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Mar 3 Juil - 11:32
Après avoir récupéré les différents éléments de la mission, à savoir l’agente du CP6 Lidy Olsen et ses soutiens choisis ainsi que l’agente du CP9, la puissante et intraitable agente Tahita Odono, un navire de taille assez modeste brisait les flots de la mer du Nord pour se diriger à un rythme régulier vers l’île de Kitsari. Bien connue pour l’organisation de festivals culturels d’importance, l’île avait depuis adopté une nouvelle coutume, sous l’impulsion de son maire : la fête de la déesse-renarde. En vertu de cette nouvelle lubie, un peu venue de nulle part selon la version officielle, les habitants et les voyageurs de l’île sont invités à porter des masques de renard, et notamment à l’effigie de la déesse en tout temps, sauf chez eux, évidemment. Cette nouvelle « tradition » n’avait cependant rien d’obligatoire et nombreux étaient les touristes qui passaient en coup de vent sur Kitsari pour simplement observer ce spectacle presque improbable.
S’agissant des locaux, ils avaient été sceptiques au début mais devant le succès commercial de l’opération la majorité de la population avait pris le pas et avait été cherché son petit masque à la mairie. De fait, sur l’île, soldats, marchands, politiciens, enfants : tous portaient le masques de la Kitsune. Il en existait des tas, tous différents, mais avec tous un point commun : il représentait le visage de la déesse renarde ou des membres de son espèce. Dans ce contexte festif et un peu étrange, personne n’avait finalement cherché à comprendre le pourquoi du comment, et donc, personne n’avait eu la présence d’esprit de fouiner un peu. S’ils l’avaient fait, ils n’auraient rien trouvé d’autre que des ennuis causés par la personne à l’origine de toute cette agitation commerciale et folklorique.
Kasumi Imejo, trafiquant d’arme, 135.000.000 B
Si l’île était reconnue comme un territoire civil indépendant, il était en réalité géré par le trafiquant d’arme Kasumi Imejo qui officiait par l’intermédiaire du maire, un homme de paille d’une quarantaine d’années, adoré et adulé par sa population. Sympathique, dynamique, très rentable économiquement et surtout, très léger en termes de taxe, le maire avait su s’offrir la fidélité de ses administrés à un tel point que s’il avouait qui était le véritable homme de pouvoir, les justiciables de l’île s’en accommoderaient probablement. Tout cela permettait à l’Imejo de mener tranquillement son petit commerce et de fournir des armes à toutes les pires ordures de ce monde. S’agissant de sa prime, et les agentes le savaient, elle était dû à deux événements : la découverte de son activité illégale et sa rencontre avec un colonel dont on a retrouvé rien d’autre que … dont on n’a rien retrouvé. Dur en affaire, le trafiquant avait parfaitement compris que la douceur envers le peuple qu’il administrait en secret était le secret de sa sécurité. Personne ne pouvait le relier à cette île, personne ne savait qu’il y habitait à titre habituel et personne ne savait rien de lui ou d’une éventuelle famille : rien. Enfin, personne, pas les civils et une bonne partie des gardes, certains savaient quand même des choses, évidemment. Manque de chance pour le hors-la-loi, parmi les « gens qui savaient des choses » il y avait une jeune femme, envoyée en tant que commandante dans une base de la marine, et dont le double-jeu avait été découvert par un duo d’agente bien inspirée. La troisième tête, l’assassine, s’était alors évertué à sortir certaines informations et y était parvenue avec une certaine efficacité. Pas de mise à mort public, pas de séjour à Impel Down, la pauvre « Commandante Akitchi » avait terminé son interrogatoire avec un doigt planté dans le cœur. De cette façon, les Cipher Pol six et neuf avaient alors appris où se terrait souvent leur cible principal.
En conséquence, ce fut sur le port commercial de l’île de petite taille qu’arrivèrent enfin les agents du gouvernement, au milieu d’un groupe de touriste en provenance de Night Town. Voyage organisé, les convives pouvaient restés autant de temps qu’il le désirait, s’ils en avaient les moyens. Le port était assez agréable et fourmillait d’une activité impressionnante, le tout dissimulé sous des masques de renardes pour l’extrême majorité des personnes présentes.
Au cours de leur courte traversée, Lidy et Tahita avaient pu discuter et l’agente du dernier des CP avait alors pu transmettre à sa collègue de mission le matériel demandé. Il s’agissait de petites oreillettes sans fil reliée à un petit micro directement installé derrière une dent du porteur. Si le système pouvait sembler primaire de prime abord, l’oreillette était extrêmement petite et se dissimilait à la perfection dans l’oreille, sans compter la masse de cheveux dont bénéficiait chacune des intervenantes : un bien beau petit jouet offert par la section scientifique. Parées, la petite troupe pouvait donc commencer la mission dont le coup d’envoi fut donné par l’élément mortel de cette équipe habillée pour l’occasion d’un kimono ample et visage dissimulé par le masque : entrant donc parfaitement dans le décor.
- Par où commençons-nous ? Les contrôles ont l’ait strict, nous allons devoir retirer nos masques pour être identifiées, j’espère que personne n’est connu par ici.
En effet, l’assassine avait repéré quelque chose se trouvant à une vingtaine de mètre, en sortie du port : un guichet de contrôle. Il y était demandé aux visiteurs d’ôter leur masque pour « identification » puis un bracelet leur était offert, signe d’une identification déjà établie. Comprenant bien qu’elle n’aurait d’autres choix que d’y passer, ce qui ne la dérangeait pas outre mesure, la CP9 s’apprêtait à s’y rendre, sauf si le cerveau de l’équipe préférait procéder autrement.
Tahita Odona, CP9 est lvl ??? (Rokushiki)
Voici donc le début des hostilités, pour l'heure, seul le groupe de Lidy est présent sur l'île, Venus y sera directement menée à l'issue de son présent actuel.
Lidy > Tu arrives donc sur l'île, la CP9 t'a transmis le matos demandé et tu te retrouves finalement face à un guichet de contrôle des identités où les personnes entrantes sont enregistrées (nom, prénom, visage etc...)
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Lidy Olsen
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Mer 4 Juil - 0:18
Malin comme un renard [1]
Cette mission était une possibilité d’ascension assez faramineuse. Elle serait capable d’entrer dans de hautes strates si jamais on lui laissait l’opportunité de faire ses preuves. Un grade comme celui d’agent d’élite se méritait bien sûr, mais c’était surtout que dans le cas du Cipher Pol 6, les agents qui pouvaient l’atteindre étaient rares. Souvent, ils stagnaient sur de petites affaires d’informateurs peu en vue qui infiltraient les rangs de la marine. Ils restaient bas gradés, loin d’arriver au grade chéri de Commandant où les informations commençaient déjà à devenir juteuses. L’idée qu’il puisse y avoir des Colonels voire des Contre-Amiraux à coffrer était une idée trop jouissive pour être laissée de côté. Cependant, ce ne furent pas ces pensées qui accompagnèrent la sérieuse Agente tandis qu’elle prenait le navire pour se rendre sur l’île où se trouvait sa cible. Seul le plan qu’elle avait décidé de mettre en place l’obsédait.
Ainsi, avant d’arriver dans les lieux, se tenant à l’écart, elle expliqua les tenants et aboutissants de cette mission. Il s’agissait d’une infiltration suivie d’un assassinat. Il fallait localiser leur cible, l’isoler, l’éliminer. Trois phases durant lesquelles chacun des agents aurait un rôle important à jouer. Dans un premier temps, il fallait entrer dans l’île sans se faire remarquer… Ou tout du moins, sans se faire remarquer des mauvaises personnes. Lidy souhaitait une chose : qu’on la prenne pour une potentielle acheteuse. Elle serait alors mise en relation avec un receleur qui tenterait de lui refourguer sa mauvaise came. Heureusement, elle était venue avec un petit pécule dans une mallette, et quand celui-ci serait dévoilé, elle pourrait prétendre à des marchandises de meilleures qualités.
Ici, Reütsuna et l’Agente Odona seraient relativement éloignées, tentant de réunir des informations discrètement auprès des habitants. Lidy et l’Agent Prometheus auraient pour rôle de se faire passer pour un duo d’acheteurs : elle la cliente et lui le garde du corps. Cela ferait plus crédible que de venir seule. Ainsi, en dévoilant la coquette somme qu’elle voulait utiliser, elle pourrait arriver un échelon plus haut. Là, elle risquait de tomber sur un lieutenant de ce hors-la-loi. Lui, il faudrait le cuisiner un peu. L’alcool déliait des langues, et celui dont elle le bourrerait l’aiderait sûrement à obtenir quelques informations utiles. Il lui donnerait à terme la localisation de son patron, ou l’y conduirait. Là, elle contacterait discrètement la CP9 et Reütsuna pour qu’elles se tiennent prêtes.
Enfin, lorsque le groupe serait en place pour finaliser l’action, Lidy tenterait une approche assez charnelle. Une fois isolés, si ses charmes fonctionnaient, l’Agente Oudona pourrait se glisser et achever leur cible. Avant cela, elle en tirerait le maximum pour connaître ses principaux clients… Ou alors elle laisserait cette opportunité à une autre équipe qui fouillerait ses papiers. De toutes façon, la mission était de tuer la cible, pas d’obtenir des informations.
- Est-ce compris ?
Si le seul homme impliqué ronchonna, il ne put que hausser les épaules et acquiescer. Sur cette île, les masques de renard recouvraient la tête des personnes et rendaient les identifications faciales impossibles. Ainsi, si le visage du primé était largement diffusé, il ne pouvait pas être localiser par contact visuel.
Se présentant au poste, valise en main, la jeune femme envoya de longs sourires aux gardes. Elle semblait radieuse. Son garde du corps, en revanche, tirait la gueule. Pour être simple : cette mission le faisait chier, et il ne l’opérait que dans la contrainte. Il y mettrait tout son cœur, mais il ne pouvait juste pas se permettre de faire autrement que d’obéir… à moins qu’il ne veuille que quelques informations compromettantes ne soient diffusées auprès de ses collègues.
- Aucun d’entre nous n’est connu des civils, affirma la jeune femme en haussant les épaules.
Et à plus forte raison qu’ils n’empruntaient pas leurs noms originels. Ainsi, Lidy devenait Miranda Scotfield. Prometheus se nommait Darwin Sawyer, et Reutsuna, qui passerait de son côté, Alisaé Parish. S’ils réussissaient à passer le porche de sécurité, ils entreraient sur l’île et observeraient avec émerveillement ou méfiance ce qui s’y déroulait. Lidy chercherait plus précisément à trouver les personnes qui pourraient lui être utiles : des hommes qui cherchaient des clients, et pas de bonne compagnie.
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Lidy a expliqué son plan à ses collègues. Elle cherche des gens suspects dans les rues pour les aborder.
Lidy Olsen
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Mer 4 Juil - 12:54
L’astucieuse agente avait donc prévu un stratagème intéressant pour se faciliter l’accès aux hautes strates de l’île, aux personnes les plus fortunées et, possiblement, aux zones les plus fréquentées par l’Imejo. Il y avait effectivement fort à parier le trafiquant ne se baladait parmi les touristes au quotidien et que, donc il se sente plus chez lui parmi les riches. Après tout, c’étaient ses personnes riches qui permettait au criminel de vivre confortablement en lui achetant suffisamment de matériel mortifère au quotidien. Restait donc à savoir si Kasumi exerçait l’aspect commercial de sa branche lui-même ou s’il déléguait à des hommes de main ou autre lieutenante de son organisation.
Quoiqu’il en soit, lorsque le groupe se présenta deux groupes de deux au guichet d’enregistrement, les gouvernementaux purent voir que le contrôle était assez complet. Identification nominale et faciale assez strict, vérification des bagages et fouilles au corps, le festival de la renarde laissait beaucoup de zones d’ombres alors autant éviter toute difficulté dès l’entrée. Cette atmosphère pouvait paraitre un peu lourde mais rassurait énormément tous les visiteurs civils qui se sentaient particulièrement en sécurité.
Reütsuna et Tahita passèrent sans encombre et rapidement en tant que de simples touristes venues ici pour les festivités et sans une somme d’argent suffisamment intéressante pour bénéficier d’un traitement de faveur. En effet, sur ce point, ce fut Lidy qui ferait bientôt l’expérience du « traitement préférentiel ». Au guichet, les gardes connaissaient leur métier et avaient été briefés par les instances de la mairie. Au stade du contrôle, les fonctionnaires avaient une division à opérer entre les différents clients. Tous avaient pour obligation de montrer patte blanche et donc, de dévoiler le contenu de leurs affaires personnels ; sauf très gros traitement de faveur pour les habitués. Ici, la division s’opérait en fonction de la capacité contributive du visiteur. Les « lambdas » venus dépensé leurs petites économies étaient traités comme des clients normaux, à l’image de l’ex-chasseuse de prime et de l’agente CP9. Au-dessus, lorsque le million de Berrys arrivait et jusqu’au cinq/huit millions, l’on avait affaire aux clients bénéficiant des premiers privilèges. Une fois la barre des huit/dix millions franchis, on atteignait un service d’excellence où le client était pris en charge et pouvait solliciter plus ou moins tout type de service, dont certains n’étaient que peu légaux. Enfin, il y a le gros client, l’énorme poisson, la bête de concours. Dès lors que l’on arrivait sur l’île avec plus de mallettes d’argent que de bras, l’on devenait l’Excelsior : celui qui pouvait tout demander, oui, TOUT ! Mais ça, tout le monde l’ignorait, sauf les clients de cette caste privilégiée.
Aujourd’hui, c’était plutôt calme, alors quand les agents de contrôle ouvrirent la mallette de la Olsen, ils se regardèrent et s’adressèrent un signe de tête mutuel : elle n’était pas une lambda. Enfin la journée devenait un peu intéressante, cela faisait quelques jours qu'il voyait beaucoup de lambda et ça commençait à être lourd. La veille, il n'avait eu qu'une privilégiée et un gros poisson. Alors, si tôt, tomber sur une mallette bien remplie faisait particulièrement plaisir, les gardes savaient que les habitants de l'île profitaient largement des dépenses de ces riches visiteurs, alors c'était tout bénéf, et pour tout le monde.
Après un compte rapide au jugé, ils l’inviteraient à entrer en compagnie de son garde du corps déprimé, comme une cliente tout à fait normale puis passerait le message à l’organisation administrative, en fonction du pactole amené, la Olsen serait soit redirigée vers une zone restreinte, soit se verrait attribuer un guide dynamique !
HRP : Vous passez tous les contrôles sans encombre. Reutsuna et Tahita passent et sont invités à avancer vers le centre des activités. Pour toi, tout dépendra de la somme apportée. Tu peux la préciser dans ta réponse mais pour pas perdre un tour, je te propose de me la transmettre HRP et je te dirai donc vers où tu seras aiguillé !
