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Dim 24 Mar - 8:15
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
Le facies endolori par le bois de la table sur laquelle j’avais piqué un roupillon, je m’éveillais lentement d’un sommeil sans rêve. Des rêves, j’avais pu en avoir des centaines, des milliers, dans cette cage d’Impel Down où j’avais été enfermé de longs mois. Je n’aurais pas su dire combien de temps j’avais été enfermé dans cette prison souterraine ni le temps qu’il m’avait fallu pour m’acclimater à la chaleur de mon étage. Pourtant, la réalité était de loin inférieure aux rêves que j’avais pu faire de cette liberté tant convoitée. Une fois dehors, je m’imaginais sans doute à refaire les quatre cents coups, comme à la vieille époque, mais je me plaisais à rester sinon discret, sinon caché.
La peur de l’enfermement, la crainte de poursuite et la fatigue mentale jouaient beaucoup sur mon état de santé général et je profitais des quelques semaines de liberté que je pouvais encore avoir pour glander. A vrai dire, depuis mon échappée, je faisais tout simplement la tournée des bars, sur Grand Line. J’avais encore un semi réseau, par le biais de mes combats clandestins. J’avais réussi à retrouver certains contacts qui me permettaient sans réels soucis, de me déplacer et c’était ainsi que je m’étais retrouvé sur St Poplar. Cette ile n’avait rien de particulier et ne me plaisait pas plus que ça, néanmoins, c’était un bon endroit pour se trouver une issue de sortie. Que ce soit le bateau ou le train des mers, le fait que l’île était un centre névralgique d’une multitude de transferts plus ou moins légaux, les échappatoires étaient nombreuses, sinon moins risquées qu’une île fondamentalement gouvernementale.
De ce fait, je m’étais présenté à la première taverne du coin, comme à mon habitude, glissant deux trois billets à l’attention du gérant pour qu’on me serve jusqu’à plus soif, un jour ou deux. Finalement, je n’avais pas compter et je m’étais retrouvé saoul avant de m’en rendre compte. Un léger filet de bave glissa sur la table encore humide de transpiration. Un tableau des plus désagréables pour les autres clients, qui me regardaient d’un air dégouté. Evidemment, je m’en foutais totalement et j’insistai auprès du barman pour qu’il me serve à nouveau, et bon… J’étais libre de faire ce que je voulais !
Vincent W. Turen – Un autre, m’sieur !!! Un autre.
= = = = = = = = =
Joseph Peterini, chasseur de prime.
Ce fut non loin de là que l’histoire que l’on va vous conter aujourd’hui débute réellement, pas dans une taverne miteuse où des gars comme moi se bourrait la gueule à longueur de journée. Si nous sortions de la taverne par la porte qui se situait à ma droite, on arrivait sur une grande allée, où l’on pouvait voir quelques vêtements pendre par des systèmes de poulie. Le soleil brillait et passait à travers eux et cela donnait un effet plutôt romantique. L’atmosphère accueillante de l’ile de St Poplar était adéquate pour les artistes. Chaque coin et recoin de l’île était un paysage inspirant. On se déplaçait de quelques dizaines de pas, pour longer un mur en grès fin et arriver sur la grande rue. De là, il suffisait de suivre la foule qui passait et tourner à trois rues sur la gauche pour rencontrer un homme du nom de Joseph.
Le vieil homme était, lui aussi, dans un bar. Mais pas le même type de clientèle. Buvant un whisky de qualité supérieure, le chasseur de prime convoitait une somme de berrys assez négligeable. Une petite affaire pour certains, mais, dans la force de l’âge, l’homme n’était pas des plus fringants. Il se suffisait à son rythme de vie assez modeste – pour certain. Ainsi, quand son den-den mushi sonna, il décrocha directement.
Den Den Mushi – Jo’… Je crois que je l’ai trouvé, il n’est pas très loin !
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Dim 24 Mar - 14:11
feat Vincent W. Turen
S'adapter à la difficulté
Hélène Damora, Félicia Carpentrie
Saint Poplar, pays des arts. Voilà un endroit assez agréable que la demoiselle ailée visitait aujourd’hui. À vraie dire, cela faisait déjà deux jours qu’elle avait atterrit en ville, voyageant actuellement d’île en île en volant grâce à sa malédiction. La raison qui poussait l’Archange du Typhon à s’intéresser à cet endroit provenait de sa correspondance avec Féliora Di Marta, une chanteuse capable de briser du verre rien qu’avec sa voix que la céleste avait jadis rencontré à Orgao sur East Blue. La De Lérhane était d’ailleurs actuellement en compagnie de personnes que sa vieille amie avait rencontré et lui avait recommandé. Les six femmes se trouvaient actuellement au Chêne Endormi, une taverne du coin qui serait également le repère du représentant de la Triade des Rires dont les demoiselles ignoraient l’existence comme la majorité des humains de ce monde. Elles discutaient de tout et de rien autour d’un verre, Ishtar posant régulièrement des questions quant à cette ville, son histoire et ses secrets. En effet, face à tant de splendeur et d’inspiration, la blonde aux yeux d’argent ne pouvait pas rester de marbre et appréciait énormément l’ambiance de la cité. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle elle restait aussi longtemps. La bilcane profitait pleinement de ce séjour comme des vacances et était ravi de partager ce moment avec des camarades. On comptait parmi ces demoiselles deux figures qui ressortait du lot.
Hélène Damora était une étudiante en art, experte en peinture, originaire même de l’île. De nature curieuse, elle était connue des commerçants pour s’intéresser à tout et pouvait passer de nombreuses minutes à discuter avec un caissier. Un de ses petits frères répandit une rumeur à son sujet qui prétendait que l’environnement inspirant de Saint Poplar s’était implanté en elle afin de faire de sa gaité quelque chose d’inspirant. Il n’y avait là rien de fondamentalement vraie, pourtant il était vrai que sa bonne humeur était communicative. Félicia Carpentrie, quant à elle, avait été une élève du Dernier pétale, en architecture, et avait finalement arrêter ses études pour devenir exploratrice. Restant souvent en contact avec Hélène, Félicia ramenait de ses voyageurs des objets exotiques ainsi que des photographies artistiques qu’elle apportait aux écoles d’arts afin qu’ils servent de matériaux de base pour certains travaux. Néanmoins la jeune femme continuait secrètement de pouvoir un jour devenir architecte pour construire de splendide habitations inspirées de ses nombreux voyages sur l’océan équatoriale. Les trois autres femmes qui composaient le groupe étaient une camarade de classe d’Hélène, une jeune sergente de la base de la Marine locale et enfin une étrangère à la chevelure flamboyante qui se faisait assez discrète.
La De Lérhane porta le verre de jus de pomme bien frais à ses lèvres tout en écoutant la Damora aborder le sujet du classicisme en peinture alors que la Carpentrie venait de parler de l’architecture gothique de nombreux lieux de culte et de l’art religieux en général. L’ange se disait qu’elle pourrait boire les paroles de ces deux passionnées pendant des heures, cependant quelque chose finit par attirer son attention. Elle ne l’avait pas remarqué tout de suite, mais il lui semblait que l’homme au comptoir lui rappelait quelqu’un… En dehors de son aspect dégoutant qui contraignait plusieurs personnes à tout simplement l’ignorer, alors que pour les six femmes c’étaient simplement la discussion captivante qui les avaient empêchés de remarquer sa présence, la demoiselle ailée se disait que ce visage lui était familier… Mais…. Ce n’était pas l’homme qu’elle avait croisé l’année précédente quand le Centaurus remontait Grandline pour atteindre le Nouveau Monde ? C’était quoi son nom déjà ? War Dog ? War Crown ? War Lord peut-être… Quelque chose comme ça en tout cas. Enfin, cela était plutôt son surnom, il s’appelait Vincent si ses souvenirs étaient bons, mais pas moyen de se rappeler de son nom de famille. Il fallait dire que l’archange avait de mauvais souvenirs de ce satané bougre, entre son impolitesse et sa rudesse. Clairement, elle allait s’abstenir d’aller le voir. Il était hors de question qu’il lui gâche sa journée à Saint Poplar ! C’est ainsi que la bilcane détourna la tête pour se replonger dans la conversation entre Hélène et Félicia.
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Dim 24 Mar - 15:26
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
J’eus l’impression d’attendre cette boisson pendant une éternité, mais cela eut le bénéfice de me remettre d’aplomb. Je m’éveillais lentement de ma sieste improvisée et, malgré l’odeur d’alcool qui suintait de tous les pores de ma peau, j’attendais la suite avec impatience. Si, en dehors des apparences, je semblais être un poivrot ordinaire – bien que j’étais bel et bien un poivrot – je profitai de ma liberté retrouvée avec un sarcasme non éhonté. Le dernier verre de la journée arrivait enfin et j’en finis d’une seule lampée, sans pouvoir apprécier un instant la saveur acre de cette piquette qu’on venait de me servir. Je me levais immédiatement après, titubant un peu au départ, la fatigue et l’alcool ne faisant pas bon ménage.
Vincent W. Turen – Où… Où est ma chambre ?! Le barman – Mais… Vous n’avez pas de chambre, monsieur. En tout cas, pas dans notre établissement. Vincent W. Turen – Eh bien… Trouvez m’en une… J’ai envie de pisser !
Après quelques mètres, qui me paraissaient être des kilomètres, j’arrivais au comptoir, où le propriétaire me gratifiait d’un sourire forcé et me demanda de payer en avance pour la nuit. Chose compréhensible s’il en était, malgré le fait que je ne comprenais alors pas pourquoi. Je vidais alors « mon » porte-monnaie et lui laissais la monnaie… De toute manière, j’étais plus en état de compter.
Le gérant – Avec ça, monsieur, vous pouvez rester toute la semaine, si vous voulez. Vincent W. Turen – Parfait !!! Où sont les toilettes !!
Le gérant était un menteur tout aussi éhonté que Vincent, puisque la modique somme que je venais de lui balancer dessus m’offrait la chambre pour un peu plus d’un mois. J’aurais, cependant, le loisir de profiter de la pension complète et d’une chambre double, juste au cas où. En réalité, tout ceci, je n’en avais pas réellement conscience et je me laissais guider par sa voix. Dans les escaliers, je gueulais des « c’est à droite, ou à gauche, déjà ? » et des « Je crois que je vais y arriver avant de mouiller mon pantalon. » Le tout était ponctué de rire gras et très désagréable. Arrivé en haut des marches, un grand bruit viendrait emmerder encore un peu plus les clients en contrebas qui m’entendrait m’éclater la tête contre le sol.
Vincent W. Turen – Tout va bien ! Tout va bien…
Si ce fut difficile, ce fut surtout bruyant et j’approchais tranquillement de la porte de ma chambre « deluxe » et j’entrai rapidement sans fermer les portes derrière moi. Des « la ! la ! la ! » viendraient alors ponctuer mon arrosage automatique dans les toilettes.
Joseph Peterini, chasseur de prime.
Joseph avait terminé son verre immédiatement après avoir terminé sa conversation. Si elle avait trouvé, il devait se dépêcher. Une prime restait une prime et les chasseurs de prime étaient souvent des rapiats, si d’autres étaient sur la trace de son gibier, ils n’allaient pas attendre gentiment et allait lui sucrer sa récompense. Délaissant un billet sur le bar, il s’évapora rapidement en direction de la sortie.
Joseph – Comment ça se fait que ç’ait été aussi rapide ? Den Den Mushi – Il ne se cache pas vraiment, en réalité. Venez vite, je crois qu’il s’en va, là. Joseph – Oui, oui. Je suis là dans moins de cinq minutes !
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Dim 24 Mar - 16:12
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S'adapter à la difficulté
Régina Clopperfield, Sergente Théodora
-Le cubisme est quand même quelque chose de bien particulier. J’ai toujours préféré les peintures réalistes personnellement.
-Ah ça… Même en t’ayant rencontré il y a deux jours, je l’avais déjà bien compris Hélène, répondit en rigolant Ishtar.
-En même temps, vu le temps qu’elle passe à parler de Weiner, Degasse ou Abodine, c’est pas difficile de s’en rendre compte, répliqua Félicia.
-Et encore, tu ne la vois pas durant les cours. Son visage retranscrit exactement son niveau d’appréciation de la toile qu’on nous montre et plus c’est irréaliste, plus elle fait la tronche ! ajouta Régina, la camarade de classe de la Damora.
Régina Clopperfield était venu à Saint Poplar pour ses études. Fille d’un habitant de Water Seven au train de vie assez confortable, la demoiselle portant toujours une chemise blanche s’était directement très bien entendu avec Hélène, amenant les deux femmes à être voisines en classe pour les cours qu’elles avaient en commun. Plus discrète que sa comparse, Régina avait au final peu de relations au sein de la cité des arts, mais les rares amitiés qu’elle avait été très solides. De son côté, Théodora, la sergente de la base locale qui portait en permanence une casquette de la Marine stylisée, était originaire de Kawaii Kazan Shima et s’était retrouvé muté ici afin de suivre son petit ami sur Grandline. Appréciant grandement la cité, la protectrice de la Justice s’était rapidement lié d’amitié avec Hélène et Régina qui l’accueillirent à bras ouvert lors de sa pendaison de crémaillère suite à son emménagement dans une sympathique bâtisse en périphérie de la ville. Si Théodora n’était pas calé en matière d’arts et ne pouvait pas s’impliquer dans des conversations tournant autour de ce sujet, elle prenait toujours plaisir à écouter ses amies parler.
-Dites-moi… Cet homme n’a pas l’air bien dans son assiette, fit remarquer la sergente en observant Vincent qui essayait tant bien que mal d’aller payer une chambre en beuglant à moitié à chaque prise de paroles.
-Ne faites pas attention à lui, déclara Ishtar après un soupir. Il n’est pas digne de votre attention.
Ces paroles furent approuvé par la sixième fille du groupe, une dénommée Alexandra, qui hocha la tête pour signifier son accord. Néanmoins, les demoiselles eurent beau faire tous les efforts du monde pour reprendre leur discussion en faisant fi du Turen, celui-ci ne manquait pas de se rappeler à eux à chaque fois qu’il parlait avec une vulgarité exemplaire secouant l’échine de la bilcane avec des tremblements d’agacements. Il était encore pire que dans les souvenirs qu’elle avait de lui. Elle n’avait rien manqué ce jour là en décampant. Au moins, la De Lérhane savait qu’il était vivant, cette dernière craignant qu’il se soit retrouvé dans une situation bien trop compliqué pour lui-même, mais cela ne compensait pas ce mauvais moment où il se montrait toujours plus irritable à chaque fois que sa bouche s’entrouvrait. Et voilà qu’il grimpait les escaliers pour rejoindre l’étage et sa chambre en faisant un bruit phénoménal. Ishtar porta une de ses mains à sa tempe pour se masser le front, espérant que cela passe rapidement. Quel poivrot sérieusement… Puis un nouveau fracas se fit entendre accompagné de « Tout va bien ! »… Puis vint un silence, un silence salvateur que Vincent ne manquerait certainement pas de foutre en l’air à la première occasion, tant et si bien que cela poussa l’Archange du Typhon à soumettre une proposition à ses nouvelles connaissances.
-Et si on allait boire ailleurs ?
Les camarades de la maudite hochèrent la tête de concert, récupérant leurs affaires pour aller rapidement payer avant de quitter les lieux.
