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L'Aventure commence : jouons au facteur ! [PV SnK]
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Ven 6 Juil - 16:45
L’Île de Micqueot, première destination de notre petit équipage. Dès que nous étions arrivés, nous avions pu constater ce vent froid venant balayer nos visages et nos corps encore frêles, provoquant quelques frissons. D’un côté, étant à moitié vampire, j’avais tendance à moins ressentir les basses températures que les êtres humains normaux, ce qui pouvait notamment expliquer la différence de réaction entre Merumi et moi. Celle-ci, frigorifiée, sauta sur mon dos et se blottit autant que possible en tremblotant comme une feuille.

« Onii-chan, il fait trop froiiiiiiid, je veux un manteauuuuu ! »

Ennuyé, j’enfonçai mes mains dans mes poches en les tirant pour chercher quelques pièces de monnaie mais je n’avais malheureusement pas grand-chose. On avait seulement de quoi acheter un Den Den Mushi et du ravitaillement pour ne pas mourir de faim, alors autant dire qu’on allait devoir trouver de quoi se réchauffer autrement. Tournant ainsi à peine la tête sur le côté, je lui répondis, arborant un sourire réconfortant.

« On va trouver quelque chose Meru’, ça va aller ! Tu as une idée de ce qu’on pourrait faire toi, Pikool ? »

Quelles étaient nos possibilités ? Le vol ? Non, nous n’étions pas ce genre de personne, même en étant dans le besoin. En gagner ? Mais comment ? Je doutais réellement qu’il puisse y avoir des jeux proposant des manteaux en récompense pour les vainqueurs. Toutes ces questions me trottaient dans la tête tant je cherchais à trouver une solution aussi vite que possible. Mais soudain, alors que j’avais l’esprit ailleurs, mon pied trébucha légèrement sur un obstacle, au sol. Suffisamment adroit, je parvins tout de même à garder mon équilibre ainsi que celui de Merumi, mais je me rendis bien vite compte qu’il s’agissait d’une personne. Un homme plus précisément. Maladroit et probablement débordé, il avait fait tomber toute une immense pile de lettres tout autour de lui et faisait de son mieux pour toutes les ramasser avant qu’elles ne s’envolent, portées par le vent froid. A ce moment-là, il nous lança un regard inquiet voire quelque peu stressé.

Je pouvais voir dans son regard qu’il avait bien besoin d’aide mais qu’il n’osait pas nous en demander. Peut-être qu’il ne voulait pas importuner de simples visiteurs alors qu’il était supposé réussir à mener son travail à bien sans accompagnement.

« Raaaah.. Non ça va pas le faire, je vais pas y arriver, c’est pas possible.. ! »

Sous le coup du stress, il frappa le sol de son poing, clairement mécontent de ce qu’il venait de faire. Il n’avait vraiment pas l’air heureux dis-donc, ce pauvre homme… Alors, par gentillesse ainsi que pour m’excuser, je me baissai en demandant doucement à Merumi de descendre de mon dos, pour l’aider à ramasser ses lettres en affichant un large sourire plein de compassion.

« Ne vous inquiétez pas Monsieur, on va vous aider ! »

(c) Never-Utopia
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Mar 10 Juil - 17:47

 
Let's Play !


 
L'aventure commence ▬ Feat SNK ▬ L'ile de Micquot


 
Le début de l'aventure !
  Quand nous reverrons-nous, mon amour ?

 
"Coucou, mon amour.
Comme je t’ai dit, je suis maintenant sur l’ile de Micquot. Rien de bien intéressant n’est arrivé depuis que je suis sur cette île. J’ai commencé à travailler pour me faire un peu de blé, mais ça me suffit à peine à manger. La nuit, je squatte dans une grange. Je crois que le proprio est mort ou un truc du genre, du coup personne ne vient m’embêter, mais il caille, crois-moi."

Pour faire froid, il faisait froid. Je ne sais pas depuis combien de temps je n’avais pas vécu ce genre de température. C’était pas du tout pareil sur Shabondy, ou même sur aucune ile de Grand Line que j’ai visité auparavant. Enfin, je n’avais pas encore eu l’occasion de m’acheter un manteau, seule la bibine que mon boss m’offrait chaque jour me permettait, tant bien que mal, de me protéger du froid endémique de la région. Alors, même si j’utilisais la paille encore présente dans la bâtisse, je sentais peu à peu le froid s’intégrer en moi, comme une nouvelle partie de mon corps.

