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Mar 3 Juil - 19:47
Pour le bel oeil d'aseri Les rayons orangés du coucher de soleil s’abattaient sur une petite chaîne montagneuse reflétant le calme et la tranquillité. Mais pour combien de temps ? La réponse : plus pour très longtemps. En effet, un événement contre nature, relevant purement et simplement du surnaturel, ne tarda guère à arriver : une fermeture éclair apparut dans l’air comme si de rien n’était. Elle s’ouvrit, et un jeune garçon accompagné d’une femme borgne en sortirent. Le premier n’était autre que Massy Umbra, un pirate inconnu des services du gouvernement mondial, et la deuxième était une certaine Aseri, une primée à plus de trente-trois millions de berrys. L’un était juste un aventurier se battant pour ce qui lui semblait juste, et l’autre une mercenaire offrant ses services contre de l’argent. À première vue, rien n’aurait pu motiver la présence de ces deux personnes en ces lieux, ensemble qui plus est. Cependant, il y avait bel et bien un point commun entre eux puisqu’ils venaient tout juste de participer à une bataille ayant eu lieu à Mars. C’était évident lorsqu’on s’attardait sur l’état pitoyable du maudit, qui avait besoin de s'appuyer sur la lance d'un de ses anciens ennemis pour tenir debout. Son bras droit pendait toujours, probablement parce qu’il s’était froissé plusieurs muscles en tentant vainement de blesser le chef des généraux de Makui. Quant à son dos, inutile de dire qu’il était toujours aussi troué que du gruyère. Malheureusement, ces blessures n’allaient pas guérir du jour au lendemain… Quelle idée, non plus, de s’enflammer et de laisser de côté toute notion de stratégie ! Le sabreur l’avait bien cherché, mais présentement, il avait d’autres chats à fouetter…
-« Où est-ce qu’on est ? » Souffla-t-il, inquiet.
Il se mit à observer attentivement les environs, avec le maigre espoir de reconnaître quelque chose à ce paysage à priori inconnu. C’était mauvais, ça, très mauvais. Si par malheur ils avaient fini autre part que sur West Blue, le kangourou ne donnerait pas cher de sa peau. Il devait toujours de l’argent à Aseri, et il ne doutait pas de sa réaction si jamais il ne pouvait pas la payer pour une raison X ou Y. Oui, dans ce cas-là, le forban serait sans doute victime d’un « malencontreux » incident lié à quelques dagues, une simple coïncidence, bien sûr. Alors qu’il regardait désespérément au loin, il aperçut enfin quelque chose de familier. Ces maisons… Ces bâtiments… Cette architecture… Aucun doute possible ! C’était la ville de Bakudan !
-« Powder Island… » Murmura-t-il, soulagé. « C’est parfait ! On ne pouvait pas tomber sur un meilleur endroit ! »
Effectivement. Cette île était, pour ainsi dire, l’avant-poste de Deadly Sins. Rien d’officiel, bien sûr, ils n’avaient jamais conquis les lieux ou quoi que ce soit du genre. C’était juste que Kiru et ce nigaud de Lawrence traînaient beaucoup dans les parages, le premier il ne savait pas trop pourquoi, et le second parce qu'il y avait une usine de poudre. De ce fait, lui aussi venait souvent dans le coin vu qu’ils faisaient parti de la même flotte. En clair, il lui suffisait juste d’appeler ses hommes pour qu’ils rappliquent fissa pour payer la mercenaire, et le tour était joué ! Il saisit son Den Den Mushi et composa le numéro, mais… Rien. Quoi ? Comment était-ce possible ? Le bretteur vérifia s’il n’avait pas marqué les mauvais chiffres, mais non, c’étaient les bons. Qu’est-ce qui pouvait bien clocher du coup ? Alors, il le réalisa, et cela ne put le motiver qu’à faire une seule chose : se taper le front avec sa seule main valide. Sauf qu'un escargophone, c’était plus solide que ça en avait l’air et, par conséquent, plus douloureux quand vous vous frappiez avec, forcément. Il n’y avait pas à dire, c’était un abruti fini jusqu’au bout ! Il avait leur SEUL Den Den Mushi sur lui, et c’était CELUI-LÀ qu’il appelait…
-« Pas étonnant que ça ne fonctionne pas… » Soupira-t-il intérieurement.
Toutefois, cela amenait une autre question : comment allait-il faire pour payer Aseri ? Certes, Bell et les autres allaient finir par revenir sur cette île tôt ou tard, mais combien de temps cela allait-il prendre ? Le zoan ne saurait faire la moindre estimation vu les événements qui les avaient séparés à la base. Il se remémora le « combat » avec Anatole… Et si… Et si son équipage le croyait mort ? Il avait quand même disparu après s’être fait frapper par le garde du corps de Mélinda… Sans doute très peu de personnes parieraient sur sa survie en prenant en compte la différence de force écrasante entre les deux hommes. Ce qui n'était pas faux puisqu'il ne devait la vie qu'au peu de pitié qu'il avait dû inspirer à cet homme... En d’autres termes, la venue de ses subordonnés était une variante de plus à inclure dans l’équation, donc ce ne serait probablement pas assez concret pour la mercenaire. Quelles options cela lui laissait-il ? Aller voir la marine ? Pffeuh, elle était bien bonne celle-là ! Et il leur dirait quoi ? En plus, pas question de bosser avec ces hypocrites. Du coup… Peut-être pourrait-il demander un coup de main à Kiru, tiens ? Le marsupial possédait son numéro, après tout. Il ne l’avait jamais appelé jusque-là parce qu’il n’en avait jamais vraiment ressenti le besoin, mais c’était le moment où jamais… Prenant son courage à deux mains, il soupira et se mit à inscrire les chiffres tant attendus. Le gastéropode faisant office de combiné se mit à sonner et quelqu'un décrocha finalement.
-« Bonsoir Kiru ! » Dit Massy. « J'ai un ou deux services à te demander, à charge de revanche. C'est une question de vie ou de mort. J'ai besoin d'argent, trois millions cinq cent mille berrys, pour être exact. Ah, et si tu pouvais ajouter l’adresse du meilleur hôpital de l'île et de quoi me payer un séjour là-bas, ce serait sympathique, tiens… Oh, j’allais oublier ! Je me trouve sur des montagnes, à côté de Bakudan, je crois. Je ne sais pas si elles ont un nom quelconque. Mais en tout cas, elles ne sont pas directement reliées à la chaîne montagneuse en plein milieu de l’île, si ça peut t'aider à localiser l’endroit. »
Mais quelle fut la surprise du kangourou lorsqu'il entendit la voix fluette d'une gamine à l'appareil...
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Résumé : Aseri et Massy sortent de Mars et ce dernier appelle Kiru mais tombe sur quelqu'un d'autre... (Vu avec lui, bien entendu)
Massy Umbra
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Mar 3 Juil - 22:56
Aseri, mercenaire primée à 33.444.555 berrys.
Mars était terminé. C'était désormais une querelle achevée, du point de vue d'Aseri, qui avait eu l'occasion d'y briller en réalisant un contrat relativement fructueux. Si elle avait d'ores et déjà eu la possibilité de se livrer à des exactions plus juteuses, elle devait admettre qu'elle avait, une fois de plus, su tirer parti de la situation. Elle était opportuniste et, dans les faits, elle l'avait toujours été... C'était la première des qualités, pour une mercenaire de sa teneur, qui versait davantage dans les assassinats et les mises-à-mort que les batailles rangées. Elle n'excellait pas forcément, en combat : elle en avait conscience, et c'était son réalisme ainsi que sa prudence qui avaient su la hisser au sommet d'un monde pourtant sinistre et peu permissif. La moindre erreur pouvait amener à une fin prématurée, et l'excès de zèle, autant que l'arrogance, étaient des défauts rédhibitoires dont on ne se remettait jamais réellement. Une défaite ou un échec suffisaient parfois à ternir une réputation élaborée savamment, pendant des années et des années... Redémarrer au bas de l'échelle ne la motivait guère. C'était pour cela qu'elle se contentait généralement de mener des mission simples à bien, et qu'elle essayait de ne jamais prendre pour cible un poisson trop imposant. En revanche, le réalisme et le pragmatisme n'induisaient pas forcément la bêtise ou la naïveté... Elle ne pouvait pas laisser un commanditaire s'en tirer à si bon compte. Massy avait prétexté ne pas posséder d'argent, et elle avait, à cet instant précis, eut deux possibilités. Partir de principe qu'il était honnête, et le suivre afin de lui laisser une chance de prouver sa fiabilité... Ou le mettre à mort, purement et simplement. Si un employeur se permettait de ne pas la payer, d'autres risquaient, un jour, de répéter cette fâcheuse tendance, quitte à se mettre tout un pan du monde criminel à dos... Il était généralement très mal vu, dans le milieu, de ne pas offrir à un mercenaire ce qui lui était dû. Si la meurtrière n'avait jamais vraiment eu à rencontrer ce cas de figure, c'était parce que dans la majorité des cas, les employeurs savaient pertinemment qu'ils risquaient d'y passer aussi tristement que la cible qu'ils avaient pointé du doigt préalablement... Elle préférait donc partir du principe que le maudit du kangourou n'ignorait pas le destin funeste qui risquait d'être le sien s'il ne lui offrait pas promptement ce qu'il lui avait promis. Et cela expliquait sa présence sur cette île reculée de West Blue.
Lorsqu'ils y furent enfin, une fois le portail de Mars bien derrière eux, Aseri se contenta de lorgner Massy silencieusement, bras croisés, tandis qu'il s'échinait à contacter des alliés susceptibles de lui apporter la somme d'argent dont il avait besoin. Si c'était la réaction la plus logique et la plus légitime, elle n'aidait évidemment guère la criminelle à se détendre : elle n'aimait pas l'idée qu'il en vienne à réclamer la présence de certains de ses camarades, puisque cela pouvait tout-à-fait finir sur un guet-apens. Cependant, le zoan avait semblé reconnaître l'île, ou plutôt l'endroit auprès duquel ils avaient échoué. Autrement dit, les personnes qu'il tentait de joindre désespérément devaient se trouver quelque part dans le coin... Les attendre semblait donc être la chose la plus simple et la plus évidente, puisque la somme de trois millions de berrys lui était promise. Tandis que son interlocuteur prenait la parole en s'adressant à celle qui semblait être une enfant, la tueuse en série, de son côté, se contenta de balayer les environs de son œil unique. Cette île semblait vaste... Elle était confiante. Elle avait toutes les raisons du monde de l'être. A moins que cela ne soit à la vérité un nid à gouvernementaux, elle se savait capable de fausser compagnie à n'importe quelle figure d'autorité en un temps record, envers et contre sa prime. Elle avait réussi à échapper aux hérauts de la Marine pendant très longtemps, et cet exploit n'était pas vraiment un hasard : elle était taillée pour la lâcheté, et ce sous tous les aspects. Elle en venait même parfois à exécuter des personnages qui auraient été capables, en combat singulier, de la tuer d'un simple moulinet du bras gauche... En d'autres termes, si elle demeurait relativement alerte et méfiante, elle ne pouvait s'empêcher, d'un autre côté, d'être assez sereine. De toute manière, Massy était dans un bien piteux état : il était hautement improbable qu'il puisse réussir à lui tenir tête, même pendant quelques secondes, dans de telles conditions. Possédait-il des amis capables de combattre plus vaillamment et plus talentueusement que lui ? Ce n'était pas une hypothèse à exclure mais tant qu'ils ne se présentaient pas devant elle, la mercenaire n'avait aucune raison de le croire... Peut-être n'était-ce là qu'une ruse destinée à l'effrayer et à l'effaroucher pour la forcer à passer l'éponge ? Il n'aurait pas été le premier à tenter de procéder de la sorte... Même si cela ne fonctionnait pas souvent, dans le milieu underground.
Ainsi donc, pour l'heure, la jeune femme n'avait d'autre chose à faire que d'attendre patiemment, bras sempiternellement croisés, et regard aux aguets. Ses oreilles, également, tâchaient de distinguer le moindre bruissement et le moindre souffle susceptible de lui parvenir. Maîtriser son environnement, c'était la base pour un assassin de son calibre : celui qui pouvait être surpris ne pouvait pas espérer surprendre en retour... Restait à savoir si, en l'occurrence, on essayait effectivement de la duper, ou si elle allait pouvoir quitter cette île gargantuesque avec le dû qu'on lui avait promis en échange de ses loyaux services, menés à bien quelques heures auparavant...
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Mer 4 Juil - 3:45
L'Oeil d'Aseri !
Gaya Kaishi
Désolé tonton Kiru il est parti avec le Monsieur qui tape très fort aux portes !
La voix fluette de la jeune fille adoptive du Golem répondit à la place de celle grave de son tuteur, probablement à la grande surprise de son interlocuteur. Cela faisait déjà quelques minutes que le Golem était parti en compagnie de cet Edward qui voulait absolument lui prendre sa tête et elle avait d'abord hésité à répondre en entendant sonner l'escargophone. Elle jeta un regard sur le côté, captant un mouvement qui l'incita à ajouter alors :
Mais vous inquiétez pas des copains vont venir vous aider !
Gaya effectua une pause après son affirmation, regardant en silence l'ombre qui était placée avec elle dans la pièce se lever pour sortir de la salle, quelques mots étouffés lui parvenant alors avant que l'individu ne reprenne place à ses côtés. Se reconcentrant sur sa conversation en semblant soudain retrouver l'air enfantin perdu quelques secondes elle poursuivit d'une voix joyeuse :
Vous aussi vous avez un grand oiseau Monsieur ?! Vous êtes qui d'ailleurs, comment vous connaissez mon tonton ?
Seiji Uramiri/Grand Maire/Mr E - Maire Bakudan/Agent Dead-End
Seiji sortit en courant du Quartier Général de Dead-End, deux malettes sous un bras tandis qu'il composait un numéro de l'autre main. Bien au delà de son attitude habituelle de Grand Maire l'agent de Dead-End ressortait totalement en cet instant, des capacités que personne en dehors de l'organisation ne le soupçonnait d'avoir sur cette île. Il attendit d'entendre le déclic du Den Den Mushi ainsi que le code de confirmation de son interlocuteur avant de déclarer :
On a un allié, potentiel agent en difficulté à l'Est de Bakudan, préparez deux soldats et rejoignez moi dans cinq minutes à la sortie de la ville !
La voix de son confrère acquiesça à l'autre bout de l'escargophone avant de raccrocher, Mr E profitant aussitôt d'avoir de nouveau une main libre pour enrouler d'un mouvement du poignet une corde autour des malettes, les portant ainsi fermement sur son dos pour pouvoir accélérer le rythme, la journée était visiblement agitée !
Gaya répond au Den Den et affirme que des amis viennent aider Massy, Mr E sort du QG DE (je dis pas où c'est ) et préviens le maire de Bakudan (agent DE) qu'il arrive, il a deux malettes.
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Mr E = lvl ??
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Mer 4 Juil - 15:05
Pour le bel oeil d'aseri Une gamine… Tonton Kiru… Le monsieur qui tape fort aux portes… Qu’est-ce que c’étaient que ces conneries ? Sa vie était en jeu, et non seulement il ne pouvait pas joindre son capitaine, mais en plus il tombait sur sa nièce un truc du genre… Le maudit retira toutes ses dernières pensées : il n’était pas plus chanceux tout de suite que ce matin-là. Sa guigne avait même peut-être empiré vu la situation catastrophique dans laquelle il se trouvait… Il considéra un instant de demander un petit délai de quelques jours à Aseri, mais se ravisa. Elle allait prendre mal, c’était certain… Et lui il allait avoir mal quand elle ferait couler son sang en guise de payement… Eh merde… Y avait-il de façon plus pitoyable de mourir que celle-là ? Survivre à une bataille rangée dans une dimension parallèle, mais crever juste après parce qu’on n’avait pas jugé bon de prendre son porte-monnaie… Quelles options restaient au zoan, désormais ? Attaquer la mercenaire ? Aussi stupide que cela puisse paraître, c’était envisageable… S’il voulait connaître une fin atrocement pitoyable, bien entendu. Alors que devait-il faire ? Qu’est-ce qu’il POUVAIT faire ?
-« Mais vous inquiétez pas, des copains vont venir vous aider ! » Fit la petite fille à l’autre bout du combiné.
Dix mots… Dix petits mots qui résonnèrent encore et encore dans la tête de Massy. Dix petits mots prononcés sur une voix fluette et un ton pas très joyeux, mais qui pourtant suffirent à redonner espoir au kangourou. Bien sûr, il aurait dû questionner la véracité des paroles d’une enfant en temps normal. Cependant, au point où il en était… Qu’avait-il donc à perdre en la croyant ? La réponse : absolument rien. De toute façon, à ce stade-là, c’était sa seule chance de se sortir indemne de cette histoire sans queue ni tête… Et dire que tout ceci avait commencé par une tentative de sauvetage ratée… D'ailleurs, où pouvait bien se trouver la pauvre Ginny à cette heure-là ? Avait-elle de quoi manger et de quoi boire ? Dormait-elle sur autre chose que le sol dur d’une cale ? Était-elle bien traitée ou bien était-elle battue comme il l’avait été dans le passé ? Tant de questions qui le hanteraient encore et encore tant qu’il n’aurait pas eu de réponse nette et précise… Lui qui se targuait d’être un sauveur, lui qui se pensait fort, lui qui pensait pouvoir faire une différence… En un seul instant fatidique, une seule seconde décisive, un seul bref échange de coup, on lui avait prouvé exactement le contraire. Il n’était ni fort, ni assez important, ni même un sauveur. Il n’était qu’un raté. Ce constat amer le poursuivrait sans doute un moment… D’un autre côté, le jeune homme avait eu la confirmation qu’il n’était pas si inutile que ça. Il avait bien réussi à repousser une partie des forces d’un criminel très recherché. Certes, il avait été aidé, mais ce n’était qu’un détail. Alors, les quelques questions de l’enfant, cette fois-ci plutôt guillerette, vinrent le sortir de ses rêveries.
-« Un oiseau géant ? Pas que je sache. » Sourit-il en pensant qu’elle voulait simplement jouer. « Mais j’ai un ami à moi qui serait d’accord pour te porter sur son dos. C’est un kangourou, tu en as déjà vu ? »
Le sabreur était loin de ce qu’on aurait pu appeler un génie des relations sociales. Toutefois, il lui avait semblé que la petite n’était pas on ne peut plus joyeuse lorsqu’elle lui avait répondu pour la première fois. Qui que soit l’homme dont elle avait parlé au début, il ne devait pas être un grand ami de Kiru… M’enfin, s’il pouvait remonter le moral de la gamine, voir la rassurer, ce ne serait pas mal. Au passage, il avait une certaine curiosité légitime à assouvir, alors autant faire d’une pierre deux coups.