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Lidy Olsen
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Mer 4 Juil - 15:12
Malin comme un renard [2]
Apparemment, Lidy fit bonne impression. Elle avait ramené une coquette somme, une partie d'un pactole qu'elle avait engendré dans certains de ses salaires mais quelques activités passagères : missions d'aide à la personne, principalement, du moins le justifierait-elle comme ça si ça lui était demandé dans son rapport. Qu'importe, elle possédait une certaine somme qui pouvait en impressionner plus d'un. Environ vingt-cinq millions de berrys, et comme on disait dans le milieu, l'argent est le nerf de la guerre. Avec un air paisible, elle se contenta de saluer les gardes et d'ouvrir sa mallette. Ceux-ci semblèrent intéressés, et ils sourirent à la jeune femme avant de la laisser passer. En revanche, ils demandèrent à son garde du corps de laisser sa lance à l'entrée : il la récupérerait en sortant. Celui-ci aussi les épaules et se délesta de son bien, sans opposer la moindre hésitation ou résistance. Bien sûr, même s'il était d'une grande beauté, il n'en était pas moins d'un grand pragmatisme : sur le terrain, il trouverait toujours quelque chose pour opérer avec ses techniques habituelles.
S'avançant, la jeune femme observa l'agitation ambiante. Elle portait un masque de renard, mais on vint directement à ses côtés pour la saluer. Deux femmes, aussi masquées qu'elle, l'interpellèrent.
- Elles vont sûrement servir de guide, marmonna le garde du corps en se tenant, épaules droites, un air bougon caché sous ses traits.
Lidy se contenta d'un petit rire amusé et niais. Nièvre même : elle jouait cette femme aux moyens raffinés qui aimait qu'on prenne soin d'elle. Sa tenue le démontrait d'ailleurs, puisqu'il ne s'agissait en rien d'une tenue de combat. Bien au contraire, elle était censé être faite pour empêcher quiconque de se douter de ses intentions : une robe qui mettait en valeur le peu de formes qu'elle avait, mais surtout sa silhouette mince qui donnait envie aux hommes de la protéger, ou de la briser en deux. Avec une voix amusée la demoiselle répondit :
- Pourriez-vous me faire visiter cet endroit ? Demanda-t-elle en désignant l'étendu qui se situait devant elle. J'aimerais... Et bien, j'aimerais pouvoir apprécier toutes les subtilités de cet endroit. A moins que vous n'ayez quelque chose à me proposer.
Et c'était vrai. Elle voulait apprécier toutes les subtilités, de celles qui resplendissaient à celles qui ternissaient l'image d'une île festive. Les deux femmes firent par ailleurs une proposition bien particulière au garde du corps, qui fronça les sourcils en répondant simplement, par lui-même :
- Dans notre milieu, nous préférons rester avec nos clients.
Il semblait sérieux, comme si le terme « milieu » sous-entendait quelque chose de particulier. La demoiselle ne s'en offusqua pas et ne releva pas : elle-même se fichait que l'Agent Prometheus soit à ses côtés ou non. Il avait déjà rempli son rôle, ce qui signifiait que ce qu'il faisait à présent n'attirerait plus l'attention des personnes intéressantes de l'île.
Plus loin, Reutsuna avait commencé son investigation en faisant traîner ses oreilles dans les endroits les plus suspects qu'elle avait pu trouver. Des bars un peu isolés, ou des ruelles un peu délabrées. Si elle n'y entrait pas, son ouïe surdéveloppée et son masque tournée vers les constructions, semblaient lui participer aux différents aspects de son personnage.
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Lidy Olsen
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Mer 4 Juil - 17:11
- Oui Monsieur, une bonne grosse vingtaine de millions, peut-être bien vingt-cinq, vous sauvez au jugé, sur une somme comme ça, on fait jamais trop gaffe.
L’un des deux gardes s’était éloigné après le passage de la Olsen en laissant son collègue de guichet gérer seul les contrôles, il pouvait largement s’occuper d’une tâche de ce genre seul pendant quelques minutes, juste le temps au premier des deux larrons de contacter sa hiérarchie et d’informer l’administration de l’arrivée d’une cliente fortunée. Au bout du fil, la voix d’une jeune femme, douce et dynamique se fit entendre dans le petit escargophone :
- Très bien, merci. J’envoie un guide immédiatement à la rencontre des hôtesses.
Dans son petit bureau situé non-loin de la mairie, la belle et jeune Lerya composait maintenant le numéro de l’un des guides de l’île pour qu’il puisse retrouver sa nouvelle cliente et son garde du corps. Embauchée depuis peu et remplaçant Maddy partie en congés maternité, la jeune Lerya adorait ce nouvel emploi. Bonne couverture santé, bon salaire, appartement de fonction et horaire sympathique, elle n’avait rien trouvé de mieux depuis bien longtemps, enfin depuis quelques mois.
- Lif, c’est Lerya, la remplaçante de Maddy. Nous avons une cliente pour vous, rendez-vous au hall C pour la récupération.
La communication s’arrêta là et la secrétaire pu reprendre la lecture de son magazine de déco, quand même … quel beau boulot.
***
Accueillant donc la question de leur cliente pour quelques instants et le refus du garde de quitter sa patronne et donc de profiter de plaisir sympathique, les deux hôtesses expliquèrent à la riche personne devant elles qu’elle ne serait en leur compagnie bien longtemps. Un speech que les deux jeunes femmes ressortait de une à six fois par jour en moyenne mais qui ne perdait pas de sa qualité, la paie était assez bonne pour garder toute motivation.
- Excusez-nous Madame, nous ne sommes là que pour avoir le plaisir de vous accompagner au point de rendez-vous où un guide personnel prendra le relai. Vous êtes une cliente privilège Madame, rien n’est trop bien pour vous.
Cirer les pompes, plus qu’une lubie, était devenu une tradition pour les différentes personnes chargées de l’accompagnement des privilégiés. Et au rire de celle-ci, particulièrement bien joué par l’agente, elle semblait fortement apprécier le cirage. Les jeunes femmes accompagnantes mènerait alors le petit duo à une petite placette au milieu de laquelle trônait une fontaine majestueuse et devant laquelle se trouvait un homme, seul.
Contrairement au reste de la population l’homme en question ne portait pas de masque. Logique, il fallait que les clients privilège puissent identifier leur guide facilement au milieu d’une foule fournie et donc, ils avaient pour obligation de travailler à visage découvert, celui-ci ne faisant pas exception. Voyant donc que le groupe de quatre se dirigeait vers lui, le guide emboita le pas à tout ce beau monde et les deux hôtesses disparurent en saluant leur aimable cliente. Vint alors le tour de ce nouvel intervenant de se présenter.
- Madame, Monsieur, je me nomme Lif, je serai votre guide pour la totalité de votre séjour ici. Je suis votre obligé et tenterai d’accomplir le moindre de vos désirs.
Si le client souhaitait être seul, Lif partait, s’il souhaitait mangé, Lif l’emmenait, s’il voulait de la compagnie charnelle, Lif lui en trouvait et s’il était fauché, Lif restait jusqu’au bout. Pourquoi accompagner un client privilège fauché ? Pour l’inciter à revenir lorsqu’il aura fait le plein : dépense actuelle minime pour profit futur maximum, le maire avait pensé à tout. Enfin, le maire, et son supérieur. A cet homme, ce Lif, Lidy pourrait demander beaucoup ou rien, il accomplirait réellement beaucoup de chose mais avec certaines limites, elle n’était pas un si gros poisson que ça après tout.
***
Dans les quartiers plus excentrés mais encore légèrement touristiques, probablement les quartiers les moins riches mais au confort acceptable, le duo Reütsuna/Tahita continuait son exploration. Malgré ses oreilles efficaces et trainantes, l’ex-chasseuse de prime ne captait pas grand-chose. Certains clients bourrés maudissaient les jeux d’argent alors que d’autres les bénissait. Ici, aucune grosse pointure, même pas une du calibre de Lidy sur l’île : le quartier n’était passez bien pour eux.
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Lidy Olsen
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Mer 4 Juil - 17:58
Malin comme un renard [3]
Devant eux se trouvait une fontaine d’une grande qualité. Si Lidy fit une moue sous son masque quand les deux jeunes femmes séduisantes lui annoncèrent qu’elles ne seraient pas sa compagnie pour la journée, elle n’en fut que plus triste encore de les voir partir alors qu’ils avaient affaire à un homme en guise de guide. Sans rien quitter de son jeu, elle se contenta d’arborer une voix aisément reconnaissable : un peu aigue, un peu surjouée mais dans ce qu’il fallait pour en montrer la teneur, elle observait avec rigueur tous les codes de la riche demoiselle qui souhaitait obtenir tout ce qu’elle désirait, quitte à y mettre le prix. « Je tenterai d’accomplir le moindre de vos désirs. ». Elle faillit se laisser aller et proposer une petite passe dans une allée sombre par ironie, cependant elle doutait qu’il ne refuse pas la proposition, ce qui la retint.
- Je vous remercie, mon brave ! Allons, allons, par où commencer ? Il y a tellement de choses à faire avant de… Oh, nous en parlerons plus tard.
« Nous en parlerons plus tard. ». Elle comptait faire plaisir aux hautes strates de l’île en commençant par dépenser un peu de ce foutu fric. Dire qu’elle aurait pu partir en vacances – si on autorisait les permissions dernièrement. Elle serait allée dans un endroit empreint d’un charme certain… Comme Holiday Island. Peut-être que là-bas, elle aurait rencontré une jeune femme qui aurait adoré partagé de chaudes nuits d’été avec elle. Ou un jeune homme, elle n’était pas fermée à cette possibilité.
- Allons d’abord manger un peu, et j’aimerais par la suite un petit massage. Mon garde du corps mangera avec moi. Pour le massage, en revanche, il attendra.
Elle voulait lui offrir un repas à 200.000 berrys, mais hors de question de lui payer un massage à 500.000. Et puis, il avait déjà de la chance qu’elle le laisse casser la croûte : elle justifierait cela par le nécessaire besoin de nourrir les domestiques pour qu’ils ne perdent pas en efficacité, ce à quoi le garde ne répondrait rien, simplement un « Merci pour votre considération, Madame. » qui sonnerait tout aussi vrai que le reste.
Quand ils iraient chercher leurs mets, Lidy ferait exprès de glisser quelques informations parmi la tonne de constatations qu’elle pouvait énoncer : il y avait de somptueux décors, mais ils n’étaient pas aussi beau qu’à tel endroit qu’elle avait visité, ils manquaient de charme oriental dont elle raffolait. Et il y avait aussi cela, cette manie qu’avait son digne compagnon de la contraindre en argent. Heureusement, les petites économies qu’il faisait sur les quelques millions qu’il lui laissait étaient toujours dépensés à bon escient.
Finalement, après le repas et le massage, elle observerait le guide avec un air plus sérieux, son visage toujours couvert mais son pouvoir d’autant plus activé. Là, elle pourrait annoncer ce qu’elle désirait.
- A présent, j’aimerais m’occuper de quelque chose… mon compagnon est un féru d’armes. Est-ce que vous auriez quelque chose à me proposer pour son anniversaire ?
De son côté, Reutsuna avait fini par comprendre qu’elle n’avait pas grand-chose à faire dans ce quartier. Elle se dirigea donc vers le suivant, celui des plus riches, où elle recommença à tendre l’oreille
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Lidy Olsen
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Jeu 5 Juil - 0:16
Lif écouta les diverses demandes de sa nouvelle cliente en hochant de la tête et finit par les résumés sans sa tête. Il ne prit même pas attention de cet « nous verrons plus tard » étant donné qu’il avait eu la « chance » de connaître un très grand nombre de clients étranges. En soit, cette possibilité de vision plus tardive pouvait aussi bien représenter le viol d’un animal de ferme que la participation à un combat à mains nues en passant par l’organisation d’une bataille navale improvisée ou autre. Alors pour les intentions cachées de la maudite de la lecture, il n’avait pas réellement d’idées et s’en moquait pas mal pour le moment, il aviserait au moment précis. Tout cet état d’esprit un peu brouillon se traduisait dans son esprit assez facilement pour que la Olsen puisse lire en lui, elle comprendrait alors qu’avec cet homme, il fallait être clair. Puis enfin, les demandes concrètes arrivèrent pour le plus grand plaisir du guide.
Car oui, Lif prenait du plaisir à servir ces riches personnes souvent imbuvables mais généreuses et qui laissaient des pourboires d’importance. Ce métier, il ne le faisait pas pour l’île mais bel et bien pour lui et sa fille. Père célibataire, il pensait régulièrement à son enfant et l’agente la verrait passer de temps en temps dans son esprit. Quoiqu’il en soit, il accueillit la demande de restauration et de massage avec le sourire et proposa immédiatement plusieurs alternatives à sa cliente et à son garde du corps.
- Bien Madame, s’agissant de la restauration, l’île comporte tout type de restaurant pour vous satisfaire, que souhaiteriez-vous manger ? Pour les massages, le salon du Lotus est très réputé par ici et propose des tarifs très abordables, d’ailleurs, des clients comme vous bénéficient même de tarifs préférentiels !
Technique de fidélisation bien connue, la ristourne du client fortuné incitait celui-ci à revenir et donc apportait bien plus de profit. Pour le fait qu’elle veuille emmener son garde du corps au resto mais pas au massage, cela lui importait peu. Certains clients étaient odieux avec leur sous-fifre, d’autres n’hésitaient pas à profiter de plaisir personnel en leur compagnie donc cette jeune femme était encore dans la normalité. Il les mènerait donc où il désirait manger selon le type choisi puis vers le salon du Lotus. Mais en tout état de cause, il n’oublierait pas de répondre à cette demande plus… spécifique. Il s’agissait là d’une affaire peu légale si l’on sortait du cadre des magasins de sabre « classiques » et il semblait évident que la cliente ne sollicitait pas ce service trouvable sur toutes les îles du monde. Il s’approcha donc d’elle avec un sourire malin sur le visage pour ne pas être entendu, alors que personne ne se trouvait là.
- Chère Madame, notre premier but est la satisfaction de nos clients, je pense donc que nous pouvons vous trouver un petit quelque chose. Pensez-vous à quelque chose en particulier ou préféreriez-vous avoir accès à nos salles des ventes privées ?
Peur des agents du gouvernement infiltré ? Activité illégale ? Quelle blague ! Les différents membres travaillant pour l’île pensaient que les activités étaient tout à fait légales mais seulement réservées à des clients fortunés pour des raisons évidentes de moyen et de prix des denrées en question. Pour les activités clairement illégales, drogue notamment, on avait recours à des personnes plus spécialisées que les guides et intervenants dans des contextes mieux dissimulés. Quoiqu’il en soit, le guide répondrait à toutes les questions possibles et emmèneraient ses clients pour les premières activités.
***
Dans les quartiers riches, le second duo arpentait tranquillement les rues pavées, les oreilles de la nouvellement gouvernementale se laissaient prendre au jeu de l’espionnage alors que sa camarade combattante jetait des regards faussement amicaux et amusés pour attirer le regard de quelques hommes qui pouvaient toujours avoir du pouvoir et donner des infos. Elle se tourna simplement vers l’espionne et lui glissa :
- Du nouveau ?