C’était terrible, mais j’avais trouvé, quelques jours auparavant, une boutique mal gardée. J’avais donc décidé d’y faire un nouveau tour ce jour-là, pour voir comment m’y prendre.

« Oy, gamin ! Dépêche-toi d’amener ça chez Stan !
- Oui ! »
Comme d’habitude, personne ne m’appelait par mon prénom, préférant me donner un surnom ou tout simplement « gamin » ou alors « toi, là-bas ». Il fallait dire que, même si ce n’était qu’un nom d’emprunt, que j’avais décidé de me donner à ma sortie de l’orphelinat, il était assez difficile à retenir et à prononcer pour des crétins pareils.

J’allais donc chez ce fameux Stan, pour livrer une caisse entière de bière. C’était vrai que le vin connu sous le nom de Itelzbulger était l’une des spécialités de l’ile, on avait bien un point en commun Stan et moi, car on trouvait ça dégueulasse. Cette piquette n’était pas au niveau d’une bonne pinte ou d’un whisky bien servi. Certes, je n’étais pas du genre à tenir l’alcool, mais je savais que le breuvage qui n’était fabriqué qu’ici l’était uniquement parce qu’il ne se vendait pas ailleurs. Enfin, c’était mon point de vue et j’ai tôt fait de me rendre compte de mon erreur.

« Salut Stan ! »

Comme d’habitude, il laissait sa porte ouverte. J’entrai donc, sans m’annoncer autrement et avançai dans la grande pièce qui lui servait de débarras, de chambre, de salon, de salle à manger et de bureau. Seules la cuisine et les toilettes étaient séparés de la pièce principale. Les papiers étaient étalés partout dans la salle, le canapé était totalement défait et prenait la quasi intégralité de l’espace et, dessus, se trouvait une assiette à moitié vidée. Un soupir d’exaspération vint me sortir de la contemplation, c’était Stan.

A moitié habillé, le corps encore endormi par une longue nuit de sommeil, il se grattait le coin de la tête avec une tête totalement lessivée. Il n’avait pas dû avoir une bonne récupération. C’était sans doute le stress ou autre chose. A dire vrai, je ne comprenais pas le boulot de ce gars et je m’en foutais. Tout ce que je savais c’est que ses responsabilités le forçaient, en permanence, à se méfier des autres. Autant dire que j’avais plus d’un point en commun avec lui, si ce n’était qu’il était bien plus âgé que moi et bien plus riche aussi.

Je ne ressassais pas cet état bien longtemps et lui déposai son colis sur le bar qui dépassait, non loin de la cuisine. Je ne voulais pas rester plus longtemps, mais il m’intima de l’ouvrir et de boire un coup. Je connaissais bien ses méthodes. Il ne voulait pas ouvrir lui-même le colis et encore moins boire la première gorgée d’une de ces copines de beuveries. Je m’exécutai alors immédiatement et dès ma première lampée, il attrapa ma bière et se l’enfila à son tour, sans un moment de répit.

« Vas-y, prends-en une autre et donne m’en une aussi. »



   ©️ Halloween de Never Utopia

 
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Mer 11 Juil - 14:52
Micqueot,
début d'une épopée légendaire.


Nous étions en début de matinée, le froid de l'océan du Nord régnait en maître absolu sur cette île, véritable temple de l'esprit éthylique si je puis m'exprimer ainsi chers lecteurs, tant la présence de spiritueux l'emportait aisément sur l'eau. Pourtant, l'eau à mon sens était bien plus forte que l'alcool tant celle-ci soutenait tous les bateaux du globe. Notre héroïne se retrouva sur cette île presque inconnue pour elle suite à son départ forcé de South Blue, car ayant prit la fuite à bord d'un vaisseau pirate, le capitaine de ceux-ci souhaita emprunter Reverse Mountain afin de gagner Grand Line. Contrairement aux nombreuses mises en garde d'Ammo quant au navire fragile leur permettant de naviguer. Ayant souhaité ne pas continuer l'aventure, la charpentière en herbe resta à terre tandis que son équipage temporaire périt suite à la destruction du vaisseau... De fil en aiguille cette dernière se retrouva quelques semaines plus tard sur cette île de North Blue dont le climat était aux antipodes avec celui de l'océan du Sud.

