Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Jeu 13 Juin - 17:50
Brutes épaisses aux cœurs tendres..
feat. Kyoshiro et Almar
Flashback
Cela faisait un petit moment que Tengoku no Seigi avait jeté l'ancre à Shabondy, et ils allaient à l'évidence devoir prolonger leur escale encore quelques jours, sinon quelques semaines. Leur nouveau navire avait été commandé aux chantiers locaux de Galley-la Company, les meilleurs charpentiers au Monde, et également les moins regardants quant à l'identité de leurs clients, à question qu'ils soient dûment payés. Un navire gigantesque, plus solide que l'acier, susceptible de sillonner le Nouveau Monde comme un titan inébranlable... Le navire d'un Empereur, en somme, du Roi que le Phoenix espérait devenir, et un symbole indubitable de l'équipage au sommet duquel il entendait s'établir, à savoir une force de frappe unie, soudée, que rien ne pourrait jamais menacée et abattre. Pour ce faire, il était évident que l'Aldébaran ne pourrait pas être éternellement leur embarcation fétiche : le bateau que Kernoza leur avait offert quelques mois auparavant était certes en encore très bon état, mais il n'était ni suffisamment robuste ni suffisamment vaste pour accueillir l'équipage gigantesque que le Fenice entendait bien avoir, tôt ou tard. Ils ne pourraient pas parvenir à dompter la deuxième partie de la route de tous les périls s'ils demeuraient en comité restreint, et quelques recrutements allaient nécessairement devoir être conduits s'ils entendaient pouvoir se confronter sereinement aux flottes tentaculaires des Empereurs d'ores et déjà en place. Les alliances qu'ils nouaient étaient une chose, mais leurs effectifs directs en étaient une autre : Nakata n'oubliait pas que le plus grand inconvénient des alliés, c'était qu'il fallait pouvoir les appeler à la rescousse et espérer qu'ils auraient le temps d'arriver lorsque le besoin s'en faisait ressentir. Des subordonnés et des collègues étaient généralement à portée de main, faciles à mobiliser, et autrement plus solidaires que d'autres groupuscules indépendants, plus ou moins lointains. Toutes ces préoccupations l'accablaient, en même temps que le chantier du Kibo no Felicity, leur futur navire : il avait grand besoin de souffler et il n'avait pas pu résister lorsque l'opportunité s'était présentée à lui, par l'entremise d'un journal poussiéreux qu'il avait pu cueillir à la suite de la venue d'un News Coo.
Un tournoi de bras de fer devait se dérouler ici, sur Shabondy... Et la mise était absolument ridicule. Il fallait apporter avec soi cent malheureux berrys, et une paire de bras solides, afin d'avoir le droit de concourir à un tournoi qui rapporterait la somme rondelette de trente millions de berrys : à se partager avec les deuxième et troisième meilleurs participants, bien sûr. Si peu de pirates des Tengoku no Seigi semblaient emballés à l'idée de participer, le musicien avait très rapidement perçu cette petite festivité comme une occasion incontournable de passer un peu de temps avec Kyoshiro : les deux hommes s'estimaient et s'appréciaient, mais ils manquaient encore d'anecdotes croustillantes et d'expériences anodines pour s'affirmer excellents amis. Il fallait qu'ils prennent le temps d'approfondir leur relation, parce qu'ils étaient désormais les deux têtes d'affiche incontournables de l'équipage : ils devaient en somme pouvoir se comprendre d'un seul regard, et cela n'arriverait pas s'ils se contentaient simplement de combattre côte-à-côte. Il leur fallait plus, et ce tournoi de bras de fer serait l'occasion de progresser dans le bon sens. Mais bien sûr, même si le tournoi avait lieu sur un grove de non-droit, il était impensable de se pointer là-bas à visage découvert et d'assumer leurs primes mirobolantes. Le blondinet songeait que cela risquait de leur attirer des ennuis : et même en admettant qu'aucun chasseur de primes un peu trop fougueux ne tente sa chance, beaucoup de participants risquaient de se décourager s'ils voyaient un ancien corsaire et son second débarquer tranquillement pour tenter d'empocher le pactole.
On fait profil bas, et on fait en sorte de pas se faire remarquer ! On pourra enlever cette foutue cape quand on aura gagné...
Ils s'était revêtus d'une cape ample, qui leur permettait de masquer leurs silhouettes respectives, leurs chevelures, et même une partie de leurs visages. Seuls ceux qui se seraient obstinés à les scruter avec attention auraient pu remarquer leur identité véritable... Mais combien allaient se donner cette peine ? Beaucoup de personnes plus ou moins fréquentables faisaient de leur mieux afin de pouvoir se balader incognito, sur ce damné archipel... Et il était rarement judicieux de leur chercher des poux. Oui, à n'en pas douter, on se contenterait de les suivre du regard sans insister davantage : de quoi leur permettre d'arriver jusqu'en final sans trop éveiller les soupçons. Le capitaine était donc parti de l'Aldébaran avec un grand sourire : et lorsqu'ils arriveraient, lui et Kyoshiro pourraient observer un amoncellement de personnes plus ou moins robustes et vigoureuses, qui s'entassaient non loin de cinq ou six estrades, sur lesquelles se trouvaient d'ores et déjà des juges. L'organisation semblait bien rodée, et c'était un attrait pour un événement de cette nature : ils allaient perdre moins de temps... Sans difficulté, ils pourraient également dénicher la tente d'inscription, à l'intérieur de laquelle s'affairaient une poignée de personnes, sans douter les organisateurs eux-mêmes : ils étaient chargés d'encaisser l'argent et de donner aux participants une petite étiquette à coller fièrement sur leurs bustes, pour déterminer leur ordre de passage. Le tirage au sort était quant à lui aléatoire : impossible donc de savoir si le Phoenix et son bras-droit n'allaient pas se croiser d'entrée de jeu, dès le premier tour...
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Tadake Kyoshiro
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La période sur l'archipel Shabaody ne fut pas de tout repos pour le jeune homme qui, s'il avait vu cette arrivée comme un repos temporaire avant de rentrer dans le grand bain, avait dû batailler bien plus qu'il ne l'aurait voulu. Reviendrait-il ici, sachant que ce qu'il y avait fait le hantait encore, quelques jours plus tard ? Pas forcément, pas tout de suite et, de toute façon, que pouvait-il savoir de l'avenir s'il ne savait même pas de quoi demain serait fait ? Il pourrait être mort quelque part sur le Nouveau Monde, la semaine prochaine, pour ce qu'il en savait alors, même si ce fut difficile, il dût se faire violence pour ne pas tirer de plan sur la comète. Il pouvait déjà s'estimer heureux d'être en vie, bien portant, et avec des compagnons qui lui étaient chers. Cela faisait des jours que le jeune homme ne dormait plus, plus depuis la vente aux esclaves et ce qui avait suivi, aussi avait-il une tête de déterré le matin où son cher capitaine vint lui faire une bien étrange proposition. À moitié dans les vapes, la tête ailleurs, le jeune épéiste ne comprit pas tout de suite et il lui fallut une seconde écoute pour tout enregistrer. Un...concours de bras-de-fer ? Certes le samouraï connaissait le concept où seule la force brute était nécessaire mais, vraiment, avait-il une tête à se sentir à sa place dans ce genre de rassemblement ? Il était un homme discret et modeste, pas du genre à se mettre sous les feux des projecteurs et, par-dessus tout, pas homme à faire montre de sa musculature saillante juste pour un peu de spectacle.
Mais bon, toute pénible que puisse être cette proposition, Kyoshiro fit appel à la seule partie encore rationnelle et posée de son cerveau, pour le laisser voir l'aspect utile de ce concours. Depuis combien de temps n'était-il pas sorti ? Depuis combien de temps se refusait-il la lumière du jour, par honte ? Trop, beaucoup trop et cette réalisation émergea une pointe de motivation. Oh non il ne participerait pas, ce n'était pas son genre, mais sortir et voir d'autres têtes lui changerait peut-être les idées. Aussi, alors que tous les autres refusaient pour quelques raisons fallacieuses, Kyoshiro enfila cette cape d'un goût douteux et suivit son capitaine en terrain inconnu.
Au bout de quelques minutes de marche, lorsque son supérieur lui rappela que la discrétion était la clé, le jeune homme souleva une question qui n'appelait pas vraiment à une réponse.
« Cap'. Rappelle-moi pourquoi on fait ça, déjà ? »
Bien sûr qu'il savait que ce déferlement de testostérone était bon pour le moral, cela lui changerait les idées et lui viderait la tête de toutes ces pensées parasites. Oui, évidemment, sa question n'en était finalement pas vraiment une. Discret comme toujours, dans la mesure du possible en tout cas, surtout au vu de ses deux sabres qu'il n'avait pas pas laisser sur le bateau, le maudit suivit son capitaine et, une fois arrivé, il laissa ses yeux pétiller d'une lueur de curiosité. Était-ce l'ambiance qui commençait déjà à déteindre sur lui, ou le simple fait de voir de nouvelles têtes ? Un peu des deux sans doute mais, pour l'heure ses yeux captèrent la tente qui devait servir aux inscriptions.
En d'autres circonstances il aurait haussé les épaules avant de passer son chemin, préférant rester en arrière plutôt que de participer mais, cette fois-ci il ne le fit pas. La partie calme de son cerveau lui rappela qu'il avait le droit de se donner une chance, qu'il pouvait s'autoriser à aller mieux en faisant un pas après l'autre. Celui-ci serait le premier, celui qui le remettrait peut-être sur les bons rails. Oh allez, à quoi bon résister ? Son capitaine insisterait de toute façon, s'il refusait de participer.
« Allez, bon. Pourquoi pas. »
Ainsi, d'une démarche modérée, le jeune épéiste se dirigea vers la tente d'inscription en supposant que le Phénix le suivrait. Kyoshiro n'était pas forcément très confiant en ses capacités mais, s'il était sûr d'une chose, c'était qu'il n'avait pas envie de tomber sur son capitaine d'entrée de jeu.
En finale, à la limite...
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Tadake Kyoshiro
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Ven 14 Juin - 6:16
BRUTES ÉPAISSES AUX CŒURS TENDRES
Après avoir quitté la demeure en ruine de son nouveau coéquipier, Almar s’arrêta brusquement devant un événement inattendu. Pour être plus précis, un tournoi de bras de fer allait bientôt débuter et la récompense pour le grand vainqueur de cette joute fut fortement alléchante, à un tel point, que le colosse ne pouvait partir sans tenter sa chance, malgré l'état pitoyable de son corps. Souriant à l'idée de pouvoir un peu se divertir, le titan se rendit compte trop tard du comportement nerveux de James. Ce pauvre pétochard tremblait comme une feuille, il ne voulait en aucun cas être confronté à des murailles de muscles, prêt à le tordre en deux au premier regard non convenu. Néanmoins, il fut rapidement sorti de sa profonde inquiétude, juste par un tapotement amical sur l'épaule et d'une voix calme venant le rappeler à l'ordre :
"Je suis le seul qui va participer à ce tournoi, vous allez juste regarder, rien de plus, je vous en fais le serment, James." Il marcha en direction du jury. "Au moindre problème, on se sauve, je ne veux prendre aucun risque."
Le binoclard répondit rapidement :
«Mais, Almar ! Je ne vois pas l'utilité de participer à ce truc. Regardez votre corps, vous venez à peine de vous rétablir, y participer c'est de la folie !» Rien que dans le timbre de sa voix, on pouvait y entendre une profonde crainte.
Certes, le maudit était couvert de la tête aux pieds d'une fine couche de bandelettes, mais cela ne sera pas suffisant pour le faire changer d'avis. Il était bien trop orgueilleux pour refuser un tel challenge.
"Nous avons besoin de cette somme pour notre voyage. Nous ne pouvons partir avec si peu de provisions, cela serait trop dangereux..."
Lors de son inscription auprès des juges, Almar s'accapara l'attention d’innombrables concurrents, à cause de son corps taillé dans la roche. Une telle masse musculaire fit regretter amèrement la participation de certains, tandis que d'autres monstres dans la catégorie poids lourd, étaient ravies de tomber sur une autre personne de leur espèce. Puis, rapidement, tous les participants furent nommer pour les affrontements à venir, et par chance, le maudit de la fragmentation était le premier à concourir. Face à lui, un adversaire redoutable allait l’affronter. Le grand gaillard en question se nommait «Igor le borgne», pour son attribut physique, il n'avait qu'un seul œil, le droit. Horrifié, James connaissait très bien cette brute épaisse, pour tout dire, c'était son ancien patron quand il travaillait en tant qu’ouvrier sur les chantiers. Une histoire raconte, qu'un jour, envahis par la rage, Igor aurait casser un pilier en marbre avec la force phénoménal d'un simple coup de tête. Littéralement en sueur face à cette situation délicate, James se mit à hurler pour prévenir son ami du danger :
«Almaaaaaaaaaaaar !!!!! N'affrontez pas ce type !!! vous allez mourir !!!»
Le titan répondit d'un simple pouce de la victoire à son collègue en s'installant à la table. S'il devait écouter toutes les craintes de son partenaire, Almar ne pourrait jamais devenir plus fort, sa quête de rédemption devait bien lui faire passer quelques épreuves de ce genre pour atteindre son objectif final : devenir le bouclier ultime de l’humanité.
«Pfff !!! Affronter un minable ne m’intéresse pas ! Je vais rapidement régler ce combat ! Tu es prêt à perdre ta main ?» Affirma son opposant d'un air dédaigneux.
Posant son coude contre la table, Almar ne répondra en aucun cas à son opposant. Parler avec ce genre d’énergumène était une perte de temps, mieux valait répondre par les actes et envoyer au tapis les individus de son espèce. Fermant les yeux, le maudit de la fragmentation se mit en méditation durant un fragment de secondes pour atteindre la zénitude absolue. Une fois cela fait, il mit son bras gauche dans son dos, continua d'avoir les yeux fermés et se mit à sourire tel un renard. La victoire allait être palpitante.
«Vous êtes prêt !?» L'arbitre se mit à envoyer le décompte. «Trois... Deux... Un... GOOOOO !!!!»
Le coup d'envoi fut lancer, les montagnes de muscles étaient à force égal, aucun des deux ne semblaient arrivés à faire flancher l'autre. Toutefois, on pouvait facilement lire de l'agacement sur le minois bouffi d'Igor, tandis que d'un autre côté, le titan semblait rester serein. Malheureusement, un problème fâcheux fit hurler de douleur l'adversaire du maudit. En effet, la force herculéenne d'Almar, avait fini par causer une blessure sévère à la mimine du concurrent... Quatre trous béant de la taille d'un doigt, venaient de se graver dans sa chaire. La douleur fut tellement insupportable, qu'Igor préféra tout simplement abandonner. Un tel spectacle horrifia une partie des spectateurs, ainsi qu'une partie des autres participants. L'arbitre était tout simplement bouche bée, il hésita une seconde, avant d'attraper la main du colosse et de déclarer :
«Heu... Vainqueur... Almar !!!»
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Fenice Nakata
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Sam 15 Juin - 21:28
Brutes épaisses aux cœurs tendres..
feat. Kyoshiro et Almar
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Hé bah... Y a de sacrés costauds dans le coin...
Tandis qu'une voix haut perchée lui attribuait un numéro en lui tendant un espèce de cercle à afficher fièrement sur son torse, le blondinet avait pris la liberté de jeter un coup d’œil sur les différentes estrades où une première salve de duels se déroulait... Ou s'était déroulée, considérant la vitesse de ces premiers échanges, et leur brutalité apparente. La moitié des participants s'était immédiatement faite remarquée, sous les clameurs et les encouragements de leurs proches et futurs rivaux : cette journée allait sentir bon l’allégresse et la sueur, à n'en pas douter... Tous les premiers duels s'étaient donc interrompus aussi brusquement qu'ils avaient pu commencer. Tous ? Avec un brin d'attention et d'observation, l'ancien capitaine corsaire se rendit finalement bien vite compte de son erreur. Il en était un qui se prolongeait, non loin, de combat acharné : deux grands gaillards, solidement bâtis, qui semblaient être d'une force peu ou prou similaire. Semblaient, seulement... Un seul regard suffit au Phoenix pour comprendre que l'un des deux bougres jouissait à la vérité d'un avantage certain. Il n'était pas dupe, a contrario de la plupart des badauds qui, d'ores et déjà rassemblés alentours, faisaient de leur mieux pour pousser ces deux participants à manifester leur force dans toute sa splendeur, à fournir le peu d'efforts qu'ils conservaient encore en réserve. Finalement, tout s'interrompit, là encore, aussi sèchement que cela avait bien pu commencer... A la différence que ce combat-ci s'acheva sur un forfait, et non sur une victoire véritable, totale et indiscutable. Et pour cause : l'un des deux participants avait vu sa main être broyée menue, et les phalanges de son adversaire avaient même pris le luxe de s'insinuer jusque dans sa chaire... Avec un sifflement d'admiration non feint, et un sourire un brin railleur, le musicien lorgna du côté du colosse qui se redressait tout juste, victorieux mais manifestement modeste en maugréant quelques syllabes qui ne filtrèrent guère au travers du vacarme environnant destiné à féliciter le brave gagnant de cette rixe bestiale.