Elle pourrait lui répondre ou non, mais la petite manieuse d’éventail pouvait avoir quelques infos : un homme faisait l’amour à une prostituée clairement trop impliquée et simulatrice au troisième étage d’une belle villa, deux jeunes femmes de bonne famille parlaient d’une salle de jeu où elles avaient passé la majeure partie de la nuit, un groupe d’homme avait hâte de retrouver les animations du soir et deux gardes étaient particulièrement heureux de la naissance de la petite fille d’un de leur collègue. Puis, au milieu de ces banalités, une petite chose à se mettre sous la dent : un homme parlait à son épouse d’un club privé où il avait pu se rendre la veille, un club standing où certains avaient pu s’offrir quelques denrées hors du commerce traditionnel, à commencer par des esclaves et des armes.
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Jeu 5 Juil - 11:25
Malin comme un renard [4]
La journée fut une véritable réussite. Si elle sentit qu’endormir la vigilance de son guide n’aurait peut-être pas été nécessaire, elle fut satisfaite de se voir proposer des services d’une grande qualité. La nourriture était excellente : le restaurant spécialisé en nourriture exotique qu’on lui proposa avait de cela qu’il était presque unique au monde. Où d’autre que les terres saintes aurait pu-t-on trouver quelque chose d’aussi exquis ? Et le massage, oh ce massage ! Divin. Elle déboursa donc une coquette somme. Cependant, cela valait la peine. A chaque étape, elle donnait un pourboire de plus en plus important à son guide : 50.000 berrys pour commencer, puis 100.000 berrys.
Enfin, lorsqu’il sembla enfin se montrer sous son meilleur jour, il proposa un service qui n’avait rien de commun. Avait-elle une idée précise ou préférait-elle se rendre dans une salle de vente privée ? La première option lui aurait permis de gagner du temps, si elle était sûre qu’on la mettrait devant le vendeur de son choix. Cependant, pousser le vice aurait été bien trop risqué pour l’instant. Ainsi, elle se décida simplement à être modérée. Le garde du corps semblait aussi pensif, mais il gardait une attitude relativement calme et professionnelle…
- J’aimerais voir une grande diversité, quitte à débourser beaucoup, fit-elle avec un sourire amusé. S’il est satisfait par son présent, je ferai venir mon compagnon ici lors de nos prochaines vacances.
Ce jeu-là était intéressant. Elle ne possédait pas de compagnon, et si son expertise en relations charnelles avait de quoi la rendre inapte à professer, elle était en revanche en terre inconnue lorsqu’il s’agissait de relations amoureuses. Bien sûr, il lui était possible d’imiter les émotions sur son visage, de s’approprier ce rôle, mais elle n’en avait jamais vraiment vécu une. Une idylle… Bah, ce n’était pas grave, avec le boulot de toute façon !
Ainsi, elle serait emmenée jusqu’à la salle de vente privée, où sa mallette encore bien pleine resterait à ses côtés. Une cliente comme elle, il fallait la chouchouter, surtout si on supposait qu’elle pouvait revenir avec un pactole encore plus important. Satisfaire la cliente, c’était nécessaire pour les pourboires aussi… Mais à présent, son guide la désintéressait progressivement : il n’était qu’un pion et elle entrait sur un échiquier autrement plus grand, où son objectif était le roi. Et elle, elle serait la reine.
Dans les quartiers les plus fameux de l’île, Reutsuna avait commencé à enquêter tout en faisant mine de paraître être une simple touriste qui s’extasiait devant les richesses de l’île. On ne lui avait pas confié énormément de berrys, ce qui ne l’embêtait pas en soi mais limitait ses actions. Ainsi, lorsqu’elle observa les touristes, ces derniers semblaient protéger leurs biens, en profiter et avaient l’air relativement apaisés.
Finalement, les oreilles traînèrent. Et outre quelques scènes grossières dont elle aurait aimé oublier les sons, la nouvelle recrue du Cipher Pol 6 en tant qu’agente de terrain fut surprise par la nouvelle qu’elle apprit. Sous son masque, ses sourcils se levèrent et un sourire se dessina comme une petite victoire. Heureusement qu’elle n’avait pas le visage à découvert, sinon elle aurait attiré l’attention sur elle.
- Il y a un club privé, où ils vendent des armes et des esclaves. Eux ont pu s’y rendre hier.
Ces pourritures avaient l’air d’avoir apprécier en plus. Laissant la Oudono cheffe des opérations annexes, la petite paire d’oreilles ambulantes continuerait son investigation ou suivrait les ordres.
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Lidy Olsen
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Ven 6 Juil - 11:27
Devant la demande de sa chère cliente s’agissant de son souhait de pouvoir apprécier une large gamme de produits en tout genre, le guide ne put que lui sourire et leur intima, à elle et à son garde du corps de le suivre. Contrairement à ce qu’elle avait croire, ils ne descendirent pas dans l’échelle social en rejoignant un quartier plus modeste, là où se cachait habituellement les activités les moins légales, mais au contraire, ils grimpèrent vers des quartiers très beaux et relativement animés. Loin des petites boutiques de ruelles sombres où un tatoué borgne proposait des armes de piètre qualité à des clients peu fortunés, la vente de rareté meurtrière semblait n’être qu’une activité comme une autre sur l’île commerciale et festive que pouvait être Kitsari. Lif finit donc par entrer dans un petit complexe commercial et c’est là que le secret commença à reprendre ses droits.
Placées entre un magasin de parfumerie et une échoppe de sucreries, une porte gardée par un jeune homme masqué attira le groupe qui finit par se planter devant. Le guide de la Olsen s’expliqua alors sur la raison de leur présence, n’estimant pas être dans l’illégalité au même titre que ce garde fort sympathique. Se contentant d’une simple salutation et de la notification qu’il avait une cliente pour le « Showroom ». Redressant donc la tête vers les clients, l’homme détailla un instant les suivants du célèbre Lif, un guide très apprécié par ici, un excellent père pour sa petite que tout le monde connaissait et appréciait. Dans son esprit, le garde de la porte était heureux. L’île allait bénéficier des nouvelles « donations » d’une riche cliente et, à titre plus personnel, Lif allait bénéficier d’une petite commission sur chaque vente, de quoi arrondir agréablement ses fins de moins et gonfler son « capital retraite ».
- Madame, Monsieur, je vous en prie, profitez de nos boutiques aussi longtemps qu’il vous plaira.
Accompagnant le tout d’un ample geste de la main pour les laisser entrer, il ouvrit la porte et dévoila quelque chose de peu commun : une boutique. Il n’avait absolument pas choisi ce termes pour rien étant donné que derrière la porte se trouvait un petit hall très bien agencé et décoré à l’issue duquel se trouvait une boutique sans vitrine, directement ouverte sur le hall. L’on pouvait déjà y voir ce magasin tout à fait traditionnel par la forme et les couleurs pastelles des murs où étaient donc étalées les produits proposées et sur ce point : 100% destruction. Des lames, des armes contondantes, des fusils, des balles, des explosifs en tout genre, des choses classiques ou d’autres plus exotiques à la vente au détail et, étonnamment, à des prix tout à fait abordables. Ici, pas de vente en gros, pas d’enchères sordides dans une arrière-boutique crasseuse ou chose de ce genre mais bel et bien une activité comme une autre ; cette boutique aurait pu tout aussi bien vendre des petits pains ou des légumes, ça n’aurait absolument rien changé.
Derrière une caisse enregistreuse, une vendeuse blonde masquée également, se tenait droite et salua aussi bien Lif que les clients qui venaient de se présenter. Comme son guide depuis peu, Lidy pourrait lire en elle une certaine joie d’avoir été rejointe ici, elle bénéficiait, elle aussi, d’une commission à la vente. Alors, lorsque Lif s’arrêta au seuil de la boutique, ce fut la blonde qui se présenta au couple de visiteur.
- Madame, Monsieur, en quoi puis-je vous aider ?
Découvrir des activités illégales, à peine cachée, c’était bon, par contre, pour l’Imejo, il faudrait encore attendre un peu apparemment. Comme si un trafiquant d’arme de son envergure s’emmerdait à faire le causette pour vendre une lance et un flingue…
***
Plus loin, dans les quartiers sympathiquement occupés, le duo de gouvernemental évoluait bien et la Ikagami finit par donner une information juteuse à la membre du CP9 qui tiqua. Si seulement l’homme avait été en compagnie d’un congénère masculin, elle aurait pu mimer l’écervelée charmante pour leur tirer quelques informations. A défaut donc de la jouer infiltration, elle décida de proposer quelque chose directement à Reütsuna et se servit du dispositif discret pour contacter Lidy en même temps : une chance que ce système soit couplé avec un petit dispositif de brouillage.
- Lidy, ici Tahita. Nous avons trouvé un couple qui aurait assisté à une vente d’esclave et d’arme, il semble assez… aisé. Dois-je le suivre ? Si vous êtes occupée, faites le moi comprendre d’un façon ou d’une autre.
Si Lidy acceptait, le duo partirait donc en filature du couple, sinon, elles poursuivraient probablement leur chemin.
***
Au Centre-Ouest de l’île, quartier assez peu visité par les touristes mais néanmoins fourmillant de monde, se trouvait les bâtiments administratifs de l’île : le centre névralgique de cette machine gigantesque que pouvait être Kitsari. Fourmillante d’activités malgré le peu de touriste, quoi de plus normal lorsque l’on sait que plus de cinquante pourcent des natifs de l’île travaillait au service de l’administration dans ce commerce gigantesque et donc, tous passaient ici à un moment ou à un autre de la journée. Quoiqu’il en soit, au milieu de ce petit fourmillement, une petite rousse était accompagnée de deux gardes et se dirigeait vers l’aile Ouest de ce qui semblait être une mairie gigantesque.
Arrivée plus tôt sur l’île, la jeune Nostradame avait bénéficié d’un traitement spécifique vis-à-vis du premier groupe gouvernemental. En effet, ce dernier composé de plusieurs membres avait été lâché comme des touristes alors qu’elle, seule, avait pour mission de briquer l’un des postes vacants proposés sur l’île. Elle avait donc pu se présenter en tant que tel au contrôle et avait été orientée vers les quartiers administratifs pour passer son entretien d’embauche. Les postes proposées étaient de nature différente et avaient tous leurs vices et leurs vertus, à Venus de choisir lequel était le plus à même de lui permettre de remplir sa mission : Geisha, hôtesse d’accueil, cuisinière, technicienne de surface, vendeuse dans un magasin de chaussure, standardiste spécialisée dans les services de Room Service de luxe ou encore serveuse dans l’un des hôtels standing de la zone : elle avait le choix. Le plus important étant de pouvoir convaincre l’employeur, à savoir l’un des adjoints au maire spécifiquement en charge des ressources humaines, de l’engager dans le poste choisi. Elle serait donc menée au bureau de ce dernier après avoir pu prendre connaissance des postes vacants et tomberait sur un homme très grand, d’une soixantaine d’années, assez sympathique qui lui proposerait de s’asseoir et lui demanderait de parler de ses compétences dans le domaine choisi.
Pourtant, si le gouvernement n’avait pas mis tous ses œufs dans le même panier en envoyant deux groupes, enfin un groupe et une agente, il avait aussi prévu le coup en n’informant ni la Olsen, ni la Odono, ni la Nostradame de cette pluralité. Plus simplement, aucune des agentes du groupe de Lidy ne savait que Venus se trouvait ici, et inversement. Missionné la jeune rouquine permettrait de lui offrir une nouvelle expérience de terrain et de palier à la carence du groupe A si celui-ci était découvert. Dans le même temps, si elle était découverte, le groupe A pourrait poursuivre tranquillement sans être soupçonné. En soit, le gouvernement mettait un maximum de chances de son côté.
Alors, ce tour marque donc l'arrivée de Venus sur l'île et la début d'une animation à deux. Petite précision présente dans le post, vous ne savez pas que l'autre est de la partie.
Lidy > Le guide t'emmène dans les beaux quartiers, dans un centre commercial et passe par une porte non-cachée mais gardée qui débouche sur un magasin d'arme. La "serveuse" te demande ce que tu désires.
Venus > Je t'ai PNJisé pour arriver directement dans le vif du sujet. Ton ordre de mission est le même que Lidy : tu cherches, tu trouves et tu tues Imejo. Tu es infiltrée comme future employée et tu dois donc te faire embaucher dans le poste de ton choix (mentionner dans mon post).
Pour l'ordre de passage, à vous de voir.
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Vénus Nostradame
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Ven 6 Juil - 14:22
Malin comme un Renard
Vénus s’était trouvée sur le chemin du retour après sa mission d’assassinat à Trader dont elle avait fait le rapport, mettant en valeur le vampire Reo Ashugari qui l’avait aidé dans cette quête pour montrer son efficacité ainsi que mettre en lumière ses techniques assez extrêmes ainsi que la volonté de ce dernier de rejoindre les rangs gouvernementaux afin que ses supérieurs trouvent peut-être un secteur dans lequel le placer. Elle avait alors reçu un nouvel ordre de mission qui lui imposait de partir pour West Blue où elle devait rallier Kitsari afin de remonter jusqu’à Imejo pour le tuer. La demoiselle comptait également récupérer beaucoup de souvenirs de celui-ci grâce à malédiction afin de les envoyer à des plus hautes autorités Constantinistes qui pourrait alors certainement tirer profit de ces informations sur le commerce de ce trafiquant fortement primé. Mais avant d’arriver à un tel objectif, il fallait arriver sur l’île en question et parvenir à un entretien avec le maître des lieux en passant certainement par le maire entre deux. C’est dans cet esprit que la Nostradame vint postuler auprès des hommes chargés de l’identification tout en revendiquant une nouvelle fausse identité inventé pour l'occasion, Marheïne Harjungotd. Elle fut ainsi escortée vers les quartiers administratifs dans l’optique d’obtenir un des postes vacants dont elle ne tarderait pas à prendre connaissance.
Restait à décider quel métier prendre pour pouvoir atteindre le plus vite possible Imejo. Tout d’abord, devenir une geisha pourrait lui permettre d’être recommandé pour aller à la rencontre de sa cible suite à l’appréciation de ses services… Hôtesse d’accueil serait un métier facile d’accès mais qui ne permettrait pas de pouvoir rencontrer le trafiquant en ayant conscience de son identité, de même pour cuisinière ou technicienne de surface ou même encore vendeuse dans un magasin de chaussure. Standardiste spécialisée dans les services de Room Service de luxe serait un poste intéressant si elle n’était pas rattachée à un hôtel, lieu où les probabilités de trouver Imejo n’étaient pas optimales. Serveuse dans l’un des hôtels standing de la zone pourrait faire le travail si c’était le genre de lieux que fréquentait le criminel. Elle avait donc deux choix de préférences, mais lequel prendre. Le second comportait plus d’incertitude que le premier, mais les deux portaient une dose de probabilité assez difficilement analysable. Ce qu’elle détestait le doute et ne pas avoir toutes les informations qui pourrait permettre de réaliser une mission, mais c’était les lois du jeu. La fanatique de Saint Constantin était tellement dans une réflexion intense pour choisir en avançant qu’elle ne fit aucune remarque mentale sur ces hordes d’hérétique qui refusaient la clairvoyance et la vérité que le messie des Dragons Célestes leur offrait sur un plateau. L’espionne aurait certainement traité chacun d’eux d’égoïste orgueilleux ignare à l’existence futile si elle y avait pensé… comme durant son voyage vers le quartier administratif où elle avait constaté l’immondice, la corruption et la souillure humaine de ces villes du bas monde avec dédain et dégout même si elle ne l’avait aucunement affiché sur son visage. Il n’y avait qu’à South Blue, dans des villes majoritairement constantinistes, et les bastions des Dragons Célestes que les rues ne lui inspiraient pas ce genre de sentiment. En fait, tout ce qui n’embrassait pas le constantinisme était immonde aux yeux de la demoiselle et aucun chemin de raison ne parviendrait à la faire changer d’opinion. Même confronté à un seigneur vampire comme Valdor, l’esclavagiste de Trader, qui était dans son propre mental dans un état de pensée de légitimité, d’hérédité et de « pureté » similaire aux maîtres de Marijoa, pour elle il ne s’agissait que d’un plagiat et le désir d’avoir les mêmes droits que les divinités de ce monde, ce qui était bien évidement punissable avec une sentence exemplaire.
