Commandant Zifrost et Colonelle Miza Arashi.

Sur le pont du navire, bien des gens se maniaient. Les mousses et apprentis marines faisaient le nécessaire sous les ordres des gradés ici présents afin de faire avancer le navire comme il se doit. L’eau laissait passer sans soucis ce navire qui - même s’il n’était pas imposant -  portait le signe de la justice et donc était important. Bien des visages méconnus se trouvaient là, pourtant, deux êtres se distinguaient. Une première personne quelque peu baraquée et une autre, ressemblant plus à une “ enfant “. Pourtant, il ne fallait pas s’y tromper, malgré la carrure de la demoiselle qui paraissait presque ridicule contre l’homme pas loin, le plus gradé n’était pas la personne qu’on croit...
D’un côté Zifrost, promu récemment commandant suite à une arrestation rondement menée. Mais de l’autre... La colonelle Miza Arashi. Droite, observant l’horizon, elle fixait cette île qu’elle allait clairement visiter à la recherche d’une certaine personne. Les ordres “ d’en haut “ étaient clair et l’envoyée de la sainte religion n’allait pas échouer. D’ailleurs, que Zifrost embrasse la cause du constantinisme ou non ça la rendais indifférente, cependant, elle tenait à une chose : que l’échec ne soit pas une option. Jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais échouée et ce n’est pas maintenant qu’elle commencera. Pas avant de l’avoir rejoint au même grade... Sa soeur : la vice amirale Yuki Arashi.

- Debout commandant ! Nous allons débarquer.

Le navire allait arriver au port et on peut dire une chose avec certitude, la colonelle était aussi chaude que la braise et pour cause, elle prenait très à coeur sa mission. Pour elle, il n’y a pas de travail, mais bien une mission à accomplir : purifier le monde. Sa soeur lui disait souvent et c’est pour cela que sa famille allait jurer allégeance à la sainte religion. Jamais elle ne tromperait les convictions de Saint Constantin.
L’ordre était simple : arrêter la soeur d’une certaine criminelle. Bien entendu les forces marines n’allaient pas se concentrer uniquement sur elle en particulier, mais bel et bien profiter d’un petit nettoyage en passant. La seule chose qui agaçait tant les hautes autorités que la responsable de ce navire, s’était le fait de devoir mobiliser plus de gens qu’il n’y en avait déjà sur place... Le commandant Shicinichi et ses hommes étaient sur la touche...

Débarquant sur place donc, les hommes descendirent, suivis par les deux principaux gradés de cette “ escouade “ déployée. La colonelle était la principale gérante de cette opération, mais le commandant Zifrost était là afin de confirmer son potentiel et qui sait, peut-être se faire mousser par la suite. Depuis sa défaite contre l’Okami, une chose était sûre, il n’avait pas perdu de son envie de rejoindre l’amirauté. Les deux silhouettes descendants tranquillement, la colonelle s’étira longuement, mettant sa lourde épée sur son dos avant de s’adresser à son “ collègue “ non croyant.

- Toi, commence la ronde avec les autres hommes. Moi je vais dire bonjour à ces incapables de cette île. Si tu trouves quoi que ce soit, tu fais appel direct à moi...
- ... Bien... Colonelle.

Et ainsi, le groupe se scinda en deux. Deux marines accompagnèrent la colonelle vers la base militaire, alors que de son côté, le Zifrost débuta une marche clairement blasé. Il aime l’action lui, et être sous les ordres de cette femme, c’est comme devenir une petite recrue. Ça ne lui plaisais pas... Ses anciens compagnons lui manquaient presque, à l’exception de ce bobo qui pensait que l’argent achète tout.

Traversant les rues et ruelles, pour l’heure, la marine se faisaient une ronde en ville avant d’aller vérifier plus tard sa proximité.

Colonelle Miza Arashi.

Un pas lourd, un bruit métallique, la colonelle se faisait souvent entendre et arriver de loin. De toute manière, si ce n’est pas son attirail qui la trahissait, ce sont souvent ses plaintes qui le faisaient... La blonde sous son armure était sanguine, impulsive, mais redoutable. Bien lui du schéma opposé de sa soeur. En effet, cette “ idole “ pour la cadette était plus froide, n’ayant aucune honte à s’attaquer à l’ennemi sans même écouter ses revendications. Elle, plus jeune et plus naïve avait la bête habitude de souvent gueuler tout en combattant. Elle aime le soleil, la pluie parfois, se prélasser et les beaux mecs... Mais la piraterie et ces voleurs... Elle en dégueule. Oh et une dernière chose mais pas des moindres, ayant été éduquée de façon strict, elle a horreur de l’incompétence. Mille fois elle préférerait être morte que subir une défaite de la main d’un ennemi.

Soupirant de lassitude, cachée sous son armure, elle avançait jusqu’à l’entrée de la base marine. Active et habitée, les deux principaux lieutenants des lieux vinrent à se rencontre pour lui souhaiter la bienvenue, mais le bla-bla-bla, c’est pas son truc, bien au contraire. Aussi, quand les deux hommes vinrent à elle, elle se contenta de faire un geste de la main, lasse de la situation.

- Ouai ouai... Abrégeons... Je viens voir le commandant ! J’ai deux trucs à lui dire.

Bonne ? Mauvaise nouvelle ? S’inclinant en signe de respect, les deux artilleurs l’emmenaient dans les bureaux privés au sommet du bâtiment qui donnait une vue d’ensemble sur l’île. Assis derrière son bureau, l’homme rangeait des papiers jusqu’à être intrigué par un bruit qui titillait ses tympans. Hm ? Est-ce qu’on gueule dans le couloir ? Un bruit de métal se faisait entendre et finalement, sans qu’il ne puisse le deviner, la porte d’entrée sortit de ses gonds, tombant au sol bruyamment, dévoilant une silhouette en armure. Restant droit, l’homme remit en place ses lunettes alors que déjà, une goutte de sueur se fit voir couler le long de son front. Ravalant sa salive, il comprit de qui il s’agissait quand la responsable de cette entrée retira son casque en se plaignant de la chaleur environnante.

- Bonjour commandant. J’espère pas te déranger... On doit causer sérieusement.
- O.. Oui... Il semblerait.  

Dans l’air, une tension électrique se faisait sentir. Il n’avait pas besoin d’être vegapunk, le jeune homme le savait : il allait passer un sale quart d’heure. Une longue discussion allait débuter.

Commandant Zifrost

De son côté, le jeune homme toujours si bien bâtit se baladait en ville. Pour lui, la situation était moins tendue, en apparence.. Si cette fille en armure n’était pas là à ses côtés, il se rappelait de sa discussion avec elle lors du voyage et autant le dire, s’il n’y a que le grade qui l’empêchait de régler leurs histoires avec les poings, il devait avouer que son caractère avait de quoi faire froid dans le dos. Sa dévotion pour le constantinisme était sans appel et sans doute que la chose qui l’empêchait de se défouler sur elle et lui dire ses quatre vérités, s’était le fait de savoir qu’au dessus d’elle se trouve une possible menace s’il osa la toucher : sa soeur. Et vu le comportement de la petite... Il ne préférait pas imaginer la grande. Pire ? Qui sait.