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Dim 24 Mar - 16:56
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
Un « aaaaaaaaah » de satisfaction traversa la pièce tandis que le gérant était monté pour fermer la porte de la chambre, visiblement déconcerté de la subite envie de plusieurs clientes de s’en aller. A vrai dire, il comprenait totalement leur comportement, mais il ne pouvait pas les obliger à rester, il fit donc ceci pour améliorer le confort de ceux qui restaient. Quand la porte se ferma, je sursautai un peu et souris. Dans son élan de courtoisie, le gérant déposa une lettre sous ma porte, puis descendit retourner à sa place, à l’accueil.
Le gérant – Bonne journée, mesdames. A bientôt.
Formule de politesse des plus habituelles, il le disait maintenant avec automatisme quand un de ses clients partait. Cette fois, c’était un groupe de six femmes qui s’en allaient. S’il en connaissait quelques-unes, certaines lui apparaissait pour la première fois. Sans doute étaient-elles récentes sur l’île ou un truc du genre. Comme il jonglait souvent entre ses deux établissements, il aurait très bien pu les rater à plusieurs reprises, cela dit.
Vincent W. Turen – Une bonne douche et on est reparti !
Le but de la douche était double, enlever l’odeur que je ne tarderais pas à sentir moi aussi et me réveiller un peu plus. J’avais sans doute dormi plusieurs heures, mais ce fut un sommeil mortel et je n’arrivais pas à bien me réveiller, sans doute que l’alcool ne m’aidait pas là-dedans aussi. Au final, la douche était plutôt agréable et l’eau, dégoulinant sur mon corps à peine musclé, me rappela l’enfer que j’avais vécu à Impel Down. J’avais beau affronter de temps à autre les gardiens et les prisonniers, je m’étais ramollis, c’était un fait. Je sentais les muscles se reformer peu à peu, grâce à mon entrainement quotidien, mais avec l’alcool, la fatigue et le stress, c’était pas encore ça. Une colère irrépressible me ramena à la raison, loin de ces songes qui me faisait revivre des pans de mon isolement.
Vincent W. Turen – Morihei…
Je fermai les yeux, profitant au maximum de la chance que j’avais de prendre une douche. Je n’étais pas une loque humaine pour rien… J’avais vécu une expérience qui m’avait traumatisé et j’en avais encore des séquelles, je pensais me venger, mais je savais aussi que mon maitre était encore plus fort que moi et avec ma perte de poids, de muscles et de moral, je savais que mon niveau n’était plus ce qu’il était… Autant dire que je n’avais que peu de chance de le retrouver et encore moins de réussir ma vengeance. Je déprimais, carrément, alors que je vivais une sorte de délivrance. Sentiments contradictoires, s’il en était, pourtant, c’était les sentiments qui m’animaient et me poussaient à boire jusqu’à la déraison… Pour oublier le merdier dans lequel j’avais été.
Je sortis de la salle de bain quelques minutes après être allé sous la douche et, alors que mes esprits revenaient peu à peu à eux, j’observai l’extérieur du bâtiment. C’était quand même un peu joli, même si je ne parvenais pas à mettre des mots dessus, bien loin d’être un grand poète ou écrivain. J’ignorais qu’un jour j’écrirais mon histoire sous forme de musique. Ce paysage ferait, bien des années plus tard, d’une mélodie « The Rain song » et qui parlerait de ce passage-là de ma vie… Bref, je saisissais les vêtements de rechange que j’avais dans ma besace et je quittai ma chambre pour sortir un peu en ville.
Vincent W. Turen – Hé, le gérant… Où je peux trouver un endroit où faire nettoyer mes loques ?! Le gérant – Vous pouvez nous les laisser, monsieur. C’est compris dans le forfait de la chambre. Vincent W. Turen – C’est bien, ça… Ils sont quelque part dans ma chambre, vous pouvez vous en occuper. Très bien. Le gérant – Mais… Je ne vais pas rentrer dans... Vincent W. Turen – Pas de soucis ! Faites comme vous voulez, j’ai rien de valeur dans mes affaires…
Je quittai alors la taverne pour me diriger je ne savais où… Peut-être trouver un fabriquant d’arme exotique…
Joseph Peterini, chasseur de prime. Ophelia Segrid, chasseuse de prime.
Joseph approchait de la position d’Ophelia. Si on ne les connaissait pas, on pourrait dire que c’était deux chargés d’affaire qui venaient acheter et vendre des œuvres d’art à prix fort. Leurs costumes étaient bien taillés, sans doute sur mesure et leurs manières étaient celles de privilégiés. Leur monde était presque aux antipodes de leur apparence. Malette en main, le vieil homme s’était rapproché rapidement de la jeune demoiselle.
Joseph – Où est-il ? Ophelia – Au bout de la rue, il y a un grand bâtiment, vous le voyez ? Joseph – Oui, c’est un des musées de la ville, je devais y faire un tour demain, normalement. Ophelia – Eh bien, juste en face, il y a une boulangerie. De ce que j’ai compris, il travaille là-bas. Ils font aussi bar, mais ils n’ont que des places à l’extérieur. Avec le temps d’aujourd’hui, elle est presque pleine. Ce n’est pas le bon moment pour l’y déloger. Vous voulez faire quoi ? Joseph – On y va ! Suis-moi.
Vincent W. Turen est lvl ?? Joseph Peterini est lvl ?? Ophelia Segrid est lvl ??
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Dim 24 Mar - 17:36
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S'adapter à la difficulté
La bilcane avançait avec ses camarades dans la ville, l’air doux de Saint Poplar venant caresser le visage des jeunes dames qui avançaient pour rejoindre une boulangerie servant aussi des boissons où Hélène et Régina c’étaient rendu la veille, en face d’un des musées de la capitale des arts. Apparemment, ils faisaient un type de cocktail dont l’originaire de Water Seven raffolé. Profitant de cette marche, Théodora questionna la De Lérhane sur ses origines célestes et ces voyages. C’était rare de se retrouver en présence d’une personne ayant tant vagabondé autour du monde et quand Féliora, la correspondante d’Ishtar, avait rencontré ce quatuor d’amies elle avait abordé le sujet de la blonde aux quatre ailes mesurant plus de trois mètres. À l’époque, les demoiselles avaient espéré pouvoir rencontrer cette personne un jour et voilà qu’ils arpentaient la cité en sa compagnie. Découvrir l’existence d’un peuple céleste ainsi que pouvoir admirer l’archange avait allumé la flamme d’inspiration d’Hélène qui se mettrait à plancher sur une toile dès son retour à son appartement. De son côté, la sergente de la Marine préférait en apprendre plus sur les expériences de vie de l’étrangère, comme elle avait questionné Alexandra un peu plus tôt. Les récits de la céleste fille de la mer blanche ne manquèrent pas d’éveiller l’intérêt de Félicia qui commença alors à envisager d’aller explorer au-delà de l’océan équatorial, d’aller jusqu’aux Blues pour découvrir ce que ces lieux renfermaient.
-Oui, oui ! La Gorge Polaire est un volcan qui crache de la neige et non du magma. De plus, il y a des véritables lances de glace qui sont projetés dans le ciel en plus. C’est un endroit dangereux en cas d’éruption, mais en dehors de cela c’est très intéressant de parcourir cette île.
-Et comment les habitants font pour survivre ? questionna Régina.
-Les villages sont construit sous d’immense pont de pierre naturelle, tellement large et haut qu’on croirait qu’il s’agit d’une grotte coupé à ses extrémités. En autres îles particulières, à West Blue il y a Maniralie. Là-bas, le sol est spongieux et mauve. Ce n’est pas tout ! Il y a des mines qui permettent de récupérer des pépites de bois précieux dans cette terre étrange tandis qu’ils ont des arbres de pierre sur lequel pousse du lin comme unique source de production agricole. C’est assez fascinant lorsque l’on s’y balade. Oh et à East Blue, il y a Uk-nuuha ! L’île est presque entièrement recouverte d’une immense forêt très dense qui abrite des espèces surprenantes et semble même surréaliste en de nombreux endroits. C’était une sacrée aventure… Néanmoins, il faut éviter de s’enfoncer trop profondément dans les bois, c’est dangereux…
-Et en ce qui concerne la mer blanche ? demanda Théodora.
-Oh c’est un lieu sacrément exotique c’est sûr. Les îles tout comme l’océan sont constituées de nuages, ce qui fait que les poissons sont au final en partie des oiseaux. Aussi, le couché de soleil à une dimension onirique assez différente de celui qu’on peut avoir sur terre ou même en mer. Si l’eau azuré renvoie en partie les lueurs du crépuscule, les nuages là-haut, étant blancs, prennent entièrement la couleur des derniers rayons solaires pour envelopper le monde dans un écrin orange.
Le groupe ne tarda pas à atteindre la boulangerie et les demoiselles s’installèrent à la terrasse afin de passer commande. Si Félicia et Régina allait prendre un cocktail, les autres se comptèrent de choses plus soft, l’ange reprenant un jus d’orange, tandis qu’Hélène prenait un café et Théodora un thé. De son côté, Alexandra demanda tout simplement de l’eau. Ishtar continuerait encore à évoquer ses pérégrinations durant quelques minutes.
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Dim 24 Mar - 18:40
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
Saisissant l’instant présent, un homme à la tenue colorée peignait le paysage qu’il avait en face de lui. Un petit arbre, au milieu d’une cour ornée de petites pièces de pierre disséminées de manière classique. L’arbuste était en fleur et leurs couleurs oscillaient d’un rose pale à un rouge vif. C’aurait pu m’interpeler, mais je n’étais pas réceptif à ce genre de « beauté ». En revanche, à quelques mètres de là, il y avait un tout autre type d’artisanat. Par chance, j’étais tombé sur le bon quartier et j’étais tombé rapidement sur un vendeur d’arme blanche en tout genre.
Si mes yeux s’étaient directement dirigés vers les sabres, je prenais le temps d’observer un peu tout ce qu’ils pouvaient proposer. Des Guandaos côtoyaient des Sais, qui, surélevés, dépassés une masse des plus perfectionnées. De véritables œuvres d’art, que peu serait à l’aise d’utiliser sur un champ de bataille. Et pour cause, elles n’étaient là que pour de la décoration.
Le vendeur – Aucune d’elle n’est véritablement taillée pour le combat. Elles n’ont pas cet objectif, nous sommes des artistes de décoration, et non des artistes martiaux.
Pour autant, elle réveillait en moi une envie manifeste de les utiliser, les prendre en main et m’en servir pour trouver leur point d’équilibre. Apprendre leur poids et leur portée. Vivace, j’étais capable d’utiliser rapidement n’importe qu’elle sorte d’arme et les hallebardes me parlaient, plus que les gunbai, par exemple. Pourtant, et c’était bien dommage, ce n’étaient que des ornements… Déçu, je restais tout de même quelques minutes pour profiter du travail de précision qu’ils avaient pu fournir pour fabriquer le fourreau d’un sabre qui semblait d’époque.
Le vendeur – Ce sabre, par contre, est un véritable sabre. De ce que j’en sais, il viendrait d’une île du nouveau monde. Notre travail a été de lui fabriquer un fourreau à la hauteur de sa réputation. C’est une commande spéciale, mais le client n’est jamais revenu chercher son arme… On attend depuis plusieurs années déjà. En attendant, on la garde en tant que pièce maitresse de notre collection. Vous voulez d’autres renseignements, monsieur ?
Ce genre de politesse avait le don de m’exaspérer et je quittai la boutique sans un mot, préférant le calme de la rue. Conscient que j’étais véritablement sans le sou, j’allai vadrouiller quelques temps, à la recherche d’argent facile ou de personne crédule. Je n’espérais pas trouver de lieu de combat underground dans le coin, mais j’étais certain que quelques parieurs, désireux de chaparder quelques touristes se trouvaient facilement par ici.
C’est avec cette idée en tête que je traversais les rues, à la recherche d’une âme dégradée qui souhaitait profiter de l’innocence d’un voyageur pour se remplir les poches rapidement. Néanmoins, c’était plus difficile que prévu, peut-être n’avais-je pas l’œil – comme Morihei pouvait l’avoir – ou alors était-ce parce qu’ils se cachaient bien, les pequenauds. Finalement, je retombais sur une nouvelle boutique d’armes et accessoires divers, mais cette fois, elles semblaient moins sophistiquées et plus tranchantes.
Vincent W. Turen – Elles sont viables, en combat réel ?
La question me paraissait toute bête, mais l’homme qui servait de propriétaire sourit, sans doute avait-il l’habitude de ce genre de question. Venant d’un touriste, il se disait probablement que j’étais passé par l’autre boutique avant d’arriver chez lui. Et pour cause, l’autre attirait beaucoup plus l’attention et la crédulité de l’acheteur lambda. A l’époque, je ne comprenais pas l’intérêt que les gens avaient pour le luxe et le clinquant. Ca aussi, ça avait un peu changé depuis.
Le propriétaire – Oui. Ce sont de vraies épées, de vrais sabres, de vraies lames en somme. Je comprends votre appréhension. Vous êtes passé par la boutique de ces charlatans, avant, je suppose. En tout cas, si vous avez des questions, n’hésitez pas. J’espère pouvoir vous répondre. Vincent W. Turen – Plus que des armes, j’ai besoin d’argent… Vous ne saurez pas où je pourrais trouver un endroit où… plus ou moins légalement… Je pourrais me faire un petit pécule ?
La question était franche et, pour le coup, je ne craignais rien d’un simple vendeur d’arme. S’il venait à me répondre sèchement ou autre, je n’avais pas loin pour trouver une arme et m’en servir à son encontre.
Joseph Peterini, chasseur de prime. Ophelia Segrid, chasseuse de prime.
Joseph et Ophelia ne tardèrent pas à s’installer sur une table, à l’extérieur. Le duo n’était pas très loin des six filles qui venaient d’arriver et pourtant, même s’ils pouvaient entendre leur conversation, ils n’écoutaient pas. Trop concentré sur leur mission, les deux chasseurs attendaient d’être servi. Ils connaissaient plus ou moins leur cible, ils savaient qu’il était assez dangereux pour les mettre en difficulté, s’ils ne faisaient pas attention. Néanmoins, ils ne pouvaient pas se douter si leur cible avait des alliés ou non.
Sur le qui-vive, les deux commandèrent des boissons simples, plus d’alcool, mais un café et un jus de fruit exotique. La jeune fille était excité, tandis que le vieux gardait son sang-froid ; il avait vu des situations empirer en un instant… Ce fut presque le cas quand il vit arriver un groupe de quatre personnes approcher de la boulangerie. Costume et cravate, un peu comme eux, le groupe semblait hostile et le vieil homme réagit instinctivement.
Joseph – Attention !
Sortant des armes à feu, le quatuor n’hésita pas un instant pour tirer sur la foule encore présente à l’intérieur du bâtiment. Visant l’intérieur et non les clients de l’intérieur, ils auraient tôt fait de réduire en charpie la moindre personne vivante à l’intérieur de la boulangerie… A moins que.