Ainsi, elle pénétra dans les toilettes afin de se changer ayant finalement choisit de devenir une geisha et ayant ramené différentes affaires en fonction des métiers de l’île dont elle avait pris connaissance à la réception de sa mission. La rousse enfila un kimono rouge recouvert de motifs de fleurs de cerisier avec un soleil dans son dos. Elle enroula la ceinture rose avant de se munir d’un éventail qui, déplié, représentait le vent qui déferlait sur des falaises avec un soleil se couchant sur la mer en fond, une bien belle estampe en somme. Il ne lui restait plus qu’à adapter sa coiffure pour la rendre plus traditionnelle. Pénétrant dans la pièce où l’attendait la personne qui devait l’évaluer, elle se sentait prête à faire preuve de ses capacités en répondant aux questions et demande de son interlocuteur et en usant du savoir-vivre et de la solennité qu’elle avait apprise dans l’optique de pouvoir servir un Dragon Céleste un jour. Dans cette optique, elle avait appris bien des choses de la vie en haute société au niveau de la réglementation. La Nostradame maitrisait donc bien ce genre choses tel que la cérémonie du thé ou tenir la conversation avec une personnalité importante. Le métier de geisha servait à fournir des prestations d'accompagnement et de divertissement pour une clientèle très aisée en se basant sur le raffinement artistique, notament au travers de l'habillement en kimono, la musique classique, la danse, les rapports sociaux ou même les jeux. Alors il restait à voir si la prestation de l’agente satisfaisait l’adjoint des ressources humaines, la demoiselle vivant très mal la situation si elle échouait. Cela voudrait dire qu’elle n’était pas encore prête à servir les Tenryubito en personne et cela serait très violent pour la fanatique.
Codage par Libella sur Graphiorum
Vénus arrive au bureau et choisis d'essayer de devenir geisha en usant des compétences qu'elle a développé dans l'espoir de servir personnellement les dragons célestes un jour.
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Sam 7 Juil - 13:13
Malin comme un renard [5]
Sur cette île, tous les rêves pouvaient devenir réalité, ou presque, si tant est que l’on savait comment s’y prendre. Avec un sourire gardé derrière son masque, Lidy affichait tous les codes de la bourgeoise qui pouvait prendre du bon temps tout en gardant en tête que les affaires étaient rudes. Elle parlait d’une voix si aigue qu’elle aurait pu se baffer elle-même, cependant cela faisait à présent partie du personnage. Une femme d’une certaine qualité était à même d’attirer sur elle les gros poissons. Il lui fallait cependant penser que le pécule qu’elle possédait n’était pas forcément suffisant pour obtenir les informations dont elle avait besoin. Qui plus est, mort, sa cible ne lui rapporterait rien. Elle n’était de toute façon pas chasseuse de prime. Avec l’air désinvolte, cette fois-ci, elle entra les épaules hautes dans la salle où l’avait emmenée son guide.
Il s’agissait d’un endroit qui, s’il était muni de vitres teintées, possédait tout le charme qu’on aurait pu trouver dans d’autres boutiques. Avec des intentions bien évidentes quand elle entra dans l’armurerie cachée, sa respiration fut retenue par les différentes choses qui se trouvaient autour d’elle. Oh, bien sûr ! Il s’agissait d’un endroit haut en couleurs. La vendeuse avait le charme caché d’une excellente arme de séduction du client. Un atout précieux, qu’elle mettait dès à présent à profit avec une tonalité sereine et attirante.
- Oh, vous êtes charmante ! Complimenta la jeune femme avec une voix gratifiante. J’aimerais une arme pour mon compagnon. Il a une préférence pour les armes lourdes, capables de faire de gros dégâts… Cependant, plusieurs petites armes de bonne manufacture pour équiper ses hommes lui plairaient sûrement aussi… C’est un cadeau d’anniversaire, mais il n’est pas du genre très personnalisé.
Elle rigola quand brusquement la voix de l’Agente du CP9 se fraya un chemin dans son oreille. On la contactait, évidemment, pour lui donner une information précieuse. Un salon de vente privé… Intéressant. Il fallait qu’elle passe dans ce type d’endroit pour arriver à leur cible, c’était assez évident. Sauf si la vendeuse lui permettait d’y accéder directement. En avait-elle le pouvoir ? Non, certainement pas. Réfléchissant rapidement, Lidy Olsen se demanda si elle avait une chance avec ses quelques millions de se hisser dans ce type de réunion. Il fallait tenter le coup. Laissant son micro activé, elle toussota et continua de sa voix aigüe :
- Si vous avez la possibilité de me faire une présentation assez complète, je ne suis pas contre. J’ai du temps, et de l’argent : j’aimerais profiter des deux avant de prendre ma décision.
La perche était lancée. Au moins, elle aurait une réponse de son interlocutrice et aurait donné une indication à l’Agente du CP9 : il fallait impérativement entrer dans cet endroit. S’infiltrer était essentiel, mais comment faire ?
La nouvelle recrue du CP6 observa sa collègue. Elles allaient devoir profiter du temps qui leur restait pour s’infiltrer dans cette vente d’esclave. Comment faire ? Prendre l’identité de ces personnages ? Non, ils n’avaient pas d’expert en déguisement dans leur équipe. C’était quelque chose qui aurait pu être intéressant, mais Reütsuna en parlerait plus tard à Lidy Olsen. Elle n’était pas très friande de l’idée de tuer ces riches, cependant selon le Décret Décima ils étaient coupables par association de malfaiteur et leur mort ne serait en rien un acte criminel.
- Comment pouvons-nous nous infiltrer ? Fit la jeune femme en tenant à l’oreille le couple pour avoir de plus amples informations.
Bonne question. Si on lui demandait son avis, la chasseuse de prime proposerait le service de restauration : il y avait forcément des personnes qui devaient s’occuper de cela.
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Lidy Olsen
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Sam 7 Juil - 14:35
Le vieil homme dévisagea et détailla la jeune femme rousse qui se présentait devant lui en comprenant immédiatement pour quel poste celle-ci venait se présenter, sa tenue ne laissant qu’une place très limitée au doute. Il l’écouta quelques instants et put donc prendre connaissance des diverses capacités de la jeune femme en question. Elle connaissait des rituels importants, se tenait bien et parlait facilement dans un langage soutenu et abordable à l’élite : une excellente recrue apparente pour un emploi comme celui de Geisha, un chance : elles se faisaient rare sur l’île. En effet, jusqu’à peu, Imejo laissait à ses très gros clients toute liberté sur les filles, même les tuer après leur office. Cependant, avec le temps, les rangs des Geishas de l’île se sont clairsemés et le dirigeant de toute cette belle entreprise a décidé de changer son fusil d’épaule. Pour les clients les plus… extrémistes, le trafiquant d’arme transmettait des esclaves de faible valeur et assez correctes pour permettre à son client de profiter des charmes de la personne envoyée. Aussi, après tout acte de plaisir charnel, de torture ou simplement de compagnie, le payeur pouvait disposer de sa prestataire de service à sa guise : meurtre, conservation, répudiation, humiliation ou pire encore. Personne ne s’y intéressait.
Il poursuivit donc l’entretien avec des questions ciblées destinées aussi bien à tester l’utilité de la personne que son implication dans l’obtention de cet emploi particulièrement bien rémunéré et qui pouvait mener aux plus hautes strates de la société.
- Ma chère, vous devez comprendre que certains de nos clients ne cherchent pas seulement une compagnie intellectuelle mais aussi une compagnie… fonctionnelle. Voyez-vous où je veux en venir ?
Le regard du vieux, exempt de toute trace de lubricité détailla le corps de la rousse de bas en haut pour lui faire comprendre réellement où il voulait en venir : certains clients, souvent les plus généreux financièrement, recherchaient des relations charnelles avec les Geishas misent à leur disposition. Des relations avec des femmes savant y faire, des femmes que rien ne pouvait rebuter qui se donnait, âme mais surtout corps.
- Je pense que vous avez parfaitement compris, nous avons besoin de personnes impliquées, prête à s’offrir pleinement et à faire profiter notre aimable clientèle de leurs vies d’expérience. Seriez-vous donc prête à remplir ses conditions ? Si oui, je vous propose de ne pas attendre. L’un de nos clients privilégiés, un homme habitué de notre belle île et ne regardant pas à la dépense a sollicité les services de l’une de nos expertes. Je vous propose donc de débuter dès maintenant votre… période d’essai ! Dernière précision, vous ne porterez pas de masque, les clients doivent pouvoir apprécier la beauté de nos accompagnatrices.
Si elle acceptait, Venus serait immédiatement emmenée vers l’un des hôtels les plus beaux de l’île tout en se voyant indiqué la suite 327 située au dernière étage ; l’une des plus luxueuses et onéreuses des lieux.
***
Du côté du duo Reütsuna/Tahita, les choses se précisèrent lorsque les ordres de la Olsen parvinrent à l’agente du CP 9 qui ne prit pas plus de quelques secondes pour comprendre le messages. Refléchissant à la question ouverte de son binôme, elle recueillit bientôt sa proposition de passer par le service de restauration et dut avouer qu’elle était tout à fait correcte.
- Très bien, donne-moi ton argent et rend toi aux services administratifs en disant que tu as tout perdu et que tu souhaites travailler. J’ai remarqué des petites annonces sur les panneaux d’affichage à l’entrée de l’île, il cherche des serveuses, engage toi, tu auras des chances de finir dans une soirée privée. Vise les lieux huppés avant tout. Quant à moi, je vais m’infiltrer par mes propres moyens, tu n’as pas à t’en faire.
Si elle acceptait, Tahita partirait dans une ruelle, seule, avant de tout bonnement disparaitre de la zone. Elle serait toujours joignable, évidemment, mais personne d’autre que ses compagnons pourraient noter sa présence en ces lieux. La jeune agente avait su se faire une petite réputation dans son groupe, elle était un as de l’infiltration et de la discrétion, probablement la meilleure dans l’exercice si l’on oubliait les agents d’élite. Une promesse pour l’avenir que même le directeur avait remarqué si l’on en croyait les rumeurs.
***
Enfin, du côté de l’agente CP6, les choses suivaient le cours et la Olsen bougeait ses pions avec précaution, avançant lentement mais sûrement. Alors, lorsqu’elle expliqua ses recherches à la vendeuse, celle-ci s’apprêtait à lui faire quelques propositions mais rapidement, elle fut coupée par une nouvelle intervention de sa chère cliente. Celle-ci sollicitait maintenant une présentation complète du style demandé, des armes lourdes à gros potentiel destructeur. Précisant qu’elle avait du temps, et surtout de l’argent à dépenser, la blonde se mit à sourire sous son masque en imaginant la superbe commission qu’elle pourrait toucher pour une vente d’importance. Sa cliente actuelle n’était pas aussi abrutie ou irréfléchie que nombre des habitués venant ici en sollicitant « un truc discret pour buter un gars » ou encore « quelque chose pour tout niquer, et dépêche, j’ai pas que ça à foutre ». Nan, celle-ci voulait étudier les différentes options lui étant offertes et choisir en son âme et conscience pour l’homme de sa vie. Ce constat émut légèrement la vendeuse qui avait elle-même choisi cet emploi pour pouvoir forger un beau capital avant de partir vivre de peu avec son cher et tendre époux. Dommage que ce dernier la fasse cocu avec la moitié des visiteuses, mais ça, elle n’en savait rien.
Quoiqu’il en soit, pendant près d’une demi-heure, la belle et plantureuse vendeuse détailla les divers produits qu’elle pouvait avoir en magasin dans le style recherché. Bras mécanique en alliage, gourdin à système explosif, épée batarde à système de dial, massue télescopique, lanceur d’explosif dernière technologie ; il y en avait là pour tous les goûts mais aussi tous les prix. Il ne resterait donc plus à Lidy que de faire son choix ou prendre un peu plus de temps pour réfléchir, dans tous les cas, la vendeuse la remercierait pour sa patience.
Derrière tout ce beau monde, Lif avait sorti une sorte de cube à facette de couleur et essayait de rallier toutes les cases de couleur identique ensemble, sans succès pour le moment.
Venus > Tu es engagée sous période d'essai avec un test d'entrée auprès d'un client habituel et, apparemment, très riche. Tu peux évidemment refuser la proposition mais alors tu ne seras pas engagée.
Lidy > Tahita accepte et propose à Reutsuna de se faire engager comme serveuse. Elle partira ensuite de son côté pour s'infiltrer par elle-même. Tu peux toujours la joindre. Pour toi, la vendeuse te fait un exposé complet et assez long. Tu as donc le choix sur la destination à donner à l'affaire. Peu importe ton choix, si tu pars du magasin au prochain tour, viens me voir en MP pour que je te donne les éventuelles réponses de Lif.
Pour l'ordre de passage, à vous de voir.
Tahita Odono, CP9, est lvl ???? (Rokushiki)
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Lidy Olsen
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Sam 7 Juil - 15:29
Malin comme un renard [6]
La riche invité était une jeune femme pleine de charmes, mais très difficile dans le choix de ses armes. Elle voulait « ce qu’il y avait de meilleur » quitte à rallonger un peu la commande. Oui, elle était prête à aller piocher jusqu’au fond de ses économies pour donner un joli pactole à ses ennemis, de sorte à les intercepter derrière plus aisément. Au pire, elle pourrait se servir ou demander le remboursement d’une partie de la somme. Et comment aurait-elle pu la dépenser de toutes les manières ? Les appartements de fonction ne coûtaient qu’une misère tous les mois, ainsi elle était tranquille dans l’évolution de ses moyens financiers. Elle ne dépensait que pour un peu de matériel, rien de bien extraordinaire. Ainsi, lorsqu’elle regarda les armes qu’on lui proposait, elle trouva quelque chose à dire à chacune d’entre elles : le bras n’était pas adapté à son compagnon, en revanche elle était tenue de dire que parfois, l’arme lui semblait correcte « sans la puissance de feu adéquat. ». Parfois, elle faisait un commentaire plus technique, montrant qu’elle était loin d’être écervelée : les clients écervelés n’étaient jamais emmenés auprès du patron après tout.