Ouep... De sacrés costauds. Interdiction formelle d'user du haki pour leur péter les doigts, j'imagine. Jouons-la fine et discrète jusqu'au bout...
Le 126, tonna la voix sourde d'un arbitre proche, qui pointait le capitaine de Tengoku no Seigi du doigt, c'est à ton tour sur l'estrade 4. Maintenant. Le virtuose acquiesça d'un mouvement de la tête quasiment imperceptible, mais qui sembla satisfaire l'organisateur qui s'en retourna à ses tirages : manifestement, le premier tour se déroulait à l'aléatoire, ce qui poussait le mythique à considérer qu'ils avaient eu bien de la chance. Arriver cinq minutes plus tard aurait pu les empêcher de s'inscrire... Ne faisant que peu de cas de leur apparente veine, le Fenice se contenta d'offrir à son bras-droit un bref sourire, qui se passait de commentaire. Considérant qu'ils n'avaient pas l'air de s'affronter encore, ils allaient avoir l'occasion de progresser un peu, chacun de leur côté. Après tout, il avait du mal à croire qu'une seule personne ici présente ait la moindre chance de l'emporter contre l'un d'entre eux : ils n'étaient pas de simples pirates alcooliques parvenus à Shabondy par hasard, pas plus que des badauds curieux et égarés souhaitant gagner une somme rondelette par la force de leurs biceps gonflés. Ils étaient des aventuriers et des guerriers athlétiques, forgés dans l'effervescence et la violence des batailles les plus crues, les plus sanglantes. Leur expérience parlait pour eux... Tandis qu'il gravissait les marches du podium qu'on lui avait indiqué, le jeune forban profita de la hauteur qu'il s'octroyait pour lorgner les alentours d'un regard inquisiteur et curieux. Il voyait quelques tentes supplémentaires s'étaler, par-delà la foule drue, mais celles-ci ne semblaient guère destinées à l'enregistrement des inscriptions... Apparemment, on y trouvait des tonneaux de bière et de pinard : de quoi permettre aux gagnants d'arroser leur gloire, et aux perdants de noyer leur chagrin. C'était peut-être sur cette vente d'alcools que les organisateurs entendaient bien faire la majorité de leur profit, ce jour-là : après tout, il semblait couler à flot... Tandis qu'il prenait place à la petite table qui allait les accueillir, lui et son ennemi du jour, Nakata se permit enfin de jeter un regard au malheureux qui allait devoir s'opposer à lui. Il reconnut alors la silhouette d'un vieil homme, un habitué des groves de non-droit qu'il avait déjà pu observer lors de son premier passage sur l'archipel, des mois auparavant. Un pauvre hère sans doute échoué là par pur hasard... Et qui repartirait les poches vides, tristement. L'arbitre sonnait en effet tout juste le début des hostilités que l'ancien Schichibukai déposait tranquillement la main adverse sur son côté de la table, comme s'il n'avait pas rencontré l'ombre d'une résistance. Le vieil homme hagard, les yeux ronds, le teint cramoisi, sembla ne pas en revenir mais sa surprise ne lui fut d'aucun secours lorsque l'arbitre leva la main du mythique : leur duel s'était achevé en l'espace d'une respiration, et la montagne d'efforts qu'il avait produit n'avaient été ni plus ni moins qu'un fétu de paille opposé à la virulence d'un ouragan. Il descendit de l'estrade en traînant des pieds tandis que le Phoenix, lui, papillonnait tout sourire jusqu'au plancher des vaches, où il se mit à surveiller les environs, en quête de son fameux bras-droit. Kyoshiro avait-il, lui aussi, eut droit à sa première rencontre ?
En tout cas, il y en a qui ne perdent pas de temps...
Au même titre que le pauvre bougre qui avait vu sa main être pénétrée par des doigts trop robustes, un autre homme dût être évacué tandis qu'il se tenait un coude tordu dans un angle improbable, et certainement pas naturel. Le pauvre type beuglait à tout va son désarroi, et il risquait de ne pas pouvoir concourir dans ce type d'événements de si tôt... Comme quoi, même les tournois de bras de fer réservaient parfois quelques sordides surprises.
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Tadake Kyoshiro
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En raison de sa modestie naturelle, quelques mois plus tôt le jeune homme aurait été rouge pivoine à la seule idée de venir ici, à la seule idée de se mettre sous les feux des projecteurs pour montre à tous sa force physique plus que correcte. En effet c'était un domaine dans lequel son capitaine excellait bien plus que lui, il n'y avait même pas de comparaison possible à ce niveau là mais, après tout ce qu'il avait vécu et enduré ces derniers mois, peut-être était-ce ce dont il avait besoin. Non pas se battre à mort en mettant sa vie en jeu, non, mais simplement une compétition saine avec des individus qu'il ne reverrait sans doute plus jamais une fois qu'il aurait quitté cet archipel. Oh oui il aurait très bien pu se contenter de s'entraîner sur le pont du navire comme il le faisait tous les jours, du petit matin jusqu'au coucher du soleil, mais Kyoshiro savait au fond de lui que rester enfermé ainsi n'était pas la solution. Il avait une fâcheuse tendance à tout prendre sur le lui, à enfermer le mauvais au plus profond de lui pour continuer d'avancer mais, depuis la vente aux esclaves, il était conscient que ce n'était guère une solution viable à long terme. Il devait trouver autre chose pour se détendre, pour se débarrasser de son mal-être et, si pour certains la présence d'une femme aurait pu fonctionner, Kyoshiro n'était pas assez chanceux pour mériter une aussi charmante compagnie. Alors oui, même si ce n'était pas la solution la plus saine du monde, peut-être que le fait de se dépenser ainsi lui ferait oublier l’innommable. Il devait essayer car, en l'état, il ne pouvait être utile à personne.
Ainsi, il pénétré donc dans cette antre de la violence et de la testostérone, laissant son regard passer d'un participant à un autre et, devant la musculature très prononcé de certains hommes, le doute vint se faire une place dans sa tête. Ils avaient tous l'air si fort, si puissants et terribles : qu'espérait-il pouvoir accomplir face à eux ? Son capitaine ne semblait pas plus perturbé que cela mais c'était une chose attendue pour un homme tel que lui, mais son subordonné ? Son art venait de ses sabres, pas de ses mains, ou du moins était-ce ce dont il essayait de se convaincre, ralenti par son éternelle modestie qui lui interdisait d'aspirer à une victoire éclatante. Silencieusement, lorsque son nom fut appelé, il avança d'une démarche lente jusqu'à l'estrade où il prit finalement place. Lentement, il osa enfin lever la tête pour croiser le regard de son adversaire qui, clairement, n'avait pas oublié de manger de la soupe quand il était petit.
Comme attendu dans ce genre de compétition, le jeune homme fut accueilli par quelques invectives de son adversaire qui semblait étrangement confiance dans sa capacité à le briser, ce qui n'avait rien d'étonnant au vu de sa musculature imposante. Discret comme à son habitude, le samouraï se refusa à rentrer dans ce petit jeu, notamment parce qu'il n'était pas sûr de gagner, et se contenta d'une réponse neutre.
« Bonjour à vous, aussi. »
Un bras dans le dos, se souvenant des paroles de son capitaine sur l'interdiction du haki afin de ne pas attirer trop d'attention, le bretteur prit une profonde inspiration et empoigna la main du colosse qui n'avait rien perdu de son air mauvais. Déterminé à donner le meilleur de lui-même, qu'importe le résultat, le maudit releva la tête et, lorsque le signal fut donné, rassembla toute sa force pour faire pencher le bras de son adversaire. Il s'était attendu à une longue et épuisante lutte, il s'était même attendu à perdre à plates coutures mais, au-lieu de cela, un seul bruit sourd fut audible. Il lui fallut une bonne dizaines de secondes pour se rendre compte que ce n'était pas sa main qui avait touché la table mais celle de son adversaire qui, en un mouvement rageur, s'écarta aussitôt du sabreur qui n'en revenait toujours pas. Non, cela ne pouvait pas être vrai. L'homme avait-il fait semblant de perdre, ou ses muscles n'étaient-ils là que pour le spectacle ? Quelle que puisse être la réponse, Kyoshiro ne pouvait s'attribuer le mérite de la victoire et, là où d'autres auraient conclu cet affrontement par un « C'est tout ? », le maudit fit preuve de plus de modestie, de plus de retenue.
« Merci pour cet affrontement. »
Ignorant les quolibets qui lui furent envoyés par la suite, comprenant que la défaite était toujours une chose amère à avaler, le maudit rangea ses mains dans ses poches et vint retrouver son capitaine sans rajouter le moindre commentaire. Du coin de l’œil, déjà, il observait quelques serveuses venir apporter aux différents gagnants un verre de la victoire. Lui et son capitaine y auraient le droit aussi, de toute évidence, à en juger par la serveuse qui se dirigeait désormais vers eux, un sourire aguicheur sur les lèvres.
La compétition ne faisait que commencer et allait gagner en complexité. Pour l'heure, le jeune homme se contentait d'espérer ne pas tomber sur son capitaine avant la finale.
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Tadake Kyoshiro
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Mar 18 Juin - 20:20
BRUTES ÉPAISSES AUX CŒURS TENDRES
Délectant sa victoire remportée avec brio, Almar se leva sans prononcer le moindre mot au vaincu. Voici la récompense qu’obtenait les individus de son acabit, une défaite cuisante et la perte significative d'un membre durant un long laps de temps. Désormais, Igor réfléchira à deux fois avant de menacer le premier inconnu. En parlant de cet imbécile, on pouvait le voir se fa ire transporter sur un bran-quart, pleurant et lançant des jurons contre son opposant, le titan.
«Espèce de salopard !!! Tu vas voir !!! Quand je serai rétablis, je te ferais la peau !!!! Tu m'entends !!!?»
Arrivant devant son acolyte, le colosse vit avec stupeur que la trogne du pétochard était rester béa. Ce pauvre James devait être encore sur le cul, le triomphe sanguinolent de son coéquipier l'avait littéralement choqué, sa tronche de vieux croulant en disait gros. Il fallait le voir pour y croire, une telle expression faciale devrait être peint sur un portrait. Sa bouche était en forme de «O», son front complètement plissé et l’intérieur de son regard était aussi vide que la cervelle d'un poisson rouge. Voulant le ramener dans le monde commun des mortels, Almar pinça sa joue à plusieurs reprises, prononçant le mot magique pour le sortir de sa torpeur :
"James... Je crois qu'il y a du pinard servi sur la table, là-bas." Il pointa du doigt la direction du breuvage sacré.
Instantanément, le binoclard tourna la tête, prêt à se précipiter sur l'illusion inventer par son partenaire, sauf qu'il comprit rapidement le subterfuge. Dans l’horizon, il n'y avait rien de spécial, même pas l'ombre d'une goutte d'alcool, à part des montagnes de muscles se battant corps et âmes pour obtenir la victoire. Agacer par cette tromperie enfantine, James ferma son poing en soupirant telle une locomotive. Être pris pour le premier des idiots ne lui plaisait guère, mais au moins, il revint sur la terre ferme. Puis rapidement, il prit la parole en frappant le torse du colosse :
«Mais bon sang ! Almar... Je ne savais pas que vous étiez aussi fort !» Il passa sa main le long de son crâne sans cheveux. «Je viens de voir le truc le plus hallucinant de ma vie... Enfin... Après ma tentative de suicide...»
Le maudit répondit sur un ton humoristique :
"Bararara !!!! Mon ami, je pense qu'on vivra des choses encore plus palpitante qu'un simple tournoi de bras de fer." Soudainement, sans crier gare, une vive douleur vint foudroyer l’intérieur de son bras. Essayant de comprendre l'anomalie, Almar scruta avec la plus grande discrétion son membre hurlant à l'agonie. Hélas, il ne pouvait dissimuler à son partenaire le sang qui suintait à travers les bandages. Le fait d'avoir contracté ses muscles comme un damné durant la confrontation, avait fini par rouvrir ses blessures n'ayant pas terminées de cicatriser.
*Bon sang... Voilà une nouvelle bien embêtante.* Son masque de renard témoignant une joie indescriptible, s'estompa brutalement, dévoilant la véritable apparence du maudit : c'est-à-dire, un visage peu expressif, écraser par la dure réalité de la vie, l'incarnation même de la tristesse et de la mélancolie. *Je ne peux pas abandonner maintenant, James compte sur moi ! Nous avons besoin de cet argent pour faire la traverser, s’arrêter maintenant serait un véritable déshonneur...* Son orgueil démesuré le remis sur le pas de guerre, l'intérieure de ses pupilles furent animées par une braise incandescente et d'une voix neutre, il interpella l'un des arbitres étant à sa portée.
"Je suis sincèrement désolé de vous déranger, mais... Quand commence le prochain tour ?"
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Mar 25 Juin - 8:57
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feat. Kyoshiro et Almar
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Kyoshiro non plus n'avait pas perdu de temps : un geste simple et quasiment enfantin lui permit d'empocher une victoire avant même qu'il ne semble capable d'en prendre conscience. Un sourire amusé naquit sur les lèvres du Phoenix, qui était bien placé pour constater l'étendue des progrès de son second : arrivé sur Graou Island des mois auparavant, il n'était à l'époque guère plus qu'un bretteur adroit doté d'un logia aux capacités disproportionnées. Maintenant, il ne se reposait plus seulement sur l'usage de son fruit du démon comme arcane ultime : son style à l'épée s'était grandement affiné et son corps, lui aussi, avait pris en densité, en efficacité. Ce tournois serait une bonne manière de lui faire prendre conscience d'une petite partie de ses immenses progrès : certes, il continuerait à se chercher des excuses, son penchant pour l'humilité ne risquant pas de s'estomper pour si peu, mais il pourrait en tout cas comprendre que l'habit ne faisait pas le moine et qu'affronter un bonhomme gigantesque à la mine patibulaire et aux bras larges comme des troncs d'arbre ne serait plus nécessairement synonyme de calvaire à l'avenir. S'il était trop modeste pour son propre bien, peut-être pourrait-il à terme rabaisser la vision qu'il avait d'autrui afin de la rendre plus juste... Une manière pour lui de s'ouvrir sur le monde, et d'augmenter un peu la précision de ses analyses. Un second se devait d'être lucide avant d'engager l'équipage dont il pouvait se voir confier la responsabilité sur un sentier trop tortueux. A l'inverse, Tengoku no Seigi devrait à l'avenir prendre des risques, parce qu'il était impensable de gravir les échelons de la piraterie sans jamais s'exposer. Le tout serait d'apprendre à jauger ces risques et à les saisir lorsqu'ils n'étaient pas trop importants... Une qualité qui, pour l'heure, risquait de faire défaut au jeune logia mais qui, après quelques expériences glorieuses, serait certainement facile à invoquer chez lui. Tandis que son collègue et ami lui revenait, donc, le mythique tournoya sur lui-même afin d'observer attentivement les environs. Il ne découvrit pas grand chose de marquant, exception faite de la serveuse qui leur apportait un verre et du colosse à la poigne remarquable qui interpella un arbitre, se voyant immédiatement obtenir une réponse relativement sèche.
Quand on vous appellera. En attendant, vous pouvez profiter des consommations offertes aux vainqueurs de la première manche.
Et effectivement, à peine eut-il terminé d'aboyer ces quelques mots qu'une serveuse pulpeuse et souriante leur tendait un verre, à Nakata et à Kyoshiro. Non sans lui rendre son sourire au préalable, le capitaine de Tengoku no Seigi s'empara du sien et le vida d'une traite, trop heureux d'avoir quelque chose à se mettre dans le gosier : il faisait assez chaud, comme souvent sur Shabondy, même si la brise maritime ne faisait pas de mal et si les Yarukimans protégeaient les badauds de l'essentiel des rayons du soleil. Les capes dont le Phoenix et son confrère étaient vêtus étaient en effet relativement amples, et avaient pour principal défaut de bien retenir la chaleur : de quoi les faire suffoquer promptement s'ils ne prenaient pas ce type d'initiatives régulièrement. Finalement, alors que la serveuse s'en allait récompenser d'autres puissants guerriers, le blondinet quant à lui prit le temps d'observer les figures triomphales de la première manche. Pour l'essentiel, il s'agissait apparemment là de costauds locaux, ayant sauté sur l'occasion pour se faire quelques berrys faciles... Mais quelques figures primés se trouvaient dans la foule, en plus bien sûr de l'homme-lumière et du virtuose. Des primes assurément plus modestes, qui ne revenaient pas tout de suite à l'esprit de l'ancien corsaire, mais qu'il était certain d'avoir déjà pu observer sur les affiches de mises-à-prix qu'il avait récemment pu se procurer. Des petites frappes, donc, sans doute des chefs de cartels locaux... ou des équipages pirates en mal de sensations fortes, sur le point de franchir Red Line à la recherche d'un océan indomptable.