Vincent W. Turen est lvl ?? Joseph Peterini est lvl ?? Ophelia Segrid est lvl ?? Le quatuor est lvl 8-10
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Dim 24 Mar - 19:27
feat Vincent W. Turen
S'adapter à la difficulté
Les jeunes dames discutaient toujours tranquillement sur la terrasse, prenant leur temps pour boire. Seul Alexandra fronça les sourcils en apercevant les deux chasseurs de primes s’installer, arrêtant d’écouter la conversation quelques secondes pour scruter ces deux nouveaux venus quelques instants avant de reporter son attention sur les demoiselles qui continuaient leur conversation, se murant toujours plus dans le silence tandis qu’Ishtar semblait se perdre dans ses souvenirs, entraîné par les questions de Félicia et Hélène qui voulaient en savoir toujours plus. Néanmoins, Théodora, en bon représentant des forces de la loi, ne tarda pas à remarquer la présence de ces individus qui lui parurent louche de par leur tenue et leur sérieux. Ils se démarquaient des autres clients de part le regard. Elle n’eut en aucun cas l’occasion de se pencher vers Régina pour lui faire part de sa constatation étant donné que la sergente remarqua le quatuor s’approcher. Arquant un sourcil dans un premier temps, elle commença à se mettre sur ses gardes, sa main descendant à sa ceinture pour saisir son arme de service dont elle userait en cas de besoin. C’est alors qu’un seul mot s’éleva en l’air « Attention. » Le plus rapidement possible, Théodora fit basculer la table en direction des ennemis.
-Planquez-vous ! ordonna-t-elle à l’intention des civils aux alentours, mais également de ses camarades.
La sergente tira en direction de l’un des assaillants, visant le genou avant de monter pour tirer vers le ventre, puis l’épaule. Hélène et Régina se placèrent rapidement derrière la table renversée afin de jouir de cette protection sommaire. De son côté, Félicia faisait des pas de côtés et se saisit de sa dague, prête à tenter de parer des balles pour protéger ses amies. Alexandra se recula tranquillement, s’éclipsant petit à petit tout en continuant d’observer la scène alors que celle-ci s’apprêtait à basculer en un instant. En effet, il n’en fallait pas plus à l’Archange du Typhon pour entamer sa métamorphose. Le plumage de ses ailes devint vert avant de s’étendre sur le reste de son corps tandis que des écailles apparaissaient sur son visage. Ses iris d’argent devinrent dorées pendant que les pupilles s’allongeaient verticalement, offrant à son faciès un regard reptilien de prédateur. Sa langue bifide passa entre ses lèvres alors que ses dents devinrent des crocs acérés. Ses jambes se réunirent bientôt pour former une queue qui offrait à ce corps une sacrée envergure avec ses huit mètres de longueur. C’est ainsi que la maudite, transformé partiellement en la créature mythologique dont elle était l’incarnation, envoya une vague d’air vers le quatuor d’un simple mouvement d’aile avant de foncer droit vers eux en tournoyant pour venir abattre son appendice à la manière d’un fouet sur la cage thoracique des quatre ennemis en un seul et même mouvement dans lequel était concentré à la fois la puissance physique du zoan mais également la force surhumaine de la guerrière céleste.
Face à cette prestation, Théodora resta déconcerté quelques instants avant de se précipiter aux côtés de la De Lérhane afin de procéder à l’arrestation de ces truands. Attrapant le mini-escargophone à sa ceinture et appela ses collègues, plus particulièrement son supérieur le sergent-chef Stold, tout en s’approchant en courant, afin de notifier l’attaque et demander du renfort pour transporter les malfrats jusqu’à la base. La blonde aux yeux d’argent quant à elle reprit forme humaine avant de se diriger à toute allure vers l’intérieure de la boulangerie pour voir s’il y avait des blessés, geste qu’Hélène, Régina et Alexandra imitèrent bientôt, Félicia rejoignant la sergente pour l’aider à garder un œil sur les scélérats.
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Lun 25 Mar - 8:57
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
Il bredouillait quelques mots dans sa barbe. Je comprenais bien vite qu’il avait l’air à la fois désemparé par ma question et hésitant quant à me donner une réponse. Pendant ses quelques secondes durant lesquelles il réfléchissait, je profitais de son magasin, faisant un tour là où je n’étais pas encore passé, découvrant des armes aux allures bien différentes que dans le magasin précédent. Certes, elles étaient ornées de tout un tas de trucs qu’on pourrait qualifier d’inutile, mais le tout semblait ne pas dénaturer la fonction première de chaque arme. Pour les armes légères, ce n’était que de simples dessins gravés à même le fer et le bois, tandis que pour les armes plus lourdes, là, c’était différent. Quelques pierres précieuses étaient incrustées de-ci de-là pour donner aux hallebardes et aux boucliers une puissance différente.
Vincent W. Turen – Je ne comprends pas très bien à quoi toutes ces gravures et ces ornements peuvent servir. Vous pouvez m’éclairer ? John T. Evans – Tout dépend de ce que vous désirez avoir quand vous achetez une arme… Monsieur ? Vincent W. Turen – Hum ? Dans une arme, je ne recherche que de la solidité et une coupe franche et nette. A quoi servent des griffures sans intérêt ? Et vous êtes ? John T. Evans – Juste un client qui aime à connaitre les gouts de chacun. Regardez, par exemple, mon épée…
Sa rapière était glissée dans un fourreau noir, avec une ligne dorée qui finissait par deux croix du même éclat. Sur la garde, des dessins à la fois hypnotique et surréalistes, donnaient à la lame un côté envoutant. Quand il sortit la lame, le bruit était clairement différent de quand je sortais mes sabres – miteux, mais coupant – et rendait hommage au travail d’orfèvre du concepteur de son attirail.
John T. Evans – Voyez-vous la différence entre ma lame et la vôtre, maintenant ?
Je ne parvenais pas à détacher mon regard de sa garde qui semblait m’appeler. J’étais presque perdu dans mes pensées et j’entendais tout de même ce qu’il me disait, sans que je puisse y répondre tout de suite. Il recula un peu et cacha l’arme de ma vision et je repris mes esprits presque immédiatement.
Vincent W. Turen – Qu’est-ce que… C’est… Je vois la différence, maintenant ouais.
Joseph Peterini, chasseur de prime. Ophelia Segrid, chasseuse de prime.
Le photographe était coutumier des instants de gloire d’un seul moment, pourtant il fut pris au dépourvu par l’attaque imminente d’un quatuor d’homme armé. Visant la boutique de viennoiserie et pain en tout genre, les hommes en noir n’hésitaient pas, malgré qu’un de leur ami se faisait lui aussi tirer dessus, jusqu’à tomber à terre, gravement blessé. Kevin, du haut de ses trente-cinq ans réussit la prouesse de prendre l’instant de la transformation de la semi-géante en photo. Trois moments propices pour un résultat des plus évoquant. Fier de ses prises, il s’éloigna dès qu’elle bondit en direction des trois hommes restant pour en faire de la charpie ; C’était fini aussi vite que ça avait commencé !
La vendeuse de pain (ce n’est pas Kanade) – Mais… Qu’est-ce qui… Argh.
La première a avoir été touché était une cliente qui s’était fait blessé à la jambe, puis trois autres avaient suivi jusqu’à la brune aux cheveux courts qui vendait du pain. A bien y regarder, il n’y avait qu’elle qui portait le vêtement emblématique de la boulangerie, elle était seule représentante de la marque et cela ne tarda pas à faire écho à ses dires.
La vendeuse de pain – Ou sont Bob et Marika ?
Blessée au niveau du ventre, elle agonisait presque quand le vieil homme rentra dans la bâtisse, s’approchant directement d’elle. Comme il ne pouvait rien pour elle, n’ayant que des capacités réduites en médecine, il se devait d’avoir des réponses, et vite – avant qu’elle ne soit plus capable de répondre et avant que la marine n’arrive, prévenue par une des soldates présentes à leur côté. Il ne s’en était pas rendu compte, trop obstiné à chercher sa proie, il avait perdu de sa prestance…
Joseph – Qui sont Bob et Marika ? Est-ce qu’ils ressemblent à ces deux personnes là ?
Mêlant le geste à la parole, le vieil homme sortit deux photos représentant deux personnes qu’il recherchait. L’un était très costaud tandis que la femme était plus svelte, avec de longs cheveux noirs.
La vendeuse de pain – Bob… Marika…
Ce fut ses derniers mots, pour aujourd’hui en tout cas, car elle survivrait probablement, si les secours arrivaient assez vite. Se relevant du corps inerte avec presque aucune empathie pour la pauvre femme qui n’avait rien demandé, Joseph se tourna vers sa collègue pour confirmer ses dires d’un peu plus tôt.
Joseph – C’est bien ici qu’il est… Et il se fait appeler Bob.
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Lun 25 Mar - 10:22
feat Vincent W. Turen
S'adapter à la difficulté
L’ange se précipita sur les blessés, pour voir leur état. Comme beaucoup de personnes qui évoluaient sur les mers en solitaire ou en groupe très restreint, la demoiselle ailée possédait de maigres connaissances en médecine pour soigner des blessures, notamment ce qu’on pouvait lui infliger en combat généralement. C’était loin d’être suffisant dans un cas comme celui-ci. Il fallait vérifier que les balles n’avaient pas touchés de points vitaux et une foultitude d’autres détails. Néanmoins, la guerrière céleste était en mesure de porter les blessés pour les amener à l’hôpital le plus proche en volant si leur cas était grave. Tandis qu’Hélène et Régina s’occupait des premiers, Ishtar s’élança droit en direction des deux blessés situés les plus loin de l’entrée, ce qui comptait la vendeuse qui se trouvait en compagnie d’un binôme de clients assez étrange qui ne semblaient pas vouloir l’aider. La De Lérhane s’approcha à tout allure pour récupérer la cliente blessée qu’elle souleva d’une seule main pour la poser sur son épaule avant de s’approcher de la boulangère et du vieil homme qui la questionnait et sa collègue.
-Que faites-vous ? lança la bilcane sur un ton froid. Ne restez pas plantés là et aidez-là.
Face à leur réaction sûrement décevante, Ishtar tendit son long bras vers le corps de la vendeuse pour la récupérer et faire ensuite volte-face pour rejoindre l’extérieur rapidement et rassembler tout les blessés ensemble, facilitant ainsi le travail aux personnes compétentes. Par chance, l’un des clients qui avait réussi à sortir de la boutique durant les tirs n’était autre qu’un médecin qui passait chercher du pain pour se faire un sandwich pour son service du lendemain. Il usa de son propre mini-escargophone relié à l’hôpital, ce qui serait peut-être un jour remplacé par un bipeur, pour appeler des secours en expliquant ce qu’il s’était passé et la nécessité d’envoyé une unité médical pour gérer les blessés. Il allait s’occuper des premiers soins et d’inspecter les blessures pour juger de leur gravité en attendant ses collègues. De son côtés, Théodora vit arrivé l’un de ses collègues qui ne se trouvait pas loin et qui avait été mis au courant de la situation par un supérieure, permettant ainsi à Félicia de retrouver Régina et Hélène afin d’essayer de les calmer. Les deux demoiselles étaient en état de choc. Elles ne s’attendaient clairement pas à assister un jour à une tuerie dans une simple boulangerie dans cette ville qui leur semblait pourtant si paisible. L’état de choc était évident, la terreur étant encore accentué par le fait qu’elles venaient de transporter à l’extérieure des blessés et que les camarades de classes se disaient que ça aurait pu être elles. Il leur faudrait certainement un moment pour s’en remettre et Félicia, qui avait déjà été confronté à des combats lors de ses aventures d’exploratrice sur la dangereuse Grandline, ainsi que Théodora seraient là pour les aider à passer à autres choses petit à petit. Alexandra s’était approché pour offrir son aide, mais gardait l’Archange du Typhon en visuel, la surveillant presque.
De son côté, Ishtar chercherait à suivre du regard les deux chasseurs de primes et à les poursuivre si jamais ils quittaient les lieux. La De Lérhane était persuadée qu’ils savaient quelque chose quant à l’attaque et n’était donc pas prête de les lâcher, bien décidé à découvrir les raisons de cette attaque, que ce soit un commanditaire ou une cible, au plus vite pour empêcher qu’il y ait des personnes qui fuit dans le cas de l’enquête de la Marine qui prendrait certainement un certain temps avec l’interrogatoire des tireurs.
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Lun 25 Mar - 10:41
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
Cela dit, même si je commençais à comprendre le principe de son dessin étrange – attirant le regard de manière étrange – je prenais grand soin de garder mon calme. Je détestais ce genre de manipulation, Raki saurait en être témoin à plusieurs reprises, quelques années plus tard. Mon niveau de tolérance, au plus bas, de ce côté-là de la vie rendait les choses difficiles dès l’instant où quelqu’un tentait de me forcer à faire quelque chose contre ma volonté. Pour le coup, son arme était étrange et il jouait sur ce fait pour m’obliger à la regarder et ça m’énervait, bien plus que de raison. Après tout, ce n’était qu’un simple client…
Den-den Mushi – Il semblerait qu’on ne soit pas les seuls sur le coup.
Quand l’homme avait entendu son escargophone sonner, il s’était un peu éloigné, mais la portée sonore de son appareil n’était clairement pas assez discrète pour m’être inaudible. Je ne savais pas quoi penser de ce type, mais je savais qu’il était plus louche qu’il en avait l’air. Je restais sur mes gardes alors qu’il terminait sa conversation par un « je vous rappellerais rapidement ». Il semblait un peu plus sur le qui-vive et ne laissa transparaitre qu’une simple indifférence quant à la conversation téléphonique, avant de revenir vers moi.
John T. Evans – Je me présente, John Evans. Au plus mauvais moment, je dois l’avouer, le devoir m’appelle. Puis-je connaitre votre nom, amateur d’arme ?
Il était vraiment trop louche pour que je puisse lui faire confiance. D’ailleurs, je n’aimais pas les gens bien habillé, propre sur eux et qui dénotait avec la populace que j’avais raison de côtoyer. Néanmoins, j’étais fatigué de tous ces mensonges, de toutes ces flatteries et de tout ce qui pouvaient, de près ou de loin, s’y assimiler. Pour le coup, je restais sur la défensive, sans pour autant lui mentir sans vergogne… Après tout, j’n’avais pas grand-chose à craindre… Du moins, c’est ce que je croyais.
Vincent W. Turen – Vincent Turen. Je suis de passage dans le coin pour le plaisir. Pas de compte à rendre, cette semaine, du moins. John T. Evans – Eh bien, monsieur Turen, on se reverra peut-être bientôt ! Sur ce, je dois m’en aller, une « affaire urgente ».
Et il s’en alla comme il l’avait dit, sans se retourner. Trop formel et trop solennel pour son bien, j’hésitai à suivre ses pas, mais le gérant du magasin s’approcha pour me donner un papier. Une adresse était écrite dessus avec un nom.
Le propriétaire – Allez à cette adresse et demandez Yvon. Ils sauront vous orienter au mieux…
Il se recula alors un peu pour se rapprocher du comptoir et reprendre sa place de vendeur. Il restait silencieux pendant que j’observais le bout de papier qu’il venait de me donner. La journée promettait d’être intéressante, ou au moins mouvementée, si je parvenais à trouver de quoi m’exercer. Un instant après, il reprit son rôle premier et continua à jouer l’hôte.
Le propriétaire – Vous voulez peut-être quelque chose d’autre, monsieur ? Une arme serait peut-être nécessaire, là où vous aller.
Un sourire carnassier se dessina alors sur mon visage, c’était encore plus intéressant que je ne l’imaginais, autant dire que j’allais m’amuser.
Vincent W. Turen – J’n’ai pas d’argent, pour l’instant… Vous faites crédit ?
Joseph Peterini, chasseur de prime. Ophelia Segrid, chasseuse de prime.