- Vous m’avez montré une large gamme de choix… Je veux bien vous acheter une babiole à cinq millions, que vous pourrez déposer à l’entrée pour que je la prenne en sortant, cependant j’aimerais que vous me fassiez découvrir des armes plus intéressantes.
Elle regarda son garde du corps et le détailla en soupirant.
- Mon compagnon est plus grand. Heureusement, d’ailleurs.
Cette petite pique était maline à point : il ne pouvait pas y répondre et se contenta de redresser son dos tandis qu’il tournait le regard vers la droite, observant la salle d’un air relativement absent. Rien ne pouvait se produire ici, n’est-ce pas ? Le regard de la jeune femme était perçant sous son masque, et elle savait que les cinq millions seraient dépensés à bon escient. Cependant, elle était une cliente exigeante, qui exigeait le meilleur.
- Je suis venu avec de l’argent de poche, mais je serai disposée à dépenser bien plus pour mon compagnon si vous pouvez me proposer des articles d’exception. Vos supérieurs doivent bien avoir cela, dit-elle d’un air distrait en faisant mine d’observer attentivement les objets présents dans les vitrines.
Prometheus, de son côté, avec son air absent, observait les réactions des deux personnes dans la salle. A l’évocation d’un supérieur, il devrait y avoir des réactions diverses. Lidy semblait vouloir approcher du but en jouant sur son attachement à son compagnon. Les transactions étaient après tout d’une ampleur suffisante pour intéresser le supérieur de ces chers employés.
Ce jeu-là, elle y jouait tant que l’infiltration était possible. Si on lui fermait la porte au nez, elle se contenterait de prendre une nouvelle apparence. Sous ce masque, c’était tout à fait possible. D’ailleurs, Lidy n’utilisait actuellement pas son pouvoir : elle semblait considérer qu’elle n’en avait pas besoin pour mener son interlocutrice en bateau… Ou jugeant que l’air qu’elle prenait devant les armes était trop important pour risquer de fixer la jeune femme en lisant en elle. Tout comptait.
Avec une silhouette élancée et un corps des plus habiles, la jeune ancienne chasseuse de prime irait se présenter pour obtenir un emploi. Elle avait donné ce qu’elle possédait à l’agente du CP9, dans le but de paraître réellement démunie. Bien évidemment, elle ne pleurnicherait pas et exposerait la situation calmement. Elle indiquerait qu’elle avait les compétences requises pour faire serveuse, et qu’elle aimait converser avec des personnes ayant des choses à dire… Et des pourboires à donner. Bien sûr, il fallait viser des lieux huppés, et les annonces qu’elle avait prise étaient faites pour cela.
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Lidy Olsen
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Sam 7 Juil - 17:32
Malin comme un Renard
Vénus, sûr de ses capacités et fantasmant un instant en imaginant l’honneur de devenir la femme d’un Dragon Céleste avant de se dire que c’était peu probable, fut ravi de déceler une certaine satisfaction dans les yeux de son examinateur en entrant. Enfin c’était peut-être elle qui imaginait cela ou l’homme était réellement content de voir quelqu’un se proposer à ce poste. Seul lui savait et il n’y avait pas à tergiverser mentalement sur ce sujet. Elle avait donc fait le descriptif de ses compétences, prête à les montrer à l’homme si jamais il craignait qu’on ne lui mente pour se faire embaucher. Heureusement ce ne fut aucunement le cas. L’entretien se poursuivit alors avec une question plutôt directe au sujet de la possibilité de laisser son corps être également le fruit des désirs des clients et que ceux-ci puissent les réaliser. Elle prit la parole en gardant son image diserte, s’exprimant donc avec une certaine éloquence en essayant de ne pas aller vers le dithyrambique pour éviter de passer pour une panégyriste.
-Ad augusta per angusta, commença la jeune femme. Ce n’est avec aucune forme d’acrimonie que j’accueille cette nouvelle. Je me remettrais volontairement à ces attraits dionysiaques afin d’assouvir les plaisirs de mes clients. Je fusse factotum jadis et je n’eusse aucunement était à l’abris de quelques forfaitures vis-à-vis des dogmes ecclésiastiques par quelques employeurs lubriques. Je m’investirai ainsi pleinement dans ce genre de tâche comme pour le reste de mes attributions, afin de tenir mes engagements et de me montrer à la hauteur de mes qualification.
C’est sur ces paroles qu’elle termina sa déclaration pour accepter ce métier répugnant. Offrir son corps à des personnes malsaines qui se croyaient en droit de faire de telles demandes ? Se prenaient-ils eux aussi pour des Dragons Célestes. Dans ces moments où elle ne devait aucunement révéler son apologétique constantiniste. Elle devait accepter de canaliser la souillure hérétique pour le bien de Marijoa, se purgeant elle-même de cette engeance par la ferveur et la pureté de sa foi et sa dévotion sans borne pour les fondateurs du monde, déités suprêmes ayant tous les droits et qui avait la légitimité de gouverner le monde à leur convenance, leurs écrits étant paroles d’évangiles et leurs ordres absolus.
Quittant les lieux, la Nostradame fut conduite vers l’immeuble où l’attendais son premier client et où elle enlèverait son masque avant de rencontrer ce dernier. Déjà que cette cité dégoutante empestait le sacrilège et l’apostasie, il fallait en plus qu’elle se retrouve en face à face avec un dégénéré. Bon… Tant qu’il n’était pas soumis à la vésanie, elle pourrait tenter de faire abstraction de sa vacuité et ne pas le vilipender mentalement. Il était l’heure d’ère zélatrice et éviter de penser à la turpitude qui l’attendais. Elle faisait ça pour le bien de Marijoa. Elle faisait ça pour le bien de Marijoa… C’est ce qu’elle répétait intérieurement en approchant de la porte de la suite 327 afin de recevoir la permission d’entrer et de pénétrer dans les lieux.
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Dim 8 Juil - 12:11
- Entrez, je vous en prie.
Lorsque la porte serait ouverte par la Nostradame, celle-ci pourrait apercevoir ce qu’était le réel luxe offert par les dirigeants de l’île à leurs hôtes de marque. Dans le petit hall de la suite se mêlaient dorures, meubles en bois anciens et polis, sol et plafond de marbre blanc : le tout dans une alliance parfaite laissant croire à une sobriété qui n’était finalement que purement factice. Derrière le hall, elle découvrirait une pièce à vivre de taille conséquente au sein de laquelle figuraient encore quelques portes. Une chambre, une salle de bain, des commodités, un solarium et même, une salle de réunion de faible importance. S’agissant de la pièce en elle-même, l’on retrouvait le faste des grands palaces : larges canapés rembourrés à l’extrême pour un maximum de confort, table en marbre et autres armoires aux styles différents meublaient les lieux. Le tout dans un ballet majestueux de formes et de couleurs douces et harmonieuses. Au milieu de la pièce, juste devant une fenêtre tournée vers le centre des activités se tenait debout un homme, celui qui avait invité la rouquine à entrer. L’homme la regardait fixement, sans même cligner de l’œil par peur de la voir disparaitre.
- Je suis enchanté Mademoiselle, je me nomme Sven, Sven Harskof.
Pour le commun des mortels, ce nom ne signifiait que très peu de choses, réellement très peu. Cependant, pour les véritables férus d’histoire, les spécialistes des îles reculées de North Blue ou encore les personnes incollables sur le commerce de glace, cet « Or blanc » souvent insoupçonné, ce nom signifiait quelque chose. Peu de chances malheureusement pour la jeune Venus qu’elle ait été mise en connaissance d’un tel nom. Elle se retrouvait donc devant ce parfait inconnu, apparemment particulièrement intimidé malgré le fait que son recruteur ait dit à la Geisha qu’il s’agissait d’un client régulier. Difficilement, entre deux hésitations, le jeune homme invita son invitée à prendre place où elle le désirait. Lui resterait debout et reprendrait la parole rapidement.
- Je suis enchanté et honoré que vous ayez accepté de venir me rencontrer ce soir Mademoiselle, je ne m’attendais pas à voir une si belle jeune femme lorsque j’ai sollicité de la compagnie pour la soirée. Ma chère, pourriez-vous servir une tasse de thé avant tout et ensuite, j’aimerais en savoir plus, sur vous. Sur votre vie, sur vos expériences, sur vos déboires, vos illusions ou vos promesses, vos rêves ou vos cauchemars. Je vous paierai pour votre temps bien sûr, n’ayez crainte.
Etonnant, à n’en pas douter, cet homme était curieux et aimait savoir à qui il avait affaire. Venus aurait donc le choix de la conduite à adopter devant tant d’interrogations. Si elle décidait d’entrer dans le jeu du principal intéressé, celui-ci resterait attentif pendant tout le récit, souriant lors des moments joyeux, au bord des larmes pour les épisodes tristes et dans une rage folle pour les passages les plus révoltants contre la personne de cette belle Geisha : il était un homme impliqué avant tout. Cependant, Venus pourrait rapidement remarquer quelque chose qui dénotait du discours de son patron : aucun regard lubrique de la part de son interlocuteur.
***
« Une babiole à cinq millions ». En entendant cela, Lidy pourrait entendre l’énorme joie dans l’esprit de la petite vendeuse. Vendre des armes et percevoir des commissions, elle le faisait quotidiennement mais à une telle somme, pour une seule pièce, ça n’arrivait pas si souvent que ça. Souvent, les clients dans les gammes de patrimoine de cette jeune cliente dépensait tout dans des salons, des casinos ou plus généralement dans des activités de loisir. Pour les clients hommes, on se trouvait davantage dans le rayon alcool, drogue, prostituées, esclaves ou armes, mais bien souvent des plus petites choses ou des gros lots. Or, les petites choses rapportaient peu et les gros lots ne relevaient pas de son expertise à elle. Elle vendait au détail, c’est tout. D’ailleurs, malgré la dépense conséquente, la cliente ne trouvait pas réellement son bonheur, cherchant quelque chose de plus exceptionnel, de plus destructeur, de plus « grand » tout simplement. Puis, l’argument choc arriva : la promesse d’une dépense plus grande pour une chose plus exceptionnelle. La vendeuse jeta donc un coup d’œil en direction de Lif, qui haussa les épaules : elle avait un doute sur l’opportunité d’envoyer sa cliente là-bas mais bon… Ils en envoyaient tellement au final.
- Et bien Mademoiselle, si vous le désirez, un salon des ventes se tient chaque soir sur l’île. Il s’y trouve un stock varié parmi lequel des armes plus… onéreuses mais bien plus exceptionnelles. Peut-être pourriez-vous y faire un tour ce soir pour voir si vous trouvez votre bonheur et éventuellement rappeler davantage de fond pour la vente de demain ?
Vingt millions ? Ce prix ne suffirait pas pour les armes qui seraient mises en vente ce soir, enfin, pas pour l’extrême majorité d’entre elles. Les prix montaient haut, très haut, pour certains lots et il n’était pas rare de voir des armes ou d’autres lots partir pour plus de trois cents ou quatre cents millions. Si Lidy se montrait intéressée, ce qui serait probablement le cas pour la jeune agente, Lif viendrait alors la prévenir d’une donnée potentiellement utile mais qui n’arrêterait probablement pas l’infiltrée.
- Madame, si vous désirez vous rendez au salon des ventes, il y aura cependant quelques… restrictions. Il s’agit d’une zone réservée à notre clientèle la plus aimable, vous y êtes donc conviée mais votre garde du corps… ne pourra pas entrer et devra vous attendre, à l’hôtel. Seconde chose, le salon propose toute sorte de lot, il n’y aura pas que des armes et vous pourriez être éventuellement étonnée par les denrées en transit. Nous vous demanderons donc de signer quelques accords de confidentialité.
Il n’expliquerait rien de plus, la chose serait abordée plus tard mais les clauses « pénales » de l’inexécution de l’engagement au secret dans ce genre de contrat était…. Radicale.
***
Décidemment, deux recrues en quelques heures ? Le chargé des ressources humaines était heureux de voir que l’île attirait les travailleurs, plus encore lorsqu’il s’agissait de cliente qui finissait par choisir la voie du travail, contrainte ou forcée. Au moins, celle-ci n’avait pas volé un client ce qui était mauvais pour la réputation de l’île. Solliciter du travail était une bonne solution et le travail de serveuse n’était finalement pas l’un des plus techniques, alors pourquoi refuser. Le recruteur fit passer une petite batterie de test à la jeune femme qui les réussit sans trop de difficultés.
- Bien ma chère, vous êtes engagée. Rendez-vous ce soir à l’Hotêl Kimeka, un réception est donnée, vous pourrez y officier.
Elle devrait donc se rendre sur son lieu de travail, s’habiller et se retrouverait au sein d’une réception mondaine où les sommes d’argent abordées par les convives comportaient bien souvent de très multiples zéros.
***
Sur les toits des immeubles de l’île, une silhouette rapide et impitoyable se mouvait avec une aisance démoniaque : enfin l’agente du CP9 retrouvait son élément. Elle était prête à se battre et surtout, à tuer.
Venus > Tu tombes donc sur ton client qui te demande de parler de toi ! Tu fais ce que tu veux, tu peux lui répondre, te barrer, faire autre chose, comme tu veux. Chaque réaction entraînera une conséquence plus ou moins appréciable.
Lidy > Reutsuna est embauchée facilement, elle officiera dans une soirée mondaine de riches personnes, rien d'illégal mais nous verrons ça au prochain tour. Pour toi, ils acceptent de te mener au "niveau supérieur" avec des conditions.
Pour l'ordre de passage, à vous de voir.
Tahita Odono, CP9, est lvl ???? (Rokushiki) Sven Harskof est lvl ???
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Vénus Nostradame
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Dim 8 Juil - 13:12
Malin comme un Renard
La Nostradame pénétra dans la suite luxueuse en scrutant rapidement les détails qu’offraient ce qu’elle aurait qualifié d’antichambre avant de revenir à une dénomination de hall, cela étant d’un raffinement certain mais construit par l’engeance qui régnait sur cette île. Sans un mot, elle s’avança en écoutant les paroles de l’« honorable » personnage qui n’était certainement qu’un de ces répugnants imitateurs jalousant la fortune et l’influence des Dragons Célestes. Elle se pencha en avant, saluant ainsi modestement son interlocuteur pour souligner la relation de domination-soumission qui convenait à cette situation.
-Enchanté. Je suis Marheïne Harjungotd et je ferai office de geisha pour monsieur en cette radieuse journée. J’espère que vous apprécierez ma compagnie et mes services, déclara-t-elle en demeurant dans la position de son salut avant de se redresser.
Sven Harskof ?! … Inconnu au bataillon. Elle n’avait pu lire aucun dossier pour cette mission qui concernait cette personne. Il allait donc falloir s’adapter en espérant faire un travail suffisement bon pour se faire inviter par le souverain de l’ombre de ce gigantesque engrenage. La demoiselle fut néanmoins rassurée de voir qu’elle n’était pas avec un noble malotru ou un bourgeois crasseux. Cela n’enlevait cependant rien au fait que s’il était ainsi impliqué dans ce système, c’était qu’il était souillé profondément. Ses apparences presque timides pouvaient très bien cacher une bête féroce prête à mordre. Cela ne changeait rien à son travail cependant, puisqu’elle devait se donner à fond dans son rôle et satisfaire les besoins de cet homme… quel qu’ils soient.