-« Mais où sont donc passées mes bonnes manières en présence d’une dame ? » Dit-il d’un ton pompeux et théâtral, exactement le même que celui employé pour parler à Anatole. « Je me présente : Massy Umbra, mais tu peux m’appeler Massy. Et toi, gente demoiselle ? Quel est ton nom ? »
Si sa petite comédie arrachait un sourire à l’enfant, il garderait le même ton pour le reste de la conversation. Autrement, il pousserait un petit rire gêné avant de se mettre à parler normalement :
-« Sinon, ne t’inquiète pas pour ton tonton, il est très fort ! Quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve, il s’en sortira, je te le garantis. T’ai-je déjà raconté la fois où il a vaincu un géant d’une simple pichenette ? Quelle question, bien sûr que non… On vient à peine de se rencontrer, après tout. Tu verras en tout cas, c’est une histoire passionnante, je te la raconterai peut-être un jour si tu es sage. »
C’était bien sûr un mensonge éhonté, jamais le capitaine des Deadly Sins n’avait réalisé pareil exploit. Encore que… Non, ce serait ridicule. Mais bon, ça devrait rassurer la fillette, quel que soit son âge. Enfin, c’est ce que le forban espérait. Maintenant, place aux choses sérieuses :
-« Au fait, à quoi ressemble l’homme qui tape fort aux portes ? Et qui sont les copains dont tu parlais ? J’avoue que cela m’intrigue fortement… »
Qui sait ? Peut-être qu’il connaissait l’une de ces personnes de près ou de loin ? Lui et ses alliés passaient tellement de temps dans le coin qu’il avait largement eu le temps de se faire quelques connaissances plus ou moins utiles. Ce ne serait pas si étonnant qu'il en partage une avec le Kabayoshi.
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Résumé : Massy désespère en entendant Gaya répondre mais regagne espoir lorsqu'elle parle de "copains" qui vont venir l'aider. Son esprit vagabonde un peu et il se remémore la façon dont toute cette histoire a commencé pour lui. Il se rappelle de Ginny et culpabilise parce qu'il n'a pas pu la sauver, mais passe à autre chose quand il entend Gaya lui poser joyeusement quelques questions.Comme il a compris que ce n'était qu'une façade, il essaye de lui remonter le moral à sa façon. Enfin, il lui pose quelques questions sur l'homme qui tape for (coucou Ed) et les copains censés l'aider.
Massy Umbra
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Jeu 5 Juil - 14:26
Aseri, mercenaire primée à 33.444.555 berrys.
Il avait fait appel à des alliés... Ces derniers risquaient d'arriver d'une minute à l'autre. La jeune femme se tendit légèrement, déposant une main distraite et instinctive sur le pommeau de l'une de ses dagues. Allait-elle avoir besoin d'en user, dans les instants à venir ? Elle pouvait partir du principe que Massy et ses collègues allaient tenter de la doubler. C'était un principe pessimiste et négatif au possible, sans nul doute, mais prudent, et qui avait pu sauver plus d'un homme d'une épineuse situation. Elle avait pris le temps d'analyser les premiers dires du maudit à son sujet, et Aseri n'avait aucune raison, dans l'absolue, de demeurer outrancièrement défiante : il avait effectivement souligné le besoin urgent de la somme conséquente de plus de trois millions de berrys et avait sous-entendu qu'il s'agissait là d'un besoin vital, mais il n'avait ni donné le nom de la menace qu'elle incarnait, ni demandé à un homme en arme de venir lui prêter main forte. Peut-être disposaient-ils de mots clés susceptibles de les aider dans ce type de moments, pour qu'ils puissent en toute discrétion attirer l'attention de leurs collègues sur leur détresse ? Non. Peu probable. C'était beaucoup trop tordu, beaucoup trop complexe pour trois fois rien... Et Massy n'avait, jusqu'à présent, absolument jamais fait montre d'un tempérament scrupuleux et méticuleux. Pas à ce point, en tout cas... Durant la bataille de Mars, il avait à plusieurs reprises pris le parti de foncer sur ses assaillants sans précaution aucune, quitte à se mettre directement en danger. Julia avait même été contrainte à intervenir une fois, afin de le tirer d'un faux pas des plus regrettables qui aurait dû lui coûter la vie... La mercenaire était pour ainsi dire quasiment convaincue de l'insouciance de son interlocuteur : il voulait peut-être la double, oui, mais il ne s'y serait jamais pris de cette manière de prime abord. C'était trop calculateur, trop stratégique... Était-ce du mépris, qu'elle destinait au jeune homme kangourou ? Sous une certaine forme, plausiblement. Il n'était qu'un client, après tout, à qui elle avait déjà été amenée à rendre service. Les personne les plus valeureuses et les plus respectables n'avaient pas besoin de recourir à son aide : elles se débrouillaient seules. La situation de Mars les avait probablement tous poussé à s'entraider, mais si l'un d'entre eux avait été capable de tenir tête à tous leurs ennemis simultanément, la hors-la-loi n'aurait jamais eu à user de ses dagues...
L'autre avantage qu'elle avait, et qui lui donné indéniablement l'ascendant au sein de ce bras de fer mercantile, c'était qu'elle savait précisément ce dont le jeune épéiste était capable. Il avait montré une utilisation de son fruit du démon pertinente et efficace, mais elle avait, durant tout ce laps de temps, été capable de l'observer sur le champ de bataille afin de décortiquer ses mouvements, ses habitudes et ses tendances majoritaires. Lui, a contrario, n'avait pas la moindre idée du style de combat qu'elle utilisait en cas de besoin... Car elle n'avait usé de ses dagues qu'à de très parcimonieuses occasions, sur des sbires de bas étages, absolument incapables de l'inquiéter même si elle ne donnait pas de son maximum. Avait-elle d'autres compétences ? D'autres armes ? Conservait-elle jalousement caché un atout quelconque, susceptible de lui offrir une victoire prompte et sans encombre face aux employeurs imprudents et impudents qui tentaient de la doubler et de s'offrir ses services gratuitement ? Autant de questions qui risquaient de dissuader Massy et ses ennemis de passer à l'action à son encontre. Ils allaient probablement tout mettre en oeuvre pour achever cette sordide histoire d'une façon aussi positive que possible... Ils y avaient tout intérêt, en fait. En admettant que ces types soient suffisamment puissants et influents pour pouvoir l'inquiéter, y compris sur le plan martial... Ils devaient forcément posséder des dizaines de millions en réserve, dans leurs caisses. Étaient-ils les possesseurs de cette île, ou simplement un groupuscule officiant dans le coin, par pur hasard ? Il était un peu prématuré de se précipiter sur l'une des deux hypothèses mais cela ne changeait finalement pas grand chose, au regard d'Aseri. Dans un cas comme dans l'autre, ils avaient très certainement de l'argent et trois millions de berrys n'étaient concrètement pas un très grand investissement. Si cela pouvait leur permettre de sceller cette affaire irrémédiablement et d'établir une bonne relation avec une mercenaire primée capable de tuer ses proies sans même que ces dernières ne puissent remarquer son existence, ils allaient probablement sacrifier une once de leur fortune afin d'honorer la parole du kangourou...
Pour toutes ces raisons, donc, elle parvenait à conserver son sang froid et son impassibilité coutumière sans la moindre des difficultés. Peut-être allait-elle finir par s'en mordre les doigts, mais cela ne l'empêcherait pas d'être alerte et attentive au moindre mouvement et au moindre bruit... En tout cas, il semblait que Massy voulait mettre cette brève attente à profit pour converser avec une gamine, par escargophone interposé. Le commun des mortels aurait possiblement été attendri mais la tueuse, quant à elle, se contentait d'écouter d'une oreille distraite les propos qui s'échangeaient. Peut-être allait-elle en apprendre un petit peu plus sur ce lieu et son positionnement géographique, ou sur les personnes qui allaient finir par lui apporter son dû... Avec un petit peu de chance, la jeune fille n'allait pas savoir tenir sa langue et allait trop en dire. Et même si cela n'était pas le cas, cela aurait au moins l'intérêt de lui passer le temps... Même si elle s'en serait bien passée, évidemment.
Aseri pense. De votre point de vue, elle attend.
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Ven 6 Juil - 4:48
L'Oeil d'Aseri !
Gaya Kaishi
Beuuuuuuh les Kangourou ils ont un sac à vomi sur le ventre c'est dégueulasse ! Vous parlez comme le Monsieur qui veut couper la tête de tonton, vous êtes nul !
Gaya avait pris une moue vexée en prononçant ses mots bien que l'homme ne puisse la voir, elle ne semblait pas être particulièrement inquiète du départ de son père adoptif mais bien plus concernée par la présence de l'individu qui demeurait dans l'ombre de la pièce, jetant un nouveau regard dans sa direction tandis qu'elle avait glâné son identité. Elle ne connaissait pas ce nom mais l'homme semblait quant à lui l'avoir déjà entendu au vu du petit sourire qu'il affichait désormais. D'un geste de la main il lui fit signe d'écourter la conversation et de raccrocher, la jeune fille enchainant alors sur un ton pressé et visiblement soulagé :
Bon je dois allez faire mes devoirs ! Les copains seront là d'ici cinq minutes !
Sans plus de cérémonies et sans même réagir aux dernière paroles de son interlocuteur Gaya raccrocha le combiné, mettant ainsi fin à la conversation. Sa partie était terminée et déjà elle voyait l'ombre de la pièce sortir un escargophone à son tour pour transmettre les nouvelles instructions et informations. Il ne restait plus qu'à espérer que l'homme serait capable de survivre pendant cinq minutes supplémentaires.
Seiji Uramiri/Grand Maire/Mr E - Maire Bakudan/Agent Dead-End
Seiji balança les malettes dans les bras des deux soldats qui accompagnaient son confrère de Bakudan à l'entrée Sud de la ville en question. Il s'étira les bras quelques secondes en pestant de l'inconfort de cette situation urgente qui l'obligeait à courir le long de l'île. D'un simple signe de la main il fit signe aux trois hommes de le suivre, se dirigeant vers l'Est de leur position vers les collines qui surplombaient la ville, bien petites en comparaison de l'énorme montagne qui dominait toute l'île. Accélérant le pas sans courir afin de ne pas perdre ses compagnons du jour il déclara simplement à leur attention :
D'après les infos qu'on a il s'agit de Massy Umbra un membre de Deadly Sins, du coup il s'arrangera avec Mr A plus tard. Mais il ignore l'existence de Dead-End donc pas de conneries !
C'est un poste de transition je vous autorise à dire que vous voyez les 4 gars arriver de loin dans vos posts.
Carte:
Résumé:
Gaya coupe court à la discussion sur ordre silencieux de l'ombre qui l'accompagne en donnant un délai de 5 minutes. Seiji arrive aux alentours de Bakudan et rejoins le maire de Bakudan et 2 soldats, ils partent vers la position donnée par Massy.
Niveaux:
Mr E = lvl ??
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Ven 6 Juil - 14:34
Pour le bel oeil d'aseri -« Un sac à vomi… ? » Répéta le maudit, hébété. « Attends, tu ne m’as toujours pas dit qui… Elle a raccroché… »
Massy resta là, soufflé, à regarder Aseri comme pour lui demander si ce qui venait de se passer était réel. Dépité, il baissa la tête tandis qu’une goutte de sueur perlait le long de son front. Il savait qu’il n’était pas très doué pour parler aux gens, mais de là à se faire raccrocher au nez par une gamine… Il était à un tout autre niveau de nullité que ce qu’il croyait, on dirait… Le pire là-dedans, c’était qu’il n’était pas plus avancé quant à l’identité des amis de Kiru, ou bien celle du type avec qui il était parti…
-« Eh merde… » Lâcha le zoan, à la limite de la dépression. « Tu vois, Aseri, c’est là que je me demande comment j’ai réussi à te convaincre de venir avec moi sans que tu ne me plantes une dague à l’arrière du crâne… »
Poussant un soupir de lassitude, comme pour extérioriser toutes les déceptions de cette journée, le jeune homme se surprit à contempler l’horizon. Un petit couché de soleil s’y dessinait, ce qui aida un peu le kangourou à laisser de côté ses doutes. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, ce genre de vues avait toujours suffit à le faire relativiser sur son existence, et ce coucher de soleil-là dérogeait pas à cette règle. Alors, l’épéiste remarqua un mouvement assez bref au loin. Il s’avança un peu, puis plissa les yeux. Oui, son imagination ne lui jouait pas des tours, aucun doute là-dessus.
-« Je crois que les fameux copains arrivent. » Dirait-il à la mercenaire.
Code by Edward Lawrence
Résumé : Massy a le seum et il parle un peu avec Aseri parce que... What else ? PS = T'élèves mal ta fille, Kiru...
Massy Umbra
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Lun 9 Juil - 12:39
Aseri, mercenaire primée à 33.444.555 berrys.
-Ça peut toujours arriver, ne parle pas trop vite.
Ces quelques mots, prononcés à mi-voix et sans réelle intention, ni humour, ni froideur, firent écho à ceux que Massy lui avait destiné peu de temps avant que les silhouettes de ses amis ne parviennent à l'horizon. La jeune femme avait parlé machinalement, mais elle n'en considérait pas moins ces dires : son interlocuteur devait savoir qu'elle ne reculerait devant rien pour obtenir ce qui lui était dû et que, de manière générale, elle n'était pas effarouchée par la perspective même de se retrouver en infériorité numérique. Les quatre personnes qui arrivaient n'avaient pas l'air d'être célèbres. Aseri, en tout cas, n'avait jamais eu à observer leurs visages ni sur des affiches de mise-à-prix, ni sur des journaux louant la puissance des agents du Gouvernement Mondial... Or, pour un mercenaire, c'était un principe de base que celui de demeurer constamment informé : elle se faisait de l'argent sur l'évolution des tensions, après tout, et elle y prenait même très fréquemment part lorsqu'elle ne les suscitait pas directement par la force de ses assassinats. De fait, elle était pratiquement certaine d'avoir affaire à des quidams. Non pas que cela les rendait impuissant et leur ôtait toute potentielle dangerosité : certains inconnus étaient parfois bien plus ennuyeux que des personnes placées sur le devant de la scène à grand renfort de chance et de coups d'éclats usurpés, factices. Ces types n'étaient pas connus, mais ils étaient peut-être de très solides combattants... La hors-la-loi avait donc tout intérêt à ne pas trop assoupir sa méfiance : elle demeura sur ses gardes, conservant une part de son attention braquée sur le kangourou dans le but de prévenir tout mouvement trop brusque ou trop suspect. Il n'était pas question, bien sûr, de lui laisser l'opportunité de se faire la malle maintenant qu'il avait pu recourir à l'aide de ses petits copains... Il allait devoir rester à ses côtés jusqu'à ce qu'elle ait l'assurance qu'ils ne tenteraient pas tous de la doubler, et jusqu'à ce que l'argent soit enfin placé entre ses mains. C'était la seule chance qu'ils avaient de repartir tous indemnes, et d'établir une potentielle relation courtoise...
Pourtant, l'arrivée imminente de ces invités ne fut pas la chose la plus marquante qui se déroula : l'attention de la criminelle fut bientôt happée par une espèce de grondement sourd qui se répandit bientôt tout le long de l'île, et qui semblait émaner de l'autre côté de l'île. Le tremblement fut virulent, et une espèce de fine brise leur parvint finalement, bien sinistre présage. De l'autre côté du mont, des flammes infernales s'élevèrent avant de mourir, un court instant plus tard. Que diable venait-il de se passer, là-bas ? Aseri, muette, fronça les sourcils avant de replacer son regard sur les nouveaux arrivants, probablement plus au fait de la situation que le pauvre Massy qui, à son instar, venait tout juste de débouler sur les lieux. Selon la réaction que les quatre bougres auraient, elle songerait très puissamment à quitter l'île au plus vite, tout en emportant avec elle bien sûr l'argent que les types venaient lui apporter : elle n'avait pas à s'attarder sur une île qui menaçait d'exploser d'un instant à l'autre, quelle que soit la raison de cette détonation hors norme. Elle imaginait, de surcroît, qu'une vague de panique risquait fort de se généraliser et que les civils n'allaient pas tarder à se battre pour monter à bord des quelques embarcations qui resteraient à quais, afin de s'éloigner ne fut-ce que momentanément des lieux de cet événement d'une dimension aberrante. Elle-même préférait s'éclipser tant qu'elle en avait l'occasion, et n'avait même pas réellement l'envie de savoir ce qui se tramait précisément. Qu'il s'agisse là d'agents du Gouvernement, d'une espèce de nouvelle arme terriblement destructrice, d'un fruit du démon ou d'une simple catastrophe naturelle, il allait sans dire que les lieux risquaient d'être à nouveau secoués par une détonation similaire, d'une seconde à l'autre... Si tel était le cas, elle préférait amplement se trouver sur un autre océan lorsque cela arriverait.
-Tu seras prié de dire à tes amis de ne pas discuter. Vos affaires ne m'intéressent pas. Vous réglerez ça quand je serai partie.
Simple, concis et direct. Elle était là pour récupérer son argent... Ni plus, ni moins. Massy lui avait promis, et il allait devoir tenir sa promesse sans abuser davantage de la patience déjà bien lassée de la tueuse en série... Car plus le temps passait, et plus cette dernière sentait qu'elle aurait mieux fait de lui faire payer son audace et de l'abattre alors qu'ils se trouvaient encore au sein du siège de Mars. Certes, il n'avait pas l'air d'être un mauvais bougre malhonnête, mais il avait, envers et contre tout, pris la décision de lui demander un service en lui promettant de l'argent qu'il n'avait, à cet instant précis, pas à sa disposition. Il lui avait fait courir des risques lors même qu'il n'était pas certain de pouvoir lui offrir la compensation qu'elle méritait pleinement... Aseri, de son côté, allait donc faire en sorte de ne pas en courir davantage : cette affaire n'était pas sienne et, comme elle venait de le soulever, elle n'avait même pas l'ambition d'écouter les échanges auxquels ces types allaient certainement vouloir se livrer d'entrée de jeu. Elle n'allait pas s'éterniser sur un endroit qui risquait manifestement de la voir disparaître dans une gerbe de flammes d'une seconde à l'autre... Le suicide n'était pas réellement dans ses cordes, et elle avait encore une carrière à mener à son terme.
Aseri se montre assez.. Directe et sèche ? Et l'explosion d'Ed a lieu.
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Dead-End
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Lun 9 Juil - 15:36
L'Oeil d'Aseri !
Seiji Uramiri/Grand Maire/Mr E - Maire Bakudan/Agent Dead-End
La lumière, excessive, éblouissante, stoppa net l'avancée des quatre hommes avant même qu'il ne parvienne jusqu'au duo quelques mètres devant eux. Puis le bruit leur parvint tandis que le sol tout entier se mettait à trembler, comme victime d'un énorme séisme. Un bruit immense qui bien que semblant venir de l'autre bout de l'île fit bourdonner leurs oreilles par sa force, semblant abaisser leurs capacités auditives un court instant. Puis enfin vint le vent, violent souffle de l'explosion dont la châleur extrême ne pouvait que laisser envisager la fournaise qu'avait dû être le point d'orgue de tout cela. Seiji jeta un rapide coup d'oeil en arrière tandis que ses trois compères semblaient totalement choqué par l'événement, eux ne s'y attendaient pas. Tandis que les explosions causées par ce premier choc résonnaient encore dans l'air de Powder Island il les appela à reprendre leur avancée d'un simple :
Pressons !