Quand la bilcane vint à leur rencontre, les deux personnages restèrent presque silencieux, une seule phrase à son intention, expliquant avec sang-froid que ce n’était pas leur priorité renverrait sans doute la blonde à d’autres occupations. Le fait qu’elle s’occupât de la boulangère leur enleva une épine du pied et, cherchant des informations sur leurs cibles, Jospeh s’indigna de ne pas y avoir pensé plus tôt. Rapidement, il se dirigea vers la porte qui menait à l’arrière-boutique et y trouva une porte ouverte, ballante. Ils étaient partis par-là, c’était évident !
Joseph – Dépêchons-nous, Ophelia, on n’est pas les seuls sur l’affaire. Ophélia – Je crois que c’étaient des sbires de Frederick. Joseph – Ca m’en a tout l’air… Décidément, je crois qu’on aura pas le loisir de se ménager cette fois.
Si le duo ne travaillait qu’à deux, généralement, ils avaient eu l’habitude de côtoyer d’autres groupes de chasseur de prime, dont celui de ce fameux « Frederick ». D’après leurs souvenirs, c’était un magnat du tissu qui, voulant élargir ses horizons, avait créé une petite entreprise de chasseur de prime. Bien qu’ils étaient souvent moins efficaces que de véritables justiciers, ils avaient pour eux le nombre. Pestant, Jospeh sortit de la boulangerie par l’arrière et trouva judicieux de se séparer pour les retrouver rapidement.
Joseph – Ils connaissent déjà le coin… Ce sera dur de les débusquer. Fais attention à toi. Ophélia – Toi aussi.
Et ils s’éloignèrent chacun d’un côté de la boutique, se dirigeant respectivement à deux endroits différents. Si Joseph privilégierait les endroits posés tels que des galeries et des musées, la jeune femme n’hésiterait pas à rentrer chez des habitants qu’elle croyait liés, de près ou de loin, à leur enquête.
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Lun 25 Mar - 11:12
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S'adapter à la difficulté
Gardant un œil sur le binôme à l’intérieur de la boutique grâce aux dégâts de la devanture causés par les tirs, il fut simple pour la De Lérhane pour comprendre que les deux inconnus se dirigeaient vers l’arrière-boutique et conclure à une éventuelle sortie à l’arrière de celle-ci. Son faciès s’orna d’une mine inquiète et elle s’adressa rapidement à Théodora.
-Je vais voir ce qu’il se passe. Je reviendrai vous voir toute à l’heure. Prenez bien soin d’Hélène et Régina.
Sur ces mots, la blonde aux yeux d’argent reprit sa forme hybride et s’envola rapidement pour passer par-dessus le bâtiment afin de récupérer les deux chasseurs de primes à l’arrière de celui-ci. Voyant qu’ils se séparaient, la guerrière céleste fut contrainte de tranche entre les deux inconnus celui qu’elle allait suivre. Le choix de l’ancienne révolutionnaire se porte sur le vieil homme qui avait plus de chance d’être le chef du duo puisque l’âge était synonyme d’expérience généralement. Bien sûr, la fraicheur de la jeunesse était un argument pouvant inciter à penser l’inverse, mais d’après les expériences que l’ange avait vécues, c’était d’après elle autour du plus âgés des deux autour que les probabilités étaient les plus élevés. Ainsi, la maudite se mit à le suivre depuis la voûte céleste tout en observant les alentours à la recherche d’autres hommes pouvant appartenir aux truands ayant lancé l’assaut sur la boulangerie. C’était dommage que les deux chasseurs de primes ne lui aient pas fait part de leurs informations, sinon ils auraient peut-être pu compter sur le soutien d’une créature volante en mesure d’inspecter les environs depuis le ciel. Néanmoins, en dépit de toute son attention, la bilcane, qui demeurait tourné dans le sens de Joseph, ne fut pas en mesure de remarquer la présence sur les toits d’Alexandra qui l’observait depuis le sommet du bâtiment de la boulangerie. Alexandra ou plutôt celle qui se faisait Alexandra et qui semblait fortement intéressée par la situation de la De Lérhane.
En face du musée, le médecin commença à s’inquiéter du cas d’un des blessés et se maudit lui-même de ne pas avoir constamment sur lui quelques outils de chirurgie pour des situations d’urgence comme celle-ci. C’était le genre de réaction à des choses que l’on ne peut pas prévoir que l’on avait une fois un tel moment arrivé. Peu importait si cela semblait improbable, on s’en voulait pour ne pas avoir penser à prendre ce qui permettrait de solutionner la situation facilement. Félicia de son côté se la jouait psychologue en faisant parler Hélène et Régina pour que ces dernières puissent aborder ce qu’elles ressentaient, afin d’extérioriser leurs pensées. Théodora, quant à elle, se chargea de retenir un des malandrins ayant subit le coup de queue d’Ishtar qui reprenait conscience. Pointant son arme sur lui, elle le menaça implicitement tandis que son collègue se chargeait de lui passer les menottes. La sergente avait hâte de tirer cette affaire au clair.
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Lun 25 Mar - 14:39
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
J’avais soif, une grande soif et je me dirigeais sans difficulté au lieu indiqué sur le mot que m’avait laissé le propriétaire de la boutique. Dans mon dos, une arme digne du Warlord que j’étais, un sabre d’un ancien style, recouvert de sortes d’écailles sur le fourreau et le pommeau. Une arme idéale, pour ainsi dire et au poids, la taille et l’équilibre parfait pour mon utilisation. D’après l’homme qui me l’avait confié, il me fallait au moins ça pour pouvoir entrer dans l’endroit que je voulais aller. Je n’imaginais pas à quel point cela pourrait me plaire, me contentant d’avancer tranquillement dans les rues de cette ville qui était si calme.
Assez loin de la tuerie qui avait eut lieu, je marchais calmement, une soif exacerbée par la beuverie dans la taverne. C’était vrai que lorsqu’on buvait, on avait une envie folle de pisser et pour cause, la bibine ne semblait pas aimer notre glande surrénale et l’empêchait d’agir de manière conventionnelle. Ainsi, j’avais dû me vider plusieurs fois et j’avais une de ces soifs !!! Quelques rues avant d’arriver au lieu de rendez-vous, je m’arrêtai au détour d’une rue, voyant un bar non loin de là, une aubaine.
Vincent W. Turen – Je loge dans une auberge, un peu plus loin, par là et… J’ai très soif… Z’auriez pas quelque chose à boire ? Vous faites crédit ? J’ai laissé mon argent là-bas.
Le peu de civilité que je connaissais se limitait habituellement à des demandes simples, je ne m’embêtais généralement pas à utiliser un vocabulaire trop fourni, mais les lieux m’inspiraient et je trouvais de nouvelles utilités à des mots que j’avais pourtant juré tourner le dos. Par chance, peut-être, j’avais pas encore utilisé de politesse de manière flagrante, ça me soulageait un peu quand même. Pourtant, je savais qu’user du « vous faites crédit » n’allait pas passer longtemps. Néanmoins, cela fonctionna et j’eu le droit à une paire de verre de citronnade pour assouvir ma soif, rien de bien ragoutant, mais bon, je dû faire avec !
Vincent W. Turen – Merci mon brave !!
Je toussais à l’entente de cette familiarité régulière et je comprenais le mal que ce pays avait sur moi : il me rendait… ordinaire ! Bancal comme raisonnement, ouais, je sais, mais j’eus un haut-le-cœur en comprenant que l’inspiration me menait vers des contrés inexplorés de la gentillesse et de la politesse. Un chemin que je ne souhaitais pas encore visiter, si vous voyez ce que je veux dire. En sortant, je soupirai. Comment un simple paysage pouvait rendre ce genre de chose possible ?
J’essayai de mettre ça de côté, mais les murs de différentes couleurs, les arbres qui poussaient dans de petites places ça et là, rendait mon expérience de la visite enjôleuse. Je me plaisais presque à observer les différents paysages que relataient les rues de Saint Poplar. J’arrivais finalement à destination, avec une nouvelle envie d’uriner. La citronnade ne faisait peut-être pas bon ménage avec la gueule de bois – à laquelle j’avais fini par m’accoutumer.
Vincent W. Turen – Je cherche un certain Bryson… Jason… Non, un homme du nom de Yvon. On m’a dit que je pourrais le trouver à cette adresse et que je pourrais…
Les deux gars qui sirotaient un café sur une petite table ronde et bleu me regardait d’un air presque incrédule. Il semblait à première vue que je m’étais trompé d’adresse ou que l’autre s’était moqué de moi, mais après quelques secondes à essayer de m’expliquer que je me trompais, un homme sortit d’une fenêtre, un peu plus haut pour m’interpeler.
Yvon, prêteur sur gage clandestin.
Yvon – Vous êtes qui et qui vous envoie ?
Je ne pouvais rien voir du visage du vieil homme, à la fois caché par une barbe bien touffue et des lunettes d’une couleur atypique, le reste était caché par une sorte de casque qui enveloppait son crâne. Je ne voyais pas ce qu’un homme comme lui pouvait m’apporter et j’allais partir quand il sauta par-dessus la barrière de sécurité qu’il y avait à son balcon.
Yvon – Laisse ces abrutis là où ils sont. Je les positionne là pour éviter de me faire choper… T’as pas l’air du coin, toi. Tu me veux quoi ? Vincent W. Turen – Euh… Je cherche de l’argent facile. On m’a dit de venir vous trouver et qu’avec cette arme, vous alliez me trouver quelque chose. Yvon – Oh… Cette arme. C’est ? Le paiement, évidemment ! Très bien… Donne-moi ça, on y va !
Joseph Peterini, chasseur de prime.
Joseph – Vous connaissez cet homme ?
Le vieux chasseur de prime s’était adressé d’une manière assez sèche à un passant. Le garçon, à peine plus âgé que moi, n’en revenait pas et s’était arrêté immédiatement pour regarder les photos des deux personnes que Joseph lui tendait. Il reconnaissait l’homme, mais pas la femme. Après tout, la masse de « Bob » était remarquable et il indiqua tout de suite qu’il connaissait cette personne.
Joseph – Vous savez où je peux le trouver ? Le passant – Oui. A cette heure, il doit être à la boulangerie. C’est un peu plus loin, par là. Joseph – Justement… Il n’y est pas. Où habite-t-il ? Vous savez ?
Insistant, le vieillard était à la fois pressé par le temps et la peur que cela dégénère. S’il savait se contrôler en temps normal, la situation commençait à l’inquiéter. Si Frederick était là, sa proie allait sans doute lui échapper et il ne pouvait pas se permettre de perdre ces millions, qu’il avait déjà en parti dépensé. C’était une course contre la montre et il devait avoir des réponses, au moins une direction.
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Lun 25 Mar - 16:03
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La maudite continuait d’observer le chasseur de prime depuis le ciel. Ses pensées vagabondées tandis que les secondes défilées. Que pouvaient bien faire l’équipage du Centaurus à l’heure actuelle ? Depuis qu’elle avait quitté ses camarades révolutionnaires il y a peu, cette question revenait la hanter de temps à autres. Janaffe, Deylan, Levail, Valgoon, Ushuul, Joshua, Yorgunn, Marcus, Marmo, Saki et tout les autres… S’en sortaient-ils ? Faisaient-ils face à de nouvelles épreuves aussi rudes que celles qu’ils avaient pu affronter à plusieurs reprises ces dernières années. Après tout, l’Archange du Typhon avait passé pas moins de sept années auprès de ces personnes. Sept années c’étaient énorme. Pratiquement la durée de l’adolescence pour certains, le temps nécessaire pour oublier pour d’autres. Alors que la brise soulevait les plumes jaunes de la chevelure de l’hybride, la De Lérhane revoyait défiler dans son esprits les visages de ses anciens amis. Des scènes se jouèrent, ressurgissant de ses souvenirs durant ces instants de nostalgie et de mélancolie : lorsqu’elle avait été sorti des eaux après sa chute depuis Bilca, lorsqu’elle avait appris à connaître ce monde des flots grâce aux réponses de chacun, lorsqu’avait eu lieu les événement de Cabayoshi Island contre le supernova Mystick aux côtés de Karim Ookami, les joies de se baigner ensemble en haute mer avec Ushuul qui apprenait à l’ange à nager, les parties de cartes endiablés, les fêtes sur le gaillard avant lorsqu’une personne intégrait l’équipage… Les sourires de chacun apparaissaient, se gravant dans l’esprit de la De Lérhane qui laissa alors s’échapper une larme ou deux qui chutèrent dans le néant, se perdant sur les toitures en-dessous d’elle.
Oui, ses camarades lui manquaient. Les trajets sur les mers sans amis étaient bien plus tristes, bien moins colorés, bien moins mémorables. C’est ainsi que la relation qui unissait Théodora, Hélène, Régina et Félicia lui faisait plus ou moins du mal. Elle l’avait bien entendu caché tout en refoulant ses sentiments pour essayer de passer des bons moments, mais le lien fort entre les membres de ce groupe d’amies de longue date ne pouvait que raviver les souvenirs de ses propres amitiés avec l’équipage du Centaurus. Peut-être devrait-elle essayer de les retrouver, de leur demander de lui pardonner et de s’excuser pour les avoir laissés à cause de la frustration… Non. Déjà les instances décimas ne seraient certainement pas d’accord s’ils parvenaient à apprendre qu’elle renouait des liens avec la Révolution d’Arias, mais en plus se faire rejeter lui briserait certainement le cœur. Il valait mieux qu’elle continue de tenter de tourner la page pour s’ouvrir à de nouveaux horizons, à de nouvelles amitiés et à des chemins sur lesquels elle pourrait enfin s’exprimer pleinement. Le sentimental n’était après tout pas la seule chose dans la vie, il y avait notamment la voie professionnelle sur laquelle l’ange stagnait lorsqu’elle se trouvait au sein de l’équipage révolutionnaire, comme pour tous les autres membres d’ailleurs. Ils restaient une troupe de soldats de seconde zone sans évolution qui se contentait de réaliser des missions où il était rare qu’il faille vaincre quelque chose de plus fort qu’un lieutenant de la Marine et ses hommes, et ceux même après des années de services, qui était un peu plus d’une décennie pour ce qui était du capitaine et fondateur de l’équipage. Oui, Ishtar pensait que c’était le meilleur choix pour évoluer, même si cela pouvait être douloureux.
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Lun 25 Mar - 19:31
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
Yvon, prêteur sur gage clandestin.
Je suivais le petit homme qui déambulait rapidement entre les passants. Si je ne savais pas que c’était un vioc, j’aurais bien pu imaginer un gamin en train de se balader dans des ruelles passantes sans toucher qui que ce soit tant qu’il était agile et rapide. Pourtant, je parvenais à suivre la cadence et nous traversâmes une grande partie du quartier comme ça, jusqu’à ce qu’on arrive à un endroit un peu moins affluant. En effet, même si les couleurs paraissaient toujours éclatantes, elles dénotaient avec le reste de ce que j’avais pû voir, mais malgré cela, elles restaient toujours aussi attirantes, étonnantes.
En réalité, nous approchâmes, sans que je ne le sache, d’une école réputée, Le Dernier Pétale. Ce n’était pas parce que l’endroit était mal famé ou un truc du genre, m’indiqua le vieil homme, mais tout simplement parce que rien d’intéressant autre que l’école ne se trouvait à proximité.
Yvon – Rien d’intéressant, mis à part ça !