Pas de gros poisson, manifestement... A part nous deux.
C'était logique. La somme promise était importante pour le commun des mortels, mais pour eux, il eut été bien plus rentable de s'attaquer à une base du Gouvernement Mondial afin d'y voler des trésors. Cela aurait de surcroît eut l'avantage d'être plus bref : en l'occurrence, les organisateurs semblaient dépassés par l'envergure de cet événement qui échappait peu ou prou à leur contrôle... Ou alors peut-être voulaient-ils pousser les participants à s'enivrer le plus possible pendant les temps morts, de telle sorte que les dérapages soient de plus en plus fréquents ? Une bonne baston incontrôlable risquait d'amener bien du public autour des estrades. Dans un cas comme dans l'autre, le résultat était le même : ils allaient manifestement devoir patienter quelque peu jusqu'à la prochaine salve de matchs à disputer...
On pourrait se rendre du côté des buvettes... Histoire de tuer un peu le temps. T'en penses quoi ?
Que Kyoshiro soit convaincu ou pas face à cette perspective, en tout cas, il leur fallait faire quelque chose : les organisateurs ne semblaient pas pressés à l'idée d'envoyer à nouveau du monde sur les estrades, et les vainqueurs étaient encore nombreux. Il allait sans dire qu'ils auraient encore quelques manches avant d'enfin arriver en finale... Et avant d'enfin empocher la mise, par conséquent. S'ils ne trouvaient rien à faire afin de tuer l'attente, le zoan risquait bel et bien de virer fou...
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Tadake Kyoshiro
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Si on devait donner des attributs pour caractériser le jeune homme alors la confiance ne serait clairement pas de la partie, car il avait toujours été trop gentil, trop doux, trop modeste pour crier à la face du monde ses désirs les plus profonds. Que souhaitait-il ? Sortir de l'ombre de son capitaine dans un premier temps, même s'il avait accepté le fait que cela n'arriverait sans doute jamais et, par-dessus tout, il souhaitait faire honneur aux enseignements de son maître en devenir l'un des plus fines lames de ce monde. Le meilleur épéiste du monde ? Jamais il ne pourrait espérer atteindre cette position prestigieuse, cette seule idée suffirait à le faire rougir mais, pour le moment, il se contenterait d'être reconnu par son talent. Il l'avait déjà été par le passé, en attirant l'attention d'un des Quatre Empereurs, mais il avait bien changé depuis cette période et aspirait désormais à plus. Il ne savait pas encore quelle forme prendrait cette volonté, cet objectif, mais il savait qu'il aspirait plus qu'un simple regard sur sa personne et, pour cela, il devrait continuer à se battre encore et encore pour affiner ses talents. Il n'était pas le plus fort de l'équipage mais, lorsqu'il écrasa son premier adversaire du jour avec une facilité déconcertante, ce fut la surprise qui se fraya un chemin dans son esprit. Était-ce cette force qui avait amené sa promotion au rang de bras-droit? Son capitaine avait-il vu en lui un potentiel, une puissance dont le bretteur n'avait pas conscience ? Cette idée lui traversa l'esprit mais, l'instant d'après, celle-ci fut balayée par un vent de modestie. Cela ne pouvait être cela, son adversaire était simplement mésurément faible et rien d'autre : c'était l'explication la plus logique aux yeux du maudit.
« Peut-être que nous ne sommes pas les seuls à faire profil bas. »
Le jeune samouraï n'avait pas la culture de son supérieur et serait incapable de reconnaître la tête de quelques primés, une lacune qu'il devrait combler dans un futur prochain, mais pour l'heure il n'excluait pas le fait que d'autres grosses pointures se cachent au milieu de cette foule de décrépis du bulbe. Ils étaient tous là pour prouver leru supériorité aux autres et, si cette seule perspective pourrait laisser un goût amer dans la bouche du lumineux, ce dernier s'abstint de tout commentaire. Pourquoi ? Parce qu'il ne valait pas mieux que toutes ces brutes, quelle que puisse être la raison de sa présence ici.
« Allez, un petit verre ne me fera pas de mal. »
Il suivit donc son supérieur jusqu'à la buvette, en essuyant son front de la sueur accumulée. Il était un homme dun froid et de la grisaille, de la pluie et de la tempête : la chaleur ne lui réussissait pas et cela se lisait très clairement sur son visage. En arrivant à la buvette il s'enfila un verre d'une mixture qu'il ne chercha même pas à reconnaître, avant que son regard ne braise ne se perde dans la foule. Qui ? Qui serait le prochain à monter ? Kyoshiro se maudit instantanément lorsque ce fut son numéro qui fut appelé, avec un homme qui répondait au nom d'Almar. Franchement, ne pouvait-il donc pas se taire, juste un instant ? Il haïssait le fait d'être sous les feux des projecteurs, alors pourquoi s'amener la guigne ? Qu'à cela ne tienne, il ferait de son mieux une fois encore, quel que puisse être le résultat.
« Bon, je crois que c'est à moi. Souhaite moi bonne chance. »
En d'autres circonstances il se serait permis de sourire face à cette plaisanterie, car la chance n'avait pas sa place dans le monde du Phénix et du lumineux, mais aujourd'hui Kyoshiro n'était pas d'humeur joyeuse. Il posa donc son verre vide et s'avança sur l'estrade, posant son regard de braise sur le colosse qui ne tarderait pas à lui faire face. Si ce dernier montait jusqu'à se trouver face au maudit, alors ce dernier lui tendrait la main en une salutation amicale, avant de l'accueillir d'un :
« Merci d'avance pour cet affrontement. »
Peut-être que ce dernier aurait plus de manières que son premier adversaire, non ? Il l'espérait en tout cas mais, quelle que soit l'issue de cette rencontre, le maudit ferait de son meiux sans tricher d'aucune façon. Qu'il gagne ou perde, cela se ferait à la loyale.
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Tadake Kyoshiro
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Mer 26 Juin - 22:57
BRUTES ÉPAISSES AUX CŒURS TENDRES
Demandant avec la plus grande politesse son prochain tour, le colosse fut rapidement informé de la situation. En premier lieu, il allait devoir affronter un frêle gaillard se nommant Kyoshiro. Un homme à l'apparence peu banal, vêtue entièrement de noir de la tête aux pieds, le visage et le corps masqué par un manteau muni d'une capuche. Décidément, ce nouveau adversaire semblait vouloir garder l’anonymat, une décision que le titan ne tiendrait guère en rigueur. Tout ce qu'il voulait, était de terminer ce tournoi au plus vite, avant que les blessures au niveau de son bras s’aggravent d'avantages. Puis, il faudrait vraiment être aveugle pour ne pas repérer le problème en cours, en parlant d'une personne pourvue de myopie, James se rendit compte bien trop tard du soucis de son partenaire. S'élançant à travers la foule en délire, le binoclard sauta brusquement sur le dos du maudit, dans l’unique but de le stopper vers sa propre destruction. Totalement pris sous l'effet de la panique, à cause de l’afflux de sang coulant le long du bras d'Almar, James l'implorera sans relâche d'abandonner, malheureusement cette tentative fut inutile... Au contraire, le maudit de la fragmentation semblait toujours continuer sa route, animer par une volonté de fer.
«Almaaaaaaaaaaaaaaaar !!! Je vous en prie, vous devez arrêter ! Regardez votre bras !!! Vous saignez beaucoup trop !!! Cette folie doit cesser, vous m'entendez !!!?» Voyant que la méthode pacifique ne suffisait pas, le froussard se mit à frapper sans relâche le haut de la boite crânienne du colosse, s'il pensait que cette méthode allait fonctionner, le pauvre James se mettait littéralement un doigt dans l’œil. Arrivant tout prêt de la table où allait se produire le duel, le pétochard joua sa dernière carte, il appela un juge en hurlant comme un taré. «VOUUUUUUUUUUUUUUUUUS !!!! Cet homme n'est pas en état de se battre, je vous demande de le disqualifier !!! Je vous en prie !!! faites quelque chose !!!» Le juge aurait bien voulu abattre la sentence, sauf qu'en croisant le regard perçant du titan, l'homme resta immobile, muet, totalement effrayer à l'idée de subir le courroux d'un monstre pareil... Toutefois, voulant cesser dans l'immédiat ce spectacle fort et riche en émotion, Almar proposera un marché fort alléchant à son collègue, histoire qu'il puisse enfin avoir la paix. S'armant d'une voix calme, imprégné d'une sérénité sans égal, les propos du colosse seront mot pour mot :
"Allons James, je vous propose un marché où l'on sera tous les deux gagnants..." Il se racla la gorge. "Même, si je participe à ce combat, que je sois gagnant ou perdant, je déclarerai forfait, ce deal vous convient, mon ami ?"
Légèrement hésitant au début, James finira par lâché prise, rejoignant une splendide serveuse non loin de sa position. Pour la peine, il prendra un bon verre de pinard pour reprendre de l'énergie, comme quoi, il venait de gagner bien plus au change... Enfin débarrassé du froussard, Almar présentera ses plus plates excuses à son adversaire en serrant la main de ce dernier, avec la plus grande neutralité possible. Dans sa démarche, il emploiera suffisamment de force pour que cela soit une bonne poignée de main viril, sans trop non plus forcer, car il fallait en aucun cas faire mal à son opposant.
"Enchanté de vous rencontrer, Monsieur Kyoshiro..." Il inclina sa tête et posa contre son pectoral gauche sa main droite, ce signe distinctif témoignait le respect dans le clan du colosse. "Je me nomme Almar Vicioli... Faisons en sorte que ce combat soit enrichissant pour nous deux." En terminant sa phrase, il ferma les yeux et n'exprima aucune émotion sur sa belle frimousse. Il était fin prêt à conclure ce duel en un clin d’œil, et de se fait, il avait une idée saugrenue derrière la tête.
Quand le combat commencera, le maudit de la fragmentation voudra jouer sa carte maîtresse : sa malédiction. À l'annonce du gong, Almar laissera sa main se détachée du corps, utilisant l’effet de surprise à son avantage pour désorienter son adversaire. Lorsque son bras tombera contre la table, il déploiera en un battement de cil toute sa force pour terminer le duel. Désormais, il ne restait plus qu'à voir, si son plan allait fonctionner...
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Fenice Nakata
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Jeu 27 Juin - 11:02
Brutes épaisses aux cœurs tendres..
feat. Kyoshiro et Almar
Flashback
De la chance ? Comme si tu en avais réellement besoin...
Kyoshiro était toujours aussi humble, et le Phoenix lui répondit avec un sourire franc, affichant une bonhomie que l'alcool ne parviendrait certainement pas à tenir. Pour l'heure, il ne regrettait pas d'être venu dans ce tournoi à bien des égards surprenants : il y avait de quoi boire, de quoi s'amuser, et il imaginait de surcroît qu'à la fin de cette journée les attendait un pactole certes modeste, mais suffisant pour rentabiliser le moindre des efforts qu'ils auraient déployé. S'il envisageait, tout comme son second, la possibilité que d'autres puissants combattants se soient mêlés à la foule en misant sur l'anonymat, il estimait néanmoins qu'il était hautement improbable que de telles têtes d'affiche, censément leurs égaux, résident dans un parterre en l'occurrence apparemment anodin. D'une pirouette gracile et agile, le musicien se rapprocha à pas feutrés d'une serveuse qui lui tournait le dos, jusqu'à présent : il passa sur son flanc et s'empara d'un geste fluide de l'une des pintes qu'elle tenait, la faisant tressaillir avant de lui décerner un sourire aimable. Elle en rougit et, ne semblant pas le reconnaître, sa crinière dorée toujours planquée sous sa capuche brune et une bonne part de son visage demeurant elle-même masquée, se détourna de lui afin de remplir la fonction qui était la sienne. Nakata profita de cet instant de répit et de quiétude pour orienter ses pupilles vers son collègue et pour lorgner du côté de l'opposant qui semblait lui être attiré, cette fois-ci : en portant le breuvage alcoolisé à ses lèvres, il remarqua qu'il s'agissait du grand costaud s'étant fait remarquer une poignée d'instants auparavant, en ayant l'audace de broyer la main de son adversaire pour obtenir une victoire par forfait plutôt qu'en lui fracassant le poignet contre la table, comme c'était de coutume pour ce type de festivités. Le capitaine des Tengokus en siffla d'intérêt, et se rapprocha de quelques mètres dans l'optique d'avoir une meilleure visibilité sur cet événement, tachant de se mettre devant les plus massifs compétiteurs, lesquels le dépassaient de deux voire de trois bonnes têtes. Malheureusement, il n'eut ni le loisir de lorgner la lutte âpre qui s'annonçait, ni celui d'entendre les mots que les deux concurrents allaient bien pouvoir s'échanger : on l'intercepta, non sans lui glisser quelques mots d'une voix ferme. Le 126 ! C'est aussi à toi, sur l'estrade voisine.
Le Phoenix tiqua, mais ne protesta pas, se contentant de faire claquer sa langue d'agacement. Il vida la bière qu'il s'était procuré d'une traite, puis rendit le récipient vide à un serveur passant alentour avant de se diriger vers l'estrade qu'on venait de lui pointer du doigt. Pour sûr, il était frustré de n'avoir pas eu le loisir d'observer le bras de fer qui allait s'engager entre son ami et cet illustre inconnu ayant fait forte impression lors de son premier passage sur une scène proche : néanmoins, il imaginait d'ores et déjà le résultat et songeait que nulle espèce de surprise ne pouvait y résider. C'était dommage pour ce gigantesque inconnu qui, selon ses pronostics, aurait eu toutes les chances de l'emporter ou en tout cas de réaliser un parcours respectable s'ils n'avaient pas été présents... Et s'il n'avait pas été blessé. Le sang qui s'échappait manifestement abondamment de son bras risquait fort de l'handicaper sur le très court terme : concourir à ce type d'événements en n'ayant pas une intégrité physique irréprochable, c'était généralement se vouer à un échec retentissant et inévitable. Ne faisant que peu de cas de la légèreté manifeste de cet inconnu, le primé se dirigea donc vers l'ennemi qui lui était attitré et qui, cette fois-ci, était plus angoissant que le premier qu'il avait pu confronter : c'était un gigantesque hère, glabre, plus large qu'une armoire à glace et dont le corps tout entier, visage compris, était couvert de cicatrices. Le type, muet comme une tombe, ne lui décerna pas l'ombre d'une provocation : il était ici pour gagner, sans nul doute, et il n'allait pas se retenir, pas même tenter de l'humilier. Il voulait juste l'écraser... Lui, et tous les autres qui suivraient, bien entendu.
Prenant place avec une sérénité qui sembla étonner plus d'un spectateur, le Fenice attendit le départ officiel de cette petite rixe... Et fracassa le poignet de son opposant sur la table qui rompit sous le choc, son bois usé par le temps se fissurant d'un bout à l'autre du meuble. Les spectateurs, sidérés, n'eurent même pas le réflexe d'applaudir et son opposant, les yeux ronds, se contenta de le regarder quitter l'estrade tandis que le légendaire s'en retournait auprès de l'homme-lumière. Il espérait ne pas revenir trop tard pour scruter du côté de cette lutte, même s'il savait pertinemment que s'ils n'avaient pas perdu de temps, l'illustre inconnu avait d'ores et déjà été relégué au rang de malheureux éliminé... Tout en parcourant la distance qui le séparait de l'estrade où la lutte devait se dérouler, le virtuose fit en sorte de se procurer une nouvelle pinte, appréciant la joie croissante dont la foule transpirant à mesure qu'elle s'enivrait. Au moins, tout n'était pas perdu et bon nombre de participants défaits avaient retrouvés des couleurs en se rendant compte que l'accès à la buvette ne semblait pas limiter : ils avaient tout de même l’impression de pouvoir rentabiliser leur mise inutile en se noyant dans l'alcool jusqu'à plus soif...