Sa voix était froide, ne laissant transparaître aucune émotion alors même qu'il sentait une légère mélancolie s'emparer de lui devant cette réalité, Kyoda n'était plus ! Certes il demeurait un agent de Dead-End avant tout mais il avait dirigé cette île et sa capitale en particulier suffisamment longtemps pour s'y être attaché. Mais cela ne le détournerait pas d'un comportement professionel, il connaissait le sort de ces lieux et de sa position depuis le début, et rien ne l'empêcherait de mener sa mission du jour à bien. Il continua d'avancer jusqu'aux deux personnes qui étaient la raison de sa présence ici, écoutant l'Umbra lui demander de payer rapidement son amie sans s'arrêter pour autant. Finalement alors qu'il continuait de fixer la jeune femme en question il se stoppa aux côtés du membre probablement le plus sein des Deadly Sins qui paraissait en bien mauvais état, faisant signe au maire de Bakudan de continuer à avancer. Il déclara alors sans détouner le regard d'Aseri :
Kabayochi.M.Kiru et Edward Lawrence sont en train de détruire l'île. Ils sont devenus incontrolables une autre unité s'occupe de les récupérer, nous devons assurer l'évacuation d'un maximum de civils ça ne pourrait être que le début. Vous deux occupez vous de lui !
Aussitôt les deux soldats s'approchèrent de l'homme qui était visiblement particulièrement blessé, l'un d'eux passant le bras du Kangourou autour de son cou pour le relever et le redresser. Le second sortit une fiole de son manteau en déclarant :
Buvez cela ça devrait vous remettre en forme pour l'instant.
Mr E quant à lui avait repris son avancée derrière le maire de Bakudan sans prêter attention aux soins apportés au Massy Umbra. S'il buvait la potion de Panoramax qu'ils lui avaient ramenés il allait se sentir une énergie et une force débordante, peut-être même supérieur à ses capacités réelles. Cela ne durerait pas bien entendu, mais suffirait largement à le remettre sur pied le temps de s'occuper de l'évacuation, après cela le contre-coup qu'il subirait le clouerait aux soins pour un bon moment. Seiji se stoppa finalement juste derrière son compère qui présentait la première malette ouverte devant la mercenaire, de manière à ce qu'elle puisse constater l'argent qu'il s'y trouvait, néanmoins à moins qu'elle ne veuille perdre plus de temps elle n'aurait probablement pas le loisir de vérifier le compte exact, bien qu'il y soit. Le politicien attendrait sagement qu'elle daigne récupérer la malette avant de congédier son confrère, le renvoyant avec le trio d'hommes derrière eux avant de déclarer à la jeune femme devant lui :
Navré de la situation tendue vous tombez en pleine mission d'envergure. Mais n'en dîtes pas un mot à Massy le pauvre n'a aucune idée de qui nous sommes.
Il marqua une légère pause avant de redresser devant lui la seconde malette, la désignant du doigt avant de poursuivre :
Nous sommes des personnes qui pourrions apprécier vos services. Il y a ici dix millions de berrys simplement pour écouter notre proposition et la considérer.
Un énorme rugissement se fit alors entendre, résonnant sur toute l'île en surpassant les bruits des explosions résiduelles en ponctuant dernière phrase. Sans se retourner Mr E fit alors une moue gênée, désignant du pouce la montagne derrière lui par dessus son épaule en déclarant :
Mais à moins que vous ne souhaitiez aller voir ce qu'il se passe là-bas nous ferions mieux d'y aller. Vous aurez du mal à trouver un navire sûr maintenant alors vous pouvez évacuer avec nous, nous pourrons alors discuter de cette proposition. Qu'en dîtes vous ?
Ningen Takai - Gaya Kaishi - Caril Camplas
La montagne entière tremblait, chacune de ses entrailles frappée par l'explosion massive qui consumait Powder Island. Des bruits sourds résonner dans les galeries placées derrière le Quartier Général, témoignant qu'une grande partie des mines seraient inutilisables pour un bon moment. Mr H n'avait pas fait que détruire une grande partie de l'île si célèbre pour sa poudre avec cette explosion, il y aurait laissé des traces que rien ne pourrait effacer, il en avait fragilisé la structure même. Puis finalement le gros fut passé, quelques bruits sourds témoignant simplement des résidus de l'assaut destructeur qui venait de se dérouler à l'extérieur de la base de Dead-End. Mais ici rien n'avait bougé, les murs renforcés en titane ancrés au sein même de la montagne n'avait pas été ébranlés. La base de Dead-End demeurait belle et bien présente et debout, comme un ultime bastion qui ne voulait pas tomber. Pourtant celle-ci était quasiment vide, plus aucun dossier et à peine quelques meubles demeurant encore en ces lieux en plus de la dizaine d'agents de l'organisation qui y avaient trouvés refuge. Bêta était arrivé juste après le départ de Kiru et Edward et avait rapidement évacué Gaya et Caril jusqu'à la base, de là ils avaient attendus, l'arrivée de Massy Umbra venant néanmoins jeter un coup d'innatendu à tout cette histoire. Mais cela ne devrait normalement pas remettre en question les événements qui se déroulaient en ces lieux.
Appelez tous les agents Dead-End et Deadly Sins présents sur l'île dîtes leur de nous rejoindre à Pauda.
Il savait pertinemment que nombreux seraient morts, mais il s'en fichait, il avait déjà donné pour consignes de quitter Kyoda sans donner plus d'explications, mais les dommages collatéraux étaient inévitables, voire nécessaires. Après quelques secondes Ningen fit un signe de la main et lentement la porte s'ouvrit, dans un grincement bruyant qui prouvait qu'elle avait malgré tout souffert de l'explosion. Le chaos se dévoila alors devant les yeux des hommes et femmes demeuraient dans ce bunker pendant l'incident, un immense incendie discontinu, tentant de brûler inlassablement les quelques végétations encore présentes tandis que la terre calcinée ne présentait plus rien à brûler. Une chaleur intense les prit aussitôt tandis que seul la désolation se présentait désormais devant leurs yeux. Il capta du coin de l'oeil un mouvement de recul de Gaya qui se racrocha à Caril. Sans plus attendre il déclara alors d'une voix forte qui ne souffrait aucune hésitation :
Foncez vers Pauda, vous êtes en charge d'elles ne laisser rien leur arriver ! Je vais les récupérer.
Sur ces mots Bêta s'élança vers le Sud, vers l'épicentre de l'explosion tandis que le reste du groupe partait vers le Nord sur un rythme beaucoup plus lent. Mr H avait eut une réaction à la hauteur de leurs attentes, maintenant rester à s'assurer que Mr A ne fasse pas une bêtise !
Massy m'a autorisé à PNJser son perso sur le fait qu'il me dit de payer Aseri, ça s'arrête avant de boire la potion. Aussi Shouri rejoins le rp avec l'accord de Nak il postera soit après moi soit après Massy.
Carte:
Résumé:
L'explosion se ressent partout sur l'île et les 4 agents s'arrêtent le temps qu'elle passe, Mr E déclare ensuite les informations à Massy tandis que les 2 soldats lui donnent une Potion Magique de Panoramax (FT de Kiru cela doit le remettre en forme et augmenter ses capacités, mais le contre-coup sera dur). Ils donnent les 3.5M à Aseri et Mr E lui propose 10M simplement pour écouter et considérer leur proposition, il lui propose d'évacuer l'île avec eux vu la situation. Bêta, Gaya et Caril sont secoués dans le QG de DE mais les murs en titanes résistent à l'explosion. Ils appellent tous les membres DE/DS recensés sur l'île pour leur dire de rejoindre Pauda. Après cela Bêta pars vers Kyoda alors que le reste du groupe pars vers Pauda.
Niveaux:
Mr E = lvl ??
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Massy Umbra
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Lun 9 Juil - 19:49
Le chaos...
-« Au moins on ne peut pas t’accuser de ne pas être honnête sur tes intentions. » Répondit le kangourou en haussant les épaules.
Aseri ne lui apprenait rien en lui disant que ce n’était pas trop tard si jamais elle voulait le tuer. Il en était même on ne peut plus conscient. C’était la seule raison qui l’avait conduit à contacter directement son capitaine au lieu d’attendre gentiment le retour incertain de ses hommes. Alors, un événement sans précédent aussi bien pour l’île que pour Massy survint. Un événement qui allait peut-être radicalement changer la vision du monde qu’avait le maudit, un événement qui allait marquer Powder Island et ses habitants jusqu’à la fin de leurs jours, si bien entendu ils survivaient à cette journée s’annonçant d’ores et déjà marquée par le sceau de la mort et du désespoir. Une explosion retentit, un bruit qui serait sans doute passé inaperçu dans un tel endroit si elle n’était pas caractérisée par une puissance extraordinaire. Un jet de flammes fut visible par-delà la montagne et des tremblements multiples eurent lieu, conduisant le maudit à perdre l’équilibre et tomber au sol.
-« Qu’est-ce que c’est que ce délire ?! » Hurla-t-il, les yeux exorbités devant un tel spectacle.
Toute la moitié de l’île était englobée dans l’explosion, même lui pouvait s’en rendre compte de là où il était ! Comment était-ce possible ? Cela ne pouvait décemment pas être naturel ! Quel était l’ignoble créature dénuée de tout bon sens et de toute humanité qui avait orchestré un tel attentat ? Combien de civils étaient morts sur le coup, tués par cette déflagration à la puissance dévastatrice ? Toutes ces questions suffirent à mettre Massy dans un état de choc profond. Il ne possédait peut-être pas d’affinité avec le haki de l’observation dont il ne connaissait même pas l’existence, mais cela ne l’empêchait pas de sentir toute la peur, tout le désespoir et toute la douleur du peuple. Ou plus exactement de l’imaginer. Le jeune homme ferma lourdement les yeux, des larmes s’en échappant alors qu’il repensait aux bons moments passés sur cette île avec ses amis. La joie et la bonne humeur qui régnait dans les cités, les rires des personnes discutant de tout et de rien, les sourires des enfants s’amusant dans les rues… Tout cela et bien d’autres choses encore avaient été balayées, en un seul et unique instant, un seul moment fatidique, une seule gerbe de flammes… Pourquoi ? POURQUOI ?! Qui gagnait à commettre une telle destruction ? Qui ?
-« On s’en fout de ton argent ! » S’énerva-t-il devant la remarque de cette mercenaire égoïste et insensible. « Ne vois-tu pas ce chaos ? Comment peux-tu encore penser à une somme dérisoire dans un moment pareil ! »
Lorsque les « copains » arrivèrent, la première chose que le kangourou leur demanda fut de payer Aseri. En une seule seconde, elle avait mis un terme au peu d’estime que son interlocuteur éprouvait à son égard. Autant dire qu’il n’avait plus du tout envie de rester à côté d’elle, son égoïsme lui était insupportable. Quand les quelques hommes le relevèrent et lui offrirent de boire une potion miracle censée le requinquer, il ne se posa pas la moindre question. En temps normal, il aurait été méfiant, il leur aurait demandé quel genre d’effets secondaires un tel breuvage avait, mais il n’en fit rien. La situation était bien trop critique et chaotique pour qu’il prenne le luxe de douter ou de se poser des questions. Un seul but occupait son esprit paniqué en cet instant : sauver le plus de vies civiles possible. Alors, un rugissement retentit et une forme s’éleva derrière la montagne. Le zoan passa instinctivement en forme hybride et fila comme le vent vers le mont le plus proche des environs, se rapprochant pas mal de Bakudan. Au moins, ces hommes n’avaient pas menti sur l’efficacité de la potion puisqu’il se sentait en pleine forme. Il plissa des yeux dans l'espoir de distinguer quelque chose, mais rien... Rien, à part un énorme nuage de fumée noire et de poussière, signe de la présence d'incendies.
-« Non… Ce n’est pas possible… » Murmura-t-il, incrédule, en repensant aux paroles de Mr E. « Pourquoi ferait-il ça ? Pourquoi… Pourquoi Kiru détruirait son île favorite ? »
Aussi sceptique qu’était Massy, il ne pouvait pas se permettre de contester les faits. Ce qu’il avait devant les yeux, c’était une désolation si étendue qu'elle en devenait effroyable. Or, qui dans les environs possédait justement un tel potentiel de destruction ? Son capitaine. Conclusion : son capitaine était à l’origine de tout ce bordel. Son capitaine avait ordonné à cet abruti de Lawrence d'exploser. Son capitaine voulait détruire Powder Island. Son capitaine était devenu incontrôlable comme le disaient si bien les amis de la nièce du Golem. Son capitaine… l’avait trahi. C’était dur à avaler, mais en attente d’un autre scénario, l’Umbra ne pouvait que se contenter de celui-ci, le plus probable. Et quand bien même monsieur Kabayoshi aurait une excuse en béton armé pour sa défense, cela ne justifierait en rien toutes ces pertes humaines... Une question subsistait toutefois : pourquoi ? Pourquoi un homme qui ne lui avait jamais montré le moindre signe de malice ferait une telle chose ? S’était-il joué de lui depuis le début ? Oui, ça devait être cela… Comment le marsupial, pourtant si méfiant d’habitude, avait pu tomber dans le panneau si aisément ? Quel idiot ! Quel abruti ! Quel con ! Et dire qu’il aurait pu empêcher tout cela s’il avait vu clair dans le jeu du Supernova dès le départ ! Et dire qu’il lui était venu en aide par le passé ! Et dire que tout ceci… était de sa faute… Paralysé devant cet état de fait évident à ses yeux, le jeune garçon baissa la tête. Il était la seule personne à blâmer pour ce carnage… Il le savait pertinemment. Peut-être devrait-il faire une faveur au monde en se jetant du haut de cette montagne ? Oui… Cela lui permettrait d’expier ses crimes, il le méritait, après tout… Il fit un pas en avant… C’était pour le mieux. Plus personne n’aurait à souffrir de ses erreurs. Un second pas… De toute façon, sa vie n’avait aucune valeur. Un troisième… L’univers se porterait mieux sans lui, il n’avait jamais eu besoin de lui en premier lieu. Le kangourou bondit vers la pente…
-« NON ! » Cria-t-il en atterrissant sur ses deux jambes avant d’entamer une descente effrénée.
Le bretteur allait racheter sa complicité avec Kiru, mais pas comme ça ! Il allait sauver les innombrables vies qui ne demandaient qu’à l’être ! Il allait offrir à ces gens la possibilité de continuer leurs existences là où ils les avaient laissées ! Il allait les sauver ! En d’autres termes, Massy Umbra allait s’opposer à Kabayoshi M. Kiru, dut-il en mourir s’il le fallait ! Le maudit descendait si vite la montagne qu’il trébucha et manqua de faire la chute qui l’attirait quelques secondes auparavant. Cependant, il usa à temps de la lance d’Ardo pour se rattraper. En effet, il la planta fermement au sol et s’y tint pour éviter de dégringoler tout en bas. Se relevant lentement et vérifiant ses blessures pour s’assurer qu’elles ne se soient pas rouvertes, il soupira de soulagement en constatant que ce n'était pas le cas. Peut-être se sentait-il en pleine forme grâce à la mixture ingérée, mais il devait garder à l’esprit une chose : son corps, lui, ne l’était pas. Il fallait rester un minimum prudent. Toutefois, cette constatation en amena une autre : il ne serait jamais en mesure de sauver tout le monde à lui seul. Comme à Mars, il allait avoir besoin d’un coup de main. En parlant de Mars… Il connaissait justement quelqu’un d’assez ingénieux pour lui pondre un plan d’évacuation express. Reprenant sa descente, cette fois-ci un peu moins rapide pour éviter une mauvaise chute, le sabreur sortit son Den Den Mushi grâce à son bras droit. Ce dernier, bien que tout autant affecté par la potion de Panoramax, n’était pas non plus très vif. Autant le breuvage était miraculeux, autant il ne permettait pas de guérir les déchirures musculaires. Aussi, le mieux que Massy pouvait faire avec, c’était tenir un escargophone à son oreille. Présentement, c’était déjà un grand pas vers le sauvetage de cette île, il en était convaincu. Ou plutôt, il essayait de s’en convaincre…
Avant même de recevoir le coup de fil, j’avais déjà capté que ça sentait mauvais et qu’il valait mieux se tirer. En même temps, mon île natale commençait à péter de partout à cause d’énormes explosions qui s’entendaient à des kilomètres. Alors, quand le Den Den Mushi à sonné pour me hurler dessus
- Hé ! Shouri, on évacue l’île, fonce vers Pauda en faisant évacuer le plus de monde possible, il y a un navire là-bas. Fais gaffe dehors !
- Sans déconner putain ! Mais il se passe quoi ?
- On t’explique là bas, grouille-toi avant de te faire bousiller.
Ils ont raccroché très vite après m’avoir donné l’ordre, le moment n’était clairement pas fait pour demander des infos, j’avais compris… Je ne me suis clairement pas fait prier pour dégager de ce qui ressemblait à la fin du monde, des explosions, des incendies qui se déclaraient par endroit. Mais je devais encore aller chercher mes amis et ma famille tandis que mon village commençaient petit à petit a partir en fumée, il fallait faire vite. Et ces idiots au Den Den Mushi qui m’avaient rien dit de ce qui était en train de se passer, merci les mecs de faire grimper la panique à rien savoir, quoique je n’étais pas sûr de vraiment le vouloir...
Ma mère était avec moi, alors j’ai pu la sortir de là assez rapidement, nous ne pouvions que regarder l’immense forme rocailleuse se dresser au loin tandis que nous courrions clairement pour nos vies en ce moment. On a ensuite couru vers la maison d’Arya et de ses parents, que je suis allé aider également. Une fois qu’on les à ramassé, il fallait maintenant courir, il n’y avait que ça à faire. Tout le monde semblait me demander ce qui se passait, comme si je pouvais apporter une réponse, comme si je savais pourquoi Powder Island devenait le siège d’une apocalypse soudaine. Mais pas de temps à perdre, on devait traverser toute l’île pour atteindre Pauda, le plus simple était de passer par Baku, le tout étant de savoir si l’île tiendrait le coup assez longtemps pour que l’on atteigne notre but, surtout que les plus âgés avaient du mal à courir, je me démenais comme je pouvais pour transporter les plus incapables de bouger, demandant à ceux qui étaient en forme d'aider à porter les gens à chaque fois que je le pouvait, mais avec cette panique, autant parler à un mur, personne n'écoutait vraiment ou alors était incapable de penser suffisamment clairement pour entendre autre chose que courez vers Pauda. C'est dingue comme une île tranquille pouvait basculer dans le chaos en quelques minutes.