En dépassant une petite barraque, nous arrivâmes à proximité d’une rue au ton pastel. Du rose et du bleu un peu partout rendait l’endroit unique, une fierté pour l’homme qui avait ouvert sa boutique pas très loin. Je me perdais dans la contemplation du lieu tandis qu’il continuait à avancer. Il aimait cet endroit, car une fois par an environ, les élèves de l’école avaient la permission de changer le design et les couleurs de cette rue. Avec leurs expériences, ils parvenaient à rendre ce coin totalement différent d’une année sur l’autre. Et le changement était une des raisons qui le poussaient à rester dans le coin. Ca fait du bien au cœur de changer ses habitudes et allait au travail dans ses conditions ne pouvait que lui plaire.
Finalement, après avoir ouvert les deux loquets qui servaient de fermeture à la porte de son entrepôt, nous entrâmes dans sa caverne d’Ali Baba.
Yvon – Bienvenue dans ma boutique. Attends-moi là et ne touche à rien, je reviens.
L’endroit était plein de bric-à-brac et par endroit c’était simplement entassé misérablement, comme dans une décharge. Certains objets qui semblaient avoir un peu plus d’importance se tenaient sur des piedestals, mais sinon, la grande majorité se trouvait à même le sol, sur de vieille couverture miteuse. La pièce sentait la poussière et l’humidité, ce n’était clairement pas une attraction pour les touristes, mais bien un endroit pour dénicher des objets peu communs.
Pendant que je regardais certains objets inhabituels, je pouvais le voir ouvrir un grand cahier, dans ce qui semblait être son bureau. Les deux pièces étaient séparées par de grandes vitres qui laissaient paraitre une petite bibliothèque, une grande table et deux chaises. Il y avait aussi un grand buffet où se côtoyaient livres, papiers et babioles en tout genre. Une extension peu reluisante de la boutique qui ne rendait pas du tout hommage au reste du quartier. Néanmoins, je pouvais comprendre l’engouement des gens qui rentrait dans son magasin et je me perdis moi-même à la recherche d’un ou deux trucs alambiqués à ramener, mais sans le sou, je me rendis bien vite compte que je ne pourrais rien prendre.
Yvon – C’est bon, j’ai fini. Le vendeur me devait une petite somme d’argent, je suppose que c’était pour ça qu’il t’a donné cette arme pour me la rendre. Le bougre a sans doute peur que je l’extorque d’un ou deux berrys supplémentaires. En tout cas, t’en fais pas… Enfin… Tu me dois pas d’argent, hein ?! Vincent W. Turen – Euh… Non, j’vous connais pas. Non, je cherchais un endroit pour en gagner, justement. Yvon – Parfait ! Autant te le dire, il y a un paquet de boulot dans le coin, mais le plus simple, c’est de te montrer. T’as quoi comme exigence ?
Pendant qu’il parlait, il s’éloignait progressivement vers l’entrée, pour se diriger dehors, à nouveau. De quoi reprendre une marche forcée encore. Il me demandait si j’avais des exigences, mais le simple fait de gagner de l’argent vite et facilement me suffisait, alors j’expédiais mes réponses tout aussi vite qu’il était sorti de chez lui et il fit une moue, cachée derrière sa grosse barbe blanche.
Yvon – Bon, bah… On n’a qu’à aller voir Stefen. Il aura sans doute du boulot pour toi.
Joseph Peterini, chasseur de prime. Ophelia Segrid, chasseuse de prime.
Sans demander son reste, le passant n’hésita pas pour dire un « par-là » succinct et essayer de se dépêtrer de la prise qu’avait le vieil homme sur lui. S’il n’était pas doué pour la diplomatie, il savait donner des frissons aux personnes lambdas qui se retrouvaient sur son chemin. Ainsi, il avait une indication. Ce ne serait clairement pas suffisant pour retrouver l’homme qu’il recherchait, mais c’était déjà un début. Il se dirigea alors, au pas de course, dans la direction montrée.
Joseph – Je crois que je tiens une piste. Ophelia – Comment ça ? Je ne trouve rien de mon côté pour l’instant. Pourtant… Un grand dadais comme lui, ça se remarque, hein !? Joseph – Oui. Continue de chercher, je te contacterais si j’ai du nouveau. Je crois que je suis suivi.
Le vieux chasseur de prime n’était pas seulement débrouillard et expérimenté, mais il était aussi à tout moment sur le qui-vive et l’ombre que portait la semi-géante sur les murs n’était pas passé inaperçu pour le vieillard qui, faisant mine de rien, continua sa course. Pour lui, c’était sans doute un de ses concurrents qui tentaient de profiter de son expérience pour retrouver leur cible commune.
Vincent W. Turen est lvl ?? Joseph Peterini est lvl ?? Ophelia Segrid est lvl ?? John T. Evans est lvl ?? Yvon est lvl ?? Bob est ?? Marika est ?? Le quatuor est lvl 8-10[/quote]
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Lun 25 Mar - 20:51
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S'adapter à la difficulté
L’ange se doutait bien qu’elle ne passerait pas inaperçu indéfiniment, d’autant plus qu’à tout moment quelqu’un levant là tête en l’air pourrait remarquer cette bestiole étrange sortant clairement de l’ordinaire dans la voûte céleste. Néanmoins, c’était le moyen le plus simple pour suivre à la trace le chasseur de prime afin de comprendre ce qui se tramait. Clairement, les mots qu’il avait échanger avec la boulangère et que la demoiselle avait pu capter indiquait qu’il était intéressé par quelque chose, ou plutôt quelqu’un, qui avait à voir avec la boutique et qui était vraisemblablement lié à l’attaque. La De Lérhane tenait donc à suivre Joseph jusqu’à la fin de son périple si c’était possible. Son comportement rempli d’indifférence vis-à-vis de la vendeuse blessée était quelque chose que la demoiselle ailée ne supportait pas. Le traitement des civils était important de son point de vue et cela l’énervait de croiser des personnes osant s’en prendre aux habitants non militairement investit. C’était risible, ignoble et inhumain de s’attaquer à des gens sans défense d’une telle façon. Bien sûr, Joseph n’était pas à l’origine des blessures de la boulangère, ce qui induisait que la fille de Bilca ne considérait pas qu’elle devait l’arrêter, sinon elle aurait déjà foncé sur lui, néanmoins son indifférence contraignait la De Lérhane à l’observer pour juger plus longuement s’il fallait le stopper ou non.
La protection de la population était essentiel pour l’Archange du Typhon. C’est ce qui créé un lien entre elle et des membres de la Marine ayant à cœur cet aspect de leur travail. En effet, en dépit de son ancienne affiliation révolutionnaire ou celle actuelle de décima, la guerrière céleste n’avait rien de particulier contre les ressortissants gouvernementaux lorsque ceux-ci faisaient bien cet aspect de leur travail au point qu’elle était prête à leur venir en aide. Ce cas s’était présenté à plusieurs reprises par le passé et cela continuerait à se reproduire à de nombreuses reprises dans l’avenir, notamment lors des événements d’Okalmoa où il s’agira de contrer un complot orchestré par un magnat local et par un capitaine pirate. Ainsi, la De Lérhane était motivé à poursuivre cet inconnu pour déterminer sa nature profonde, son intérêt pour la populace. La demoiselle ailée continuait donc à voler à plus d’une vingtaine de mètres de hauteur, observant toujours les environs en plus de maintenir le cap sur les directions que prenait le vieil homme.
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Mar 26 Mar - 13:14
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
Stefen, informateur. Yvon, prêteur sur gage clandestin.
Je crois que j’appréciais l’île, ou la ville tout du moins. L’endroit était agréable et différent à chaque rue. L’atmosphère, aussi rendait l’ensemble tout à fait charmant et je me plaisais à observer les locaux et leurs manières discrètes ou non de travailler leurs arts. Si certains confectionnaient des outils, des vêtements, d’autres travaillaient des objets insolites, comme des cuves ou des bottes. La diversité de l’endroit me faisait presque oublier les tréfonds d’Impel Down et je me rendais compte qu’il y avait une autre vie que celle que je menais jusqu’à présent.
Cependant, loin de m’imaginer vivre ce genre de quotidien, je suivais le vieil homme jusqu’à ce Stefen. Le gratifiant de quelques paroles, lorsque celui-ci voulait savoir quels étaient mes objectifs et pourquoi je cherchais de l’argent facile, notre conversation était clairement tourné vers moi. Même si cela ne me dérangeait outre mesure, je comprenais bien vite qu’il dressait mon profil. Je ne comprenais pas l’intérêt, mais je m’en fichais royalement. A vrai dire, je n’avais aucune raison de cacher mes intentions, seul mon passé récent pouvait me porter préjudice, ainsi je gardais secret mon échappée récente.
Vincent W. Turen – Qui est ce « Stefen » ? Yvon – Un homme à tout faire. Il sait tout ce qu’il se passe sur l’île. Il a un réseau important et travaille avec tout le monde. C’est l’homme à connaitre par ici. Néanmoins, il n’aime pas trop les nouveaux et s’en méfie. C’est normal, hein. C’est pour ça que les gens passent par moi, d’abord. J’ai un sixième sens – à ce qu’on dit – et je repère les traitres au premier coup d’œil.
Il rigola un moment. Alors, je n’étais pas un traitre. C’était bon à savoir. Après tout, il m’amenait à cet homme qui me trouverait du boulot. J’n’aurais jamais imaginé quel genre de job il aurait à m’offrir et c’était plutôt inconvenant de ma part d’accepter, mais je ne rebutais pas à ce genre d’exploit. Stefen semblait normal, aux premiers abords, mais avait une aura mystique. Tout autour de lui se dégageait une sorte d’odeur nauséabonde. Néanmoins, il avait le contact facile finalement et m’indiqua la marche à suivre.
Stefen – Un homme sème la panique dans ma ville, et beaucoup de mes clients n’aiment pas ça. Il faudrait simplement le retrouver, l’arrêter et me le ramener.
Une chasse à l’homme. Si à l’accoutumée j’aurais refusé sans demander mon reste, j’avais grand besoin d’un peu de monnaie facile et d’un combat bien rassérénant. Un affrontement qui me confirmerait que j’étais encore dans la partie. Manquait plus que j’ai perdu cette « flamme » et j’aurais tout perdu. Non, il fallait que je retrouve l’esprit de vainqueur que j’avais avant de me retrouver face à ce marine. Lui qui arrivait à tenir tête à Morihei et qui m’avait envoyé directement à Impel Down. La poisse.
Persuadé d’être l’homme de la situation, j’acceptais volontiers l’offre du monsieur. J’insistai rapidement, auprès d’Yvon pour avoir une sorte d’avance. J’aurais bien aimé récupérer le sabre que le propriétaire du magasin d’arme m’avait fait transporter, mais je ne reçu qu’une lame classique, que Stefen récupéra auprès d’un de ses larbins. J’avais fait avec.
Ginzo, chasseur de prime.
Quand j’allais sortir, un homme entra dans le bâtiment et l’atmosphère changea du tout au tout. Ginzo était une force de la nature. Me dépassant de plusieurs têtes et faisant largement trois fois mon tour de taille, le petit géant eu du mal à rentrer dans la pièce. Les muscles saillants et une tenue légère – sans doute pour les mettre en avant – l’homme paraissait monstrueux.
Stefen – J’ai déjà répondu à votre boss. Je ne vous aiderez pas sur ce coup, que vous soyez dix, vingt, trente ou même une centaine, on règle nos affaires à notre manière ici.
La voix de Stefen était catégorique, mais l’homme ne semblait pas d’humeur à accepter simplement cette réponse. Il entama une marche inexorable en direction du tenancier qui, non sans soupirer, m’interpela.
Stefen – Changement de programme. Occupez-vous de lui, en priorité. Votre salaire sera triplé.
Passer d’un million de berrys à trois rendait tout de suite l’ordre du gars moins difficile à digérer. Un sourire démoniaque se figeait alors sur mon visage. J’allais pouvoir me défouler !
John T. Evans, chasseur de prime. Chris Baker, chasseur de prime.
Les deux hommes s’étaient vite rapprochés de la boulangerie pour trouver des indices. Leur cible était là et le duo comprit très vite que l’équipe qui avait fait l’attaque était sous les ordres de Frederick, mais ils eurent rapidement les échos d’un autre duo présent lors de l’attaque. Les descriptions des passants n’étaient pas forcément évidentes pour les gens lambdas, mais pour eux deux, c’était clair : Joseph et Ophelia étaient aussi de la partie. Cela n’allait pas leur faciliter la tâche.
John T. Evans, aussi nommé la « Terror » était un homme plutôt pragmatique. Il privilégiait le résultat aux moyens. A l’instar de Frederick, le sabreur savait pertinemment que chaque problème avait sa solution, mais il n’était pas du genre à faire faire le sale boulot à du menu fretin, c’était pour cette raison qu’il se sentait supérieur à l’homme d’affaire.
Son binôme, après être allé inspecter la boulangerie attaquée, s’était rapidement porté à sa hauteur pour lui donner son avis.
Chris Baker – Il semblerait bien qu’il travaillait ici. Ils ont quittés la boutique par derrière. Des passants disent qu’une drôle de créature est partie par là-bas.
Il indiquait clairement la direction qu’avait pris Joseph, suivi par Ishtar. Sans le moindre mot, juste un signe de la tête suffit, les deux hommes prirent la direction du vieil homme jusqu’à reconnaitre la bête en question, quelques rues plus loin.
John T. Evans – Il a toujours eu le cul bordé de nouille, celui-là. Il va nous mener tout droit à Jorry et on aura simplement à le cueillir à la fin de leur combat. Encore un boulot facile !
Joseph Peterini, chasseur de prime. Katia, simple civile ?
Tandis que le binôme de chasseur de prime finissait par le retrouver et le rattraper, le vieil homme continuait sa marche maintenant silencieuse. Encore plus concentré sur les différentes situations qui se jouaient autour de lui, il savait bien qu’il n’était pas le seul sur le cas « Jorry ». Finalement, ils étaient au moins deux groupes à vouloir sa prime et il allait devoir batailer pour au moins avoir une partie de la prime. Ce ne serait pas simple, mais il allait jouer de son expérience pour retourner le plan de ses ennemis à son avantage.
Mais d’abord, conscient qu’il était suivi, il devait tout de même trouver sa proie. C’était une condition sine qua none à sa capture. Il arrivait presque à destination quand une femme s’interposa sur son chemin. Katia, la fausse « Marika », se trouvait face à lui et elle n’avait pas l’air contente.
Katia – Allez-vous en ! Laissez mon mari tranquille ! Il…
Elle n’eut pas le temps de parler qu’il s’était déjà jeté à sa gorge. Il allait la frapper violemment si rien n’était fait. Elle se mit cependant en position de combat, très rapidement.
Vincent W. Turen est lvl ?? Yvon est lvl ?? Stefen est lvl ?? Ginzo est lvl ??
Joseph Peterini est lvl ?? Ophelia Segrid est lvl ??
John T. Evans est lvl ?? Chris Baker est lvl ??
Bob, qui s'appelle en réalité Jorry est lvl ?? Marika, qui s'appelle en réalité Katia est lvl ??