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Tadake Kyoshiro
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Combien d'autres affrontements comme celui-ci ? Combien d'autres brutes auquelles il devrait opposer sa modeste force dans le but de montrer vainement sa supériorité physique ? Si cet exercice semblait puéril et arrogant sur le papier, comme une façon d'imposer sa force et sa domination à autrui, d'autres y voyaient un moyen de se lancer un défi sans avoir besoin de faire couler le sang. Oh oui des bras et des phalanges seraient brisés dans le processus, à coup sûr, mais au moins il n'y aurait aucun prognostic vital en jeu, c'était bien la seule chose qui rassurait le jeune exercice alors qu'il allait débuter son second tour. Lentement, la tête cachée toujours derrière la capuche, il s'avança donc sur l'estrade et, s'il retint un sifflement d'admiration, il ne put qu'admirer la musculature de son opposant encore plus imposant que le précédent. Encore un autre qui n'avait pas oublié de manger de la soupe quand il était petit, de cela au moins Kyoshiro en était sûr, mais serait-ce suffisant pour le mettre en difficulté ? En effet il avait bien vu avc son précédent adversaire que les muscles ne faisaient pas tout, qu'une musculature finement dessinée et savament utilisée comme la sienne était préférable à un gros paquet de muscles venant mettre à la mal la vitesse et l'agilité.
Le jeune bretteur retourna la solide poignée de mains de son opposant du jour et ferma les yeux un instant chassant ses pensées inutiles pour se concentrer uniquement sur la tâche devant lui. Pourquoi faisait-il cela ? Il ne le savait pas lui-même mais, pour le moment, l'idée de se changer les idées ne semblait guère efficace. Il resta donc immobile une bonne dizaine de seconde et, lorsqu'il rouvrit les yeux, ses prunelles couleur de braise semblaient briller plus intensément que tout à l'heure. Lentement, il leva le bras et, positionnant l'autre dans son dos, empoigna l'énorme main de son adversaire dont il ressentait à présente toute la force. Parviendrait-il seulement à le faire plier ? Une question qui méritait d'être posée, assurément, mais qui n'allait pas tarder à avoir sa réponse. En effet l'arbitre observa les deux participants et, après trois secondes donna le signal et, sans hésiter, le samouraï puisa dans une partie de sa force qui fit plier le bras mais...pas la main.
« Que..? »
Venait-il de lui briser le bras ? De lui arracher la main à la seule force de la sienne ? En d'autres circonstances il aurait dit que oui mais, devant l'absence de sang, il supposa qu'autre chose était à l'oeuvre ici. Bien sûr son adversaire profita de l'effet de surprise et, presque trop tard pour réagir, Kyoshiro réalisa que son bras était déjà tout près de toucher la table par manque de réaction de sa part. Allait-il perdre ici, à cause d'un simple effet de surprise ? D'un simple tour de passe-passe ? Il...il n'était pas le plus fort de la salle mais bon dieu ce qu'il s'était entraîné pendant cette dernière décennie ! Ce qu'il avait trimé, sué sang et eau pour en arriver là. L'idée de perdre ici, face à une simple surprise, réveillé en lui une fraction de son esprit combattif qui fit briller davantage ses prunelles de feu.
« NON ! »
Le mot était lancé, l'opposition était vocalisée, il ne perdrait pas ici. Sa main serra davantage celle de son adversaire alors qu'il rassemblait l'entièreté de sa force et, dans un mouvement rageur, renversa la vapeur en fracassant violemment la main de son adversaire de l'autre côté de la table. Pire encore, la force du coup fut de trop, trop pour que la table le supporte et, sous le pois des deux adversaires, celle-ci se brisa dans un fracas tonitruant. Assurément ce coup d'éclat attirerait l'attention sur Kyoshiro, la dernière chose que ce dernier souhaitait mais, pour l'heure, il se contenta de se relever en tenant la main, confus, à son opposant du jour.
« Je...je suis désolé. Je ne vous ai pas fait mal ? »
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Tadake Kyoshiro
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Dim 30 Juin - 10:21
BRUTES ÉPAISSES AUX CŒURS TENDRES
Almar était fin prêt à employer sa manœuvre sournoise, rien ni personne ne pourra l’arrêter dans sa quête de la victoire, s'il devait partir de ce lieu, cela se fera la tête haute. Lorsque le décompte fut lancé par l'arbitre, le titan fit contracter tous les muscles de son bras, plongea son esprit dans un silence soudain et ouvrit lentement ses paupières. De toute évidence, l'issu de ce combat allait s’avérer être plus compliqué que prévue... Lors du coup d'envoi, Le maudit appliqua à la lettre son plan, à peine, avait-il senti une opposition, que son bras tomba lourdement contre la table en bois. Ce fâcheux événement créa un silence morbide dans la salle, même James en fit tomber son verre sous l'effet incontrôlable de la peur. Toutefois, Almar comprit facilement qu'il avait réussi à surprendre son adversaire, grâce à l’arrêt soudain de ce dernier. Et de se fait, il utilisa dans un éclat de rage, toute l'étendue de sa force pour essayer de vaincre son opposant. On pouvait facilement voir sur son visage un début de joie se manifester, encore un petit effort et il empochera la victoire d'un coup de maître. Sauf que rien de tout ceci n'allait se produire... En effet, Kyoshiro ne voulait en aucun cas s'avouer vaincu aussi facilement, en un tour de bras, il inversa totalement la tendance, éclatant d'une violence sans nom la main du colosse contre la table. L'impact fit imploser en micro fragment le mobilier, faisant voler le bras massif sur le plateau d'une serveuse. Un tel exploit stupéfia à nouveau tous les spectateurs qui restèrent totalement béa. Heureusement, le pétochard fut le premier à réagir, il accourra vers le membre manquant de son collègue et vint le ramener aussitôt à son hôte en s'écriant :
«Bon sang ! Almar ! Je vous avais bien dit d’arrêter !!!» Arrivant au côté de son ami, il chaparda la mimine ensanglantée des mains du vainqueur. «Et vous, pas la peine de vous excuser... Vous avez fait assez de mal comme ça !» James essayait d'imposer son mécontentement face à Kyoshiro, mais cela semblait être peine perdue, à cause des tremblements incontrôlables qui paralysaient son corps.
Pendant ce temps, Almar était rester passif, il était encore debout, la tête inclinée vers le sol, le regard perdu dans ses pensées. Il ne comprenait toujours pas la raison de sa défaite. Cela venait-il de sa propre faiblesse ? De son corps épuisé par les récents événements ayant marqués sa chaire ? Ou de la puissance cachée de son adversaire ? Même s'il trouvait la réponse à ses questions, cela ne lui ramènera pas la victoire. La douleur provenant de sa main, de la peau éclatée au niveau des phalanges, ne signifiait rien comparer à la douleur que venait de subir son orgueil. D'ailleurs, il ne savait pas vraiment s'il éprouvait de la colère ou un sentiment de soulagement vis-à-vis de cette fin fracassante. Parfois, la défaite pouvait apprendre les limites du corps humain et c'est en apprenant sa limite que le titan parvint finalement à relever la tête face à l'adversité. Et dans un élan rempli d'une extrême bonté, Almar posa sa peluche titanesque sur l'épaule de son compère, le rassurant d'une voix douce et bienveillante :
"James... Il suffit, Monsieur Kyoshiro n'a rien fait de mal..." Il fit fusionner son bras et sa main contre son corps. "Il fallait bien quelqu'un pour m’arrêter dans cette compétition et c'est avec joie de perdre contre un homme de son acabit." Soudain, un rire enfantin s'échappa de la gorge du colosse. "Bararararara !!!! Même si je ne sens plus ma main, c'était tout de même un beau spectacle ! Barararararararara !!!" Avant de partir de la pièce, le maudit rajouta une dernière parole au vainqueur. "Monsieur Kyoshiro, j'aimerai que vous gagniez la compétition en l'honneur de cette rencontre." Il adressa un regard bienveillant, annonçant un au revoir chaleureux à la foule.
*Adieu... J'espère qu'un jour nos chemins se recroiseront*
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Jeu 4 Juil - 11:36
Brutes épaisses aux cœurs tendres..
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Un maudit ?
Ce n'était pas si surprenant que ça, mais ça n'empêchait pas le Phoenix d'observer cet échange avec un intérêt non feint. Kyoshiro avait à lutter contre un homme qui semblait manifestement soumis aux pouvoirs d'un fruit du démon... Quelles en étaient les compétences exactes ? Sa main et son bras s'étaient littéralement séparés, momentanément, lui permettant de surprendre l'homme-lumière et lui offrant des chances tangibles de l'emporter, envers et contre le fossé écrasant qui les séparait en terme de force brute. Cela démontrait a minima une certaine ingéniosité... Et une relative humilité. Après tout, ce géant à la poigne d'acier avait utilisé cet artifice possiblement parce qu'il se doutait qu'il n'avait pas l'ombre d'une chance face au bras-droit de Nakata... Le capitaine, de son côté, demeura muet et immobile alors que son ami reprenait l'ascendant d'un coup d'un seul, faisant l'étalage de sa puissance brute avec un brio qui souffla plus d'un badaud. Leur couverture allait-elle être éventée à cause de cet excès de zèle ? Après tout, leur présence sur Shabondy était un secret de polichinelle et bien des organisateurs ou participants devaient craindre de les voir pointer le bout de leur nez initialement... En fronçant les sourcils, toujours précautionneusement planqué sous sa capuche, le Nebula balaya les environs d'un regard inquisiteur et curieux, tâchant de déceler les expressions dont s'imprégnaient les visages alentours. Il n'accorda pas l'ombre d'une importance aux deux hommes qui échangeaient désormais sereinement sur l'estrade, et comprit plutôt que quelque chose de louche se tramait. Il en avait eu l'intuition, même s'il l'avait rapidement tue, lorsqu'il avait constaté que les sommes qu'ils étaient susceptibles d'empocher étaient importantes et que les sommes misées à l'origine n'étaient, quant à elles, pas franchement faramineuses. Cette même intuition s'était ensuite étoffée, lorsqu'il avait remarqué que l'alcool coulait en un flot ininterrompu, laissant entendre des dépenses que les frais de participations ne risquaient pas de couvrir entièrement... Et cette même intuition se concrétisa enfin lorsqu'un mouvement de foule naquit, à quelques dizaines de mètres de là, tandis que deux hommes sautaient sur un participant jusqu'à présent couronné de succès pour le plaquer au sol fermement.
Quelques éclats de voix lui parvinrent plus ou moins distinctement alors qu'un brouhaha affolé naissait : apparemment, le participant plaqué au sol était un certain Martin, primé à cinq millions de berrys pour des vols à mains armés sur l'archipel touristique, réalisés ces dernières semaines. Mais il n'était pas un cas isolé, et deux autres primés furent à leur tour pris en chasse par des hommes agiles et réactifs : ils furent à leur tour plaqués au sol, menottés promptement, et évacués tandis que la foule commençait à geindre et à beugler une hypothèse que le Fenice lui-même était largement en mesure de composer. Les organisateurs n'avaient pas eu pour objectif de créer un événement tranquille et bon enfant : ils avaient voulu créer un gigantesque coup de filet afin de capturer les crapules susceptibles de participer... Et ils venaient de passer à la seconde phase de leurs plans, maintenant que les préparatifs étaient achevés. Et le Phoenix comprit pourquoi lorsque, malgré sa constitution physique olympique, il sentit sa tête lui tourner légèrement. L'alcool était drogué... Et ceux qui l'avaient consommé, pour l'essentiel les participants, étaient donc en grande majorité incapables de se défendre convenablement.
Les marines... Ou d'autres chasseurs ?
En l'état, c'était encore trop tôt pour le dire : mais petit-à-petit, des informations finiraient bien par lui parvenir... En l'état, la foule continuait de grouiller, se dispersant promptement afin de s'enfuir vers les groves les plus proches, où l'agitation semblait bien moindre. Un événement localisé, une opération musclée orchestrée avec finesse et patience... Marines ou chasseurs, ces types n'étaient pas des amateurs et le mythique se remercia en son for intérieur d'avoir misé sur la discrétion. Dans le cas contraire, lui et le logia auraient certainement été pris pour cible en priorité absolue... Ce n'était pas tous les jours qu'on avait l'opportunité de coffrer deux pirates dont les primes cumulées culminaient à un doigt du milliard.
Tandis que les civils et les innocents entassés étaient évacués, tandis que l'étau se refermait autour de la petite estrade sur laquelle Kyoshiro avait été sommé de monter quelques secondes plus tôt, le musicien flamboyant prit le parti de laisser les bas primés qui avaient pu attirer l'attention et les convoitises des organisateurs continuer à batailler seul pour tenter de sauver leur propre existence : il se rapprocha plutôt de l'estrade où son bras-droit devait logiquement toujours se trouver, et il lui glissa bientôt quelques mots, manifestement tiraillé entre deux options.
Qu'est-ce qu'on fait ? Si on décide de se barrer, je vois mal comment ils pourraient nous en empêcher... Tu te sens d'attaque ? Ils ont dû droguer l'alcool.
La raison et la retenue les invitait franchement à déguerpir sans demander leur reste, en privilégiant pourquoi pas la voie des airs, où personne ne risquait de les emmerder. En revanche, son tempérament de baroudeur revenait à la charge, et déjà l'ancien corsaire éprouvait l'envie de se confronter aux soldats qui coffraient des criminels à la pelle afin de connaître le fin mot de cette étrange histoire...
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Tadake Kyoshiro
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Un combattant n'était généralement pas mesuré à la grosseur de ses muscles mais à la hauteur de sa détermination, de l'objectif qu'il s'était fixé et le jeune homme l'avait très bien compris durant ces derniers et instables mois. Il en avait affronté des pugilistes, des brutes, des armoires à glace et pourtant il était encore en vie pour en parler. Était-ce parce que son capitaine était là, à chaque fois, pour lui sauver la vie ? Il aurait voulu dire que oui, voulu donner tout le mérite à son capitaine mais, en son âme et conscience, le samouraï était simplement trop intègre et honnête pour envisager de mentir. Même s'il ne le disait jamais de vive voix, par respect et par modestie, il savait que les derniers mois avaient été riches en enseignements jusqu'à lui permettre d'atteindre un tout autre niveau, jusqu'à lui permettre de faire travailler plutôt efficacement, ensemble, sa malédiction et sa maîtrise du sabre. Certes il avait encore du chemin à faire, énormément de chemin, mais les derniers combats lui avaient fait comprendre que la force brute n'était plus la seule solution contre des adversaires de son niveau. Il fallait plus, réfléchir à plus, penser à plus, s'attendre à plus et c'était avec cette idée en tête qu'il était monté sur l'estrade.
Il avait écrasé son adversaire, il n'y avait pas d'autre mot pour qualifier la remontée formidable qu'il venait de faire et pourtant, lorsque l'ami du colosse vint le fustiger pour la violence dont il avait fait preuve, le bretteur ne sut trouver les mots. Certes il avait blessé ce géant sans doute, mais ce dernier n'était-il pas prêt à tous les risques en venant ici ? Ne s'était-il pas préparé à ne pas sortir d'ici indemne ? Sans doute que oui et ce fut pour cela que le lumineux ne répondit rien, se contentant d'écouter Almar s'esclaffer de cette défaite tout en mettant en lumière la valeur de son adversaire. Ce dernier, gêné, tenta de formuler une bien piètre réponse.
« Je... »
Il allait dire qu'il n'avait rien fait de spécial, qu'il n'était qu'un homme comme les autres mais Kyoshiro écrasa immédiatement cette idée dans son esprit. Pourquoi ? Parce que cela ne ferait qu'humilier ce colosse davantage en appuyant sur le fait qu'il avait été battu par un guerrier de seconde zone. Non, c'était mieux de simplement hocher la tête poliment sans rien rajouter d'autre. Lorsque vint le moment pour Almar d'inviter son adversaire à gagner la compétition, le concerné tourna son regard vers son capitaine avant de lâcher dans un soupir :
« Ah ? Ça risque d'être un peu compliqué...mais je vais essayer. Peut-être nous reverrons-nous bientôt, Almar-san. »
Son capitaine était le plus fort de cette pièce, cela ne faisait pas l'ombre d'un doute et pourtant, s'il devait arriver en final, Kyoshiro ne donnerait rien de moins que son maximum pour tenter d'arracher la victoire. Mais bientôt le fait que le Phénix se rapproche de lui intrigua le bretteur qui laissa ses sens et son haki englober la totalité de la pièce, sentant les hommes se jeter les uns sur les autres avant de se tourner vers le colosse brisé.
« Almar-san, pouvez-vous allez vous mettre en sécurité ? Il semble se passer quelque chose. »
Il n'y avait pas une once de doute ou de crainte dans sa voix, parce qu'il savait qu'à part son capitaine personne dans cette pièce ne serait en mesure de lui mettre la main dessus. Il était rapidement, terriblement rapide, inhumainement rapide et pourtant il n'avait aucune envie de fuir. Était-ce grâce au réveil de son esprit combatif ? Quelle que puisse être la raison, il se tourna vers son capitaine et répondit à sa question avec simplicité et une évidente détermination.