Mais qu’est-ce qui se passait ? Quel genre de personne était suffisamment tarée et puissante pour affecter à ce point une île entière ? Qui ? Comment ? En plus, il n’ y avait pas grand-chose d’intéressant sur l’île, je voyais même pas l’intérêt de l’attaquer. Franchement, actuellement, c’est mon besoin de protéger mes proches qui m’empêchait de courir vers ce truc pour tenter quelque chose, ç’aurait été un coup d’épée dans l’eau, mais j’avais horreur de me sentir aussi impuissant… Quelqu’un était en train de détruire mon village et moi je me retrouvais à devoir courir dans l’autre sens parce que je ne pouvais rien y faire. Et je ne put m’empêcher de laisser tomber une larme tandis que nous quittions notre village sans nous retourner.
Invité
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Mar 10 Juil - 16:50
Aseri, mercenaire primée à 33.444.555 berrys.
-Calme tes ardeurs. Les hommes que tu as tués à Mars avaient sûrement aussi leurs familles et leurs amis. J'assume simplement d'être du mauvais côté, contrairement à toi.
Elle n'appréciait pas l'hypocrisie manifeste dont souffrait Massy, et qui résultait du manichéisme dont le Gouvernement Mondial martelait les esprits à longueur de temps. Alors quoi ? Sous prétexte qu'un homme ne servait pas la justice ou qu'il portait un fusil, le mettre à mort était tout-à-fait légitime, voire souhaitable ? Bien entendu, les dizaines, les centaines, voir les milliers de décès que cette explosion titanesque risquait d'occasionner étaient regrettables... Mais au même titre que toutes les autres vies qui disparaissaient constamment. Ni plus, ni moins. Eux avaient au moins eu la chance, pour l'immense majorité d'entre eux en tout cas, de connaître une fin brutale, entourés de leurs amis, sans avoir la moindre idée du danger qui planait sur eux et qui n'allait pas tarder à les exterminer simultanément et brutalement... C'était là une mort largement plus plaisante que ces hommes et ces femmes qui s'égaraient sur un champ de bataille avant d'avoir à se vider de leur sang, quelques balles plantées dans le thorax, leur conscience s'échappant en même temps que le mince filet d'air glacial que leurs poumons creusés parvenaient encore à expirer... Aseri, désabusée, se contenta donc de lorgner du côté des nouveaux arrivants en considérant qu'elle n'aurait, de toute manière, probablement plus jamais à converser avec Massy de toute son existence. Elle allait être payée, et c'était tout ce qui importait : quant au reste, elle se fichait de savoir quel était le destin de l'île sur laquelle elle se trouvait puisqu'elle n'allait pas tarder à prendre la poudre d'escampette et à s'en retourner à ses missions coutumières, qui se déroulaient généralement sur des environnements autrement moins instables qu'une île capable de détonner avec une telle férocité... Lorsqu'on lui tendit une mallette, la demoiselle se contenta d'attraper une liasse de billets pour vérifier l'authenticité de ces derniers et la profondeur de la dite mallette. Considérant que le compte devait effectivement y être, ayant, avec le temps, l’œil pour ce genre d'estimations promptes, la mercenaire récupéra son dû tandis qu'un des hommes prenait la parole à son encontre. Il voulait lui proposer une autre mission, et était même prêt à la payer simplement pour s'assurer de sa bonne écoute ? Ses paupières se froncèrent tandis qu'elle demeurait sceptique à l'instant même où un grondement tonitruant se faisait entendre, ricochant sur la montagne depuis l'autre côté de cette île décidément bien inquiétante.
Ils proposaient également de l'aider à s'enfuir, par le biais d'une de leurs embarcations... Trop aimable. Effectivement, mieux valait, pour elle, tâcher de prendre les devants. Comme elle n'était pas une locale et qu'elle était même primée, elle risquait d'attirer les regards des gradés de la marine indigènes et des renforts qui n'allaient fort probablement pas tarder à pointer le bout de leurs nez... Si le Gouvernement Mondial, bien sûr, avait un pied sur cette île explosive. Dans tous les cas, un brin d'entraide ne faisait pas de mal et la proposition était véritablement alléchante : obtenir plusieurs millions d'un coup d'un seul, et ce simplement pour une écoute gracieuse, c'était sans nul doute une affaire en or y compris pour une mercenaire de son acabit. Avait-elle réellement une raison d'adresser sa confiance à cet ami de Massy, du reste ? Probablement pas. Mais la criminelle n'avait pas attendu de trouver un employeur en qui avoir confiance pour s'élancer dans le domaine du mercenariat : Aseri savait pertinemment que la plupart des personnes qui la débauchaient étaient des crapules irresponsables et viciées jusqu'aux os, qui passaient le plus clair de leur temps à se complaire dans l'orgueil et le faste. Cet ami de Massy était-il plus ou moins fréquentable que la moyenne des idiots qu'elle servait habituellement ? Difficile à dire... Cependant, avait-elle réellement une raison de remettre en cause la bonne foi d'un homme lui ayant apporté plus de trois millions de berrys sans piper mot ni, manifestement, sans chercher à la doubler ?
-Très bien. Je vous suis.
Elle restait sur ses gardes, bien sûr, mais elle n'avait toujours pas la moindre raison de s'attarder ici bas ad vita aeternam... Et ils semblaient être les mieux placés pour l'escorter jusqu'à une île voisine. De surcroît, elle ne savait toujours absolument pas où elle se trouvait : cette montagne gigantesque ne lui était pas vraiment familière et quand bien même elle avait d'ores et déjà eu l'occasion de traverser plus d'une mer grâce à son travail atypique, elle ne s'abandonnait pas souvent à quelques visites touristiques. Autant dire que plus d'une île, même d'une importance capitale d'un point de vue mondial, n'avaient pas encore eu la chance de voir la mercenaire la fouler du pied... L'urgence était donc d'en savoir plus, et la proposition de cet illustre inconnu risquait nécessairement de l'aider à y voir assurément plus clair. Elle allait donc se contenter de le suivre très docilement, toujours aussi muette qu'à l'accoutumée, et en apparence à mi-distance entre la froideur qu'elle dégageait constamment et l'espèce de sérénité qu'elle revêtait lorsqu'elle n'avait pas à brandir ses dagues dans la direction d'un danger quelconque. Elle était bien sûr curieuse de savoir plus de la mission qu'on voulait apparemment lui confier mais elle savait contenir son empressement dans de telles circonstances. Si ce type était prêt à mettre dix millions sur la table pour seulement être convaincu qu'elle l'écoute sans le couper, c'était certainement qu'il avait besoin d'une aide compétente de toute urgence ou que son profil correspondait exactement à ce qu'il recherchait... A moins bien sûr qu'il n'ait une somme d'argent considérable allouée pour cette opération, au point de ne plus trop savoir qu'en faire. La dernière option était encore la moins plaisante : peut-être voulait-il simplement s'assurer de sa présence jusqu'à ce qu'une occasion de la faire taire apparaisse enfin...
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Dead-End
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Mar 17 Juil - 19:26
L'Oeil d'Aseri !
Seiji Uramiri/Grand Maire/Mr E - Maire Bakudan/Agent Dead-End
Mr E attendis sagement la réponse de la jeune mercenaire devant lui sans rajouter un mot, malgré l'explosion qui avait fait trembler l'île et dont les ravages ne paraissaient n'être qu'un début il ne paraissait pas particulièrement inquiet. Pour autant dès lors que la jeune femme accepta sa proposition il lui adressa un simple sourire avant de se mettre en mouvement, prenant la direction de Pauda d'un pas pressé. Il dépassa la position d'Aseri rapidement sans prêter attention si oui ou non celle-ci les suivait effectivement, se contentant d'adresser un regard à son collègue lorsqu'il accouru à ses côtés :
Il est parti vers Koromi, on va le chercher ?
Non tout le monde se concentre sur l'évacuation ! Retournes à Bakudan et ramènes les civils à Pauda. Il nous rejoindra... ou paix à son âme.
Le maire de Bakudan acquiesça avant de bifurquer brusquement, laissant le Grand Maire et les deux soldats mener leur alliée temporaire à la seconde ville de l'île tandis qu'il reprenait la direction de sa propre ville. Sans s'attarder sur cela Seiji sortit un Den Den Mushi de sa veste et composa un numéro, jetant un petit coup d'oeil autour de lui en déclarant alors :
Nous allons vers Pauda, vous avez pu tout récupérer ?
Oui toutes les données sont transmises, mais il semble qu'il y ait un problème avec Mr A, Bêta est parti régler ça sur place.
Pour la première fois depuis son départ du Quartier Général un masque d'inquiétude apparu sur le visage de Mr E qui paru hésiter à avancer un instant avant de reprendre sa marche comme si de rien était. Il ajouta simplement :
Est-ce que ça les concerne ?
Non elles ne savent rien, nous remontons vers Pauda.
Bien nous vous y attendrons !
Sur ces mots il raccrocha le combiné, adressant un léger sourire à la jeune femme qui n'aurait probablement entendu que des bribes de la conversation avant de reprendre un air sérieux en accélérant son pas. Après quelques minutes ils parvinrent finalement en vue de Pauda qui si elle était d'habitude bien calme en comparaison avec Kyoda grouillait aujourd'hui d'agitation. Pourtant tout cela paraissait relativement bien ordonné, comme si une organisation avait été mise en place au milieu de ce chaos. Mais à regarder la ville et ses alentours une chose sautait aux yeux, tous les civils de Powder Island convergaient vers ce lieu à présent.
Maire Baku/Agent Dead-End - Maire Hatsu
Un vieillard tomba sur le sol, fatigué par la vie comme par les efforts récents qu'il devait fournir dans leur fuite d'Hatsu. Une jeune femme aux cheveux bleus se baissa à ses côtés, passant le bras de l'homme autour de son cou et le relevant sans hésiter, elle l'obligea à avancer de nouveau, à ne surtout pas abandonner. Rapidement des hommes accoururent vers les deux personnes, relayant la fille à l'allure fluette pour porter le vieil homme vers la ville de Baku qui n'était désormais plus qu'à quelques mètres. Les remerciant d'un sourire la maire d'Hatsu lança alors aux civils dont elle avait la charge, quand bien même elle les avait poussé à abandonner leur ville :
Ne faiblissez pas, nous avons fait la moitié du chemin ! Que tous ceux qui en sont capables aident ceux qui ont du mal à avancer !
Elle s'aprêta à retourner à l'arrière du groupe de civils en exode lorsqu'elle aperçut une silhouette familière qui observait l'avancée des fuyards, elle s'élança aussitôt pour se planter à ses côtés. Sans plus de cérémonies elle lui demanda d'une voix paniquée et impuissante :
Que se passe t'il ?! Il y a eut une énorme explosion et des consignes d'évacuation vers Pauda ont envahies la ville, mais aucune explication !
De ce que l'on m'a dit l'explosion vient de Kyoda ! La ville est totalement rasée et celles de Koromi et Teki seraient dans le même état. Apparemment ce ne serait pas un accident, Seiji demande à tout le monde d'évacuer car il pense que ce n'était qu'un début !
Le maire de Baku avait l'air aussi choqué que sa collègue bien qu'il ait en réalité plus d'informations que celle-ci. Pour autant sa position au sein de Dead-End ne lui avait offert qu'un simple avertissement avant les autres, il avait pu organiser l'évacuation plus rapidement avant d'avoir le rapport de l'explosion dont il avait dévoilé la totalité à sa compère. En réalité s'il savait qu'aujourd'hui serait très spécial pour Dead-End et pour Powder Island il n'avait toujours aucune idée de ce qui était en train de se passer.
Carte:
Résumé:
Mr E fonce vers Pauda après l'accord d'Aseri et passe un coup de Den Den en route, ils arrivent en vue de Pauda et constatent qu'un flot de civil afflue vers la ville et que leur réception semble être un minimum organisée. Le maire de Bakudan retourne à sa ville gérer l'évacuation. Les habitants d'Hatsu arrivent à Baku, il y a une discussion entre les deux maires. (que tu peux entendre Shouri ^^)
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Mr E = lvl ??
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Massy Umbra
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Mar 17 Juil - 21:26
Que faire ?
Le chemin de Massy avait été tout sauf linéaire. Dans un premier temps, il s’était dirigé droit vers Bakudan pour aider le peuple à évacuer, un choix tout à fait respectable. Cependant, il s’était rendu compte d’une chose : pourquoi s’occuper en priorité d’une ville si éloignée du danger ? Ne valait-il mieux pas commencer par celles ayant souffert de la déflagration ? Et puis, le bretteur connaissait les capacités de Kabayoshi tout comme celles de Lawrence. Même si cela lui faisait mal de l’avouer, il se savait surclassé en tous points. Toutefois, cela ne l’empêchait pas de gagner du temps jusqu’à l’arrivée des renforts, n’est-ce pas ? Ce Ghétis lui avait bien promis de l’aide pour contenir cette catastrophe… Un moment, juste un petit moment. Il devait simplement faire diversion, ça ne devrait pas être compliqué. Il suffisait juste au kangourou d’entamer une discussion avec Kiru, ce n’était pas une bête sans cervelle, après tout. Il devrait être possible de raisonner un peu avec lui, de le convaincre d’arrêter ce massacre tant qu’il en était encore temps. De plus, le combattant ayant bu le breuvage de Panoramax était forcément parti du principe que le Supernova était un traître, mais qui sait ? Peut-être n’était-il pas à l’origine de tout ce chaos, finalement ? Oui… Ça devait être un coup de l’homme dont parlait avec inquiétude la nièce du golem… C’était tout à fait possible !
-« Et puis quoi, encore ? » Soupira-t-il dans sa course. « Cette explosion, c’est du Lawrence tout craché. Kiru m’a juste mené en bateau depuis le début, c’est tout… Je dois m’y faire… Putain. »
Le maudit avait toutes les raisons du monde de s’en vouloir. Il s’était laissé berner par le jeu d’acteur du capitaine des Deadly Sins. L’Umbra lui avait permis de rentrer dans sa vie, de rencontrer ses proches, et même de connaître certains de ses secrets les mieux gardés… Qu’est-ce qu’il avait été naïf. Il était pourtant bien placé pour savoir qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences. Pourtant, il s’était fait avoir comme un bleu. Pour cette raison, il ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable pour ce désastre. Dans les faits, il n’y avait pas vraiment participé puisque la seule mission que lui avait véritablement confié son capitaine jusque-là, c’était de récolter des informations sur les Décimas et leur relation avec un certain Abrahan. Malheureusement, même une petite aide comme celle-ci lui semblait déjà être une preuve de complicité flagrante… Aussi, à mesure qu’il se rapprochait de Koromi, une ville probablement touchée par l’explosion, il ne pouvait s’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment. Son existence touchait-elle à sa fin ? Allait-il mourir ici ? Ce serait quelque peu ironique… S’éteindre en étant à la fois si proche et si loin de ceux auxquels il tenait… Bah, l’idée en elle-même ne lui semblait pas si mal tant que cela permettait à d’autres de s’en sortir. Comme l’avait souligné la mercenaire un peu plus tôt, ses mains étaient sans doute aussi sales que celles de ceux qu’il combattait, et pas spécialement à cause de son implication indirecte dans le chaos ambiant. Il en avait tué, des gens, à commencer par son ancien maître. Perdre la vie au combat… Ce serait une certaine forme de justice pour ses propres crimes. Bien sûr, cela ne voulait pas dire qu’il se laisserait mourir à la première difficulté. Il y avait encore tant d’injustices à combattre en ce monde… Son travail n’était pas terminé et il ne le serait sans doute jamais, mais bon. C’était comme ça qu’il avait choisi de vivre, n’est-ce pas ? Au loin, il aperçut quelques bâtisses, sans aucun doute celles de Koromi…
-« Faites qu’il y ait encore des survivants… » Pensa-t-il.
D’un côté, il aimerait que ce soit le cas. D’un autre… que ferait-il s’il y en avait ? Il les porterait tous, à la force de son unique bras valide, jusqu’à Pauda ? Peu probable… Et puis, qu’adviendrait-il de son fameux plan pour faire diversion ? Que choisirait-il dans une telle situation ? S’occuperait-il de sauver les vies à sa portée, ou bien laisserait-il tomber ces pauvres âmes pour tenter de protéger le plus grand nombre ? C’était un choix cornélien auquel il préférait ne pas penser tant qu’il n’y serait pas confronté, même s’il connaissait déjà la réponse, au fond.
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Résumé : Massy carbure à l'adrénaline et la potion de Panoramax jusqu'à Koromi (il n'est pas encore arrivé, il l'aperçoit juste au loin). Il réfléchit en chemin et pense toujours que Kiru est un traître, même s'il espère secrètement le contraire.
Massy Umbra
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Dim 22 Juil - 14:32
Notre fuite hors d’Hatsu ne fut pas stoppée. Moi portant ma mère sur mon dos, il m’était plus simple de nous frayer un chemin sans avoir besoin de l’attendre. Mais à tout moment, je sentais que la peur qui me tordait les boyaux pouvait me faire faire des erreurs dans tout ce chaos. J’avais beau essayer de m’arrêter pour aider tout ceux que je pouvais croiser, au final il y avait trop de monde à aider à relever, à tenter de soulager ou de calmer. A pousser dans la direction de Pauda. Même à Baku, le chaos était tout aussi grand qu’à Hatsu.
Je ne comprenais toujours pas quel genre de pouvoir pouvait être assez destructeur pour affecter à ce point une île entière. Alors que j’entrais dans Baku. Toute ma famille et mes amis à mes côtés. Je pouvais voir au loin le monde qui fuyait. Guider par des silhouettes dont une que je pouvais reconnaître au loin. La maire d’Hatsu. Elle était là en train d’aider du mieux qu’elle le pouvait les personnes en fuite. Je senti alors mes efforts commencer à peser sur mes jambes. Putain non ! Je pouvais pas commencer à fatiguer à la moitié du chemin ! Hors de question !
Pendant ce temps, notre maire était en train de discuter avec un autre gars au loin, et leur conversation eut pour effet de m'effrayer encore plus que je ne l'étais déjà. j'ai entendu au loin son interlocuteur dire que c'était de Kyoda que tout était parti. Même les autres villes aux alentours sont dans le même état de destruction. Mais me^me les maires ne semblent pas comprendre ce qui se passe.
Putain est-ce que l'île allait seulement pouvoir s'en remettre un jour, avec plusieurs villes rasées, Hatsu dans un état plus que déplorable. Cela faisait une moitié entière de l'île qui était tout simplement détruite là. Ça faisait beaucoup à encaisser d'un coup là. Il fallait pourtant que je continue. Malgré mes jambes qui flanchaient, j'allais pas laisser ma famille au milieu de ce chaos juste parce que j'avais une ou deux crampes.
Quitte à m’épuiser totalement, j’ai encore plus rehaussé ma mère sur mes épaules, puis, j’ai pris tous mes amis par les épaules et j’ai tracé aussi vite que je le pouvais malgré la douleur dans les jambes. Derrière la montagne, on entendait encore la terre trembler.. Et je me posait encore tout un tas de question alors que je sortait de Baku au pas de course, encore à mi-chemin de ma destination finale.
