Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (289/500) Berrys: 999.999.999.999 B
Ven 25 Mai - 19:25
Début 1506 ~ Grand Line Voie n°3
« Ouah… » « Incroyable… » « Le gamin a vaincu Edward Lawrence ! » « C’est le moment de les capturer ! En avant les g… » « Arrêtez ! Malheureux ! »
Le vieil Eugène s’était dressé face à ses compagnons qui s’apprêtaient à sortir de leur cachette pour attaquer les deux criminels qui avaient saccagé le casino. Son regard sévère et sa voix autoritaire avaient suffi à stopper la folle ambition de ses quelques collègues chasseurs de prime. Après tout, le borgne retraité était fort de son expérience et était réputé pour sa ruse. Ses conseils avisés étaient toujours bons à prendre avant de foncer la tête baissée sur une cible.
« Mais pourquoi ? » « Vous avez vu la force de ces monstres ? Vous croyez que vous êtes de taille ? » « Bah ils sont bien fatigués… si on s’y met tous ensemble, y’a moyen de faire quelque chose ! » « Peut-être… mais c’est une idée de merde quand même. Les gars, ouvrez les yeux, c’est pas du tout rentable… » « Rentable ? Mais de quoi tu parles, Eugène ? » « Le risque est trop grand par rapport à la récompense. Les gars, sérieux, vous trouvez que ces deux mecs valent 60 M ? On peut en tirer bien plus si on joue bien le coup ! »
Eugène, le fameux. Cet homme était aussi connu pour sa cupidité. Lorsqu’il était question d’argent, vous pouviez être sûr que le Borgne n’était jamais loin ! Et malgré sa retraite, le vieil homme continuait à vouloir entretenir sa belle cagnotte.
« Nous appeler le QG de la marine pour les informer de l’incident d’aujourd’hui : Edward Lawrence et Pumori Fulgen, lors de leur affrontement, ont détruit le casino de l’île et ont blessé d’honnêtes citoyens. Ces criminels sont dangereux. De plus, contre toute attente… Pumori le P’tit Rouge, primé à 7 M est sorti victorieux du combat. Il est urgent de mettre à jour leurs avis de recherche ! » « Oh… Et du coup une fois qu’ils auront eu une nouvelle prime, on pourra faire une belle plus-value ! C’est brillant ! » « Exactement… En plus le gamin pourrait nous mener au reste de son équipage… Et là jackpot ! »
Alors, convaincus par ce plan machiavélique, les chasseurs de prime avaient laissé les deux pirates quitter les lieux, se contentant de mettre en œuvre la combine énoncée plus tôt.
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Quelque temps après avoir laissé les ténèbres m’envahir, mes paupières s’animèrent, alors que je me trouvais bien loin des tumultes qui avaient précédé. Le calme après la tempête, comme toujours. Mes pupilles détaillèrent les verdures qui parsemaient les alentours. Quelque part je me sentais dépaysé, loin des ruines et autres vestiges brisés qui parsemaient généralement ma route. Pourtant, le retour à la nature avait quelque chose de relaxant, de paisible. C’était agréable après un combat.
Et puis, la réalité vint m’étreindre brutalement : il était là, mon bourreau.
Mon bourreau ? Comment ça… ?! Ce gamin m’aurait donc réellement vaincu ? Mon visage renfrogné exprimait sans doute sans aucun mal ce que j’éprouvais. C’était incohérent… Je me souvenais de mes derniers moments de conscience… je n’étais pas encore à bout physiquement parlant… alors pourquoi ? De brefs regards à droite à gauche m’informèrent que nous étions seuls. Le petit m’aurait-il volontairement éloigné de la civilisation afin de me faire taire ? Mes yeux se plissèrent. Quelque chose clochait.
« Oy effoiré de gamin ! Tu as de la chance que j’ai eu cette… absence momentanée… ! Tu t’en tires bien pour un morveux ! »
D’abrupts palabres s’étaient échappés, interpellant ainsi irrespectueusement mon ennemi du jour. La méfiance et l’incompréhension m’avaient visiblement conduit à me montrer agressif à mon réveil. Mais au fond, qu’en était-il réellement ? Je soupirai, relâchant ainsi toute la tension qui me caractérisait alors, affichant ainsi une version bien plus calme de moi-même. Le combat n’avait plus lieu d’être, après tout.