Observant les lieux, il se laissa aller à une enquête classique : se référer au peuple. Les marines interrogeaient les citoyens pour savoir s’ils étaient au courant d’une quelconque activité suspecte. Bien entendu, il n’était pas dupe... Certains mentaient sans que cela puisse être prouvé et d’autres avaient peur de parler. Ce n’est qu’après une vingtaine de minutes qu’un honnête citoyen un peu trop honnête signala la présence de trois personnes habillée de façon trop... Chaude pour un climat comme ici. Ils étaient presque en mode “ incognito “ et au final, cela faisait plus suspect qu’autre chose. Aux oreilles du commandant, cela sonna comme une présence malsaine. Ainsi donc, alors que les autres officiers faisaient une ronde moins prometteuse, il décida de scinder le groupe en deux. Ainsi, une petite poignée d’homme suivirent le jeune commandant dans sa traque aux suspects. Via les indications d’un citoyens, il commença à marcher hésitant entre deux lieux : Les côtes au cas où ces personnes voulaient fuir, ou moins loin, vers la sortie du village. Une chose était sûre, sa journée n’allait pas être ennuyeuse à priori.

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Vers le chemin des côtés, via un sentier, si le loup était attentif, il pourrait voir des traces se diriger vers les côtes. Fortement marquées, la personne semblait visiblement pressée de partir là bas, ou alors était lourde. Seule une paire d’empreintes étaient visibles. Pourtant, un autre détail pourrait troubler les bons observateurs : des branches cassées à la perpendiculaire du sentier. Est-ce qu’une personne se serait enfuie par là ? Une feinte ? Quelqu’un tenterait-il de masquer ses traces ou gagner du temps ? Si le loup remarquait ça, ce serais à lui de délier le vrai du faux et qui sait s’il n’avait pas des talents à mettre en oeuvre pour se sortir de cette “ énigme “.

Le temps était particulièrement clément sur Konomi aujourd’hui. Malheureusement, dommage que l’humeur de certaines personnes n’étaient pas égales au climat alentours. On ne l’entendais pas, mais dans le bureau du commandant gérant de l’île, l’enfer s’était invité et n’était pas prêt de se calmer. Les deux lieutenants et les marines présents entendaient des mots qui volaient ici et là, manquant de faire effondrer les murs les plus résistants de la marine. Qui que soit cette colonelle, elle aimait parler fort et taper du pied. Restais à voir si cette base était assez solide pour supporter l’humeur infernale de la demoiselle venue remettre les pendules à l’heure.

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La route divisée en deux, sans doute que se diviser dans ce genre de cas était une chose ingénieuse. Pourquoi choisir quand on peut prendre les deux ? Cette phrase n’aura jamais été aussi vraie.

De ce fait, les personnes qui suivirent le chemin improvisé depuis les branches cassées se retrouveraient en pleine nature. Livrées à elles-même, qu’importe les recherches, rien ne se trouvait là. La végétation était luxuriante et régnait en maitre. Des fleurs, des plantes en tout genre, rien ne laissait voir le passage d’une quelconque personne ici bas. Une fausse piste donc ? Restais à voir si les amis de l’Ookami oseraient continuer ou non et s’ils repéreraient les faibles détails pouvant changer leurs jugements.
En effet, environ cinq cent mètres plus loin se trouvait un grand arbre et non loin de ce dernier un drôle de rocher. Drôle ? La brise était légère ici, pourtant, en s’approchant du lieu, une odeur marine se ferait sentir, comme si la côte s’invitait ici ? Mais comment diable est-ce possible ? D’où pouvait provenir cette brise marine s’additionnant à celle plus neutre de la nature locale ?

Du côté de l’Ookami, les choses seraient plus difficiles et pour cause, si en effet l’odeur de la femme poisson sentait différente d’un humain lambda, rapidement, celle-ci se camoufla avec l’odeur de la mer une fois arrivé à la côte. Les cailloux formant la rive, il était difficile de dire si oui ou non quelqu’un était passé ici et si en plus de cela la fugitive était intelligente, une simple marche sur les cailloux où la mer monte suffirait à masquer son passage... Bref, le loup n’avait d’autre choix que d’avancer jusqu’à la fameuse grotte marine. Petite, idéale pour y cacher à peine un petit bateau de pêche, ce lieu offrait un repos certain pour des voyageurs à la recherche de calme pendant une tempête ou autre. Ce lieu était sobre et l’eau monopolisait l’espace alentour. Faisant environ la taille de deux terrains de volley-ball, la pièce laissait raisonner le bruit de l’eau qui frappait la pierre. Rien n’y personne ne s’y trouvait et qui sait s’il y avait bien eu quelqu’un ? Les efforts du loup s’étaient-ils montrés vains ? Rien ici ne laissait voir la présence de quelqu’un et seules quelques bulles irrégulières mais ciblées au même endroit pourrait intriguer peut-être le loup.

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Son corps adossé à la parois de pierre, la demoiselle respirait lentement mais sûrement. Ici, nul doute que personne ne la trouvera. Elle s’était assurée de masquer ses traces et même feinter de possibles traqueurs. Quel dommage ... Si elle avait de quoi communiquer avec autrui, peut-être qu’une personne bienveillante serait venue à son aide ? Ces constantinistes étaient intraitables. De part le simple fait qu’elle avait été vue une fois avec sa soeur, elle avait été déduit “ hérétique “ et se retrouvait chasser sur les terres et les mers alentours... Comparé aux “ anciens “ marines, ces gens là étaient persistants, collants et le harcèlement ne semblait pas les déranger. Et dire qu’elle souhaitait juste découvrir le monde en quittant l’île des hommes poissons. Pendant quelques secondes, l’ombre qu’elle était se demandait si elle ne ferait pas mieux de retourner au fond des mers et y rester... Mauvaise idée... Même en bas la vie était rude... Que pouvait-elle bien faire ? Essayant de se donner du courage, la personne cachée dans une certaine “ pièce “ se contentait de réfléchir et se donner du courage. Si par malheur quelqu’un la trouvait, pour sûr que le dicton n’aura jamais été aussi vrai : il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Andy

Andy

La demoiselle était en sécurité dans sa grotte. Une chance qu’elle puisse nager et respirer sous l’eau. Cette cachette était une véritable chance. Le tunnel sous marin était suffisamment long pour empêcher les humains lambdas de faire la traversée et de l’autre côté, il faudrait être intelligent pour comprendre que le rocher était un subterfuge. Ainsi placée, elle se sentait en sûreté, ou du moins pour le moment... Mais jamais elle n’eut l’idée que des gens puissent oser s’aventurer jusque là. Que de surprise quand du bruit se fit entendre. Les raisonnements dans la pièce parallèle se faisaient ouïr et cela fit aussitôt tilt dans l’esprit de la femme poisson. Et merde... Déjà ? Peu importe qui étaient ces personnes, elle se redressa en grognant quelque peu et se dirigea vers sa “ sortie de secours “. Mais ce dont elle ne se doutait pas, s’était la chance insolente de l’amie de l’Ookami. Alors qu’elle s’apprêtait à s’enfuir et partir à la recherche d’une autre cachette naturelle, voilà qu’une drôle de forme se fit voir. Plissant les yeux, la demoiselle avança jusqu’à voir une forme aux attributs humains. Malheureusement, ses yeux semblaient lui jouer des tours et elle comprit qu’en face d’elle se trouvait ... Une sorte d’être spectrale. Se pourrait-il que le grand croque-poisson soit venue la chercher ? Non... C’est un comte pour les enfants voyons. Pourtant, elle ne rêvait pas... Et aussi idiot cela soit-il, elle réagit instinctivement. Sa voix s’éleva, raisonnant dans le couloir naturel de pierre et manqua de vriller les tympans du spectre face à elle.