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Lun 23 Juil - 18:30
Aseri, mercenaire primée à 33.444.555 berrys.
En progressant ainsi au pas de course, la jeune mercenaire et les amis de Massy pouvaient s'échapper de cet enfer promptement : c'était tout ce dont la hors-la-loi avait besoin afin de persévérer, considérant qu'elle avait déjà bien suffisamment risqué en participant à Mars et en prenant le parti des intrus. Elle avait pu récolter son dû, et désormais, elle n'avait plus qu'un hâte : trouver un instant afin de se remettre et de profiter quelque peu des montagnes de berrys qu'elle avait pu amasser jusqu'à présent, et dont elle n'avait plus qu'à jouir. Bien sûr, il lui était arrivé de combattre plus longuement : elle n'était pas réellement fatiguée ou exténuée, et se sentait encore en pleine forme... Mais la tension n'en était pas moins palpable. L'inquiétude et l'anxiété, d'ailleurs, semblaient être partagé par le type en costume qui l'accompagnait et qui passait un appel dont elle ne pouvait capter que le sens global et l'idée générale. Tout ce qu'elle fut capable de comprendre de manière sûre et certaine, c'était que l'île toute entière semblait appartenir à ces types... Ils disposaient en tout cas d'un réseau suffisamment vaste et fiable pour prendre en main ce type d'événements et pour régler avec efficacité les situations de crise. Que cela signifiait-il ? Deux possibilités... Soit ce type de catastrophes était assez commun, chose qui semblait peu probable puisque des villes y avaient apparemment été bâties, soit ils disposaient de renseignements et d'informations plus conséquentes et plus cruciales au sujet de cette explosion. Difficile d'articuler et d'orchestrer leurs mouvements de la sorte s'ils n'étaient au courant de rien, après tout... A partir de là, que faire ? La tueuse en série hésitait. Elle pouvait demander à en savoir plus, quémander des informations afin de connaître le fin mot de l'histoire... Mais une chose, principalement, la forçait à freiner. Elle ne voulait en aucun cas leur être redevable. Ils lui avaient donné une somme d'argent conséquente afin de lui demander de les suivre et d'écouter leur proposition : ni plus, ni moins. Si elle commençait à converser avec eux, a fortiori s'ils prenaient l'ascendant et qu'ils commençaient à la renseigner, Aseri craignait qu'ils ne se mettent à songer qu'elle leur devait reconnaissance et respect... Or, c'était bien là la dernière de ses volontés, et ce constat s'affirma lorsqu'elle put poser son œil unique sur la ville qui commençait à s'étaler, au loin.
L'affluence y était considérable. Était-ce toute la population locale qui évacuait ? Si tel était le cas, au moins, elle était plus ou moins fixée : ces types lui cachaient quelque chose, ou, à tout le moins, ne lui disaient pas tout. Ils avaient leur petite idée de ce qui avait pu survenir, de l'autre côté de la montagne, et pouvaient même précisément savoir ce qui avait eu lieu là-bas... Pourquoi donc cette discrétion ? Était-ce parce qu'elle n'avait pas l'air franchement bavarde, et qu'elle ne conviait guère à la discussion ? Effectivement, la primée ne pouvait guère en vouloir à ses interlocuteurs de n'être pas spécialement loquaces : c'était également son cas, après tout. Peut-être, d'ailleurs, tâchaient-ils simplement de la ménager et de ne pas la noyer sous les détails dont elle n'aurait que faire... Que le fautif soit l'un de leurs ennemis, un voyageur, ou un coup du sort quelconque, force était d'admettre que la hors-la-loi ne comptait de toute manière pas prendre ce souci à bras le cœur. S'ils avaient décidé de l'envoyer de l'autre côté de l'île, ils auraient dû aligner une somme si titanesque qu'ils ne la possédaient probablement pas : elle n'était pas du genre à mettre sa vie en jeu pour filer au secours de la veuve et de l'orphelin, à l'instar de Massy. Les faibles mourraient, les forts triomphaient... Le monde avait toujours fonctionnait ainsi, et ce n'était pas en se ruant pour protéger les plus démunis qu'on inversait la tendance. Au contraire, on finissait simplement par mourir bêtement... L'idée, d'ailleurs, l'avait piquée dès qu'elle avait vu le kangourou s'élancer. Était-ce la première et dernière fois qu'elle le côtoyait ? Plausible. En tout cas, considérant son état physique, avec ou sans potion miraculeuse, il allait y rester si une seconde explosion avait lieu, similaire à la première... Et les chocs vigoureux qui s'étaient faits sentir de l'autre côté de la montagne, à ce titre, ne la rendaient pas spécialement optimiste. Elle avait toujours été pragmatique, et c'est ce qui l'avait toujours sauvée : elle n'acceptait pas de mission risquée à moins d'avoir une excellente raison de céder à un appel de la sorte. Et en l'occurrence, puisqu'il ne comptait pas s'en retourner aux côtés du maudit pour lui prêter main forte, elle se rendait compte sans grand difficulté qu'elle se fichait de connaître l'identité présumée du fautif, au moins autant que son mode opératoire ou que ses motivations. Une partie de cette foutue île s'était évaporée, ni plus, ni moins. C'était là tout ce qu'elle retenait, et tout ce qu'elle avait besoin de retenir, par ailleurs...
Aussi se contenta-t-elle de presser le pas sans prendre nullement la peine de rendre au maire le sourire mielleux qu'il lui destina. Ses bons sentiments n'intéressait pas le moins du monde la meurtrière qui, de son côté, préférait s'acharner à garantir sa propre sécurité. Quant au reste, elle pourrait en savoir davantage en temps et en heure... Elle imaginait que s'il l'accompagnait de la sorte, c'était parce qu'il allait tôt ou tard avoir besoin de son concours, quelle qu'en soit la raison. Sinon, il se serait contenté de demander au grouillot de la guider à bon port... Il semblait être quelqu'un d'important, doté de certaines responsabilités, après tout, à en croire l'obéissance que les hommes lui vouaient et l'appel qu'il avait passé. Une espèce de figure d'autorité locale ? Peut-être...
Aseri suit le mouvement !
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Mar 24 Juil - 18:45
L'Oeil d'Aseri !
Seiji Uramiri/Grand Maire/Mr E - Maire Pauda
Grand Maire enfin vous voilà ! Les premiers navires sont partis pour Las Camp ! Nous chargeons les suivants, tous les navires en états ont été réquisitionnés.
Le maire de Pauda s'était avancé vers les nouveaux arrivants en accélérant le pas dès qu'il les avait aperçu. Il paraissait connaître parfaitement le processus d'évacuation et l'avoir mis en place de manière efficace, néanmoins la seule expression de son visage attestait du fait qu'il espérait totalement que le principal leader de l'île allait reprendre la tête des opérations. Seiji jeta un rapide regard aux événements qui se déroulaient autour de lui, un chaos à peu près ordonné tandis que le peuple perdu et effrayé pénétrait dans la ville en rang. Le retrait vers Las Camp découlait de source bien qu'il ait été mis en place en d'autres temps, lorsque le Golem était encore le dirigeant de cette île. Il s'agissait de l'île la plus proche avec Saint John mais les événements récents concernant Reina Elisabeth ne laissait pas réellement envisagé un bon accueil du peuple de Powder Island. Les habitants de Las Camp en revanche avait une dette envers ceux de l'île à la poudre, ceux-ci les avait déjà acceuilli lors de leur exil au cours de la guerre fratricide entre la Révolution et les alliés de Kabayochi.M.Kiru. Même si aucun accord n'avait été passé avec les révolutionnaires sur place ils demeuraient des alliés des civils et les habitants sauraient se rappeler de l'hospitalité des fuyards quand les rôles avaient été inversés. Reposant son regard sur son confrère il déclara alors :
Réquisitionnez tous les hommes valides en deux groupes et envoyez en un vers Bakudan et un vers Baku, qu'ils aident à ramener les retardataires. Amenez cette jeune femme jusqu'à mon navire, nous partirons dès que ma famille sera arrivée.
L'homme acquiesça, aboyant des ordres aux soldats qui l'avaient suivis avant de faire signe à l'inconnue qui accompagnait Mr E de le suivre. Il la ferait monter sur un navire gardé par quelques soldats, légèrement à l'écart du port où régnait toute l'agitation et lui proposerait d'attendre dans la cabine du capitaine si elle le souhaitait. De son côté Seiji était déjà parti vers les foules de civils qui ne cessaient d'affluer, il fallait leur parler pour calmer leurs esprits et assurer une évacuation sans problèmes, et le Grand Maire aurait le plus de chance de réussir à faire cela face à des familles arrachées à leurs foyers.
Gaya Kaishi - Caril Camplas
La troupe d'une dizaine de personnes venait tout juste de passer les ruines encore fumantes de Koromi lorsqu'il s'arrêta brusquement. Les soldats de Dead-End se plaçant devant les deux jeunes femmes qu'ils escortaient tandis qu'une silhouette fonçait désormais vers eux. Les hommes étaient assez nerveux de cette vision, d'autant plus que la silhouette semblait plus animale qu'humaine. Toute la population de l'île se dirigeait vers Pauda, alors qui aurait été assez idiot pour courir se jeter au point central de cet enfer, qui pouvait seulement envisager de descendre vers Kyoda après l'explosion qui avait bouleversé Powder Island ?
Oh c'est le Kangourou tout moche du Den Den !
Les hommes jetèrent un regard incompréhensif à Gaya qui venait de s'écrier d'une voix forte avant de se reconcentrer sur l'inconnu qui s'approchait toujours d'eux. L'un des soldats fit un pas en avant, comprenant qu'il s'agissait de Massy Umbra, le membre des Deadly Sins débarqué de nul-part quelques minutes plus tôt que Mr E avait rejoins au nord de l'île. Il ne savait toujours pas pour quelle raison l'individu descendait de la sorte vers le sud de Powder Island mais au moins il ne s'agissait normalement pas d'un ennemi, bien qu'il demeure méfiant au vu des événements récents entre les membres des Deadly Sins. Il ouvrit la bouche pour parler mais aucun son ne sortit, l'homme coupé dans son élan par une ombre qui passa rapidement au dessus de sa tête. Aussitôt les regards se levèrent vers le bloc de roche imposant qui s'écrasa sur les contreforts de Koromi, à une cinquantaine de mètres sur leur gauche. Les yeux de tous les membres de la troupe se tournèrent alors simultanément vers la montagne d'où provenaient toujours les mêmes bruits graves de choc. Sans plus attendre le soldat repris sa contenance et déclara au nouveau-venu :
Massy c'est bien ça ?! Edward nous a trahi ! Il veut prendre la tête du capitaine il a fait sauté l'île ! Ningen est parti l'aider, il nous a demandé de ramener ces deux femmes en sûreté à Pauda. Mais si d'autres blocs arrivent on va avoir besoin de votre aide.
Comme pour appuyer ses paroles un autre bloc plus petit s'écrasa à une vingtaine de mètres sur leur droite. Les regards se posèrent alors sur l'ombre menaçante d'un nouveau bloc de pierre, bien plus gros que les précédents et dont la trajectoire semblait les viser. Déjà le soldat criait à ses alliés de courir, mais pourrait-il éviter la pluie de roches qui semblait s'annoncer ?
Maire Baku/Agent Dead-End - Maire Hatsu
Des bruits de choc se faisaient entendre plus au Sud tandis que les population de Baku et d'Hatsu laissaient derrière elles leurs villes abandonnées. Au loin des projectiles aux formes difficilement visibles semblaient s'écraser sur l'île certains finissant leur route dans l'océan sans aucun doute. Néanmoins aucun doute n'était possible, si l'explosion n'avait pas atteint Hatsu ces projectiles d'origine inconnue auraient tôt fait de le faire. La jeune femme qui voyait ses habitants courir depuis déjà une grande distance arriver à la limite de l'épuisement sentait son propre espoir s'amenuiser tandis que le danger semblait se rapprocher de plus en plus. Le nombre de personnes incapable de continuer sans aide ne cessait d'augmenter, certains de ceux en pleine forme auparavant tombant désormais quasiment de fatigue. L'aide des hommes de Baku était extrêmement utile mais cela suffirait-il ?!
Quelques minutes se passèrent, quelques minutes qui lui parurent être des heures tandis qu'elle ne cessait de courir en tout sens, relevant et supportant tous ceux qu'elle voyait abandonner leur folle course en avant. Finalement elle trébucha, tombant à genou et sentant l'adrénaline qui la portait jusque là la quitter en même temps que son dernier espoir. Une réalité qu'elle s'efforçait de rejeter commença à germer dans son esprit, elle ne pouvait pas sauver tout le monde ! Si elle s'acharnait à vouloir sauver tout le monde elle finirait par ne sauver personne, la seule façon d'y parvenir était de laisser derrière eux les plus faibles. Des larmes perlèrent le long de ses joues tandis qu'elle s'en voulait de ne serait-ce qu'envisager cette possibilité. Préférait-elle mourir avec ses citoyens plutôt que de porter le poids de la mort de certains sur ses épaules pour le restant de ses jours. C'est alors que la voix de son confrère s'éleva, lui redonnant espoir :
Du renfort !
Elle se releva poussée par une nouvelle dose d'adrénaline, se précipitant vers l'avant de la troupe, des flots de larmes coulant de son visage tandis qu'elle découvrait un groupe d'hommes en pleine forme venant de Pauda. L'espoir était encore présent ! Elle devait montrer l'exemple ! Revigorée par ce nouvel événement elle chassa ses pensées sombres pour reprendre son entreprise d'aide, les nouveaux arrivants venant rapidement à l'arrière de la colonne pour aider ceux qui en avaient besoin.
Carte:
Résumé:
Mr E ordonne d'envoyer des groupes d'hommes en forme vers Bakudan et Baku pour aider à l'évacuation. Il demande au maire de Pauda d'amener Aseri au navire. Le groupe avec Gaya, Caril et des soldats de DE tombent sur Massy juste un peu au dessus de Koromi. Des blocs de roches commencent alors à s'écraser autour d'eux alors que Kiru reste encore masqué par le bas de la montagne. L'espoir baisse puis remonte avec l'arrivée des hommes de Pauda.
Niveaux:
Mr E = lvl ??
Dead-End
Massy Umbra
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Mar 24 Juil - 22:08
Des survivants ?
Massy continuait sa course effrénée vers Koromi, l’endroit où il pensait qu’il serait le plus utile. En chemin, il ne pouvait s’empêcher de ressasser les événements du passé… Comment en étaient-ils arrivés là, bordel ? Avant, il se promenait sur cette même route avec Bell et les autres, riant de bon cœur en se remémorant leurs folles aventures. Maintenant, il courrait comme un dératé dans l’espoir de sauver les innocentes victimes des machinations du Kabayoshi. En d’autres termes, il donnait tout ce qu’il avait en espérant être capable de faire une différence dans ce chaos sans nom. Juste… À quel moment est-ce qu’ils étaient passés de journées idylliques comme celles de ses souvenirs à ce cauchemar bien réel ? Quand est-ce que Kiru s’était dit que ce serait une bonne idée de raser la moitié de Powder Island ? Et pourquoi ? Ces questions, le kangourou se les était déjà posées plusieurs dizaines de fois. On ne dirait pas comme ça, mais il avait largement eu le temps de réfléchir durant le trajet. Après tout, même si Baku et Koromi étaient relativement proches l’une de l’autre, il y avait quand même un bon nombre de kilomètres les séparant. Une distance que le maudit parcourait aussi rapidement que possible sous sa forme totale, et cela en dépit de son état plus qu’alarmant.
Certes, le sabreur ne sentait ni la fatigue ni la douleur grâce aux effets combinés de la potion de Panoramax et de l’adrénaline. Cependant, il savait pertinemment que son corps, bien qu’entraîné, allait largement lui faire payer l’excès de zèle dont il faisait actuellement preuve. Aussi, le maudit agissait donc en connaissance de cause, prêt à mettre en danger sa propre intégrité physique pour venir en aide aux plus démunis. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’il songeait avec amusement que Bell lui aurait déjà passé au moins une dizaine de savons vu ses choix… Le pire, c’était que même lui trouverait que la brune serait dans son bon droit. D’abord, il repoussait ses limites à Mars dans ce qu’il classerait aisément comme l’un des combats les plus difficiles de son existence. Puis, il se droguait pour essayer de sauver de parfaits inconnus dans ce qui s’annonçait comme une véritable course contre la montre… L’Umbra reconnaissait volontiers qu’il tirait un peu trop sur la corde, là. Mais bon, que pouvait-il bien faire d’autre ? Contrairement à Aseri, il n’était pas né avec un cœur de pierre. C’était tout simplement au-dessus de ses forces de tourner le dos à quelqu’un dans le besoin. Cela lui avait évidemment valu de se retrouver dans diverses situations épineuses par le passé, la dernière en date étant la bataille menée dans la dimension du Kokuwo. Et puis, ce n’était pas de sa faute si l’univers s’acharnait sur lui en ce moment.
-« Ce n’est vraiment pas ma journée… » Pensa-t-il en baissant légèrement la tête.
Mettant de côté cette pensée futile, Massy se concentra de nouveau sur les bâtisses qu’il voyait au loin. Toutefois, alors qu’il s’en rapprochait dangereusement, il fut pris d’une réalisation terrible, un constat amère et sans appel : Koromi n’était plus. Ce que le marsupial avait pris pour des maisons encore debout n’était en fait qu’un tas de ruines fumantes. Même de là où il se trouvait, il pouvait déduire sans l’ombre d’un doute que le nombre de survivants était plus que limité, voir inexistant, en fin de compte… Cette pensée l’incita à prendre sa forme hybride sans plus attendre et à redoubler d’efforts pour atteindre la ville dévastée. Il allait retourner chaque pan de mur effondré à la recherche d’un ou plusieurs miraculés, dut-il y passer toute la nuit. Alors, il repéra quelque chose du coin de l’œil. Le kangourou s’arrêta net pour tourner les yeux vers les gens qui sortaient visiblement des restes de ce qui était autrefois une cité prospère. Les voilà les miraculés qu’il tenait tant à sauver ! Cette simple vision, celle de gens courant pour leur vie, suffit à emplir d’espoir le maudit. Si ces personnes avaient pu survivre, aucune raison que d’autres n’y soient pas arrivé, si ? Se dirigeant à toute vitesse vers les fuyards, il fut surpris de capter une voix fluette familière… qui l’insultait ?
-« Ne me dites pas que… »
Et si, c’était bel et bien la nièce de Kiru, celle qu’il avait eue au téléphone un peu plus tôt… Comment le savait-il ? C’était très simple : elle venait encore de se moquer des kangourous, une véritable habitude pour elle apparemment.