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Mar 26 Mar - 14:21
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S'adapter à la difficulté
L’ange remarquait que quelques personnes courraient dans les rues, mais, ignorant la présence de primés, le fait qu’elle surveillait un chasseur de primes et qu’il y avait naturellement des personnes pressées, la demoiselle ailée ne se doutait aucunement que dans le lot se trouvait peut-être d’autres personnes en lien avec ce qu’il c’était passé à la boulangerie. De plus, toute son attention se tourna bientôt vers Joseph qui fit face à une demoiselle qui semblait vouloir lui faire barrage et qui se retrouva bientôt attaqué par le vieil homme. La blonde aux yeux d’argent amorça sa descente tout en analysant la situation. Rien ne garantissait que cette femme fût innocente. Si elle c’était elle-même interposer, la femme à la chevelure d’ébène avait peut-être un lien avec cette affaire même si la maudite ignorait tout de la situation. La prudence était de mise et la monstruosité reptilienne de huit mètres de longueur descendant du ciel devait garder ça à l’esprit alors que la possibilité de participer à l’affrontement pour l’un ou l’autre des protagonistes de cette rencontre dans les rues était bien tangible. L’atterrissage fut assez mouvementé, la bilcane étant descendu à pleine vitesse pour percuter le sol en le fracassant au passage. Le visage recouvert d’écailles ventrales de serpent se tourna vers les deux adversaires et sa voix ne tarda guère à retentir.
-Excusez-moi de vous déranger. J’aimerai en savoir plus sur ce qui se passe… Êtes vous à l’origine de l’attaque de la boulangerie ou vous trouviez vous à l’intérieure ? questionna la De Lérhane en tournant finalement son regard dorée vers celle qui, en apparence, semblait être une civile.
Joseph n’aurait à priori pas trop de difficulté à reconnaître la cliente de la terrasse si jamais il avait fait un minimum attention à noter le physique de cette étrangère à l’apparence singulière et des plus exotiques. Il lui suffirait en effet d’apercevoir le quatuor d’ailes dans le dos de la créature et faire le lien avec son investissement dans le sauvetage des blessés de la boulangerie, notamment autour du cas de la vendeuse que le chasseur de prime avait interrogé alors qu’elle était fortement blessée. Ainsi, il pourrait peut-être comprendre qu’il ne s’agissait pas d’une personne en voulant aux primés, mais qui s’intéressait à l’affaire pour une tout autre raison.
En fonction des réponses qu’elle pourrait obtenir des deux parties, la demoiselle ailée pourrait aider l’un ou l’autre, ou rester en retrait sous forme humaine. La balance tombait pour l’instant plus du côté de Joseph que de la femme qui lui faisait face, pour le raisonnement auquel la De Léhrane venait de procéder durant la descente, mais une habile manipulatrice pouvait toujours réussir à exploiter la froideur du chasseur de primes pour retourner Ishtar qui n’appréciait guère sa façon de traiter les blessés. La chose rendant ce retournement de balance extrêmement complexe, voire impossible, était bien sûr la méconnaissance des valeurs de la maudite ainsi que de ce qui c’était passé dans la boutique juste après l’attaque, la demoiselle ayant fuit à toute jambe. Si jamais le vieil homme finissait par expliquer la situation et la prime qui planait sur sa cible, il y avait des chances pour que la bilcane l’aide en lui promettant qu’elle ne s’intéressait pas à l’argent et que tout ce qui l’intéressait c’était que les chasseurs de primes en ayant après ce Jorry quitte cette ville en la laissant en paix car ils lui faisaient bien plus de mal que le primé.
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Mar 26 Mar - 19:31
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
Ginzo, chasseur de prime.
A bien y repenser, je me foutais pas mal des intentions gars qui venait de rentrer dans le bâtiment. Tout ce que je savais, c’était qu’on me payait grassement pour lui mettre la misère, tout simplement. Je n’allais pas y aller par quatre chemins, et il sembla s’y contraindre, au moins pour le moment. D’un air sévère, il s’approcha de moi, mais je ne le laissais pas faire. J’attrapais la nouvelle arme qu’on venait de me confier et tranchai dans le lard de ce gros lourdaud. Ni assez bête pour se laisser faire, ni imprévisible, le grand gaillard s’arrêta pour éviter l’attaque qui n’avait aucun but offensif. Juste des présentations. La sensation de mouvoir une lame me revint rapidement en tête et je me souvins de ma captivité. Des souvenirs douloureux que j’allais tenter d’effacer par le biais d’un petit combat improvisé.
Ginzo – Nous ne sommes pas obligé d’en arriver à ce genre d’extrémités.
« Cause toujours, tu m’intéresse », le gars agissait de manière relativement ironique puisque lorsqu’il balança cette réplique, il était déjà en train de contre-attaquer. Sa vitesse n’avait rien de supersonique, ou même de facilement anticipable, mais il était clair qu’il n’était pas aussi rapide que moi. Si je pouvais aisément l’éviter, je voulais faire à la fois bonne impression sur mon nouvel employeur, qui se trouvait quelques pas derrière moi, et aussi faire mouche dans l’esprit de mon concurrent. Evidemment, tout cela s’accompagnait d’un geste des plus efficaces. Le sabre était rapidement sorti pour la précédente attaque et s’était retrouvé de nouveau dans son fourreau quelques instants après. Finalement, c’est avec l’ensemble que je bloquais le coup de poing – qui aurait pu être dévastateur pour l’intérieur – et que je repoussais le semi-géant par la porte d’entrée. Sans aucune forme de procès, je le suivais et le frappais une nouvelle fois avec un coup de genou dans le ventre pour accélérer sa course.
Vincent W. Turen – Je me fous totalement des raisons qui te poussent à venir ici. On me paye deux millions de berrys pour te tanner la tronche. Désolé, mais tu vas douiller.
Nous étions à peine à quelques centaines de mètres des hostilités entre Joseph et Katia, mais nous ne pouvions pas nous en rendre réellement compte. Au final, notre combat n’allait sans doute pas durer longtemps. Le lieutenant de Frederick était certes doué pour la traque, les interrogatoires et les batailles face à de petites frappes, mais Ginzo avait un défaut qui allait le perdre. Il était moyen. Ni exceptionnel, ni un mec lambda, c’était juste un chasseur de prime correct qui vivait sa vie tranquillement, sans pour autant dénigrer les ordres de son patron. En réalité, cette explication ne vient là que pour vous dire que j’en faisais mon gouter en ce moment-même.
Ne rivalisant pas avec la vitesse qu’il me restait de mes années d’entrainement, n’ayant pas la même force que mes bras – pourtant bien affaiblis par des mois d’enfermement – Ginzo souffrait à chaque coup et reculait de plus belle. Si je n’avais deux mots à donner à notre affrontement : « pas terrible ». Pas ouf ouf, en somme, mais pourtant assez gratifiant. Je réalisais peu à peu que mon niveau de combat n’était pas perdu totalement, mais que j’avais encore du chemin pour revenir à mon ancienne force. En tout cas, cela avait suffit pour mettre le semi-géant à terre après quelques secondes d’affrontement acharnées. Je savais, néanmoins, que je n’avais pas tout donné et c’était plutôt une très bonne chose. Je m’approchais de l’homme que j’avais défait pour de l’argent et l’intima de rester à terre avant de le saluer.
Vincent W. Turen – C’était peut-être un combat facile pour moi, mais tu semble vaillant. Je laisse les gars à l’intérieur s’occuper de toi, je te souhaite bien du courage. A plus.
Après cela, je savais exactement ce que j’avais à faire : tourner en rond dans la cité pour retrouver ma cible première, un certain Bob – ou Jorry – un type bourru qui avait amené une armada de chasseur de prime sur l’île et qui allait rendre la journée trépidante.
Joseph Peterini, chasseur de prime. Katia, simple civile ?
Le duo de chasseur de prime s’était rapidement caché parmi les badauds qui observait la scène avec attention. Si, dans les régions reculées des Seas Blues, un affrontement d’une telle ampleur était très rare, sur Grand Line et en particulier sur Saint Poplar, il pouvait prendre la forme d’un art comme un autre et une source d’inspiration pour une poignée de passant. Bien que l’on puisse affirmer que les deux protagonistes qui s’affrontaient au milieu de la rue étaient spécialistes du combat au corps-à-corps, on pouvait dénoter une totale différence entre leur manière de se battre.
Si la femme paraissait frêle au premier abord, elle envoyait des patates de forains, capable de déloger une épaule à chaque coup, ou des décocher des dents si elle arrivait à faire mouche. De l’autre côté, bien qu’il avait une carrure bien plus imposante que le brune, le vieil homme se mouvait avec une dextérité et une habileté hors norme et éviter les assauts répétées de la jeune femme qu’il avait lui-même attaquer. Finalement, c’était un duel d’expert que la blonde venait presque interrompre avec son arrivée tonitruante.
Ignorant dans un premier temps la bilcane, les deux pugilistes s’éloignèrent l’un l’autre après une série de coups puissants.
Joseph – Je commence à comprendre comment Jorry a pu se sortir de plus d’un pétrin. C’est qu’il côtoie un joli bout de femme.
Il se tourna légèrement sur le côté pour pouvoir voir les deux dames qui l’entouraient maintenant. Il reconnu sans mal la blonde qui était à la boulangerie, tant par sa taille que par ses excroissances liées à son état de femme des cieux. En réalité, il ne comprenait pas encore pourquoi elle l’avait suivi, mais il ne s’en formalisait pas outre mesure. Plutôt intéressé par la combattante avec qui il venait d’échanger des coups, le vieil homme répondit de manière succincte à la demande de la De Lehrane.
Joseph – La tête de son « mari » est mise à prix et je suis un chasseur de prime. Katia – Ce qu’il ne vous dit pas, c’est que mon mari est innocent !
Sans attendre la réponse de la bilcane, le vieil homme intervint, pour essayer d’appréhender la femme du recherché. Dans son élan, il balança à l’encontre des deux autres personnes présentes quelques mots qui montraient sans équivoque que cette partie là ne le concernait pas.
Joseph – Ce sera à la justice d’en décider, je ne suis qu’un chasseur de prime, après tout. Katia – Un chasseur de prime ? Un rapiat, plutôt !
Elle contra avec vivacité son assaut pour l’envoyer balader à plusieurs mètres. Elle était énergique et elle était probablement plus rapide et plus forte que le vieil homme, choses que le chasseur avait pris en considération et qu’il atténuait avec son expertise et son expérience.
John T. Evans, chasseur de prime. Chris Baker, chasseur de prime.
Tandis que le combat reprenait, John et Chris, observant encore essayaient de déterminer la place que pouvait prendre la semi-géante dans l’histoire. Une autre chasseuse de prime ? Il fallait qu’ils en aient le cœur net avant de pouvoir agir d’une manière ou d’une autre.
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Joseph Peterini est lvl 24+ Ophelia Segrid est lvl ??
John T. Evans est lvl ?? Chris Baker est lvl ??
Bob, qui s'appelle en réalité Jorry est lvl ?? Marika, qui s'appelle en réalité Katia est lvl 26+
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Vincent W. Turen
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Mar 26 Mar - 20:24
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S'adapter à la difficulté
La De Lérhane observa les deux adversaires qui bien entendu étaient chacun persuadé du bien fondé de leur position. Elle écouta les propos de l’un et de l’autre, demeurant sceptique quant au cas des deux camps. S’il y avait bien une chose qu’elle détestait chez pas mal de chasseur de primes, c’était bien cet aspect de cupidité et d’acceptation de la morale d’une autorité soi-disant supérieure. La demoiselle ailée n’avait rien contre la Marine, néanmoins en ce qui concernait la justice, l’avis personnel était tout aussi important, voir plus, que celui d’un procès où magouilles et corruptions sont légions. Il y est rapide de libérer un coupable et de faire enfermer un innocent à la place. En cela, la blonde aux yeux d’argent n’avait guère confiance en la Justice Gouvernementale, surtout en ce qui concernait le traitement des prisonniers récupérés via les chasseurs de primes. L’ange grommela, mais au moins désormais elle avait toutes les réponses qu’elle voulait en une fois. Tout ceci était donc une affaire de chasseurs de prime courant après une personne recherchée et si cette femme et son mari étaient les personnes sur les photographies que Joseph avait montré à la boulangère, cela voulait dire qu’ils s’agissaient des deux vendeurs manquants et donc quasiment certainement des cibles de l’attaque sur l’établissement. Tout ça avait donc été causé par des chasseurs de primes étant prêt à tout saccager pour deux malheureuses cibles. Une certaine rage grimpa dans l’esprit de la bilcane. Elle ne s’attendait pas à une situation pareille et encore moins à ce que le vieil homme révèle tout en une fois. La balance que l’Archange du Typhon pensait favorable à Joseph s’était retourné dans l’autre sens à cause de lui-même. Clairement, Ishtar voyait désormais bel et bien les chasseurs de primes comme des nuisances venant perturber la sérénité de la capitale des arts et trouvait le terme de « rapiat » fort convenable pour la situation.
Certes, rien ne garantissait que le mari soit innocent, ni même que la demoiselle ci présente n’était manipulatrice ou menteuse, néanmoins la femme ailée préférée leur offrir une chance pour voir de quoi il en retournait vraiment plutôt que d’assister ce genre de vautours. Peu importait qu’il ne soit pas directement responsable de la charge sur la boulangerie, son indifférence face aux blessés indiquait clairement que tout ce qui comptait pour lui c’était la capture d’un homme qui se cachait au sein de la population sans à priori lui nuire. Si la course au primé, en raison de la concurrence, amenait les chasseurs de primes à en venir à de tels extrémités et degrés d’inhumanité, il était hors de question que la fille de Bilca ne les aide d’une quelconque façon. Ainsi, elle donna quelques coups d’ailes pour s’approcher de l’affrontement, sans montrer dans un premier temps avec qui elle combattrait, demeurant quelques instants en suspension tandis que sa queue se mettait en action au niveau du sol. C’est alors que son poing filerait de manière bien visible vers le visage de Joseph. Une action directe se voulant certainement décisive si elle touchait… Mais avait-elle vraiment pour but de toucher ?
Ishtar avait beau être une cible gigantesque à cause de son corps immense, ce dernier lui offrait une amplitude démesurée qu’elle mettait à profit en effectuant une multitude d’attaque provenant d’angle multiple et varié, son corps de serpent pouvant aisément faire le tour d’une personne de taille normale pour se resserrer sur lui dans une étreinte d’attaques, le tout masqué engendré par un assaut bien réel pouvant à la fois servir de feinte ou de focalisation de l’attention. Ainsi, sa bouche se dirigea vers la jambe pour enfoncer les crocs dans la chair tandis que l’appendice allait s’enrouler autour de l’autre afin d’user de ses capacités de constriction dans un premier temps. L’une des ailes de l’ange viendrait frapper les côtes du chasseur de primes tandis que le second bras chercherait à écraser le pied du vieillard avec la combinaison de sa force surhumaine et de l’accroissement de puissance physique offert par sa forme zoan. Avec son âge, Joseph devait être expérimenté et verrait peut-être au-delà de l’uppercut envoyé en premier, néanmoins, et en dépit de ses talents d’esquive, le grand nombre de coups simultanés n’avait que peu de chances d’êtres tous esquivés, la queue se trouvant même dans un angle mort. Et tout ceci, c’était sans compter sur le soutien éventuel de l’autre demoiselle dans l’affrontement. Enfin, si comme prévu l'appendice se refermait sur la jambe pour la compresser, la demoiselle aurait le loisir de faire décrire une arc de cercle dans l'air au vieil homme pour qu'il viennent s'encastrer au milieu de la rue avant de recevoir directement une nuée de coups de poings.
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Mer 27 Mar - 15:05
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
Joseph Peterini, chasseur de prime. Katia, simple civile ?