-  Kyaaaaaaaaaaa !!!  

Son esprit semblait prendre la forme d’un fantôme qui s’échappait de sa bouche tant l’émotion était énorme, mais son cerveau reprit les commandes et ni une ni deux, la femme poisson fit marche arrière en enclenchant la cinquième immédiatement. Fuir à tout prix !!! Se fichant de la possible autre présence derrière, elle couru et plongea dans l’eau pour parcourir à toute vitesse le couloir sous marin et ce qui devais arriver arriva. Bientôt, alors qu’elle tranchait l’eau à vitesse ahurissante digne des gens de sa race, elle fit face à une forme humanoïde. Fichtre !!! Une attaque en tenaille. Visiblement, les marines étaient plus doués qu’elle ne le pensait... Ces constantinistes avaient vraiment une technique redoutable, ils ne laissent rien ni personne s’en sortir aisément. Dans le feu de l’action, la demoiselle ne reconnu pas cette connaissance et tandis qu’un clash semblait inévitable, elle se mit à tournoyer sur elle même telle une vrille et fonça vers le loup qui aurait à peine le temps de la voir venir ou agir.  Si impact il y avait lieu, alors à moins d’avoir un enchaînement d’actions pertinent, ce dernier serait repoussé en arrière vivement et ferait le chemin en sens inverse par la force jusqu’à ressortir brutalement par là où il était entré, revenant à l’entrée de la grotte.Si par chance il parait le coup, à défaut d’éviter des dégâts qui pourraient l’handicaper dans le futur proche, il serait tout de même repoussé par cette charge intrépide.  La demoiselle apeurée et paniquée se contenterait donc de faire entendre de nouveau sa voix.

-  V... Je ne me rendrais pas si facilement !!!  

Elle n’avait pas l’habitude de se battre, mais pour sûr, s’il fallait le faire pour sa survie, alors elle le ferait pour cette fois. Ces gens ne l’emporteraient pas au paradis. Son regard paniqué tenterait de se concentrer sur la silhouette qu’elle avait attaquée et remarquerait qu’elle n’était plus seule, mais bien deux désormais... La voilà dans une bien mauvaise situation...

-  Fichez moi la paix !!!

Commandant Zifrost

Marchant sur de drôles de traces, l’homme accompagné de ses pairs ne tarderait guère à trouver le fameux sentier menant à la côte. Que de surprise quand des traces au sol montreraient que du monde s’était rendue vers les côtes. Mettant de côté la piste dans les coins plus herbeux, l’homme ferait signe à ses hommes de le suivre. Se mettant en tête de groupe, le colosse presserait le pas pour savoir qui étaient ces personnes qui semblaient au nombre de trois donc bien que les traces par la suite laissaient voir que deux paires. Comment diable la troisième s’était effacée en court de route ? Une embuscade ? Sans le savoir, le subterfuge de Andy faisait gagner quelques précieuses secondes à l’Ookami... Mais la vérité était celle-ci, aux yeux du Zifrost, la grotte se dessinait au loin et voyant que les pas le conduisait ici... Il ne tarderait pas à avaler la distance.

-  Restez sur vos gardes ! Et en avant !!
- M... Mais monsieur  

Dit un petit soldat intrigué.

-  Ne fallait-il pas prévenir la colonelle ?
- Uniquement en cas de pépin.. Si cela se trouve, ce ne sont que des enfants qui jouent dans une cachette secrète... Des natifs de l’île. Vous aimeriez faire perdre son temps à la colonelle ?
- N.. Non... Absolument pas.
- Alors en avant et une fois fixé, on avisera...  

Sec et déterminé l’homme se mit en marche, les poings serrés et le coeur battant vite. Enfin il allait sans doute pouvoir s’amuser. Il l’espérait tout du moins.

Andy

Paniquée, la demoiselle n’arrivait pas à totalement oublier le drôle de fantôme qui l’avait clairement surprise. Pire encore, son esprit embrouillé l’empêchait de réaliser certaines choses la faisant donc attaquer l’homme loup qui semblait vouloir tenter des choses. Le premier impact ayant lieu, son faible mouvement de défense eu la bienveillance de l’empêcher d’être éjecter, mais la demoiselle n’abandonnais pas l’idée de fuir. Entre les constantinistes et des fantômes... La miss ne semblait plus savoir où donner de la tête. C’est donc en ignorant la tentative du loup de se faire reconnaitre qu’elle fonça en profitant de l’ouverture. Propulsée comme une torpille, la demoiselle usa de ses aptitudes d’être mi humain et être aquatique pour envoyer une fine colonne d’eau le propulsant en direction arrière. L’Ookami serait donc envoyé contre le début du tunnel. Shalon pourrait voir une quantité de bulles remonter à la surface, signe que du grabuge avait lieu en dessous... Mais il n’aurait pas le temps de plonger que le loup sortirait de l’eau projeté par une “ lance “ d’eau qui percutait son abdomen et l’envoyait vers le plafond de la grotte.

Pendant ce temps, la femme poisson sortirait à son tour de l’eau pour se coller au mur de la grotte et réciter les paroles prouvant qu’elle était apeurée et déboussolée. Pour l’heure, il lui faudrait du temps avant de comprendre ce qu’elle venait de faire et réaliser son erreur qui risquerait de lui coûter cher. Observant les lieux, elle regardait ici et là les possibles sorties, mais à son grand regret, il n’y avait que l’entrée principale de ce lieu, la forçant donc à tenter une approche frontale. Elle s’y préparait donc, jusqu’à être interrompue par des ombres multiples qui arrivaient à hauteur de l’entrée.

Commandant Zifrost

Maintenant l’allure, rapidement le petit groupe de cinq hommes plus le commandant ne tardait pas à arriver à l’entrée de la grotte et autant le dire, vu les actions précédentes, il serait difficile de pouvoir les entendre venir et se cacher d’ici là. De ce fait, les marines arriveraient ici-même et verraient le petit groupe de trois.

Le regard du Zifrost se porterait en premier lieu sur l’homme accompagnant le loup, puis la femme poisson à l’allure si paticulière avant de finalement atterrir sur le guerrier animal. Comprenant bien vite de qui il s’agissait même de dos il gronderait tel un animal et serrerait le poing.

- Toi ...
- Commandant, il faut [...]
- Je me charge du loup ! Occupez vous de ses acolytes.
- Mais ... Et ..
- C’est un ordre. Si les choses tournent mal, occupez vous de la prévenir.

“ La “ ? Telle était l’inconnue pour le groupe de l’Ookami.
Les soldats au nombre de cinq formèrent une formation simple mais efficace. Trois en arrière armés de fusils alors que les autres étaient des épéistes. Ils mettaient en joug la femme poisson qui resta pétrifiée devant cet avertissement. Quant à Zifrost, il avança d’un pas menaçant vers le loup, craquant ses phalanges. Confiant ? Avec ses compagnons qui le protégeait, il l’était, même si l’idée d’être couvert lui déplaisait. Non... Il voulait un vrai combat, une vraie revanche pour prouver que la dernière fois s’était de la chance. Mais avec la colonelle qui plane ... Difficile d’avoir ça sans avoir des représailles. Pour peu, il désirait presque que ses acolytes soient mis en défaite rapidement...

Andy

Les yeux écarquillés, la jeune femme observais la grotte et ses nouveaux occupants. Le coeur battant la chamade, elle avait le souffle presque court à cause de ce stress qui l’envahissait. Elle semblait calme, mais elle revoyait presque la mise à mort de sa soeur... Sèche, rapide, impitoyable... Allait-elle subir le même sort ? Fixant sa cible, cette dernière se redressait et ne semblait pas avoir prit trop de dégâts. Pas assez pour être hors d’état de nuire en tout cas. Elle ravala sa salive alors qu’elle regarda le visage de cet opposant principal et très vite, ses yeux s’écarquillaient encore plus.
La tension baissant à peine, sa lucidité revint lentement tandis que le loup parlait comme souvent d’un ton fleuri et aux attraits poétiques. Malheureusement, voilà que de soucis s’ajoutaient à l’équation : la marine. Pas le temps de faire de réelles “ retrouvailles “, la femme poisson se trouvait au centre d’une bataille aussi imprévue que soudaine et elle se mit à réfléchir quelle actions réaliser. En effet, ces marines étaient là pour elle en théorie non ? Si elle fuyait, peut-être que ses compagnons seraient en sécurité non ? Tandis que le loup et son acolyte lançaient la bataille, la demoiselle restait interdite, essayant de contrôler son stress.

Commandant Zifrost

Le basané avançait vers le loup et comptait bien prendre sa revanche. Si la dernière fois il avait gagné de peu, cette fois-ci, le résultat ne serait pas le même... Plutôt crever que de nouveau voir sa réputation être salit. De ce fait, quand le loup arriva sur lui; non seulement il remarqua son allure plus lente que la normale, mais en plus, il cru revoir un fantôme du passé. Le sous estimait-il au point de lancer un premier assaut similaire à celui de leur première rencontre ? Cette erreur allait coûter cher au loup puisque sans plus attendre, le poing du colosse rencontra le ventre du guerrier et tenta de lui couper le souffle. Le mouvement traduisait une certaine chose : il ne fallait pas s’en prendre à lui de la même façon qu’autrefois.

Ni une ni deux, le combattant à main nue s’empressa d’armer son autre poing et frapper à la gueule son “ rival “ si un tel surnom pouvait être employé pour décrire la situation entre ces deux là...

- Pour qui tu me prends ? Tu crois que ça marchera deux fois sur moi ? Hein !!!

Impatient de goûter encore à cette adrénaline qui l’envahit lors de combats frénétiques, le colosse d’ébène se rua sur son ennemi en faisant le moins de gestes possibles. Les sourcils froncés, il n’attendit pas que le loup reprenne ses esprits ou puisse être en plein possession de ses moyens s’il avait encaissé les coups précédents. C’est avec une hardeur sans précédent qu’il bondit et leva une jambe prêt à l’abattre sur l’Ookami. Un coup qui risquait de réveiller sévèrement ce dernier et qui illustrerait bien le terme : mordre la poussière.

Du côté des artilleurs et des épéistes, l’allure de l’homme bête était trop vive a leur goût. Tirant dans le tas, le chapeau vola avec désormais un trou ici et là, mais la cible principale était loupée... Alors quand le bouc humanoïde frappa... Ce fut trois pour le prix d’un. Le premier bouscula le deuxième qui fit tomber le troisième... Bref un joli coup de logique, cependant, les épéistes ne restèrent pas immobiles. Ils tentèrent immédiatement de sanctionner l’homme bête en envoyant une lame vers les cuisses et l’autre vers le torse pour limiter ses esquives possibles et sans doute le forcer à reculer. Sur les trois artilleurs au sol... Un seul restait éveillé et si ses collègues arrivaient à restreindre les actions de l’homme qui accompagnait le loup, alors le petit peureux prendrait un petit appareil pour commencer à passer un appel. Un appel qui risquait de rendre plus épicée cette bataille, voir même qui risquerait de faire changer le vent de direction.

Les épéistes continuaient donc de mettre la pression sur l’adversaire, envoyant lame d’air et coup d’estoc pour le forcer à rester sur la défensive. Peut-être étaient-ils plus faibles, mais la motivation elle était aussi forte.

Commandant Zifrost

Le commandant était un combattant au corps à corps, tout comme le loup. Cependant, il usait de sa propre force plutôt que se détendre sur ses acquis. Depuis sa défaite d’ailleurs, il n’avait cessé de s’occuper de lui-même, s’entraîner pour parfaire sa maîtrise de son corps et ainsi préparer sa personne à cet instant. La jambe levée, c’est avec férocité qu’il donna un coup vers le bas, telle une guillotine qui tombe sur la nuque d’un coupable, malheureusement, le loup eut la droite idée de rouler sur le côté, chose la plus logique à faire. Le lupin venait d’échapper à une blessure des plus emmerdante voir handicapante à n’en point douter. Le sol brisé en témoignait d’ailleurs... Ses os n’auraient pas fat long feu devant un tel assaut.

Tout en se redressant, le canidé humanoïde lâcha quelques paroles incisives à l’égard de l’agent de la paix, mais ce dernier se tempéra, se contentant de préparer la suite des événements. Réfléchissant à un plan d’action, il feindrait une propulsion en avant pour voir sa réaction. Sans doute se mettrait-il en garde sans tomber dans le panneau, signe qu’il est sur ses gardes. En tout cas, le fait d’être statique prouvait une certaine assurance insolente.

- Bah quoi ? On a peur de se mouiller ? ... Espèce de chien galeux... Si tu as peur, je vais venir te cueillir.

Sans plus attendre, l’homme tournoya sur lui-même pour alors envoyer une salve de cailloux du sol brisé vers le loup et se propulsé vers ce dernier. Si malgré tout il arrivait à intercepter sa cheville et commencer à le faire tournoyer, alors le marine ferait preuve de fourberie. Pendant la tornade que le loup lui faisait subir, il enverrait presque à bout portant des éclats de sol dans les yeux pour l’aveugler et profiter que son autre jambe soit libre pour le frapper dans l’oreille droite avant d’être sans doute relâché et propulsé vers un mur. Si tel était le cas, il se rattraperait difficilement, prenant des dégâts sans que cela soit folichon. En revanche, pour le loup, on ne pourrais pas en dire autant...

La revanche prenait tout son sens à l’heure actuelle, le loup était en mauvaise posture à cet instant et le resterait s’il ne se reprenait pas ou si personne ne venais l’aider.

Du côté des troupes marines, les épéistes restèrent sur le cul quand l’homme força le barrage de lames d’air et se fraya un chemin jusqu’à un de leurs compagnons. Empêchant l’appareil de fonctionner de façon optimal, c’est au milieu du classique “ pelepelepelepele “ que l’engin fut brisé. Combien de fois avait-il sonné ? Quoi qu’il en soit, il serait impossible de discuter désormais... À moins que ?

Colonelle Miza Arashi.

- Vous êtes des incompétents en puissance, voilà la vérité !!! Vous êtes assez pour gérer l’île, mais même une simple fugitive arrive à séjourner ici si ça se trouve... Enfin bref... La discussion tourne en ronds, voilà le topo : vous ne répondez pas à vos obligations, de ce fait, j’attends l’avis de mes supérieurs, mais si vous n’arrivez pas à capturer la personne que je vous ais décrite dans les plus bref délais, Saint Constantin fera le nécessaire pour que les choses aillent droites. Ce qui signifie me mettre aux commandes de cette île et être responsable de ces alentours. Quant à vous ... Vous allez en baver !!! Oh et une der[...]

Le bruit de l’escargophone retentit. Sonnant comme un glas au milieu de la tempête qui avait prit d’assaut le Q.G de la marine, il fit stopper l’humiliation qu’infligeait la colonelle aux trois principaux gradés de cette île. Intrigué, elle s’apprêtait à décrocher, mais voilà que l’appareil se stoppa. Arquant un sourcil, elle appuya quand même sur le bouton et beugla quelques mots en vain.
Se demandant ce qui se passait, elle vint à essayer d’appeler son subordonné, en priant que ça marche.

C’est donc en l’attente de la réaction du loup que un nouveau bruit se fit entendre dans la grotte. Dans la poche du gradé basané, un appareil se mit à sonner. La réaction fut immédiate...

- Et merde...

Hésitant un moment, l’homme mit alors sa main dans sa poche, prêt à saisir l’objet pour oser y répondre. Après tout, d’autre hommes étaient témoins et s’il ne répondait pas... La colonelle ferait son travail comme jamais : être casse-pied.

Andy

La demoiselle observait les alentours attentivement. La situation devenait risquée et elle commença à le comprendre. D’un côté les marines semblaient être mis à la déroute par le compagnon de Karim, mais ce dernier lui était mal. Son adversaire avait du répondant, peut-être même trop... Se mordant la lèvre, attendant de voir le résultat de l’assaut délivré à cet instant, elle s’apprêta à avancer, mais se figea quand l’homme baraqué dirigea son regard sur elle. Nul besoin d’être intelligent, au moindre geste de trop, il foncerait sur elle, et ça n’arrangerais personne.

Commandant Zifrost

Comme dans ses souvenirs, le jeune homme avait du répondant. Con aux premiers abords, mais peut-être plus fin qu'il n'y laisse croire. De ce fait, le commandant redoublait d'ingéniosité pour tenter de surprendre son ennemi et délivrer des coups qui pourraient faire mouche. Comme la dernière fois, ce combat serait décidé surtout grâce à l'endurance d'autrui. Mais alors que tout se déroulait bien en apparence, même si le commandant encaissait quelques coups, voilà que l'appareil de communication retentit et il décrocha donc. Sans nul doute que les choses allaient s'accélérer, mais il devait faire avec. Jetant un bref regard vers l'arrière, il vit ses hommes êtres mis à mal et de ce fait, il s'apprêtait à répondre alors qu'une voix stridente retentissait dans le combiné.

Pas le temps de bouger, le loup revenait sur lui. Dans un geste relevant plus du réflexe, il jeta en l'air l'animal spécial et tenta de contrer le coup du lupin, en vain. Projeté proche de l'homme bouc, le jeune homme se rattrapait difficilement, freinant difficilement sa course en laissant sur son passage un sillon encré dans le sol. Jetant un regard autour de lui, le commandant comprit qu'il passait de la position de force à celle de faiblesse et autant le dire, ce sentiment n'était pas des plus agréables. Que faire alors ? L'objet retombait au sol et contre toute attente, avant que qui que ce soit ait l'idée de le briser et réduire à néant les chances de renfort, l'homme mit de côté son honneur pour son plus grand regret.

- HEY !!! Il se passe quoi bordel ? Ya quelqu'un ? Allô ?
- LA GROTTE !!! Ils sont dans la grotte !!!  

Qu'importe qu'ils brisent l'appareil désormais, le commandant avait délivré son message et comptait bien gagner le temps nécessaire à l'arrivée de sa " collègue ". Cela lui trouais le cul, mais il comptait bien faire en sorte que sa mission soit un succès, ne serait-ce que pour éviter la gueulante de la demoiselle.
Revenant à lui donc, il attendit absolument rien pour tenter de faire le plus de dégâts possibles. C'est donc subitement qu'il tenta de donner un coup de pied à l'homme bouc dans le flanc droit de ce dernier et il profita pour prendre appuie sur ce dernier durant le coup. Se dégageant pour se retirer aussitôt, il bondit avec férocité. Sa détente était hors du commun et cela lui permit d'atteindre un point du plafond pour de nouveau prendre appuie. Agissant comme un ressort sur patte, il rebondit et tenta une attaque frontale virulente contre le loup envoyant son pied droit vers la tête. Au passage, la prise d'appui avait été si puissante qu'une partie de ce plafond s'était brisée, faisant tomber des rocher dans l'eau et bloquant l'accès au tunnel sous marin. Simple hasard, mais qui pourrait grandement nuire à ces trois joyeux lurons. Une chose était sûre, si le commandant était voué à perdre, il vendrait sa peau chère.

Colonelle Miza Arashi.

- LA GROTTE !!! Ils sont dans la grotte !!!  

Ni une ni deux, la demoiselle saisit son arme et vint à prendre " Riri, Fifi et Loulou " sous son aile. Ordonnant qu'on la guide vers la fameuse grotte, cette dernière laissa de nouveau tinter son armure pour le moins imposante sur elle. Du moins, on prendrais vite conscience de l'importance de cette dernière quand on remarque sa plastique humaine en dessous. Le grade de colonelle était amplement méritée pour cette guerrière certes vulgaire, mais ô combien redoutable. Pour elle pas de doute désormais : la chasse est ouverte.

Le commandant et un de ses lieutenants prenaient les devants pour accompagner la colonelle, tandis que le dernier lieutenant rassemblait quelques troupes supplémentaires pour faire une descente en règle et ainsi être sûr de mettre sous les verrous ces enquiquineurs du dimanche.

Une tempête s'apprêtait à se s'abattre sur eux s'ils ne faisaient pas les bon choix et pour cause, malgré une armure lourde à vue d'oeil, la colonelle ne perdait aucun temps. Son secret ? Elle fonçait en ligne droite en découpant tout arbre sur son passage. Nul ne peut entraver la justice de Constantin, surtout pas la nature.