-« Il faudra vraiment que je touche deux mots à cette gamine sur la politesse… » Soupira-t-il. « Si on s’en sort. »
Il avait prononcé la dernière phrase en voyant l’énorme bout de roche qui avait achevé de faire s'écrouler les ruines de Koromi. En soit, le bretteur aurait dû s’inquiéter en voyant cela, mais à ce stade-là… Ce genre de choses ne l'étonnaient plus. C’était limite devenu son quotidien. D’ailleurs, toute cette histoire prenait véritablement des allures de fin du monde avec les explosions, les flammes, et le ciel qui leur tombait sur la tête. De quoi renforcer les croyances des citoyens les plus religieux, s’ils n’avaient pas déjà connu une fin toute aussi tragique que douloureuse. Tiens, il y avait même des rugissements à vous glacer le sang et des bruits peu rassurants venant de la montagne. Serait-ce le gardien des enfers ou un truc du genre ? Bon, cela importait peu en vérité. Aussi, le combattant se concentra plus sur ce qu’avait à dire l’un des hommes ayant survécu à cette apocalypse miniature. Il haussa un sourcil interrogatif. Alors comme ça, Kiru ne serait finalement pas l’instigateur de cette destruction aveugle ? Ça faisait étonnamment sens. Il était vrai que cette ordure de Lawrence avait toujours été instable, c’était une véritable bombe à retardement pour être exact. Alors… Peut-être que le Kabayoshi n’était pas coupable, à défaut d’être innocent. Enfin, cela restait encore à prouver de façon tangible, même si le marsupial serait désormais plus enclin à lui accorder le bénéfice du doute. Malheureusement, le chaos n’attendait pas pour frapper, ou plutôt pour pleuvoir dans ce cas précis.
-« Manquait plus que ça… » Soupira Massy en voyant un énorme bloc de pierre leur tomber dessus.
Ni une ni deux, il se rua vers les deux personnes les moins enclines à s’en sortir seules, à savoir la jeune femme et la petite fille. Du bras gauche, il saisirait la première par la taille, et de la main droite, il attraperait la seconde par le col. Il les soulèverait alors, ce qui nécessiterait pas mal d'efforts du côté de la gamine à cause de la blessure infligée par feu Antonio. Heureusement, le zoan n’aurait pas à rester dans cette position inconfortable bien longtemps. D’un bond rapide mettant à contribution la force de ses deux jambes, il se projetterait en un rien de temps hors de la trajectoire du rocher. Une fois cela fait, il reposerait à terre Caril et Gaya, dont il ne connaissait toujours pas les noms. Le pirate vérifierait ensuite si la plaie sur son épaule ne s’était pas rouverte.
-« Remerciez le ciel que je ne me sois pas pris une flèche dans les jambes. » Lancerait-il à l'attention des deux civiles en constatant l’absence de saignements. « Ou plutôt maudissez-le parce qu’il essaye de vous écraser. »
Code by Edward Lawrence
Résumé : Massy se met en danger en jouant les héros, pour changer.
Massy Umbra
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Dim 29 Juil - 20:10
Pendant ma course, je me suis encore sentie perdre l’équilibre, un sol qui bouge et tremble, ce n’est pas le plus pratique pour courir, d’autant plus quand ça vient d’un truc que je ne pouvais même pas distinguer. Pour peu, si j’avais crû en quelque chose d’autre que moi-même, j’aurai bine pensé à un châtiment divin, mais un dieu se serait certainement contenté de faire couler l’île, la raser et faire régner le chaos et l’anarchie était un comportement bien plus… humain. Dis-donc, à l’approche d’une mort probable, on pouvait se mettre à réfléchir de manière très pessimiste. D’autant que cette pensée commençait à atteindre ma tête tandis que nous dépassions des groupes entiers de personnes qui fuyaient : Il était impossible que tout le monde s’en sorte. J’avais beau retourner le problème dans tout les sens, ceux que l’on étaient en train de dépasser était des gens qui semblaient à bout de force, l a plupart n’arriverait certainement pas à Pauda en un seul morceau, voire n’arriverait pas du tout. Alors ceux qui étaient restés coincés à Hatsu… Il valait mieux pas imaginer ce qui allait leur arriver.
Devant moi, je pouvais toujours voir la maire et son collègue qui s’acharnait à tenter de sauver tout le monde tandis que moi, chargé comme je l’étais, m’occupant de tout les membres de ma famille et commençant à être vraiment à bout de force, je me sentais copieusement inutile, j’avais b eau regarder les autres, je ne pouvais pas les aider sans prendre le risque de mettre mes proches au danger, ceux dont j’étais à portée, je tentais tant bien que mal de les pousser en avant, mais c’était particulièrement difficile. D’autant que mes crampes commençaient sincèrement à me lancer. Je pouvais voir la maire en larmes au loin, soutenu elle même par son collègue qui n’avait pas l’air d’en mener large également. J’avais envie d’abandonner tout simplement.
Parfois, quand la vie te balance une bombe, au sens propre comme au figuré, des fois elle te pète juste à la gueule et tu peux rien faire d’autre que la subir, et c’est ce que ma famille était en train de faire : subir l’explosion de la bombe, ou plutôt, l’explosion de son foyer, de ses espoirs, de ses ambitions, bref, de tout ce qui faisait sa vie jusqu’à présent, et même dans le cas ou on s’en sortirait, qu’est-ce qu’on allait bien faire, j’avais toujours mes espoirs en tant que pirate, mais est-ce que j’oserais ressortir sur les mers après avoir vu ça de mes yeux et en sachant que c’était quelque chose que je pouvais peut-être recroiser à l’avenir ?
Alors que je commençait à remettre en doute mes choix de vies, ce fut ma mère qui me ramena à la raison en resserrant sa prise sur mon dos. Ouais, j’avais pas oublié ça au moins : sa maison à elle, qu’elle soit sur cette île ou ailleurs, je la lui offrirait. Alors il fallait que je continue. Me hissant à nouveau sur mes jambes, je pouvais voir ce qui semblait être un véritable signe divin. Des renforts qui venaient au loin de la direction de Pauda. L’espoir commençait à renaître sur nos chances de survie alors que je reprenais ma course effrénée vers l’avant.
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Mar 31 Juil - 16:14
Aseri, mercenaire primée à 33.444.555 berrys.
Et voilà qu'on la faisait à nouveau passer d'une paire de mains à une autre... Aseri lorgna l'inconnu un bref instant de son œil unique avant de suivre le chemin qu'il lui indiquait docilement, sans se préoccuper de savoir si l'autre type la suivait ou non. Tant qu'on l'apportait jusqu'à un navire, de toute façon elle n'avait aucune raison de se plaindre... Elle crut comprendre, néanmoins, que le départ allait être retarder le temps que d'autres civils soient enfin rapatriés. Cela, en revanche, n'était guère une bonne nouvelle de son côté : les secousses étaient moins féroces depuis qu'ils s'étaient éloignés de l'épicentre de l'explosion, bien sûr, mais elles demeuraient bel et bien existantes et même clairement perceptibles. Le danger ne s'était assurément pas évanoui, et l'évacuation qui était actuellement organisée en était une preuve éclatante... Non sans un soupir, la jeune femme songea aux possibilités qui étaient les siennes. On lui avait promis de l'argent supplémentaire et une mission à la clé... mais le travail n'était pour l'heure pas sa priorité, au contraire. Elle avait largement assez d'argent pour subsister quelques temps... Cela étant, puisqu'ils semblaient prêts à miser dix millions de berrys rien que pour attiser sa curiosité, il y avait fort à parier qu'ils soient capables de rassembler des sommes encore plus conséquentes en échange d'un véritable coup de main. Une telle opportunité était à saisir, pour une femme aussi opportuniste qu'elle... Simplement pas au dépens de sa propre sécurité. La mercenaire ne savait pas vraiment ce qu'elle risquait, si elle demeurait ici : elle ne savait toujours précisément ce qu'était ce ici, par ailleurs... Lorsqu'ils furent enfin sur le navire et lorsqu'on l'invita à pénétrer dans la cabine du capitaine, elle le s'exécuta sans broncher, comme à l'accoutumée. En revanche, elle se sentit obligée d'amorcer une discussion, chose rare, avec le politicien qui était chargé de l'escorter jusqu'ici : ce type lui semblait moins charismatique et moins sévère que le premier qui l'avait récupéré, après l'appel de Massy... Peut-être se montrerait-il loquace. En tout cas, elle ne perdait rien à tenter sa chance.
-Où sommes-nous, et qui êtes-vous, précisément ? On m'a promis une mission et une forte somme d'argent, mais j'aime savoir à qui j'ai affaire avant d'accepter une requête.
Grossier mensonge, mais comment diable cet illustre inconnu pouvait le savoir ? Sa réputation n'était pas assez élaborée pour que le tout venant puisse se renseigner aisément à son sujet. Et beaucoup de mercenaires disposaient de limites éthiques, par exemple, et refusaient catégoriquement de servir les intérêts de personnes qu'ils trouvaient détestables... D'autres adaptaient leurs tarifs, en considération, notamment, des ennemis que possédaient leurs employeurs. Agir au nom du Gouvernement Mondial était toujours infiniment moins périlleux que de travailler pour la gloire de Centes Decima, à titre d'exemple : il était donc légitime de demander davantage d'argent à un affilié du Monarque plutôt qu'à un gradé de la Marine. Cependant, l'idée d'Aseri était bien sûr de commencer à obtenir des informations notamment géographique quant à l'endroit où ils se trouvaient actuellement et quant à leur destination actuelle. Elle n'oubliait pas la prime qui se trouvait sur sa propre tête et n'ignorait pas le fait que la Marine, si elle lui tombait dessus, pouvait la prendre en chasse sans préavis ni sommation. Peut-être que ces types, dont elle ignorait tout, allaient tenter de la livrer pour obtenir l'argent qu'on promettait contre sa capture... Cela serait plausiblement leur dernière erreur, mais cela pouvait la placer dans une situation des plus périlleuses. Et si la jeune femme aurait aimé être certaine qu'il s'agissait là d'une paranoïa exagérée, laquelle n'était motivée par aucun argument tangible et digne de ce nom, elle ne savait que trop bien que la suspicion pouvait sauver plus d'une vie, dans un milieu tel que le sien.
En tout cas, selon la réponse, elle n'allait possiblement pas tenter de renchérir. Dans tous les cas, elle s'en irait s'adosser contre un mur, non sans observer la pièce dans son entièreté afin d'en retenir les aspérités, le mobilier, la disposition, l'éclairage et tout ce qui, de manière générale, pouvait abriter une menace ou, a contrario, incarner une porte de sortie ou un hypothétique salut en cas de pépins. Les assassins de son calibre n'étaient pas forcément doués en combat singulier mais ça n'était pas pour autant qu'ils étaient dénués de compétences en la matière... Elle aimait simplement posséder quelques généreuses alternatives avant d'engager un conflit. Comme elle aimait parfois le rappeler, le Diable se trouve dans les détails : ses ennemis ignoraient probablement tout de ses compétences et de ses points forts puisque même Massy ne devait pas savoir grand chose, en fin de compte, à son sujet. Ce qu'elle avait montré à Mars, ça n'était qu'un résidu de tout ce dont elle était capable... Restait à voir si elle allait devoir montrer ce dont elle était capable dans les minutes à venir : elle ne l'espérait pas réellement. Pour l'heure, ces types ne lui avaient donné aucune raison de les tenir en haute estime ou de croire en leur fiabilité, bien sûr, mais ils n'avaient pas non plus été désagréables, injurieux ou hautains à son égard. Peut-être étaient-ils de bonne foi... Elle n'en aurait toutefois pas la certitude avant d'être confrontée à leur patron, et avant d'avoir les informations dont elle pouvait avoir besoin afin de miser raisonnablement sur sa survie. Elle nageait encore en pleine ignorance, après tout... Et c'était probablement cela qui expliquait le fait que ses mains ne s'éloignaient jamais trop des dagues qui garnissaient ses vêtements sombres : elle devait être capable de dégainer à tout moment afin de se protéger d'une menace trop tardivement analysée...
Aseri entre dans la cabine et engage la discussion.
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Dead-End
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Jeu 2 Aoû - 0:59
L'Oeil d'Aseri !
Maire Pauda
Le court trajet jusqu'au navire de Dead-End s'était fait dans le silence total, la jeune femme qui l'accompagnait le suivant sans broncher. Il ne connaissait pas son identité ni la raison de sa présence ici, mais elle devait être assez importante pour avoir ce traitement de faveur quand toute la population de l'île se ruait sur des bâteaux surchargés pour fuir. Il aurait pu lui demander bien entendu mais lorsque l'on faisait partie de Dead-End on apprenait à ne pas poser trop de questions, c'était généralement mal vu et amenait la suspicion. Néanmoins au moment de refermer la porte de la cabine la voix de l'inconnue s'éleva, visiblement intéressée par de plus amples renseignements. La jeune femme paraissait perdue à moins que ce ne soit un test de la part d'un des agents de la haute sphère, Bêta était le seul de celle-ci qu'il ait jamais rencontré après tout. Il paru hésiter un instant avant de tirer une chaise à côté du bureau qui trônait dans la pièce et d'y prendre place, répondant alors simplement :
Vous êtes sur Powder Island, sur West Blue. Je suis le maire de la ville de Pauda où nous nous trouvons actuellement et vous êtes arrivés aux côtés du maire de Kyoda également Grand Maire de l'île, le dirigeant de Powder Island en quelques sortes. Je ne sais pas pour la mission et l'argent mais nous sommes des businessmen, nous avons des intérêts partout dans le monde il est donc probable que nous ayons besoin de quelqu'un pour protéger nos intérêts ponctuellement. Le Grand Maire vous en dira plus en allant vers Las Camp, c'est une île calme où des alliés nous accueilleront.
Ningen Takai - Gaya Kaishi - Caril Camplas
Caril se laissa emporter sans avoir le temps de comprendre par le bras de Massy tandis que Gaya pouffa légèrement en voyant l'homme arriver, poussant sur le sol afin de le délester de son poids tout en l'accompagnant dans son mouvement. L'homme aurait à peine à forcer pour la "soulever", probablement se dirait-il qu'elle était légère comme une plume. Dès lors qu'ils retouchèrent le sol sa mère l'enlaça, la serrant fort dans ses bras avec un air effrayé braqué sur le ciel, néanmoins ce fut la voix de la fillette qui s'éleva en réponse au Kangourou :
Bah non le ciel c'est bleu, là c'est la montagne qui nous tombe dessus.
Sa voix à moitié étouffé par les bras de Caril sur la faim aurait totalement pu être ponctuée par une langue tendue si son visage n'avait pas été à présent masqué par sa mère. Pour autant si Massy préparait déjà une réponse à sa remarque il n'aurait pas le temps de la placer tandis que s'élever une voix hurlant derrière eux, en direction de Kyoda :
Courez ! Mais courez bon sang !
Ningen qui n'avait tout d'abord été qu'un petit point à l'horizon voyait ses contours se dessiner de plus en plus pour les personnes à qui il s'adressait. Il pesta en reconnaissant le groupe qu'il avait laissé en sortant de la base de Dead-End, mais qu'avaient-ils fait pour avoir à peine dépasser Koromi alors qu'il avait déjà fait l'aller-retour près de Kyoda? Sans plus attendre tout le groupe se remit à avancer en courant, sans prêter attention si le Zoan les suivait, à l'exception de deux soldats qui attendirent l'arrivée de Bêta. Quelques secondes de plus suffirent pour que le Lieutenant de Dead-End parviennent jusqu'à eux, sans plus attendre il déposa le corps du Lawrence au sol sans le moindre ménagement, déclarant aux deux soldats qui le soulevaient déjà pour le transporter à leur tour :
Si jamais il commence à se réveiller vous me l'assomez quitte à lui briser le crâne !
Il recommença alors à courir à la suite du groupe qui avait déjà pris une bonne centaine de mètres d'avance, posant seulement son regard sur le maudit à ses côtés d'un air à moitié surpris. Il savait que l'homme avait débarqué sur l'île, il était celui qui avait envoyé Mr E règler cette histoire en premier lieu. Néanmoins le kangourou aurait dû se trouver à Pauda, certainement pas en cet endroit, il fallait espèrer qu'aucun problème ne se soit passé au Nord de l'Île, le Sud leur laissait déjà bien assez de soucis pour le moment. Il reprit alors d'une voix ferme et légèrement essouflée :
Salut Massy ravi de te voir, ça faisait un moment. Je te fais le topo rapidement de la situation. Edward a débarqué dans la journée décidé à prendre la tête de Kiru pour devenir Shishibukai, Kiru a tenté de le calmer mais Ed a explosé et rasé la moitié de l'île.
Un nouveau hurlement suivit d'un craquement sonore se fit alors entendre derrière eux, empêchant Bêta de poursuivre. L'homme observa une bonne partie du groupe devant eux se retourner, il vit alors les yeux de Caril et Gaya s'élargir et une frayeur mêlée à une profonde tristesse y pénétrer. Il harrangua les soldats à ne pas s'arrêter, ceux-ci tirant les deux femmes qui s'étaient stoppées pour les pousser à repartir. Alors seulement Ningen se retourna à son tour pour voir un immense bloc de roche, au moins vingt fois plus gros que les précédents, voler vers eux. Aussitôt il stoppa sa course, se retournant vers le projectile qui les menaçait il laissa celui-ci retomber au sol dans quelques éclats de roches deux-cent mètres derrière eux, se contentant de se mettre en garde. Il attendit alors tandis que le rocher progressait sans sembler perdre en vitesse malgré sa taille, traçant derrière lui un sillon dans la terre. Finalement lorsque la menaçe ne fut plus qu'à quelques mètres il s'élança en avant dans un cri, frappant le rocher en son centre à plusieurs reprises de toutes ses forces. Un craquement se fit alors entendre tandis que l'immense bloc se coupait en deux, se séparant tandis que chacune des moitiés partait en diagonale, dépassant le groupe de chaque côté pour finalement s'éloigner d'eux. Bêta était totalement essouflé tandis que son regard demeurait fixé sur la provenance dudit projectile. Même après l'avoir frappé à pleine puissance il n'était pas parvenu à le renvoyer, ni même à le stopper, certes il l'avait brisé mais le rocher avait poursuivi sa route avec la même force. Ses yeux lorgnèrent sur l'immense masse que l'on apercevait désormais partiellement derrière la colline qu'il venait de détruire en la projetant sur eux. Lui l'avait déjà vu quelques secondes auparavant mais pour tous les autres la découverte de la véritable forme du Golem risquait d'être un véritable choc. Marchant lentement en grimaçant encore du choc qu'il avait subi en tentant de frapper le roc il relança alors à Massy :
Kiru n'a pas supporté de voir ce massacre, il est devenu incontrôlable ! Cette créature n'a plus rien d'humain et va détruire totalement l'île. Et je ne peux rien faire pour l'arrêter !