« On se bat. »
Oh oui il sentait sa main trembler et sa tête tourner, l'effet de la drogue sans doute et y lutta de la seule façon qu'il connaissait. Rassemblant sa concentration à travers une décennie de condition mental, l'homme leva un pan d'une de ses lames d'un doigt avant de poser sa paume libre contre la lame. La seconde d'après, la paume vint caresser le fil de la lame, créant un sillon sanglant duquel s'échapperait son fluide vital, goutte après goutte.
Il allait se concentrer sur la douleur pour garder l'esprit clair. Cela, au moins, il pouvait le faire.
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Tadake Kyoshiro
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Dim 7 Juil - 10:00
BRUTES ÉPAISSES AUX CŒURS TENDRES
Tandis que le titan s’apprêtait à quitter la pièce, un événement saugrenu vint interrompre son départ. Une bande d’énergumènes, des mercenaires sans aucun doute, parvinrent à créer un grabuge assez conséquent, en arrêtant à la pelle un nombre effroyable de primés. Dans cette cohue générale, on pouvait voir du mobilier voler dans tous les sens, frôlant de justesse le corps massif du colosse. Immédiatement, un tel spectacle fit arquer un sourcil au maudit, devait-il se sentir menacer, vu que sa tête n'était nullement mise à prix ? Ou devait-il juste défendre son collègue d'une attaque mal intentionnée ? Dans tous les cas, personne dans cette salle ne lui posera la main dessus. Du moins, grâce la mise en garde de Kyoshiro, James finira comme un sac à patate sur l'épaule d'Almar, et bizarrement, aucune réaction semblait s'être échappé de ce dernier. En regardant d'un peu plus près le faciès de son partenaire, le titan se rendit compte rapidement du problème... Le binoclard était en total léthargie, ses pupilles étaient aussi inerte qu'un cadavre séchant sous le soleil ardent.
«Almar... Je ne me sens pas bien... J'ai la tête qui tourne...»
*Je ne comprends pas... James a pourtant bu une quantité d'alcool raisonnable, mais son état semble indiquer le contraire... De la drogue ? Hum... Cela me semble plus probable... Heureusement que je n'ai rien bu, pour une fois, je suis bien content d'être déshydrater.*
Soudain, sans prévenir, deux mercenaires tentèrent de plaquer au sol le maudit, sauf que le véritable problème dans l'équation, fut qu'il venait très sincèrement de commettre une grave erreur. Heureusement, la montagne de muscles n’avait point bouger, seul ses immenses paluches agrippèrent les horribles trognes des assaillants, les envoyant radicalement paître contre une table non loin de là. Dans ce genre de situation, Almar préférait utiliser une méthode non létal, ses pauvres gusses ne faisaient que leur boulot en fin de compte, même si, leur méthode laisser un peu à désirer... Enfin débarrassé de la vermine, le colosse analysa dans les moindres détails, chaque recoin de la pièce. Hélas, toutes les issues furent bloquer par un nombre important de mercenaires. Il pourrait très bien tenter de créer une ouverture en jetant une chaise contre une fenêtre, mais la véritable question dans ce foutoir, était tout simplement, avait-il boucler le périmètre autour du bâtiment ?
*Bon sang... Vais-je devoir tuer pour me sortir de cette situation ?* Fermant ses poings de rage, Almar fronça les sourcils en se mordillant légèrement la lèvre inférieure. *Je ne veux blesser personne, mais vu le cas de figure, je vais devoir employer les grands moyens...*
S'armant d'une chaise étant à sa portée, le maudit jettera ce pauvre morceau de bois innocent contre un mur, créant en cette occasion fracassante : une petite brèche dans l'enceinte. À cause de cette ouverture soudaine, un groupe d’individus suspect s’échappera en s'acharnant comme des sauvages sur la faille, brisant totalement la ligne de défense des mercenaires. L'évolution abrupte de la situation mit radicalement sur pas de combat l'ensemble de la troupe d'affreux jojos, désormais, ils comptaient bien faire payer l'insolence du titan en dégainant un à un leurs armes... S'attirant les foudres de guerres de ses ennemies, Almar envisagea dans un premier temps une retraite anticipée. Certes, il ne craignait en rien les armes tranchantes, mais devoir protéger son collègue d'un coup mortel, cela semblait être plus délicat à gérer. Un affrontement direct serait une solution à rapidement effacer de sa mémoire. Son dernier choix de secours se posa sur les épaules de l'homme l'ayant vaincu : Kyoshiro.
"Monsieur Kyoshiro ! Je crois que je vais avoir besoin de votre aide, si cela ne vous dérange pas !"
Derrière lui, on pouvait voir un attroupement d'horribles personnages qui tentaient de le trancher, de le pourfendre ou de lui lacérer les jambes, mais malheureusement pour eux, cela fut en aucun cas une grande réussite, même si l'un des lascars arriva à couper la tête d'Almar avec un magnifique lancé de hache, la course effrénée du colosse ne s’arrêta pas pour autant. Au contraire, sa tête fraîchement coupée, s'éleva dans les airs pour coller de violents coups de boules à ses poursuivants, donnant comme directive à son corps de continuer son chemin vers ses potentiels alliés.
*Kyoshiro avait parlé tout à l'heure de son capitaine... Est-ce l'homme se tenant à ses côtés ? Hum... Quelle importance ? Un allié supplémentaire ne sera pas de refus.*
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Fenice Nakata
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Jeu 11 Juil - 9:02
Brutes épaisses aux cœurs tendres..
feat. Kyoshiro et Almar
Flashback
Marines, chasseurs, ou organisation quelconque ? Cette question demeurait intacte, aucun uniforme n'ayant fait valoir ses couleurs et personne, au sein des rangs des organisateurs, n'ayant braillé un dicton ou un cri de guerre susceptible de l'aiguiller en l'occurrence. Toutefois, une information capitale était à prendre en compte : si ces types semblaient vouloir menotter tout le monde, ou presque, c'étaient sur les primés qu'ils s'acharnaient le plus, quitte à laisser quelques innocents se volatiliser dans la nature. Ce n'était pas une donnée suffisante pour l'informer efficacement quant à l'identité de ces larrons, bien sûr, mais c'était un tantinet rassurant... puisque cela signifiait a priori qu'après coup, tous les innocents seraient relâchés dans la nature. Il restait tout de même pour Kyoshiro et Nakata à réussir leur sortie... ce qui n'était en soi probablement qu'une formalité, mais qui risquait de leur poser problème s'ils voulaient continuer à masquer leur identité, considérant leurs styles de combats très liés à leurs malédictions, elles-mêmes fortement reconnaissables. Avec une grimace, le Phoenix envisagea finalement la thèse des esclavagistes tandis qu'un vieil homme était plaqué au sol, à trois ou quatre mètres de lui : après tout, c'étaient des gros bras qu'ils capturaient allégrement... Le genre de main d'oeuvre que tout nobliau en mal d'influence désirait ardemment, pour son armée comme pour ses ouvriers. La réponse de son bras droit lui parvint finalement, tandis que dans son dos le colosse nommé Almar qu'il avait terrassé peinait à tirer son épingle du jeu dans tout ce fatras et réclamait finalement le secours de l'homme-lumière. C'était à Kyoshiro de savoir ce qu'il entendait entreprendre... Mais le Fenice, quant à lui, avait un autre rôle à jouer. Sans hésiter l'ombre d'un instant, grisé par l'adrénaline qui grimpait déjà et peu atteint par la drogue présente dans les verres considérant la quantité modérée qu'il en avait ingurgité mais aussi et surtout son impeccable et surprenante intégrité physique, il se mit à détaler en direction de deux bougres armés de fusil qui forçait trois participants à s'agenouiller, mains sur la tête. L'un d'entre eux le vit venir, et tenta de lui tirer dessus en plein abdomen : ce fut une plaque de haki qui accueillit la balle, et le mythique attrapa le fusil, une fois à bout portant, pour le repousser avec virulence. Les bras de son opposant n'eurent pas suffisamment de force pour résister à cette pression soudaine et la crosse de l'arme percuta l'estomac du fusilier avec tant de vigueur qu'il perdit instantanément connaissance. Son collègue pivota dans l'optique de lui prêter main forte, mais il n'y parvint pas à temps : le Phoenix, toujours le fusil en main, se pencha pour glisser sous le canon de l'adversaire et faucha ses jambes d'un nouveau coup de crosser avant de l'assommer en frappant sèchement son front, lors même qu'il tombait toujours, le plongeant à son tour dans l'inconscience.
Les trois types le remercièrent avec chaleur et tirèrent parti de cette intervention salvatrice pour se redresser et s'éloigner précipitamment des autres organisateurs qui se rapprochaient, lentement mais inexorablement, en bouclant le périmètre et en capturant leurs cibles l'une après l'autre, avec un calme trop méthodique pour qu'il soit amateur. Ce n'était peut-être même pas la première fois que ces types agissaient de cette manière, même s'il y avait fort à parier que cela n'avait jamais eu lieu sur Shabondy : dans le cas contraire, nul ne se serait présenté à l'invitation, pour sûr. Toujours sa batte improvisée en main, l'artiste laissa son regard vagabonder sur les silhouettes qui progressaient en affichant une moue dépitée. Il allait être difficile de briser leur formation suffisamment longtemps pour questionner l'un des leurs dans l'optique d'en tirer quelques précieux renseignements... Surtout s'il se refusait catégoriquement à user de sa malédiction, trop visuelle pour être ignorée. Sa grande cape de voyage, pas forcément conçue pour ce genre de bravades, l'empêchait également de se montrer aussi agile et intrépide qu'il ne l'était à l'accoutumée... Mais elle était indispensable puisqu'à visage découvert, il n'aurait potentiellement droit qu'à quelques secondes de répit avant d'être fatalement reconnu. S'il était reconnu par de vulgaires chasseurs de primes ou, pire encore, par une troupe d'esclavagistes locaux en quête d'argent facile, cela ne l'inquiétait pas l'ombre d'un instant : en revanche, si les organisateurs étaient soldats du Gouvernement Mondial, les renforts qu'ils étaient susceptibles d'invoquer pourraient être suffisamment solides pour les inquiéter, lui et le reste des membres de Tengoku no Seigi. Or, leur navire n'était pas encore achevé : ils devraient donc se montrer patients et discrets pendant tout le laps de temps de sa finalisation... Ce n'était pas une option viable, et le blondinet ne l'ignorait pas. Voilà pourquoi il conservait cet objectif bien ancré dans son esprit : il lui fallait, à tout prix, découvrir l'identité de ce fameux organisateurs avant de pouvoir librement versé dans l'excès de zèle.
Et merde...
Trois soldats venaient de constater qu'il avait jeté au sol deux de leurs complices : et ils braillaient donc allègrement cette information au restant de leurs confrères, empêchant de ce fait le vagabond emmitouflé dans sa cape de demeurer là parfaitement incognito plus longtemps. Certes, sa véritable identité n'avait pas encore été constatée, mais ce n'était à son sens guère plus qu'une question de temps : son visage était évidemment partiellement apparent sous sa capuche brune, et il risquait de ne pas avoir le loisir de terrasser l'ensemble de ses ennemi avant que ceux-ci ne fassent le lien entre la présence d'un combattant hors norme parmi leurs cibles et celle d'un prestigieux pirate, anciennement capitaine corsaire, sur l'Archipel. Il le savait depuis belle lurette : la médiatisation était rarement absolument bénéfique et il commençait, petit-à-petit, à en faire les frais. Heureusement que lui et ses pairs s'apprêtaient à passer sur le Nouveau Monde : en l'état, sa réputation sur Grand Line était telle qu'il risquait de ne plus jamais y passer inaperçu. Dommage...
Bon... C'est pas tout ça, mais si je m'inquiète pas plus, ils vont finir par me trouer comme une passoire.
Il était tenu en respect par une dizaine de fusiliers simultanément, cette fois-ci. Autant dire que leur échapper conjointement serait déjà nettement plus ardu... Même si ses deux hakis et ses capacités martiales stupéfiantes risquaient de l'y aider très franchement, bien sûr.
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Tadake Kyoshiro
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La vie du jeune homme s'était grandement compliqué depuis son arrivée sur Graou Island, depuis qu'il avait accepté la main tendu du Phénix qui se dressait fièrement non loin de lui et, si pendant un temps le bretteur avait eu toutes les difficultés du monde à accepter cette nouvelle vie, cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête, depuis quelques jours il abordait cette voie avec plus de...sérénité ? Non, ce n'était pas cela, pas de la résignation non plus mais simplement la compréhension que pour faire avancer les choses il allait vraiment devoir plonger les mains dans la fange. Oui il était un diplomate, un homme pour qui la paix importait bien plus que sa volonté personnelle, de cela au moins il était sûr, mais après ? Qu'avait-il réussi à accomplir avec ses seuls mots ? Rien, absolument rien et ce triste constat lui laissait un arrière-goût d'échec au fond de la bouche, comme si la vie tenait à lui rappeler que ce n'était qu'en se battant qu'il pourrait réellement accomplir quelque chose. Était-ce donc tout ce qu'il était ? Qu'un sabre au service d'un autre ? Qu'un pion dans un jeu aux proportions mondiales ? C'était parfois qu'il avait l'impression qu'il avait et la présence de ses compagnons ne faisait que repousser cette sensation, la repousser et pas l'effacer. Oui, malgré tout le chemin parcouru et les adversaires vaincus le jeune Kyoshiro en était encore à une étape de sa vie où il se cherchait, où il cherchait à trouver la raison de son existence pour reprendre les paroles de son mentor de jadis. Servir le phénix était sans doute le plus grand des honneurs pour lui, il n'en revenait toujours pas d'être devenu le bras-droit de son seigneur et pourtant, dans un coin de sa tête, subsistait une toute petite voix qui l'implorait de demander plus, d'exiger plus car il y avait encore plus de choses à voir et à faire que son seigneur ne pourrait jamais lui offrir. Oh oui sa curiosité avait géré sa vie pendant de très nombreuses années, depuis sa naissance en fait, mais désormais cette voix était bien plus faible que jadis et donc plus aisé à réduire au silence comme il le fit aujourd'hui.
C'était indigne d'un samouraï de penser à autre chose que le devoir, de vouloir quitter son maître pour espérer trouver mieux ailleurs et le jeune homme s'en voulut pour laisser cette idée filtrer dans son esprit. Il était heureux comme cela, heureux de faire partie d'une famille, de faire partie d'une cause bien plus grande que lui et n'avait besoin de rien d'autre. Oui, il devait se concentrer sur cela, se concentrer sur le sombre futur qui leur tendait les bras et rien d'autre : il n'avait besoin de rien d'autre que ses sabres, son capitaine et ses compagnons.
Le bretteur de jadis n'aurait jamais traîné dans un endroit comme celui-ci, n'aurait jamais pris le risque de s'attirer des ennuis juste pour passer le temps et, silencieusement, le bretteur avouait que c'était sans doute la personnalité de son capitaine qui avait déteint sur lui au fil du temps. Oui le chaos régnait dans cette salle et les captures s'enchaînaient les unes après les autres avec une précision né d'une expérience évidente, ce qui laissait penser que les grandes pontes de cette petite sauterie savaient ce qu'elles faisaient, mais cela n'en restait pas moins problématique pour les deux têtes d'affiche de cette salle. Oh non cela n'aurait été en rien compliqué pour eux de s'enfuir mais l'anonymat était pour le moment leur meilleure arme car, et le maudit le savait bien, s'il se mettait à émettre la moindre lueur alors il attirerait à coup sûr le gros des mercenaires sur lui et ceux autour de lui. À commencer par le colosse et son ami qui lui avait fait la leçon, quelques secondes plus tôt.
Il ne pouvait plus se permettre de se montrer égoïste, plus depuis son entrée dans l'équipe. Non. Plus depuis qu'il avait embrassé la voie du bushido.
« J'arrive. »
Telle fut la réponse du samouraï à l'appel du colosse juste derrière lui, gardant un calme admirable alors que son haki de l'observation englobait la totalité de la salle. Il sentait tout. Vivant comme mort. Corps comme objets. Rien ne pouvait lui échapper lorsque ses sens atteignaient un tel niveau de précision : de cela, oui, il en était fier. Ainsi, il tourna sa tête vers son capitaine et, avec un sang-froid né de l'habitude et d'un évident conditionnement mental, il formula sa demande avec un calme qui frôlait la provocation envers les mercenaires qui s'approchaient.
