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Dim 1 Avr - 13:27
Perchée sur la poutre du petit hunier, une jeune femme observait les flots lointains, qui, dérangés par un obstacle, s'écartaient pour aller se fracasser sur les rochers. Cette vision la fit sourire et elle mena sa tasse de café à ses lèvres. Lentement elle but le breuvage brûlant.
« Set ? »
Ses yeux se baissèrent vers le pont. Sous elle, Mitsu la cherchait du regard. Son sourire s'étira de nouveau légèrement.
« Je suis là. »
Elle coinça l'hanse de la tasse entre ses dents avant de se laisser glisser contre le mât de misaine. Posant les pieds au sol, elle accrocha la tasse à un crochet qui servait normalement à nouer les bouts.
« Nous approchons de Logue Town. » Déclara-t-elle en montrant l'île qui émergeait au loin d'un vague mouvement de la main.
Elle laissa un bref temps avant de bafouiller, moins sûre d'elle.
« Enfin, je crois... Si nous avons réussi à prendre la bonne direction, bien entendu ! »
Elle passa la main dans ses cheveux courts.
« D'après mes maigres connaissances en navigation, j'estime qu'il nous reste encore une ou deux heures avant de l'atteindre si l'on continue à manœuvrer le navire ainsi. Le vent est de face, je suggère que l'on navigue au près. »
Elle essaya d'expliciter ses paroles d'un mouvement de la main qui ne voulait absolument rien dire pour quiconque n'avait pas les connaissances nécessaires en navigation, autant dire qu'il valait mieux pour Mitsu ne pas chercher à comprendre. Elle haussa les épaules.
« En plus simple, je conseille vivement de changer de direction, car le bateau sera dans quelques secondes face au vent et il n'avancera plus qu'à la dérive. »
Comme pour appuyer ses dires, la caravelle s'arrêta, les voiles flottants au vent. Un sourire moqueur se dessina sur les lèvres de la jeune femme.
« Capitaine, il va falloir mettre la main à la pâte ! Le but étant de faire avancer cette vieille barque grincheuse ! »
Le navire grinça alors qu'elle se saisissait d'un cordage pour déployer les voiles sur le côté.
« Attrape ça ! »
Et elle lança un bout au blond.
« Viens te placer de mon côté. »
Elle n'oubliait pas que si Mitsu était un excellant cuisinier, il était un vrai novice concernant la manipulation d'une caravelle. Elle avait pour sa part, quelques connaissances en navigation mais celle-ci ne suffisaient pas pour manipuler un si gros navire. Lorsqu'elle naviguait seule, la jeune femme n'avait jamais pris un navire plus gros qu'un petit voilier à grand voile et foc. C'était le genre de navire facile à gérer, rien à voir avec une caravelle ! Elle allait laisser échapper un soupire, mais une brusque traction vers l'avant lui coupa le souffle. Le vent venait de s'engouffrer dans les voiles avec une force insoupçonnée. Le Yume'hiryuu prit brutalement de la vitesse si bien qu'elle se sentit basculer vers l'arrière. Avec un réflexe guerrier elle se rattrapa de justesse et bloqua le bout dans une partie de la polie prévue à cet effet. Mitsu avait dû faire de même, c'était le genre de choses que l'on apprenait vite et que l'on retenait rapidement. Elle se tourna vers lui avec un sourire satisfait.
« Je sais pas toi, mais j'ai une petite faim ! » déclara-t-elle en lui adressant un clin d'oeil.
Elle s'assit sur le pont, le dos collé au bastingage, attrapant de nouveau les bouts dans ses mains.
« Je veille sur notre cap autant que possible Capitaine, vous avez le champ libre ! »
Elle passa le bout qu'elle tenait de sa main gauche dans sa main droite qui se retrouva avec deux cordages et tendit le bras pour attraper le journal qui datait de leur dernière île. Elle se rassit plus confortablement. En première page, le Wanted de Raphaël la fit sourire. Cet homme était définitivement étrange. De son sourire sur la photo emmenait un mélange curieux de nostalgie, de bienfaisance et une pointe de satisfaction, comme ci il avait juste avant celle-ci accomplit un fait qui le rendait... heureux. Détournant ses yeux de l'image, Hana tourna les pages pour reprendre sa lecture là où elle s'était arrêtée. Le monde allait mal. Les pirates tombaient les uns après les autres. Elle se demanda un instant si Mitsu risquait à ce point le même sort que les autres puis se mordit la lèvre. Jamais elle ne laisserait faire une telle chose. Elle reposa le journal pour jeter un oeil par-dessus bord. Le vent soufflait fort et le bateau avançait à allure raisonnable. Avec son nouveau cap il semblait s'éloigner de l'île, ce qui était plus ou moins le cas, mais telle était l'intention de la jeune femme. Elle s’apprêta à se saisir de nouveau de son journal lorsqu'elle s'aperçut qu'une forme hésitant entre le jaune et l'orange avait élu domicile dessus. Une grimace bloquante vint déformer les traits de son visage tanné par le soleil. Ses lèvres gercées par l'air marin se pincèrent.