La fatigue et la résignation transparaissait dans les paroles du second de Dead-End néanmoins tandis qu'il prononçait ces dernières paroles son regard sembla alors s'illuminer. Il était effectivement incapable de faire quoi que ce soit face à ce monstre, mais il connaissait quelqu'un qui pouvait agir sans le tuer, quelqu'un qui pourrait peut-être sauver Powder Island. En tout cas si lui ne le pouvait pas alors personne ne le pourrait. Cherchant dans sa poche il sortit un Den Den Mushi en déclarant aux hommes qui demeuraient comme tétanisés devant la vision du Golem derrière lui :
Mais je connais quelqu'un qui le pourra peut-être ! Continuer à courir vers Pauda ! Si ça ne marche pas tous ceux qui resteront sur l'île vont mourir !
Fouillant dans sa poche il en sortit cette fois-ci un petit calepin, feuilletant quelques pages avec précipitation il s'arrêta finalement sur un numéro à côté duquel étaient marquées les lettres "DELC". Sans plus attendre il composa les chiffres en vitesse avant de porter le combiné à son visage. Un air d'espoir avait repris place sur son visage mais on sentait encore la peur et l'empressement à travers ses traits. Si la vitesse de déplacement n'était pas un problème pour cet homme il savait que chaque seconde qui passait ils risquaient de mourir, c'était une course contre la montre qui pouvait se terminer à chaque instant :
Allo ! J'appelle en représentant de Kabayochi.M.Kiru ! Nous avons été attaqué sur Powder Island et la moitié de l'île a été rasé par notre opposant, des milliers de civils sont morts ! Kiru est devenu incontrôlable après ça, il est en train de détruire le reste de l'île, l'assaillant est vaincu et on ne peut pas le stopper. Si rien n'est fait il va massacrer l'autre moitié de Powder Island sans le vouloir !
Il avait débité toutes les informations d'un seul trait, sans réellement avoir de confirmation de son interlocuteur, mais il n'avait pas de temps à perdre. Il se remit à courir en conservant le Den Den à proximité, attendant une éventuelle réponse, ou plutôt espérant un miracle !
Mr E coupa court à la discussion qu'il entretenait avec des familles dévastées, leur indiquant d'avancer vers le port pour être évacuées tandis qu'un nouveau rugissement se faisait entendre et que montagne paru trembler un court instant, à moins que ce ne soit que son imagination. Il fonça aussitôt vers ses confrères qui arrivaient à la tête des populations de Baku et d'Hatsu. Son regard dériva en direction de Bakudan, la quasi totalité de la population de cette ville était arrivée maintenant mais toujours aucun signe du groupe composé de Caril et Gaya. Il pesta devant cette absence, le temps leur manquait et il savait pertinemment qu'ils ne pourraient partir sans les deux femmes, il fallait espérer que rien ne leur étaient arrivés, vu l'état de l'île au Sud d'ici si tel était le cas ils attendraient probablement jusqu'à leur mort sans savoir si cela était le cas. Passant rapidement aux côtés des deux autres maires il leur donna quelques consignes alors qu'ils parvenaient à l'entrée de Pauda, avançant finalement le long de la colonne en observant les habitants désespérés et déracinés. Alors il se stoppa net devant une tête familière, visiblement fatigué et surchargé par sa famille l'homme devant lui ne le connaissait pas mais lui savait très bien qui il était :
Shouri c'est ça ?! Tu fais partie des Deadly-Sins je crois non ? Ne t'inquiètes pas ce sont des alliés. Nous allons prendre en charge ta famille et la mette à l'abri ! Les autres membres de ton équipage sont partis secourir des villageois vers Koromi mais ils tardent à revenir. Je ne peux pas quitter Pauda je dois organiser l'évacuation mais tu pourrais aller voir si tout va bien ?! S'ils n'arrivent pas vite il deviendra trop dangereux de les attendre, et nous ne voulons abandonner personne.
Carte:
Résumé:
Le Maire de Pauda répond à Aseri mais il ne sait rien des projets de Mr E pour elle. Gaya aide Massy à la "porter" pour ne pas le blesser, finalement Ningen débarque en criant avec Edward inconscient sur le dos, il laisse deux soldats le prendre pour le transporter. Un immense rocher les visent alors il parvient à le casser en deux sans pouvoir le stopper, deux sillons en diagonales sont creusés autour du groupe alors que les rochers continuent d'avancer. Ningen explique la situation à Massy alors que le groupe peut voir Kiru qui vient de détruire la partie de la montagne qui le masquait puis a une idée soudaine et appelle quelqu'un sur le Den Den pour demander de l'aide. Les habitants de Baku et Hatsu arrivent à Pauda. Mr E repère Shouri et lui demande s'il peut aller voir et aider les autres membres de Deadly-Sins qui sont vers Koromi.
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Massy Umbra
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Jeu 2 Aoû - 16:42
Désespoir
Massy haussa un sourcil étonné devant la réponse de Gaya, elle avait du répondant cette gamine. Le portait craché de son oncle, tiens. Mais bon, le marsupial avait mieux à faire que penser à ces trivialités. Après tout, ils n’étaient toujours pas sortis d’affaire, pas plus que ne devait l’être la majorité de la population de Powder Island. C’était fou à quel point une seule seconde pouvait suffire à signer la fin d’une civilisation… Lawrence… Il allait payer pour toutes ces morts futiles et cette destruction gratuite, de cela, le kangourou allait s’en assurer personnellement. Alors, une voix familière retentit à ses oreilles, celle de Ningen, l’un des membres de Deadly Sins. Le maudit se crispa en campant sur ses positions, sa main valide saisissant fermement la garde d’un de ses sabres afin de dégainer aussi rapidement que possible en cas de pépin. Le jeune homme n’était pas sûr que la version fournie par l’escorte des deux civiles était véridique. Aussi, il n’était donc pas sûr de quel côté se tenait l’homme courant à toute vitesse vers lui. Même dans le cas où les sbires en pleine fuite auraient dit vrai, il se pourrait que ce type soit du côté du traître génocidaire. Cette impression fut d’ailleurs renforcée lorsque l’Umbra se rendit compte que le Takai portait sur son dos un Edward mal en point… Pour autant, le traître présumé ne ménagea pas le blessé, le jetant au sol comme un sac à patates pour le confier aux deux hommes ayant attendu son arrivée avec le zoan. Ce dernier, d’ailleurs, desserra sa prise sur son arme. Ningen ne semblait pas les avoir trahis, à moins qu’il ne soit en train de jouer la comédie au risque d’empirer l’état de son complice ? Ce n’était pas très plausible, mais il valait mieux n’exclure aucune hypothèse au vu des circonstances.
-« Hmm, très bien. » fit le bretteur, pensif quant à la véracité de la version présentée par son camarade. « Est-ce vraiment raisonnable d’emmener cette ordure avec nous ? Il risque de nous faire connaître le même sort qu’aux milliers d’habitants déjà partis en fumée. »
Avant que son interlocuteur n’ait pu répondre, un hurlement se fit entendre, tout de suite suivit par un son peu rassurant, semblable à celui de la roche lorsqu'elle était fracassée. Instinctivement, le regard de Massy se porta sur la montagne, pensant à un danger imminent se présentant sous la forme d'un éboulement ou de quelque chose du genre. Inutile de dire qu’il était loin d’être prêt à assister à la vision d’horreur se profilant à l’horizon… Un monstre énorme s’acharnait avec une violence peu commune sur la montagne au beau milieu de l’île. Alors, c’était de là que venaient les rochers de tout à l’heure ? Malheureusement, le pire restait à venir : un gigantesque bloc de pierre se dirigeait tout droit vers eux ! L’heure n’était plus à la spéculation, mais à l’action ! Cette idée en tête, le maudit dégaina son arme et ferma les yeux avant de faire le vide dans son esprit, tâchant de faire abstraction de son environnement. Ni les cris de désespoir des soldats, ni les multiples explosions au loin n’avaient d’importance pour lui à cet instant précis. La seule chose qu’il percevait très clairement était sa cible qui fendait l’air dans leur direction. Il n’aurait droit qu’à un seul essai, il le savait, mais c’était déjà mieux que rien. Tout d’un coup, Death Shade rouvrit les yeux et se projeta vers le rocher dans un déplacement d’une vitesse ahurissante. Son sabre s’abattit alors tout aussi rapidement sur la pierre, créant une fissure peu étendue au centre du fragment de montagne. Une prestation remarquable vu son état, mais cruellement insuffisante.
-« ‘Chier ! » hurla le combattant en retombant, frustré de ne pas être assez talentueux pour couper le projectile les menaçant.
C’était fini, leur parcours s’arrêtait ici. Là où d’autres étaient morts d’épuisement ou carbonisés par une déflagration dantesque, eux allaient être réduits à l’état d’infâme bouillie rougeâtre méconnaissable… Pathétique. Cela l’était d’autant plus qu’encore une fois, le kangourou avait échoué à sauver une gamine. Pour ne pas arranger les choses, il avait aussi laissé tomber la mère, les subordonnés et le Takai… Pourquoi ? Pourquoi était-il donc aussi faible ? Cependant, Ningen ne semblait pas avoir renoncé à la survie, lui. D’un bond qui n’avait rien à envier à celui du zoan, il s’élança sur le bloc meurtrier et s’acharna dessus dans un cri de désespoir sans équivoque. Il n’en fallut pas plus pour élargir la fissure créée par l’attaque initiale du marsupial, fendant bientôt le bloc de pierre en deux parties qui s’abattirent violemment sur le sol. Le large nuage de poussière soulevé par le choc se dissipa rapidement, toutefois. Un certain soulagement naquit sur le visage du bretteur : il avait vraiment cru y passer cette fois-ci. Néanmoins, ce sentiment positif laissa très vite place à une inquiétude croissante et une peur viscérale, car il était bien trop tôt pour crier victoire. Si cette chose était capable de soulever des pans entiers de la montagne et de les balancer aussi loin comme si de rien n’était, alors comment diable pouvaient-ils seulement espérer l’arrêter ? C’était très simple : ils ne pouvaient pas. Il n’y avait plus qu’à prier pour que les renforts soient en mesure d’arrêter une créature aussi titanesque… Ce fut à ce moment précis que la révélation de Ningen tomba, choquant profondément le maudit :
-« CETTE CHOSE, C’EST KIRU ?! »
Qu’est-ce que c’était que ce bordel, encore ? C’était quoi cette transformation surréaliste ? La forme totale du Kabayoshi devait mesurer une dizaine de mètres, pas plus ! Cette chose par contre… Ça devait se compter en centaines, si ce n’était en milliers… Comment était-ce possible ? Non en fait, le pirate pâle se fichait totalement de savoir ça. La véritable question, c’était de savoir comment ils allaient se sortir du beau pétrin dans lequel cette grande asperge de Lawrence les avait mis… N’empêche, c’était fou à quel point un pétard surdimensionné pouvait semer le chaos… Alors, vint le regain d’espoir du Takai, jusque-là désespéré. Apparemment, il connaissait quelqu’un capable d’arrêter cette destruction aveugle. Le jeune homme se consola en pensant qu’il n’était pas le seul à penser que leur seule chance résidait en une aide extérieure. Il envisagea même de révéler à son camarade la venue très prochaine de forces marines pour leur filer un coup de main. Cependant, il s’en abstint. Ningen n’allait sans doute pas prendre très bien le fait qu’il ait appelé en renfort des gens capables de les jeter en prison.
D’un autre côté, Massy ne pourrait pas lui donner tort. Il fallait dire que même lui aurait franchement hésité à appeler Sakuga s’il avait su qu’il était lié d’une quelconque façon à la marine. À la base, la seule raison pour laquelle il lui avait téléphoné, c’était pour avoir un avis extérieur sur la question de l’évacuation, car à ce moment-là, le kangourou ne se faisait pas confiance pour pondre un plan efficace. Or, qui de mieux placer qu’un gars assez expérimenté sur le champ de bataille pour trouver un plan d’évacuation en béton ? En fait, il y avait sans doute des centaines de personnes mieux placées, mais sur le coup, seul le blond était venu à l’esprit du sabreur aux pupilles particulières. Rétrospectivement, ce n’était pas un si mauvais choix puisqu’en sa qualité d'inventeur, Sakuga aurait sans doute pu trouver un moyen de ralentir la propagation des flammes rongeant l’île. Dommage que l’Umbra ait oublié de mentionner ce petit détail - qui n’en était franchement pas un - dans le feu de l’action, sans mauvais jeu de mots. En tout cas, ce n’était pas le moment de ressasser le passé. Son oubli risquait certes de s’avérer quelque peu problématique, mais il y avait franchement mieux à faire pour l’heure. Surtout si on considérait le fait que les renforts du Ningen arriveraient sans doute après la marine et les alliés mystérieux dépêchés par l’Archer. Laissant son camarade passer un coup de fil à des alliés bienvenus, Massy passa de sa forme hybride à sa forme totale pour rattraper les proches du zoan mythique et les soldats les escortant. Lorsque cela serait fait, il reprendrait sa forme Kangaman et ajusterait sa vitesse à celle des fuyards. Il ferait alors une proposition simple mais lourde de sens à la mère :
-« À ce train-là, vous ne risquez pas d’arriver à temps à Pauda… Je suis de loin le plus rapide ici après Ningen, et je pense être capable de porter une enfant malgré mes blessures. La question est : voulez-vous que je conduise votre fille en lieu sûr ? »
Cela coûtait au maudit de demander cela. Il aurait mille fois préféré s’occuper de surveiller Lawrence pour s’assurer qu’il ne représente plus une menace. Cependant, l’épéiste pâle ne comptait pas laisser tomber une gamine deux fois dans la même journée, pas plus qu’il ne comptait laisser Kiru causer la mort de sa propre famille. Quoi qu’il en dise, l’Umbra restait redevable à son capitaine. Or, ce serait une piètre marque de gratitude de laisser la nièce de son ami se faire écraser par ce dernier. Oui, à cet instant-là, le marsupial avait presque totalement exclu la possibilité que le Kabayoshi soit directement à l’origine des malheurs s’abattant sur Powder Island. Cependant, cela ne voulait pas dire qu’il était blanc comme neige. Non, le golem était en grande partie responsable de ce carnage, comme tous les membres de Deadly Sins, d’ailleurs. Ils avaient accueilli ce taré d’Edward dans leurs rangs, et ils lui avaient permis de se développer jusqu’à devenir un danger palpable pour l’ensemble de la région. Que ce soit Lawrence, Kabayoshi, Takai, Umbra ou Ketsui, ils étaient tous responsable de ce désastre. Deadly Sins dans son entièreté était à blâmer pour la destruction de cette île autrefois prospère… De cela, Massy en était convaincu. Aussi, il ne se voilait pas la face. Quoi qu’ils fassent, jamais ils ne pourraient se racheter pleinement pour les milliers de vies fauchées par leur faute.
Code by Edward Lawrence
Résumé : Massy entame le bloc pour permettre à Ningen de le couper en deux avec ses coups de poing. Il est choqué de découvrir que Kiru est le monstre qui leur balance des pierres à la gueule et commence peu à peu à se rendre compte à quel point la situation est désespérée. Un peu sceptique, il laisse Ningen faire son appel et rejoins Gaya et Caril. Il propose alors à cette dernière de porter Gaya jusqu'à Pauda puisqu'il reste plus rapide qu'eux.
Technique utilisée:
« Phantom Chant » Lvl 20 L’utilisateur dégaine son sabre et se tient devant sa ou ses cibles. Il disparaît un instant et réapparaît derrière son ou ses adversaires avant de rengainer sa lame. Tout ce qui se trouvait sur son chemin est coupé en deux lorsqu’il y va a fond. S’il se retient, une énorme entaille verticale ou horizontale apparaît sur sa cible.
Explication détaillée : Comme vous vous en doutez, le bloc de pierre était trop gros pour être coupé en deux, du coup Massy n'a pas pu passer derrière. La seule chose dont il ait été capable étant donné son niveau et son inexpérience de la technique, c'est couper un peu la pierre en son centre, créant une fissure de quelques mètres. Cependant, comme Ningen s'est acharné sur le rocher, ça a élargi la fissure jusqu'à le fendre en deux.
Massy Umbra
Erwin
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Ven 3 Aoû - 11:20
Pour le bel œil de Powder Island
Trois minutes, c'était un peu prétentieux. On avait appelé le rouquin quelques secondes plus tôt et il avait du s'excuser auprès d'une cheffe révolutionnaire. Cet état de fait, c'était lui qui l'avait compris ainsi : s'il n'aidait pas les civils, ceux-ci mourraient. Or, il ne pouvait pas se permettre de ne pas les aider... surtout si leur contact avec Powder Island avait été brisé. Non, il valait mieux faire passer ces hommes et femmes en priorité, quitte à décaler de quelques petites minutes son rendez-vous avec Andromède... Et il s'en excuserait platement en revenant. Cependant, les choses allaient et les choses venaient. Le rouquin était dans un état simple : il savait qu'il n'avait pas le choix. Il savait qu'il devait intervenir... Et cela l'agaçait. La marine n'était-elle pas assez compétente pour protéger une de ses îles ? N'y avait-il personne à proximité pour empêcher un désastre ? Arrivant sur place, il comprit. Il comprit qu'il avait pris la bonne décision. La partie de l'ile sur laquelle il se téléporta était loin d'être la plus cataclysmique, mais pour avoir une vue globale, il se téléporta en haut de cette dernière, pour apercevoir un homme, un golem de quatre-vingt mètre de hauteur... Avait-il déjà tué des gens ? Ou avait-il seulement perdu les pédales ?
- C'est... putain d'inquiétant, fit-il en se mordillant les lèvres.
Il s'assit alors, ressentant l'absence de vie à proximité de cet homme. Il observa la scène. Il n'y avait rien à sauver, puisque tout avait déjà été détruit. Une explosion, c'était certainement cela qui était responsable de cette destruction de masse. Le garçon ferma les yeux : il avait autrefois bénéficié de l'aide de cet homme, ce qui avait permis, en l'oubliant, de sauver les ruines de la Révolution. Il était le principal vecteur qui lui avait permis d'obtenir la localisation de Baltigo. Son pouvoir était à l'époque d'une utilité folle. Un bref instant, il observa la scène, saisit son épée et alla scinder les blocs de chaque côté, projetés par la force du Golem. Il ne lui restait plus que deux minutes. Sortant son escargophone, celui-ci sonna de brèves secondes.
- Oui ? - Blue, où es-tu ? - Je suis pas trop loin de Micqueot pourquoi ? - J'ai besoin de toi. Tiens-toi prêt à stopper une vague et à venir chercher un colis.
L'homme-poisson acquiesça simplement avant de raccrocher. Il n'avait de toutes les manières pas vraiment de choix. Son patron lui avait donné un ordre, et il obtempérait sans demander son reste, croyant en son jugement. Avec un air contraint, mais concentré, le jeune homme disparut un court instant. Il disparut si rapidement au contact du golem que ce dernier n'aurait pas le temps de réagir de toute sa grandeur. C'était une cible géante, loin d'être humaine, mais avec un grand nombre d'ouverture. Puis comme une brise, il disparut, laissant l'air reprendre sa place là où il occupait l'espace. Pour Powder Island, le calvaire était terminé.