-Tout l’honneur est pour moi monseigneur. Vous êtes trop bon. Je ne mérite pas tant de compliments et de considération. Je vous prierai de m’excuser, j’entamerai le récit que vous désirez entendre une fois que j’aurais amené le service à thé devant monsieur afin de le servir.
C’est ainsi qu’elle se lança dans la cérémonie traditionnelle du thé, avec élégance et précision afin de satisfaire le client qui, étrangement, ne semblait pas la désirer charnellement pour l’instant. Comme elle l’avait pensé plus tôt, cela ne voulait rien dire… La bête pouvait sommeiller et se réveiller brutalement. À ce moment, elle devrait se montrer surprise, histoire d’être crédible, puis volontaire afin qu’il la recommande une fois ces moments passés. Bon… Il fallait maintenant parler de l’histoire qu’elle imaginait pour Marheïne dans la configuration où elle prenait un métier de ce type.
-Si monsieur me le permet, je vais maintenant entamer mon histoire… Je naquis à East Blue où je fus arraché à ma famille en étant bébé afin d’être élevé dans la demeure du seigneur de ma ville natale. Ce dernier était coutumier de ce genre de pratique afin de préparer sa future génération de domestiques. J’ai ainsi reçu une éducation exemplaire visant à faire de moi une servante de qualité, ce qui m’a permis de développer nombre des facultés dont je dispose pour satisfaire monsieur. Je devins factotum du seigneur local avant que notre ville ne se fasse attaquer par des esclavagistes. Je fus ainsi vendu à une petite agence de la pègre qui louait ma personne à diverses riches familles où je dû faire le même office que précédemment. Voguer ainsi entre les diverses maisons nobles m’a permit de progresser afin d’arriver à un niveau d’exigence supérieur dont j’espère pouvoir profiter monseigneur. Je fus même un temps hiérodule.
Elle posa à ce moment-là le thé devant le Harskof.
-Ab imo pectore... Je fus renvoyé d’une famille à cause des manigances de l’héritière qui me jalousait. En effet, elle avait peur que son amant ne soit tomber amoureux de mon humble personne. Pure folie que cela. Veuillez m'excuser mon seigneur si ce n'est pas le cas pour vous... Cela m’apparaît abstrus. Comment une modeste servante comme moi pourrait susciter d’autres sentiments que l’attirance physique, l'envie de se faire servir ou le désir de dominer chez un membre de la caste nobiliaire… Cependant, je dû quitter mes fonctions et l’agence qui ne souhaitait pas recevoir de représailles de la part de cette famille. C’est ainsi que je me suis mis à voguer sur la mer à la recherche d’une île où je pourrais de nouveau pratiquer la seule chose que je sais faire… Je suis donc arrivée en ces lieux où je me suis proposée pour devenir geisha et me voilà devant monsieur. Mon unique rêve et seul désir était de satisfaire mes maîtres... Désormais il en est de même, mais avec mes clients
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Dim 8 Juil - 13:50
Malin comme un renard [7]
Quand la jeune femme entendit ce qu’avait à lui dire son interlocutrice, galvanisée par ce qu’elle avait décidé de dépenser dans une « babiole », elle prit le temps d’analyser les émotions de cette dernière en se retournant finalement. Avec un air absent, finalement, elle tenta de se laisser aller aux simples sentiments fugaces : un peu d’excitation, principalement. L’idée de participer à un salon de vente d’armes au moment où ceux-ci proposaient des objets de qualité l’amusait. Finalement, elle pourrait s’infiltrer là où l’Oudoni serait. Quant à Reutsuna et Prometheus, ils avaient fait leur boulot. Il faudrait qu’ils s’extraient de l’île avant l’assassinat de cet homme, pour éviter d’être impliqués… Enfin, plus pour le garde que pour la demoiselle. Il trouverait un moyen, elle lui faisait confiance. L’opération serait peut-être terminée avant le lever du jour, si ils étaient efficaces et que la chance se trouvait de leur côté.
C’était inhabituel. Ce type d’opération, ce qui pourrait suivre, les liens que cela créerait… Totalement inhabituel. Elle n’était pas dans son élément à proprement parler, ou n’aurait pas dû l’être, et sa si grande malléabilité avec les forces sombres de ce monde pourrait lui apporter de la part de collègue un regard bien suspicieux. Elle ne doutait pas qu’à la fin de cette mission l’Agente du Cipher Pol 9, si elle était intéressée, pourrait lui poser des questions sur son passé… Et qu’elle hésiterait à y répondre honnêtement. Aujourd’hui, cette jeune femme qu’elle était devenue œuvrait pour l’affaiblissement du Gouvernement Mondial à travers le rejet total des liens hors-la-lois.
Las de ces pensées, elle se contenta de regarder derrière son masque la vendeuse d’arme et de sortir la somme de sa mallette. Cinq million de berrys, et elle enverrait l’arme qu’elle avait choisi – la massue télescopique à laquelle il faudrait ajouter une inscription « Fall for you, my love ». C’était un peu cliché, mais elle aimait l’idée que son dulcinée pense à elle quand il se battait.
- Je comprends parfaitement, nous ne rigolons pas dans ce type d'affaires. Ne vous en faîtes pas, mon milieu est sûrement aussi bien loti que celui-ci, commenta-t-elle en regardant les clauses qui assureraient une mort douloureuse à quiconque tenterait de les doubler.
Une fois le contrat signé après un court instant de fausse réflexion, contrat de confidentialité qui était là plus pour effrayer que pour sanctionner quelque chose, Lidy quitta son garde du corps sans regret. Il était intéressant de pouvoir interagir avec lui, cependant il serait bien mieux loti dans un hôtel qu’à attendre ici. En soit, il remercierait le guide et demanderait la direction de l’endroit où il devait se diriger. Il y irait, tranquillement, regardant ce qui se déroulait en ville. Les prochains ordres ne devraient pas tarder à venir, cependant il préférait aborder un certain laxisme. Au moins, il n’aurait pas à se battre, ce qui n’avait jamais été le but.
Dans sa tenue de serveuse, Reutsuna avait pu cacher ses éventails. Si deux d’entre eux étaient visibles, celui en métal était bien masqué sous une couche de vêtements. Elle n’y avait pas accès immédiatement, mais si les choses venaient à dégénérer, elle préférait se savoir à l’abri. Avec un sourire franc, elle entra dans son service pour prendre les ordres.
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Lidy Olsen
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Lun 9 Juil - 14:40
Le riche client écouta les mots déclamés par sa chère accompagnatrice du soir, totalement charmé par son phrase qu’il ne comprenait qu’à peine tellement les mots étaient beaux, mélodieux et appartenaient à un temps qui ne semblait plus exister. Il était totalement captivé au point de sentir son cœur se serrer lorsque la rousse aborda la première famille qu’elle avait servi, son cœur s’accélérer lorsqu’elle aborda l’attaque et sa mise en esclavagisme, son cœur s’alléger lorsqu’elle traita de son bonheur de servir et son cœur explosé lorsqu’elle conclut sur sa dernière expérience professionnelle et notamment sur sa propre appréciation de son physique. Devant un tel manque de confiance en ses charmes, le nobliau ne put se contenir.
- Ma chère ! Croyez bien que je ne peux vous laisser dire ça. Je vous assure que votre beauté n’a d’égale que votre éducation et si j’étais votre maître, j’éprouverais toutes les peines du monde à ne pas succomber à vos charmes, j’en suis certain ! Votre précédent maître aurait été fou de ne pas le faire et surtout, d’épouser une autre personne que vous.
Se levant alors de son siège pour faire quelques pas dans la suite, le client semblait bouleversé, atteint au plus profond de son cœur par les mots difficiles qu’avait pu employer cette belle de cuivre. Il attrapa au passage la tasse de thé confectionnée par Venus et en prit une ultime lapée avant de se diriger vers son denden mushi, enfin vers celui de la chambre mis à sa disposition.
- Room service, un diner pour deux… Formule Excelsior, merci.
Il raccrocha avant de venir reprendre place dans le luxueux fauteuil qui faisait face à la conteuse et repensa aux paroles qu’elle avait pu prononcer. Elle, elle garderait probablement le silence avant d’être invité à parler de nouveau, elle ne pouvait pas entraver les pensées d’un maître si elle était une si bonne servante. Puis, après un instant de réflexion, l’agente du CP9 sous couverture se vit finalement opposer une nouvelle proposition.
- Si vous souhaitez tant me contenter ma chère, acceptez donc de diner avec moi. Comme vous l’avez entendu, les choses nous seront livrées ici et nous pourrons continuer notre discussion. Comme je vous l’ai dit, vous serez évidemment payée par mes soins directement pour chaque heure passée à mes côtés. Néanmoins, je ne veux vous contraindre, acceptez-vous ma proposition ?
Venus avait donc un ticket, un cavalier pour la soirée et la promesse d’un bon repas ; néanmoins, Sven n’était pas un esclavagiste et ne voulait certainement pas retenir cette femme contre son gré, alors même qu’elle n’était finalement que son employée.
Une fois le contrat signé en main, Lif emmena sa cliente en délaissant son garde du corps dans un autre quartier de la ville où rivalisaient les hôtels les plus luxueux de l’île, une véritable mine d’or de raffinement et de signes ostensibles de richesse. Ici-bas, les clients ne se promenaient pas comme de simples petites gens mais bel et bien comme des nababs d’une richesse outrancière. Finalement, le duo entra dans un hôtel, pas forcément le plus grand mais l’un des plus beaux et se dirigea vers une salle de réception à l’arrière dudit établissement. Une fois la porte gardée poussée, la Olsen se retrouverait au milieu d’une pièce imposante au fond de laquelle figurait une belle estrade agrémentée d’une belle et massive cage, pour l’heure vide.
De son côté, la serveuse pourrait alors débuter un service dans un autre établissement où des personnes largement fortunées se trouvaient présentes et traitaient d’affaires et d’autres mais apparemment rien en lien avec le trafiquant d’arme. La soirée pourrait continuer son petit bonhomme de chemin et l’ancienne chasseuse de prime pourrait laisser ses oreilles trainer.
Trop simple, beaucoup trop simple. Finalement, s’immiscer dans cette petite réunion privée et bourgeoise n’avait pas été d’une quelconque difficulté pour la belle Odono qui apparaissait maintenant au milieu de la réception, vêtue d’une mirifique robe rouge et d’un masque de la même couleur, spécialement emprunté pour l’occasion. Elle n’avait finalement eu qu’à … comment dire… solliciter son invitation à une riche bourgeoise lui ressemblant corporellement parlant et à prendre sa place avec une facilité déconcertante. Des armes, elle n’en avait pas besoin, si Imejo apparaissait ce soir, elle n’aurait qu’à le suivre et à transpercer sa gorge ou son cœur d’un simple shigan. Ce n’était pas un trafiquant de pacotille qui pourrait lui tenir tête en combat. Mais alors qu’elle se baladait au milieu de l’assemblée, se fondant un peu dans le décor, elle crut reconnaitre la silhouette de l’agente Olsen. S’écartant un peu, elle la contacta pour simplement confirmer qu’il s’agissait bien d’elle.
- Agente, seriez-vous présente à une vente privée actuellement ? Si oui, contentez-vous de renverser quelques gouttes de votre verre, je suis proche.
S’il s’agissait bien d’elle, Tahita se rapprocherait encore sans engager de contact, histoire de pouvoir agir de concert si un imprévu se passait ou surtout de ne pas griller la couverture du cerveau de l’opération si elle était découverte.
Quoiqu’il en soit, à peine aurait-elle le temps de confirmer l’identité et de s’en approcher si Lidy entrait dans son jeu que les lumières de la salle se tamiserait et qu’un homme masqué monterait sur scène pour débuter un petit speech pompeux à souhait et vantant les mérites des clients présents ici. Ronds de jambe et compliments démesurés étaient de mise au milieu de cette foule qui gloussait et se complaisait dans l’hypocrisie à peine feinte de ce meneur des ventes. Pourtant, pour entrer dans le moule, l’agente du CP 9 suivit le mouvement et gloussait aussi. La vente allait débuter sous peu.
Venus > Le riche vous commande à bouffer. Viens me voir en PV pour me donner ta décision, je te fournirai les débuts de réaction de Sven pour nourrir ton post en fonction de ton choix !
Lidy > Tu es donc menée dans une salle des ventes où se trouve également la CP9 qui te contacte et se place non-loin de toi si tu confirmes que c'est toi. Le directeur des ventes se présente sur l'estrade et début son speech bien bien ronflant. Viens également me voir en PV si t'as la moindre question, notamment sur les pensées du directeur des ventes ou des gens présents pour nourrir ton post.
Pour l'ordre de passage, à vous de voir.
Tahita Odono, CP9, est lvl ???? (Rokushiki) Sven Harskof est lvl ???
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Vénus Nostradame
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Lun 9 Juil - 15:47
Malin comme un Renard
Vénus fit une mine gêné en entendant les propos de son employeur du jour, en tout cas employeur pour ce métier de sa couverture de mission, rougissant légèrement en mettant quelques doigts devant sa bouche.
-Oh monseigneur… Vous êtes trop bon. Tenir de tels propos à mon sujet est si gênant. Votre considération m’honore. Néanmoins, est ce que je mérite réellement tout ceci. Je… Je… lâcha-t-elle en faisant mine d’être perdue, faisant comme si elle cherchait du regard un objet sur lequel reposer son attention pour ne pas trop penser à ces paroles.
Pour encore plus s’imprégner de ce rôle, la Nostradame tentait de s’imaginer que l’homme en face de lui était un Dragon Céleste. Elle observa donc son client se lever et se diriger vers l’escargophone pour commander deux repas. Il voulait donc qu’elle mange avec lui. Il demeurait donc sympathique, mais il ne fallait pas oublier que la souillure pouvait ressortir à n’importe quel moment afin de l’imprégner et de faire de lui une véritable engeance prête à répandre la corruption dans les âmes de tout ces hérétiques qui refusaient d’accepter la réalité que pointait du doigt le Constantinisme. L’Harskof revint bientôt s’assoir devant Vénus afin de la convier à passer la soirée avec lui.
-Je ne puis qu’accepter votre requête monsieur. Je serais ravie et honorée de rester à vos côtés et de poursuivre la discussion avec votre charmante personne. Veuillez agréer à mes remercîments pour votre générosité. Je n’aurai put rêver meilleur client pour cette douce soirée qui se profile.