« Bon, on finit ça vite et on va boire un verre ? C'est moi qui invite. »
Il n'était pas plus porté sur l'alcool que cela, adepte du principe d'un esprit sain dans un corps sain, mais il devait bien avouer qu'après en avoir bavé ces derniers temps un petit verre à une terrasse ne lui ferait clairement pas de mal. Ainsi, en espérant qu'il ait le droit à une réponse de son supérieur, le samouraï pivota et bondit pour arriver à la droite du colosse qui faisait déjà face à une poignée de mercenaires avec une évidente férocité. Même avec la tête tranchée il ne baissait pas les bras, il était tenace le bougre. Les yeux de feu du maudit se tournèrent vers l'attroupement juste devant lui, hommes armés de sabres et de fusils, avant de leur faire la première et dernière proposition qu'il pouvait se permettre de formuler.
« J'imagine qu'aucun de vous ne veut se rendre, bien gentiment ? »
Oui la diplomatie ne menait jamais à grand chose mais cela ne devait pas l'empêcher d'essayer, non ? Il devait bien y avoir au moins un larron dans ce cas qui tenait à sa vie, non ? Apparemment non car la seule réponse qui lui vint fut une balle qu'il esquiva d'un simple pas sur le côté, alerté par son haki toujours aux aguets.
« Dans ce cas... »
Qu'on ne vienne pas dire qu'il ne leur avait pas laissé une chance, qu'une porte de sortie ne leur avait pas été offerte. Bientôt ses avant-bras et poings – toujours cachés sous sa large cape – se recouvrirent d'un haki qui, s'il n'était pas au niveau de son capitaine, ferait largement l'affaire contre cette bande de mercenaires sans vergogne. Le premier d'entre eux qui s'approcha de lui manqua son coup, tout du moins sa lame rencontra le bras gauche renforcé du maudit qui, sans attendre, l'éjecta au loin d'un coup de coude au niveau du plexus solaire. Car oui, tout bretteur de son état, le jeune homme savait très bien où frapper pour faire mal, ou pire. Déjà il s'élançait vers deux hommes armés de fusils, puisant dans ses jambes pour avaler la distance à une vitesse prodigieuse avant de venir les faucher d'un coup de pied circulaire au niveau de la tempe, les envoyer paître un peu plus loin sans seconde chance. Ces trois victimes presque instantanées jetèrent un froid évident, faisait s'immobiliser quelques autres mercenaires dont la volonté n'était pas aussi solide que prévue face à un danger d'un tout autre niveau.
Un samouraï n'était jamais désarmé. Son corps tout entier était une arme et ces crapules le comprenaient à présent.
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Tadake Kyoshiro
Invité
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Sam 13 Juil - 22:47
BRUTES ÉPAISSES AUX CŒURS TENDRES
Essayant de protéger à tout prix son partenaire, Almar retenait héroïquement l'avancée furibonde d'un groupe de mercenaires enragé, avec l'aide de sa tête fraîchement découper. Son front aussi robuste soit-il, venait assener de violents coups de boules à ses oppresseurs, faisant manger la poussière à certains primates au passage. Grâce à son passé d’assassin, le colosse visait généralement les zones sensibles, du moins, pour commettre une telle hécatombe dans leur rang, il frappait précisément le bas de la mâchoire, la gorge, le nez et pour finir en beauté, le plexus solaire. Heureusement pour eux, le maudit avait comme objectif principal de couvrir son collègue, sinon, ils auraient tous déguster en plat principale : une délicieuse salade de phalanges... Durant sa lutte acharnée, Almar vit avec stupéfaction la prouesse incroyable de Kyoshiro et de son capitaine, les mercenaires aussi nombreux soient-ils, tombaient comme des mouches, face à leur aptitude martiale. Quel choc pour le maudit de voir comment ce duo implacable pouvait se débarrasser d'un si grand nombre d’adversaires, sans éprouver la moindre difficulté en retour. Subjugués, voici le mot exacte qu'affichait sa belle frimousse dans un moment aussi intense, la force qu'il cherchait tant était juste sous ses yeux, une telle puissance pour protéger les faibles, la même splendeur qu'il avait pu contempler en présence de la déesse d’émeraude... Certes, dans un moment aussi chaotique, protéger le corps d'un homme dans l'incapacité de bouger, était d'une certaine complexité pour affirmer sa force face à l'adversité, mais ce cas de figure n’empêcha en aucun cas l'amertume de couler dans son cœur. Comment ces individus pouvaient-ils avoir une telle force ? Comment pouvait-il y avoir un tel fossé entre eux en terme de puissance ? Faisait-il face à des génies ? Ou tout simplement, c'est qu'il était à la base, bon, à être jeter aux ordures ? Totalement déboussolé, Almar n'entendit guère un individu mal intentionné se relever derrière lui. L'affreux jojo en question était le premier à s'être écrouler face au coup de tête explosive du maudit. Lors de l'impact, une partie de ses dents furent décrocher de sa mâchoire et ne parlons même pas de son nez, bon à reprendre un coup pour être remis correctement en place.
En quête de revanche, l'homme dégaina son arme et frôla avec la pointe de son épée, le cou frêle du binoclard, de cette entaille découla un «fin» filet de sang venant entacher le magnifique costume de James. A cause de cette soudaine douleur, le pétochard sortit subitement de sa torpeur, puis, prit de manique, il se mit à crier comme une petite fille. Effrayer, il posa sa main contre la plaie en tremblant comme une feuille, il pensait très probablement partir sous peu dans le royaume des morts, même son assassin le pensait ouvertement, à cause de la totale inactivité du corps massif. Or, son acte odieux l’enverra tout bonnement dans les bras glacial de la mort... En effet, lorsque le cri de James fut perçu par le maudit, immédiatement, Almar se retourna et vit avec effroi la blessure portée à son camarade. Mordant ses lèvres de rage, le titan se précipita vers l'ignoble individu. Personne en ce monde ne pouvait poser le doigt sur une personne qu'il protégeait, sans subir son implacable courroux. Dévorer par la colère et la haine, son visage tout entier fut marqués par les prémices de sa fureur : d’innombrables veines gonflèrent sur son front, ses yeux dévirent aussi perçant qu'un prédateur et sa voix rocailleuse fit gronder la terre et le ciel, tel un fléau s’abattant sur l'homme.
"ENFLUUUUUUUUURE !!!!" Étant à porter, Almar saisira l'agresseur avec ses deux énormes paluche et commencera lentement à lui broyer la gorge. "AGENOUILLE-TOI !!!! DEVANT MOI !!!!" Le maudit vint littéralement éclater son front à maintes reprises sur l'horrible portrait de ce salopard. "PERSONNE NE TOUCHE CET HOMME !!!! TU M'ENTENDS !!!!? INFAME BATARD !!!" Telle une bête assoiffée de sang, Almar terminera son adversaire en plantant ses crocs dans la gorge de l'horrible personnage. Et de se fait, il provoquera une mort bien douloureuse à ce malfrat, en lui arrachant d'un coup sec la jugulaire, ce qui entamera une magnifique effluve de sang, recouvrant dans sa quasi-globalité, le visage du maudit d’hémoglobine, avec pour peaufiner le tableau, encore dans la gueule le morceau de chaire fraîchement arracher. Ainsi, le maudit ressemblait véritablement à l’incarnation même du diable...
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Fenice Nakata
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Mer 17 Juil - 22:26
Brutes épaisses aux cœurs tendres..
feat. Kyoshiro et Almar
Flashback
C'était le moment où jamais. Kyoshiro venait de passer à l'action, marquant les mirettes d'une partie de leurs opposants et retenant immanquablement leur attention : il prouvait que le blondinet encapuchonné n'était pas le seul de leurs assaillants à pouvoir leur donner du fil à retordre et il nécessitait par conséquent une certaine surveillance. Son capitaine sourit face à la ténacité de son bras-droit et à la proposition qu'il venait de lui formuler, quant à l'idée de prolonger cette petite sauterie dans un bar, auprès d'un verre dûment rempli d'un alcool des plus réconfortants... Le logia avait bien changé, depuis l'époque désormais relativement lointaine de son recrutement, et il allait sans dire qu'il n'avait fait que s'améliorer incessamment. Il était plus sûr de lui, plus impulsif sans doute, mais également plus confiant, plus téméraire. Il osait simplement, là où son ancienne personnalité aurait trébuché, aurait vacillé, dans l'inconfort et le doute. Il était en bonne voie pour continuer à s'améliorer, tant qu'il persévérait de la sorte sur la voie de la ferveur et de la détermination... Mais il n'était pas le seul à s'aventurer quelque peu sur la voie de l'excès de zèle. Il était un forban qui, non loin de là, s'en donnait à cœur joie et faisait de son mieux pour massacrer allégrement l'un des mercenaires ayant tenté d'estropier son camarade binoclard : le colosse que Kyoshiro avait affronté et qui semblait pouvoir désolidariser certaines parties de son corps, sans nul doute par le biais d'une quelconque malédiction, se jetait actuellement sur l'un de leurs ennemis pour le terrasser aussi sauvagement que possible, ajoutant une dose des plus généreuse d'hémoglobine au spectacle anarchique auquel tous se livraient jusqu'à présent. Il ne manquait plus que cela pour ajouter un brin d'horreur à cette scène... Et, évidemment, l'ensemble de leurs opposants virent cette mise-à-mort avec tant d'effroi qu'ils en demeurèrent tétanisés, comme s'ils se demandaient où et quand leur tour suivrait. Tant et si bien qu'au final, malgré son aisance à défaire deux premiers fusiliers une seconde auparavant, le capitaine de Tengoku no Seigi ne se trouvait plus vraiment figurer parmi les cibles prioritaires de leurs assaillants : une erreur de jugement de leur part qui lui offrit un sentiment soudain de liberté d'entreprendre. Si on ne le surveillait plus... On ne risquait pas de le reconnaître et, par extension, de l'emmerder au plus haut point.
Les dix fusiliers devant lui étaient encore bien les seuls à le surveiller, tout en le tenant sérieusement en respect. Soudain, leurs intentions furent palpables sur la base d'un cri de la part de l'un des leurs : ils voulaient à l'évidence l'expédier au tapis au plus vite à grand renfort de projectiles pour s'élancer à la rencontre du colosse, auquel ils voulaient payer sa sauvagerie manifeste. Beaucoup d'intentions pour un résultat malheureusement peu concluant... Car, grâce à son haki de l'observation, le blond comprit que c'était le moment où jamais pour agir discrètement. Il s'élança à la rencontre de ces dix gaillards avec une telle vigueur qu'aucun d'entre eux ne parvint à se rendre compte du fait qu'il se déplaçait bel et bien : l'instant suivant, tous s'effondraient lourdement et lamentablement, inconscients. Le musicien s'était frayé un passage jusqu'à leurs dos avec une vivacité telle qu'il avait pu les percuter les uns après les autres sans jamais avoir à se mettre en danger, sans jamais leur donner l'opportunité de seulement lui répondre. Il était trop rapide, trop souple : il les avait envoyé au tapis sans qu'ils ne le sentent venir et, désormais, une bonne poignée de soldats supplémentaires gisaient à même le sol, incapables de réaliser leur basse besogne. Le Fenice, profitant d'un instant de répit pour se remettre les idées en place en secouant sèchement la tête, ravi de voir que sa constitution physique semblait le prémunir au plus gros des effets des drogues qu'on avait bourré dans les boissons à destination des gagnants des rixes, continua de parcourir cette scène agitée d'un regard curieux. Il n'y avait pas d'indice supplémentaire quant à l'obédience réelle de leurs agresseurs : pas d'uniforme ou de médaille gouvernementale, pas d'écusson d'une troupe de chasseurs de primes particulièrement puissante, influente et célèbre... Rien. Juste des gars armés qui frappaient méthodiquement et sans relâche afin de multiplier les captures et, à la fin des fins, de s'en foutre plein les poches.
On risque d'avoir du mal à en savoir plus... Mais du coup, pour les prisonniers ?
Il pensait à voix haute comme, de toute manière, les détonations et les hurlements couvraient généreusement sa voix. En toute franchise, il se moquait pas mal de savoir si quiconque avait les moyens de percevoir ses interrogations : en l'état, elles étaient sincères et il hésitait franchement à se tirer sans demander son reste. Il lui suffisant d'héler Kyoshiro, lequel le suivrait sans nul doute : personne n'essaierait de les retenir vu le nombre de soldats qu'ils avaient d'ores et déjà pu envoyer au tapis. D'un autre côté, sa curiosité lui demandait d'essayer à en savoir davantage... Et libérer ceux qui avaient d'ores et déjà été prisonniers pouvait être une façon de procéder. Il suffisait de leur demander s'ils étaient tous primés, s'ils avaient un ennemi en commun, s'ils avaient récemment nuit à quelqu'un, et tout ceci lui permettrait d'établir un profil plus ou moins précis de la personne ayant commandité tout ce cirque... L'autre option était toutefois encore plus séduisante : il s'agissait purement et simplement de choper un fusilier, de l'interroger à ce sujet en prenant bien sûr garde à ne pas le fracasser suffisamment pour le rendre débile. Peut-être que ces types n'étaient que de vulgaires exécutants, qui ne savait pas grand chose de leurs supérieurs, pour ne pas dire rien... Mais peut-être étaient-ils tous des décisionnaires, à leur échelle. L'avantage de cette façon de procéder, c'était que si les prisonniers étaient absolument tous d'immondes crapules, le mythique n'aurait pas à les fracasser une fois de plus : il pouvait se contenter de les laisser menottés, à la merci de leurs nouveaux geôliers.
Bien. Dans ce cas, partons sur cette idée.
Il avait un objectif. Il n'avait plus qu'à se donner les moyens de le concrétiser...
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Tadake Kyoshiro
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Cela ne devrait surprendre personne d'apprendre que le bras-droit du Phénix n'appréciait guère se battre, quelle que puisse en être la raison mais aujourd'hui, dans cette antre où ne régnait que chaos et violence, il se rendait finalement compte à quel point son corps et son esprit avaient été transformés au contact de son rayonnant capitaine. Pour la première fois de sa vie il ne luttait pas contre le fait de se battre et y prendre du plaisir, car pour lui c'était une chose anormale qu'il ne pouvait admettre, il luttait contre le fait de ne pas faire appel à sa malédiction dont sa maîtrise était devenue horriblement naturelle. Quand est-ce que faire appel à cette merveilleuse et horrible puissance était-il devenu une seconde nature chez lui ? Quand avait-il cessé d'être Kyoshiro le chevalier servant pour devenir Kyoshiro l'épéiste lumineux ? Depuis bien avant Impel Down, bien avant sa dernière bataille sur Time End, de cela au moins il en était sûr mais il était incapable de donner un moment précis. Peut-être était-ce l'accumulation de toutes ces batailles, de toute cette souffrance qui avait fini par venir à bout de son innocence, de tous ces espoirs venant et s'en allant devant ses yeux sans qu'il ne puisse les attraper. Cette seule pensée fit ressurgir le souvenir de cette femme dont il avait tranché le destin, de cette pauvre malheureuse qui ne verrait plus jamais le soleil se lever parce que l'épéiste avait fait un choix, celui de lui épargner un terrible futur en mettant fin à son existence. Oui, cette seule pensée le hantait jours et nuits depuis son séjour au marché aux esclaves et, pour autant qu'il en savait, peut-être qu'elle resterait ancrée dans son crâne pour le restant de ses jours.
Il était devenu plus qu'il ne l'avait espéré, bien plus qu'il ne l'avait voulu et parfois ce simple constat l'effrayait à en faire trembler ses mains caleuses. Il avait peur...pas peur de l'avenir ou de ce que le Nouveau Monde lui réservait, il avait accepté l'imprévisible, mais une seule question était à la base de sa terreur. Que finirait-il par devenir ? Resterait-il ainsi, celui qu'il était aujourd'hui, ou était-il amené à devenir...autre chose ? Différent ? Finirait-il par regretter l'homme qu'il était amené à devenir ? Oui, c'était bien la seule question qui lui importait pour le moment, si bien que tous les combats du monde n'étaient jamais parvenus à la chasser de son crâne. Bien sûr l'idée de demander conseil à son capitaine était tentante, lui qui était parvenu à tenir le cap malgré le temps passé et les proches disparus, mais le samouraï ne put se résoudre à le faire, pas pour le moment en tout cas. Pourquoi ? Au début il avait pensé que c'était sa fierté guerrière qui parlait à sa place, celle qui l'empêchait de tendre la main pour demander de l'aide mais ce n'était pas cela, pas totalement en tout cas car, en toute franchise, il s'était forgé tout seul et avait bien l'intention de continuer ainsi. Ses parents l'avaient abandonné, laissé pour mort afin qu'il grandisse et apprenne de ses propres échecs si bien qu'il était devenu un puissant samouraï parvenant même à capter l'intérêt d'un des Quatre Empereurs.