Apparaissant au-dessus des eaux, loin, au large de Micqueot, si son coup avait fonctionné, le rouquin vit le géant s'effondrer dans l'eau, à même celle-ci. Dans le liquide bleuté qui composait la mer, Blue usa de ses techniques d'homme-poisson pour empêcher un cataclysme de se déclencher. Il brisa les courants, maintint le mouvement de l'eau, et finit par attraper leur victime qui aurait repris forme humaine une fois l'immersion complète. C'était la seule solution qui existait, en dehors du granit marin, pour annuler les pouvoirs d'un maudit. Le rouquin ne le savait que trop bien. Alors, Blue sortit de l'eau, tandis que Cid avait été amené près de celle-ci. On avait fait demandé le rouquin, il s'était exécuté. Il avait rempli sa part du marché.
Alors, l'ancien mercenaire passa des menottes en granit marin aux poignets de l'homme qui n'aurait certainement plus conscience de rien à cet instant-là, encore trop faible pour réagir. Ces objets, il les avait récupéré de l'incartade à Impel Down des Tengoku no Seigi et de l'Inquisition. Il n'eut pas une hésitation, pas un instant de pitié tandis qu'Erwin Dog regardait l'homme qui avait perdu ses moyens.
- Je t'ai empêché de tuer une population entière... Je ne sais pas ce que ça vaut, Kiru, mais à présent j'aimerais régler un autre soucis. Il va falloir faire pénitence auprès des révolutionnaires.
Et lui touchant à nouveau l'épaule, il disparut, laissant Blue et Cid reprendre leurs postes sur l'île. Il ne se serait alors écoulé que trois minutes.
A l'attention du noteur : or soucis de cohérence, merci de ne pas noter ce post !
Erwin
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Mar 7 Aoû - 4:53
L'Oeil d'Aseri !
Maire Pauda
Cela faisait déjà quelques minutes que le silence s'était installé dans la pièce après sa réponse, les deux individus paraissant attendre patiemment des alliés qui tardaient. Puis tout à coup un bruit commença à se faire entendre hors de la cabine, l'agitation augmentant sur le pont tandis qu'un air rassuré apparaissait sur le visage du Maire de Pauda. Finalement ils étaient arrivés, vu la situation il n'aimait pas trop demeurer là inactif, cette ville était peut-être la sienne mais il comptait bien mettre une distance entre lui et le danger qui y résidait actuellement. Néanmoins rapidement le navire s'ébranla, comme pressé par quelques choses les cris s'enchainaient dehors, ils devaient arriver à court de temps. Ses yeux demeuraient fixés sur la porte où personne n'apparaissait, ni les personnes qu'ils étaient censés attendre ni même Mr E. Son air rassuré disparu alors tandis qu'il se redressait, faisant signe à la jeune femme qu'il revenait il ouvrit la porte, se retrouvant aussitôt face à un navire surchargé et plongé dans le chaos déjà à quelques mètres des côtes. La grande majorité des bateaux semblaient avoir quittés le port, mais plus aucune organisation ne résidait dans cette fuite. Ses oreilles bourdonnaient au milieu des cris lorsqu'il s'aperçut que des personnes se trouvaient dans l'eau, se jetant depuis le rivage pour tenter de gagner les navires qui s'éloignaient. Il ne comprenait pas, il était perdu ! Puis il remarqua l'ombre qui semblait gagner du terrain encore plus loin sur l'île, et ses yeux se fixèrent sur la raison de ce chaos. Aussitôt la peur s'empara de lui, son instinct lui criant de courir pour sa vie, mais jamais il n'irait plus vite que ce navire. Et comment celui-ci parviendrait-il à échapper à ce qui les menaçait ?!
Nuage de Poussière/Golem Éveillé
La créature était désormais la seule chose encore en vie sur la moitié Sud de l'île, quiconque aurait par miracle survécu à l'explosion du Lawrence aurait depuis été écrasé par les blocs de roches de tailles diverses qui ne cessaient de s'abattre sans discontinuer depuis une presqu'une dizaine de minutes. Le Golem n'avait eut de cesse de frapper l'imposante montagne qui osait le dominer de sa taille et avait d'ores et déjà amputée celle-ci d'une bonne partie de son flanc. La montagne qui trônait au centre de Powder Island avait survécue à des millénaires d'histoire sans trembler MAIS paraissait aujourd'hui si friable face au monstre qui la frappait qu'elle semblait condamnée à s'effondrer. Un bloc projeté se divisa en trois parties tandis qu'un résidu blanchâtre disparaissait dans la main du maudit. L'instabilité de la forme éveil avait fait perdre connaissance à Kiru, et le contrôle sur son autre pouvoir avait disparu en même temps que celui sur son Zoan. Le Géant de Pierre frappait et diviser sans aucune logique, sans aucun contrôle, avec un seul objectif bestial, faire chuter son adversaire !
Puis l'inévitable arriva ! La division s'activa au moment où il frappait la Montagne, cette fois-ci aucun bloc ne vola, à peine quelques cailloux sous la force du choc mais la suite ne concernait déjà plus la créature. Un instant une immense montagne le narguait de sa hauteur, le suivant seules les étendues bleutées de l'océan se présentait devant le monstre. Il ouvrit la bouche pour rugir, n'ayant toujours pas porté la moindre attention au jeune homme responsable de cela, mais disparut dans les flots avant de pouvoir produire un son. Il ne vit rien du tsunami provoqué par sa chute ou de la forme qu'il avait revêtu, lorsqu'il fut ramené à la surface Kiru était redevenu humain, paraissant entre l'évanouissement et l'éveil. Il ne réagit pas ni aux actions des visages encore obscurs des personnes autour de lui, ni aux paroles d'une voix qui lui semblait pourtant familière. Il ne comprenait rien, il ne savait pas ce qu'il se passait, il était perdu dans ses pensées. Les mots du Dog résonnaient dans sa tête alors qu'ils avaient de nouveau changé de lieu sans qu'il ne s'en rende compte. Puis lentement les pièces du puzzle s'aditionnèrent, Edward ! Il allait exploser il fallait le stopper, il devait sauver Powder Island ! D'un coup il s'écria :
Non Edward non !
Mais son corps ne bougea pas d'un poil ses membres totalement immobiles sans qu'il ne sache pourquoi, avait-il ne serait-ce que réellement crié? Il se rendit compte que des menottes en Granit Marin entravaient ses mouvements, mais l'énergie qu'elles lui prenaient ne justifiaient clairement pas sa situation. C'était comme s'il était paralysé, son corps ayant simplement cessé de fonctionné. Pourtant la douleur bien présente dans celui-ci lui prouvait le contraire. Un vertige lui prit et il ferma les yeux, son esprit encore embué semblait rugir sans qu'il n'en saisisse la raison. Alors ses yeux voulurent parcourir le lieu où il se trouvait, pourtant il n'en avait aucune idée !
Ningen Takai - Gaya Kaishi - Caril Camplas
Non je veux pas aller avec le marsupilami !
Caril se contenta de hausser les épaules en adressant un sourire compâtissant à Massy, chose bien étonnante au vue de la situation. Mais visiblement sa proposition venait d'être refusée tandis que les deux jeunes femmes recommençaient à courir vers le Nord, leur fuite rythmée par les coups incessants du Golem sur la montagne. Puis tout à coup le silence se fut, tous s'arrêtant alors tandis que le nouveau coup de boutoir de la créature ne venait pas, les regards se tournant aussitôt vers l'endroit où se tenait un instant plus tôt le Géant de quatre-vingt mètres qui les menaçait tous. La stupeur les frappa tandis que seul le vide se présenta alors à eux. Un Golem de cette taille ça ne disparaissait pas comme ça ! Et pourtant cette vision paraissait presque tranquille en comparaison de la précédente. Plus personne ne courrait désormais dans le groupe, tous demeurant immobiles, hagard devant l'absence du monstre au moins autant que devant sa présence lorsqu'il l'avait découvert, étaient-ils sauvés ?!
Ningen n'en croyait pas ses yeux, un sourire naquit sur son visage qu'il comprenait ce qui venait de se passer, le Dog était intervenu ! Personne d'autres ne connaissait l'identité de celui qu'il avait appelé à l'aide mais une telle chose ne pouvait avoir été provoquée que par le pouvoir de téléportation du Révolutionnaire. Il ne savait pas ce qu'allait faire le maudit pour s'occuper du Golem éveillé mais il savait qu'il s'acquiterait pleinement de sa tâche, le principal était que Kiru ne menaçait plus l'île, ils étaient sauvés ! Alors ses yeux comprirent un détail qui lui avait jusqu'alors échappé et son sourire disparu aussitôt, sa bouche s'ouvrant sans qu'il ne produise le moindre son. Il pouvait sentir le soulagement des soldats du groupe mêlé à la joie que tout cela soit fini, mais la réalité avait déjà rattrapé Bêta, la montagne bougeait ! C'était encore lent et quasiment imperceptible, à tel point qu'il ne l'avait pas vu à prime abord. Mais désormais que toute son attention se focalisait sur l'immense force de la nature il comprenait. Les explosions dans les galeries et les coups répétés du Golem avaient trop fragilisés le sommet de Powder Island, à moins peut-être que la division de l'ex-Révolutionnaire entre également en jeu, dans tous les cas il ne restait que cette certitude, la montagne allait basculer !
Le Golem en partant leur avait laissé un cadeau empoisonné, et à moins que le Dog ne revienne personne sur cette île n'était capable de stopper cette catastrophe-ci de se produire. Un énorme bruit se fit alors entendre, rompant le silence et la joie de courte durée des soldats présents tandis que la montagne retombait sur son socle. Le coup final du Golem lui avait permis de soulever la montagne, de presque rien à peine quelques centimètres mais cela avait suffit pour créer l'illusion du calme pendant quelques secondes, avant que ne commence le chaos. L'immense bloc de roche projeté par le Golem retomba légèrement en décalé, poussé par la force de l'homme de pierre, laissant le poids se porter du côté opposé à l'endroit où il l'avait frappé. Lentement le sommet sembla commencer à s'incliner petit à petit tandis que des bruits d'éboulements et de pierre se frottant à la pierre créaient un fond sonore constant. Ningen ne savait qu'une chose, cette chute était inévitable et ne ferait que s'accélérer, et Pauda était désormais le dernier endroit où il faudrait se trouver sur cette île. D'un cri qui surpassa les bruits extérieurs il lança à tous ceux qui l'accompagnaient :
Oubliez Pauda ! Foncez vers l'eau et plongez !
Seiji Uramiri/Grand Maire/Mr E
Tout s'était passé très vite, il n'avait remarqué qu'à la fin de ses paroles que les bruits de coups du Golem au Sud de l'île s'étaient stoppés. Tournant aussitôt la tête surpris et plein d'espoir il ne fut alors accueilli que par un énorme choc qui fit trembler la terre sous ses pieds. Alors il cru d'abord avoir des visions avant que ses yeux ne s'écarquillent devant la réalité. La montagne de Powder Island entamait sa chute ! Aussitôt paniqué il rectifia ses dernières paroles à l'attention de Shouri :
Oubliez ça ! Suivez moi avec votre famille nous devons partir au plus vite !
Il fut le premier à réagir tandis que la majorité des villageois demeuraient sidérés, les yeux rivés sur la montagne qu'ils voyaient bouger lentement comme dans un rêve surréaliste, ne comprenant pas encore qu'il fallait fuir. Puis des cris s'élevèrent dans la foule et l'organisation jusqu'ici présente se rompit, tous se mettant à courir vers Pauda en se poussant et se marchant dessus, convergeant vers le port pour échapper au funeste destin de leur île. Mr E et ceux qui le suivaient parvinrent à échapper au chaos qui avait désormais pris place grâce à la position à l'écart de leur navire mais tandis que le politicien montait des villageois commencèrent à foncer sur l'embarcation, les autres visiblement pleines à craquer. Il hésita un instant en regardant vers Koromi mais se rendit à l'évidence, si leurs alliés étaient encore à Koromi ils ne pourraient les rejoindre à temps et auraient en réalité de meilleures chances de survie là-bas qu'ici, et s'ils étaient en route ils étaient déjà condamnés. Ses yeux tentèrent de jauger la hauteur de ce sommet qu'il avait tant de fois admirer et le doute le prit alors, seraient-ils seulement capable de s'éloigner suffisamment pour éviter la chute de cette immensité ? Alorsen grimaçant tandis que les soldats empêchaient les villageois de monter à bord, certains y parvenant tout de même en grimpant sur les côtés il donna l'ordre de lever l'ancre. Alors il demeura immobile sur le pont alors que tous s'agitaient autour de lui, contemplant la montagne qui s'abaissait de plus en plus vite. Ne pouvant détourner les yeux de ceux qu'ils laissaient sur le rivage, désespérés mais ne disposant plus de la moindre embarcation, obligés de se jeter à l'eau dans un dernier espoir de survie.
Suite à l'intervention d'Erwin je poste avant Shouri et le PNJ HLL (vu avec eux) pour leur donner plus de matières.
Carte:
Résumé:
De l'agitation se fait sentir sur le navire et le maire de Pauda sort pour constater le chaos alors qu'ils s'éloignent du rivage. Kiru est bien téléporté mais son dernier coup avant de disparaitre déclenche son pouvoir de division qui pousse vers le Nord une montagne déjà entamée. Lorsque Kiru disparait un calme de quelques secondes s'installe avant que la montagne ne retombe sur le sol et commence à basculer, son sommet vers Pauda. Ningen ordonne à tout le monde de foncer vers l'eau et d'oublier Pauda. Mr E propose à Shouri et sa famille de le suivre, il comprend que rien ne peut les sauver s'ils restent à Pauda où le chaos gagne la population et ordonne de lever l'ancre. Sur le rivage les habitants n'ayant pu évacuer se jettent à l'eau. La montagne s'écroulera au prochain tour.
Niveaux:
Bêta = lvl ?? Mr E = lvl ??
Dead-End
PNJ (Hors La Loi)
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Ven 10 Aoû - 14:35
Aseri, mercenaire primée à 33.444.555 berrys.
On lui offrait enfin des éléments de réponse qui, s'ils ne satisfaisaient pas entièrement sa curiosité, lui permettaient à tout le moins d'aborder la situation un brin plus sereinement. Powder Island... une île d'West Blue sur laquelle elle n'avait jamais mis les pieds en personne, mais qu'elle connaissait de réputation. Chose évident considérant la célébrité de cette île minière, plaque tournante du commerce de poudre à l'échelle océanique, voire mondiale... Une île qui, par ailleurs, était aux dernières nouvelles affiliée au Gouvernement Mondial. Alors comment expliquer l'absence manifeste d'autorités ? De surcroît, ce type s'était directement présenté comme étant un maire, et donc un responsable politique, au même titre que le type qui avait fait irruption peu de temps après l'appel de Massy... Cela n'était pas réellement la première fois qu'un politicien, y compris officiellement allié aux troupes de la Marine, décidait de faire appel à elle. Aussi cela ne l'inquiétait pas particulièrement... Elle comprenait en revanche sans peine qu'il y avait anguille sous roche et qu'une fois de plus, on ne lui disait pas tout. Elle fit néanmoins en sorte de ne rien montrer de ses réflexions âpres, se contentant de s'en retourner s'adosser contre l'un des murs de la cabine, bras croisés et expression faciale plus que neutre. Ils se présentaient comme étant des businessmen... Elle voyait plus limpidement en eux des criminels que des hommes d'affaire. Elle était cynique, et elle savait analyser quelques détails... Entre la fuite précipitée de Powder Island, l'absence de troupes de la Marine, le fait que des responsables politiques décident de la côtoyer sans frémir, il y avait trop de choses étonnantes que de respectables personnes n'auraient pu envisager sereinement. Restait à savoir ce qui, précisément, était la cause de ce tumulte qui avait ébranlé l'île explosive des instants auparavant et avait, justement, mené à la fuite précipitée en direction de l'île qui s'appelait apparemment Las Camp.... Cela, malheureusement, Aseri imaginait qu'elle ne le saurait jamais réellement. Du moins s'en fichait-elle, tant qu'elle parvenait, bien sûr, à s'en sortir indemne et vivante... Ce qui semblait être le cas puisque l'embarcation sur laquelle on l'avait fait monter venait de se mettre en branle, s'éloignant inexorablement des rivages où pullulaient des civils terrorisés. Un long soupir lui permit de faire le tri dans son esprit et de se relâcher quelque peu. Le gros de l'anxiété venait de s'évaporer, et elle commençait à croire que les maires qui s'étaient succédés pour la guider jusqu'ici étaient honnêtes et voulaient effectivement lui offrir un travail supplémentaire : pourquoi se seraient-ils embêtés à l'extraire de ce champ de ruine, dans le cas contraire ?
Peut-être la craignaient-ils. Si tel était le cas, alors l'éloigner de Powder Island avant de tenter de la liquider discrètement était effectivement le plus judicieux... Sauf que cela ne rimait à rien. Premièrement, ils n'avaient aucune raison de croire qu'elle était instable et redoutable : les mercenaires qui s'en prenaient à leurs employeurs étaient sots puisqu'au bout du compte, il ne restait personne pour leur offrir du travail à nouveau. Considérant la renommée qu'elle s'était forgée dans le milieu, Aseri ne pouvait pas réaliser ce genre de grossière bévue par ignorance... Deuxièmement, si elle ne connaissait pas grand chose d'eux, l'inverse était vrai aussi : on savait de cette primée sanguinaire qu'elle était extrêmement professionnelle et méticuleuse mais, en fin de compte, nul ne savait précisément comment elle livrait bataille et quelles étaient ses atouts les plus remarquables. Les quelques dagues qui dépassaient de sa tenue n'auraient pu être guère plus que des outils d'apparat afin de dissuader plus que de combattre... Troisièmement, et pas des moindres, l'escorte dont elle était pourvue semblait particulièrement maigre... Elle ne tarda guère, d'ailleurs, à se retrouver parfaitement seule lorsque l'homme qui l'accompagnait, soudain blême et interdit, s'élança vers la sortie afin de découvrir le spectacle qui s'enracinait à Powder Island et qui retranscrivait limpidement l'effroi dans lequel les petites gens qui s'y trouvaient encore étaient plongés. Quelque chose de terrible semblait avoir eu lieu, à l'instant... Quoi donc ? Si elle aurait pu vouloir se renseigner par le biais de ses propres yeux, la demoiselle se contenta de hausser les épaules nonchalamment avant de quitter le mur contre lequel elle s'était adossée. Elle se rapprocha du bureau installé dans la pièce et y ouvrit sa mallette, entreprenant de vérifier l'exactitude du compte qu'on venait de lui offrir.
Désormais, il ne lui restait plus qu'une chose à faire : attendre. Entre l'arrivée à l'île prénommée Las Camp, qu'elle ne connaissait pas même de réputation, et l'offre que les maires semblaient vouloir lui soumettre, elle n'était pour l'heure qu'une spectatrice et ne pouvait rien faire pour accélérer les choses.
Fin de RP pour Aseri normalement, je reprendrai quand la proposition lui sera formulée.