Elle le savait, son mari était dangereux, mais elle savait aussi qu’il était toute sa vie et qu’elle n’avait aucune raison de vivre sans lui. A quoi bon vivre dans un monde si c’était pour être sans lui, se répétait-elle à chaque fois qu’un nouvel assaillant en avait après son cher et tendre. Évidemment, elle ne se battait pas que pour cela. Si son mari avait été véritablement l’homme derrière l’affiche, elle aurait eu plus de scrupule, néanmoins, elle le connaissait sur le bout des doigts. C’était aussi pour éviter une injustice qu’elle agissait, à chaque fois, de manière si féroce et acharnée. Pourtant, elle ne fatiguait pas, ne ressentant pas de découragement. Cela devenait peu à peu son quotidien et elle verrait sans doute sa vie se finir ainsi, jusqu’à ce qu’ils perdent, qu’il meurent ou que le camp d’en face abandonne.
Néanmoins, sur cette voie, elle savait qu’elle risquait à son tour d’écoper d’une prime, plus ou moins extravagante. « Association de malfaiteur », le décret décima était une bien belle chose pour les quelques chasseurs de prime en mal de prime. En effet, il suffisait d’être reconnu coupable de relation par la justice pour être considéré comme un criminel. Elle savait tout cela, et pourtant elle enchainait les affrontements contre les forces de l’ordres et les chasseurs de prime voulant à tout prix mettre la main sur son tendre mari.
Évidemment, la situation était souvent compliquée, le cas présent rendait hommage à sa vie. Si Joseph était capable de la mettre à mal, elle avait su résister à ses assauts, mais ils furent bientôt rejoints par une blonde géante et leurs aveux mutuels avaient fait pencher la balance de son côté, cette fois. La semi-géante s’était portée directement à l’attention du vieil homme qui allait devoir se dépatouiller avec un zoan des plus atypiques. Bien que les deux pugilistes connussent très bien le pouvoir qu’octroyait ce genre de fruit, le chasseur de prime allait avoir du mal à s’en sortir indemne s’il n’usait pas de toutes ses capacités. Mais bon, ce n’était déjà plus son problème. Si le vieillard était occupé par une autre forme d’intérêt, elle n’avait plus de raison de lui bloquer la route.
Après un « merci » tout à fait relatif, lancé à l’encontre de la bilcane, la jeune femme s’ecclipsa pour s’éloigner et sans doute rejoindre son cher mari.
Joseph, quant à lui, ne fut pas pris au dépourvu par l’attaque inopinée de la zoan. Bien au contraire, les conditions de travail d’un chasseur de prime font qu’il est facile de se retrouver face à des adversaires, à tout moment. Surtout dans un cas comme celui-ci. Il n’avait simplement qu’à apprendre les tours de passe-passe de la jeune femme qui l’attaquait pour la défaire. C’était sa méthode, comprendre et analyser les méthodes de combat pour en trouver des failles, des utilisations futures et immédiates. En même temps, c’était comme cela qu’il avait réussi à survivre pendant des années. Néanmoins, cette attaque était mouvementée, on aurait presque dit que plusieurs ennemis l’attaquaient en même temps, mais il savait qu’elle était seule pour l’instant ; il devait simplement trouver le meilleur moyen pour s’en sortir – voire même contre-attaquer.
Sa capacité d’analyse lui permit de voir une grande partie des assauts qu’elle allait tenter et bien que sa queue soit longue et qu’elle attaque dans un angle mort, il savait pertinemment qu’elle allait tenter quelque chose avec, sinon à quoi bon la placer là-bas. Les attaques étaient rapides, précises – presque chirurgicales – pourtant elles manquaient presque d’ambition. S’attendait-elle à une esquive, une parade ou tout simplement une contre-attaque pour attaquer d’une manière si précipitée ? Le premier coup, un uppercut, fut sa porte de sortie de l’attaque multidirectionnelle. Le vieillard savait avec assurance que rester dans son piège n’était pas une solution. Il avait déjà connu pareille éventualité et ne serait-ce que la réexpérimenter le rendait nauséeux. Non, il profitait du coup de poing pour s’élancer en l’air, évitant le reste des attaques. Se protégeant avec ses deux bras, il avait ressenti de vifs picotements, mais pas assez pour les endolorir.
Il se doutait qu’elle n’en resterait pas là, et il s’éloigna à coup d’une variante du geppou qu’il avait mis au point des années auparavant. Sans déconner, les choses allaient de mal en pis et il ne pouvait simplement pas se laisser distraire par une femme de cet acabit.
Joseph – Je ne vous connais pas, je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas profiter outre mesure de mon rang, mais si vous aidez des criminels, vous serez considéré comme tel aux yeux du gouvernement. Qu’avez-vous à gagner à me ralentir de cette manière ?
Toujours en position de combat, si jamais la blonde tentait à nouveau de l’attaquer, il était prêt à passer à la vitesse supérieure, si tant était qu’elle voulait encore continuer le combat.
John T. Evans, chasseur de prime. Chris Baker, chasseur de prime.
La situation ne pouvait que s’améliorer pour John T. Evans et son homologue. Tandis que la femme de l’homme qu’ils recherchaient tous s’enfuyait, Joseph, son rival se retrouvait englué dans une situation des plus étonnante. Pour autant qu’il savait, la femme de Jorry était forte, mais il pourrait sans doute la faire parler avec l’aide de Chris. C’était donc sans hésiter une seconde, qu’ils partirent tous les deux à sa poursuite, non sans lâcher quelques commentaires à l’attention des deux combattants restants.
John T. Evans – Merci madame, de votre soutient et bon courage face au vieux, il est tenace. Joseph. Mes salutations.
Et ils suivirent alors le chemin qu’avait pris Katia.
Ophelia Segrid, chasseuse de prime.
J’avais oublié de demander à Ginzo mon chemin. Si j’avais pu avoir au moins quelques indices quant à l’emplacement du type qu’on recherchait maintenant tous, j’aurais gagné quelques minutes tout au plus, mais bon. La chasse à l’homme n’était pas l’une des cordes que je tendais le plus souvent, alors je n’étais pas très au courant des habitudes des chasseurs de primes. Et puis, j’aurais pu perdre du temps à l’interroger, temps que je passais à tenter de trouver des détails dans le regard des gens que je croisais. Après tout, ils étaient le reflet de l’âme, sans doute pouvais-je y déceler un semblant d’information. C’est après plusieurs rues et ruelles à rencontrer des âmes relativement errantes, que je la croisai. La première avec des intentions plus ou moins avides et acceptables.
La jeune femme portant un sabre et une tenue qui me rappelait facilement celle de l’homme que j’avais croisé dans la boutique d’arme. Je pouvais aisément faire le rapprochement et j’approchai d’elle sans prendre de gant.
Vincent W. Turen – Vous êtes là pour Jorry, vous aussi ?!
La jeune femme s’arrêta immédiatement et je pu voir à sa réaction que j’avais fait mouche. J’avais posé ma main sur le pommeau de mon sabre en signe avant-coureur d’une bataille qui pourrait rapidement avoir lieu. Elle me dévisagea avant de presque perdre haleine.
Ophelia – Vincent ? Vincent Turen ?!
Le fait qu’elle me connaissait m’intriguais et je reculais de quelques pas, tentant de me rappeler dans quelle situation elle avait pu me rencontrer – ou au moins avoir entendu parler de moi. Quand elle reprit la parole, je compris qu’elle n’avait foncièrement rien contre moi. A vrai dire, la jeune femme était une sorte d’admiratrice. Elle ne savait probablement pas mon passé récent et c’était tant mieux.
Ophelia – On ne s’est jamais vraiment rencontré, mais j’ai vu nombre de combat du « Warlord », sur Shabondy. C’était il y a plusieurs années, déjà.
Par chance, c’était pendant la période où Morihei était parti, me laissant quelques mois seul dans cette étrange sphère de combat. Je ne savais pas quoi lui répondre, mis à part la remercier pour les compliments et j’allais reprendre quand elle prit un ton un peu plus sérieux.
Ophelia – Oui. Nous sommes sur la trace de cet homme et nous ne sommes pas les seuls. Vincent W. Turen – Oui, j’ai bien compris. C’est ce qui pose un problème aux locaux. Je travaille exceptionnellement pour eux. Je dois aider à endiguer cette chasse à l’homme pour éviter d’autres ennuis aux habitants. C’est bien payé et ça à l’air dans mes cordes. On peut peut-être travailler ensemble pour retrouver cet homme et essayer d’arranger ça, ailleurs ? Ophelia – Oui, pourquoi pas. Mon binôme n’est pas très loin d’ici et semble avoir trouver des indices quant à la position de notre cible commune. Allons-y.
Revenant un peu sur mes pas, puis dérivant à l’opposé, nous n’allions pas tarder à croiser John T. Evans et Chris. A ce moment-là, on pourrait sans doute voir la présence de la De Lerhane aux poings avec Joseph, le binôme d’Ophelia.
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Mer 27 Mar - 19:31
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S'adapter à la difficulté
Le chasseur de primes usa d’une cabriole pour s’extraire de l’étau du Serpent à Plumes qui usa du battement de ses ailes pour envoyer une vague d’air violente en direction de celui-ci tout en s’offrant l’opportunité d’elle-même reculer. La demoiselle était partie à toute vitesse afin de retourner protéger son mari. En effet, déduire de l’attaque de la boulangerie que différents groupes de chasseurs de primes étaient présent était d’une trivialité sans nom de par la distinction assez claire entre le quatuor armée et le binôme dont faisait partie Joseph. Il n’y avait pas une minute à perdre pour retrouver le primé, d’autant plus que l’Archange du Typhon devait encore vérifier si Jorry méritait bien la liberté de l’innocence. Comme si la demoiselle ailée allait perdre du temps à faire mumuse avec le vieil homme expérimenté tandis que d’autres menaces pouvaient se terrer partout. Néanmoins, elle prit la peine de lui répondre avant que John n’intervienne.
-Je me moque bien d’être considéré comme une criminelle, après tout j’ai appartenu à la Révolution d’Arias pendant suffisamment longtemps. Je n’ai rien de particulier contre la Marine à vrai dire, néanmoins le jugement et la justice du Gouvernement Mondial sont plus que faillible et il est hors de question que je laisse des charognards sans morales aller jouir d’une prime sur une personne qui ne semble pas mettre en danger la population à l’inverse de ses poursuivants qui se moque bien de tirer sur une boutique tranquille ou qui sont prêt à abandonner une femme blessée par ce qu’il y a de la concurrence. Vous ne valez pas mieux que les crapules avérés que vous capturez au fond. Et je n’ai rien a gagner personnellement à cela, mais je vous avouerai que je ne suis que bien rarement motivé par un intérêt personnel.
Sur ces paroles, la blonde aux yeux d’argent utilisa à nouveau ses ailes pour envoyer non pas une, mais deux vagues d’air, une visant Joseph et l’autre vers Chris et John qui venait de la remercier.
-Je ne compte pas vous laisser y aller si facilement.
Se doutant qu’avec sa lame, cet inconnu pourrait potentiellement trancher l’assaut aérien qu’elle lui avait envoyé, la De Lérhane plongea sa main dans le sol pour en extirper l’instant suivant une dalle de pierre de cinq mètres carrés qu’elle projeta dans sa direction, suivit d’une série de poings de vent, tandis que son aile renvoyait des vague d’airs vers Joseph. Ceci fait, la demoiselle jugerait que la course de ces scélérats serait suffisamment ralentie pour qu’elle prenne son envol. Ses prunelles dorées pulsèrent tandis qu’elle se mit à raser le sol en volant, en avançant le plus rapidement possible pour rattraper Katia, tandis qu’un froid mordant s’installa dans la zone, se mettant à recouvrir implacablement le sol de verglas en même temps que le gel s’installerait. Le Serpent à Plumes était une créature à sang froid et restait dans un tel milieu était dangereux pour elle en étant sous sa forme hybride, raison pour laquelle l’Archange du Typhon ne pouvait demeurer là, mais cela permettait indéniablement de ralentir la progression des chasseurs de primes. Bien sûr, Joseph disposait d’un geppou et donc il fallait prendre une mesure contre cela. Sa queue frappa avec violence les pavés de la rue pour projeter des pierres en l’air qui étaient ensuite propulsés en arrière par ses ailes. Le visage de la bilcane était marqué par un sérieux absolu ainsi qu’une colère muette tourné vers ces personnes chargées de capturer des criminels, mais qui se moquait éperdument de la protection des populations. Aux yeux de la demoiselle ailée, ils méritaient eux aussi d’être primés.
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Ven 29 Mar - 14:24
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
Joseph Peterini, chasseur de prime. Chris Baker, chasseur de prime.
Combattre une non-primée ne l’intéressait absolument pas, mais s’il n’avait pas d’autre choix, il s’en occuperait de la manière la plus expéditive possible. C’était ce qu’il escomptait, avant de voir apparaitre devant lui John et Chris, deux de ses plus fidèles rivaux en affaire. Si la blonde tentait de lui apporter une réponse dont il se fichait éperdument, le vieil homme n’hésitait déjà plus, il devait se dépêcher de partir, pour rejoindre Katia. Ses priorités étaient véritablement autres qu’une simple bataille avec une semi-géante maudite. Cependant, il savait aussi que les humains avaient un tempérament tenace et il ne saurait trouver un terrain d’entente avec la femme qui lui faisait maintenant face. Il aurait bien aimé tenter de ralentir les deux hommes, mais la situation ne lui permit que de les regarder passer presque tranquillement.
En effet, s’il ne pouvait pas réellement intervenir, la bilcane avait la chance d’être en posture adéquate pour ce genre d’assaut. Elle, dans un mouvement similaire au précédent, balança deux vagues d’air d’une puissance suffisante pour blesser les trois hommes, s’ils se faisaient avoir par surprise, évidemment. Dans l’état actuel, ce n’était ni plus ni moins qu’une brise marine qu’ils se feraient un plaisir d’éviter ou de parer d’une manière ou d’une autre. Pour l’adversaire direct de la de Lerhane, un simple coup de poing en avant lui permit de contrer l’attaque venteuse, tandis qu’un membre du duo s’arrêta, laissant l’autre continuer de s’éloigner. Le deuxième homme, Chris, restait en retrait pour protéger l’avancée de John qui allait s’occuper de Katia personnellement.
Si les deux hommes n’avaient plus besoin de communiquer verbalement pour se comprendre, ils savaient aussi travailler en solitaire et l’homme aux cheveux gris para l’attaque avec une lame d’air venant directement de son bras, une sorte de Rankyaku, plus léger et moins tranchant, avec un mouvement simple de sa main gauche.
Joseph – Vous faites quoi ici, John et toi ?
Ignorant la fuite en avant de la grande blonde qui leur passait à côté, les deux hommes se firent face comme si un règlement de compte allait se jouer. Le froid venait peu à peu piquer leurs muscles, mais ils étaient suffisamment échauffés pour que cela ne les pénalisa pas, dans un premier temps. Le temps semblait s’arrêter quand entama sa réponse.
Chris Baker – Comme vous devez vous en douter, monsieur Peterini, nous chassons. John est friand des petites primes comme celle de Jorry. On ne se doutait pas que l’on se retrouverait en concurrence avec vous et Frederick. C’est une situation inattendue. Joseph – Oui, c’est pour le moins intriguant… Tu veux te battre contre moi ? M’empêcher de rejoindre John et le laisser récolter tous les lauriers ? Chris Baker – Je ne suis là que pour surveiller ses arrières. J’aimerais qu’il en soit autrement, mais vous ne me laissez pas vraiment le choix. Cela fait maintenant parti de mes attributions.