Déambulant dans les rues, Ammo observait les passants, presque tout le monde circulait en état d'ivresse, de nombreuses personnes dormaient devant les bars, complètement terrassés par la boisson. La charpentière avide de connaissance ne trouverait rien à se mettre sous la dent en terme de technologie ici si ce n'est les techniques de distillation d'alcool et de fermentation... Tentant de questionner diverses personnes au sujet de l'île en elle-même et de son fonctionnement, celle-ci essuyait de nombreux échecs, tant ses interlocuteurs ne raisonnaient pas normalement et pratiquement exaspérée, notre protagoniste coupait court à ces conversations au combien inutiles. D'ailleurs, la jeune femme songeait littéralement à monter à bord d'un navire marchand et changer d'île, essayer de reprendre ses anciennes activités très lucratives mais légalement cette fois-ci et en changeant de nom et de coiffure, cela va de soi chers lecteurs.

« Mais où suis-je tombée, il n'y a que de vulgaires boucaniers ici, pas un pour racheter l'autre... Tiens donc, qui sont ces jeunes gens ? »

La jeune érudite eut l'occasion d'observer une scène assez cocasse, deux jeunes personnes entrain de prêter main forte à un espèce de facteur ayant fait tomber une importante pile d'enveloppes, sans doute un coursier qui ne fit pas attention où il marchait. C'était assez inhabituel de voir ça ici car ils avaient l'air tout à fait lucides ces gens-là ! Certaines personnes marchaient à côté d'eux mais elle n'y prêtait pas attention, les yeux rivés sur eux et esquissant un léger sourire de satisfaction, Ammo décida de s'avancer vers eux, autant tenter une approche des plus polies...

« Salutations ! Besoin d'aide peut-être ? »

Le froid hivernal et le vent s'engouffrant dans les rues faisait virevolter les enveloppes et nos amis tentaient et ce avec panache de les attraper au vol. La jeune femme croisait les bras le sourire aux lèvres, attendant une réponse.
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Mar 17 Juil - 21:09
Alors que je venais de commencer à m’abaisser pour aider le jeune facteur à récupérer toutes les lettres qu’ils avaient fait tomber sur le sol, il releva la tête, me lançant un regard à la fois soulagé et gêné, et me répondit.

« Oh.. Merci petit, vraiment. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris, j’ai eu comme une crampe et j’ai tout lâché. »

Le regardant avec un air très compréhensif, je pris la première enveloppe se trouvant près de moi et décidai de le rassurer sans plus attendre.

« Ce n’est pas grave monsieur ! L’important c’est que votre travail soit fait correctement maintenant ! J’espère que votre chef sera fier de vous ! »

Le facteur sourit, heureux de voir qu’il existait encore de bonnes personnes dans ce monde noirci par le crime et la haine. Puis, il s’exécuta également, faisant tout son possible pour remettre les lettres à leur place, c’est-à-dire dans son petit sac. C’est à ce moment-là qu’une jeune femme fit son apparition juste à côté de nous. Elle avait la chevelure blanche et des yeux d’un vert très clair. Rien qu’à voir son visage lorsqu’elle se mit à parler, je pouvais être sûr qu’elle était quelqu’un de bien. En effet, il m’était aisément possible de voir une grande bonté sur ses traits, et cette certitude se confirma quand elle nous demanda si nous avions besoin d’un peu d’aide. Immédiatement, je souris et laissai le facteur lui répondre. Après tout, il savait mieux que moi ce qu’il fallait faire et si de la main d’œuvre supplémentaire pouvait être utile dans ce genre de situation. Ainsi, il la regarda, d’autant plus étonné de voir qu’une nouvelle personne avait les mêmes intentions que moi, et il s’exclama.

« Ce serait avec grand plaisir, Mademoiselle ! Je ne pourrais jamais refuser une aide proposée aussi gentiment. En plus, ma femme a accouché il y a seulement quelques mois, et.. J’ai vraiment hâte de la retrouver pour voir cette jolie petite frimousse dans ses bras ! »

Il avait vraiment l’air super gaga apparemment !

Suite à cela, il commença à nous expliquer l’organisation que nous allions devoir respecter afin de pouvoir distribuer chacune des enveloppes aux personnes concernées. A priori, nous n’allions pas avoir de problème à finir ce travail et permettre au postier de libérer son après-midi, mais cela restait tout de même important de respecter un mode opératoire plus ou moins précis. Après tout, un travail bien fait, il n’y a rien de mieux !