La membre du Cipher Pol 9 accepta ainsi la proposition en saluant son interlocuteur en se penchant en avant, comme lorsqu’elle c’était présenter précédemment. Cette mission pouvait dure plusieurs jours, le temps de convaincre suffisement pour être inviter auprès de la cible. Ignorant la présence de confrère sur l’île et qu’ils avaient un plan en marche, elle était ainsi prête à prendre le temps qu’il fallait pour franchir chaque méticuleusement et sans se précipiter pour éviter de chuter en court de route. Peut-être que le hasard lui permettrait d’aider le groupe de Lidy et Tahita, mais pour l’heure elle passerait la soirée en compagnie de Sven. Elle ferait de son mieux pour contenter celui-ci que ce soit par ses actes ou ses paroles, tout en se demandant si cela irait, comme le supposait le responsable des ressources humaines dont elle ne pouvait pas remettre en cause l’expertise qui devait avoir un solide fondement, jusqu’à l’accouplement. C’était répugnant de devoir se prêter à se genre de petits jeux, mais c’était son rôle de baigner dans l’ignominie afin d’empêcher celle-ci de nuire d’une quelconque façon à ses seigneurs vénérés, les sublimes et universels maîtres de Marijoa dont la splendeur n’avait d’égal que leur bonté et leur miséricorde. Ainsi, Vénus ne tremblerait aucunement à la tâche et s’impliquerait encore plus dans son rôle, renforçant son jeu à chaque pensé pour l’ingrate tâche sainte qu’elle devait assurée afin de pouvoir mériter un jour la place de membre du Cipher Pol 0 afin de servir en personne ces dieux et déesses d’un monde qu’ils avaient conçues parfait et qui avait été fracturé par les misérables plébéiens, rois comme noble étant bien évidement pas exclu de cette dénomination en comparaison de la noblesse bien supérieur des Dragons Célestes.
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Lun 9 Juil - 16:03
Malin comme un renard [8]
Le regard de Lidy se porta sur la salle dans laquelle elle était entrée. Elle savait que lieu fourmillait d'informations en tout genre, et qu'une fois qu'elle y aurait accès, elle ne pourrait plus jamais les oublier. C'était une bonne chose, puisqu'elle pourrait s'en servir pour faire chanter quelques personnes corrompues ou les dénoncer à terme. Il lui suffisait d'avoir une hausse de son pouvoir suffisamment importante pour qu'elle puisse ne pas avoir à se justifier quant à l'origine de ces informations... Et lorsqu'elle commença à scanner la salle, son cerveau assimila plusieurs pensées intéressantes. Une personne qui parlait d'un commandant corrompu, d'autres noms qu'elle pourrait donner pour enquête à ses collègues du Cipher Pol... Elle se contenta de laisser ses oreilles traîner, et lorsqu'elle entendit l'Agente du CP9 qui s'adressait à elle, la jeune femme se contenta de renverser quelques gouttes sur le sol. Elle fit sa riche cliente et dit d'un ton outré :
- Oh, ce sol est-il droit ?
Mais de toute évidence, ce n'était que pour sauver les apparences et si son alliée se dirigea vers elle, ce n'était pas foncièrement pour qu'elles puissent partager un moment de pur intimité. Il fallait qu'elles soient ensemble au cas où sa couverture tombait : c'était de toute évidence assez pratique. Avec un air absent, elle finit cependant par s'asseoir et fixer le maître de cérémonie, le chef des ventes. Il parlait de manière assez énervante, et pourtant ses pensées étaient totalement contradiction. Il ne pensait pas au gain, juste à la lassitude que son métier provoquait chez lui. Il racontait, débitait le même speech tous les soirs. Ça le gavait très franchement, et il n'était absolument pas intéressé aux investissements de l'île, contrairement à la majorité des employés qu'elle avait pu croiser jusqu'ici.
Il fallait qu'elle se serve de ces informations. Ainsi, elle fit mine d'observer la scène et de se montrer intéressé par les armes qu'on proposait, sans pour autant savoir où cela allait la mener. Pourtant, elle se montrait difficile et à chaque arme, elle marmonnait une remarque permettait de définir que ce n'était pas « LA » pièce qui lui ferait investir la somme nécessaire. On la trimballerait de vente en vente si elle n'agissait pas : il fallait qu'elle trouve quelque chose.
Tout ce qu'elle savait pour l'instant : le directeur des ventes était à même de les amener vers Imejo. Il ne restait plus qu'à saisir l'opportunité.
La chasseuse de prime comprit rapidement que ce métier était assez aisé pour elle. Bientôt elle deviendrait une parfaite petite serveuse, et si elle aurait pu se laisser prendre au jeu, cela aurait été sans les jacassements incessants des personnes présentes dans sa partie. Ils discutaient de choses futiles, tout comme de nourriture. Le thon, œufs, maïs était bon alors ? Ce n'était pas ce qu'il l'intéressait mais si on lui proposait un repas gratuit, c'est ce qu'elle prendrait.
Enfin, une information croustillante tomba à son oreille. Une femme, présente à la réception, serait une des figures d'autorité de l'île et aurait un passe-droit partout sur l'île. Elle serait en charge de nombreuses activités réservées aux VIP, et cela pourrait indiquer qu'elle avait des contacts avec le trafiquant d'arme... Mais comment le savoir ?
S'approchant, la serveuse fit à cette femme, si elle n'était pas prise ailleurs et qu'elle avait pu l'identifier en suivant les conversations :
- Y'a-t-il quelque chose qui puisse vous satisfaire, Madame ?
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Lidy attend une occasion pour agir.
Lidy Olsen
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Mar 10 Juil - 11:33
Quelle charmante compagnie pouvait être cette jeune Geisha, et si humble qui plus est. Alors, lorsqu’elle accepta la proposition à diner en sa compagnie, le jeune riche eut le cœur en joie et rappela le service d’étage pour commander une « bouteille de leur meilleur champagne, peu importe le prix ». Venus pourrait passer une soirée délicieuse en la compagnie de Sven qui se montrerait courtois, charmant, distingué et absolument pas graveleux. Non, le jeune homme venait d’une bonne famille où l’on ne forçait surement pas une femme à se soumettre aux désirs d’un homme et où payer pour recevoir de l’attention intime n’était pas acceptable, enfin, pas pour la caste sociétale à laquelle il faisait partie. Quelques minutes seulement après le second appel, le repas serait apporté et le moins que l’on puisse dire était que le client n’avait pas fait dans la demi-mesure. Plateau roulant de grande taille entièrement rempli de victuailles en tout genre, des mets mirifiques au goût sans pareil, des plats d’un faste sans égal.
- Ma chère, j’espère que vous avez faim, j’aime partager ma table avec une femme ayant un bon coup de fourchette !
Si seulement… Si seulement il pouvait lui dire à quel point il la trouvait belle sans paraitre trop mufle… Alors, une fois à table, et gêné par la situation, il se cloitra dans le silence, attendant éventuellement une question de son invitée à laquelle il serait heureux de répondre. Trop peu doué en séduction pour mettre ses charmes en avant, il était typiquement le style d’homme accessible mais seulement si on le sortait de sa carapace de solitude. En tous les cas, il ne semblait pas avoir pour projets de sortir ce soir, il voulait profiter au maximum de la charmante compagnie que lui offrait la Nostradame.
Ce style de vente, il l’avait vu des dizaines et des dizaines de fois, alors le guide s’excusa auprès de sa cliente et lui faussa compagnie en précisant qu’il l’attendrait devant la salle pour lui permettre de se “sentir plus libre”; Lidy pourrait donc récupérer son guide en sortant.
La vente se passa donc sans encombre, comme d’habitude. L’on vit partir des armes, des esclaves, des animaux exotiques, des reliques et autres bibelots à des prix défiant toute concurrence dans un spectacle magnifique de rond de jambe offert par le vendeur. Son métier, il le connaissait parfaitement, il était rodé à la perfection et lorsqu’il clôtura la dernière des ventes et donc la séance, l’homme en queue de pie descendit de son estrade et vint se mêler à la foule. Après l’exercice commercial, il devait s’atteler à un autre domaine de son activité : la fidélisation. Il prenait toujours le temps de répondre à toutes les personnes venant à lui et de la meilleure des façons possibles : un stratagème logique pour qui voulait garder sa clientèle et engranger plus d’argent. Lidy pourrait donc se frayer un chemin jusqu’à lui et exercer son office.
Du côté de la serveuse aux éventails, son investigation sonore lui permit de distinguer deux cibles potentielles. L’une se tenait dans un coin de la salle, un verre à la main et se contentait de regarder le monde autour d’elle sans trop se mêler à la foule. Elle portait une belle robe mauve la mettant en valeur sans trop en dévoiler. Elle évitait un peu les autres et semblait profiter de sa soirée dans son coin. L’autre était une femme plantureuse, aux formes totalement affolantes et à la longue chevelure blonde. Elle se trouvait au milieu d’un groupe de riche, beaucoup d’homme, dans une robe rouge et qui ne laissait qu’une place minime à l’imagination de ce corps apparemment si merveilleux. Elle riait tant qu’elle pouvait et partageait ses expériences avec ses amis du soir. La chasseuse de prime allait donc devoir faire un choix sur la cible à aborder.
Venus > Vous passez à table mais Sven ne dit rien, il est peu intimidé. A toi de voir comme tu gères la situation. Tu peux venir me voir pour ses réactions premières.
Lidy > La vente se poursuit donc et se déroule comme à l’accoutumé, sans le moindre accroc. Je passe la vente étant donné que tu précises que Lidy n’y prendra pas « part ». A la suite de la vente, comme tous les soirs, le chef de cérémonie descend parmi les convives pour flaner et leur cirer les pompes, il t’est accessible. Tahita te suivra de loin. Comme d’hab, tu connais la chanson, tu peux venir me voir en MP pour les premières interactions, sinon ton poste risque d’être court. As u want !
Pour Reütsuna, elle remonte la piste de la femme jusqu’à deux possibilités : une femme assez introvertie à la robe mauve peu affriolante et masque sombre ou une femme très extravertie, plantureuse, robe rouge très ouverte et masque doré à paillette. Ta question sera donc posée à celle de ton choix (tu me l’enverras en PV si tu veux) et je te donnerai sa réponse.
Pour l'ordre de passage, à vous de voir.
Tahita Odono, CP9, est lvl ???? (Rokushiki) Sven Harskof est lvl ???
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Vénus Nostradame
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Mar 10 Juil - 12:08
Malin comme un Renard
La Nostradame observa le repas arrivé en faisant mine d’être surprise. Il ne lésinait pas sur les moyens celui-là. Se prélasser ainsi dans la luxure n’était clairement pas quelque chose qu’il aurait le droit de faire. Pourquoi jalousaient-ils tous les Dragons Célestes ? Pourquoi vouloir à tout pris imiter leur style de vie ? Cette question la turlupinait encore et encore sans qu’elle ne parvienne à comprendre pourquoi les humains faisaient acte de tels péchés. C’était affligeant de voir l’humanité se complaire dans sa situation crasseuse et consternante. En tout cas, elle prit bonne note de la remarque de Sven. Elle devait donc devenir le temps d’un repas une grosse mangeuse.
-Je suis plus habitué à servir ce genre de buffet et à attendre la demande d’un invité qu’à être convié au repas. Je ferais de mon mieux pour vous faire plaisir et manger le maximum monsieur. J’aime vous voir enjoué. Vous êtes si attendrissant dans ces moments. Coupler cela à vôtre gentillesse… Ô monseigneur, c’est bien trop pour mon petit cœur…
Une nouvelle fois la Nostradame plaça sa main devant sa bouche pour donner l’impression qu’elle était gênée. Il était vrai que le fait qu’il ne s’agisse pas d’un goujat, qu’il sache se tenir et conversé sans la forcer, était fort appréciable. C’était bien plus agréable que de venir rencontrer un gros porc qui lui aurait sauté dessus pour lui arracher sa tenue et… se permettre des choses qu’elle ne laisserait qu’un Dragon Céleste lui faire si elle avait le choix. Cependant, c’était pour eux qu’elle faisait tout cela et qu’elle s’y serait impliqué au besoin si son client avait été ainsi. Néanmoins, elle demeurait intérieurement méfiante. La constantiniste était si fanatique qu’elle méprisait réellement toutes personnes qui ne partageait pas sa foi, sa « vérité dogmatique ». Même quand celles-ci faisaient preuve de bonté et de bienveillance, elle se trouvait toujours une raison de haïr ce qu’elle considérait comme hérétiques. Et ce n’était pas près de changer. Se mettant à manger de manière élégante en respectant les codes de la bienséance à table, la demoiselle finit par prendre la parole en voyant que le nobliau semblait intimidé et peu prompt à s’imposer.
-Vous me voyez surprise de vous voir si timide monsieur… Désolé si ma compagnie ne vous convient pas… Peut-être pourrai-je me rattrapez en vous demandant de bien vouloir parler de vous. J’ai beau avoir servi de nombreuses maisons nobles, je ne suis pas au fait de toutes les riches familles que je n’ai pas rencontré durant mes offices. J’aimerais bien en apprendre plus sur votre famille et sur votre personne. Votre famille doit fournir une très bonne éducation vue comment monsieur est prévenant. Pardonnez-moi si je me montre trop indiscrète, je ne voudrais pas imposer à monsieur de parler s’il n’en a point envie, déclara-t-elle en se montrant de plus en plus perdu au fil de ses paroles, insistant ainsi sur le fait qu’elle n’était pas si habitué que ça à converser à table sans que la discussion ne soit lancé par son interlocuteur ce qui collait avec l’histoire qu’elle avait raconté. Je ne suis pas encore très habituée à cette partie de ce métier. Lancer moi-même une conversation me met dans l’embarras pour l’heure, je suis davantage entraîné à répondre. Veuillez m’excusez d’avance si cela vous déplaît… S’il y a quelque chose que je peux faire pour me rattraper si cela vous a déplu, je suis prête à m’y adonner sans soucis, quel que soit le châtiment.
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Mar 10 Juil - 15:08
Malin comme un renard [9]
C'était d'un ennui. Les différentes marchandises auraient pu choquer plus d'un membre du Gouvernement Mondial, cependant Lidy était consciente que parmi les personnes présentes ici, certaines faisaient parties de cette grande organisation. Elle hausserait les épaules de manière assez désinvolte devant les esclaves mis en vente, et tempérerait des « Oh ! » et des « Ah ! » quand on lui présenterait les marchandises les plus appétissantes. Un sourire sur les lèvres, elle se laisserait aller au jeu de la bourgeoise qu'on doit satisfaire mais qui ne trouve pas son bonheur parmi tout ce qui est proposé. Elle n'avait de toutes les manières pas de temps à perdre avec un investissement qui ne la mènerait nul part.
- Voyez vous, ferait-elle à un de ses voisins. Ces armes sont assez incroyable...
Elle n'attendrait pas de réponse, et à vrai dire ne les écouterait pas. Quand la fête serait terminée, l'homme descendrait enfin de son piédestal, et il semblait prêt à se mêler à la foule. Une phase de fidélisation qui allait permettre à la jeune femme d'accéder à de nombreux bénéfices liés à son statut de cliente... Elle devait cependant se montrer sous le manteau en tant que femme d'affaire, et compagnonne d'un homme fortuné...
Quand elle arriva en bas de la foule, elle finit par se frayer un chemin à l'intérieur de celle-ci. Sa main tendue vers l'homme fut un remerciement pour le bon spectacle qu'il venait de leur offrir. Et à vrai dire, ils avaient plus d'un tour dans leur sac : lorsqu'elle s'approcha de lui, ce fut avec un sérieux déconcertant qu'elle parla d'une voix toujours aussi nasilarde :
- Vous étiez très impressionnant ce soir, mais les lots étaient... Et bien, je cherche une arme, et peut-être même un contrat juteux à plusieurs centaines de millions pour mon compagnon. S'il y avait possibilité d'en discuter en privé.
Il la dévisagea un instant, ou du moins c'est qu'elle pensait. Sûrement cherchait-il à la jauger... Mais il n'allait pas aller plus loin que ses pensées en réalité, puisqu'il lui demanda des garanties. Un nom, celui de son compagnon, suffirait apparemment. Elle frissonna mais n'en laissa rien paraître. Son cerveau fonctionna à toute allure : des centaines de possibilités dans les dossiers qu'elle avait pu lire, des dizaines de personnes récemment capturées dont les journaux n'avaient pas annoncé la disparition, mais un seul visage arriva à son esprit. Elle dit alors sur un ton bas, pour que seul lui l'entende, un sourire masqué par son visage et une voix assurée :
- Nikolas, de Némésis.
« Nikolas » était effectivement l'un des sièges de l'organisation Némésis. Cette organisation prônait la violence et le sang sur les Blues, et elle était infiltrée dans quelques marchés qui lui donnaient une côte assez importante. Elle était cependant encore peu connue du grand public, mais un peu plus du côté des hors-la-lois. Suffisamment en tout cas pour qu'elle puisse espérer que ce nom évoque la sympathique du commerçant. Quant à l'idée d'impliquer son frère... Elle aurait été compromise si l'Agente du Cipher Pol 9 l'avait entendue, ou si on avait pu supposer de ses liens avec cette organisation criminelle, cependant cela était pour l'instant très tendu.
Elle attendit donc la réaction de l'homme en face d'elle. Il avait toutes les pièces pour le faire avancer jusqu'à la prochaine table.
La jeune ancienne chasseuse de prime avait pu observer progressivement les deux femmes qu'elle avait repérée. Alors, elle s'était approchée de la plus entourée pour écouter les sujets dont elle parlait : des choses frivoles, peu intéressantes et qui lui donnaient un air peu respectable. De toute évidence, sa cible était l'autre personne qu'elle avait repérée. Une femme plus réservée vers laquelle elle se dirigea pour lui demander gentiment s'il lui fallait quoique ce soit.
- J'aimerais trouver un intérêt quelconque dans ce type d'événement, fit avec un sourire à peine feint la femme isolée.
Elle reprit une coupe de champagne.
- Vous êtes nouvelle ? Demanda la femme à qui elle s'était adressée. - Oh, oui, je suis nouvelle.
Elle hésita un instant, d'une hésitation honnête et bienveillante :
- Vous sembliez pensive... Est-ce que je peux faire quoique ce soit pour égayer votre soirée ?
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Les PNJisations sont vues avec le MJ (Je le précise, mais cela depuis le début du RP).
Lidy Olsen
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Lun 16 Juil - 11:56
[justify]
Kasumi Imejo, trafiquant d’arme, 135.000.000 B
Dans un bureau richement décoré, un homme roux bien connu des services du gouvernement mondial se tenait tranquillement assis et lisait un rapport d’activité s’agissant de sa dernière vente, un profit intéressant mais simplement représentatif d’une relation commerciale pérenne et déjà longue. Parmi ses clients habitués, Kasumi avait la chance de traiter avec certaines personnalités du monde underground, dont certaines étaient particulièrement bien placées et avait des liens avec de puissantes organisations. Ce fut justement l’un de ses personnes qui fit sonner le denden mushi toujours relié à un système de couverture utilisé par le trafiquant.
- Imejo, j’écoute.
La voix d’un homme se fit alors entendre dans la petite pièce et bientôt la mine du criminel se fit plus sombre, des informations fraichement tombées venaient de le mettre en connaissance d’un problème d’importance.
- Très bien, je te remercie pour l’info, je saurai te dédommager. Viens donc prendre un peu de bon temps sur mon île, tu auras tout à l’œil.
Son invité accepta l’invitation pour une visite prochaine et raccrocha. Immédiatement, le primé se leva et sortit de son bureau, on venait de l’informer que le Cipher Pol 9 avait envoyé deux agents sur son île pour le démasquer et l’assassiner. Manque de chance, l’agence venait de perdre son plus précieux atout : la surprise. Il ne restait plus qu’à espérer que les masques suffiraient à cacher l’identité des agentes devant un criminel qui allait tout faire non pas pour fuir, mais bien pour les exterminer.
Dans la suite grand luxe, les choses commençaient à se dérider au fur et à mesure que la soirée avançait. D’abord timide devant une telle beauté, le jeune riche se contenta de voir que la belle rousse s’intéressait à lui et il débuta alors son récit quant à sa personne. Il n’était pas vantard, pas péteux, ne prenait personne de haut et semblait finalement n’être ni plus ni moins qu’un bon gars qui se vendait bien mal. Il aborda donc en premier sa profession, enfin la raison de sa présence ici.
- Voyez-vous ma chère, j’ai la chance d’être ambassadeur d’un produit incroyable que l’on trouve en grande quantité dans les territoires m’ayant vu naître : la glace ! On y pense jamais, mais la glace est une véritable source de profit particulièrement intéressante et quelque chose qui peut s’exporter dans le monde entier. Le climat de Grand Line est changeant, capricieux ; alors que celui de North Blue est stable et permet une exploitation excellente de cet or blanc merveilleux. Je suis ici pour affaire avant tout, mon père m’ayant envoyé en personne pour mener les tractations avec le maire de l’île, un homme délicieux par ailleurs. Nous fournissons l’endroit en glace depuis quelques mois déjà et il était temps de renégocier nos contrats précaires pour les rendre plus officiels et plus longs.
Il continua alors une grosse dizaine de minute à parler des bienfaits de la glace, de la possibilité d’expansion d’un tel marché, des profits colossaux qu’il pouvait en retirer… Mais avant tout, et l’agente Nostradame pourrait peut-être le remarquer, l’homme commençait clairement à se détendre, à se livrer, et finalement, il aborda sa réelle position au détour d’une nouvelle explication commerciale.
- Mon père, le roi de notre belle Frigeria,…
Oui, Harskof était un nom connu dans les coins glaciaux et reculés de North Blue ou encore dans le monde du commerce de glace comme étant le nom de la famille régnante sur la grande île glaciaire de Frigeria. Spécialisée à l’extrême dans l’exportation de la matière première de leur île, les monarques de ce territoire étaient devenus d’excellent commerçant totalement adulés par le peuple de l’île congelée qui trouvait en eux des messies bienveillants. Depuis peu, l’île s’était même offert le luxe de partenariat avec le gouvernement mondial et s’était affilié à la plus grande puissance militaire des mers. Plus encore, en guise de remerciement, le roi Trovin avait entièrement financé une base destinée à accueillir leur protecteur sur l’île. Tout cela, Sven l’expliqua en substance à sa chère accompagnatrice qui se trouverait finalement face à une pipelette intarissable et qui finirait par dévoiler une information non-secrète mais qui pourrait largement intéresser la jeune rousse.
- Notre affiliation au gouvernement a probablement été la meilleure décision de mon père adoré. Nous avons même eu l’extrême honneur de recevoir Monseigneur Saint Balthazar sur notre modeste île. Il voulait…
Le nobliau expliqua alors que dénommé Saint Balthazar s’était rendu sur l’île en personne pour bénéficier des prestations exemplaires de l’île en matière de tourisme glacial et de commerce du même genre. Pourtant, ce qui pourrait retenir Venus plus que le fond, c’était bel et bien la forme : ce jeune homme était le prince d’un royaume qui avait su s’attirer la sympathie d’un de ses précieux dragons célestes. L’information avait de quoi la chambouler. Penserait-elle encore à sa mission ou serait-elle trop désappointée par cette révélation ? En tous les cas, Sven ne semblait pas enclin à quitter la chambre ce soir.
Le directeur des ventes accueillit les compliments de la jeune femme qu’il ne connaissait pas, et qu’il n’aurait dans tous les cas pu reconnaitre à cause du masque, avec une révérence radieuse mais incroyablement las si l’on en croyait ses pensées. Dans un premier temps, il avait pensé se trouver encore en compagnie d’une gamine riche à milliard qui allait l’emmerder pour qu’il lui trouve un animal exotique, une arme totalement débile ou un fruit du démon aussi utile d’une brosse à cabinet mais « trop swag ». Pourtant, bien rapidement, la jeune femme avait su piquer l’intérêt du vendeur qui la questionna rapidement sur la personne qu’elle pouvait représenter, des fois qu’il s’agisse d’un diamant dans le tas de charbon. Puis, tel le couperet, le nom tomba et entraina un sourire léger qui se traduisit dans les pensées de ce très probable criminel par un intérêt exacerbé. Ce nom, il en avait entendu parler et il était donc susceptible de l’intéresser pour un éventuel contrat plus juteux, plus intense et surtout, plus large que le simple achat d’un ou deux engins de mort extravagant. Il accèda donc à sa demande de discussion en privé et demanda à la jeune femme de le suivre pour lui faire prendre une porte se trouvant derrière la scène, là où les lots transitaient et attendaient tranquillement d’être délivrés ou livrés à leurs nouveaux propriétaires. Autour d’elle, Lidy retrouverait alors les denrées présentes au moment de la vente, manipulées avec plus ou moins de délicatesse en fonction du produit. Pourquoi caché à une personne affiliée à un réseau criminel le véritable traitement des choses ?
- Ma chère, je vous écoute, de quoi parlons-nous ? Un contrat juteux de quelle espèce ? Arme ? Main d’œuvre ? Moyens financiers ? Nous pouvons faire des choses, d’autres non mais toute négociation peut revêtir un certain caractère d’intérêt.
Il n’allait pas avancer à l’aveugle, certainement pas trop en dévoiler avant de savoir de quoi il était question avec cette jeune cliente particulièrement intéressante si ses dires étaient vrais. Si ce n’était pas le cas, il pourrait toujours la faire disparaitre.
Non loin de là, dans la salle, l’agente du CP9 s’était rapprochée de la porte avec nonchalance et tentait de capter des brides de discussion, totalement impossible. Elle attendit donc patiamment d’entendre un cri pour intervenir ou d’être contactée par le cerveau de l’opération.
S’agissant enfin de l’ancienne chasseuse de prime reconvertie en serveuse, elle put voir sa cliente vider la coupe d’une traite. Celle-ci semblait totalement ennuyée par l’atmosphère qui se dégageait de toute cette pièce et prit donc le pas de se tirer. Pourtant, les derniers mots de la serveuse attirèrent son attention. Elle se proposait d’égayer sa soirée.
- Eh bien, maintenant que tu en parles, oui, tu pourrais. Amuse moi un peu, si tu en es capable, et je te promets que tu dépasseras rapidement ce poste de serveuse. Renverse ton plateau sur la robe de cette pimbèche là-bas.
Elle ciblait très clairement la femme en rouge qui riait toujours plus fort de ces propres anecdotes graveleuses.
Venus > Ton interlocuteur se livre, des infos sympas pour une fan de teryu comme Venus.
Lidy > Le directeur des ventes t'emmènes à l'écart et cherche à en savoir plus. Reutsuna récupère une opportunité professionnelle.
Pour vous deux > Suite aux événements d'un autre RP au présent, Kasumi Imejo reçoit l'info selon laquelle deux agentes du CP9 sont sur son île. Il compte bien les buter, les choses vont donc s’accélérer !
Tahita Odono, CP9, est lvl ???? (Rokushiki) Sven Harskof est lvl ???
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Vénus Nostradame
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Lun 16 Juil - 12:49
Malin comme un Renard
La jeune Nostradame écouta le récit avec une apparente intention qui cachait en réalité une certaine patience. L’agente ne comptait pas spécialement s’intéressait à ce domaine qu’était le commerce de la glace, mais cela faisait partie de sa mission de remplir pleinement sa fonction de geisha et ainsi de demeurer avec Sven en demeurant attentive de manière apparente. Au fur et à mesure qu’il parlait, elle captait quelques informations ici et là, se disant que cela serait toujours utile que ce soit pour la suite de la soirée avec son client ou ultérieurement si jamais elle retournait à North Blue. Le fait était qu’elle n’avait strictement rien à faire que l’Harskof soit un prince ou un roi, pour la fanatique constantiniste cela demeurait un membre de la plèbe puisque seul les Dragons Célestes méritaient réellement de se prétendre supérieurs au reste de l’humanité pas comme ces nobles dirigeant un pays grâce à la bonté olympienne des créateurs de ce monde. Néanmoins, elle se fit la remarque que si l’homme était là pour affaire et non pour profiter de la souillure de l’île, peut-être n’était-il pas aussi corrompu que le reste de cette populace crasseuse, dégoutante et horripilante. De plus, il n’avait pour l’heure fait preuve d’aucune manière déplacée alors qu’il aurait put en avoir l’occasion. Cependant, elle demeurait sur ses gardes et cela pouvait encore cacher quelque chose… Enfin, elle aurait pu continuer de penser cela si Sven n’avait pas mentionné Saint Balthazar. Le cœur de la Nostradame se serra, battant de plus en plus fort alors que son visage décrivait une certaine admiration.
Il avait donc reçu la bénédiction des Dragons Célestes ! Il était donc approuvé par les hautes instances divines, ce qui expliquait la nature de cet homme. Touché par la grâce, il avait été plus ou moins purifié de la majorité de ses péchés ce qui en faisait un serviteur honorable des dieux tout comme elle. Etait-il même un constantiniste en devenir ? Sans aucun doute ! C’est le sourire aux lèvres que Vénus se détendit. La voilà rassurer que son premier client soit lui. Même s’il demeurait impur, il était en bonne voie pour se parfaire et elle ne pouvait pas le blâmer pour ça. Au moins, même si la demoiselle devait recourir à des pratiques non conventionnels pour le satisfaire, cela ne serait pas source d’une grande impureté à purger et exorciser en son corp de fervente dévote aux évangiles qu’étaient les commandements de Saint Constantin.
-Vous avez une vie incroyable, lâcha-t-elle en essayant d’avoir des étoiles dans les yeux pour mettre davantage à l’aise son client afin de le satisfaire encore plus et d’être recommandé ultérieurement.
La demoiselle ne souhaitait pas se presser et ignorait tout des agissements de sa cible ou de ses collègues sur l’île, ignorant même la présence de camarade des Cipher Pol. Ainsi elle n’avait aucune raison d’écourter quoi que ce soit et continua d’écouter son client, se rapprochant progressivement de celui-ci, afin de petit à petit pouvoir créer un contact corporel et libérer Sven de toutes formes d’appréhension au sujet de cette soirée en tête à tête, espérant par ce fait pouvoir être recommandée une fois la soirée finit pour la qualité de sa prestation.
-Votre peau est si douce, murmurerait-elle entre deux explications du prince si elle parvenait à pouvoir atteindre la main de Sven avec ses doigts fins de fille de Marijoa en faisant mine de vouloir resservir du thé à son aimable client.