« Eh, stupide caméléon ! » Grinça-t-elle.
La bête ne bougea pas. Hana vit rouge.
« George ! Aurais-tu l'amabilité de quitter mon journal ?! »
Le caméléon ouvrit un oeil, puis comme pour la provoquer, le referma aussi vite.
« Toi... ! »
Maintenant d'humeur coléreuse, elle se leva d'un bond. La bestiole sursauta, attrapa le journal et se mit à courir. Hana accrocha en vitesse les bouts et se mit à lui courir après, prête à cette fois-ci le noyer pour de bon.
« Viens par ici, sale bête ! »
Bien que le journal fut lourd pour lui, il se déplaçait assez vite pour aller se cacher dans une anfractuosité du navire avant qu'elle ne l'atteigne. Il dissimula la pièce volée au fond de son antre. Hana s'arrêta devant la cavité en grognant. Elle se mit à plat ventre et tenta d'attraper le journal.
« Rends-moi ça avant que je ne te découpe en rondelle ! »
Elle grogna en essayant de passer sa main dans la fente. Perdant peu à peu le contrôle d'elle-même, elle se figea en sentant le navire trembler. Elle ferma les yeux avec un air torturé. Hana se redressa lentement pour s’asseoir contre la rambarde dos à elle. Fermant les yeux et ouvrant la bouche pour prendre une grande inspiration, elle essaya de calmer les battements vifs de son coeur. Elle détestait que la colère provoque en elle ce genre d’essoufflement et de perte de contrôle. Sa bouche s'ouvrit plus grande. Elle suffoquait.
« Set ? »
Elle rouvrit les yeux, brusquement. Ses pupilles dilatées distinguent à peine la silhouette fine de son Capitaine. D'abord incapable de répondre, elle continua à se concentrer sur sa respiration. La caravelle avait cessé de trembler. Lorsqu'elles le purent enfin, ses paroles passèrent ses lèvres d'une voix rauque et hachée.
« Tout... Va bien. Capitaine. »
Elle reprit une grande inspiration comme ci parler l'avait épuisée, puis se redressant d'une poussée de ses bras, elle ferma les yeux. Un léger sourire vint effleurer ses traits.
« Tout va bien, Capitaine. » Reprit-elle en lui souriant. « Une petite faim j'imagine. »
Elle se leva doucement, frottant ses vêtements pour se donner contenance.
« Et d'ailleurs, ça sent plutôt bon, j'ai hâte de découvrir ce que vous avez pu concocter. » Déclara-t-elle en lui adressant un clin d'oeil.
Puis, avisant la bestiole qui sortait de son trou, Set lui envoya un regard assassin.
« Allons-y ? » Proposa-t-elle à Mitsu.
Elle savait que le vouvoiement qu'elle employait parfois le gênait, mais ça lui venait tellement naturellement... Si bien qu'elle avait tendance, sans même s'en rendre compte à alterner les langages.
Edite Leck : Ok pour l'information que je t'ai demandé (j'ai supprimé les postes non RP qui était a la suite ^^). Edition GDH : Pas de problème (;
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Jeu 19 Juil - 0:04
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Lun 5 Nov - 21:08
Rp perdu grâce à ma connerie.
Court résumé en attendant qu'un jour je le refasse : - Hana dit à Mimi qu'elle va acheter des vivres et d'autres choses. - Hana dit à Mimi de garder George le caméléon en attendant son retour. - Hana croise le mec qui l'attaque après et le bouscule sans le vouloir. - Hana achète ses dagues et son sabre puis sort de la boutique.
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Jeu 15 Nov - 21:33
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Dim 20 Jan - 21:31
Elle coupa par une ruelle qu'une femme lui indiqua pour se rendre dans une épicerie. Son regard se heurta un instant au géant qui l'avait bousculé un peu plus tôt. Il la regardait fixement. Elle ne s'en formalisa pas et se détourna. La ruelle était vide, sombre et habitée de poubelles. La jeune femme tordit du nez. C'était le genre d'endroits malpropres où l'on pouvait facilement tendre une embuscade. Elle n'aimait pas les ruelles.
Un bruit de pas lourds se fit entendre dans son dos. Hana s'arrêta. Elle se retourna.
Il était là. De nouveau.
L'homme aux larges épaules. Le géant parmi la foule. Celui que l'on ne pouvait éviter au regard. Les yeux d'Hana balayèrent la cicatrice qu'il avait à la pommette droite puis dérivèrent sur ses cheveux blonds coupés raz. Et si l'on en jugeait aux cals de ses mains, c'était un homme qui avait l'habitude de se battre et une montagne de muscles. Il n'était pas beau. Il ressemblait juste à une brute. Et ce ne fut qu'à cet instant qu'Hana s'en aperçu. Une brute mais pas un badaud des foules. C'était un mercenaire. Tout en lui le criait, son regard dur, la cicatrice de son visage, le cal de ses mains, le rictus qu'il arborait à cet instant. La jeune femme se maudit de ne pas y avoir fait attention plus tôt en le croisant. Il portait des vêtements blancs, d'une blancheur à faire frémir n'importe qui. Trop blancs. Beaucoup trop. Où était passée sa légendaire prudence ? Ce n'était pas un ami. C'était un ennemi. Et un ennemi de longue date.
« Mon ami. Si je m'attendais à te revoir... »
Son ton doux tranchait avec la froideur de sa voix tandis qu'elle fléchissait doucement les genoux dans une position de défense offensive.
« Je t'ai connue plus féminine, Hana... »
Elle frémit. Depuis combien d'années n'avait-elle pas entendu son propre prénom ? Ce furent des frissons dangereux qui lui traversèrent l'échines. Des frissons mauvais, annonciateurs de sang. Comme à chaque fois qu'elle en rencontrait un, un des adeptes de son passé, il devrait mourir. Oui, il mourrait. Car elle devait vivre. Vivre pour ceux qu'elle avait laisser mourir. Vivre pour ceux qu'elle avait tué.
Elle serra les dents.
Il allait mourir. Son tissu se teinterait de rouge. Comme tous les autres.
Il y eut un éclat dans sa manche. Hana plongea sur le côté dans une roulade. La lame lui effleura la joue. Elle se redressa, accroupie.
« Pas mal, pas mal. » déclara l'homme en balayant l'air de la main.
Le sabre de la jeune femme glissa dans sa main.
« Tu es sûr de vouloir jouer mon ami ? »
Le rictus du fanatique se fit plus cruel.
« Je ne joue jamais avec les traîtres Hana. Je les élimine. »
Lentement, la jeune femme se redressa.
« Je n'assure pas ta survie, fils de Lösung »
La lame tourna dans sa main et elle s'élança tandis qu'il venait à sa rencontre.
« FÜR DIE LÖSUNG ! - FÜR DIE WAHRHEIT ! »
Les lames se rencontrèrent dans un tintement de fer qui résonna dans toute la ruelle. Hana bondit sur le côté, répliqua d'un moulinet vers ses côtes. Il fit volte-face, para d'un revers et d'une pirouette il ramena sa lame sur le flanc gauche de la jeune femme. Elle se baissa et l'arme passa au-dessus de sa tête. Son sabre décrivit une courbe vers les chevilles du destiné. Il évita d'un saut périlleux par-dessus la jeune femme. Elle dût plonger pour éviter l'assaut qu'il donna dans la figure. Elle roula sur le côté puis se redressa à quelques mètres de lui. Elle eut juste le temps d'éviter un couteau car un deuxième vint aussi tôt lui percer la chemise et lui couper l'épaule. Un grognement franchit ses lèvres tandis qu'elle courrait vers lui, rengainant son sabre.
Inazuma !!
La sabre suinta sur son étui dans un crissement horrible et quitta son fourneau à une vitesse éclair, puissamment dégainé par la jeune femme. Sa lame vola vers le visage du mercenaire.
Meurs.
Elle s'enflamma et Hana fit si surprise qu'elle bondit trois mètres plus loin, l'arme à bout de bras. La lame s'était enflammée ! La lame avait pris feu !
« La lame... »
Les yeux écarquillés, la jeune femme regarda le mercenaire hurler, attrapant son visage brûlé à deux mains et tombant à genoux. Son coeur s'emballait, effrayée elle observa, au bout de son bras, la lame s'éteindre. Elle le replia lentement vers sa poitrine et rangea le sabre dans son étui avec la lenteur et les soubresauts d'une mécanique rouillée. Elle détestait que ses victimes souffrent. C'était une tueuse, pas une sadique ! Elle essaya de calmer son coeur en passant lentement ses mains dans son dos. Il fallait qu'elle l'achève, vite.
Ses dagues quittèrent silencieusement leur fourneau tandis qu'elle s'élançait vers l'homme qui se relevait en criant de rage.
« TU VAS MOURIR ! TRAITRESSE ! »
La jeune femme se pencha en arrière pour éviter le troisième couteau de l'homme. Conformément au style des fanatiques, il ne devait plus en avoir maintenant, mais il fallait toujours se méfier de ceux qui sont habillés de blanc. Elle se rattrapa sur les mains, retenant ses dagues avec les pousses et poussa sur ses bras pour se redresser, elle arriva à deux centimètres de l'homme lorsque ses pieds touchèrent de nouveau terre. Elle se coula contre son corps et passa un bras dans son dos. Là, en dessous de son épaule, son torse contre son flanc, elle ramena ses dagues en cisaille sur son cou. Elle hésita.
« Dernière volonté fils de Lösung ? »
Son énorme main, calleuse, rapide, vint la saisir brutalement au niveau du coup, plaquant son visage contre l'épaule de son adversaire, l'empêchant de respirer. Elle ouvrit la bouche, cherchant de l'air, ses mains faiblissant sur la poignée de ses dagues.
Fils de Lösung un jour...
Ses muscles se recontractèrent sur ses armes tandis qu'elle essayait par instinct de fuir la poigne du géant.
Être impitoyable, toujours.
D'un mouvement rapide et puissant des bras elle lui trancha la gorge. La main la libéra immédiatement tandis qu'elle venait se placer sur son cou à lui pour essayer de boucher la plaie béante dont s'échappait le sang chaud. La jeune femme s'écarta de quelques pas en titubant. Un rire sinistre quitta ses lèvres.
« Ha... haha, hahahahaha ! Moi ? Mourir ? Tu te trompes fils de Lösung ! »
L'homme était toujours debout, comme ci il lui était impossible de tomber. Un couteau vola et vint lui arracher sa manche droite, entaillant au passage sa peau d'où le sang se mit à couler. Lentement le bandage qui lui recouvrait le bras droit glissa. La jeune femme s'immobilisa.
Elle en oublia de respirer.
Le bandage se défaisait, laissant apparaître la marque du bannis sur son épaule. La voix du mercenaire perça le silence, faisant éclater à la réalité la gravité de la situation.
« Tu cherches à fuir les affres de la souffrance, traîtresse. Nous connaissons ta faiblesse... »
Puis il tomba en arrière, raide comme un piquet, dans un bruit étouffé. Elle frissonna. Sa tête se tourna doucement vers la droite. Son menton se pencha vers le bas. Ses yeux effleurèrent l'ultime vérité.
Le sol se déroba sous ses pieds. Sa mémoire lui parut soudainement profondément accessible. Il y eut un flash.
Un cri de sa mère...
Un flash de nouveau.
Théodore en sang...
Sa vue se brouilla.
Ellena a l'agonie...
Les milliers de points devant ses yeux devinrent rouges.
Samuel mort...
Sa tête lui tourna.
Son père le ventre ouvert...
L'horrible réalité ! Tout son corps se tendit et elle rejeta soudainement la tête en arrière pour crier de toutes ses forces. Le sol se mit à trembler violemment. Les bâtiments de la ruelle, déjà fissurés, s'ouvrirent de blessures béantes. Elle hurla. Elle hurla jusqu'à ce qu'elle n'eut plus de voix. Elle hurla pour extérioriser une douleur qui ne partait pas. Une douleur qui ne partirait jamais.
« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! »
Elle fit tourbillonner ses dagues, toujours dégainées, et les planta sauvagement dans le cadavre du mort.
« Allez en enfer ! Allez tous en enfeeeer !! »
Elle sortit ses dagues du corps et réitéra son mouvement plusieurs fois, jusqu'à ce que le cadavre devienne méconnaissable, prise d'une frénésie mortelle. Le sol tremblait toujours mais l'intensité c'était affaiblie tandis que la jeune femme se concentrait sur l'anéantissement du cadavre. Des larmes se mirent à couler sur ses joues tandis qu'elle murmurait des choses inaudibles.
« Il est là ! »
Elle se tourna vers les marines qui déboulait dans la ruelle. Son regard fou les observa en silence tandis qu'un sourire machiavélique se formait sur ses lèvres. Les joues encore humides, elle se redressa lentement.
« Ouai, je suis là, bande de cons ! »
Elle retira ses lames du cadavre, les essuya sur les lambeaux de vêtements qui lui restait et les rangea tranquillement dans son dos alors que les marines se déployait dans la ruelle.
« Et vous allez tous mourir. » déclara-t-elle en posant sa main sur la garde de son sabre.
Il y eut une vague de méfiance parmi les représentants de la loi et Hana tira son sabre qui s'enflamma aussitôt [Cf. Inazuma ! + propriété du sabre], venant déchirer et brûler le torse d'un d'entre eux.
« ...mourir... » murmura-t-elle alors qu'elle virevoltait en les fauchant de son sabre enflammé.
Les cris de douleur fusaient, les marines reculèrent.
« ...mourir. »
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Mer 23 Jan - 15:15
Alors que les troupes de la marine reculaient devant ce monstre capable de créer des tremblements de terre, alors que les valeureux soldats surentrainés eux-même étaient pris de peur face à une épéiste plus que folle, un homme remontait le cours humain en direction de cette même hors-la-loi. Un homme, un gradé. Sur son passage, les hommes frémissaient, disaient son nom, semblaient se rassurer. Quelqu'un l'accompagnait. Non, pas quelqu'un : quelque chose. Dépassant largement, au niveau de la taille, les gouvernementaux rassemblés, cette créature, véritable mélange de métal et de granit marin, semblait parfaitement inébranlable. La voix du haut-gradé se fit alors entendre, fusant tout simplement en direction de cette maudite dangereuse :
-Allons, allons. La Marine ne devrait pas reculer, qui plus est lorsque l'assaillant est une femme seule... Fruit du démon ou pas.
Enfin, Voltaire dépassa les rangs armés en fixant du regard la jeune femme qui était devant lui. Il poussa un soupire en se baissant et en ramassant l'épée d'un combattant tombé près de lui. Il n'en aurait certainement plus besoin... Tandis que le haut-gradé, lui, comptait bien apprendre à cette vulgaire criminelle comment la Marine s'occupait du cas des imbéciles de son genre. Il reprit la parole à son attention :
-Bien le bonjour, madame. Puis-je vous ordonner de rejoindre le quartier général du Gouvernement Mondial, ou dois-je vous mettre hors-service auparavant ?
L'alphabeto, derrière lui, s'arrêta également. Deux canons sortirent de ses épaules, visant alors la demoiselle dans ce qui était plus une tentative d'intimidation qu'autre chose. L'arme de guerre n'aurait pas à entrer dans la confrontation, ce jour-là. Non, le brun voulait se défouler, un peu... Le haki de l'observation actif, et dirigé en direction de cette parfaite inconnue, Voltaire attendait donc plus que calmement une répondre, restant parfaitement immobile. Si celle-là abandonnait en reconnaissant le pacifista, cela aura été bien trop facile, mais c'était de toute façon à prévoir : sur les mers des Seas, personne ne pouvait faire face à un tel robot... Pas même lui, d'ailleurs. Mais comme il lui obéissait au doigt et à l'oeil, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter inutilement. D'ailleurs, le gradé se souvint alors de l'ordre de la mission qu'il avait à effectuer. Montrer aux habitants d'East Blue que le Gouvernement Mondial ne laissait pas les hors-la-loi faire ce qui leurs chantaient sans agir. En battant l'une des très rares maudites, cela ne serait qu'un exceptionnel coup d'éclat et les habitants de Logue Town acclameraient certainement le département scientifique pour le très bon travail qu'ils faisaient. Après tout, réussir à créer une bête telle que celle qui se tenait actuellement dans le dos du gradé était une prouesse technologique immense. Mais ça n'était pas là la seule chose que savaient faire les savants... Coupler un fruit du démon et un objet, ou encore créer des armes d'une puissance foudroyante, tout cela était possible grâce au talent des scientifiques qui travaillaient jour et nuit pour la justice. Voltaire faisait parti de ceux-là... Et il n'y avait pas moyen qu'il laisse cette inconnue s'enfuir, d'autant plus que son fruit du démon semblait particulièrement puissant. Être capable de créer des tremblements de terre... C'était bien de l'inédit. Une telle puissance pourrait peut-être leur être bénéfique, à l'avenir ?
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