De ce fait, d’après ses indications, il fallait que l’on se sépare. Lui partirait seul pour rejoindre les adresses qu’il connaissait le mieux ainsi que les plus difficiles à atteindre, tandis que Merumi et moi ferions équipe avec la nouvelle arrivante pour faire le reste. Lançant alors un regard joyeux à celle-ci, je m’écriai.

« Allons-y, on va bien s’amuser ! »

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Mar 24 Juil - 17:26

 
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L'aventure commence ▬ Feat SNK ▬ L'ile de Micquot


 
Le début de l'aventure !
  Quand nous reverrons-nous, mon amour ?

 
"J’ai rencontré un type bizarre, un certain Stan. Il a une manie de toujours faire contrôler sa nourriture et sa bibine par quelqu’un, avant de s’en servir. Autre chose, je crois qu’il ne sort jamais de chez lui, il reçoit toute sa nourriture par colis, pareil pour ses boissons… Je ne sais même pas s’il boit à un moment de l’eau ou si la seule boisson qu’il ingurgite, c’est de l’alcool, sous toutes ses formes."

Je m’exécutais immédiatement, très intéressé à l’idée de me réchauffer à l’aide d’un de ses boissons spiritueuses dont avait le secret les gens de cette île. Certes, ce n’était pas cette piquette qui en faisait la renommée, mais ce pack de bière avait quand même le mérite d’être local. Comme d’habitude, le gars avec qui je partageait ce moment était d’un naturel très contradictoire. Ainsi, dans une même action, il pouvait faire et défaire un truc qui lui donnait envie. D’ailleurs, à ce moment-là, il avait une sorte d’escargot qui lui brassait de l’air en direction du visage, pour le rafraichir, alors qu’il faisait un froid de canard. Tandis que deux autres escargots, posaient à même le sol, combinait une flamme et du vent pour réchauffer la pièce aux fenêtres ouvertes.

Je tentais à plusieurs reprises de m’éclipser, mais j’avais bien compris à la deuxième tournée qu’il ne me laisserait filer que lorsqu’on aurait terminé tous les deux le pack de bière que je venais de lui livrer.

« Ecoutes… Stan ! Commençai-je, la gueule déjà bien enfarinée. C’est pas que… Que j’ai pas envie de rester, mais… Tu sais… Je… J’ai du travail. Je dois vraiment y aller. »

L’alcool. Une vraie plaie. Une malédiction de plus. Un vice des plus malsains. Une addiction à laquelle j’avais gouté déjà depuis quelques années et que je tentais autant que possible de repousser, inexorablement. Inutile. Cette pression, qui disparaissait indubitablement à la première gorgée rendait à chaque fois la cuite des plus appréciables. Je titubais déjà, tandis que je frappais les murs en direction de la sortie.

« J’y… J’y vais ! »

Et pouf. Je m’écrasai la tête la première sur le sol, dans le couloir du bâtiment, entre les marches qui menaient aux différentes entrées des locataires et la porte de l’appartement de Stan. Oh la la… Quel mal de crâne. Je ne saurais dire si c’était à cause du coup ou si c’était l’alcool, mais tout semblait bouger alors que je venais de faire un tour complet sur moi, pour avoir le visage en l’air. Cette vue, à la fois plaisante et terriblement nauséeuse, ne m’aida guère à me relever.

Je dû m’y reprendre à deux fois avant de réussir à me mettre sur mes deux pattes et tandis que je disais une nouvelle fois au revoir à mon client, je descendis lentement les marches qui menaient au rez-de-chaussée. Une après l’autre, pour enfin arriver dans la rue. Je ne savais pas quelle heure il était. Sans doute étais-je déjà en retard, mais probablement aidé – un petit peu – par l’alcool, je décidais d’aller faire un tour à la boutique que j’avais repéré quelques jours auparavant. Ils y vendaient tout un tas de trucs. Des bibelots en tout genre, venant de pays lointains, de royaumes oubliés ou même du marché du coin. Autant dire que c’était probablement des arnaqueurs et comme on dit : « on ne peut voler un voleur. »

Ainsi allait donc la vie et j’avais décidé, non avec intelligence, de me diriger vers ce fameux établissement pour y découvrir certains accès que je pourrais utiliser pour m’y faufiler et y dérober quelques artefacts qui me paraitraient intéressants.



   ©️ Halloween de Never Utopia

 
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