Ses parents l'avaient-ils prévu, en le laissant à la merci des bêtes féroces qui rôdaient dehors ? Non, bien sûr que non. Il était devenu plus que ce que la vie avait prévu pour lui et, fort de cette expérience, il comptait bien poursuivre dans sa lancée. Il continuerait à souffrir et échouer car c'était bien ainsi que les meilleures leçons étaient enseignées, de cela au moins il en était conscient et le combat d'aujourd'hui n'en était qu'un faible écho de plus. Un combat bien ridicule en comparaison de ceux dont il avait été un acteur majeur, certes, mais chaque combat aussi insignifiant soit-il était riche en enseignements dont il avait plus que jamais besoin.
Les crapules à ses pieds étaient des témoins de la force du jeune homme, une force qu'il peinait encore à mesure mais, assurément, elles étaient la preuve que Kyoshiro n'était pas à prendre à la légère. Avaient-ils, tous ici, seulement conscient d'à quel point il bridait sa propre force simplement pour garder son anonymat ? Du potentiel destructeur qui résidait au fond de lui, de cette puissance qu'il était capable de déployer s'il n'était pas contraint à la discrétion comme aujourd'hui ? Non, assurément pas sinon ils n'auraient jamais essayé de se mettre en travers de sa route ou de celle de son capitaine. Personne ici n'était assez puissant pour leur opposer une réelle menace s'ils décidaient tous les deux de tomber les masques, de cela aussi le samouraï en était terriblement conscient.
L'homme devant lui réalisait bien trop tardivement son erreur, alors que la poigne de fer du maudit se refermait autour de sa gorge. Kyoshiro avait toujours été mauvais pour jauger sa puissance et celle des autres, c'était une certitude mais ici, en sentant la chaleur de cet homme inconnu dans sa main, l'ancien candide réalisait une chose terrible. Il aurait été si simple pour lui d'appuyer un peu plus, de resserrer sa poigne pour sentir les vertèbres de cet inconnu se briser entre ses doigts et cette sensation ne fit que le rappeler à la fragilité de la condition humaine.
Tuer était si facile, si simple et pourtant si...absolu.
L'instant d'après le corps de la crapule s'écroula sur le sol alors que son hôte tombait dans une inconscience plus que méritée, laissant son bourreau lever les yeux vers la foule de plus en plus désordonnée. Combien d'hommes dans cette pièce mériteraient d'être capturés, réduits en servitude ? Ce n'était pas à Kyoshiro de faire ce choix, pas à lui du tout mais, alors qu'il sentait toujours la voix de son capitaine suivre son propre chemin, une autre voix attira sa curiosité.
« Hum ? »
Il lui en fallait beaucoup pour l'étonner désormais, certes, mais la vue du colosse ensanglanté et enragé le surprit l'espace d'un instant avant qu'il ne parvienne à retrouver son calme naturel. Il était aisé de se laisser absorber par le combat, de laisser la rage envahir mais l'épéiste était aussi là pour montrer au colosse qu'il y avait une autre voie. Ainsi, sans crainte, l'adepte du bushido s'approcha de la bête enragée et posa une main sur son épaule, appuyant suffisamment pour le maintenir immobile un instant, le temps d'avoir son attention.
« Almar-san, m'entendez-vous ? Il est important que vous restiez calme, vous allez avoir besoin de toute votre concentration pour ce qui va suivre. »
Pivotant à nouveau, l'ancien candide pointa du doigt l'entrée par lequel il était entrée, sans oublier de poser ses yeux sur la horde de crapules et de mercenaires qui s'en donnaient à cœur joie sur le chemin. Autant d'adversaires à vaincre, autant d'obstacles à surmonter. Rien qu'il ne pouvait accomplir.
« Vous voyez l'entrée, là-bas ? Je vais vous créer un chemin, pour que vous et votre ami puissiez vous en aller. Restez derrière moi, ce ne sera pas long. »
Oui, même après tout ce temps le bras-droit était aussi généreux et prévenant qu'avant, sa plus grande force et son plus énorme point faible. Ainsi, attendant qu'Almar et son ami lui emboîtant le pas, le maudit ferait quelques pas de plus, ses mains toujours recouvertes du fluide de l'armement, avant de prendre une profonde inspiration. Il devait agir vite et fort comme lui seul savait le faire, son bridage allait simplement lui demander plus d'efforts mais il pensait bien pouvoir en être capable. Ainsi, comme s'il se parlait à lui-même, il finit par murmurer :
« Souviens-toi. Frapper juste, frapper fort. »
Ainsi commençait la course.
Ainsi commençait le ménage.
:copyright: ANARCISS sur epicode
Tadake Kyoshiro
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Dim 21 Juil - 10:51
BRUTES ÉPAISSES AUX CŒURS TENDRES
Durant un bref instant, Almar s'était laissé engloutir sous une avalanche de rage, devenant une créature assoiffé de sang, qui arpentait le chemin de la haine et de la discord. Pourtant, ayant encore une bribe d’humanité en lui, il put sentir le goût du fer s'écouler le long de ses lèvres et à l’intérieur de sa gorge, une sensation fortement désagréable et écœurante, qui put le sortir de sa torpeur. Immédiatement, il relâcha le morceau de chaire qu'il avait encore entre les dents et posa un regard remplis de mépris à l’égard de la personne qu'il venait de violemment assassiner. Rien qu'en y jetant un œil, la trace de la morsure était profonde, aucune chance qu'un être vivant puisse survire à une telle blessure, l'auteur de ce crime avait accompli dans son authenticité l’œuvre du diable : arracher sans vergogne l'âme d'un humain en l'envoyant paître dans l'au-delà.
Avoir accomplis une telle prouesse sanguinaire fit trembler d’effroi le corps du colosse. Mentalement, il n'en revenait pas. Arracher à pleine dents la gorge d'un adversaire sous l'emprise de la haine, cela ne lui était encore jamais arrivé... Il avait céder pour la première fois de sa vie à une colère animale, une colère qu'il avait pourtant réussie à contenir à l’intérieur de son cœur pendant de longues années tortueuses. Cette pénible épreuve montra un morceau de l'état émotionnel du titan, un homme éreinté par la vie, prêt à dérailler à la moindre perte d'un être proche. Il fallait dire que les terribles expériences psychologiques mené par son père adoptif, n'avaient, certes, point abouti au chef d’œuvre tant escompté : faire de son rejeton un tueur parfait, un être sans état d'âme, prêt à obéir à n'importe quel ordre sans réfléchir. Cependant, une trace indélébile faites par cet horrible personnage, restera encré à tout jamais dans le cœur du maudit, une cicatrice béante, demandant tout justement d'être comblée par la trouvaille d'une véritable famille à protéger.
*Bon sang... Que suis-je devenu ? Suis-je devenu un démon ?* Il colla contre son visage ses énormes paluches, cachant aux yeux de tous, la honte l'envahissant. *Je ne veux pas être un monstre... Je voulais seulement protéger, James... Était-ce là, le bon chemin à prendre ?* Pendant un instant, Almar se perdit dans la brume de ses pensées et, miraculeusement, Kyoshiro arriva au bon moment pour lui frayer un chemin vers la lumière.
Lorsque sa main se posa sur son épaule, Almar lança un regard inquisiteur à l'encontre du guerrier lumineux, écoutant sans dire un mot les conseils avisés de ce dernier... Quant à James, ce pauvre malheureux était tombé dans les pommes durant le spectacle sanglant, autant hémoglobine défilant à la seconde, lui donnèrent le tournis, dégueulassant au passage son beau costume. Maintenant, le titan avait juste besoin de suivre les indications de l’épéiste de lumière pour se sortir de ce bourbier indemne, quitte à mettre aux oubliettes son orgueil pour le bien de son camarade.
"Très bien, j'entendrai le bon moment pour m'enfuir." Reprenant du poile de la bête, Almar attendra le meilleur moment pour annoncer avec la plus grande honnêteté, ses sincères remerciement à l'égard de Kyoshiro. "Merci beaucoup de votre soutien... Prenez soin de vous... Adieu..." À la fin de ses paroles, lorsque l'ouverture tant attendu sera lancée, le colosse prendra la poudre d’escampette en direction du port.
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Fenice Nakata
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Lun 22 Juil - 11:22
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feat. Kyoshiro et Almar
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Les choses sérieuses n'allaient pas tarder à commencer. Le bouquet final, en quelque sorte, grandiose et inespéré pour ceux qui, comme le colosse au pouvoir étrange et son ami binoclard, s'étaient retrouvés pris entre deux feux sans réellement comprendre quel forfait ils avaient bien pu réaliser. Si son ouïe particulièrement fine et affûtée par des années d'une pratique musicale acharnée n'était en l'occurrence d'absolument aucune utilité pour le Phoenix, son haki de l'observation, en revanche, lui permit bientôt de comprendre les intentions imminentes de Kyoshiro, lequel se tournait vers la sortie de ce grove en proie à la démence et à la violence, avec l'intention ferme de permettre à son précédent adversaire de se tirer de là en un seul et unique morceau. En somme, c'était le moment où jamais pour l'ancien capitaine corsaire de tirer son épingle du jeu, et d'en apprendre davantage sur les curieuses motivations qui pouvaient bien pousser un tel cortège de soldats de prendre les armes en organisant toute cette mascarade : s'il ne parvenait pas promptement à dénicher quelqu'un qui en saurait suffisamment sur les tenants et les aboutissants de ce faux concours de bras de fer, il devrait définitivement faire une croix que ces révélations qui lui échapperaient à tout jamais. Car il allait sans dire que lui aussi allait devoir mettre la main à la pâte pour permettre une échappée belle, ou, a minima, tirer profit de celle que son bras-droit occasionnerait afin de se volatiliser à son tour... Il ne pouvait pas s'attarder déraisonnablement si son ami s'en allait, et, de ce fait, ne pouvait décemment pas devenir l'unique et seule hantise de leurs opposants : c'était risquer le faux pas, celui qui les renseignerait trop à propos de son identité, de ses pouvoirs mythiques. En admettant que le Gouvernement Mondial soit bel et bien l'auteur de ce pot-aux-roses, en considérant que ces types armés sans signe distinctif quelconque étaient bel et bien des marines ou, en tout cas, des alliés de la justice de Marineford, il allait sans dire que la présence du Nebula, une fois éventée, rameuterait un lot colossal de gradés prêts à en découdre. Si Nakata ne les craignait aucunement, il ne pouvait pas se permettre de transformer Shabondy, cette poudrière sans cesse sur le point d'exploser, en un volcan tumultueux où les dangers se multiplieraient pour le moindre de ses subordonnés et membres d'équipage. Il devait prendre garde aux répercussions de ses actions...
Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités... C'est de qui, ça, déjà ? Bah, peu importe.
Il laissa à plus tard ces affabulations sans importance et se consacra plutôt à son objectif qu'il lui fallait dès à présent mener à bien. En une paire d'instants, il se porta à la hauteur d'un duo de fusiliers qui s'attelait à saucissonner trois participants avec l'aide de cordages et de ficelles grossières. Les trois mecs semblaient si hébétés et si sonnés par le mélange d'alcool et de drogue qu'ils avaient ingurgité à leur insu qu'ils ne tentaient pas même de résister ou de riposter : ils demeuraient là, bêtes et cois, tandis qu'on les privait momentanément de leur liberté. Oh, s'ils étaient innocents, peut-être finiraient-ils cette journée aussi libres qu'ils l'avaient commencé... A condition, toujours, que leurs hypothétiques futurs geôliers soient bel et bien pourvus de bonnes intentions. Soucieux d'en savoir davantage à ce sujet, le forban, donc, se glissa à la hauteur de ces deux soldats et matraqua le premier d'un coup de pied en pleine joue, si sec et si soudain que le pauvre hère ne le vit même pas passer. Il s'effondra simplement, inconscient, tandis que son collègue horrifié se redressait à la hâte en essayant de se saisir de son fusil. Grand mal lui en prit : l'ancien capitaine corsaire drapé de son manteau de voyage fut sur lui en un claquement de doigts et, avec une nonchalance et une aisance qui frisaient la provocation, lui décerna un coup de paume en plein nez, de façon à le désorienter et à engendrer un saignement nasal important... De quoi ajouter de l'horreur et de l'affolement chez son jeune interlocuteur qui, instantanément, perdit son équilibre et chuta sur le postérieur tandis que le musicien le désarmait d'un coup de pied mécanique, presque apathique tant cela relevait de la formalité.
Qui êtes-vous, et pourquoi avez-vous organisé tout ça ? Parle, si tu ne veux pas finir comme ton collègue.
Je ne te dirai rien, crapule !, fut en substance la réponse qu'il se vit attribuer par ce type déboussolé qui se mit immédiatement à attirer l'attention de ses collègues, à grand renfort de braillements et de gesticulations apeurées. Mentalement, le capitaine de Tengoku no Seigi songea que cette réponse crédibilisait la théorie du coup de filet gouvernemental, grâce à deux données : premièrement la nullité de l'injure qu'on avait usé à son encontre et secondement sa nature. D'abord, des chasseurs de primes ou des hors-la-loi auraient sans doute usé d'un langage un brin moins fleuri : certes, c'était maigre de se baser sur ce type d'indices, mais le vocabulaire trahissait très généralement d'un milieu social ou d'habitudes profondément ancrées chez l'individu qui l'employait. Ensuite, il s'était agi de le reléguer instantanément au rang de "crapule", de criminel, de petite frappe, d'homme sans foi ni loi, sans sens moral ou sans étique. En somme, il s'agissait de le placer dans la catégorie des "mauvais", des "méchants"... Ce qu'un hors-la-loi n'aurait probablement pas fait, pas plus qu'un chasseur de primes agissant pour le compte d'esclavagistes. A cela se soustrayait néanmoins une autre hypothèse : peut-être que ce type agissait à des fins qui lui échappaient. S'il n'était qu'un exécutant, il pouvait être animées par toutes les bonnes intentions possibles sans pour autant lutter, au final, pour le bien et la justice... Il suffisait de dire ce qu'il voulait entendre dans l'optique de le réconforter pour manipuler un homme à l'idéologie prononcée. En un mot comme en cent, si ce bref échange lui avait permis d'en savoir un petit peu plus, il lui restait sur les bras un lot d'interrogations trop dense pour qu'il puisse le démêler sans information supplémentaire. Il tournait en rond...
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Il n'y avait pas plus noble art que celui du bushido car il ne faisait pas que renforcer les muscles, que raffermir la silhouette mais avait bien un effet sur le mental que beaucoup ignoraient. Il ne s'agissait pas juste d'apprendre des passes d'armes et de s'habituer au point du sabre, non, il s'agissait d'une philosophie à part entière qui était dirigée par un certain nombre de valeurs que tous ses adeptes devaient adopter. Cette philosophie faisait de ses praticiens des guerriers bien plus nobles d'âme que tous les autres mais, malheureusement, beaucoup pensaient à tort que leur talent se limitait au maniement du sabre. Le samouraï apprenait à faire de son corps une arme à part entière si bien que, même démuni de son arme pourtant fétiche, un adepte du bushido n'était jamais vraiment désarmés. Cette mauvaise perception du bushido se vérifiait encore aujourd'hui alors que, faisant face à un homme de toute évidence désarmé, les quelques crapules devant le maudit se mirent à sourire en dépit de sa démonstration précédente. Pensaient-ils, ces idiots, que venir un peu plus nombreux pourrait changer quoi que ce soit ? Que le nombre insuffisant était la raison de leur défaite cuisante de tout à l'heure, sans que le maudit ne transpire une seule goutte ? Cela en avait tout l'air et, même s'il n'était pas du genre à se vanter, Kyoshiro fut ravi à l'idée de pouvoir leur prouver le contraire et peut-être aussi laisser plus le champ libre à son capitaine en attirant vers lui plus de ces crapules.
Pour l'heure il y avait tout de même plus important car, actuellement, Kyoshiro avait dans l'idée de se frayer un passage dans la foule afin de donner une porte de sortie à deux inconnus. Pourquoi eux et pas les autres ? Étaient-ils seulement moins innocent que le moindre combattant capturé jusque là ? Cette dernière question était particulièrement pertinente et, au vu de la piètre prestation du colosse, le sabreur fut convaincu que ce brave homme ne représentait pas une réelle menace pour lui ou son capitaine. Mais il ne s'agissait pas juste de cela, il s'agissait aussi d'un rappel du passé afin qu'un tel événement ne se renouvelle pas. Il se rappelait de cette femme promise à un avenir bien sombre, de ces malheureux présentés comme des morceaux de viandes afin d'être vendus au plus offrant, de ces vies brisées et ces espoirs anéantis. Jadis il avait décidé de faucher une vie pour lui éviter un bien funeste destin mais, aujourd'hui, ne pouvait-il pas plutôt en sauver une ? Voire deux, dans le cas présent ? Il le pouvait et...non, il ne le pouvait pas.
