ressentir un large frisson parcourir mon échine. Allait-il me ... Frapper ? Me tenant en garde, je vins à le fixer et alors qu’il allait passer à l’offensive, je m’inclinais.
“ Pardonne moi Kromeugnon... “
Bien entendu, la bête ne m’entendit pas et me frappa violemment. Reculant sur plusieurs mètres, il me fallait trouver une cachette. Passant sur divers sentiers, essayant de me jouer de la topographie du lieu, je courais en espérant garder ma vie. Karim avait prit de l’avance et tant mieux. Mais alors que je fuyais, voilà qu’un hurlement se fit entendre. Pas celui d’une bête sauvage qui s’apprête à vous tuer, mais un cri de douleur comme quand on se fait mal en randonnée. Hm ? Regardant derrière moi, les arbres ne tombaient plus, ils cessaient de bouger et un son se faisait entendre. Des... Pleures ? Ne pouvant me résoudre à ne pas satisfaire ma curiosité, je retournais sur mes pas pour alors voir Kromeugnon qui semblait mal en point. Assis, il semblait chercher un truc avec ses gros doigts et je vis l’origine de son mal : un arbre. Une branche bien pointue semblait s’être logée dans son pied, provoquant une vive douleur. Et avec ses gros doigts, dur dur de retirer la branche. La chose semblait si différente... Si douce tel un enfant. Grimaçant un peu, j’approchais avec précaution.
“ K... Kromeugnon. “
La bête envoya son bras dans le but de me faucher, mais en vain, je restais à distance. Il essayait de retirer - ce qui pour lui est une écharde - le bout de bois, mais en vain. Approchant à pas de loup, je vins alors à courir pour lui retirer d’un coup sec la branche et me reculer aussitôt. L’être poilu pleurait mais ces derniers pleures s’amoindrissaient. Affichant une incompréhension, je vins simplement chercher dans ma poche de quoi faire office de “ bien “ et lui tendit. Semblant ne pas être mauvais, cette chose méritait d’être heureuse, malgré son histoire plutôt triste. Un jour, il retrouverait peut-être son ami, quoi qu’il en soit, en attendant, je m’en allais pour assister à la joie des vieillard. Ou du moins... Je le pensais.
En effet, en arrivant vers la taverne, je ne pu qu’admirer un joyeux bordel. Karim serait-il passé par là ? Plissant les yeux, il s’agissait là d’une véritable orgie où visiblement le “ mauvais “ gérant avait du mal à calmer la foule. Sentant un air de vengeance planer sur ce lieu, je me fis souffrance pour ne pas aller aider ces personnes et retourner directement vers les vieillard.
Arrivant dix minutes après le loup, je vins à approcher de ce dernier quand j’arrivais enfin à remarquer sa silhouette. Après tout, il fallait qu’il me rende ma lame.
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Jeu 23 Aoû - 18:22
Au fond, il était content d'avoir rempli ses engagements. Ça avait été long, ça avait été pénible, mais il n'était plus lié à ce vieillard. Alors même qu'il s'était éloigné des lieux, il avait retrouvé le vioque pour lui tendre les fleurs. Celui-ci, les yeux écarquillés, s'était mis à remercier le jeune homme pour son aide, jusqu'à en pleurer. Insensible, Karim s'était contenté de tourner la tête pour observer la rivière sans intérêt. Il s'était alors foutu à poils et avait plongé dans l'eau se retirant la substance visqueuse qu'il avait sur le corps. C'était écœurant. Il détestait ça... Vraiment. Pendant une minute il frotta sur sa peau puis sentit que le vieil homme revenait. Il courrait avec de vieux habits, du savon et une serviette. Sans gêne, absolument aucune : il n'était pas pudique, et un corps nu, qu'importe le sexe, ne le dérangeait pas. Le loup non plus, ce qui leur faisait au moins un point commun malgré la différence d'âge.
- Merci, dit le canidé en prenant le savon.
Il commença à se laver fort. Dès qu'il eut fini cela, il s'essuya puis sentit le vent tourné vers lui. Shiki n'était pas très loin, c'était sûr. Ce foutu épéiste... Ah ouais, il venait récupérer son arme. Le loup lorgna sur celle-ci : elle avait servi à transporter les fleurs, et finalement il l'avait jetée au sol sans vergogne après coup. Il se baissa pour aller la reprendre, puis se tourna vers le jeune homme quand celui-ci fut à portée. Alors même qu'il faisait un pas vers lui, la serviette qui lui cachait le bas du corps tomba.