Cette bataille était plus difficile qu'imaginée. L'homme avait gravit un échelon, mais se rendait compte que désormais il fallait plus que montrer sa force. Il s'agit de prendre des responsabilités et cela signifie gérer ses hommes. En leader de troupe, il avait laisser ses hommes en électron libre et face à ces trois là, ils ne tenaient pas la route. C'est donc pour ça que désormais le colosse était le seul debout. La défaite était clairement inévitable à moins d'un miracle mais il n'était pas du genre à y croire... De ce fait, quitte à perdre, autant le faire avec panache. Il ne s'agirait pas là d'une humiliation, mais bien d'une défaite honorable. Motivé, clairement à fond, l'homme comptait frapper le loup, mais ce dernier le prit de court en esquivant cette attaque censée être dévastatrice. Frappant le sol donc, il prit appuie pour tenter de tourner et frapper le flanc du loup, mais son attaque arriva avant et de ce fait, plutôt que prendre derrière la nuque, il prit l'attaque de plein fouet dans la joue. Le regard injecté de sang, il fixait le loup. Sa jambe d'appuie s'enfonça dans le sol et pendant un bref instant, on aurais pu croire qu'il allait encaisser et enchaîner. Grognant sa rage, il serrait le poing, mais finalement il fut repoussé. Des sillons dans le sol se formaient et bien qu'il ne tombait pas, le colosse d'ébène restait debout, le souffle court.

La respiration saccadée, l'homme laissait planer un doute. Arriverait-il à se dépasser ? Surpasser ses capacités et offrir un plus au loup ? Clairement, ce serais une mauvaise nouvelle, mais alors qu'il redressa le regard, il fixa le loup et le pointa du doigt. Sa cage thoracique se soulevait à maintes reprises avant que finalement il fasse un pas incomplet. Une jambe en avant comme un appui, seules les personnes face au marine comprendrait ce qui se passe : il s'évanouit. Le regard perdait de son éclat, mais il y avait là un constat à faire : il ne tombait pas. Comme un reflet de sa volonté, l'homme ne s'écroulait pas au sol cette fois-ci, restant debout bien qu'une brise pourrait le faire chanceler. Il avait perdu encore ... Mais peut-être que la moindre seconde avait changé le destin de ces joyeux lurons. Et pour cause...

Tandis que la spectre était arrivé, non loin, des arbres tombaient à la pelle. Une tornade allait s'abattre sur eux et c'est le cas de le dire. Il fallait fuir pour eux, mais comment ? Le moyen de venir ici semblait être l'endroit par où les ennemis arrivaient alors que restait-il comme option ? C'est une timide Andy qui proposa la mer, mais au fond, est-ce raisonnable ? Après tout, elle ne pourrait pas transporter tout le monde et ses moyens étaient limités... Perte de temps. L'heure était à la réflexion et tandis qu'une option semblait impossible, qui sait si cette dernière ne serait pas la bonne idée du jour ?
Quoi qu'il en soit, l'ennemi lui ne perdait pas de temps et pendant que le loup et ses comparses réfléchiraient à une échappatoire potable, plus loin, les choses s'accéléreraient.

Colonelle Miza Arashi.

- Putain les boulets ! Vous trainez... Je prends les devants. C'est tout droit ?
- Oui !

Ni une ni deux, la dame en armure accéléra le pas d'un façon drastique. Traçant d'un coup une ligne droite, elle vit rapidement les côtes et la fameuse caverne où du monde était censée s'y trouver. Une poignée de minutes suffirait à atteindre la zone, mais la vérité était là, elle n'avait pas ce temps et user de sa " botte secrète " était impensable, pas comme ça, pas si tôt... De ce fait, elle vint à simplement user de son ecargophone pour gueuler un message à son subordonné, au cas où ce con était encore là-bas et que la situation n'ait pas changée.

- Hey ! J'arrive, alors met toi à l'abri !

Saisissant sa lame, la femme bondit d'un coup hors de la mer d'arbres et visa la fameuse grotte. D'un coup, elle envoya une lame d'air si concentrée qu'elle arriva à couper la distance en un rien de temps et percuta le sommet de la grotte, faisant trembler cette dernière. Malheureusement, ce ne fut pas suffisant pour faire effondrer cette grotte.... Les tremblements intenses de cette dernière menaçait les possibles personnes dedans via des chutes de pierre mais rien de plus. Suite à cette tentative de gagner encore quelques précieuses secondes, c'est avec vivacité que la colonelle reprit son chemin en ligne droite jusqu'à arrivée proche de la grotte en voyant l'entrée et par la même occasion... Du monde Que de beau monde d'ailleurs... Une belle brochette que voilà se disait-elle.

Visiblement, les fugitifs étaient là, rassemblés et en compagnie des... Marines ? Voyant que la belle troupe était endormie, dans son armure, la blonde ne pu s'empêcher de soupirer et jurer. Plantant au sol sa lame, mettant ses mains sur le manche, c'est de façon impériale que la dame se tenait. Sous son armure imposante, elle imposait bien plus que n'importe quel pirate ici présent.

- Au nom de Saint Constantin, rendez-vous. Si vous nous livrez cette hérétique, votre châtiment sera plus doux ! Sinon...

Laissant planer le doute, elle se contenta d'attendre la réponse de l'ennemi. Sans doute est-ce l'enseignement de sa soeur qui lui avait avoir cette clémence, mais il ne fallait pas se faire avoir. Sous cette couche de métal, il se cachait une rage bouillonnante et les instincts de Karim pourraient le lui dire : elle était une réelle menace. Un challenge qui plus est, mais surtout une chose qui pourrait sérieusement l'emmerder.

Colonelle Miza Arashi.

Colonelle Miza Arashi.

L’armure semblait immobile depuis sa proposition. Se tenant droite, elle était là, dans toute sa splendeur, telle une muraille impénétrable. Sous le casque, la demoiselle souriait nerveusement mais quand enfin le loup répondit une belle insulte, elle se mordit la lèvre de plaisir. Bon sang, enfin des gens qui ne prennent pas peur et assument ce qu’ils sont. Si elle était du genre lubrique, pour sûr qu’une zone serait souillée plus bas... Mais là, elle avait en elle un plaisir immense qu’elle allait pouvoir exprimer. Ces gens tentaient de fuir et ce loup désirait s’en prendre à elle, c’est amplement assez pour justifier ce qui allait suivre. Si l’Ookami n’entendait pas ses instincts, ses poils pourraient aisément se dresser tout comme ceux de l’humaine sous le manteau de fer tant l’excitation la prenait aux tripes.

- Bonne réponse

Ne bougeant pas d’un pouce, son regard se porta sur les acolytes du loup. En effet, Andy semblait coopérer avec eux et se laissait donc diriger, prêt à user de la mer dès qu’ils l’atteindraient tous ensemble. La laisser filer ? Hors de question se dit-elle. La demoiselle qui bouillonnait sur place s’apprêtait à bouger, mais le loup prit les devants en venant à elle. Le coup d’air rencontra l’armure épaisse de la miss et contre toute attente ne la fit aucunement bouger en apparence. Certes, à l’intérieur elle sentit un peu le choc, mais la résistance de sa protection semblait telle, qu’en apparence, elle ne bronchait pas.
Bordel que c’est bon se dit-elle. Baissant le regard vers l’Ookami, elle plia un genoux sans le mettre au sol pour contrer son attaque et c’est une couche de fer que le loup rencontra. Pas de quoi briser sa cheville sur le coup, mais qui le ferait sans doute grimacer sur le coup.

- J’espère que tu vas me divertir toi... Mais avant...