Il le devait.
« Les remerciements ne sont pas nécessaires. »
Quand avait-il demandé quoi que ce soit en échange d'un de ses services, en échange d'une main tendue ? Jamais et ce n'était pas prêt de commencer car, si le colosse l'ignorait encore, il était évident pour son fougueux capitaine que ce bras-droit était d'un homme d'une bonté d'âme rare et qui ne demandait jamais rien en retour. Pas de reconnaissance, pas de tape amicale sur l'épaule : rien de plus qu'un simple sourire. Cet homme-là n'aurait pas à le remercier car ce n'était pas ce qu'il recherchait, son objectif était bien plus loin que cela. Ainsi, se penchant en avant, se rappelant des leçons de son maître sur l'anatomie humaine, le bretteur bondit en avant à en faire craqueler le sol, se projetant à vitesse inhumaine en direction des deux premiers tireurs qui pensèrent réussir là où tous les autres avaient échoué. Le premier ne sentit pas le poing du bretteur se planter tout contre son estomac tandis que le deuxième, maladroitement surpris, ne put que pointer le fusil dans la direction de son opposant avant que celui-ci ne le neutralise d'un uppercut qui l'expédia au-dessus de la foule. S'en suivit donc un ballet impressionnant de coups secs et savamment placés, un récital de coups expéditifs qui n'étaient que le reflet des entraînements répétés du bretteur, jusqu'à ce que les rangs dégrossissent pas mal devant. Mais ce n'était pas assez, clairement pas assez. Une fois encore il se redressa et, après avoir neutralisé un bretteur sans peine, bondit au-dessus de la foule pour esquiver une volée de tirs à son attention. Il l'avait senti, il avait senti l'autre coup arriver mais, à mi-chemin dans l'air, privé d'arme et de malédiction, le samouraï réalisa son erreur.
Il ne pouvait esquiver, ne pouvait trancher l'arme et, de bien des façons, il était surtout très mal placé pour tenter une pirouette quelconque. Ainsi, toujours dans les airs, l'homme-lumière fut cueillit par un mercenaire tout aussi massif que le masse qu'il portait entre ses larges mains.
« Ack ! »
Ce ne fut pas le coup mais le choc contre le sol qui vida ses poumons l'espace d'un instant mais, lorsque la fumée et la poussière se seraient dissipés, le mercenaire pourrait constater l'inutilité de son action. Le maudit était là, à terre, les bras croisés au-dessus de sa tête pour bloquer l'arme et, si on pourrait le penser blessé, la lueur dans ses yeux prouva bien le contraire. Ce n'était qu'une surprise, qu'une simple inattention mais un garde ce cet acabit ne serait jamais capable d'atteindre son vrai corps ou de le mettre en réel danger. Juste un gros balourd, un balourd de plus. Sans atteindre le bretteur roula sur le côté, laissant l'arme s'écraser sur le sol tout en se relevant vigoureusement, bondissant au visage de la brute pour lui asséner un coup de pied fouetté de tous les diables.
Le guerrier s'éveilla de nouveau en lui, tendant ses muscles et fermant sa mâchoire alors qu'il bondissait de nouveau vers la sortie, brisant des jambes et des bouches à mesure qu'il avançait, puissamment et précisément, sans fioriture, afin de créer une ouverture pour le colosse et son ami. Enfin l'ouverture apparut lorsqu'un idiot se vit imposer une rencontre entre son plexus solaire et le coude de Kyoshiro, le repoussant au loin pour enfin libérer le passage. Pivotant sur lui-même, le maudit leva la main pour appeler le colosse et son ami, lui témoignant un au-revoir rapide par la même occasion.
« C'est bon ! Allez-y ! Peut-être nos chemins se croiseront-ils à nouveau ! »
Il atteindrait que les deux passent, qu'ils s'éloignent un peu avant de bondir au-dessus de la foule, afin de rejoindre son capitaine en train d'adapter sa méthode d'interrogatoire à son nouveau public. Écartant un gêneur d'un coup de pied dans la poitrine, sec et sans coup de semonce, l'homme s'approcha d'un pas de son capitaine avant de demander :
« Besoin d'aide ? Ils commencent à être collants, de mon côté. »
Il aurait voulu faire le ménage et s'en aller d'ici, c'était bien plus facile ainsi mais son esprit perfectionniste voyait l'intérêt de l'exercice, le poussant à rester pour la récompense qui se trouverait derrière. La leçon d'humilité qui ressortirait de ce chaos le plus total. Il atteindrait donc les directives de son chef, faisant le ménage de son côté si la moindre crapule avait le malheur de s'approcher de trop près.
Si le Phénix avait besoin de temps alors son bras-droit lui en offrirait.
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Tadake Kyoshiro
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Mer 24 Juil - 20:02
BRUTES ÉPAISSES AUX CŒURS TENDRES
Franchissant la porte de ce bourbier infernal, le colosse s'échappa non loin de là, dans une ruelle habitée par l'obscurité. Méthodique ou tout du moins, avant de filer en direction du port, Almar voulait en premier lieu inspecter la plaie de son compagnon, qui semblait encore dans les vapes. Le couchant contre le sol recouvert de crasses et de boues, il inspecta la blessure avec la plus grande délicatesse, l'entaille était peu profonde, une coupure net, faites par une lame de bonne manufacture. Hélas, l'auteur de cette tragédie ne pourra guère se vanter de son action, vu qu'il gît désormais dans son propre sang... Voulant éviter tout risque d'infection, le maudit fouillera le sac de son camarade, à la recherche d'alcool et de bandages pour appliquer les premiers soins, car étant loin de tout danger, c'était le meilleur moment pour agir. Grâce au silence propice de la situation, il appliqua sans encombre le bandage contre la plaie, en nettoyant bien évidemment toutes les impuretés avec l'aide d'un alcool cher aux yeux du binoclard : son bon vieux pinard. Une fois cela accomplie, le titan s'occupa aussi de son problème au bras. L'impact lors de l'affrontement contre Kyoshiro, n’avait en rien amélioré la situation, voir pire, son membre commençait à perdre bien plus de sang qu'auparavant.
"Bon sang... Il semblerait que je sois enclin à faire mon bandage moi-même..." Il jeta un bref regard sur la bouteille de pinard de James. "Désolé mon ami, mais il semblerait que votre addiction va me sauver la vie..." D'une traite, Almar versa dans son intégralité le breuvage alcoolisé sur son bras, une douleur comparable à celui de tremper sa chaire dans un brasero, vint alors saisir le membre ensanglanté du colosse... Serrant les dents contre la douleur, Almar se saisira alors du rouleau en tissu, pour recouvrir son membre meurtri jusqu'à l'épaule. Une fois cela fait, il se permettra de souffler un bon coup et de réfléchir sur les prochaines actions à venir.
Il ne devait en aucun cas reprendre la route sans que son compagnon ne soit réveillé. Bien trop dangereux de veiller sur James dans son état actuel, cela serait faire preuve de stupidité et d’égoïsme à son égard. En effet, cette mise à l'épreuve montra encore une fois son impuissance face à la dure réalité de la vie, aux principes que lui avaient inculqué son père : combattre seul et écraser les faibles. Des principes guère harmonieux avec la conviction du titan. Parcourant désormais la voie de la rédemption, son but principal était de protéger n'importe quel innocent au péril de sa vie. Sa chaire était dorénavant un bouclier pour protéger le peuple et ses mains, des lames prêtent à occire le mal ayant atteint son apogée.
Une heure d'attente plus tard... Lorsque James ouvrit les yeux...
«Hein ? Mais que m'est-il arrivé ?» Il regarda autour de lui et vit avec effrois son compagnon adossé contre le mur, la tête penchée, totalement inerte. «Almar... Almar !» À cause du sang sécher contre le corps massif du maudit, James pensait qu'il venait de succomber suite à une sévère hémorragie, mais à peine, avait-il hausser la voix, que les paupières du maudit s'ouvrirent lentement, avec en accompagnement, un sourire à toute épreuve.
"Barara... James... Vous êtes enfin réveillé ? Je commençais à m’inquiéter vous savez ? Il ne faut pas me faire ce genre de blague..." Il se leva difficilement, retirant d'un geste sec de la main, la poussière ayant accosté sa tunique. "Bien, je pense que c'est le meilleur moment pour partir, ne tardons pas, mon ami."
Interloqué, James posa quelques questions sur le trajet :
«Mais attendez, Almar ! Je voudrais savoir qui m'a fait cette blessure ? Et que, vous est-il arrivé pour que vous ayez autant de sang sur vous ?» La violence et le choque émotionnelle, avait du certainement ôter ce passage de sa mémoire, heureusement, cela était bien mieux ainsi.
Par respect envers son collègue, Almar ne répondra qu'à la première question, il avait bien trop peur d'être perçu pour un monstre sanguinaire, s'il lui racontait toute l'histoire dans son authenticité.
"Bien évidemment mon ami, je vais tout vous raconter." Il prit une grande inspiration, avant de dire tout bonnement. "Cette blessure provient d'un mercenaire ayant osé vous attaquer, je l'ai affronté et vaincu pour vous protéger. Puis, grâce à l'intervention de Monsieur Kyoshiro, j'ai pu sortir du bâtiment avec vous sur mes épaules... Et nous avons fini dans cette ruelle... Je vous ai soigné et j'ai attendu votre réveille." Il haussa les épaules en souriant bêtement. "Rien de plus banal comme histoire."
Surpris par cette révélation, James rétorqua en passant sa main sur son crâne dégarni :
«D'accord... Je comprends mieux maintenant...» Cependant, n'ayant pas encore en main toutes les réponses à ses questions, il riva une nouvelle fois son regard globuleux sur le sang décorant le corps massif du maudit. *Hum... Almar... Pourquoi j'ai l’impression que vous me cachiez quelque chose... Enfin, nous continuerons cette conversation sur le navire.* Hélas, notre pauvre pétochard n'obtiendra jamais la réponse à ce mystère.
Peut être qu'un jour, entre deux épopées et un bon verre de rhum, Almar racontera le morceau d'histoire manquant. Mais pour le moment, ce duo improbable embarquera sur le vieux rafiot de James, en direction de nouvelles aventures sur la route de Grande Line !
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Fenice Nakata
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Ven 26 Juil - 11:24
Brutes épaisses aux cœurs tendres..
feat. Kyoshiro et Almar
Flashback
Il en avait appris un peu... Pas suffisamment pour connaître le fin mot de cette étrange histoire, mais largement assez pour dessiner des hypothèses, pour faire des théories, pour aboutir à de probables conclusions. Rien de tout ceci n'était une science exacte mais, d'un autre côté, il savait qu'il n'en saurait jamais davantage, à moins qu'il ne mette en péril le secret de polichinelle entourant son identité... Ses ennemis devaient commencer à se questionner, après tout. Combien de pirates ou de hors-la-loi du premier plan séjournaient actuellement sur Shabondy ? Combien de personnes résidant sur l'Archipel pouvaient réaliser des exploits similaires, en étant encerclées par une horde hostile, en étant ciblées par des fusils et une pléthore d'armes blanches, et en étant soi-même réduit à lutter au corps-à-corps ? Kyoshiro, lui aussi, ne déméritait pas et balayait le moindre de ses assaillants en un tour de main prompt et habile... Ils allaient commencer à éveiller des doutes, à susciter des interrogations qui finiraient par aboutir, si ces types étaient bien des représentants de l'ordre, à un appel désespéré à de puissants renforts. Shabondy tout entier se transformerait en un gigantesque brasero si les deux futurs Nebulas ne prenaient pas rapidement la tangente afin de calmer un peu l'agitation bouillonnante qui, jusqu'à présent, allait croissante. Si leurs ennemis estimaient qu'ils avaient fini par les mettre en déroute, peut-être passeraient-ils l'éponge sur leurs méfaits actuels... En tout cas, il allait sans dire qu'une figure inquiétante pour Tengoku no Seigi ne se déplacerait qu'en cas de présence hostile avéré de la part de l'un des membres de l'équipage : tant qu'il n'y avait pas de preuve ni de témoignage catégorique et fiable, il allait sans dire qu'on ne balancerait pas sur les traces de deux possibles criminels une figure susceptible de les inquiéter un seul instant durant. Pour avoir été capitaine corsaire, le blondinet avait largement de quoi se figurer le niveau de puissance des meilleurs vices-amiraux et amiraux de la marine actuelle : ils figuraient au sommet de Grand Line, c'était là un fait quasiment indiscuté, et il allait donc sans dire que tous ceux qui risquaient de leur glisser des bâtons dans les roues devaient représenter une menace moindre... Il en faudrait beaucoup pour que Nakata voit réellement germer l'angoisse au sein de son esprit, en l'état des choses. Et ce beaucoup, il n'était pas disposé à l'amener ici, et maintenant. Le Kibo devait être fini, c'était la plus urgente des priorités : quant à leur départ, il pourrait bien être mouvementé et turbulent, mais il ne se ferait qu'à l'instant où le capitaine estimerait qu'ils y étaient fins prêts.
Laissons tomber pour cette fois. On n'aura rien de plus. C'est une perte de temps.
Sommaire, concis et efficace. L'adversaire colossal de Kyoshiro s'en était allé et, avec lui, la seule personne qui semblait importer aux yeux du duo, de près ou de loin. Même le Fenice, qui avait pourtant vécu sur Shabondy durant la moitié d'une année, ne reconnaissait aucun visage se trouvant alentour et n'avait donc pas la moindre raison tangible de prêter main forte à celles et ceux qui étaient les proies de ces organisateurs sournois et possiblement malfaisants. C'était chose triste, mais ils ne pouvaient pas empêcher toute la misère du monde, d'autant plus lorsqu'ils ne savaient pas précisément où se trouvait la misère. Si ces types étaient effectivement des agents de la paix, comme le mythique le présumait, alors ceux qu'ils capturaient devaient potentiellement être des troubles-faites. Si l'ancien corsaire n'estimait pas spécialement le travail du Gouvernement Mondial en matière de répression, il n'avait pas de raison concrète de s'interposer sur leur route à chaque fois qu'il les voyait agir. Ayant lui-même combattu au nom de la Marine durant ses jeunes années, il ne pouvait ignorer que les arrestations étaient parfois préférables à la liberté pour ces vagabonds instables, susceptibles de causer bien des dommages aux innocents naïfs qui croisaient leur route par la force des choses.
D'un mouvement vif et fluide, il vit volte-face et s'élança en direction de la sortie usitée par Almar, un petit peu plus tôt : le cordon de sécurité n'avait pas encore eu le temps de se refermer pleinement, et cette brèche-ci était donc encore parfaitement exploitable. D'autres badauds semblaient avoir eu la même initiative que lui, toutefois : l'espèce de foule qui s'agglutinait sur cette route risquait par conséquent de leur compliquer la tâche... Sauf s'ils la survolaient. Sachant pertinemment que son second était sur ses talons, le haki de l'observation l'ayant probablement averti mieux que des mots n'auraient pu le faire, l'artiste s'arrêterait brutalement et laisserait à Kyoshiro l'opportunité de prendre appui sur l'une de ses mains, qu'il venait de placer à l'horizontale, à un mètre du sol. Si l'homme-lumière prenait la décision d'utiliser ce marchepied qu'on lui offrait, son capitaine ferait en sorte de le projeter au-dessus de la foule compacte, de telle sorte qu'il n'aurait aucune peine à retomber plusieurs mètres devant elle. Quant au maudit du Phoenix, il ne s'embêterait pas tant : il se contenterait de bondir sur les épaules du premier grand costaud qui se trouverait sur sa route, et il se mettrait à courir d'un pas fluide et léger sur les appuis les plus stables qu'il pourrait déceler, heureux d'avoir concouru dans un concours ayant pour principal enjeu l'expression de la force de ses participants : la plupart de ces types étaient plus larges que des divans...
Lorsqu'il arriverait enfin à l'autre bout de cette foule trop compacte et trop lente, elle deviendrait finalement un précieux allié : leurs opposants seraient dans l'incapacité de les poursuivre dignement avant d'avoir réussi à coffrer la totalité de ces titans... Autant dire qu'ils s'étaient érigés en une formidable barrière sur le chemin des deux pirates de Tengoku no Seigi. Si Kyoshiro avait bien agi conformément aux souhaits de son capitaine et ami, ce dernier ne tarderait guère à lui glisser quelques paroles tout en prenant la direction de l'Aldébaran, amarré quelques groves plus loin :
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed