Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (81/120) Berrys: 59.687.000 B
Mer 24 Oct - 20:28
Ne mieux vaut-il pas inspirer la crainte que l'amour ? Feat Kaeru
Après toutes ces péripéties, Aaron et l’Émeraude avaient quittés West Blue. Enfin ? Oui, les deux originaires de cette mer prenaient le large, à bord d'un vaisseau marine qui permettait le transport de civils. Evidemment, quelques soldats étaient là. On ne savait pas vraiment s'ils protégeaient l'embarcation ou s'ils avaient à faire sur celle-ci en tant qu'escorte. En parlant d'embarcation, celle qu'avait construit Aaron pour se balader sur sa mer était restée là-bas, à la maison. Il était partie tout droit d'Elème, capitale de l'île et d'ailleurs, seule cité de la nuit désormais. Il se dirigeait vers Banaro. Pourquoi ? Car c'était apparemment l'une des îles contrôlées par les Shadow Ghosts.
Il ne savait pas vraiment quel attitude il adopterait là-bas. L'avantage pour lui, c'était qu'il était strictement inconnu de tous. Même Senshi, celle qui l'avait humilié avait dût l'oublié bien vite. Elle s'était simplement amusée à l'encastré et était repartie aussi vite qu'elle avait lancé son arbre. Aaron avait cependant un doute, il était possible qu'il ait été remarqué et qu'elle ait donné des informations, au quel cas les autorités sur place saurait qui il est. Que faire ? Attaquer l'île directement ? Ouvertement comme ça ? La dernière fois qu'il s'était sentit une telle pointe de courage, il s'était fait fessée par une adolescente. Il devenait plus réfléchis, plus consciencieux. Il avait un but, et il ne voulait certainement pas échouer. Il débarqua avec sa bien-aimée un après-midi, après quelques escales et deux jours de voyage depuis Nighty Town.
L'île était intriguante vue d'ici. Une étendue de sable, puis de grandes montagnes séparée par une issue, droit devant. Il y a quelques minutes, je pouvais voir que les montagnes faisaient le tour de l'île. Eh bien, sacrée forteresse naturelle ca. Ça ne m'étonnerait pas que ce soit leur place forte. Nous avancions alors sur le ponton, quasiment seuls à débarquer. Le reste ? Des gens qui venaient visiblement faire affaire, les poches bourrées de berrys. L'un des marines haussa le sourcil et se plaça entre nous deux et la sortie.
- " Pour votre information, cette île n'est plus sous le contrôle de la marine. Puis-je savoir ce que vous comptez donc y faire ? "
- " Du commerce, monsieur. Comme ces gens. "
- " Attention à vous, messieurs dames. "
Cette phrase sonnait comme un avertissement à moitié protecteur et menaçant, et l'homme s'écartait après sa dernière prise de parole. J'expirais courtement par le nez avec un petit sourire en coin, tout en fermant les paupières un instant. Aah, ces marines. Loin de moi l'idée qu'ils soient incompétents, après tout, ils agissent rapidement, après des années de conflits.
- " Merci, mais nous n'avons aucune appartenance, avec qui que ce soit, nous sommes des pèlerins, en quête de savoir et c'est pourquoi nous venons sur cette île. Nous renseigner sur la culture locale, les activités qui s'y font. "
Nous avancions alors, en descendant du ponton pour aller fouler le sable. Les marchands n'avaient pas attendus, et filaient droit direction la brèche. Ces gouvernementaux sont sans doute en recherche, eux aussi. Il agissait comme un homme avec peu d'informations, mais la certitude que cette île est sous mauvaise influence. Je ne comprendrais jamais le Gouvernement. J'ai pensé pendant des années qu'ils pourraient détruire Térèsse, et il leur a fallu la destruction du dernier village civil pour agir. Ici, le contrôle aurait donc également changé de mains, et ils n'agissent pas ? Est-ce qu'ils sont imbéciles ? Pourquoi ne pas ramener des forces ici et reprendre les lieux ?
Nous quittions bientôt le sable des côtes afin de rejoindre la brêche, qui ouvrait sur un plateau d'immenses plaines. Au loin, d'immenses ruines et puis, des fortifications en construction. Aaron s'avançait alors avec sa compagne et traversait les ruines pour enfin arriver aux abords du village. Un simple contrôle de nom et prénom, avec un homme qui tournait les pages d'un grand carnet sur lequel, des visages avec des chiffres en-dessous, sur chaque page qui se tournait. Un simple hochement de tête, et nous rentrions à l'intérieur de la ville. Et maintenant ? On fais quoi ? Oh si je sais, allons là-b...
(c) NyoTheNeko sur NeverUtopia, modifié par Sora Okinawa
PS :
C'est un Aaron différent de celui d'avant, un RP expliquera ce changement donc si vous êtes un peu perdu avec le personnage, désolé . Disons qu'il a maintenant un nouvel objectif et qu'il est concentré dessus, ce qui ne lui empêche pas d'être toujours aussi naïf sur le monde qui l'entoure (Il ne sait pas que le Gouvernement à d'autres soucis que l'île de Banaro). Il arrive par le Sud de l'île.
_________________
[23:20:07] Raki Goshuushou : ptdrrrrrr aaron t'es mon héros la [23:21:52] * Alekseï V. Ledovskoï demande un selfie avec Aa-chan *
Spoiler:
Aaron Guts
Itazura D. Mischief
Messages : 100
Race : Humain
Équipage : Paradise
Feuille de personnage Niveau: (31/75) Expériences: (143/220) Berrys: 22.100.000 B
Ven 26 Oct - 16:44
Papa était en train de contempler la mer. Il la contemplait comme on contemple les plus simples des tableaux : ses yeux semblaient même parfois se perdre au loin, en direction de Shabondy et de l’île des Hommes-Poissons. Notre île natale. J’étais un têtard à cette époque, ou plutôt une petite créature sans défenses. Mon corps aurait pu être broyé dans le tourment de la vie que ma mère menait, et aujourd’hui je ne faisais que partager avec mon père les lambeaux d’espoir qu’elle nous avait laissé pour un monde meilleur. Un petit sourire me suffit à regarder l’homme qui portait aujourd’hui un chapeau haut-de-forme, noir, un ruban rouge entourant la base. Il se gaussait de l’avoir obtenu lors d’une cérémonie avec une princesse, alors qu’il l’avait trouvé au détour d’une ruelle, dans une poubelle. Mais sauver les apparences, c’était tout ce qu’il lui restait.
La folie s’était emparée de nous. J’étais folle, il l’était aussi. Le feu de camps que nous avions mis donnait à la mer l’occasion de lécher la toile qu’était ce monde. Il aurait pu y avoir le feu au ciel que cela ne m’aurait pas étonnée. Je touchai la terre du bout de mes doigts, et soudain je sentis comme un frisson qui parcourait ma peau.
- Papa.
Il se retourna. Depuis quelques jours, il s’était laissé pousser un semblant de barbiche. Je ne comprenais pas l’intérêt, mais je ne le soulevai pas.
- Nous allons dans la ville demain matin ? - Non, nous allons seulement parcourir les bois et chasser. - C’est dangereux.
En réalité, ce que nous appelions bois n’était qu’une série de bosquets. Les montagnes, pics rocheux, étaient le principal paysage des abords de l’île. Je regardai un instant notre embarcation de fortune en amont : une barque qui avait été lâchée quelques heures plus tôt par un navire de marchands. Ah, plus de barque. Un monstre marin venait de la détruire.
Nous dormîmes bien cette nuit-là, sans haillons pour nous protéger du froid, sans avenir certain. Nos berrys s’étaient envolés en même temps que nos espoirs de trouver des acheteurs pour des marchandises que nous n’avions plus. « Je vais me venger » disait mon père dans son sommeil, au petit matin. J’acquiesçais sans réellement savoir ce que ça voulait dire. Il était la seule étoile autour de laquelle je pouvais tourner. Alors je partis sans lui, m’éloignant le plus possible.
J’arrivai bientôt au village que je désirais voir. Moi, « Alice » de mon nom de code, j’avais peu d’informations sur les lieux. A en croire les derniers relevés du navigateur de notre navire, nous étions non loin des côtes de Banaro. C’était une île sous le joug des Shadow Ghosts, ici les taxes y étaient importantes. Ce serait compliqué de se faire connaître sans un sous. Il y avait d’immenses fortifications que je contournai pour en trouver l’entrée. Je passai le contrôle alors que quelconque était occupé à donner des informations que j’aurais été incapable d’assurer.
Quand j’eus vu le village qui se trouvait devant moi, je me dis que si ça n’en avait pas les airs, ça puait la misère. La misère humaine, celle que les hors-la-lois imposaient à ceux qui étaient sous leur coupe. C’était une odeur désagréable et enivrante. Je la haïssais, et je l’aimais. Un sourire se transcrit sur mes traits tandis que je reculais sans faire attention, et que je me cognai à la personne qui venait d’entrer dans la ville, tombant par terre.
- Ah, fis-je en ouvrant les yeux. Désolé, vous étiez là ? Oh, vous deviez l’être, sinon je ne vous serais pas rentrée dedans. Vous aussi vous êtes là pour admirer la beauté de l’île ?
Ce qui attirait le regard sur moi, c’était ma langue anormale, ou encore mes pieds et mes mains qui avaient l’apparence de ceux d’une grenouille. En tout cas, il avait de quoi me dénudé à l’œil.
Itazura D. Mischief
Aaron Guts
Messages : 525
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (81/120) Berrys: 59.687.000 B
Lun 29 Oct - 18:35
Ne mieux vaut-il pas inspirer la crainte que l'amour ? Feat Kaeru
Boum.
- " Oh, pardon. " s'excusait Aaron, avant même d'avoir vu la personne qu'il avait bousculé.
Un haussement de sourcil interrogateur, puis il plissait les yeux. Est-ce qu'il avait bien en face de lui ce qu'il croyait voir ? Une petite femme grenouille ? Oui, c'est bien ça. Une... femme grenouille. Le regard du Nocturne était scrutateur, il était à la fois fasciné, intrigué et outré. Il se penchait sur le droite, puis sur la gauche. Il faisait le tour de la jeune fille, observait ses doigts, ses pieds, et cette longue langue. Il ne savait que dire. Il ne savait même pas que c'était possible, que des gens de races différentes existaient. Il était curieux, il regardait. Il avait d'ailleurs tellement observé, et avec tant de temps que lorsqu'il croisait le regard de sa bien aimée, sa face changea d'expression.
- " Ah euh oui... Bah je savais pas moi. "
L'émeraude avait les yeux écarquillés, les sourcils haussés et les bras croisés.
- " Vraiment ? Tu vas me faire croire que tu ne savais pas que les hommes-poissons existaient ? "
Il haussait les bras et les épaules, paumes de main vers le ciel.
- " Figure toi que oui, je ne savais pas. "
La compagne d'Aaron grommela un peu, alors que ce dernier se replaçait à côté d'elle. Il allait placer sa main dans son dos afin de la rassurer mais une violente tape de la main de l'émeraude l'en empêcha. Il se racla la gorge et reprit la parole à l'attention de la femme-grenouille. Il remarqua également qu'un homme plus âgé l'accompagnait, à ne pas s'y tromper de la même race.
" Excusez-moi, c'est la première fois que je vois une femme-grenouille. Disons que... je n'étais pas prêt. Je... enfin nous, venons pour voir ce qui se produit sur l'île et ce qu'on peut en retirer. Effectivement, l'île est très belle, je ne m'y attendais pas. "
Il semblait réellement désolé, limite gêné. Tant bien que mal, il essayait de ramener le sujet de conversation là où elle l'avait commencé. Et cet homme à côté, qui pouvait-il bien être ? Son mentor, son frère, son cop-... euh non. Son cousin ? Son ami ? Son père ? Son oncle ? Une connaissance ? Aucune idée. Qui qu'il soit, j'espère qu'il n'aura pas mal pris que je reluque cette fille comme ça. Déjà qu'il y en a une de vexée, c'est pas le moment d'en avoir un autre sur le dos.
(c) NyoTheNeko sur NeverUtopia, modifié par Sora Okinawa
_________________
[23:20:07] Raki Goshuushou : ptdrrrrrr aaron t'es mon héros la [23:21:52] * Alekseï V. Ledovskoï demande un selfie avec Aa-chan *
Spoiler:
Aaron Guts
Itazura D. Mischief
Messages : 100
Race : Humain
Équipage : Paradise
Feuille de personnage Niveau: (31/75) Expériences: (143/220) Berrys: 22.100.000 B
Ven 2 Nov - 11:17
J’observai la personne qui me faisait face. Sombre, l’allure détachée, une tignasse qui donnait envie d’être ébrouée. Il était « mignon », dans le sens le plus général du terme, celui où tout le monde pouvait être mignon. C’était un humain somme toute banal, qui n’apportait pas de grandes folies dans son apparence. A vrai dire, j'avais tellement voyagé, tellement vu de choses différentes qu’à présent je pouvais dire que le monde était peuplé de milliers de personnes toutes plus anormales les unes que les autres : des riches, des pauvres, des moyennement riches, des moyennement pauvres, il n’y en avait pas un qui soit dans la norme. Mon regard était finalement perdu dans mes réflexions lorsque j’entendis les remarques du garçon qui me firent remarquer que j’étais moi-même « bizarre », « étrange ». Des créatures comme moi, c’était relativement rare. Présent sur Paradise, absent à présent sur les Blues, mais surtout peuplant des lieux inavoués sur le Nouveau Monde.
- Mon père aussi vient voir ce qui se produit sur l’île. Enfin, de force, nous avons été jetés en barque ici. Les lieux sont outrageusement taxés : sur des prix déjà dérisoires, les tyrans prennent presque la moitié. C’est pas très rentable de commercer ici.
Je venais de dénigrer les personnes en place, sans m’attarder sur qui pouvait nous entendre. En tout cas, l’une des personnes à côté de nous trembla et sembla faire mine d’ignorer ce que nous venions de dire. Les contestataires étaient peu appréciés dans des endroits comme ceux-là. Je m’en moquais, à vrai dire : c’était loin de toutes mes préoccupations. Soupir las, tandis que je regardais finalement quelque chose d’étrange se produire. Dans un lieu aussi calme, assommé par une ambiance oppressante, un bruit de vitre brisé retentit. Brusquement, un homme sortit d’une boulangerie. Le regard terrifié d’une femme qui le suivit indiqua qu’il venait de voler la caisse.
- Oh, on dirait qu’elle va en mourir.
Elle agonisait de ce vol alors qu’il venait juste d’être perpétré. Quand on a une marge de 5%, c’est vrai que le calcul est vite fait : on n’a plus de manœuvre lorsqu’on se fait voler. Ce n’était pas mon souci. L’homme semblait de toutes les manières trop fort pour moi, et je n’étais du genre à m’en faire : j’analysais la misère sans m’y impliquer d’une quelconque manière. J’étais faible, et je le savais, alors autant ne pas m’en inquiéter.
L’homme passerait bientôt à mes côtés, les épaules hautes et le regard hautain en ma direction. Il débectait tout ça. Il débectait ce monde et ses représentants, mais plus encore ce qui lui était différent. J’avais l’habitude, alors je ne m’en offusquai pas. Je me contentai de regarder les « gardes » qui semblaient hésiter à intervenir tandis que leurs collègues arrivaient plus loin.
- Et si on allait voir les spécialités locales ? Apparemment, les ruines autour du village recèlent de trésors oubliés, on pourrait y faire un tour plus tard.
Je ne regardai pas le vol. L’homme portait un katana, il était sûrement un peu éméché mais il pourrait couper ma langue en un rien de temps. Et j’y tenais à ma langue.
Itazura D. Mischief
Aaron Guts
Messages : 525
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (81/120) Berrys: 59.687.000 B
Ven 2 Nov - 17:17
Ne mieux vaut-il pas inspirer la crainte que l'amour ? Feat Kaeru
Mon regard restait fixé sur l'homme. Il ne bougeait pas, stoïque. Les bras croisés, l'air dur. Des cheveux grisonnants avec beaucoup de mèches blanches. Les distinctions d'homme-poissons que je semblais avoir remarqué plus tôt disparaissaient, et alors que j'étais resté bloqué sur son visage, sa tenue changea en un instant. Un long manteau rouge, une épaulette en cuir sur le côté gauche. Une ceinture épaisse entourant le manteau, faite de tissu coloré bleu clair et d'un nouveau cuir. En dessous du manteau qui descends jusqu'aux chevilles, un pantalon tout noir accompagnés de bottes du même coloris. Lorsque mon regard remonta, une cicatrice verticale ornait son œil droit, fermé. Mon regard se dirigea sur l'autre globe oculaire, lui ouvert. L'iris est vieux, et ça se voit. Il a cette marque de vieillesse, lorsqu'il commence à se marquer de certaines traces blanches entourant la pupille. Après la marque de vieillesse qui, semble se répandre sur les extrémités, l'iris est marron clair. Et alors que mes yeux se concentrent sur tous les détails de cette homme, une longue épée se dessine. Comme, appuyée sur son épaule droite, positionnée à l'horizontale.
- " Pourquoi est-ce que tu es partis, Aaron ? "
La pupille s'écarquille et un grand frisson secoue mon corps. Ce timbre de voix... Non. Il était triste, et ses mots pleins de conséquences. J'avais désormais une vue globale sur l'homme. Je déglutissais alors, mes yeux fixés dans les siens. Je voulais pleurer, crier, lui dire quelque chose, mais rien ne sortait. J'étais pétrifié par la question qu'il venait de me poser. Pour le reste, je n'observais que du vent, absolument rien de tangible. Et alors que je m'apprêtais enfin à prendre mon courage et prononcer des mots, le corps se déforma violemment, comme s'il subissait de multiples assauts, puis il partit en fumée. Mon regard s'abaissa doucement alors que j'expirais lourdement par la vision que je venais de subir.
- " nous avons été jetés en barque ici. Les lieux sont outrageusement taxés : sur des prix déjà dérisoires, les tyrans prennent presque la moitié. C’est pas très rentable de commercer ici. "
La voix de la jeune femme que j'avais bousculé me ramenais à la réalité. Je ne savais pas vraiment si elle m'avait parlé avant, mais je suivais au moins ces paroles là. Je la regardais de nouveau, l'air un peu déboussolé avec un sourire compatissant, même s'il n'avait aucun intérêt à être là pour elle.
- " Ah. Désolé pour vous dans ce cas là, c'est pas cool de se trouver dans ce genre de situations... j'imagine. Les tyrans ? Tu sais des choses sur les gens qui contrôlent cette île ? "
L’événement qui venait de se produire à quelques mètres de nous nous fit tous tourner la tête.
" - Oh, on dirait qu’elle va en mourir. "
Mourir... Mourir. Mes yeux étaient fixés sur le voleur pendant un instant. Rha, peu importe. C'est pas mes affaires de toute façon. Mon regard se dévia alors sur la propriétaire de la boulangerie. Un regard de frayeur, un regard pétrifié par la peur. La peur de voir ce que l'on possède s'échapper en fumée. En fumée... Voir ce que l'on a de plus proche partir. La misère des siens. L'impuissance. La mort. Un certaine grimace de haine s'affichait sur mon visage alors que mes yeux marrons se reposaient sur l'homme, propriétaire d'une arme tranchante et d'un butin tout frais. Cet air si sûr, si confiant. On dirait cette sale gosse et son tronc dans les mains. Mes poings se serraient lentement alors que mes yeux suivaient désormais la direction de ceux de la femme grenouille. Les autorités locales. Les représentants de la loi. I-na-ctifs. I-nu-tiles. I-ne-ffi-caces. C'en est trop. Trop. Pourquoi est-ce que tout ça me fait penser à chez moi ? Et à tout ce que j'ai vécu ? J'en ai le ras le bol. Lorsque l'homme passerait à ma droite, ma jambe gauche monterait au niveau de son buste, engendrant une force que je ne maîtrisais pas encore à la perfection. Cependant, je veillais à m'exercer au contrôle de cette puissance que j'avais appris il y a quelques jours. Le coup que je venais de porter était dans le but de l'envoyer au sol rapidement. Je n'allais pas laisser un manieur de lame avoir son équilibre sur la terre ferme. Je n'avais même pas entendu les paroles de la jeune femme, tellement pris par cet événement, et tout ce que cela impliquait pour moi. Les souvenirs qui se liaient à ma vision présente, le passé et le présent. En tout cas, j'espérais bien avoir remis à sa place ce type.
(c) NyoTheNeko sur NeverUtopia, modifié par Sora Okinawa
PS :
Utilisation du Hasshoken donc je vais justifier l'apprentissage par un FB. Saïx apparaît aussi sous une vision qui permet de justifier mon erreur du post précédant (bah oui y a pas le papa de Kaeru avec elle).
_________________
[23:20:07] Raki Goshuushou : ptdrrrrrr aaron t'es mon héros la [23:21:52] * Alekseï V. Ledovskoï demande un selfie avec Aa-chan *
Spoiler:
Aaron Guts
Itazura D. Mischief
Messages : 100
Race : Humain
Équipage : Paradise
Feuille de personnage Niveau: (31/75) Expériences: (143/220) Berrys: 22.100.000 B
Ven 2 Nov - 17:42
- Pas vraiment, j’imagine que des personnes qui taxent autant sont des tyrans, répondis-je simplement avec le regard un peu vitreux, symbole des hommes-poissons.
Je me contentai de regarder alors une scène surréaliste se produire. Tandis que j’ouvris la bouche, aucun mot ne voulut sortir. Ce n’était pas à mon habitude, moi qui disais les choses telles qu’elles me venaient. J’étais restée bouche bée, et je ne pus que déglutir devant l’attitude dominatrice de ce garçon « mignon ». Il n’avait rien d’un enfant, mais semblait être une terrible force de la nature comme beaucoup d’autres. Je me contentai alors d’écarquiller les yeux, de déglutir légèrement et d’observer l’homme assommé au sol. Un seul coup avait suffi. J’étais impressionnée.
L’homme avait donc été expulsé quelques mètres plus loin, et peinait à se relever. Il abandonna finalement tandis qu’un coup de rouleau à pâtisserie vint l’assommer. La femme reprit ses denrées, salies par la poussière, et adressa un regard méfiant au garçon derrière moi. Je clignai des yeux avant de comprendre qu’elle ne voulait pas lui adresser de gratitude ou de remerciements. C’était donc si difficile de vivre ici… Qu’importe. Les gardes, eux, étaient restés cois devant cette scène avant de prendre le relais dans leur garde. Les deux nouveaux arrivants s’étaient dirigés vers le sombre jeune homme.
- Eh, oh, toi… Fais attention à ce que tu fais.
Ils l’avaient finalement dépassé pour venir cueillir le gars assommé à terre. Il ne serait sûrement que jeté hors des murs, par manque d’envie de s’occuper de son sort. Il recommencerait, c’était un récidiviste à n’en pas douter. La misère était un réel fléau.
- Ils ont l’air de supporter la misère comme ils peuvent. Tu es impressionnant. Bien plus taillé pour Grand Line que je ne le suis.
Je souris au garçon avant de me tourner vers les commerces. Il y avait peu de monuments ici. Des ruines principalement. Que faisait le chef de l’île ? Nous pouvions toujours tenté d’aller à sa rencontre, mais dans quel but ? En réalité, je me contentai d’ignorer tout ça et d’avancer en direction des ruines. Il me fallait trouver un petit trésor pour quitter l’île, revendre quelque chose, le troc c’était une bonne chose. Peut-être rénover, ou alors proposer mes services en tant que médecin. Les compétences que je possédais étaient les seules choses qui pouvaient m’assurer un commerce fiable. Et puis, il avait l’air d’y avoir des personnes malades ici. Un autre signe de la misère.
- On peut aller dans les ruines, si tu veux. Les commerces nous seront fermés maintenant. Il devrait y avoir des choses intéressantes à trouver là-bas.
Dans les ruines…
- Jack, j’ai pas envie de continuer ! - Continue, abruti. Jack, le Chasseur de Trésors, ne va pas s’arrêter ici. S’il y a quelque chose, je le trouverai. Et tout l’or sera à moi… Et un peu à vous.
Une demi-douzaine d’hommes avaient arrêté de travailler quand leur patron avait commencé sa phrase. Puis, ils avaient soupiré, sachant qu’ils n’avaient de toutes les manières pas le choix. Jack les avait engagés pour trouver des trucs dans les ruines, cela voulait dire qu’il comptait se servir. Pour l’instant, tous les « trésors » qu’ils avaient trouvés étaient des souvenirs. Chasseurs de trésors ? Plutôt pilleurs, oui. Mais de cela, ils s’en fichaient.
Itazura D. Mischief
Aaron Guts
Messages : 525
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (81/120) Berrys: 59.687.000 B
Ven 2 Nov - 18:14
Ne mieux vaut-il pas inspirer la crainte que l'amour ? Feat Kaeru
J'avais observé tout le mouvement du corps adverse. Le choc de mon coup sur son buste, son corps qui se plie, la force avec laquelle ce dernier s'était retrouvé propulsé à des mètres de notre position. A vrai dire, il avait rebroussé chemin devant la boulangerie de la dame. La jeune femme devant moi semblait impressionnée. A vrai dire, je l'étais tout autant. C'était donc ce qu'il voulait dire, par "Plus le temps passe, et plus un vin se bonifie". Quel énergumène. J'avais acquis une force destructrice, et incroyable. La victime venait récupérer ce qui lui avait été usurpé, sans remerciement ni compassion à mon égard. Elle ne pouvait pas en faire preuve, et je le réalisais en regardant tout autour de moi. Les magasins se fermaient, et les gens étaient las. Las d'une vie si fade, si répétitive et infernale. Ils ne pouvaient même pas quitter l'endroit, sans doute trop pauvre. Non, il leur suffirait de construire une embarcation ou de demander à un navire marine de les héberger. Ils doivent être menacés, menacés de rester ici. Ou bien... attachés à leur terre ferme.
Cette femme ne pouvait me remercier, cela n'était tout simplement pas dans son comportement. Ces lois si brutales obligent les gens à se transformer dans des états seconds, et à y rester jusqu'à ce qu'enfin, quelqu'un les en libère. Mais ce n'était pas là mon but. Les deux gardes qui venaient de m'adresser si sèchement la parole furent accueillis par mes mots, avec tranquillité.
- " Désolé, ça m'a échappé. "
Je me concentrais désormais sur mon interlocutrice, il était peut-être temps.
" Effectivement, ça à l'air d'être un enfer. Merci du compliment, tu le seras sans doute toi aussi, si tu arrives à garder ta langue dans ta poche. Ne le prends pas mal hein ! Je dis ça pour toi. Au fait, on ne se connaît toujours pas ! Aaron Guts, enchanté. "
Je répondais à son sourire et lui avait rapidement tendu la main. Cette femme-grenouille était franche, peut-être un peu trop. Moi qui venais voir ce que les gens pouvaient produire, voilà que la nuit tombait bientôt, après que les magasins aient fermé. Les ruines ? De toute façon, je ne vois pas vraiment quoi faire d'autre. Alors, les ruines.
" Ça me va ! Au fait désolé, j'ai sans doute loupé quelque chose que tu as dis tout à l'heure, tu disais donc ? "
(c) NyoTheNeko sur NeverUtopia, modifié par Sora Okinawa
_________________
[23:20:07] Raki Goshuushou : ptdrrrrrr aaron t'es mon héros la [23:21:52] * Alekseï V. Ledovskoï demande un selfie avec Aa-chan *
Spoiler:
Aaron Guts
Itazura D. Mischief
Messages : 100
Race : Humain
Équipage : Paradise
Feuille de personnage Niveau: (31/75) Expériences: (143/220) Berrys: 22.100.000 B
Sam 3 Nov - 17:37
- Ahah. J’aimerais bien, mais je dis juste ce qui me passe par la tête. Je ne peux pas m’en empêcher.
Un de mes défauts : j’étais incapable de cacher ce que je pensais. Mon père me disait que c’était parce que j’étais malade que je voyais le monde différemment, et que je n’avais pas de barrière. J’étais heureusement – selon lui – assez gentille pour qu’on ne m’en veuille pas. J’avais un minois plaisant selon certains hommes qui avaient voulu mes charmes avant de devoir se frotter à mon père. Qu’importe, ce n’était pas le sujet, et de toutes les manières les pensées fugaces ne faisaient pas partie de ce que je me devais de partager : c’était simplement que mes analyses étaient spontanées. La misère apparente de cette île, je ne la comprenais pas. En réalité, quelques éléments me poussaient à remettre en questions ces faits : les structures étaient debout, les gens ne semblaient pas plus malheureux qu’ailleurs, et mes informations sur les taxes de ces lieux étaient anciennes, sûrement de plusieurs mois. Je n’avais pas prévu d’aborder ces côtes après tout, à l’origine.
Ainsi, je me dirigeai vers les ruines en compagnie de… Son prénom, je ne le connaissais pas. Ah, si, Aaron. Oui, il me l'avait dit. Je me contentais donc d’avance en compagnie de cet homme rencontré un instant plus tôt, et je fermais les yeux avec un bref soupir. Enfin, il me posait une nouvelle question qui enclencha les mécanismes de ma mémoire… Sans arriver au bout.
- Qu’est-ce que c’est ? Demandais-je en observant une lumière tandis que la nuit commençait à tomber sur l’île.
Une lampe à huile. J’ignorais savamment sa question sur ce que j’avais bien pu lui dire et qu’il n’aurait pas saisi – à vrai dire c’était à lui de faire plus attention dans ce cas-là, mais ça je n’eus pas le temps de le lui évoquer. Les ruines étaient couvertes par une demi-douzaine de lampes à huiles, et je me grattai la tête : on aurait dit que des personnes se trouvaient déjà ici. C’était étrange, sans réellement m’inquiéter. Je me tournai en direction du garçon avec un regard interrogateur, et entendis un grand rire venir du milieu des lieux.
- Ahah. Qu’est-ce que je trouve ici ? Monsieur Hikari ! - Papa ?! Dis-je en relevant la tête. - Ce bon vieux marchand arnaqueur de mes deux, qu’est-ce que tu fais ici ?
La réponse de mon père fut trop faible pour que je l’entende, mais l’homme parlait avec une voix trop forte. Son timbre tonitruant emplissait l’atmosphère, et je sentis un frisson me parcourir. S’il parlait faiblement, c’est qu’il était sûrement immobilisé et qu’il avait le souffle coupé. Position assise, sûrement quelques dommages au niveau du thorax. Je me tournai vivement en direction de la personne à côté de moi.
- Je suis Kaeru Hikari. L’homme là-bas, à qui s’adresse la voix forte, c’est mon père. Est-ce que tu peux m’aider à le sauver ?
J’attendis, anxieuse, un instant. J’étais seule sans ce garçon, je pouvais peut-être m’occuper des gardes, et encore, mais la personne qui se trouvait là-bas était peut-être plus puissante que ce que je ne serai jamais. J’étais prête à parier que je n’avais pas beaucoup de temps. Pourtant, je ne m’attendais pas à ce que l’homme joue les sauveurs gratuitement : sur une île hors-la-loi, tout le monde était hors-la-loi sinon affilié au Gouvernement. En cas d’attaque, la marine ne distinguerait pas les ennemis, et se contenterait de tirer dans le tas. Pis encore, l’homme qui se trouvait là-bas, mon père… Il était d’une autre race.
J’étais du mauvais côté du miroir. Nous nous trouvions à trois dizaines de mètres de la scène. Mon père avait dû venir pour me trouver… Mauvais plan, donc.
Itazura D. Mischief
Shadow Ghosts
Messages : 94
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: 240.072.500 B
Dim 4 Nov - 2:12
?????
Sur l’île, bien des choses avaient changées, à commencer par le mode de vie depuis une certaine “ révolution “. Mais ça, “ il “ s’en fichait. Cloitré dans son “ laboratoire “ improvisé, il cherchait, il expérimentait et le résultat était encore et toujours le même :
“ ... Raté... “
Se grattant le museau, ou du moins la partie qui devrait l’être s’il n’avait pas son masque, l’homme constatait que son gaz était encore et toujours un échec. Vert, voilà la couleur qu’il devrait avoir, mais non, encore une fois, il est bleu... Un composant doit mal entrer en combustion, ce qui ne facilité par l’échange des molécules et donc rends cette couleur... Pfff... C’est sans doute la phase la plus ennuyeuse lors de la composition d’un poison, les tests de fabrications. Non, ce qu’il aime lui c’est essayer sur des gens, des cobayes. Là, quand il voit les gens avoir mal ou succomber là c’est grisant pour lui. Bref, balayant ses créations ratées, il continu ses expériences cloitré dans son laboratoire improvisé dans une maison d’infortune, en plein centre de la ville. A croire que si accident il y a il en serait heureux que des gens meurts...
????? / Mélina, espion des S.G
Elle de son côté, elle abat un arbre. Ou du moins elle s’entraîne, mais les arbres ici sont comme du papier comparé à chez elle. De ce fait, ils tombent comme des feuilles mortes et ça, ça l’emmerde... Grimaçant la femme spéciale grogne, signe de son mécontentement. Comme les arbres ne sont pas assez résistants, elle n’arrive pas à faire son enchaînement ce qui l’agace... Mais heureusement, la “ petite “ compagnie qu’elle a l’aide à se calmer. Malgré sa petite taille, la petite sabreuse s’approche d’elle en “ bonne “ amie qu’elle est et lui intime de se calmer. “ Heeeeey.... T’en fais pas ... C’est pas mal. Recommence gentiment. “ “ Grrrrr... “
La non civilisée tente de comprendre et appliquer les conseils, mais c’est dur... Déjà que comprendre son langage revient du miracle, alors appliquer des conseils. Faisant redevenir son bras normal, elle tente de prendre un vieux chaînes comme punching-ball, sans le casser cette fois...
?????
Dans la pièce assez petite, la personne rousse s’entretenait avec les deux “ leader “ de l’île, ou plutôt gérants. Expliquant une énième fois la raison de leur présence, les deux dirigeants l’entendaient d’une bonne oreille. Dans le fond de la pièce, John et Remy observaient la personne face à eux et ne disaient rien. Ses dires tenaient la route, alors pourquoi se méfier hein ? Leur but était simplement d’assurer le “ bon vivre “ de l’île en l’absence du “ patron “. Ainsi donc, pourquoi se méfier de gens de confiance ?
C’est alors qu’une personne affolée pénétra dans la pièce pour signaler un écart de comportement perpétré non loin de là. Soupirant de lassitude, Remy s’apprêtait à y aller, mais voilà que John le devance. Restant impassible, il en retourne donc à ses affaires pour voir la personne aux cheveux rouges l’accompagner. Qu’allait-il donc se passer prochainement sur l’île ?
« Il existe deux leviers pour faire bouger un homme, la peur et l’intérêt personnel. » « C’est le succès qui fait les grands hommes. » [i]«Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau.[/i] »
Shadow Ghosts
Aaron Guts
Messages : 525
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (81/120) Berrys: 59.687.000 B
Dim 11 Nov - 21:33
Ne mieux vaut-il pas inspirer la crainte que l'amour ? Feat Kaeru
Elle s'en fichait simplement. Comment quelqu'un pouvait avoir autant d'indifférence quant à ce qu'il pourrait lui arriver ? Surtout avec ce genre de comportement, elle dit ce qu'elle veut, c'est... soit courageux, soit complètement idiot. Ou alors, ouais, elle ne sait pas se retenir. Hmf, on va donc devoir trouver un endroit où dormir dans cet endroit surtaxé ? Autant se faire un petit camp et dormir à la belle étoile. Elle ne semble plus me bouder, c'est déjà ça. Bon, en route pour les ruines. Mademoiselle la femme grenouille semble préférer l'action à la parlotte. Le chemin vers les ruines fut rapide, il suffisait de repasser devant ces gardes amorphes, de longer les murailles en reconstruction et paf. Des lampes à huiles. Des lampes à huiles ? Quel intérêt de veiller dans des ruines aussi tard ? Je partageais le regard interrogateur de la jeune fille, le suivant d'un haussement d'épaule. Papa ? Rhooo nan. Mais pouuuuurquuuoooooooooiiiii ? Pourquoi moi ? Deux fois de suite, sérieusement.
La jeune fille se tourna vers moi, en pleine situation de désespoir. Elle cherchait de l'aide, comme la boulangère plus tôt. Cependant cette fois le voeu était clairement prononcé. Elle requérait mon aide, non pas une intervention chanceuse à ce moment précis. Non, elle voulait que moi, Aaron Guts, je l'aide. Je déglutissais de nouveau, et jetais un regard à ma bien-aimée. J'étais partagé. Elle, elle savait vraiment pourquoi nous étions là. Et se faire remarquer deux fois de suite, ce serait sûrement deux fois de trop. Mes iris marrons retournèrent dans ceux vitreux de cette femme-grenouille, désespérée. Attachée à sa seule famille présente. Famille qu'elle ne peut pas protéger actuellement, mais que moi, je peux protéger. Huh... Et pourquoi je l'aiderais ? Pourquoi je ferais cet acte, alors que personne n'était là pour moi. Non, pour eux... Personne n'était là pour eux... Et maintenant, c'est moi qui ait le pouvoir d'aider cette gosse. Des images de toutes les personnes que j'avais aidé en échange de service me revenaient en tête. Tous, je revoyais leurs sourires. Un sourire honnête, de satisfaction. Satisfait de pouvoir faire confiance en quelqu'un. Me faire confiance.
Le visage qui apparaissait le plus de tous, c'était celui de Monsieur Tranchant, à Elème. Ce vieux que j'avais aidé maintes et maintes fois, et qui ne cessait de me remercier. Il m'avait même dit qu'un jour, tous ces services, tout ce positif que j'avais engendré pour les autres, il me reviendrait. Car selon lui, il me revenait de droit. C'était mon bonheur, mais que je prêtais pour une certaine durée aux autres.
Merde.
Je saisissais ma canne à deux mains, celle que j'avais laissée posée sur mon épaule depuis mon arrivée sur l'île. L'émeraude me jeta un dernier regard, un regard d'avertissement. Un regard définitif, définitif pour les conséquences qui suivraient mes actes. Je faisais alors tourner la canne à pêche en l'air, le doigt sur la ligne. Deux secondes plus tard, mon doigt lâchait la corde, et une boule de 20 kilos accrochée à l'hameçon partait en direction du thorax de celui que Kaeru avait définit comme celui à la grosse voix. Je n'allais pas non plus dévoilé ma malédiction si facilement, ce serait comme plonger au milieu des requins avec une plaie béante. La surprise de l'attaque mettait l'homme dans un sale état, du moins très certainement. Je ne voyais pas vraiment, alors je m'approchais du groupe assez vite, pressé de se débarrasser de cette situation avec le moins de bruit possible. C'est pourquoi lorsque j'étais assez proche de la ronde qui s'était créée, ma voix s'élevait, dans une menace directe.
- " Quoi ? Quelqu'un d'autre veut tâter de ma canne à pêche ? "
Je ramenais la ligne s'enrouler autour de ma canne à pêche, alors que les mots se prononçaient dans l'écho des ruines.
(c) NyoTheNeko sur NeverUtopia, modifié par Sora Okinawa
_________________
[23:20:07] Raki Goshuushou : ptdrrrrrr aaron t'es mon héros la [23:21:52] * Alekseï V. Ledovskoï demande un selfie avec Aa-chan *
Spoiler:
Aaron Guts
Itazura D. Mischief
Messages : 100
Race : Humain
Équipage : Paradise
Feuille de personnage Niveau: (31/75) Expériences: (143/220) Berrys: 22.100.000 B
Dim 17 Fév - 19:08
Il avait agi. L’homme à mes côtés avait agi pour m’aider, et cela arrangeait étrangement mes affaires. Il ne faisait preuve d’aucun racisme, d’aucune haine à mon égard. J’étais un peu heureuse, un peu joyeuse. Je souris en pensant que tout allait se résoudre comme d’un rien, et le projectile dans le thorax de l’adversaire fut une pierre de plus sur l’édifice de ce sauvetage. Quand mon regard se porta sur eux, je pus voir les ennemis se mettre en garde, intrigués par cette attaque furtive. Ils regardèrent à droite, à gauche pour apercevoir celui qui était responsable de la débâcle de leur chef, mais ce fut la voix d’Aaron qui finit de les convaincre que c’était peut-être une situation étrange dans laquelle ils se trouvaient.
Je n’aurais pas pu espérer mieux. Je regardai l’incertitude sur leurs traits quand brusquement l’un d’entre eux me localisa. J’avais du sortir la tête trop haut, et je lâchai un :
- Oups.
De circonstance. Deux des hommes s’élancèrent dans ma direction, et je me mis en position pour les recevoir, mais une voix tonitruante résonna en arrière-plan.
- Ne faîtes pas de mal à ma fille ! Ne lui faîtes pas de…
Il toussa tandis qu’on lui donnait un coup de pieds dans le ventre. J’eus un hoquet de surprise et sentit qu’on s’élançait sur moi. Gardant ma position, j’utilisai mes paumes pour les repousser, et l’effet escompté fut flamboyant. L’ennemi fut repoussé sur une bonne dizaine de mètres tandis que son collègue n’osa pas poursuivre sa route. J’eus un sourire satisfait et naïf avant d’entre un nouveau son provenir de la bouche de mon paternel.
- Papa ! Hurlai-je avant de serrer mes mains palmées. - Ces putains de poiscailles. Vous êtes vraiment pas capables de rester à votre place, lâcha l’un des hommes en face de nous. Et toi, les aide pas ! Tu s’ras pardonné.
Trois hommes se jetèrent alors sur moi, et si l’un d’entre eux reçut un vilain coup, les autres réussirent à m’attraper les mains sans que je puisse plus me débattre. J’étais désormais le prisonnière tandis que d’autres, si Aaron avait bougé, s’étaient jetés sur mon allié du jour. S’il n’avait pas décidé d’interrompre cette action, il s’en sortirait plutôt bien : seule moi était inquiétée. Ils en voulaient à ma race, avec qui je ne partageais que le sang et les arts martiaux… Même si j’aurais aimé avoir la capacité de certains autres congénères électriques, capacités qui m’auraient été utiles.
- Tais-toi, gamine. On n’en a rien à foutre de vous, toi et ce gamin. On va vous pourrir. - Lâchez-moi ! Lâchez-moi ! A l’aide ! Pitié !
J’hurlai. Qu’allaient-ils me faire ? Sûrement pas des choses sympathiques, et tandis que j’imaginais des tortures pires que la mort, un hurlement sortit de ma gorge. Je fermai les yeux, les poings, sentit mon cœur s’emballer et mes yeux lâcher quelques larmes. Ces ennemis étaient certes d’un niveau médiocre mais ils avaient le dessus sur nous grâce au nombre : c’était toujours le nombre. Encore et toujours ce facteur qui avait donné l’avantage aux humains pendant tant d’années.