D’un coup, elle fit un geste en écharpe avec le bras, repoussant le loup puis enchaîna avec son autre bras libre. Prenant sa lame imposante en main, elle la leva pour alors viser le petit groupe qui partait ailleurs. Le message était clair : pas si vite ! Abaissant son arme avec virulence, une lame d’air verticale fonça vers les acolytes du guerrier afin de couper leur route. Ils ne pourraient pas s’enfuir pensait-elle, pas tant qu’elle était là. La lame d’air fonçait et coupait la route aux compagnons du loup en laissant une marque sur le sol, signe que l’encaisser serait une mauvaise idée. Pourtant, Andy tenta de motiver les autres à reprendre la route, ou du moins essayer.

Pour la colonelle, de son côté, cet avertissement fait, elle tourna le regard vers le loup pour reprendre soin de lui. Par réflexe, ayant eu donc quelques secondes de répit, elle fit un geste en écharpe avec sa lame, utilisant le plat de cette dernière comme une raquette dans le but de le frapper et l’envoyer balader. Il le comprendrait bien vite, de tout ses ennemis, aujourd’hui, il rencontrait un de ses pires parmi les pires. Et qui sait s’il pourrait relever ce challenge. La situation était bien différente d’un simple d’un simple duel. Là, l’Ookami faisait face à quelqu’un d’implacable en apparence. Ses premières attaques avaient été sans effet à première vue et malgré sa protection, la demoiselle semblait douée de rapidité et agilité, ce qui donnerait un désavantage à l’homme loup. Comment faire pour vaincre une telle personne ? Jouer la tête dure ? Pour sûr, cet adversaire en rêvait en tout cas et semblait prêt à lui donner autant de coups qu’il en demanderait.

- Aller, debout, amuse moi sale clebs... Montre moi tes crocs un peu... On dirais un chiot là. Tssss...

Fixant ce dernier, elle garda en tête le fait que les autres étaient un poil plus loin. Mais pour l’heure, elle allait s’occuper de lui, le plus gros soucis. Les autres viendraient après, ce serais un jeu d’enfant.

Colonelle Miza Arashi.

Se tenant droite, la femme était clairement à elle seule une menace pour tout le monde réunis ici. Balayant le loup, elle le fixait et s’apprêtait à re enchérir avec une attaque qui serait sans doute dévastatrice. Mais alors qu’elle allait faire un pas vers lui, une silhouette se fit voir, une ombre au sol qui grossissait de plus en plus. Hm ? Un projectile ? Tournant la tête, c’est sans aucun mal qu’elle trancha net l’objet en deux jusqu’à voir parmi les gravats une sorte de forme étrange. Plissant les yeux, elle eu l’idiote idée de regarder la chose jusqu’à le discerner. Une forme spectrale semblait se mouvoir dans les airs, mais ce qui inquiéta la demoiselle, ce fut un drôle de sentiment... Quelque chose l’envahissait et pendant quelques secondes, la demoiselle revit ce fameux regard. Le regard de sa chère soeur. Un souvenir refit surface en elle et invoqua de l’effroi en elle. Une terreur prit possession d’elle, la faisant se figer et ainsi être une proie facile pour l’Ookami. Ainsi offerte, le loup pourrait admirer avec aisance le fait que l’armure semblait solide, mais les différentes parties de celle-ci étaient accrochées solidement par des fils et cordes de diverses composition. Ainsi, quand il frappa les articulations, le corps de la colonelle se mit à genoux tandis qu’elle était encore en proie à ses démons.

- Nee-sama...

Murmurant ces paroles, la demoiselle prenait les attaques du loup. Pliant sous ces derniers, la femme en armure si implacable semblait faiblir. Peut-être même être sur le point d’être vaincu ? Entre ses démons et ces sensations, tout se mélangea dans son cerveau et commença à créer un coktail détonnant. Le souvenir de sa soeur qui refusait de la prendre avec elle “ car trop faible “, ce rejet qui l’a traumatisé... Renvoyé en pleine face, le résultat fut sans appel.

- Je ne suis pas faible !!!

Un pied prenant appuie subitement, rompant l’emprise du spectre sur elle, la demoiselle semblait prise de colère. Une colère si noire qu’elle ferait presque de l’ombre aux plus colérique des malfrats, telle une certaine bête pourpre. D’un geste circulaire, elle tourna brusquement sur elle-même, créant un sillon au sol. Le geste semblait instantané, et deux choses se passèrent. Si le loup était resté à cet instant au corps à corps, il aurait été balayé par la lame de la miss. Et même s’il en réchappait, de ce tournoiement naquit une terrible bourrasque qui s’émancipa sur quelques mètres agissant comme un dôme d’air qui explosa d’un coup. Le but était clairement de repousser tout adversaire autour d’elle pouvant être soufflé ou non.

Profitant de la possible surprise, la demoiselle recommença son attaque de tout à l’heure, mais à différence que cette fois, le coup serait horizontal, afin de trancher le maximum d’ennemi, visant donc Shalon et Andy principalement. Suite à cela, ignorant si des blessés seraient à déplorés, elle se tourna vers le loup et de façon imprévue fonça vers lui. Pourquoi donc ? Il suffisait de voir son casque pour comprendre la manoeuvre, tel un taureau, elle fonçait brutalement pour le percuter royalement et l’envoyer contre la roche. Un coup direct, propre, net et sans bavure qui risquait de couper nette la respiration de l’Ookami si ce n’est pas lui briser quelques os au passage. La sauvagerie de la colonelle voyait enfin le jour et maintenant qu’elle était en colère, même s’il ne s’agissait pas d’une sorte de mode berseker, sa puissance brute était à son apogée.

La demoiselle était furieuse. Quelque soit le don utilisé, elle avait eu de nouveau en tête un souvenir enfouis et cela ne lui plaisait pas. La réaction était alors immédiate. Fonçant sur le loup, elle n’avait aucunement imaginé qu’il ose faire une esquive sur le côté, mais il était trop tard, incapable de freiner, elle sentit quelque chose habilement s’infiltrer et tirer. Jurant intérieurement, elle ne pu stopper sa course et de se fait, les cordes cédaient à la prise du loup. Cependant, qu’il ne s’y méprenne pas, l’armure tenait pas uniquement via ces fils, ils servaient uniquement à ce qu’elle reste en place lors des mouvements brusques. Bref, ce qui devait arriver arriva et elle fonça dans un mur, manquant de le trouer tant sa charge avait été virulente. L’impact était si brutal que le loup pourrait clairement s’en rendre compte : s’il avait encaisser ça, être vivant après ça relevait du miracle. Un nuage fin de poussière se soulèverait et une fois retombé, l’Ookami pourrait remarquer une chose “ marrante “, la demoiselle semblait coincée et elle pestait à ce sujet d’ailleurs.

Cependant, cette parenthèse qui discréditait presque la gradée cessa quand elle décida d’abandonner son casque. Dévoilant sa chevelure blonde, ses yeux en revanche eux étaient clairement en train d’exprimer sa colère noire. Se retournant alors, elle vint à grogner envers le loup qui lui faisait face. Comptait-il vraiment essayer de la défaire ? Non.. Jamais, elle n’accepterait pas ça et allait lui faire voir ce que le désespoir. Oui, le seul et unique.

- Quoi ? Tu découvres un truc utile et tu crois que ça te sauvera ? ... Tsss..