Les deux hommes se connaissaient que trop bien. Avant d’être en duo avec John, le jeune homme était comme on pourrait dire l’apprenti de Jospeh, d’où cette forme de politesse dont il usait en lui parlant. C’est à l’arrivée d’Ophelia que les choses se sont dégradées entre eux, le vieil homme s’intéressant plus à la jeune fille qu’à son élève. Les choses en entrainant une autre, le jeune chasseur de prime fut attiré par la superbe d’un des rivaux de son maître et il décida de se joindre à sa cause. C’est ainsi que John T. Evans venait de recruter un de ses meilleurs éléments.
Le dénouement de leur combat était incertain tant les deux hommes connaissaient les forces et les faiblesses de l’autre, mais tout deux savaient que Joseph aurait sans doute l’ascendant un moment ou un autre. C’était donc avec cet état d’esprit que les deux combattants se jetèrent l’un sur l’autre, laissant aux autres le soin de s’occuper de l’affaire, du moins pour l’instant.
John T. Evans, chasseur de prime. Ophelia Segrid, chasseuse de prime.
Katia était une femme simple, aimante et attentionnée, néanmoins, lorsque le combat débutait, elle devenait toute autre. Combattante hors-pair, elle maitrisait les arts-martiaux venant de tous les coins de la planète, figurant presque dans les femmes les plus fortes de cette partie de Grand Line. Une puissance terrée dans une petite bicoque, perdue dans l’océan. Jusqu’au jour du drame et où ils durent s’enfuir et réveiller le « démon » qui vivait en elle. Depuis, elle enchainait les affrontements contre les armées du gouvernement, les chasseurs de prime et autre cruauté humaine qui sévissaient sur leur passage.
A leur trousse depuis plusieurs semaines déjà, le duo Joseph-Ophelia n’avait jamais été aussi proche du couple. Cependant, c’était bel et bien la petite armée de Frederick qui posait le plus de problème à Katia et Jorry. Les deux fuyards ne savaient pas comment ils faisaient, mais ils parvenaient toujours à les trouver au bout de quelques jours seulement.
Quand le regard d’Ophelia et celui de John se croisèrent, le tempérament alors adouci de la jeune femme – par la présence d’une de ses idoles – se changea en une femme déterminée. Aussi combative, sinon plus, que la femme de Jorry, Ophelia savait ce que signifiait la présence de cet autre chasseur. Sa course le menait sans aucun doute à leurs cibles communes. Elle eut envie de lui sauter au cou dès l’instant où ils se sont vus, il s’attendait sans doute à cette réaction, vu comment il agrippa son arme, mais elle s’arrêta soudain en voyant la bilcane, sous sa forme hybride, suivre les traces du chasseur. Courrait-il vraiment en tant que chasseur ou en tant que proie ?!
Vincent W. Turen – Je connais ce type.
Bien plus intéressé par la chose qui le poursuivait que le sabreur en lui-même, j’observais l’avancé de la géante. Bien que je pu la connaitre, je ne l’avais jamais vu avec cet aspect et je ne tardais pas à aller vers elle pour tenter d’entamer le dialogue, tandis qu’Ophelia suivait les traces de John. La course poursuite pouvait continuer de plus belle.
Vincent W. Turen – Bonjour, machin-chose ! T’es quoi exactement ?! Es-tu au moins capable de comprendre ce que je dis ? Que fais-tu ici ?!
Un peu plus loin, Ophelia tenta d’amorcer le dialogue aussi.
Ophelia – Que fais-tu ici, John ?! Où est Chris ?! John T. Evans – Je suis ici pour les mêmes raisons qui vous pousse à y être : Jorry. Sa femme est par là, je la poursuis en ce moment même. Si on la laisse s’enfuir maintenant, on en aura pour des semaines avant de pouvoir remettre la main sur eux, sauf si Frederick les attrape avant… Si on s’entraidait… Au moins pour les débusquer ?
La demande était pragmatique, mais il savait aussi qu’il avait l’ascendant sur elle et qu’en l’état, perdre la trace de leur cible reviendrait à perdre trop de temps. Il savait qu’elle allait accepter, de fait, il ne prit pas la peine de la surveiller. Elle se rapprocha alors de lui et accepta, d’un signe de la tête.
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Ven 29 Mar - 16:29
feat Vincent W. Turen
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L’ange continuait son avancée, espérant que la présence du verglas serait suffisamment gênante pour qu’elle gagne de précieux mètres sur les chasseurs de prime. Commençant à s’élever pour atteindre la voûte céleste tout en envoyant des projectiles d’air sur John, la guerrière céleste maudite ignora la sensation de froid mordant qui transperçait écailles et plumes pour atteindre son sang et son système nerveux. Encore quelques mètres et elle pourrait sortir de la zone sur laquelle la demoiselle ailée avait appliqué sa Mer de Glace afin d’échapper à la caresse gelée du nord. Son regard d’ambre ne tarda pas à se poser sur une silhouette qui en retour s’approcha d’elle dans l’optique de la questionner. Il ne lui fallut que quelques secondes pour reconnaître la personne en question. C’était Vincent, le War quelque chose qu’elle avait revu à la taverne. Que faisait-il là ? Lui aussi était à la recherche du primé ? Pourtant c’était un pirate et non un chasseur de primes de ce qu’elle en savait. Ce n’était pas très clair, néanmoins l’ange n’avait pas le temps de se poser des questions, il fallait filer comme le vent à la rescousse de l’inconnue et son mari.
-Je suis Ishtar De Lérhane. Cela faisait longtemps Vincent. La dernière fois que nous nous sommes croisés je t’ai balancé sur un navire pour que tu puisses aller à la rescousse de quelqu’un pendant que mes camarades et moi quittions le port pour nous rendre discrètement dans le Nouveau Monde. Quant à ce que je fais ici, j’essaie de venir en aide à des gens.
La bilcane n’avait rien à ajouter. Elle n’appréciait pas le caractère et la façon de penser du Turen et ne comptait pas par conséquent lui expliquer ses intentions ou les valeurs qui la poussait agir, ni donner son avis quant au sujet de ces raclures de chasseurs de primes. La blonde aux yeux d’argent savait qu’il s’en moquerait ouvertement. Oui, la fille du ciel se serai bien abstenue de croiser cet énergumène lui étant fortement antipathique. Passant alors sous sa forme totale, la maudite tenta d’accélérer pour filer à toute vitesse. L’Archange du Typhon n’avait ni envie ni besoin de poursuivre la conversation avec cette vague connaissance qu’elle n’aimait guère et ne le laisserait donc pas le ralentir en blablatant. Grimpant en l’air, la blonde aux yeux d’argent chercha à prendre en visuel la demoiselle à qui elle avait porté secours précédemment. Une fois cela fait, la guerrière céleste redescendit jusqu’au niveau des toitures afin de longer ceux-ci en demeurant au maximum hors du champ visuel des poursuivants, cachant ainsi la direction précise qu’elle prenait en se mettant du côté opposé aux chasseurs de primes par rapport à l’axe des habitations. Il était hors de question d’arriver après l’un d’eux. Il fallait qu’elle les devance et, sans obstacles pour la ralentir en étant lancé à pleine vitesse le tout en pouvant prendre le trajet le plus court en ligne droite vers Katia, la De Lérhane était dans une bonne configuration pour réaliser son objectif.
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I have been grinded down and stopped back up again more times than I can count. I have been tested daily, weekly, monthly and yet here I am the most relentless person that you have ever met.
Rébéna Té Ra
Vincent W. Turen
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Équipage : Inconnu
Feuille de personnage Niveau: (33/75) Expériences: (112/220) Berrys: 149.714.000 B
Dim 31 Mar - 15:47
S'adapter à la difficultéUne nouvelle histoire originale avec Ishtar !
John T. Evans, chasseur de prime. Ophelia Segrid, chasseuse de prime.
John T. Evans n’était pas du tout comme moi. Calculateur dans l’âme, pragmatique, il était capable de s’allier avec ses adversaires sans aucune vergogne tant que ça pouvait le mener à la réussite de ses projets. J’étais moins apte à ce genre d’alliance, malgré le fait que je sache faire fis d’une rancœur personnelle pour me sortir d’un pétrin, je n’étais pas capable de faire confiance à une personne comme lui pour réussir dans un projet pérenne. Au contraire, je ne comptais souvent que sur moi et sur mes amis proches, même si pour le coup, à cette époque, je n’avais pas vraiment d’ami sur qui compter.
Le dernier en date, Julian, un ex-prisonnier, comme moi, avait préféré rejoindre les rangs d’Erika et les suivre sur le Nouveau Monde. Incapable de me fier à ce genre de sommité, j’avais préféré partir en solitaire et me retrouver, seul, à méditer – ressasser le passé – et à boire. C’était une des raisons pour lesquelles j’avais accepté ce boulot, pour oublier et passer à autre chose.
Ophelia – Je ne te fais pas confiance, John. John T. Evans – Je sais bien, Ophelia. Je ne cherche pas à te duper, juste à collaborer pour un petit moment… Et puis, on a – au moins – un ennemi commun. Ophelia – Quid de la bestiole qui nous suit ?
Les deux chasseurs de primes, ralentis par le verglas et ciblé par la bilcane arrivaient à peine à discuter convenablement, tant les conditions étaient difficiles. A vrai dire, ils parvenaient à avancer qu’à grand coup dans le sol et à des esquives spontanées, comme pour l’énorme bloc de pierre qu’elle avait balancé sur la « Terror » quelques secondes plus tôt. Au final, le chasseur n’avait pas daigné se retourner et contrer les attaques de la géante, privilégiant sa proie à son assaillant. A vrai dire, s’il ne connaissait pas la blonde, c’est qu’elle n’avait pas d’intérêt financier, donc elle était directement reléguée au second plan.
Cependant, elle était bien trop insistante et ralentissait ses mouvements d’une manière trop importante pour qu’elle soit négligée plus que cela. En réalité, si elle avait continué encore un peu, il aurait fini par être atteint trop durement pour rattraper la femme qu’ils recherchaient tous.
John T. Evans – J’en sais rien. Elle se battait contre Joseph un peu plus loin… Et maintenant elle m’a pris en chasse. Ophelia – Joseph était là ! Et tu… Enfoiré. Où est Chris ?!
Sa réflexion le mena directement à une réponse qui ne la satisfaisait pas du tout. Son prédécesseur devait être resté avec Joseph pour le ralentir et ils savaient tous que ralentir son mentor équivalait à se battre contre lui. Elle s’arrêta juste après avoir évité une des vagues d’air déchirantes de la blonde géante.
Ophelia Segrid, chasseuse de prime.
C’est quand la bilcane m’indiqua qu’elle se nommait Ishtar de Lerhane que je me souvins d’elle. Même si ses explications facilitèrent ma recherche, je pu rapidement remettre un visage sur le corps déformé par la malédiction. Elle avait sans aucun doute mangé un fruit du démon. Intéressant, mais pas assez pour me détourner de ma mission première. Si je savais qu’Ophelia recherchait la même personne que moi, je commençai à me douter que la plupart des protagonistes de l’histoire était aussi dans ce cas, que ce soit John T. Evans ou Ishtar de Lerhane, je pouvais d’ores et déjà les cataloguer dans la même catégorie : des rivaux.
C’est au moment où elle s’envola un peu plus haut que je me concentrais un peu plus sur la route et que je vis avec quelle difficulté John et Ophelia avançaient que je compris que le terrain était glissant. A cet instant même, comme si ma compréhension de l’environnement agissait directement sur l’efficacité du verglas, je sentis mon corps glisser et, hors de contrôle, tomber à même le sol. Là, Ophelia, sur des appuis plus sereins, m’observa, décontenancée. Elle ne savait pas comment agir : Pourchasser Katia et abandonner son maitre, ou laisser John accaparer la prime pour aller aider Jospeh. C’est en me voyant qu’elle eut une sorte de révélation.
Ophelia – Je… Mon maître est dans une situation compliquée, je dois y aller. Je te fais confiance pour ne pas laisser John s’en tirer. J’ai confiance en toi, « Warlord ».
Elle prit appui un sur un arbre pour repartir dans la direction dont on venait. Même si je ne la connaissais pas, j’étais plutôt content d’avoir une admiratrice de cet acabit. Ces années à combattre des inconnus ne m’avaient pas apporté que des ennemis. Un « compte sur moi » sortit presque malgré moi et je me relevais tandis que je quittai la zone de froid créée par la bilcane.
J’avais pris un peu de retard sur le reste du groupe, mais grâce aux traces laissées par les attaques d’Ishtar, je pu continuer un peu à suivre leur chemin, jusqu’à ce qu’elles disparaissent et que je du me débrouiller avec les regards à la fois apeurés et intrigués. John T. Evans et Katia courraient comme des dératés et Ishtar volait à une hauteur visible de tous. C’était facile de suivre ce genre de personne, et même si je ne savais pas exactement quel chemin ils avaient empruntés, j’avais une petite idée de l’endroit où ils allaient.
Katia, simple civile ?
Katia n’arriverait pas à se libérer de ses poursuivants, elle en avait pris conscience dès qu’ils furent plus d’une paire. En plus du premier chasseur, ils étaient au moins quatre autre à chercher son mari. Sa cavale ne durerait pas, elle en avait conscience, mais elle pourrait sans aucun problème s’en sortir si elle les affrontait séparément. Elle avait, grâce à sa fuite, trouvé sa première cible. Si elle n’imaginait pas affronter tel gigantesque personne aujourd’hui, la bilcane serait celle qui pouvait la rattraper le plus facilement.
Avec une aisance sans pareille, elle sauta de fenêtres en fenêtres pour atteindre rapidement le toit d’un bâtiment. A cette hauteur, elle n’eut aucun mal à voir la grosse bête approcher. Et, même si elle se doutait sans problème qu’elle était aussi une chasseuse, elle prit pourtant la peine de lui indiquer les risques qu’elle encourait à l’affronter.
Katia – Je ne sais pas si vous faites tous équipe, mais je ne laisserais aucun d’entre vous mettre la main sur mon mari. Je vous préviens… Approchez et je vous tuerais… Sans sommation !
Son corps se mua de manière flagrante, prenant de la hauteur et de la carrure en général. Sa peau se changeant peu à peu en poil long, d’une couleur beige et blanche. Son visage s’allongeait aussi et un museau apparut au milieu de son visage. La jeune femme était aussi une maudite, un zoan du chien particulier. Celui du Colley à poil long. Si d’autres pouvaient avoir ingéré un fruit similaire, celui-ci était tout à fait classique, mais avait la particularité d’améliorer nettement ses capacités physiques, sur lesquelles elle avait tendance à beaucoup jouer.
Joseph Peterini, chasseur de prime. Chris Baker, chasseur de prime.
Pendant ce temps, quelques centaines de mètres plus loin, le combat entre Chris et Jospeh battait son plein et plusieurs badauds approchaient pour observer l’affrontement presque artistique des deux hommes qui se connaissaient par cœur. Par les poings, ils avaient leur première discussion depuis des lustres. La rancœur de Chris était perceptible tandis que les regrets de Joseph se ressentait dans ses coups. Il fallait avouer que les deux hommes se respectaient, mais avaient fait des choix qui déplaisaient fortement à l’autre…