Il ne s'arrêta pourtant pas et, nu, il se dirigea vers le roux auquel il tendit l'épée. Le jeune homme avait la possibilité de dire quoique ce soit, il aurait pu choisir n'importe quel remerciement, mais il ne put s'empêcher de ronchonner sans son menton avant de lâcher sur un ton simplement dédaigneux :
- T'as été utile.
Puis il se tourna et se saisit des vêtements. Les humains étaient tous les mêmes. Ils jouaient à un jeu qu'ils ne comprenaient pas : celui de la vie. Et souvent, ils perdaient. Leurs craintes, celles de la mort, ils les partageaient avec toutes les espèces. En revanche, il y en avait une qui leur était bien particulière : celle de perdre le pouvoir sur les autres espèces. Ils le craignaient, et du haut de leur piédestal ne méritaient pas qu'on les plaigne. Shiki semblait différent, mais l'homme-loup n'irait pas approfondir la question.
Se tournant, il finit d'enfiler les affaires et salua d'un geste de la main le jeune homme qui pourrait recevoir à son tour les remerciements et félicitations du vieillard. De toute évidence, celui-ci serait plus à même de parler au roux, qui lui semblait moins agressif, et cela suffirait à Karim pour s'enfuir.
Il s'échapperait donc, parcourant l'île jusqu'au prochain port. Là-bas, il boirait jusqu'à plus soif, tout en déclenchant une énième bagarre. Sa tristesse, c'était celle d'un homme qui ne savait pas où aller, et quoi faire. Mais en ce jour, il avait fait une rencontre qu'il ferait sûrement à nouveau : celle d'un épéiste qui avait aidé un loup.
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Ven 24 Aoû - 16:55
Sword & Wolf
Le lupin semblait en forme. J'aurais pu croire que la foule l'avait attraper entre temps, mais non... Il semblait ... Il faisait quoi d'ailleurs ? Encore tâché par cette peinture étrange, je ne pensais même pas à l'enlever immédiatement comparé à lui qui avait odorat agressé depuis qu'on lui a mis. Comprenant dans quel état il était, je manquais de rougir mais heureusement... Il avait une serviette. Ou du moins... Je le pensais. Tombant au sol, monsieur ne se fit pas pudique, bien au contraire, il avançait vers moi comme si de rien était avec l'objet de ma venue. La tête sur les épaules, il comprenait vite certaines choses quand il veut. Repensant au loup limite alcoolique que j'avais vu, il ressemblait presque à une autre personne là.
Rougissant en ne pouvant m'empêcher de le voir lui dans son plus simple appareil, je repris donc mon arme en acceptant sa façon de dire " merci pour l'aide". Souriant en coin, je vins à le laisser repartir pour s'habiller, alors que moi aussi je devrais me retirer cette peinture à l'odeur douteuse. Mais avant de récupérer le savon et me laver, je ne pu m'empêcher de lui lancer quelques mots.
" Si nos chemins se recroisent ... Sache que j'aimerais en apprendre plus sur toi. Qu'importe les dires des gens... Je sais que tu n'es pas mauvais. "
C'est assez idiot de le juger ainsi. Peut-être naif, mais j'ai toujours été ainsi. Ne rajoutant rien de plus, je repensais aux diverses facettes que j'avais vu de lui. la différence n'est pas une fatalité, bien au contraire et lui en était la preuve. Malgré sa sauvagerie naturelle, il restait quelqu'un de bon à mes yeux. Restais à voir quelles sont ses motivations dans la vie... Le laissant filer donc, j'observais cette silhouette disparaitre au loin. Une rencontre qui me donnait foi en l'humanité.
Me remettant de toutes ces émotions, je me faisais beau pour alors retourner voir les vieillards. Le vieil homme semblant fatigué, je ne m'amusais pas à le réveiller et vins simplement déposer des fleurs sur sa personne. Je priais qu'on ne le pense pas mort, mais au moins, à son réveil il aurait droit à une belle surprise. Dommage que je ne puisse être là quand il ferait plaisir à la dame, mais le bonheur qui allait naître de ce cadeau était ma récompense à mes yeux, plus les souvenirs avec le loup.
L'esprit léger, je repris donc ma route, désirant vivre de nouvelles aventures.