Se remettant droite, la miss mit un coup de jambe à droite, puis à gauche afin de jeter ses genouillères et autres pièces d’armure qui encombraient ses jambes. La suite fut d’autant plus surprenant quand elle tripota ses cordes vers la nuque pour alors laisser s’ouvrir la pièce recouvrant son torse et son dos. Ainsi donc, voilà que la furie se révélait. Fine en apparence, pourtant.. Elle soulevait sa lame avec une telle aisance..

Colonelle Miza Arashi.

- Ni toi, ni tes copains et copines ne partiront de l’île vivant. Et crois moi, si je dois vous éliminer vous tous sauf l’immondice qu’est l’autre poiscaille... Alors qu’il en soit ainsi. Au nom de Saint Constantin... Je n’échouerais pas !!!

Comparé à autrefois, elle prit sa lame à deux mains et d’un coup d’un seul, elle se propulsa pour être devant le loup. Certains pourraient penser qu’il s’agissait là d’un soru, mais la réalité était bien plus brutale : il s’agissait là d’une simple force physique démesurée. Le sol s’était prisé derrière elle et elle s’était propulsé vers le loup en un clin d’oeil. Immédiatement, n’ayant pas le temps d’ajuster sa lame, elle donna encore un coup avec le plat de la lame dans le but de percuter l’Ookami et l’envoyer proche de la mer. Sans patienter d’avantage, alors que le loup en théorie s’était fait propulser comme une simple balle de base-ball, voilà que deux silhouettes arrivèrent et sans tarder, la colonelle donna ses ordres aux deux hommes qui étaient un peu essoufflés.

- Toi le glandu, avec moi. Ton autre homme, il part choper les autres ! Au boulot !!!

Sans attendre, encore une fois elle prit les devants en allant retrouver le loup. Cherchant celui-ci du regard, quand elle le repéra, elle bondit en hurlant sa rage. Sa lame en l’air, droit dans le ciel, nul doute qu’elle allait l’abattre sur lui. Si par chance il arrivait à esquiver, il pourrait voir que le sol serait fendu sur un certain rayon, preuve de sa puissance plus que respectable pour son grade.

Le commandant de son côté suivait la colonelle en arrivant tardivement. Il se devait d’attendre le bon moment pour frapper, ou alors il serait un boulet pour la colonelle clairement en rage contre ses ennemis.

Du côté du lieutenant, celui-ci se mit à traquer ses futurs opposants, refusant de les laisser fuir, ordre du supérieur après tout.

Colonelle Miza Arashi.

Enragée au plus haut point, la demoiselle voyait rouge malgré son regard vert pomme. Par miracle, le loup eu ma décence d’esprit d’éviter l’attaque et visiblement l’utiliser d’une certaine façon. Oh ? Voilà qui est intéressant se disait l’implacable colonelle, mais manque de chance, elle n’allait pas le féliciter, plutôt s’arracher la langue. Le regard noir, elle hurla quelques mots à ce dernier, ne comptant pas le laisser fuir.

- Et ben quoi ? Tu as peur petit chiot ? Attends, je vais te ramener dans ton chenil !

Quoi ? L’eau ? Il espérait fuir par la nage ? Quelle idée il avait lui... Fonçant sur lui, elle donna un coup de bas en haut avec sa lame tout en la tenant à deux mains. Une lame d’air ou plutôt un véritable pilier d’air tranchant fonça vers l’homme loup. Facile à esquiver, s’il y échappait, il pourrait voir le sillon dans le sol ainsi que l’eau se scinder quelques secondes en deux, signe qu’atteindre l’eau ne suffirait pas. Il faudrait gagner de la distance pour pouvoir échapper à autrui.
Courant à une allure rythmée, la demoiselle n’allait pas lâcher ce blond, pour rien au monde, et le commandant qui l’épaulait non plus. Plus discret; passant presque pour quelqu’un d’insignifiant, il fonça vers lui, dégainant une petite rapière, s’apprêtant à agir si l’opportunité lui était donnée.

Alors que la colonelle fonçait en ligne droite, préparant un nouveau coup, le commandant lui tentait de prendre le loup en tenaille, passant sur le côté. Il faudrait en revanche un temps de latence, mais que le commandant allait jouer à son avantage. En effet, le furie laissa encore son courroux se faire ressentir. Arrivant jusqu’au loup, elle donna un simple coup horizontal avant de libérer un de ses poings et tenter d’attraper le loup à la gorge. Une poigne de fer viendrait presque meurtrir sa peau avant de finalement le jeter au sol comme un vulgaire bout de chiffon. Si cela fonctionnais, sans plus tarder, elle viendrait lui donner un coup de pied qui ne manquerait pas de le réveiller une bonne fois pour toute...
Ce n’était plus une bataille, mais un passage à tabac si les choses se déroulaient comme prévu. Reprenant sa lame à deux mains, la demoiselle semblait prendre son temps, préparant quelque chose et vu son regard, ça n’allait pas être petit...
Le commandant lui, s’il voyait le fameux loup rouler boulet en profiterait pour tenter de lancer un assaut avant celui de la colonelle. D’un coup précis de lame, il lancerait une lame d’air qui agirait comme une fine aiguille qui le percerait. Positionné face à la colonelle, dès qu’il aurait conscience de l’efficacité de sa technique, il se décalerait pour ne pas être prit en grippe par la dame.

Du côté du lieutenant, celui-ci coursait ses adversaires et ne tarderait pas à les rattraper. Avec un “ mort “ sur les bras, pour sûr qu’ils étaient lent. Cela jouais en leur faveur. Se sachant à portée, il vint alors à saisir son arme à feu et à la charger tout en courant vers eux. Plus il gagnait du terrain et plus il aurait une précision dangereuse pour les petits compagnons du loup. D’ici peu, il serait bien trop près d’ailleurs et allait faire un malheur, mais tandis qu’il approchait... Quelque chose le repoussa. Tel un coup de poing qui le percuta de plein fouet, surpris d’une telle initiative, il n’avait rien vu venir. Stoppé dans sa course donc, il reprenait ses esprits tant bien que mal. Qui était donc la responsable de cet assaut ?

Andy

Se tenant droite, la demoiselle respirait lourdement. Il lui en avait fallut du temps, mais là, devant la panique générale tant d’elle-même que celui de ses compagnons, elle ne pouvait pas rester de marbre. L’instinct de survie sans doute ? Quoi qu’il en soit, avant d’affirmer quoi que ce soit à la spectre, elle avait usé de son talent pour tenter quelque chose et cela avait marché. On pouvais lire la surprise et la peur dans son regard. Elle n’était pas sereine, mais elle l’avait fait. Se tournant vers l’ex spectre, elle se décida à accepter sa demande. Se laissant guider en demandant où était la direction du fameux navire, elle prit par les poignets ses deux “ charges “ et nagea donc vers le fameux navire, tentant de nager le plus rapidement possible afin d’y parvenir. Suite à cela... Qui sait ce qu’elle pourrait faire.
Tranchant l’eau tant sa vitesse était supérieur à celle des humains, elle veillait à ce que ses compagnons ne soient pas en énorme danger, car après tout, l’un était blessé et l’autre était une maudite. Même cette fuite était risquée...

Sans renforts pour les arrêter, c’est rapidement qu’ils atteignirent le navire et que Andy déposa donc les deux principaux concernés, avant d’immédiatement se tourner vers l’horizon. Il fallait vite aller chercher le loup.