« Non… Pumori Fulgen, tu es un vaillant combattant. Je ne m’en prendrais donc pas à tes compagnons. Alors… tâche de devenir encore plus fort pour protéger la liberté des tiens. Car sinon… le monde te les prendra. La prochaine fois, je ne te ferai plus de cadeaux. »
Alors, mon visage se détourna de mon vis-à-vis. Une forme de respect pour ce valeureux combattant était apparue lors de notre affrontement. Je ne pouvais m’empêcher de penser aux nombreuses occasions que j’avais eues de l’atteindre grièvement. Ce gosse ne devait son salut qu’à cette répugnante humanité qui avait pris le pas sur ma colère. Pour autant, lui et les siens n’étaient pas les cibles idéales. Non, je m’étais fourvoyé durant ce temps, comme pour fuir ma destinée. Le déni. Ma véritable cible avait déjà été désignée, depuis le début. Et cette « défaite » n’y changerait rien. Il s’agissait là d’un entrainement, d’une préparation pour ce qui allait être le combat de ma vie.
Un puissant sifflement s’échappa alors de mes lèvres. En réponse au signal, une tâche se détacha de la voute céleste et fondit entre les arbres non sans majesté. À son arrivée, l’imposant volatile poussa un cri sauvage, comme pour me notifier son impatience. J’avais en effet perdu trop de temps en ces lieux. Mais qu’importe. Bientôt, tout serait terminé. Alors, une fois que je fus hissé sur l’oiseau géant, celui-ci entama sa prestigieuse montée aux cieux, vers notre destination finale.
« Attends encore un peu… J’arrive bientôt… Mio. »
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Fin du rp (::
Fini pour moi ! Merci pour le rp, c'était vraiment cool ! o:
Sinon l'idée c'est que les chasseurs de prime content nos exploits auprès du QG de la marine o:
Merci pour l'up de réputation :')
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Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori".
Edward Lawrence
Pumori Fulgen
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Race : Humain
Équipage : Dokugan no Ichimi
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Lun 28 Mai - 4:15
Combien pour le Valentine ?
À charge de revenche
Je me préparais à détaler comme un lapin lorsque j’entendis une fois que je reconnaissais aisément. Finalement, j’avais bien raison de craindre son retour ! Je me retournais, observant ce qu’Edward Lawrence me réservait comme surprise. Cette fois-ci, j’étais beaucoup plus calme et j’étais prêt à détaler comme un lapin. En ayant connu la zoan du lapin, je pouvais vous assurer que j’avais appris une chose ou deux à ce sujet. Ce petit sommeil ne semblait pas perturber Edward, n’hésitant pas à recommencer sa tirade. Pourtant, malgré l’agressivité de ses propos, il ne semblait pas désirer que le conflit ne recommence. Ce qu’il confirma lui-même quelques instants plus tard. Le contraste était presque étrange… Je suppose que c’était difficile de penser que, après un combat où nous tentions tous les deux de s’entretuer, nous pouvions parler de façon presque civilisé.
J’étais soulagé quand il me dit qu’il ne prévoyait plus attaquer notre équipage, mais j’étais encore plus étonné par le reste de ses propos. Une certaine forme de sagesse que j’entendais dans ses paroles. Si l’on désire rester libre, je devais rester fort. Même si d’autres membres de l’équipage n’étaient pas aussi puissants, c’était notre devoir de les protéger. Tout comme l’avait fait Heziel contre Nakata ou comme l’avait fait Kain contre les chasseurs de primes sur Boyn. Et en pensant à Nakata, je ne pouvais m’empêcher de répondre :
-Tu es la deuxième personne à me donner ce conseil après un combat. Si on se recroise un jour, j’aurais de nouveaux tours dans mon sac !
Ce n’était peut-être pas la meilleure idée que j’avais eu. Après tout, alors que je regardais l’oiseau géant s’envoler dans le ciel, je rependais au fait que je venais de me faire un puissant ennemi. Peut-être que notre prochaine rencontre sera encore plus éprouvante ? Et lorsqu’il découvrirait le petit message que je lui aie laissé… Oui, je pense qu’il va bien vouloir prendre ma tête à coup sûr ! Je reprenais donc la route vers le navire, bien que cette fois je me sentais beaucoup plus calme. Combattre possédait certaines vertues thé-rappe-peu-tique on dirait ! Ça ne réglait pas vraiment mes problèmes, mais je me sentais presque plus léger ! Enfin, ça causait même beuacoup de problème… Je serais obligé de visiter Kraehe et espérer qu’il puisse recoudre mon oreille ! Je frissonnais déjà…